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COMPLEXE DES SCIENCES PAGES

LIEU DE SAVOIR ESPACE D’INTERCONNEXION

Le Complexe des sciences du nouveau Campus MIL accueille les départements de chimie, de physique, de géographie et de sciences biologiques. Situé sur le site de l’ancienne gare de triage Outremont, ce complexe scientifique majeur, totalisant près de 60 000 m2, favorise la création de réseaux féconds au sein de la communauté universitaire et la connexion aux quartiers environnants, participant dès lors à la revitalisation de tout un secteur de la ville.

Composé de deux pôles (Sciences et Enseignement), le Complexe des sciences propose aux étudiants, aux enseignants et aux chercheurs un environnement suscitant avant tout l’échange et la collaboration. Dans le pôle Sciences, les nombreuses fonctions s’organisent de part et d’autre de l’atrium, qui constitue le cœur de cette portion du bâtiment. Tandis que, dans le pôle Enseignement, les cafés étudiants (aménagés à même des conteneurs de la gare de triage transformés) et les zones de rassemblement côtoient la Bibliothèque des sciences, bien visible des principales circulations.

Les nouveaux espaces, dotés des plus récentes technologies, ont été conçus pour stimuler l’interdisciplinarité, l’interactivité et l’innovation pédagogique et intègrent les espaces publics, les lieux de rencontres formelles et informelles comme autant de catalyseurs de créativité. DESIGN D’INTÉRIEUR, INNOVATION

Souhaitant s’assurer de répondre aux besoins des quelque 2400 personnes qui fréquentent le complexe quotidiennement, les concepteurs ont placé l’usager au cœur de toutes leurs décisions. Leur approche a mené à la composition d’espaces stimulants, flexibles et modulables. Soutenant la cohabitation d’usages multiples, le design des intérieurs permet, entre autres, une mutualisation large des ressources et des installations : le partage des laboratoires et des équipements ayant pour objectif premier d’encourager et de favoriser les collaborations interdisciplinaires.

L’un des principaux défis de conception de ce complexe scientifique d’envergure était donc la création et l’organisation d’une très grande variété de typologies de lieux : des espaces publics, des espaces d’enseignement, des espaces de travail individuel ou de groupes, des laboratoires de recherche, etc. Afin de rendre possible cette cohabitation, il a notamment fallu évaluer les différents niveaux sonores et empêcher la contamination acoustique générée par la contiguïté d’activités de toutes sortes. Ainsi, en plus d’une répartition judicieuse des diverses fonctions du programme dans l’édifice, l’utilisation innovante de matériaux d’insonorisation performants a permis de satisfaire à l’impératif de qualité et de confort acoustiques, et ce, au sein de l’ensemble du bâtiment. Plus précisément, ce sont 6 995 carreaux acoustiques tridimensionnels qui ont été installés: fabriqués au Canada, faits de matériaux recyclés et de tissus 100% polyester, issus d’un procédé de moulage de pointe, résistant au feu et aux rayons UV, ils contribuent tout autant à l’esthétique du bâtiment qu’au confort des usagers.

LA BIBLIOTHÈQUE : LE CŒUR DU COMPLEXE

L’architecture du Complexe des sciences devait en outre relever le défi immense de requalifier cette partie de la ville et de rétablir le lien entre les quartiers divisés par l’ancien usage du site. Transformant l’endroit et soutenant toute l’effervescence d’un tel lieu de savoir, l’intervention architecturale participe significativement à faire du campus un nouveau quartier au cœur de la ville, un véritable projet de société.

Embrassant cette vision transformatrice, la nouvelle Bibliothèque des sciences contribue à tisser des liens avec la communauté, à démocratiser la science et à favoriser l’exploration interdisciplinaire, tout en respectant sa mission initiale. Découlant de la fermeture de trois bibliothèques disciplinaires, d’une cartothèque et de l’intégration des sciences biologiques, la conception de la nouvelle bibliothèque a été l’occasion de repenser les espaces qu’occupaient précédemment les collections imprimées pour exploiter davantage les nouvelles technologies et pour offrir plus de superficie et de variété d’aménagements aux usagers.

La bibliothèque universitaire se trouvant au centre de la mission d’enseignement et de recherche de l’établissement, les concepteurs en ont fait le cœur du complexe auquel elle appartient. Élément central du projet, reliant les pôles Sciences et Enseignement, la bibliothèque se déploie le long de deux cours paysagées et se dévoile en paliers multiples, du rez-de-chaussée au sous-sol, sous la « promenade bleue » qui relie, tel un fil conducteur, les quartiers de chaque côté des voies ferrées, les espaces verts, les lieux publics et les pavillons. La volumétrie de ce parcours génère des espaces ouverts et lumineux qui offrent de larges perspectives visuelles sur les autres composantes du complexe.

Véritable carrefour du savoir, la bibliothèque propose un environnement vivant et stimulant. Des couleurs vives ont été choisies pour le rayonnage, une partie du mobilier et le comptoir multiservice qui centralise l’accueil et l’aide à la recherche, ajoutant ainsi au dynamisme du lieu. L’œuvre d’art, attenante au corridor qui mène au comptoir multiservice, rythme et enrichit le parcours. La bibliothèque, visible et accessible, compte 330 places de travail individuel, 14 salles pour les travaux d’équipe, un laboratoire de visualisation constitué d’un mur de 27 écrans haute définition, interactifs et tactiles, un studio d’édition numérique, une cartothèque, un atelier de fabrication numérique et des ordinateurs configurés pour maximiser l’exploitation des données géospatiales. On y trouve aussi une vitrine d’exposition où la science est présentée sous un angle artistique ainsi que des espaces pour la tenue d’événements.

La Bibliothèque des sciences, par sa localisation, sa forme en «h » et l’abondance de ses façades vitrées, est entièrement connectée à son environnement. Les cours intérieures végétalisées qu’elle encadre introduisent au centre du projet, par les essences qui y ont été plantées, des éléments du mont Royal, site intimement associé à l’image de l’Université de Montréal. Ainsi, en plus de lier les pôles Sciences et Enseignement et d’offrir un espace rassembleur aux usagers, la bibliothèque contribue à la vitalité du lieu et à l’écriture d’un nouveau chapitre de l’histoire de l’institution.

ARCHITECTURE ET VERRE

Le Complexe des sciences représente un total de près de 16 000 m2 de mur-rideau, dont presque 10 000 m2 en verre vision soigneusement sélectionné afin de composer un mur-rideau léger dans sa structure et performant dans son fonctionnement. La conception de l’enveloppe selon les standards ASHRAE 90.1 ainsi que les tests en laboratoire et in situ effectués par UL assurent une performance énergétique et une isolation thermique optimales. Des motifs sérigraphiés sur le vitrage ont été développés tout spécialement pour le projet afin de garantir une modulation idéale de la lumière et de l’ombrage, tout en générant une signature unique à l’enveloppe du bâtiment.

Les lignes horizontales du verre sérigraphié évoquent, par leur graphisme, l’ancienne vocation du site et les voies ferrées et confèrent une identité visuelle forte à ce nouveau pavillon universitaire.

Projet réalisé en consortium avec Lemay et NFOE Architectes

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Murs-rideaux préfabriqués

epsylon.ca

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