Supplément gratuit à La Libre Belgique réalisé par la Régie Générale de Publicité - mai 2010
Entreprendre au Maroc
Avec l’aimable collaboration de Son Excellence Samir Addahre Ambassadeur du Royaume du Maroc en Belgique et de Monsieur Moncif Cherkaoui, Conseiller économique à l’Ambassade du Maroc à Bruxelles.
publi-reportage
INTERVIEW de Son Excellence Samir Addahre Ambassadeur du Royaume du Maroc en Belgique Pourquoi parler du Maroc et de sa volonté d’entreprendre ? Il est évident que cette volonté de parler du Maroc émane d’un constat que j’ai pu faire depuis que je suis en Belgique: SE l’Ambassadeur Samir c’est que le Maroc Addahre économique reste relativement méconnu des opérateurs économiques belges, sachant qu’à la faveur des réformes tout azimut engagées par le Maroc depuis plus de dix ans maintenant, conjuguées à l’amélioration très nette de l’environnement des affaires, il est des opportunités de partenariat économique qui devraient être saisies par les entreprises belges comme l’ont fait avant elles des entreprises françaises ou espagnoles qui sont aujourd’hui durablement installées au Maroc . Sa Majesté le Roi Mohammed VI, à travers cet élan réformateur, souhaite positionner le Maroc parmi les nations les plus performantes économiquement dans la région maghrébine et méditerranéenne. Cette volonté d’émergence économique et industrielle est le résultat d’une vision stratégique globale qui s’est déclinée en des stratégies sectorielles qui concernent les secteurs dits traditionnels de l’économie marocaine. Je pense principalement au tourisme, à l’agriculture, à l’agroalimentaire, à la pêche, aux textiles ; secteurs qui sont aujourd’hui en pleine recomposition. D’autre part, des stratégies sectorielles concernent également ce que nous appelons aujourd’hui les nouveaux métiers mondiaux du Maroc et qui seront appelés à appuyer la croissance économique de notre pays dans les années à venir. Nous avons notamment ciblé les secteurs de l’aéronautique, de l’électronique, des NTIC, des nanotechnologies, ainsi que les secteurs des services comme celui de l’offshoring qui reprend tout le volet de l’externalisation des services aux entreprises. L’un des atouts majeurs du Maroc est son réseau d’accords de libre-échange conclus avec l’Union Européenne, les Etats Unis, la Turquie et avec bon nombre de pays arabes tels que l’Egypte, la Tunisie, la Jordanie….sans oublier les accords conclus avec plusieurs pays africains. L’ensemble de ces dispositifs est susceptible de constituer des opportunités réelles d’investissement pour les entreprises belges qui pourraient, comme le font d’autres entreprises européennes, faire du Maroc une plateforme d’exportation vers l’ensemble des régions susmentionnées, en s’appuyant également sur les dispositifs d’accompagnement financiers et fiscaux dédiés aux entreprises étrangères. Je demeure persuadé que le savoir-faire des entreprises belges, leur sérieux et leur crédibilité doivent se conjuguer aux opportunités que recèle le Maroc à travers les projets de partenariat gagnant-gagnant entre vos entreprises et les nôtres.
Récemment il y a une visite princière au Maroc, quels en ont été les résultats ? J’ai eu le grand privilège de participer activement à cette visite aux côtés du Prince et de la Princesse de Belgique. Grâce à l’excellente collaboration de toute son équipe, mais également aux organismes de promotion commerciale flamands, wallons et bruxellois, nous avons pu réunir un aréopage de 360 personnes dont 4 ministres et 280 opérateurs économiques. Pour se faire une idée de
l’importance accordée à cette visite, il faut savoir que cette mission économique a été la deuxième plus importante que la Belgique ait réalisé après celle organisée en Chine. Des contacts ont pu être noués entre entreprises publiques et privées, des partenariats de travail ont aussi pu être réalisés avec des collectivités territoriales telles que Marrakech et Fez et de nombreux contrats ont pu ainsi être conclus. Résultat de cette confiance mutuelle, cela a engendré des partenariats d’exception où l’on constate que la dimension humaine prime. J’ai été également extrêmement touché par le couple Princier tant par son accessibilité et son écoute, que par la simplicité qu’il a témoigné aux nombreux interlocuteurs venus à sa rencontre. Le Prince et la Princesse ont eu l’occasion de se rendre sur chacun des sites et ils ont eux-mêmes constaté la solidité et la réalité des partenariats déjà existants. A tous niveaux, la mission Princière a eu un effet accélérateur dans le processus de futurs partenariats profitables de part et d’autre de la Méditerranée.
Pourriez-vous nous dire quelques mots sur le Statut Avancé octroyé au Maroc par l’Union Européenne ? Les relations entre le Maroc et la Communauté Economique Européenne datent des années 1960. Le cadre de notre coopération avec l’ensemble européen a constamment évolué au gré des mutations qui ont marqué le Maroc et l’Europe. Nous avons conclu d’abord un accord commercial, ensuite un accord de coopération en 1976, amendé en 1986 à la faveur de l’entrée de l’Espagne et du Portugal dans la CEE, ensuite un accord d’association dans le cadre du processus euroméditerranéen en 1996, avant d’arriver à un statut avancé aujourd’hui. Ce statut particulier construit autour du principe de différenciation et émanant d’une forte volonté stratégique d’ancrage à l’Europe appelle deux réflexions. La première, c’est une reconnaissance et un signal positif envoyé en direction du Maroc qui se positionne parmi les pays du sud de la Méditerranée à l’avant-garde du processus de modernisation et de démocratisation dans la région. C’est un choix stratégique et une politique voulue et menée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour faire progresser le Royaume politiquement, économiquement et socialement. La deuxième est l’engagement irréversible du Maroc en faveur de l’approfondissement de ce processus démocratique et de la modernisation des structures économiques et sociales du pays. Ce sont des choix stratégiques qui tiennent compte du développement humain, des spécificités économiques et sociales du Maroc. C’est un engagement de notre pays d’aller de l’avant. Pour donner un exemple concret, je citerai l’INDH (Initiative Nationale pour le Développement Humain). Cette initiative agit stratégiquement en vue d’un rééquilibrage de l’assise sociale du pays sur des projets de développement à travers une démarche participative impliquant des partenariats avec les populations locales. Cette initiative agit en déterminant et analysant les besoins, les urgences, tout en évitant la déperdition des moyens.Elle regroupe l’ensemble des dispositifs dédiés au développement humain. C’est la nouvelle philosophie du Maroc: un engagement à aller de l’avant en mettant au cœur des politiques publiques le citoyen marocain.
Que pourriez-vous nous dire sur le grand “Projet Solaire” au Maroc dont la Belgique pourrait être un partenaire potentiel ? C’est une option stratégique du Maroc qui tient compte de ses réalités naturelles. En effet, le Ma-
roc ne dispose pas de ressources naturelles comme le pétrole et le gaz. Par contre il dispose d’un ensoleillement permanent. La volonté Sa Majesté le Roi Mohammed VI est d’utiliser et rentabiliser ce capital. En investissant 9 milliards de dollars dans ce projet, le Maroc ambitionne de couvrir 20 à 30% des besoins énergétiques du pays à l’horizon 2020. On note également l’apparition d’une charte nationale sur l’environnement qui devrait être adoptée dans les mois à venir. Elle illustre l’importance et la prise de conscience du Maroc à préserver l’environnement au travers de cet ambitieux projet.
On constate que beaucoup d’entreprises Belges sont présentes au Maroc, quel message adressez-vous aux entreprises qui hésitent encore ? Le Maroc a mis en place des dispositifs d’accompagnement pour les entreprises avec des volets d’incitation fiscale, des fonds de garantie. Ceci vise bien évidemment à permettre une intégration rapide des entreprises sur le marché Marocain. Ainsi, BESIX et WATERLEAU, par exemple, sont présents et ont pu décrocher d’énormes contrats sous forme de joint-venture avec des entreprises marocaines. Cependant, nous ne visons pas uniquement les multinationales. Il va de soi que n’importe quelle entreprise belge, qu’elle soit du secteur public ou privé, doit pouvoir saisir les opportunités que recèle un pays tel que le Maroc, au regard du processus de mutation dans lequel le pays est irréversiblement engagé. Les organismes nationaux étudient scrupuleusement les capacités et les compétences des entreprises qui postulent pour des partenariats économiques et seules les compétences et le savoir-faire sont pris en compte. Chaque entreprise a vraiment toutes ses chances d’accéder de manière totalement transparente à nos marchés. Depuis la mission économique Princière, de nombreuses entreprises belges soumissionnent pour des contrats au Maroc et on remarque que le programme d’énergie solaire attire de nombreuses entreprises belges compétentes en la matière. Nous souhaitons par ailleurs que vos entreprises puissent investir dans les secteurs que nous avons ciblés et qui sont les secteurs à fort potentiel de développement et donc extrêmement rentables.
Quels sont les grands axes et les projets que le Maroc doit atteindre dans les prochaines années ? C’est draîner les investissements au Maroc, c’est susciter une culture de l’entreprenariat pour que le Maroc devienne un des leaders économiques de la région méditerranéenne. Le Maroc est aujourd’hui reconnu et salué par l’ensemble des opérateurs à l’international. Ce qui lui donne une vraie crédibilité auprès des communautés d’affaires.
Je vous laisse le choix du mot de la fin En tant qu’Ambassadeur du Maroc, je suis très honoré de participer à l’effort de promotion économique de mon pays. Le Maroc est un pays économiquement émergent, au regard des réformes entreprises et des résultats réels qu’il a pu obtenir à travers une gouvernance économique extrêmement saine: pour les Marocains, comme pour la communauté internationale, les signaux économiques adressés par le Maroc correspondent à cette nouvelle réalité Marocaine. FC
Interview de Monsieur Mohammed Saghir Mechbal, CEO MIA TRADING
Un entrepreneur marocain à Bruxelles Quelle est la spécificité de MIA TRADING INTERNATIONAL ? Depuis plus de 25 ans, MIA TRADING INTERNATIONAL importe des produits méditerranéens. Leader sur le marché des produits de bouche du Maroc, nous distribuons en Belgique et en Europe des fournitures de grande qualité tel que: semoule, olives, couscous, pois chiches, lentilles, mais aussi épices, cacahuètes, dattes, pistaches,...
MIA TRADING INTERNATIONAL, un label de qualité ? Nous ne sommes pas devenus une entreprise incontournable du marché des produits de bouche méditerranéens par hasard. Dès le début, nous nous sommes attachés à construire des standards de qualité internationaux. Il ne suffit pas de trouver les produits à haute valeur ajoutée, encore faut-il pouvoir le faire reconnaître ailleurs. Notre travail s’effectue donc d’un bout à l’autre de la chaîne. Ainsi, au Maroc, nous ne nous contentons pas d’acheter des marchandises, nous éduquons et encourageons les entreprises locales à créer des cultures respectant les labels de qualité européens dont, entre autres, la traçabilité. D’autre part, nous effectuons un immense travail d’assemblage et de présentation nécessaire à une introduction performante dans les linéaires des magasins européens. Aujourd’hui, nos produits sont présents dans les linéaires de la grande distribution classique. Nous sommes autant présents chez AD Delhaize que dans la plupart des superettes de quartier, ou encore dans de nombreux restaurants méditerranéens qui apprécient nos marchandises.
Import, mais aussi Export ? En effet, cette logique de standard de qualité nous a permis de rencontrer des interlocuteurs marocains qui ont totalement adhéré à notre discours. C’est ainsi que nous exportons et distribuons à l’international notre propre marque de thé chinois “Bouraza” que nous produisons dans le même respect qui est le nôtre. Nous sommes la preuve que la mondialisation du marché est une réalité et que le Maroc est un pays extrêmement demandeur.
Quelle a été votre rôle dans la mission princière Belge au Maroc ? Notre grande connaissance du marché marocain tant au niveau Import qu’Export, nous désignait naturellement comme des consultants de premier ordre. Nous avons permis aux entrepreneurs de prendre la mesure des marchés possibles et surtout de la manière de les aborder au vu de notre expérience. Ainsi, nous leur avons démontré l’importance de la coopération entre Belges et Marocains: des relations humaines fortes qui se traduisent par de nombreux gestes (éducation, respect des cultures) et qui font souvent mieux que des objectifs étriqués à la rentabilité forcenée. Au cours de cette mission, nous avons été témoin de la motivation tant marocaine que belge de développer des liens commerciaux forts. Les différents contrats auxquels nous avons assisté en ont été la preuve.
Vous semblez accorder une grande importance aux relations humaines ? Mon passé parle pour moi. Avant d’être un acteur important dans le milieu des affaires, j’ai démarré ma carrière comme éducateur social auprès du Ministère de la Justice belge. J’ai été confronté au choc des cultures et j’ai compris toute l’importance de trouver une base de discours commune pour dégager des synergies positives. Depuis, je subventionne de nombreuses activités de part et d’autre de la Grande Bleue. Si en Belgique, je supporte un club de mini foot belge regroupant plus de 200 jeunes, je développe également au Maroc des rencontres culturelles intra-marocaines qui permettent de mieux découvrir les réalités de son propre pays. Loin de se résumer à un sponsoring financier, ces activités auxquelles j’accorde le maximum de temps me permettent de rester en contact avec le quotidien des jeunes comme des anciens. Une vraie philosophie de vie. FC
MIA TRADING www.bouraza.com
interview de Monsieur Abdelatif Mazili Président du Comité de Direction de Attijariwafabank
Une banque qui évolue et qui s’adapte à vos besoins ! En tant que banque marocaine bénéficiant d’un passeport européen, nous œuvrons à contribuer et à fluidifier les échanges économiques entre entreprises européennes et entreprises marocaines et mettons à la disposition des investisseurs, notamment Belges des solutions leur permettant de tisser aisément des courants d’affaires avec le Maroc. La banque propose à ces derniers des instruments de paiement à l’international, des solutions de financement, des cautions et garanties bancaires et les accompagne leurs échanges commerciaux dans l’ensemble des pays africains où le groupe est présent (Maroc, Tunisie, Lybie, Sénégal, Mali, Mauritanie, Congo, Côte d’Ivoire, Gabon).
Monsieur Abdelatif Mazili Président du Comité de Direction
Portrait rapide et description des fonctions de Mr Mazili Description des fonctions ainsi qu’un commentaire sur l’équipe et le nombre de collaborateurs. M. MAZILI est Directeur de la succursale belge d’Attijariwafa bank Europe et exerce au sein de celle-ci depuis plus de 20 ans. Actuellement la succursale belge compte 35 collaborateurs repartis entre le siège et les agences.
Depuis combien d’années est installé en Belgique Attijariwafa bank ? Combien de succursales sont présentes en Belgique ? Dès le début des années 70, Attijariwafa bank Europe s’installe en Belgique sous forme de bureau de représentation ayant pour but d’informer et d’accompagner les membres de la communauté Marocaine dans la gestion de leurs besoins bancaires et notamment lors des opérations de transferts d’argent, qu’ils soient effectués dans le but de constituer des économies sur salaire ou d’aider leurs proches restés au Maroc. L’entité est devenue succursale du groupe en 1987. Cette dernière compte aujourd’hui 4 agences, trois à Bruxelles et une à Anvers.
Pourquoi Attijariwafa bank est elle présente en Belgique ? Quel sont ses buts et ses objectifs ? Quels sont ses résultats ? Quels sont les objectifs clientèle dans les 3 prochaines années ? Attijariwafa bank Europe s’est installée en Belgique pour accompagner la communauté de Marocains
résidant à l’étranger et répondre à leurs attentes en proposant des solutions bancaires adaptés à leurs besoins spécifiques. Plus qu’un acteur bancaire, la banque a joué, et continue à le faire aujourd’hui, un rôle social important auprès des MRE. Participant activement à la vie sociale de la communauté MRE de Belgique, Attijariwafa bank Europe se fait le ciment du lien entre ces derniers et leur pays d’origine. Partageant la même histoire que celle de la communauté MRE, la succursale belge a su changer et faire évoluer son offre de façon à coller aux nouveaux besoins de sa clientèle. Ainsi, la banque ne s’est pas arrêté au simple rôle d’intermédiaire entre les clients et leur banque au Maroc, mais à développer une gamme innovante de solutions de transfert et à compléter ses services en proposant les produits bancaires d’une banque de détail belge. Les clients d’Attijariwafa bank ont ainsi la possibilité de gérer leur argent en Belgique et au Maroc auprès d’un seul et même conseiller. En proposant son offre complète de solutions adaptées aux spécificités de la communauté, la banque atteint son objectif en Belgique et s’affirme comme partenaire privilégié des MRE et leader sur le marché.
On constate de plus en plus la présence de Belges au Maroc, quel est le rôle d’Attijariwafa bank pour les investisseurs Belges ? Attijariwafa bank une banque d’exception pour la communauté Marocaine pourquoi ?
L’avantage certain que présente la banque pour les MRE de Belgique est la possibilité de gérer leurs finances dans leur pays de résidence et au Maroc auprès d’un seul et même interlocuteur. Nos clients sont donc aussi bien intéressés par les produits bancaires proposés en Belgique (compte courant, moyens de paiement, crédit à la consommation et produits d’assurances) que par les produits et services liés à leurs comptes détenus auprès d’Attijariwafa bank au Maroc. Nos produits de transfert d’argent présentent également un grand intérêt pour notre clientèle. Le produit phare qui intéresse quasi unanimement la communauté MRE de Belgique, reste le prêt immobilier permettant aux ressortissants marocains de réaliser le rêve de devenir propriétaires dans leur pays d’origine. Le groupe compte aujourd’hui près d’une soixantaine de points de vente en Europe et en comptera près de 100 d’ici à fin 2012. La succursale belge fera évidemment partie de ce plan d’expansion du réseau européen du groupe.
Attijariwafabank s’intéresse au bon développement des relations BelgoMarocaines et collabore notamment avec l’Ambassade du Maroc à Bruxelles pour offrir le meilleur service qu’il soit à ses clients avez-vous des anecdotes à ce sujet ? Attijariwafa bank collabore avec l’ensemble des organes qui contribuent au développement des relations économiques et sociales entre le Maroc et la Belgique. Nous joignons nos connaissances et nos compétences à celles de l’attaché des affaires économiques de l’Ambassade du Maroc en Belgique, pour permettre aux différents investisseurs de mener leurs projets dans les meilleures conditions. FC
Quels sont les avantages octroyés aux clients et quels sont les services les plus demandés ? Le développement des réseaux de la Banque est une priorité quels sont les objectifs recherchés ?
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INTERVIEW Besix Somagec
Besix Somagec, l’expérience internationale conjuguée à l’expertise locale Tout rassemblait nos deux entreprises: l’approche innovante, l’exigence, la volonté d’excellence, la flexibilité. Il devenait alors naturel que BESIX (Belgique) et SOMAGEC (Maroc) créent une société marocaine BESIX SOMAGEC. L’expérience internationale de BESIX conjuguée à l’expertise locale de SOMAGEC forme une alliance idéale. Grâce à la combinaison du savoir-faire des deux sociétés mères, BESIX SOMAGEC offre les compétences requises pour exceller dans tous les métiers de la construction : bâtiments, génie civil, travaux maritimes, environnement, infrastructure.
nean Special Agency (TMSA). L’ampleur du projet a notamment requis l’ouverture d’une carrière dont l’exploitation a permis de produire tous les matériaux rocheux nécessaires au projet. Le mur de quai est constitué de blocs de béton de 60 tonnes qui ont été préfabriqués sur le chantier. Ce contrat d’un montant de 95 millions d’Euros s’est conclu à la satisfaction générale par une livraison en date et heure et aux standards de qualité requis.
BESIX SOMAGEC, présente sur le marché marocain depuis 2004, est devenue déjà un acteur principal des projets de grande envergure du pays. Au cours de ces dernières années, BESIX SOMAGEC a réalisé 3 projets de référence au Maroc :
La relation de confiance entre BESIX SOMAGEC et TMSA a trouvé un prolongement à l’occasion de la signature, en juin 2009 en présence de Sa Majesté le Roi Mohamed VI, du contrat de Tanger Med II. Ce contrat consiste en la conception et la construction des ouvrages d’accostage de l’extension du port de Tanger Med. Il est d’une valeur de 840 millions d’Euros (dont 325 millions d’Euros pour BESIX SOMAGEC) et se déroulera entre 2010 et 2014.
• Tanger Med I à Tanger • Mazagan Beach Resort à El Jadida • Projet Amwaj à Rabat.
Notre projet le plus récent est le Mazagan Beach Resort, station balnéaire réalisée dans le cadre du plan Azur. Ce contrat ‘’Design & Build’’ (tous corps d’état confondus) est d’une valeur de 150 millions d’Euros.
Notre premier projet fût Tanger Med I où nous avons réalisé la conception et la construction du port (2 kilomètres de murs de quai) pour Tanger Mediterra-
Cet hôtel 5 étoiles qui s’étend sur 230 hectares comprend : 500 chambres (2 suites royales et 8 suites présidentielles), un centre de loisirs compre-
nant un casino avec salon privé, huit restaurants et bars, une discothèque et un centre de conférence de 2000m². Le Resort possède également un spa et centre de soins, un golf de 18 trous conçu par Gary Player avec son club house. Piscines, lagons, fontaines, aménagements extérieurs et aménagements paysagers ainsi que toutes les routes et infrastructures nécessaires forment un site harmonieux. Les bâtiments de services nécessaires comprennent également une centrale de traitement des eaux usées. Notre expérience et nos valeurs nous ont permis de respecter le délai très serré de 24 mois. BESIX SOMAGEC a pour objectif de se développer au Maroc et d’y devenir un acteur de référence principalement dans les domaines d’activités suivants : infrastructure, environnement, industrie et maritime. FC
www.besix.com www.somagec.ma
Interview de Mr. Cédric BARBIER, Directeur Général de BESIX SOMAGEC. A la tête de BESIX SOMAGEC, une entreprise spécialisée dans les grands projets de construction, Cédric BARBIER, jeune dirigeant de 40 ans, a une formation académique complète: des études d’ingénieur civil à Bruxelles complétées par la suite par un MBA à l’INSEAD (France). Il a tout de suite commencé sa carrière chez BESIX. Pouvez-vous nous présenter la société BESIX rapidement ? BESIX est la plus grande entreprise belge de construction. Entreprise centenaire, elle a connu une croissance régulière et impressionnante. Elle est devenue aujourd’hui un groupe international de renom. BESIX est active dans les domaines de la construction, de l’engineering, de l’environnement, de l’immobilier et des concessions. Parmi les projets phares les plus récents, BESIX a à son actif la construction de la plus haute tour du monde à Dubaï (Burj Khalifa). BESIX a signé son premier contrat au Maroc en 2004. Pouvez-vous revenir sur cette expérience? BESIX a effectivement construit le port de Tanger Med I en association avec la société SOMAGEC,
entreprise spécialisée dans les travaux maritimes et de génie civil industriel. Cette expérience fructueuse de 3 ans a été l’occasion de constater que les valeurs de BESIX et de SOMAGEC concordaient parfaitement. Et c’est cela qui a donné l’envie à BESIX de rester au Maroc ? Effectivement nous avons décidé d’aller plus loin. La stratégie de BESIX, dans les pays où nous travaillons, est toujours de trouver le partenaire local idéal dont les compétences sont complémentaires aux nôtres et dont les valeurs s’accordent avec celles de notre entreprise. Cet aspect essentiel, conjugué au fort potentiel de développement qu’offre le pays, a alors encouragé BESIX à créer au Maroc, en partenariat avec SOMAGEC, la société BESIX SOMAGEC pour y développer une présence à long terme. Dans quels domaines comptez-vous vous développer au Maroc ? BESIX SOMAGEC est animée d’une réelle volonté de développer des projets dans tous les métiers de la construction et plus spécifiquement dans les domaines de l’infrastructure, de l’environnement, de l’industrie et du maritime. A ce titre, nous sommes particulièrement fiers d’avoir remporté
le contrat pour réaliser le port de Tanger Med II, immense développement comme il y en a peu dans le monde occidental pour le moment. Nous attendons également avec impatience l’opportunité de participer à d’autres grands projets que le Maroc développe tels que le tramway de Casablanca, le TGV Tanger-Casablanca, les centrales électriques de Safi et de Jorf Lasfar, le port de Nador West Med et le développement de la vallée de Bouregreg. Nous avons en effet démontré notre savoir-faire dans des projets similaires par le passé. La réalisation de grands projets industriels requiert un strict respect de l’environnement. Quelle est votre philosophie sur ce chapitre? Nous sommes à la pointe dans le domaine du respect de l’environnement qui est l’un de nos axes de croissance les plus importants. BESIX est un précurseur dans le domaine de l’environnement et apportera son savoir-faire à BESIX SOMAGEC, en particulier dans le domaine des stations d’épuration des eaux usées.Lors des deux dernières années, BESIX a notamment obtenu 3 « Global Water Awards ».
Interview de Madame Anissa Temsamani Chef de projet au Maroc pour Waterleau
Pour une eau pure Parlez nous de Waterleau en quelques mots. En janvier 2000 WATERLEAU est créée par 5 ingénieurs Belges motivés et confirmés, dotés d’une solide expérience dans le traitement de l’eau et des eaux usées. WATERLEAU est rapidement reconnue et plébiscitée pour son savoir-faire ; elle obtient des projets dans le monde entier. Aujourd’hui, la majorité de son activité est tournée vers l’export. Waterleau est située à Herent près de Louvain. Nous comptons actuellement un peu plus de 250 collaborateurs à travers le monde et nous gérons un portefeuille de projets de plus de 200 millions€. Cette société totalise plus de 30 années d’expertises dans le domaine des technologies de l’environnement. Au cours des dernières années nous avons acquis diverses sociétés tels que : Mosanto Air Technology en 2001, Biotim en 2004, Socrematic en 2006,et Schepens en 2008. Nous collaborons dans le monde entier, en effet, 80 % de notre chiffre d’affaires est hors Belgique et 70% hors Europe. Mais nous sommes bien évidement présents en Belgique notamment à Anvers, Ostende, Dendermonde, Lichtaart, Comines, Fleurus, Pecq, Sclessin ( Liège ), Charleroi , At.h, Genappe, etc... Nous avons également des partenariats dans le secteur privé avec des grosses sociétés tels que: Heineken (nous avons plus de 25 stations dans le monde) , Inbev (6 stations), Diageo (plus de 5 stations), BGI Castel (plus de 4 stations). Nous avons des partenariats et des licences en Chine, Inde, Brésil, Etats-Unis, Colombie, Afrique du Sud, Egypte, Portugal, Russsie etc... Nous sommes reconnus et experts depuis de nombreuses années et nous fournissons des expertises complètes dans les domaines suivants : 1. Energie renouvelable : - Energie à partir des eaux usées, énergie à partir des déchets, énergie à partir des biomasses, des boues. 2. Traitement de l’eau : - Eau potable, eau de process, eaux usées, recyclage de l’eau, dessalement. 3. Traitement de l’air : Gaz d’échappement, gaz industriels, traitement des odeurs, dépoussièrage.. 4. Remédiation : Sols, matières biodégradables, boues, déchets Soucieux d’être le leader dans son domaine Waterleau se spécialise désormais dans de nouveaux domaines technologiques tels que les énergies solaires et éoliennes et le traitement de déchets médicaux. Nous venons de terminer en septembre 2009 une usine de traitement de déchets ménagers à Shanghai.
Vous étiez partie prenante à la mission économique au Maroc pour promouvoir les échanges entre les deux pays, comment s’est déroulée cette visite et quels sont vos projets sur place ? Tout à fait exact, le Prince Philippe et la Princesse Mathilde de Belgique, accompagnés des Ministres Paul Magnette, Charles Michel, SEM Mr Taieb Fassi Fihri , SEM Mme Amina Benkhadra, ainsi
qu’une importante délégation Belgo-Marocaine, se sont rendus sur le site de la station de traitement des eaux usées de Marrakech. Nous étions partie prenante de cette mission économique mais nous étions déjà présents en 2007 au Maroc, le Maroc est un pays ouvert aux entrepreneurs belges. Nous étions flattés que le Prince et la Princesse se soient rendus sur place et qu’ils fassent la visite de nos installations, nous sommes conscients que cette visite est un honneur pour nous et pour les autorités locales. Cette visite démontre le sérieux et la rigueur du Prince et de la Princesse lors de leurs missions économiques et leur grand intérêt pour le monde des entreprises Belges. La volonté du Royaume du Maroc et du Ministère de l’intérieur, compétent pour les Régies, est d’aller plus loin que les normes européennes en terme d’énergie renouvelable et d’écologie. Et il le font déjà aujourd’hui pour la station de traitement des eaux usées de Marrakech que nous construisons. C’est très ambitieux et tout à leur honneur. Dès lors, nous avons proposé nos services et notre expertise pour la construction des stations de traitement des eaux usées à Marrakech et à Fès. Le maître de l’ouvrage à Marrakech est la RADEEMA (Régie Autonome de Distribution d’Eau et d’Eléctricité de Marrakech) et pour Fès, c’est la RADEEF ( Régie Autonome de Distribution d’Eau et d’Electricité de Fès ). WATERLEAU est le “chef de file” pour les 2 projets d’un groupement qui a été mis en place pour ce projet. Nos partenaires sont les sociétés SOTRADEMA, une entreprise marocaine, ainsi qu’EUSEBIOS, une entreprise portugaise et GOLDEN STATE, une entreprise chinoise. Il ne s’agit pas seulement de la conception de la station, mais également de l’ingénierie, de la construction et de l’exploitation de la station durant 10 ans. Le montant total du contrat pour Marrakech est d’une valeur d’environ 100 millions euro. Par jour, les eaux usées de 1,3 million habitants sont traitées, ce qui correspond à une capacité de 100.000 m³/jour. En plus, 50% des besoins en électricité ( 30 MWh/jour) de la station proviennent du biogaz, produit par la digestion des boues ainsi récupérées. L’eau traitée est réutilisée pour l’irrigation des espaces verts de Marrakech, et également pour subvenir aux exigences qu’engendre la croissance du tourisme, pour l’irrigation des golfs et de la Palmeraie. Tout ceci fait de ce projet un projet unique, faisant en sorte que les eaux usées redeviennent une matière première. Les travaux ont été entamés début 2009 et la mise en service de la station est prévue pour fin 2010. Depuis peu, un second projet de la même ampleur et pour le même budget a été signé à Fès avec la RADEEF (Régie Autonome de Distribution d’Eau et d’Electricité de la ville de Fès ). Nous avons remporté ces contrats face à de grands groupes industriels multinationaux. Notre Know How, nos techniques et nos prix ont fait la différence. Nous travaillons en partenariat avec des sociétés locales et nous engageons et formons des employés locaux. C’est très enrichissant de travailler de la sorte et tout le mérite revient à une excellente coopération entre les différents business units de WATERLEAU en Belgique et au Maroc. Je tiens également à souligner que, durant toute l’opération des négociations et la prise de décision, les autorités marocaines ont été extrêmement transparentes et ouvertes.
Madame Anissa Temsamani & Monsieur Luc Vriens
d’air, en gros plus de 50 millions d’équivalents habitants traités, plus de 1,75 millions de NM/3 de biogaz/ jour produits, plus de 350 MWH d’énergie produit ... Cela signifie que nous avons encore beaucoup de travail à produire et que ce n’est que le début. Certes, c’est en bonne voie mais il faudra consentir encore beaucoup plus d’efforts dans le futur, le combat de l’écologie et des énergies renouvelables n’est qu’à son balbutiement. Ce combat et cette volonté de devenir un des leader nous imposent beaucoup de rigueur et nous obligent à nous investir régulièrement dans toutes les nouvelles technologies de pointe.
Marrakech phase 4
Leur choix d’opter pour notre société est très courageux et démontre que notre savoir faire technologique est tout à fait à la pointe.
Vous êtes donc encore en pourparlers pour d’autres projets au Maroc ? Tout à fait. Nous sommes actuellement en mesure de fournir des solutions technologiques avancées. Notre expérience avec le Maroc nous incite à continuer dans cette voie d’autant plus que notre crédibilité et la confiance sont au maximum et que nous avons tissé des
liens professionnels et humains. Notre souhait est de continuer à développer notre expertise dans d’autres villes du Maroc et, ainsi, participer activement au renouveau du programme écologique de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
Le Maroc est un bel exemple à suivre avec sa charte écologique, notre travail au quotidien est capital pour laisser aux générations futures une planète propre et dont nous sommes fiers. Waterleau relève les défis les plus fous et n’hésite pas à mettre son savoir faire à la disposition des pays qui souhaiteraient avoir recours à sa maîtrise de l’expertise de l’environnement. FC
Que peut-on vous souhaitez de plus ? Vous savez, nous avons plus de 1000 références, plus de 400 stations de traitement d’eaux usées, 100 stations de traitement d’eau, 30 stations de traitement de biomasses, 500 unités de traitement
www.water-leau.com
Interview de Monsieur Raiss Anasse CEO Royal Air Maroc Benelux
© ATR
Royal Air Maroc : Quand le mot “Royal” prend tout son sens..... Depuis combien d’années Royal Air Maroc est installé en Belgique ?
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Positionner Casablanca comme HUB africain du fret et améliorer les capacités de fret.
Née de la fusion entre Air Atlas et Air Maroc, Royal Air Maroc a pris son envol le 28 juin 1957 et elle existe en Belgique depuis 30 années.
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Développer le business domestique et régional grâce à notre filiale Royal Air Maroc Express.
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Combien de vols par semaine à départ de Bruxelles vers le Maroc ?
Combien de succursales à travers l’Europe? Royal Air Maroc a développé un réseau international de près de 40 pays et 72 villes desservies. Au coeur de ce réseau, on retrouve la plateforme aéroportuaire de Casablanca où se trouve notre HUB.
Quels sont ses résultats ? Plus de 6 millions de passagers transportés, plus de 50 000 tonnes de fret transporté, un effectif actuel de près de 5000 collaborateurs.
Quels sont les objectifs dans les 3 prochaines années ? •
Chercher de nouvelles sources de revenus dans les marchés situés hors champs des low-cost.
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Assurer un trafic de continuation performant notamment vers l’Afrique.
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Conquérir des marchés long courrier avec une qualité de service irréprochable.
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Ouvertures prévues et non limitatives, Banjul, Bangui, Luonda, Washington, Pointe Noire, Sao Paulo et Canton (Chine).
Nous avons un trafic saisonnier avec une grosse pointe en juillet et en août pendant lesquels nous avons une très forte demande de la communauté marocaine qui souhaite rentrer au pays. Pendant ces deux mois, nous n’avons pas moins de 35 vols par semaine qu’on gère généralement avec des Airbus et des Boeing 767. Quelques vols d’appoint sont assurés par un de nos gros transporteurs, le Boeing 767.
Quels sont les destinations les plus demandées ? Nous avons une grande part de la clientèle ethnique et les destinations au Nord sont les plus demandées; destinations dont est originaire la grande partie de la communauté marocaine.
sa flotte long courrier et 6 ATR (+ 2 en option) qui ont constitué la flotte de la nouvelle filiale de transport régional Royal Air Maroc Express qui a pris son envol en juillet 2009. FC
Quelle est la flotte de Royal Air Maroc? Nous mettons à disposition de notre clientèle le meilleur de ce que l’industrie aéronautique propose. L’innovation technologique est au coeur des choix de la compagnie en matière d’acquisition. En 2009, Royal Air Maroc a continué le développement de sa flotte avec la réception de 11 nouveaux avions: 3 avions B 737-800 pour renforcer la flotte moyen courrier, 2 avions B767-300 pour renforcer
www.royalairmaroc.com
INTERVIEW de Monsieur Jérôme de Brouwer, CEO La ferme des terres M’Barka
Un Belge dans le désert marocain
Crédits photos : Bruno Preschesmisky, Alan Keohane, Delphine Warin, Captain studios, Captain studios
Monsieur Jérôme de Brouwer, CEO La ferme des terres M’Barka
Je suis tout de suite tombé sous le charme de cette ferme abandonnée. Amoureux de la nature, je me suis pris à rêver de faire partager cette passion de la nature sauvage et c’est en voyant cette ferme abandonnée qu’a germé l’idée de créer un havre de paix pour une clientèle désireuse de sortir du tourisme de masse habituel que l’on propose dans les agences de voyage. A quelques kilomètres de Marrakech, sur la route d’Amizmiz qui mène au lac Lalla Takerkoust, une piste conduit à un lieu unique, presque imperceptible, lové au coeur d’un domaine de 15 hectares, un hôtel raffiné, un rêve de dépaysement !
A t’il été facile d’entreprendre ce projet audacieux au Maroc ?
Propriétaire d’un célèbre petit resto de Bruxelles, Jérôme de Brouwer est tombé amoureux d’un bout de terre marocain, à Tamesloht, à 25 kilomètres au sud-ouest de Marrakech. Quatre ans plus tard, le domaine de quinze hectares comprend la ferme (maison d’hôtes) et le douar (un hôtel respectant la physionomie d’un ancien village berbère) avec une vue exceptionnelle sur l’Atlas. Quinze chambres et un restaurant pour cet oasis avec son oliveraie, son jardin potager, ses produits bio, sa piscine et jacuzzi. Un enchantement aux portes du désert…
Pourquoi ouvrir une ferme touristique au Maroc ? J’ai eu l’occasion d’effectuer de nombreux voyages touristiques dans le monde et j’ai toujours aimé sortir des sentiers battus, c’est ainsi qu’il y a 4 ans, j’ai découvert à 25 kilomètres de Marrakech une ferme de 15 hectares dominant l’Atlas.
Dès le départ, il était clair dans mon esprit de créer un concept réunissant 4 critères fondamentaux à savoir: le luxe, le service, la tradition marocaine et la nature. Pour ce faire, j’ai été à la rencontre des autorités locales qui ont été enthousiasmées par mon projet et par ma vision du futur de cette ferme, en symbiose avec l’environnement, bien conscient que celui-ci allait redynamiser un village quasiment éteint . De plus, mon projet devait faire appel à une main d’oeuvre locale et qualifiée dans l’artisanat, ce qui a engendré un véritable engouement qui a facilité les démarches pour cette aventure. Je tiens également à souligner que j’ai été parfaitement aiguillé pour obtenir les subsides nécessaires et que j’ai bénéficié d’une parfaite collaboration afin que ce projet de vie voit le jour dans les meilleures conditions. Ce qui me permet d’offrir aujourd’hui à la clientèle un concept de séjour unique, dans le respect de l’environnement.
à mes clients des produits du terroir de grande qualité qui vont de l’huile d’olive, aux confitures, aux citrons, aux oeufs issus de la ferme. Bien évidement, ceci nécéssite une main d’oeuvre abondante et j’emploie ainsi plus de 60 personnes à temps-plein qui mettent leurs savoir-faire agricole, leurs traditions culinaires, leurs sens de l’accueil à votre disposition. Comme vous l’avez constaté c’est bien plus qu’un 5 étoiles au confort ultra moderne, c’est l’intégration d’une nouvelle forme de tourisme qui va à la rencontre du Maroc historique et de ses traditions. Le slogan de la ferme des TERRES M’BARKA est : “Au plus près de la nature, au plus près des étoiles“.... Je crois en effet que la magie de cet hôtel et de son infrastructure typique vous invite à découvrir le Maroc autrement .... ce qui pour nous est primordial ! FC
Vous nous parlez d’environnement qu’en est-il pour votre ferme ? En effet, notre ferme 5 étoiles produit elle-même une grosse partie de ses ressources dans le respect de la nature présente. Ceci me permet d’offrir
www.lesterresmbarka.com www.lafermembarka.com
Les caractéristiques du Maroc : Intitulé officiel : Royaume du Maroc
Monnaie : dirham (1€ = 11 MAD)
Capitale administrative : Rabat
Fête nationale : 30 juillet (fête du Trône).
Capitale économique : Casablanca
Croissance démographique : + 1,57 %
Superficie : 710 850 km
Espérance de vie : 70,3 ans
Le Maroc est situé à l’extrême ouest de l’Afrique du Nord; il a comme pays limitrophes l’Algérie à l’est et la Mauritanie au sud. Il est bordé par l’Océan Atlantique à l’ouest et la Mer Méditerranée au nord.
Langue officielle : L ‘ Arabe
Population : 33 000 000 habitants
Religions : Majoritairement musulmane avec des minorités juives et chrétiennes.`
Villes principales : Casablanca, Fès, Marrakech, Tanger, Meknès, Agadir, Oujda Population : Arabes, Berbères, Maures, minorité juive. 52% de la population a moins de 25 ans. Population urbaine : 55,1 %
Langues parlées : Dialectes selon les régions, Berbère, Français, Espagnol au Nord
Gouvernement : monarchie constitutionnelle Chef de l’Etat, Roi du Maroc : Sa Majesté le roi Mohammed VI Principales activités économiques : agriculture, minerai, tourisme, pêche.
Tangier Al Hoceima
Oujda Kenitra Rabat Casablanca
Fes Meknes
Settat Beni Mellal
Safi
Marrakesh
Agadir
Guelmim
Laayoune
Dakhla
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