Reportage Gouvernement Russe Publication CEE

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La Russie

De Moscou à Saint Petersbourg

PUBLIREPORTAGE Supplément gratuit à La Libre Belgique et La DH/Les sports - mars 2011 Avec l’aimable collaboration de Son Excellence Alexandre Romanov Ambassadeur de La Fédération de Russie auprès du Royaume de Belgique et de Monsieur Georgy Kuznetsov Attaché de Presse et Premier secrétaire.


Moscou la ville phare de Russie! Rédaction Frédéric Corbière

Qui n’a pas rêvé un jour de se promener sur la Place Rouge à Moscou au pied du Kremlin ....

Surtout en cette période, parce que Moscou sous la neige, il n’y a rien de plus exaltant, c’est la plus jolie des cartes postales.... Moscou, berceau historique de la Russie, où quelque chose d’impérissable demeure dans ces pierres gorgées d’histoire, où les époques s’entrechoquent comme des verres de Vodka ! Posée comme par magie entre la Volga et la rivière Oka, Moscou est une ville où le rêve n’a pas de limite... Non contente d’être la capitale du plus grand pays au monde, Moscou c’est avant tout et surtout des trésors d’architecture comme les emblématiques Kremlin, la Place Rouge, la Basilique Saint-Basile, le Musée d’histoire de l’Etat etc... qu’il n’est plus besoin de présenter. Aujourd’hui, Moscou n’est pas seulement le centre politique de la Russie, mais aussi la première ville du pays en terme de population et de production industrielle, le tourisme y joue également un rôle clef... La ville est pleine d’attractions pour les touristes, les endroits historiques ajoutent une « aura» à la ville.

Supplément gratuit réalisé par Régie Générale de Publicité - mars 2011 Editeur responsable : Emmanuel Denis Commercialisation, rédaction et coordination : Frederic Corbière Mise en page: Piknik Graphic - Photos : Dreamstime.com - Imprimerie : Sodimco RGP SA : Rue des francs 79 à 1040 Bxl www.lalibre.be & www.dhnet.be ........................ Remerciements : Son Excellence Monsieur l’Ambassadeur Alexandre Romanov, Monsieur Henry Visart, Monsieur Georgy Kuznetsov, Monsieur Hubert Leclercq, Monsieur Eric Boschman.

Historiquement Le Kremlin, a servi depuis huit siècle de site important à la puissance et à la religion pour des tsars,des princes et récemment pour des Présidents. La Place Rouge c’est presque une identité à part entière de la ville ou le tourisme est roi. La place de la Sainte Basilique est reconnaissable avec ses dômes multicolores. La ville a des bâtiments colorés merveilleux de l’ère de la pré-révolution, telle que les sept soeurs de Staline et le Theâtre Bolshoi, le Old Arbat Street est célèbre pour les cadeaux souvenirs et les cafés de touristes. Le Kremlin, au centre de la ville, domine tout Moscou, c’est une véritable (petite) ville dans la ville, qui se parcourt à pied. Cette citadelle réunit des bâtiments administratifs et un certain nombre de petits palais et de cathédrales, mêlant architectures slaves et italiennes. Certains abritent de magnifiques collections d’art russe, un incontournable à voir lors de votre séjour !

Le Kremlin de Moscou Symbole du pouvoir russe, il faut reconnaître que le Kremlin de Moscou impressionne. Tant de révoltes et révolutions se sont jouées ici, le destin d’une nation et la naissance d’un état, quand Moscou au XIVe siècle n’était qu’une principauté menacée dans son existence par la Horde d’or et les tributs tatars. La naissance du Kremlin remonte au XIIe siècle. La forteresse d’abord construite en bois est détruite par les tatars au XIIIe siècle. Au XIVe siècle, le prince Donskoï fait édifier une première enceinte en brique. C’est en 1485 sous le règne du tsar Ivan III que débute la construction des remparts actuels dont l’édification est confiée à de célèbres architectes italiens. Les remparts du Kremlin forment une enceinte fortifiée de plus de deux kilomètres, assez large pour abriter un ensemble impressionnant d’églises, cathédrales, palais et musées. La tour de la Trinité qui s’élève à 80 mètres est la plus haute tour de l’enceinte,­ c’est l’entrée principale orientée face à la Place Rouge.

La Place Rouge Haut lieu du régime soviétique et des parades militaires, symbole de la révolution, la Place Rouge n’en garde pas moins une allure impériale héritée des longs siècles de tsarisme. Le mausolée de Lénine et la cathédrale de Basile-le-Bienheureux dans une même perspective, parallèle au Kremlin, forment une étrange association où s’entrechoquent spiritualité orthodoxe et marxisme soviétique, piété idolâtre russe et culte de Lénine, Vladimir Oulianov, père de la Révolution d’Octobre 1917 et fondateur de l’URSS.

Le mausolée de Lénine Réalisé au cours des années 1929-1930, le mausolée présente d’étranges similitudes avec une pyramide égyptienne, mais avec les lignes épurées de l’architecture moderne. Faut-il en conclure que Lénine était aux


yeux des dirigeants soviétiques une sorte de pharaon des temps modernes, dispensant les lumières du marxisme sur le monde à la manière du Dieu égyptien Râ. Avant d’être exposé dans ce mausolée, la dépouille de Lénine était abritée dans un bâtiment en bois construit à sa mort en 1924.

La cathédrale de Basile-leBienheureux Cet étrange édifice religieux, assemblage étonnant de bulbes multicolores, exerce la fascination d’une énorme pâtisserie géante en pains de sucre. Cela tranche avec l’austérité monochromatique de la plupart des églises de l’Europe catholique, même si initialement la cathédrale était entièrement blanche, surmontée de coupoles dorées en forme de casque. Suite à un incendie 1583, des travaux importants en modifièrent l’apparence et la charte graphique...pour aboutir à ce magnifique kaléidoscope de couleurs. La cathédrale appelée aussi, cathédrale de l’intercession-de-la-Vierge, a été construite au XVIe siècle pour célébrer une victoire militaire du tsar Ivan le Terrible sur les tatars à Kazan en 1552. Basile-le-Bienheureux, dont elle porte le nom, n’était autre qu’un simple d’esprit béatifié et enterré dans une des chapelles.

Le musée d’Histoire de l’Etat Situé au nord de la Place Rouge et bâti dans un style «pseudo-russe» de la fin du XIXe siècle, l’édifice semble tout droit surgir d’un univers de légendes. Le musée d’histoire de l’Etat, créé sous le règne du tsar Alexandre III et rénové avant sa réouverture en 1994, abrite de riches collections archéologiques et artistiques, couvrant une large chronologie, de la préhistoire jusqu’à l’époque moderne.

Les sept tours soeurs de Staline Les sept tours soeurs de Moscou furent construites

par Staline dans les années 50 pour asseoir la puissance du communisme, elles font aujourd’hui partie de la symbolique de Moscou. Ces gratte-ciels méritent le coup d’oeil pour la vision frappante et un peu utopique d’un ‘Gotham city’. Un vestige de la folie des grandeurs stalinienne. Afin de profiter pleinement de votre séjour à Moscou, il vous faut prendre le métro qui dessert toute la ville chacune de ses stations est une oeuvre d’art à part entière. En effet, Moscou a un système de métro très performant - probablement un des plus vieux aussi - qui bénéficie d’un réseau étendu et efficace. A Moscou, il y a toujours beaucoup de choses à voir. La ville regorge de monuments architecturaux, de sites historiques, de musées, de salles d’exposition et d’ensembles de parcs et jardins. La capitale est prête en toute saison et à toute heure à montrer au visiteur étranger quelque chose de particulier. Vous pouvez visiter les lieux mémorables de la capitale en vous promenant à pied dans son centre historique mais vous pouvez aussi faire un tour de la ville en bus ou en voiture en compagnie d’un guide qualifié. On peut également admirer les curiosités à bord d’un bateau fluvial circulant sur la Moskova en été comme en hiver. C’est pour toutes ces raisons que Moscou reste une destination de touristes très populaire... Moscou est la porte d’entrée pour les voyageurs venant en Russie. Bien qu’il s’agisse maintenant d’une mégalopole européenne à part entière, Moscou n’en est pas moins chargée de mystères et de secrets que les voyageurs veulent découvrir à tout prix. Cette ville cosmopolite de Russie est un condensé de ce que vous pourrez retrouver au cours de votre voyage dans les différentes régions de la Russie. Dans le centre ville autour des jardins, les bâtiments sont représentatifs de chaque période du développement de Moscou, du 15ème siècle à nos jours. On peut

y trouver des exemples du style baroque moscovite, de la période classique, et le style old renouveau russe. Les rues de la période soviétique ont été élargies, et une grande partie du vieux du centre-ville a été démoli et remplacé par de grands bureaux, des immeubles à appartements, des ministères, des sièges d’ organismes nationaux et internationaux, des hôtels, des grands magasins, et par les principaux centres culturels . Ainsi Moscou se veut résolument moderne et européenne - mais elle reste avant tout une ville historique et culturelle, ce qui fait d’elle une étape incontournable pour votre prochaine destination de voyage.


Le musée du Kremlin de Moscou : Le palais des Armures Rédaction Frédéric Corbière

Le Kremlin, c’est avant tout le berceau de Moscou, une vieille cité qui regroupa des principautés isolées pour devenir la capitale de l’Etat Russe centralisé. D’un point de vue historique, le Kremlin de Moscou est considéré comme le centre politique, spirituel et culturel de la nation. Le Kremlin incarne avec ses murs, ses tours monumentales, ses cathédrales, ses églises à têtes d’or, ses beaux Palais, ... tout le faste d’antan et toute la puissance russe de l’époque. Le Kremlin est tout simplement « majestueux » ! De nos jours, ce panorama classique est mondialement connu et abrite en ses murs le magnifique «Palais des Armures». Le Kremlin de Moscou est la forteresse mythique de la Russie, c’est une ville à part entière, unique, troublante, féerique ... il n’y a pas assez de mots pour décrire cet endroit subliminal. Si vous entrez au Kremlin de Moscou par la porte Borovitski, le bâtiment du musée « Palais des Armures » sera le premier à attirer votre attention. Il occupe une place méritante dans l’ensemble architectural du Kremlin qui réunit des styles de différentes époques, de l’antiquité à nos jours. Son projet fut conçu et réalisé sous la direction de l’architecte académicien Constantin Andréévitch Thon dans le cadre de la construction grandiose du Grand Palais du Kremlin (1830-1849) qui devint la résidence moscovite des tsars russes.

Le Kremlin, c’est avant tout le berceau de Moscou, une vieille cité qui regroupa des principautés isolées pour devenir la capitale de l’Etat Russe centralisé.. Ce bâtiment datant de 1851 - destiné spécialement au musée - porte aussi un caractère de Palais, les formes élégantes et en même temps majestueuses et solennelles de sa façade, à ses beaux intérieurs des vestibules, son escalier de parade en marbre blanc et ses enfilades de neuf salles magnifiques situées à deux niveaux qui représentent un modèle de l’architecture russe du milieu du XIX siècle.

bâtiment actuel. Les trésors exposés, de l’épée de Iouri Dolgorouki, au casque et à l’armure de Boris Godounov, en passant par une magnifique collection d’une cinquantaine d’oeufs de Fabergé, sont superbes et d’une grande importance historique. Dans le même bâtiment, le fond diamantaire permet d’admirer le fameux Diamant Orlov de 190 carats.

Le Palais des Armures est l’un des musées d’Etat les plus anciens de la Russie qui a une histoire longue de presque cinq cent ans et qui représente une collection unique en son genre de l’art décoratif, étroitement lié à l’histoire du Kremlin de Moscou.

La base de la collection est constituée d’objets en métaux rares, de pièces d’armements et de harnais de parade, d’anciens insignes de souveraineté , vêtements de parade , broderies artistiques et d’autres oeuvres d’art fabriquées dans les ateliers des armures, de l’orfèvrerie, de l’argenterie, de la tsarine et des écuries du Kremlin ou travaillaient les meilleurs armuriers, ciseleurs, émailleurs, argentiers, orfèvres etc....venus de tous les coins de l’ancienne Russie.

La collection du musée s’est formée au cours des siècles et la première mention du Palais des Armures du Kremlin en tant que «Trésor du Tsar» remonte à 1508. Au 16ème siècle, le Palais des Armures servait simplement de dépôt pour l’arsenal du Kremlin. Peu à peu, il a également été utilisé comme atelier et comme dépôt des trésors amassés par la cour impériale.

Chaque pièce est unique et on y retrouve le goût et la maîtrise des artisans russes, ce qui frappe le commun des visiteurs, c’est la diversité des pièces exposées : on y retrouve des présents reçus par des Ambassadeurs étrangers , des tissus précieux, des objets ornés d’or et diamants ... un aperçu rapide de la fortune que possédait à l’époque les tsars russes.

En 1813, après l’invasion de Napoléon, le bâtiment fut transformé en musée, même si Pierre-le-Grand avait transféré depuis longtemps les armoiries et les autres objets impériaux à Saint Petersbourg. Ce n’est qu’en 1851 qu’ils furent rendus à Moscou et exposés dans le

Difficile donc de pouvoir énumérer les richesses regroupées dans cet endroit tant ce musée est gigantesque, diversifié et unique en son genre ... Ce qui est certain, c’est que ce musée ne peut laisser personne indifférent.

Derrière ses portes monumentales il existe un monde étonnant d’objets d’art.


La vie actuelle du musée reflète l’aspiration de notre société à conserver les antiquités et les monuments historiques, ce qu’il faut savoir également, c’est que tous ces trésors anciens sont proclamés «patrimoine national des peuples de la Russie» . En enregistrant les monuments du Kremlin sur la liste du patrimoine mondial, l’Unesco reconnaît leur caractère unique et original ainsi que leur place exceptionnelle dans le développement de la culture mondiale. Cette marque de reconnaissance leur confère ainsi protection en tant qu’une part du patrimoine historique et antique de la civilisation humaine. Les dernières reconstructions des salles d’expositions et des objets exposés au Palais des Armures a été effectuée en 1983 et 1986. Je ne peux donc que vous conseiller de vous rendre sur place et de prendre une bonne après-midi pour admirer ces pièces exceptionnelles, mais aussi pour découvrir la localisation magique de cet endroit si particulier.

Le Palais des Armures en quelques mots : Salle 1 : O rfèvrerie et argenterie russes des XII- XVII siècles Salle 2 : O rfèvrerie et argenterie russes du XVII- début XX siècles Salle 3 : A rmes de parade orientales et Européennes des XV-XIX siècles Salle 4 : Armes russes du XII - début XIX siècles Salle 5 : A rgenterie d’Europe Occidentale des XIII-XIX siècles Salle 6 : T issus précieux, broderies ornementales des XIX-XVIII siècles Vêtements laïques en Russie du XVI- début de siècle Salle 7 : A nciens insignes de souveraineté et objets du cérémonial de parade des XIII-XVIII siècles Salle 8 : Harnais de parade des XVI-XVIII siècles Salle 9: V oitures des XVI-XVIII siècles .Le Kremlin c’est aussi cela : L’Arsenal : L’Arsenal du Kremlin a été construit sur l’ordre de Pierrele-Grand pour servir de dépôt et de fabrique d’armes. Après la pitoyable retraite de Napoléon, il fut transformé en musée commémorant la victoire russe. La plupart des canons exposés devant sa façade ont été pris aux bataillons en fuite de la Grande armée. L’Arsenal est aujourd’hui le quartier général de la Garde du Kremlin. Le Palais de verre du Kremlin : Ce bâtiment moderne tout de verre et de béton est l’édifice le plus récent du Kremlin. Il a été construit pendant les heures de gloire de l’administration Khrouchtchev pour abriter les congrès du parti communiste. Il est un exemple typique du style grandiloquent de l’époque. La salle principale du congrès abrite un colossal auditorium de 6’000 places. La scène était surmontée d’un bas-relief monumental de la tête de Lénine entouré de rayons dorés. Aujourd’hui, le palais abrite des représentations de la Compagnie de ballet du Kremlin et la bonne vieille tête de Lénine a disparu. Le Sénat : L’élégant bâtiment néoclassique du Sénat a été construit sur l’ordre de Catherine-la-Grande par l’architecte moscovite Marvei Kazakov. La tsarine destinait ce bâtiment aux réunions du conseil, mais il est plus connu pour avoir abrité le bureau de Lénine après la Révolution. La récente restauration a préservé ces bureaux. Aujourd’hui, le Sénat est la résidence officielle du Président russe. Le Roi des canons et la Reine des cloches : Ces deux bizarreries forment une paire étrange. Tous deux sont les plus gros spécimens du monde de leur catégorie et tous deux n’ont jamais servi. Le Roi des canons pèse 40 tonnes pour un fut de cinq mètres et un calibre de 890 mm. Il a été construit en 1586, pendant le règne de Fiodor, le fils faible d’esprit d’Yvan-le-Terrible. Le canon devait repousser les assauts ennemis avec des projectiles de la taille d’un tonneau. Comme si le canon

lui-même n’était pas suffisamment impressionnant, le fut et le chariot ont été ornés d’une tête du terrible Fiodor et d’une scène représentant un énorme lion russe tuant un serpent, symbole des ennemis de la Russie. La Reine des cloches pèse 200 tonnes. Elle n’a jamais été terminée et encore moins sonné. Une autre cloche plus modeste (mais pesant tout de même 130 tonnes) avait été construite au milieu du 17ème siècle mais avait été détruite dans l’incendie de Moscou de 1701. Trois décennies plus tard, l’impératrice Anne ordonna qu’une nouvelle cloche plus grosse fût reconstruite à partir des restes de l’ancienne. Mais l’énorme cloche se brisa en 1737 au moment de la cuisson. Un autre siècle passa avant que la cloche fût amenée où elle se trouve aujourd’hui. Un petit morceau de 11 tonnes qui s’est détaché lors du transport se trouve à côté de la cloche. La Place des Cathédrales: Si on se représente la Russie comme une poupée russe, avec Moscou à l’intérieur du pays et le Kremlin à l’intérieur de Moscou, la Place des Cathédrales est l’ultime poupée, contenue à l’intérieur du Kremlin. Elle a été la première grande place publique à l’époque du développement du pouvoir moscovite au début du 14ème siècle et a représenté pendant des siècles le coeur de l’empire des tsars. La place est occupée sur un côté par la Cathédrale de l’Assomption, construite vers 1470 par le tsar Ivan-leGrand pour abriter le centre de l’Eglise orthodoxe russe. Jusqu’au transfert de la capitale russe à Saint Petersbourg par Pierre-le-Grand, la Place des Cathédrales était le centre de la vie politique du pays: couronnements, assemblées de la noblesse et autres cérémonies associées à l’exercice du pouvoir se tenaient à cet endroit. Cette place conserve l’atmosphère de la vieille Russie tsariste. Les autres cathédrales, tours et palais qui entourent la place sont les témoins de tout un pan de l’histoire russe. Le Clocher d’Ivan-le-Terrible : Dominant non seulement la Place des Cathédrales mais également tout le Kremlin, le clocher doré d’Ivanle-Terrible a longtemps été la construction la plus haute de Russie. Construite en pierre blanche brillante et s’élevant à 80 mètres au-dessus de la place, il a été commencé au début du 16ème siècle et terminé en 1600 sous le règne de Boris Godounov. Le beffroi voisin abrite la Cloche de la Résurrection, qui pèse 64 tonnes et date du 19ème siècle. La Cathédrale de l’Assomption : La Cathédrale de l’Assomption est la plus ancienne, la plus grande et la plus importante des églises du Kremlin. Elle a été construite à la place d’une petite église érigée vers 1330 par Ivan Ier pour marquer l’accession de Moscou au statut de siège de l’Eglise orthodoxe russe. Un siècle et demi plus tard, Ivan III (le Grand) décida que l’église modeste et depuis lors passablement délabrée construite par son prédécesseur n’était pas digne de la grandeur de la ville. Après avoir consulté en vain des architectes locaux, il décida de s’adresser à des étrangers et engagea un Italien (c’était alors l’époque de la Renaissance). Ainsi, en 1475, Alberti Fioravanti arriva de Bologne. Après avoir effectué un tour des anciennes villes de Pskov, Vladimir et Novgorod afin de se familiariser avec les traditions architecturales de l’ancienne Russie, Fioravanti revint à Moscou et se mit au travail. Quatre ans plus tard, il avait réalisé un véritable chefd’oeuvre. Ivan était si satisfait du résultat qu’il jeta l’architecte en prison lorsque celui-ci lui demanda de pouvoir rentrer chez lui. Fioravanti mourut en captivité quelques années plus tard. La Cathédrale entra dans l’histoire avant même que la peinture de ses fresques eût le temps de sécher, puisque c’est sur ses marches mêmes qu’Ivan déchira le traité obligeant le Prince de Moscou à payer un tribut aux Mongols. La Cathédrale était le centre de l’Eglise orthodoxe et a été le théâtre de tous les couronnements, les funérailles, les cérémonies de victoires et

les autres intrigues qui ont jalonné l’histoire russe. Mais elle est aussi un chef-d’oeuvre de l’architecture et de la peinture. Ses fresques, ses icônes et le trône de Monomack valent particulièrement la peine d’être vus, Fioravanti ayant réalisé une remarquable synthèse de l’architecture sacrée russe. L’Eglise de la Déposition de la Robe : Cette église relativement modeste par rapport à la précédente a été construite par des artisans quelques années après la Cathédrale de l’Assomption. Elle abrite aujourd’hui une belle collection de sculptures sur bois. La Cathédrale de l’Archange Michel : Cette église est la plus italienne des églises du Kremlin. Elle est la dernière construction d’Ivan-le-Grand sur la Place des Cathédrales. Elle fut commandée en 1505 et construite par l’architecte vénitien Alevisio. Sa décoration en forme de coquillage et ses colonnes de type corinthien révèlent les influences étrangères ayant présidé à son érection. A l’exception notable de Boris Godounov (enterré au Monastère de la TrinitéSt-Serge), la Cathédrale abrite les restes de tous les premiers tsars et de leurs prédécesseurs, les GrandsPrinces de Moscou, du Grand-Prince Ivan Kalita (13251341) au Tsar Ivan V (1682-1696). Malheureusement, les tombes elles-mêmes n’évoquent que peu le passage de l’histoire, puisque les sarcophages de pierre datent tous du 17ème siècle et les couvercles de bronze du début du 20ème siècle. La Cathédrale de l’Annonciation : La Cathédrale de l’Annonciation, avec ses dômes d’or, servait de chapelle privée du Tsar. Elle a été construite par Ivan III à la fin des années 1440 sur les fondations d’une église plus ancienne et plus modeste. Elle a ensuite été endommagée, réparée, agrandie et transformée un nombre incalculable de fois. Un ajout particulièrement intéressant et la Porte Grosnenki, au coin sud-est de la Cathédrale. Cette porte a été érigée en 1572 sur l’ordre d’Ivan-le-Terrible après que celui-ci avait violé la doctrine de l’Eglise en se mariant une quatrième fois (l’Eglise orthodoxe n’avait autorisé que trois mariages). L’Eglise avait finalement accepté le mariage, car elle craignait les réactions excessives d’Ivan-leTerrible en cas de refus, mais elle exprima son opposition en interdisant au Tsar d’entrer dans l’église pour assister aux services divins. La porte est le résultat d’un compromis: Ivan assistait de là aux services, debout derrière une grille construite à cette occasion. La Cathédrale des Douze Apôtres et le Palais du Patriarche : Ces deux bâtiments constituent en réalité un seul ensemble, qui était la propriété au Kremlin du Patriarche de l’Eglise orthodoxe russe. Ils ont été construit vers 1650 par le Patriarche Nikon et abritent aujourd’hui un musée des arts appliqués du 17ème siècle. On peut notamment y voir de la vaisselle de culte, des meubles et des objets domestiques de cette époque. Le Palais de Terem, le Palais à Facettes et le Grand palais du Kremlin : Malheureusement, aucun de ces palais n’est ouvert aux visiteurs. Le plus ancien de ces palais, et la plus ancienne construction du Kremlin, est le Palais de Terem. Il servait de résidence impériale jusqu’au transfert de la capitale à Saint Petersbourg en 1712. Le Palais à Facettes, construit par Ivan III, abritait les audiences et les fêtes, une fonction qu’il a retrouvée à l’époque soviétique. Le dernier des palais, le Grand palais du Kremlin, a été construit au début du 19ème siècle et servait de résidence moscovite au tsar Nicolas Ier. Contrairement à ce que laisse penser l’extérieur de ces trois palais, leur décoration intérieure est somptueuse. Je ne peux que vous inviter à vous rendre sur place et vous souhaiter une excellente visite qui - j’en suis persuadé - ne pourra vous laisser indifférent !


Au Radisson Royal Hôtel de Moscou rien n’est impossible !!!! Rédaction Frédéric Corbière

Si vous avez l’intention de vous rendre à Moscou pour découvrir les richesses architecturales de la capitale de la Russie, ne manquez surtout pas d’aller voir le Radisson Royal Hôtel qui vient d’ouvrir récemment ses portes..

Situé au centre de Moscou et proche des principaux centres d’intérêts tels la Place Rouge, le Kremlin, le Théâtre du Bolshoi et la Galerie Tretyakov, le Radisson Royal Hôtel est le lieu idéal pour un séjour dans la capitale russe. Édifice fastueux décoré de manière éblouissante, le Radisson Royal Hôtel cultive avec distinction, élégance et raffinement son statut de palace exceptionnel. Le Radisson Moscou s’est peu à peu imposé comme un bâtiment intemporel et un lieu de séjour raffiné qui conjugue bien-être et service irréprochable au quotidien. Fidèle à l’esprit du Radisson , chaque chambre allie harmonieusement le confort moderne au charme du classicisme russe, individuelle ou double, elles offrent toutes des proportions généreuses. Plein de raisons pourraient imposer Le Radisson Royal Hôtel comme une évidence pour votre futur séjour à

Moscou, se résumer à ceci serait réducteur : «parce qu’il est situé au centre de Moscou - dans un endroit où l’on est au calme - tout en étant proche de tout».

appelé les “Sept Sœurs” dont le plus élevé est celui qui abrite l’Université de Moscou d’une hauteur de 240 mètres.

Ajoutons encore : «parce qu’on peut y passer quelques heures ou plusieurs semaines, déjeuner dans plusieurs restaurants gastronomiques et manger Iraniens, Japonais, Italien, Français ou tout simplement entretenir sa forme dans une piscine Olympique de 50 mètres de long». Mais aussi parce qu’élégance et raffinement représentent ici l’ordre des choses que nul événement ne vient troubler.

Le Radisson Royal Hôtel vient donc d’ouvrir ses portes, après trois mois de rénovation de l’ancien Hôtel Ukraine, dans un édifice étonnant qui combine le style néo-classique avec l’architecture baroque et gothique russe.

Mais surtout parce que les moindres de vos désirs sont exaucés ! C’est pour toutes ces raisons et pour bien d’autres encore qu’il vous appartiendra de découvrir le Radisson Royal Hôtel de Moscou ... Et croyezmoi, il n’aura pas fini de vous séduire .. Le Radisson Royal Hôtel de Moscou se trouve dans un imposant édifice stalinien haut de 198 m - construit en 1955 - et qui fait partie d’un groupe de gratte-ciel

A l’intérieur de l’hôtel, les fresques du plafond, les peintures murales et plus de 1 200 œuvres d’art originales réalisées par des artistes russes de la première moitié du 20ème siècle ont été restaurées. On y découvrira de très belles peintures des artistes russes Vassili Polenov, Julius Klever, Alexander Deineka, Dmitry Nalbandian, Max Birstein, Michael Suzdal’tsev, Nicholas Romadin ou Mikhail Kouprianov. Au rez de chaussée de l’hôtel, on admirera un superbe diorama de 1 312 m² réalisé en 1977 qui représente, à


l’échelle, le centre historique de Moscou entre Loujniki et Zemlyanoy Val. Le Radisson Royal Hôtel dispose de 506 chambres et suites décorées avec des meubles traditionnels russes de la première moitié du 20ème siècle. Ces chambres conservent toute l’élégance de cette époque tout en offrant beaucoup de confort et de modernité avec des services comme un accès internet haut-débit ou la télévision par satellite. Les bienheureux qui auront la chance de séjourner dans les 112 m² de la Suite Présidentielle disposeront de deux chambres décorées avec style, une salle de séjour, une cuisine équipée et une salle à manger. Les fenêtres de la Suite Présidentielle vous offriront de magnifiques vues sur la Maison Blanche russe et la ville de Moscou.

Le Radisson Royal Hôtel vous propose trois types de chambres et deux types de suites : • La Chambre Classique de 23 à 25 m² • La Chambre Supérieure d’une superficie de 32 à 40 m² • La Chambre Deluxe d’une superficie variant de 32 à 60 m² • La Suite Business d’une superficie de 49 m² • La Suite Ambassadeur d’une superficie de 60 à 80 m² Toutes les chambres disposent d’un accès à Internet par WiFi, ce qui est fort appréciable lors de longs séjours. Le Radisson Royal Hôtel dispose de cinq restaurants et bars, ce qui donne l’impression d’avoir une ville gastronomique au sein de cet hôtel. L’hôtel propose à ses clients des excursions en bateau sur la rivière Moskova,

une façon originale de découvrir Moscou - au fil de l’eau - tout en faisant un dîner romantique. Vous pourrez également profiter du centre de remise en forme de l’hôtel, le Royal Wellness Club qui dispose d’une piscine Olympique intérieure chauffée, d’un gymnase entièrement équipé, d’un bain turc, d’un sauna finlandais, d’un salon de beauté et de plusieurs salles de massage. Ce centre si particuliers attire le tout moscou et est devenu en très peu de temps un endroit incontournable pour se faire plaisir dans une infrastructure moderne et professionnelle. Aussi unique soitil, le cadre ne serait rien qu’un décor sans la passion des femmes et des hommes qui le font vivre. Ils sont la

richesse et l’âme du Radisson Royal Hôtel de Moscou. Vous l’aurez compris cet hôtel est devenu en peu de temps « the place to be» à Moscou tant il est agréable et plein de charmes. Adresse Radisson Royal Hôtel de Moscou : Kutuzovskiy Prospekt 2/1 Building 121248 Moscow www.radisson-hotels.ru/royal-moscow


Saint Petersbourg Rédaction Frédéric Corbière

La ville de Saint Petersbourg symbole architecturale de la Russie fait partie des plus grandes villes du monde. Cette folle idée de bâtir une capitale au milieu de rien, c’est à Pierre Le Grand qu’on la doit .... A l’époque il a fallu bâtir et inventer une ville articulée autour de la Neva , un beau fleuve large à peu près comme la Tamise à Londres, son cours n’est pas long , elle vient du lac Ladoga , tout voisin qui se déverse dans le golfe de Finlande. D’abord appelée Saint Petersbourg, en 1703, elle fut la capitale du pays de 1712 à 1918. En 1914, la grande guerre éclate et le 18 août 1914 le Tsar Nicolas II décide de russifier le nom de Saint Petersbourg en Petrograd. En 1916, la crise économique s’aggrave, les émeutes de 1917 sont le prélude à la révolution, le 17 avril Vladimir Oulianov alias Lenine, arrive en gare de Finlande et fait son discours sur une automitrailleuse. Ensuite, tout s’enchaîne dans une logique imparable, le Tsar démissionne et l’insurrection est maîtresse de Petrograd. Le 26 octobre, Lenine prend le pouvoir. Le 10 mars 1918 , il propose de transférer la capitale à

Un homme a rêvé Saint Petersbourg et Saint Petersbourg est née, improbable, insolente, grandiose....

Moscou, cinq jours après sa mort le 26 janvier 1924, la veille cité impériale devient Leningrad le berceau officiel de la révolution. Le 12 juin 1991, le nom de Saint Petersbourg est plébiscité à 54,9 % , la valse des toponymes d’avril 1917 recommence à l’envers et Pierre Le Grand prend ainsi sa revanche. «Il n’y a point en Europe de ville d’un aspect aussi grandiose. Les quais de la Néva sont splendides, les rues qui y aboutissent, offrent de superbes perspectives, ainsi que les places symétriquement disposées. La perspective de Newski est surtout admirable. Les monuments abondent dans cette grande cité qui n’est pas vieille encore de deux siècles. On sent que l’on n’a reculé devant aucun sacrifice pour l’embellir, et ses établissements d’utilité publique ont été construits sur des plans vastes et souvent magnifiques.On a coutume de dire que c’est la plus européenne de toutes les villes russes. Il est vrai que sa situation au Nord-Ouest de la Russie, blottie dans le Golfe de Finlande, fait de Saint Petersbourg une fenêtre russe sur l’Occident. La ville des tsars abrite un patrimoine tricentenaire : musée National de l’Ermitage, forteresse Pierre et Paul, somptueux palais et bâtisses

sur fond de perspectives, ces colossales avenues, aussi célèbres que la Nevski, célébrée par l’écrivain Nicolas Gogol. La ville de Pierre le Grand est une destination magique, romantique et intemporelle. Ville de Russie, qu’on surnomme la «Venise du Nord» en raison des nombreux cours d’eau (rivières et canaux) présents sur son territoire. Saint Petersbourg c’est une multitude de décors différents que l’on pourrait résumer en quelques étapes incontournables. La forteresse Pierre et Paul, un ensemble qui se dresse sur un petit îlot qui, tel un bateau légendaire, flotte sur les eaux calmes de la Neva. Séparée par un bras de la Neva et du quartier de Petrograd par un étroit cours d’eau, c’est justement sur cet îlot portant le nom d’île aux lièvres que Pierre Le Grand décidera de fonder sa citadelle en 1703. Aujourd’hui l’ensemble de la forteresse est dominé par l’édifice de la cathédrale, la flèche dorée de son clocher surmontée d’un ange portant une croix s’élève à une hauteur de 122 mètres. La pointe de l’île Vassilievski , l’extrémité de l’île, porte son nom de pointe parce qu’elle marque l’endroit où la petite Neva rejoint les eaux de la grande Neva qui


s’étend majestueusement vers le golfe de Finlande. Pendant plus d’un siècle, la pointe de l’île était utilisée comme un port de commerce. Le palais de Pierre le Grand, centre historique et jardins aquatiques. La visite de Saint Petersbourg ne saurait se conclure sans un détour à 30 km vers l’ouest par les jardins du palais de Peterhof, décoré de jets d’eau, dorures et marbres. Devinette : quelle a été la source inspiratrice de ce cadre majestueux ? Versailles, bien sûr ! Pour vous rendre à Peterhof, essayez l’hydroglisseur ! L’embarquement se fait face à l’Ermitage et la traversée dure une trentaine de minute. La plus européenne des villes russes tient sans doute son impulsion occidentale de son créateur. Au XVIII ème siècle, Pierre le Grand voulait tellement se rapprocher du mode de vie européen qu’il interdit le port des habits traditionnels russes. Arborer une barbe était soumis au paiement d’un impôt ! Envie de baignade ? Faites une halte-détente dans un Spa à la russe afin de vous fouetter le corps de rameaux de bouleau trempés dans de l’eau chaude. Le plus réputé : Iamskié Bani.

Nuits blanches à St Pétersbourg A Saint Petersbourg et au Nord de la Russie, de fin mai à début juillet, le ciel demeure clair pendant 23 heures sur 24. Sous les reflets rose du « soleil nocturne », les monuments offrent alors un visage inattendu. Promenez-vous dans l’Ermitage, ancien quartier résidentiel des Tsars, siège du Palais d’Hiver (occupant 9ha) et de l’Etat-major, un musée riche de près de 3 millions d’œuvres ! Le Musée de l’Ermitage possède une superbe collection

de toiles impressionnistes. Ne manquez pas la salle des joyaux, où sont rassemblés les bijoux et diamants de la tsarine Catherine II. La « Venise du Nord », est bâtie sur la Neva et sur des dizaines d’îlots ou de canaux propices à une découverte en bateau des façades baroques des palais, qui font la particularité et la célébrité de la ville. Elle est la plus belle cité du pays parce que, au début du XVIIIe siècle, Pierre le Grand a choisi d’en faire la vitrine de la puissante Russie tsariste. Il est un moment de l’année, en juin, où elle devient encore plus belle, quand les jours s’allongent à un point tel que le crépuscule ressemble à l’aube ; les nuits sont alors dites « blanches » et font l’objet d’un festival enchanteur avec force ballets et concerts. La perspective Nevski, bordée de palais et de théâtres, est à Saint Petersbourg ce que les ChampsElysées sont à Paris. La cathédrale Saint-Pierre-etPaul (où reposent les Romanov et désormais Nicolas II), la cathédrale Saint-Isaac, l’église de la Résurrection, l’institut Smolnyi, le palais-musée de Saint-Nicolasdes- Marins, l’Amirauté et sa girouette d’or, la maison de Pouchkine, les icônes de la cathédrale Sainte-Sophie et le cimetière Piskarevo sont les autres attraits de la ville, qui s’enorgueillit d’une grande réputation culturelle. Avec quatre millions et demi d’entrées par an, situé sur l’emplacement du palais d’Hiver, le musée de l’Ermitage, où se côtoient les grandes époques de l’art mondial, des Renoir, des Van Gogh, des Rembrandt, des Raphaël, des Pissaro, des Matisse, des Léonard de Vinci et surtout le trésor des Scythes, est la plus grande institution du genre après le Metropolitan Museum of Art de New York. Autres marques culturelles : le théâtre Pouchkine, le Mariinsky, nouveau nom du théâtre Kirov qui vit débuter Noureïev, le Musée russe et sa statue de Pouchkine. La visite de maisons ou musées consacrés

à des personalités telles que Dostoïevski, Gorki, Pouchkine ou Tolsoï est possible. Saint Petersbourg ne ressemble à aucune autre ville son histoire est incroyable, elle a traversé de nombreuse épreuve comme les 900 jours de Leningrad. Hitler avait décidé de faire disparaître la ville de la terre et commence son siège le 8 septembre 1941, il se termina le 27 janvier 1944 soit exactement 874 jours plus tard, l’épisode le plus douloureux de Saint Petersbourg va faire officiellement 700 000 victimes chez les Russes. A la fin de la guerre, l’état des lieux est catastrophique.... En partant les Allemands ont mis le feu, tout à brûlé, y compris les arbres. Dans les années 1960, une restauration complète commence, un travail très long et méticuleux pour permettre aujourd’hui aux palais impériaux de retrouver toute leur splendeur du passé ... En parcourant cette ville on ressent des émotions particulières, on est rapidement imprégné de son histoire et de sa beauté et la meilleure façon de découvrir Saint Petersbourg est encore de vous rendre sur place et de juger de sa beauté.­­


Musée Russe de Saint Petersbourg Rédaction Frédéric Corbière

Fascinante et mystérieuse, la Russie préserve fièrement l’héritage culturel de son fastueux passé.


Les hauts lieux de culture ne manquent pas à Saint Petersbourg. Née du rêve de Pierre le Grand en 1703, Saint Petersbourg, classée au patrimoine mondial de l’Unesco, offre trois siècles d’histoire inoubliables Nous vous invitons à découvrir les charmes et les trésors de l’ancienne capitale des Tsars dotée d’un extraordinaire patrimoine culturel et architectural. Le Musée russe est situé en plein coeur de Saint Pétersbourg, à quelques pas du magistral Nevski Prospekt. Le Musée se trouve à l’intérieur du palais Mikhaïlovski, un superbe monument de l’architecture impériale. Édifié en 1825 dans un style néoclassique, son architecte, Carlo Rossi, souhaitait que vu de l’extérieur il ressemblât au Louvre. Le Musée russe abrite les magnifiques richesses artistiques de la Russie, de l’époque médiévale à nos jours. C’est dans ce magnifique musée, qui possède l’une des plus riches collections d’art russe du pays, que vous découvrirez les trésors de la peinture, de la sculpture et de l’art populaire russes, le musée retrace la somptueuse histoire de l’art russe, avec ses différents mouvements et périodes. Pour tout amateur d’art, le Musée russe est, avec l’Ermitage, l’endroit incontournable à visiter à Saint Petersbourg. Seulement ici, contrairement à son prestigieux voisin, les œuvres exposées sont exclusivement russes. On peut y découvrir notamment une importante collection de peintures, allant des icônes du XIIe siècle jusqu’aux symbolistes au XXe. Le musée, qui était à l’origine un Palais de style néoclassique, se trouve sur la place des Arts . Le musée Russe renferme la plus grande collection mondiale d’art russe au monde. Seul 3% de son fonds est présenté au public, c’est dire la richesse de l’établissement. Ce musée, situé dans l’ancien palais de la famille impériale, présente dix siècles d’art russe sous toutes ses formes. L’édifice a été construit dans le premier quart du XIXième siècle par l’architecte d’origine italienne Carlo Rossi, «le génie des grands ensembles classiques» de la capitale tsariste. Ses propriétaires, le Grand Prince Mikhaïl et son épouse Hélène y recevaient des écrivains, des compositeurs et des hommes politiques célèbres. Le vestibule principal et le salon Blanc conservent toujours le décor de cette époque. En 1898, l’Empereur Nicolas II a inauguré dans le palais le premier musée d’Etat d’art russe. Dès lors, ses collections n’ont pas cessé de croître. Aujourd’hui, la promenade

à travers de nombreuses salles d’exposition offre une vision complète du développement artistique en Russie. La collection d’icônes superbement restaurées ouvre le parcours chronologique qui s’achève dans l’aile annexe du musée, construite au début de XXième siècle et abritant une collection des peintres modernes et avant-gardistes tels que Kandinsky, Chagall, Malevitch... Abrité dans le magnifique palais néoclassique Mikhailovsky, ce musée fait vraiment partie des incontournables à Saint Petersbourg. Il vous donnera un bel aperçu de l’évolution artistique en Russie du XIIe siècle à nos jours. Vous ne verrez pas l’équivalent autre part dans le pays. Si le musée fut construit en 1825 à la demande du tsar Alexandre Ier pour son frère Mikhaïl, c’est Alexandre III qui imagina sa reconversion en un musée. Le but était de créer un musée dédié à l’art russe en parallèle au musée de l’Ermitage, orienté exclusivement - ou presque - vers l’art occidental. En 1895, le musée ouvrit ainsi ses portes au grand public. La visite du musée Russe s’articule sur deux niveaux et dans plusieurs ailes : la façade principale, l’aile Rossi et l’aile Benois. La présentation des œuvres suit un ordre chronologique mais on commence la visite par le 1er étage pour descendre au rez-de-chaussée puis remonter à l’étage et enfin redescendre... Les premières salles sont entièrement consacrées aux icônes de saints, ces peintures sur bois, réalisées à partir de pigments naturels et recouvertes d’une couche d’huile de lin. Caractéristique de l’art religieux orthodoxe de Russie, cette technique est inspirée des moines orthodoxes de Grèce. Vous découvrirez l’évolution de cet art du XII au XVIIe à travers, entre autres, des ouvrages de l’école de Pskov et de Novgorod et les remarquables œuvres d’Andréï Roublev. Parmi les plus remarquables, vous trouverez par exemple l’« Ange aux Cheveux d’or » et les différentes représentations de Saint Cyril. S’ensuivent les collections de peintures du XVIIIe au XIXe siècle. Les œuvres picturales ne sont plus forcément religieuses, les portraits d’empereurs et de leur famille se multiplient. Dans cette section vous retiendrez notamment les toiles de Dimitri Levitski, de Brullov ou encore de Fedotov - portraitiste humoriste - et de Perov – peintre réaliste. La suite de la visite vous entraîne à la découverte d’un courant pictural russe développé au XIXe siècle, connu sous le nom des Ambulants. Il s’agit d’œuvres anti-académiques que leurs auteurs (Gué, Vassiliev, Kuindji, etc.) présentent eux-mêmes au public au fil d’expositions ambulantes. Les thèmes sont plus variés : paysages,

fresques historiques, peintures allégoriques, etc. Les arts populaires et plus largement les arts décoratifs ont également une petite place réservée au musée. Vous aurez aussi un aperçu de l’art numismatique russe. Enfin, la collection d’Art moderne vous dévoilera les plus belles réalisations avant-gardistes russes, de Kandinsky et de Malevitch La collection du Musée russe compte près de 400.000 oeuvres et couvre toute l’histoire des Beaux-Arts russes. Elle illustre pratiquement toutes les formes et genres artistiques qu’a connus la Russie, par une collection unique d’anciennes icônes russes, de tableaux, de sculptures, d’art graphique, d’arts décoratifs et appliqués, d’art populaire et de numismatique ainsi que la plus belle collection du monde concernant l’avantgarde russe. Venez sans tarder découvrir les charmes et les trésors de l’ancienne capitale des Tsars dotée d’un extraordinaire patrimoine culturel et architectural.


Le CORINTHIA Hôtel de Saint Petersbourg

Rédaction Frédéric Corbière

Ce n’est pas le fruit du hasard si le Prince Royal Philippe de Belgique a choisi cet hôtel pour résidence durant ce mois d’avril lors de la mission économique belge menée en Russie et plus particulièrement à Saint Petersbourg... Le Corinthia Nevsky Palace Hôtel à Saint Petersbourg est un hôtel international moderne de 5 étoiles, il mixe les styles et les audaces pour incarner le nouveau luxe hôtelier russe. Tout y est pensé pour que votre séjour soit le plus agréable possible, l’hôtel attache une attention toute particulière aux services et aux besoins de ses clients. Ainsi, à n’importe quel moment de la journée ou de la nuit, le moindre de vos désirs devient une priorité, c’est «la philosophie» de ce Palace 5 étoiles. Il est le résultat de la restructuration de deux palais historiques du dix-neuvième siècle, situé au cœur de Saint Petersbourg, sur l’avenue principale de la ville, le Prospect Nevsky. La rénovation en grand style des extérieurs a été achevée en 1993 et l’hôtel a ouvert ses portes la même année. Il unit deux palais qui étaient

Saint Petersbourg : symbole architectural de la Russie européenne : Quand le mot « Palace » vient à l’esprit, on pense directement au Corinthia hôtel de Saint Petersbourg. une résidence distinguée, construite en 1861, ainsi que l’ancienne résidence de la famille Samoilov qui lui fait face dans la rue Stremyannaya. Le palais principal était l’hôtel Hermès de 1920 à 1957 et l’hôtel Baltiiskaya de 1958 à 1989. La façade classique a été maintenue, alors que les intérieurs ont été complètement rénovés, obtenant ainsi une excellente combinaison d’art déco et de modernité. Lors de la reprise en 2002 de l’hôtel par le Groupe d’investissement IHI, propriétaire de nombreux hôtels Corinthia dans le monde (Budapest, Lisbonne, Malte, saint Georges Bay, Prague, Tripoli, Londres, Sharm El Sheikh,etc...), l’objectif était de combiner un palace traditionnel avec les meilleures technologies d’aujourd’hui. Pour ce faire, le Groupe a investi 100 000 millions d’euros pour une refonte complète de l’hôtel et lui donner aujourd’hui les atouts qui sont les siens. Deux années complètes de travaux ont été nécessaire, ainsi qu’une démolition partielle et complète à certains endroits et une reconstruction exceptionnelle de qualité alliant la

tradition du beau et les besoins d’un hôtel 5 étoiles à la pointe des technologies actuelles. En 2008, l’ouverture officielle de ce nouveau Palace 5 étoiles qui compte désormais 388 chambres élégantes et pas moins de 107 chambres ‘Executive supérior’, sans compter une salle de conférence disposant de plus de 500 places assises et capable de recevoir 1000 guests. L’hôtel dispose également de 14 ‘Executives meeting rooms’ pour conférer confort et qualité à vos rendez-vous professionnels, en toute discrétion. Une réelle sophistication dans le genre et une grande première pour un Palace russe, il exerce un incontestable pouvoir d’attraction et de séduction. Sex-appeal ravageur, atmosphère unique, une ambiance feutrée, voici donc un 5 étoiles qui brouille les pistes tant il est particulier et futuriste à l’image de ce que sera rapidement la Russie de demain. Dans le lobby, le marbre prédomine, les espaces sont spacieux, les lumières sont tamisées , le mobilier rappelle typiquement le style art déco, un splendide


bar à votre gauche en entrant vous invite à vous poser et savourer ce cadre intemporel tout en vous laissant transporter par les mélodies d’un pianiste ... vous voilà baignant dans une atmosphère «trendy», une extravagance mêlée de pure simplicité. Une symphonie qui se poursuit dans les espaces communs, comme cet immense escalier italien, tout en contrastes, où les matières en fer forgé se marient avec des lumières leds modernes, les lustres sont magnifiquement alignés et sont en cristal .... Vous ne rêvez pas, vous êtes bien au Corinthia, cet hôtel ressemble indubitablement à une œuvre d’art. Mais la qualité principale de ce Palace est bien le service, en effet, le management de l’hôtel assure une formation pointue de son personnel et met un accent tout particulier sur les besoins de ses clients. Inutile de vous préciser que cela se ressent dès la première minute où vous pénétrez dans ce majestueux endroit.

Un effort tout particulier et très appréciable a été consenti au niveau de la gastronomie, vous bénéficierez de menus dignes des plus grands chefs européens et vous pourrez savourer des vins ou des alcools exceptionnels dans le bar à vins conçu spécialement à cet effet. Vous l’aurez compris, pour bénéficier de ce cadre inégalé et de ces infrastructures modernes, sans compter votre futur traitement royal, il ne vous reste plus qu’à venir découvrir les chefs d’oeuvre et le charme incomparable que recèle Saint Petersbourg ....

Corinthia Hôtel de Saint Petersbourg Nevsky Prospect 57 191025 Saint Petersbourg www.corinthia.com


Interview Vladimir Khandokhin

DE GAZPROM

GAZPROM une une entreprise résolument visionnaire.

Rédaction Frédéric Corbière

1. Présentez-nous Gazprom ? Avant de parler de Gazprom, je souhaiterais d’abord vous parler du rôle important du gaz dans notre société. Alors qu’il a pendant longtemps été une énergie relativement négligée par rapport au pétrole et au charbon en raison de la difficulté et du coût élevé de son transport, le gaz naturel est aujourd’hui arrivé à maturité. Bien que cette énergie soit en compétition avec les autres sources d’énergie, la consommation mondiale de gaz naturel est en hausse constante depuis une trentaine d’années. Le gaz représente actuellement 20 % de la consommation d’énergie primaire dans le monde contre 16% en 1973. Selon l’Agence International de l’Energie ( AIE) la part du gaz devrait continuer à augmenter pour atteindre 24 % en 2030. En Europe, la tendance est encore plus prononcée car, en dehors des énergies renouvelables, le gaz est l’énergie dont la consommation augmente le plus rapidement: La consommation européenne de gaz à plus que doublé en l’espace de 30 ans alors que sur la même période, la consommation de pétrole est restée quasiment stable. La croissance actuelle de la demande de gaz s’explique par une série d’atouts en faveur de cette énergie. Premièrement, les réserves mondiales de gaz sont bien plus abondantes que celles du pétrole : au rythme actuel de production; le monde dispose d’au moins 60 années de réserves de gaz contre environ 40 années pour le pétrole. Deuxièmement, le gaz est une énergie beaucoup moins polluante que les autres énergies fossiles puisque sa combustion ne rejette ni poussières, ni oxydes de souffre et surtout émet beaucoup moins de gaz à effet de serre que le charbon ou le pétrole. Troisièmement, le gaz est parfaitement adapté à la production combinée d’électricité et de chaleur. Le rendement énergétique des centrales au gaz est d’environ 60 % dans les centrales à cycle combiné, c’est à dire un rendement nettement supérieur aux centrales traditionnelles au charbon( au mieux 45%) et aux centrales nucléaires ( 35 % seulement). Ce pourcentage atteint près de 90 % dans le cas des centrales de cogénération, produisant à partir du gaz naturel à la fois de l’électricité et de la chaleur. Quatrièmement : le coût de construction d’une centrale au gaz (calculé au kilowatt installé) est relativement faible en comparaison des autres types de centrales. Enfin, le développement de la technologie de liquéfaction du gaz ( technologie du LNG) permet dorénavant de transporter le gaz par bateaux sur de longues distances et donc de diversifier les marchés tant pour les producteurs que pour les acheteurs. Parenthèse faite, je vais vous dire quelques mots sur Gazprom. Gazprom est une des plus importantes compagnies énergétiques du monde, elle cherche non seulement à obtenir efficacité économique et résultats de production élevés mais également l’assurance d’une exploitation rationnelle des ressources naturelles qui soit respectueuse de l’environnement. La composante écologique est un des soucis prioritaires de notre activité.

2 . quels sont les objectifs de Gazprom ? Nos objectifs dans ce domaine sont divers, s’étendant de la protection de l’environnement dans la

zone d’installation des unités gazières à l’utilisation consciencieuse des ressources naturelles. Nous oeuvrons afin de garantir la sécurité de la production et de la construction de nos unités d’extraction d’exploitation, de traitement, de transport et de stockage des hydrocarbures tout en assurant la mise en place de conditions sécurisées de travail ainsi que la protection de la santé de nos employés. Le gaz naturel est aujourd’hui le plus propre des hydrocarbures chez Gazprom, nous nous attachons à ce que le gaz soit produit et transporté d’une façon fiable et respectueuse de l’environnement . Cela a été la pierre angulaire de notre métier pendant près de 40 ans et cela reste central pour notre objectif de long terme de sécuriser l’avenir énergétique et environnemental de la planète. Selon les données de AEI l’importation européenne de gaz naturel augmentera de façon continue pour atteindre en 2030 une augmentation de plus de 2 tiers. Concernant les Etats-Unis, le Ministère de l’énergie pronostique que la consommation en gaz naturel augmentera vers 2015 soit une progression continue. Notre entreprise est prête à satisfaire cette demande croissante. La Russie possède un tiers des réserves mondiales connues de gaz naturel et représente actuellement un quart de l’extraction mondiale du gaz naturel. Gazprom est la plus grande société russe dans le secteur gazier et selon la législation russe, Gazprom détient le monopole d’exportation du gaz ce qui la rend responsable d’un quart de l’exportation mondiale. En produisant et exportant le gaz à nos clients dans plus de 20 pays, nous conservons notre attachement à nos obligations dans le domaine de la protection de l’environnement. Le principal objectif de la stratégie de Gazprom est d’assurer une croissance économique stable tout en protégeant l’environnement partout ou travaillent nos entreprises. En 2007 Gazprom a consacré 2,52 milliards d’Euros à des objectifs de protection de l’environnement et nous avons crée un Comité de coordination pour les questions de protections de l’environnement dont la tâche est d’augmenter l’efficacité de la production et diminuer la trace d’hydrocarbure des sociétés entrant dans le Groupe Gazprom. En 2007, la consommation et la dérivation de l’eau ainsi que la quantité des eaux vannes des entreprises filiales de Gazprom ont été diminuée de 2 à 3 %. Notre travail ne se limite pas à cela, alors que Gazprom continue son expansion vers de nouveaux marchés et diversifie toujours davantage son activité commerciale nous continuerons à faire en sorte que nos livraisons de Gaz naturel soient fiables et sécurisées tout en nous assurant que le «carburant bleu» reste le plus «vert» possible.

3. L’Europe et la Russie sont-ils des partenaires privilégiés? Pour toutes ces raisons, le gaz est une énergie dont l’Europe va avoir besoin de manière croissante si elle veut remplir ses objectifs politiques, économiques et environnementaux. C’est à dire réduire ses émissions de gaz à effet de serre tout en assurant à son

économie un approvisionnement en énergie sûr et bon marché. Il est vrai qu’un certains nombres de pays de l’Union Européenne produisent du gaz naturel sur leur territoire notamment les Pays-Bas, le Royaume -Uni et le Danemark (trois pays exportateurs) ainsi que l’Italie et la France. La production interne de l’Union Européenne représente environ 45 % de sa consommation, le reste est donc importé, principalement de Russie, d’Afrique du Nord,( Algérie et Libye). N’oublions pas que le premier détenteur mondial des réserves de gaz (environ 30 % des réserves mondiales) est la Russie et pour des raisons géographiques évidentes, le fournisseur historique et privilégié de l’Europe. Malgré la concurrence accrue avec les autres fournisseurs de la périphérie européenne comme l’Algérie et la Libye (dont aucun ne possède néanmoins des réserves importantes) les liens énergétiques entre l’Europe et la Russie sont d’une importance stratégique pour les deux partenaires. Fondées sur des relations contractuelles à long terme, les fournitures de gaz russe à l’Europe n’ont jamais fait défaut. En contrepartie, les ventes de gaz à l’Europe apportent à la Russie les capitaux indispensables à son développement économique.

4. Le mot de la fin ? Gazprom a été un des premiers en Russie en 1995 à avoir adopté sa propre politique écologique, dont une nouvelle version a été approuvée en 2008. La responsabilité de Gazprom envers la protection de l’environnement, la sécurité de la production vis-à-vis de celui-ci et les obligations écologiques et sociales augmentent au fur et à mesure que Gazprom devient une compagnie énergétique mondiale. Nous travaillons également sur un projet stratégique de gazoduc Nord Stream au fond de la mer Baltique. Il permettra d’exporter chaque année une quantité supplémentaire de 55 milliards de mètres cubes de gaz russe dans les pays européens, ce qui augmentera la part de gaz naturel dans le bilan énergétique et assurera une grande partie de la réalisation par l’Europe de ses engagements dans le cadre du protocole de Kyoto, le projet Nord Stream est l’option la plus écologique pour les livraisons de gaz russe. Enfin pour terminer, je dirais que la situation économique est dans une grande mesure conditionnée par les transports, à l’exception du secteur de l’énergie. Le Groupe Gazprom réalise des activités ayant pour objectif de faire passer différents types de véhicules au gaz naturel. En Russie , le prix du gaz pour les véhicules est de 2 à 2,5 fois inférieur au prix de l’essence. Le programme de Gazprom prévoit de construire en Russie 200 stations de remplissage de gaz qui permettront de réduire les émissions de substances toxiques et de 25% les émissions de gaz à effet de serre par les véhicules fonctionnant au gaz naturel.

V Khandokhin

Vous comprendrez donc que le défi de Gazprom est un combat au quotidien et qui n’a qu’un seul but : satisfaire les générations futures et vivre mieux dans le respect de l’environnement et pour que ce défi fonctionne nous devons tous contribuer au bien être de notre planète .


CHAMPS GAZIERS NORVEGIENS

NORD STREAM

PAYS-BAS

ROYAUME-UNI

HUB DE ZEEBRUGGE

ALLEMAGNE

LUXEMBOURG SOURCES DE GNL (essentiellement Qatar) FRANCE

Renforcer notre rôle de plaque tournante des flux de gaz naturel dans le Nord-Ouest de l’Europe > Accroissement de la sécurité d’approvisionnement. > Meilleure diversification des sources. > Plus de compétitivité sur le marché gazier.

FLUXYS :

MAILLON CENTRAL DANS LA SÉCURITÉ D’APPROVISIONNEMENT EN GAZ NATUREL L’idéal pour un pays non producteur comme la Belgique, en termes de sécurité d’approvisionnement, est d’avoir une infrastructure de gaz naturel directement reliée à l’ensemble des sources. Une telle infrastructure exige toutefois des apports en capitaux tellement élevés qu’elle n’est pas faisable pour un marché de consommation finale aussi petit que le nôtre. C’est pourquoi, depuis l’introduction du gaz naturel, Fluxys a mis en oeuvre une stratégie à long terme visant à faire valoir sa situation géographique entre les sources et les divers marchés de consommation finale dans le Nord-Ouest de l’Europe. L’objectif : asseoir la sécurité d’approvisionnement de la Belgique sur des flux gaziers transfrontaliers à destination d’autres pays. C’est ainsi que la Belgique s’est imposée comme plaque tournante des flux gaziers dans le Nord-Ouest de l’Europe. Cette stratégie a nécessité des efforts d’investissement non négligeables, mais les effets d’échelle qui en découlent sont à l’avantage des consommateurs finaux en Belgique : accroissement de la sécurité d’approvisionnement, de la diversification des sources et de la compétitivité sur le marché gazier belge. Ces efforts d’investissement soutenus et leur impact positif sur le prix du gaz naturel ne bénéficient pas seulement aux familles, aux PME et aux entreprises très énergivores : ils ont également des retombées favorables sur l’activité économique et l’emploi dans d’autres secteurs en Belgique.

www.fluxys.com

Norvège RoyaumeUni 564

2.819

Pays-Bas 1.247

Russie

46.000 Qatar

25.366

Réserves en milliards de mètres cubes – consommation annuelle en Belgique: environ 19 milliards de mètres cubes

Investissements 2010-2019 > Programme indicatif d’investissements en Belgique de plus de 2 milliards d’euros. > Nouvelles capacités pour l’ouverture du réseau à un maximum de sources, notamment aux nouveaux flux de gaz russe venant du Nord Stream. > Infrastructures pour couvrir l’évolution de la demande de capacité de livraison en Belgique. > Augmentation des capacités de stockage de gaz naturel. > Sécurité, intégrité et fiabilité des infrastructures.


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Si l’histoire du Groupe Rémy Cointreau commence en 1991 lors du rapprochement de Rémy Martin et Cointreau, c’est au 18ème siècle, à Cognac qu’il faut remonter pour retrouver les racines du Groupe. Le groupe Rémy Cointreau, dont les origines remontent à 1724, résulte du rapprochement en 1990 des sociétés holding des familles Hériard Dubeuil et Cointreau contrôlant respectivement E. Rémy Martin & Cie SA et Cointreau & Cie SA. Il est aussi le fruit d’alliances successives entre des entreprises de même métier dans l’univers des vins & spiritueux. Remy-Cointreau Belux est une filiale du groupe Remy Cointreau et distribue les marques Cointreau, Rémy Martin, Piper Heidsieck, Mount Gay Rum mais également des marques tiers premium comme Glenfiddich, Grant’s, Russian Standard, Jagermeister ou les liqueurs Bols. Cela permet d ‘offrir aux clients une gamme complète de haute qualité.La société s’inscrit dans une volonté de construire des marques sur le long-terme et de développer des partenariats forts avec les acteurs Horeca et de la grande distribution.

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Interview Monsieur Tomas Vandemeulebroucke Brand Manager Remy Cointreau Belgique Rédaction Frédéric Corbière

et «Denominazione di Origine Contrôlée», ou un cigare cubain détient le convoité Habanos DOP, la Russie, la patrie de la vodka, doit aussi garantir sa boisson nationale. Notre certification d’origine permettra de distinguer les amateurs de vodka Russian Standard par rapport aux amateurs d’autres marques de vodka qui bien que, semblant être russes, ne le sont pas. « Vous en avez marre des vodkas qui donnent mal au crâne ? Essayez la gamme “Russian Standard Vodka” Luxe suprême, les vodkas Original, Platinum et Imperia sont réalisées dans les règles de l’art approuvées par le Tsar Alexandre III et filtrées avec des fils d’argent ou bien encore des quartz de cristal pour garantir des qualités organoleptiques exceptionnelles lors de dégustations pures ou comme base de cocktails. Il est à noter qu’après l’obtention d’un degré d’alcool de 40%, garantissant un équilibre parfait, la vodka est filtrée au charbon de bois afin de lui ôter toutes ses impuretés. La qualité et la provenance exclusivement russes des matières premières, associées à des procédés de distillation uniques confèrent aux Vodkas Original, Platinum et Imperia, un profil organoleptique hors du commun.

Vodka Russian Standart Platinium Pour concevoir cette vodka, Russian Standard Vodka utilise exclusivement du blé des steppes russes - reconnu pour sa grande qualité et son goût délicat - et la plus douce et la plus pure des eaux glaciaires naturelles puisée dans Lac Ladoga au nord ouest de la Russie. Après obtention d’un degré d’alcool de 40%, garantissant un équilibre parfait, la vodka est filtrée au charbon de bois afin de lui ôter toutes ses impuretés.

A déguster pure ou avec de la glace pilée dans un verre légèrement évasé pour en capter tous les arômes. Prenez une légère gorgée et gardez là quelques instants sur la langue. Vous prendrez alors conscience de toute la subtilité et la pureté de ces vodkas hors du commun. Et, pour suivre à lettre les traditions Russes, accompagnez votre dégustation de délicieux Zakouskis, petits-fours originaux et colorés composés notamment de poissons, de cornichons et, pour les plus chanceux de caviar ! Sans jamais perdre de vue que l’abus d’alcool est dangereux pour la santé et qu’il est à consommer avec modération ! Distribuée par Remy Cointreau Bélux, Russian Standard est une marque de vodka premium et numéro un en Russie. Sa recette traditionnelle a été élaborée à la demande du Tsar et son secret reste jalousement gardé. La particularité de cette vodka, distillée à Saint Petersbourg est de se déguster frappée et non glacée. C’est la constance de la stratégie de valeur de Rémy Cointreau qui permet de soutenir le développement de ses marques haut de gamme. Cette performance est le fruit d’une adaptation permanente à une économie des vins et spiritueux en pleine mutation, d’une attention toujours plus forte à la qualité des produits, aux enjeux de développement durable et aux engagements de responsabilité sociale. Pour le lancement de la marque «Russian Standard» en Belgique il y a un an Remy Cointreau avait présenté cette nouvelle vodka au consommateur via un « top topical » le jour de la fête nationale Russe : « Le 12 juin, votre premier cours de russe » avec Russian Standard.

Cet été, nous avons fait évoluer l’idée en mettant au point une activation originale et innovante en vue d’augmenter la notoriété de la marque tout en engageant le consommateur : Cette campagne est appelée «Do You Speak Vodka» ? Le concept est actuellement transporté sur les places trendy de Bruxelles comme les apéros urbains ,cette cabine de téléphone anglaise munie d’un casque ne risque pas de passer inaperçue , le jeu est divertissant , vous devez répéter le mieux possible le nom Russian Vodka pour gagner des remises ou un verre en guise de dégustation. Si vous êtes impatient de découvrir cette Vodka unique rien de plus facile, la gamme est disponible dans les rayons des plus grands distributeurs des hypers et supermarchés comme Carrefour, Delhaize, Colruyt,Match, Mestdagh et Cora, et chez Cactus au Luxembourg etc.... Pour son implantation dans le Bénélux , cette marque de tradition russe au fort patrimoine local se distingue par l’utilisation d’une typographie cyrillique spécifique donc vous n’aurez plus droit à l’erreur lors de votre achat futur. Attendez-vous à ce que Russian Standard Vodka la vodka Premium et Ultra Premium n°1 en Russie - fasse souffler un vent nouveau sur le Bénélux avec ses 3 vodkas de la plus haute qualité. N’oubliez pas que ce nectar est un alcool et ne perdez jamais de vue que l’abus d’alcool est dangereux pour la santé et qu’il faut le consommer avec modération....


Lukoil Rédaction Frédéric Corbière

Qui est derrière la marque Lukoil et qui est son président actuel ? Lukoil est l’un des leader mondiaux d’intégration verticale en huile et gaz. Les activités principales de cette entreprise sont l’exploration et la production d’huile et de gaz, la production de produits pétroliers et de pétrochimie, ainsi que la vente de ces produits.

Lukoil , une référence incontournable. Interview de Monsieur Bulat Subaev.

Quel est le nombre de stations en Belgique? Est-ce que LukoilBelgique à l’intention d’implémenter d’autres stations en Belgique dans les années qui viennent ?

En 2007, Lukoil a acquis à Conocophilips 376 stations JET dans 7 pays Européens, incluant la Belgique et le Luxembourg. Et des Lukoil - fondée en Novembre 1991 terminaux d’essence d’une capa- est le résultat d’une consolidacité approximative de 40.000 m³ à tion de trois compagnies pétroBruxelles. 50 employés travaillent Bulat Subaev lières en Sibérie de l’ouest : Lanpour Lukoil à notre bureau Belge CEO Lukoil Belgique gepasneftegaz, Urajneneftegaz et 400 personnes sont employées et Kogalymneftegaz. Le nom de dans les stations d’essence Lukoil Lukoil est l’abréviation de LangepasUrajKogalymneft, en Belgique. Lukoil a en ce moment 158 stations d’es(LUK + oil). Lukoil est la seule compagnie russe d’acsence en Belgique et au Luxembourg. Basé sur notre tions privées dominée par une minorité d’actionnaires : énergie pour une croissance intensive, nous pouvons environ 50% sont échangés sur les marchés boursiers. nous attendre à grandir en Belgique. Nous sommes Lukoil est la seconde compagnie privée au monde de ce fait très ouverts à analyser toute opportunité en matière de réserves d’hydrocarbones prouvées. qui se présente. Nous continuerons d’évaluer toutes La compagnie détient environ 1% des réserves gloles opportunités pour nous assurer qu’elles offrent un bales d’huile et 2.4% de la production globale en huile. bénéfice clair à nos employés et sont attractives d’un D’après des estimations préliminaires, la production point de vue commercial aussi. d’huile de Lukoil en 2010 est arrivée à 96 millions de Que représentent le marché Belge tonnes. Lukoil effectue des explorations internationales et des projets de production au Kazakhstan, Egypte, et le Benelux en terme de parts de Azerbaïdjan, Ouzbékistan, Arabie Saoudite, Colombie, marché? Venezuela, Côte d’Ivoire, Ghana et Iraq. En 2005 la compagnie à commence son programme de gaz et a augmenté ses parts de gaz à un tiers de la production totale en hydrocarbone. D’après des estimations préliminaires, la production en 2010 par le groupe Lukoil est arrivée à 20 billions de mètres cubes. Les régions clés pour le développement de la production de gaz de Lukoil sont la région Nord Caspienne en Russie ainsi que des projets en Ouzbékistan et Azerbaïdjan. Lukoil détient des raffineries modernes, des usines de traitement du gaz et de pétrochimie qui sont en localisées en Russie et Europe. Les produits de la compagnie sont vendus en Russie, L’ancienne république Soviétique, Europe et USA. Les ventes de la compagnie inclues à peu près 6.620 stations essence. En 2008 Lukoil créa un nouveau secteur d’activité, Power Generation. Aujourd’hui Power Generation de Lukoil inclus un nombre de centrales en Russie, Bulgarie, Roumanie et Ukraine. CEO actuel, Vagit Alekperov…… Né en 1950, gradué en 1974 de l’institut Azizbekov en huile et chimie d’Azerbaïdjan. Docteur en économie, membre actuel de l’académie Russe des Sciences Naturelles. Attribué quatre ordres et huit médailles. Gagnant de deux prix du gouvernement Russe. Il a travaille de 1968 dans l’industrie du pétrole en Azerbaïdjan et Serbie de l’Ouest. De 1987 à 1990 CEO de Kogalymneftegaz (entreprise de production d’huile), une division de Glavtyumenneftegaz qui fait partie de la ministrerie de l’industrie de l’huile et du gaz en URSS. De 1990 à 1991, député, puis premier député au ministre de l’industrie du gaz et huile en URSS. De 1992 à 1993 président de Langepasuraykogalymneft (groupe de production d’huile). Président du conseil d’administration des directeurs de Lukoil de 1993 à 2000. Président de Lukoil depuis 1993.

Lukoil représente environ 8% de parts de marché en Belgique (activités au détail seulement) Quels sont les objectifs de la marque Lukoil dans les 3 années à venir (pour la Belgique/pour le groupe Lukoil) Notre goal est de livrer directement les produits pétroliers au consommateur final, en sautant l’intermédiaire. Pour y arriver, notre stratégie prévoit la création d’une compagnie intégrée verticale, de la production d’huile jusqu’à la chaîne au détail sur l’Europe. La Belgique fut choisie en particulier pour sa localisation qui la rend d’une importance stratégique pour les marchés de l’Europe de l’Ouest. Lukoil évalue encore toute opportunité sur le Benelux et les marchés de l’Europe de l’Ouest. En Hollande, Lukoil à récemment remplacé Dow Chemicals comme partenaire dans Total Raffinaderij Nederland (TRN). TRN est localisée dans les environs du port de Vlissingen-Oost - dans la partie sudouest des Pays-Bas - dans l’un des plus grand hubs d’échange d’huile et de produits à base d’huile (Amsterdam-Rotterdam-Antwerp) et bénéficie de l’accès à l’infrastructure bien implantée. Ces avantages permettent à Lukoil de solidifier sa position en Europe de l’Ouest et améliore ses opérations d’échanges. Cette acquisition représente une autre étape importante dans la stratégie de Lukoil à acquérir des biens de raffineries de classe mondiale localisées à proximité immédiate de ses clients finaux. En Italie, Lukoil et ERG S.p.A. ont établi une joint venture. Cette joint venture opère le complexe ISAB de raffinerie en Priolo, Sicile. Le complexe de raffinerie d’ISAB est l’un des plus grands de la région et est bien positionné de telle façon à satisfaire

la demande grandissante en « distillate » moyen en Europe (principalement du kérosène et du diesel). L’établissement d’une raffinerie en joint venture en Italie est une pierre angulaire de la stratégie Lukoil dans le domaine du développement de ses opérations en aval en Europe de l’Ouest. Le travail dans le champ de l’Ouest Qurna 2 en Iraq et l’exploration en eau profonde dans le golfe de guinée furent des projets majeurs outremer implémentés par la compagnie dans les segments de l’exploration et de la production. Le conseil d’administration de Lukoil à défini les objectifs primaires 2011 et du futur proches comme étant : • Fournir un rapprovisionnement à 100% de la production des réserves par accroissement en hydrocarbone et une participation maximale aux réserves dans le processus de développement • Continuer à développer les champs découverts dans la mer caspienne • Remplir les termes du contrat et les obligations quant au développement des champs de l’Ouest Qurna-2 et continuer les explorations géologiques dans les eaux profondes de l’Afrique de l’Ouest • Implémenter le programme pour l’utilisation de l’association de gaz pétrolier • Continuer à améliorer les raffineries du groupe pour assurer une conformité avec les réglementations techniques et le perfectionnement de la qualité de production • Améliorer l’efficacité et améliorer l’index des raffineries de la compétitivité des associés Solomon • Renforcer la position de la compagnie dans les régions prioritaires, et pénétrer de nouveaux marchés des produits pétroliers • Développer et implémenter des innovations à la pointe du progrès • Assurer un haut niveau de santé, sécurité et de protection de l’environnement.

Je vous laisse le dernier mot… voulez-vous ajouter quelque chose… ? 2011 sera une année d’importance pour Lukoil. La compagnie fêtera son 20ième anniversaire. Comparé aux plus grandes compagnies pétrolières du monde, Lukoil est encore une compagnie très jeune. Néanmoins, nous sommes capables de créer une compagnie de holding énergétique, de niveau international, en un court laps de temps. Les sondages de l’opinion publique montrent qu’il est considéré prestigieux de travailler chez Lukoil. Nous pensons que nous avons créé une image positive pour l’entreprise - pas seulement dans les yeux des officiels du gouvernement et de nos investisseurs - mais aussi auprès du grand public. Et nous avons certainement fait cela en Belgique et au Luxembourg. Mais ce n’est pas la fin car nous allons certainement aller de l’avant… le re-marquage et l’intégration sont maintenant complètement derrière nous, nous pouvons maintenant nous concentrer sur notre croissance dans le marché du Benelux.


NOUS PENSONS QUE CHAQUE STATION-SERVICE EST DIFFÉRENTE. NOUS PENSONS QU’UN GÉRANT SYMPATHIQUE PEUT FAIRE LA DIFFÉRENCE. NOUS NOUS ENGAGEONS CHAQUE JOUR À FOURNIR UN CARBURANT DE HAUTE QUALITÉ. NOUS VOUS PROMETTONS LES PRIX LES PLUS BAS POSSIBLE. ET TOUT CELA AVEC LE SOURIRE. PARCE QUE NOUS CROYONS QUE NOTRE ÉNERGIE POSITIVE PEUT AVOIR UN EFFET POSITIF SUR VOUS.

www.lukoil.be


NLMK, un groupe international Interview d’Anton Bazulev, Directeur des Relations Externes du Groupe NLMK.

Rédaction Frédéric Corbière

Pouvez-vous nous présenter NLMK ? Le Groupe NLMK est un groupe sidérurgique russe qui se situe aujourd’hui parmi les leaders mondiaux de l’acier. Il occupe la troisième place parmi les aciéristes et les lamineurs Russes. L’entreprise Novolipetsk, qui est installée dans la ville de Lipetsk, au centre de la Russie européenne, est le berceau du Groupe. NLMK possède une filière de production verticalement intégrée, allant de la production de matières premières, de fonte, de brames, d’aciers laminés à chaud et à froid, jusqu’à la production de bobines galvanisées et prélaquées. Le Groupe dispose également des outils indispensables à la production d’aciers pour transformateurs. En Russie, les installations du Groupe NLMK figurent parmi les usines les mieux équipées du pays. Des investissements pour un montant global de 6 milliards d’euros ont été réalisés ces dix dernières années, que ce soit au niveau technologie, sécurité ou environnement. Le Groupe NLMK fait partie des sidérurgistes les plus rentables et son endettement est minimum. La solidité financière de NLMK lui permet de voir l’avenir avec sérénité. Ses marges EBITDA figurent en permanence parmi les plus élevées dans l’industrie. Malgré un contexte économique difficile, le Groupe NLMK continue à investir : entre 2007 et 2012, ce sont plus de 3 milliards € qui auront été consacrés à la modernisation des installations. La stratégie du Groupe : minimiser l’impact négatif des fluctuations du marché grâce au développement d’une filière de production presque totalement intégrée, associée à un contrôle sur les matières premières. Le site Novolipetsk occupe une place centrale dans l’organisation globale du Groupe. Au niveau matières premières, il est le consommateur principal du coke et du minerai de fer produits au sein de ses filiales russes Altai-koks et Stoilensky qui se situent à moins de 350 km du site de Lipetsk; il est également l’acheteur

principal des produits de la division « ferrailles » du Groupe. Au niveau de la production de brames, ce sont les aciéries de Novolipetsk qui approvisionnent la plupart des laminoirs du Groupe. De plus, même si Novolipetsk possède sa propre production d’acier pour transformateurs électriques, le site de Lipetsk fournit également les laminoirs à chaud de VIZ-Stal, le premier producteur d’aciers pour transformateurs russe situé dans l’Oural. Cette approche industrielle vise à renforcer encore sa position sur le marché. Au niveau international, le Groupe NLMK possède une usine au Danemark, DanSteel, producteur de tôles, ainsi qu’une usine aux USA, NLMK Indiana, producteur de billettes à partir d’acier électrique. En 2006, NLMK a créé une Joint-Venture avec le Groupe Duferco : Steel Invest & Finance. Cette dernière se compose de 9 sites de production et de distribution en Europe et aux Etats-Unis et possède une capacité de production d’acier de 4,5 millions de tonnes / an. L’objectif à court terme de NLMK est ambitieux : augmenter sa production d’acier liquide annuelle de 40% pour atteindre 12,4 millions de tonnes d’ici 2012. Cette tâche repose principalement sur la capacité de production des outils de Lipetsk.

Quelques mots d’histoire 1934 | Coulée de la 1ère fonte 1960 | Sidérurgie intégrée 1993 | Privatisation de NLMK 1998 | V. Lissine devient Président du Board 2004 | Acquisition à 97% de Stoilensky GoK 2005 | A nnonce réussie des actions sur le London Stock exchange 2006 | A cquisition de DanSteel - Accord entre Duferco et NLMK pour la création d’une Joint-Venture SIF 2007 | A cquisition des actifs qui composent les produits longs

2009 | Acquisition de Beta Steel Corp (NLMK Indiana) Afin de bien percevoir la puissance de notre Groupe, voici quelques chiffres clés : • 11,5 millions de tonnes d’acier produites en 2010 • 6,1 milliards de dollars de chiffres d’affaires sur les 9 premiers mois de l’année 2010 • 59 400 travailleurs dont 31 000 sur le site de Lipetsk • Exportation des produits dans 75 pays (70 % ont été commercialisés hors Russie) • Environ 15 % de la production totale d’acier brut en Russie provient de NLMK • Principal fournisseur russe d’acier : 15% des parts de marché intérieur pour les aciers prépeints, 100% pour l’acier pour transformateur et 25% pour les produits longs • Le plus grand fournisseur de brames de haute qualité : 12% des parts de marché mondial

Qu’est ce qui fait la force du Groupe NLMK ? NLMK est un groupe intégré verticalement, disposant d’une autonomie élevée en termes de matières premières de base. Son intégration verticale, sa présence mondiale, associée à l’utilisation des meilleures technologies disponibles, lui offre aujourd’hui une position de leader incontestée. Tout au long de son histoire, NLMK a toujours fait office de précurseur en matière de développement et d’innovation. Pour preuve, avant même l’Europe Occidentale ou le Japon, c’est à Lipetsk qu’a été construite la première coulée continue à brames, à la fin des années 50. La stabilité financière acquise durant toutes ces années est le résultat d’une approche économique moderne et basée sur le long terme. Sans conteste elle joue un rôle important dans l’évolution de l’entreprise. Son ouverture à la mondialisation et son apport technologique font d’elle un atout considérable pour NLMK. Le Groupe NLMK à la ferme volonté de développer une


stratégie industrielle basée sur l’utilisation des meilleures technologies disponibles. Le programme de modernisation actuellement en cours perpétue cette tradition. Aujourd’hui, un nouveau haut-fourneau est en construction à Lipetsk. Il sera équipé des meilleures technologies disponibles. Le Groupe envisage sans cesse le rééquipement et l’installation de technologies de pointe sur ses sites de production conformément au programme de modernisation et de développement technique lancé en 2000. Ce programme permet au site de déployer ses objectifs, toujours dans le respect de l’environnement. •

Ce qui assure notre succès est dû en grande partie à cette politique d’investissements qui répond aux objectifs suivants :

l ’augmentation de l’efficacité de la production par la diminution des coûts unitaires ;

l’augmentation de la production d’acier ;

l ’amélioration de la qualité et élargir la gamme de produits ;

l ’augmentation de la production de produits à haute valeur ajoutée ;

l a réduction de la consommation d’énergie et le développement de nos propres capacités de génération ;

l a réduction de l’impact de la production sur l’environnement.

Une perpétuelle remise en question et une grande connaissance du marché font de NLMK un acteur incontournable dans le secteur de l’acier. C’est grâce à cette vision moderne du Management que tous ces résultats nous permettent d’envisager l’avenir et de continuer cette stratégie de développement à long terme.

Quel est le secret de la réussite du Groupe NLMK ? Lorsque le Groupe NLMK s’implante dans un pays ou dans une région, son intention est d’y vivre en harmonie avec son environnement au sens large. Ainsi les dirigeants considèrent que le développement durable de

la région d’accueil de leurs entreprises constitue une composante importante de leur stratégie. Le Groupe NLMK devient un acteur économique et social important, il procure de l’emploi et stabilise l’activité économique et sociale de la région. Dès lors, NLMK s’assure du bien-être de ses futurs employés et le Groupe développe divers partenariats avec les autorités locales pour assurer son intégration. Au sein de chacune de ses installations, le Groupe NLMK fait de la protection de l’environnement une de ses priorités. Au quotidien, les équipes poursuivent une politique de contrôle et de réduction des impacts sur l’environnement. Le système de management de l’environnement développé à Lipetsk est conforme aux standards internationaux (ISO 14001). Il est confirmé par des audits de certification réguliers. Les projets environnementaux occupent une place importante au sein du Programme de modernisation et de développement technique mis en œuvre.

Dans le cadre de sa politique de ressources humaines, le Groupe NLMK accorde une place première aux travailleurs, que ce soit en termes de formation, de rémunération ou de motivation.

Le mot de la fin… Il est évident que de pouvoir travailler au sein d’une entreprise qui voit loin, qui est compétitive et stable financièrement me permet aujourd’hui de relever régulièrement de nouveaux défis. Cette volonté d’aller de l’avant anime mes journées et je suis personnellement séduit de l’intérêt manifesté pour le Groupe NLMK. En effet, à chaque fois, je suis heureux de pouvoir recevoir des hôtes étrangers qui s’intéressent au Groupe NLMK et qui découvrent combien la sidérurgie russe est en avance sur d’autres concurrents en termes d’outils et d’efficacité. Ce succès n’est en aucun cas le fruit du hasard, il reflète un état d’esprit que l’on retrouve de plus en plus aujourd’hui dans notre pays. Le savoir-faire russe et la tradition de l’acier sont bien présents chez nous, je souhaite simplement que, demain, les habitants de l’Europe de l’Ouest comprennent combien nous sommes proches d’eux et qu’ils aient confiance en nous car nous partageons bon nombre de valeurs communes et nous avons beaucoup de satisfaction à travailler ensemble ! Avec la participation de Madame Caroline Marlair Responsable Communication Externe de Steel Invest & Finance.

Sur le site de Lipetsk, des programmes sont régulièrement organisés. Ils visent à encourager le personnel à s’engager vers l’excellence, à améliorer les compétences de chacun, à stimuler la promotion des meilleurs travailleurs et à former les jeunes de façon à pouvoir, à terme, embaucher de nouvelles recrues de talent aux côtés des spécialistes entrainés et qualifiés. La formation professionnelle du personnel est considérée comme condition essentielle et préalable de la force concurrentielle du Groupe NLMK à long terme. La politique développée vise l’amélioration continue des performances, tant au niveau opérationnel, et plus particulièrement au niveau du respect de ses processus de production, qu’au niveau de la sécurité industrielle.

anton bazulev


Un diamant à plusieurs facettes RÉDACTION ERIC BOSCHMAN

Pour se faire une idée de la richesse gastronomique russe, il suffit de se remémorer que ce que nous servons en grignotages pour les cocktails se nomme zakouski, que cela ne prend pas de s même lorsqu’il y en a à foison et que cette spécialité n’est qu’une toute petite facette du diamant alimentaire local. Lorsque l’on évoque les repas de la Russie éternelle dans nos régions, on est face à une avalanche de clichés qui ont tous la peau plus dure les uns que les autres. On imagine les russes les yeux dans le vague, chantonnant à mi-voix quelque complainte évoquant les grandes plaine d’au delà l’Oural et grignotant des tonnes de cornichons à l’aigre doux accompagné de larges rasades de vodka. Ajoutez à cela que notre homme sortira tout juste de son sauna, sera vêtu en tout et pour tout d’une grande serviette blanche ceinte à la taille et qu’il aura à la main quelques badines de jeune bouleau pour activer la circulation sanguine. Si en plus il ne s’agit pas d’un seul russe, mais bien d’une demi douzaine d’amis, vous serez déjà face à une image pittoresquement traditionnelle et russe. Mais les russes ne se nourrissent pas que de cornichons. Heureusement pour eux et pour nous tant est riche la cuisine de ce pays continent, trait d’union entre l’Europe et l’Asie.

Commençons par les essentiels. Au début était la Vodka, littéralement, l’étymologie du nom de cette boisson rapporte à « petite eau ». Sans être ni linguiste ni archéologue, c’est un peu toujours la même histoire. Quelques missionnaires, porteur de l’instruction, un peu savant, un peu médecin, distillent

La Gastronomie russe tire sa richesse de l’immensité de la Russie.

des produits locaux et créent un produit à usage plutôt médicinal qu’ils nomment plus ou moins eau de vie. Cela va de la racine gaélique de Whisky à l’aquavit en passant, bien entendu, par la Vodka. Une légende affirme que la vodka serait à base de pomme de terre, mais d’un point de vue chronologique cela ne tient pas la route, on élabore cet alcool depuis bien avant la découverte de l’Amérique. Depuis quelques années,

on élabore de la vodka partout dans le monde, mais de l’avis des spécialistes, les meilleures restent celles produites en Russie. Il suffit de déguster une Stolichnaya Elite pour comprendre ce qu’est un produit d’exception. En fait, il existe au moins trois types de Vodka. D’une part les vodkas faite pour être consommées en cocktail. Elles doivent surtout ne pas avoir de goût ni d’odeur, ce sont des boissons que l’on consomme de façon importante sur toute la planète. Mélangée à des jus de fruits ou des sodas, elles permettent de sauver les apparences, du moins jusqu’à ce que l’alcool fasse vraiment son effet. Ensuite on trouve les vodkas populaires, celles que l’on boit avec les cornichons, quelques canapés au Kaviar rouge ou noir, il faut boire le verre d’un coup d’un seul, cul sec et en boire jusqu’à s’effondrer en portant des toasts. Puis, mais c’est encore fort peu connu, il existe des vodkas qui se dégustent telles qu’elles, accompagnées d’un glaçon, pas congelées ; elles sont riches, texturées et offrent une belle palette d’arômes qui valent vraiment le détour.

Pour accompagner la vodka, un peu de Caviar ? Le Caviar russe va mal, il a failli disparaître presque complètement ces dernières années. Pourtant le pays regorge de poissons et l’on en consomme sous de nombreuses formes au cours du repas. Mais, suite au changement de régime au moment de la Pérestroïka et de quelques dérèglements administratifs corolaires, le braconnage des esturgeons a pris des proportions alarmantes. Au point de mettre en danger le cycle de reproduction naturelle des esturgeons. A cette époque,


en plus de massacrer les richesses halieutiques les trafiquants ont mis sur le marché des produits ne répondant à aucune norme d’hygiène. Ce qui était, bien évidemment, hyper dangereux. Aujourd’hui, l’esturgeon sauvage existe encore, mais n’est toujours pas tiré d’affaire. Par contre, le caviar d’élevage représente une alternative extrêmement qualitative aux produits de contrebande. Ils sont nettement moins chers que les produits légaux d’avant, certes, parfois le goût est un peu différent, moins intense, les grains sont plus petits, mais, entre autres, les esturgeons sibériens de la « Black River », ou ceux du fleuve Amour, frontière avec la Chine ou d’autres arrivent depuis quelques temps sur nos marchés et reviennent, enfin, sur nos tables.

En Russie, la soupe est une composante essentielle du repas, d’ailleurs, cela ne se nomme pas soupe au sens propre du terme mais bien « Premier ». Le Borchtch, bien entendu, une soupe de betteraves rouges additionnée d’un mélange de légumes de saisons et de nombreuses épices. C’est d’ailleurs une constante de la cuisine russe que cette notion de nombreuses épices utilisées. C’est peut-être un des nombreux liens entre l’extrême Est du pays et sa partie européenne. En famille on dégustera aussi les Oukha, des soupes de poissons plutôt roboratives. Si vous visitez le pays durant l’été, n’oubliez pas de déguster un Okrochka une soupe de légumes crus et cuits garnie de petits dés de viande ou de saucisson. C’est un régal.

Les russes raffolent aussi du caviar « rouge », c’est à dire les œufs de saumon, ou les œufs de lompe et de harengs et toute une ribambelle de produits similaires. Cela se mange accompagné de petite crêpes, les blinis, et de crème aigre. Essayez, à l’occasion, les « harengs sous son manteau » une salade très populaire à base de betteraves rouges, de carottes râpées, de pomme de terre en dés et de mayonnaise ; sans oublier les harengs en petits morceaux. Les russes raffolent de champignons, ils pratiquent ce que l’on nomme la chasse silencieuse, la collecte et les préparations sont aussi nombreuses que les champignons eux-mêmes. De nombreux autres zakouski apparaissent sur les tables de la grande Russie, il en existe autant que de cuisinières. Mais il ne s’agit en aucun cas d’un repas, c’est juste pour faire passer la vodka. Soyez économes de vos forces, réservez-vous pour la suite.

En deuxième, « Vtaroye » comme on dit en russe, on trouve une multitude de spécialités. Cela va de l’archi célèbre chou farci, mais cela ne se limite pas au chou, on peut farcir des courgettes, des aubergines. On trouve aussi dans la cuisine locale des raviolis, enfin des bouchées qui y ressemblent fortement, les pielméni et/ou les varienniki, mélanges de viandes hachées plus ou moins finement et d’oignons entourés d’une feuille de pâte fraîche que l’on sert soit pochés soit grillés. Un peu à la manière de ce grand classique de la cuisine japonaise que l’on nomme Gyoza. N’oubliez pas les accompagnements de sarrasin bouilli pour presque toutes les pièces de résistance, c’est surprenant mais très savoureux. Enfin je ne serai pas complet si je n’évoquais pas les « shashlick » ces brochettes de viandes hachées. Cela ne se mange pas vraiment à table mais plutôt au cours

de réunions d’amis, de ballades à la campagne, de grands moments de convivialité, tant en été qu’en hiver. La chair, qu’il s’agisse de bœuf, de porc ou de mouton, voir dans certains cas d’Esturgeon, est mise à macérer la veille dans du kéfir. Ensuite, le jour même, les petites brochettes seront mises à cuire sur un petit barbecue, on en mange tant qu’il y en a, et on arrose le tout de nombreux verres de vodka. On terminera son repas traditionnel russe par la vatrouchka, la tarte au fromage blanc ou les crêpes fourrées, les blintchiki. Mais un russe ne terminera jamais son moment a table sans prendre un thé. Il raffole aussi de la canneberge, ce que l’on nomme chez nous « cranberrie » en mauvais français. Le russe la consomme en thé, mais aussi en bonbon roulé dans du sucre impalpable. En conclusion, la cuisine russe est riche, variée, plutôt rustique. Le russe aime surtout les plats de son terroir, de ses racines. Il ne cherche pas forcément la complication, il préfère des choses vraies. C’est comme ça qu’aujourd’hui on peut dire que la cuisine russe traditionnelle est tout à fait dans l’air du temps, à l’époque où l’on prône le locavorisme, c’est une des cuisines les plus locavores du monde occidental. Ne vous limitez pas à quelques caricatures et clichés, la Russie a plus d’une fourchette dans son sac !


Russian Standard is the premium vodka Russians enjoy more than any other. That’s because it is made to be particularly smooth and pure enough to enjoy the authentic Russian way, neat. www.russianstandardvodka.com

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