Portfolio

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Amélie Landry

Photographe | auteure

#documentaire #photographie #mémoire collective #patrimoine #habiter le territoire #parcours de vie #banlieue populaire #politique de la ville #industrie #surveillance citoyenne #confinement #histoire contemporaine #médias #invisible #marge #espace public #archives #sciences sociales #histoire #portrait #paysage #narration #création #médiation

Amélie Landry

Photographe distribuée par l’Agence Vu’

mlleamelielandry@gmail.com

Insta + FB : amelielandrybxl

Viméo : vimeo.com/152745329

Portfolio en ligne : issuu.com/frameup/docs/portfolio

prix / bourse et résidence

2023 . Résidence Ecpad, finaliste. Ivry-sur-Seine (94), France

2022 . Résidence La Sucrerie : création et médiation. Cambrai (59), France

2020 . Prix : Bourse Image Sofam. “Chronique”. Belgique

2019 . Résidence d’Education au Patrimoine. Pierrefitte-sur-seine (93). “Pour Patrimoine”

2018 . Prix L’Obs, Festival Les Femmes s’exposent. « Les Yeux du territoire ». Houlgate, France

2012 . Coup de cœur Picture Tank, “Les chemins égarés”. Galerie Ikono. Bruxelles, Belgique

2012 . Bourse Scam, Brouillon d’un rêve. “Les chemins égarés”. France

médiation / co-création

2025 Centre Régional de la Photographie (59). Maison d’arrêt Valenciennes < en cours

2023 . Esac Cambrai. Témoins. Groupe de 6 étudiants - photographie < co-création

2023 . La Sucrerie - Médiation scolaire et associatif - Journal collectif et éducation aux médias.

exposition / festival

2024 . Festival Image Satellite - Installation “Process”. Le 109, Nice, France

2023 . Journée Européennes du Patrimoine : Témoins. ESAC Cambrai, France

2021 . Archives Nationales - Journée Européennes du Patrimoine. Pierrefitte-sur-Seine, France

Les Yeux Grands Fermés - Festival Création Sonore. Saint Gervais, Suisse

2018 . Quinzaine Photographique Nantaise, France

. Les Nuits Photographiques de Pierrevert, France

. Friche La Belle de Mai, Probabilité 0.33. Marseille, France

. Prix Roger Pic, finaliste. Paris, France

. Triennale Architecture et Photographie, La Cambre. Bruxelles, Belgique

. BIP Off, Biennale de l’image Possible. Galerie Arc en ciel. Liège, Belgique.

2017 . Phonurgia Nova Awards, Nominé catégorie « Art de la parole », BnF, Paris. Bourse du Talent Paysage, finaliste. Paris, France

Encontros da imagen. Braga, Portugal

Organ Vida Festival. Zagreb, Croatie

Malmö Fotobiennal. Malmo, Suède

. Librairie Ptyx. Bruxelles, Belgique

. Galerie Vu’. Paris, France

edition / print / diffusion

2023 . Restitution Médiation La Sucrerie - Cambrai - Journal collectif.

2021 . Restitution de résidence Pierrefitte-sur-Seine - Livret Pour Patrimoine.

2017 . Le Bec en l’air Editions, Les Chemins égarés, livre

Co-auteurs : Laurent Gaissad, Mathieu Riboulet

. Radio France, Création On Air / Les Chemins égarés, 50min

Co-auteur : Pali Meursault, Réalisation : Nathalie Battus

interventions

2022-23. Workshop Narration Photographique Esac Cambrai ** 2017 . Agence Vu’, Conférence animé par Aurélie Charon (Radio France) // Invitée émission Ping Pong, France Culture // Invitée émission Les Carnets de la création, France Culture, Aude Lavigne, // Les mots à la bouche, Librairie Paris. Présentation d’ouvrage. // Pride week, Galerie Zsenne, Bruxelles. Présentation d’ouvrage. // Pride week, Carte Blanche Radio Campus, Bruxelles. // Colloque international Les Jardins de demain, Université d’architecture Paris Val de seine. // Festival Impression #2, Librairie Le Monte en l’air. Paris. Présentation d’ouvrage. // Les Rencontres de la photographie Arles. Summertime, Signature. // Les Rencontres de la photographie Arles : Livre en consultation dans la sélection du Prix du livre historique, France // Doctorat Sauvage en Architecture, Echelle Inconnue. Conférence, Rouen, France // Paris Photo, Paris. Signature Le Bec en l’air. ** 2018 . Invitée émission Homo Urbanicus, Radio Aligre, Eric Dotter.

Le Monde des livres / Télérama Supplément sortir, 2t / L’Obs – Rue 89 / Les Inrockuptibles N°1107 / Slate.fr / Têtu N°215/ Hétéroclite #123 / Revue A+ N° 272 / Les Inrockuptibles N°1130 Sexe 2017 / Sofam Re-Vu/e N°3 / Magazine Imagine Demain le monde / L’Obs N°2848 - Portfolio / Les Echos / L’Histoire / New York Times / presse

formation

2024 . Photographe intervenant.e Diagonal : Centre Photo Marseille, La Chambre, GRAPh CMI < en cours 2018 . Florence Weber et Jean Robert Dantou, workshop Photographie et sciences sociales. Vu’, Paris

2015 . Gael Turine, workshop Editing. Vu’, Paris

2011 . Guillaume Herbaut, workshop Prise de vue. Le Bleu du ciel, Lyon

2008 . Master Réalisation Multimédia – IAD. Louvain-la-neuve (BE)

2004-07 . Formation Photographie – Académie des Beaux arts Molenbeeck (BE)

2004 . Maîtrise en Arts Appliqués – Faculté Toulouse Le Mirail. (FR)

création

Amélie Landry

Née en 1981, réside en Belgique.

Originaire d’Ile-de-France, elle étudie les Arts Appliqués à Toulouse et la Réalisation Multimédia à Louvain-la-Neuve, en Belgique. Photographe documentaire, elle est distribuée par l’Agence Vu’.

C’est à l’occasion d’une rencontre avec les Archives Nationales que son interêt pour le monde de l’archive se révèle. C’est une source qu’elle aime convoquer dans ses travaux.

démarche

Habiter le territoire. Inscrite dans le registre documentaire, ma pratique photographique interroge les dynamiques singulières qui lient l’espace publique aux imaginaires.

Si à travers les sujets que je développe j’aborde des thématiques contemporaine variées, chaque projet révèlent en filigrane une dimension historique individuelle ou collective : Résiduelle pour les lieux de drague, en écho à la Seconde Guerre pour les Vigilants, en point de bascule pour la série Chronique ou sa capacité de répétition avec Pour Patrimoine

Mon travail s’inspire de la photo dite en creux. Dans ce registre mon intérêt pour le hors champs est lié à cette dimension de l’invisible qui traduit ce qui nous anime et qui nous empêche d’être neutre. Car ma démarche consiste à faire des ponts entre des éléments tangibles, ce que l’on fait, et une part d’insaisissable, nos motivations profondes : Une quête de liberté, la peur de l’intrus, l’imbrication de l’intime et du politique.

Chaque projet se nourrit des apports d’autres disciplines : sciences sociales, urbanisme, histoire.... Ces éléments sont des outils précieux dans la construction de mon propos.

De la même manière, la forme finale des projets intègrent le plus souvent des éléments complémentaires: recueil de parole, son, croquis, images d’archives ou tout éléments permettant d’embrasser plus largement les enjeux de chaque thématique.

Les Chemins égarés

Géographie sociale des lieux de sexualité entre hommes.

L’usure de la notion de progrès dans le processus industriel 0102030405portfolio

Les Yeux du territoire

Renouveau du contrôle citoyen

Chronique

Confinement à travers les médias

Pour Patrimoine

Grande et petite histoire d’une banlieue populaire

Process

#documentaire #photographie #mémoire collective #patrimoine #habiter le territoire #parcours de vie #imaginaire #banlieue populaire #politique de la ville #industrie #surveillance citoyenne #confinement #histoire contemporaine #médias #invisible #marge #espace public #archives #sciences sociales #histoire #portrait #paysage #narration #création #médiation #co-création les projets réalisés en hashtag:

Les chemins égarés

Géographie des lieux de sexualité entre hommes

Des lieux de rencontres sexuelles, on en trouve partout mais pas n’importe où. Autrefois situés au coeur des centres urbains, ils sont aujourd’hui presque exclusivement implantés à la frontière ou en dehors des villes (zones industrielles désaffectées, sous-bois, aires d’autoroutes, dunes littorales). Espaces autonomes et gratuits, lieux d’errance et de rêverie.

Les rapports sexuels – pas systématiques – s’accompagnent de recherche, d’attente et de silence.

« Les chemins égarés » est une réflexion sur ces espaces de liberté où, malgré la crainte de descentes de police ou de casseurs, malgré les menaces de fermetures par décisions administratives, il continue de se déployer des désirs d’expériences libres, entre hommes de tous âges et de tous horizons.

informations

Année : Territoire : Forme : Mediums :

Edition : Co-auteurs : Caractéristiques : Sortie : Expositions :

Création sonore :

Durée : Co-auteurs : Realisation :

Sortie :

2011 - 2016

Ensemble du territoire Français

Exposition, Livre et Création sonore Photographie, Receuil de parole, Croquis, Son

Le Bec en l’air

Laurent Gaissad, Mathieu Riboulet 184 pages, 1000 Exemplaires, 65 photographies

2017 Galerie Vu’ et Festivals

Radio France - Creation on Air

50 minutes

Pali Meursault

Nathalie Battus

2017

Avec le soutien de la Scam - Brouillon
d’un rêve.

Les Yeux du territoire

Renouveau du contrôle citoyen

En tant que citoyens, nous avons tous, en cas d’urgence avérée, le droit et le devoir de contacter les forces de l’ordre. Les réseaux, dont les appellations se déclinent sous les termes Vigilants, Solidaires ou Citoyens, lorsqu’ils sont liés à des questions de sécurité ou de prévention de la délinquance, proposent à leurs adhérents de transmettre aux forces de l’ordre des signalements qui ne constituent pas des délits, mais qui éveillent le soupçon. Depuis 2011, l’Etat met en place un vaste réseau d’informateurs dit de basse fréquence. Une manifestation de “civisme” qui interroge.

informations

Distinction :

Année :

Territoire :

Forme : Medium :

Prix L’Obs

2018 - 2019

Picardie

Portfolio L’Obs

Photographie

Dans le cadre du Festival les Femmes s’exposent

Chronique

Confinement à travers les médias

France. 55 jours de confinement. Depuis nos fenêtres, il ne se passe presque plus rien. Il fait particulièrement beau, tout est calme.

Pourtant dans nos esprits, le vacarme ne s’est jamais vraiment arrêté : à travers l’écran, au jour le jour, le regard stupéfait nous assistons à l’écriture d’un point de bascule historique.

Certains d’entre nous tenteront de s’en échapper en coupant leur connexion : trop anxiogène. D’autres assisteront hallucinés au déploiement d’une stratégie gouvernementale stupéfiante.

J’ai été de ceux qui sont restés connectés : Medias indépendants ou main Stream, chaîne parlementaire et vidéo amateurs. A travers les medias, c’est cette histoire que je documente.

informations

Distinction :

Année :

Territoire :

Medium :

Bourse Image Sofam

2020

Internet France

Photographie

Pour Patrimoine

Grande et Petite histoire d’une banlieue populaire

Que garde-t-on de nos aînés ? En arrivant à Pierrefitte, c’est une question que je me pose. La banlieue populaire, lorsqu’on n’y vit pas, c’est un milliard d’images plus contradictoires les unes que les autres et qui se bousculent. C’est le risque d’entretenir quelques poncifs. C’est d’ailleurs une des rares zones au sujet de laquelle toute la population française entretient des points de vue fermement arrimés, sans pourtant la connaître. Ici, la force de l’imagerie collective est sans commune mesure.

En croisant photos de famille, archives municipales et discours d’Etat sur la banlieue, Pour Patrimoine interroge la notion de territoire, entre histoires personnelles, évolution de la ville de Pierrefitte-sur-Seine et politique urbaine nationale.

De la grande à la petite histoire : la mise en dialogue de ces documents est une proposition de lecture de ces territoires monstres de complexité et foisonnant de vie.

informations

Année : Territoire : Contexte: Forme : Caractéristiques : Mediums :

2019 - 2021

Pierrefitte-sur-Seine / Seine-Saint-Denis

Résidence d’Education au Patrimoine - Centre sociale Croizat Livret

64 pages, 150 Exemplaires

Photographie, Images d’Archives, Discours officels des membres du Gouvernement, recueil de paroles.

Avec le soutien des Archives Nationales France

Je ne voyais que son visage. C’est pas la France qui m’attirait, moi surtout : c’est lui ! Il faut que j’y aille avec lui ! Quelle vie je vais avoir avec lui ? Je ne me suis pas posée de questions. J’étais naïve à l’époque, j’avais 20 ans. Je suis venue en 1978. Je ne posais pas de questions, on était élevé comme ça.

Chez mes parents, on a eu une belle vie. Les cadeaux de Noël, le sapin de Noël, les jouets de Noël qui viennent de France au Maroc. Mon père était cheminot, donc on ne manquait de rien : les vêtements, les loisirs… Sans réfléchir, je me suis dit que ça serait peut être la même chose, c’est pour ça que je n’ai pas posé de questions.

Process

L’usure de la notion de progres dans le processus industriel

En 2023, la sucrerie d’Escaudoeuvres fêtait ses 150 ans. Cette raffinerie est fascinante par la juxtaposition d’architectures de toutes les époques et par la dimension monumentale du site et des engins de production.

Ici ou ailleurs, pendant la plus grande partie du XX siècle, les désirs de modernité ont été dirigés vers l’innovation matérielle. C’était ça, le progrès. Bien qu’au tournant des années 80, le savoir faire intuitif des cuiseurs ai progressivement disparu, le processus de production sucrier est resté quasi intacte. Aujourd’hui l’industrie semble suivre le mouvement du tout connecté et un nouveau bouleversement est en cours.

Cette création documentaire témoigne la mutation de la notion progrès dans le processus industriel et de la disparition du travailleur.

En confrontant des archives Ina à des images contemporaine du site d’Escaudoeurves en activité, c’est l’ambiguïté entre les registres qui interroge le statut des images et le lien tenu qui nous relie passé.

La même année, le groupe Téréos a fermé l’usine. Laissant le territoire sous le choc. Ce sont les dernieres images du site en activité. La présentation publique prévue initialement à Cambrai a due annulé.

informations

Année :

Territoire : Contexte:

Exposition :

Forme :

Mediums : Caracteristiques : Composition :

2023

Escaudoeuvres / Département du Nord

Résidence de création.

Cambrai Ville d’art et d’Histoire. Com d’agglo . Drac

Festival Image Satellite 2024

Installation

Photographie / Archives INA / Paroles / Son

Chaque éléments est autonome. La lecture est asynchrone. 58 photographies / boucle sonore 9min / montage video / texte

Simulation installation © Ina -Archives Vidéo et © Amélie Landry / Vu’

médiation . co-création

Témoins

< Co-création 2022.23

< Exposition JEP 2023

. 6 étudiants

. 7 jours de prise de vue

. 4 jours de recherche scéno

. 4 jours d’impression

Esac Cambrai / Ecole supérieure d’Art

Étudiant·es : Ylan Baptiste, Paul Beauvois, Melvil Duplant, Lisa Janaszek, Louis Lefebvre, Elaura Robbe

Dans le Cambrésis, la culture betteravière a façonné le travail et le paysage. À l’occasion d’une résidence artistique sur l’industrie sucrière, la photographe Amélie Landry et les étudiant·es de l’Ésac proposent une lecture collective de cette ruralité. La multiplicité des regards et la singularité des écritures photographiques soulignent le rapport étroit qu’entretient ce patrimoine local, visiblement fragile, à une industrie mondiale particulièrement imposante.

Ce projet à été inauguré lors des Journées Européennes du Patrimoine en 2023

Du 16 au 17 semptembre 2023

Témoins

Dame exero int volo omnihil iquame mod unt endi senis quia que quam earum int est lam exped eiur autempo rporerspedi simet et harchiliquas estiaspe velit
école supérieure d’art et de communication, 130 Allée Saint-Roch, 59400 esac-cambrai.net
Exposition

Ribécourt-la-Tour / Abécédaire, caractéristiques et prélevements des

Noyelles-sur-Escaut / Fiction historique et Photo-langage Villers-Guislain / Reportage et

Sancourt / Photo

La communauté d’Agglomération de Cambrai fête les 150 ans de la Sucrerie d’Escaudoeuvres. A cette occasion, les classes de Ribécourt-la-Tour, Sancourt et Villers-Ghislain et l’Association des Jeunesses Rurales de Noyelles-sur-Escaut ont pu s’interroger sur différents aspects liés à la production sucrière.

Pierre Selosse est un jeune agriculteur et père de famille. a trois enfants dont deux sont scolarisés à ecole du village, comme lui dans son enfance. Pierre selosse a repris la ferme familiale et une passion de pere en fils. Dans les années 60, son grand père s‘installe comme agriculteur à Villers-guislain, habite encore le village dans la rue de actif, courageux et qu’il travaille beaucoup. aime que les autres visitent sa ferme car ça le rend heureux. C’est quoi un agriculteur Un agriculteur, c’est quelqu’un qui va semer différentes cultures. Une culture ça peut êtresible, pour récolter le maximum et pour nourrir les gens. Pourquoi faire pousser plusieurs légumes Je fais de l’endive mais côté je produis d’autres cultures comme du lin. Vous savez quoi ca sert le lin ca sert faire des vêtements, je fais du lin textile. Notre culture principale c’est Le principe est le même pour toutes les cultures. On sème toujours une graine. Celle de la betterave est beaucoup plus grosse. On va lui apporter beaucoup d’attention faut grandir le plus vite possible. Quels sont les différents types de betteraves a trois types de betteraves les betteraves fourragères pour nourrir les animaux, surtout les Pourquoi les betteraves sentent-elles mauvais Elles sentent mauvais à la sucrerie, car elles sont transformées à l’usine pour obtenir du sucre. Pourquoi la betterave est-elle sucrée ? Si tu prends une betterave qui sort du champ et que tu la goûtes, tu ne vas pas trouver ça sucré. C’est le fait de la transformer dans l’usine qui Avez-vous vu une évolution de votre métier ? a une évolution grâce aux nouvelles technologies. Lorsque vous vous promenez et que vous voyez des champs semés très droit, c’est Dans ce métier, a des évolutions qui commencent voir le jour… La betterave pousse dans la terre. Comme toutes les êtres vivants, elle en besoin d’oxygène. Le Saccharose est le glucide tiré de la Betterave. semence. Sa racine est conique. La betterave peut avoir certaines maladies. Xylème est le nom de son tissus végétal. Elle contient 17% de sucre. La culture de la betterave est une culture industrielle. L’ensemble de ses feuilles forment un bouquet. Elle pousse dans notre région. Organe male de sa fleur. Autour d’un kilo, c’est son poids moyen. La couleur de sa chair est blanche. Il existe plusieurs sorte de Betteraves rouge, fourragère et sucrière. Dans le Nord de la France, en mars, on plante une graine dans un champ. Il faut de l’eau, de la lumière et un climat tempéré pour que la graine devienne une betterave. En automne, quand la racine de la Betterave est Noyelles-sur-Escaut / Fiction historique et Photo-langage Villers-Guislain Reportage et Illustration Sancourt Photo studio Abécédaire, caractéristiques et prélevements des jeunes du Cambrésis JOURNAL COLLECTIF BETTE RAVE Classe de Karine Delemer Ribécourt-la-Tour Illustration couverture Carte Postale Ancienne Saint Eloi Quatrieme de couv Louis Figuier. Les merveilles de l’industrie. 1873-1877 La communauté d’Agglomération de Cambrai fête les 150 ans de la Sucrerie d’Escaudoeuvres. A cette occasion, les classes de Ribécourt-la-Tour, Sancourt et Villers-Ghislain et l’Association des Jeunesses Rurales de Noyelles-sur-Escaut ont pu s’interroger sur différents aspects liés la production sucrière. Alors que depuis des décennies, le sucre était produit exclusivement dans les canneraies des colonies Françaises et Européennes. Le Blocus continentale de 1806 et la pénurie de matières premières en France, poussa Napoléon à encourager la recherche d’alternatives à sa production en métropole. Sous notre climat, l’enjeu était de taille. Et comme dans presque toutes les histoires, c’est une rencontre qui augura de cette innovation historique. Jean-Baptiste Queruel et Benjamin Delessert sont deux amis d’enfance. Ils se sont rencontrés au collège de Fenelon à Cambrai. Benjamin est un industriel, c’est un homme qui aime profiter de ses loisirs faire du sport et chanter. Jean-Baptiste est chimiste, c’est un travailleur acharné. Un jour, Benjamin contacte Jean-Baptiste, il a un service à lui demander aimerait qu’il vienne à Paris pour réparer une horloge. Jean-Baptiste est quelqu’un de gentil accepte de le rejoindre. Pour l’accueillir, Benjamin lui à préparer un gâteau qui manque cruellement de sucre. Jean-Baptiste est gourmand et ce goûter est tellement fade, qu’ils se décident ensemble à créer une recette. Ils se lancent alors dans une série d’expériences. Ils n’ont pas peur de l’incongru de la viande, du sel, des colorants et toutes sortes de légumes… Après des mois de recherchent, ils mirent au point une machine complexe qui ressemblait à une enclume, remplie d’une multitude de tuyaux. Un scanner permettait d’identifier la présence de sucre dans les aliments. Nettoyés à l’eau puis découpés, des pinces très pointues venaient alors y prélever les grains de sucre ! Manifestement, c’est la betterave sucrière qui en contenait le plus. Et le matin qui suivi leur découverte, leur gâteau n’avait plus le même goût, il était enfin réussi Fous de joie, ils prirent leurs chevaux pour rejoindre le royaume de Napoléon et lui annoncer la nouvelle. En retour, pour les récompenser et en fabriquer plus, leur offrit une usine. Benjamin Delessert est rappelé en 1795 par son père qui lui confie ses biens et la direction de la maison de banque. En 1800, essaie d’introduire l’usage de la vapeur dans les machineries en se basant sur les découvertes de James Watt. fonde à Passy, en 1801 une filature de coton qu’il transforme rapidement en raffinerie dédiée au sucre de canne importé d’Outre-mer, et en 1812 une fabrique de sucre de betterave où introduit des procédés nouveaux, puis bientôt une vingtaine d’autres établissements du même genre dans différentes régions françaises. Lors du blocus de la France, c’est Delessert qui, en se basant sur les recherches du chimiste allemand Franz Karl Achard, met au point avec son ingénieux chef de fabrication, le chimiste Jean-Baptiste Quéruel la méthode d’extraction du sucre à partir de la betterave, méthode qu’il nomme Bonmatin. - Wikipedia -
studio
du Cambrésis JOURNAL COLLECTIF BETTE RAVE Suite voir la double de Monsieur Selosse
Illustration
jeunes

Bette Rave

< Médiation 2022.23

< Journal collectif

< Education aux médias

Scolaires et centre social

. Noyelles-sur-Escaut

. Ribaucourt

. Sancourt

. Villers Guislain

et IV de Histoire de la ruralité parues au Seuil en 1979. Photo-Language Edouard, Lois, Raphael, Léane, Thibault, Valentin, Ambre et Lili-rose de l’Association des Jeunesses

L’ensemble des photographies sont issues des volumes

A l’occasion des 150 ans de la Sucrerie d’Escaudoeuvres des ateliers de médiation ont été menés sur le territoire. Quatre classes de primaire et le centre sociale de Noyelles-sur-Escaut ont chacun participer à l’élaboration d’un journal collectif axé sur la production agricole de la betterave.

S’appuyant sur de l’éducation aux médias, les jeunes participants ont réalisés chacun un chapitre de ce journal, tant au niveau textuel que visuel. Un reportage sur un agriculteur, un abécédaire naturaliste de la betterave, une composition type studio reprenant les codes visuels des célèbres campagnes publicitaire, des années 80, de la Collective du sucre. Les questions d’alimentation ont été porté au débat à Sancourt. Une fiction historique sur l’invention de l’extraction du sucre et un photo-langage à partir d’images d’histoire de la ruralité ont été les pistes developpés avec les enfants du centre sociale de Noyelles-sur-Escaut..

Rurales Noyelles-sur-Escaut et leur accompagnatrice Agathe Auger.
III
Amélie Landry / Vu’ Remerciements : Florence Albaret, Diane Ducamp, Gwenaelle Prince, Valerie Thomas, Ludovic Laloux, Aymeric Caulay, Lisa Janaszek. Gérard Allart et Claude Leclercq. Les enseignantes Nathalie Beaumont, Sandy De Olivera et Karine Delemer. Pierre Selosse. L’Ajr de Noyelles-sur-Escaut Agathe Auger, Maurane Cathier, Laura Carron, Vincent Bertin pour ses conseils. Un remerciement tout particulier à Catherine et Jacques Herbet. Résidence de création et de médiation 2022-2023 Raphael, Léane, Thibault, Valentin, Ambre et Lili-rose de l’Association des Jeunesses
Rurales / Noyelles-sur-Escaut et leur
accompagnatrice
Agathe Auger.

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