LA
VAGUE D’OVNIS
: FRANCK MARIE ET THIERRY GARNIER ICI & MAINTENANT! 95.2, 27 MAI 2003
Banque Ovni & France-Ovni Franck Marie et Thierry Garnier Franck Marie – L’ufologie est quelque chose de très vaste, le sujet du 5 novembre 1990 c’est
également très vaste, et puis, ce que l’on pourrait peut-être proposer aux auditeurs, c’est de nous laisser un peu de temps d’introduction avec des éléments que l’on va présenter, peut-être en matière d’étude sur certaines recherches qui ont été entreprises, dont je n’ai pas le souvenir que l’on ait pu en parler lors des précédentes émissions. Donc peut-être au niveau des cas « d’air vibrant » qui sont survenus dans certaines régions du monde et principalement dans le sud-est de la France. Et puis peut-être aussi revenir sur ce fameux catalogue des anomalies lunaires de la NASA avec 579 observations qui ont été compilées, donc, par la NASA, et qui ont fait l’objet de petites publications qui sont mises à la disposition des personnes qui sont intéressés. Donc on a la nuit qui est à nous, grâce à Ici & Maintenant!, et je crois qu’on va pouvoir s’organiser en conséquence pour l’intérêt de tout le monde. Didier de Plaige – Alors on commence par le phénomène d’air vibrant, si tu veux. F. Marie – Donc en fait les phénomènes d’air vibrant – on a eu des articles dans la presse – qui sont
survenus principalement durant une période depuis 1977. Un certain nombre de personnes signalaient, et souvent d’une manière assez massive au niveau du nombre des témoignages, que l’air se mettait à vibrer. Donc on a eu des articles de presse tout à fait au départ pour se faire une idée. Et effectivement, comme nous avons l’habitude d’entreprendre des appels à témoins grâce aux amis journalistes qui veulent bien nous publier, nous avons eu des témoignages, et ces témoignages nous donnaient des renseignements qui étaient quelque peu différents de ce que les premières visions pouvaient laisser apparaître, en fait, dans les premiers articles qui tombaient. À savoir qu’en fait les phénomènes d’air vibrant n’étaient pas du tout des phénomènes ponctuels qui survenaient avec une multitude de témoins, mais qui plus précisément étaient une multitude d’impacts d’air vibrant, ne survenant pas au même moment, mais dans des zones géographiques qui étaient relativement réduites – un kilomètre de diamètre à peu près –, tant et si bien qu’on avait une sorte de cartographie en Braille qui s’imposait comme, particulièrement, pour la période qui a couru en 1980 dans le secteur géographique de Rognac ou de Martigues, l’étang de Berre, Saint-Victoret, on l’on s’est aperçu qu’en fait les points d’impact de ces zones où étaient ressentis ces phénomènes d’air vibrant étaient soit sur les mêmes latitudes ou les mêmes longitudes. C'est l’enquête seulement qui pouvait le faire découvrir. Et d’autre part, on s’apercevait que les heures n’étaient pas systématiquement les mêmes. Bon, ça courait de 2h50 le matin, par exemple, à Martigues, à 2h55, 3h05, 3h10, 3h20. Ça, c’était pour 1981 où la presse évidemment entendant les témoignages n’a peut-être pas pensé, et puis bon c’était pas sa vocation d’enquêter particulièrement sur les données qui étaient proposées par les témoins, mais il n’y avait uniquement que l’étude un petit peu plus pointue, un petit peu plus poussée, qui permettait de mettre en évidence le fait précis, c’est que la globalité d’une période où le phénomène était ressenti était en quelque sorte argumenté par une certaine « logique ». Bon, là évidemment, en 1981, nous avions manqué de références, puisqu’il s’agissait d’une petite, toute petite dizaine de cas, mais en 1993, le 24 août, les faits se sont passés différemment, puisque là il y a eu plus d’une cinquantaine de témoignages particuliers qui sont survenus et qui ont été passés un petit peu au crible de la recherche tel que nous l’avions fait pour les années précédentes. Et nous avions fait donc pour 1993, le 24 août – 24 et 25, d’ailleurs, je suis en train de regarder mes listes, en
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même temps –, les constats étaient identiques : il y avait des points qui étaient sur les mêmes longitudes, d’autres sur les mêmes latitudes, les heures étaient différentes. Pour l’ensemble de la journée, donc, les journalistes avaient indiqué « phénomène d’air vibrant » ressenti par une multitude de personnes, alors que finalement on pouvait émettre l’hypothèse qu’il s’agissait d’un phénomène multiple répondant à une loi commune s’argumentant sur un système particulier. Donc les renseignements qui ont été collectés auprès des témoins nous ont permis de concevoir – on parlait du Braille tout à l’heure, c’était un petit peu ça –, parce que les points, sur une cinquantaine de points on avait fait à l’époque une étude, bon, une carte où on pointait avec un fléchette qui était lancée sur la carte, on n’avait pas réussi à avoir autant de coïncidences que lorsque l’on observait les témoignages de ces personnes qui avaient ressenti ces phénomènes d’air vibrant, à savoir que il n’y avait pas, sur l’ensemble des points qui émergeaient de l’étude, ils étaient tous alignés, soit en longitude soit en latitude, soit en oblique, et avec pour l’ensemble aucune droite qui n’était supportée… enfin qui était supportée par moins de trois points, et avec une grande porteuse qui avait plus de 6 points – enfin 6 points, peut être un 7 ème, mais ça on n’étaient pas certains, mais déjà aligner 6 points dans un système de 50 points. Donc la synthèse que nous en avions tirée – bon, on ne va pas inonder avec des statistiques et des chiffres –, mais bon, je relis un petit peu par exemple que 47 % sont sur une même latitude qu’un ou plusieurs autres, 59 % sont sur une même longitude, 93 % sont sur des alignements de 3, 4 ou 5 sites ; certains alignements sont parallèles ou perpendiculaires entre eux, certains alignements sont convergents vers un site particulier, et globalement 100 % de ces sites sont en interdépendance avec au moins un autre. Donc ce sont des pourcentages qui sont hautement « anormaux », au sens du hasard, et cela nous laissait penser qu’il y avait une sorte d’algorithme qui s’était mis en place. Donc par rapport à ces phénomènes d’air vibrant, la manière dont ça se présentait pour le témoin, c’était de l’air qui vibrait, mais le sol ne vibrait pas. L’air vibrait, et vibrait avec une très grande intensité ; c’était un petit peu comme si une tôle ondulée était agitée, mais la cause n’était pas connue et j’ai le souvenir, pour en avoir vécu un cas, que ça venait plus du ciel que de la… que que que… que de l’environnement immédiat. Évidemment, bon, à l’époque, il avait été question d’expliquer ceci par des vols de supersoniques, ou par Aurora, même – je crois qu’il y en a qui avaient été cités à l’époque… Ben, après vérification, aucune explication rationnelle n’était intervenue euh pour donner satisfaction à l’ensemble des constats, tant et si bien que les cas d’air vibrants étaient toujours et sont restés toujours, eh bien, un point d’interrogation. Donc peut-être qu’il y a des personnes parmi les auditeurs ce soir qui ont eux-mêmes, ou elles-mêmes, vécu de tels incidents, mais je crois que ce soir on ne se privera pas de lancer des appels à témoins, quelles que soient les études ou les facettes de l’ufologie que l’on va pouvoir aborder. Donc, eh bien, voilà, c’est un premier point dont il était peut-être bon de parler… D. de Plaige – Oui. Thierry Garnier veut ajouter quelque chose ? Thierry Garnier – Non, enfin pas sur les phénomènes d’air vibrants. Mais on peut peut-être aussi parler de l’actualité phénoménale aujourd’hui. On a beaucoup d’information, en fait, sur ce qui se passe à l’étranger – en Angleterre et aux États-Unis – par Joseph Trainor… F. Marie – Et en Irak. T. Garnier – Et en Irak aussi. On y reviendra tout à l’heure, parce qu’il y a eu une petite observation, que j’ai moi-même enregistrée à la télévision, sur Euronews, et qui est assez troublante, d’ailleurs. Mais pour le moment on va passer en revue les quelques informations mondiales.
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Alors, pour commencer, il y a eu une observation le 10 mai dans les montagnes australiennes, en Nouvelles-Galles, d’un objet couleur cuivre, orange, orangé, qui est passé dans le ciel assez euh… il ressemblait à une étoile mais juste un peu plus grand. Tu veux reprendre la suite ? F. Marie – Disons que j’avais noté qu’il y avait eu, en fait, un… bon, évoluant à 15 ou 20 km mais qui était à un angle par rapport à l’horizontale qui semblait relativement proche du sol. Il y a eu trois témoins, quand même, donc euh… Ben, c’est comme en tout, en matière d’ufologie, on l’avait dit lors de la dernière émission, on ne se privera pas non plus de le redire, tout ce qui étonne et puis ce qui vole dans le ciel n’est pas forcément un Ovni, mais il faut quand même être vigilant et bien observer tout ce qui se passe, parce que dans le lot y en a peut-être. Donc comme on ne sait pas exactement ce que c’est, il vaut mieux effectivement, eh bien, jeter un petit coup d’œil à la fenêtre pour apercevoir, bon, l’insolite qui peut être en train de nous côtoyer. Et je crois que c'est un petit peu ce qui s’est passé, là, pour ce cas australien, finalement, puisque les trois témoins ont eu l’occasion de voir… En fait c'est passé au loin, mais l’ensemble des témoignages quand on les recoupe fait dire qu’il avait pris une caméra d’abord, mais bon comme l’objet était stationnaire, il a commencé à se déplacer… Ça a duré quand même 2 à 3 mn, et puis en fait c’est sorti du champ de vision. Alors le phénomène pourrait avoir été un satellite, enfin c’est plutôt la position des témoins qui était de se mettre un petit peu en position critique par rapport à l’observation, mais a priori ça ne pouvait pas être un satellite, vu la taille apparente et la « magnitude » en quelque sorte de la luminosité, ça ne pouvait pas être une comète non plus puisque ça correspond pas à la description que l’on a d’une comète qui, elle, est lente. C’est, alors : météorite, bolide, etc. Il semblerait que la taille, bon, qui était approximativement celle de 4 ou 5 étoiles qui auraient été réunies ne correspond pas à quelque chose de connu. Bon, il aurait pu être envisagé que ce soit un hélicoptère, mais l’hélicoptère lui-même en position stationnaire plus un déplacement rapide, c’est peu probable, et si effectivement l’objet, enfin l’objet de notre intérêt était à 10 à 20 km, la vitesse relative était trop importante pour un hélicoptère. Donc là il y a effectivement un point d’interrogation qui est signalé par UFO Roundup. Alexandre – Mais alors, Franck Marie, comment faire le tri à travers les différents témoignages de toutes ces personnes ? Parce que j’en discutais avec quelqu'un tout à l’heure avant l’antenne en lui parlant de cette émission, et cette personne, elle, ne s’intéresse pas au phénomène Ovni, elle me disait quand elle regardait les émissions où on montrait des photos d’Ovnis, des photos d’extraterrestres, des trucs pris dans une chambre avec un Polaroid, que finalement ça ressemblait à une grosse blague. Comment faire pour prendre au sérieux, maintenant, les témoignages et le foisonnement de témoignages et de photos qu’on peut trouver, et de vidéos aussi sur Internet ? F. Marie – Je pense que c’est le travail d’enquête qui permet de savoir si oui ou non un témoignage peut être caractérisé comme étant celui d’un phénomène « objet volant non identifié ». Alexandre – C'est-à-dire, ça peut être une fourchette qui vole, ça peut être un ovni, ça peut être un extraterrestre… F. Marie – Oui, c’est évident que ça peut être une méprise, ça peut être un prototype secret, ça peut être spatial, naturel, le problème est d’essayer de cerner et d’éliminer dans l’enquête l’ensemble des renseignements, enfin l’ensemble des hypothèses qui expliquent facilement ce qui a été observé, et puis ben, ma foi, c’est vrai qu’une fois que l’on a éliminé les causes naturelles ou vraisemblables, il reste – c’est là qu’on peut parler des phénomènes non encore identifiés –, parce qu’il reste toujours à être dans l’expectative, même si on a caractérisé un cas comme étant ovni, ben les découvertes ultérieures peuvent éventuellement le remettre en cause. Si vous voulez, une enquête ufologique n’est jamais close.
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Alexandre – Une enquête ufologique n’est menée que par un organisme privé, ou aussi par un organisme d’État ? F. Marie – Bon, moi je parle au nom de Banque OVNI et Thierry parle au nom de son groupe, bien qu’on travaille souvent ensemble sur ces phénomènes-là. Il peut y avoir une cinquantaine de groupements ufologiques… T. Garnier – Quarante et un. Quatre-vingt-quatre groupes dans quarante et un départements. F. Marie – Voilà. D’accord. Donc ben ça a au contraire augmenté. Bien. Donc pour ce qui concerne les organismes d’État, il n’y en a qu’un mais nous ne sommes pas là pour parler de lui, parce qu’on aurait vraiment des choses désagréables à dire. On va en parler certainement par rapport au cas du 5 novembre 1990. Alexandre – Ce qui serait intéressant, tout de même, c’est de dire le nom de cet organisme. T. Garnier – C’est le SEPRA. F. Marie – Service d’Expertise des Phénomènes de Rentrées Atmosphériques… Alexandre – À Toulouse. F. Marie – À Toulouse, voilà. Donc dépendant du CNES. Alexandre – Très bien. T. Garnier – On pourrait peut-être ajouter aussi que le phénomène Ovni, c’est pas forcément
extraterrestre. Tant qu’on n’a pas amené un extraterrestre pour nous dire : « Voilà ce qui est dans un Ovni », on ne peut pas affirmer que tout objet volant non identifié est piloté par une créature extraterrestre. Alexandre – On ne peut pas non plus affirmer que cet objet ne vient pas de la planète Terre. T. Garnier – Voilà. F. Marie – Voilà. Puis, bon, d’autre part, bon, j’en discutais avec le père Brune, que tu dois connaître… Bon, si tu veux, à un moment, par exemple, on avait envisagé de travailler sur les boules orange. Bon, ces boules de plasma qui nous, nous interpellent parce quelles ont la faculté d’arrêter par exemple des moteurs de véhicules dans la campagne – bon, quelqu'un voit une boule qui se rapproche à 200-300 m, le véhicule cale, la boule passe, la boule de lumière passe, et hop ! une fois que c’est repassé derrière le véhicule à 200-300 m, le moteur repart. Et en en parlant avec le père Brune, il disait : « Mais c’est très étonnant, parce que nous-même nous avons des témoignages pour des personnes qui sont en train de mourir qu’il y a dans la pièce des manifestations de boules oranges ». Et l’idée nous avait… Bon, le temps a manqué, les moyens ont manqués, ses occupations, ses déplacements et puis nos occupations ont rendu incompatible le fait de mener cette étude, qui à mon avis resterait certainement très intéressante à faire, pour voir s’il n’y a pas des points communs dans…
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Alexandre – Vous êtes en train de rapprocher la religion du phénomène extraterrestre ? F. Marie – Je ne sais pas si c’est comme cela qu’il faut le dire. C’est que peut-être abusivement… D. de Plaige – Excusez-moi, Franck Marie, la religion n’a rien à faire dans le fait de mourir. F. Marie – Oui oui… D. de Plaige – Non, c’est de la parapsy, c’est des phénomènes non étudiés de fin de vie. Maintenant, qu’un curé se précipite, ou un rabbin ou un ayatollah pour s’emparer de la direction de la cérémonie, et en faire une religion, c’est autre chose. La religion n’a rien à faire dans le fait de mourir sauf par phénomène de récupération humaine. F. Marie – Voilà, c’est en fait un constat qui est fait que, d’un point de vue physique, il se passe un
certain nombre d’incidents ou d’événements dans deux cas de figure complètement différents, et qu’il serait intéressant de faire, eh bien, une étude de contexte dans un cas et dans l’autre pour voir si par hasard y aurait pas des points communs qui échappent totalement à l’analyse. Et en ufologie, on classe ces boules orange, ben, comme étant une des composantes de l’ufologie, tout à fait aussi arbitrairement que dans la religion on pourrait l’associer à un phénomène lié à la mort. Je crois qu’il faut rester prudent. En matière d’ufologie, en ce qui concerne notre spécialité, plus en tant qu’organisme privé, il y a de multiples facettes. On a parlé des cas d’air vibrant dont on n’a absolument pas, sauf trois cas précis où c’était corrélé par des observations de masses lumineuses dans les nuages, de masses rouges dans les nuages, qui ont été données en témoignage par des personnes qui étaient sous l’influence de cet air vibrant. Il y a des sons inexpliqués, il y a des… Peut-être que je pourrai rajouter un tout petit détail concernant cet air vibrant, et je pense que c’est un détail important, c’est que les gens qui étaient à Marseille au moment où c’est arrivé, il y a l’aquarium de Marseille qui s’est fêlé. Bon le site d’observation était très proche de cet endroit-là. Par contre, un autre groupe de témoins qui étaient sur la corniche ont vu, en fait, au moment où ils ont eu l’impression que cette source d’air vibrant était en train de passer à côté d’eux, sur la mer ils ont vu comme une sorte de creusement de la mer, comme s’il s’agissait d’un objet invisible. C’est la description qui nous a été faite dans le rapport d’enquête qu’on a eue avec ces personnes. Donc je le signale dans la foulée, je n’en tire pas de conséquences, du moins pas encore. Alexandre – Présence donc d’un objet invisible. Ça nous ramène à différentes thèses qu’on pourra peut-être développer pendant la nuit, notamment celle du temps manipulé, et d’un objet qui pourrait être là tout en n’étant pas vraiment présent, être là sur une autre dimension. T. Garnier – Mais… tu parlais des boules oranges tout à l’heure, mais il y a aussi les boules blanches, qui sont à peu près la même chose, et d’ailleurs dans une observation tout à fait récente qui m’a été rapportée hier au téléphone, ce genre de phénomène a été vu encore vendredi dernier, donc, au col de Vence. Ça virevoltait et apparemment il y a eu aussi des phénomènes de pierres qui ont volé un petit peu dans tous les sens, et c’est des phénomènes qui sont habituels au col de Vence. F. Marie – Alors Thierry, tu parles… bon, ce que je reprends, en fait, ça m’évoque, moi, en fait l’actualité du mois, là, pour mai. Comme on avait dit qu’on parlerait un petit peu de l’actualité récente pour lancer le débat avec les auditeurs, bon, peut-être qu’on peut faire un survol très rapide du mois. Je prends par exemple le 3. Le 3 mai, là ça s’est passé dans le New Hampshire aux USA, à Old Man of the Mountain, là où il y a les faces qui sont sculptées1… 1
Le Mount Rushmore National Memorial, sculpté de 1927 à 1941 par Gutzon Borglum et son fils : les portraits, hauts de 20 mètres, de quatre présidents des États-Unis, G. Washington, T. Jefferson, A. Lincoln et T. Roosevelt, sont taillés dans une falaise de granite des Black Hills (Dakota du Sud).
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Alexandre – Le Mont Rushmore. F. Marie – Voilà, c’est ça, le Mémorial. LE PROBLÈME, C’EST QUE LA SAUVEGARDE DU SITE EST FAITE DE TELLE MANIÈRE QU’IL NE PUISSE PAS Y AVOIR DE CHUTES DE PIERRES.
ON
BON, POINT D’INTERROGATION. PAGE. AUSTRALIE, LÀ C’ÉTAIT TOUJOURS
OR
IL Y A EU DEUX JOURS DE SUITE D’IMPORTANTES
CHUTES DE PIERRES.
21 HEURES, AVEC DE TRÈS DONC ON PARLAIT DES BOULES DE LUMIÈRE SPORADIQUES DANS LE CIEL… ALORS DONC, THIERRY, TOI, TU DOIS AVOIR, PEUT -ÊTRE DE TON CÔTÉ DES ÉTATS PLUS DÉTAILLÉS, MAIS LÀ J’AI PROPOSÉ SIMPLEMENT DE FAIRE UN PETIT SURVOL, DONC ON VA POUVOIR Y REVENIR SI ÇA INTÉRESSE LES AUDITEURS D’APPROFONDIR. TOURNE LA
LA MÊME DATE DU
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MAI À
NOMBREUSES LUMIÈRES ORANGE EN FORMATION À APPROXIMATIVEMENT UN KILOMÈTRE.
Alexandre – On va y revenir. Juste une question : ces informations, elles viennent d’où ? F. Marie – Alors la source, c’est UFO Roundup, avec lequel on travaille là aussi en échange d’informations. Quand on a des cas, après qu’on ait fait enquête on leur envoie les docs, et eux ils drainent tout ce qui est anglo-saxons, donc aussi bien les Amériques, nord sud, plus l’Angleterre, plus l’Australie. Voilà, tu vois autre chose, Thierry ? T. Garnier – Oui, y a aussi, par exemple, des cas qui leur sont rapportés d’Allemagne aussi ou d’Italie, enfin ça vient d’un peu partout, c’est vraiment… F. Marie – Ben, des groupes correspondants comme, nous, nous le sommes pour la France, on leur envoie les infos, au même titre qu’en Allemagne il y a des groupes qui leur envoient, en Norvège, etc. Donc si tu veux ça draine large, et en général ce sont des groupes responsables qui, eux, font leur propre enquête avant de le passer. Alexandre – Alors selon les pays, est-ce qu’il y a des spécialisations ? On a beaucoup parlé de mutilations, c’était en Amérique du Sud… Est-ce que chaque pays a… par exemple un pays a plus de boules blanches, l’autre plus de boules orange, l’autre plus de mutilations ? Ça se dessine un peu comme ça, il y a une certaine géographie dans les apparitions ? T. Garnier – Ça a plutôt l’air de se présenter par périodes. Là, encore récemment, en Amérique du Sud il y avait beaucoup de mutilations (il y en a eu aussi en Amérique du Nord, des mutilations…), mais en Europe, on n’a pas de cas de mutilations vraiment connus, quoi. F. Marie – Non, mais bon, j’allais répondre à la question d’une manière un petit peu méchante, en disant que ça dépendait de l’implantation des bases américaines ! Il y a des phénomènes comme par exemple à Porto Rico, il y a une base qui a été fermée… D. de Plaige – Elle vient de fermer, oui. F. Marie – Bon, Porto Rico est bien connu pour ses apparitions de Chupacabras, ces bébêtes bipèdes, sauriens bipèdes, genre animal préhistorique… Là, on aura certainement encore à en reparler, mais la base a fermé. Donc il est possible qu’il y ait moins d’observations de Chupacabras. C’est une idée. Maintenant il y a, pour ce qui nous concerne, c’est vrai qu’on n’a pas eu beaucoup de mutilations animales non expliquées, et puis surtout, les mutilations animales finalement ont des caractéristiques bien précises. Au niveau des prises d’organes : organes sexuels, les oreilles, la bouche, la langue, les
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lèvres, etc. Et on n’a rien qui correspond, nous, en France. On a eu qu’un cas en Dordogne2, c’était en 95, mais on a un doute. Personnellement, j’ai le doute que ça ne soit pas une histoire récupérée, en fait, finalement, pour des questions d’assurance ou de choses comme ça. Enfin, c’est un avis très personnel. Ça mériterait… D. de Plaige – Il pourrait y en avoir un paquet en Corse aussi, s’il s’agit de récupérer des fonds de la communauté européenne, non ? F. Marie – Oui, peut-être, mais enfin bon ça n’a pas les caractéristiques… D. de Plaige – Il ne peut pas y avoir de mutilations de bétail en Corse, puisqu’il n’y a pas de bétail ! F. Marie – Oui ! Et puis, bon, il faut quand même qu’il y ait effectivement un certain nombre de critères qui permettent de savoir comment catégoriser un peu ce qui se passe. Bon, il y a des cas effectivement qui sont quand même assez ambigus, comme ces vaches qui se retrouvent sur des toits les pattes en l’air, ou alors empalées sur des piquets de clôture. Bon, il faut avoir du matériel, il faut qu’il y ait du matériel, faut qu’il y ait eu un enlèvement, faut que ça ait été lâché, etc. Donc on est dans un contexte très particulier. Et la plupart du temps, il y a quand même des bases aériennes qui sont à proximité. D. de Plaige – Tu veux dire des animaux lâchés de haute altitude ? F. Marie – Hum hum. Et c’est pas forcément des Ovnis. Voilà. Alexandre – Les vaches qui volent ne sont pas forcément des Ovnis ! F. Marie – C’est ça, oui. J’espère que tu m’as compris ! T. Garnier – Une vache qui vole est identifiée ! F. Marie – Voilà. Absolument ! Alexandre – Une vache qui vole, ce n’est donc pas un Ovni ! F. Marie – Disons que l’objet qui peut s’en être emparé n’est pas forcément ce qu’on caractérise sous forme d’Ovni, quoi. Alexandre – Alors on peut expliquer ça – on va se mettre du côté des personnes qui essaient d’expliquer le phénomène Ovni –, on peut expliquer ça par un transport aérien, un transport aérien avec des vaches dans l’avion et une qui serait tombé de la soute… F. Marie – Nnnn, bof… je pense que ça peut être plus facil… plus particulièrement une captation par
hélicoptère et puis… pour entretenir peut-être une légende ou des intérêts particuliers qui servent des personnes qui savent à quoi ça leur sert. Nous, on ne le voit pas forcément.
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Cf. la Vague d’Ovnis du 26 août 2003, Hugo Nhart, Enquête sur des faits, cas de M. Gay, Word.doc pp. 21-23.
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Alexandre – Alors cette nuit nous allons parler du phénomène Ovni en général. Nous nous attarderons évidemment sur votre livre, mais on va aussi parler des crop circles – est-ce qu’on peut faire un lien, vu qu’on en est aux apparitions dans les différents pays du monde ? Est-ce qu’on peut faire un lien entre l’apparition de crop circles et l’apparition de, pourquoi pas, d’enlèvements, de mutilations de bétail, de boules blanches, de boules orange, est-ce qu’il y a un lien entre toutes ces choses ? Ne serait-ce que géographiquement, par exemple, à côté des bases. Où a-t-on le plus de crop circles ? F. Marie – Je ne pense pas… T. Garnier – Non, les crop circles sont vus surtout, apparemment, beaucoup autour de sites
mégalithiques. On en retrouve beaucoup au sud de l’Angleterre, d’ailleurs y en a deux vus, qui ont été relevés assez récemment, en avril et en mai, il y en a eu deux : un dans le New Hampshire… non, dans le Hampshire et un dans le Sussex, et on ne peut pas dire qu’on les retrouve à côté de bases militaires, c’est surtout sur des sites disons cultuels – pas religieux, je dirais cultuels. F. Marie – Bon, ça, c’est peut-être pour la partie anglaise, mais il faut quand même signaler que le phénomène n’est pas seulement anglais, on le retrouve dans tous les pays, aussi bien Israël, l’Australie, la Chine, en France – mais bon, on s’est aperçu en France que c’était des canulars, et peut-être des canulars d’ufologues, ce qui est très attristant. Mais… T. Garnier – Des canulars, il y en a aussi en Angleterre. F. Marie – Oui oui, bien sûr. Mais pour l’ensemble, le décompte, il y a un excellent livre – c’est dommage, j’aurais dû penser à le prendre ce soir – qui synthétise un petit peu les études qui ont été faites sur les crop circles… Alexandre – Je pense que nous l’avons. Peut-être… F. Marie – Ah ! Ben je sais que vous êtes bien équipés. On peut compter cela par milliers, et donc sur l’ensemble… Voilà. Exactement ! Alexandre – C’est bien celui-là. F. Marie – Oui. C’est une anthologie. Alexandre – Vous pouvez redonner le titre de ce livre ? F. Marie – Alors les Cercles dans les blés et leurs mystères de Eltjo Haselhoff, et c’est publié chez
Favre, recherche scientifique et légendes. Bon, c’est un excellent document, avec une multitude de photos et d’explications, et d’explications mathématiques également puisque dans la dernière partie du livre l’auteur analyse un certain nombre des figures qui ont été trouvées et en fournit en quelque sorte là aussi des algorithmes mathématiques et géométriques, et de toute évidence la manière dont ces traces ont été faites, en considérant le peu de temps pour les réaliser, la complexité pour leur réalisation, il me semble très difficile d’admettre que ça puisse être une simple explication de canular qui résolve l’ensemble des données de chacun des problèmes soulevé par chacune des traces. La multitude des traces qui ont été faites dans des endroits complètement inaccessibles, par exemple, sous-entendrait qu’il y ait eu un apport de personnes par hélicoptère, mais après enquête, dans les endroits où, de toute évidence, pouvaient décoller les hélicoptères, personne n’a observé de transit allant vers la destination où les traces ont été trouvées. Et tout à l’avenant. Donc les points 8
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d’interrogation existent bel et bien pour un certain nombre de traces ; il est possible qu’il y en ait effectivement qui soient des canulars en règle, mais tout n’est pas à dissimuler, toute la réalité du phénomène ne peut pas être comprise par cet aspect canular. T. Garnier – Et à propos donc des boules blanches, on a constaté sur certains… enfin, des formations de cercles ont été enregistrées avec des passages de boules blanches, donc on peut… ce sont des phénomènes « ovnis » (mais pas forcément extraterrestres) qui peuvent être la cause de certaines formations. Alexandre – Vous voulez traiter quelques autres sujets avant qu’on ne passe… F. Marie – Non non, je voulais simplement noter que les derniers crop circles qui ont été enregistrés datent du 14 mai, en Australie, à Glass Rough Mountains, où il y a eu plus de 20 crop circles qui ont été associés à des bruits sourds et à des passages de lumières vertes flashantes, avec un certain nombre de dizaines de témoins... bon, on sait qu’il y a plusieurs douzaines de témoins, sans qu’on sache le nombre précis des témoins. T. Garnier – À propos de crop circles, est-ce que je peux passer un appel ? L’association, le CNRU, le Cercle Normand pour la Recherche Ufologique, recherche un pilote expérimenté pour pouvoir survoler le plateau du Vexin. Comme on a constaté qu’il y avait beaucoup d’observations de boules blanches dans le secteur, donc cet été, enfin au mois de juin, au mois de juillet, là, on voudrait faire un petit tour au-dessus des champs pour voir exactement ce qu’il en est. D. de Plaige – Il faudrait un pilote ULM ? T. Garnier – Un pilote ULM ou même un pilote avec un brevet de pilote de Cessna, enfin ça serait
pas mal. Alexandre – Comment est-ce qu’on fait pour connaître toutes ces informations si on n’a pas Internet ? F. Marie – Eh bien, en étant en contact avec un groupe de recherche privé qui, lui, fait le boulot et puis il le met à la disposition du public. Alexandre – Pourquoi pas le vôtre euh… F. Marie – Ben, c’est ce que l’on fait. Si tu veux, nous on a un fichier central des informations
concernant l’actualité phénoménale. Pour l’instant, ça se présente sous la forme de fichier papier, et également un site Internet mais il est très très rudimentaire. On a fait un essai il y a trois ans de ça pour voir si ça fonctionnait avant de se lancer à une plus grande échelle. On manquait si tu veux de systématicité, à savoir que c’est très long de rentrer une information au clavier et de la reporter dans différents fichiers, donc il a fallu concevoir un logiciel qui est un logiciel maison qui permette de faire tout, et y compris de placer directement en fichiers HTML pour être injecté aussitôt que l’information arrive, ça va directement dans tous les petits systèmes de classement. Donc là, bon, nous, Banque OVNI, on a un fichier central qui regroupe plus de 40 000 lignes, chaque ligne correspond à un dossier, et chaque dossier finalement a entre quelques lignes et, parfois, plusieurs pages. Donc le système permet de pouvoir faire des recherches d’information directe selon des protocoles multicritères, soit par les dates, soit par les sites, soit par les thèmes, ou avec un certain nombre de mots clés. Donc là, ben, je donne à l’occasion, donc, banque.ovni@wanadoo.fr pour le mail…
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D. de Plaige – Le script de « Banque OVNI », c’est particulier, c’est banque, comme une banque,
tiret… F. Marie – Banque point o-v-n-i, arobase wanadoo point fr. Et autrement, pour le site qui peut être consulté : www.chez.com/banquovni. D. de Plaige – En attendant de vous acheter un banquovni.com, point .org ou .net quand même un peu
plus simple… F. Marie – Voilà, mais bon, comme nous sommes une association avec très peu d’argent, on vit uniquement par la vente des bouquins, c’est un problème de financement, quoi. D. de Plaige – Il vous en coûterait 8 €, je crois que je vais vous les donner… F. Marie – C’est vrai ? Ah, mais j’accepte ta proposition ! D. de Plaige – Les coordonnées de Thierry ? T. Garnier – Pour le CNRU, vous pouvez nous contacter aussi sur Internet par le biais du site, France-Ovni, qui est notre site, donc c’est http://www.france-ovni.com ou alors cnru27@ifrance.com, pour l’adresse email. D. de Plaige – Le propre d’une intro, comme on vient de le faire, c’est de montrer qu’on a affaire à
des personnes compétentes. Maintenant la démonstration est faite, vous savez à qui vous avez affaire en les appelant, en dialoguant avec eux, sur tout ces sujet, ils ont une doc abondante. L’intro se devait d’être aussi courte que possible pour permettre ensuite, par les questions que vous poserez, d’aborder plus en profondeur chacun des sujets. Alexandre – Radio Ici & Maintenant! 95.2, on va parler du phénomène extraterrestre, du phénomène Ovni, et en tout cas de cette vague d’Ovnis sur la France du 5 novembre 1990 entre autres. On va d’ailleurs y revenir dans quelques instants. En attendant, un premier appel d’auditeur : nous accueillons Rose. Rose – Oui, bonjour. J’ai un neveu qui est pilote de ligne, qui est un jeune pilote, et je voulais savoir
comment on pouvait l’informer des phénomènes Ovnis, auxquels les pilotes sont confrontés quelquefois. Parce que je lui en ai parlé et il a… il s’est mis à rire et… Parce que j’avais entendu quelquefois dans vos émissions des pilotes à la retraite qui faisaient part des rencontres étranges qu’ils avaient faites. Alexandre – Oui, tout à fait. Notamment le commandant Loiseau et le commandant Krine. Rose – C’est ça. T. Garnier – Il y a aussi le commandant Greslé qui a été témoin de plusieurs phénomènes. Et d’ailleurs il a écrit un livre… ou deux. Oui, deux livres là-dessus, donc il pourrait peut-être lire ces livres-là pour donner une idée. F. Marie – Et lui-même a été confronté au phénomène, votre neveu, ou non ?
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Rose – Non, pas encore, parce qu’il est tout jeune pilote, il pilote seulement depuis une dizaine de jours, et je lui ai dit qu’il risquait de se trouver face à ces phénomènes, mais il ne m’a pas prise au sérieux. F. Marie – Oui, mais bon, avec un petit peu d’expérience dans le milieu, c’est vrai qu’ils ne doivent pas en parler tout le temps entre eux, mais par contre on sait par expérience qu’il y a eu je ne dirais pas de très nombreux témoignages de pilotes, mais il y a eu un grand nombre de pilotes sur l’ensemble, si vous voulez, de l’actualité phénoménale, il y a eu un grand nombre de pilotes qui ont été confrontés à ces phénomènes. Donc au hasard de sa carrière, il arrivera certainement à être en contact avec certains d’entre eux. Mais de notre côté, par exemple, nous on est basés sur la région parisienne sud, et quand un phénomène nous est signalé, on prend contact avec la tour de contrôle d’Orly, où on a la possibilité de confronter avec les équipes qui sont en place, et éventuellement, si jamais c’est une information toute fraîche et récente, de voir sur les radars s’il y a une signature. Bon, également, dans l’autre sens, l’approche des pilotes est quelque chose de très important dans cette partie d’enquête, parce que ce sont des gens qui sont habitués, effectivement, en aux aberrations de vision que le particulier au sol, si vous voulez, n’a pas la même capacité à percevoir. Donc ce sont des atouts sérieux. S’il acceptait d’être en contact avec nous, par exemple, on aurait peut-être la possibilité de lui faire parvenir de l’information, et que cette information circule dans son milieu professionnel, comme on l’a déjà fait avec d’autres personnes sur Orly. Rose – Mais volontiers. Écoutez, je le ferai. Je vous remercie beaucoup de votre réponse. F. Marie – Je vous en prie. Bon, de toute façon, on repassera, si vous avez la gentillesse de rester un petit moment avec nous pour quelque temps, on repassera de temps en temps nos coordonnées… Rose – Oui oui… F. Marie – Comme ça, tout le monde pourra en profiter. Rose – Oui, déjà, j’ai passé une nuit blanche à vous écouter il y a environ une semaine… F. Marie – Ah, je dirai pas « désolé » ! Rose – C’est tout à fait passionnant. Je vous remercie infiniment. Alexandre – Merci Rose, au revoir. Rose – Au revoir. Alexandre – Alors effectivement, Franck Marie, on va revenir sur l’émission qui a été diffusée la semaine dernière, une émission de 1994, où vous étiez dans les locaux d’Ici & Maintenant. Vous parliez à l’époque, d’un livre qui s’appelle OVNI Contact. Je vois en haut Banque internationale de données ufologiques – Franck Marie. C’est une enquête, 400 Ovnis sur la France le 5 novembre 1990. Vous en parliez la semaine dernière dans cette rediffusion. Cette semaine vous êtes là pour répondre aux auditeurs, car il y a
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eu beaucoup beaucoup d’appels lors de cette diffusion de la semaine dernière. Vous n’étiez pas présent, donc évidemment vous n’avez pas pu répondre, ce qui paraît assez logique. Ce soir vous êtes là pour répondre à tous les auditeurs sur cette émission de la semaine dernière. Si la personne appelle, elle passe à l’antenne, d’ailleurs on a Jacques. Jacques – Oui, bonsoir, bonsoir à vous messieurs dont je n’ai pas les noms, là, mais je vous encore remercie pour ces bonnes émissions que je savoure un petit peu tous les soirs depuis quelque temps. Alexandre – Alors c’est Franck Marie et Thierry Garnier. Jacques – Voilà. Ce que je voulais dire, ce sera pas fatalement des questions que j’aurais-z-à vous poser, parce qu’évidemment il y a longtemps que je mûris la question, et je crois que dans les phénomènes Ovnis il faudra un jour que l’on voie vraiment le problème dans sa réalité. J’entends par là que l’on ne fasse pas d’amalgame dans les différents domaines. Moi je sépare les phénomènes Ovnis en trois sections, si vous voulez. D’abord les phénomènes de psychotronique proposés par l’homme lui-même, et il ne connaît pas ses possibilités, et parfois la nuit ou le jour, s’il le maîtrise, il peut provoquer des phénomènes par décorporation et ces phénomènes peuvent être vus uniquement par le fait de pressions atmosphériques favorables à l’apparition ou non. Donc c’est un grand point, c’est la pression atmosphérique. Le deuxième point, ce sont précisément des hommes qui s’amusent à faire, avec des moyens techniques, etc., ça c’est encore un phénomène qui doit être apprécié. Et le troisième rejoint le premier, ce sont des êtres venus d’autres galaxies susceptibles de faire des décorporations et donc de traverser ces espaces infinis parce qu’ils ne sont plus à l’état physique comme nous l’impose notre rationalité, et ils peuvent venir et se faire piéger, d’abord sur leur parcours par les phénomènes atmosphériques auxquels ils ne sont pas habitués, et préférer s’en aller, ou provoquer des imageries, etc., qui seront des espèces de télépathies, des espèces de de de… de phénomènes collectifs même, puisqu’on en a déjà vu, mais je crois que le jour où on saura en quelque sorte séparer l’aspect spirituel de l’aspect matériel tout comme on saurait séparer l’aspect médical de l’aspect juridique, sans faire d’amalgame bien qu’ils se rejoignent dans certains cas, un jour on se dira : il y a trois types de manifestations possibles. Pour ceux qui ont la possibilité de quitter leur corps – par un processus très simple et qu’on peut expliquer, ça n’est pas simplement que des... des des trucs à la à la… comment, à la porte de la mort, comme on dit, là, des… comment, des… des NDE, ou tout ce que l’on connaît comme maintenant qui ont été dit. Moi j’appelle ça des décorporations, cela se pratique facilement, il suffit de faire une vraie respiration tout à fait spécialisée, ensuite de ça, repos, etc., et ensuite vous mettez en alignement les sept chakras, et puis paf ! vous passez la ligne du susumna3 et vous sortez. Ce n’est pas un problème, vous vous débarrasser de la masse moléculaire, et point. Maintenant, que cette masse après se balade avec la pure volonté, puisque le corps est inerte et il respire à l’état végétatif, c’est une chose de connue pour des milliers de gens, mais on ne veut pas le voir en face parce que la rationalité dominante préférerait expliquer ça de manière logique… Alexandre – Alors nous allons, Jacques, créer le dialogue et donc pouvoir discuter avec Franck et
Thierry. Jacques – C’est vrai !
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Suumn(fém.)Des innombrables « rivières » (nad) qui irriguent le corps subtil, trois retiennent l’attention : l’une se dresse de la base du tronc à la tête (comme fait la colonne vertébrale), les deux autres s’entrelacent autour d’elle à la façon des deux serpents du caducée. Ces deux-là sont appelées I et Pigal; la première est jaune, diffuse une lumière semblable à celle de la lune et joue le rôle du Gange dans cette géographie symbolique ; la seconde est rouge, brille comme le soleil et équivaut à la Yamun (moderne Jumn, affluent de rive droite du Gange). Quant à la nad centrale, elle porte le nom de Suumn; de couleur blanche, elle a l’éclat du diamant : c’est la Sarasvat (moderne Sutlej, affluent de l’Indus), la rivière du Paradis. Id et Pingal se croisent six fois sur la Suumnet chacun de ces points de rencontre est appelé chakra (cakra, « roue, cercle »). On verra plus loin qu’il existe un septième chakra.
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F. Marie – Bon, je me permets d’intervenir, là, parce que je souscris à ce que vous dites pour le premier point en psychotronique, décorporation, etc. Jacques – Oui. F. Marie – Mais en matière d’ufologie, nous, nous étudions des phénomènes qui ne sont pas comme des phénomènes de fantômes, si vous voulez. Ça, ça correspondrait bien, d’ailleurs. Je crois qu’il y a quelques cas célèbres de personnes qui, en état de rêve, étaient vues à d’autres endroits… Jacques – Voilà. La bilocation… F. Marie – Voilà, c’est cela. Eh bien, ça, oui, si jamais on parle, si vous voulez, d’observations fantomatiques, en quelque sorte, mais comme ce à quoi nous sommes le plus habitués, nous, si vous voulez dans notre spécialité, c’est d’avoir des phénomènes fantasmagoriques, quelque part, mais associés à des phénomènes d’objets. Or, dans l’hypothèse de votre premier point… Jacques – Oui. F. Marie – ...l’objet manque. Vous comprenez ce que je veux dire ? Jacques – Absolument. F. Marie – Donc, par contre, dans le deuxième, des créations humaines, par exemple, par
hologramme, là aussi je souscris totalement, parce que c’est certainement une cause de méprise qui doit être encore à étudier, et un certain nombre d’auteurs réputés, dans les périodes les plus récentes, parce évidemment si on parle d’hologrammes, je crois que les premiers essais d’hologrammes ont eu lieu en 1800 et quelques-uns en 1850 peut-être… Jacques – Oui... F. Marie – Donc, là, les hologrammes, oui, c'est un gros piège duquel il faudrait se méfier. Et l’hypothèse alienne, ma foi, effectivement, c’est celle qui reste. Enfin, qui reste mais qui n’est pas complète en soi, parce qu’il peut y avoir effectivement d’autres hypothèses corollaires que des êtres vivants, si vous voulez, loin de notre horizon terrestre… Jacques – Oui... F. Marie – Ça peut être également des intraterrestres, ça peut être dans l’espace-temps, ça peut être,
bon… Jacques – Dans les niveaux de conscience ???? T. Garnier – (…) l’humanité… la matrice… F. Marie – Voilà. Absolument. Bon, on est… c’est un petit peu le thème… voyez ce que dit Thierry,
c’est un petit peu le thème de Matrix, là, le film dont on parle pas mal actuellement. Votre analyse me semble bonne, sauf pour…
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Jacques – Au niveau ufologique… F. Marie – Oui, je ne peux vous parler que de ce que je connais. Jacques – Non non, non, mais je comprends bien. Mais ce qui me fait dire ça, c’est simplement que
lorsque l’on… que l’on… que l’on imagine les-les espaces interstellaires, il n’y a pas, je pense, de matérialité susceptible, jusqu’à plus ample informé, de pouvoir supporter un tel trajet, de pouvoir disposer de la matière et de l’énergie voulues. Par contre, de l’énergie, nous en avons des milliards de stock dans le monde… dans le monde subtil, et ça nous ne savons pas l’employer. Or, il est fort probable que d’autres gens savent déjà l’employer et ont même peut-être abandonné la partie… la partie matérielle ou moléculaire pour s’élever dans des espaces de pure conscience. C’est l’espace objectal4. À ce moment-là, ils font ce qu’ils veulent, parce que je peux vous assurer que lorsque vous faites de la déambulation extracorporelle au moins au troisième degré, eh bien, ce n’est que pure volonté, que pure conscience, et vous disposez de la totalité de vos sens de réflexion, de vision, d’audition, c’est inimaginable ce que ce corps et ce cerveau que nous couronnons sur terre dans la matérialité ne sert plus à ri… à croire quelque part que la petite étincelle de puissance euh euh de la conscience, ça n’est rien. Ça n’est pas le cerveau ; le cerveau ne fait, lui, que restituer ce que cette petite parcelle lui donne. F. Marie – Mais je vous remercie infiniment pour ces voies de recherche qui s’ouvrent, bon, et je crois qu’il faut pas faire du tout le barrage à ce genre de pensée, parce qu’effectivement, ne connaissant pas les tenants et les aboutissants qui nous mènent, c’est une voie de recherche comme une autre. Elle n’est pas limitée à cela, mais je crois qu’il faudra en tenir compte effectivement dans un certain nombre de cas. Mais dans ce qui concerne l’ufologie… Jacques – Oui ! F. Marie – Objets volants… Jacques – Non identifiés F. Marie – Voilà. Jacques – Oui oui oui ! F. Marie – On est dans un contexte d’une certaine matérialité qui apparaît dans un certain contexte, qu’on n’arrive pas à cerner, mais par contre qui est observée. Donc il y a des points communs avec ce que vous venez d’expliquer, mais on est, nous, dans un registre légèrement différent… Jacques – Oui, non mais je comprends. F. Marie – Merci en tout cas de votre intervention. Jacques – Eh bien bonne continuation. Ceci dit, je crois tout à fait aux Ovnis dans la mesure où nous même nous en fabriquons. Pourquoi d’autres gens ne le feraient pas ? Mais c’est l’espace, l’étendue et la puissance que requiert ce genre de transfert qui me fait penser que, il y a longtemps ils ont sauté ce 4
Objectal, c’est ce qui est relatif à l’objet (en psychanalyse)…
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cap et qu’ils sont passés à autre chose. Mais je crois – ne croyez pas autre chose –, je crois que tout est possible. F. Marie – Absolument. Jacques – Messieurs merci, je vous écoute religieusement, et bonne continuation, et merci pour ces bonnes émissions. F. Marie – Merci à vous. Jacques – Au revoir Alexandre – Nous allons accueillir Robert dans quelques secondes. Franck Marie, pensez-vous, est-ce que déjà il y a des études qui ont été faites vers les êtres humains, c'est-à-dire le fait que les humains eux-mêmes, par une certaine croyance, par une force psychique, puissent créer de toutes pièces le phénomène Ovni ? Les apparitions sur les radars… Juste par la force de la pensée et par une sorte de communion mondiale entre les esprits des êtres humains ? F. Marie – À ma connaissance, non. Mais je n’ai pas la connaissance globale, donc j’aurais du mal à répondre par rapport aux laboratoires secrets qui peuvent exister. À ma connaissance, la manifestation telle que Jacques vient d’en parler, je pense que l’adaptation de son premier point, concernant la psychotronique, telle qu’il la définit, ça s’adapte tout à fait bien aux phénomènes fantomatiques. Mais, désolé de me répéter, on n’est pas dans le contexte ufologique et je ne le ressens pas. Peut-être que Thierry, toi, tu… T. Garnier – Non non, tout à fait d’accord. Bien que ces phénomènes de décorporation pourraient
aussi s’apparenter à des visions de certaines boules blanches, par exemple. F. Marie – Oui, mais sous une forme autre que Jacques le définissait. T. Garnier – Hum hum. Alexandre – Nous accueillons Robert. Robert – Oui, bonjour. J’ai eu l’occasion d’écouter dans votre émission précédente que vous étiez à la recherche de témoins… F. Marie – Oui, tout à fait. Robert – Eh bien, alors moi je vais vous apporter mon témoignage. Je me trouvais dans le Midi de la France, à St Raphaël, et puis on était à peu près 4000 personnes, il y avait 2000 personnes à l’intérieur d’une salle et 2000 à l’extérieur et… Alexandre – Alors il va falloir… Robert, juste te demander d’aller un petit peu plus doucement, parce que là figure-toi qu’ils ont sorti des feuilles avec des stylos, et ils prennent des notes ! F. Marie – C’était en été ?
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Robert – Voilà. Alors donc… F. Marie – Je vais me permettre, Robert, si vous en êtes d’accord, de vous poser des questions pour diriger un petit peu par rapport, si vous voulez, au formulaire, de manière à ce qu’on essaie d’oublier le moins de points possible. Est-ce que vous êtes d’accord ? Robert – D’accord. F. Marie – Bon, alors c’était quand, déjà, la date ? Robert – Alors la date m’échappe un peu, parce que ça fait maintenant plus de 6 ans… F. Marie – Oui… D’accord. Le mois, par exemple, vous en avez le souvenir ?
Robert - Août ou juillet. F. Marie – Août ou juillet. D’accord. OK. Et c’était dans quelle ville, dans quel département ? Robert – St Raphaël… F. Marie – St Raphaël. Il était à peu près 14 heures… F. Marie – Oui… Robert – Et donc… Alors il faut expliquer ce phénomène qui est un peu particulier. On avait amené des parapluies parce qu’on était convaincus qu’il allait pleuvoir. Un orage terrible qui devait s’abattre. Ça arrive dans cette région-là. Et il y a avait à peu près une masse de nuages, mais c’était énorme énorme énorme, et en l’espace de 40 secondes à peu près, la totalité de cette masse de nuages a été absorbée en un centre, et ça a dégagé un anneau de… arc-en-ciel. On a essayé de photographier ça, c’était impossible. Et ensuite le ciel était bleu pur, y avait plus rien, quoi : plus un seul nuage. Alors il faut s’imaginer Paris, par exemple, recouvert de nuages, et une masse comme si un orage terrible allait s’abattre sur Paris, et qu’en l’espace de 40 secondes la totalité de cette masse de nuages disparaît en un centre. F. Marie – Hum hum. D’accord. Robert – Alors ça, c’est… J’ai eu l’occasion d’en discuter avec Jean-Pierre Petit, qui est du CNRS… F. Marie – Oui… Robert – Et lui il a émis l’hypothèse que ça pouvait éventuellement être effectivement une intervention extraterrestre, mais à partir d’un laser très puissant ils ont pu enlever cette masse de nuages dans cette zone-là. F. Marie – D’accord mais est-ce c’était à l’occas… enfin, c’était à quelle occasion euh… Bon, 2000 personnes dedans, 2000 personnes dehors…
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Robert – Purement spirituelle… F. Marie – C’était une fête… Robert – C’était pas spécialement une fête. C’était une conférence d’un maître spirituel. F. Marie – Hum, d’accord. Vous ne voulez pas être plus précis, je pense… Robert – Non, parce que j’ai pas de publicité à faire. F. Marie – D’accord. OK. Bon, par contre, moi je vais noter ces informations-là, et puis comme avec chacun des intervenants ce soir, ou cette nuit plus précisément, on reprendra contact avec chacun d’entre vous et chacune des personnes qui nous auront donné des témoignages. Est-ce que vous êtes d‘accord pour me laisser vos coordonnées hors antenne, de manière à ce que l’on puisse établir ce lien avec vous ? Robert – Tout à fait. F. Marie – D’accord ? Alexandre, si tu le veux… Robert – Je voudrais simplement rajouter quelque chose pour conclure, si c’est possible.
Personnellement, je suis convaincu qu’effectivement il y a… la Terre… parce que j’ai eu d’autres manifestations, il n’y a pas très longtemps encore, j’étais à St Germain-en-Laye, au château, là, de St Germain-en-Laye, et j’ai vu une manifestation, donc une boule de feu comme ce que décrit tout le monde, qui se déplaçait légèrement vers le haut, et en une fraction de seconde elle a disparu. F. Marie – ous avez la date, non ? Robert – Ca date de… un mois, à peu près, un mois et demi. Plus d’un mois et demi, plus d’un mois
et demi ! F. Marie – Oui. Bon … Robert – Du côté de St Germain-en-Laye. Enfin, moi j’étais à St Germain-en-Laye, et je regardais en direction de La Défense. F. Marie – D’accord. Bon, je pense qu’il faut convenir avec chacun d’entre vous ce soir pour les témoignages, d’essayer de réfléchir avant l’intervention, à avoir des renseignements précis au niveau spatio-temporel… Robert – Plus précis pour les dates, oui. Alors là, c’était vers 18 heures le soir. F. Marie – Voilà. Pris à froid, c’est peut-être difficile de remémorer, de réaménager les souvenirs, mais pour nous c’est très important pour pouvoir faire des comparaisons avec d’autres cas qui sont survenus.
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Alexandre – Robert… Robert, merci beaucoup. F. Marie – J’ai noté votre numéro de téléphone, donc on rétablira un contact. Robert – Très bien. Et je vous souhaite bonne soirée à tous. Bonne continuation. F. Marie – Merci. Au revoir. Alexandre – Jean-François, bonsoir. Jean-François – Oui, bonsoir. Bonsoir à tous. Jean-François – Et bravo encore pour vos émissions. Alors justement la semaine dernière j’écourtais l’interview de Franck Marie, qui datait je crois de 1993, et il a prononcé une phrase dans le cours de son interview qui a fait tilt, et qui concernait la Lune. Alors peut-être est-il un petit peu tôt pour en parler, vous avez peut-être prévu dans votre émission… F. Marie – Non non, c’est radio libre ! Ha ! ha ! Jean-François – Voilà. Donc euh il était question de la disparition de la jeep lunaire et du drapeau américain de la surface de la Lune. Alexandre – Excuse-moi, Jean-François, je me demandais si ta radio n’était pas allumée derrière toi. Jean-François – Non non non non. Alexandre – D’accord. Va-z-y continue. Jean-François – J’ai tout éteint, là. Alexandre – Continue alors, s’il te plaît. Jean-François – Voilà. Donc je suis allé… alors moi je suis un habitué, disons, de la liste ummo-sciences, que vous connaissez peut-être, et il y a un spécialiste en astronomie qui y participe comme intervenant, et j’ai mis la question effectivement sur le tapis : qu’en est-il des rumeurs concernant la disparition il y a quelques années de la jeep lunaire et du drapeau américain. Lui-même n’a pas eu vent de cette rumeur, mais par contre il me confirme en tant qu’habitué, disons, des observations à titre professionnel, que depuis déjà bien longtemps, depuis Galilée, eh bien, il y a des phénomènes lumineux qui sont observés à la surface de la Lune, la plupart étant à son point de vue explicables par des causes naturelles, par la surface… des aérolithes à la surface de la Lune, etc. Et, par contre, certains phénomènes ne trouvent pas d’explication. Et il m’a renvoyé vers des sites que je suis allé consulter et où j’ai trouvé des informations intéressantes concernant en particulier, par exemple en 1968 dans Paris Match, dans le N°1028, il y a eu la parution d’une image de la face cachée de la Lune, qui révèle certains détails troublants. Alors là ça a rien à voir, vous me direz, tout cela... je mélange un peu peut-être les problèmes. Mais disons que sur cette photo apparaît en un point une structure apparemment artificielle qui lors d’une réédition de ce même numéro qui a été dans sa première édition rapidement épuisé, n’était plus apparente, et lorsque l’on va consulter des sites qui livrent des images prises de la même zone de la lune par des sondes – je crois que c’est en 94 –, il y a
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eu une sonde, et puis y en a plusieurs peut-être même, qui ont survolé la Lune et la face cachée, eh bien, par recoupements on voit que cet objet éventuel a disparu et que, d’une façon troublante, il y aurait même une trace qui pourrait être corrélée avec cet objet. Alors quand je dis « objet », en fait, ramené à l’échelle du sol lunaire, ça faisait quelque chose comme 20 km de long et donc avec une masse supposée suffisamment forte malgré la faible gravité pour faire une empreinte que certains prétendent pouvoir être celle de euh… cet objet, quoi. F. Marie – Bon. Si si… Jean-François – Concernant la jeep lunaire et le drapeau… Qui c’est qui a diffusé ces rumeurs, Franck
Marie… Alexandre – Et vous les maintenez, ces rumeurs ? F. Marie – Ben, disons, qu’on le maintient dans le sens où c’est pas nous qui les avons lancées sans avoir une source. Bon, on n’a pas effectivement complété la source par les informations complémentaires, mais on a publié le catalogue chronologique des anomalies lunaires de la NASA. Ce document, en fait, a été… Alors j’ouvre le document pour expliquer les bruits de feuilles... Bon, Barbara Middleheart, université d’Arizona (Tucson, Arizona), Jayle Burley, Goddard Space Flight Center (Greenbell, Midlands), Patrick Moore5, Armagh Planetarium (Nord Irland), Barbara Welser de l’observatoire d’astronomie de Cambridge (Massachusetts), National Aeronautic and Space Administration (NASA). Bon, donc le document regroupe 579 anomalies lunaires qui ont été recensées depuis le 26 novembre 1540. La liste s’arrête – je vais à la fin du petit document, qui fait une trentaine de pages –, ça s’arrête en 1967, le 19 octobre. Bon, donc sur l’ensemble de ces anomalies lunaires, il y a un certain nombre de points qui résistent quand même à l’analyse. On voit des lueurs bougeantes, des lueurs mouvantes. C’est Herschel par exemple qui en a fait la description après vision à ses télescopes à l’époque, puisque ces observation-là datent de 1780-1787. Pour d’autres – je tourne – bon pendant l’éclipse totale, Herschel vit au moins 150 petites taches rondes, brillantes, rondes pendant le milieu de l’éclipse – ça, c’était le 22 octobre 1790. En 1824 – je passe très rapidement d’une page à l’autre : « mélange de toutes sortes de couleurs dans des petites taches… ». Ça, c’était dans la Mer des Nuées. « Surface brillante de 100 x 20 km… des illuminations périodiques… ». Et puis au hasard on tombe sur d’autres : «...des rais de lumières, comme des câbles lumineux qui traversent le cratère euh… ». Ça c’était en 1877 à 9h30. « Fine ligne de lumière, comme un câble lumineux, traversant le cratère… » « Deux protubérances lumineuses pyramidales », qui ont été observées par plusieurs observateurs, donc c’étaient plusieurs observatoires qui ont fait l’observation en même temps, le 4 juillet 1881 à 0h30. Donc on a là d’autres indications sur « une tache de lumière triangulaire vue au réfracteur de 3 pouces 1/2 », ça c’était von Spissen qui en a fait l’observation en 1888. Je vais essayer de vous en trouver des encore plus significatives, comme celle-là par exemple : le 31 janvier 1915 dans le cratère Littrow, « 7 taches blanches disposées comme la lettre grecque gamma », c’est Burgess qui en a fait l’observation. Là, si vous voulez, vous pouvez constater qu’au fur et à mesure, on est sur 579 observations, on en est à la 289ème avec un quadrilatère qui devient brumeux. On a donc vu déjà qu’il y avait des lumières qui bougeaient, des lumières sous forme de lignes, des sortes de figures géométriques qui se dessinaient par des ensembles de lumières. On a observé également qu’il y avait des sortes de boursouflages brumeux, enfin de boursouflures brumeuses de différentes couleurs : des blanches, des violettes… Ça dépend des périodes d’ailleurs, par rapport à ça. Là, je vois par exemple en 1954, pendant que nous avions sur Terre, et principalement en Europe, la fameuse vague des Ovnis dont vous avez certainement gardé le souvenir, il y a eu un ensemble très impressionnant d’observations de phénomènes sur la Lune, avec des lumières qui tournaient plus dans le bleu, le bleu-violet, le violet. 5
Auteur avec Percy H. Wilkins de The Moon, 1955.
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Là, on doit avoir une bonne cinquantaine ou une bonne… Oui, même plus, là on en a 54-56, on doit avoir une cinquantaine de cas justement qui ont été signalés au moment où sur Terre se manifestaient des phénomènes qui pour certains étaient décrits comme étant des objets ou des êtres qui étaient au sol. Bon, alors j’en viens… je vais répondre à votre question, rassurez-vous, je ne l’élude pas, mais je veux bien signaler, si vous voulez, déjà, que la NASA a fait montre de beaucoup d’honnêteté et d’objectivité puisqu’ils ont repris dans ce catalogue des anomalies lunaires publié par la NASA des phénomènes objectifs, qui, tout à fait au départ, il était pensé que c’étaient des phénomènes liés à des cratères en éruption, etc., et très rapidement ils se sont aperçus que, non, parce qu’on n’est pas dans un contexte qui tourne, si vous voulez, autour de cette supposition. Il y a des cas de nombreuses raies – alors là on est en 1966 – de nombreuses raies de lumières sur le lit du cratère Platon (voyez que Platon revient souvent). D’ailleurs, tout à fait en début de notre petit fascicule nous avons noté les cas : sur les 579 observations, il y en a 210 qui se passent dans le cratère Aristarque, 47 cas dans le Cratère Platon, et puis le reste est réparti dans l’ensemble de la face visible. Alors bon il y a la face visible, il y a la face cachée, je pourrais vous en donner également quelques bribes d’informations que nous avons sur l’ensemble… Je veux terminer très rapidement, pour ne pas vous lasser, sur euh… Jean-François – C’est pas lassant ! F. Marie – D’accord… Qu’est-ce qu’on a encore ? Alexandre – On les trouve où, juste… F. Marie – Ben, c’est nous qui l’avons publiés, donc B.P. 41, 92224… Alexandre – D’accord. Sur le site de la NASA, c’est possible ? F. Marie – Ah ben, c’est possible. Nous, nous l’avons eu par Alfred Nahon, qui avait fait un livre sur
la Lune et ses défis à la science, et avant qu’il ne décède, il nous avait passé le droit de pouvoir retirer à part la dernière partie en annexe qu’il avait retiré, lui, directement de la NASA. Alexandre – D’accord. Donc continuons sur les derniers… F. Marie – Donc il est effectivement totalement possible que sur le site de la NASA il y ait la possibilité de récupérer les comptes rendus… Alexandre – Oui, Thierry ? T. Garnier – Oui, mais ils seraient en anglais… Et là il est en français. Alexandre – Oui, c’est plus pratique ! Effectivement. F. Marie – Oui, parce que c’était indiqué effectivement que la traduction avait été faite par une personne qui est hollandaise, en plus. Comme quoi, la science c’est vraiment une grande communauté. Donc là, bon, on arrive, 1966, on est vers les 540 et quelques observations. Clignotements de taches rouges et obscurcissement, c'est l’astronome Sartori. Ça, c’est dans le cratère Gassendi le 3 mai 1966 à 20h52, ça a duré 7 mn. Ensuite ça passe dans du violet, la même nuit,
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mais à une autre heure ; ce sont des traces de coloration violette qui apparaissent dans le cratère Aristarque. On peut penser que ce sont des chocs météoritiques, par exemple. Mais là où ça devient assez incongru de parler de chocs météoritiques, c’est quand il est question de cratères qui se déplacent ou de cratères qui disparaissent, comme c’est le cas justement dans ce petit résumé qu’a publié la NASA. Donc on a un certain nombre de points, euh… et alors toutes les références ont été notées, et dans la bibliographie il y en a deux pages, ça permet de pouvoir remonter à la source pour pouvoir reprendre les études et puis confirmer effectivement que la synthèse est cohérente. Donc, par exemple, 22 avril 1967, Aristarque est si brillant qu’il pouvait être vu à l’œil nu. Nuage noir entouré par une coloration violette, 1967, le 11 septembre, 0h32 dans la Mer de la Tranquillité pendant 8 à 9 secondes, puis ensuite ça disparaît. Quand soudain dans le cratère Sabine, là on est à 0h32, là c’est donc à 0h45, un éclair brillant jaune face visible, une fraction de seconde, qui a été observé depuis Montréal, donc sur le cratère de la Mer de la Tranquillité. Bon, donc on ne va pas reprendre tout, il y en a 579. On en arrive, eh bien, à essayer d’expliquer un petit peu plus ce qui a été vu. Bon, Greenacre, alors… Est-ce que ce serait ennuyeux que je fasse un petit peu de lecture, mais très sobrement, pour donner quelques informations, parce que je n’ai plus tous les détails en tête ? Alexandre – Non, ça nous pose aucun problème. Jean-François, ça va pour toi ? Jean-François – Ah oui, c’est parfait. C’est parfait. Surtout que j’ai devant moi sur Internet, l’image justement dont on a parlé tout à l’heure, parue dans Paris Match, où on voit effectivement quelque chose qui ressemblerait à un gigantesque cigare de 20 km de long sur la Lune. F. Marie – D’accord. Bon, alors justement, on est dans ce contexte-là. Le titre de ce petit paragraphe, c’est : 31 objets longs de 5 km repérés sur la Lune par des astronomes. Durant la nuit du 27 au 28 novembre 1963, cinq astronomes de l’observatoire de Flagstaff (Arizona, USA), virent un phénomène totalement extraordinaire dans le cratère Aristarque. Une réunion privée de spécialistes de la Lune se tint à New York en mai 1964. L’astronome Greenacre y prit la parole, n’hésitant pas à donner sur ses observations des détails inédits ahurissants. Un compte rendu de cette réunion fut envoyé par le révérant Guy J. Sire, recteur du Sacré-Cœur de Lawrence, au journal américain Eagle Tribune de Lawrence (Massachusetts), qui le publia en son édition du 17 novembre 1964.
Donc là il y a une piste qui peut être reprise pour confirmer effectivement ces données concernant 31 objets longs de 5 km et plus. Cette lettre d’une importance capitale n’ayant fait l’objet depuis d’aucun démenti ni de Greenacre, ni de quiconque, fut publiée par Alfred Nahon dans la Lune et ses défis à la science . Certains extraits sont des plus saisissants. Des dizaines d’astronomes ont enregistré des milliers de communications – là, je cite Alfred Nahon dans l’article qu’il a fait sur le point dont nous parlons actuellement – Des dizaines d’astronomes ont enregistré des milliers de communications venant de la Lune. Le message le plus long et le plus remarquable parmi les plus récents fut reçu il y a juste un an. L’automne dernier, le Dr James Greenacre et au moins quatre autres astronomes de Flagstaff, en Arizona, ont observé sur la Lune et de façon très claire 31 énormes vaisseaux spatiaux. Après beaucoup de consultations avec les témoins et aussi l’Air Force, il a finalement publié, en donnant peu de détails à ce moment-là, les résultats de cette observation surprenante. Ces 31 objets avaient des tailles gigantesques, mesurant 1000 pieds de large sur 3000 environ (300 m sur 5 km6). Il ressort d’autre part des déclarations ainsi que des dessins des observateurs, qu’au moins plusieurs de ces objets se déplacèrent le temps de l’observation. Ils étaient de forme symétrique et présentaient différentes couleurs qui par moment étaient de grande brillance ; ces formes circulaires, cylindriques, en forme de diamant, certains représentaient une configuration en U,
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Le pied étant égal à 0,3048 m, 1000 pieds ≈ 305 m, et 3000 pieds ≈ 915 m (et non pas 5 km).
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étaient groupés en formations, de 5 formations géométriques différentes : un ovale, deux cercles, entre autres. L’une ces apparitions dura une heure un quart. Et ce n’est pas tout. Entre ces objets se trouvaient des plus petits points lumineux. L’expression est naturellement trompeuse, en effet, ces prétendus points devaient avoir au moins 500 pieds, soit 150 m de diamètre, du fait qu’ils étaient discernables. Ils étaient de couleur blanche et ils couraient entre les plus grands objets qui prenaient par instant des teintes rubis. Le Dr Greenacre a dit à la réunion que l’aspect de cette chose lui rappelait un arrangement fait de main d’homme, c'est-à-dire quelque chose comme un ensemble de lampes électriques s’allumant et s’éteignant selon un rythme contrôlé intelligemment.
Donc là je faisais le rappel effectivement que dans la Vague du 5 novembre 1990, nous avions un nombre important de témoins qui situent des objets de grande dimension dans leur environ proche : pour des dimensions alléguées sur la base de 500 témoins sur des objets mesurant 500 m, on en a 9 %, pour 700 m de long on a 4 % de témoins, pour 1 km de long, on a 7 % de témoins, pour 2 km de long on a 3 % de témoins, et pour plus de 3 km on en a 1 %7. Alexandre – Alors on va revenir d’ailleurs un petit peu plus tard dans cette soirée, justement, sur ces 400 observations d'Ovnis qui ont survolé la France, il va falloir s’y mettre à un moment. F. Marie – Voilà. Mais comme je ne veux pas éluder le passage concernant le matériel qui aurait disparu sur la Lune… Jean-François – Surtout euh – excusez-moi d’intervenir –, surtout par rapport à l’émission que tout le monde a en mémoire, passée il y a quelques mois sur Arte, l’Opération Lune, où on est restés un petit peu sur notre faim… F. Marie – Oui oui, absolument… Absolument, c’est à tenir en compte. Oui Oui. Bon, nous, les informations que nous avons par rapport à ça, déjà il faut savoir que ce n’est pas une vision directe des objets qui est mise en cause, mais c’est leur ombre, du fait que les cratères sont à la perpendiculaire de l’axe… de, si vous voulez, sont parallèles dans l’axe de vision de l’observateur terrestre qui regarde les cratères en question, donc ce n’est uniquement que par la lumière incidente et par l’ombre que des objets pouvaient être observés. Évidemment, si on considère que les Américains ont baratiné tout le monde et qu’il n’y a jamais eu personne sur la Lune, bon, ça remet… Jean-François – Le fait qu’il n’y ait pas le drapeau américain… F. Marie – Voilà. Ça est ça est ça est… ça remet tout en cause, mais dans les… Jean-François – Mais les a-t-on vus un jour, c'est-à-dire est-ce que, dans les mois qui ont suivi, des professionnels ou des amateurs bien équipés ont été à même de saisir l’image des installations laissées là-haut ? F. Marie – Je vous donne les informations que… Oui, Thierry veut intervenir ? T. Garnier – Oui, à propos de l’émission de Arte, là, je sais pas si vous avez bien vu l’émission jusqu’à la fin ? Jean-François – Oui oui, bien entendu…
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Pour estimer la taille réelle d’un objet d’après sa taille apparente, il faut savoir à quelle distance il se trouve, chose que le témoin lambda, faute de repères dans l’espace, est incapable de déterminer. On est donc là dans la pure subjectivité, à laquelle appliquer des pourcentages ou des statistiques n’a pas grande signification.
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T. Garnier – Vous avez vu le générique ? Jean-François – Bien entendu, à la fin il y a Kissinger qui dit : mais tout ça c’était en fait pour montrer qu’on pouvait vous faire gober n’importe quoi. T. Garnier – Voilà. Mais enfin bon… Jean-François – Mais c’est à double… T. Garnier – Un canular peut en cacher un autre. Jean-François – Voilà, exactement. On peut délivrer à la fois la potion et son antidote, comme souvent dans ces affaires-là, pour ne pas affoler le monde. F. Marie – Hum. Bon, donc moi je livre uniquement pour information les collectes de données que nous avons pu avoir, donc qui fait l’objet d’un petit chapitre complémentaire. Le matériel laissé sur la Lune aurait disparu vingt ans après. Donc en fait le matériel laissé à partir du 20 juillet 1969 était réparti sur deux cratères, qui étaient proches les uns des autres mais c’était sur deux sites différents (je parcours en même temps pour essayer de ne pas donner trop de détails qui ne serviraient pas à grand-chose). Donc le matériel a disparu le 25 février 1992. Comme toutes les nuits l’astronome américain David Basear scrute le cosmos à l’aide du télescope électronique géant de son observatoire des Andes. Soudain le savant pousse un cri de stupéfaction : il s’est passé quelque chose d’incroyable sur la Lune ! Pensant qu’il a pu être victime d’une hallucination, Basear vérifie, mais il ne s’est pas trompé : le matériel abandonné sur notre satellite 20 ans plus tôt par les cosmonautes américains a bel et bien disparu. Pourtant, la veille encore, l’astronome avait pu l’apercevoir dans sa lunette.
Donc il faudrait voir avec lui si lui aussi s’est livré à un baratinage. Puisque effectivement il y a des gens qui l’ont observé, ce matériel, il faut bien qu’il ait pu être amené par quelqu'un. Bon. Alors si les Américains disent « c’est pas nous », c’est intéressant parce que ça veut dire qu’il y a d’autres personnes qui ont été sur la Lune. Alexandre – As-tu une dernière chose à ajouter, Jean-François ? Jean-François – Non, simplement en rapport avec, justement, cette photo parue dans Paris Match en 1968. Là, je sis sur le site, là, d’un certain monsieur Boisse, qui évoque l’affaire et qui en fait a scanné les photos très intéressantes à la fois, parues en 1968, et puis captées en 1994 par la sonde Clementine. Eh bon, ben, chacun se fera son opinion en allant sur son site. Effectivement, c’est assez euh… Alexandre – Tu pourrais nous donner l’adresse ? Jean-François – Alors : http://membres.lycos.fr/boisse/artefact/. Voilà. Et là on arrive donc
directement sur la page concernant cette énigme. F. Marie – J’aurai peut-être des renseignements complémentaires à donner à Jean-François et aux
autres auditeurs concernant la Lune. Bon, on en profite, on série un petit peu le sujet. Bon, on a parlé du matériel qui a disparu… Il a été fait mention par Jean-François de l’autre côté de la Lune. Bon, là c’est vrai qu’il y a des témoignages qui sont intéressants et là je fais réminiscence de données
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proposées par le colonel Corso avant son décès8 voici quelques années, qui me semblent aller dans le sens d’une occupation – et d’une occupation passée, j’entends – de l’espace lunaire, par rapport à de structures qui ont été observées et ces structures qui ont disparu, des structures de grande dimension. Toute une période également dans la presse vers les années 70 s’était fait l’écho de présence de dômes sur la Lune, de dômes d’une centaine de mètres de diamètre, c’était des dômes qui étaient lumineux. Bon, c’était une moyenne, il y en avait des petits, des grands, ils grossissaient, ils rapetissaient mais il y avait des dômes. Et des dômes dont on n’entend plus parler actuellement. Et ces dômes-là, en fait, comme on a parlé du catalogue des anomalies lunaires de la NASA, qui se termine en 67, là on est dans une période 70, donc il est effectivement possible que l’on retrouve des traces d’études qui aient été menées pour cette période par la NASA, donc postérieures aux états que, nous, nous avons publiés. Et puis il y a peut-être une recherche qui est à faire par Internet sur Corso. Bon, on arrive sur son site, sur le site qui peut avoir subsisté… Et d’autre part, donc, concernant les structures, il y a des structures qui semblaient des structures métalliques avec un habillage de verre, si mon souvenir est exact, et il y avait également une sorte d’arche, de pont naturel qui a semble-t-il disparu à un moment et qui est revenu après. Mais peut-être que, Thierry, tu as des… Non ? Bon. Alors il y avait d’autres choses concernant les dômes, c’est qu’en fait l’hypothèse avait été émise que l’on ne soit pas forcément totalement au courant des déplacements entre la Terre et là-bas pour ce qui concerne l’Amérique et qu’il y ait déjà eu une occupation. Bon, mais ce n’est qu’une hypothèse, qu’on trouve sur le Net comme parmi d’autres… Alexandre – Mais la Lune, c’est notre voisine, on se rend compte de ces choses-là. F. Marie – Oui, mais on ne la voit pas. On ne la voit pas. C’est tellement proche et tellement présent finalement que c’est rentré. Et puis bon, quand on prend toutes les cosmogénèses, toutes les divinités lunaires, qui étaient des divinités d’avant que les dieux phallocrates, en fait, ne viennent au contact des hommes sur Terre. Bon, c’étaient toutes les grandes déesses mères qui étaient assujetties à la Lune. Toutes les présences divines des temps les plus reculés, dans les sociétés matriarcales, avaient été associées à la mère, mais également à la Lune. Jean-François – Lilith. F. Marie – Lilith, oui. Jean-François – Ce qui est assez singulier également, c’est que l’homme n’a pas envisagé, même si maintenant on commence à en reparler, de… moi j’aime pas ce vilain mot de « conquête », bien évidemment, mais de remettre pied sur notre satellite, éventuellement pour y développer des techniques lui permettant d’envisager des développements plus lointains. F. Marie – Oui, et c’est très curieux. C’est très curieux parce que, en fait, le premier projet qui avait
été fait avait été de se servir de la Lune comme base spatiale, en fait, et puis disons que le projet a été abandonné parce que ça allait coûter trop cher, et finalement il y a eu une rallonge de budget de 10 % pour faire les vols orbitaux autour de la Terre. Alors l’idée, qui était au départ de faire de la Lune une base, finalement était moins chère. Par contre, l’argument qui était donné pour abandonner l’hypothèse lunaire, eh bien, c’était que c’était trop cher. Donc il y a une contradiction par rapport à cela. Alors peut-être que cette contradiction trouve son origine dans ce qui a été dit à une certaine époque, quand l’homme est arrivé sur la Lune, ben ma foi il semblerait, et j’en ai eu confirmation par des personnes qui travaillaient à l’AFP à l’époque, parce qu’ils étaient sur des canaux radioamateurs et ils ont capté des émissions qui tendraient à accréditer le fait que lorsque le LEM s’est posé, il y avait trois objets qui étaient visibles pour les personnels à bord qui venaient d’arriver sur la Lune, et qu’il ont demandé – c’est les fameux trous dans les communications avec Control System (qui était donc 8
Philip James Corso (1915-1998)
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sur Terre) – et pendant ces trous ils ont dérivé sur des fréquences pour demander ce qu’ils devaient faire, et finalement il leur a été dit : « Continuez la mission, ne vous en occupez pas ». Alexandre – Alors on peut aussi peut-être imaginer que l’idée de la base sur la Lue n’ait pas été gardée, car à l’époque il y avait encore une concurrence entre les différents gros blocs, le bloc soviétique, le bloc américain, et c’est vrai que se partager le territoire de la Lune ça devait pas être quelque chose d’évident. Alors on essaie actuellement de construire une station spatiale internationale ce qui est pas encore gagné, donc se départager un territoire sur la Lune et mettre toutes les forces en commun pour, après, envoyer une fusée un peu plus loin dans l’univers, c’est peut-être ça aussi qui a posé problème à l’époque. Jean-François – Une autre hypothèse serait également que l’on fasse un petit peu comme avec l’Antarctique, c'est-à-dire une sorte de réserve naturelle qu’on ne touche pas, qu’on gèle en quelque sorte pour le moment notre satellite pour ne pas le polluer et puis laisser plus tard à nos descendants l’opportunité d’en faire peut-être meilleur usage. F. Marie – Moi, je pense, on a parlé tout à l’heure que pour ce qui concernait les… la NASA était bien au courant de son catalogue des anomalies lunaires. Quand on voit que, dans le cratère Aristarque, sur 579 phénomènes anormaux, il y en a eu 210 qui se sont passés précisément dans ce cratère et que tout a été fait pour se poser le plus loin possible. Enfin, c'est l’idée qui me titille un petit peu, je pense qu’il doit y avoir effectivement des choses à ne pas voir sur la Lune et qu’il est préférable effectivement… pour l’instant le temps n’est pas venu d’y aller. Jean-François – Voilà. F. Marie – Officiellement. Jean-François – Si je peux me permettre de donner également les coordonnées d’un autre site que Jacques Pazelle m’a donné sur la liste Ummo-sciences où on voit effectivement des lumières sur la Lune. Alors c’est un site très intéressant et objectif sur les observations qui ont été faites, les reconstitutions du phénomène physique dans le cratère Gassendi, etc. Alors c’est une adresse que peut-être je vous donne, et puis après je vous laisserai tranquille… Alexandre – Oui. Oui oui. Enfin, tu nous quitteras, mais tout va très bien ! Jean-François – http://www.geocities.com/CapCanaveral/Launchpad/4629/tlp.htm. Excusez-moi pour tout
cela. Alexandre – Ben, écoute… Jean-François – Mais sinon c’est pas grave, tu vas sur la liste ummo-sciences, il y a un lien sur un des récents post de Jacques Pazelle sur le sujet. F. Marie – Pour terminer, je voudrais simplement préciser que j’ai un livre en préparation sur l’affaire de Rennes-le-Château, et que dans ce livre le dernier chapitre sera consacré à ce qui va certainement défrayer la chronique, puisqu’on s’est fait un petit peu avoir avec le visage martien – maintenant il n’existe plus, avant il existait, il était bien visible et après qu’il y ait quelques expéditions américaines qui soient allées sur place, ben le cratère n’existe p… le cratère, excuse-moi, c’est pas un cratère, la colline qui affectait la forme du visage n’est plus visible. Par contre, là, il y a actuellement des photos de la Lune qui vont être publiées dans le livre en préparation où l’on voit très
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nettement les différentes phases de construction d’un visage dans un cratère carré. Donc, ben, rendez-vous à la publication du bouquin, j’apporterai les éléments avec les preuves et la manière dont les choses se sont présentées. Alexandre – Jean-François, merci beaucoup et bonne soirée. Jean-François – Mes remerciements. Alexandre – Vous êtes sur Radio Ici & Maintenant! 95.2, vous pouvez poser vos questions à nos deux invités, Franck Marie et Thierry Garnier, ce soir. Alors évidemment le standard est ouvert, vous pouvez poser vos questions, vous avez écouté l’émission de la semaine dernière, vous avez été intéressé et vous souhaitez ce mardi poser vos questions. Franck Marie est là pour vous, pour y répondre. Alors on va maintenant s’attarder, Franck, à ce livre, OVNI Contact. OVNI Contact qui est un livre qui est sorti en quelle année ? F. Marie – 93. Là, en fait, on a eu les informations très rapidement. Bon, petite histoire pour lancer le
débat comme ça, je crois d’ailleurs, on a… bon, ça va peut-être être une redite pour un certain nombre d’auditeurs qui ont écouté la rediffusion, mais c’est un contexte. Bon, j’étais… comme la ligne, notre ligne de téléphone est une permanence, on reçoit des appels concernant des observations d’ovnis, c’est celles que l’on place dans les appels à témoins, donc publiés dans la presse. Et ce 5 novembre 1990, vers 18h50, je reçois l’appel d’un correspondant qui se trouve dans le sud de la France, dans les Pyrénées, et qui est tout excité par ce qu’il vient de voir, un énorme objet, y avait plein de lumières qui prenaient tout le ciel, qui dérivaient lentement dans un sens est-ouest… euh ouest-est, pardon. L’objet était en dérive très lente mais d’énorme dimension. Donc je prends les indications, la même chose que l’on a fait avec nos amis, là, qui ont appelé tout à l’heure – ça prend 4 à 5 mn. Je raccroche, wrong ! le téléphone qui resonne. Et là c’était de nouveau un auditeur… un auditeur – un témoin sur lequel nous avions déjà enquêté pour d’autres affaires qui nous signalait le passage d’un objet énorme avec des multitudes de lumières qui passaient dans un sens sud-nord, dans l’est de la France9. Dans différentes descriptions on s’apercevait qu’il ne s’agissait pas du même objet, que les axes de transit étaient différents et surtout que la répartition géographique déjà de ces deux observations n’étaient pas compatibles avec la vitesse et la distance et ça ne pouvait pas être le même qui se suivait à quelques fractions de seconde près. Et puis finalement, j’ai raccroché pour celui-là aussi, et puis jusqu’à 23 heures ça n’a pas cessé : appel téléphonique sur appel téléphonique de personnes qui connaissaient notre numéro ou qui l’avaient lu récemment dans la presse ou qui avaient déjà été enquêtés, qui étaient devenus nos correspondants, tant et si bien qu’au bout d’une heure, eh bien, on savait que c’étaient plusieurs dizaines de départements qui étaient survolés, et puis à 23 heures on savait que ça continuait toujours. Le temps a passé ; le lendemain, la presse évidemment a parlé d’un phénomène unique, ne sachant pas ce que c’était, et trois jours plus tard, monsieur Velasco du SEPRA à Toulouse, a dit, a affirmé, a donné l’explication unique et définitive que l’ensemble des phénomènes du 5 novembre 1990 s’expliquaient par la très banale rentrée atmosphérique d’un troisième étage de fusée Proton à 19h07. Or, nous, ça ne collait pas du tout, parce que 19h07, certes on avait déjà des témoignages, mais ça ne pouvait pas expliquer les cas qui étaient survenus avant, ni ceux qui allaient survenir après les fameux 19h07.
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Le phénomène remontant du sud-ouest vers le nord-est, il est absolument normal que ces deux témoins ne voient pas la même chose. Pour le témoin situé au sud-ouest, donc près du phénomène, la vitesse angulaire dans le sens ouest -est est naturellement plus importante, et donc le phénomène pour lui va dans le sens ouest-est ; pour le témoin situé à l’est, la vitesse angulaire dans le sens de déplacement est très faible, pour ne pas dire inexistante puisque le phénomène se déplace en grande partie vers lui, il ne perçoit pas ce déplacement et seule la composante latérale (sud-nord) lui est perceptible. En conséquence de quoi il pense que le phénomène se déplace du sud au nord. Quand on ne sait pas distinguer l’apparence et la réalité d’un phénomène céleste, on en arrive à cette conclusion que les deux témoins voient deux phénomènes différents quand il n’y en a qu’un seul.
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Le fait est, c’est que nous avons contacté les services scientifiques de l’AFP avec les – bon, il devait y avoir une trentaine de témoignages entre-temps qui étaient parvenus par la poste, donc on avait un certain nombre d’informations qui étaient contradictoires par rapport à la version officielle qui avait été émise par la service officiel qui, lui, dépend du CNES. Les données qui nous étaient proposées ne s’accordaient pas, ni dans le temps ni dans l’espace. Donc nous avons repris contact avec l’AFP, qui nous a passé un deuxième appel à témoins, et ce deuxième appel à témoins nous a mis en puissance d’une centaine de nouvelles observations, toutes aussi énormes les unes que les autres10. À partir de ces données, les études petit à petit se sont orientées vers une quantification spatio-temporelle avec un timing qui semblait de plus en plus se préciser, ce qui fait que lorsque nous avons eu, après un troisième appel à témoins, plus de 500 témoignages. Parmi eux, des militaires, des gendarmes, des hommes politiques – des hommes politiques, ça va le maire d’une commune jusqu’à des gens proches du gouvernement… Alexandre – Ils ont témoigné à découvert, toutes ces personnes-là ? F. Marie – Eh bien, nous, nous garantissons l’anonymat aux témoins, donc on a la possibilité de recontacter les personnes, on a les adresses, les numéros de téléphone, mais dans la presse et dans les livres ou les publications nous ne publions pas, si vous voulez, nous sommes l’interface. Bon. Ceci étant dit, il fallait quand même entreprendre des études, donc effectivement on a eu trois ans d’étude pour pouvoir sortir OVNI Contact, ce qui fait qu’effectivement – 1993 – ça correspond à 3 ans d’enquête sur plus de 500 témoins et avec une répartition des… de la synthèse qui nous permettait d’affirmer – et c’est le titre – qu’il y a eu plus de 400 objets différents sur la France ce jour-là. Alexandre – Vous êtes en train de me dire – je me permets de vous interrompre – clairement que ces témoins, qui ont assisté à ces phénomènes, ne croient pas une seule seconde à cette rentrée atmosphérique. F. Marie – Alors c’était dit. C’est un petit peu l’effet de réaction. Un certain nombre de témoins, une bonne centaine, nous ont dit avoir envoyé au CNES ou à la gendarmerie, ou dans les services d’aviation civile, ou dans les mairies, enfin chacun avait son propre canal d’information, en disant : « J’ai témoigné et je suis outré par l’usage qui a été fait, et mon témoignage ne correspond absolument pas à ce qui a été donné comme explication. Donc je témoigne, puisque vous avez passé un appel à témoins, je témoigne en vous apportant les éléments ». Ce qui fait également qu’un certain nombre de personnes nous ont apporté la photocopie directe des informations qui avaient été transmises par écrit à la gendarmerie ou directement au SEPRA. De fait, on sait pertinemment que le CNES connaît les mêmes éléments que nous par rapport à ces témoignages, et ces témoignages ne sont pas des témoignages anodins. On a dit tout à l’heure en parlant de la dimension des objets, que pour un certain pourcentage d’entre eux c’était 500 m de long, 600, 700, d’un kilomètre, etc. On a un certain nombre de renseignements, par exemple, à partir de la Fac d’Orsay. Bon, je vais prendre quelques petites illustrations très rapides. Un groupe d’étudiants qui sort d’un cours d’optique avec le professeur, ils sont à un endroit particulier et ensemble ils regardent vers le ciel parce que leur attention est attirée par une sorte de luminosité ambiante dans un endroit où ils étaient en train de passer, qui était relativement sombre, et ils observent au-dessus d’eux une barre lumineuse blanche qui s’étire sur une… cent ou deux cents mètres de longueur. Et cette barre lumineuse blanche était tellement éblouissante qu’ils ne voyaient plus le ciel. Et cette sensation de ne plus voir le ciel a son intérêt, puisque dans le même temps, un groupe de trois architectes qui travaillaient à quatre kilomètres de là observaient le passage au-dessus de la Fac d’Orsay d’un objet tout noir avec une bande lumineuse blanche dans la position dessous, et les dimensions ont pu être calculées par ses architectes, du fait que de l’endroit où ils travaillaient, à 10
Velasco et/ou le CNES se sont grossièrement trompés dans l’évaluation de la trajectoire de cette rentrée atmosphérique (axe Pau-Strasbourg au lieu de l’axe estuaire de la Garonne-Strasbourg), ce qui a donné prétexte aux ufologues pour penser qu’on leur cachait quelque chose. Et que voudrait-on cacher à des ufologues, sinon des Ovnis ?
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un premier étage d’un pavillon. Il y a un jardin entre l’objet qui était en transit et la pièce où ils étaient, il y a un jardin et une rangée d’arbres, donc à un moment donné ils ont calculé, ça fait de tel arbre à tel arbre, il y a… ça s’inscrit en fait dans le début et la fin de l’objet qui était en train de se déplacer juste devant eux. L’éloignement par contre pour eux n’était pas connu, et de fait ils ont calculé que par kilomètre ça représentait – par kilomètre d’éloignement – ça représentait telle dimension. Et de fait puisque le survol était attesté de la Fac d’Orsay au même moment, il a été calculé que l’objet faisait plus de deux kilomètres de long. Alexandre – Nous revenons à ces témoignages et à ce sujet dans quelques instants. Nous accueillons Vénika. Vénika, bonsoir. Vénika – Bonsoir. J’aimerais comprendre la disproportion des dimensions des objets non identifiés. Pourquoi c’est facilement 500 km… enfin 500 m, un kilomètre, enfin bon, une disproportion… alors que des avions ça mesure 20 m de long, enfin un truc comme ça. Est-ce que, à l’heure actuelle, on sait s’il y a des avions, enfin des objets terrestres qui mesurent cette dimensions-là, ou c’est une mauvaise estimation des distances… des dimensions de ces objets-là ? F. Marie – C’est dur de… parce qu’on est dans un contexte d’anomalie, il ne faut pas l’oublier, on est dans un contexte de prise de contact quelque part avec une technologie qui de toute évidence nous dépasse quelque peu. On peut quand même constater que quand on jette un coup d’œil sur le périphérique de Paris le soir, on voit toutes dimensions de véhicules, donc des petites voitures, des grandes voitures, des camions, etc. Bon, reporté dans un autre contexte, pourquoi n’y a-t-il pas, n’y aurait-il pas des objets de différentes dimensions ? De toute façon, ces objets, d’un point de vue statistique dans l’étude que nous avons faite, nous, pour la vague du 5 novembre, sont à sérier dans un certains nombre de classes – de classes de dimension, de classes de forme. Maintenant, la comparaison avec du matériel terrestre conventionnel, c’est difficile, parce que, bon, à part le Graf Zeppelin qui était de bonnes dimensions mais qui était pas d’une structure particulièrement… « tôle et boulons », à ma connaissance il n’y a pas d’objet de ces dimensions-là qui ait été réalisé par l’homme, par la technologie humaine. Bon, alors l’hypothèse nous a chatouillés que pour un certain nombre des cas du 5 novembre il ait pu y avoir des hologrammes, mais des hologrammes de cette dimension-là c’est difficilement concevable. Donc pour nous c’est un gros point d’interrogation. Je ne pourrai pas répondre totalement à votre question, donc certainement à d’autres questions d’auditeurs ce soir, parce que, bon, malheureusement, on est dans un contexte où on est obligés de noter ce que les témoins nous décrivent. On ne peut pas, et on n’a pas à mon sens à l’interpréter, on ne peut qu’être nous-mêmes, si vous voulez, le lien qui permette à d’autres de faire savoir, eh bien, que ça existe tel que ça a été décrit. Nous avons la nécessité pour nous de se garantir d’un certain nombre de certitudes au niveau de l’enquête, de manière générale : que ce soit le reflet de la réalité vraiment observée par le témoin, que ça soit pas du baratin, que ça soit pas un canular, que ça soit pas une méprise grossière. Là, ce qu’on nous a servi pour le 5 novembre 1990, ça a été la multiplicité des témoignages, qui pour certains se recoupaient les uns les autres, qui nous ont permis de travailler par triangulation de proche en proche. Des personnes étant au nord d’un transit et d’autres étant au sud du transit, comme on a parlé pour la Fac d’Orsay par exemple, ça nous a permis d’avoir avec une assez bonne estimation des dimensions précises, et même si ces dimensions sont hors normes par rapport à ce que la technologie peut mettre en place, on peut accréditer ce qui nous est raconté déjà là pour ce cas précis par deux groupes de témoins. Vénika – C’est pas une erreur d’estimation de distance, 100 m ou 150 m, c’est pas par rapport à la distance euh… Est-ce que c’est vraiment cette dimension-là, est-ce que ça peut faire un kilomètre ? F. Marie – De toute évidence, c’est le calcul qui parle. Bon, les architectes avaient pris pour référence du début d’objet et de fin d’objet une bordée d’arbres, y avait quatre arbres qui séparaient, connaissant
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avec précision la dimension… enfin, la distance qu’il y avait entre les limites, si vous voulez, de cette haie d’arbres – entre les quatre arbres, il y avait telle dimension, la première… une simple règle de trois donne avec une précision rigoureuse et infaillible une distance estimée à un kilomètre d’éloignement. Alors là l’objet était en train de passer à la verticale d’Orsay, qui était à 4 km. Donc, ben, c’était 4 fois plus important que la dimension qu’ils avaient estimée à 1 km. Vénika – Quatre kilomètres ! F. Marie – Entre les témoins qui étaient en train de travailler… oui, c’est ça, y avait 4 km entre les architectes qui étaient dans leur laborat… enfin, dans leur officine et qui observaient l’objet qui était en train de passer à leur horizontale au-dessus de la fac d’Orsay, et les témoins qui étaient à Orsay qui voyait l’objet au-dessus d’eux – c’était le même objet –, les témoins d’Orsay, eux, considéraient qu’ils ne voyaient plus le ciel parce qu’ils avaient été éblouis, en fait non, c’était une masse noire qui était à environ une centaine de mètres au-dessus d’eux et qui occultait complètement tout l’espace visuel qu’ils pouvaient avoir au-dessus d’eux. Et c’est ce qui était vu à 4 km de là par les trois architectes qui voyaient, eux, le phénomène passer à leur horizontale. Vénika – Et cette distance a été donc calculée ? F. Marie – Voilà, oui. T. Garnier – Faut préciser quand même que c’est une estimation. Vénika – Et le plus petit objet, il mesurait combien ? T. Garnier – Ce n’est qu’une estimation. Les témoignages sont toujours fragiles et… F. Marie – C’est une estimation qui est rigoureuse, dans le sens où les personnes qui étaient à la fac d’Orsay voyaient l’objet à leur verticale, bon, et que ça couvrait toute l’étendue du ciel, et que parallèlement à cela les gens qui étaient à 4 km de là voyaient l’objet à l’horizontale et que ça prenait une partie conséquente du ciel dans une limite angulaire qui était donnée. Donc à partir du moment où on a un angle et un éloignement, il est possible de calculer, mais même à 10% près, tu as 4 km ± 10 %, ou 2 km ± 10%, ça reste toujours hors normes de ce que la technologie humaine peut mettre en… Bon. Et cela, ce n’est simplement que deux témoignages sur les 400, si vous voulez, qui ont été recueillis. Vénika – Mais 500 m, c’est déjà énorme. F. Marie – Oui oui, c’est énorme. Vénika – Et là c’est le même objet aussi, un groupe d’objets qui pouvaient être rapprochés les uns des autres… F. Marie – Alors euh bon… On a, en Essonne, on a également… bon, tout ça, si vous voulez, ça a été publié dans OVNI Contact, de manière à ce que tout soit dit et que l’on ne puisse pas le cacher. Il y a par exemple euh… Bon, je ne vais rentrer systématiquement dans les détails, je vais par contre donner des informations générales, et si jamais on veut quelque chose de pointu, je reviendrai avec les précisions voulues. Un témoin situé en Essonne observe au même moment un autre objet passant à très peu de distance de lui, cet objet étant une très grosse masse noire portant des lumières à l’avant – trois petites lumières
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à l’avant – et une bande lumineuse par en dessous. Mais au même moment, il voit, de loin en loin, un autre objet identique à celui-là, et encore un autre un petit peu plus loin. Donc dans ce périmètre-là il y a trois objet qui devaient être distants de 4 ou 5 km les uns des autres qui ont été observés par ce témoin. Alors on a un autre cas, par exemple, qui était à la gare de Meudon, où… Vénika – J’ai raté ça. F. Marie – Pardon ? Oui, vous avez raté, oui ! Ha ! ha ! Vénika – Enfin, je veux dire, c’est pas moi, je veux dire, Meudon c’est à côté, quoi. Alexandre – Oui, je trouve ça assez incroyable que personne n’ait entendu parler… Vénika – Moi j’ai rien vu, moi… Alexandre – Moi, franchement, si je n’avais pas connu la radio, cette vague de 90, je serais passé totalement à côté ! F. Marie – Oui, parce que la désinformation a fait son œuvre. Vénika – J’ai cru que c’était la même chose que… j’ai cru que c’était la Vague belge. T. Garnier – Il y a des centaines de gens qui l’ont vue, il y a des millions qui ne l’ont… qui ont été (inaudible). F. Marie – Bien sûr. Mais entre les milliers de gens qui ont apporté un témoignage, il y en a beaucoup qui n’ont pas apporté de témoignage, et je ne serais pas étonné que ce soir par exemple on ait une ou deux personnes qui disent : « Moi je l’ai vu, je l’ai jamais déclaré ». Alexandre – Oui, mais quand même, ce genre de chose, y a de quoi renverser un pays ! F. Marie – Non. Pourquoi ? Alexandre – Enfin, « renverser », vous voyez ce que je veux dire… Il y a de quoi faire la une des journaux pendant un an, deux ans. F. Marie – Oui. Non, mais c’est tellement dérangeant de dire : on a été survolés – notre espace aérien a été violé, il faut également le présenter comme cela – notre espace aérien a été violé par plus de 400 objets différents au même moment – et pas seulement en France, c’était pas un phénomène uniquement français, mais dans OVNI Contact je me suis bloqué sur les cas français uniquement, pour ne pas être trop euh… Parce que bon, déjà y a… au niveau de la pagination, c’est un gros volume, uniquement pour les cas français du 5 novembre 1990. La vague, en fait, du 5 novembre 90 a commencé trop jours avant et s’est terminée trois jours après. Donc c’est pas un phénomène unique et ponctuel qui est survenu à un moment donné, mais c’est inscrit dans une vague avec une pointe qui s’est passée le 5 novembre 90, et dans cette pointe il y a deux heures particulières : il y a 18h50 et 19h00 très très précise…
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Vénika – C’est des heures raisonnables, en plus… F. Marie – Bon, et c’était la nuit ce qui est important. Alexandre – Tu regrettes, là, de ne pas l’avoir vu ! F. Marie – Ha ! ha ! C’était la nuit et je crois que la nuance est importante, parce qu’en fait, quiconque aurait vu passer au-dessus de lui une masse de 200 ou 300 m, une masse poire, comme ça, une sorte de grosse saucisse qui passe dans le ciel sans faire de bruit, en étant en vitesse lente, et puis d’en voir de loin en loin tous les 5-6 km, bon, 400 objets qui sont répartis comme ça ç’aurait été la panique. C’est un petit peu comme si, en fait, le fait de choisir 19 heures pétantes – alors c’est vraiment au jingle des autoradios ou alors des clochers dans les villages. Ça nous a été signalé comme point de référence, les témoins nous disant : au moment où il y a eu le jingle de telle station, j’étais en train de rouler, j’ai vu l’objet qui… Eh bon, et d’autres personnes prenaient référence au cloches ou aux… etc. Alexandre – Alors Franck Marie, juste un instant, je vous coupe. Ça me fait penser à une observation
qui a eu lieu aux États-Unis, je n’ai l’année, hélas, en tête, dans les années 50, au-dessus de Washington, une flotte… T. Garnier – 54. Alexandre – 54. J’étais sûr que vous le sauriez, de toute façon. Une flotte, donc carrément, des
vaisseaux énormes, qui ont été pris pour des nuages, si je me souviens bien, l’explication des autorités était qu’il s’agissait d’un phénomène météorologique tout à fait basique, assez rare mais basique finalement. C’est la même chose pour ce phénomène-là, là on nous parle d’une rentrée atmosphérique, là c’était le coup des nuages, mais ça revient à peu près au même. T. Garnier – Y avait des oiseaux, ils avaient parlé d’oiseaux aussi… Alexandre – Ah, des oiseaux aussi… T. Garnier – Oui, je crois me souvenir d’un truc comme ça. F. Marie – Oui oui, on a eu droit à tout. En matière de désinformation, de toute façon, tout est bon. C’est comme pour les crop circles avec les hélicoptères qui volent à l’envers par exemple. T. Garnier – Ben, les farceurs aussi. Les hérissons – les danses de hérissons en rut… Alexandre – Ha ! ha ! Je la connaissais pas, celle-là. ! Tu vas sur des drôles de site aussi ! T. Garnier – Ha ! ha ! ha ! F. Marie – Ce sont des versions officielles !
Bon, pour revenir donc au 5 novembre, en fait, la seule explication qui ait été apportée était justement cette rentrée de troisième étage de fusée porteuse qui avait lancé le satellite Gorizont (21).
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Vénika – Et ça fait cin… ça fait quelques kilomètres ? F. Marie – Ah ben non, justement ! Puis en plus je ne sais pas si vous avez eu l’occasion de voir une rentrée atmosphérique, c’est pas toujours un feu d’artifice. Là, par contre, l’ensemble des témoignages que nous avons reçus faisaient état de matériels, de matériels très proches qui éclairaient le sol, qui éclairaient la cime des arbres, des objets qui avaient des projecteurs, qui avaient des réacteurs, qui avaient des définitions, si vous voulez, de détails qui se retrouvaient de proche en proche, avec des objets qui étaient soit de grande dimension et très très proches, soit des objets qui apparaissaient plus petits mais qui, même pour les témoins, étaient effectivement plus distants. Bon, l’appréciation qui a été donnée par l’ensemble des témoignages, en fait, est très… très posée. Comment pourrais-je dire ? Ça reste très réaliste. Les témoins n’ont pas cherché à fabuler, les témoins ont donné l’appréciation la plus juste possible parce que ça leur semblait important, ils ont donné l’appréciation la plus juste possible de ce qu’ils ont vu et non pas de ce qu’ils auraient voulu croire ou voir, etc. Bon, il y a d’autres cas dans cette vague, si vous voulez, qui laissent quand même un goût très intéressant. C’est ce que j’ai intitulé… y a un passage, un chapitre qui est consacré à l’influence mentale. De nombreux témoins ont signalé qu’ils étaient en train de s’occuper soit de leur voiture, ou de rentrer des courses, ou rentrer la voiture dans leur garage dans les pavillons, etc., et que au même moment, ils se sont retournés, ne voyant rien, mais quelques fractions de seconde après surgissait du détour d’une rue ou de derrière des arbres, surgissait l’objet qui allait être celui de leur observation. J’ai également reçu le témoignage d’une personne âgée qui avait énormément de mal à se bouger, qui était la plupart du temps clouée dans son fauteuil dans sa pièce à un premier étage de pavillon, qui là a éprouvé le besoin de se rendre à la fenêtre pour fermer les volets. Et quand elle est passée, quand elle est arrivée à la fenêtre, elle s’est penchée – elle n’avait pas mal, alors que, bon, d’une manière courante, c’est quelqu'un qui souffrait de rhumatismes et de divers maux, là elle n’avait pas mal et elle a même fait le geste de se pencher pour prendre le volet, et juste au moment où elle se penchait l’objet a surgi, si vous voulez, en vitesse très lente du coin de la maison et elle a pu assister au passage de cet objet, qui est passé à 50 m de chez elle. Vénika – C’est une histoire de ouf ! Ça s’est passé où ? T. Garnier – Ha ! ha ! ha ! ha ! F. Marie – Eh bien oui, mais c’est pas le seul ! Hé ! Hé ! Vénika – Ça c'est passé où, enfin ? F. Marie – Ah ben ça, écoutez, je vais pas vous donner les détails. OVNI Contact, c’est un bouquin
qui fait, je me rappelle même plus… oui, il fait 500… Alexandre – 509 pages. F. Marie – 509 pages. Bon. J’ai résumé en 509 pages l’ensemble des témoignages… Alexandre – C’est carrément une Bible. F. Marie – … avec tous les détails fournis par les témoins, les dessins – pour certains fait sur leur dictée, parce qu’ils étaient pas très sûrs donc on a fait une sorte de portrait robot avec eux des objets tels qu’ils sont…
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Alexandre – Vous avez pratiqué l’hypnose ? F. Marie – Pardon ? Alexandre – Pour certains, l’hypnose a été pratiquée ? F. Marie – Non. Par contre… bon, mais ça, c’est un autre détail, par exemple on a recontacté les témoins un an à peu près après pour leur demander s’ils avaient fait des rêves qui étaient en rapport avec leur observation, et là on a eu vraiment une énorme surprise, c’est de s’apercevoir qu’il y en a six d’entre eux qui ont fait le même rêve. Alexandre – Rencontre du IIIe type ! F. Marie – Non non ! Je l’entends qui est en train de chantonner, là. Elle y croit pas mais c’est pas
grave, ça existe quand même. Les témoignages existent. C’est pas parce qu’on chantonne et qu’on n’y croit pas… Vénika – Non non, je chantonnais la musique de Rencontre du IIIe type. Alexandre – L’idéal c’est comme Vénika de se poser des questions. Vénika – Non non, mais moi j’ai pas le droit de ne pas… là où je bosse, je peux pas ne pas y croire. J’veux dire, y a tellement de sorte d’avions de toutes sortes de … pff ! Puis avec tous les rapports de la NASA que j’ai lus, de l’ESA et tout euh… F. Marie – Ne vous lancez pas dans un cas de compromission directe ! Ha ! ha ! Vénika – J’veux dire, j’serais mal placée pour pas y croire. F. Marie – Oui, mais bon on aura certainement l’occasion, même hors antenne, de pouvoir en discuter avec les uns et avec les autres, ou refaire une émission un jour pour approfondir. Parce que je pense que c’est un sujet qui est très important, déjà, la Vague du 5 novembre 90 est à mon sens quelque chose de très important. Vénika – Moi j’ai jamais vu d’Ovnis en général, tout ce que j’ai vu c’est des étoiles filantes. F. Marie – Ben c’est déjà bien d’être dehors pour les voir ! Ha ! ha ! ha ! Alexandre – Vénika, merci beaucoup. Vénika – Merci. Au revoir. Alexandre – Au revoir et bonne soirée. T. Garnier – Si je pouvais ajouter un petit mot à propos des influences mentales. J’ai eu l’occasion de
faire une enquête sur les observations qui ont été faites le 11 août 1999 à Fécamp, pendant l’éclipse, et il se trouve que des témoins ont eu justement aussi, mais ce sont des influences négatives. Alors qu’ils
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ont vu trois objets, trois objets lumineux dans le ciel, et ils avaient l’appareil photo à la main et ils n’ont pas trouvé la possibilité de photographier cet objet-là. On a eu d’autres photos par d’autres témoins, mais ceux qui étaient vraiment le plus proche n’ont pas eu l’idée de… F. Marie – C’était sur le parking, la falaise… T. Garnier – Oui, euh vers Le Tilleul. Oui, c’était St Pierre-en-Fort, exactement, oui. Alexandre – Revenons longuement sur le 5 novembre 1990. À ce moment-là, les témoignages, les
coups de téléphone de vos différents correspondants ou des personnes qui avaient eu vent de vos recherches, et à ce moment-là que dit la radio, que dit par exemple Radio-France, que disent les journaux télévisés ? Ça se passe comment de ce côté-là ? F. Marie – La réaction n’a pas été immédiate. Nous on l’a vue ensuite par les contacts avec les rédactions où effectivement, eh bien, tout arrivait en masse, les témoignages se renforçaient les uns les autres. Mais dans l’esprit collectif, dans l’esprit des rédactions, dans l’esprit des journalistes, il ne s’agissait que d’un phénomène unique. Or l’ensemble des articles qui sont survenus après allaient dans le sens de l’objet unique qui avait survolé la France et une partie de l’Europe. Il fallait par contre entreprendre une enquête et reprendre chacun des témoignages pour s’apercevoir que si l’on émettait l’hypothèse par exemple que la rentrée atmosphérique se soit passée à la verticale de Bitche, comme c’était effectivement ce que le SEPRA a annoncé trois jours plus tard, il y a là une incohérence absolument totale, dans le sens où la Terre est ronde et qu’un objet qui rentre en rentrée atmosphérique (excusez-moi pour la répétition), ça se passe à 120 km d’altitude. Or comme la Terre est ronde, à une certaine distance de la verticale du lieu de rentrée, ce n’est… ça ne peut plus être visible. De fait, tous les témoins qui sont en dehors d’un périmètre de 200 km autour de Bitche ne pouvaient pas voir la rentrée atmosphérique, donc ça ne pouvait pas être l’explication de cette rentrée atmosphérique, rappelons-le, à 19h07. Une rentrée atmosphérique, ça peut durer 4-5 mn et ça se déplace dans un axe déterminé. On l’a vu malheureusement avec l’explosion de la Navette la manière dont les choses ont été vues ou filmées, mais il ne faut pas oublier que ce qui a été filmé pour la Navette, ça a été fait avec un fort grossissement. Quand on voit une rentrée atmosphérique d’un troisième étage de fusée, fût-t-elle une fusée Proton, c'est très petit, c’est très sobre, c’est très… c’est petit, ça se voit difficilement. Or là, tous les témoignages concourent à affirmer que c’étaient des objets énormes, et tout le monde appuyait sur la notion d’« objet ». Alexandre – Mais ça peut provoquer des phénomènes atmosphériques ? Une aurore boréale ou… F. Marie – Ah non, a priori non. Vous savez, on parle de phénomène de rentrée atmosphérique parce que l’objet rentre dans l’atmosphère, rentrant dans l’atmosphère il s’échauffe, s’enflamme11, et c’est cet embrasement en fait qui est visible. Ensuite, les particules s’échauffant, fondent puis petit à petit disparaissent et, ben, au bout d’un certain temps il n’y a plus que des petites particules qui, elles, ben, c’est un petit peu le principe de la météorite, seulement la météorite va à une autre vitesse que celle d’une fusée Proton, et à partir de cela, ma foi, ça dure très peu de temps. Alexandre – C’était une fusée Proton ?
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…et s’il contient du carburant il EXLOSE en des milliers de morceaux, s’étalant sur une centaine de kilomètres de longueur et 50 km de hauteur, ce qui donne un spectacle multiforme, selon le moment et l’endroit où l’on se trouve, donnant des témoignages contradictoires en apparence qui peuvent laisser penser à plusieurs phénomènes (et donc plusieurs Ovnis) alors qu’il n’y en qu’un seul.
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F. Marie – C’était une fusée… Alors ah ! encore que là on ait un doute, parce que quand on essaie d’établir un contact avec le Kazakhstan, finalement, Gorizont 21, ils ont du mal a réagir. Bien que ça apparaisse dans le Quid, Gorizont 21. Seulement quand on voit avec la base au Kazakhstan, ben, la Cité des Étoiles, ils connaissent pas Gorizont 21. Voilà. C’est de là d’où ça aurait été lancé. Mais par contre, ben, ma foi, c'est rentré effectivement, je l’ai vérifié dans le Quid, ça apparaît, seulement à la source c’est pas reconnu. Donc y a encore là peut-être une enquête à mener. Alexandre – Nous accueillons François. FRANÇOIS – En fait je vous appelle pour un renseignement, une question que je me pose, et ça n’a rien à voir en fait avec la Vague d’Ovnis de 90, mais j’ai feuilleté un bouquin à la FNAC – dont je ne connais plus le titre – et ui faisait mention de Roswell et en l’occurrence de la capture d’êtres extraterrestres ressemblant exactement à la créature de Roswell, la fameuse, par des bases américaines, donc. Et il y avait eu un interrogatoire, de cette entité extraterrestre (parce qu'une entité avait survécu, soi-disant), et les Américains, avaient pu déchiffrer ses dires et cette entité avait pu dire : qu’il y a 2000 ans, en gros, un messager avait été mis sur Terre pour… enseigner un message au monde. Et sous-entendu c'était Jésus-Christ. Alexandre – Alors François, tu as bien fait d’appeler, parce que ce soir on va parler évidemment d’OVNI Contact, du livre, mais on va aussi traiter tous les autres sujets, et Franck Marie et Thierry Garnier n’ont pas peur de vos questions, je peux vous le dire, ils sont prêts, ils ont une quantité de documents hallucinante. Donc on va s’arrêter sur Roswell. Thierry, c’est toi qui veux prendre la parole ? T. Garnier – Oui, ben là on rentre dans… un petit peu dans le folklore ufologique américain, là. Cette histoire elle est assez connue, mais le problème c’est qu’on n’a pas vraiment de véritables témoignages pour étayer ces affirmations-là, quoi. Bon, c’est tout ce que je peux dire là-dessus. F. Marie – Bien. Moi je pense que Roswell a été vraiment bien enquêté par les groupes américains… Alexandre – Notamment Gildas Bourdais pour la France… F. Marie – Oui. Oui oui. Alexandre – …que nous avons reçu sur cette antenne. F. Marie – Oui, tout à fait. T. Garnier – Particulièrement, moi je parle pour ce que vient de nous dire François. F. Marie – Bon, c’est vraiment que, à ma connaissance, c’est la première fois que Jésus est impliqué aussi directement dans une manifestation d’Ovni ! FRANÇOIS – Voilà, oui. F. Marie – Ce qui n’est pas pour autant contradictoire, quand on voit les toiles de la nativité, qui a toutes les caractéristiques d’une manifestation, effectivement, d’une autre nature que celle que l’on veut faire accroire. Jacques de Voragine, dans la Légende dorée, où effectivement la description qui est faite de l’étoile de la Nativité qui était proche des bergers, qui restait visible constamment, de jour
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et de nuit, à proximité immédiate des bergers, on sait qui ils étaient – les Mages – et que cette étoile leur parlait, leur disait quand il fallait s’arrêter quand il fallait repartir. Alors c’est vrai qu’on est dans un autre contexte que toutes les hypothèses qui ont été lancées – astronomiques, conventionnelles –, parce que si jamais il s’agissait d’un astre qui était hors de l’atmosphère terrestre, eh bien, ma foi ça aurait suivi la courbe de la sphère céleste. Tandis que là, c’est bien précisé dans le texte, la Légende dorée, et Jacques de Voragine est des personnalités religieuses assez importantes pour qu’on accrédite l'écrit, surtout que c’est une compilation des données, des renseignements qui ont été trouvés par ailleurs. C’était un objet qui était dans l’atmosphère terrestre et proche des Mages qui se rendaient donc en Palestine. Alors bon, maintenant, le cas de Roswell, pour y revenir, c’est un petit peu particulier. Mon sentiment très personnel, c’est qu’il s’est effectivement passé d’ailleurs deux crashes, d’après les informations qu’on peut avoir maintenant il y a eu deux crashes, il y a eu des êtres qui ont pu être trouvés… Là, je ne parle pas forcément du film de Santilli, bon, qui a été passé à la télévision. Mais je crois qu’en fait il y a eu là aussi une sorte de camouflage qui s’est mis en place, parce que c’état facile de dire que ça ne pouvait pas être l’extraterrestre de Roswell parce qu’effectivement ça pouvait être le corps d’un autre crash, donc là c’était jouer sur les mots. Au même titre que le général Ramey, trois jours après le crash, lui, qui est référencé, qui est connu, en fait quand on prend les archives du FBI, par exemple… Ah, j’ai pas la pièce sous les yeux, là… Bon, Alexandre a dit qu’effectivement on avait beaucoup de docs, mais on n’a pas pu tout prendre, malheureusement. Donc je vais rester dans une prudente expectative sur les dates, mais par contre je me rappelle très bien que les documents que l’on peut acquérir, auprès du FBI, maintenant le secret a été levé sur cette période donc on peut acheter les pièces au kilo, quasiment. T. Garnier – Oui, on peut les avoir aussi sur Internet. F. Marie – Celles-là, oui. Sur ton site peut-être ? T. Garnier – Non non, même directement sur le site du FBI ou de la CIA, les documents sont
accessibles par un moteur de recherche. F. Marie – D’accord. Donc là par rapport à ceci, précisément, je me souviens qu’il est dit que le FBI
venait de trouver le matin même le ballon qui allait servir au général Ramey, qui était sur place avec l’armée depuis trois jours dans le périmètre, et qui allait permettre au général Ramey de dire que toute cette histoire c’était effectivement un ballon Mogol qui avait été trouvé. Or le FBI n’a été autorisé à venir sur place que trois jours après, et comme par hasard sur l’endroit où était, comme par hasard, un ballon déchiqueté, et on peut se demander si c’est bien effectivement la bonne explication. Tout porte à croire que l’Armée a mis en place les ballons pour que le FBI serve de couverture et que ça soit le FBI, en tant qu’organisme civil, qui prenne la responsabilité d’accréditer la future thèse de l’Armée. Donc là, la manip elle est à mon avis assez évidente, il y a assez de témoignages qui ont été bien enquêtés [encore !] pour savoir qu’il y avait une forte activité ufologique dans l’ensemble de la période aux États-Unis. Trois jours avant il y avait eu plus de 80 observations d’Ovnis qui étaient recensées sur une cinquantaine de villes regroupées sur la moitié des États, si mon souvenir est exact. On est dans une période d’activité ufologique importante. On s’aperçoit aussi quand on prend l’ensemble des déplacements supposés des corps, mais de l’un d’entre eux particulièrement, qui est passé d’une base aérienne à une autre, qu’il y a eu des observations qui ont semble-t-il suivi ces transferts, enfin ces transferts de corps, un petit peu peut-être, l’image qui ressort le plus, c’est un petit peu comme si les autres i’ venaient pour rechercher leur copain en essayant de voir à quel endroit il pouvait être. Enfin moi c’est l’idée que ça m’a donné quand j’ai suivi, en fait, avec l’officier central, le déplacement du corps, et corrélé par les différentes observations d’Ovnis qui étaient signalées sur le moment. Donc un corps, oui, je pense – le film et l’autopsie, un doute. Je ne pense pas (et là je m’avance mais c’est mon sentiment personnel, donc je le livre), je ne pense pas que ce soit un canular, je pense par
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contre qu’il y a eu une sorte de manipulation qui a visé à jouer sur les mots pour discréditer quelque chose qui était quand même relativement dérangeant. Voilà. Alors Jésus, par contre, bon je le ressens pas particulièrement dans cette mouvance. Alexandre – As-tu quelque chose à rajouter, François ? FRANÇOIS – Oui euh, en fait, j’avais donc… toujours dans ce livre, cette personne indiquait que le Vatican, et le Pape lui-même, Jean-Paul II, ne réfutaient absolument pas l’existence extraterrestre. F. Marie – Ah oui, tout à fait. D’ailleurs, périodiquement, il y a des articles qui sont publiés par l’Observatore Romano... par exemple un article qui m’a amusé et, bon, je te le livre comme il est, le titre : Quand les extraterrestres viendront sur Terre, faudra-t-il les évangéliser ? C’est pas « si », c’est « quand ». Bon, c’est quand même significatif. FRANÇOIS – Oui, tout à fait. Et euh… F. Marie – Et il ne faut pas oublier que, dans le cadre du Vatican, il y a quand même un Observatoire astronomique qui dépend directement du Saint-Siège. FRANÇOIS – Oui, oui… F. Marie – Et qui participait au projet SETI et méga SETI quand il était en activité. FRANÇOIS – Je trouve ça dingue, tout ça, moi ! Ha ! ha ! F. Marie – C’est intéressant quand même d’observer la société et puis l’humanité tels qu’on est actuellement. Bon, y a des choses qui sont un petit peu comme des icebergs, avec des faces cachées puis des faces visibles, et puis dans ce qui est visible faut pas toujours considérer que ça soit forcément le reflet d’une réalité. Là, on rejoint un petit peu Matrix d’un côté, mais on rejoint également je ne dirais pas les gens de conjuration ou de secret, mais il y a tellement d’intérêts qui sont en jeu à certains moments, qu’il y a des gens qui s’octroient effectivement des prérogatives de secret, abusivement ou non, et que dans le lot, ben ma foi, on est très très bien euh… quand on est confronté au phénomène Ovni on est certainement dans un de ces sujets qui est très sensible puisque ça met en place l’idée d’une existence éventuelle de vie extraterrestre, donc, ma foi, qu’on appartient à un collectif plus large que celui auquel on le pensait jusqu’alors. FRANÇOIS – Hum hum. Et juste une dernière question toute simple, j’allais dire : mais pourquoi on
serait finalement observés, pourquoi on serait le fruit… oui, enfin d’une observation qui serait euh… alors que finalement pour ces personnes-là, ces éventuels extraterrestres, nous possédons une technologie qui est beaucoup… enfin, qui est complètement inférieure à la leur, enfin il me semblerait, en tout cas. T. Garnier – Oui, mais on étudie bien les fourmis. Par exemple. FRANÇOIS – Oui. F. Marie – Mais alors, d’un point de vue peut-être… sans s’en opposer à ce que vient de dire Thierry, je pense qu’il y a peut-être un constat qui serait à faire. Bon, c’est une idée, je la livre. Je pense que si
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on prend par exemple Leroi-Gourhan12 qui a fait des relevés dans les grottes du Magdalénien, il y a un certain nombre des pétroglyphes qui sont extrêmement allusifs de dessins symboliques de ce que l’on peut trouver par exemple dans les témoignages très contemporains sur les objets au sol. Bon, c’est curieux mais il existe toute une série de ces dessins sur les parois de grottes qui datent de l’époque du Magdalénien – bon, une quinzaine de milliers d’années à peu près – où des êtres ont été confrontés peut-être à quelque chose qui déjà était présent dans l’horizon terrestre. Bon, d’un point de vue tout à fait logique, quelque part, il semblerait que toutes les grandes religions finalement ont été là pour apporter ou tenter d’apporter, avec toutes ses dérivations possibles qui sont très contemporaines, un petit peu de sagesse, qui était liée à… il fallait donner de la sagesse, alors que d’une manière inéluctable la technologie et la science allaient venir pour entraîner l’homme à s’affranchir en fait de ses frontières terrestres. Je pense que l’observation, la mise en observation de l’humanité sortant de sa grotte, inventant l’écriture, inventant l’élevage, l’agriculture, les premières cités, avec le regard que l’on peut avoir sur les grandes civilisations et la présence des divinités (dans toutes les traditions, il nous est dit que les dieux étaient très proches des hommes à cette époque-là). Le temps passe et on arrive effectivement à une période où la science et la technologie vont permettre à l’homme de s’affranchir de ses frontières terrestres. Est-ce que la sagesse est là ? Je crois que là on a peut-être un problème dans ce domaine. La science et la sagesse qui nous a… C’est un petit peu également l’histoire de l’Arbre de Vie et de la connaissance du bien et du mal du Jardin d’Eden. On est dans un contexte thématique, je ne parle pas de la pomme en tant que pomme mais je parle de la connaissance. À partir du moment où l’homme va prendre son essor pour s’arracher à son horizon terrestre, il peut représenter un danger pour les autres civilisations qu’il peut rencontrer au hasard de ses migrations dans l’espace. Or peut-être – c’est l’hypothèse que j’émets – que le contrôle, la mise sous contrôle de l’humanité par des civilisations éventuelles, extraterrestres, pourrait viser à permettre que cet affranchissement de l’espace terrestre ne se fasse que quand on ne représentera plus un danger pour les autres. Or, on n’a qu’à voir ce qui se passe actuellement, on est encore un petit peu mal barrés, donc on aura peut-être à évoluer pour pouvoir rejoindre « la cour des grands » quelque part. Alexandre – Les humains sont civilisés, Franck Marie, je ne comprends pas ce que vous dites !
Merci beaucoup, François. FRANÇOIS – Mais, merci à vous. T. Garnier – Pour conclure sur Roswell, je pourrais peut-être évoquer une théorie, qui n’est peut-être pas forcément à rejeter, c’est celle d’objets qui auraient été récupérés par les Américains après la guerre chez les Allemands. Le crash de Roswell aurait tout à fait pu être un de ces engins qui aurait été récupéré, rafistolé, et puis bon euh mal monté, il aurait pu très bien tomber et se crasher. F. Marie – D’ailleurs, c’est curieux de constater que, à partir du moment de Roswell, il y a eu des découvertes, des dépôts de brevets, comme Bell par exemple avec les silicones, les transistors, les thyristors, les fibre optiques, etc., qui sont survenus très rapidement dans les mois qui ont suivi la période du crash de Roswell. D. de Plaige – Oui, ce que vient de nous dire Franck Marie m’amène la question : comment expliquer la rétro-conception qui consiste, à partir d’une épave, en la décortiquant, à comprendre comment elle fonctionne, et ensuite déposer un brevet ? Vous maîtrisez ce concept, comment est-ce qu’on peut l’expliquer aux auditeurs ? Ça fait le lien avec ce que Franck Marie vient de dire, que par coïncidence on a trouvé dans ces années-là des… des procédés… T. Garnier – Des nouvelles technologies. 12
André Leroi-Gourhan, ethnologue et préhistorien français (1911-1986).
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F. Marie – Ce n’est qu’une hypothèse… Néanmoins, la coïncidence est troublante. D. de Plaige – Alors dans cette hypothèse, la rétro-conception consiste donc à décortiquer… T. Garnier – Qui est très bien expliqué, en fait – le colonel Corso l’explique dans son bouquin. F. Marie – Oui oui, bon, on a parlé de Corso pour la Lune, mais il a fait également d’autres écrits. T. Garnier – Corso, il explique en fait qu’il a été chargé par les militaires de disséminer les technologies afférentes au crash de Roswell dans diverses entreprises, et on a vu beaucoup de ces informations diffusées à partir de 97. Là-dessus on n’a que ses dires pour accré… enfin y a que lui seul pour confirmer ce qu’il dit, quoi. D. de Plaige – Hum hum. T. Garnier – On n’a pas… D. de Plaige – Non, mais au moins on a son témoignage. T. Garnier – Voilà. Alexandre – Vous êtes sur Radio Ici & Maintenant! 95.2, nous parlons des Ovnis, du livre OVNI Contact. Nous sommes avec Franck Marie et Thierry Garnier, et vous pouvez nous joindre toute cette nuit, durant toute la nuit jusqu’à 6 heures du matin, et nous sommes avec Didier. Didier, bonsoir. DIDIER – Bonsoir. Alors donc ma question concernait… donc c’est sur les observations, pour savoir s’il
y avait un repère radar, puisque dans la dernière émission vous avez parlé d’une sphère qui avait été observée sur le sud de l’Essonne, vers Dourdan Étampes… F. Marie – Oui oui… DIDIER – Et bon, y a Orly qui est pas loin, y a le CEV de Brétigny, et j’aurais voulu savoir si ces objets étaient observés par les radars civils ou militaires. Alexandre – Je voudrais compléter juste la question de Didier, à savoir est-ce qu’on peut détecter un objet qui ne veut pas être détecté et qui n’a pas justement de petit module détectable [transpondeur] ? F. Marie – Alors c’est ça. Bon, c’est une question de signature. D’après ce qu’on nous a expliqué, déjà les radars civils ne prennent en compte uniquement que les objets volants qui ont une signature adaptée qui leur permet de pouvoir apparaître sur le scope. Les radars militaires, par contre, auxquels on n’a pas accès et là où c’est sous couvert de... ben, c’est l’Armée, là ils captent tout. D’autre part, il y a un point qui est important, c’est que le radar ne détecte que ce qui se déplace, horizontalement ou en oblique, mais ce qui est en déplacement vertical n’est pas copié ou est copié comme une interférence parasite, ce qui fait qu’un objet se déplaçant verticalement a très peu de chances d’apparaître, enfin de donner une signature. Et d’autre part, un objet qui est trop près du sol passe inaperçu au niveau du champ d’action des radars, qui a un certain angle, peut-être 15 ou 20 ° par rapport à l’horizontale dans les radars qui ont la plus grande portée. Tant et si bien que c’est exact que
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ça fait des zones d’ombre et que ces objets ont toutes les chances, en naviguant bien si l’on peut dire, d’échapper à une détection. Cela dit, il y a d’autres cas qui ont été connus – par exemple, on parlait d’Orly, vous parliez d’Orly – il y a un cas qui est un petit peu ancien maintenant, une vingtaine d’années, où ça a été un survol des pistes d’Orly pendant une heure et demie ou deux heures, et où là tout le monde voyait l’objet et pouvait le suivre également sur les écrans. Mais à ma connaissance c’est rare. On sait par exemple que le 5 novembre 90 – on l’a appris plusieurs années après – il y a eu des détections radar qui ont été faites sur des objets qui étaient dans l’est de la France. C’est vrai, parce que les objets dans l’est de la France étaient plus en altitude13, donc ça reste logique. Les objets qui étaient dans le reste de la France étaient très proches du sol et, ma foi, là effectivement la détection radar était difficile, si tant est qu’ils auraient pu être détectés, ils étaient à mon avis trop près du sol pour pouvoir être effectivement détectés. DIDIER – Ou sinon, quand ils survolent certaines zones, est-ce que se sont des zones bien précises, regroupant… bon, comme vous parliez du centre d’Orsay, enfin l’université d’Orsay, des choses comme ça. Est-ce que ce sont des sites visés, enfin ciblés, ou est-ce aléatoire ? F. Marie – Alors ça, bon, vous ouvrez une piste de recherche intéressante. Bon, on s’est intéressé au nucléaire et on s’est intéressé aux déchets. Pourquoi ? Parce qu’on a eu un certain nombre d’observations qui nous avaient été notifiées au fur et à mesure des années. On s’est créé en 1970, déjà, pour la première structure, et un petit peu plus organisé en 86, donc on a un petit peu de recul. Et je pense, dans cette rubrique-là, par exemple, aux centres de déchetterie ou aux déchetteries sauvages. Et pour un certain nombre de cas, on s’est aperçu… bon, par exemple dans l’Essonne, qu’il y a avait eu des recoupements qui étaient à faire avec des dépôts, pour certains qui avaient été clandestins, de matières toxiques. Bon, c’était un point qui nous semblait important. On a ouvert également une série de recherches qui concernaient les survols de centrales nucléaires ou les centres de retraitement ou de stockage et où on s’est aperçu qu’effectivement c’étaient des sites qui, des fois, étaient effectivement visés par certains de ces objets. On a également une coïncidence avec, bon, tous les mois il est sorti un état des problèmes au niveau du nucléaire et ces problèmes au niveau du nucléaire finalement ce sont des petites interventions, ou des fuites ou des accidents, ou des incidents, bon INES 1, INES 2… bon c’est très très banal, mais à certains moments, dans les deux ou trois jours qui suivent il y a des observations d’Ovnis signalées à proximité des centrales nucléaires en question. Donc là on a une étude particulière qui n’est absolument pas finalisée sur ceci pour l’instant mais où on a un certain nombre de constats qui sont disons étonnants et à prendre en compte. Donc on ne peut pas encore déduire quoi que ce soit, par contre il est certain qu’il y a là matière certainement à enquêter, parce qu’il y a du danger quelque part et il y a une présence anormale d’un autre côté, donc on n’est pas dans un contexte de grande régularité ; chaque fois qu’il y a INES 1 dans une centrale, il n’y a pas forcément un survol d’Ovni, par contre sur les milliers de cas qui ont pu survenir en France depuis quelques décénies, on cumule une dizaine de cas qui sont bien avérés et bien documentés, enfin du moins qu’on pense avoir bien enquêtés, qui permettent de faire cette relation. DIDIER – Donc ce serait revenir à dire que nous sommes plus ou moins sous surveillance sur Terre
euh… F. Marie – Ben, écoutez, il y a quand même des corrélations. Par exemple, je ne sais pas si vous en avez le souvenir, en 1954, avant que la grande Vague d’Ovnis ne commence sur l’Europe et un petit peu partout dans le monde, parce que c’était pas seulement limité à la France ou à l’Europe, quinze jours avant la Russie avait fait exploser sa plus forte bombe nucléaire – 15 jours avant. C’était en aérien encore à l’époque et le nuage radioactif avait fait plusieurs fois le tour de la Terre. Et qu’est-ce que l’on voit 15 jours plus tard ? Une multitude d’objet qui soi-disant, d’après les témoins, arrivent au 13
C’est le contraire : la trajectoire était plus basse dans l’est que dans l’ouest (80 km d’altitude contre 110 km).
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sol avec des petits êtres qui font de la cueillette, qui prennent des fleurs, qui prennent des feuilles, qui prennent des herbes, qui prennent des œufs, qui prennent des légumes, etc., un petit peu partout sur la planète. Bon, il est possible qu’effectivement il y ait dans cette mise en surveillance des personnes ou des êtres ou des entités, quelle que soit la cause ou l’origine qu’on veut bien leur accorder ou qu’on peut bien supposer, eh bien, ce sont des gens qui sont peut-être effectivement attentifs aux répercutions des actes humains qui peuvent représenter un danger pour eux. DIDIER – Peut-être. Alexandre – Merci. DIDIER – Je vous remercie beaucoup. Ben, je vous souhaite bonne soirée. Alexandre – Merci à toi et bonne soirée. Karim ? KARIM – Oui. Alexandre – Bonsoir Karim. KARIM – Bonsoir. Je vous remercie de m’accueillir dans cette émission. C’est la première fois que j’interviens à l’antenne ; cela fait quand même pas mal de temps que je vous écoute, d’ailleurs j’ai écouté l’émission de la semaine dernière, donc, où Franck Marie exposait un certain nombre de faits assez troublants… D’ailleurs j’avais une question à lui poser concernant justement la question qui lui avait été posée par un auditeur, cet auditeur qui donc s’exprimait sur la communauté scientifique, d’un côté la communauté plus ou moins sceptique et l’autre qui, elle, serait on va dire plus ouverte, en tout cas plus à même de s’intéresser un petit peu au phénomène Ovni, alors je voulais savoir ce qu’il en était au jour d’aujourd’hui, puisque quand même c’était une émission qui datait de 94, si je ne m’abuse. Qu’en est-il au jour d’aujourd’hui, quelle a été l’évolution depuis que vous avez donc traité ou analysé ces différents phénomènes ? F. Marie – Bah, je pense que le phénomène, enfin le fait le plus marquant ça a été en fait le rapport
Cometa. Alexandre – Alors on va peut-être en dire un peu plus sur le rapport Cometa. T. Garnier – C’est un groupe disons d’experts officieux de l’Armée… F. Marie – Une sorte de groupe qui s’est créé avec des militaires, des scientifiques de haut niveau pour analyser un certain nombre de témoignages et argumenter, en fait, essayer de faire un bilan de santé au niveau de l’ufologie. Bon, le rapport est volumineux, le rapport est bien argumenté et il conclut à l’existence de phénomènes. Alexandre – Et on parle souvent d’Annexes… T. Garnier – Peut-être seront-elles publiées le 8 juin prochain…
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F. Marie – Ah oui ! D’accord… J’ignorais, tu m’as donné une information, là. J’ignorais. Donc effectivement c’est un phénomène intéressant, si jamais il y a une suite… T. Garnier – Il va être réédité, en kiosque. F. Marie – Donc là, par rapport à l’état de santé des scientifiques en rapport avec l’ufologie ma foi bon, si jamais effectivement le rapport est republié, il faudra se le procurer pour voir quelle est la position collective. A priori, je ne pense pas, au niveau international, qu’il y ait beaucoup de changements, parce que la désinformation on la voit toujours euh… et puis l’accès aux informations est toujours aussi difficile. On a eu un cas de crash au Pakistan le 15 août de l’année 2000, où on a eu des infos qui viennent… bon, c’était la période où on a eu beaucoup d’activité politique et militaire. Là il y a par exemple un point qui est important, c’est que l’on a réussi à avoir une partie des informations qui ont été recoupées par rapport à du personnel sanitaire qui était dans le secteur, qui nous a confirmé qu’il y avait eu des déplacements de troupes, qu’ils avaient observé effectivement les tirs de missiles qui avaient abattu l’objet, mais on n’a trouvé personne qui avait pu confirmer directement la présence de l’objet Par contre, toutes les agences locales au Pakistan avaient signalé effectivement la présence de l’intrus, avec ses déplacements et le fait qu’il s’était crashé à côté, comme par hasard, d’une base aérienne. Par contre, nous, les informations qu’on avait pu avoir sur le moment par différents niveaux, ces traits dans le ciel, enfin disons ces fulgurances qui parcouraient le ciel au-dessus de l’Afghanistan ( ?), et de toute évidence c’étaient des tirs de missiles à longue portée qui avaient pour objectif, en fait, de descendre l’objet lui-même. Bon, ça donc on a suivi les objets à la trace de témoignage en témoignage, mais par contre on n’a pas réussi à crédibiliser la présence de l’objet, en dehors de ce que les agences de presse en avaient dit sur le moment. Alexandre – En parlant du déplacement de ces objets, cette vague de 1990, donc on a vu des objets dans le ciel, est-ce qu’on a pu noter des déplacements qui auraient pu nous aiguiller vers une technologie supérieure à la technologie terrienne ? F. Marie – Je pense à un contexte particulier qui est celui que j’ai… ben, j’ai été obligé de créer une sorte de néologisme, les cas d’explosions vol, parce que c’était extrêmement caractéristique selon moi. Je pense en avoir parlé déjà la semaine dernière – y a plusieurs années mais la semaine dernière pour les auditeurs –, donc je vais peut-être pas m’appesantir dessus, mais peut-être qu’il y a d’autres auditeurs qui ne l’ont pas suivie donc je vais quand même en parler un tout petit peu. Alexandre – Alors oui oui. F. Marie – Bon, le contexte général des cas d’explosion-vol pour la vague du 5 novembre 1990, se
situe sur le littoral atlantique14. Cela se présente de la manière suivante : un nuage en forme de champignon, de girolle, dans le ciel, ce nuage se remplit soudain d’une lumière rouge, s’étire vers le bas comme une sorte de girolle, mais de grande dimension, plusieurs centaines de mètres, sortent soudain au loin des myriades de particules scintillantes, ces particules scintillantes s’avancent vers la Terre. Pour un certain nombre de témoins qui sont tout au début de ces cas d’explosions vol, le ciel, donc les étoiles et les nuages sont visibles à travers ces myriades de particules scintillantes, mais au fur et à mesure que le temps avance et que cette formation progresse, petit à petit, d’instant en instant, l’ensemble de la masse se densifie, s’opacifie, devient de plus en plus volumineuse, s’étire, prend une forme, s’étire en longueur, prend une forme qui est celle des autres objets qui ont été vus par ailleurs. Arrivé sur le littoral, un changement de cap pour l’ensemble. Les témoins spécifient alors que le ciel 14
Bien sûr, puisque c’est là, au-dessus du Golfe de Gascogne, au début de la rentée, que l’engin a explosé ! Tout cela cadre absolument avec ce qu’on en sait.
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n’est plus visible au travers mais qu’il s’agit de masse noire solide avec des myriades de petits feux qui sont sur différentes parties. La plus grande partie d’entre elles, enfin de ces feux, plus précisément, s’éteignent pour laisser apparaître des projecteurs et un réacteur à l’arrière. Et ensuite, eh bien, ma foi, l’objet ralentit et les faisceaux lumineux balaient le sol, etc. Alexandre – L’image d’un réacteur, alors ça, c’est assez troublant, ça. F. Marie – Réacteur extrêmement bizarre, parce que, en fait, dans la quasi-totalité des cas qui nous ont parlé de réacteur, c’est une sorte de réacteur qui « aspire ».. Alexandre – Ah ! on se rapproche du MHD. Aspirons l’air pour… F. Marie – Oui, mais y a pas de sortie. Donc en fait c’est lumineux, c'est comme une sorte de toron, de nerf de bœuf, mais de grande dimension, qui s’étire sur plusieurs centaines de mètres de longueur, c’est lumineux, c’est torsadé, c’est comme des volutes de fumée solides. Ça a été décrit de manières différentes mais ça donne une image globale, dans ces cas d’explosions vol particulièrement, image que l’on va retrouver de loin en loin, y compris en région parisienne ou dans l’est de la France ou dans le centre de la France, on va retrouver la même description d’objet sans qu’il y ait la phase initiale. Donc cette phase initiale me semble intéressante parce qu’on n’a pas un seul cas qui nous a été fourni mais une dizaine tout au long du littoral, et les angles de vision des témoins sur ce littoral interdisent de penser qu’il puisse s’agir du même objet. Donc il s’agirait au minimum de 10 objets différents qui se sont manifestés ou matérialisés… Alexandre – Huuhum ! F. Marie – …de la même manière dans un modus operandi bien particulier et qui auraient été vus de loin en loin par des groupes de témoins différents pour des objets différents. Alexandre – Mais bénéficiant d’un technologie commune pour… là, on est un peu dans la propulsion
des Ovnis… F. Marie – On est dans la propulsion, on est dans la structuration. On a le cas, par exemple, au sud du Morbihan d’un marin-pêcheur qui était sur son bateau et qui a observé, bon, lui, l’explosion a eu lieu au-dessus de lui et il travaillait en duplex avec un autre marin-pêcheur qui devait se trouver à 5 ou 6 miles de là, donc ils étaient en liaison radio. L’objet en fait a survolé les deux bateaux avant d’attaquer le Morbihan et de remonter vers la Bretagne – enfin, la Bretagne, le Maine-et-Loire, etc. Bon. Donc on a la certitude là que c’était à la verticale de la baie du Morbihan, finalement. Alexandre – Alors nous avions fait une émission sur l’antenne sur la propulsion des Ovnis, un mardi soir, avec Jean-Pierre Petit, et Jean Pollion. KARIM – Ben sur la MHD déjà Jean-Pierre Petit a fait – enfin, on en a beaucoup parlé – a développé beaucoup la question. On peut retrouver très facilement d’ailleurs sur les sites. Mais je voulais rebondir justement encore, toujours – excusez-moi d’insister sur la communauté scientifique – mais y a quand même des faits, quand même, qui ont été marquants, comme le phénomène belge, puisque, bon, il y a quelques années ça a été hyper-médiatisé. Y a quand même deux avons militaires, deux F-16 belges qui ont eu pour mission de prendre en charge un Ovni, c’est passé dans toutes les télévisions, je pense, dans les télévisions du monde entier. Les habitants donc, gens de la société civile, militaires, pompiers, gens de la gendarmerie ont assisté à des phénomènes assez incroyables,
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chose que l’on n’avait pas vue… enfin, à moins de tirer des conclusions hâtives, comme on a beaucoup parlé d’hallucination collective, etc. Qu’est-ce qui pourrait, à la limite qu’est-ce qui pourrait faire que aujourd’hui la communauté scientifique, même si y a une partie de cette communauté scientifique qui essaie d’occulter, on va dire, une information quand même qui aujourd’hui est de plus en plus flagrante, en tout cas c’est plus ce qu’on appelle un épiphénomène, c'est-à-dire y a ce qu’on appelle des phénomènes de plus en plus euh… des phénomènes amplifiés, avec de plus en plus de témoignages qui émanent de gens euh, de personnes qu’on considère comme crédibles. Encore il n’y a pas très très longtemps, un pilote de la compagnie nationale avait témoigné, donc, d’un phénomène ovni, lui et son équipage. Chose qui est assez rare d’ailleurs, je ne sais pas si vous avez consigné cette information, mais moi à mon avis elle me paraît hyper-importante, c’est qu’en ayant assisté à ce phénomène, donc un espèce de forme elliptique, donc – on est en vitesse de croisière – donc à peu près à 900 km/h, c’est la vitesse moyenne d’un aéronef civil, ont vu un objet presque statique de plusieurs centaines de mètre, voire peut-être évalué au kilomètre, mais au même moment, donc au moment même où ils avaient assisté donc à ce phénomène, simultanément des radars civils ou militaires, je ne sais plus, parce que je me souviens plus très bien d’où émanait cette source, mais à mon avis c’est une source fiable, on avait capté au radar cet élément-là, donc cet objet-là, qui est un objet donc que l’on a pu prouver comme objet physique, quoi. Alors je sais pas, qu’est-ce qui fait qu’aujourd’hui on reste encore butés et on continue à dire que, bon, ben tout ça ce sont des salades, c’est encore des âneries qui émanent on va dire d’ufologues. Bon, ufologues, quand on parle d’ufologues on a souvent tendance un peu à sourire ou à plus ou moins décrédibiliser, ou à rendre les phénomènes plus ou moins risibles. On l’a vu notamment à travers des émissions qui passent régulièrement sur certaines chaînes hertziennes que je ne nommerai pas pour ne pas leur faire de la publicité, où on à plutôt tendance à essayer, en montrant un phénomène, essayer de démontrer par A plus B qu’en fait le phénomène est un phénomène d’hallucination ou alors une espèce de folklore, enfin on se ferait un folklore autour de ça. Alors, je sais pas, qu’est-ce qui fait que là aujourd’hui y a que Ici & Maintenant! par exemple ce soir qui consacre une émission chaque semaine à ce sujet… F. Marie – Ah, parce que ce sont des bons ! C’est pour ça ! KARIM – Non mais, vous comprenez ce que je veux dire ? F. Marie – Oui oui. T. Garnier – Vous soulevez quelque chose d’intéressant, justement, à propos des ufologues et du
rapport Cometa, parce qu’en fait le rapport Cometa ne fait que publier ce qui a été rapporté, enfin publié dans le grand public, ce qui a été rapporté dans des cercles restreints pendant 50 ans. F. Marie – Par des groupes privés qui ne sont pas reconnus par les scientifiques et les officiels. Bon, ceci étant dit, c’est vrai, il faut se mettre à la place du scientifique pour qui s’est l’expérience reproductible qui permet d’accréditer telle hypothèse, et en matière d’Ovnis à partir du moment où on ne peut pas déclencher le phénomène à volonté et le réitérer pour l’expérimenter, c’est difficile au scientifique de reconnaître que le phénomène existe, et peut-être est-il plus loisible pour eux de dire « ça n’existe pas » avant d’avoir la preuve de pouvoir soit en avoir un qui atterrisse place de la Concorde, par exemple. Là, ce serait incontournable. Bon, comme c’est pas dans la stratégie des autres, ben on est un petit peu coincés. Par contre, je pense, si vous voulez, que il y a les scientifiques, il y a l’armée, il y a le public et les groupes ufologiques. Tout ça ce sont des entités humaines différentes, qui ont des prérogatives différentes. Bon, la notion de conjuration et de secret ça existe peut-être quelque part. Pour ma part, je pense que la désinformation pour ce qui concerne la France ne repose entre les mains que de trois ou quatre personnes au grand maximum, mais qui ne sont pas des gens qui sont au niveau des autorités – je pense que ça vient au niveau du monde scientifique, et je 44
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vise en cela et très clairement le CNES parce que le CNES à fait énormément de désinformation sur l’affaire du 5 novembre 1990. Monsieur Velasco, lui, qui est responsable du service, le SEPRA, ben ma foi il est tenu par une hiérarchie et c’est cette hiérarchie qui crée la désinformation, donc monsieur Velasco est obligé de suivre dans cette désinformation, donc lui n’y est pour rien, il n’est simplement que l’expression. Je pense que dans ce qui concerne la vague du 5 novembre 90 on est en face d’un étouffement qui a été réalisé d’une manière absolument incroyable. Tous les témoignages ont été bafoués, les témoins se sont sentis ulcérés parce qu’effectivement ça ne correspondait pas du tout à la position… à ce qu’ils avaient observé. Donc on est dans un contexte où d’un côté l’armée n’a pas à intervenir pour contrer, parce que la loi a été mal faite au départ qui autorisait le CNES à investiguer les phénomènes de rentrées atmosphériques, donc les phénomènes Ovnis ; mais le législateur n’a pas prévu la vérification des travaux, donc de fait c’est bloquer systématiquement si vous voulez et laisser la porte ouverte à tous les excès. Or l’excès, on l’a vu d’une manière indubitable le 5 novembre 90 où tous les témoignages prouvent qu’il s’est passé quelque chose de très important et où la position officielle ne pouvant pas être contrée est venue au bout de trois jours pour expliquer les phénomènes d’une manière complètement fallacieuse. Donc là on a les scientifique d’un côté, l’armée, elle, c’est pas son rôle, donc a rempli sa mission d’information au niveau des services qui étaient habilités par une loi pour pouvoir faire – donc l’armée et la gendarmerie, etc., les services officiels d’une manière générale. Donc le cas français est un cas qui est assez isolé puisque, par exemple, pour ce qui concerne l’Argentine, il me semble que c’était en 1960 euh… 1986, ça devait être en mai, en mai 86, il y a eu un survol de l’Argentine par un groupe d’objet volants qui ont encadré une patrouille militaire. Le leader de la patrouille s’est trouvé encadré par les objets, les autres sont repartis à leur base et, ma foi, celui qui était devant a été obligé de continuer sur quasiment l’ensemble du territoire, tant et si bien que le soir même le ministre des Armées argentin a été obligé de prendre la parole en disant : « Ben, c’est effectivement un phénomène comme on en voit assez souvent, ça n’a représenté aucun dommage, ni pour les biens ni pour les personnes. Globalement vous connaissez. On en a vu, on en verra encore. Faut pas se paniquer ». Bon, là il y a une reconnaissance implicite d’un phénomène, et à mon avis c’est une position beaucoup plus intelligente que la position d’autres unités d’informations qui font effectivement du cover up, quoi. Alexandre – Karim, merci beaucoup. KARIM – Merci à vous, merci de m’avoir accueilli. Alexandre – Et vous êtes tous évidemment les bienvenus sur cette antenne pour participer toute cette nuit, jusqu’à 6 heures du matin. Alors on va confirmer les propos sur la vague belge en réécoutant le témoignage de Marie-Thérèse de Brosses.
Extrait M.-T. de Brosses : D.
DE
PLAIGE – (…) évoquons cette Vague belge d’Ovnis.
M.-T. DE BROSSES – Alors ça, c’est une affaire qui me tient euh très partilement [sic – particulièrement] à cœur, non pas parce qu’il se trouve – j’ai beaucoup de chance dans l’existence – que j’ai joué un rôle important, mais c’est parce que c’est sans doute l’affaire la plus importante de l’Ufologie. Alors on rappelle très brièvement les faits. À partir de 89, il y a une vague d’Ovnis ahurissante sur la Belgique, et il y a des milliers et des milliers de témoignages qui se multiplient, qui ne sont pas faits par de simples témoins, qui sont faits aussi bien par des gendarmes, etc. On voit des « triangles » qui surveillent le… qui surveillent le ciel. Et j’apprends, par la presse, que 15 jours avant – avant Pâques, c’était donc en 90, donc ça devait être au début du mois de mars 90 – l’Armée belge décide de faire une
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gigantesque chasse à l’Ovni. C’est quand même sidérant ! C'est-à-dire que l’Armée met à la disposition d’une petite association ufologique belge qui s’appelle la SOBEPS, une petite association qui travaille quand même très sérieusement et très intelligemment, met à leur disposition un bombardier avec un « matos » très sophistiqué de caméras incra euh… infrarouge, etc., et fait un gigantesque appel à témoins pour tout le territoire, et au retour de ce week-end pascal de chasse à l’Ovni, résultat : Niet ! Bredouille. L’Ovni n’était pas au rendez-vous. Tout ça, je trouve ça excessivement bizarre, mais je garde ça dans un coin de ma tête. « Bon, ben, les Belges… Les Belges. Très bien. » Et puis je reçois un coup de fil de mon ami Jean-Pierre Petit, qui me dit : Écoutez, Marie- Thérèse, il se passe quand même des choses bizarres en Belgique, vous devriez essayer d’aller voir ce qui se passe auprès de l’Armée. Je lui dis : Vous savez, l’Armée… c’est la Grande Muette, l’Armée ne dira rien. – Essayez. Presque sûre que je n’aurai aucun résultat, je prends – ce qui est ma grande technique quand je vais toujours travailler sur des sujets dont j’étais pas sûre mais que je tenais à faire – je prends un congé sans solde de Match et je vais donc en Belgique. J’avais au préalable demandu… demandé un entretien avec le Colonel de Brower – qui est devenu Général depuis – qui dirigeait les Forces Aériennes belges, parce qu’il est exclu de pouvoir se… s’entretenir, en tant que journaliste, avec un militaire sans qu’il ait l’aval du ministère des Armées. À ma grande stupeur, j’ai l’aval du ministère des Armées, qui accepte de me recevoir. Et donc arrivant au Q.G. des Forces Armées belges, j’avais amené non pas un photographe de Match, parce que je ne voulais pas avoir de fuites puis je me suis dit « si j’ai rien, je ne veux pas être ridiculisée », j’avais amené mon filleul, qui est photographe – et que j’aime beaucoup – Christian. Je lui dis : Écoute, tu viens avec moi on ne sait jamais, j’aurai peut- être besoin d’un photographe. Et nous arrivons au Q.G. Et là je suis reçue par le plus délicieux des êtres, le Général de Brower, qui est vraiment… moi j’aime bien dire : c’est une figure du cinéma. C’est tout à fait comme on imaginerait un… un Major de l’Air des armées américaines : le regard bleu d’acier – il est peut-être un peu plus petit que ne serait un officier américain, mais avec un charme, une courtoisie, etc. Et il commence à me raconter quelque chose dont je ne me doutais absolument pas parce que – je lui ai dis en termes plus polis : Mais enfin qu’est-ce qui vous a pris de déclencher cette chasse à l’Ovni avec un… D.
DE
PLAIGE – Un bombardier…
M.-T. DE BROSSES – …avec un bombardier ? – Ah, il me dit, voilà ce qui nous est arrivé. Le 30. (Moi j’étais au Q.G. de l’Armée belge le 22 juin 90) Il me dit : Voilà ce qui est arrivé : dans la… la nuit du 30 mars, nous avons eu pléiade, comme d’habitude, de témoignages ovnis qui nous venaient non seulement de privés, de militaires – il y a tout un long rapport très circonstancié d’un gendarme qui s’appelle Monsieur Pinson – mais ce qui nous intéressait beaucoup plus c’est que ces ovnis étaient captés par nos radars : le radar de Glons qui est au Sud-Est de Bruxelles, le radar de Semmerzake – ces radars ont une portée à peu près de 300 km, le territoire belge est quand même pas très grand –, et le le… le radar de défense de l’Europe. Alors évidemment très prudent, parce que chez les militaires on n’est quand même pas des affolés de la soucoupe volante, on fait tous les… toutes les vérifications possibles pour savoir si ce ne sont pas des erreurs dues à une inversion météo – enfin, je vous la passe pour pas vous en parler pendant une heure –, et quand on s’aperçoit que, non, il y a bel et bien un objet qui survole le territoire belge, Brouwer donne l’ordre à deux F-16 de décoller pour poursuivre l’Ovni. Il faut savoir que, n’est-ce pas, tous les territoires ont des pilotes de chasse qui sont en stand by 24H sur 24 au cas où il se passe quelque chose. J’aime autant vous dire que ces pilotes sont sélectionnés, ce sont des militaires, parce qu’ils ont un psychisme costaud, solide, ils vont pas s’affoler…. D’habitude ces pilotes s’emmerdent comme des rats morts, parce que qu’est-ce qu’ils ont à faire que des missions de routine parce qu’un avion sort d’un corridor aérien, qu’il y a un petit trafiquant de drogue, etc. Là, j’aime autant vous dire qu’un pilote militaire à qui on dit : Ben, vous allez essayer de nous suivre… D.
DE
PLAIGE – D’intercepter…
M.-T. DE BROSSES – …d’intercepter un Ovni, ils sont excessivement motivés. Et nous avons donc, là, deux pilotes qui décollent avec leur F-16. Alors il faut savoir, n’est-ce pas, que ces F-16 sont dotés de missiles autodirecteurs, c'est-à-dire qu’à partir du moment où ils ont… D.
DE
PLAIGE – …verrouillé la cible…
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M.-T. DE BROSSES – C’est ça… fait le lock on sur leur cible, même si l’objet ciblé s’échappe, il suffit de déclencher le missile : où que ce soit l’objet, le missile va le rattraper. Nous vivons une époque complètement grisante. Alors les deux F-16 décollent. Et à ce moment-là, l’objet volait à une vitesse je dirais presque de tondeuse à gazon, d’ULM : 50 km/h. Ce qui n’est nettement pas assez rapide pour un F-16, parce que vous savez qu’un F-16, s’il n’a pas une certaine vitesse… D.
DE
PLAIGE – …il décroche.
M.-T. DE BROSSES – Il décroche. Mais l’objet a la gentillesse d’accélérer pour que les deux F-16 puissent le suivre, et ce qui est formidable, c’est que non seulement les pilotes voient l’Ovni sur leur radar, mais ils le voient avec les yeux et que vous avez les témoins au sol qui voient l’Ovni avec les F-16 qui le poursuivent. Et là, on assiste à quelque chose qui est sans précédent dans la chasse à l’Ovni, c'est-à-dire que les… les F-16, l’Ovni va passer à une vitesse de 280 km/h – OK – mais il va passer de 3000 m d’altitude à 1700 m d’altitude, et il va passer à une vitesse de 1800 km/h en moins de 2 s, ce qui correspond à une accélération de 40 G! On considère qu’un pilote humain, par définition, ne supporte que 8 G 15. Si l’accélération est trop forte, vous avez la cage thoracique complètement enfoncée. D.
DE
PLAIGE – Le voile noir…
M.-T. DE BROSSES – Le voile noir, les yeux qui sortent de la tête, etc. Et le… l’Ovni passe à 200 m d’altitude, c'est-à-dire qu’est-ce que c’est que 200 m d’altitude, c’est rien. D.
DE
PLAIGE – Du rase-mottes…
M.-T. DE BROSSES – Au ras des toits de Bruxelles, donc il franchit le mur du son au ras des toits de Bruxelles sans faire de bang supersonique et sans briser toutes les vitres de Bruxelles. Les F-16, bien sûr, ayant verrouillé la cible, appellent tout de suite la base en disant : Qu’est-ce qu’on fait, on tire ? Evidemment, le Colonel de Brouwer, il dit : Pas question ! On ne tire pas. On ne tire pas sur un ovni. L’ovni leur échappe, ralentit, est rattrapé, etc. Bon. Et le…quand le le… Colonel de Brouwer me dit ça, il me dit : Est-ce que ça vous intéresse de regarder la boîte noire ? Alors je lui dis : Écoutez, moi ça m’intéresse d’autant plus que, moi, je suis pilote – pilote privé –, mais enfin j’ai pas l’habitude d’une boîte noire de F- 16, mais je veux bien. Et je fais évidemment signe à mon filleul, je lui dis : Viens, on ne sait jamais. Et j’ai la chance… D.
DE
PLAIGE – Avec… avec son appareil photo…
M.-T. DE BROSSES – Eh oui ! Et j’ai la chance d’assister – ça les Belges ne me l’ont jamais pardonné : pour la première fois, quelqu’un d’autre que l’Armée voyait la boîte noire et le moment pile de l’interception de l’Ovni par les F-16. Photos que évidemment mon filleul a prises, qui ont été publiées dans le monde entier, et ça a fait un véritable drame, je vais vous dire pourquoi. Parce que moi, j’arrive avec ce scoop – qui est une vraie bombe – dans ma poche : POUR LA PREMIERE FOIS, L’ARMEE PARLE ! Et je vais voir le Directeur de Match et je lui dis : Écoutez, moi j’ai un bébé extravagant à vous… à vous filer, et Roger Théron (qui est mort récemment) me dit : Mais ça ! Vous êtes une véritable bombe ! Personne au Journal ne doit le savoir. Alors ça, c’est une petite parenthèse pour les lecteurs, qui ne se doutent absolument pas comment ça se passe dans l’univers de la presse. Il faut faire très attention parce qu’un papier ne passe pas directement de l’ordinateur de celui qui l’écrit – en plus, à l’époque, à Match, j’étais la seule à avoir un ordinateur, tout le monde me disait : Mais tu es une folle, les ordinateurs ça marchera pas, tu aimes les gadgets, etc. On a vu ce que c’est devenu… – il fallait passer par le secrétariat de rédaction, et il y avait toujours des gens qui pouvaient passer dans le secrétariat de rédaction, lire un papier et téléphoner à un journal et vendre l’information avant. Donc Roger Théron me dit : Pas question que qui que soit le sache. Il fait venir quelqu’un de spécial et le Journal est entièrement modifié (parce que ça fait 4 pages – et la couverture) sans que personne, pas même le Rédacteur en chef du Journal, ne le sache. C’était le secret total. Lorsque le Journal sort, évidemment, le Rédacteur en chef n’est pas très content, il m’appelle et il me dit : Qu’est-ce que c’est que cette histoire, pourquoi est-ce que tu ne me l’as pas dit ? Bon, ça ne le 15
« 10 G pendant une minute, tout le monde est mort ». (Poher).
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regardait pas. La presse belge : « Un truc énorme, nous avons enfin l’explication de cette chasse à l’Ovni, etc., et c’est un journal français, Paris- Match, qui le sort et pas nous ! » Les Belges me l’ont si peu pardonné que dans les deux énormes livres qu’a sortis la SOBEPS sur l’Affaire belge, ils ne m’ont jamais mentionnée, je suis devenue « la journaliste ». Ça, ils ne me l’ont jamais pardonné. Mais c’est quand même très important parce que c’est quand même la première fois que l’Armée a vraiment craché le morceau. Et je m’en suis ouvert au Général de Brouwer, je lui ai dit : Pourquoi est-ce que vous m’avez parlé ? Et cet homme m’a… m’a touchée par sa sincérité, il m’a dit : Mais écoutez, est-ce que vous imaginez une chose pareille : un petit territoire comme la Belgique survolé par des engins qui, visiblement, ne relèvent pas de notre technologie. Aucun de nos appareils, même les prototypes les plus extravagants (on avait envisagé un moment que ce soit les F- 117, l’avion furtif, etc.) n’est capable de ces performances – de voler aussi lentement, de passer à des accélérations fantastiques, de tourner à angle droit, de tourner à angle aigu, etc. Qu’est-ce que nous pouvons faire ? Si nous sommes menacés par quelque chose, il faut qu’il y ait une prise de conscience internationale pour que nous ayons les moyens, eh bien, d’enquêter sur le sujet et de prendre les moyens de nous défendre ou de développer d’autres choses. Or, il se trouve que je me suis renseigné sur vous : vous n’avez jamais bidonné d’information, vous n’avez jamais cherché le sensationnalisme, vous êtes toujours très clean, etc., et quand même, Match est le plus grand tirage francophone et a une audience mondiale à cause des éditions internationales, donc vous étiez bienvenue quand vous m’avez appelé, et c’est pour ça que je vous ai parlé. D.
DE
PLAIGE – Et il n’a pas été rétrogradé, lui, il a été promu.
M.-T. D.
DE
DE
BROSSES – Il est devenu… Général !
PLAIGE – Et ça, c’était donc il y a 10 ans.
M.-T. D.
DE
DE
BROSSES – C’était…oui, en 90.
PLAIGE – Et l’objet était grand comme un terrain de foot, d’après ce qu’on en disait à l’époque, non ?
M.-T. DE BROSSES – A peu près. Oui oui. A peu près. Mais il faut dire que l’affaire belge – et j’aime bien reprendre la terminologie de mon ami Bertrand Méheust, qui parle de « l’anomalie belge » – parce que ce qui s’est passé en Belgique on ne l’a jamais vu nulle part ailleurs. C'est-à-dire tous ces Ovnis on ne les a jamais vus se poser au sol, il n’y a jamais eu de phénomènes d’enlèvements. Il y avait des phénomènes tout à fait extravagants, c’est-à-dire un exemple, moi, qui m’a beaucoup frappée : vous avez un couple qui sort d’une maison, le mari et la femme : le mari voit l’ovni du toit, la femme ne la voit pas. Bon. Ce qui pose bien les phénomènes de perception, de notre cerveau. On oublie trop – et ça, moi je regrette que les ufologues ne s’intéressent pas de… au problème de la physiologie… physiologie de la perception – euh certains sujets ne perçoivent pas certaines choses tandis que d’autres – qu’on appelle les médiums – en perçoivent bien davantage. Bon. Ces Ovnis qui étaient quelquefois à 5 mètres – stationnaient 5 mètres au-dessus du toit d’un immeuble –, et qui restaient ¾ d’heure. C’est un petit peu dérangeant, tout ça, ! Alors les aberrations de votre cerveau, vous ne pouvez pas trop vite en parler dans la mesure où on prend des photos. Mais ce qui est très intéressant, c’est que les photos qu’on prend ne correspondent pas exactement à ce que notre cerveau a vu. Alors là, c’est le professeur Meessen qui a eu une idée très astucieuse en décomposant le spectre de la lumière, il s’est aperçu qu’une sorte de barrière infrarouge empêchait de percevoir certaines fréquences. Mais enfin ça ne correspond pas exactement à ce que notre cerveau peut décoder. Nous, nous savons très bien, et c’est pour ça que l’astronomie est en train de faire un… tel bond en avant depuis quelques années. Avant, notre observation de l’espace était limitée à ce qu’on appelle la bande du visible. Si vous prenez le spectre de la lumière, vous avez au milieu une toute petite frange qui est ce qu’on appelle le visible… D.
DE
PLAIGE – Le monde dans lequel on construit…
M.-T. DE BROSSES – Voilà. Celui dans lequel je vous vois, dans lequel je crois que vous existez. Et puis vous avez d’un côté ce qui est l’infrarouge et de l’autre côté ce qui est l’ultraviolet, et les rayons X. Bon. Nos instrument de mes... nos télescopes, etc., avant, ne travaillaient que dans la bande du visible. Maintenant, avec le développement de la technologie rayons X, infrarouges, etc., nos sondes et nos observatoires permettent d’observer ce qui était de l’ordre de l’invisible pour nos yeux, mais c’est pas parce que c’était
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invisible pour nos yeux que ça n’existe pas. Et c’est comme ça qu’on peut maintenant découvrir toutes les planètes extrasolaires. C’est-à-dire il serait temps que les gens se disent et comprennent que la réalité n’est pas limitée à ce que nous voyons et à nos observations.
Alexandre – Vous êtes donc dans l’émission du mardi soir, proposée par Didier de Plaige. Nous recevons ce soir Franck Marie et Thierry Garnier. Franck Marie, pour se procurer votre livre, on fait comment ? F. Marie – Oh, ben on envoie un petit mot à la BP 41, 92224 Bagneux Cedex, et puis ben ce qui
serait bien, c’est de joindre un chèque de 26 € pour gagner du temps, comme ça on envoie la facture avec le livre. Alexandre – Alors je rappelle que c’est un livre qui fait 500 pages… Qui s’intitule OVNI Contact, et
qui est donc une enquête choc – c’est ce qu’il y a marqué sur le livre, et effectivement, quand on peut lire se livre on s’en rend compte : il est rempli de documents, de documents officiels et de témoignages, donc sur la vague d’Ovnis qui a eu lieu le 5 novembre 1990 en France. Et nous sommes aussi avec Thierry Garnier, Thierry Garnier qui tient un site Internet qui s’appelle ? T. Garnier – France-Ovni, que vous pouvez contacter au www.france-ovni.com. Alexandre – Et il y a aussi une adresse email, Franck Marie, pour vous joindre ? F. Marie – Ah ben alors banque.ovni@wanadoo.fr. Alexandre – On a beaucoup de personne qui nous écoutent du Canada et qui ne peuvent évidemment pas nous écouter sur la bande FM, qui nous écoutent un petit peu des quatre coins du monde, donc n’hésitez pas, c’est icietmaintenant.com. Et nous accueillons tout naturellement Michèle. MICHÈLE – Bonsoir à tous. À Franck Marie, à Thierry Garnier, à Didier et Alexandre bien sûr. Je suis
une sceptique mais malgré tout il y a quelque chose qui me turlupine. Alors c’était en 90, pur hasard, en Haute-Savoie, très exactement au plateau d’Assy, au mois de juillet. Alors je peux vous dire l’heure : il était 21h55. Je ne sais pas pourquoi j’ai regardé l’heure, d’ailleurs… Et j’avais un appareil photo et nous étions à deux en train de regarder le ciel et, je veux dire, y avait une nuit superbe, avec des étoiles superbes, et d’un seul coup on a vu une boule de feu qui passait à une vitesse phénoménale. Je prends… j’ai eu le temps de prendre une photo, et quand je les ai fait développer y avait rien dessus. F. Marie – Ça arrive. Vous avez la date précise au mois de juillet 90 ? MICHÈLE – Alors non, par contre la date je pourrai pas vous le dire parce que déjà j’ai eu du mal à… bon, il a fallu que je fasse des calculs savants pour arriver à l’année 90, mais je peux vous dire que c’était en juillet et à 21h55. F. Marie – Plateau d’Assy… MICHÈLE – Au plateau d’Assy. C’est à peu près à 20-25 km de Sallanches.
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F. Marie – À 20 km… MICHÈLE – À 900 m d’altitude. F. Marie – D’accord. Bon, on est en train de regarder, il y a Thierry qui est en train de regarder dans
les listings si jamais on a quelque chose déjà qui est sur la période. C’était en début de mois ? En fin de mois ? Vous étiez en vacances, non ? MICHÈLE – Oui. F. Marie – Donc c’était à la fin du séjour, au début ? MICHÈLE – Pas forcément… je serais incapable de vous dire parce qu’en fait j’y suis restée jusqu’à la fin août, mais je sais que c’était au mois de juillet. Mais vous dire quand au mois de juillet, j’en serais incapable. F. Marie – Et vous étiez restée les deux mois peut-être, donc c’est difficile… MICHÈLE – Je suis même restée trois mois ! F. Marie – Oui, d’accord. Donc là, effectivement c’est difficile de cerner… MICHÈLE – Mais c’était en juillet. F. Marie – C’était après le 14 juillet ? MICHÈLE – Ah ! je voudrais pas dire de bêtises… F. Marie – Oui, c’est dur, c’est… Parce que là, bon, le département… T. Garnier – Le département, c’est ? F. Marie – Haute-Savoie. MICHÈLE – C’est 74. T. Garnier – 74. On n’a rien relevé… Alexandre – Attendez, vous avez devant vous, là, si je me trompe pas… Je me permets d’intervenir, Michèle : vous avez devant vous sur la table qui est donc dans le bocal – vous, Franck Marie et Thierry Garnier – une liste des événements qui se sont passés dans les régions à cette époque là, c’est ça ce que je vois, le gros classeur ? F. Marie – Voilà, c’est ça, oui. C’est le fichier central, si tu veux. Bon, on regroupe l’ensemble des informations – une ligne étant un cas, une définition en un cas « géotemporel », à savoir la date, l’heure, le jour précis, avec le département en zone, et le site d’observation, une référence de qui vient
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l’information et en une demi-ligne la définition du cas avec le maximum de renseignements, certains codifiés mais accessibles à tout le monde, et puis d’autres, effectivement très formels. À la fin de certaines des lignes il y un petit numéro de dossier, ce numéro de dossier, une fois qu’il est appelé, en fait, c’est là où – je le disais tout à l’heure – ça peut faire apparaître soit quelques lignes, soit plusieurs pages de témoignage avec photos, etc. Ça dépend comment l’information est venue. Donc ce fichier à un classement par années, par les zones et par les thèmes. Ce qui fait que par rapport… là, bon, le pauvre Thierry eh bien, ma foi, il doit y avoir peut-être une vingtaine de pages… T. Garnier – Je n’ai rien trouvé. F. Marie – Tu peux regarder peut-être par le département, en 74, je pense qu’on doit l’avoir, là. Alexandre – Alors là, Michèle, si tu voyais ça ! Ils ont des classeurs énormes avec… MICHÈLE – Oh mais, j’imagine… F. Marie – Si tu veux, là, ce qui est rigolo comme ça, bon, t’as quelques classeurs. Mais les classeurs avec les dossiers eux-mêmes, on en a plus d’une centaine comme ça. Alexandre – D’accord ! F. Marie – Tu vois. Chacun des protège-documents c’est le dossier avec la lettre, les déclarations, les
articles de presse, etc. bon, ce qui fait que ça occupe beaucoup de place ! MICHÈLE – Je ne n’ai pas été ??? Par contre je ne sais pas si… si… Bon. F. Marie – Il y a eu un article dans la presse après, peut-être, non ? MICHÈLE – Eh bien, c’est ce que j’ai fait. En fait, dans la presse il n’y avait rien. Ce que j’ai fait, je suis allée à Sallanches à la rédaction de deux journaux, et personne n’avait rien signalé. T. Garnier – Bon y a un cas, mais c’est pas sur le début du mois de juillet, mais c’est pas en Haute-Savoie. Il y a une correspondance peut-être, c’est le cas de Caorche. F. Marie – Caorche-Saint-Nicolas. T. Garnier – Voilà. Dans l’Eure. F. Marie – Oui, d’accord. Bon, alors là, c’était, bon, ce qui avait été enquêté par Velasco, justement. Alexandre – N’oubliez pas votre micro, Franck s’il vous plaît ! F. Marie – Oui, pardon. Merci, cher ami. Je suis désolé. Oui, là, donc Caorche-Saint-Nicolas c’était
une chute d’un bloc de glace, alors qu’il n’y avait pas de passage d’avion et le bloc de glace a fait un cratère absolument énorme, et comme par hasard l’impact du bloc de glace l’a fait sur un obus qui était enterré là, donc ça a fait un cratère encore plus gigantesque. Bon, mais on est dans un autre contexte que celui que vous décrivez. La boule de feu en question avait quelle couleur ?
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MICHÈLE – Rouge orangé. F. Marie – Une boule de feu rouge orangé… MICHÈLE – Ce qu’il y a, c’est qu’on l’a vue filer, en fait. F. Marie – Oui, vous… est-ce que… vous connaissez la région ? Vous y allez souvent, non ? MICHÈLE – Je la connais assez bien, j’y ai passé près d’un an. F. Marie – C'est pour essayer de cerner quel était l’axe qu’a pu avoir cet objet en transit. MICHÈLE – Ben disons que là où j’étais disons qu’elle aurait pris la direction vers Annecy. F. Marie – D’accord. Je note, pendant que vous êtes en train de me parler. T. Garnier – Enfin, moi je peux préciser qu’à Caorches, pour ramasser les indices avec précision, ils ont utilisé un bulldozer quand même ! MICHÈLE – Ha ! ha ! ha ! F. Marie – Oui oui, pour euh… C’est les services officiels, ils ont des méthodes de travail très adaptées ! Donc nous, nous agissons différemment, mais là par rapport au cas, donc, de 1990, je fais un petit résumé rapide : donc 1990, juillet 21h55… Ça a duré combien de temps, en gros, enfin en moyenne, quoi ? Votre observation a duré combien de temps ? MICHÈLE – Elle a dur… Ah ! elle a duré euh j’sais pas, moi, peut-être 20 secondes. F. Marie – Ah, c’était quand même… 20 secondes, c’est long quand même pour une personne qui a
eu… MICHÈLE – Oui, mais j’ai eu le temps de prendre mon appareil photo et de prendre la photo… F. Marie – Ah, d’accord. OK. MICHÈLE – Sur laquelle il n’est rien apparu, malheureusement. F. Marie – Oui. Vous l’avez toujours la photo, ou le négatif ? MICHÈLE – Ben non, voyant qu’il n’y avait rien… F. Marie – Oui, évidemment, c’est…
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MICHÈLE – …je l’ai foutue en l’air. Ha ! ha ! F. Marie – Oui. Ha ! ha ! Oui, on comprend ! Bon, ben écoutez, de toute façon, même chose que pour le précédent témoin, si vous l’acceptez, vous laissez vos coordonnées hors antenne, et puis à ce moment-là on reverra si on peut aller un petit peu plus loin par rapport à ça. MICHÈLE – Bien sûr. F. Marie – Bien qu’étant sceptique, vous en retirez quoi ? Vous, votre sentiment par rapport à ça ? Est-ce que c’est un bolide qui… Déjà est-ce que la course était horizontale ou était en remontée, en descente ? MICHÈLE – Elle était en remontée. F. Marie – En remontée ? MICHÈLE – Oui. F. Marie – Bon, ça peut être un effet de perspective aussi. Les dimensions apparentes de la boule de
feu ? MICHÈLE – Mais c’était très éloigné. C’était très très haut. F. Marie – Très haut, très éloigné… MICHÈLE – Oui, mais c’était quand même assez imposant. En imaginant qu’il y ait eu une lune pleine ce
jour-là… F. Marie – Oui… MICHÈLE – C’aurait été plus… Ah ! disons que ça aurait été un petit peu plus gros… un peu plus long. F. Marie – Un peu plus long. Oui. Parce que, bon, la Lune fait 5 mm à bout de bras en moyenne, c’est à peu près ça, comme le soleil, d’ailleurs… MICHÈLE – Oui, plus long et plus… En fait, oui, non, plus gros, mais enfin c’était normal, c’était plus
bas quand même. F. Marie – Oui, ça vous paraissait être quelque chose de fini ou c’était vraiment… MICHÈLE – Non, absolu... F. Marie – Bon, c’était comme un bloc de feu, finalement, qui avait une forme ronde approximative ou quand même bien délimitée avec… MICHÈLE – Non, pas délimitée.
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F. Marie – D’accord. Y avait une sorte de halo ou non ? MICHÈLE – Oui, il y avait un halo. F. Marie – Oui, de même couleur ? MICHÈLE – Ca s’éclaircissait sur les bords. Ça passait… si vous voulez, le centre était vraiment rouge et autour c’était orangé. F. Marie – D’accord. OK. Et dans… y avait une traînée ou… MICHÈLE – Une traînée… ça je suis incapable de le dire. Je ne me souviens pas. F. Marie – D’accord. Je pense que c’est un effet de perspective, le fait que ça donne l’impression de remonter. Mais bon, ça, on n’y était pas mais c’est un petit peu au niveau de la géométrie du déplacement, c’est ce qui semblerait le plus logique. Mais bon, il n’empêche que même pour un vol horizontal, un gros joujou comme ça, ça a tendance à s’enflammer plus. Bon, j’ai l’impression, si c’était euh… faut le tenir en compte. Bon, on ne va pas bloquer la ligne sur le témoignage. Par contre, ben, on va rester en contact. Alexandre a sans doute déjà votre numéro… Alexandre – Oui, Michèle, est-ce que je peux donc transmettre votre numéro à Franck ? MICHÈLE – Bien sûr. F. Marie – D’accord. Il faudrait peut-être également que vous redonniez quand même le nom et
l’adresse pour qu’on puisse vous envoyer des documents pour voir… un petit peu plus. Alexandre – D’accord, on va voir ça hors antenne ensemble, Michèle. Ne raccrochez pas, surtout. F. Marie – Au revoir. Alexandre – Au revoir Michèle. Et on se retrouve dans un instant, bien sûr. On va accueillir Serbislava dans quelques secondes, mais est-ce qu’il y a dans les personnes, dans les témoignages de cette vague d’Ovnis de 90 – on va s’y arrêter car vous avez beaucoup enquêté dessus – des témoignages de personnes se sentant paralysées par l’apparition des vaisseaux ? F. Marie – Alors l’influence mentale… L’influence par rapport aux phénomènes, disons que sur… On a parlé des cas d’explosion-vol, tout à l’heure. De toute évidence, la première description qui nous est arrivée, quand on a fait l’analyse, quand on a vu les dessins faits par les témoins, on s’est dit : comment se fait-il que confrontés à ce qui pouvait très bien être une explosion nucléaire, personne n’ait eu peur ? Cet énorme nuage devenant tout rouge, avec des trucs qui en sortent et qui s’étire en longueur, qui prend des centaines de mètres d’altitude, personne n’a peur. La même réflexion s’est imposée quand on a eu des témoignages de personnes qui disaient qu’il y avait par exemple sur la région parisienne, on a eu sur Paris des gens qui disaient « y a un avion qui va atterrir ». Mais l’avion en question, il n’avait pas d’ailes.
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Bon, mais encore plus curieux, c’est que des personnes qui étaient rue de Rivoli se disaient : l’avion va atterrir, là il est à 200-300 m d’altitude – ils ont pas pensé à un crash, ils ont pensé à un atterrissage. Sur l’ensemble des témoignages, on a noté que les témoins, en fait, ont été en quelque sorte anesthésiés. Alors ça peut être à double tranchant, cette appréciation. Un père enseignant et son fils, en Charente, qui voient passer une forme de trapèze très allongé, tout noir dans le ciel, le fils pense à un cercueil et le père pense à un cerf-volant. Et c’est la seule pensée négative qui soit survenue sur l’ensemble des témoignages, c’est d’avoir cette apparence, ce rapport au cercueil. Alexandre – Peut-on dire que l’on observe des Ovnis par rapport à son état psychologique du moment
et qu’un objet volant non identifié – je vais enlever ce terme Ovni, je vais le dire en entier, voilà – peut être observé parce qu’on est dans les bonnes conditions, et on peut passer à côté parce que psychologiquement on n’est pas « présent » à certains moments ? F. Marie – Alors je pense que pour ce qui concerne le 5 novembre 90 ça fait l’objet d’un chapitre complet. En fait les témoins ont été appelés à être témoins dans un certain nombre de cas. C’est l’opération inverse, et lorsqu’on avait notre amie, là, qui sifflotait tout à l’heure un petit air connu, j’étais en train de parler des cas d’influence mentale qui ont été observés. Pour ce qui concerne un certain nombre de témoins, en fait, ils vaquaient à des occupations qui les absorbaient totalement, et quittant ces occupations se sont trouvés dans la nécessité, en fait d’être témoins. Je pense par exemple à cet enseignant qui était chez lui ave sa famille et puis qui est parti vers la porte, qui a descendu l’escalier et qui arrivé au milieu de l’escalier s’est dit : il faut que j’aille chercher un document dans ma voiture. Alors qu’au départ il ne savait pas du tout qu’il allait descendre chercher ce document. Et quand il est arrivé dans la rue l’objet était en train de passer au-dessus de la maison. Alexandre – Hum hum. F. Marie – Bon, et les cas sont nombreux. On en a un petit peu moins d’une centaine sur lesquels effectivement c’est signalé de cette manière-là. Donc ce n’est pas en fait l’état d’esprit dans lequel étaient les témoins, il y a peut-être d’autres critères, j’oserais dire, de sélection par rapport à cette incitation à se porter là où il le faut au moment où il le faut pour observer ce qu’il faut voir, mais c’est pourquoi j’en arrive à la déduction qu’il pourrait s’agir d’une phase de pré-contact, parce que tout a été organisé dans un timing déterminé qui était celui de 19h00, 18h50 et 19h00, timing déterminé pour que l’on sache bien que c’était à tel endroit, tel objet à la verticale, et qu’à 5 km plus loin c’était une autre verticale avec un autre objet, et de loin en loin comme cela avoir plusieurs centaines d’objets qui étaient définis dans une structure géographique bien déterminée, à un moment déterminé, et avec des gens qui n’avaient rien à faire là, pourtant qui s’y trouvaient. Alexandre – Nous somme aussi avec Serbislava. SERBISLAVA – Bonsoir. Voilà, c’est à propos de quelque chose que j’ai aperçu en 1974. F. Marie – Oui. SERBISLAVA – Donc c’est assez loin. C’était au printemps, au moment des élections présidentielles de Mitterrand-Giscard. Donc je ne sais plus à quelle date16, parce que je ne m’intéressais pas trop, mais je l’ai vu face à face, voyez. Je pense que c’était un jour avant ou après, à peu près, de cela. F. Marie – D’accord.
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L’élection présidentielle eut lieu en avril 1974 (G. Pompidou décédé le 2 avril).
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SERBISLAVA – Donc j’étais, je descendais vers 8 heures et quart ou 8 heures et demie, le soir, j’étais à Meudon et je descendais en allant vers la ligne pour aller à la Meudon-Montparnasse, le petit train qui y allait à l’époque, je ne sais pas s’il existe encore. Donc c’était un peu penté, voyez ? Je descendais et je voyais la panorama de Paris au-dessus, et d’un coup je vois – de gauche, donc du côté de Paris – il y avait une boule orange, comme ça, qui est apparue. Et je me suis dit : tiens, c’est bizarre ce phare, là. Il est grand et c’est qu’un phare. Je pensais que c’était des phares d’automobile parce que c’était assez haut, voyez ? Et d’un coup au-dessus, parce que c’était très près de terre, donc au-dessus je vois les automobiles qui passent. Donc je me suis arrêtée, je me suis dit : tiens, ça ne peut pas être ça parce que les phares sont blancs, on les voyait, et tout était donc ce beau orange semblait comme un… voyez, des fois, la lune avait cette couleur-là. Sauf que moi ça me semblait un peu gazeux. C’était venu de nulle part, ça zigzaguait et ça disparaissait. Et je me suis dit – je m’étais arrêtée, donc j’ai fait une vingtaine de pas, je ne sais pas combien de seconde ça peut être –, je m’étais arrêtée et j’ai observé quelques secondes, je ne sais pas… je peux pas vous expliquer exactement. Et quand ça a disparu, je me suis dit : tiens, je dois être fatiguée. Mais j’ai plus pensé à ça. Mais à un moment donné, quand je pensais d’abord que c’était un phare, après je me suis dit : tiens, c’est peut-être qu’ils expérimentent le laser ou quelque chose comme ça, voyez ? C’est ça qui m’est passé par la tête, et puis je n’y ai plus pensé. Mais le lendemain ou deux jours après, je ne sais pas, dans les informations, le soir, j’ai vu un film qu’on a présenté, on a dit : voilà ce que notre équipe à fait. Ils ont fait un film à Meudon, et ils ont montré… F. Marie – Sur quelque chose d’identique à ce que vous avez vu ? SERBISLAVA – Non, ils ont fait… c’était une équipe de travail de film ou j’sais pas quoi, et c’était rentré
dans la caméra. Mais c’était aussi quelque chose de zigzag, mais c’était pas là où je l’ai vu au-dessus de Paris, voyez – en bas du panorama –, c’était quelque part dans Meudon lui-même, quelque part où il y a un lac, je ne me souviens plus. Il n’y avait pas le reflet dans le lac. F. Marie – D’accord. SERBISLAVA – Donc on a montré ça à la télé. Donc il y a un document. F. Marie – D’accord. Eh bien, ça nous donnera peut-être la possibilité de retrouver par les archives
euh bon… SERBISLAVA – En 74, autour des élections présidentielles… F. Marie – Ça pourrait être mai… T. Garnier – Mai ou fin avril. SERBISLAVA – Fin avril-mai. T. Garnier – 25 avril 74, région parisienne, vers 7h30, explosions aériennes en série. Donc c’est un phénomène euh… SERBISLAVA – 7 heures 30 ? Moi je l’ai vu à 20h15-20h30 à peu près. F. Marie – 20h15-20h30, c’est ça ?
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SERBISLAVA – Il faisait noir, nuit. F. Marie – Oui. SERBISLAVA – Ça je je… je descendais et puis je me suis dit : tiens, je dois être fatiguée. Mais c’était très
bizarre, je n’en ai parlé à personne, là, parce que je suis rentrée et tout ça. Puis quand je l’ai vu à la télé, j’ai dit : tiens, ben j’étais pas fatiguée, c’est quand même que j’ai vu quelque chose ! Enfin c’était bizarre, parce qu’on l’a présenté et, voilà, on n’a rien dit, on n’a pas parlé d’Ovni, on a dit : « Voilà ce que notre équipe… ce qui est rentré dans le cadre… ». F. Marie – Oui, dans le champ de vision de… SERBISLAVA – Dans le champ de vision. Et ça zigzaguait. Sauf que je l’ai pas vu en couleur, à la télé, parce que j’sais pas qu’est-ce que… c’était pas en couleur ce qu’ils ont fait. Enfin, c’était peut-être un film d’amateur ou j’sais pas. Ils ont dit quelque chose comme ça et ça a été présenté deux fois dans les informations : à 20 heures, et puis ensuite à 22 heures. F. Marie – D’accord, ben je pense qu’avec les archives de la télé on pourra effectivement recadrer un petit peu plus précisément… SERBISLAVA – Oui oui, absolument. Et je ne peux pas vous dire quelle chaîne parce que ça, ça m’intéressait pas trop. Ça devait être la Première ou Deuxième Chaîne, là où il y avait les élections. Je ne sais pas si c’est le même jour où il y avait le face-à-face Mitterrand-Giscard, je ne sais pas, mais ça doit être, à un ou deux jours près, avant ou après. F. Marie – D’accord. Serbislava, si vous êtes d’accord, même chose que pour tout le monde. Bon,
vous laissez vos coordonnées hors antenne, et puis on reprend contact après. SERBISLAVA – Entendu, à ce moment-là… mon numéro, je l’ai donné. Alexandre – Oui, mais on va prendre votre nom aussi pour que Franck puisse vous contacter. Donc vous ne raccrochez pas Servislava… Serbislava, pardon, on vous reprend hors antenne. SERBISLAVA – D’accord. Alexandre – Merci à vous. T. Garnier – Sinon mai 74, autre observation mais dans le département de la Drôme. Vers le 7, vers le 7 mai, donc une boule au sol. Et aussi dans l’Aude, à Sals-sur-Aire, une énorme sphère stationnaire à 300 m du sol. F. Marie – Bon, c’est pas une période qui était neutre. T. Garnier – Non non, y a eu d’autres informations, oui. Alexandre – Nous allons donc faire intervenir Serge dans quelques secondes. Je tiens à préciser pour les auditeurs qui souhaitent témoigner sur cette antenne qu’il n’y a aucune obligation de laisser votre numéro de téléphone à Franck Marie, ni de laisser votre nom, votre prénom. C’est vous qui décidez. Si
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vous souhaitez rester en contact avec lui, vous restez en contact, mais vous savez qu’on prend le numéro uniquement pour le direct, pour des raisons de sécurité. Après on l’efface, vous le savez très bien. Mais quant aux coordonnées quand vous témoignez, il n’y a aucune obligation, vraiment je tiens à le préciser pour pas qu’on se sente pris dans un étau : on va sur l’antenne, ça y est, il a le numéro de téléphone, il a tout – non. Non non, c’est nous qui avons les numéros et nous les effaçons, et Franck Marie ne les a que si vous l’autorisez, tout simplement. F. Marie – Bon, je voudrais quand même rajouter que, nous, par rapport aux cas qui nous sont
signalés, on a quand même besoin d’avoir un contact direct, réel, avec les témoins. Donc ben on a la même obligation de réserve que la station : nous garantissons l’anonymat aux témoins, par contre il faut qu’on ait la possibilité d’u contact réel. Donc nom, adresse, téléphone, tout ce qui permet d’avoir un contact immédiat, et puis éventuellement une rencontre pour approfondir. Alexandre – Je vais en profiter pour revenir sur le dossier des Ovnis belges. Dans votre enquête, l’enquête que vous avez faite sur ce 5 novembre 1990, vous avez interviewé des pilotes de ligne, des euh… des euh… des contrôleurs aériens, merci Didier ! Et vous avez interviewé toutes ces personnes-là, donc des autorités, des gens qui ont un travail à haute responsabilité. Comment est-ce que ça s’est passé ? Y a-t-il eu une omertà, on peut parler d’omertà au niveau de la gendarmerie ou… ? Ça s’est passé comment ? F. Marie – Bon, déjà je vais peut-être définir un petit peu le profil des témoins qui se sont adressés à nous. On a fait, comme là on vient d’en parler au niveau de l’anonymat des témoins mais la nécessité pour nous d’avoir un contact avec eux, donc on avait les adresses, ainsi que les professions. Donc à titre d’information, sans tirer de conséquences, parce qu’au niveau de la… du niveau socio-professionel des témoins, pour nous chaque témoin est digne d’intérêt, est digne d’enquête, quelle que soit sa profession. Par contre pour les médias ou pour d’autres personnes c’est vrai qu’il y a une représentativité et une nécessité d’avoir des informations qui viennent par des gens qui ont des professions haut placées pour pouvoir les créditer. Et à notre avis c’est faux, et on en a eu plusieurs exemples au moment de cette vague du 5 novembre 1990, comme par exemple sur la montagne de Reims on a eu deux cantonniers qui étaient au sud de la montagne de Reims qui ont vu un énorme objet qui était en train de passer donc à leur nord. Ces cantonniers rentraient du travail et deux jours après nous recevions le témoignage d’un PC opérationnel en (chelter ???) de militaires qui étaient en manœuvre au nord de la montagne de Reims et qui nous ont décrit un objet quasiment identique à celui des cantonniers, c’était le même objet. Là, on avait d’un côté des cantonniers, et puis au nord on avait 15 militaires, dont des gradés, qui ont tous contresigné le document qui faisait état du passage de l’objet en question. Alexandre – Donc pas de blocage des autorités. Parce qu’on a vu quand même des cas de pilotes d’avion qui étaient convoqués par la tour de contrôle en revenant de leur vol, la tour de contrôle leur disant : bon, va falloir venir nous faire un rapport, parce que vous avez rencontré quelque chose en vol, et puis qui se retrouvaient dans l’aéroport avec deux agents en civil – deux-trois ou une personne – qui leur disaient : vous oubliez ça, c’est pas la peine d’aller témoigner17. F. Marie – Le 5 novembre 90 ? Alexandre – Non, pas pour forcément novembre 90. F. Marie – D’accord. Oui, mais c’est pas forcément non plus des cas français. Je sais que par exemple aux Etats-Unis, à une époque, les pilotes signaient dans leur contrat une obligation de réserve avec
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Il s’agit du cas rapporté par le commandant Chole.
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caution de peine de prison au cas où ils divulgueraient des observations faites en vol, etc. Pour la France, je n’ai pas connaissance que ce genre de pratique existe. Non, je pense que le blocage d’information – on en a parlé tout à l’heure – vient plus du niveau scientifique que du niveau du public, quelles que soient les professions. D’ailleurs, on a publié, nous, une lettre qu’on a reçue de la police de l’air et des frontières, à l’époque. Ça, c’était après que le CNES ait donné son avis, son explication sur les phénomènes du 5 novembre 1990. Le texte de la communication téléphonique, ça émane de la police de l’air et des frontières, une observation qui donne même l’adresse des témoins, dont l’un d’entre eux est un sous-brigadier de police. Le texte dit : À 19 heures locale, un fonctionnaire de police du commissariat de Soissons ainsi qu’un commerçant de la commune ont aperçu dans le ciel, qui à ce moment était dégagé, un Ovni de la taille d’un grand terrain de football avec au centre un phare très puissant éclairant le sol ; à l’arrière, deux petites tuyères aux extrémités, quatre ou cinq feux rouges. Cet Ovni se déplaçait lentement et silencieusement de Belleu-sous-Vilaine ( ?), St Germain, et dans etc., etc. Donc ça vient de la police de l’air et des frontières, ça met en cause en policier, et ma foi ça nous a permis, après que le CNES ait donné sa version officielle, il y a eu une telle levée de boucliers de la part des témoins que finalement on a été mis au courant, y compris par des autorités militaires avec l’accord de leur hiérarchie, pour une raison qui est la leur, que l’autorisation a été donnée. Mais le fait est, c’est que cette information était assez importante pour que cela soit effectivement pris en compte dans les études. Alexandre – Alors nous allons faire intervenir… Marie-Christine, bonsoir. MARIE-CHRISTINE – Bonsoir Alexandre, bonsoir tout le monde. MARIE-CHRISTINE – Je voulais vous dire que j’ai lu dans le journal La République de Seine-et-Marne,
dont vous allez pouvoir peut-être consulter les archives au boulevard Victor-Hugo à Melun, une annonce qui a été faite. J’ai lu et je me souviens de ma lecture… C’était un soir d’hiver dans les années 90, je ne sais pas si c’était novembre ou décembre, je ne peux plus vous dire, mais moi je l’ai lu, je me suis demandée si je lisais bien ou si c’était une farce. Ils ont dit que la ville de Melun avait été traversée du sud vers le nord… Attendez, du nord vers le sud, plutôt – pace que je me suis dit : Mince ! il va passer au-dessus de ma maison ! – un objet non identifié, très long, très grand, en forme de cigare, tout illuminé et tout silencieux, et que plein de gens l’avaient vu. Et moi je me suis dit : Mince ! tout le monde l’a vu et pas moi ! Et c’était aux alentours de 19 heures ou 20 heures, parce que c’était la sortie des bureaux pour tout le monde, et c’était un soir d’hiver parce qu’en fait, pourquoi les gens ont vu des lumières ? C’était donc euh… il faisait nuit dehors. Et si vous consultez les archives de cet euh… c’est un hebdomadaire, c’est un journal qui paraît le lundi, eh bien, vous retrouverez l’article. Et je me suis demandé si je ne rêvais pas ou si… Ah, je me suis dit : Mince ! les Ovnis me poursuivent ! Parce que moi j’ai habité la colline de l’autre côté de Trans-en-Provence, dans le Var. Quand c’est arrivé – écoutez, une histoire incroyable ! – y a un Ovni, mais lui il était rond, il a atterri à Trans-en-Provence dans le jardin d’un type complètement normal, c’était un ouvrier maçon italien, qui a vu arriver devant lui cet engin. Et les gendarmes sont venus enquêter ; pendant des années y a eu des biologistes qui sont venus, ils ont prélevé la terre, qui n’a jamais repoussé… elle a… changé de composition chimique, l’herbe n’a jamais repoussé. Le maçon, lui, il est resté normal et bien les pieds sur la terre… Mais ça s’est passé juste de l’autre côté de la colline où moi j’habitais, et là l’Ovni avait atterri en plein jour. Alexandre – Alors ça va nous permettre de rendre un hommage à un homme qui a enquêté à ce sujet, qui est décédé le 8 mai, c'est Michel Bounias, scientifique à l’INRA, et qui donc avait enquêté à ce sujet. F. Marie – Oui, très pointu et les pieds bien sur terre, mais très très honnête et très ouvert.
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Alexandre – Il ne s’y attendait pas, à tomber dans ce milieu-là, ça a dû être vraiment euh… Comme tout scientifique réfléchissant, c'est-à-dire n’étant pas obtus, il a vu qu’il y avait un sujet intéressant, il a décidé de… T. Garnier – Il a fait un travail hors pair. Alexandre – Voilà, tout à fait. MARIE-CHRISTINE – Mais ce qu’il y a de bizarre, c’est que… F. Marie – Alors pour reprendre par rapport à ce que vous disiez, l’article, il est fort possible que l’on
l’ait, parce que la description que vous faites des incidents observés d’une manière massive me rappelle très furieusement notre opération concernant le 5 novembre 1990, tant au niveau de la description pure que vous donnez – parce que Melun, à mon souvenir, a été survolé par quatre objets différents à différents moments, qui étaient distants les uns des autres de deux ou trois minutes, ça doit apparaître dans les listing. Donc la forme de l’un des objets et sa description me semblent, à mon souvenir, si vous voulez, correspondre. Bon, alors le cas de Trans-en-Provence, ben c’est vrai que c’est un curieux hasard, vous êtes poursuivie, chère amie ! MARIE-CHRISTINE – Attendez, je suis née l’année de Roswell ! Ha ! ha ! ha ! F. Marie – Ha ! ha ! ha ! ha ! MARIE-CHRISTINE – Mais alors attendez, moi j’ose penser à autre chose. Ici, nous sommes non loin d’une usine qui fabrique des avions de guerre, y a Melun-Villaroche qui fabrique des avions Rafale et des avions de guerre, et à Draguignan – Trans-en-Provence – il y avait les fusées Pluton. Et j’ai une amie dont le fils a été commandant sur avion AWACS18 . Elle habitait Draguignan, elle sait très bien ce qui se passait là-bas à Trans-en-Provence, et quand je lui ai raconté qu’à Melun il y en avait aussi, elle m’a dit : « Attends, avant de parler d’Ovnis, il faut que je te dise : les Américains ont de tels engins, silencieux, et nous espionnent tellement, qu’avant de parler Ovnis il faudrait peut-être aller leur demander des explications. Parce qu’ils peuvent très bien faire de l’incursion de territoire ; ils sont silencieux, et puis on parle Ovnis, quand ça peut être des engins militaires d’espionnage ». F. Marie – Oui oui, tout à fait. Le problème c’est – on le notait tout à l’heure par rapport à la description globale des objets au niveau statistique – les prototypes secrets, certes on peut en avoir pour des objets de taille je dirais, entre guillemets, raisonnable, mais dans le contexte du 5 novembre par exemple, on est dans un contexte totalement anormal. Je crois qu’au-dessus de 100 m, on n’a pas d’appareils de technologie humaine, si vous voulez, qui puissent correspondre aux descriptions. Donc là, ce que vous avez vu sur Melun, vous avez estimé la taille, à peu près, de… ? MARIE-CHRISTINE – Alors dans l’article de la République de Seine-et-Marne Sud, il y avait marqué que c’était immense, très long, en forme de cigare et a volé très bas. Et j’ai regretté de pas avoir vu ! Ha ! ha ! ha ! C’était très très grand, les gens… Mais écoutez, l’article, moi j’en reviens pas encore d’avoir vu ça, mais j’ai pas eu le réflexe d’aller photocopier ça parce que je me suis dit « C’est une blague, c’est pas possible ! Non, je rêve ! ». Non, je suis restée perplexe. Je me suis dit : « Mais qu’est-ce qui nous arrive ! ». C’est… j’sais pas. Et alors je m’attendais à ce qu’ils disent « On a vu des petits hommes verts », mais non ils ont vu que des lumières qui étaient éclairées très intensément, de
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Système de détection et de contrôle aéroporté AWACS (airbone warning and control system).
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l’intérieur, et ça planait au-dessus de la ville et ça volait très très bas. Donc les gens, ils ont levé le nez, ils ont vu. Et pourtant, les gens ne regardent pas souvent le ciel… F. Marie – Oui oui, absolument, mais dans un contexte comme celui-là, effectivement, c’était tellement massif… MARIE-CHRISTINE – Oui, très très grand. F. Marie – Moi aussi je regrette de ne pas les avoir vus. Hé hé ! J’étais à Super M, là, dans la région de Montrouge – Montrouge-Malakoff – et il y a un objet qui est passé en survolant le périphérique, j’étais dans Super M et j’ai pas vu l’objet qui passait au-dessus de Super M. Donc c’est vrai que je suis frustré – comme vous ! MARIE-CHRISTINE – Ce qu’il faudrait peut-être demander aux gens s’ils ont remarqué que leurs machins électriques sautait ou des machins comme ça, il faudrait savoir – faire une enquête technique autour pour savoir s’il y a des plombs qui ont sauté, ou s’il y a des gens qui se sont sentis mal ou… F. Marie – Alors on l’a fait. Bon, parce que dans les questionnaires, si vous voulez, ils sont un peu poussé, et sur l’ensemble des cas qui ont été analysés on n’a pas… les seules choses que l’on ait pu noter à certains endroit, ça a été des alarmes de voiture qui se sont mises en marche ou des des… de commerce dans certaines rues, mais ça n’a vraiment pas été, si vous voulez, un cas généralisé. Bon, je pense à Annonay, par exemple, où il y a eu effectivement euh… ça nous a été signalé. Mais c’est les seuls cas qui me viennent en tête par rapport à ça. MARIE-CHRISTINE – Eh bien, dites donc ! Alors les petits hommes verts, ils sont intéressés par chez nous, ça c’est flatteur ! Ha ! ha ! ha ! ha ! F. Marie – Mais vous savez – bon, vous parlez des petits hommes verts –, mais quand on lit la description qui est faite de ces immenses masses noires, la manière dont elles se présentent : ces feux, ces projecteurs, ces petites lumières, un avant qui ressemble un petit peu à un TGV – la même chose qu’on a vu à Vif, par exemple, quelques années plus tard sur euh… –, moi ça m’a évoqué énormément ce qu’on trouve dans le Rmyana par exemple quand il est question des vimna, la description qui est faite de ces temples volants, ces masses noires qui surgissent du ciel, qui se rapprochent très près du sol, qui s’arrêtent et qui n’émettent pas de bruit, et par contre euh… Toute la description qui est faite dans le Rmyana, curieusement ça correspond au portrait-robot finalement que les témoins on fait. Donc quand vous parlez de « petits hommes verts », je saisis la balle au vol ! Je saisis la balle au vol en disant : on ne sait pas qui était dedans… MARIE-CHRISTINE – Ben oui ! F. Marie – On ne sait même pas s’il y avait quelqu’un dedans, ça pouvait être des sondes ou des clones ou euh… Mais par contre… MARIE-CHRISTINE – Ou des trucs… téléguidés. F. Marie – Oui, des trucs téléguidés, mais une chose est certaine, c’est que, à mon avis, ce n’est pas d’une technologie humaine – parce que les dimensions sont beaucoup trop importantes, les performances technologiques, on est loin de pouvoir les avoir encore actuellement. Le 5 novembre 1990, il s’est passé quelque chose d’extrêmement particulier, mais on ne connaît pas la cause, on ne connaît pas l’origine. C’est bien ça qui fait râler le plus, finalement. 61
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Alexandre – Marie-Christine… MARIE-CHRISTINE – Je vais vous laisser… Alexandre – Merci beaucoup. F. Marie – Merci pour ces renseignements. Alexandre – Myriam, bonjour. MYRIAM – Oui, bonjour. Moi je suis quelqu’un, d’après certaines personnes il paraît que je serais une contactée. Mais enfin bon, je sais pas si c’est vrai. J’ai beaucoup de choses à dire, je pourrai pas toutes les dire à l’antenne, c’est pas possible. Par contre je vais vous dire exactement, la première manifestation concrète que j’ai vécue – j’en ai vécu beaucoup, mais je vais en dire une, parce que ce serait trop long. C’était en Bretagne, j’étais en vacances à Rosporden, dans un village près de Concarneau. J’habitais dans un pavillon dans la famille, et ne nuit je me suis réveillée pour une fois à deux heures du matin. Inexplicablement. Je suis sortie m’installer dans le jardin, m’asseoir sur une chaise. Puis c’était en plein été, il faisait très beau, y avait la Voie Lactée et tout. Je regardais le ciel, j’étais très heureuse – voyez ce que je veux dire ? Puis je regardais les étoiles, parmi tant d’autres, et là j’ai vu une étoile – enfin je voyais une étoile, moi, pour moi – et puis elle s’est mise à grossir, et elle faisait un parcours en demi-cercle. J’avais une sensation de rêver, mais entre guillemets, le mot « rêver ». Je ne suis pas capable de dire combien de temps a duré ce phénomène, franchement. C’était un cercle comme un… ah ! comment expliquer ça ? C’est pas facile. Ça faisait comme une boule, une lumière qui dégageait… alors cette étoile qui était pas une étoile, parce que une fois… à partir du moment où je l’ai vue circuler et grandir et grandir et grandir… en demir… en demi-cercle, en en… en faisant un arc-de-cercle, et qui grandissait qui grandissait, puis qui diminuait qui diminuait, pour disparaître. Ça avait une lumière équivalente à la lumière de la Lune, mais qui n’est pas la lumière de la Lune. Pas une comète non plus, parce que j’ai déjà vu des comètes, donc c’est pas ça du tout. Ca fait un drôle d’effet, franchement ! F. Marie – Vous vous rappelez quand c’était ? MYRIAM – Ah ! la-la, on va dire y a 15 ans. Mais je suis une personne qui a commencé à s’intéresser au
phénomène Ovni très tardivement. Mais j’ai eu des… j’ai fait un rêve étrange quand j’étais jeune, j’avais 22 ans, je ne m’intéressais pas à tout ça, franchement. J’étais loin de tout ça, même, très très loin. Et c’est à la suite de ce rêve que certaines personnes m’ont dit que j’étais contactée. Parce que j’ai une piqûre dans le bras, d’après le rêve… enfin, je ne peux pas vous le dire, il est trop long... F. Marie – Et « contactée », bon, vous pensez que vous avez reçu un message… MYRIAM – Télépathique. Oui oui, tout à fait, oui ! F. Marie – Oui. Et c’est passé dans le rêve, ou est-ce que ce sont des phénomènes qui vous semblent être… ou même éventuellement en état d’éveil, etc. MYRIAM – Ah ! mais réveillée ! F. Marie – Oui…
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MYRIAM – La première fois, j’avais 22 ans, je m’étais installée dans ma chambre, et j’étais très fatiguée et j’ai voulu dormir, alors que c’est une chose quand j’étais jeune qui m’arrivait jamais. Jamais jamais. Étant donné que ce passage va être très très long, je vais pas le dire à l’antenne pour pas prendre trop l’antenne. Mais par contre, des années plus tard – j’ai vu au-dessus de Paris, je… on était quatre témoins, il y avait trois disques – trois et trois, six – en alignés : trois, et trois autres çà côté en parallèle – alignés. J’ai pris une photo, mais ça… on n’a rien vu. Alors qu’il y a eu quatre témoins à Paris, près de la pyramide, à Paris… vous savez, le musée. F. Marie – Hum hum. MYRIAM – Bon, entre autres. Et puis une autre fois, c’est pareil, j’étais... alors là, c’est complètement
télépathique, parce que moi j’étais chez moi dans le XXe arrondissement à l’époque, et j’étais en train de lire un bouquin, loin des Ovnis, loin de tout ça, franchement. Et à l’époque, j’avais un chat, et puis j’entend un enfant qui pleure. Pour moi c’était, cartésiennement parlant, un enfant qui pleure. Et je me suis dit : bon, ben… Puis je m’arrête de lire. Je me dis : c’est bizarre, jamais j’ai l’habitude chez moi d’entendre un enfant qui pleure comme ça. Il me semblait que c’était un enfant qui pleure. Mon chat a dressé les oreilles aussi, et puis après, bon, j’ai repris mon bouquin, je lisais te puis j’entends le même bruit… C’était la nuit, là, par contre. Et puis… et puis je dis : bon, qu’est-ce que c’est ? C’est pas un enfant qui pleure, qu’est-ce que c’est ? Et puis j’entendais… j’entendais un bruit, comme un son de dauphin. Entre guillemets, je le mets, parce que c’est difficile à définir… F. Marie – Oui oui… Oui. MYRIAM – Et puis c’est pas un chat qui pleure. Je me suis dit : c’est pas un chat qui pleure ! Puis j’étais
très… très… j’me sentais très étrange moi-même. Très bizarre, quoi. J’dis : « qu’est-ce que c’est qu’ça ? ». Je dis : « Je suis folle ! Je suis pas claire, et tout ». Et puis je reprends mon bouquin, puis ça recommence ! Je dis : « mais qu’est-ce que c’est ? ». Je comprenais rien du tout. Et tout d’un coup, dans mon esprit… Ça s’est pas matérialisé concrètement dans ma pièce, où j’étais, mais dans mon esprit – dans mon esprit, dans ma tête. Euh je vois, dans mon esprit, toujours, je vois un visage d’une entité, d’un être avec des petites lèvres, des grands yeux un peu bridés… et qui me parlait. Avec la bouche, mais c’est qu’il me parlait pas en langage terrestre, c’était ces sons, ces sons, ces fameux sons de dauphin. Alors je necomprenais rien. Mon chat avait toujours les oreilles dressées, c’est dingue, ça ! Et puis alors je me dis : tant pis, je vais me laisser guider ! Je vais dans mon couloir et je ne savais pas e’que j’allais faire, franchement je l’ignorais complètement. Et je me retrouve avec une carte de l’Europe… Et puis je me disais : mais qu’est-ce que que je fous avec cette carte ! Et j’étais toujours en contact avec cette entité. Et puis euh… et ça se transformait dans mon langage terrestre en… français. Alors je disais Montferrand, Montpellier, Montségur, et j’en passe. Et puis après j’ai fermé les yeux carrément, et j’ai pris mon doigt et je me suis laissée guider. Et puis je suis arrivée en Belgique. J’ouvre les yeux, je vois mon doigt qui s’est posé en Belgique. Et je tombe sur Mons. Et je ne connaissais pas Mons. Et puis c’est tout, ça s’est arrêté comme ça et j’ai pas… je je… je comprenais rien, franchement. Et c’est que quelques mois après que il y a eu les événements en Belgique, à Mons. Alors je ne me rappelle plus de l’année. F. Marie – En 89, 90… MYRIAM – Oui. Et c’est là où j’ai fait le lien. J’ai dit : Mince ! C’est pas possible ! C’est pas possible !
Et bien souvent j’ai des contacts comme ça. J’ai vu dans le ciel, alors je vous dis à Rosporden, dans le Sud-Finistère, au-dessus de Paris, là, il y avait des témoins. Moi, par contre qui habite aux Lilas, alors là y a combien d’années ? Y a peut-être 6 ans, ou 4 ans ou 5 ans, je ne sais plus voyez-vous. Et
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j’étais assise sur mon balcon, et y avait la Lune, et puis qu’est-ce que j’ai vu devant la Lune, alors là ! J’étais toute seule, pas d’appareil, rien, sur mon balcon la nuit, à me détendre et tout, et qu’est-ce que je vois ? Des espèces de fumées, en forme de Z, devant la Lune, comme s’il y avait un avion à réaction qui était passé devant. Ptt ! Et je vous en passe bien d’autres choses que j’ai vécues. Alexandre – Myriam, merci beaucoup. Je ne sais pas comment on fait, on… MYRIAM – Mais qu’est-ce qu’en pense… qu’est-ce qu’en pensez-vous ? F. Marie – Ben, pas grand-chose, parce que nous on travaille avec du solide en général, avec si vous voulez du quantifiable, pour employer un vilain mot. Bon, et dans l’ensemble de ce que vous proposez, malheureusement je… MYRIAM – Ah oui, d’accord ! F. Marie – Vous comprenez… T. Garnier – Ça manque de données. F. Marie – Voilà, il nous manque des données, nous, pour pouvoir éventuellement approfondir. Parce que, bon, on est peut-être coincés dans un système un petit peu rigide, mais on a besoin pour pouvoir approfondir un cas d’avoir des références et des comparaisons. MYRIAM – Alors ça veut dire que si j’avais… jamais ça m’arrive encore, j’en sais rien… F. Marie – Vous notez ! MYRIAM – Il faut noter la date… F. Marie – Bon, je prends un exemple. Ça nous est arrivé par exemple de faire du tracking d’Ovni…
De faire de la poursuite d’Ovni à partir du sol. Bon, les Belges, eux, ils le font avec des F-16, nous on le fait avec le téléphone. Ça nous est arrivé d’avoir à partir de Bourg-en-Bresse un témoignage de quelqu'un qui voit un objet qui part lentement dans une direction déterminée ; nous avons des correspondants qui se trouvaient sur la trajectoire supposée de l’objet : on téléphone à une cinquantaine de kilomètres de là à ces correspondants et les correspondants en question a bout de 10 mn ont vu l’objet qui arrivait, ils ont réussi à prendre une photo. MYRIAM – Ah oui ! F. Marie – Voyez, on peut travailler quasiment en temps réel. Voyez. Donc si vous, il vous arrive quelque chose… alors évidemment, si vous avez un rêve, que ce rêve est fort, qu’il vous donne, qu’il vous dise quelque chose à vous, on ne pourra de toute façon, nous, pas si vous voulez être opérationnels sur votre rêve. MYRIAM – Oui, je comprends.
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F. Marie – Par contre, ce qui peut être intéressant, c’est que quand même vous nous préveniez si, par exemple, vous faites un rêve qui vous semble d’une coloration très « ufologique ». MYRIAM – Oui, je comprends, oui… F. Marie – Une entité ou un objet qui vous apparaît très fortement dans ce rêve, que quelque chose vous impressionne énormément… MYRIAM – Comme le premier rêve que j’ai fait à 22 ans… ça s’est avéré concret, après… F. Marie – …vous nous faites une lettre, parce que rien ne dit que au même moment il ne se passe pas
dans votre secteur géographique un phénomène dont, nous, nous aurons l’information et qui pourrait être en rapport avec votre rêve, auquel cas on vous dit : ben, tiens, vous avez fait le rêve tel jour telle heure, et puis ben nous, dans le même temps, mêmes tel jour telle heure, à 20 km de là, y avait quelque chose. Donc on a, si vous voulez, un élément concret pour approcher même des choses immatérielles. Par contre, pris à froid comme cela, sans avoir de références, c’est vrai qu’on n’a pas, bon… si vous voulez on ne peut pas être actifs. MYRIAM – Je comprends, je comprends. F. Marie – Au revoir, Myriam. Alexandre – Au revoir. Et nous sommes avec Christian. CHRISTIAN – Oui, bonsoir. CHRISTIAN – Alors je vous appelle parce que justement vous m’avez rappelé que, dans les années 90,
j’étais avec ma fille dans la voiture, et je venais d’aller voir ma petite amie qui habite à Villeparisis, et en remontant pour aller à Chelles je suis obligé de passer par le bois de Vaujours, et dans le bois de Vaujours, sur ma droite, il y a le fort atomique de Vaujours… F. Marie – Oui… CHRISTIAN – …qui est extrêmement surveillé. Et donc dans la côte qui monte – y a les bois à côté – et juste au-dessus des bois, à 40 m euh… Oui, à peu près 40 m de hauteur, on a vu, ma fille et moi, un Ovni qui était stationnaire, qui était dix fois plus gros qu’un avion, et tout autour y avait des lumières rouges. Apparemment il était en état stationnaire mais il venait de décoller. Parce qu’il était à quoi… à 50 m de hauteur. F. Marie – Oui… CHRISTIAN – Ce qui me paraît bizarre, c'est qu’il était au-dessus des bois qui sont juste à côté du fort atomique de Vaujours en région parisienne. F. Marie – Thierry vient de regarder. Il y a une information qui traite de Vaujours…
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CHRISTIAN – Oui… T. Garnier – C’est en 92. F. Marie – En 92… CHRISTIAN – Ah, c’est peut-être ça alors ! T. Garnier – Dans le 92. F. Marie – Ah ! dans le 92… Dans le département 92 ? T. Garnier – C’est… Chelles. F. Marie – Ça doit être… le 77. CHRISTIAN – Oui, Chelles, c’est là que j’habitais. F. Marie – Voilà. Donc… Vaujours… Vaujours c’est quel département ? CHRISTIAN – Mais je ne l’ai pas vu… j’habitais à Chelles, mais c’est pas sur Chelles, que je l’ai vu. F. Marie – Oui, c’est à Vaujours, à côté du fort. CHRISTIAN – Je partais de Villeparisis quand je l’ai vu. Je partais de Villeparisis pour aller à ma maison qui était à Chelles… F. Marie – Oui… CHRISTIAN – Mais pour aller de Villeparisis à ma maison à Chelles, j’étais obligé de passer devant les carrières, le fort atomique et le bois de Bondy on appelle ça, le bois de Bondy… F. Marie – Le bois de Bondy, c’est sur le 77, c’est sur la Seine-et-Marne… CHRISTIAN – Voilà, c’est ça. Donc c’est juste là que je l’ai vu… ma fille et moi. D’ailleurs ma fille
pourrait témoigner puisqu’elle était avec moi. F. Marie – Ben oui. CHRISTIAN – Et et… et l’engin, bon il était noir, euh entouré de feux rouges tout autour, et il est resté stationnaire 7-8 secondes à peu près au-dessus des bois. F. Marie – D’accord.
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CHRISTIAN – Mais mais alors c’est ce que j’ai dit : c’est pas possible que le fort atomique, qui est surveillé comme tout, ne puisse pas le détecter. F. Marie – Ils l’ont peut être détecté, mais ils n’en ont pas fait de publicité. Comme normalement… normalement… CHRISTIAN – Oui, parce que c’est ultra-secret, le fort atomique de Vaujours. Il est ultra-secret, alors… F. Marie – Ben, si je ne m’abuse, il doit être interdit au survol aérien. Donc… Alexandre – Ce serait plutôt une bonne nouvelle ! CHRISTIAN – Oui. Mais alors il était stationnaire, on aurait dit qu’il venait de décoller du fort de Vaujours lui-même. F. Marie – Oui. Et en plus c’est un survol interdit à 1400 m de rayon, donc c’est… CHRISTIAN – Oui. Et on aurait dit qu’il venait de décoller du fort de Vaujours. Parce qu’il était juste sur les bois à côté du fort de Vaujours. F. Marie – Hum hum. CHRISTIAN – Mais je te dis à 40 m de hauteur, et juste devant moi. F. Marie – Est-ce que vous vous souvenez du mois où ça pouvait être ? CHRISTIAN – Non, pas du tout. F. Marie – La saison. Il pleuvait ? Il faisait… CHRISTIAN – Il faudrait demander à ma fille, peut-être qu’elle s’en souvient… Puisqu'elle habite à côté de
chez moi maintenant. F. Marie – D’accord. Bon, l'information me paraît intéressante, parce qu’il est possible qu’on ait déjà un recoupement avec un autre témoignage, donc là ça prendrait toute sa valeur, de pouvoir analyser et confronter. CHRISTIAN – Et il était 11 heures du soir, ça j’en suis sûr. F. Marie – Onze heures du soir ? CHRISTIAN – Oui. Alexandre – Vingt-trois heures. Donc ce qu’on peut proposer, Christian, si tu es d’accord… CHRISTIAN – Oui oui, pas de problème. Je donnerai les coordonnées de ma fille aussi.
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Alexandre – Eh bien, je te reprends hors antenne, on voit ça ensemble. F. Marie – D’accord. Toutes les coordonnées, comme ça dans les jours qui viennent on rétablit un contact puis on essaie d’approfondir ça ensemble. CHRISTIAN – Oui Oui, bien sûr. Mais c’est un visu, moi, que j’ai eu. F. Marie – Oui oui, ben c’est très bien. Surtout que vous étiez deux, donc là ça permet d’avoir des
recoupements éventuels. Alexandre – Merci beaucoup, Christian, et je te reprends hors antenne, ne raccroche pas.
Vous êtes sur Radio Ici & Maintenant! 95.2, et vous êtes en compagnie de Franck Marie et de Thierry Garnier, et nous accueillons pour commencer Élisabeth. ÉLISABETH – Oui, bonsoir messieurs. F. Marie – Bonsoir. ÉLISABETH – Je vous appelle car j’ai eu… enfin, une expérience. Mais enfin, c’est pas très… très très grand, quoi, mais c’est… À l’époque, j’habitais Strasbourg et je sortais ma chienne, et pendant plusieurs jours de suite j’ai vu au-dessus du ciel de Strasbourg une très grosse étoile, et mon frère également l’a vue, et nous étions intrigués par cette grosse étoile qui brillait et qui a brillé pendant plusieurs jours de suite au dessus du ciel de Strasbourg. Et nous ne comprenions pas, nous avions une grosse étoile, quand même. C’était dans les années 70. Et nous ne comprenions pas, nous disions : « quand même, il y a jamais eu une grosse étoile comme ça ! ». Bon, bref, tous les soirs on allait voir, et vers le troisième soir ou le quatrième soir, on la vue aussi, et on est resté longtemps, puis tout d’un coup cette étoile a commencé à bouger, lentement lentement lentement, on l’a suivie à pied, puis tout d’un coup ça s’est mis à s’accélérer. On n’a pas pu suivre, elle est partie tout doucement puis tout d’un coup elle a accéléré puis on l’a vue s’éloigner. Voilà. Voilà l’expérience que j’ai eue avec mon frère. F. Marie – Vous n’avez pas noté quelque part l’incident sur un petit cahier à vous euh… ÉLISABETH – Ah non, non. F. Marie – Ou sur un ancien calendrier que vous auriez conservé ? ÉLISABETH – Non. Pas du tout. F. Marie – C’est dommage. C’est dommage… ÉLISABETH – Non. Ben c’était dans les années 70, on commençait à s’intéresser aux Ovnis, donc on n’a
pas pensé à tout ça, quoi. F. Marie – Eh, bien sûr ! T. Garnier – On ne peut pas situer le phénomène dans le temps…
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Alexandre – Faudrait que tu n’oublies pas trop ton micro, Thierry ! Ça pourrait m’arranger ! T. Garnier – Ah bon, d’accord. Alexandre – Juste rester en face, ce serait parfait. Merci beaucoup. T. Garnier – Sans bouger dans tous les sens ! Alexandre – Eh bien, merci pour ton témoignage. ÉLISABETH – Ben, de rien. F. Marie – Oui, merci beaucoup. Mais n’hésitez pas. Si jamais de tels phénomènes se reproduisent ou que vous soyez en contact avec d’autres personnes, eh bien, incitez-les à nos contacter. ÉLISABETH – D’accord. F. Marie – Donc Banque Ovni, BP 41, 92224 Bagneux Cedex. ÉLISABETH – Je dois dire que mon frère qui est resté à Strasbourg m’a dit une fois avoir eu aussi des
expériences comme ça une ou deux fois, alors je lui dirai que, si jamais il voit quelque chose au-dessus de Strasbourg, qu’il vous contacte alors. Et qu’il note bien l’heure, l’année, etc., etc. F. Marie – Absolument. Et pour le réseau des correspondants – parce que nous, nous en avons un,
mais Thierry en a un également, bon Thierry va vous en parler tout de suite après –, donc lorsque l’on aura établi un contact par écrit avec votre frère et vous-même et puis les autres auditeurs qui voudront être intéressés… enfin, qui sont intéressés, on donnera un numéro de téléphone particulier qui est une sorte de ligne ouverte pour les observations au niveau international. ÉLISABETH – Oui. D’accord. F. Marie – Donc il y a une permanence de jour et de nuit… ÉLISABETH – Donc à ce moment-là, au moment où ça se passe il peut téléphoner, quoi. F. Marie – Voilà. Absolument. Comme ça, ça permet de réagir vite. Mais Thierry également a une
proposition, parce qu’il a déjà quelque chose également qui est créé, et on travaille en complicité. Alexandre – Merci Élisabeth, bonne soirée. ÉLISABETH – Je vous en prie. Bonne soirée à vous. Au revoir. Alexandre – Thierry ?
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T. Garnier – Oui donc depuis quelques années on a créé un… enfin, on a tenté de créer, on tente de créer toujours, un réseau de correspondants, qui s’appelle le réseau Déméter (pour « Détection des Mouvement Étranger à la Terre »), et donc on travaille évidemment en étroite collaboration avec Franck Marie, mais aussi avec plusieurs autres associations en France… F. Marie – France et étranger, non ? T. Garnier – France et étranger. Comme par exemple le CRU à Brest. Par exemple. Voilà, on peut retrouver, donc, le réseau Déméter sur le site France-Ovni : http://www.france-ovni.com. Alexandre – Y a-t-il des équivalents à la banque internationale de données ufologiques dans d’autres
pays ? F. Marie – Oh, ben certainement, oui, il doit y en avoir… Alexandre – « Certainement », c'est-à-dire vous ne les connaissez pas ? F. Marie – Non, pas tous, parce que déjà on a du mal à connaître les groupes français. Quand on fait le thème Ovnis au niveau d’Internet, je ne sais pas combien on sort et de pages et de pages et de pages, on ne connaît pas systématiquement tous les interlocuteurs. On les connaît par une sorte de Network qui s’impose, comme par exemple avec Ufo Roundup avec lesquels on aime bien travailler parce qu’ils font déjà du bon boulot, ils ont de l’expérience, ça fait la huitième année où ils sortent des listes,. Il y a feeler file ( ?) également … Alexandre – C’est quoi ce site ? T. Garnier – Ufo Roundup ? Alexandre – Oui, comme… c’est euh… T. Garnier – C’est UFO Info, on a toutes… c’est ufoinfo.com19, je crois. Je voudrais pas me tromper
dans la… Alexandre – Il y a des liens sur ton site ? T. Garnier – Oui oui oui oui oui oui ! Et donc c’est géré par Joseph Trainor… F. Marie – Oui. T. Garnier – Sur les États-Unis. F. Marie – Avec des relais en Angleterre (…) régulièrement, etc. Donc il y a effectivement une…. bon, ils ont eux le contact avec les groupes qui travaillent en Australie, ce qui fait qu’il y a… ben, nous on fournit des infos, ils nous en fournissent par l’intermédiaire de leur site, et ma foi ça permet d’avoir effectivement une plateforme d’informations. Il y a feeler file également qui est intéressante…
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UFO Roundup, site Internet de Joseph Trainor : http://www.ufoinfo.com/roundup/
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Alexandre – Et nous sommes avec Marcelle. Marcelle, bonsoir. MARCELLE – Euh tout à l’heure Franck Marie a commencé à parler de personnes qui avaient fait des rêves similaires. Un an… enfin, vous aviez fait une enquête un an après, et je voulais juste savoir le contenu des rêves. F. Marie – Alors, bon, ce que je vais livrer là, en fait, c’est la synthèse des points communs. Parce que les rêves étaient denses. Le témoin est sur une place, il y a une foule, la foule se déplace en regardant le ciel, le témoin au départ ne voit pas trop ce dont il est question mais suit la foule. Ils arrivent sur un pont, il y a un fleuve, et là il y a des nuages dans le ciel et des nuages qui deviennent de plus en plus… enfin, qui prennent une forme de plus en plus dense, et l’un des nuages descend juste à la hauteur du parapet du pont et s’avance vers le témoin, parmi la foule, assez près pour qu’il y ait en fait la possibilité presque de le toucher. Et le rêve s’arrête. Voilà. Et ça s’est donc produit pour six personnes qui ne se connaissaient pas, par contre qui ont été témoins le 5 novembre 90 en différents endroits de France. MARCELLE – D’accord. Donc c’est vraiment des points communs très marquants. F. Marie – Voilà. Oui oui, c'était dense. Alors les rêves, individuellement, étaient plus denses, avec
plus de détails, avec un environnement qui n’était pas le même. Là, c’est, si vous voulez, le résumé des points communs, simplement. MARCELLE – Hum hum hum. Je vous remercie. F. Marie – Je vous en prie. MARCELLE – Merci. Au revoir. Alexandre – Merci Marcelle. Thierry, tu voulais dire quelque chose ? T. Garnier – Oui, je voudrais préciser quand même qu’au niveau des témoignages, sur Internet, on ne peut malheureusement pas tout traiter dans la globalité en fait, puisque on reçoit des témoignages mais souvent les témoins eux-mêmes ne nous donnent pas leurs coordonnées pour vérifier le témoignage. Donc ce qui fait que, le témoignage, on peut l’annoncer, mais… Alexandre – Comment être crédibles… T. Garnier – Comment être crédibles. On ne peut pas vérifier l’information. Alexandre – Eh bien, justement, tu me tends une perche, là, ça tombe bien. Je voulais parler des supercheries, de celles qu’on peut trouver sur Internet, des différentes photos qu’on a pu voir sur les Ovnis, il est de plus en plus difficile maintenant de pratiquer un faux, de faire un faux. Avec les nouvelles technologies on est capable d’analyser une photo d’une manière extraordinaire, on voit quand il y a des montages, enfin la plupart du temps. On a plein d’appareils qui nous permettent d’analyser. Est-ce qu’on trouve encore des supercheries ? T. Garnier – Oui.
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Alexandre – Oui ? T. Garnier – Oui oui. Assez régulièrement il y a des personnes qui envoient des photos mais c’est aisément décelable, quoi, puisque, bon, ça ne résiste pas à l’analyse. F. Marie – Oui, mais… T. Garnier – Copié-collé ou… F. Marie – Inversement… les technologies ont tellement évolué qu’il est tout à fait possible de concevoir de créer de toutes pièces des faux. T. Garnier – Oui. F. Marie – Bon, qui vont être quand même difficilement cernables si les faux ont été réalisés par des
experts. T. Garnier – Oui. Enfin moi, tout ce qu’on a pu m’envoyer pour le moment comme photos… F. Marie – Ce ne sont peut-être pas des experts ! T. Garnier – C’est peut-être pas des experts mais c’est... bon, le copier-coller s’avoue, quoi ! Y en a qu’une quand même, qui m’a été envoyée récemment, c’est une photo d’Ovni qui a été prise dans les années 70 au Québec et qui est assez surprenante, quand même. Parce que, bon, là, j’ai beau scruter dans tous les sens la photo, je ne vois pas de trace de copié-collé, là. F. Marie – Oh, je peux citer un exemple ? Alexandre – Bien sûr ! F. Marie – Sur… bon, c’est pas dans ce contexte-là, c’est sur une méprise. T. Garnier – C’est pour dire que tout n’est pas non plus à jeter, quoi. F. Marie – Oui, absolument. Mais inversement, j’avais une amie qui avait été pendant sa pause de midi faire un tour sur l’Arc de Triomphe avec une copine. Donc ils prennent des photos – la copine, l’arrière-plan de Paris sous différentes vues – et oui au développement, sur deux des photos (bon, il devait y en avoir une dizaine), sur deux des photos il apparaît une magnifique soucoupe, tu vois, complètement caractéristique, telle qu’on peut l’imaginer dans le meilleur rêve ufologique. Bon. Et en fait on avait un gros problème par rapport à cette photo parce qu’il semblait y avoir eu un déplacement entre les deux prises de vues consécutives. Compte tenu de l’axe de vision de la photo c’était un objet qui devait se déplacer extrêmement vite. Ce qui fait qu’il n’était plus visible sur les photos d’avant et les photos d’après. Un des contacts que l’on avait… on est passé au laboratoire des contre-mesures de la Thompson à Malakoff, et eux ils ont la possibilité de grossir avec leur appareil énormément, disons que c’était un grossissement de 3.000-4.000 fois, donc on attaquait vraiment bien le problème. Et là, grande déception, grande désillusion ! En fait, c’était une bactérie qui avait attaqué à deux endroits différents la gélatine, et l’irisation en fait des différentes couches nous donnait cette impression.
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Bon, c’est le genre de méprise que, si on n’a pas le matériel, on plonge. Et puis on étaient vraiment prêts à plonger. Donc si on n’avait pas eu ça on étaient… T. Garnier – Justement, ce genre d’analyse-là va être de plus en plus difficile à réaliser, puisque on a de plus en plus d’appareils-photo numériques et y a plus de négatifs. Alexandre – Alors j’aimerais justement, en parlant de désinformation, de rumeurs ou de supercherie ou autres, qu’on s’arrête sur un sujet qui fait parler, c’est Zeta Talk – Zeta. Alors qu’est-ce que Zeta ? Eh bien, avant cette émission, aux alentours de 19h00, j’ai appelé Christophe Giudicci qui tient le site http://ataraxie.free.fr, un site qui traite d’ufologie, que vous connaissez peut-être, et donc je l’ai interviewé à ce sujet car il en a parlé sur son site. On va écouter ça ensemble. Alors supercherie, secte, fait réel ? En tout cas, ça a animé énormément les forums. Nous sommes avec Christophe Giudicci. Interview C. Guidicci : Alexandre – Christophe Guidicci, bonsoir. CHRISTOPHE GUIDICCI – Oui, bonsoir. Alexandre – Alors tu es le webmaster d’un site qui s’appelle http://ataraxie.free.fr, un site qui traite de tout l’univers ufologique ? C. GUIDICCI – Oui, disons en parallèle, mais un peu… au début c'était le but, quoi, et puis je me suis aperçu que petit à petit je parlais… j’ai un peu dérivé, quoi. C’est Ovnis, mais c’est plutôt aussi l’aspect scientifique des Ovnis, et puis petit à petit c’est les armements terrestres développés par les militaires actuellement, quoi. Alexandre – Si nous t’appelons ce soir, c’est pour parler d’un sujet qui anime les forums, les forums de discussion, le petit milieu ufologique et autres, c’est Zeta. Alors qu’est-ce que Zeta ? C. GUIDICCI – Alors ben les Zeta Talk, c’est un sujet que je suis depuis pas mal de temps. Disons qu’actuellement c’est un site Internet, on va dire c’est un site Internet, c’est aussi une personne, une unique personne, qui soi-disant reçoit des messages par channeling, donc on peut dire par télépathie pour ceux qui connaissent pas trop le channeling, en quelque sorte, soi-disant donc d’extraterrestres. Et elle a reçu des messages comme quoi nous allons être perturbé, la Terre va être perturbée par une orbite d’une planète qui vient de l’extérieur de notre système solaire, qui perturberait la Terre et dont la date était prévue pour le 15 mai 2003, donc date qui est passée, quoi. Alexandre – Oui !... Tu veux dire que le 15 mai il y avait plein de personnes qui s’attendaient à ce que ce soit la fin du monde ? C. GUIDICCI – Voilà, en gros. Pour pas mal de monde, le 15 mai c’était la fin du monde ! Ha ! ha ! ha ! Mais bon… Je suis quand même ce site depuis pas mal de temps. Il y a quand même des gens qui sont plus ou moins sérieux ; y en a qui y croient, y en a qui n’y croient pas du tout. Bon ce qu’il y a c’est que depuis pas mal de temps la vison du site, enfin de la personne qui reçoit ces messages a un peu changé ; maintenant elle nous dit qu’il n’y a plus besoin de date, quoi. En fait, la date c’était une sorte d’hameçon pour que les gens s’y intéressent, quoi. Maintenant elle nous dit qu’elle donnera plus de date, et que ça peut arriver à tout moment, quoi. Alexandre – Alors on entend un grand nombre de personnes, on en voit même parler de fin du monde, depuis toujours ça existe, on nous parle de la fin du monde qui va arriver. Pourquoi est-ce que c’est plus intéressant ce qu’on peut voir sur Zeta, pourquoi est-ce qu’on en parle autant alors que la date du 15 mai est passée maintenant ?
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C. GUIDICCI – Disons que sur Zeta, enfin moi je vais vous donner mon avis personnel, qui n’est pas un avis objectif, c’est un avis fixé sur deux ou trois ans, quoi. Ce qui est étonnant, c’est que ce site a été traduit en 19 langues, je crois, dans des langues qui sont vraiment… enfin, je veux dire, compliquées par rapport à un européen, mais y a l’hébreu, le japonais, le taiwanais… Moi je trouve étonnant qu’un site comme ça est traduit dans beaucoup de langues, ça demande beaucoup de... je pense, peut-être d’argent, ça mobilise pas mal de gens pour faire ça, quoi. Alors je me demande derrière tout ça qu’elle est la la… le nombre de personnes ou comment ils font pour arriver à faire autant de mouvement sur le Net, quoi. Alexandre – Ça ressemble pas un petit peu à une secte, tout ça ? C. GUIDICCI – Euh ben oui, on peut le penser, bien sûr. On peut penser que ça ressemble à un mouvement sectaire, parce que Zeta Talk, en fait, c’est comme je vous ai dit une seule personne qui s’appelle Nancy Dider, c’est une dame qui est aux États-Unis. En fait sur leur site ils vendent des vidéos, des livres, donc peut-être qu’ils gagnent de l’argent suffisamment pour, après, traduire dans plusieurs langues, je ne sais pas. Il y a un effet boule de neige, quoi. Peut-être… moi j’ai aussi pensé à l’histoire comme quoi c’était en sous-main, un mouvement de manipulation des gens, quoi, via des services de renseignement et tout ça. Mais dans quel but ? Il faut encore essayer de la trouver, quoi. Alexandre – On parlait du 15 mai et puis là ça s’est plutôt allongé, on parle de « printemps et d’été 2003 »… C. GUIDICCI – Oui, bien sûr, on peut reporter ça très loin. En fait si vous regardez un peu sur Internet cette histoire de planète qui viendrait… ou d’astre qui viendrait perturber le système solaire, ‘est un sujet qui est assez développé sur Intern… enfin, on le trouve sur Internet mais on le trouve aussi dans des… on peut trouver ça dans les bibliothèques, y a pas mal de livres. Je ne sais pas si vous connaissez Zecharia Sitchin ? C’est un personnage qui a étudié disons les Sumériens sous un aspect un peu plus… enfin, différents des autres sumérologues. Y a quand même pas mal d’informations sur Internet qui donnent à penser que notre soleil aurait une étoile-sœur, quoi, mais éteinte et qui aurait aussi autour d’elle son cortège de planètes, et en fait y aurait une orbite qui fait que tous les 3600 ans, d’après ce personnage qui a étudié les Sumériens, on aurait une orbite qui reviendrait tous les 3600 ans et qui fait que cet astre, ce soleil qui est un jumeau de notre soleil, quoi, il viendrait perturber régulièrement le système solaire. Est-ce que ça a été récupéré par les Zeta, je ne sais pas, mais en fait y a des similitudes, quoi. Alexandre – La planète 10, donc, qui apparaîtrait par la constellation d’Orion. Parce qu’on a été faire un tour sur le site évidemment, on s’est renseigné pour en savoir plus… C. GUIDICCI – Oui… Alexandre – Est-ce qu’actuellement on peut voir de telles choses ? C. GUIDICCI – Justement, en suivant le site de Zeta, ils donnaient de temps en temps des photos astronomiques… Alors je sais pas où ils prenaient ces photos, mais en fait ça se jouait, en fait, disons sur les photos… les photos qu’ils donnaient, elles étaient très très litigieuses, parce qu’ils allaient à la limite de résolution des photos, et c’est un peu comme les gens qui s’amusent à interpréter des formes dans les nuages, tout ça, c'était en limite, on pouvait dire tout et n’importe quoi sur ce qu’on y voyait, quoi. À la limite de résolution, on ne peut pas travailler. Il y a un forum sur Yahoo groupes qui s’intéresse pas mal aux Zeta ; il y a des gens, donc, qui se déclaraient « astronomes amateurs », tout ça – bon je pense qu’ils ont pas usurpé leur identité – mais qui essayaient de faire des études assez sérieuses sur les photos qui étaient données, mais bon on n’e tire pas grand-chose, on peut tout dire sur un photo comme ça. Disons que les formes sont tellement proches de la limite de résolution d’une photo qu’on ne peut pas en tirer quelque chose de vraiment clair, quoi. Alexandre – Bon, en clair, ce site est un site inquiétant, qui dit que la Terre va être ensevelie sous les eaux… C. GUIDICCI – Ben disons que c'est un site, on va dire « cataclysmique », quoi, ils annoncent un changement de monde, parce que… Oui, la fin du monde – quand on dit la fin du monde, c’est pas la fin, c’est le début d’un… pour les survivant, d’une nouvelle ère, on va dire. Mais bon, il est inquiétant parce qu’ils nous
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avertissent comme quoi on est en danger, et c’est vrai que ces derniers temps y a pas mal de petits détails qui sont troublants. En suivant un peu l’actualité, on voit qu’il est sorti un film… je sais pas si vous connaissez le film dont le titre anglais c’est « The Core »… Alexandre – Non ! C. GUIDICCI – En français, je crois que c’est « Le Noyau » ou « Le cœur », quelque chose comme ça. En fait c’est un film qui est sorti – un film donc produit par Hollywood –, il est sorti je crois au mois de mai, et il me semble bien en France aussi. En gros, l’histoire – moi je l’ai pas vu encore – c’est que la Terre perd son champ magnétique, il y a une inversion des pôles, y a des catastrophes, tout ça. Et, bon, y a une équipe de fougueux Américains qui vont réactiver le noyau de la Terre pour que tout ça reparte à zéro, quoi, reparte bien. Alexandre – D’accord. C’est donc à peu près ce qu’on peut trouver dans le site… C. GUIDICCI – Oui, le site annonce un changement de polarité donc de notre Terre, c'est-à-dire que pôle nord pôle sud vont être inversés. Alors sur le site c’est pas trop clair mais ils parlent carrément de l’inversion de la Terre ou alors l’inversion du champ magnétique, on ne sait pas trop quoi. Et c’est vrai qu’actuellement le champ magnétique terrestre est en train de s’affaiblir, et le pôle nord magnétique, pôle sud également, sont en train de se déplacer, mais, si vous voulez, en accélérant de plus en plus. Alexandre – Ça ressemble à un melting pot d’informations mais… on peut voir aussi le calendrier maya… C. GUIDICCI – Voilà. J’ai l’impression que c’est un site qui brouille un peu les pistes, quoi. Alexandre – Oui. On peut voir aussi le calendrier maya qui est traité dans ce… C. GUIDICCI – Oui, bien sûr, parce que y a… bon, on va dire que le 15 mai 2003 a été raté mais la prochaine étape on va dire que c’est 2012, parce que les Maya annoncent aussi un changement de monde, d’ère, c’est une nouvelle ère qui va apparaître à partir de 2012 selon le calendrier des Maya. Donc y a déjà des sites qui récupèrent cette date pour faire un peu comme Zeta Talk. Je peux donner à titre d’exemple si, les internautes, ça les intéresse, c’est www.survive2012.com. Mais bon, ce site, il est quand même différent de Zeta Talk, mais bon c’est intéressant d’aller le voir. Alexandre – Alors Christophe Giudicci, on peut tirer quoi comme conclusion actuellement ? La méfiance, faire très attention à… ? C. GUIDICCI – Je dirais de la méfiance. Je vais citer un autre exemple qui m’a rendu encore plus méfiant, c’est le 15 mai, je ne sais pas si vous suivez l’actualité en Irak, il y a eu une opération – je crois le 15 ou la 16 mai – une opération militaire pour capturer quelques gradés du parti Baas irakien, qui a été surnommée « opération Planète X ». Donc, ha ! ha ! ha !... je me suis dit « tiens, c’est un militaire qui a donné le nom à l’opération en ayant vu le site de Zeta et puis il a fait un clin d’œil. » Est-ce que c’est plus ou moins lié, on ne sait pas. C’est des trucs trop bizarres, quoi : y a un film qui sort, y a une opération militaire en Irak qui s’appelle comme ça, y a des sumérologues qui parlent de planètes qui doivent revenir… Alors le sites des Zeta, on dirait qu’il est un peu comme pas ma d’histoires dans le monde des Ovnis, quoi, il es là pour brouiller, pour folkloriser le sujet, pour le ridiculiser peur euh... Enfin, c’est mon avis personnel, quoi. Mais je le vois comme ça. Alors il faudrait peut-être invité quelqu'un du site Zeta en français pour qu’il vous donne son avis, mais moi je le vois comme ça actuellement. Tout ça c’est du mélange, c’est tout brouillé, quoi. Alexandre – Alors Christophe, tu en parles, de Zeta Talk sur ton site, www.ataraxie.fre.fr, donc on peut aussi aller faire un tour sur ton site Internet pour en savoir plus. C. GUIDICCI – OK. Oui oui, ben… Alexandre – Merci beaucoup.
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C. GUIDICCI – Voilà. Merci bien. Au revoir.
Alexandre – Voilà, donc c’est une interview que j’ai fait tout à l’heure aux alentours de 19h00. On parlait à l’instant de désinformation, de supercherie. Là, on a clairement l’exemple d’une rumeur qui se propage sur Internet. F. Marie – Bon, je crois qu’il faut déjà dire que pour le 15 mai, ben c’est la date de… T. Garnier – D’une éclipse de Lune… F. Marie – Oui, éclipse de Lune. Bon… T. Garnier – Déjà. F. Marie – Prise aux États-Unis et puis avec des queues d’observation pour ce qui concerne la « vielle
Europe ». Par contre je suis troublé. Parce qu’il faut faire très attention avec ça, moi il y a deux mots qui me viennent, dans les sectes apocalyptiques : bon, Haven’s Gate, avec plusieurs dizaines de morts, l’OTS plusieurs dizaines de morts. Très dangereux. Très dangereux. Bon, surtout qu’Haven’s Gate, en fait, comme il y avait le passage de la comète, eux ils disaient qu’il y avait un objet qui l’accompagnait et puis ben qu’en fait il fallait quitter ici pour rejoindre là-haut l’objet qui accompagnait. Donc très très très dangereux. Maintenant, les coïncidences … On parlait des coïncidences hors antenne, avant l’émission, et c’est vrai que les coïncidences des fois, ben ça devient troublant. Et qu’il y a un certain nombre de choses qui ont été dite – ou dénoncées – bon, la manière dont on le présente, qui sont troublantes et qui ne sont pas forcément fausses. Donc là il faut d’un côté être attentif, selon moi, au message éventuel, tout en étant très prudent sur le maniement des informations et ce que l’on veut en faire. Donc rester avec un esprit très… très constructif, disons. Mais je crois que Thierry, lui, il voit les choses plus dures que moi. T. Garnier – Ben c’est planète X – ou 10 – elle a quand même peut-être une base scientifique solide, puisque je crois que c’est le New York Times, dans les années 80, qui a diffusé une information comme quoi y avait donc une planète qui flottait comme ça dans notre système pour revenir tous les 3.600 ans nous faire un petit coucou. Donc je pense que effectivement il y a une récupération par des sectes apocalyptiques, mais la fin du monde, c’est pas pour demain. Pas encore, quoi. Alexandre – Oui. Bref. Bref, on est dans le flou. T. Garnier – On est dans le flou, mais bon… Et puis 2012, 2012 pour le retour de cette planète n’est pas à rejeter non plus puisque là, là c’est aussi un fait, c’est la fin du calendrier maya. Alexandre – Hum hum. T. Garnier – Donc faut voir. Faut attendre et voir. Alexandre – Enfin, ça a aussi été utilisé dans X-Files, quoi, ce qui… F. Marie – Oui, mais c’est pas faux ce qu’ils ont… trouvé…
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T. Garnier – C’est pas faux du tout puisque la série est elle-même basée sur des faits réels. F. Marie – Oui oui, absolument. C’est de l’information. T. Garnier – Depuis le début. F. Marie – Bon, par contre, là, l’Irak, il y a… Le problème, c’est que j’ai plus la date en tête – c’était le premier jour, les premiers bombardement qui ont été faits de Bagdad, et en fait c’était à KoweitCity aux informations à midi, le commentateur a pris la parole en disant : « (…) et il y a une demi-heure de ça, une équipe de photographes qui était sur l’endroit où nous sommes, un petit peu plus haut – donc le présentateur se retourne en disant : voilà, au nord de Koweit-City, il y a un objet noir qui est passé. Cet objet, tout le monde s’est demandé si c'était un missile, mais après renseignements pris, cet objet a disparu en allant vers le sol, mais il n’y a pas eu d’impact, il n’y a pas eu de débris qui aient été trouvés, etc. Donc on ne sait pas ce que c’est ». Alors on nous parle d’un objet volant non identifiés, finalement, en l’occurrence avec une manière adroite. Bon, Thierry, de son côté, qui a fait également des repêchages d’informations euh… T. Garnier – Ben, c’est tout à fait par hasard, parce que bon c’est en rentrant le soir de mon travail, je regardais euh… je zappais les chaînes, et un soir donc je zappe sur Euronews et puis je vois une première fois une information sur un reportage d’une attaque, enfin d’un incident qui se serait produit pendant les combat autour de Nadjaf… F. Marie – Le char… T. Garnier – Le char oui… F. Marie – Le canon qui a explosé à cause du sable, soi-disant. T. Garnier – Voilà. Un char aurait imposé. Et donc on voit les militaires dans le reportage qui s’agitent un petit peu partout, et le cameraman suit certainement un officier qui montre, donc on le voit très bien montrer dans le ciel quelque chose, un mouvement de caméra très rapide montre un… une boule de lumière, une espèce de foo fighter mais très euh… tourne la page je ??? plus explicite… Alexandre – D’accord. J’ai les photos devant les yeux… Est-ce que vous pourriez la mettre devant la Webcam, s’il vous plait ? T. Garnier – Donc, bon, la prise d’image dure deux trois secondes. C’est passé trois fois, en boucle, puisque c’est Euronews, donc j’ai eu le temps de l’enregistrer, et puis d’essayer d’analyser avec ce que j’ai pu faire… Alexandre – Oui Oui… T. Garnier – …cette image. Ça ne donne pas grand-chose mais on peut avoir donc les photos sur le site France-Ovni. J’ai fait une enquête succincte. Donc si ça avait été donc un avion de l’Armée américaine, je ne vois pas pourquoi le militaire montre… aurait montré du doigt ce genre de truc. Et pareil pour l’Armée irakienne : elle avait pas d’aviation, donc ça peut pas être un objet irakien.
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Alexandre – Pourquoi pas un drone ? T. Garnier – Un drone ? Pourquoi l’aurait-il montré ? F. Marie – C’est resté longtemps ? T. Garnier – C’est resté sur place déjà, d’une part, mais on ne peut pas estimer la vitesse. C’est vraiment rapide. Il y a la vidéo, de toute façon, sur le site, et puis on voit pas grand-chose sur la vidéo puisque c’est du Real – je l’ai mis en Real vidéo – mais euh… Alexandre – Tu rappelles ton site, s’il te plait ? T. Garnier – France-Ovni, donc, c’est http://www.france-ovni.com. Alexandre – Voilà. Pour aller voir la vidéo. F. Marie – Oui oui, absolument. Mais je pense que c’est parlant par la dichotomie qui existe entre la voix « off », enfin l’explication qui est donnée au moment et qui n’a rien à voir en fait avec ce qu’on voit, à savoir : on voit le déplacement de la caméra qui se redresse, y a le bras qui se lève, la caméra suit la direction du bras et là on voit quelque chose dans le ciel. Mais le texte qui va avec n’a rien à voir. T. Garnier – Oui, c’est complètement occulté, y a rien de… y a pas d’information qui passe, là. Alors ce qui est amusant aussi, c’est que l’information, cette information-là est passée trois fois en boucle. Jusqu’à 2h00 du matin. Y a pas eu de quatrième fois. Alexandre – D’accord. Un moment ça a commencé à gêner, peut-être. T. Garnier – Ben peut-être, je sais pas. Et puis toutes les autres informations de cette boucle d’information sont passées. Mais cette partie-là, l’incident de Nadjaf, rien ! Alexandre – D’accord. F. Marie – Alors ce qu’il faut peut-être compléter, c’est que dans UFO Roundup, dont on parlait tout à fait au début, il y a… UFO Roundup fait état de rumeurs qui ont démarré après qu’il y ait eu la prise de parole de Saddam Hussein. La rumeur était – la rumeur locale – était que Saddam Hussein n’était plus en Irak mais était sur la Lune ! Alexandre – Il en a de la chance ! F. Marie – Point-barre. Et ils ne font état que de la rumeur, ils donnent la rumeur qui courrait à l’époque une fois que la diffusion avait été faite sur les radios euh… T. Garnier – Une anomalie lunaire supplémentaire ! F. Marie – Voilà !
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Alexandre – Ha ! ha ! ha ! F. Marie – Et on ne commente pas, c’est simplement livré, comme l’a fait UFO Roundup, comme information, simplement. Alexandre – Et nous sommes avec François. FRANÇOIS – Bon, moi je sais pas si je vais être très clair dans mon intervention. Bon, pour toutes les
informations qui sont étouffées à plus ou moins haut niveau, je pense que c’est très important le travail que vous faites, toutes les associations et tous les responsables de sites, etc., en collectant ces informations et en les diffusant au maximum. Parce que je pense que, bon, vous avez sûrement plus d’exemples que moi de gens qui ont été plus ou moins menacés de pas révéler ce qu’ils savaient ou de pas... Vous avez dû recueillir des témoignages de gens à qui on a demandé de se taire, etc. Mais je pense que ces gens-là, s’ils avaient pu prendre conscience, ben finalement de ce à quoi ils étaient vraiment… ce à quoi ils avaient vraiment eu affaire, ils auraient peut-être pas tenu compte des menaces. Parce qu’après tout, quoi ? On menace sa famille, on menace des choses comme ça, mais au bout d’un moment l’homme il doit… enfin, je veux dire, il va se dire : bon, ben, c’est ma famille ou c’est informer une partie de l’humanité ou l’humanité toute entière de ce qui se passe. Si on dit à quelqu’un tu te tais parce que c'est un projet gouvernemental et si on dit à quelqu'un tu te tais parce qu’en fait c’est des trucs extraterrestres, bon ben là il va… il recoupe ça par rapport à sa propre information personnelle, il va peut-être se mettre à parler, le mec. Quelquefois au niveau de sa hiérar… enfin de sa place dans l’échelle sociale, qui soit… F. Marie – Ben je crois que c’est peut-être plus une autocensure de la part de personnes qui
pourraient avoir des choses à dire et qui préfèrent ne pas en parler, plutôt que de menaces explicites. À ma connaissance des menaces explicites on ne nous en a jamais signalé. En France, en France… FRANÇOIS – (…) on n’en parle pas… F. Marie – Non, on a dit tout à l’heure, par exemple en Argentine où ça a fait l’objet d’un
communiqué très officiel disant : ben voilà, c’est comme ça, on a un appareil militaire qui a été entouré par une formation d’objets qu’on n’arrive pas à identifier, ça a traversé tout le pays mais ça ne représente aucun danger ni pour les biens ni pour les personnes. Bon, De Brouwer, on en parlait tout à l’heure, eh bien, après avoir participé… Alexandre – Pour la Vague belge… F. Marie – Pour la Vague belge… En fait, il est passé général, numéro trois des Forces aériennes
belges. Bon, on est peut-être un petit peu plus rétrogrades parce que, en fiat, ce n’est pas l’Armée qui a les coudées franches, en fait c’est le milieu scientifique qui bloque. Mais c’est pas une conjuration au sens X-Files, c’est simplement parce que ça arrange certaines autorités d’agir comme cela. Bon, nous on lutte contre cela parce qu’on passe que l’information doit être connue, mais c’est pas pour autant qu’il y a une conjuration, ou qu’il y ait des menaces. À ma connaissance, je ne connais personne qui ait été menacé, donc si vous en connaissez, c’est peut-être autre chose… FRANÇOIS – Ben, il me semble avoir entendu dire justement sur cette antenne que certaines personnes faisaient l’objet de vives… on leur avait demandé de se taire, quoi. Je n’ai pas d’exemple précis…
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F. Marie – Oui, mais je vous dis, à titre personnel, je ne peux pas en témoigner. Bon, y a d’autres personnes qui ont d’autres expériences… Bon, pourtant, si vous voulez, on a quand même… bon, nous, au niveau des infos, comme je l’ai dit au départ on banalise les informations, à savoir qu’on garde dans l’anonymat l’identité, les adresses, le numéro de téléphone des témoins ; par contre, quand il y a des informations importantes, on les envoyait – bon, pour l’instant c’est un petit peu le creux de la vague au niveau informations ufologiques – mais on envoyait à la DGGN une copie des informations, donc à la Direction Générale de la Gendarmerie Nationale, ainsi qu’au COIA, le Centre Opérationnel Interarmée. Bon, c’est simplement parce qu’on considère qu’à partir du moment où il y a eu une intrusion, c’est nécessaire que cette information soit connue des autorités de défense, mais on garantit l’anonymat d’un côté et on informe les autorités d’un autre côté. Mais les menaces, les pressions et tout ça, bon, même avec les groupes avec lesquels on travaille habituellement, je n’ai pas eu d’échos que cela se soit passé. FRANÇOIS – Mais la réaction que vous pouvez avoir face au phénomène Ovni, moi je me demande
pourquoi quelqu’un qui a du pouvoir de répartition de budget national, etc., pourquoi il va mettre des millions de francs dans une exploration de tel et tel système solaire avec une lunette hyperastronomique ou je sais pas trop quoi, alors que finalement vous avez… il a la même fascination que vous au fond de lui pour ce qui est de la vie extraterrestre, à la fin de sa vie il va cracher le morceau. À moins qu’il y ait des pressions qui s’exercent sur lui et qu’il ait pas tous les éléments pour dire que, eh bien, il vaut mieux parler qu’avoir peur des répercussions qu’il pourrait y avoir sur sa famille ou sur telle… Alexandre – Tu nous parles… tu fais allusion à des rumeurs qui circulent de la rencontre, par
exemple, certains chefs d’État, pourquoi pas américains, avec ce qu’on va appeler des extraterrestres ? FRANÇOIS – Mais moi je pense même pas à… sans parler des Américains, je pense que, voilà, y a des
manifestations – on en a parlé toute la nuit – qui se passent au-dessus du sol européen, qu’on a entendu des années… les années 90, j’sais plus quel était le Président qui était au… il devait bien être au courant de ça, quand même ! Enfin ou du moins le ministère de l’Intérieur ou des mecs comme ça, ils devaient être au courant, quand même. Des chefs d’état-major, ils commencent à être à la retraite, les gars, depuis les années 70 qu’ils y sont. Ils pourraient commencer à parler, à dire des trucs et tout ça. Pourquoi ils disent rien, ces mecs-là ? En tout cas votre travail est très important, parce que peut-être qu’ils vont finir par être plus ou moins au courant que euh… F. Marie – C’est ce dont on parlait tout à l’heure au niveau du rapport Cometa, qui regroupe en fait des
militaires... enfin ce sont des militaires qui ont enquêté des cas importants, dans tous les pays – Cometa est français, je pense, uniquement français – Oui… et bon, dedans y a des scientifiques, y a un travail excellent qui est réalisé et d’après ce que l’on nous en a dit tout à l’heure, le 8 juin il devrait y avoir une réédition augmentée, revue et corrigée. Donc on ne peut pas dire qu’il y ait une désaffection de l’intérêt des autorités quelles qu’elles soient pour le sujet ; il y a peut-être un ordre de travail, bon, les scientifiques ont une rigueur et ils pensent que les particuliers ou les associations ne peuvent pas avoir la même rigueur. Je pense qu’il y a déjà en cela quelque chose qui les bloque vis-à-vis d’une démarche vis-à-vis des groupes privés, mais bon c’est leur jugement, on n’a pas, malheureusement, compte tenu des masses d’informations qui circulent, la possibilité de prouver qu’on fait un aussi bon travail que les autorités scientifiques, surtout dans un domaine où eux ne sont pas formés pour aborder systématiquement des domaines qui sont un petit peu tangentiels, si vous voulez, par rapport aux sciences conventionnelles. Donc, eh bien, c’est à nous de travailler sans trop s’offusquer d’être un petit peu rejetés. On fait le boulot, quand il y a la possibilité de dénoncer quelque chose, eh bien, c’est un petit peu comme ce qu’on a fait avec OVNI Contact : on est certains qu’il y a eu plus de 400 Ovnis sur la France, donc on
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l’écrit et on le dit, on sert un « casse-croûte » de 500 pages, et puis à partir de ça chacun peu se faire son intime conviction. FRANÇOIS – À propos, vous pourriez rappeler le prix du livre, parce que… pour envoyer les sous. F. Marie – Alors, oui… Ben alors 26 €. FRANÇOIS – 26 €, d’accord. F. Marie – 26 €, ce qui correspond à 171 anciens francs, enfin arrondi à 150 F pour le bouquin et 21 F de frais de port. Par contre, pour le catalogue des anomalies lunaires, j’en profite. Tous les petits catalogues qui ont été fait – sur le catalogue de la NASA sur les anomalies lunaires, Caorches-Saint-Nicolas dont Thierry a parlé tout à l’heure, un atterrissage à Marcilly également pour lequel on a bien enquêté et qui s’oppose totalement aux thèses officielles, c’est un autre de nos petits bouquins… FRANÇOIS – Observé par des militaires, non, il me semble ? F. Marie – Ben non, observé par tout le monde, c'était une trace dans le sol avec des phénomènes « collatéraux », pour employer un mot à la mode, le téléphone qui brûle à 500 m de là, les télévisions qui tombent en panne, etc. Bon, donc c’est un cas qui n’a rien à voir avec un impact de foudre. On a enquêté sur place, on a des résultats qui sont assez intéressants donc on en a fait un petit catalogue d’une dizaine. Bon, ces petits documents, si vous voulez, ils sont à 6 €… FRANÇOIS – Depuis que je suis au téléphone en direct avec vous, moi j’ai l’impression d’être dans un autre monde, d’être en train de rêver, c’est pas possible de vivre… Enfin bon, je nesais pas… F. Marie – Mais oui mais quand on est dans… C’est normal. Quand on est dans une phase... T. Garnier – On vit dans un monde de désinformation, de toute façon… F. Marie – Oui, l’information est tellement dirigée, bon quand nous on a les infos, on essaie de les transmettre. On a l’occasion qui nous est donnée par Ici & Maintenant, bon, ben donc c’est du concentré d’information, donc c’est normal que ça euh… on déballe dans le minimum de temps qu’on a, même si ça on a 6h00, il faut qu’on en place le maximum. Donc c’est vrai que ça fait du concentré, mais quand on est dans des périodes d’activité, comme en 1954, 71… enfin, 67, etc., où la presse en parle beaucoup, bon c’est vrai que vous auriez peut-être un moins grand choc psychologique face à la multitude des informations, parce que la presse en parlerait tous les jours. FRANÇOIS – Moi, le pire, c’est que je sors de chez moi, je raconte ça – parce que là je suis tout seul chez
moi, j’écoute la radio tout seul –, je sors de chez moi, je raconte un peu ce que je viens d’entendre à quelqu'un, le mec il rigole, quoi ! Mais au bout de… Mais j’ai déjà essayé, de dire ce que j’entends sur Ici & Maintenant! Dans les émissions, et sur d’autres trucs, comme la planète Ummo. Sur les Ummites. J’ai tiré les textes sur Internet et tout, j’invite les gens à visiter les sites, etc. C’est pas qu’ils me rient au nez mais ils me disent : « D’accord, OK… ». F. Marie – Alors faites une expérience. Si vous prenez un grand ensemble à proximité de chez vous et puis vous faites du porte à porte avec un petit document – vous le ronéotez, vous le photocopiez, etc., puis vous posez anonymement trois questions : est-ce que vous avez fait vous-même une
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observation d’Ovni ? Est-ce que vous connaissez quelqu'un dans votre famille qui en a fait ? Est-ce que l’un de vos collègues ou relations a été confronté au sujet ? FRANÇOIS – Écoutez, je connais personnellement un pilote de ligne, justement, il faudrait que je l’interroge là-dessus et que je lui envoie les cassettes d’Ici & Maintenant! sur le… F. Marie – Absolument, bon surtout qu’il y a une étude à faire, particulière, sur nos amis pilotes de ligne, qui eux sont formés à ne pas confondre n’importe quoi avec autre chose. Eh bien, là, je pense que les infos vous pouvez les retransmettre, le mettre en contact avec la station, ici, et puis bien parallèlement avec nous, on restera tous en contact après l’émission. Donc je vous dis, nous on avait fait l’expérience à une époque, on était extrêmement étonné de voir la réceptivité des gens. Parce que quand on rentre dans les appartements, ou même quand on est au pas de la porte, si vous voulez, en posant la question, on a un taux de réponses positives qui est vraiment très impressionnant. Et on avait fait une étude statistique tout à fait au début quand on s’était lancé, en 1986, en faisant à ce même document mais à la sortie du métro. On l’avait fait à différentes stations et à différents moments, et finalement on s’était aperçu que d’un point de vue statistique, en France il devait y avoir plus de 5 millions de témoins vivants. C’est énorme ! Mais bon, quand le GEPAN a été créé, tout à fait au début, donc dans le cadre du CNES, c’était Claude Poher qui était directeur de recherche chargé justement de mettre en application le texte de loi qui donnait ampliation au CNES pour investiguer les phénomènes Ovnis, et dans le discours d’inauguration il a été dit à la presse que dans les 30 ans écoulés – donc à l’époque – il y avait eu de 90 à 100 millions d’observations d’Ovnis dans le monde, et que ça autorisait donc la France à se lancer dans cette recherche. Alors ça, c’est vraiment quelque chose de très important. T. Garnier – Et ce que disait François tout à l’heure à propos de certaines personnes, c’est vrai qu’il y a qui sont totalement réfractaires au phénomène Ovni, et elles ne veulent pas en entendre parler. Moi j’ai vu le cas pendant que je faisais mon enquête sur le 11 août 99, là, à Fécamp, de plusieurs personnes : en leur demandant s’ils avaient vu quelque chose dans le ciel de Fécamp à 11 heures… enfin, c’était à midi ou 11 heures, je sais plus exactement euh… ils nous ont dit, oui, qu’ils avaient vu quelque chose, mais que c’était tout à fait ordinaire, que c’était pas un Ovni pour eux, quoi. FRANÇOIS – Mais les gens ils ont autre chose à faire, ils ont leur vie de tous les jours, ça fait même pas partie de leur mon… enfin, dans 5 mn ils ont un rendez-vous, dans une demi-heure ils ont telle échéance dans leur vie, et ce soir il faut qu’ils soient couchés parce que demain matin ils vont au boulot. Bon voilà, nous il est 4h20 du matin, on peut se permettre de parler pour telle et telle raison… et de payer la facture de téléphone, mais… les gens ils en ont rien à foutre. F. Marie – Ha ! ha ! ha ! D’un autre point de vue, je pense par exemple, pour un des cas du 5 novembre 90 – c’était à Clamart –, un physicien nucléaire qui était en train de parler avec sa keupine qui était prof de lettres, et tous les deux complètement réfractaires au phénomène. Mais ils ont commencé leur lettre en disant : « On ne croit pas à ces phénomènes, jusqu’à ce qu’il nous arrive ce qu’on a vu ». Bon, donc les gens ont, si vous voulez, il peut y avoir une position de principe contre parce qu’on a un esprit rationaliste, on a bien les pieds sur terre, on a des études qui nous prouvent que tout ce qui est quantifiable c’est à prendre en considération mais ce qui n’est pas quantifiable, eh bien, ma foi, il faut s’en méfier énormément, jusqu’à ce que le phénomène se manifeste. Et si le phénomène se manifeste avec assez d’ampleur et assez de présence, à ce moment-là l’honnêteté joue, quand même, l’honnêteté intellectuelle joue et il y a une remise en cause de tous les acquis. C’est pour ça qu’on dit que finalement le témoin de certaines observations de phénomènes pouvant être de type Ovni, ben est quelqu'un qui a une réforme profonde de son métabolisme basique quelque part, de ses fibres profondes au niveau intellectuel, parce qu’il y a une remise en cause de certains acquis, et on s’aperçoit que l’enseignement qui est donné n’est pas forcément la réelle et seule réalité.
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FRANÇOIS – Je vais peut-être laisser l’antenne pour que d’autres… F. Marie – Merci de l’appel. FRANÇOIS – Je voulais juste que, si vous avez le temps à un moment donné de parler de cette espèce de
déplacement des pôles magnétiques20. J’ai entendu une fois une émission à Ici & Maintenant! qui, bon, qui était moins rigoureuse, je pense, que… c’était un Canadien qui discutait avec… Alexandre – Avec Nenki… FRANÇOIS – Et il disait « un déplacement de 50 km » qui avait accéléré depuis quelques années et qui se
déplacerait donc de 50 km par an et qui franchirait la frontière de l’Antarctique, et le pôle magnétique… non ! pas de l’Antarctique, de l’autre côté, là… Bon, bref… Et les autres phénomènes qui se passeraient dans la mer du Japon… Enfin bon, je ne sais pas si c’est sérieux, ce que j’avais entendu ce soir-là. F. Marie – Voilà, absolument. Bon, le phénomène de nutation21 est connu, la rotation de la Terre sur
elle-même n’est pas un phénomène rigide, il y a effectivement des écarts à certains moments. Bon, ce n’est pas quelque chose non plus… c’est cyclique. On sait qu’il y a eu des inversions de pôles déjà dans le passé, l’archéologie ou la géologie est là pour le dire. Bon, dans la période la plus récente, c’est vrai qu’il y a une accélération – et d’ailleurs on en a eu une preuve lors du lever du soleil sur l’avenue de la Grande Armée, qui tous les ans se lève le jour de la naissance de Napoléon exactement… enfin, le soleil se couche, plus précisément, juste dans l’axe de l’Arc de Triomphe, et il y a – c’était en 95 ou 96 –, tout le monde était là, rassemblé, pour voir effectivement le phénomène du soleil qui se couchait dans l’axe de l’Arc de Triomphe, et il y a des têtes qui sont tombées. Pourquoi ? Parce que cette année-là, eh bien, contrairement à toutes les autres années avant et contrairement à toutes les autres années après, le soleil, il s’est pas levé… enfin, il s’est pas couché dans l’axe, il s’est couché après22. Bon, c’est pas pour autant qu’on soit en danger, c’est pas pour autant que ça va être la fin du monde, ce sont des phénomènes physiques – physique planétaire, physique du globe, etc. – et je pense qu’il ne faut pas se paniquer pour autant. Bon, ça dure depuis longtemps, et ça durera certainement encore très longtemps. Alexandre – Franck Marie, on parle du phénomène Ovni – on n’a pas parlé d’implant… C’est étonnant ! Pourquoi est-ce qu’on ne parle pas d’implants ? Il n’y en a pas eu cette nuit encore. Alors est-ce que vous avez eu, vous, des témoignages que vous avez recueillis, parlant d’implants ? Une auditrice en a vaguement parlé un peu pus tard, une auditrice qui nous parlait d’abduction, d’enlèvements. Qu’en est-il des implants ?
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« Entre – 120 et – 85 millions d'années, le champ magnétique de la Terre ne s'est pas inversé, mais environ 15 à 20 millions d'années avant la limite Crétacé-Tertaire (lim. KT), le champ a recommencé à s'inverser, de plus en plus rapidement. La fréquence de ces inversions, qui est un indicateur de l'activité dans le noyau fluide de la Terre et à la limite du manteau et du noyau, n'a cessé de croître assez régulièrement depuis lors, pour atteindre quatre ou cinq inversions par million d'années (ce rythme est très irrégulier, et la dernière inversion date de 700 000 ans). L'ensemble de ces phénomènes s'explique bien par un épisode de convection énergique du manteau inférieur qui se serait déclenché une dizaine de millions d'années avant la limite KT : on ne peut expliquer la superposition de phénomènes géodynamiques, géologiques et paléontologiques anormaux, de courte et de longue durée, apparemment corrélés, qu'en invoquant une cause commune interne. » 21
La précession, et la nutation qui en est un aspect, n’ont rien à voir avec le déplacement des pôles magnétiques ! De même, l’inversion des pôles n’est pas le basculement physique de la Terre C’est cette confusion entretenue et propagée part des non-scientifiques qui nourrit le « catastrophisme ». 22 Napoléon étant né un 15 août (1769), donc après février, lorsque l’année est bissextile comme en 96, le phénomène, s’il existe, doit être observé un jour avant, vu le jour intercalaire…
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F. Marie – Je suis un petit peu gêné, parce que les implants tiennent jusqu’au moment où on demande de faire une radio. On a beaucoup d’informations qui sont données par les personnes qui disent avoir un implant. Pour celles que je connais, mais bon ce n’est pas universel, mais par contre toutes les personnes qui se sont adressées à nous, la première chose qu’on dit : bon, ben, on passe une radio, comme ça on voit effectivement à quel endroit c’est localisé, quelle forme a, etc. Et alors là, on ne revoit plus les personnes. Donc c’est pour ça que je suis très gêné de répondre à ce genre de question ; je n’ai pas l’expérience des gens implantés. Peut-être que Thierry, non ? T. Garnier – Non… F. Marie – Mais j’ai l’impression que Marie-Thérèse de Brosses avait fait un très bon article sur le
sujet comme étant en fait quelque chose qui état très couru aux États-Unis. Mais je crois qu’elle aussi avait dû avoir le même constat, c’est que ça tenait la route à un certain moment, mais qu’une fois que la preuve était demandée… Il y a à mon avis un point d’interrogation peut-être à voir là-dessus. On va pas parler non plus des enlèvements. Nous on a eu le cas de… Je peux en raconter un, par exemple… C’est arrivé très incidemment. J’étais à Nogent-sur-Vernisson à voir un parent, bon, et avec mes enfants on étaient partis à côté du petit lac artificiel qui avait été créé pour la pêche, la baignade, etc. Et puis il n’y avait personne, sauf deux jeunes filles, qui étaient en train de ranger leurs affaires, et puis comme c'était la préparation d’une conférence avec des – c'était en 1986, tout à fait au début des activités –, j’avais dans la voiture des panneaux avec les différents thèmes de l’ufologie, des photos, etc. Donc y avait les méprises, ce qu’on peut trouver au niveau des descriptions d’extraterrestres dans les livres, les descriptions par les témoins, et tout. Et puis, tout en passant, bon, les filles en question passent à côté de la voiture pendant que j’étais en train de ranger les affaires dans le coffre et voient les panneaux. Elles engagent la conversation avec nous, et elles insistent en disant : « Écoutez, est-ce que vous pouvez, vous avez un petit peu de temps ? Vous pouvez pas venir voir nos parents ouinouin… – Ben, je dis, ben oui, bien sûr. Pas de problème ». Donc on va chez les parents, et puis les parents en question, très gênés, très sur la défensive au début, finissent par me raconter une histoire. Et pour le mari, j’ai mis trois ans pour avoir son témoignage, parce qu’il était complètement bloqué sur le sujet. La femme, donc, était beaucoup plus en propension d’en parler (pas français – disposée à en parler), et puis elle me demande : « Mais comment ils sont les extraterrestres ? ». Alors je décris, d’après les panneaux que j’avais – là, ça tombait bien je les avais avec moi – donc : « ils sont comme ci, comme ça… ». Et j’entends le mari qui dit : « Non non, il sont comme ça ». Et puis pouf, il quitte la pièce et il part. Bon. Bon, c’est gros point d’interrogation ! Alors je demande à la femme et puis aux enfants : « Ben racontez-moi, vous, qu’est-ce qui s’est passé ». Alors au bout d’une demi-heure, ils se décident, les parents, à en parler – les filles elles ne voulaient pas, elles voulaient que ça soient les parents qui en parlent. Bon, mais après elles m’ont raconté qu’elles avaient peur de ne pas être assez crédibles pour que le témoignage soit recevable. En fait, la maison à l’époque était en construction. Ça se présente à l’orée d’un bois, avec un lotissement et, à l’époque, c’était l’une des dernières maisons du lotissement. Un soir, vers 23h00, tout le monde a pensé à un incendie parce qu’à travers les persiennes et la partie du toit qui n’était pas encore posée, il y a des lueurs rouges qui environnent la maison. Donc la mère descend, voit à travers – donc ils couchaient au premier étage –, elle descend l’escalier, à travers la porte vitrée voit des flamboiements de l’autre côté. Elle a extrêmement peur parce que le bois est proche et pensait que c’était un incendie. Donc prudemment elle ouvre, elle regarde, et quand elle ouvre la porte : la nuit. Elle sort de quelques mètres et elle sent une température, une pression atmosphérique en quelque sorte anormale, comme si c'était très lourd avant un orage. Et à un moment une lueur… en fait, elle se trouve environnée par une lueur et elle constate qu’elle n’a pas d’ombre ! Donc naturellement elle lève la tête vers le ciel et observe juste au-dessus de la maison un disque, sombre, avec quelques lumières sur les côtés et un foyer central, comme une grosse masse rouge, rougeoyante.
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Elle n’arrive pas à parler, il y a une des filles qui descend, qui voit le même phénomène qu’elle, l’autre qui reste dans la maison dans sa chambre, et tout en descendant… enfin la dernière des filles veut descendre mai se sent attirée par le fait qu’il faut qu’elle aille se réfugier à côté de son père – qui, lui, est resté dans le lit. Et quand elle arrive, elle voit le père tétanisé dans le lit, qui ne peut pas bouger, qui fait des yeux énormes. Donc elle prend peur et là elle redescend, elle rejoint sa mère et l’autre fille à l’extérieur. Pendant ce temps-là l’objet était parti, donc elle ne l’a pas vu, elle. La mère et la fille remontent avec la troisième dans la chambre et la mère commence à engueuler le mari qui était resté dans le lit. Et il est resté comme ça dans cet état de tétanie pendant une demi-heure, facilement, avant qu’il puisse dire qu’il ne pouvait pas bouger. Alors trois ans plus tard, j’ai appris du mari que, au moment où il y avait toute cette effervescence, ces allées et venues à l’intérieur de la maison – la femme qui descend, la fille qui descend, l’autre dans l’escalier qui passe devant la porte et puis qui finit par rentrer dans la chambre et puis qui repart – lui, à ce moment-là, en face de lui, de l’autre côté du lit, il y avait deux êtres. Deux êtres qui étaient là avec… des yeux, en fait, une forme générale avec des yeux : pas de traits, pas de visage, pas de lèvres ni de nez – des yeux, mais des yeux quasiment amusés mais qui lui faisaient très peur. Alors qu’il n’y avait aucun raison objective d’avoir peur, bon, c’était l’incongruité de la situation qui faisait ça. Alexandre – Oui, enfin, y a quand même de quoi avoir la trouille ! F. Marie – Oui mais y avait pas d’agressivité, y avait pas de méchanceté, y avait pas… Alexandre – Alors ils l’ont juste bloqué sur son lit et ils ont fait descendre la famille en bas ! F. Marie – Ha ! ha ! Alors bon, c’était effectivement la situation la plus terrible qu’on puisse euh… Parce que lui il voulait se lever, au début, mais il était complètement coincé dans le lit, tant et si bien que, effectivement… « Bon, ils étaient grands comme ça… » – faisant le geste. C’était l’estimation qu’il faisait de la taille des êtres qui étaient de l’autre côté du lit.
Donc c’est une information… c’est, si vous voulez, une série de témoignages forts par rapport à un cas de contact a priori rapproché. Mais la fille et rentrée dans la pièce pendant que les êtres étaient là, elle ne les a pas vus. Le mari, lui, il les voyait. Alexandre – Alors on en revient peut-être à la question que je vous posais, Franck Marie, il y a quelques heures maintenant : est-ce qu’on ne voit pas ces Ovnis et ces êtres que lorsqu’on… allez ! que lorsqu’on est sur la bonne longueur d’onde ? F. Marie – Oh, je pense que c’est presque à prendre dans l’autre sens. Actuellement, bon j’sais bien qu’il y a plein d’écrans de tous les côtés ici, mais les ondes sont partout, et tous les programmes de télé qui sont en cours, si on avait le matériel adapté, on les verrait. Dans un certain contexte, effectivement, on peut considérer que les manifestations insolites se présentent au témoin parce que le témoin est sur la bonne longueur d’onde, ça semble évident. Mais j’en arrive à me demander, au regard des événements du 5 novembre 90, si les… on a parlé d’influence mentale, tout à l’heure, sur l’un de chapitres d’OVNI Contact, Jean-Marie va me demander si effectivement les manifestations ou les intelligences, quelque part, qui sont derrière ces manifestation n’ont pas assez de présence ou de savoir-faire pour se présenter à qui leur semble nécessaire, en fait, dans une stratégie qui nous dépasse et qu’on ne connaît pas. Ces fameux témoins qui se sont trouvés impliqués pour témoigner alors qu’il n’avaient rien à faire à l’endroit où ils sont arrivés finalement pour pouvoir assister à cette observation, ou cet homme qui voit quelque chose alors que la fille ne le voit pas – suggestion mentale ? hologramme ? On sait faire, on sait faire un certain nombre de choses. Mais là, ça semble se passer, comme le disait l’un de nos interlocuteurs, dans un certain niveau de conscience. C’est vrai qu’il y a une composante, à ce titre-là, qui peut être effectivement intéressante à approfondir.
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Alexandre – Y a –t-il des pays qui se montrent meilleurs élèves dans cette recherche de « vérité », on
va dire ? F. Marie – Ben, à une certaine époque, il y avait l’Académie des sciences de Moscou qui avait une école d’enquêteurs en ufologie. Ils avaient tellement de cas que tous les... Il y avait une charrette d’une quinzaine de praticiens, si on peut dire, d’ufologues, tous les deux mois ou tous les trois mois, qui étaient largués sur le terrain, et puis c’était renouvelé et cumulé, en fait, ça a été cumulé je crois pendant trois ans – ou deux ans 1/2, je ne sais plus exactement. Mais je sais que l’Académie des sciences de Moscou avait fait effectivement un effort particulier. Alexandre – Peut-on lier ça au fait que, ben, la Russie est devenue assez pauvre et que ses
installations atomiques peuvent tomber dans l’oubli, et l’inquiétude – on a souvent parlé d’apparition de ces objets volants non identifiés au-dessus de centrales nucléaires. F. Marie – Oui, on en a parlé tout à l’heure. Alexandre – Exactement, oui. T. Garnier – Ça doit être Tchernobyl, y a eu une observation. Une photo, même, qui a été diffusée très largement dans les m… pas dans les médias, dans les bouquins. F. Marie – Y en a eu une autre également sur Hiroshima, avec un objet qui a été filmé, et on a beaucoup beaucoup de mal, moi j’ai cherché à la retrouver. Je l’ai vue cette photo, je l’ai vue, mais c’était à une époque où les montages photo étaient moins faciles que maintenant. Bon, j’ai pas réussi à la retrouver. Bon, c’était pour Hiroshima. Alors y a eu Tchernobyl ? Toi, tu as des infos là-dessus ? T. Garnier – Moi à part la photo qui a été publiée, non. F. Marie – Tu te rappelles où ? T. Garnier – Dans un livre. Je crois que c’est un livre de Jimmy Guieu, je crois. Je ne me souviens
plus du titre. Alexandre – Les Maîtres de l’univers… Ou l’Invasion a commencé. T. Garnier – Ou E.B., Oui. Je crois que ça doit être dans celui-là. Alexandre – D’accord. Non, mais c’est assez intéressant, cette l’impression d’être observés. T. Garnier – À propos de photos, j’aimerais bien passer une petite annonce. F. Marie – Ben, va-z-y ! T. Garnier – Oui, parce que… enfin, c’est plutôt un appel à témoins. On recherche toujours les témoins à propos du cas du 11 août 1999 à Fécamp, pendant l’éclipse. Alors si des personnes ont été
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témoins de ce phénomène lumineux, qu’ils nous contactent sur Internet, http://www.france-ovni.com ou alors directement à l’email du CNRU cnru27@ifrance.com. Alexandre – Si j’ai pas Internet et que j’étais à Fécamp, je fais comment ? T. Garnier – Ah ben, on peut aussi nous téléphoner. Le numéro de téléphone, donc, le 02.32.53.21.46. Alexandre – Parfait. F. Marie – Bon, parce que faut dire que Thierry, quand même, s’occupe quasiment de la Normandie au TEBAS (puisque c’est les abréviations). Bon, donc l’observation qui a été faite, tu pourrais peut-être la rappeler, d’ailleurs, l’observation du 11 août sur Fécamp, redonner un petit peu le contexte et les éléments. T. Garnier – Oui, rapidement, donc c’est une observation qui a été faite tout de suite au début de l’éclipse. Il était exactement 12h19, ça a duré à peu près une trentaine de secondes pour ce qui est de l’observation. Le cas a été observé par sept groupes de témoins disposés donc à sept endroits bien distincts, entre Yport et Saint-Valéry-en-Caux, c'est-à-dire que ça fait quand même une bonne distance, et ils ont apparemment vu tous la même chose. C'est-à-dire que… Alexandre – Non non ! ne le dis pas, comme ça tu sauras si les interventions… (se parlent dessus) C’est plus intéressant. T. Garnier – De toute façon, le dossier d’enquête, il a été publié sur Internet aussi, donc c’est facile à voir. Ha ! ha ! ha ! Alexandre – Si ça se trouve, ils ont pas Internet ! Ha ! ha ! ha !
Vous êtes sur Ici & Maintenant! 95.2, vous êtes dans l’émission du mardi soir proposée par Didier de Plaige, Franck Marie est notre invité, Thierry Garnier est aussi notre invité, cela fait suite à une émission qui a été diffusée la semaine dernière, et Franck Marie, donc, parlait de son livre sorti en 93, OVNI Contact, une enquête choc. Vous avez écouté l’émission, donc eh bien, vous intervenez, vous apportez vos témoignages. Je vous rappelle que Franck Marie recueille, tout comme dans son livre OVNI Contact, les témoignages de personnes comme vous, comme moi, qui ont pu voir des phénomènes extraterrestres, en tout cas des phénomènes d’objets volants non identifiés dans le ciel. Franck Marie ? F. Marie – Je pensais qu’il serait peut-être bon pour reparler un petit peu de cette vague du 5
novembre 90, pourquoi est-ce important ? Ça me semble important parce que l’on a eu un certain nombre de vagues à travers les âges de phénomènes dits Ovni, objets volants non identifiés ; il y en a eu, eh bien, à partir du Moyen Âge, bon, on ne va pas remonter à la Préhistoire avec ce ont on a parlé tout à l’heure avec Leroi-Gourhan et l’époque de Magdalénien. Il y a eu des vagues qui se sont déroulées au Moyen Âge. Incidemment, par exemple, on a détecté une vague d’Ovnis qui est survenue en 1621 d’une manière très curieuse, c’est que dans le fichier central que nous avons structuré, en fait, bon alors, on rentre les informations par les dates, par les lieux, et à un moment une information nous a été transmise par un de nos correspondants qui faisait des études généalogiques, et dans les archives de catholicité il avait trouvé une information qui lui semblait pouvoir nous intéresser. Donc cette date a été rentrée et l’ordinateur nous a sorti une occurrence pour la même date, à savoir nous a mis en alerte pour nous dire que le cas était déjà rentré. Le cas était déjà rentré pour la date en question, pour l’heure en question, mais non pas du tout pour le département ni pour le site. Donc ça nous a mis un petit peu la puce à l’oreille, donc on a contacté les correspondants qui s’intéressaient à
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la généalogie, on a contacté les générations qui traitent de généalogie, et on leur a demandé de regarder systématiquement dans les actes de catholicité au cours de leurs recherches d’essayer de cerner s’il n’y avait pas un phénomène qui sorte un peu de l’ordinaire qui serait signalé. Et à notre grande surprise on a eu une douzaine de témoignages qui nous sont parvenus pur le même jour, avec des descriptions absolument dantesque puisque le tocsin pour ce jour-là avait sonné pendant plus de 12 heures – pendant plus de 12 heures, dans le ciel, il y avait des objets qui se baladaient, des sortes de barres de feu, des ballons… enfin des ballons, des formes ovoïdes, des boules de feu qui traversaient le ciel d’un espace à l’autre. Ça correspondait d’ailleurs aussi bien en Belgique qu’en France – c’était hors territoire finalement, les limites territoriales n’existaient pas… Alexandre – Oui, ce n’est pas comme les nuages radioactifs, qui s’arrêtent aux frontières ! F. Marie – Voilà, absolument. Et il n’y avait pas de ministre pour en parler à l’époque ! Par contre, ce qui est intéressant également, il y a une petite chapelle dans le sud de la France qui en apporte le témoignage pour cette période-là : il y a eu un miracle. C’est un charretier qui, voulant passer un gué, une des roues de son attelage s’est détachée, sa charrette s’est pliée, et là deux anges sont arrivés, ont supporté la charrette, il a pu remettre sa roue. Mais tout le village l’a appris, et il a eu une petite chapelle avec une plaque commémorative à la date en question. Donc là, la preuve, elle est historique, finalement, que deux anges sont arrivés pour aider le charretier, alors que dans le ciel des tas d’objets volants qui sont toujours pas identifiés sont en train de se balader. Donc on est dans un contexte très intéressant de la détection d’une vague d’Ovnis, en fait, simplement parce que le recoupement a été fait dans les archives de catholicité. D’ailleurs, je crois que la date était le 16 mars 1621 et, ma foi, chacun dans sa commune peut avoir accès aux archives de la commune. Des fois, c’est regroupé au niveau de la préfecture sous forme de microfiches, mais il y beaucoup d’endroits en France où, encore, on a la possibilité d’aller soit à la bibliothèque, soit à la mairie demander la consultation. Donc l’enquête continue. Alexandre – Mais ces phénomènes arrivent toujours groupés, et même si c’est à l’autre bout du globe,
il est très commun de trouver, par exemple, imaginons en France, il y a un événement qui se passe, eh bien, il est fort probable qu’exactement au même moment, de l’autre côté du globe, il y ait le même événement, ou en tout cas une apparition assez étrange. F. Marie – Oui, il faut dire qu’effectivement il y a une grande densité de manifestations, donc au hasard des témoignages on peut effectivement faire des recoupements. L’exemple que l’on peut prendre pour la vague de 1621 en fait est significatif, dans le sens où on n’avait au départ qu’une seule information et qu’après avoir fait un minimum de recherches, finalement, on s’est retrouvé à la tête de la description d’une vague avec 12 témoignages écrits sur les documents (mariages, décès), un diable ou un dragon qui passe au-dessus du mariage. Et puis mariage, décès, mariage, décès, etc. Bon, on a eu 12 témoignages mais il est fort probable que dans les communes avoisinantes ou dans les départements mitoyens il y a eu effectivement, là encore, des observations qui ne demandent qu’à être recherchées. Donc il n’y a pas qu’une activité contemporaine qui existe. On parlait des vagues, donc on a celle de 1621, il y en a eu une autre en 1700 et des brouettes, je ne sais plus combien, lorsqu’il y a eu le « château volant » à Montpellier et à Lyon, qui ont été observé sur tout le couloir rhodanien et également jusque sur la méditerranée. Plus proche de nous, il y a eu les flying boats aux États-Unis, dont Jules Verne a fait d’ailleurs… T. Garnier – 1897.
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F. Marie – Voilà. 1895-96-97, et bon, Robur le conquérant, en fait, est une œuvre de Verne qui parle d’un objet volant avec le mec à l’intérieur. Bon, c’est l’hypothèse d’auteur mais fondée sur des événements qui ont été observés en masse surtout aux États-Unis. Alexandre – Alors, Franck Marie, vous qui recueillez les témoignages, c’est votre principale occupation, recueillir tous ces témoignages, les mettre en concordance et essayer d’en tirer quelque chose, est-ce que vous avez l’impression qu’aujourd’hui, là maintenant en 2003, on parle plus facilement, on donne plus facilement son témoignage, qu’un tabou es tombé ? F. Marie – Ben, depuis quatre ans j’ai l’impression que l’actualité française dans ce domaine-là est moins présente. Alors ça ne veut pas dire que les phénomènes soient absents, mais par contre il y a un cycle d’information : quelqu’un témoigne, l’article de presse nous met en alerte, on fait un appel à témoins et on a 5, 10, 15 observations qui tombent. Pour Thierry, c’est la même chose avec ton groupe sur ton territoire (énallage)… T. Garnier – Oui, en clair, c’est pas parce que ça n’est pas diffusé à la télévision qu’il ne se passe
rien. F. Marie – Voilà. Le tout est de mettre en place un cycle d’information qui nous permette d’avoir de quoi étudier. Bon, depuis quelques années, c’est vrai qu’on est dans un certain creux de la vague. Par contre, on s’en aperçoit avec UFO Roundup, pour les pays anglo-saxons, ils ont eux de l’actualité. Alors pour ce qui nous concerne, je crois qu’on peut peut-être donner quelques idées aux auditeurs. C’est vrai, quand on regarde la télé, c’est rare qu’on puisse voir ce qui se passe à l’extérieur de l’appartement. Je crois que faire des petites ballades le soir avant de se coucher, déjà c’est très sain, et puis, ben ça permet d’observer le ciel. Peut-être que sur le nombre de fois où on peut faire ça il y a la possibilité d’observer quelque chose, et ma foi, à ce moment-là, eh bien, connaître les adresses des groupes. Bon, il y a le nôtre, il y a celui de Thierry, il y a… Alexandre – Alors justement… Justement, on va le rappeler. Je prenais cet exemple, car pendant la pause musicale j’ai eu une auditrice qui – hors antenne –, qui ne voulait pas forcément témoigner, qui ne savait pas si elle désirait témoigner. Elle avait envie d’en parler en tout cas mais elle n’osait pas passer à l’antenne. Bon, je lui ai promis – d’ailleurs c’est pour ça que j’y repense, j’ai oublié – je lui ai promis que juste après la chanson on redonnerait les coordonnées pour vous joindre, Franck Marie. F. Marie – Oui,
alors : Banque Ovni, BP 41, 92224 Bagneux Cedex.
Alexandre – Y a-t-il un moyen de vous joindre par téléphone ? F. Marie – Le téléphone, on le donne une fois que le contact écrit a été donné. Ça permet d’avoir des
échanges un petit peu plus… efficients. Et ça évite surtout de se faire déborder… Mais si dans le lot, bon, ça nous est arrivé, comme nous c’est une permanence internationale, eh bien, à 3h00, 4h00 ou 5h00 du matin, des fois ça nous arrive d’avoir un coup de fil de quelqu'un qui veut vérifier qu’il y a bien une permanence. Alexandre – Ça, c’est extraordinaire ! F. Marie – Oui oui… Non, mais bon, ça permet de passer quelques minutes ; Dès fois, bon, c’est vrai que ça réveille. Mais ça fait du bien ! Bon, finalement le contact direct est toujours intéressant.
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Alexandre – Ça veut dire que ça marche bien, oui ! Oui, Thierry ? T. Garnier – À propos de permanence, je vais réitérer un autre numéro de téléphone qui sera certainement plus simple pour me joindre, plus que celui que j’ai donné tout à l’heure, c'est-à-dire le 02.32.53.74.84. On aura plus de chance de me trouver sur cette ligne-là que sur l’autre. Voilà. Alexandre – Oui, Franck, je vous laisse la parole. F. Marie – Oui, donc je parlais des vagues… Bon, finalement, on a eu un certain nombre de vague. On a abordé très succinctement la vague de 1954… Il y a eu d’autres « petites vagues » avant ; la vague de 1954 a été exemplaire dans le sens où elle a été vraiment internationale puisqu’il y a des cas qui sont survenus au Japon aussi bien qu’au Canada et aux États-Unis. Bon, c’est vrai également que pour ce qui concerne la France on a été copieusement informé par la presse nationale. Euh ce lien avec… On parlait du nucléaire également, tout à l’heure, c’est vrai qu’il y a une sensibilisation ou une sensibilité particulière, en fait, de lien établi entre les phénomènes Ovnis et un certain nombre de dangers qui guettent l’homme. Donc ça, je pense que c’est quelque chose effectivement qui est à étudier. On a un projet d’écriture à ce sujet, mais bon, ça demande à être étoffé. À être étoffé par les archives, par des coupures de presse, ça demande du temps et des fois le temps manque un petit peu. Alors par contre, pour ce qui concerne les témoignages eux-mêmes, je crois que chaque auditeur peut être un témoin potentiel. L’idéal serait que chaque témoin potentiel ait avec lui un petit appareil photo pour pouvoir saisir le moment « inoubliable » – et quand j’emploie « inoubliable », c’est vrai, parce qu’on ne l’oublie pas, une fois qu’on y est confronté. Des fois, même lorsqu’on n’est pas forcément… même quand on est sceptique, on peut être amené à changer d’avis. T. Garnier – Un appareil photo traditionnel tant qu’à faire… F. Marie – Oui. Oui oui. Bon, pour avoir le négatif, travailler sur le négatif plus que sur le tirage. Bon, prendre bien en note la date, l’heure, la situation géographique où on se trouve. Si on connaît l’environnement, eh bien, essayer de cerner au mieux comment se localiser dans l’espace, à savoir où est le nord, pour essayer de déterminer quels sont les axes de passage des objets ou de l’objet auquel on est confronté. Recueillir le maximum de témoignage, ne pas hésiter à interpeller d’autres témoins pour échanger des adresses et pouvoir se connaître les uns les autres en vue d’un enquête future et de confrontations futures. Et à partir de cela, ma foi, ben tenir… établir un rapport, finalement, et ce rapport, nous l’envoyer, de manière à ce que l’on puisse le travailler, envoyer éventuellement quelqu'un au contact pour approfondir quelques détails ou éventuellement effectuer des vérifications. Et puis, ben, ma foi, à partir de cela essayer de faire avancer la recherche dans ce domaine qui en a bien besoin. Alexandre – Alors on parle de témoignages depuis le début de cette soirée, on parle de témoignages de commandants de bord, de militaires, de gendarmes, d’anonymes, de personnes comme vous et moi qui ont pu voir ça. On a enregistré quelques interviews sur cette antenne – on a fait quelques interviews, pardon – de commandants de bord, notamment le commandant Loiseau, qui était pilote de ligne et qui nous a apporté son témoignage. Je l’ai interviewé il y a quelques mois. Alors on va donner un exemple concret de ce que peut être un témoignage, comme nous demandait cette auditrice en début de soirée – c’est son fils, je crois qui vient d’être commandant de bord, ça fait 10 jours – elle se demandait comment parler du sujet, eh bien, elle ne frôle pas le ridicule, car certains en ont parlé avant lui. C’était il y a quelques mois, c'est le commandant Loiseau. Interview du commandant Loiseau :
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Alexandre – Monsieur Loiseau, bonsoir. CDT LOISEAU – Oui, bonsoir. Alexandre – Alors monsieur Loiseau, vous exerciez une activité… vous êtes à la retraite actuellement, que faisiez-vous exactement ? CDT LOISEAU – Eh bien, j’étais pilote de ligne au sein de la compagnie Air France. Au moment des événements j’étais donc commandant de bord sur Boeing 727. Alexandre – Alors « au moment des événements »… Quels événements ? CDT LOISEAU – Alors c’était sur un vol Paris-Barcelone, si mes souvenirs sont exacts c’était en 1990, je pense, au mois de novembre, sur un vol de nuit qui partait donc aux environs de 19h00 de Paris pour Barcelone. Alexandre – Donc un vol assez court. CDT LOISEAU – Oui, tout à fait, c’est un vol de moyen courrier, donc il devait faire à peu près 1h00-1h20 de temps de vol. Alexandre – Et alors qu’avez-vous observé ? CDT LOISEAU – Eh bien, nous étions à peu près… nous étions au niveau de croisière, aux environs de 35.000 pieds (10.668 m), dans la région… le centre de France, nous arrivions, je pense, à la verticale de la balise de Mende (Lozère) au cap 180, c'est-à-dire cap sud, approximativement. Et de mon siège, en regardant dehors – il faisait déjà nuit, naturellement – j’ai aperçu, mais très loin, sur notre avant droit, une… un genre de demi-lune, dont la base inférieure était l’horizontale, et une demi-lune. J’ai été tout d’abord surpris parce que voir une lueur en pleine nuit, les nuages n’étaient plus éclairés, il n’y avait pas de lune, donc il s’agissait d’un événement tout à fait anormal. Et après quelques instant, en scrutant, donc, cette petite lueur, nous avons vu à la base inférieure droite un genre de filament qui apparaissait descendre. Là on a été très intrigués parce que je me suis dit : mais qu’est-ce que ça peut être, ça ? Avec le copilote, donc, et notre mécanicien, nous avons observé le même phénomène, sans pouvoir l’expliquer. Alexandre – Ça ne ressemblait à rien de ce que vous aviez pu voir jusqu’ici ? CDT LOISEAU – Ah non, pas du tout, parce que c’était très lointain, il était très difficile, naturellement, de fixer une distance, et… Non, ça ne ressemblait à rien de ce que j’ai pu voir jusque maintenant. Et alors on en discutait calmement, depuis quelques secondes, et alors là brutalement, en regardant sur la droite du cockpit, un petit peu au-dessus de nous, c’est là que j’ai vu cet étrange phénomène, donc, lumineux, qui sur notre avant, pratiquement notre travers droit. Là, aussitôt j’ai alerté le copilote, naturellement, notre mécanicien s’est penché pour regarder, et nous étions tous les trois à observer ce phénomène, qui était un phénomène tout à fait exceptionnel. Alexandre – Mais pourquoi était-il exceptionnel ? CDT LOISEAU – Ben, parce que c’était d’une part par cette vision… si vous voulez, ce phénomène, c'était une… Bon, il… naturellement, il succédait à cet événement que j’avais vu, donc, à notre… sur l’ho… sur l’horizon, mais cette figure géométrique qui était exceptionnelle, elle ressemblait à un genre de parallélépipède, et à chaque sommet il y avait une lueur, une une une… c’était pas une lueur en fait, c’était comme un… comme un phare. De plusieurs couleurs différentes. Il y avait des verts, des jaunes, orange, et alors surtout dans la partie centrale de cette figure il y avait une autre lueur beaucoup plus intense, une lueur blanche, mais très très puissante. Et alors là, bon, là on étaient tout à fait inqu… pas inquiets mais très surpris, et j’ai demandé aussitôt au contrôle s’ils avaient un objet sur le radar pouvant nous… nous identifier un objet
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éventuellement qui nous croisait. Et là le contrôle nous a dit : « Ah non, absolument pas, je ne vois rien ». Et dès que notre communication s’est arrêtée, d’autres avions qui étaient, donc, dans le ciel dans la même région de France, même dans la région de Lyon, d’ailleurs, dans le volume, si vous voulez, qui était couvert par la VHF, la radio, d’autres et en particulier des gens d’Air Inter ont dit : « Oui oui, nous on la voit également, il y a une énorme PC au milieu…. » (c'est-à-dire une post-combustion). Moi j’irais pas jusque là pour dire que c’était une post-combustion, mais effectivement au centre de cette figure il y avait une lueur très intense qui aurait pu être interprétée comme la sortie d’une tuyère de de de… de réacteur. Alexandre – Mais le déplacement de cet objet lumineux, on va dire, est-ce que ça ressemblait à une réaction classique, à une propulsion classique d’un engin que vous auriez pu connaître ? CDT LOISEAU – Oui, là, en ce qui concerne la vitesse, ce qu’il faut dire, alors le déplacement paraissait un déplacement euh avec une vitesse apparente régulière, très stable, et ce qui était surprenant c’est que les-les phares, donc, qui qui… qui limitaient cet objet, ou ce phénomène, étaient des lumières qui étaient très fixes, c'est-à-dire qu’il n’y avait pas de halo autour, il n’y avait pas de traînée, si vous voulez. J’y reviendrai tout à l’heure, parce que le rapport que j’avais reçu plus tard était un peu en contradiction avec ce que nous avons vu. Alors en ce qui concerne la distance, il est très difficile, naturellement, de fixer une distance relative entre nous et cet objet, puisqu’on n’a aucune référence pour comparer, donc… et ainsi que la vitesse : il est très difficile de pouvoir dire, sur un objet donc on ne connaît pas ni la taille, ni la distance qui nous sépare d’elle, de dire à quelle vitesse cet engin se déplace, si engin il y a. C’est tout le problème de la vitesse relative : on voit un Jodelle ( ?), on a l’impression qu’il va très vite, et on voit un 747 derrière, on a l’impression qu’il se traîne, ce qui n’est pas du tout vrai. Et d’autre part, un satellite qui passe dans le ciel met quelques minutes pour traverser le ciel, on a l’impression qu’il ne va pas vite, mais bon, il est à 25 ou 30 000 km/h. Alexandre – Vous me parliez d’un rapport il y a quelques secondes, quel rapport ? CDT LOISEAU – Oui, alors donc, moi naturellement, après ce phénomène qui a été observé par plusieurs avions, par pas mal d’avion dans le… et qui a été ensuite, le lendemain, relaté par la presse, et comme le ciel était clair ce soir-là, beaucoup de gens ont vu ce phénomène depuis le Golfe de Gascogne jusqu’en Alsace, en passant par toute la France, et y compris dans les pays du nord de l’Europe. Alors naturellement, après cet événement, moi j’ai noté euh… j’ai fait un rapport, ce qu’on appelle le « rapport du commandant », rapport circonstancié qui a été ensuite envoyé, je pense, aux différentes administrations concernées. Alexandre – Excusez-moi de vous interrompre, mais vous n’avez pas eu peur à ce moment-là qu’on ne vous prenne pas au sérieux ? CDT LOISEAU – Ah non, non non, puisque cet événement avait été vu, d’une part par tout l’équipage, je l’avais annoncé aussi aux passagers qui, tous, l’ont vu très nettement et m’ont demandé d’ailleurs à l’arrivée à Barcelone : « Qu’est-ce que c’est commandant ? Qu’est-ce que c’était ? ». Bon, je ne suis pas capable de dire de quoi cela était fait. Mais, non, je ne craignais pas du tout, parce que les ??? (F.O., flying objects ?) ont été vus par des milliers de personnes et par pas mal de commandants de bord qui étaient à ce moment-là dans le ciel de France. Alexandre – Entre nous, vous auriez lu ça dans les journaux le lendemain sans avoir été dans l’avion… CDT LOISEAU – Oui… Alexandre – Est-ce que vous l’auriez cru ? CDT LOISEAU – Ah ben oui, tout à fait, parce que je crois que des phénomènes… des phénomènes non expliqués, je pense que beaucoup de gens en ont vu. Le gros problème c’est de les expliquer. Alexandre – Alors justement, explication de vos supérieurs hiérarchiques et de votre ligne – donc c’était Air Inter ? Air France ?
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CDT LOISEAU – C’était Air France, oui. Alexandre – Air France. Comment ont-ils expliqué ça ? CDT LOISEAU – Ah ben, Air France ne m’a rien expliqué parce que je pense que le rapport a été donc dirigé vers le… vers un bureau d’investigation qui concerne les phénomènes non expliqués, qui est je crois implanté à Toulouse. J’ai oublié le nom de cet organisme, vous n’a… vous ne… Alexandre – Non. ( !) CDT LOISEAU – Bon, c’est un organisme qui est à Toulouse, un organisme sérieux, qui essaie d’expliquer effectivement, qui récupère tous les phénomènes un peu non expliqués, les phénomènes aériens. Donc eux ont pris note, ils m’ont renvoyé tout un rapport que j’ai toujours chez moi, d’ailleurs, que j’ai reçu peut-être un mois plus tard, en me relatant avec des faits et pas mal de précisions mathématiques, et en quelque sorte ils m’ont dit que c’était le retour du quatrième étage d’une fusée russe dans l’atmosphère. Alexandre – Ah oui ! Et ça, ça vous a paru crédible comme… CDT LOISEAU – Non. Non non, pas du tout, parce que nous dans nos avions de ligne, on arrive quand même à voir, avec pas mal de dizaines de milliers d’heures de vol, on arrive à assister à des phénomènes de rentrée dans l’atmosphère. Alors ce sont… souvent se sont des météorites, mais il y a aussi pas mal de morceaux de ??? si je puis dire qui retombent. Et quand il y a – tout le monde le sait – quand il y a un objet qui a été envoyé dans l’espace ou qui va rentrer, en fonction de son incidence par rapport à la couche d’air, au niveau de l’atmosphère, naturellement, là, en fonction de l’incidence, cet objet va s’enflammer – très vite. C’est d’ailleurs le but des boucliers sur les capsules, pour les retours, ou sur les Navettes spatiales. Donc un objet, un quatrième étage d’une fusée russe – une fusée quelle qu’elle soit, d’ailleurs – ou d’un satellite qui va rentrer dans l’atmosphère, va rentrer en combustion très rapidement. Et on le voit très bien d’ailleurs, quand cet objet rentre, en fonction de l’élévation de la température on voit très bien les différences de couleur de cet objet. On voit des verts, des bleus, et ça finit par des rouges ou des blancs ou des jaunes. Donc un objet qui rentre dans l’atmosphère va s’enflammer, va fondre et va provoquer si vous voulez d’une part une lueur très intense, changeante, donc non stable au niveau de sa couleur, mais surtout il va y avoir derrière, comme une étoile filante, les débris, donc il va y avoir derrière un panache. Vous comprenez ce que je veux dire ? Alexandre – Oui, tout à fait. Et là, rien de tout ça ? CDT LOISEAU – Non, alors là, dans ce cas qui nous concernait, c’était une chose extrêmement stable mais qui ne faisait pas du tout songer à une rentrée de quelque élément que ce soit avec combustion. C’était quelque chose qui était fixe et qui était très stable, donc moi je n’ai jamais cru à cette thèse. Alexandre – Mais comment expliquez-vous, alors, le rapport de cet organisme ? CDT LOISEAU – Oh ben, vous savez, cet organisme, lui, il renvoie par politesse peut-être, par courtoisie, il envoie une réponse parce qu’on a bien voulu faire un rapport, donc cet organisme renvoie une réponse. Mais vous savez tout comme moi que tout ce qui concerne ces phénomènes un peu, entre parenthèses, extraterrestres sont plus ou moins secret. Alexandre – Vous avez eu l’impression après d’être un peu plus surveillé ? Ou rien de tout ça. CDT LOISEAU – Non, je ne pense pas. J’ai eu pas mal de courrier, enfin… « pas mal », un peu de courrier, quelques appels téléphoniques, de certains reporters, ou d’une dame américaine aussi… Mais non, je ne pense pas avoir fait l’objet de quoi que ce soit ensuite.
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Alexandre – Alors une douzaine d’années après vous en êtes où ? Vous comprenez ce que vous avez vu ? CDT LOISEAU – Non… Non. Alors il y avait… j’avais fait un parallèle à l’époque, si vous voulez, parce que c’était juste avant la guerre du Golfe23 et donc les Américains se déplaçaient, enfin les avions de chasse ou les bombardiers américains se déplaçaient pas mal pour se mettre en place, soit sur la Grande-Bretagne ou à d’autre endroits, et peut-être j’avais pensé pendant un moment que ça pouvait être, si vous voulez, des objets virtuels, c'est-à-dire c’étaient peut-être des objets qui volaient mais qui envoyaient des images virtuelles autour d’eux – ce qui serait possible. Alexandre – Une sorte de reflet ? CDT LOISEAU – Non, pas de reflet. Vous savez, on peut maintenant, on peut propager des images, des images dans l’espace qui sont des images virtuelles, vous savez on voit ça actuellement dans des spectacles. Alexandre – Des hologrammes ou des lasers… CDT LOISEAU – Voilà, exactement, des hologrammes. Donc moi je pensais que peut-être il serait possible dans l’avenir, ou à ce moment-là déjà, de faire voler avec des avions de chasse – tous feux éteints naturellement, comme les avions de chasse ??? il n’y a pas de lueur de post-combustion, naturellement – et de mettre autour je ne dirais pas un bouclier d’hologramme, mais un système de leurres, si vous voulez. Alexandre – Mais en tant qu’être humain, à partir du moment où vous avez appris que le radar ne voyait rien, et après avoir observé ce phénomène, quelle est la première pensée qui vous est venue ? CDT LOISEAU – Ah ben, c’est difficile à dire, parce que, bon, d’une part on observe un événement, un phénomène, mais après il est quand même très difficile… on peut émettre plusieurs hypothèses, c’est certain. Quant à la présence ou un objet… moi je parlerais d’objet non identifié – et encore que je n’ai pas vu d’objet, moi, en fait,, je n’ai vu que des lumières. Mais bon, croire à la présence ou non d’hommes venus de l’espace, ça c’est un pas que l’on pourrait franchir éventuellement si on avait des preuves vraiment irréfutables. Alexandre – Monsieur Loiseau, je vous remercie pour votre témoignage. CDT LOISEAU – Ben, je vous en prie, Alexandre. Alexandre – Je vous souhaite une excellente soirée. CDT LOISEAU – Également, et si vous voyez monsieur Thouanel, vous lui direz bonjour de ma part. Alexandre – Sans aucun problème. Au revoir. CDT LOISEAU – Au revoir, Alexandre.
Alexandre – Voilà. C’était lors de la venue de Bernard Thouanel au studio, qui est venu un certain nombre de fois, et qui va revenir d’ailleurs très prochainement sur notre antenne. Bernard Thouanel qui est rédacteur en chef de VSD Hors-Série qui consacre plusieurs numéros au phénomène Ovni. Alors là, ça recoupe directement, Franck Marie, cette enquête de novembre 1990.
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Occupation du Koweït par les troupes de Saddam Hussein le 2 août 1990. L’opération Tempête du désert commence le 17 janvier 1991. Offensive terrestre du 24 au 28 février 1991 met fin au conflit sur le terrain. La guerre prend fin officiellement le 11 avril 1991.
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F. Marie – Oui, absolument, c’est excellent. Bon, effectivement, comme illustration on n’a pas mieux. Je pensais en écoutant ce témoignage qu’en fait on en a également recueillis, des témoignages de pilotes, pour le 5 novembre 90, qui étaient en survol de la Manche, ralliant Londres à Paris, et le fait que les pilotes ont été croisés par certains des phénomènes qui nous ont été signalés ensuite sur la Normandie en transit est-ouest ( ? donc ouest-est), se dirigeant vers la raison parisienne. Bon, cette densité d’information, on la retrouve également dans les témoignages de Jean-Gabriel Greslé, qui lui aussi est commandant de bord – enfin était commandant de bord ; il a produit un certain nombre de livres après les observations, lui ayant été témoin le 5 novembre 90. Bon, ça l’a énormément sensibilisé, et finalement, bon, il en est arrivé à s’intéresser tant au sujet maintenant qu’il en est à 3 ou 4 livres sur le phénomène Ovni, mais avec – très très sérieux – des documents qui tiennent bien la route. Donc c’est pour ça, quand on parlait tout à l’heure de la motivation des gens, qui peuvent évoluer étant opposés au phénomène ou étant un petit peu sur la réserve, confrontés à la réalité vécue, sur le moment n’ayant pas de réponse à fournir et à se fournir, ben ma foi, y a effectivement des changements dans le raisonnement ou dans la manière d’appréhender les choses, et on peut trouver là d’excellent détectives de l’ufologie à partir de personnes opposées au départ, quoi.
Radio Ici & Maintenant! 95.2. On arrive tranquillement à la conclusion de cette émission, qui fait suite à celle de la semaine dernière. Donc Franck Marie, qui a commis un livre, un livre qui s’intitule OVNI Contact, une enquête choc, 400 Ovnis sur la France le 5 novembre 1990. Voilà pour le sous-titre. Donc une énorme enquête, moi c'est un truc qui m’a fait complètement halluciner, je peux le dire, parce que je n’en avais pas du tout, mais du tout entendu parler, de cette vague d’Ovnis sur la France. Je suis bien content de l’apprendre, maintenant j’en sais plus ! Mais c’est vrai que ce livre est passionnant. Alors on va rappeler comment se le procurer, Franck Marie, et puis dire un petit peu ce qu’on peut trouver dans cette Bible qui fait 500 pages ? F. Marie – Oui, d’accord. Bon, comment se le procurer ? Eh bien, le mieux c’est d’envoyer un
chèque de 26 € à la Boite Postale 41, 92224 Bagneux Cedex. Parce que comme ça on a l’adresse, le nom et on a directement toutes les informations. On peut signaler aussi le Catalogue des anomalies lunaires de la NASA, il y a l’étude qui a été faite sur la sphère de 120 m… T. Garnier – Sans Saddam Hussein ! F. Marie – Sans Saddam Hussein ! Ha ! ha ! Oui oui ! Et bon, il y a un autre livre sur les canulars et
les cercles en région parisienne – les cercles dans les blés, de l’été 93. Une étude également sur les phénomènes d’air vibrant que l’on a enquêtés sur le sud-est de la France mais également du côté de Perpignan… Tous les petits fascicules, eux, sont à 6 € frais de port inclus. OVNI Contact, lui est à 171 F, donc 26 € port inclus. L’adresse BP 41, 92224 Bagneux Cedex. Alors le « casse-croûte », bon, un certain nombre de chapitres. Globalement, la moitié du livre correspond à des thèmes, à savoir : l’enquête a démarré avec les articles de presse qui traitaient du sujet – tu posais la question tout à l’heure : comment la presse avait réagi… Donc on a repris les grands axes, les grandes tendances de la presse pour en arriver à la conclusion extrêmement rapide du CNES, trois jours après les événements. Donc tout le monde était parti du principe qu’il n’y avait qu’un seul incident vu par une multitude de gens, et nous avons, à partir des informations reçues, tenté, et je pense que nous avons réussi, de démontrer qu’il s’agissait d’une multitude de phénomènes simultanés, mais des phénomènes différents. Donc sur l’ensemble du livre il y a une répartition qui est faite par les grands axes, des grandes caractéristiques. Donc il y a un premier chapitre qui concerne les cas d’explosion-vol dont on n’a parlé tout à l’heure, ces manifestations qui semblaient être celles d’une rematérialisation de différents objets, une sorte de mode opératoire extrêmement inédit et original, parce qu’à ma connaissance, en 95
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matière d’ufologie on n’en a pas eu d’autres exemples que durant cette vague du 5 novembre 90, mais les témoins ont été assez précis pour nous permettre en fait de faire pour quelques cas le film, séquence par séquence, des différentes manières dont les chose se sont présentées : le nuage, les particules, la densification, la mise en forme en fait de l’objet final, l’arrivée des projecteurs, des réacteurs, des ralentissements, et les faisceaux sur le sol. Donc ça, c’est un phénomène très particulier, qui n’a pas d’autre répondant pour l’instant. Peut-être que d’autres cas arriveront, mais pour l’instant ce sont les seuls. Ensuite, il y a un chapitre qui concerne les descentes du ciel, à savoir qu’on pouvait toujours objecter que c’était effectivement des météorites, des descentes du ciel avec redressement au niveau du sol. Donc des changements de cap, là dans le plan vertical, mais il y a eu des changements de cap dans le plan horizontal – avec des vols horizontaux et passage à droite, passage à gauche, des objets qui se sont arrêtés, donc stationnement en vol, sans bruit, très proche des témoins, des faisceaux lumineux qui balayaient les arbres devant les témoins ou qui, par exemple, pour un certain nombre de cas, le témoin étant sur la route, sur sa lancée passe au milieu du faisceau lumineux et instantanément la radio est déprogrammée, y a plus de batterie, y a plus rien, et la personne reste en carafe au milieu de la route avec l’objet qui s’éloigne, donc pour elle, bon, effectivement… Alexandre – (…) de David Vincent, Oui… F. Marie – Oui oui, mais bon, c’est un phénomène qui a été constaté. Alexandre – Bien sûr. F. Marie – Bon, les arbres illuminés, pour prouver effectivement que les objets étaient proches. Les témoins ont bien insisté sur le fait que leur environnement immédiat était illuminé par les faisceaux qui étaient en action. Des changements de cap avec des virages. Tout ça se sont des chapitres qui sont à part. Les vols stationnaires, remontées vers le ciel, et des disparitions instantanées. Donc on a eu la première phase qui étaient les cas d’explosion-vol avec l’arrivée, et en sens inverse l’objet qui est là, pouf ! une fraction de seconde après il est plus là. Alexandre – Pour une partie de fusée qui retombe sur la Terre, c’est plutôt balaise ! F. Marie – Voilà. Voilà, absolument. Donc ça, c’est une première partie qui est en fait thème par thème. Ensuite, sur l’ensemble des 500 Alexandre – 509 pages… F. Marie – …témoignages – oui, 509 pages, bon, et il y a 500 groupes de témoins, globalement. Ensuite il y a une répartition qui est faite par département, pour montrer justement et pour donner à chacun la possibilité de pouvoir cerner les itinéraires en les reconstruisant soi-même. Donc département par département, tous les témoignages sont rappelés, y compris ceux qui font l’objet des thèmes qui ont été vus dans la première partie, avec les cartes reproduisant les différents itinéraires ave le timing. Bon, tel objet vu à tel endroit, telle position, telle possibilité de déplacement. Là, on voit les incongruités, avec des passages qu sont dans… qui vont à contre-courant en quelque sorte. Alors nous avons bien contre-enquêté sur l’ensemble de chacun de ces cas, et assez pour voir, en fait, qu’il y a une chronologie logique de département à département. Donc les cartes sont là effectivement pour permettre au lecteur de pouvoir reconstruire les itinéraires. Ben, ma foi, il peut repointer sur la grande carte de France, sans faire… vous savez, les cartes jaunes, là, on n’est pas payés pour…
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Alexandre – Les cartes Michelin ? F. Marie – Ah, toi tu l’as dit ! D’accord. Bon !... Euh donc avoir un pointage à partir des descriptions faites par les témoins, et on s’aperçoit qu’il y a des grandes vagues – et avec un algorithme. Un algorithme, à savoir que chacun en quelque sorte des canaux qui répartit sur la carte les différents chemins qui ont été pris par ces objets, très curieusement ça correspond à un intervalle de 5’ d’arc (c’est pas en degrés, c’est en minutes d’arc), ce qui fait que 5 centigrades, l’équidistance entre les différentes zones fait une sorte de quadrillage sur la carte de France, et les cas qui sont survenus après… enfin, les cas, précisément, qui nous sont parvenus après la publication du livre, en fiat s’inscrivent totalement soit sur des endroits où il y avait des trous, donc une certaines chronologie qui s’établit par rapport à ces nouveaux témoignages, soit donc s’inscrit dans les endroit où rien n’était signalé mais toujours sur cet algorithme de 5 centigrades, ou alors, ben, est le complément de cas déjà signalés, et ça vient bien compléter au niveau des formes, etc. Mais pour un certain nombre des cas qui nous sont parvenus, en fait c’était dans la phase transitoire où nous avons clos la publication et le moment où ça a été diffusé. Et on a des cas, donc, qui ne pouvaient pas connaître les résultats d’étude, donc se faire « inspirer » par la lecture du livre, et les témoignages participent de la même manière que je viens de l’expliquer, sans qu’il y ait confusion possible entre la part de vécu, etc. Alexandre – Trois ans, pour faire ce livre ! F. Marie – Voilà. Trois ans. Trois ans d’enquête, beaucoup d’investissement en temps, mais
également en argent puisqu’il faut envoyer des documents, faire un jeu de – alors le téléphone, mais également les documents à remplir, à compléter : des vérifications, des dessins… À revérifier, à demander en quelque sorte le « bon à tirer » pour le témoin, l’autorisation de pouvoir publier, etc. Donc tout cela ça représente effectivement un certain investissement. Donc la partie qui complète la description par département en arrive à l’influence mentale. Donc il y a un certain nombre de chapitres qui eux sont complémentaires et qui reprennent sous d’autres d’aspects l’ensemble des témoignages, en mettant en évidence déjà le fait que c’est inscrit dans une mini-vague, puisque ça commence trois jours avant et que ça se termine trois jours après. Donc les témoignages complémentaires sont également publiés. La partie qui suit reprend la partie statistique, qui nous semblait nécessaire sur… bon, je livre en gros… Alexandre – Oui. F. Marie – Pour l’influence mentale, par exemple, le hasard fait bien les choses. Donc toutes ces
incongruités, en fait : que les gens se sont trouvés « appelés » à être à tel endroit, à tel moment, est-ce que ça résulte bien du hasard ou d’une incitation à être présent à cet endroit-là ? Donc on en arrive à un passage qui est un petit peu plus pointu sur l’interpellation psychomagnétique, dans le sens où, de toute évidence, le témoin reconnaît lui-même avoir obéi en quelque sorte à une incitation qui était un petit peu empreinte euh… une empreinte sur sa volonté. Bon, quelque chose qu’il lui semblait devoir faire, sans trop savoir pourquoi. Il y a cet aspect qu’on a également abordé dans notre émission ce soir, qui était sur la sérénité induite Il y a un autre passage sur le silence suspect, à savoir que lors de l’approche les témoins ont senti comme une présence physique de quelque chose d’assez indéfinissable, et au moment du survol précis tout bruit s’est estompé dans l’environnement. Il n’y avait plus de bruits de voitures, ou une voiture qui passait à proximité à 200-300 m la nuit ça s’entend quand même, et là les bruits apparaissaient étouffés, et l’objet était au-dessus. Donc on a regroupé tous les témoignages où ces phénomènes étaient communs, de manière à mettre en évidence, justement, peut-être une technologie ou des approches de technologie un petit peu qui sortaient de l’ordinaire.
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Bon, les gommages des pensées négatives, on en a parlé aussi. Bon, le coup du cercueil et du cerf-volant est assez significatif… Les réactions animales, parce qu’il y en eu... des chevaux qui ont réagi, des chiens, des chats et même les poissons dans leur aquarium, qui commençaient à tourner en rond. Bruits et vibrations. La limite d’audition du bruit, c’est un fait qui est important, parce que dans la région, en Essonne, dans un même village on a eu plusieurs groupes de témoins qui, par rapport à l’observation, étaient plus ou moins distants, et ça nous a permis de calculer à partir de quelle distance le bruit n’était plus audible. Donc il y a un certain nombre de paramètres – une approche, c’est pas définitif mais il y a une approche. Un certain malaise. Donc c’est vrai qu’il y a des personnes qui se sont senties dans une sorte d’état limite pas agréable, mais sans qu’il y ait d’agression ni de séquelles. Mais bon, cette oppression, cette densité au niveau de l’air, au niveau d’une pression atmosphérique particulière, les mettant dans un état où ils ne se sentaient pas particulièrement à l’aise. Et par contre, pour tout le monde, on a réuni également cet aspect des choses qui est un souvenir en profondeur, et ça nous a été dit par les témoins, c’est qu’ils gardent un souvenir absolument « émerveillé » de leur observation, avec quelque chose de « splendide » de « prodigieux » de « merveilleux », mais sans pour autant que ça dégénère sur des portées ésotériques ou zozotériques ! C’est le sentiment de satisfaction, de plénitude face à quelque chose de beau et de grandiose… Alexandre – La boucle est bouclée. F. Marie – Voilà, c’est cela. Donc ensuite il y a une étude qui est faite sur les « réacteurs » dont on
parlait tout à l’heure, des réacteurs simples et complexes – des réacteurs ou des projecteurs… Parce que je me pose toujours la question, après avoir étudié tous les cas, s’il s’agissait de réacteurs ou de projecteurs, et si c’étaient des projecteurs, dans quel sens allait la lumière. D’après les descriptions, il peut y avoir des doutes, puis c’était une lumière qui pouvait être chaude parce que c'était pas une post-combustion, c’était un tube de lumière comme un tube de néon, pour certains qui avaient la forme torsadée dont on a parlé tout à l’heure, mais il y avait des sortes de volutes de fumée également, ou des fumerolles qui étaient associées au niveau du réacteur. Et de toute évidence les fumerolles rentraient à l’intérieur. Donc c’est….c’est curieux. Donc si ça rentrait à l’intérieur, en fait, la post-combustion de ce système bizarre allait à l’inverse du sens de déplacement. Artifices et fumigènes. Donc on reste toujours dans cette appréciation de ce que pouvaient être, d’après les descriptions, les réacteurs de ces objets du 5 novembre 1990. Et puis on en arrive à une hypothèse sur l’absence de bruit, donc je laisserai au lecteur le soin de pouvoir se faire sa propre hypothèse, voir s’il confirme nos considérations. Autrement, au niveau des statistiques, il y a la répartition horaire des observations sous forme de film, avec une carte pointant les observations département par département, pour voir les différentes vagues, la succession des vagues puisqu’il y a eu plusieurs séries d’objets sur le même itinéraire qui se sont succédées de 2 à 3 mn. Film des survols à basse altitude. Quadrillage original – c’est ce que je disais tout à l’heure au niveau de cette équidistance entre les différents axes parallèles qui ont été notifié de 5 centigrades en 5 centigrades, en remontant depuis la frontière espagnole jusqu’au nord de la France. Alexandre – Alors tout ça et plein d’autres choses, c’est ce qu’on peut retrouver dans ce livre, OVNI
Contact. F. Marie – Voilà, c’est… La partie statistique, avec les témoignages, les statistiques, les études, les
enquêtes, les cartes, tout est publié de manière à ce que chacun puisse se faire son intime conviction.
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Alexandre – Eh ben, c’est un bon bouquin, moi je l’ai sous les yeux. Je l’avais évidemment lu avant cette émission. Pour se le procurer j’aimerais qu’on répète l’adresse, on va aussi répéter les liens Internet, Franck Marie, pour vous joindre. F. Marie – Pour OVNI Contact, 26 € en chèque, Banque Ovni, évidement, BP 41 – 92224 Bagneux Cedex. Pour ce qui concerne Internet : banque.ovni@wanadoo.fr. Alexandre – Et pour Thierry Garnier qui lui a un site Internet aussi. T. Garnier – Site Internet France-Ovni, vous pouvoir contacter par http://www.france-ovni.com et l’email c’est cnru27@ifrance.com. Alexandre – Vous allez pouvoir entendre un autre témoignage de pilote d’avion, c’est le commandant Krine, que j’avais interviewé aussi, qui avait eu une drôle de rencontre. Franck Marie, merci beaucoup. F. Marie – Merci. Et puis à bientôt peut-être.
Interview du commandant Crine : Alexandre – Vous êtes sur radio Ici & Maintenant 95.2, monsieur Crine est avec nous. Jack Crine, bonsoir. Alors tout d’abord, monsieur Crine, qui êtes vous ? CDT CRINE – Bon, je suis aviateur, j’ai une formation de l’armée de l’Air comme pilote de chasse, et maintenant je suis commandant de bord sur Airbus dans une grande compagnie aérienne. Alexandre – Donc on peut dire que votre carrière ne s’est pas arrêtée à ce que vous avez vu. Et d’ailleurs qu’avez-vous vu ? CDT CRINE – Alors ce que j’ai vu… Écoutez, j’étais en entraînement à l’époque, c’était dans les années 72, j’étais avec mes collègues pilotes de chasse et nous faisions des entraînements pratiqués dans l’armée de l’Air, d’ailleurs la seule chose… nous sommes la seule armée de l’Air au monde, c'est-à-dire qu’on se fait des rassemblements de nuit, dans
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le but j’allais dire de reconnaître et d’interroger les avions qui pouvaient à l’époque, disons, traverser notre territoire national et aérien. Donc c’est des rassemblements sur des avions, donc, de nuit. Alors on se… la chose pour ce faire, eh bien, on partait à deux avions, sous contrôle radar serré, on s’écartait à peu près de 200 km et alternativement l’un était guidé par le radar pour rassembler sur le deuxième qui faisait office de plastron. On rassemblait, on donnait un coup de phare – nos avions étaient équipés de phares, justement, spéciaux pour éclairer latéralement les avions sur lesquels on rassemblait, et puis on s’entraînait à ça avec le radar de bord. C’était toute une procédure qui était assez pointue puisque le rassemblement de nuit est un exercice assez euh… j’veux dire, bon, c’était de l’artisanat d’art, un peu, il fallait s’entraîner, il fallait faire ça en toute sécurité. Et ce soir-là, il devait être 10h30-11h00 du soir, la nuit était belle, il y avait des étoiles partout, on voyait bien le sol également, et il y a un moment, au moment où moi j’étais chasseur et j’étais présenté donc sur le… mon collègue qui me servait de plastron, j’ai vu passer un objet je dirais très lumineux, qui ressemblait – enfin c’est mon interprétation de l’époque – qui ressemblait à un grand cigare avec euh... très éclairé de l’intérieur, avec des hublots. Alors ma première réaction, ça a été de dire au contrôle : « Écoutez, il y a un avion de ligne dans les parages, là, y a un autre avion euh… » Alexandre – De quelle taille environ…
CDT CRINE – Ah, ça ressemblait à la taille d’un gros avion, à l’époque ça faisait penser à une Caravelle. La mode, les avions de ligne qu’avait Air France c’étaient des Caravelle. Et c’aurait pu être cette dimension-là. Mais il faut savoir que la nuit on est… y a plein de sensations visuelles un peu… d’aberrations visuelles et que les proportions sont très euh… sont très subjectives. Quelque chose de gros peut vous apparaître petit et ce qui est petit à la limite peut vous apparaître plus gros. Donc je demande au rader, le radar me dit : « On n’a rien ». Mon collègue il me dit : « Ben oui, je vois quelque chose ». Bon, c’est vrai qu’à l’époque on étaient assez attentifs à ne pas s’approcher des avions de ligne et des choses comme ça, donc on dégage, et on demande au radar de nous faire dégager pour une deuxième présentation. Alors c’était mon collègue qui était en présentation sur moi et j’allais dire, ben, de nouveau on voit cette euh… cet objet, là, qui volait, qui était lumineux et qui vient se foutre entre nous ! E à ce moment-là on dit, bon, je rappelle le radar, je dis : « Écoutez, c’est pas normal, ça ! Y a quelque chose, on voit, on voit… on voit un avion ou alors c’est pas… j’peux pas vous dire ce que c’est, mais ça ressemble à un avion, en tout cas ». Donc on met la post-combustion et on essaie d’aller dessus. Et là, pouf ! ça disparaît mais alors à la rapidité de l’éclair ! Bon. On discute : « Bon, ça s’en va, on a peut-être des aberrations... ». On refait une troisième présentation. Enfin, ça a duré quatre fois, cette affaire-là,. Donc, et à chaque fois cet objet venait sur nous comme en observation, et dès qu’on faisait mine de se rapprocher de lui, ça partait comme, je dirais, une mouche – vous pouvez toujours essayer de l’attraper, quoi. la vitesse de l’éclair. Alexandre – En fait, il jouait… cet objet jouait avec vous en quelque sorte. CDT CRINE – Oui, enfin, disons il était… Oui. Il venait nous voir… C’est comme, j’allais dire, l’interprétation qu’on aurait pu en avoir, c’est qu’il venait nous observer et dès qu’on faisait mine de… d’aller sur lui pour voir ce que c’était, il se carapatait à vitesse grand V.
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Alexandre – Mais à l’époque aviez-vous la connaissance d’un objet volant euh militaire qui ait la possibilité de venir et de repartir à une telle vitesse ? CDT CRINE – Ben écoutez, le contexte, c’est que… bon, d’abord on a cru à des illusions sensorielles de part et d’autre, mais comme on s’est débriefés après l’arrivée, comme on a dit : on l’a vu plusieurs fois, on l’a vu à deux, j’dis, bon, on peut… que quelqu'un ait une illusion, voyez, optique, etc., bon ça peut arriver. Qu’on l’ait plusieurs fois, c’est déjà plus rare, et qu’on l’ait les deux types à la fois, c’est quand même un peu étonnant. Alors pour me remettre dans le contexte politique, c'était quand même une bonne époque de la Guerre Froide. C’est que ces choses-là étaient top secret, là. Parce qu’on pensait toujours, effectivement, que c’étaient soit les Américains, soit les Russes qui inventaient de nouveaux euh… bon, de nouveaux astronefs avec des performances complètement extraordinaires et inconnues, et c’est vrai que la première pensée qu’on avait c’est qu’on av… enfin, la peur qu’avaient les gouvernements, c’est qu’on serve de terrain d’expérimentation à des prototypes qui auraient pu, j’veux dire, sur de nouvelles données techniques, se baser sur la vitesse de la lumière, sur les photons, sur des sources d’énergie sur lesquelles on travaille encore, et c’est cette première pensée qu’on avait. Mais ce qui nous revenait de la discussion de mon camarade et de moi-même, c’est que ça ne correspondait à rien de ce que nous on pouvait, j’allais dire, établir à travers notre expérience aérienne ; de tout ce qu’on connaissait, de tout ce qu’on avait vu, on dit : ça, on ne voit pas ce que c’est, on ne voit aucune… on ne voit, dans nos connaissances actuelles, on ne voit rien qui puisse correspondre à ce genre de trajectoire, à ce genre d’accélération et à ce genre de vol, si vous voulez. Donc on étaient dans l’expectative. Alexandre – Et toujours actuellement ? CDT CRINE – Oui ! Ha ! ha ! Alexandre – C’est ça qui est étonnant. CDT CRINE – Actuellement, je me dis : bon… J’ai encore l’image, j’ai encore les images qui sont assez nettes dans ma mémoire, j’ai surtout un peu les émotions et l’état d’esprit dans lequel j’étais, et je ne vois pas à quoi ça peut correspondre actuellement, puisque bon maintenant c’est un peu planétaire, bon la Russie on sait ce que c’est, etc. On est un peu plus au courant des progrès qu’on a fait dans la propulsion, dans le déplacement des véhicules de l’espace et tout, on sait que pour le moment on n’a pas ce pouvoir, si vous voulez, d’avoir des véhicules qui pourraient se déplacer de cette manière, donc si vous voulez on ne sait pas ce que c’est. Et je sais toujours pas ce que c’est, et quand je m’interroge de temps en temps, je me dis, bon, j’ai pas d’explication logique dans mes connaissances actuelles, techniques, qui pourraient donner l’explication. Alors c’est vrai qu’avec l’état d’esprit qu’on avait à l’époque, on se dit, bon… voyez, c’est comme croire en Dieu, enfin, on se dit, bon, si c’est vrai ça peut être génial, parce que ça peut être une autre dimension, des gens… enfin, vous savez, on rentre à ce moment-là dans le Spielberg qui va bien. Ou alors on se dit, bon ben, peut-être que plus tard on aura une explication tout à fait logique de ce phénomène. Tant il est vrai que les Américains, eux, ont à peu près gardé, je crois, entre… ça Thouanel vous le dira, entre 150 et 200 dossiers qui restent complètement objectifs et non expliqués, il y a des images qui sont assez, à travers tous les trucages qu’on peut faire là-dedans et tous les effets spéciaux, qui demeurent quand même assez étonnantes. Alors la question reste posée. Moi, ça m’amuse et ça m’enchante. La partie, je dirais, « histoire merveilleuse », ben pourquoi pas, peut-être que c’est des manifestations qui arrivent de temps en temps. Et d’ailleurs quand on parle de
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ça, je me rends compte, moi, dans mon métier où nous sommes des gens très sérieux, on en parle avec beaucoup de pudeur, ben les gars vous disent : Ben oui, moi aussi à telle époque j’ai vu ça, moi aussi à elle époque j’ai vu ça, moi y a pas longtemps j’ai vu ça… D’ailleurs j’ai eu un deuxième phénomène qui s’est présenté. J’étais à l’époque à Air Inter, ça devait être en 80 ou 81, où j’ai vu un phé… disons des phénomènes dans le ciel, qui était, comme on aurait dit, un vol de formation d’avions avec des traînées derrière avec une lumière très… complètement… ça fait penser au prisme, là. Et le lendemain et le surlendemain, y eu des témoignages, les gens sont passés à la télé, des jeunes qui ont ait des dessins, etc. Donc il reste quelque chose qui est assez étonnant, qui est… Alors est-ce que c’est un espoir pour dire : bon, on va déboucher un jour sur quelque chose d’extraordinaire, avoir des connaissances relatives, ou sur un autre monde, ou alors, bon, c’est des hallucination collectives, ou on trouverait l’explication. Alexandre – Mais il y a des rapports, officiellement, sur cet événement ? CDT CRINE – Ah, oui oui, oui oui. Des rapports, il y en a, oui. Et des rapport il y en a, parce que faut savoir qu’à cette époque, bon, c'était top secret dans la mesure où tout le monde s’observait entre le bloc de l’Est, les Américains, l’OTAN, etc., on en faisait un peu partie et qu’il était relativement malvenu de raconter des choses comme ça. Ou alors on état tout de suite pris dans un contexte très très lourd et très secret. Je disais, les Américains ont fait des études sérieuses, parce qu’à partir du moment où ils s’y sont mis – ils sont très pragmatiques, eux, bon, ou on cache… Ou alors d’abord… je crois qu’ils ont d’abord eu une première attitude, c’est que c’était rentré dans les renseignements, dans le top secret, et que les informations qu’ils voulaient… qu’ils laissaient filtrer étaient propres à, comment dirais-je, à déstabiliser les gens qui avaient vu ça. Je sais qu’actuellement ils ont à peu près 150 à 200 cas qui sont tout à fait répertoriés dans leurs études actuelles pour lesquels ils font des recherches. Et dans tous les pays d’ailleurs, il y a des comptes rendus de, si vous voulez de témoins, témoins oculaires, qui ont vu des choses qui, je pense, indépendamment de ce qu’on peut trouver dans les hallucinations collectives, les romans, les machins, les trucs, les bidules, qui ne trouvent pas d’explication disons grâce à la technologie actuelle. Alexandre – Mais alors, vos supérieurs de l’époque, comment ont-ils réagi ? CDT CRINE – Ah ben, ils n’ont pas réagi, parce qu’on a gardé ça pour nous ! Alexandre – Ha ! CDT CRINE – Hé ! parce que quand on s’est reposés, avec mon camarade, on s’est un peu regardés, on a dit : Bon, hrrrm, qu’est- ce t’en penses ? Ben, on a discuté longuement entre nous, on a dit : C’est quand même étonnant. On en discuté longuement, on a dit : Tu penses que c’est quoi ? Alors mon camarade qui était avec moi, qui était pilote de chasse aussi, c'était un lieutenant, il dit : Ben moi j’vois pas c’que c’est ! Et on disait : Nom de Dieu, qu’est-ce que c’est que ce truc, quoi ! Qui est venu nous agacer. Qui est venu un peu comme, vous savez, la mouche qui vient vous observer, là, entre les yeux, puis on essaye de l’attraper, elle se sauve, quoi. C’était assez étonnant ; le contexte historique était assez étonnant, et, si vous voulez, à l’époque, il était pas très bon de rentrer en racontant ce genre de chose, quoi, parce que d’abord, de deux choses l’une : ou on était mis un peu au secret ou au moins un peu dans la discrétion, ou on passait en visite médicale et là on nous taxait un peu de délicieux farfelu. « Vous avez fumé la moquette, vous avez pris du champagne, vous avez bu quoi ? » Et que comme on avait – vous savez qu’on a un suivi
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médical très très important, et que il y a aussi les conditions « physiques et mentales », et à l’époque je pense que le coefficient mental nous aurait un peu gêné, quoi. Je veux dire, on aurait pu avoir de l’interprétation peu favorable pour nous. Alexandre – Et alors, actuellement, est-ce qu’il y a deux écoles chez les pilotes : ceux qui voient les événements et qui n’en parlent pas, et l’autre école, celle qui voit les événements et qui en parle ? Ou est-ce que ça reste encore très discret ? CDT CRINE – Ben ça reste très discret. Y a toujours une énorme pudeur. Par contre, si vous voulez, l’état d’esprit a changé : bon, y a quand même depuis 15-20 ans, bon l’état d’esprit a changé, on n’est dans cette espèce de guerre secrète qui était entretenue aussi bien dans les médias que dans les romans entre les blocs de l’Est et de l’Ouest, où peut-être justement, comme vous le disiez tout à l’heure, qui est-ce qui a trouvé la dernière invention qui est menaçante, on a peut-être des gens qui ont trouvé le secret du vol photonique, ou dans les énergies intersidérales. Alors les gens en parlent un peu mieux, les gens en parlent maintenant de temps en temps, mais ça reste très discret, il y a une forme de pudeur. Vous savez, je suis passé dans une émission où la gouvernante de mon fiston, le matin, elle m’a dit : Mais ça y est, monsieur Crine, vous avez fumé de la moquette , quoi. Voyez, y a quand même une réaction, je dirais, au niveau de la concierge, parce que – pas triviale, mais je veux dire au niveau du bon sens populaire où les deux actions sont complètement euh… Voyez ? Alors y a des gens intéressés, parce que tout ce qui est un peu ésotérique, dès qu’on en parle, les gens disent : Ah ! mais oui, moi aussi j’en ai vu ! Et puis par contre faut lancer le débat, quoi. Alexandre – Alors en conclusion, monsieur Crine, des années après, vous vous posez toujours des questions ? CDT CRINE – Oui, oui oui, moi je me pose toujours très honnêtement… (fin enregistrement)
Transcription et Notes personnelles de Gérard Le Nerrant
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