ANNO MCMXCVIII – n.15 – 20 Dicembre 1998
MISSIONE DELL’ACCADEMIA DEL MEDITERRANEO IN MAROCCO Il direttore generale, prof. Michele Capasso, incontra il re Hassan II° per la costituzione della sede di Marrakech.
Il presidente della Fondazione Laboratorio Mediterraneo e direttore generale dell’Accademia del Mediterraneo prof. arch. Michele Capasso ha avuto un incontro istituzionale con Sua Maestà Hassan II°, re del Marocco, per l’istituzione di una sede di riferimento per la riva Sud della Fondazione e dell’Accademia nella città di Marrakech. Il re Hassan II° ha offerto il pieno
Il re del Marocco Hassan II
sostegno a questa iniziativa affermando che il ruolo della Fondazione è fondamentale per l’affermazione dei valori universali del dialogo, del mutuo rispetto e della cooperazione tra i popoli dell’Europa e del Mediterraneo. Il sovrano ha espresso il personale apprezzamento per la scelta del presidente Capasso di dedicare la propria vita a questa difficile missione di pace.
Il presidente Michele Capasso
______________________ Napoli, 16 settembre 2019
____________________________ Gerusalemme, 6 novembre 1998
ANNO MCMXCVIII – n.15 – 20 Dicembre 1998
LA COSTITUZIONE DELLA SEDE TEMATICA DI ALMAMED E DELL’ACCADEMIA DEL MEDITERRANEO - MAISON DE LA MÉDITERRANÉE Il presidente Michele Capasso, dopo l’incontro con il re Hassan II°, ha avuto un colloquio di lavoro con il Rettore dell´Università di Cadi Ayyad di Marrakech Mohamed Knidiri per sottoscrivere un´intesa per la costituzione della Sede Tematica dell´Accademia del Mediterraneo - Maison de la Méditerranée. In quest’occasione il rettore Knidiri, già ministro dell’Università, ha annunciato che la sua Università sarà tra le istituzioni fondatrici di Almamed, Sezione Autonoma dell´Accademia del Mediterraneo - Maison de la Méditerranée.
Il presidente Michele Capasso con il rettore Mohamed Knidiri
ANNO MCMXCVIII – n.15 – 20 Dicembre 1998
PROTOCOLE DE COOPÉRATION ENTRE LA FONDAZIONE LABORATORIO MEDITERRANEO ET LE RECTORAT DE L’UNIVERSITÉ DE CADI AYYAD Preambule 1. La Fondazione Laboratorio Mediterraneo est née à Naples en 1994 sur initiative d’intellectuels, écrivains, homme et femmes de science et culture, académiciens, journalistes, architectes et représentants d’Institutions et de la Société Civile des Pays Méditerranéens. La Fondazione Laboratorio Meditearraneo: a) Identifie et améliore une “culture méditerranéenne” en collaborant à sa diffusion pour affirmer une identité commune que, en respectant et valorisant chaque identité spécifique, encourage la paix et la coopération entre les peuples; b) Opère pour le renforcement de la Société Civile des Pays euroméditerranéens favorisant les cultures, le dialogue, le pluralisme et la démocratie; c) Constamment identifie et enregistre les exigences de la Société Civile des Pays euro-méditerranéens pour les transformer en actions et projets matériels, également par le biais d’une banque de donnés spécifique et en annonçant les résultats par des rapports annuels; d) Favorise la complémentarité économique entre les régions et les Pays euroméditerranéens; e) Préserve et valorise, en tout lieu institutionnel, le territoire, l’environnement et le patrimoine historique de la Méditerranée: artistique, archéologique, architectural, environnemental; f) Encourage les études, les publications, les conférences, les rencontre culturelles et toutes les actions appropriées à la persécution de ses objectifs; g) Soutien des programmes de recherche et de coopération destinés au développement, des projets, des études-intervention, la formation; h) Annonce des concours pour l’attribution de bourses d’études pour la recherche, dans les domaines pertinents au buts institutionnels de la Fondazione; i) Développe et réalise une bibliothèque spécialisée, en reflétant les activités de recherche de la Fondazione, et poursuit des actions en faveur du ‘livre’ comme patrimoine inestimable des cultures méditerranéennes et européennes; j) Crée, en Italie et à l’étranger, des sections détachées que soient lieu de promotion pour les activités de la Fondazione; k) Etablis des contactes avec les Autorités, les Organes publiques et privés et les Instituts Culturels des différentes régions méditerranéennes pour définir les modalités de coopération et de soutien. La Fondazione opère surtout pour accroître le niveau de coopération et les programmes de partenariat par le biais d’un dialogue interne à la Société Civile; l) Favorise les relations et les échanges culturels entre les Universités, les Associations, les Fondations et les Institutions italienne et étrangères qui poursuivent des buts similaires; m) Encourage les initiatives multimediales pour l’avancement et la diffusion des projets et des programmes de recherche de la Fondazione; 2. La Fondazione Laboratorio Mediterraneo est une des principales Institutions Internationales entièrement dédiées au thèmes relatifs à la région méditerranéenne. Entre ses activités peut être mentionné le II FORUM CIVILE EUROMED que – s’étant déroulé à Naples le 12, 13 and 14 décembre 1997, en coopération avec la Commission Européenne, le Parlement Européen et d’autres Institutions – a vu la participation de 2248 représentants de la Société Civile, provenants de 36 Pays euro-méditerranéens, pour discuter de thématiques d’intérêt commun. 3. La Fondazione Laboratorio Mediterraneo est une corporation sans but lucratif avec une structure internationale, reconnue sous l’art. 12 c.c. et 14 D.P.R. 616/77 [de l’état italien]. 4. La Fondazione Laboratorio Mediterraneo a établi le réseau “Labmed”: il prévoit la participation des Régions, Provinces, Villes, Universités, Institutions, ONG, Associations et autres Organes des Pays euro-méditerranéen avec le but de valoriser, unir et augmenter les activités liées au thèmes méditerranéens (économie, environnement, tourisme, transports etc.). Dans ce contexte, des protocoles d’entente ont étés signés avec des Institutions régionales et locales
des Pays euro-méditerranéens. L’objectif principal que la Fondazione poursuit est celui d’organiser les parties intéressées, en les connectants avec un “réseau” – qui utilise aussi les plus modernes technologies, spécialement l’Internet – pour accroître l’échange d’informations et donner des réponses appropriées à l’évolution de la Société Civile. Dans ce projet global de restaurer la structure et l’équilibre statique de la Méditerranée, le rôle de la Fondazione Laboratorio Mediterraneo se situe à la charnière entre différentes coordonnés, dérives de réalités autochtone qui sont fortement différenties mais aussi similaires, avec pour but d’élaborer des projets pour obtenir des financements de la part de la Communauté Européenne. 5. La Fondazione Laboratorio Mediterraneo, par le biais du reseau “Labmed”, est active dans les domaines suivantes: 5.1 Dialogue Interculturel- Les initiatives sont prise en faveur de la rencontre et la confrontation des différentes cultures, religions, traditions et des différents modèles d’organisation sociale des Pays des deux rives de la Méditerranée. La construction des opportunités pour la rencontre, le débat et l’élaboration avec une large participation, constitue l’objectif dans ce domaine avec le projet “Labmed interculture”. 5.2 Développement du patrimoine culturel (artistique, architectural, archéologique, environnemental) de la Méditerranée par le monitorage et la collection de donnés à l’aide des technologies les plus avancées. L’explication de l’unité culturelle qui souligne sa diversité culturelle à travers les millénaires constitue un des objectifs prioritaires. La connaissance des mémoires du passé donne une signification profonde à la récolte de donnés relatives au patrimoine culturel. Dans ce domaine le projet “Labmed cultural heritage” a été activé, visé à la recherche et à la collection de donnés sur une échelle méditerranéenne qui puisse emporter des opportunités d’employé et de développement liée à l’exploitation de ce patrimoine. 5.3 Jeunesse – Le jeunes sont le groupe émergeant de la Méditerranée. Favoriser un dialogue entre eux et une confrontation constructive et permanente est une priorité du projet “Labmed Youth”. L’objectif immédiat est de travailler vers la constitution d’un Forum permanent des jeunes des Pays de la Méditerranée pour l’échange du savoir et des expériences sur des thèmes comme l’école, le travail, la formation à l’aube du troisième millénaire, comme aussi des valeur culturelles réciproque. 5.4 Femmes, démocratie et droits – Les droit de citoyenne des femmes risquent de rester la prononciation d’un principe formel si l’entièreté de la Société Civile ne travaille pas pour l’actualisation de ces droits. La création d’instruments pour promouvoir leur développement est nécessaire, en coopération avec les nombreuses associations et réseaux de femmes qui existent déjà en Méditerranée. Le projet “Labmed women, democracy, rights” est son expression. 5.5 Interaction Individu-environnement-communauté: développement, éducation et formation – La construction des structures sociales se développe à l’intérieur de l’interaction entre les expériences individuelles (affections, croyances, mémoires, sentiments et plans futurs) et les procès sociaux collectifs; en conséquence, il faut favoriser le bien de l’individu comme celui de la communauté en identifiant les aspects qui facilitent la construction de synergies positives entre les Pays et entre les groupes ethniques et religieux. Des actions pour promouvoir le développement, l’éducation et la formation sont co-activées en relation avec les thématiques identifiées. Une particularité du projet est celle d’agir d’une perspective de promotion de la participation et de l’activation des ressources des groupes et les Pays intéressés. Cet engagement s’exprime à travers le projet “Labmed empowerment: education, training, employment”. 5.6 Villes – En vue des transformations économiques, politiques et sociales générées par l’actualisation du marché global, le réseau Labmed et la Fondazione Laboratorio Mediterraneo travaillent pour réaffirmer l’identité des villes méditerranéennes et agir à travers des projets, initiatives et actions visées à la re-qualification du contexte urbain. 5.7 Centre de Documentation – Les études et la recherche comme la collection de matériel scientifique et culturel réalisée par la Fondazione Laboratorio Mediterraneo constituent un centre de soutien technique et de documentation pour les projets et les activités réalisées à travers le réseau Labmed. 5.8 Banque de donnés de la Société Civile – Pour permettre aux agents intéressés (Universités, instituts de recherche, chambres de commerce, entrepreneurs privés, autorités locales, organisations international etc...) l’identification rapide de partners avec lesquels présenter des projets spécifiques à la UE où à d’autres organisations internationales, la Fondazione
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Laboratorio Mediterraneo a activée une banque de donnés de la Société Civile
relation avec les détailles établis à l’art. 5.
6. La Fondazione Laboratorio Mediterraneo favorise les projets de recherche pour constituer un “Observatoire de CÛtes”, avec le but d’effectuer un recensement, sur échelle méditerranéenne, qui puisse indiquer les actions relatives aux différents indicateurs identifiés (érosion, ensablement, dégradation urbaine, pollution etc…)
Article 4 La Fondazione Laboratorio Mediterraneo a activé le Projet “Labmed Cultural Heritage”, visé à la recherche et à la collection de donnés sur une échelle méditerranéenne qui puisse emporter des opportunités d’emploi et de développement liée à l’exploitation de ce patrimoine. L’Université de Cadi Ayyad participera à ce projet en relation avec les détailles établis à l’art. 5.
7. La Fondazione Laboratorio Mediterraneo et l’Académie de la Méditerranée ont établis le “Prix Méditerranéen” pour la Paix, les Arts et la Culture attribué à des personnalités du monde politique, économique et culturel qui se sont distinguées pour leur travail.
Article 5 Le Rectorat de l’Université de Cadi Ayyad et la Fondazione Laboratorio Mediterraneo visent à initier une collaboration pour:
8. La Fondazione Laboratorio Mediterraneo, par ses statuts, soutien et consolide le développement de l’Académie de la Méditerranée programmée et réalisée par la Fondation même. Le 10 Octobre 1998, l’Académie fut constituée officiellement avec les objectifs suivants: 1. Soutenir le renforcement de la créativité littéraire, artistique et scientifique, le développement des études, le progrès des sciences et de la technologie, la défense des valeurs humains, éthique et environnemental. 2. Identifier des valeurs à partager qui aient une claire valeur culturelle, sociale et économique tout en respectant la spécificité, pour promouvoir le dialogue entre les cultures. 3. Constituer un “ forum permanent ” pour des rencontres, analyses et discussions avec le but de générer actions et publications destinées à promouvoir la coexistence des différents groupes ethniques, et permettre que les droits de l’homme convergent dans la région euro-méditerranéenne. 4. Etre l ’instrument culturel et moral du partenariat euroméditerranéen pour transformer en discours ouvert et constructif les contactes souvent conflictuels qui existent en Méditerranée. Ce dialogue pourra promouvoir les échanges, le respect mutuel, la coopération et la solidarité entre les peuples. 5. Soutenir les minorité linguistiques et socio-culturelles pour identifier une unité historique et sociale. A l’Académie participent: 65 Académies 192 Membres Cooptés 168 Universités 192 Membres Correspondant 94 Institutions Le 10 avril 1999, la ville de Naples a offert un Siège à l’Académie de la Méditerranée, ainsi que d’autres Pays ont proposé de instituer des sièges détachés dédiés au développement de thématiques spécifiques. La FONDAZIONE LABORATORIO MEDITERRANEO et le RECTORAT DE L’UNIVERSITÉ DE CADI AYYAD Concordent: Article 1 L’Introduction constitue partie intégrale de ce protocole. Article 2 Le Président de la Communauté Urbaine de Casablanca, par ce protocole, adhère aux réseaux “Labmed” et à la banque de donnés “Euromed Civil Society database” activés par la Fondazione Laboratorio Mediterraneo. Article 3 La Fondazione Laboratorio Mediterraneo a activé le Projet “Labmed Youth”, visé à donner une voix à la présence des jeunes méditerranéens, un groupe social qui est l’un des principaux acteur dans le scénario des transformations sociales en cette ère de globalisation du savoir et des consciences. A ce fin, un Forum permanent des jeunes méditerranéens est envisagé, que prévoit la participation de jeunes méditerranéens de tous les Pays, sur des thèmes comme l’école, la formation et l’emploi à l’aube du troisième millénaire. Ceci au but de stimuler le dialogue, la compréhension et le respect entre des cultures distinctes et l’interaction entre des expériences différentes, la solidarité et les instruments pour faire face aux conflits. L’Université de Cadi Ayyad participera à ce projet en
1. La participation de l’Université de Cadi Ayyad à ALMAMED et à la Banque de donnés de la Societé Civile (Euromed Civil Society Database) dans les differentes disciplines prevues, particulierment en relation aux programmes “Labmed Youth” et “Cultural Heritage”, détaillés aux art. n.3 et n.4; cooperer au planning et au management de courses de formation pour la requalification des travailleurs et l’amélioration des opportunités d’emploi pour les chômeurs. 2. Institution d’un cours universitaire visé sur un thèmes lié à la Méditerranée auprès de l’Université de Cadi Ayyad. Ce cours sera de nature Interdisciplinaire, et le sujet d’etude sera la Mediterranee de plusieurs points de vue scientifiques: économie du développement (transports, tourisme, politique, etc.), histoire (ancienne et moderne), philosophie (de l’antiquité au post-moderne), relations internationales (une analyse du spectrum historique), etc. La Fondazione Laboratorio Mediterraneo contribuera avec 10 Enseignants, l’Université de Cadi Ayyad s’engage à les accueillir à Marrakech. 3. Institution d’un cours de Master en coopération avec l’Académie de la Méditerranée auprès de l’Université de Cadi Ayyad. Ce Master sera structuré autour de thématiques méditerranéens et en particulier à celles liées à des thématiques d’intérêt local (désertification, l’eau, changements climatiques, etc.) et dans les quelles l’Université de Cadi Ayyad excelle. 4. Etablissement d’une banque de donnés sur les activités de l’Université de Cadi Ayyad, spécialement celles dédié entièrement à la Méditerranée. 5. Participation de Cadi Ayyad à la banque de donnés des Universités Euroméditerranéennes en devenant chef de file dans un domaine spécifique qui sera proposé par l’Université Cadi Ayyad. 6. La constitution du siège de la Fondazione Laboratorio Mediterraneo et de l’Académie de la Méditerranée dans la ville de Marrakech et auprès de l’Université Cadi Ayyad - premier siège – comme l’a souhaité Sa Majesté Hassan II. Article 6 La publication des actes et des programmes sera effectuée par la Fondazione Laboratorio Mediterraneo, tandis que services et logistiques seront managés par Cadi Ayyad. Exception est faite du soutien financier éventuel obtenu par les Institutions Euro-méditerranéennes. Article 7 La Fondazione Laboratorio Mediterraneo et le Président de la Communauté Urbaine de Casablanca échangeront incessamment toute information concernant les activités concernant le bassin de la Méditerranée. Toutes les initiatives que pourraient être d’intérêt commun seront l’objet de rencontres et analyses pour définir de nouvelles instances de coopération. Marrakech, le 16.12.1998 UNIVERSITÉ CADI AYYAD Prof. Mohammed Knidiri FONDAZIONE LABORATORIO MEDITERRANEO Arch. Michele Capasso
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COLLOQUI SU AVERROES
La sede di Marrakech propone una Chaire di Alti studi mediterranei Si sono svolti a Marrakech, a cura dell´Università Cadi Ayyad e dell´Accademia del Mediterraneo, i Colloqui sul grande filosofo Averroès. In questa occasione è stato stabilito di istituire una "Chaire d´Etudes Méditerranéennes", quale attività principale della Sede di Marrakech dell´Accademia del Mediterraneo - Maison ____________________________ de la Méditerranée. Marrakech 12-15 dicembre 1998
PROGRAMME DU COLLOQUE Samedi 12-12-1998 18h00 La Cérémonie d’ouverture 19h 00 La conférence inaugurale Mohammad Abid AL-GABIRI: Ibn Rushd entre Cordoue et Marrakech Dimanche 13 Décembre 98 9h00 à 11h 00 Séance I Ibn Rushd et la pensée philosophique, théologique et mystique Président de la séance Attif Iraqui • Bensalem Himmich: La vie et le pensèe d’Ibn Rushd matière d’une œuvre romanesque? • Réda Brixi: La rationalité en connexion avec la Philosophie et la religion chez Ibn Rushd • Mouncef Chaârana: Ibn Ruchd lecteur de Gazali : Critique et fondation • Ahmed Alami: Averroès et la problématique des attributs divins à travers Façl al- Maqal et Kitab alManahij. • Mohammad Serghini: Ibn Ruchd et Ibn Sabain • Jaafar Al- Kansouousi: Spéculation rationelle et Dévoilement Spirituel. Les présentations d’Ibn Rushd par Ibn Arabi. Discussion. 11h 15 à 13h 00 Séance II Ibn Rushd et les sciences de son temps. Président de la séance Cruz Hernandez • Gerhrd Enderss: Les écrits physiques d‘ Averroès • Mohamed Al- Ouzad: L’influence d’Ibn Baja sur le moyen commentaire de Kitab al – Nafs d’Ibn Rusch • Henri Hugonnard Roche: Ibn Ruchd commentateur des œuvres physiques d’Aristote. • Rafael Ramon Guerrero: Qu’ est ce que la matière selon Averroès? • Mohammed Ben Sassi: Le commentare du Kitab Lambda e le moyen commentare du Kitab al – Samaa wa al – Alam. • Mohammed Adellagh: Quelques aspects de la présence mathématique chez Ibn Rushd. • Bennasser Al- Buazzati: Le movement selon Averroès. Discussion. 15h 00 à 17h 00 Sèance III La médicine Président de la séance Abderrahmane Tlili • Mohamed Aroua: La respiration et ses troubles chez Ibn Ruschd.
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Said Chibane: Ethique et responsabilité médicale chez Ibn Ruchd Salim Yafout: Introduction pour une lecture du livre des Kulliyat fi al-Tibbi d’Ibn Rushd. Mohamed Belqziz: Lecture des Kulliyat fi- Tibbi d’Ibn Rushch.
17h15 à 19h30 Séance IV Logique, jurisprudence et fondements de la jurisprudence Président de la séance Mohamed Al Quazzad • Hasan Hanfi: Ibn Ruschd le juriste. • Abd Razzaq Qasoum: Le pouvoir de l’interprétation dans le discours philosophique et jurisconsulte d’Ibn Rushd. • Juan Martos: Le caractère jurisconsulte d’Ibn Rushd. • Outhmane Ben Fadl: La contribution d’Ibn Ruschi dans l’évolution de la logique du droit - Lecture libre de bidayat al – Mujtahid • Fathddine abd Al – Latif: La question de la méthode entre la logique et la jurisprudence chez Ibn Rushd. • Hammou al – Nakari: Ibn Ruchd et la dialectique aristotélicienne: du commentaire vers l’utilisation. Discussion Lundi 14 – 12 – 1998 9h00 à 10h30 Séancee V Rhétorique et Poétique Président de la séance Charles Butterworth • Mohamed Abd al- Azim: La Poétique d’Aristote: le texte et le commentaire • Mohamed al – Omari: De l’imitation à la métaphore: lecture du moyen commentaire de la Poétique d’Ibn Rushd • Abd al – Hamid al – Salih: Théorie de la signification et la rhétorique du discours chez Ibn Rushd • Abd al – Hamid al – Salih: Théorie de la signification et la rhétorique du discours chez Ibn Rushd • Ahmed Ibrahim Darwish: La Poétique et l’imagination chez Ibn Rushd Discussion 11h00 à 13h00 Séancee VI Ethique et Politique Président de la séance Abderrazak Kassoum • Zaynab al-Khudairi: Le discours averroïste et le pouvoir. • Abd al – Ali- Amarani Jamal: Ibn Rushd et le respect de la tradition à travers quelques textes du Tahafut at- Tahafut et Grand Le Commentaire de la Métaphysique • Charles Butterworth: Sens du titre de Façl al – Maqal d’Ibn Rushd • Josep Puig Montada: La presécussion d’Averroès
• Abd al – Hadi Tazi: L’aspect politique dans la vie d’Ibn Rushd • Abdemajd Ben Jalloun: La question de la liberté chez Ibn Rushd Discussion Mardi 15 Décembre 1998 9h00 à 12h00 Séancee VII L’averroïme arabe, juif et latin Président de la Séance Gerard Endress • Ahmed Alami Hamdan: La présence non déclarée d’Ibn Rushd dans le Kalam de l’Occident Musulman. • Abd al – Rahman Tlili: Ibn Rushd et l’Occident latin: Problématiques historigraphique concernano Averroès et l’averroïsme • Abd al – Salam Benmis: L’influence d’Averroès sur la pensée politique chrétienne • Abd al- Razzaq al Douwye: L’averroïsme latin entrela gauche et la droite. • Charles Burnett: Michel Scot et la traduction des Commentaires d’Ibn Rushd • Ahmed Chahlane: Kitab al – Kashf an Manahig al – Adilla d’Averroès dans sa traduction Juive • Alfred Ivry: The survival of the Soul among Jewish Averroists Discussion 15h00 à 18h00 Séance VIII La présence d’Ibn Rushd dans la pensée arabe et occidentale Président de la séance Salem Yafout • Atif al- Iraqi: Ibn Rushd et l’avenir de la culture arabe • Boukhari Hamana: Ibn Rushd contemporain • Abd al – Majid Sghair: Le retour du philosophe: Le corpus averroïste et la problematique de la culture arabe • Al- Tahir Ben Ghizah: Les sens de la conciliation entre Ibn Rushd et Leibniz • Abdel amir Al Assam: Etude d’Ibn Rushd chez les orientalistes • Mohamedel – Masbahi: Ibn Rushd entre la fin du deuxième et vingtième siècle • Mohamed Ait al Faran: Ibn Rushd dans les études des arabisants allemands contemporains • M.C. Hernandez: La place d’Ibn Rushd dans la pensé musulmane 18h30 Séance de clöture Président de la séance Atif Iraqui Proposition du Président Michele Cpasso et du Recteur Mohamed Knidiri de la constitution de la « Chaire Averroès
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L’INTERVENTO DEL PRESIDENTE PROF. MICHELE CAPASSO Signori e signori, desidero ringraziare Sua Maestà Hassn II° per il sostegno offerto alla nostra Fondazione ed all’Accademia del Mediterraneo. Sono certo che con l’attiva collaborazione del Rettore prof. Mohamed Knidiri la sede di Marrakech assumerà un ruolo significativo per la riva Sud del Mediterraneo. Desidero ora affrontare il delicato rapporto tra scienza, morale e potere. Dopo che per decenni la scienza era stata considerata una forma di conoscenza in grado di fornirci una rappresentazione del mondo neutrale ed oggettiva, in tempi più recenti si è compreso che la fiducia nella possibilità di determinare un punto di vista "privilegiato" era mal riposta. Considerati i limiti delle nostre capacità cognitive, le proposte sono, inevitabilmente, più di una, e occorre pertanto passare ad una visione ‘funzionale’ della ricerca scientifica. L’abbandono del punto di vista privilegiato e assoluto comporta altresì l’introduzione del pluralismo all’interno dell’edificio scientifico, e le conseguenze di questo stato di cose sono ovviamente fondamentali ai fini dei rapporti tra scienza e società nel suo complesso. Partendo da tali premesse, risulta evidente che la scienza (e la riflessione che ad essa si accompagna) non può isolarsi dal contesto più vasto della cultura tout court; se è vero che la scienza rappresenta uno strumento per conoscere non solo il mondo naturale ma anche quello sociale. La scienza è una delle più importanti pratiche umane, e in quanto tale va giudicata sia in riferimento alla storia, sia avendo presenti le pratiche umane che con essa interagiscono. Vi è dunque qualcosa di profondamente errato nella razionalità semplificatrice che il neopositivismo ha attribuito alla conoscenza scientifica: occorre tener conto della complessità del reale e delle ‘interrelazioni’ che ne formano il tessuto connettivo. Molti partecipanti al dibattito hanno sottolineato che la tesi secondo cui l’osservazione è sempre impregnata di teoria ha prodotto, da Popper in avanti, una serie di grandi rivolgimenti nel modo di concepire la scienza. Se affermiamo che la dimensione teorica non può essere scissa da quella osservativa, e se per di più attribuiamo alle teorie scientifiche un carattere creativo, allora le intuizioni geniali, che consentono di interpretare in modo nuovo i fenomeni, si possono spiegare più facilmente di quanto non avvenga utilizzando il modello neopositivista. Ne consegue che ogni tentativo di assoluzione della scienza è votato alla sconfitta. Naturalmente tutto questo conduce al relativismo, ma si deve anche rilevare che "relativismo" e "irrazionalismo" non sono necessariamente termini sinonimi: dare spazio alla nozione di "ragione relativa" significa semplicemente ammettere i limiti delle nostre capacità cognitive e trarne le giuste conclusioni. Proprio per questo, pur ammettendo che
la nostra conoscenza dell’universo procede verso sintesi ampie e profonde, si deve riconoscere al contempo il carattere problematico di tale conoscenza. Solo questa consapevolezza può scongiurare il pericolo sempre in agguato di considerare le teorie scientifiche in maniera assoluta. Un aspetto molto importante che influenza ancor oggi gli equilibri nell’area del Mediterraneo è il rapporto esistente tra gli scienziati e il potere. Di questo abbiamo discusso a lungo raccontando vari episodi. Emblematico il caso di uno dei piloti americani che sganciò la bomba su Hiroshima impegnando poi il resto della propria vita a compiere atti di protesta contro la società che aveva autorizzato quella missione; finì perfino in prigione e fu completamente dimenticato dalla società. Altro esempio è quello di una giovane inglese che lavorava come assistente alla facoltà di fisica la quale, avendo appreso dell’esistenza della bomba atomica, abbandonò la fisica per gli studi giuridici. In questo caso si è trattato solo di una fuga individuale, una via di salvezza personale. Il problema resta: la scienza e le sue applicazioni nefaste non possono essere soppresse rinunciando ad essere scienziati. Nessuno dei fisici che avevano ideato la bomba atomica è caduto in simili eccessi. Nel caso di quel pilota e degli scienziati che contribuirono a realizzare la bomba, il complesso di colpa era ben più vivo e drammatico, considerato il loro coinvolgimento personale nella vicenda. Anche il più grande fisico del nostro secolo, Albert Einstein, non si perdonò mai di aver attirato l’attenzione del Presidente Roosevelt sulla possibilità di costruire l’arma nucleare. Dopo la guerra, infatti, egli dichiarò che se avesse saputo che i nazisti non sarebbero riusciti a fabbricare la bomba atomica, non avrebbe mosso un dito per contribuire alla sua costruzione. Persino Robert Oppenheimer, capo dell’equipe che costruì la bomba, dichiarò nel 1956: "Abbiamo fatto il lavoro del diavolo". Occorre però chiedersi se gli scienziati possano prendere realmente le distanze nei confronti del potere. La responsabilità morale degli uomini di scienza non può prescindere dal potere politico. Ritornando agli esempi di Einstein e Oppenheimer, il primo consigliò Roosevelt di non lasciare ad Hitler il monopolio della bomba nucleare temendo la vittoria dei nazisti, il secondo cercò in seguito di prendere le distanze dal proprio passato, dicendosi convinto che uno studio più approfondito avrebbe potuto condurre i responsabili dei progetti nucleari ad usare le nuove armi in maniera diversa. Quello che è certo è che i rischi di armamenti nucleari o similari provengono soprattutto da paesi poveri: l’India, il Pakistan, l’Iraq ed altri. E il Mediterraneo è, come sempre, al centro di tale processo. Promuovere il dialogo, costruire la pace, anche se i risultati appaiono spesso vani o inconsistenti, è un atto di fede e, al tempo stesso, un dovere di tutti: il Marocco, con la saggia guida del re Hassn II°, saprà essere all’altezza di questa sfida vitale per il nuovo millennio.
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LA PROPOSTA DELLA CHAIRE AVERROES La Chaire Averroès è un progetto congiunto della Fondazione Mediterraneo e dell’Università Cadi Ayyad di Marrakech, desiderose di fondare, con la partecipazione di altre istituzioni del Mediterraneo, una Chaire che possa coordinare gli studi riguardanti la regione euromediterranea nelle diverse discipline. Si tratta, nello spirito dei fondatori, di contribuire ad una più ampia circolazione di idee e di conoscenze nel Mediterraneo con lo scambio interculturale, culturale e scientifico e di rafforzare i legami tra le due rive, in modo che la conoscenza reciproca diventi una delle chiavi per il rafforzamento della pace tra i popoli di questa regione. Si è scelto di proporre il nome di AVERROES, per coinvolgere nel dialogo tra le culture i Popoli del bacino mediterraneo. La Chaire Averroès si pone come obiettivi: 1. Lo scambio di conoscenze ed esperienze. Ogni mese verrà data la parola ad una personalità proveniente da uno dei diversi Paesi mediterranei, così da creare una struttura permanente di scambio di conoscenze ed esperienze. 2. Ricerca e dottorato: per gli studenti iscritti ai dottorati saranno organizzati seminari per approfondire aspetti delle loro ricerche che riguardano l’area mediterranea. 3. La diffusione di una pubblicazione annuale comprendente i testi delle conferenze svolte ogni anno e un riassunto delle discussioni da esse scaturite.
L’Averroismo nell’area del Mediterraneo
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MAGICA MARRAKECH
Il presidente Michele Capasso racconta le emozioni del suo quarto incontro con la “Magica Marrakech”, o Marrakesh (in arabo: ﻣراﻛش, Murrākuš; in berbero: ⵎⵕⵕⴰⴽⵛ, Meṛṛakec): città del Marocco situata al centro-sud del Paese, a circa 150 km dalla costa dell'Oceano Atlantico e capoluogo della regione medio-sud-ovest di Marrakech-Safi. Ecco alcuni stralci della testimonianza del presidente Capasso:
Il terrazzo dell’amico Said “Tra le maggiori città del Marocco, Marrakech è la più importante delle quattro Città imperiali. La regione fu abitata sin dal neolitico da contadini berberi, ma la città attuale è stata fondata nel 1062 da Abu Bakr ibn Umar, capo e cugino degli Almoravidi, il re Yūsuf ibn Tāshfīn. Nel XII secolo, gli Almoravidi edificarono numerose madrase (scuole coraniche) e moschee a Marrakech che portano influenze andaluse. Le mura rosse della città, erette per volere di Ali ibn Yusuf nel 1122-1123 e vari edifici costruiti in questo periodo in pietra arenaria, hanno dato alla città il soprannome di "città rossa" o "città d'ocra". Marrakech crebbe rapidamente e si affermò come centro culturale, religioso e commerciale per il Maghreb e l'Africa sub-sahariana; Jamaa el Fna è tuttora la piazza più frequentata dell'Africa. Dopo un periodo di declino, in cui la città fu superata da Fès, nei primi anni del XVI secolo Marrakech divenne nuovamente la capitale del regno. La città riacquistò la sua preminenza grazie ai ricchi sultani saadiani Abd Allah al-Ghalib e Ahmad al-Mansur, che abbellirono la città con palazzi sontuosi, come il Palazzo El Badi (1578) e restaurato molti monumenti in rovina. Nel 1912 fu istituito il protettorato francese del Marocco e Thami El Glaoui divenne Pascià di Marrakech, mantenendo questa posizione per quasi tutta la durata del protettorato fino a quando il suo ruolo è stato abolito dopo l'indipendenza del Marocco e il ristabilimento della monarchia, avvenuta nel 1956. Come molte città del Marocco, Marrakech comprende una vecchia cittadina fortificata brulicante di venditori con le loro bancarelle (medina), circondata da quartieri più moderni, il più importante dei quali è Gueliz. Oggi è una delle città più trafficate dell'Africa e rappresenta un importante centro economico e turistico. Marrakech vanta il più grande mercato tradizionale berbero (souk) in Marocco, con circa 18 souk che vendono merci che vanno dai tradizionali tappeti di fattura berbera alla più moderna elettronica di consumo. L'artigianato impiega una percentuale significativa della popolazione, che principalmente vende i suoi prodotti ai turisti. La piazza Jemaa el Fna di Marrakech e l’esempio del valore del capitale sociale e umano della medina: vuota, e una distesa d’asfalto informe, lercia e sudicia, contornata da costruzioni insignificanti senza alcun valore architettonico; piena di gente e un campionario d’umanita unico e irripetibile, tanto da essere inserita dall’Unesco nella lista del patrimonio mondiale “immateriale”. Tutte le volte che ritorno in questa stupenda città, la prima cosa che faccio e recarmi nella sua piazza. L’ho vissuta in tutte le ore del giorno e della notte: uno
spazio dove si susseguono la storia e la memoria, la miseria e l’immaginazione. Attraverso gli odori, i sapori, i suoni, i colori, gli antichi saperi, le tradizioni e le superstizioni, in ogni ora del giorno e della notte questo luogo muta non solo per effetto della luce e delle ombre, del sole o della pioggia, del vento o della sabbia, ma, soprattutto, per il variare del suo contenuto umano. Di giorno prevalgono venditori di frutta, verdura e spezie, spremitori di agrumi, cavatori di denti, giocolieri e cantastorie, cartomanti e donne velate che decorano il corpo con l’hennè. Ricordo un pomeriggio in cui vivo la medina con Said Margoul, un amico antiquario: la piazza e piena di saltimbanchi, indovini, incantatori di serpenti e vecchi che raccontano le loro esperienze di guerra; tutti protagonisti di una soggiogante corte di patetici miracoli, che di sera e di notte, nella spettrale luce delle lampade ad acetilene invase dai fumi dei mille fornelli di improvvisati ristoratori, continua il suo lavorio di complessa esistenza, popolata spesso da molti silenzi e dalle pipe di Kif che passano, ritmicamente, da una bocca all’altra. Dalla piazza ci addentriamo nella medina: una penombra densa di chiacchiere, di piani, di esseri e di oggetti, di cloache allagate. E’ la Marrakech secolare dei mercati e dei mercanti, degli artigiani, dei mendicanti. Seicento ettari in cui vivono quasi mezzo milione di persone: un brulichio umano che riempie fino all’inverosimile le strade coperte dai tendoni e disseminate di negozi. Con Said, sul terrazzo del suo negozio di antiquariato, discutiamo sul multiforme commercio al dettaglio che si svolge tra imprecazioni e lusinghe, sorseggiando un tè alla menta al Cafè de France. Qui rivedo Juan Goytisolo, scrittore spagnolo, membro della nostra Fondazione: dopo la morte della moglie vive principalmente a Marrakech aiutando i bambini e catturando le sensazioni e le emozioni di tanta complessa umanita. Said mi conduce in vicoli sconosciuti: un berbero arrabbiato baratta una corniola con un taglio di stoffa; un vecchio cieco vende l’acqua incartato in un costume variopinto; due donne velate e nere annusano zaffate di spezie; tre vecchi grassi e sudati tirano un carro carico di rami di lauro in un vicolo grande come una fessura; un mendicante pieno di campanelle appese trascina dietro di se cani che si grattano il sudiciume di dosso; due ragazzini offrono erba. Dal suk della lana giungiamo al quartiere dei ferramenta e degliargentieri: con incredibile abilita artigianale si
producono serrature ricamate, cofanetti, argenti, ferro battuto; a pochi passi, nella Kesaria – ilmercato dei tessuti – ogni negozietto e un grande baule delle sorprese con variopinte pezze di tessuto vistose e luccicanti. “Bad ed Debbagh” e la porta dei tintori. Appena la oltrepassiamo e come una festa violenta che esplode in ogni parte: strani rumori, fetori insopportabili, bandiere smisurate, oscuri magazzini di pelli ammucchiate e fetide, labirinti di bugigattoli e corridoi dove sguazzano uomini con i pantaloni all’altezza dell’inguine. Said capisce che ho bisogno di spiegazioni: “E’ cosi anche a Fes, a Salè e a Rabat – mi dice – le pelli stanno immerse nei liquidi verdi, rossi, blu, bianchi, gialli, nella tintura estratta dai melograni; sulle terrazze a forma di cubo le pelli – “le bandiere” – vengono stese al sole, quasi un concerto cromatico. Quell’uomo che vedi porta un cesto di vimini pieno di escrementi di uccelli: servono per ammorbidire le pelli. Nella strada dei tappeti, venditori solerti ci mostrarono quelli di Chichaua, di Ghana e di Vanzguit, con la loro lana liscia come la sabbia del deserto battuta dalla luce e dal calore: ma come puzzano, hanno infestato casa per tre mesi! Poco distante uscimmo dalla porta Bad el Rabb: qui nel 1300 il sultano Abu Thalit espose le teste di 600 ribelli che aveva fatto decapitare. Oggi, nello stesso luogo, vi e una specie di buco in cui si vendono libri, uno, più squinternato degli altri, non è in vendita. Ha eleganti caratteri arabi, dove ogni lettera e un enigma; si intitola “Giardino profumato” e fu scritto nel 1400 dallo sceicco Nefzawi. La libreria è un mondo di piccoli volumi, inesauribili odori. Tutto è dolce o secco. Nella medina di Marrakech – come altrove – convivono i tre “dominii” che Ippodamo da Mileto riteneva essenziali per la vita delle citta: il sacro, il pubblico, il privato. Nel cuore del suk stanno i principali uffici pubblici e, da una porticina vicino alle botteghe, ci si infila nella moschea della kasbah, dove sono custodite le tombe della dinastia saadiana che nel secolo XV successe agli almoadi. Il policromo mihrab di stallatiti e un nudo splendore di gesso, legno, ceramica, marmo. Ogni tomba ha leggerissime sporgenze rialzate sul pavimento. Indicano l’“importanza” del defunto insieme all’iscrizione: Zahra, “nobile signora, Luna nuova, meraviglia di virtu”; Moulay Ahmed el Manshour, che implora la misericordia divina affinche “unga il suolo di un profumo che evochi il suo ricordo”… Tutt’intorno, nel giardino di aranci e cipressi, gli uccellini si rimandano cinguettii di ramo in ramo”.
ANNO MCMXCVIII – n.15 – 20 Dicembre 1998
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DA MARRAKECH AD AGADIR
Il presidente Michele Capasso accompagnato dal prof. Nadir Mohamed Aziza ha effettuato una missione della Fondazione per aiutare l’infanzia abbandonata nel Marocco: quasi 800 km. passando per il grande Atlas, la valle dell’Ourika, le cittàdine di Tamanar e Chichaoua e poi Agadir ed Essaouira.
ANNO MCMXCVIII – n.15 – 20 Dicembre 1998
ESSAOUIRA, PERLA DELL’ ATLANTICO
La Fondazione Laboratorio Mediterraneo ha promosso un incontro per la promozione e la valorizzazione della pesca in Marocco e, specialmente, a Essaouira. Si è concordato di attivare progetti di partenariato con le regioni più tecnologicamente avanzate d’Italia al fine di operare scambi di know-how ed esempi di buona pratica. Il presidente Michele Capasso, accompagnato dal prof. Nadir Mohamed Aziza, ha visitato a lungo la città ed incontrato i principali responsabili istituzionali.
ANNO MCMXCVIII – n.15 – 20 Dicembre 1998
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MICO, IL CAMMELLO DEL MARE
Il presidente Michele Capasso ha rincontrato sulla spiaggia di Essaouira l’amico cammelliere Said con il suo cammello Mico: un incontro periodico carico di emozione!