Le petit «ABC» du cheval
Chers amis des chevaux,
COFICHEV Conseil et observatoire de la filière du cheval
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• renforce avec son expertise l‘ancrage de la place du cheval dans la société.
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• Pour une occupation et une utilisation sensée pour le bien-être de nos chevaux
Jusqu’à l’ère préindustrielle, le cheval participait très étroitement à la vie communautaire de l’homme. Animal de trait, il aidait les paysans dans les lourds travaux de la campagne et de la forêt. En ville et sur nos routes, il tirait carrosses et diligences par monts et par vaux, transportait touristes et commerçants par-delà les Alpes. Enfin, c’était également le cheval qui transportait bonnes et mauvaises nouvelles, annonçait guerre et paix, d’un pays à l’autre … L’industrie triomphante, l’espace vital du cheval s’est fortement rétréci. Des véhicules automobiles ont vu le jour, des machines ont pris la place de la plus noble conquête de l’homme. En dépit d’une situation en profonde mutation, le cheval n’a heureusement pas disparu de la face de la planète. On peut même dire qu’il connaît un regain de faveur …d’une autre manière que par le passé, il est vrai! C’est ainsi que le cheval est le compagnon fidèle de nos loisirs, qu’il participe à nos sports. Dans nos forêts, on utilise encore le cheval, car il laisse moins de traces fâcheuses qu’un tracteur, provoque moins de dégâts à l’environnement. En hippothérapie/thérapie équestre, les chevaux sont engagés pour traiter des personnes ayant un handicap, tandis que dans le sport équestre para, ils deviennent partenaires, afin d’améliorer la qualité de vie et l’indépendance des personnes ayant un handicap. Le cheval est resté l’ami de l’homme. La brochure que nous nous faisons un plaisir de vous offrir ravivera la mémoire de tous les amis du cheval et fournira également quelques indications intéressantes à ceux qui désirent approcher cet animal si attachant d’un peu plus près.
• Pour une représentation convenable des intérêts des chevaux dans la politique et la société
• Pour une libéralisation et une simplification des procédures administratives pour la garde et l‘utilisation des chevaux www.vereinigungpferd.ch
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«Radiographie» du corps et de l’âme Un cheval a quatre jambes, chacun le sait. Et malgré tout, on ne dit pas jambes de devant, mais avant-main ou les antérieurs. En revanche, les jambes de derrière forment l’arrière-main, dite les postérieurs. Les autres parties du corps ont également des drôles de noms, ils vont du canon jusqu’aux châtaignes. oreille
nuque
chanfrein
crinière
garrot
Un gris serait blanc? Tu veux rigoler? Les chevaux ont les couleurs les plus variées. Pour certaines races, l’on distingue pas moins de 35 «robes» différentes. Les plus importantes: le bai (=brun), le noir, l’alezan (=rouquin), et le gris (qui est blanc). Quand la nature mélange les couleurs, on appelle cela des pies (sans ailes, voyons donc!).
flanc croupe
joue naseau houppe du menton ganache auge
queue épaule
coude
genou jarret
chataîgne canon sabot
paturon
couronne sabots
Beaucoup de chevaux ont des marques. Par exemple, des taches blanches à la tête ou aux jambes. Certains ont une raie foncée le long du dos (= «raie de mulet»). Une longue histoire – coupons-y court Les hommes des cavernes connaissaient déjà les chevaux. Ils les chassaient, ils les mangeaient, les dessins trouvés dans les cavernes en témoignent. Le cheval existe depuis au moins 50 millions d’années, c’est ce que les recherches ont prouvé. Il y a 5000 ans que l’homme a découvert que le cheval a de nombreux aspects agréables. Il a été apprivoisé, élevé, il en a fait un animal de compagnie.
Au masculin, au féminin, au ??? Le cheval féminin s’appelle jument. Le cheval masculin, c’est un étalon. Et l’étalon castré c’est un hongre. Les petits des chevaux sont des poulains.
Au fil des années, des races fort différentes se sont développées. Quelques-unes ont mille ans et même plus.
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Un animal domestique qui aime vivre en troupeau Autrefois, le monde appartenait aux chevaux. Ils vivaient dans les steppes infiniment vastes. Ils étaient en constante migration. C’est ainsi qu’ils cherchaient leur nourriture, et ceci jusqu’à 16 heures par jour. Ils étaient toujours ensemble, en troupeau. De nos jours, la plupart des chevaux appartiennent aux hommes. Ils devraient leur laisser une partie de cette liberté de jadis. Plus elle sera grande, mieux ce sera.
Le cheval a besoin de mouvement Il y a peu de temps, le cheval servait encore dans l’agriculture. Cela le rendait fort et robuste. Le soir, il était fatigué, mais content. Et maintenant ? Beaucoup de chevaux ne sortent de leur écurie qu’une heure par jour. Le reste du temps, leurs cavaliers sont occupés par d’autres choses. Souvent, les chevaux sont forcés de rester immobiles 23 heures sur 24. Quelle vie ennuyeuse! C’est pourquoi l’homme se doit d’y remédier.
«Fort comme un cheval» ne se dit pas sans raison Depuis toujours, les chevaux et les poneys sont habitués à vivre en plein air toute l’année, même en hiver. Quand les hommes grelottent et claquent des dents depuis longtemps, les chevaux se sentent toujours parfaitement à l’aise dans leur robe qui s’adapte à l’hiver: elle devient plus dense. Et surtout: un cheval n’a jamais assez d’air frais. Le paradis sur terre: la stabulation libre, détention en groupe De préférence, les chevaux vivent en groupe - sans la moindre séparation. L’écurie est toujours ouverte vers l’aire de sortie, les chevaux ont le choix s’ils veulent être dans l’écurie ou dehors. Jour et nuit, été comme hiver. Un abri qui les protège contre les intempéries leur suffit en tant que stabulation. Ce genre de détention des chevaux ne cause pas plus de travail, plutôt le contraire − l’observation constante va sans dire, et l’entretien de même. Mais il faut une plus grande surface, selon la grandeur des chevaux et des poneys. Au moins 20-24 m2 par animal. Les chevaux aiment le mouvement, donc, plus de place ils ont, mieux cela vaut. Pour manger, jouer et dormir.
Ce que les chevaux n’aiment pas: être attachés ou enfermés Ceci vaut également pour la protection des animaux, mais des exceptions sont admises. De temps à autre, il est pratique d’attacher les chevaux dans des stalles, pour la nuit, l’un à côté de l’autre. Par exemple au service militaire, où les chevaux ont au moins 3 à 4 heures de mouvement par jour. Ils sont bien mieux dans des boxes, mais seulement si ceux-ci sont assez spacieux, s’ils ont toujours de l’eau fraîche à disposition, s’il y a un contact avec leurs voisins – et s’ils ont la possibilité de sortir au moins deux heures par jour, travaillés ou en mouvement libre.
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Ce que les chevaux aiment manger La vie dans les steppes avait deux avantages: Les chevaux avaient assez de mouvement, et jamais de problèmes de digestion. Ne faire rien d’autre que chercher sa nourriture Steppe, cela veut dire: trouver une touffe d’herbe par ici, faire quelques pas, trouver une autre touffe d’herbe par-là, les chevaux devaient donc sans cesse se déplacer. Et ils ne pouvaient jamais trop manger.
De petites portions pour une grande faim Jamais trop à la fois, allons-y mollo. Non seulement c’est très bon pour la digestion, les chevaux ne pourraient faire autrement, vu leur petit estomac. Car cet estomac n’a qu’une capacité de 17 à 22 litres. C’est pourquoi on leur donne de petites portions, mais 3-4 fois par jour.
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Les pâturages les plus gras ne sont pas les meilleurs Les chevaux aiment bien s’empiffrer au pâturage. Mais attention: les pâturages «gras» où les chevaux peuvent manger autant qu’ils veulent causent souvent des «coliques», c’est-à-dire que le cheval a mal au ventre. Dans les cas graves, il peut en mourir, car il n’est pas capable de vomir. De plus, deux choses manquent souvent dans cette herbe: les sels minéraux et les vitamines dont les chevaux ont besoin tout comme nous.
Un menu varié Selon la saison, le travail et la race, le «menu» sera différent. On peut distin- guer plusieurs sortes d’aliments: fourrage crossier (le foin, la paille, fourrage vert séché), aliment humide (l’herbe, la luzerne, les «silages», les carottes, les pommes-de-terre, les betteraves), aliment concentré (l’avoine, l’orge, le blé, le maïs, le seigle) – et substitut de foin, (des aliments composés de paille, avoine, foin, maïs, etc. fortement comprimés de façon à occuper le cheval le plus longtemps possible). En peu de paroles: Le foin et l’avoine ne suffisent pas pour nourrir un cheval, surtout s’il doit travailler dur. Le cheval – un grand buveur Les poulains ont besoin de 10-15 litres d’eau par jour, les chevaux de 30-40 litres s’ils travaillent peu, de 60-80 litres pour les travaux plus lourds. Ceci dépend également du temps froid ou chaud, de la quantité d’eau contenue dans les aliments. De toute manière: beaucoup d’eau doit être à disposition, et de l’eau fraîche.
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Du poil contre les intempéries Les chevaux sont assez faciles à soigner. Ils s’occupent même d’une partie de ces soins eux-mêmes – si on les laisse faire. Mais l’homme doit ou peut les aider, sans pour autant les dorloter.
Pansage, mais pas trop Les chevaux qui vivent en stabulation libre et qui sont donc en plein air toute l’année sont de nature protégés contre les intempéries, c’est-à-dire par leur poil. Ce poil est plus long en hiver qu’en été. La graisse et la poussière sont une protection supplémentaire, il ne faut donc pas le nettoyer trop à fond.
Je t’aide si tu m’aides Si le cheval ne se sent pas bien dans sa peau, il se couche et se roule abondamment. Puis il se lève et se secoue. Pour le nettoyage, il se sert de ses dents et de sa langue, mais il ne peut pas atteindre toutes les parties de son corps. Il s’adresse alors au plus proche de ses copains, il y en aura toujours un dans le groupe qui sera d’accord de l’aider. Ce qui permet à l’autre de se faire nettoyer en même temps, car les chevaux adorent se «grignoter» mutuellement la poussière, les pellicules etc. Sans sabots, pas de cheval Les sabots n’ont pas besoin de beaucoup de soins pour rester en bon état, mais il leur faut d’autant plus d’humidité afin d’éviter qu’ils dessèchent. Il est aussi très important de curer soigneusement les pieds avec un cure-pied, par exemple avant de monter à cheval, après avoir mis pied à terre. Des pierres qui sont coincées dans le sabot peuvent causer des douleurs pour des semaines entières. Toutes les 6 à 10 semaines, selon besoin, on fera appel au maréchal-ferrant. Il coupera la corne qui a poussé. Il peut également mettre de nouveaux fers. Ces deux travaux ne font pas plus mal au cheval que si nous nous coupons les ongles. Les fers protègent de l’usure. Ils permettent aussi de se déplacer aisément sur les routes revêtues.
De l’avant à l’arrière Avant de monter à cheval, on le «panse», c’est-à-dire, on le nettoie avec une étrille, une brosse de chiendent dite «bouchon» et une brosse en soies. Du haut en bas, de l’avant à l’arrière. Attention de ne pas abuser de l’étrille sur les membres, car elle est dure; ici, la brosse suffit.
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La visite du vétérinaire Le vétérinaire examinera à intervalles réguliers si le cheval a des vers. En outre, il le vaccine selon des directives très précises. Contre le tétanos, la grippe équine et éventuellement aussi contre la rage.
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Il ne fait rien, il somnole, mais il est très alerte Un cheval, ça a beaucoup d’énergie. Pour s’en débarrasser, le cheval a besoin de beaucoup d’activité. Mais il lui faut aussi du temps pour ne rien faire, et pour jouer avec les autres chevaux.
Il dort debout Un cheval ne dort pas des heures durant. Il ne se couche que s’il se sent absolument en sécurité, même le jour. Souvent, on ne peut voir de façon certaine si un cheval dort ou non. Il somnole tout simplement, debout, pendant que d’autres chevaux montent la garde. En cas de danger, tout le groupe est réveillé d’un coup.
C’est en groupe qu’il est le plus à son aise Les chevaux ont de nature l’habitude de vivre ensemble. Dans un groupe, chaque cheval a un certain rang et une certaine tâche. Rien que deux ou trois chevaux se sentent bien plus sûrs qu’un seul.
Les plus beaux loisirs Les chevaux aiment se nettoyer mutuellement le poil. En jouant, ils se maintiennent en forme, et même si des fois, on dirait une véritable bagarre: des chevaux qui se connaissent ne se blessent normalement, du moins pas intentionnellement. Au contraire, les chevaux qui ont beaucoup de contact entre eux sont beaucoup plus sains que les autres, mais aussi mentalement. Les signes de l’ennui Les chevaux n’ont souvent pas assez d’activité. Ou ils passent toute leur vie seuls dans un boxe. Par pur ennui, ils commencent à ronger le bois de l’écurie, ou à taper des pieds, ou à gratter. Certains chevaux se mettent à avaler de l’air, «le tic», ou ils balancent la tête d’un côté à l’autre, «le tic à l’ours», pendant des heures. Grand temps que l’on entreprenne quelque chose en lui procurant plus d’activité et attention.
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Des sens extrêmement développés Le champ de vision du cheval est très grand, même dans l’obscurité. Son ouïe est extraordinairement ne, l’odorat de même. Son sens tactile est extrêmement développé. Faire usage de tous ses sens, cela aussi fait partie des passe-temps du cheval. Les chevaux sont courageux – et préfèrent néanmoins prendre la fuite Le cheval est un animal très sensible qui a facilement peur. Dès qu’un cheval se sent menacé, il essaie de prendre la fuite. Il faut toujours y penser quand on le rencontre dans la circulation, mais aussi, quand on s’approche de lui. Il est également capable de se battre, en se servant de ses dents et de ses pieds, mais il ne le fait qu’en cas d’absolue nécessité.
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Un autre chapitre: la formation A un certain moment, chaque cheval doit aller à l’école, car seulement un cheval ayant une bonne formation peut vraiment faire plaisir. Il perdra aussi une partie de sa peur innée. Tôt ou tard, il comprendra les signes que lui donne son maître. Et à la fin, il sera en parfait équilibre. Le travail commence à pied Pour les premières leçons, le formateur se tient à côté ou devant le cheval. Le cheval s’habitue au licol et au fait d’être conduit. Il prend confiance et accepte ses nouvelles tâches. Il apprend ainsi à tourner, à s’arrêter, à rester sans bouger, à reculer quelques pas − et à écouter toujours mieux son formateur.
A deux, tout va mieux Quand le cheval commence à faire des progrès, on peut l’emmener en promenade «haut le pied»: On monte un cheval bien mis en laissant le jeune cheval qu’on conduit en main marcher à côté. Vient ensuite le moment de l’habituer à la selle. Et un beau jour, le grand évènement sera là: Pour la première fois, son formateur se mettra en selle. Mais la formation du cheval est encore loin d’être terminée. Au fait, elle ne fait que commencer et dure des années, même pour les chevaux très doués. De la patience, encore de la patience Les chevaux aiment apprendre – et ceci uniquement par la récompense. Il suffit de s’y prendre de la bonne façon, ce qui n’est même pas si simple. Il ne faut jamais trop demander! Donc, il faut beaucoup de patience et de compréhension. Un raison de plus que le moniteur doit avoir une bonne formation et de l’expérience. L’équitation a de multiples aspects S’approcher de la nature par la sortie quotidienne, le soir après le travail. Continuer constamment à former le cheval et lui donner une bonne condition. Faire de longues sorties ou participer à des courses d’endurance. Mesurer son cheval à d’autres en dressage ou saut. Participer à des courses ou atteler. Changer de style de monte. Ou de race du cheval. «Le paradis sur terre» a encore beaucoup d’autres noms: la voltige, la diversité dans la garde des enfants avec le cheval et beaucoup d’autres.
Beaucoup de gymnastique Ensuite, le cheval apprend à marcher en rond sur une volte. Son formateur se tient au milieu, il a une longe qui établit le contact entre le cheval et lui-même. Le cheval doit tourner alternativement à droite et à gauche, que ce soit au pas, au trot ou au galop.
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Le cheval rend d’excellents services à l’homme Sans laisser les traces profondes d’un tracteur, il sort les troncs des arbres abattus de la forêt. Au service militaire, il porte de lourdes charges, dans les montagnes où les véhicules ne passent plus. Mais les chevaux sont utiles aussi pour l’état psychique de l’homme.
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L‘équitation recommence chaque jour Voici donc la formation du cheval. Maintenant bien plus difficile: la formation du cavalier. C’est un chapitre sans fin, car on n’a jamais terminé d’apprendre à monter à cheval. Ceci vaut également pour l’attelage. N’ayez pas peur des grandes bêtes Les chevaux observent sans cesse leur entourage avec tous leurs sens: la vue, l’odorat, l’ouïe. C’est pour cette raison que l’on s’approche d’un cheval comme suit: On tâche de se faire voir par le cheval, en s’approchant par devant ou par le côté, bien lentement et en parlant au cheval. Avant de faire le dernier pas, on observe les oreilles du cheval pour savoir s’il est bien judicieux de le faire ou si on a meilleur temps d’y renoncer. Si les oreilles sont aplaties vers l’arrière, c’est signe de danger. Si par contre les oreilles sont dressées vers l’avant, on peut sans autre tendre une main pour qu’il puisse la flairer. Mais attention, s’il s’agit d’un cheval qui a l’habitude de se faire gâter par son propriétaire, il pensera éventuellement que l’on veut lui donner un sucre, et il risquera de mordre.
Le pansage peut créer des amitiés Avant de monter à cheval, il faut le panser, le seller et le brider. En général, un vrai cavalier fait tout cela lui-même, pour une bonne raison: il est certain que tout est fait comme il se doit. En même temps, il fait mieux connaissance. On peut aussi apprendre beaucoup avec de bons livres sur les chevaux et en les observant au pré, au paddock ou pendant le travail, et surtout en aidant à faire les travaux à l’écurie.
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Être bien assis: le grand art Pendant les premières leçons, on a toujours peur de tomber du cheval. On se cramponne aux rênes, ce qui fait mal au cheval. Il n’y a qu’un remède à cela: le formateur prend le cheval sur une volte à la longe, et l’élève, sans rênes en main, cherche son équilibre. On s’habitue très bien au mouvement du cheval en montant sans selle ou sans étrier. On répète ces exercices encore et encore. Jusqu’à ce qu’on ait une bonne assiette. Sans se crisper. Parfaitement dans le mouvement du cheval (pour ne pas le gêner dans son équilibre). Il faudra de nombreuses leçons jusqu’à la première sortie.
Le chemin est long Après quelques années, on aura un peu appris à monter. Mail il faudra encore beaucoup de temps et d’exercice, seul et aussi avec un moniteur d’équitation. Un beau jour, on aura peut-être l’idée de se comparer aux autres lors d’un concours. C’est là que l’on voit comment montent les meilleurs cavaliers. Eux aussi apprennent pourtant chaque jour, par exemple en montant beaucoup de chevaux différents.
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Le bonheur sur terre ne coûte pas le monde Quelque chose nous manque encore, l’équipement du cheval et celui du cavalier. Parlons donc un peu des frais. Au début, un pantalon confortable suffit Pour les premières leçons d’équitation, on se munira surtout d’un peu de courage. Ensuite, un pantalon confortable, un pull et des chaussures solides ou des bottes feront l’affaire. C’est seulement quand on sera certain de trouver goût à l’équitation que l’on se procurera un pantalon d’équitation, des bottes ainsi qu’un imperméable d’équitation. Des gants sont vivement recommandés (pour mieux tenir les rênes). Et, avant tout, le casque d’équitation. On devrait le porter à chaque occasion. La protection dorsale est également recommandée. hackamore
selle de dressage
selle de saut
selle de concours complet ou de military
selle «western»
bosal
selle de randonnée
selle pour les allures spéciales
filet bride complète harnais anglais
pelham harnais hongrois bride islandaise bride «western» L’équipement, les selles et les brides sont très variées Il y a beaucoup de disciplines équestres et encore plus de races de chevaux. C’est pourquoi il y a aussi beaucoup de selles différentes, de brides et de harnais pour l’attelage, sans parler des enrênements spéciaux et toute une gamme d’accessoires. Le plus souvent, on ne se procure ces articles qu’au moment où l’on dispose soi-même d’un cheval. Juste un mot donc concernant la selle: Il est important que la selle soit confortable non seulement pour le cavalier. Mais dans la même mesure aussi pour le cheval.
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Prenons notre temps pour acheter un cheval On a avantage à apprendre à monter et à mener en guides avec un bon formateur. Au lieu de dépenser l’argent pour un équipement coûteux, on fait mieux de prendre plus souvent des leçons. Il ne suffit pas de pouvoir tout juste se tenir à cheval pour acheter une monture. Il faut aussi se rendre compte de la responsabilité que l’on prend, pour de nombreuses années. Les frais de la formation, de l’achat d’un cheval ou d’un poney, de sa pension dans une écurie varient tellement que chacun devrait se renseigner lui-même. Cependant, même avec un salaire normal, on peut pratiquer l’équitation. Car ce bonheur sur terre n’a pas de prix, on ne peut pas se l’acheter.
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Assurances et chevaux La «fréquentation» des chevaux ne va pas sans soulever quelques problèmes d’ordre juridique autant que touchant aux assurances. Malheureusement, les chevaux aussi peuvent tomber malade, et des accidents peuvent toujours arriver quand on s’occupe d’eux. Une assurance appropriée peut aider à éviter ou du moins à atténuer les conséquences financières.
Selon la juridiction, le détenteur n’est pas nécessairement le propriétaire, mais la personne qui détient effectivement le pouvoir sur le cheval. Il n’est pas toujours simple de définir cette personne, il s’agit de la définir sur la base des circonstances concrètes de chaque cas. En général, il est recommandé d’envisager une assurance protection juridique, en tout cas de s’adresser à un conseiller en assurance.
Maladie et accident Le propriétaire d’un cheval peut s’assurer contre ces conséquences en concluant une assurance maladie et accidents pour son cheval. Il existe diverses compagnies d’assurance spécialisées dans le domaine du cheval. Il est également possible de conclure une assurance décès de l’animal. Accident pendant le/au sein du sport équestre Si une personne ne travaille pas et n’a donc pas d’assurance-accidents obligatoire, il est vivement recommandé de conclure une assurance accidents privée. Qui est responsable? Si le propriétaire du cheval et l’utilisateur ne sont pas identiques, il est conseillé de conclure une assurance responsabilité civile privée pour les «dégâts causés à des chevaux loués», car ces dégâts ne sont pas couverts par l’assurance responsabilité ordinaire. Si l’emprunteur ou locataire d’un cheval participe à des compétitions, il est impératif de se renseigner si ce cheval est assuré. Mais avant tout, il s’agit de savoir que l’assurance ne paye que si l’accident est dû à une faute du cavalier. Sans faute du cavalier, les frais de traitement sont à la charge du propriétaire, à moins qu’il existe une assurance accidents pour ce cheval.
Pro Pferd s‘engage pour le bien-être du cheval en soutenant des projets de recherche pour l’amélioration de l’interaction entre l’homme et le cheval. Le résultat de ces connaissances scientifiques doit profiter directement au cheval dans la pratique. Pro Pferd lance ses propres projets, soutient des projets de recherche de tiers et collabore avec d’autres organisations dans ce domaine.
Un cheval en blesse un autre, une personne ou un autre animal Normalement, ces dégâts sont couverts par l’assurance responsabilité ordinaire privée. La somme assurée est particulièrement importante. Par exemple pour un centre équestre, une assurance responsabilité civile d’entreprise est vivement recommandée, voire indispensable. Un point important: Si un cheval cause un dégât, la responsabilité incombe selon le code des obligations au détenteur dudit cheval.
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www.stiftungpropferd.ch
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Encore un point La formation est la base d’une collaboration fructueuse au sein du sport équestre. Elle crée la confiance, fait porter de la responsabilité, exige du respect et de la tolérance - autour du cheval comme animal de fuite d‘importance primordiale. Le formateur a fonction de guide et de conseiller. Prêt comme cavalier/meneur de s’engager et accepter le défi ainsi de communiquer avec sensibilité, sont les conditions préalables à un travail d‘équipe réussie de trois êtres vivants. «Formation de base Cheval en Suisse» (SVPS-FSSE) offre des informations théoriques et pratiques sur les besoins fondamentaux du cheval et poney. Une occasion de formation dans le sens du «bien-être équin» du travail au sol jusqu’à l‘aventure à cheval ou dans la calèche.
EF Berufsbegleitende Aus- und Weiterbildung Coaching mit Pferden
www. freizeit-reitlehrer.ch
www.reitsport-gundlach.ch
www.hippolini-verband.de
Hippotherapie & Fitness www.hippo-fit.net
Un mot pour terminer On peut pratiquer le sport équestre sans être membre d’un club. Malgré cela, plus que 100’000 amazones et cavaliers sont membres d’un club, même s’ils ne montent «que» pour le plaisir. Car les clubs entretiennent les chemins dans leur région afin de permettre les sorties, ils interviennent, si des interdictions de monter devaient être prononcées, ils organisent des cours dont profitent les cavaliers et les chevaux, ils mettent sur pied des concours. Ils contribuent à ce qu’il y ait moins d’accidents, ils s’activent sur le plan politique pour défendre les intérêts des cavaliers, et ainsi de suite, tout ceci pour les amis du cheval et pour les chevaux.
www.ipvch.ch
www.vsp-fsec.ch
WWW.FERFER.CH
www.pferdeberufe.ch
www.swisshorse.ch Empreinte Éditeur NPZ/SNG/SVPS/pfh-seh.ch Obtenu: FSSE, Case postale 726, CH 3000 Berne 22 / www.fnch.ch/Imprimer © Copyright Simone Rubli 2018 – toute reproduction de textes et d‘illustrations, même partielle, est interdite sans autorisation. Text Simone Rubli, Illustration et conception Esther Altherr, Traduction René Pezold
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www.shagya.ch
ZENTRALSCHWEIZERISCHER KAVALLERIEUND PFERDESPORTVERBAND
www.zkv.ch
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