Bulletin -Swiss Equestrian n° 4/2023

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Bulletin Sports équestres et élevage chevalin 04/23

04 Swiss Equestrian : une nouvelle image de marque

08 La grande interview de Damian Müller

29 Une chance unique pour la relève suisse

32 La vue chez le cheval

ONE TEAM. ALL TOGETHER.



Sommaire

Couverture

Le « Bulletin » est l’organe d’information officiel de Swiss Equestrian et d’autres fédérations d’élevage chevalin et de sports équestres

Bulletin Sports équestres et élevage chevalin 04/23

04 Swiss Equestrian : une nouvelle image de marque

08 La grande interview de Damian Müller

Depuis le 30 octobre 2023, la fédération faîtière du sport équestre suisse s’appelle « Swiss Equestrian ».

29 Une chance unique pour la relève suisse

Impressum

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Editeur Swiss Equestrian Papiermühlestrasse 40 H Case postale 726 3000 Berne 22 Tél. : +41 31 335 43 43 www.swiss-equestrian.ch

Design de la couverture : Binkert Partnerinnen

La vue chez le cheval

CEO : Michel Sorg Parution 4 × par an Abonnement CHF 25.00 (4 éditions, 2,5 % TVA incluse) Service d’abonnements et changements d’adresse : E-mail : info@swiss-equestrian.ch Tél. : +41 31 335 43 43 Rédaction Cornelia Heimgartner Papiermühlestrasse 40 H 3000 Berne 22 E-mail : c.heimgartner@swiss-equestrian.ch Tél. : +41 31 335 43 65

ONE TEAM. ALL TOGETHER.

Collaboration pour cette édition Les collaborateurs de Swiss Equestrian Photographes Dirk Caremans, Marco Finsterwald, Brigitte Gfeller, Manuela Jans, Katja Stuppia, Johanna Unternährer, Tiffany van Halle Service d’annonces Stämpfli AG Wölflistrasse 1 Case postale 3001 Berne E-mail : mediavermarktung@staempfli.com Tél. : +41 31 300 63 88 www.staempfli.com Production et Impression Stämpfli AG Wölflistrasse 1 Case postale 3001 Berne www.staempfli.com Tirage certifié 2021 : 14 385 exemplaires

Editorial 3

En avant toute !

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Swiss Equestrian : une nouvelle image de marque pour l’organisation faîtière des sports équestres suisses La grande interview de Damian Müller : « J’aimerais encourager les gens à réaliser leurs rêves » La nouvelle application de Swiss Equestrian est là ! Construire l’avenir ensemble

Actualité Swiss Equestrian 8 13 14

Sport 16 17 24 28 29

La saison 2023 se termine, place à la saison 2024 : changement de licence pour 2024 Les moments forts du sport équestre en 2024 : voici le calendrier des grandes manifestations Des sommes de points aux haut-de-forme : voici les changements de règlement les plus importants pour 2024 Peter van der Waaij sera le chef d’équipe suisse élite de saut d’obstacles Swiss Equestrian Talents : « Une chance unique pour la relève suisse »

Autour du cheval 32

La vue chez le cheval

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Contact Mesures d’ordre Avertissements écrits Résultats des contrôles de médications

Communications Swiss Equestrian

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Elegance is an attitude Jane Richard

THE LONGINES MASTER COLLECTION


Editorial

Cornelia Heimgartner Rédactrice en chef

En avant toute ! C’est le tout dernier « Bulletin » que vous tenez entre vos mains. Ce magazine, je l’ai accompagné de tout mon cœur pendant près de cinq ans. Ce fut une période formidable que je ne manquerais pour rien au monde. J’ai pu faire le portrait de personnes intéressantes, mettre en lumière des projets passionnants et transmettre des thèmes scientifiques de manière pratique et compréhensible pour tout le monde. J’ai également eu à cœur d’accorder au travail de la fédération faîtière du sport équestre suisse la visibilité qu’il mérite. Elles sont tellement nombreuses, les personnes très engagées, qu’il s’agisse des infatigables bénévoles actifs dans les organes de la fédération, des officiels zélés sur les places de concours et de mes collègues assidus du secrétariat. Tous et toutes œuvrent souvent très discrètement en arrière-plan et pourtant, sans eux et sans elles, le sport équestre tel que nous le connaissons aujourd’hui avec toutes ses merveilleuses facettes n’existerait pas.

C’est exactement ce qui m’arrive aujourd’hui : avec le vent en poupe, je quitte le port familier de la rédaction du « Bulletin » et j’ai hâte d’explorer les nouveaux rivages que j’aborde avec la communication de Swiss Equestrian. Avec l’équipe très motivée qui m’entoure, nous allons explorer de nouveaux territoires qui vous offriront des expériences de communication inédites. Chères lectrices et chers lecteurs, pour vous, nous allons rendre notre sport incomparable encore plus tangible. Vous êtes passionné-e par le sport de haut niveau et vous souhaitez faire plus ample connaissance avec nos athlètes ? Nous y veillerons. Vous passez chaque minute de votre temps libre avec votre meilleur ami, le cheval, et vous aimeriez savoir comment optimiser son bienêtre ? Nous vous transmettrons ce savoir. Vous accompagnez une jeune cavalière talentueuse qui a tout ce qu’il faut pour atteindre l’élite mondiale ? Nous vous montrerons la voie en vous permettant de participer à cette évolution.

Ces propos semblent terriblement nostalgiques. Mais pourquoi se morfondre alors qu’un vent frais souffle dans les voiles pour nous permettre de découvrir de nouveaux horizons ? Après la visite de quelques cavaliers de l’élite suisse de saut d’obstacles à l’équipe Alinghi Red Bull Racing à Barcelone, Martin Fuchs a relevé avec enthousiasme les parallèles existants entre la voile et l’équitation : « [Dans les deux sports], il faut rester très concentré, être calme et bien travailler avec ses collègues et ses partenaires. Dans notre discipline, c’est le cheval que nous devons apprendre à connaître et à sentir. Pour Alinghi Red Bull Racing, c’est le bateau. »

Comme vous pouvez le constater, chez Swiss Equestrian, nous débordons d’énergie et de dynamisme. Ou pour le dire avec les mots choisis par Alinghi Redbull Racing pour son nouveau bateau : « Elle roule, navigue et vole ! » Prenez donc place dans l’embarcation dynamique et sportive de Swiss Equestrian et partagez avec nous le bonheur de vivre avec le cheval : One Team. All Together.

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Actualités Swiss Equestrian

Swiss Equestrian : une nouvelle image de marque pour l’organisation faîtière des sports équestres suisses

L’architecture de marque et les pictogrammes de Swiss Equestrian

Dynamisme, modernité et professionnalisme : tels sont les principes directeurs de la Stratégie 2030 de la Fédération suisse des sports équestres. Ces attributs se reflètent également dans la nouvelle image de marque. Avec son nom uniforme, compréhensible dans toutes les régions du pays, et sa palette de couleurs sportive dans laquelle la croix suisse est particulièrement bien mise en valeur, Swiss Equestrian envoie un signal sans équivoque : rassemblés dans la famille des sports équestres, nous continuons de développer les sports équestres en Suisse de manière ciblée. Le cheval du logo, dessiné d’un large coup de pinceau, dresse les oreilles vers la droite et donc vers l’avenir. Swiss Equestrian est à l’écoute des préoccupations de la communauté équine et assure l’avenir du sport équestre, de la base jusqu’au plus haut niveau, à travers toutes les disciplines et tous les types d’activités avec le cheval. C’est également ce qu’exprime le nouveau slogan : « One Team. All Together. »

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Swiss Equestrian

L’assemblée générale de l’organisation faîtière des sports équestres suisses a débuté en fanfare. Le président Damian Müller a présenté le nouveau nom et le nouveau logo de l’association : Swiss Equestrian. La nouvelle image de marque rend également visible la mise en œuvre de la stratégie.

La nouvelle apparence sera introduite progressivement. Sur les canaux de communication de l’organisation faîtière, elle sera disponible dès le 30 octobre 2023. Le matériel officiel des équipes ne sera entièrement modifié qu’à la fin de l’année 2024 afin de garantir une utilisation durable du matériel. Ce principe s’applique également à d’autres domaines. La mise en œuvre de la stratégie sur la bonne voie La nouvelle apparence est une pièce de la mosaïque au sein de la mise en œuvre de la Stratégie 2030, comme l’a souligné Damian Müller : « Le succès de notre processus stratégique sera déterminé par les mesures concrètes que nous mettons actuellement en œuvre pas à pas. » A cet égard, Swiss Equestrian est sur la bonne voie, selon le président. Lors de la réunion à huis clos de cet été, le comité et la direction ont analysé la situation actuelle et défini les étapes suivantes.


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moyenne », explique Damian Müller. « C’est là que les outils de direction et les dirigeants sont nécessaires pour placer la fédération dans une position forte et développer les sports équestres en Suisse de manière ciblée. » Pour Michel Sorg, il s’agissait de la première assemblée générale en tant que CEO de Swiss Equestrian. Il a présenté la nouvelle organisation du secrétariat ainsi que sa mission et son mode de fonctionnement afin de mettre en œuvre de manière cohérente les objectifs spécifiés dans la stratégie. Augmentation du franc de base et du franc du sport Depuis plusieurs années, une procédure judiciaire est en cours pour savoir si la taxe sur la valeur ajoutée doit être prélevée sur le franc de base et le franc du sport, y compris rétroactivement. Jusqu’à présent, le franc de base et le franc du sport étaient considérés comme une promotion du sport et étaient exonérés de la TVA. Si la procédure judiciaire en cours devait démontrer que ce ne sera plus le cas à l’avenir, Swiss Equestrian ferait face à des créances supplémentaires de l’ordre de plusieurs centaines de milliers de francs. Des dispositions ont été prévues à cet effet, mais cela signifierait à l’avenir une réduction drastique des recettes pour les associations régionales et la fédération faîtière, sans augmentation des cotisations. D’autant plus que l’augmentation de la taxe sur la valeur ajoutée est prévue pour le 1er janvier 2024. Dans ce contexte, le comité de Swiss Equestrian a pris ses responsabilités et a proposé à l’assemblée générale d’augmenter le franc du sport et le franc de base d’un montant total de 1.00 CHF. Cette proposition a été approuvée à l’unanimité par l’assemblée générale. A partir du 1er janvier 2024, la taxe pour la promotion du sport s’élèvera donc à 6.00 CHF. En revanche, la clé de répartition n’est pas modifiée : 95 % du franc de base (nouvellement 1.90 CHF) ira aux associations régionales, le reste et le franc du sport (nouvellement 4.10 CHF) ser-

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Avec le transfert des directoires aux comités techniques (CT) à partir du 1er octobre 2023, une nouvelle étape du processus de restructuration a été franchie. Les membres des CT et des commissions se sont réunis pour un coup d’envoi mi-septembre à la PostFinance Arena à Berne et ont depuis commencé leur travail régulier. Le projet novateur de promotion des jeunes talents Swiss Equestrian Talents (SET) pour les disciplines olympiques (dressage, saut d’obstacles et concours complet) est également sur le point d’être lancé. Des informations sur les principales caractéristiques de SET ont été fournies à la fin du mois de septembre. Au cours du dernier trimestre 2023, toutes les activités de SET seront mises en place et les cavaliers seront sélectionnés. Le programme Swiss Equestrian Talents sera présenté en détail aux médias lors du CHI de Bâle 2024, en présence de tous les cadres de la relève intégrés. Dans le domaine de la communication, Swiss Equestrian continuera à faire avancer la numérisation afin de mieux répondre aux souhaits d’un large public cible. A partir de 2024, le « Bulletin » n’existera plus comme organe de publication ; à la place, les canaux de communication numériques seront encore développés et modernisés. La plateforme my.fnch.ch – qui s’appellera à l’avenir my.swiss-equestrian.ch – sera complétée par un dashboard, c’est-à-dire un tableau de bord présentant un résumé des informations les plus pertinentes ainsi que par un service d’actualités. L’application mobile correspondante sera également mise à jour et continuellement enrichie de nouvelles fonctionnalités à l’avenir. En 2024, le site web sera entièrement refait et enrichi de fonctionnalités attrayantes. Dans d’autres domaines des quatre piliers stratégiques de Swiss Equestrian (sport de performance, sport de masse, éthique et services), la direction a également fixé des objectifs spécifiques ainsi que des mesures ciblées permettant de les atteindre, afin de garantir une mise en œuvre et un suivi des performances cohérents. « Swiss Equestrian est désormais une entreprise de taille

Le président Damian Müller a présenté la nouvelle image de marque de l’association faîtière des sports équestres suisses lors de l’assemblée générale.

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Swiss Equestrian

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Tous les projets ont été approuvés à l’unanimité par l’assemblée générale.

viront à la promotion des jeunes talents et des disciplines de la fédération faîtière. Budget 2024 approuvé Pour l’année 2024, Swiss Equestrian prévoit une perte de 12 975.00 CHF, ce qui représente 0,14 % du budget total. Cela répond à l’exigence fixée par le comité de présenter un budget équilibré. La tendance est à l’augmentation des examens de licence et de brevet, ce qui se traduit par des recettes supplémentaires par rapport à l’année précédente. En revanche, le nombre de licences et de brevets renouvelés est en baisse, tout comme le nombre de nouvelles inscriptions et donc les recettes provenant des francs de base et des francs sportifs. Dans le domaine de la communication, d’importantes réductions de dépenses ont été prévues grâce à la suppression du « Bulletin ». Le budget 2024 a été approuvé à l’unanimité par l’assemblée générale. Elections de la juridiction de la fédération L’élection des membres de la Commission des sanctions (COSA) et du Tribunal de la fédération relève de la compétence de l’assemblée générale. Lors des élections générales ordinaires, de nombreux anciens membres et de nouveaux candidats se sont présentés pour siéger au sein de ces organes. Le comité de nomination, composé de Nayla Stössel (présidente), Pierre Brunschwig et Franz Häfliger, membres du comité, et d’Evelyne Niklaus, membre de la direction, a examiné et évalué les dossiers reçus et a soumis à l’assemblée générale des propositions d’élection appropriées. Les anciens membres de la COSA se sont tous représentés et ont été confirmés à l’unanimité dans leurs fonctions par l’assemblée générale. En outre, l’avocate et juge de saut d’obstacles Dina Beti de Villars-sur-Glâne (VD) a également été élue à la COSA par l’assemblée générale en tant que représentante supplémentaire de la Suisse romande. En ce qui concerne le Tribunal de la fédération, Stephan Neidhardt a annoncé sa démission en tant que représentant de l’Association régionale de Suisse orientale

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(OKV) et pourrait être remplacé par l’avocate et juge de saut d’obstacles zurichoise Jamie-Lee Mancini. Dans le cadre des élections générales, le tribunal de la fédération a demandé la nomination d’un membre supplémentaire afin que les affaires en cours puissent être traitées de manière plus souple et plus efficace. L’avocate et cavalière de dressage polyglotte Mylène Gabriel, de Goumois (JU), a donc également été élue au tribunal de l’association. Une saison sportive 2023 couronnée de succès En 2023, les athlètes de Swiss Equestrian ont remporté de nombreuses médailles dans plusieurs disciplines lors des championnats du monde et d’Europe. Ils ont été félicités pour ces résultats exceptionnels lors de l’assemblée générale. Lors des Championnats du monde d’attelage de poneys à Oirschot (NED), Cédric Scherrer a remporté l’or en attelage à un poney, Yannik Scherrer l’argent en attelage à quatre poneys et la Suisse l’argent dans le classement par équipe (équipe : Cédric Scherrer en attelage à un, Yannik Scherrer en attelage à quatre, Vera Bütikofer en attelage à deux, Christoph König en attelage à deux, Dominik Falk en attelage à quatre et Marjorie Magnin en tant que cheffe d’équipe). Aux championnats du monde d’attelage à deux chevaux au Haras du Pin (FRA), Marcel Luder a remporté l’argent en individuel et la Suisse l’argent dans le classement par équipe (équipe : Marcel Luder, Stefan Ulrich, Werner Ulrich, chef d’équipe Marco Bryner). Lors du championnat du monde des jeunes chevaux d’attelage à Lamotte-Beuvron (FRA), Mario Gandolfo a remporté l’or chez les chevaux de 6 ans et le bronze chez les chevaux de 5 ans. Aux championnats d’Europe de saut d’obstacles à Milan (ITA), l’or en individuel revient à Steve Guerdat (chef d’équipe Michel Sorg). Aux championnats d’Europe de voltige Elite à Flyinge (SWE), l’équipe de Lütisburg a remporté la médaille d’argent dans le classement par équipe (longée par Monika Winkler-Bischofberger, cheffe d’équipe Marlis Schmid), l’argent en individuel dames revient à Ilona


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Hannich (longée par Monika Winkler-Bischofberger), et Ilona Hannich et Li Laffer remportent le bronze dans le Pas-de-Deux (longées par Alana Sohm) ainsi que la Suisse l’argent de la Coupe des Nations (équipe : groupe Lütisburg, Ilona Hannich en individuel longée par Monika Winkler-Bischofberger et Danielle Bürgi en individuel longée par Corinne Bosshard). Lors des championnats du monde des jeunes voltigeurs à Flyinge (SWE), l’équipe Tösstal (longée par Corinne Bosshard, chef d’équipe Colin Michel) a décroché l’argent dans le classement par équipe. Damian Müller a félicité tous les médaillés au nom de Swiss Equestrian et les a remerciés pour leur engagement fort dans le sport équestre. Il a souligné qu’ils représentent des modèles à suivre pour les autres athlètes équestres et qu’ils ont donc une responsabilité particulière sur le plan éthique.

Prochaines dates La prochaine conférence des présidents aura lieu le mercredi 14 février 2024 et la prochaine assemblée ordinaire des membres est prévue pour le samedi 20 avril 2024. Cornelia Heimgartner

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La voltige à la conquête de la capitale Du 16 au 21 juillet 2024, les championnats du monde élite et les championnats d’Europe juniors de voltige se dérouleront à Berne. La présidente du comité d’organisation de Bern2024, Gabie Laffer, et le responsable des sports Lukas Heppler, ont informé l’assemblée générale de ce grand événement, qui sera organisé dans la PostFinance Arena. Environ 400 athlètes de 20 pays y sont attendus. Les préparatifs vont bon train et l’on peut

s’attendre à un moment fort du calendrier équestre suisse. Afin d’exploiter les synergies, les chevaux seront hébergés dans les infrastructures du Centre équestre national (CEN) de Berne. L’un des principaux objectifs de Bern2024 est d’attirer un large public et de motiver de nombreuses personnes ayant des affinités avec les sports équestres, en dehors de la famille des voltigeurs, à s’intéresser à la voltige. Les familles qui ne connaissent pas les sports équestres représentent également un public cible important. En effet, la voltige est une introduction idéale aux sports équestres pour les enfants, surtout s’ils viennent d’un milieu où le contact direct avec les chevaux était jusque-là inexistant. Pour ce faire, Bern2024 collabore avec « Bern Welcome », une entreprise qui s’engage à promouvoir le tourisme dans la ville et la région de Berne. Pour Bern2024, des bénévoles supplémentaires sont encore recherchés pour diverses tâches passionnantes. Toutes les informations concernant l’événement sont disponibles sur le site web bern2024.ch.

Lors de l’assemblée générale, de nombreux athlètes couronnés de succès ont été honorés. Sur la photo, les médaillés du championnat du monde d’attelage à deux (de gauche à droite : Marcel Luder, Stefan Ulrich, Werner Ulrich), encadrés par Damian Müller et Franz Häfliger.

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« J’aimerais encourager les gens à réaliser leurs rêves »

Le regard tourné vers l ’avenir : Damian Müller lors de l ’assemblée générale de Swiss Equestrian en octobre 2023

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Swiss Equestrian

Damian Müller n’est pas un président qui reste les bras croisés. Quand il s’agit de positionner, de faire avancer et de moderniser la fédération faîtière, il ne recule ni devant les efforts, ni devant les conflits. Dans son interview avec Swiss Equestrian, il nous confie ce qui le motive et comment il voit l’avenir des sports équestres.


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Damian Müller, tu es maintenant président de la fédération faîtière des sports équestres depuis deux ans. Jetons un regard en arrière... A l’époque où je suis devenu président, il y a deux ans, je connaissais déjà bien la fédération et ses structures dans la mesure où j’avais déjà été vice-président. Mais, en tant que président, on y regarde encore de plus près. Force m’a été de constater qu’une nouvelle orientation et qu’un nouveau positionnement étaient nécessaires afin de venir à bout des futurs défis auxquels la fédération et les sports équestres allaient devoir faire face. J’étais conscient du fait que seules des structures solides, mais également souples permettraient de travailler de manière efficace et orientée sur les solutions. C’est pourquoi, en concertation avec tous les membres du comité, je me suis attaqué à l’ensemble du processus stratégique. Et quand j’entreprends quelque chose, j’aime regarder vers l’avant. Nous sommes actuellement en pleine phase de mise en œuvre stratégique. Ici, il ne suffit pas d’avoir de bonnes idées : il faut également joindre les actes à la parole. Car en fin de compte, c’est sur ces derniers que nous, en tant que fédération, et moi, en tant que président, seront jugés. En outre, la réussite passe inévitablement par une équipe engagée où chacun tire sur la même corde. Cette équipe est composée du comité, de la direction ainsi que de toutes les collaboratrices et de tous les collaborateurs du secrétariat. Nous ne pouvons nous attaquer aux projets qui découlent de notre stratégie que grâce au soutien de personnes capables de motiver et d’entraîner les autres avec leur énergie positive. Mais nous avons également besoin d’instruments de gestion qui servent à déterminer quels objectifs concrets peuvent être atteints avec quelles mesures et qui nous permettent de mesurer les progrès. Tout cela ne va-t-il pas beaucoup trop vite ? Le monde autour de nous évolue rapidement et les sports équestres ont connu de grands bouleversements ces dernières années. En tant que fédération faîtière, nous ne pouvons pas rester les bras croisés et attendre, sinon, nous allons rater le coche. Nous sommes actuellement à bord du train express et devons donc naturellement faire face à des vents contraires. Je n’ai pas peur des discussions critiques et prends toutes les réactions au sérieux. Tout ce processus n’est pas toujours une partie de plaisir et surtout, il engendre un travail énorme. Mais si nous souhaitons assurer l’avenir de la fédération et des sports équestres, nous n’avons pas d’autre choix. Le fait que cela implique quelques changements au niveau du personnel est inévitable. Nous avons créé de nouveaux postes au sein du secrétariat et affûté les profils de certaines fonctions existantes. Certes, ce processus n’est pas encore terminé, mais je sens qu’il bénéficie d’un soutien considérable. En bref, nous sommes sur la bonne voie. Aujourd’hui, je suis entouré, au sein de la fédération, de personnes qui dépensent beaucoup d’énergie positive pour, ensemble, en tant qu’équipe, faire avancer les sports équestres. Car, en fin de compte, tout ce que nous faisons, nous le faisons pour les sports équestres.

Désormais, la fédération faîtière a un nouveau nom et un nouveau logo. N’est-ce pas simplement du marketing et de la poudre aux yeux ? Le nouveau branding permet de rendre la mise en œuvre stratégique également visible. Quiconque côtoie les chevaux a tout intérêt à ce que nous travaillions de manière unie. Nous devons mettre l’accent sur nos points communs et aller ensemble dans la même direction. Naturellement, chaque discipline, chaque métier du cheval a ses particularités. Ce qui nous unit, c’est notre passion pour les chevaux. Voilà ce que nous défendons en tant que centre de compétences et ce qu’exprime notre slogan « One Team. All Together. ». Avec notre multilinguisme et nos différentes mentalités, nous bénéficions, en Suisse, d’une diversité unique en son genre. Cela se reflète également dans notre fédération. Ces particularités sont une bonne chose et sont importantes, mais elles ne doivent pas non plus nous amener à nous disperser. Tout le monde doit faire partie du grand tout et celui-ci ne peut devenir réellement visible que s’il forme une véritable unité. Et ce sont cette unité et cette visibilité qui se reflètent dans le nom « Swiss Equestrian » – un nom choisi à l’instar de l’organisation faîtière du sport suisse, Swiss Olympic, ou encore de nombreuses autres fédérations sportives suisses telles que Swiss Tennis ou Swiss Ice Hockey. Naturellement, la croix suisse ne saurait manquer car elle représente les valeurs que nous défendons et que nous véhiculons vers l’extérieur. Le côté dynamique, moderne et sportif de la tête de cheval et de son coup de pinceau, quant à lui, s’applique parfaitement à notre fédération. En outre, le cheval du logo pointe ses oreilles vers la droite, et donc vers l’avenir. Swiss Equestrian est à l’écoute des préoccupations de la communauté équine et assure l’avenir des sports équestres, qu’il s’agisse du sport de masse ou du sport de performance. Enfin, nous souhaitons également attirer de nouveaux passionnés et enthousiasmer les enfants afin qu’ils trouvent le chemin qui les conduira vers le cheval. Le contact avec le cheval est quelque chose de très particulier. Dans notre monde individualisé, le partenaire équin est idéal pour enseigner aux enfants les compétences sociales et le sens des responsabilités. Quel rôle jouent les associations régionales dans ce centre de compétences ? Sont-elles condamnées à disparaître ? Non, bien au contraire ! Les associations régionales jouent un rôle charnière très important entre la fédération faîtière et les clubs d’équitation. Elles veillent à ce que les préoccupations des clubs soient entendues par la fédération et travaillent en étroite collaboration avec les personnes qui se trouvent sur place. Ce faisant, elles s’attachent à respecter les lignes directrices de la fédération faîtière. Nous pouvons ainsi agir main dans la main et nous assurer que le bien-être des animaux et des personnes est garanti à tout moment. Je suis bien conscient du fait que les associations régionales sont confrontées à l’évolution des conditions-cadres de notre société. Elles doivent se poser la question : « A quoi ressemblera la vie associative d’après-demain ? » Au sein de la fédération faîtière, nous avons fait nos devoirs en lançant le processus stratégique. Mainte-

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Manuela Jans

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Damian Müller aime passer son temps libre auprès des chevaux.

nant, je suis convaincu que chaque association et que chaque club seraient bien avisés de procéder à une telle analyse et d’orienter leur propre stratégie en conséquence. Je suis profondément impressionné par l’engagement des associations régionales. Je considère également que la fédération faîtière a pour tâche d’accompagner les associations régionales et les clubs d’équitation. Nous souhaitons leur donner les instruments qui leur permettront de travailler de manière efficace et ciblée. Je pense ici, par exemple, à la formation « Club Management » que nous proposons en collaboration avec Swiss Olympic. Dans le cadre de Swiss Equestrian Talents, nous travaillons également en étroite collaboration avec les associations régionales, ces dernières jouant un rôle-clé dans la promotion de la relève. Il faut savoir qu’en tant que fédération faîtière, nous sommes dépendants des associations régionales dans la mesure où ce sont elles qui découvrent les jeunes talents dans leur rayon d’action et les accompagnent de manière ciblée afin que ceux-ci puissent finalement intégrer notre programme de promotion. Le processus stratégique est donc jusqu’à présent un succès pour la fédération faîtière ? Oui, la stratégie est prometteuse et définit des lignes directrices solides. Maintenant, il faut passer à la mise en œuvre ciblée et ici, nous devons prouver que la théorie a plus de valeur que le papier sur lequel elle est écrite. C’est là que nous serons jugés.

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La direction doit désormais décliner les objectifs globaux de la fédération faîtière et définir des mesures concrètes qui permettront de les atteindre dans les domaines du sport de performance, du sport de masse, de l’éthique et des prestations de services. Les tâches et les projets doivent être priorisés afin d’atteindre les objectifs stratégiques de manière ciblée. Du côté du comité, nous contrôlons la direction et sa mise en œuvre de nos lignes directrices. Tout le monde parle aujourd’hui d’éthique. Qu’est-ce qui se cache vraiment derrière ces belles paroles ? L’éthique est un plier important de Swiss Equestrian. Elle fait partie par exemple de la formation des cavaliers et des officiels. Nous avons déjà une formation de base solide et largement soutenue que nous allons, à l’avenir, continuer de développer et d’optimiser. La formation des professionnels du cheval doit également avoir des points de contact avec nous afin que nous poursuivions tous les mêmes objectifs. L’éthique est aussi synonyme de respect envers notre partenaire équin, un respect que nous devons nous attacher à entretenir de la base, c’est-à-dire du premier contact avec le cheval, jusqu’à la pratique des sports de performance. C’est pourquoi l’éthique sera également un élément important de notre programme de promotion de la relève, Swiss Equestrian Talents. Nous voulons non seulement des cavaliers performants, mais également des hommes et femmes de chevaux qui puissent


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jouer le rôle d’ambassadeurs et d’ambassadrices pour le cheval et les sports équestres. En Suisse, nous disposons de l’une des lois sur la protection des animaux les plus strictes du monde. Quiconque ne la respecte pas franchit une ligne rouge à partir de laquelle aucun écart n’est toléré. Et ceux ou celles chez qui cette sensibilité fait défaut manquent vraisemblablement de respect pour l’être vivant. Les chevaux nous donnent tellement, ils font des efforts considérables et font preuve d’une volonté quasiment sans limite pour nous plaire. Nous devrions l’accepter avec humilité et être conscients de notre responsabilité.

faut savoir être présent et faire régner l’ordre là où c’est nécessaire. Cela fait partie du boulot. Ce n’est pas toujours agréable, j’en suis conscient. Mais nous avons besoin de ces officiels courageux car ils remplissent une fonction importante et pleine de responsabilité. Nous souhaitons d’ailleurs les soutenir. En effet, dans un sport équestre tourné vers l’avenir, nous ne pouvons accepter des athlètes qui ne respectent pas les règles. Cela vaut d’ailleurs également pour les organisateurs. Car en fin de compte, nous avons tous le devoir de sensibiliser notre environnement aux questions d’éthique.

Tout cela sonne plutôt bien. Mais qui se charge du contrôle ? Nos officiels jouent ici un rôle particulièrement important et veillent au respect des règlements sur les terrains de concours. Je rappelle que les règlements sont élaborés par les associations régionales et les organes spécialisés, lesquels sont ainsi également responsables. Les règlements de l’année à venir sont publiés en automne. Tout le monde a donc suffisamment de temps pour les consulter – les athlètes comme les officiels. Nous voulons que nos comités soient composés d’acteurs actifs et d’officiels ouverts et compétents. Nous allons en outre investir davantage et de manière ciblée dans la formation continue des officiels. En tant qu’officiel, il

Que peuvent améliorer les organisateurs ? La grande majorité des organisateurs font un excellent travail et je souhaite leur exprimer tout mon respect. Malheureusement, il y a aussi, comme partout, des brebis galeuses qui se moquent des règles. C’est là que nous devons regarder de plus près. A l’avenir, les organisateurs devront accorder beaucoup plus d’importance à la communication et au marketing afin de permettre à des personnes extérieures à notre milieu d’entrer en contact avec nous et les chevaux. Les organisateurs doivent donc faire preuve d’encore plus de créativité et peut-être même tenter une approche pluridisciplinaire afin d’utiliser efficacement une infrastructure existante et de réunir les passionnés de

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Johanna Unternährer

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Cela fait maintenant deux ans que Damian Müller est président de l’association faîtière des sports équestres suisses et il a fait bouger les choses pendant cette période.

sport de différentes disciplines sur le même terrain. Un concours ne doit pas être uniquement une compétition sportive, mais également une fête pour toute la région. Ici aussi, nous devons tous tirer sur la même corde et construire des passerelles plutôt que de mener des guerres de tranchées. Les concours doivent être conçus de manière plus souple et plus innovante. La grande marge de manœuvre que nous offrons est trop rarement exploitée. Et quelle est la prochaine marge de manœuvre que tu souhaites exploiter au sein de la fédération ? Il y a de nombreux projets que j’aimerais encore réaliser. Mais mon objectif principal est de renforcer la fédération faîtière. Je pense qu’il est important que ce soit nous qui concevions le changement – et non pas le changement qui nous conçoive. Il me tient à cœur d’enthousiasmer davantage de personnes pour les chevaux, mais également de veiller à une bonne pratique des sports équestres du point de vue de l’éthique. Le monde des sports équestres est un monde bien différent de celui dans lequel j’évolue habituellement. J’aime le travail d’équipe et je souhaite apporter mes idées et mon expérience afin de faire avancer les choses de manière positive. Swiss Equestrian est aujourd’hui une entreprise de taille moyenne. Ici, avec le comité, je peux faire bouger les choses de manière ciblée, mais également enthousiasmer et responsabiliser les collaborateurs. Il ne se passe pas un jour sans que je n’apprenne quelque chose de nouveau. Et voilà également ce que je souhaite transmettre.

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Les mauvaises langues prétendent que tu occupes le poste de président de Swiss Equestrian uniquement parce que tu souhaites devenir conseiller fédéral... Mon travail politique et ma passion pour les chevaux sont deux choses totalement différentes. Si je ne visais que ma carrière, j’aurais certainement choisi un autre sport que l’équitation. Car aucun autre sport ne nous expose aussi rapidement à la critique. Le partenaire équin rend notre sport unique, mais également vulnérable. Ce qui me motive, c’est le désir de professionnaliser et de développer notre fédération, et ainsi de susciter encore plus d’engouement pour le cheval. Je veux toujours savoir ce qui se passe vraiment et je n’ai pas peur des défis. Mais ce qui m’agace, ce sont les gens qui diffusent une énergie négative et cherchent à freiner les autres. Quiconque décide de s’engager s’expose à des risques, j’en suis bien conscient. Mais il faut parfois sortir de sa zone de confort si l’on veut atteindre de nouveaux objectifs. Ceux qui critiquent n’ont jamais lancé de projets innovants. Je souhaite non pas ériger un monument à ma gloire, mais encourager les gens à réaliser leurs rêves. Et j’entends par là les athlètes, les propriétaires de chevaux, les grooms et les enfants. Conformément à notre devise « One Team. All Together. ». Chez Swiss Equestrian, tout le monde doit avoir la possibilité de s’engager pour le partenaire équin et la fédération. C’est pourquoi nous établissons des profils et des catalogues d’exigences présentant les attentes réciproques de manière claire. Nous souhaitons parler les uns avec les autres plutôt que les uns des autres, c’est plus productif. Cela nous permet de poser des bases solides pour l’avenir. Naturellement, tout n’est pas parfait, mais nous sommes motivés et prêts à nous atteler à la tâche. Maintenant, nous concrétisons nos visions et je suis sûr que notre travail finira par convaincre quelques personnes encore sceptiques. Propos recueillis par Cornelia Heimgartner


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La nouvelle application de Swiss Equestrian est là !

Voilà comment se présente l’appli my.swiss-equestrian.ch

Avec l’appli my.swiss-equestrian, vous avez toujours votre calendrier des concours et les principales actualités de Swiss Equestrian à portée de main. Avec son design moderne et dynamique, l’appli est facile à utiliser et elle offre de nombreuses fonctionnalités pratiques pour organiser en toute simplicité la vie autour des chevaux et du sport équestre.

La nouvelle appli my.swiss-equestrian.ch se fonde sur l’appli actuelle de la fédération faîtière du sport équestre suisse et elle propose de nouvelles fonctionnalités attrayantes telles qu’une vue d’ensemble de tous vos engagements nationaux effectués en ligne.

Télécharger l’application my.swiss-equestrian

Vous n’avez pas encore de compte d’utilisateur ? Alors, inscrivez-vous dès aujourd’hui sur la plateforme web http://my.swiss-equestrian.ch et connectez-vous ensuite à l’appli avec vos données.

App Store (iPhone)

Google Play (Android)

Vous trouverez désormais également les dernières nouvelles de Swiss Equestrian, sur le sport équestre suisse et sur le cheval – le tout regroupé pour vous offrir une vue d’ensemble. Des fonctions supplémentaires sont intégrées en permanence dans l’application. En 2024, les fonctions « Engagements internationaux », « Mes chevaux » et « Mes licences », que vous connaissez déjà sur la plateforme en ligne, seront également disponibles dans l’appli. Les données de connexion de my.swiss-equestrian.ch restent les mêmes que celles utilisées jusqu’alors pour my.fnch.ch

Cornelia Heimgartner

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« Ensemble vers l’avenir » était le mot d’ordre de la soirée.

Construire l’avenir ensemble Le 13 septembre 2023, Swiss Equestrian a donné le coup d’envoi des débuts de mandats des membres élus de ses commissions et de ses nouveaux comités techniques. Cette rencontre initiale, organisée à la PostFinance-Arena à Berne, était destinée à faire connaissance, mais surtout à informer des attentes, des méthodes de travail et des objectifs de la fédération, en application ciblée de la stratégie 2030.

Dans le cadre du renouvellement complet des commissions et des comités techniques, Swiss Equestrian pose un nouveau jalon dans la concrétisation de sa stratégie 2030. Ces comités techniques des neuf disciplines qui remplacent les directoires sont pilotés par les sportmanagers du secrétariat. La responsabilité générale du sport incluant la direction des disciplines olympiques est du ressort d’Evelyne Niklaus. Barbara Schär est responsable des disciplines non olympiques. Cela permettra de renforcer les disciplines de manière ciblée et de les décharger sur le plan administratif. Ainsi, les structures stratégiques et opérationnelles de la fédération pourront être plus efficaces et plus solides. La présence à cet événement du comité, de la direction et des collaboratrices et collaborateurs du secrétariat de Swiss Equestrian témoigne de l’importance de ce coup d’envoi vers une nouvelle ère pour la fédération faîtière de tous les amis suisses du cheval.

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Damian Müller, président de Swiss Equestrian, a présenté les chiffres-clés du sport équestre suisse et les valeurs de référence de la fédération. Il a souligné que la stratégie définie l’an passé par le comité et à laquelle les associations membres ont également activement contribué est désormais concrétisée de manière ciblée avec l’aide des bénévoles fraîchement élus : « Nous sommes convaincus d’avoir élu les bonnes personnes pour maîtriser les tâches stratégiques et opérationnelles. La structure des comités techniques en particulier a été conçue pour aborder les exigences d’aujourd’hui et de demain de manière plus efficace et plus ciblée. Les attentes et les objectifs pour la prochaine période de fonction sont donnés et nous travaillons maintenant ensemble à leur réalisation. » Michel Sorg, CEO de Swiss Equestrian, a expliqué aux personnes présentes la structure de la fédération et du secrétariat. A cette occasion, il a souligné que chacune


Damian Müller, président de Swiss Equestrian, a souligné l’importance de la stratégie 2030 pour la fédération.

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Le CEO de Swiss Equestrian, Michel Sorg, a expliqué l’organisation du secrétariat à Berne.

ploiter les synergies afin de transmettre le savoir-faire et, enfin et surtout, de mettre en place un sport équestre durable sur le plan éthique. » La nouvelle période de fonction a débuté le 1er octobre 2023 et elle durera quatre ans. Les membres de la Commission des sanctions et du Tribunal de la fédération ont été élus le 28 octobre 2023 par l’assemblée des membres également pour un mandat de quatre ans. Cornelia Heimgartner

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d’entre-elles contribuait, par son engagement, à façonner la filière suisse du cheval : « Nous construisons ensemble l’avenir du sport équestre en Suisse et nous y parviendrons si vous tous mettez vos connaissances et votre savoir-faire au service de la communauté, selon la devise : one team, one spirit, one goal ! » Evelyne Niklaus, membre de la direction et sportmanager des disciplines olympiques à Swiss Equestrian, a illustré le contexte politico-sportif dans lequel Swiss Equestrian évolue et les interfaces existantes avec d’autres institutions : « En tant que membres bénévoles des commissions et des comités techniques de Swiss Equestrian, vous contribuez à façonner le sport équestre en Suisse, mais vous endossez également une grande responsabilité. Dans ce contexte, la collégialité et la confidentialité au sein des organes jouent un rôle central. » La formation est également un pilier de la stratégie de la fédération, et Bruno Invernizzi, membre de la direction et responsable de la formation et du sport de masse, a présenté l’étendue de l’offre de formation et de formation continue de Swiss Equestrian pour les bénévoles, les officiels, mais aussi pour les pratiquant-e-s des sports équestres et les professionnelles et professionnels, ainsi que les projets actuellement à l’étude ou en phase de réalisation : « Notre objectif est de réunir toutes les personnes qui sont actives d’une manière ou d’une autre dans la filière équine et qui apportent d’importantes connaissances spécialisées, et d’ex-

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En faisant connaissance de manière informelle, de nombreuses discussions passionnantes ont eu lieu.

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Sport

La saison 2023 se termine, place à la saison 2024 : changement de licence pour 2024 La saison outdoor touche à sa fin et signifie la pause pour la plupart des sportifs équestres et leur chevaux. Mais c’est également le moment de regarder vers l’avant et de planifier sa saison 2024. Que vous pratiquiez l’équitation sportive ou le sport d’attelage, vous vous demandez aujourd’hui déjà si vous souhaitez effectuer un changement de licence pour 2024 et vous entamez le cas échéant les démarches nécessaires – si possible en ligne. Nouvelles exigences au niveau N Vous êtes titulaire depuis au moins 24 mois d’une licence R et vous aimeriez vous lancer dans des épreuves nationales ? Alors n’hésitez pas ! Les changements de la licence R à la licence N sont possibles tout au long de l’année. Le moyen le plus rapide est de remplir notre formulaire en ligne.

Changement de licence dans le sport d’attelage En avant toute ! La personne qui remplit les conditions réglementaires selon l’art. 2.1 du règlement d’attelage peut demander en ligne le changement de licence pour la catégorie supérieure. Les meneuses et les meneurs qui souhaitent revenir à un niveau inférieur doivent adresser une demande correspondante au comité technique d’attelage à qui la décision finale appartient.

Le plaisir anticipé est le plus beau des plaisirs Vous êtes déjà plein d’entrain pour la saison à venir ? Alors prolongez dès aujourd’hui votre licence ou votre brevet actuel dans votre compte my.swiss-equestrian.ch ! Les taxes pour 2024 restent inchangées, soit 100 francs pour le brevet, 150 francs pour la licence R et 200 francs pour la licence N. La licence ou le brevet doivent être renouvelés avant le premier engagement pour une épreuve de la saison 2024. Nous vous souhaitons d’ores et déjà beaucoup de plaisir pour la saison automnale ainsi que le meilleur pour 2024. Cornelia Heimgartner

imago

Freiner un peu Il existe tout plein de bonnes raisons qui poussent à aborder la saison de compétition 2024 un peu plus calmement. Passez alors de la licence N à la licence R pour répondre à la courbe de performances de votre cheval ou à la vôtre. Mais n’oubliez pas : la demande de changement de la licence N à la licence R pour la saison 2024 doit être dé-

posée avant le 8 novembre 2023 et il n’est pas possible de faire ce changement en cours d’année. Pour ce faire, utilisez très simplement notre formulaire en ligne.

Changement de licence en linge Effectuez votre changement de licence en toute simplicité en remplissant le formulaire en ligne sur le site internet de Swiss Equestrian :

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Sport

Les moments forts du sport équestre en 2024 : voici le calendrier des grandes manifestations

Pour chaque athlète, un objectif important consiste à participer une fois au champion­ nat suisse de sa discipline. Ces champion­ nats sont le point culminant de l’année pour de nombreux passionnés de sport équestre tant dans le sport de performance que dans le sport de masse. Il est possible qu’une telle manifestation ait lieu dans votre région, ce qui vous permettra de sou­ tenir les meilleurs athlètes de notre pays, voire de découvrir une discipline équestre moins connue. Les temps forts multidisciplinaires interna­ tionaux de 2024 que tout amateur du sport équestre se doit de noter en rouge dans son agenda sont les Longines CHI Classics de Bâle qui se dérouleront du 11 au 14 janvier avec des épreuves Coupe du monde dans les disciplines dressage, saut et voltige, ainsi que le traditionnel CHI de Genève qui se tiendra du 12 au 15 décembre avec les épreuves de saut internationales 5*, des épreuves Coupe du monde d’attelage ainsi que le célèbre cross indoor avec son atmo­ sphère très particulière. Du suspense à l’état pur sera garanti lors du légendaire Longines CSIO de St­Gall orga­ nisé du 30 mai au 2 juin avec, entre autres, l’une des quatre seules étapes de la nouvelle et prestigieuse FEI Longines League of Na­ tions, une Coupe des Nations 5*. Le Zurich Youth Masters avec les très convoitées Coupes des Nations des catégories de la re­ lève sera à nouveau au programme du 21 au 25 août. La Suisse romande aura elle aussi de superbes épreuves internationales à son programme 2024, notamment les deux CSI de Chevenez, à savoir le concours de la re­

Katja Stuppia

Les concours internationaux ainsi que les championnats suisses de toutes les disciplines, mais également les épreuves de qualification des Longines Championship Series en saut, font partie des grandes manifestations du sport équestre suisse.

lève qui se déroulera du 17 au 20 octobre, et le concours 2* et 3* organisé du 24 au 27 octobre. Enfin, l’an prochain, le Tessin s’illustrera à nouveau avec des cavaliers de classe mondiale lors du CSI 4* d’Ascona qui aura lieu du 12 au 15 septembre. Mais en 2024, la Suisse fera surtout parler d’elle en tant que nation de la voltige avec la finale Coupe du monde organisée dans le cadre du CHI de Bâle, et surtout avec le championnat du monde de l’élite et le championnat d’Europe des catégories de la relève, tous deux organisés à Berne du 15 au 21 juillet. De quoi combler tous les désirs des vrais fans des acrobates du sport équestre. Et ceux qui ne connaissent pas encore ce sport devraient profiter de l’occa­ sion pour se laisser envoûter par la fascina­ tion de la voltige lors de l’une de ces mani­ festations. Dans la discipline reine du sport équestre, le concours complet, la Suisse proposera à nouveau du 6 au 9 juin 2024 un véritable régal international avec le CCI d’Avenches comprenant une épreuve Coupe des Na­ tions de niveau 4*. Enfin, toute l’attention se portera sur Equissima qui proposera un

CCI 2*­L et un CCI 3*­S du 5 au 8 septembre à Lausanne. Vous préférez les pas de danse ? Alors notez bien la date du 15 au 18 août. C’est à ce moment­là que les amis du dressage du monde entier se retrouveront lors du CDI Dielsdorf qui proposera des épreuves 4* et 2* ainsi que des épreuves pour les cavaliers de la relève et pour les jeunes chevaux. Le calendrier des grandes manifestations est désormais publié sur la plateforme en ligne info.swiss­equestrian.ch avec une mise à jour permanente. Consultez donc ce site. Cornelia Heimgartner

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Sport

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Des sommes de points aux haut-de-forme : voici les changements de règlement les plus importants pour 2024

Dès 2024, les limitations des sommes de points ne sont plus fixées dans le règlement de saut.

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Sport

Lorsque les feuilles des arbres se parent de couleurs chatoyantes et que la saison verte touche inexorablement à sa fin, le monde suisse du sport équestre attend avec impatience les modifications des règlements pour l’année suivante. Pour 2024, divers règlements de discipline ont été soigneusement remaniés. Les modifications les plus importantes sont résumées ici et les règlements complets avec tous les changements sont mis en ligne sur le site internet de Swiss Equestrian. Saut La réglementation concernant les sommes de gain sera fondamentalement modifiée à partir de 2024 : désormais, les limitations des sommes de points ne sont plus fixées dans le règlement. Ainsi, il appartient à l’organisateurs d’indiquer dans les avant-programmes quelles sont les limitations des sommes de points pour chaque épreuve – que ce soit pour le cheval, pour le cavalier ou pour le couple. Seules les épreuves de poneys restent soumises à une réglementation inchangée. Par ailleurs, il est désormais précisé dans le règlement de saut que lors de la reconnaissance du parcours, la construction des obstacles doit être terminée et les perches doivent être posées dans les supports correspondants. La reconnaissance du parcours se termine après 15 minutes pour tous. Durant la reconnaissance du parcours, la place est réservée aux concurrents et il est interdit d’arroser ou d’aplanir le terrain en même temps. Dans les épreuves pour jeunes chevaux de 4 et 5 ans, la hauteur maximale du parcours doit être définie dans les remarques des propositions. Deux précisions concernent la protection des animaux : la cravache ne doit jamais être utilisée de manière punitive plus de trois fois par parcours. La cravache ne peut plus être utilisée après une élimination. Dans la réglementation relative aux filets et autres embouchures, il est explicitement interdit d’utiliser un hackamore et un mors en combinaison, sauf s’il s’agit d’un mors tandem.

Les modifications complètes sont publiées sur le site web de Swiss Equestrian, sur : swiss-equestrian.ch › Disciplines › Saut › Sport › Règlements

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Dressage L’année 2024 marquera la fin définitive du haut-de forme dans le sport suisse de dressage. Dès la prochaine saison, le casque d’équitation sera obligatoire pour toutes les catégories, tant sur la place d’entraînement que sur le carré de dressage. Et puisqu’on parle des têtes pensantes : les numéros de tête des chevaux devront désormais toujours être apposés sur le côté gauche, à moins qu’un numéro ne soit exigé sur les deux côtés de la tête comme c’était le cas jusqu’à présent – par exemple dans les épreuves pour jeunes chevaux. Et puisque nous en parlons, désormais, pour les épreuves JC réservées aux chevaux de 5 et 6 ans, la licence de dressage R ou N est explicitement exigée. Toutes les épreuves JC seront jugées ensemble et avec des notes au dixième. Cette réglementation ne s’appliquait jusqu’alors qu’aux chevaux de 4 ans. Les épreuves à choix sont très appréciées des cavalières et des cavaliers mais elles posent de grands défis aux juges lors de l’attribution des notes. A partir de 2024, pour ces épreuves organisées dans un niveau spécifique et pour lesquelles les programmes peuvent être choisis librement, trois programmes différents au maximum pourront être choisis.

Brigitte Gfeller

Sport

Les modifications complètes sont publiées sur le site web de Swiss Equestrian, sur : swiss-equestrian.ch › Disciplines › Dressage › Sport › Règlements

Para-dressage Jusqu’alors, les montants des prix en nature ou en espèces étaient fixés selon le règlement de dressage. Désormais, le règlement de para-dressage a fixé des taux minimaux pour cette discipline. Pour le para-dressage, quelques adaptations du règlement de dressage sont également pertinentes : les cavalières et cavaliers de para-dressage avec PEID valable qui souhaitent participer à une épreuve de dressage standard sont exempté-e-s des restrictions kilométriques lors de leur inscription. Par ailleurs, le règlement prévoit désormais que le cavalier ou la cavalière de para-dressage doit directement clarifier avec l’organisateur l’infrastructure donnée lors des concours standards.

Les modifications complètes sont publiées sur le site web de Swiss Equestrian, sur : swiss-equestrian.ch › Disciplines › Para-Dressage › Sport › Règlements swiss-equestrian.ch › Disciplines › Dressage › Sport › Règlements

L’année 2024 marquera la fin définitive du haut-de-forme dans le dressage en Suisse.

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Sport

Endurance Dans le règlement d’endurance, il est désormais précisé que les piétons et piétonnes doivent être croisés au pas et dépassés avec prudence. Le non-respect de cette prescription lors d’un concours d’endurance entraîne impérativement une disqualification de la cavalière ou du cavalier.

Les modifications complètes sont publiées sur le site web de Swiss Equestrian, sur : swiss-equestrian.ch › Disciplines › Endurance › Sport › Règlements

Attelage Les descriptions des allures ont été précisées dans le règlement d’attelage et il est explicitement souligné que le nez du cheval doit se trouver devant la verticale, et ce pour toutes les allures. Par ailleurs, dès 2024 et pour des raisons de sécurité, les chevaux et poneys doivent être ferrés pour pouvoir participer à des épreuves d’attelage. Les hipposandales ne sont pas autorisés.

En attelage, le chanfrein du cheval doit se trouver devant la verticale dans toutes les allures.

Les modifications complètes sont publiées sur le site web de Swiss Equestrian, sur :

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swiss-equestrian.ch › Disciplines › Attelage › Sport › Règlements

Le règlement de la discipline concours complet n’a subi que des adaptations mineures alors que pour ceux des disciplines voltige, tétrathlon et reining, seuls les libellés et les dates ont été actualisés et il n’y a pas eu de modification. Le Règlement général a été légèrement adapté étant donné que le magazine de la fédération « Bulletin » ne sera plus publié à partir de 2024 et que la communication numérique continue de gagner en importance. Les autres règlements généraux n’ont pas subi de modifications importantes.

Les adaptations complètes sont publiées sur le site web de Swiss Equestrian, sur : swiss-equestrian.ch › Swiss Equestrian › Swiss Equestrian › Statuts & bases juridiques

Cornelia Heimgartner

04 / 13.11.2023 Bulletin 27


Sport

L’actuel assistant du chef d’équipe des cavaliers de saut néerlandais, Peter van der Waaij, reprendra au 1er janvier 2024 le poste de responsable du cadre et chef d’équipe suisse élite de saut d’obstacles, succédant ainsi à Michel Sorg. Ce dernier quittera ce poste à la fin de l’année puisqu’il a été nommé CEO de Swiss Equestrian. Thomas Fuchs continuera à encadrer l’élite en tant que coach, et Daniel Etter restera chef d’équipe assistant.

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Peter van der Waaij sera le chef d’équipe suisse élite de saut d’obstacles

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Le nouveau chef d’équipe de l’élite suisse de saut d’obstacles Peter van der Waaij

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Un manager d’équipe doté d’excellentes capacités de communication, une personne familière de la scène équestre internationale – tel était le profil recherché pour le chef d’équipe suisse élite de saut d’obstacles. Swiss Equestrian a trouvé le candidat idéal en la personne de l’ambitieux et dynamique Peter van der Waaij. Le Néerlandais de 29 ans a acquis une grande expérience internationale au cours des deux dernières années en tant qu’assistant du chef d’équipe des cavaliers de saut d’obstacles élite de son pays – et ce n’est autre que Jos Lansink, ancien champion olympique et du monde, qui l’a lancé. Ensemble, ils ont fêté de grands succès comme la victoire cette année dans la Coupe des Nations de Rotterdam (NED) ou la médaille d’argent au championnat du monde à Herning (DEN) en 2022. Grâce à sa personnalité ouverte et engageante, mais également à ses compétences avérées en matière de management, Peter van der Waaij est considéré comme un motivateur capable de rassembler les gens. Il est aussi orienté vers les solutions et peut diriger une équipe de manière ciblée. En tant qu’ancien journaliste hippique et commentateur de saut d’obstacles, il connaît depuis de nombreuses années la scène du sport international. Avec son épouse, il dirige aux Pays-Bas une écurie de formation et de commerce pour chevaux de saut où il endosse notamment la fonction de gestionnaire. Peter van der Waaij prendra ses fonctions le 1er janvier 2024 et il se réjouit de cette nouvelle mission : « J’ai déjà rencontré bon nombre de membres de l’équipe suisse ces dernières années lors des concours internationaux et j’ai suivi leurs résultats. Il est important pour moi d’apprendre à mieux connaître encore la scène équestre nationale en Suisse. C’est pourquoi je serai régulièrement présent ici afin de pouvoir entretenir des contacts personnels avec les organisateurs et les athlètes. Je me réjouis

beaucoup de travailler avec l’équipe suisse qui fait partie des meilleures du monde, tout en étant conscient de la grande responsabilité que cette tâche implique. Je suis convaincu qu’ensemble, en tant qu’équipe, nous représenterons la Suisse au plus haut niveau mondial avec les cavalières et les cavaliers, leurs chevaux, tout le staff, les propriétaires et les grooms. » Dans le cadre de la réorientation de l’organisation des disciplines à Swiss Equestrian, les chefs d’équipe sont désormais intégrés au sein des nouveaux comités techniques sous la direction de la sportmanager Evelyne Niklaus pour les disciplines olympiques. Elle se réjouit d’entamer cette collaboration et confie : « Peter van der Waaij nous a convaincus par ses connaissances techniques, son expérience internationale et ses compétences organisationnelles. Ce profil complet correspond à notre vision de l’avenir du sport équestre suisse. De plus, je l’ai déjà vu à plusieurs reprises à l’œuvre pour les Pays-Bas, et je n’ai aucun doute sur le fait qu’il fera de l’excellent travail. Il dispose d’un bon réseau international avec les organisateurs de concours, avec les autres chefs d’équipe et avec les cavaliers, ce qui nous facilitera grandement la tâche pour entamer la saison olympique. Par ailleurs, il pourra compter sur l’étroite collaboration avec Thomas Fuchs et avec Daniel Etter. » Dans le domaine de la relève également, le chemin emprunté jusque-là se poursuit de manière cohérente. La collaboration de la base au sport de haut niveau est indispensable et s’inscrit dans le cadre du développement de la promotion de la relève avec Swiss Equestrian Talents. Jusqu’à la fin de l’année, Michel Sorg continuera à assumer la responsabilité de chef d’équipe et il utilisera ces prochaines semaines pour passer le relais à Peter van der Waaij. Cornelia Heimgartner


Sport

« Une chance unique pour la relève suisse »

Après neuf mois de travail intensif, le visage de la future Académie de la relève du sport équestre suisse se dessine. Sur les bases réussies de la Suisse Youth Jumping Academy, un projet innovant sur trois niveaux sera lancé pour les trois disciplines olympiques que sont le dressage, le saut d’obstacles et le concours complet. Les détails du programme seront présentés dans le cadre du CHI de Bâle en janvier 2024. minik Burger (complet) s’est mis au travail. Au cours des derniers mois, un concept innovant a été élaboré avec un programme de formation pour la relève suisse, de la base à l’élite des trois disciplines olympiques. Les expériences faites au cours des quatre dernières années dans le cadre de la Suisse Youth Jumping Academy ont également été prises en compte. Le groupe de travail a été accompagné du Board, composé du Dr Thomas Straumann, Ursula Straumann, du président de Swiss Equestrian Damian Müller et de la

Dirk Caremans

« Apprendre, respecter, progresser, connaître le succès ». Telle est la devise de la future Académie pour la relève du sport équestre suisse SET (Swiss Equestrian Talents) qui sera lancée en partenariat par Swiss Equestrian et la famille Straumann sur la base de la précédente SYJA (Swiss Youth Jumping Academy). Une fois les lignes directrices fixées par le Board, organe stratégique, le groupe de travail emmené par Michel Sorg, CEO de Swiss Equestrian, et composé de Cornelia Notz (saut d’obstacles), Oliver Oelrich (dressage) et Do-

La cavalière de dressage Estelle Wettstein a pu représenter la Suisse en 2021, à l’âge d’à peine 25 ans, aux Jeux Olympiques de Tokyo.

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Tiffany van Halle

Sport

Le cavalier de saut d’obstacles Edouard Schmitz remporte en 2023, à l’âge précoce de 24 ans, la Coupe des Nations de St-Gall avec l’équipe suisse.

sportmanager de Swiss Equestrian Evelyne Niklaus. L’ensemble des activités sera proposé en complément de celles déjà prévues pour les cadres locaux, régionaux et nationaux. Thomas Straumann : « Avec SET, ma famille et moimême sommes très heureux de pouvoir continuer à développer le concept SYJA que nous avions créé à l’époque, afin de promouvoir durablement la relève dans les sports équestres de notre pays. Ma vision de pouvoir réunir les trois disciplines sous un même toit dans le cadre de la promotion de la relève favorise non seulement l’esprit d’équipe entre les membres, mais aussi le sentiment d’appartenance et l’esprit combatif pour devenir une communauté forte dans le sport équestre pour notre pays. Notre sport pose de nouveaux défis à nos athlètes. Il est très important pour nous de pouvoir préparer nos jeunes talents aux nombreux nouveaux défis dès le début de leur carrière. » Damian Müller confie : « Ce projet est central pour Swiss Equestrian et représente une chance unique pour la relève suisse. Dans notre fédération et dans la stratégie 2030, la promotion de la relève à tous les niveaux est un facteur décisif, et c’est une chance que nous puissions mettre en œuvre un tel concept. Les fondations, avec l’excellent partenariat entre notre fédération et la

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famille Straumann, montrent que nous pouvons désormais continuer à construire de manière stable et ciblée sur des bases consolidées. Le groupe de travail a développé un concept convaincant et nous nous réjouissons du lancement du projet en 2024 ainsi que du développement des prochaines étapes. Nous allons maintenant continuer à façonner et à développer l’ensemble du sport équestre de manière ciblée ! » Un projet conçu en trois niveaux Swiss Equestrian Talents sera divisée en trois niveaux. Le premier réunira les talents les plus prometteurs de Suisse lors d’un « Scouting Day » organisé à l’IENA à Avenches. Ces jeunes cavaliers, âgés de 10 à 18 ans, seront sélectionnés par les cinq associations régionales de Suisse et pourront, durant cette journée, prendre part à des épreuves de saut, dressage et cross. Des séances d’information seront également organisées pour présenter les différentes disciplines ainsi que les activités des associations régionales, de Swiss Equestrian et de Swiss Equestrian Talents. Les parents et entraîneurs privés seront conviés à cette journée. Le 2e niveau réunira les membres des cadres de la relève des trois disciplines ainsi que certains membres des cadres régionaux répondant aux critères de sélection.


Dirk Caremans

Sport

Le cavalier de concours complet Robin Godel a 24 ans lorsqu’il manque de peu une médaille avec l’équipe suisse au championnat d’Europe d’Avenches en 2021.

Ces cavaliers bénéficieront non seulement d’entraînements complémentaires, mais auront aussi plus de possibilités de prendre part à des CSIO, CDIO et CCIO. Enfin, une série de « concours relève » sera organisée dans chaque discipline. En saut d’obstacles, celle-ci se fera en partenariat avec Swiss Team Trophy. Le 3e niveau sera lui réservé à 20 cavaliers âgés de 18 à 25 ans en lesquels les responsables des cadres et de Swiss Equestrian Talents placent le plus d’espoir pour l’avenir. Ces athlètes bénéficieront d’un programme de formation complet divisé en quatre piliers : formation en tant que cavalier, en tant qu’athlète, en tant qu’homme ou femme de cheval et en tant que manager. Les talents sélectionnés dans ce dernier niveau suivront des modules, enseignés par des personnalités du monde équestre, sportif, économique et politique. L’objectif est de leur donner toutes les clés nécessaires à la gestion d’une carrière de sportif d’élite. « Ce concept nous permet de détecter et de suivre les cavaliers dès leur plus jeune âge dans leur chemin vers l’élite. Il est essentiel d’utiliser les synergies entre les trois disciplines tout comme l’étroite collaboration avec les fédérations régionales. Nous voulons non seulement former les cavaliers à cheval, mais aussi qu’ils deviennent des athlètes complets, des hommes et femmes

de chevaux et des managers de leur propre carrière. Ce sont ces ingrédients qui leur permettront de devenir des ambassadeurs du sport à l’avenir », se réjouit Michel Sorg. Il ajoute : « Grâce au précieux soutien de la famille Straumann, nous allons franchir une nouvelle étape très importante dans le développement de nos jeunes espoirs. » Prochaines étapes Le dernier trimestre de l’année 2023 est réservé à la planification de l’ensemble des activités de Swiss Equestrian Talents et à la sélection des cavaliers. Swiss Equestrian Talents sera présenté en détail aux médias lors du CHI de Bâle 2024 en présence de l’ensemble des cadres de la relève. Michel Sorg

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Autour du cheval

La vue chez le cheval Afin de soutenir les chevaux de manière optimale dans leur comportement d’apprentissage et de les aider à devenir aussi performants que possible, il est important de comprendre comment ils perçoivent le monde. Trop souvent, l’être humain se réfère à sa propre perception lorsqu’il essaie de comprendre le cheval – et oublie que la vue de son animal est, à bien des égards, fondamentalement différente de la sienne.

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Des gouttes de sueur perlent sur le front de Christina, son visage est rougi par l’effort et la colère. Depuis une demi-heure, elle essaie en vain d’apprendre à Rétina, sa jument d’obstacle si sûre d’elle d’habitude, à sauter un petit bidet. Impossible d’amener la jument ne serait-ce qu’à proximité de l’obstacle. Pourtant, le soleil se reflète si joliment sur la surface de l’eau et le jeu d’ombres et de lumières sur la carrière bordée d’arbres est magnifique en cette matinée estivale. La veille encore, Christina emmenait sa jument barboter joyeusement dans la rivière et riait avec sa copine de voir à quel point Rétina adorait l’eau. Christina repart sur une volte, replace Rétina sur la main, serre les genoux et se dirige de manière déterminée vers le bidet. Quelques secondes plus tard, elle est étendue dans le sable. Rétina a rué et souffle maintenant bruyamment à côté d’elle, la tête baissée et le regard fixé sur l’eau. Comment Christina va-t-elle pouvoir résoudre cette situation délicate et reprendre confiance en elle tout en faisant comprendre à sa jument que la rivière n’est pas un dangereux lac abritant le terrible monstre du loch Ness ?


Autour du cheval

Ce que la science sait aujourd’hui Que savons-nous aujourd’hui sur la vue du cheval et comment ces connaissances influencent-elles notre relation avec l’animal durant le processus d’apprentissage ? Le vétérinaire et chef du service vétérinaire de l’Armée suisse, Dr Stéphane Montavon, s’est penché sur ces questions dans le cadre d’une publication scientifique (voir encadré). « Une connaissance approfondie du système visuel du cheval est très certainement une clé importante du succès quand il s’agit de mieux comprendre son comportement, de l’interpréter correctement et de réagir en conséquence – et ce quelle que soit la discipline équestre pratiquée », explique le Dr Montavon. Selon lui, cela joue un rôle central, notamment dans la formation du cheval. « Si nous souhaitons optimiser l’entraînement, nous devons tout particulièrement veiller à ce que le cheval perçoive les signaux importants et ignore les signaux insignifiants. Nous pouvons ici nous appuyer sur nos connaissances des particularités du système visuel du cheval afin d’utiliser des stimuli perçus de manière optimale. »

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Le champ visuel du cheval, un animal de fuite et de steppes L’œil du cheval est parfaitement adapté à ses besoins en tant qu’animal de fuite et de steppes. A l’état sauvage, le cheval est un animal grégaire qui passe la majeure partie de son temps à brouter l’herbe du paysage aride et à scruter l’horizon à la recherche d’éventuels prédateurs. Ainsi, bien que l’œil du cheval soit anatomiquement très semblable à celui de l’homme, il présente quelques particularités qui en font un organe parfaitement adapté à ces conditions de vie. Contrairement aux yeux de l’homme, les yeux du cheval se trouvent sur les côtés de la tête et la pupille est non pas ronde, mais ovale et horizontale. Ces caractéristiques anatomiques permettent au cheval d’avoir une vue optimale sur l’environnement pendant qu’il broute le nez par terre et de disposer d’une vue quasiment panoramique sans avoir à bouger la tête. Ses yeux perçoivent parfaitement les mouvements, ce qui est essentiel pour un animal de fuite et de proie. La majeure partie du champ de vision du cheval n’est toutefois perçue que par un seul œil, de manière floue, mais également sen-

Les chevaux réagissent à des stimuli visuels différents de ceux des humains. Il faut en tenir compte dans la formation.

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Autour du cheval

Lors du passage d’un environnement clair à un environnement sombre, et inversement, les yeux du cheval ont besoin de 90 secondes pour s’adapter. Il faut en tenir compte au quotidien.

sible aux mouvements. Le champ de vision des deux yeux se croise uniquement dans la zone située directement devant son front – ce n’est que dans cette zone, dont le champ de vision est d’environ 60 degrés, que le cheval voit vraiment nettement et en trois dimensions comme l’être humain. En revanche, juste en dessous, c’est-àdire sous les naseaux, se trouve un angle mort, une zone dans laquelle le cheval ne voit absolument rien. A l’état sauvage, cela est tout à fait sensé : lorsqu’ils broutent, les chevaux voient leur environnement facial proche de manière nette et bénéficient d’une bonne perception de la profondeur et des distances. L’environnement plus éloigné est, certes, perçu de manière floue, mais ils repèrent rapidement les mouvements, peuvent alors lever la tête afin de «faire la mise au point sur la zone suspecte» et fuir ensuite si nécessaire. Mais que signifient ces particularités pour l’entraînement et l’utilisation sportive du cheval ? Stéphane Montavon nous donne deux exemples : « Quand un cheval entre dans une carrière de détente, où il voit pour la première fois des chevaux et surtout un environnement qu’il ne connaît pas, il va vouloir bouger sa tête afin d’améliorer son acuité visuelle et d’examiner les chevaux inconnus. De même, lorsqu’un cheval aborde un obstacle et doit se concentrer sur sa forme, sa hauteur et sa largeur, il a besoin d’une certaine liberté de mouvement au niveau de la tête afin de mieux saisir les caractéristiques du saut. » Ombres et lumières Les chevaux se consacrent tout particulièrement à la recherche de nourriture à l’aube et à la tombée de la nuit. Et ce notamment en raison de leur sensibilité à la lumière. L’œil – chez l’homme comme chez le cheval – est composé de deux types de cellules sensorielles, les cônes et les bâtonnets. Ceux-ci réagissent différemment aux

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effets de la lumière : les cônes fonctionnent très bien dans des conditions de forte luminosité et fournissent alors des informations précises sur les couleurs et les détails. Les bâtonnets, en revanche, sont responsables de la vision, même si elle est floue, dans des conditions de faible luminosité. L’œil du cheval possède de nombreux bâtonnets : il a donc une bonne vision nocturne, mais voit moins nettement que l’être humain. En outre, l’œil du cheval dispose d’une membrane particulière qui reflète la lumière et améliore ainsi la vision lorsque la luminosité est faible. L’effet de cette membrane est par exemple visible sur les photographies de chevaux prises avec un flash où les yeux brillent souvent d’un blanc quelque peu étrange. L’œil du cheval réagit de manière particulièrement sensible à la lumière réfléchie par le sol. L’œil humain, quant à lui, est dominé par les cônes, ce qui nous permet de voir particulièrement bien et de distinguer une large gamme de couleurs en plein jour, mais limite notre vision nocturne par rapport à celle du cheval. Rien ne s’oppose donc à la prochaine petite balade de nuit avec votre cheval. Mais il y a encore une chose dont il faut tenir compte, souligne Stéphane Montavon : « La durée d’adaptation de l’œil du cheval lorsqu’il passe d’une zone très lumineuse à une zone plus sombre est d’environ 90 secondes. Ce n’est qu’au bout de ce temps que l’acuité visuelle du cheval fonctionne à nouveau parfaitement. La même durée est nécessaire dans l’autre sens – c’est-à-dire lors du passage d’une zone sombre à une zone lumineuse. » Allumer le plafonnier de l’écurie tard le soir ou très tôt le matin peut donc être perçu de manière très désagréable par le cheval. Ou encore, passer d’un paddock de détente situé dans un manège sombre au terrain de concours en plein soleil ou monter dans un van peu lumineux en plein jour peut poser de gros problèmes aux chevaux et affecter leur capacité visuelle plus longtemps que la nôtre.


Autour du cheval

nuances de bleu et de pourpre – encore une fois plutôt sous forme de contraste que sous forme de couleur. Le bleu-vert, quant à lui, est perçu comme du blanc. Des études ont montré que les chevaux perçoivent mieux le jaune que le bleu. Ils repèrent un trait jaune relativement fin en tant que contraste avec l’arrière-plan alors qu’un trait bleu ne sera remarqué que s’il est plus épais. Qu’est-ce que cela signifie pour le quotidien ? Stéphane Montavon nous donne quelques conseils : « Les clôtures des prés devraient, dans l’idéal, être de couleur claire afin que les chevaux les voient mieux, notamment en cas de panique. Lorsqu’ils construisent des obstacles, les chefs de piste sont conscients du fait que les barres utilisées doivent être riches en contrastes. Le blanc et une autre couleur doivent si possible s’alterner, le cheval ayant du mal à juger les barres unicolores. L’expérience a en outre montré que les chevaux avaient du mal à aborder les barres unicolores vert foncé ou rouge foncé, et que les barres jaune et orange, en revanche, étaient plus faciles à franchir. »

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Une vision des couleurs limitée En raison de la dominance des bâtonnets dans l’œil du cheval, on peut supposer qu’il perçoit moins bien les couleurs que l’être humain, mais qu’il est d’autant plus sensible aux contrastes et aux mouvements, ou encore aux impulsions lumineuses dans le champ de vision latéral. Les chevaux sont néanmoins parfaitement capables de reconnaître et de distinguer les couleurs, même si leur perception est, à ce niveau, nettement plus restreinte que la nôtre. Les chevaux sont ce que l’on appelle des dichromates, c’est-à-dire que leurs yeux disposent de deux types de récepteurs de couleurs, contre trois chez les hommes (qui sont alors des trichromates). Le monde des chevaux se situe ainsi entre les tons jaunes et bleus, l’œil humain percevant toutefois ces derniers de manière plus vive que l’œil équin. Pour le cheval, le vert, le jaune et l’orange se ressemblent et ne se distinguent que par leurs contrastes plus ou moins marqués. L’œil équin est capable de distinguer cette palette de couleurs du rouge et des différentes

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C’est ainsi que nous, les humains, voyons ce matériau d’obstacle coloré…

Publication scientifique MONTAVON, Stéphane : Equine Vision – a review of current knowledge and how it affects our relationship with the horse in terms of learning. In : Swiss Review of Military and Disaster Medicine, 1/2023. Télécharger la publication :

… et c’est ainsi que le voient les chevaux.

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Autour du cheval

Avant de sauter un obstacle, le cheval a besoin d’une certaine liberté de mouvement de la tête pour pouvoir évaluer visuellement l’obstacle.

Tenir compte de la vue à l’entraînement Revenons maintenant à Christina et à sa jument Rétina. Une entraîneuse, qui a observé la situation de loin, s’approche de la carrière, frotte le sable du dos de la cavalière découragée et lui conseille de mener la jument les rênes longues le long de l’obstacle afin que celle-ci puisse baisser ou relever la tête selon ses besoins et inspecter l’eau. Une fois d’un côté, une fois de l’autre afin que les deux yeux puissent recevoir les informations nécessaires et que la jument puisse se servir de la zone de vision nette et tridimensionnelle située juste devant son front. Aussitôt dit, aussitôt fait. Quelques nuages apparaissent et plongent la carrière dans une lumière plus douce. Christina remonte en selle et, sur les conseils de l’entraîneuse, passe encore une fois au galop à côté de l’obstacle, l’aborde à nouveau en permettant, cette fois, à Rétina de positionner sa tête plus librement et donc de mieux juger la hauteur et la profondeur de l’obstacle. La jument franchit l’obstacle sans problème et sans hésiter. Christina la récompense de la voix et met fin à l’entraînement sur cette réussite. Grâce aux explications de l’entraîneuse, elle sait maintenant comment, à l’avenir, réagir sans conflit ou comment éviter ce genre de situation. Lors de la formation des chevaux, nous devons donc éviter de nous référer à notre vue humaine pour juger de la manière dont nos animaux perçoivent le monde. La prochaine fois que notre partenaire sportif verra un « fantôme », nous nous efforcerons de réagir avec compréhension et d’adopter son point de vue. Cela renforcera la confiance du cheval en son cavalier, mais lui apprendra également à se fier davantage au jugement du bipède lors des prochaines situations critiques. Cornelia Heimgartner

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Communications Swiss Equestrian

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Avertissements écrits

Décisions de la Commission des sanctions

Décisions de la Commission des sanctions

Heures d’ouverture Lundi–vendredi 8.00–12.00, 13.30–17.00

Sandoz David, Cugy FR CS Bern BE, 2 au 4 juin 2023 – Départ avec trop de points (+1274) – Violation de l’art. 4.1 du RG

Grossenbacher Alexandra, Dielsdorf CS Bülach ZH, 6 au 10 septembre 2023 – Violation RG, annexe I, ch. 2, al. 1, let. a – Utilisation excessive de la cravache

Portails en ligne my.swiss-equestrian.ch Payer des licences et taxes, gérer les données, inscription des chevaux et cavaliers/meneurs aux manifestations, inscription pour des examens de licence, consulter des résultats

Décision : – Amende CHF 350.– – Frais de dossier CHF 150.– – Publication dans le « Bulletin »

Guillod Océane, Martigny CS Riddes VS, 24.9.2023 – Violation RG, annexe I, ch 2, al. 1, let. f – Comportement inconvenant envers les officiels

Contact Secrétariat Swiss Equestrian Papiermühlestrasse 40H, case postale 726 3000 Berne 22 Tél. : +41 31 335 43 43 swiss-equestrian.ch

info.swiss-equestrian.ch Rechercher des manifestations, des listes de départs et résultats, départs internationaux, cours de formation et personnes Plateforme d’assistance support.swiss-equestrian.ch Pour des organisateurs de manifestations de sports équestres et utilisateurs de « Rosson » Ressorts Départs à l’étranger Tél. : +41 31 335 43 53, E-mail : aus@swiss-equestrian.ch Avant-programmes, calendrier des manifestations Tél. : +41 31 335 43 50 E-mail : ver@swiss-equestrian.ch

Pinto Manuel, Hausen am Albis ZH CS Giubiasco TI, 17 et 18 juin 2023 – Départ avec trop de points (+1190) – Violation de l’art. 4.1 du RG

Michel Sorg CEO Swiss Equestrian

Décision : – Amende CHF 350.– – Frais de dossier CHF 150.– – Publication dans le « Bulletin » Thomas Räber Président de la Commission des sanctions

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Résultats des contrôles de médications CS Wädenswil ZH, 14-16.7.2023 MISSKARA CH, Konrad Remo STOERTEBEKER, Reznar Petr AARHOF’S QUIWI CH, Helbling Petra ABALIA V Z, Moser Marco jun. MAGIC VAN DE NEERHEIDE, Angst Urs CD Würenlos AG, 22-23.7.2023 ENFIN DE LULLY CH, Leisibach Karin VINO VI, Schönholzer Elena FRIEDA B, Frei Schöchli Simone DAJA VON BUCHMATT CH, Härdi Doris DON BENETTON, Hammel Sheryl Yasmine CS Münsingen BE, 21-23.7.2023 EDITHA CH, Zahnd Alexandra HERBANARIA, Saladin Sina CEZANNE CH, Siegenthaler Fabienne DAISY XLI, Badertscher Philipp GAIA MERZE, Mauron Alexandre CS Roggwil BE, 27-31.7.2023 RIVELLINO, Manfredotti Luca HACORADA DE GULDENBOOM, Steiner Jana SILVERTOWN B, Wenger Nadine CHARIS VOM WELLBERG CH, Tschopp Katrin KARLINO BU CH, Zubler Daniela TARA ATHLETIC CH, Wyss Sabine

CS Wädenswil ZH, 1-6.8.2023 avec championnat suisse PoneyChildren-Juniors-Jeunes Cavaliers NEWGROVE BEAUTY, Triulzi Seraina CLEMENTINE VII, André Laura OBORA’S SUGAR BABE, Gavin Nikita. LEAVE THE LIGHT ON, Puch Lou IBIZA III, Hanselmann Linus SM/CE Riniken/Bözberg AG, 19.8.2023 LILOU DU CHENE, von Manteuffel Sabine DJAMAL II CH, Grolimund Olivia A.N. PROMETHEUS CH, EichenbergerSchüpbach Stefanie BALMY, Günthardt Christine SM/CC Griesbach SH, 26-27.8.2023 FANTAISIE DU THOT, Benz Saskia CSF HI SPEC, Rüdisühli Sara CELINE XXII, Schett Sina GALANT CAYENNE CH, Gitz Patricia Isabelle SM/CS Hüntwangen ZH, 24-27.8.2023 CASSINA AH, Meier Hans SPICE GIRL, Rolli Michael GERDI, Fäh Joyana GOLD’N SILVER, Schmitt Kelly Ann SORAYA V, Graf Sandra QUAIDS LYRIA, Blunschi-Stettler Nicole

CR Matzendorf SO, 1-2.9.2023 Championnat suisse XTRA VOODOO CREME, Staub Laila ROCKSTER PICCOLINO, Sommer Karoline GUMPS ALL MIGHTY BB, Speidel Marisa BOWIESSMOKINGPISTOL, Schneiter Sabrina CS Ascona TI, 8-9.9.2023 GOUACHE FONTANEL Z, Gautschi Eva DON III, Heiniger Timo LOGAN, Leimer Georgina VIAREGGIO RSI, Umnus Roger ECUADOR DE LA CENSE, Bourquard Anthony DANTE MM, Jufer Alain CS Sins AG, 15-17.9.2023 LORD OPTIMUS, Rose Sophie H.C. WANDA CH, Huwiler René CONDOR BLUE AKS, Mischler Michaela LOVE STORY II, Vetterli Hannah Lors d’un contrôle effectué sur les chevaux pendant les concours mentionnés ci-dessus, aucune substance prohibée n’a été décelée. COVET LGC, Newmarket (GB)

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