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PEINDRE SUR SOIE

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Ugit velia si nim hil inte dia saepudipit Hent apelendi blabo. Nem dolor

Photosgestes techniques XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX

De nem ut vent qui iligenihit ullatus ea incto Arum lam, nobis arum faceptata sam

Trucs

& astuces Photospour des effets surprenants gestes de réalisme techniques

BIMESTRIEL N°25 NOVEMBRE - DECEMBRE 2009

La perspective linéaire

n°64

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28

réalisations

➔Peindre en

e é r c je PEINDRE à faire soi-même

ombre chinoises

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ée ej crPEINDRE SUR SOIE n°68

les éditions de saxe

➔L’aquarelle

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SUR SOIE

DÉCO MURALE

& POCHOIRS

n°66

les éditions de saxe

➔Le travail

au pinceau sec

➔L’impression

2 magazines inversée

➔Dessins taille réelle

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réalisations à faire soi-même

les éditions de saxe

➔Etape par étape

➔La peinture ➔

20

réalisations d’art créatifs

Des idées faciles

à faire soi-même



PEINDRE SUR SOIE

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n°68

SUR SOIE

➔L’aquarelle

dans le mouillé

➔Peindre en

ombre chinoises

28

réalisations

à faire soi-même


peindre sur soie

Jolies geishas Techniques : aquarelle sur antifusant + encre de Chine Fournitures

■ 1 écharpe 0.45 x 1.50 m en crêpe satin + 2 rectangles de 0.50 x 0.40 m pour les tableaux ■ Gutta noire (serti N) ■ Gutta argent, bleu, rose vif en tube ■ Diluant concentré ■ Couleurs étuvables : chair n°1, carmin, bleu de Delft, bleu nuit, jaune madrilène, bleu indien, vert bronze, fougère, grenat, mandarine, rose églantine, delphinius, écaille, noir, jade, framboise, anis ■ Couleur opaque tous tissus : blanc ■ Encre de Chine ■ Diluant médium pour peinture opaque

Matériel

■ Cadre en bois ■ 3 petits pinceaux aquarelle ■ 1 petit pinceau synthétique pour estomper le glacis ■ 1 pinceau synthétique plat n°14 ■ 1 pinceau « repique et retouche » n°4 pour les finitions à l’encre de Chine ■ Plume à vis n°6 pour le passage de la gutta v1 burette + 1 plume à vis n°5 pour la gutta noire ■ Compte-gouttes ■ Crayon HB ■ Cotons-tiges

Encadré

Recette de la Coupure 1c. à café de diluant concentré + ¼ l d’eau

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2 tableaux + 1 écharpe

Comment faire L’écharpe

➔ Placer le patron sur la planche à dessin. Tendre et fixer la soie à l’aide de ruban adhésif. Relever le dessin. Monter la soie sur le cadre en bois. A l’aide d’une pipette surmontée d’une plume à vis n°5, commencer à sertir les contours des motifs à la gutta noire. Le passage de la gutta doit être le plus régulier possible. Laisser sécher. Préparer les couleurs ainsi que la coupure avec le diluant concentré. Peindre les fleurs en grenat et mandarine, puis sans attendre le séchage, nuancer avec la coupure. Travailler le ventre des oiseaux avec l’écaille et le jade dilué à 20%, le tout nuancé de coupure. Les branches ainsi que les bambous sont nuancés avec le vert bronze et l’écaille, puis étirés avec la coupure. Les feuillages sont teintés de vert bronze et de fougère, puis nuancés avec de la coupure. Les yeux et les griffes sont peints en noir. La base de l’écharpe est travaillée avec le bleu nuit pur. La petite bande mauve est réalisée avec le delphinius dilué à 60 % et le fond de la bande à fleurs est coloré de rose églantine.


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peindre sur soie

Jolies geishas suite Les geishas

➔ Placer le patron sur la planche à dessin. Tendre et fixer la soie à l’aide de ruban adhésif. Relever le dessin avec le crayon HB. Tendre la soie sur le cadre, retourner l’ouvrage et appliquer l’antifusant sur l’envers. Laisser sécher puis remettre sur l’endroit. Préparer un glacis avec le blanc opaque et le médium. Peindre les visages selon la technique du glacis (voir « Je crée » réf. 066). A l’aide d’un petit pinceau aquarelle, poser un peu de grenat dans les fleurs des cheveux, puis sans attendre le séchage, nuancer avec de la coupure. Recommencer l’opération pour chaque pétale. Certaines fleurs sont travaillées avec le framboise dilué à 50% et dégradé avec de la coupure. Attention, pour obtenir une bonne précision de chaque surface et des couleurs nettes, il est important d’attendre le séchage complet (ou d’accélérer le séchage avec un sèche-cheveux) d’une partie avant de peindre la partie attenante. Les feuillages sont peints avec l’anis et le fougère, nuancés d’un peu de coupure dans les pointes pour accentuer la lumière. Les feuilles longues et pointues sont travaillées avec le vert bronze pur. Les manches du kimono bleu sont réalisées avec le bleu indien pur, nuancé de coupure, ainsi que le bleu de Delft dilué à 20%, également dégradé avec de la coupure. Les manches roses sont peintes avec le rose églantine pur, sans coupure. Après séchage complet du rose églantine, peindre les fleurs avec le carmin et le framboise, et les feuilles avec le jade, le vert bronze et l’anis, sans coupure afin d’imiter les couleurs vives des tissus japonais. Ces motifs étant minutieux, utiliser un pinceau « repique et retouche » n°4 pour ce travail. Les baguettes retenant les chignons sont travaillées avec l’écaille et le jaune madrilène, et sont nuancées d’une pointe de coupure. Les lèvres et les ongles sont réalisés avec le carmin pur. Les mains sont peintes avec le chair n°1 pur, et les yeux avec le fougère. L’éventail est réalisé avec le bleu de Delft dilué à 60%, puis nuancé avec de la coupure. Les branches de l’éventail sont peintes avec le bleu nuit pur. Le centre est réalisé avec le jaune madrilène pur, sans coupure, et les décorations centrales sont travaillées avec le jade et le framboise. Laisser sécher puis peindre les cheveux à l’encre de Chine sans dilution. Après séchage, à l’aide d’un pinceau « repique et retouche » n°4 et de l’encre de Chine, redessiner les fins contours des motifs à la manière des gravures asiatiques. Appliquer un peu de blanc opaque non dilué sur un pinceau synthétique plat n°14, puis brosser de légères touches dans la coiffure pour définir les volumes. Avec un pinceau fin, ajouter 2 points de blanc opaque dans les yeux pour donner de la vie au regard. A l’aide des guttas de couleur, effectuer des volutes et des décorations sur les kimonos selon l’inspiration. Fixer en étuve après séchage complet, puis repasser sur l’envers avec un fer sans vapeur.

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Les couleurs de l’Afrique

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peindre sur soie

Les couleurs de l’Afrique Techniques : gutta + dégradé-quadrillé

Comment faire

Fournitures

■ 0.60 x 0.60 m de crêpe satin pour le tableau ■ 3 carrés de 0.90 x 0.90 m de crêpe satin pour les foulards ■ Couleurs étuvables : grenade, rouge carmin, cuivré, cognac, vert amande, vert printemps, jaune de chrome, castor, mandarine, vert eucalyptus, delphinius, bleu de Delft, bordeaux A, vert bronze, salade, cèdre, brique ■ Diluant concentré ■ Gutta noire (serti N) ■ Gutta en tube or pâle, vert, blanc nacré, rouge ■ Alcool à 90°C

Matériel

■ Cadre en bois ■ Pinceaux aquarelle et petits gris ■ Crayon à dessin pour tissu ou adhésif de réserve (pour la technique du dégradé-quadrillé) ■ Pipette ■ Plumes à vis n°5 et n°6 pour le passage de la gutta ■ Pinceau mousse n°2 Cotons-tiges

Encadré

Recette de la Coupure 1c. à café de diluant concentré + ¼ l d’eau

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1 tableau + 3 foulards

Le tableau et le foulard avec l’africaine

➔ Placer le patron sur la planche à dessin. Relever le dessin au crayon. Monter la soie sur le cadre. A l’aide d’une pipette surmontée d’une plume, sertir les contours des motifs à la gutta noire. Le trait doit être régulier. Laisser sécher. Commencer à peindre la robe avec le grenade et le rouge carmin ; le turban avec le grenade et le cuivré. Sans attendre le séchage des couleurs, nuancer avec de la coupure. Le bas de la robe est peint avec le cuivré pur, estompé de coupure. La ceinture ainsi que


les feuilles sont réalisées avec la teinte salade diluée à 20%, puis nuancées de coupure. Travailler la ceinture dans le sens horizontal pour imiter les plis du tissu. Les poteries ainsi que les petits motifs carrés en patchwork sur les côtés sont peints dans des couleurs cuivré, castor et rouge carmin, le tout nuancé de coupure. Pour les motifs carrés imitant le patchwork, travailler selon l’imagination, varier les techniques dans chaque case (ex. : écossais, dégradé-quadrillé, spirales et décoloration, taches « style léopard »...) de façon à ce que chaque carré soit différent. L’harmonie n’en sera que meilleure. Le décor en arrière-plan du foulard est travaillé à partir des couleurs vert printemps, brique, cuivré et bordeaux A diluées à 40%. Appliquer ces quatre teintes en longeant la ligne de gutta, puis étirer avec de la coupure. Veiller à alterner les couleurs afin d’apporter du relief dans le décor du fond. A l’aide d’un pinceau fin, poser une pointe de rouge carmin dans les fruits, puis sans attendre le séchage, ajouter le mandarine et la coupure. La terre dans le bas de la composition est ombrée à l’aide du castor et du cognac, puis nuancée de coupure. Le tour du foulard est coloré avec la teinte cognac diluée à 70% et additionnée de 2 ou 3 gouttes de mandarine. Le turban de la femme sur le tableau est travaillé avec une multitude de couleurs : vert printemps, vert bronze, brique, bordeaux A, cèdre, cognac dilué à 40% et vert eucalyptus. Poser ces différentes teintes, puis sans attendre le séchage, nuancer avec de la coupure. Veiller à ne pas peindre deux surfaces identiques côte à côte afin d’imiter l’enchevêtrement des différents tissus colorés. Les

yeux sont peints avec le vert bronze et la bouche avec le grenade, estompés de coupure. La peau des femmes est travaillée avec le cognac dilué à 20%, également estompé avec de la coupure. Les bijoux sont teintés de cuivré pur légèrement nuancé de coupure. Après séchage complet, customiser à l’aide des guttas en tube. Afin d’imiter les tissus chamarrés, redessiner des motifs à main levée dans le turban ainsi que dans les carrés du foulard : spirales, décoloration à l’alcool avec un coton-tige pour l’écossais, vrilles, pois, dégradé-quadrillé (voir « Pas à pas » page ?). ➔ Les lettres du foulard sont tracées avec un cotontige très peu chargé de mandarine, puis reprises une seconde fois avec le rouge carmin. Après séchage, redessiner-les à l’aide de la gutta or pâle. Fixer en étuve après séchage complet, puis repasser sur l’envers avec un fer sans vapeur.

Les foulards en dégradé-quadrillé ➔ Tendre la soie sur le cadre, puis passer la coupure

(voir recette ci-dessus) à l’aide d’un pinceau mousse. Dans l’humide et toujours avec des pinceaux mousse (1 pinceau par couleur), étaler, tout en les chevauchant, les couleurs cuivré, jaune de chrome, vert printemps, rouge carmin, bleu de Delft puis delphinius pour créer le dégradé. Avec un pinceau chargé de coupure, étirer les couleurs les unes dans les autres, afin de fondre l’ensemble sans démarcation. Le travail des dégradés dans le mouillé étant un jeu de couleurs, il est possible d’ajouter ou d’ôter certaines teintes suivant l’envie et les goûts. Après avoir parfaitement laissé sécher le travail, préparer le quadrillage en suivant l’une des 2 méthodes proposées dans le « Pas à pas » page ?. A l’aide d’un tube de gutta surmonté d’une plume à vis n°6, dessiner les motifs dans chacune des cases. Ces motifs peuvent être tracés en diagonale du petit carré dans lequel il se trouve, mais aussi à la verticale, en spirale ou autre selon l’inspiration. Fixer en étuve après séchage complet, puis repasser sur l’envers avec un fer sans vapeur.

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Les petites maisons scandinaves


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peindre sur soie

Les petites maisons scandinaves Techniques : gutta + glacis Fournitures

■ 0.65 x 0.35 m crêpe satin pour le grand tableau ■ 2 tableaux de 0.25 m de diamètre + 1 tableau de 0.15 m de diamètre (en boutique spécialisée) Diluant concentré ■ Gutta noire (serti N) ■ Couleurs étuvables : rouge vif, cognac, bleu nuit, castor, cuivré, lierre, côte d’azur ■ Couleurs thermofixables fusantes : rouge cerise, cognac, ébène, bleu marine, vert foncé, pistache, jaune soleil, lilas clair ■ Couleur opaque tous tissus : blanc ■ Diluant médium pour peinture opaque

Matériel

■ Cadre en bois ■ Pinceaux petits gris pour peindre les motifs ■ 1 pinceau synthétique pour estomper le glacis ■ 1 pinceau synthétique rond n°10 ■ Pipette ■ Plume à vis n°5 pour le passage de la gutta ■ Compte-gouttes ■ Gobelets ■ Palette

Encadré

Recette de la Coupure 1c. à café de diluant concentré + ¼ l d’eau

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1 grand tableau + 3 tableaux en suspensions

Comment faire

➔ Placer le patron sur la planche à dessin. Tendre et fixer la soie à l’aide du ruban adhésif. Relever le dessin. Monter la soie sur le cadre. A l’aide d’une pipette surmontée d’une plume à vis n°5, commencer à sertir les contours des motifs à la gutta noire. Le passage de la gutta doit être le plus régulier possible. Laisser sécher. Préparer les couleurs avec les compte-gouttes.

Les petits tableaux ronds

(travaillés avec des peintures thermofixables)

➔ Effectuer la gutta de manière identique au grand tableau. La soie étant déjà

tendue sur les cercles, il est préférable d’utiliser des couleurs thermofixables fusantes pour réaliser les petits tableaux. Le fixage des couleurs sera ainsi plus facile. Afin d’obtenir un joli fondu des peintures thermofixables, il est nécessaire de mouiller avec de l’eau chaque surface avant de peindre. La coupure n’est pas utile pour ce type de peinture. Colorer les chalets ainsi que le tas de bois avec le cognac et l’ébène. Poser les couleurs à l’aide d’un pinceau fin après avoir mouillé à l’eau le motif à peindre. Travailler surface après surface dans l’humide et sans attendre le séchage. Les cœurs, rubans, bandeaux de maisons et boules de houx sont peints avec le rouge cerise et le cognac. Nuancer les différents feuillages grâce au vert foncé et au pistache. Poser une pointe de jaune soleil dans les vitres des maisons. Le ciel mauve est travaillé avec le lilas clair, toujours dans l’humide, tandis que les ciels sombres sont peints avec le bleu marine. La neige sur les toits est travaillée en glacis sur le même principe que le grand tableau. Après séchage, à l’aide d’un pinceau synthétique rond n°10, dessiner les flocons de neige. Charger la pointe du pinceau de blanc opaque pur, puis poser le pinceau sur le tissu en le tenant à la verticale afin d’obtenir un rond évoquant un flocon. Sécher, puis poser le tableau rond sur un molleton ou sur un coussin préalablement recouvert d’un linge de coton fin et propre. Appliquer un second linge sur l’endroit du dessin, et repasser avec un fer sans vapeur pendant 3 minutes pour fixer les peintures (réglage sur coton). Coudre des rubans assortis aux couleurs des motifs afin de suspendre les tableaux.


Le grand tableau

(travaillé avec des peintures étuvables)

➔ A l’aide d’un pinceau petit gris moyen, peindre les

planches des chalets avec le cognac et le castor, puis sans attendre le séchage, estomper avec de la coupure. Certaines parties des maisons (piliers, cœurs, tours de fenêtre) sont colorées avec le rouge vif pur, nuancé de coupure. Peindre la grande fenêtre à 6 carreaux avec le côte d’azur dilué à 50% et dégradé à l’aide de la coupure. Les petites fenêtres allumées sont teintées de cuivré dilué à 40%, puis nuancées avec de la coupure pour donner des effets d’éclairage. Les troncs et le tas de bois sont travaillés avec le castor pur. Les branches situées sur le bas du sapin sont réalisées avec le lierre nuancé de coupure. A l’aide d’un pinceau « monté plume » assez gros, peindre le ciel avec le bleu nuit pur. Fondre l’ensemble avec un pinceau chargé

de coupure vers le haut du ciel, afin d’obtenir un léger dégradé évoquant la nuit. La neige sur les toits et sur le sol est travaillée selon la technique du glacis (« Je crée Peindre sur Soie » réf. 063). Mélanger 1/2 cuillère à café de blanc opaque + 1/2 cuillère à café de diluant médium + 10 ml d’eau. Appliquer avec un pinceau ferme, puis estomper. Après séchage, à l’aide d’un pinceau synthétique rond n°10, dessiner les flocons de neige. Charger la pointe du pinceau de blanc opaque pur, puis poser le pinceau sur le tissu en le tenant à la verticale afin d’obtenir un rond évoquant un flocon. Le geste doit être léger et vif. Pour plus de naturel, effectuer des flocons de différentes tailles. Fixer en étuve après séchage complet, puis repasser sur l’envers avec un fer sans vapeur.

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peindre sur soie

Voyage au pays des pharaons Technique : gutta Fournitures

■ 1 carré de crêpe satin 0.90 x 0.90 m ■ 1 morceau de 0.70 x 0.25 m de crêpe satin pour l’abat-jour ■ 1 morceau de 0.30 x 0.20 m de crêpe satin pour le tableau ■ Couleurs étuvables : cognac, castor, mandarine, vert printemps, cuivré, chair n°1, fougère ■ Couleur opaque tous tissus : blanc titane ■ Diluant concentré ■ Gutta en tube or pâle, blanc nacré

Matériel

■ Cadre en bois ■ Pinceaux aquarelle et petits gris ■ 1 pinceau mousse n°2 ■ Crayon HB ■ Plume à vis n°6 pour le passage de la gutta

Encadré

Recette de la Coupure 1c. à café de diluant concentré + ¼ l d’eau

A noter : l’abat-jour est cylindrique et mesure 20 cm de diamètre et 20 cm de hauteur.

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1 foulard + 1 tableau + 1 abat-jour

Comment faire

➔ Placer le patron sur la planche à dessin. Tendre et fixer la soie à l’aide du ruban

adhésif. Relever le dessin avec le crayon HB. Tendre la soie sur le cadre. A l’aide d’un tube de gutta surmonté d’une plume à vis, sertir les contours du motif. Après séchage, démonter la soie du cadre et repasser sur l’envers à fer sec pour fixer la gutta. Remonter la soie sur le cadre et sur l’endroit. Préparer les couleurs et la coupure. Peindre les visages avec la teinte chair n°1 diluée à 20%. Les colliers et les bandeaux sont travaillés avec le mandarine dilué à 30%, le vert printemps et le fougère, nuancés avec de la coupure. Colorer les motifs des cartouches en castor, fougère, mandarine et vert printemps sans dilution. Travailler le siège royal avec le castor pur, le castor dilué à 70%, le cognac, le cuivré, le vert printemps et le mandarine. Poser ces différentes teintes en prenant soin de créer un ensemble harmonieux, et en évitant d’avoir deux surfaces identiques l’une à côté de l’autre. Les vêtements ainsi que les cheveux des deux petits personnages sont nuancés de cognac étiré dans l’humide avec de la coupure. Les cheveux du portrait sont travaillés avec le castor pur, puis immédiatement dégradés avec de la coupure. Les lèvres sont teintées de mandarine dilué à 60%. Les bracelets sont peints avec le cuivré nuancé d’une pointe de coupure. Le fond intérieur des motifs de la frise est travaillé avec le cuivré dilué à 60%. Le fond intérieur du foulard est, quant à lui, coloré de cognac dilué à 80%. Teinter la bordure extérieure, sur 4 cm de large, avec le cognac dilué à 40%. Peindre le filet, de 1 cm de large, avec le castor pur. Après séchage, décorer la robe, les colliers et le tour du portrait avec des petits points tracés à la gutta en tube or pâle et blanc nacré. Le tableau est travaillé avec les mêmes couleurs que le foulard. L’abat-jour est peint de manière identique aux frises du foulard ; le fond est réalisé avec le cognac dilué à 20%. A l’aide de guttas en tube blanc nacré et or pâle, dessiner quelques points décoratifs autour des motifs. Laisser sécher, puis repasser avec un fer sans vapeur.


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peindre sur soie

Du Golden Gate au Mississippi Technique : ombres chinoises sur antifusant

Fournitures

■ 2 morceaux de 0.45 x 1.50 m de pongé n°9 pour les écharpes ■ 0.40 x 0.35 m, 0.15 x 0.20 m et 0.40 x 0.30 m de pongé n°9 pour les tableaux ■ Couleurs étuvables : jaune de chrome, mandarine, vert printemps, grenat, cuivré, bleu nuit, grenade, fougère, rose églantine, delphinius ■ Diluant concentré ■ Antifusant ■ Encre de Chine ■ Gutta en tube blanc nacré

Matériel

■ Cadre en bois ■ Pinceaux « repique et retouche » n° 4 et n°5 ■ Pinceaux mousse n°1 et n°2 ■ Crayon HB

Encadré

Recette de la Coupure 1c. à café de diluant concentré + ¼ l d’eau

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2 écharpes + 3 tableaux

Comment faire ➔ Placer le patron sur la planche à dessin. Fixer

la soie à l’aide du ruban adhésif. Relever le dessin avec un crayon HB. Tendre la soie sur le cadre (sur l’endroit), puis passer la coupure à l’aide d’un pinceau mousse n°2. Dans l’humide et toujours avec des pinceaux mousse (1 pinceau par couleur), étaler les couleurs souhaitées pour le dégradé (voir « Pas à pas » page ?). ➔ Les dégradés des différentes réalisations sont travaillés de la manière suivante : - Le tableau « Golden Gate » est peint avec les teintes mandarine et jaune de chrome appliquées dans le haut de la composition, puis grenade et bleu nuit dilué à 40% pour marquer l’horizon. Terminer par la teinte fougère dans le bas du tableau. Avec un pinceau chargé de coupure, étirer les couleurs les unes dans les autres, afin qu’elles se rejoignent sans démarcation. - Le tableau « Une plantation sur les bords du Mississippi » est réalisé avec les couleurs mandarine et jaune de chrome appliquées dans le haut de la composition, puis fougère, vert printemps et jaune de chrome à nouveau dans le bas du tableau pour évoquer la végétation. ➔ Avec un pinceau chargé de coupure, étirer les couleurs les unes dans les autres. - Le petit tableau « Paysage » est peint en mandarine, jaune de chrome, vert printemps et fougère, puis étiré avec de la coupure. - Le tableau « Crépuscule » (« Pas à pas Ombres chinoises » page ?) est réalisé avec les teintes delphinius, grenat, rose églantine et cuivré, puis étiré de coupure.


- L’écharpe « Dentelles d’autrefois » est travaillée avec les teintes grenade, mandarine et jaune de chrome, puis étiré avec de la coupure. - L’écharpe « La Dame du Mississippi » est, quant à elle, peinte en mandarine et jaune de chrome. Veiller à travailler les dégradés des écharpes dans le sens

de la longueur pour l’harmonie de l’ensemble. Laisser sécher parfaitement. ➔ Retourner la soie, puis passer l’antifusant sur toute la surface. Laisser sécher et remettre l’ouvrage sur l’endroit. A l’aide d’un pinceau « repique et retouche » n°5, appliquer l’encre de Chine. Effectuer le passage de l’encre dans les motifs dessinés au crayon, de manière régulière et sans surcharges. Il est très important d’éviter de faire des « flaques ». Les parties fines ainsi que la dentelle sont réalisées avec un pinceau « repique et retouche » n°4. Laisser sécher, puis à l’aide de la gutta blanc nacré, dessiner les perles du bas de la robe, de l’ombrelle, du chapeau et de l’éventail. Fixer en étuve après séchage complet, puis repasser sur l’envers avec un fer sans vapeur.

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peindre sur soie

Masque et costume Incas Techniques : gutta, gros sel Fournitures

■ 0.85 x 0.70 m de crêpe satin pour la guirlande ■ 0.40 x 0.65 m de crêpe satin et 0.35 x 0.75 m pour les tableaux ■ Couleurs étuvables : cognac, mandarine, anis, jaune madrilène, chamois, jaune paille, castor, chair n°2 ■ Couleur opaque tous tissus : blanc titane ■ Diluant concentré ■ Gutta en tube or riche, noire et blanc nacré ■ Stylo noir spécial tissu ■ Gros sel

Matériel

■ Cadre en bois ■ Crayon à dessin pour soie et tissu ■ Pinceaux aquarelle de différentes tailles ■ 1 guirlande électrique + 1 morceau de polyphane de 0.85 x 0.70 m pour le montage des petites lampes ■ 1 plume à vis n°6 pour le passage de la gutta

Encadré

Recette de la Coupure 1c. à café de diluant concentré + ¼ l d’eau

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2 tableaux + 1 guirlande

Comment faire

➔ Placer le patron sur la planche à dessin. Tendre et fixer la soie à l’aide d’un ruban adhésif. Relever le dessin avec le crayon à dessin. Tendre la soie sur le cadre. Utiliser un tube de gutta surmonté d’une plume à vis pour sertir les contours du motif. Laisser sécher puis démonter la soie du cadre. Repasser sur l’envers à fer sec pour fixer la gutta. Remonter la soie sur le cadre et sur l’endroit. Préparer les couleurs et la coupure. Peindre le masque en cognac, puis sans attendre le séchage, étirer avec de la coupure. La bouche est colorée avec du jaune madrilène pur. L’intérieur de la bouche, les yeux ainsi que tous les motifs foncés sont travaillés avec le castor pur. Les ornements du masque sont réalisés avec le cognac, le mandarine et l’anis, et dégradés dans l’humide avec de la coupure. Peindre le nez en cognac pur. L’entourage des ornements est teinté de jaune madrilène, dilué à 40%. Les motifs de la frise sont réalisés en castor pur, jaune madrilène et mandarine, dilués avec de la coupure. Les bandes en haut et en bas du tableau sont teintées de chamois, étiré à la coupure. A l’aide d’un pinceau aquarelle assez gros, poser un filet de cognac pur autour du masque, puis étirer la couleur avec de la coupure vers les extérieurs du tableau afin d’obtenir un dégradé. Sans attendre le séchage, poser le gros sel un peu partout dans la couleur pour provoquer des effets nuancés. Faire un point de blanc titane dans l’œil. Laisser sécher. Les motifs du costume du personnage, la coiffure ainsi que le sceptre sont réalisés avec le mandarine, l’anis et le jaune paille, nuancés de coupure. Utiliser un pinceau fin pour appliquer la teinte castor sur tout le bas de la robe, puis étirer avec le chair n°2 en remontant jusqu’aux épaules. Toujours avec la teinte chair n°2, peindre les mains, le visage et les jambes. La frise est travaillée avec le jaune paille dilué à 20%, le castor pur et le mandarine. Le socle où se trouvent les pieds du personnage est réalisé avec le jaune madrilène et le cognac, nuancés de coupure. Les motifs du bord de la vasque sont peints en mandarine et castor. Avec un gros pinceau aquarelle, peindre le fond en chair n°2, dilué à 30%. Après le séchage, colorer les motifs de la guirlande avec le jaune paille, le mandarine et le castor. Nuancer avec de la coupure. A l’aide d’un gros pinceau aquarelle, réaliser le fond avec la teinte cognac, diluée à 60%. Laisser sécher puis décorer les contours des motifs d’une série de petits points réalisés à la gutta, en alternant noir et blanc nacré. Fixer en étuve après séchage complet, puis repasser sur l’envers avec un fer sans vapeur.


25


peindre sur soie

Les marchés flottants de Techniques : aquarelle dans le mouillé + peinture opaque

3 foulards

Fournitures

■ 3 carrés 0.90 x 0.90 m en twill de soie n°10 ■ Gutta en tube or riche ■ Stylo spécial tissu noir ■ Diluant concentré ■ Couleurs étuvables : cognac, castor, bleu lagon, jaune madrilène, mandarine, bleu indien, vert amande, vert printemps, grenat, delphinius, vert anglais ■ Couleurs opaques tous tissus : rouge d’Orient, rose bengale, blanc, bleu d’Orient, bouton d’or, anis, orange, greengold, vert lumière ■ Epaississant

Matériel

■ Cadre en bois ■ Pinceaux synthétiques « usés bombés » n°4 et n°8 ■ Plume à vis n°5 pour le passage de la gutta ■ Crayon à dessin spécial soie ■ Palette plastique

Encadré

Recette de la Coupure 1c. à café de diluant concentré + ¼ l d’eau

Comment faire ➔ Il n’est pas nécessaire de dessiner un tracé au crayon sur la soie pour cette réalisation. Toutefois, il est possible de faire un tracé léger pour positionner le principal sujet. Monter la soie sur un cadre en bois. A l’aide d’un pinceau mousse, mouiller entièrement la soie avec la coupure. ➔ Sans attendre le séchage, peindre les huttes, les barques et les paniers avec la couleur cognac, nuancée de castor. La végétation est travaillée avec le vert printemps et le vert amande. Les troncs des cocotiers sont peints avec le cognac. Le parasol est dessiné avec le jaune madrilène dilué à 30%, puis ombré avec le mandarine pur. Peindre le ciel et l’eau avec le bleu lagon. Faire quelques traces horizontales avec le bleu indien dilué à 50%, et le cognac sous les barques pour imiter les reflets aquatiques. Les vêtements des personnages sont 26


Thaïlande

travaillés avec le delphinius dilué à 40% ainsi que le grenat dilué à 50%. Les chapeaux sont peints avec le jaune madrilène dilué à 40%. Laisser sécher. Préparer 2 parts d’épaississant + 2 parts de vert anglais. ➔ A l’aide d’un pinceau « usé bombé », redessiner les feuillages avec la préparation épaissie afin de redonner forme au dessin. Sur une palette, préparer un assortiment de couleurs opaques tous tissus citées cidessus. Au moyen d’un pinceau synthétique assez ferme, retravailler les fruits dans les corbeilles en leur donnant forme au gré de l’imagination, et en apportant un peu de relief à la composition. Préparer un mélange avec le bouton d’or, l’orange et le blanc pour peindre le soleil.

Les bandes de brume sont réalisées au blanc additionné d’une pointe d’orange. Les reflets dans la rivière sont peints à l’horizontale avec les couleurs bleu d’Orient, vert lumière et blanc. Après séchage, à l’aide d’un stylo spécial tissu noir, redessiner les différents motifs, personnages, feuillages et arrière-plan. ➔ Il n’est pas nécessaire de travailler tous les dessins. L’exercice consiste à redonner à l’ensemble de l’ouvrage un aspect figuratif (ex. : redessiner les pampilles du parasol, les croisillons dans les corbeilles et les huttes pour évoquer le rotin). Fixer en étuve après séchage complet, puis repasser sur l’envers avec un fer sans vapeur.

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peindre sur soie

Le Taj Mahal, la perle blanche de l’Inde... Techniques : gutta métal + peinture à main levée + cabochons 2 tableaux + 1 foulard sur mousseline et satin broché + 1 sachet de senteur Fournitures

■ 0.45 x 0.55 m et 0.25 x 0.50 m de crêpe satin pour les tableaux ■ 0.90 x 0.90 m de mousseline bande satin broché + 0.90 x 0.90 m pongé n°5 (pour la doublure du carré) ■ 0.35 x 0.15 m de mousseline bande satin broché et de pongé n°5 pour le sachet de senteurs ■ Couleurs étuvables : jaune madrilène, vert printemps, lierre, cognac, bleu lagon, grenat, framboise, bleu nuit, noir concentré, gris chartreux, turquoise, chair n°1, améthyste, jaune paille, rose églantine ■ Diluant concentré ■ Gutta en tube or pâle, blanc nacré, noire ■ Gros sel ■ Alcool à 90°C ■ Stylo spécial tissu noir et rouge

Matériel

■ Cadre en bois ■ Crayon à dessin pour soie et tissu Pinceaux petits gris (petits et moyens) et petits pinceaux aquarelle ■ Plume à vis n°5 ■ Cabochons ■ Pinceau mousse n°2 ■ Tubes de Touch Textile de différentes couleurs pour coller les cabochons

Encadré

Recette de la Coupure 1c. à café de diluant concentré + ¼ l d’eau

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Comment faire

➔ Placer le patron sur la planche à dessin. Tendre et fixer la soie à l’aide du ruban adhésif. Relever le dessin avec le crayon à dessin. Tendre la soie sur le cadre. A l’aide d’un tube de gutta surmonté d’une plume, sertir les contours avec la gutta or pâle. Après avoir laissé sécher la gutta, démonter la soie du cadre, et fixer la gutta sur l’envers avec un fer à repasser sans vapeur. Remonter la soie sur le cadre. La façade du Taj Mahal et les minarets sont travaillés avec du jaune paille dilué à 40% ainsi que du cognac dilué à 60%, puis nuancés de coupure afin de respecter l’aspect très clair du monument. La base du bâtiment ainsi que certaines fenêtres sont peintes en gris chartreux dilué à 40% et estompées avec de la coupure. A l’aide d’un pinceau très fin, peindre l’entourage du bassin avec le gris chartreux pur. Les deux allées parallèles à la pièce d’eau sont travaillées à partir du cognac dilué à 50% puis étiré avec de la coupure. L’eau du bassin est nuancée de turquoise dilué à 70% et estompé de coupure. Peindre les pelouses en vert printemps, puis étirer avec de la coupure vers les extérieurs. Les arbres sont colorés avec le lierre pur légèrement dilué avec de la coupure vers le haut. Les arbustes de l’arrière-plan sont travaillés avec le lierre pur et une touche de vert printemps. Sans attendre le séchage, poser une pincée de gros sel dans chaque arbuste pour produire des effets de feuillage. A l’aide d’un pinceau aquarelle moyen, poser le bleu lagon avec une touche de rose églantine dans le haut du ciel. Sans attendre le séchage, appliquer de la coupure à cheval sur les deux couleurs, puis étirer vers le monument afin d’obtenir un dégradé suffisamment pastel. Après séchage, effectuer quelques décorations sur la façade


à l’aide des guttas blanc nacré et noir. La peau de la déesse est peinte avec la teinte chair n°1. Les bracelets et le bustier sont travaillés suivant la couleur jaune madrilène, estompée de coupure. Peindre le drapé autour de la taille ainsi que le cœur de la coiffure avec le turquoise dilué à 40% et nuancé de coupure. Le reste du drapé est réalisé avec le bleu nuit dilué à 30% et étiré de coupure. Le turban est peint avec l’améthyste légèrement estompé avec de la coupure. Les feuilles de la coiffure sont peintes avec le vert printemps. A l’aide d’un petit pinceau, poser une pointe de framboise à la base des pétales, et sans

attendre le séchage, nuancer de coupure de manière à rendre les extérieurs plus clairs. Le fond est teinté de jaune paille dilué à 40%. Laisser sécher, puis effectuer quelques décorations avec les guttas or pâle et blanc nacré à la manière d’une frise tout autour du tableau. A l’aide d’un stylo spécial tissu noir, dessiner les yeux, le nez et la bouche. Avec le stylo spécial tissu rouge, faire un point sur le front de la déesse. Fixer en étuve après séchage complet, puis repasser sur l’envers avec un fer sans vapeur. Après cette opération, coller les cabochons à l’aide de tubes de Touch Textile de couleurs différentes.

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Montagnes, vallées & cours d’eau à L’AQUARELLE France Métro : 8,90 € - BEL/LUX : 8,90 € - CAN : 12,95 $ Can - CH : 17 ChF - DOM : 8,90 € - ESP/IT/GRECE/PORT CONT : 9,50 € - TOM : 1100 Xpf

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e n i z a g Ma que techni ux de bea arts

Montagnes, vallées & cours d’eau à l’aquarelle

Photosgestes techniques Pis de conet aliquatiae es nus Olecae

Debitias que enisinv ellent fugit, iditiis ea Onessincim am a vel et volorum


E d i to

S o m m a i re

LAliquam as voluptiorum inci con conecus sit, nis aut et hilis vitium volor solent ut as dem. Ut fugiam est aut rae. Pa qui dus dolorio. Name plam alitia volorita sam quias asperum issunde sant qui officae laut eriam nobit as molorest fugiatestia numquis am, unt debitibus. Ehenimpe estiatq uideser atisintio temperum aliqui omnimporrore remodigentem quis et eatia iur, ut magnien denimperes iminimin cus voluptate et rectet labo. Bor aut volupta sperehenis sita volupta sita dus ma cuptatium quos rernati te quat vellesti cus prerchi cidemquis et voluptatem ut am vendit apicitem. Mi, as doluptatia que in cum id que proriae acius ad et et accusam, neture et qui sum faces magnat quis dis sus re sitio ipsaped quiam quo ex et ut a volorit rem volupta nempore mporporum derunt volorer ibusam fuga. Tem latur? Alibus nonsequo occus sitatis volupta tissiminis aut endis prepuda eremodi dolupta tiorporis et re ea ni cone num hillaut modiam, od min nonsecupitas eos qui inus es reptas estibus. Vivianne Rousset

Ma palette

Les editions de saxe 20, rue Croix-Barret 69358 LYON CEDEX

Directrice de la publication : Viviane Rousset Abonement et service des ventes :

Les couleurs froides

5 6 7

L’utilisation de photographies

8

Les mélanges utiles Les couleurs chaudes

Les techniques 10 Les lavis 12 Le grattage avec une carte en plastique 14 Les troncs d’arbre 15 L’utilisation de fluide de masquage 16 L’utilisation d’un masque de papier 17 L’utilisation des pinceaux

La peinture des ciels

19

La peinture des montagnes

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La peinture des vallées

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La peinture de l’eau

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PAS à PAS Lac de montagne

Site : www.edisaxe.com Edition : 3° TRIM 2008 Copyright : Search Press Ltd Dépot légal : à parution N°ISSN : 1952-546X Imprimé en Italie Fratelli Spada Roma Distribué par MLP 2

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PAS à PAS Vue de la vallée

34

PAS à PAS Le bief du moulin

42


introduction Comme beaucoup, j’ai la passion des scènes de montagnes, même si en gravir une est la dernière chose que je veux faire. Quand j’étais jeune, j’ai participé à un voyage scolaire dans la Région des Lacs. Pour nous rendre d’une auberge de jeunesse à l’autre, il a fallu marcher, marcher… et grimper ! Aujourd’hui, je repense à tout ceci avec tendresse mais, à cette époque-là, je suis sûr que l’expérience était assombrie par des ampoules douloureuses et le fardeau d’un sac à dos surchargé. ● Dans ce magazine, je démontre comment un nongéologue peut créer des scènes de montagnes réalistes. ● Inévitablement, avec les montagnes, vous avez les vallées, et en bas d’une vallée, il y a habituellement une rivière ou un torrent, les trois éléments sont donc étroitement liés. Si vous cherchez de l’inspiration et des exemples pour peindre vallées et cours d’eau, c’est facile : descendez et vous trouverez votre sujet ; malheureusement, l’inconvénient, c’est qu’il vous faut ensuite remonter ! Mais une fois que vous avez rassemblé un bon matériel de référence (des photographies et des croquis de montagnes, de cascades, de ponts et de différentes formations rocheuses), vous avez les bases pour produire votre propre composition. ● Au fil des années, j’ai développé de nombreuses techniques pour peindre une multitude de sujets différents à l’aquarelle. J’ai regroupé ici celles d’entre elles qui sont à mes yeux les plus appropriées pour peindre les montagnes, les vallées et les cours d’eau (l’utilisation de fluide de masquage, les masques en papier, le mouillé sur mouillé et le grattage entre autres). Une fois ces procédés simples maîtrisés, vous pourrez traiter n’importe quel sujet de votre choix ou presque.

Nombre des aquarelles qui suivent sont exécutées sur du papier à gros grain, cette texture donnant d’excellents résultats lorsque l’on peint des montagnes et des rochers avec la technique « de la carte de crédit » que j’ai mise au point... accidentellement. Tout commença quand une de mes élèves me dit qu’elle avait vu quelqu’un peindre un tronc d’arbre avec une carte de crédit. Je m’y suis essayé mais l’effet obtenu était désastreux : tous les troncs ressemblaient à de la… roche. J’ai donc repris l’idée, l’ai transposée et affinée. Je vous l’expose d’ailleurs en détail dans ces pages. Et comme j’ai finalement réussi à maîtriser la technique des troncs d’arbre, je vous l’explique également ici. ● Ce numéro devrait être un délice pour les montagnards en pantoufles – car il leur promet en quelque sorte de leur permettre de peindre de merveilleuses scènes de montagnes… sans quitter leur atelier ! ●

Reflets des Lakeland 420 x 560 mm Je voulais capturer les reflets du lac dans cette scène. Les pierres du premier plan en renforcent l’impact en guidant l’œil à l’intérieur de la peinture.

3


M a palette Je ne suis pas très amateur des palettes « restreintes » mais, cela dit, je me limite tout de même à une sélection de couleurs relativement petite. Ma palette comporte une gamme de couleurs qui peuvent être utilisées pour quasiment toute peinture que je choisis d’exécuter. Voici, à droite, celle avec laquelle je travaille. En employant des combinaisons comme l’alizarine cramoisie et le bleu de cobalt, vous pouvez créer des montagnes éloignées fabuleuses. L’outremer associé au terre d’ombre brûlée permet de remplacer le noir ou le gris. En incorporant plus de bleu, vous obtenez une couleur plus froide et en ajoutant plus de terre d’ombre brûlée, vous produisez une couleur plus chaude. L’ajout de terre de Sienne naturelle à un mélange gris crée l’effet de rayons de soleil sur le versant d’une montagne. La couleur ombre est une couleur fraîche et transparente qui peut être mélangée avec d’autres ou utilisée seule. Elle donne des résultats remarquables dans beaucoup des peintures de ce magazine.

Les couleurs que j’utilise

A partir de cette gamme, vous pouvez obtenir la plupart des couleurs.

rouge de cadmium

alizarine cramoisie

outremer

bleu de cobalt

terre de Sienne naturelle

terre de Sienne brûlée

terre d’ombre brûlée

jaune de cadmium

ombre

vert sombre

vert olive

vert lumineux

4


Les mélanges utiles Dans cette section, j’ai réuni un ensemble de mélanges de couleurs qui conviennent à la peinture de toute une variété de scènes de montagnes mais aussi de feuillages et de végétation. Ce sont des mélanges assez élémentaires que vous trouverez utiles pour représenter beaucoup d’autres sujets.

+

=

L’outremer et le terre d’ombre brûlée produisent un gris qui s’avère excellent pour peindre les montagnes rocheuses. On peut ajouter plus de bleu pour les zones ombragées et plus de terre d’ombre brûlée pour les parties ensoleillées. Un mélange plus pâle et plus bleuté des mêmes couleurs est idéal pour les montagnes plus éloignées.

+

=

L’alizarine cramoisie et le bleu de cobalt créent également un beau violet pour les montagnes du lointain. Là encore, celles qui sont le plus éloignées peuvent être plus bleutées puisque la nuance plus froide suggère la distance.

+

+

=

L’alizarine cramoisie, le bleu de cobalt et le terre de Sienne brûlée composent un mélange utile pour peindre les rochers. Il sera plus pâle et plus brunâtre pour les parties ensoleillées et plus foncé et plus bleuté pour les zones ombrées.

+

=

Le bleu de cobalt et le vert sombre forment un mélange qui convient bien aux vallées distantes et aux montagnes herbeuses. Les haies dans la vallée peuvent être établies avec une version plus verte du mélange. Les montagnes les plus lointaines doivent être plus bleutées. 5


M a palette Les couleurs chaudes Employer des couleurs différentes peut créer des ambiances très diverses. Dans la peinture présentée, j’ai utilisé une sélection de couleurs telles que l’alizarine cramoisie mélangé à du terre de Sienne naturelle pour ajouter une teinte rose dans le ciel. Pour les versants ensoleillés des reliefs, j’ai travaillé avec des terres de Sienne naturelle et brûlée. Ceci est rehaussé par l’utilisation de nuances plus froides sur les côtés des montagnes situés dans l’ombre ainsi que dans la vallée. Bien que les bleus et les verts prédominent dans cette dernière, il y a tout de même des taches de couleurs chaudes créées par des teintes similaires à celles qui sont placées sur les versants des montagnes.

Juste avant le coucher du soleil 350 x 520 mm

Les couleurs dominantes dans cette peinture sont les nuances les plus chaudes mais celles-ci sont mises en valeur par l’usage de quelques couleurs plus froides, l’ensemble créant un contraste.

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Les couleurs froides La couleur dominante dans cette aquarelle est le bleu, qui est la couleur froide par excellence. Les montagnes ont été peintes avec la technique du grattage, du bleu de cobalt et du bleu outremer. Les nuances de bleu plus foncées comportent un soupçon de terre d’ombre brûlée. Plus avant, les sapins ont été principalement travaillés en bleu, mais additionné de vert sombre. Les formations rocheuses de chaque côté de la rivière, combinaison de bleu outremer et de terre d’ombre brûlée, ont été sculptées selon la technique du grattage. Les couleurs plus chaudes du premier plan et les nuances plus froides du fond contribuent à créer l’illusion de distance.

Eaux froides 320 x 510 mm

La fraîcheur de l’air montagnard est suggérée par l’utilisation de nuances bleues froides mises en contraste avec les tons légèrement plus chauds du premier plan.

7


L ’ utilisation de Lorsque vous exécutez une peinture, un bon matériel de référence est essentiel. Tout le monde n’a pas la chance de parcourir le pays pour réaliser des esquisses, le recours à des photographies est donc une bonne solution de rechange, qu’il s’agisse de vos propres clichés ou qu’ils soient tirés de livres ou de magazines. Vous pouvez choisir une section intéressante d’une photographie et la combiner avec d’autres éléments pour créer une composition idéale. De cette façon, vous pouvez supprimer des parties de la scène que vous ne voulez tout simplement pas utiliser. ● De mon expérience, la plupart des artistes opèrent ainsi, inutile donc de se sentir obligé d’escalader une montagne dans le but d’en peindre une ! ● Une attention particulière doit cependant être portée aux photographies extraites de livres ou de magazines car elles peuvent être soumises à droits d’auteur. Si vous travaillez à partir d’un guide de peinture comme celui-ci, il n’y a aucun problème. Sentez-vous libre de copier n’importe laquelle des illustrations de ces pages. Toutefois, si vous reprenez le travail d’un autre artiste et que vous vendez votre peinture, vous devriez citer le peintre en question en précisant, par exemple, « d’après Terry Harrison » ou « dans le style de Terry Harrison ».

J’ai utilisé les bâtiments et le pont de cette scène mais ai supprimé les arbres.

Les ombres du premier plan et la route ont été prises de cette photographie.

Dans cette peinture, qui est expliqué en pas à pas pages 130-139, je me suis servi d’éléments de deux photographies de référence et j’ai ajouté les montagnes au lointain. J’ai également prolongé le cours d’eau, qui conduit le regard à l’intérieur de la scène.

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photo g raphies J’ai photographié ce ravissant moulin lors d’un séjour dans le Suffolk. C’est le contraste entre la blancheur du moulin et les couleurs veloutées du bâtiment juxtaposé qui a retenu mon attention.

Le bief et la petite chute d’eau tirés de cette photographie sont utilisés pour guider l’œil dans la peinture. Le canal mène jusqu’à ce moulin mais la photographie a été prise depuis un angle différent. Les deux vues ont été combinées pour créer une scène idyllique. C’est ce que l’on appelle la « licence artistique » !

Les bâtiments constituent le point focal de cette peinture, qui est présentée en pas à pas pages 140-149. Les fleurs créent de l’intérêt et apportent de la couleur au premier plan.

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L es techniques L’utilisation des pinceaux Vous pouvez créer de merveilleux effets réalistes à partir de la gamme de pinceaux présentée ici.

Le gros pinceau rond (large detail)

Ce pinceau est utile pour les lavis car il retient une grande quantité de peinture. Pour les grandes plages de couleur, travaillez avec un mouvement horizontal et ample, en balayant le papier d’un côté à l’autre et du haut vers le bas.

Le pinceau rond moyen (medium detail)

Il est idéal pour les détails plus petits. Peignez le contour de la montagne puis remplissez l’intérieur de la forme, en ajoutant plus d’eau au mélange lorsque c’est nécessaire.

Le demi-rigger (half-rigger)

Le demi-rigger forme une pointe réellement fine mais retient une grande quantité de peinture. Les poils sont longs, mais le sont moins qu’un rigger. C’est un excellent pinceau pour ajouter des détails très fins en mouillé sur sec. Travaillez avec un mouvement vif vers le haut pour peindre des roseaux comme illustré ici. 10

Le pinceau plat (flat brush) Le pinceau plat de 19 mm est précieux pour les lavis et pour peindre de l’eau. Pour créer un effet d’ondulations, passez-le d’un côté à l’autre pour produire des lignes horizontales.

Le petit pinceau rond (small detail) Il s’avère irremplaçable pour le travail très fin. Etablissez les formations rocheuses en mouillé sur sec en utilisant un mélange fort d’outremer et de terre d’ombre brûlée.

La brosse plate (golden leaf) C’est un gros pinceau à lavis, idéal pour peindre les ciels. Appliquez un mélange mouillé de bleu dans la largeur du papier avec des mouvements amples de balayage puis ajoutez de l’outremer et du terre d’ombre brûlée en mouillé sur mouillé pour former les nuages.


La petite brosse plate (foliage brush)

Elle est pratique pour moucheter de la peinture. Peignez les rochers en appliquant un à-plat et laissez sécher. Puis, avec la pointe d’un pinceau assez sec, mouchetez la couleur pour créer de la texture.

Le pinceau éventail à moucheter (fan stippler) C’est une version « éventail » de la petite brosse plate qui est parfaite pour peindre les arbres. Mouchetez de la peinture verte puis un vert plus profond pour former le feuillage.

La brosse spéciale « Wizard »

Le pinceau éventail (fan gogh)

Vingt pour cent des poils de ce pinceau sont plus longs que le reste, ce qui produit des effets intéressants. Pour créer des reflets, appliquez un lavis léger puis prenez la couleur foncée et tirez-la vers le bas en mouillé sur mouillé. Seule une petite quantité de peinture sort du pinceau, ce qui permet de réaliser des rais de couleur.

Ce pinceau éventail épais retient une grande quantité de peinture et est excellent pour peindre des arbres. Peignez ceux du fond et laissez sécher. Utilisez la courbe du pinceau pour ajouter le sapin puis donnez de petites touches vives vers le haut pour créer l’herbe.

Le pinceau éventail avec manche en résine (fan gogh px) Similaire au pinceau précédent, celui-ci comporte un manche translucide, bien pratique pour gratter la peinture afin de former les détails d’une maçonnerie. Commencez par appliquer du terre de Sienne naturelle puis du vert clair, pas trop mouillé. Passez une couleur foncée, de l’outremer et du terre d’ombre brûlée par exemple, sur la première couleur. Raclez la peinture encore mouillée pour dessiner les pierres ou briques avec l’extrémité en biais du manche.

11


L es techniques Les lavis Les lavis doivent être appliqués rapidement et avec assurance mais cela ne signifie pas qu’il faut agir en toute hâte, ne paniquez donc pas. L’aquarelle ne sèche pas aussi vite que vous pourriez l’imaginer. Pour éviter que des stries ne se forment dans un lavis, voici un bon conseil : mouillez le fond avec de l’eau claire et appliquez le lavis en mouillé sur mouillé. Vous devez utiliser un gros pinceau capable de retenir une grande quantité de liquide pour ne pas devoir le recharger trop souvent.

Les ciels

Utilisez la brosse plate pour passer un lavis d’outremer, en ajoutant plus d’eau au fur et à mesure que vous progressez vers le bas du papier. Préparez ensuite un mélange dilué d’outremer et peignez un nuage en mouillé sur mouillé. Avec un mélange un peu plus fort, créez une ombre sous le nuage, en travaillant toujours en mouillé sur mouillé.

L’orage se prépare 500 x 350 mm

Les montagnes

Mélangez de l’outremer et un peu de terre d’ombre brûlée pour obtenir un lavis bleu et peignez la montagne éloignée avec le gros pinceau rond. Préparez une version plus foncée du mélange et cernez la montagne plus proche. Remplissez l’intérieur de celle-ci. 12

Cette peinture a été réalisée avec la technique du mouillé sur mouillé mais j’ai laissé chaque section sécher avant d’entamer la suivante. Le ciel a été peint en premier avec un lavis chaud de terre de Sienne naturelle puis les couleurs plus foncées des nuages ont été posées en mouillé sur mouillé. J’ai attendu que le ciel sèche puis j’ai établi les montagnes. Si elles avaient été peintes


sur un fond mouillé, elles se seraient fondues dans la peinture fraîche. Le mélange plus fort de la mi-distance, qui crée la silhouette sombre des constructions, a servi aussi pour les arbres nus de l’hiver. Le premier plan a alors été travaillé selon la technique du grattage pour former les rochers. Enfin, une fois tout ceci sec, l’eau a été traitée en reprenant les couleurs utilisées dans le ciel.

L’eau

Préparez un lavis dilué d’outremer pour que l’eau reflète la couleur du ciel et peignez l’eau avec le pinceau plat de 19 mm. Utilisez la ligne horizontale du pinceau pour créer un effet de rides, en le déplaçant d’un côté à l’autre comme indiqué sur la photo. 13


L es techniques Le grattage avec une carte en plastique Cette technique peut être utilisée pour former des textures remarquables. Les effets créés dans ce chapitre, qui suggèrent des montagnes, des rochers et des troncs d’arbre, requièrent d’être réalisés sur un papier à gros grain. En raclant la peinture, on la décolle en partie des zones en relief du papier pour révéler les nuances plus claires des différents éléments représentés. La peinture qui s’est déposée dans les creux du papier rendra, elle, les tons plus foncés de ces mêmes éléments. ● La clé de cette méthode réside dans la pression contrôlée que l’on applique sur la carte en plastique : on peut ainsi décider de racler plus de peinture aux endroits où l’on veut que le ton soit le plus clair. Si la lumière se situe sur le côté gauche d’un rocher ou d’une montagne, tenez la carte vers le bord gauche, c’est là que la pression sera la plus forte. Elle sera moindre sur le bord opposé et donc la quantité de peinture enlevée sera moins importante. La peinture doit être appliquée en couche assez épaisse car, si elle est trop mouillée, elle refluera sur le papier. Entraînez-vous à cette technique avant de la mettre en pratique dans une peinture.

Les montagnes

L’astuce, c’est de gratter la peinture d’un mouvement rapide et vif.

1

Appliquez un lavis à la brosse plate. Grattez-le ensuite en diagonale avec la carte en plastique pour créer une montagne.

2 Raclez à nouveau la peinture pour former une deuxième montagne devant la première. Laissez sécher.

3 Utilisez le gros pinceau rond et la couleur ombre pour ajouter les détails, en structurant les formations rocheuses.

Les rochers

1 Avec le pinceau éventail à moucheter, appliquez des couches épaisses de peinture plutôt sèche pour établir les formations rocheuses, en travaillant du clair au foncé. Commencez par du terre de Sienne naturelle, continuez avec du terre de Sienne brûlée puis avec du terre d’ombre brûlée mélangé avec de l’outremer. Terminez avec du vert sombre pour ajouter de l’intérêt. 14

En partant de l’arrière de la formation rocheuse, grattez la matière avec la carte en plastique pour faire apparaître la forme des rochers. Un papier très texturé est d’une grande aide pour créer ce type de relief.

2 3 Continuez de la même façon jusqu’en bas de la formation rocheuse, en laissant une couleur plus foncée entre les rochers afin de suggérer des fissures dans l’ombre.


Les troncs d’arbre Peignez le tronc avec un lavis vert clair composé de terre de Sienne naturelle et de vert lumineux.

Utilisez le gros pinceau rond pour ajouter les branches et les racines de l’arbre.

3

1

2 Appliquez du vert olive par-dessus puis du terre d’ombre brûlée et de l’outremer. Sans attendre que la peinture ne sèche, raclez la carte jusqu’en bas du tronc.

Le grattage avec le manche d’un pinceau Quelle que soit la couleur de base d’un mur, une nuance chaude de grès ou une couleur dure de granite, vous devez la peindre en premier. Dans l’exemple présenté, j’ai utilisé du terre de Sienne naturelle puis du vert pour rendre l’impression d’un mur patiné et envahi de mousse.

Cette couleur tache le papier, il faut donc placer la teinte foncée sur le dessus. Avant qu’elle ne sèche, grattez la peinture sombre pour exposer celle du dessous. Ce faisant, on repousse la couleur du haut sur les côtés, ce qui crée le contour sombre de chaque pierre.

Les murs de pierres

1 1. Chargez la petite brosse plate de terre de Sienne naturelle épais et tapotez-la pour créer la texture. Mouchetez ensuite du vert lumineux par-dessus.

2 2. Passez un mélange plus foncé d’outremer et de terre d’ombre brûlée par-dessus. Veillez à ce qu’il ne soit pas trop mouillé.

3 3. Avant que la peinture ne sèche, grattez-la avec le manche en résine du pinceau éventail spécial pour dessiner la forme des pierres. 15


L es techniques L’utilisation de fluide de masquage Nombre d’artistes n’aiment pas se servir de fluide de masquage car il abîme les pinceaux – cf. Astuce ci-contre ! Et pourtant, une fois son utilisation maîtrisée, il nous donne l’opportunité de créer toutes sortes d’effets différents. Le premier d’entre eux, lorsque l’on peint des montagnes, c’est évidemment les sommets enneigés, mais il permet aussi de rendre les scintillements du soleil sur l’eau et de représenter l’écume blanche d’une cascade. La première chose à savoir, c’est qu’on ne doit réserver que les zones les plus claires.

Astuce

Avant d’utiliser du fluide de masquage, mouillez le pinceau et passez-le sur un pain de savon. Quand vous aurez fini de travailler, il vous suffira de rincer votre pinceau à l’eau.

Les montagnes coiffées de neige

2

1 Dessinez tout d’abord les montagnes puis appliquez du fluide de masquage sur les parties enneigées à l’aide d’un pinceau fin.

3

Une fois que le fluide de masquage est complètement sec, peignez le ciel à la brosse plate, en passant sur le sommet des montagnes.

4 La peinture sèche, gommez le fluide de masquage du bout des doigts pour révéler le blanc du papier sous-jacent.

Préparez un gris foncé en mélangeant de l’outremer et du terre d’ombre brûlée puis colorez les montagnes en utilisant le gros pinceau rond.

5 En travaillant avec du bleu de cobalt et le pinceau rond moyen, peignez les ombres sur la neige.

Astuce

Si le fluide de masquage a encrassé votre pinceau, vous pouvez le faire partir avec de l’essence à briquet mais ne respirez pas les vapeurs.

Les ondulations à la surface de l’eau Formez les rides en utilisant du fluide de masquage et un pinceau fin.

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3

Gommez le fluide de masquage lorsque la peinture est sèche. Ajoutez des ondulations plus Peignez l’eau à touches horizontales foncées au premier plan au pinceau rond moyen, en employant en travaillant avec le pinceau plat un mélange fort d’outremer. de 19 mm.

2


Les chutes d’eau Dessinez les rochers et l’eau. Appliquez le fluide de masquage, en traînant le pinceau dans le sens de la chute d’eau. Dans la mare entre les rochers, ajoutez des points, des éclaboussures et des ondulations.

1

3

Peignez les rochers en utilisant du terre de Sienne naturelle, du terre d’ombre brûlée et de l’outremer. Posez des touches d’un mélange plus foncé d’outremer et de terre d’ombre brûlée sur les parties ombrées du rocher. Laissez sécher puis, avec le pinceau éventail, passez un mélange de bleu d’outremer et de terre d’ombre brûlée sur la cascade, toujours dans le sens de l’écoulement.

2

4

Peignez l’eau au premier plan avec la même couleur. 4. Ajoutez des rides d’un bleu plus clair Celle-ci sèche, ôtez le fluide de masquage avec les doigts. avec le pinceau rond moyen.

L’utilisation d’un masque de papier C’est un moyen très simple d’obtenir de bons résultats. Prenez une pièce de papier couché que vous aurez découpée dans un prospectus ou une brochure (le papier à photocopie est trop absorbant), et utilisez son bord pour masquer une zone où vous voulez placer une ligne droite, pour figurer par exemple le côté d’un bâtiment, un mur ou le bord d’une étendue d’eau. Vous pouvez couper le papier à la forme requise.

Les berges bordées d’arbres

1 Placez un masque de papier à l’endroit où se situera le bord de l’eau et utilisez le pinceau éventail à moucheter et des verts variés pour suggérer de l’herbe et des arbres.

2 Retirez le masque puis, avec le pinceau plat de 19 mm, peignez l’eau avec des touches descendantes. Prélevez un peu de vert et tirez-le vers le bas dans le bleu mouillé. 17


L es techniques Les murs de pierres Masquez le haut du mur et continuez à moucheter.

2

1

3

Masquez le bas du mur et utilisez la petite brosse plate pour moucheter un mélange d’outremer et de terre d’ombre brûlée afin d’établir la texture de l’édifice.

Prenez un mélange plus foncé des mêmes couleurs et le pinceau rond moyen. Peignez autour des zones mouchetées claires et foncées pour dessiner les pierres.

La peinture d’une grange à flanc de coteau Dessinez la grange en premier.

1 2 Masquez le haut du toit et utilisez le pinceau éventail à moucheter pour créer le feuillage derrière le bâtiment.

3 Déplacez le papier pour masquer l’angle du toit et continuez à moucheter la peinture verte.

4 Masquez le mur de la grange et mouchetez la couleur sur la partie gauche.

5 La forme de la grange est établie.

Le ruisseau du village 390 x 420 mm

Délimités par des haies et des arbres, les champs de cette vallée verte et agréable ont été créés selon la technique du masque de papier. La petite brosse plate a été utilisée pour établir la texture des murs de pierres des cottages, les détails ayant été ajoutés au demi-rigger.

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La peinture des ciels Lorsque l’on peint des paysages, on est certain de devoir peindre des ciels. Si vous apprenez à réaliser un ciel élémentaire, vous pourrez appliquer ces techniques à la plupart de vos peintures. Peignez les nuages en mouillé sur mouillé avec un mélange foncé d’outremer et de terre d’ombre brûlée.

1

Un ciel d’été

Commencez par passer de l’eau claire sur le ciel. Appliquez un lavis outremer avec la brosse plate. Au fur et à mesure que le pinceau circule sur le papier, l’eau à la surface dilue la couleur contenue dans les poils, la rendant progressivement plus claire vers l’horizon.

Tapotez le haut des nuages avec du papier absorbant ou un mouchoir en papier pour décoller de la peinture.

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3

Un ciel d’hiver

1

2

Mouillez la zone du ciel avec de l’eau claire puis, avec la brosse plate, appliquez un lavis pâle de terre de Sienne naturelle jusqu’à la moitié inférieure.

3

Passez un deuxième lavis d’outremer et de terre d’ombre brûlée depuis le haut, en mouillé sur mouillé. Laissez des espaces blancs pour figurer les nuages.

En utilisant un mélange plus fort des mêmes couleurs, tapotez la pointe de la brosse plate pour indiquer des nuages sombres.

Un ciel orageux Mouillez le ciel. Utilisez la brosse plate et de l’outremer avec une pointe de terre d’ombre brûlée pour peindre une formation nuageuse.

1

Posez des touches d’un mélange plus fort des mêmes couleurs, en mouillé sur mouillé, pour créer des nuages plus sombres.

2

Un coucher de soleil Mouillez le papier puis, en utilisant la brosse plate, appliquez un lavis jaune de cadmium au centre et alizarine cramoisie en haut et en bas. Estompez les bandes d’alizarine dans le jaune en mouillé sur mouillé.

1

Passez un lavis de bleu de cobalt en partant du haut et en l’estompant dans l’alizarine mouillé. L’utilisation de cette dernière couleur empêchera le bleu et le jaune de virer au vert.

2

En travaillant avec la couleur ombre et la brosse plate, peignez une formation nuageuse, en mouillé sur mouillé, que le vent pousse au centre du ciel.

3 19


L a peinture des Les montagnes peuvent être peintes dans différentes ambiances : reliefs distants et embrumés, édifices de granite durs et imposants, pics majestueux. En utilisant une variété de techniques simples, vous pouvez facilement créer la peinture de votre choix.

Les montagnes enneigées Dessinez la montagne et appliquez du fluide de masquage sur les zones enneigées.

1

Préparez un mélange brun bleuté froid composé d’outremer et de terre d’ombre brûlée et, avec le gros pinceau rond, passez-le sur la partie ombrée selon la technique du pinceau sec.

2 Mouillez le ciel et utilisez la brosse plate et de l’outremer pour indiquer des nuages. Ajoutez des formes plus foncées en mouillé sur mouillé en travaillant avec un mélange plus fort.

4 Réalisez un mélange plus chaud de terre d’ombre brûlée additionné d’une touche d’outremer, et appliquez-le sur le versant ensoleillé de la montagne.

5

6

La peinture sèche, retirez le fluide de masquage.

Prenez le gros pinceau rond et un bleu froid comme le bleu de cobalt puis peignez les zones de neige ombragées. Laissez sécher.

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3

Utilisez le pinceau rond moyen et un mélange gris bleuté pour former les détails plus fins de la formation rocheuse.


monta g nes Les montagnes éloignées

1 Mouillez le ciel avec de l’eau claire. Avec la brosse plate, peignez le ciel derrière les montagnes avec du terre de Sienne naturelle. Appliquez ensuite de l’outremer de haut en bas dans la couleur mouillée précédente. Laissez la peinture sécher.

2

3

En utilisant le gros pinceau rond et de l’outremer pâle, peignez la montagne du lointain. Laissez chaque montagne sécher avant d’aborder la suivante. Formez la montagne placée devant la précédente avec la couleur ombre. Enfin, colorez les reliefs de gauche avec cette même couleur et du terre de Sienne naturelle.Travaillez avec un mélange plus fort pour établir la montagne de droite.

Prenez le pinceau plat de 19 mm et de l’outremer additionné d’une touche d’ombre pour peindre l‘eau. Au premier plan, utilisez de l’ombre mélangé avec du terre d’ombre brûlée et le pinceau rond moyen pour former des pierres sur le bord de l’eau, en travaillant avec la technique du pinceau sec. Sur la rive plus éloignée, peignez des rochers foncés et, sur la droite, un promontoire foncé.

4 Utilisez le demi-rigger et le même mélange foncé pour établir les arbres sur l’avancée de terre.

5 Prélevez un peu du même mélange sur la petite brosse plate et mouchetez-le sur le haut des arbres.

6 Reprenez le demi-rigger pour peindre les reflets sous les arbres, en formant des lignes brisées afin de suggérer des rides sur l’eau.

Les montagnes dans la brume

1 Mouillez la zone du ciel ainsi que les montagnes. Prenez la brosse plate et appliquez un lavis outremer. Utilisez de l’outremer et du terre d’ombre brûlée pour suggérer des nuages puis, à l’aide de papier absorbant, décollez la peinture en haut de ceux-ci.

Peignez la montagne du fond avec la couleur ombre et une touche d’outremer, en utilisant le gros pinceau rond. Ajoutez du terre de Sienne naturelle en mouillé sur mouillé. Peignez la plus grosse montagne en terre de Sienne naturelle. Sans attendre que cette couleur ne sèche, décollez la peinture pour former des nuages, toujours à l’aide de papier absorbant ou d’un mouchoir en papier.

2 21


L a peinture des monta g nes

3

Mélangez de l’outremer avec une touche de terre d’ombre brûlée et peignez l’eau au pinceau plat de 19 mm avec un mouvement de balayage ample.

Peignez la montagne de droite avec la couleur ombre. Ajoutez du terre de Sienne naturelle en mouillé sur mouillé. Vers le premier plan, travaillez avec du terre de Sienne naturelle et du vert lumineux puis avec du terre d’ombre brûlée et du vert olive. Pour la rive de droite, utilisez de l’ombre et du vert olive avant de poser des touches de terre de Sienne naturelle en mouillé sur mouillé.

4

Vallon dans la brume 520 x 350 mm

Poussés par le vent, les nuages envahissent le ciel et voilent une partie des montagnes, créant un effet de distance et une scène paisible, à l’ambiance presque palpable.

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La peinture des vallées Les vallées peuvent évoquer autant d’atmosphères différentes que les montagnes, et se montrer paisibles et tranquilles ou bien sauvages et déchiquetées.

Les collines douces Mouillez la zone du ciel. Appliquez un lavis outremer, ajoutez des nuages outremer et terre d’ombre brûlée puis décollez de la couleur à l’aide de papier absorbant.

1

2 Peignez la colline tout au fond à gauche avec la couleur ombre et les deux du milieu en terre de Sienne naturelle et ombre. Utilisez du terre de Sienne naturelle avec une touche de terre d’ombre brûlée chaud pour celle de droite. Ajoutez une pointe de vert sombre et de vert olive tout à droite.

Peignez la mi-distance avec le gros pinceau rond et du terre de Sienne naturelle avec une touche de vert lumineux. Ajoutez de l’ombre pour la route et du terre de Sienne naturelle pour le sentier.

3

4 A l’aide de la petite brosse plate, mouchetez du terre de Sienne naturelle sur le mur de pierres puis du vert lumineux suivi de terre d’ombre brûlée et d’outremer. Avec l’extrémité du manche en résine du pinceau éventail spécifique, grattez les peintures superposées pour établir la forme des pierres.

Peignez les herbes du premier plan avec le pinceau éventail en utilisant du vert olive avec du terre d’ombre brûlée. Mouchetez du terre de Sienne naturelle et du terre d’ombre brûlée sur le mur de droite puis grattez la peinture pour dessiner les pierres. Placez des zones sombres de terre d’ombre brûlée et de vert olive au premier plan.

5

6 Peignez l’échalier au gros pinceau rond avec du terre d’ombre brûlée et du vert olive. Laissez sécher puis utilisez le petit pinceau rond, du bleu de cobalt et du terre d’ombre brûlée pour établir le toit inondé de soleil. Travaillez avec un mélange plus chaud pour les autres toits et les détails architecturaux ainsi que pour ombrer l’échalier. 23


L a peinture des vall é es Les vallées escarpées Mouillez la zone du ciel avec de l’eau claire puis appliquez un lavis terre de Sienne naturelle à la brosse plate. Posez des touches d’outremer et de terre d’ombre brûlée en mouillé sur mouillé pour former des nuages. Laissez sécher.

2 Peignez les rochers de gauche avec un mélange plus chaud comportant du terre de Sienne naturelle. Grattez la couleur avec des mouvements diagonaux rapprochés pour « sculpter » les arêtes.

4

1 Peignez les montagnes avec le même pinceau et un mélange de bleu de cobalt et de terre d’ombre brûlée. Posez du terre de Sienne naturelle en mouillé sur mouillé. Raclez fermement une carte en plastique pour faire apparaître la structure de la roche.

Utilisez un mélange plus foncé des mêmes couleurs sur le versant gauche qui est à l’ombre et grattez-le avec la carte en plastique.

6

5 Peignez les rochers tout à gauche, tout à droite ainsi qu’au premier plan en utilisant le pinceau plat de 19 mm et un mélange d’outremer et de terre d’ombre brûlée. Raclez toutes ces zones tant qu’elles sont encore mouillées.

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24

3

Prenez le gros pinceau rond et utilisez du terre de Sienne naturelle et du vert lumineux pour remplir les espaces entre les rochers au premier plan. Peignez les montagnes au lointain avec un mélange gris bleuté composé d’outremer et de terre d’ombre brûlée.

Laissez la peinture sécher avant d’ajouter les détails. Préparez un mélange presque noir à partir d’outremer et de terre d’ombre brûlée et, avec le gros pinceau rond, peignez des diagonales sur la montagne du milieu, des lignes de faille sur les rochers et des détails au premier plan.


Une vallée verte Mouillez la zone du ciel avec de l’eau claire puis posez de l’outremer avec la brosse plate pour établir la forme des nuages. Ajoutez de l’outremer et du terre d’ombre brûlée en mouillé sur mouillé pour créer des nuages plus foncés.

2

1 Peignez les reliefs les plus éloignés avec le gros pinceau rond et du bleu de cobalt avec une touche de vert sombre. Utilisez un mélange plus clair en ajoutant du terre de Sienne naturelle au fur et à mesure que vous progressez vers l’avant. Peignez la succession de collines.

Préparez un mélange plus clair contenant davantage de terre de Sienne naturelle puis établissez la mi-distance jusqu’au village.

3

4 Avec un vert chaud composé de vert olive et d’un peu de terre de Sienne naturelle, peignez la zone comprise entre le village et le premier plan. Laissez un espace blanc pour la route. Peignez les arbres qui cernent le village.

Préparez un mélange vert légèrement plus fort avec du terre de Sienne naturelle et un peu de vert olive pour le premier plan. Ajoutez du vert olive avec une touche de terre d’ombre brûlée pour la partie gauche de cette même zone. Utilisez le pinceau rond moyen et du terre de Sienne naturelle avec un peu de terre d’ombre brûlée pour colorer la route. Peignez les haies de la mi-distance avec de l’outremer additionné d’une pointe de vert olive. Formez quelques arbres le long des haies. Intensifiez le vert dans certains des champs de la mi-distance. Faites varier les nuances de ces derniers, en peignant certains d’entre eux en terre de Sienne brûlée. Laissez la peinture sécher.

5

Ajoutez des détails au village, en travaillant en mouillé sur mouillé. Utilisez le petit pinceau rond et du terre de Sienne naturelle pour créer une impression de constructions en briques et restituer la chaleur de ce matériau. Mélangez du terre d’ombre brûlée et de l’outremer pour obtenir un mélange pas trop foncé et peignez les détails architecturaux. Placez des lignes sur certains champs de la mi-distance.

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La peinture de l’eau Il semble qu’il y ait toujours de l’eau en bas d’une montagne, que ce soit un lac, une rivière ou un ruisseau, alors, lorsque l’on peint des montagnes, il est plus que probable que l’on doive peindre de l’eau également.Voici donc quelques techniques simples pour vous aider à maîtriser ce sujet à ce qu’il paraît « impossible ».

L’eau calme Mouillez le papier avec de l’eau claire et un pinceau plat de 19 mm. Préparez un mélange fort d’outremer. L’eau immobile est plus foncée au premier plan, appliquez donc le lavis du bas vers le haut. Travaillez en zigzag dans la hauteur de la page de telle façon que le lavis se dilue progressivement au contact de l’eau à la surface du papier.

L’eau ridée Pour ajouter des rides sur l’eau, exprimez l’eau du pinceau et utilisez-le pour décoller de la couleur en lignes horizontales irrégulières. Si la peinture a perlé tout en bas, enlevez les gouttes de la même manière.

1

En peignant sur le papier sec au premier plan, prolongez les ondulations vers l’avant avec des coups de pinceau horizontaux et en laissant des espaces blancs entre elles.

2

Les reflets dans une eau immobile

1 Avec la petite brosse plate, appliquez des couches de peinture sèche : tout d’abord du terre de Sienne naturelle puis du terre d’ombre brûlée et enfin un mélange d’outremer et de terre d’ombre brûlée.

2 Grattez la matière avec une carte en plastique pour dessiner les rochers, en commençant par les plus éloignés. A la fin du mouvement, le bord de la carte doit se trouver à l’horizontale, à la base du rocher.

En travaillant en mouillé sur mouillé, prélevez les couleurs des rochers sur la brosse Wizard et tirez-les vers le bas, des rochers jusque dans le lavis bleu, pour créer des reflets.

3 A l’aide de la brosse Wizard, passez un lavis bleu en remontant presque jusqu’aux rochers.

4

L’eau en mouvement

Ajoutez des rochers au premier plan et sculptez-les comme précédemment. Servez-vous du pinceau plat de 19 mm et du mélange utilisé pour les rochers afin de suggérer les mouvements de l’eau autour de ceux-ci. Placez une couleur plus bleutée et peignez plus de vaguelettes, en créant un motif de croisillons. Enfin, ajoutez des nuances de vert. 26


PAS à PAS

Lac de montagne

Cette aquarelle met en lumière le pont Ashness donnant sur Derwent Water dans la Région anglaise des Lacs. C’est bien la peinture d’un lac de montagne et pourtant le lac lui-même ne constitue qu’une petite partie de la scène. Le pont, de toute évidence, est l’élément dominant mais l’œil est inévitablement guidé jusqu’à la vaste étendue d’eau qui s’étire au pied des montagnes. Cet édifice en pierres est traité d’une manière traditionnelle, la texture étant peinte sur le papier et non réalisée avec la technique du grattage. Les rochers, eux, sont formés selon cette dernière méthode, avec une carte de crédit.

1

2

Dessinez la scène. Trempez le tire-ligne dans du fluide de masquage et tracez des brins d’herbe au premier plan avec des mouvements vifs vers le haut.

Avec la brosse plate, appliquez de l’eau claire sur le ciel puis posez une touche de terre de Sienne naturelle vers l’horizon et le sommet des montagnes. Formez les nuages en outremer puis ombrezles en mouillé sur mouillé en utilisant de l’outremer et du terre d’ombre brûlée.

Prenez un pinceau et formez de petites taches de fluide de masquage aux emplacements des fleurs. Pensez à le mouiller préalablement et à l’enduire de savon pour le protéger.

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4

Peignez les montagnes du lointain au gros pinceau rond avec de l’outremer, du terre d’ombre brûlée et une touche de couleur ombre. Sur la peinture encore mouillée, passez du terre de Sienne naturelle sur le versant ensoleillé en mouillé sur mouillé. La couleur fusera dans la peinture foncée. 27


PAS à PAS Continuez à peindre les montagnes, en ajoutant du terre de Sienne naturelle en mouillé sur mouillé. Appliquez du vert lumineux sur le sol à mi-distance et, sur la droite, un gris bleuté foncé obtenu en mélangeant de l’outremer et du terre d’ombre brûlée. Arrêtez-vous avant les arbres.

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6 Utilisez le pinceau plat de 19 mm pour peindre le lac. Prélevez un peu d’outremer et passez-le vers le bas. Laissez-le sécher. A l’aide du pinceau éventail à moucheter, formez la haie d’arbres en vert lumineux et vert olive, en traitant les parties plus foncées avec du vert sombre et du terre d’ombre brûlée. Mouchetez du terre de Sienne naturelle en mouillé sur mouillé.

7 8 Dessinez les troncs des bouleaux argentés en grattant la peinture avec le manche en résine du pinceau éventail spécifique. Terminez l’avancée de terre derrière les arbres en travaillant avec le gros pinceau rond et un mélange dilué de vert lumineux et de terre de Sienne naturelle. Posez du vert olive additionné d’une touche d’outremer dans le lointain pour créer un contraste avec les arbres.

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11 10 Peignez la pente de droite en terre de Sienne naturelle puis ajoutez une touche de terre de Sienne brûlée pour rendre l’impression de fougères.

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Posez un peu de vert olive en direction du premier plan puis ajoutez du terre d’ombre brûlée au vert, en mouillé sur mouillé, près du pont. Pendant que la peinture sèche, placez des détails en utilisant du terre d’ombre brûlée et du vert olive.


Lac de montagne Passez un lavis terre de Sienne naturelle sur les pierres du pont avec la petite brosse plate. Laissez sécher.

12 13 Mouchetez de l’outremer et du terre d’ombre brûlée en mouillé sur sec. Laissez la peinture sécher. Toujours avec la petite brosse plate, mouchetez une teinte vert olive pour figurer de la mousse. Laissez sécher.

14 15 Utilisez le demi-rigger et de l’outremer avec du terre d’ombre brûlée pour peindre les détails de l’édifice en pierres. Cernez certaines zones foncées et claires qui apparaissent dans la partie mouchetée. Peignez la partie sombre sous le pont avec le gros pinceau rond, de l’outremer et du terre d’ombre brûlée.

16 17 Sur la zone de rochers devant le pont, appliquez un mélange très épais de terre de Sienne naturelle et d’outremer à l’aide du pinceau éventail à moucheter. Repassez sur cette partie avec un mélange plus foncé des mêmes couleurs tant que la peinture est encore mouillée. 29


PAS à PAS Sur la peinture encore fraîche, « sculptez » les rochers en raclant une carte en plastique.

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19 Peignez les rochers de gauche de la même façon que précédemment puis grattez la matière pour former leur structure. Travaillez par-dessus l’herbe masquée.

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Prenez le pinceau éventail et peignez la zone herbeuse avec des couleurs claires tout d’abord, plus foncées ensuite. Démarrez avec du vert lumineux, poursuivez avec du vert olive puis du vert sombre, en donnant des coups de pinceau vifs vers le haut pour reproduire la texture des brins.

Colorez la route en utilisant le gros pinceau rond et un lavis terre de Sienne naturelle additionné d’outremer.

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22 Ajoutez des détails foncés sur les rochers, en travaillant avec de l’outremer et du terre d’ombre brûlée. 30


Lac de montagne Avec le demi-rigger, formez d’autres détails et des brins d’herbe supplémentaires sur le fond sec.

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24 Préparez un lavis pâle d’outremer et passez-le vers le bas sur le cours d’eau avec le pinceau plat de 19 mm. Tant que la peinture est encore mouillée, prélevez de l’outremer et du terre d’ombre brûlée puis amenez cette couleur vers le bas pour créer des reflets.

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26 Nettoyez et séchez le pinceau puis utilisez-le pour décoller de la peinture afin de former des rides à la surface de l’eau. Ajoutez le reflet des pierres et de la rive gauche en utilisant de l’outremer et du terre d’ombre brûlée.

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28 Avec la petite brosse plate, mouchetez du vert olive assez sec sur les arbres pour apporter des détails. 31


PAS à PAS

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29 Avec le même pinceau, mouchetez du terre d’ombre brûlée sur la déclivité de droite pour représenter les fougères.

Otez le fluide de masquage des brins d’herbe et des fleurs en le gommant avec les doigts.

31 Utilisez le pinceau rond moyen pour appliquer un lavis vert lumineux sur l’herbe blanche. Peignez les fleurs en alizarine cramoisie. 32

32 Posez une touche légère d’un mélange d’alizarine cramoisie plus foncé sur les fleurs en mouillé sur mouillé.


Lac de montagne

La peinture terminée 360 x 510 mm

Après avoir pris du recul, j’ai décidé d’ajouter des reflets et des ondulations plus foncés sur l’eau, en mouillé sur sec, et j’ai également peint des branches d’un vert plus foncé sur certains des arbres.

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PAS à PAS Cette peinture utilise les techniques du fluide de masquage, du masque en papier, du grattage et du mouillé sur mouillé. L’élément principal est le mur qui fait cheminer le regard dans la vallée, à travers le hameau et au-delà, dans les vallées et les montagnes du lointain.

1

Appliquez du fluide de masquage au pinceau sur le capitule des fleurs. Trempez ensuite un tire-ligne dans le fluide et réservez les cheminées ainsi que l’herbe au premier plan.

2

Avec une brosse plate, passez de l’eau claire sur le ciel puis un lavis outremer, du haut vers le bas.

Utilisez le même pinceau, de l’outremer et du terre d’ombre brûlée pour peindre des nuages puis décollez la peinture sur leur sommet ensoleillé à l’aide de papier absorbant. Laissez sécher.

3

Peignez la montagne la plus éloignée avec le gros pinceau rond, en travaillant avec de l’outremer et du terre d’ombre brûlée. Ajoutez une touche de terre de Sienne naturelle sur le versant éclairé par les rayons du soleil. Traitez le versant sombre de la deuxième montagne avec de l’outremer, du terre d’ombre brûlée et la couleur ombre.

4

Peignez le relief de droite en utilisant de l’outremer et du terre d’ombre brûlée avec une touche de couleur ombre. Ajoutez ensuite du terre de Sienne naturelle et du terre de Sienne brûlée. 34

5 Posez du terre de Sienne naturelle en mouillé sur mouillé sur le côté ensoleillé de la montagne. Cette couleur fusera dans la peinture plus foncée.

6


Vue de la vallée Posez un masque en papier sur le sommet du toit d’un bâtiment et utilisez une petite brosse plate pour moucheter du vert lumineux et créer les arbres.

7

8 9

Continuez à peindre en terre de Sienne naturelle plus bas sur le papier puis ajoutez une touche de vert lumineux au fur et à mesure que vous progressez vers le bas de la vallée. Laissez sécher.

Continuez à peindre les arbres de cette zone de la même façon, en variant le ton des verts.

10

Retirez le fluide de masquage des cheminées. Avec le pinceau rond moyen et un lavis très pâle de terre de Sienne naturelle et d’outremer, peignez les façades ensoleillées des maisons.

Prenez le gros pinceau rond et appliquez un lavis terre de Sienne naturelle et vert lumineux sur le champ de droite et la pente de gauche. Servez-vous ensuite de la petite brosse plate pour moucheter du vert olive afin d’établir la végétation qui descend jusqu’à la berge gauche de la rivière. Placez un masque en papier sur cette dernière et continuez à moucheter.

13

11 12 Utilisez de l’outremer et du terre de Sienne brûlée sur les côtés plus foncés des constructions.

Continuez à peindre les détails plus foncés comme les ombres sous les avant-toits. Travaillez avec les mêmes teintes foncées et la technique du pinceau sec pour ajouter de la texture sur la peinture sèche des façades ensoleillées. 35


PAS à PAS Prenez le pinceau rond moyen pour colorer les toits en ardoise en outremer et terre d’ombre brûlée.

14 15 Peignez le haut des cheminées et les portes en terre de Sienne brûlée puis utilisez de l’outremer et du terre d’ombre brûlée pour les parties sombres des fenêtres. Utilisez la même couleur foncée pour les ombres des avant-toits.

16 17 Continuez à former les détails architecturaux tels que l’ardoise sur les toits.

18

Colorez la route à l’aide du gros pinceau rond, avec un lavis de terre de Sienne naturelle et de bleu de cobalt.

Continuez à peindre la route, en ajoutant plus de bleu de cobalt en mouillé sur mouillé vers le premier plan.

19

20 Peignez le pont avec de l’outremer et du terre de Sienne brûlée en travaillant avec le gros pinceau rond. La peinture étant toujours mouillée, posez des touches de terre de Sienne brûlée.

36


Vue de la vallée Sur le parapet le plus éloigné du pont, passez un mélange plus grisé d’outremer et de terre de Sienne brûlée.

21 22 Toujours avec le gros pinceau rond, ajoutez la végétation le long de la rive et du mur avec du vert lumineux et un peu de vert olive. Utilisez la petite brosse plate pour moucheter le mur en pierres avec, pour commencer, une couleur claire composée de terre de Sienne naturelle et d’une touche de bleu de cobalt.

23

24 Mouchetez par-dessus un mélange plus foncé de terre d’ombre brûlée et d’outremer. Grattez la matière avec l’extrémité du manche en résine du pinceau éventail spécifique pour établir la forme des pierres.

25

26 Sur le côté gauche du mur, mouchetez un mélange plus clair de terre de Sienne naturelle et de vert lumineux, en utilisant la petite brosse plate. 37


PAS à PAS Mouchetez du terre d’ombre brûlée et de l’outremer sur le mélange lumineux puis grattez la peinture comme précédemment pour affiner la forme des pierres.

27

28 Prenez le pinceau éventail et mouchetez un mélange de vert lumineux et de terre de Sienne naturelle sur le fluide de masquage, sur le bas-côté herbeux. Posez de petites touches de vert sombre par-dessus.

Peignez l’arche foncée du pont avec de l’outremer et du terre d’ombre brûlée.

29 30 Travaillez l’eau avec une touche d’outremer puis ajoutez les reflets verts du feuillage. Laissez des espaces blancs pour figurer les ondulations. Peignez l’eau plus éloignée avec le gros pinceau rond et un lavis faible de bleu de cobalt.

31 32 Utilisez le pinceau éventail et du vert sombre pour former des brins d’herbe sur le bas-côté, avec des touches vives et ascendantes.

33

38

Prenez la brosse Wizard et, avec la couleur ombre additionnée d’une touche de bleu de cobalt, peignez les ombres du premier plan, qui traversent la route, passent par-dessus le fluide de masquage, pour remonter sur la rive. Ceci accentuera la zone de lumière au centre de la peinture, faisant de ce dernier le point focal de l’aquarelle.


Vue de la vallée Continuez à placer les ombres jusqu’en haut du mur, en appliquant un mélange fin en glacis sur la peinture sèche.

34

35 Utilisez le petit pinceau rond pour ajouter l’ombre que la maison centrale projette sur la route. Ombrez le côté droit de ce même bâtiment, pour rendre l’ombre portée de la construction située à sa droite.

36 37 Ajoutez les détails de la partie centrale, autour de l’eau. Utilisez le demi-rigger et du vert sombre pour dessiner les branches des arbres. Otez le fluide de masquage de l’accotement herbeux. Prenez le petit pinceau rond et peignez les herbes en vert lumineux, et en vert olive dans les zones ombragées.

38

39 Posez un lavis pâle de rouge de cadmium sur le capitule des fleurs. 39


PAS à PAS Ajoutez une touche d’un mélange rouge plus profond sur la peinture mouillée.

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41 Pour terminer les coquelicots, placez un point de couleur ombre au centre de certaines fleurs seulement. Avec le demi-rigger et le vert sombre, ajoutez des brins d’herbe plus foncés sur le bas-côté.

42 43 Peignez des ombres sous les cailloux en utilisant toujours le même pinceau et de l’outremer mélangé avec du terre d’ombre brûlée.

44

Servez-vous de gouache blanche pour placer des rehauts : rides sur l’eau, petits bois des fenêtres…

La peinture terminée 370 x 500 mm

L’ombre foncée au premier plan est un élément important de cette composition. Elle équilibre les montagnes sombres qui s’élancent vers le haut de la peinture et concentre l’attention au centre de cette dernière.

40


Vue de la vallĂŠe

41


PAS à PAS Il n’y a rien de plus paisible que le bord d’un cours d’eau. Dans cette œuvre, la cascade et l’arbre en surplomb dessinent un cadre autour des bâtiments qui composent le moulin en arrière-plan. Lorsque vous choisissez un sujet, gardez-vous de franchir les limites d’une propriété privée sans autorisation comme je l’ai fait moi-même en photographiant la scène. Si vous vous faites attraper, n’hésitez pas à vous excuser… et battez vite en retraite !

1

Dessinez la scène. Appliquez du fluide de masquage au pinceau sur les poteaux verticaux de la clôture, les ondulations de la cascade, les fleurs sur les deux rives et les feuilles du premier plan. Avec le tire-ligne, masquez l’herbe sur le devant de la scène.

2 Mouillez le ciel à l’aide de la brosse plate et peignez des nuages en outremer. Placez un masque de papier sur le toit des bâtiments du moulin et, à l’aide de la petite brosse plate, mouchetez un lavis pâle de vert lumineux et d’outremer pour former les arbres. Retirez le masque et retouchez les bords au pinceau rond moyen.

3 4 Avec la petite brosse plate, mouchetez du vert olive sur la droite ainsi que sur le fourré de gauche. 42


Le bief du moulin

5

Peignez le toit en ardoise du moulin au pinceau rond moyen avec un mélange gris composé d’outremer et de terre de Sienne brûlée.

6 Colorez le toit de gauche en terre de Sienne brûlée, avec une touche d’outremer. Posez du terre de Sienne naturelle en mouillé sur mouillé.

Peignez le toit du bâtiment de gauche en terre de Sienne brûlée puis posez des touches de couleur ombre en mouillé sur mouillé.

7 8 Ajoutez du rouge de cadmium à la couleur du toit et atténuez cette dernière avec de l’eau. Peignez toutes les façades.

10 Peignez la moitié du bâtiment de droite avec le mélange utilisé pour les façades puis travaillez avec un mélange plus épais pour colorer la cheminée de gauche.

12 Avec le pinceau rond moyen et du bleu de cobalt avec une touche de couleur ombre, formez les ombres des avant-toits, du pignon et des arbres.

9 Posez de l’ombre en mouillé sur mouillé.

11 Appliquez un lavis pâle de terre de Sienne naturelle sur le moulin et sur le bâtiment de droite. Laissez la peinture sécher.

13 Utilisez de l’outremer et du terre d’ombre brûlée pour peindre l’ombre sur le toit du moulin et sous les avant-toits du bâtiment de gauche ainsi que les fenêtres sombres. 43


PAS à PAS Avec le demi-rigger et un mélange plus bleuté d’outremer et de terre d’ombre brûlée, peignez les bardeaux du moulin.

14 15 Préparez un mélange clair de terre de Sienne naturelle et de vert lumineux puis peignez la berge éloignée du cours d’eau au gros pinceau rond. Ajoutez un mélange plus foncé de vert olive et de terre d’ombre brûlée en mouillé sur mouillé au fur et mesure de votre progression vers l’avant. Travaillez la rive droite avec la même succession de couleurs.

17 16 Ajoutez du vert lumineux au fur et mesure de votre avancée puis du vert sombre et du terre d’ombre brûlée au pied de l’arbre, jusqu’au bord de l’eau et de l’autre côté du bief.

Posez du jaune de cadmium sous l’arbre puis prenez le gros pinceau rond et, en utilisant le mélange vert foncé, donnez des touches vives et ascendantes jusque dans le jaune, en mouillé sur mouillé.

19 18 Au premier plan, appliquez une couleur de base claire, mélange de terre de Sienne naturelle et de vert lumineux, avec le pinceau éventail. 44

Formez des touffes d’herbe vert sombre en donnant des coups de pinceau rapides vers le haut, en mouillé sur mouillé, sur la peinture plus claire.


Le bief du moulin Le plan intermédiaire sec, placez l’herbe, en mouillé sur sec, avec le vert sombre.

Etablissez le tronc de l’arbre de gauche avec du vert olive et du terre d’ombre brûlée. Vous pouvez prendre appui en plaçant un doigt contre le chevalet comme illustré.

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22

21 Utilisez le pinceau rond moyen pour peindre des brins d’herbe vert sombre çà et là sur le fluide de masquage, sur la gauche du premier plan. Peignez l’arbre du milieu devant le moulin de la même façon.

23 Prenez le pinceau éventail à moucheter et différents verts pour composer le feuillage de tous les arbres.

24

Avec le gros pinceau rond et un mélange clair de terre d’ombre brûlée et de vert olive, placez le gros tronc d’arbre. Travaillez ensuite avec un mélange plus foncé pour ombrer le côté gauche.

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26 Peignez les branches au gros pinceau rond. 45


PAS à PAS Avec la brosse plate, mouchetez le feuillage en vert lumineux.

27 29

28 Mouchetez du vert olive par-dessus lorsque le vert plus clair est sec.

30 Appliquez un lavis d’outremer et de terre d’ombre brûlée au premier plan puis ajoutez des rides avec un mélange plus foncé et plus bleuté des mêmes couleurs.

32 Toujours avec le pinceau plat, mélangez du vert olive et du terre d’ombre brûlée et tirez cette couleur sur l’eau de haut en bas pour créer des reflets. Servez-vous des mêmes pinceau et mélange pour peindre des rides dans la largeur du bief. 46

Peignez la partie éloignée du cours d’eau en utilisant le pinceau plat de 19 mm et de l’outremer.

31 Posez des touches d’outremer sur le mélange plus brun du premier plan en mouillé sur mouillé.

33 Utilisez du vert olive, du terre d’ombre brûlée et de l’outremer avec le même pinceau pour former les zones sombres reflétées depuis la rive droite.


Le bief du moulin Prenez le pinceau rond moyen et, avec un mélange foncé de vert olive, de terre d’ombre brûlée et d’outremer, peignez la cascade. Laissez sécher.

34

35 Otez tout le fluide de masquage de la peinture. Mélangez de la gouache blanche avec une touche de bleu de cobalt puis ajoutez les détails de la chute d’eau avec quelques coups de pinceau descendants.

36 37 Dessinez les bois des fenêtres à la gouache blanche appliquée avec le demi-rigger. oujours avec le demi-rigger, peignez les détails des toits en travaillant avec du vert olive additionné d’une touche de terre d’ombre brûlée.

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39 Peignez les détails sur le toit du moulin, avec le même pinceau, de l’outremer et du terre d’ombre brûlée.

40 Peignez les poteaux verticaux de la clôture avec un lavis léger de terre de Sienne naturelle et de vert olive. Laissez sécher. 47


PAS à PAS Ombrez le côté gauche de ces piquets avec du vert olive et du terre d’ombre brûlée, en mouillé sur sec.

41 42 Colorez les parties horizontales de la clôture avec le même mélange. Appliquez un lavis vert lumineux sur les plantes à grosses feuilles du premier plan, en utilisant le gros pinceau rond.

43 44 Passez du terre de Sienne naturelle sur les brins d’herbe du premier plan. A l’aide du pinceau rond moyen, passez du terre de Sienne brûlée avec une touche de bleu de cobalt sur le bâtiment tout à droite.

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46 Formez les détails du gros tronc d’arbre en utilisant un mélange foncé d’outremer, de terre d’ombre brûlée et de vert sombre. 48


Le bief du moulin Peignez les fleurs sous l’arbre avec le pinceau rond moyen et un lavis jaune de cadmium.

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48 Colorez les fleurs de la rive gauche avec un lavis léger d’alizarine cramoisie. Posez des touches d’un mélange d’alizarine cramoisie plus fort en mouillé sur mouillé.

49 50 Préparez un mélange d’outremer et de vert sombre puis passez-le en lavis sur l’eau, au premier plan, avec le pinceau plat. Ajoutez des ondulations avec un mélange plus foncé des mêmes couleurs. Prenez le pinceau rond moyen pour poser des touches de terre de Sienne naturelle mélangé à de la gouache blanche sur le côté de l’arbre de gauche exposé au soleil.

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52 Placez le reflet de cet arbre sur l’eau en utilisant du terre d’ombre brûlée et du vert olive. 49


PAS à PAS

Le bief du moulin

La peinture terminée 370 x 510 mm

Le vert est prédominant dans cette aquarelle mais il est contrebalancé par les teintes chaudes du moulin et les taches de couleur des fleurs du premier plan.

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Mise en page :

Franck Soulier Graphiste indĂŠpendant franck-soulier@orange.fr


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