Les chanteuses israéliennes Mira Awad et Noa Eurovision de la Chanson 2009 : la diversité culturelle est bien vivante
Terre de Cultures
ISRAEL
PUBLIREPORTAGE Supplément gratuit à La Libre Belgique et La DH/Les sports - novembre 2010
Pourquoi découvrir Israël ? Parce que chaque raison est la meilleure ! Rédaction Frédéric Corbière «Le petit pays grand comme le monde» affirme-t-on. En effet, sur une superficie d’environ 22 000 km2 - c’està-dire les ¾ de la Belgique - on croise une multitude et une diversité impressionnante de reliefs, de paysages (mers, déserts, métropoles urbaines ou étendues verdoyantes en Galilée…), d’atmosphères, d’architectures, de populations, d’ethnies, de couleurs, de saveurs. Depuis Jérusalem par exemple, on se trouve seulement à 50 minutes de route de Tel Aviv, 2 heures de la Galilée, 1h20 de la mer Morte et 4 heures d’Eilat-mer Rouge ! En Israël, on ne perd jamais trop de temps pour se rendre d’un centre d’intérêt à l’autre. A 4 heures de vol de l’Europe : une destination si proche et si dépaysante à la fois. Un week-end à Tel Aviv ou Jérusalem reste une formule attractive, tout comme un circuit-découverte de 8 ou 10 jours. Un pays riche de sites et références historiques, archéologiques et religieuses, liés à notre mémoire collective et culturelle…
Supplément gratuit réalisé par Régie Générale de Publicité - novembre 2010 Editeur responsable : Emmanuel Denis Commercialisation, rédaction et coordination : Frederic Corbière Mise en page: Piknik Graphic - Photos : Dreamstime.com - Imprimerie : Sodimco RGP SA : Rue des francs 79 à 1040 Bxl www.lalibre.be & www.dhnet.be Remerciements : Son Excellence Madame l’Ambassadeur Tamar Samash, Monsieur Henry Visart, Monsieur Laurent Reichman, Madame Agnès Bensimon, Charlotte et Marianne Gutman CGP Europe, Monsieur Eric Boshman, Monsieur Philippe Tob, Dr Jean-Alexis Spitz, Madame Abigail Klein Leichman
Avec des noms de lieux et de personnages aux échos forcément retentissants : Jérusalem, la Galilée, la Judée, la Samarie, le Jourdain, Massada, Nazareth, Abraham, le Roi David, Jésus, Mahomet, Hérode, Saint-Jean d’Acre, etc. Israël est le berceau des grandes religions monothéistes. Que l’on soit croyant ou pas, on ne peut rester insensible devant ces lieux si symboliques et si porteurs de messages pour des millions d’êtres humains à travers le monde… Quatre mers très différentes bordent un si petit pays: la Méditerranée à l’Ouest, la Mer de Galilée (ou «lac de Tibériade») au Nord-est, la mer Morte à l’Est et la mer Rouge au Sud. Neuf mois de soleil par an et onze à Eilat-Mer Rouge... Pendant les demi-saisons (oct. /nov ou mai/juin), le climat est ensoleillé sans excès - et les prix souvent très attractifs. Une infrastructure moderne accueille les touristes en Israël. Hôtellerie très appréciée (avec les fameux petits-déjeuners israéliens : de vrais festins !). Routes et autoroutes à la pointe, très bon réseau ferré, bus inter-villes réguliers, taxis collectifs, à des prix très abordables. Large choix également en chambres d’hôtes, en kibboutz, kibboutz-hôtels, ou résidences de charme en Galilée…ainsi que des hôtels de luxe. Les guides en Israël ont un niveau particulièrement élevé. Leur bagage culturel, leur expérience professionnelle et leur passion sont un atout incontestable dans la réussite d’un circuit-guidé en Israël. Près d’un quart de la population est francophone en Israël. Les langues officielles sont l’hébreu et l’arabe. L’anglais et le russe sont également assez répandus. Toutes les formes de tourisme se pratiquent en Israël: circuit-découverte, séjour balnéaire, cure de remise en forme, pèlerinage en «Terre Sainte», plongée sousmarine, tourisme d’affaires, gastronomie et route des
vins, compétitions sportives (surf, marathons…), séminaires et congrès divers… Des sites exclusifs et incomparables se trouvent en Israël comme la mer Morte, le point le plus bas du globe (400m sous la Méditerranée) et la mer la plus salée du monde : on y flotte rien qu’en s’allongeant les doigts de pieds en éventail ! «Destination Star». Visiter Israël reste une expérience unique. De nombreuses stars se sont rendues en Israël ces derniers mois et années, professionnellement ou pour simplement visiter le pays… Parmi elles: JeanClaude Van Damme, les frères Dardenne, Madonna, Sharon Stone, Richard Gere, Will Smith, Leonardo DiCaprio, Demi Moore, Paul Mc Cartney, Gérard Depardieu, Fanny Ardant, Juliette Binoche, Raphaël, Juliette Gréco, Gad Elmaleh, Jane Birkin, Sophie Marceau, Djamel Debbouze, Audrey Tautou, Leonard Cohen… Toute information relative au tourisme israélien sur www.otisrael.com
Israël, Le petit pays… grand comme le monde !
www.otisrael.com
www.exodis.be
Tel Aviv
Etgar Keret
Etgar Keret: “Tel Aviv...what else ?” Etgar Keret nous raconte son Tel Aviv
Rédaction FRÉDÉRIC CORBIÈRE c’est qu’une grande partie des habitants ne sont pas nés à Tel Aviv mais ils décident d’y vivre parce que justement Tel Aviv est différente du reste d’Israël. Tel Aviv est une ville plus récente, peut-être un peu plus d’une centaine d’années et donc cette ville ne porte pas le fardeau de l’Histoire comme le fait Jérusalem.
Parlez-nous de Tel Aviv Difficile de décrire Tel Aviv en quelques lignes il y aurait beaucoup de choses à dire ... En un mot, Tel Aviv pourrait être comparée à une «bulle». On y vit à l’intérieur ou à l’extérieur. Moi, je préfère vivre à l’intérieur de cette bulle. C’est une ville unique: très accueillante, rayonnante! J’aime l’idée d’évoquer San Francisco pour son côté farniente. Vivre à Tel Aviv est très agréable pour plusieurs raisons, c’est une ville où l’on circule beaucoup, très animée, très libérale. Tel Aviv est un pays à l’intérieur du pays et je la qualifierais même d’Etat de Tel Aviv... Il n’y a que 20 % des Israéliens qui habitent Tel Aviv, dont la plupart des artistes, des écrivains, des musiciens, des cinéastes parce qu’ils se retrouvent dans la «bulle» et c’est un gros avantage pour travailler. En effet, tout le monde sait que c’est là que l’on trouve des partenaires dans tous les domaines d’activité et cela nous permet d’être créatifs et productifs à 100 %. Le plus étonnant,
Tel Aviv versus Jérusalem, une ville chargée d’Histoire et de plus de 2000 ans. Inutile d’en rappeler les affrontements, les bouleversements et les persécutions, Tel Aviv, elle est plus légère et très tolérante, on y vit d’une manière tout à fait différente et par conséquent les mentalités sont différentes. A mes yeux la beauté de Jérusalem est une beauté autre. On y ressent beaucoup d’énergie, il y flotte comme un sentiment d’aggressivité omniprésent, un parfum de vengeance latent. Ce qui fait que Tel Aviv est déconnectée du reste d’Israël et reste un pôle d’attraction incontournable. Tel Aviv est à considérer comme une «phase» dans la vie de ses habitants. Une des particularités de cette ville est qu’elle dispose d’énormément d’appartements magnifiques qui sont tous ou presque des locations, peu possèdent leur propre appartement, ce n’est pas dans l’esprit de la ville. Bien souvent après les 2 années de service militaire, les jeunes gens vont à Tel Aviv, y démarrent leurs études à l’université et commencent à travailler. Tel Aviv est jeune et il n’est pas étonnant de voir plusieurs étudiants partager le loyer d’un même appartement. Et donc toutes ces personnes vivent heureuses à Tel Aviv mais bien souvent n’y sont pas nées, ils y partagent un moment de leur vie. Une fois que les gens fondent une famille; ils quittent Tel Aviv et vont s’installer
dans d’autres villes plus vertes et calmes aux alentours.On ne peut pas dire que Tel Aviv soit habitée par des gens très riches, les gens plus riches vont habiter dans des villas à l’extérieur, un peu comme les New Yorkais et le New Jersey. A mes yeux il faut voir Tel Aviv comme une ville de curiosités et d’ambition mais pas du tout comme une ville d’argent ou matérialiste.
Quels sont les endroits incontournables à recommander? Sans hésiter la plage ...j’habite à 300 mètres de la plage et ceci n’est rien d’exceptionnel ici parce que Tel Aviv a été construite en bordure de la plage. Ce qui fait d’elle une ville atypique à tel point qu’on peut trouver le long de la plage des cabinets de médecins, des cliniques, des bureaux etc... Cette plage fait partie intégrante de la ville, on n’y vient pas pour les vacances mais on y vient pour 1 heure ou pour une après-midi et tous les 20 mètres il y des cafés très sympas. C’est courant de prendre son lunch sur la plage et on y écoute de la musique toute l’année. En ce qui me concerne j’adore aller à la plage et jouer au football avec des amis. Cela me permet de me relaxer et de profiter de cette plage exceptionnelle.
Que changeriez-vous dans cette ville si vous en aviez la possibilité? Nathan Alterman, un grand poète, a écrit des vers magnifiques sur l’interprétation du changement, une
sorte de chant amoureux à propos d’une femme et le poème dit dans les grandes lignes: Il y a beaucoup de femmes qui sont plus belles que cette femme mais aucune n’est belle comme elle... En fait c’est un peu comme Tel Aviv, il y a beaucoup de choses très vilaines, très Êclectiques parce que c’est une ville qui n’a pas ÊtÊ planifiÊe ou construite de manière consÊquente. Par exemple il y a de très beaux bâtiments stylÊs juste à côtÊ d’horribles choses mais c’est cela qui donne son caractère à cette ville. J’aime Tel Aviv comme elle est: vilaine ! A nouveau, je compare Tel Aviv et JÊrusalem, l’une est construite en bordure de mer et l’autre est dans les montagnes. Le fait que Tel Aviv est en bordure de mer procure un plus grand sens des proportions. Ainsi, les sentiments de haine, de xÊnophobie, de vengeance s’apaisent, on relativise...En regardant la mer on rÊalise à quel point parfois on est petit. Je ne changerais rien et je dirais même que je conserverais cette ville telle qu’elle est parce que c’est cela qui lui confère son identitÊ et son cachet.
J’ai Êgalement des projets de cinÊma, je viens d’en terminer le synopsis et je le rÊaliserai dans 2 ans.
Tel Aviv
Je suis mariÊ et j’ai un fils de 5 ans. Ma femme travaille Êgalement dans le monde du cinÊma. On s’est fixÊ comme objectif de prendre du temps pour nous et de nous consacrer à notre fils, ainsi donc on fait un roulement: cette annÊe, c’est ma femme qui sort un film et l’annÊe prochaine ce sera moi ! Mais dÊjà , je peux vous rÊvÊler le titre de mon nouveau film: A piece of a peace c’est l’histoire d’hommes qui vivent en IsraÍl et qui essayent de rÊcolter assez d’argent pour se construire une nouvelle vie à l’Êtranger.... Je vous invite donc à venir dÊcouvrir cette ville cosmopolite et unique qui sera sans aucun doute the place to be dans les annÊes futures.
Termineriez-vous votre vie à Tel Aviv ? Contrairement à beaucoup de gens qui passent par Tel Aviv moi je suis une exception, je n’y suis pas nÊ mais je compte bien y mourir !
Quel est votre actualitÊ en ce moment et quels sont vos projets futurs? Je viens de terminer un recueil de nouvelles qui s’appelle Suddenly a knock on the door aux Êditions Acte Sud à paraÎtre en français aussi en septembre.
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Tel Aviv
Dorin Frankfurt : mes vêtements parlent l’hébreu !
Dorin Frankfurt est une créatrice de mode. Elle est à la tête d’un petit empire textile, vingt-deux boutiques dans tout Israël.
Rédaction Rachel Samoul
sur la ville. Pendant l’Intifada, les autobus sautaient ici aussi et les gens circulaient la peur au ventre. D’ailleurs, pendant la seconde Guerre du Liban en 2006, les vendeuses de mes boutiques de Haïfa et du Nord du pays ont été hébergées par celles de Tel Aviv. Je leur disais d’aller profiter de la mer mais elles venaient chaque matin à l’atelier parce qu’elles voulaient travailler.
Tel Aviv vous inspire-t-elle ?
Dorin Frankfurt
Elle a étudié le stylisme en France dans les années 1970, a ouvert une boutique à Londres mais à la naissance de ses jumelles, elle a décidé de se fixer en Israël. Grâce à son site Internet, elle se trouve aussi sur la scène internationale, principalement aux Etats-Unis et dans les pays scandinaves. Elle a du style. Un visage comme un masque Kabuki, peau blanche et lèvres très rouges. Habillée de noir. Une lueur d’amusement et d’intelligence dans les yeux. Je la rencontre dans son atelier au sud de Tel Aviv, rue Shoken, non loin de la rédaction du journal Haaretz.
Comment définiriez-vous votre style ? La décontraction élégante. Mes vêtements sont confortables, ils ne sont pas conçus pour des températures extrêmes. Ils sont très féminins, prennent en compte le corps et les formes des femmes. Ils ont un côté dramatique. Ils sont inspirés par les couleurs et la lumière d’Israël. Mes vêtements parlent l’hébreu !
Pourquoi sur les étiquettes de vos vêtements figure la phrase, Conçu et réalisé à Tel Aviv? Je considère mon métier comme de l’artisanat. Les nécessités du marché m’ont obligée à être compétitive
et efficace. J’ai mis au point une structure légère, extrêmement réactive, très bien organisée et informatisée qui me permet de ne pas tourner avec un stock important. Je fais faire mes vêtements à Tel Aviv. Résister aux sirènes de la délocalisation, c’est la modernité même. Ne pas penser seulement profit. Le profit pour moi, c’est aussi faire travailler les gens qu’on connaît et qu’on aime. C’est pouvoir suivre de près tout le processus de fabrication, pouvoir intervenir à chaque étape.
C’est une décision sioniste? Sioniste ? Je ne sais pas. C’est la volonté de prendre en compte son entourage. En tous cas, c’est ainsi que devrait se comporter Israël, s’inquiéter du sort et du bien-être de toutes les personnes qui le composent. Des Arabes de Jaffa aux nouveaux immigrants. Mes couturières viennent de tous les horizons. J’aime que mon atelier reflète la diversité israélienne. Et ce sont les gens dont on s’entoure qui font la réussite d’une entreprise. Cette idée est d’ailleurs soulignée dans la vidéo du lancement de ma collection hiver 2010 où les mannequins font partie de mon entourage, mon assistante, ma fille, ma comptable. J’insiste Conçu à Tel Aviv et non pas en Israël. Parce que de fait, je vis à Tel Aviv, et Israël, tant que les frontières ne sont pas définies, c’est où?
Vous vivez donc dans la Bulle de Tel Aviv ? Cela m’énerve, ce surnom de bulle. Vous connaissez beaucoup d’habitants de Tel Aviv qui sont nés à Tel Aviv? On vient de tout le pays à Tel Aviv et de l’étranger aussi. Cette ville draine vers elle toutes les forces vives du pays. Quelle bulle ? Pendant la première guerre du Golfe, les missiles sont tombés
Je fais des vêtements adaptés au climat avec une inspiration locale. Les Arabes, les pionniers, le Tel Aviv des débuts, les premiers immigrants du Yémen. Je choisis des thèmes pour mes collections. L’année dernière, j’ai été inspiré par l’oeuvre d’Aviva Uri, une peintre israélienne. Cet hiver, j’ai construit la collection autour de Barouch Agadati, un danseur, peintre, cinéaste des années 20. C’était un artiste pluridisciplinaire, un précurseur. Pour moi, il représente le style de Tel Aviv par excellence.
Comment se porte la mode en Israël ? Il y a en Israël des écoles de stylisme d’excellente qualité: Shenkar, Betzalel, Wizo Haïfa et une pépinière de jeunes créateurs talentueux. Il y a dans ce pays beaucoup de forces créatrices. Dans le cinéma, la littérature, le High-tech, le design et la mode aussi.
Comment trouvez-vous que les Israéliennes s’habillent ? Trop serré, trop brillant, trop décolleté, trop mais jamais ennuyeux. Les femmes israéliennes ont un tempérament latin. Je préfère un mauvais goût chatoyant à du bon gout insipide.
Pourquoi ce logo Peace sur l’étiquette de vos créations ? Je l’ai ajouté au moment de la seconde Intifada. Alors, certains répétaient à l’envi : On n’a pas avec qui parler. Une phrase qui me fait peur. Moi je crois qu’on a avec qui parler. Pour chaque personne ici qui veut la paix, je suis sûre qu’en face, une personne la veut aussi. Vivre dans ce pays, c’est comme être à la fête foraine. Beaucoup de hauts et de bas, beaucoup de bonheur, beaucoup de tragédie. Le peuple d’Israël est beaucoup plus admirable que ses dirigeants. Le contraire de ce qui se passait dans les années 50 ou 60. Ben Gourion était un politique mais il était aussi ouvert au monde qui l’entourait, il parlait les langues, c’était un humaniste. Je n’attends pas d’eux que ce soit la peur qui les motive mais l’intelligence. Quand il y aura la paix, j’ôterai le symbole Paix de mes étiquettes. On me traite de rêveuse, on me traite de belle âme. Depuis quand, le terme belle âme est-il une insulte? Pour moi c’est un compliment. J’aspire à être une belle âme dans de beaux vêtements !
Tel Aviv
Une Belge à Tel Aviv Rédaction Agnès BenSimon
Parlez-nous de la ville de Tel Aviv. Que représente-t-elle à vos yeux? Tel Aviv en hébreu signifie colline du printemps. Pour moi, c’est vraiment une promesse de renouveau. Je suis revenue y habiter, il y a deux ans et je suis encore sous le charme. Grâce au climat, on y vit dehors. La présence de la Méditerranée en fait une ville balnéaire tout à fait agréable. Mais c’est aussi le centre d’affaires de tout Israël, ce qui lui donne une allure de City. Elle canalise toutes les initiatives et les innovations culturelles. Elle veut être à la page, elle adopte, tout en leur donnant une interprétation locale, les dernières tendances mondiales. Elle oscille entre bidonville et cité-jardin. Elle n’est pas encore finie et déjà par endroits complètement décrépite. Elle est toujours en devenir, c’est peut-être la raison pour laquelle elle donne tant d’énergie. En bref, c’est un rêve en train de se réaliser.
Quels sont les endroits incontournables à recommander? a plage. Chacune avec son identité. Banana Beach, L la plage bohème, la plage Gordon très francophone, celle du Hilton très tendance. La piscine Gordon. Parcourez la Promenade qui relie les plages les unes autres du port de Jaffa au sud , au Namal au nord.
Rachel Samoul, la blogueuse de KEFISRAEL, raconte Tel Aviv au quotidien Le Namal, le port de Tel Aviv, qui vient de recevoir le prix européen du paysage du Conseil de l’Europe,est l’endroit ideal pour regarder le coucher de soleil en sirotant un verre de bon vin israélien, du Kayomi de Carmel par exemple. Jaffa, son port, son marché aux puces, ses restos, ses batisses de style ottoman. Le Boulevard Rothschild avec ses maisons Bauhaus et ses cafés branchés, au 16, la maison-musée où David Ben Gourion a déclaré l’indépendance d’Israël Neve Tsedek, à l’allure villageoise est l’un des premiers quartiers de Tel Aviv Et la connection belge: la place Albert, au cœur du quartier historique de Tel Aviv, dédiée au Roi Albert, le premier souverain à se rendre à Tel Aviv en 1933, en compagnie du maire de Tel Aviv, Méïr Dizengoff qui lui a alors promis une place à son nom. La nuit, rendez-vous au Rothschild 12 ou au Radio. Le Souk HaCarmel En ce moment, c’est la saison des artichauts de Jérusalem, des colorabis et des kakis. Ne vous refusez pas un jus de grenade pressé devant vous. C’est un peu astringent mais extrêmement riche en antioxydants!
Que changeriez-vous dans cette ville si demain vous en aviez la possibilité ? J’interdirais l’accès aux voitures. Vive le vélo! Je continuerais le travail de rénovation des bâtiments Bauhaus. Je règlementerais la construction de tours en bord de mer. J’essaierais de diminuer la pollution sonore.
Termineriez-vous votre vie dans cette ville ? Absolument. C’est une ville qui a du rythme. en mouvement perpétuel. Elle est châtoyante, elle brasse les styles et les gens. S’y cotoient des vieilles dames bien mises qui parlent yiddish et des filles denudées tatouées à l’outrance. C’est une ville qui donne de l’énergie, donc un endroit idéal où vieillir : « Même l’ombre y est lumineuse ».
Quelle est votre actualité en ce moment et quels sont vos projets futurs ? J’anime mon blog Kefisrael.com. En hébreu, le Kef, c’est l’amusement, le plaisir, la version hébraïque du kif ! Je partage mon quotidien telavivien avec mes lecteurs, le clapotement des vagues, les vélos suspendus au balcon, le rose fuschia d’un bougainvillée, l’odeur de jasmin, la saveur d’une figue, le goût d’une aubergine grillée avec de la tehina. Et malgré cette dolce vita, j’ai succombé à cet esprit d’entrepreneuriat et j’ai ouvert, avec ma famille, une branche du Palais des Thés sur la rue principale de Tel Aviv, la rue Dizengoff.
www.kefisrael.com
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Tel Aviv
Mira awad
Mira Awad : Tel Aviv Vibes Rédaction Jean-Alexis Spitz
Pouvez-vous nous raconter votre expérience de vie à Tel Aviv ? J’ai emménagé à Tel Aviv pour la première fois en 1996 quand j’ai commencé à étudier la musique à l’académie Rimon, mais à cette époque, c’était très difficile pour moi. J’avais peu de moyens et je
La chanteuse, comédienne et danseuse israélo-arabe a choisi de vivre à Tel Aviv devais travailler presque jour et nuit pour pouvoir me payer un petit appartement dans un quartier un peu pourri et au bout de 3 ou 4 ans, j’ai même dû retourner vivre à Haïfa pour réduire mes frais. Mais pour mon travail de comédienne, de chanteuse, je devais venir quasiment tous les jours à Tel Aviv car c’est là que tout se passe en Israël. Alors, j’ai eu la chance de décrocher le rôle d’Eliza Doolittle dans la comédie musicale My Fair Lady, ce qui m’a permis de revenir habiter à Tel Aviv, mais dans des conditions privilégiées, et c’est là que j’ai vraiment commencé à aimer vivre dans cette ville, sans oublier toutefois que, comme dans toutes les grandes métropoles, ce n’est pas facile pour tout le monde. C’est une ville extraordinaire, qui vibre toute la journée, véritablement ! Et je suis en parfait accord avec le guide qui la classe parmi les trois villes les plus attractives du monde. Et l’avantage que je lui trouve par rapport aux autres villes que j’ai eu la chance de visiter pendant les tournées, c’est qu’on peut tout faire, mais qu’elle reste une ville à taille humaine. Dans le domaine artistique, c’est comme un village où tout le monde se connaît. J’apprécie particulièrement ce contraste entre une ville où tout se passe mais où je peux aussi me réfugier dans ma bulle.
Et si on devait passer une soirée à Tel Aviv … Pour commencer, on pourrait aller boire un verre, les pieds dans le sable, sur la plage de Lalaland, au
soleil couchant. Ensuite, pour le diner, on pourrait aller à l’Adora sur Ben Yehuda. La cuisine est un subtil mélange de fine cuisine française et marocaine, c’est délicieux tout en restant tout à fait abordable. Sinon, on peut aussi aller au Basta, qui est juste à côté du marché et qui propose un menu à l’ardoise différent tous les jours en fonctions des produits les plus frais trouvés sur le marché. Ou alors manger des sushis, j’adore les sushis ! Deux adresses sur Rotschild, au 17 chez Yakimono pour une expérience unique mais un peu onéreuse ou la porte à coté, au 15 chez Sushido pour des sushis plus simples, aussi délicieux et pour un tiers du prix ! Et ensuite une glace italienne sur la rue Basel au Vaniglia, presque aussi savoureuses qu’à Rome! Et le lendemain ?... Quelle que soit l’heure, on peut aller prendre un petit déjeuner chez Benedict, qui en propose 24 heures sur 24 ! Et puis flâner dans les rues du vieux Jaffa pour découvrir des petites galeries d’artistes, aller écouter de la musique dans un des clubs comme Tmouna ou Shablul ou alors voir un ballet de danse contemporaine par le groupe Batsheva. Il y a tant de choses à faire !...
Tel Aviv La Compagnie Batsheva du Chorégraphe Ohad Naharin
La danse contemporaine israélienne: entre audace et énergie Rédaction Agnès bensimon Du 8 au 12 décembre, le centre Suzanne Dellal, lieu incontournable de la danse contemporaine, dévoilera lors de sa manifestation « International Exposure », les plus récentes créations israéliennes. Un public à chaque fois plus nombreux d’amateurs et surtout de professionnels venus du monde entier se retrouvent pour ce rendez-vous annuel dans le quartier « hype » de Neve Tsedek. L’ouverture de l’ «International Exposure» coïncide cette année avec le huitième et dernier jour de Hanoucca – la Fête des Lumières, destinée à éclairer le monde. On ne pouvait rêver plus belleéoccasion
Toutes les informations sur cet événement via le site : www.suzannedellal.org.il Et pour les amateurs désireux d’en savoir plus sur la danse en Israël, nous recommandons l’excellent site de Deborah Friedes (en anglais, mais très visuel avec des vidéos des spectacles donnés à Suzanne Dellal) : www.danceinisrael.com
de braquer les projecteurs sur la scène israélienne – laquelle s’est épanouie à la vitesse grand V (comme tout ce qui se fait en Israël) ces 20 dernières années. Audace, énergie, souffle, humour, dérision, cruauté … tous les sentiments humains s’expriment avec force et sans tabou dans les nouvelles chorégraphies sélectionnées, encouragées par Yaïr Vardi (et son équipe), directeur du centre Suzanne Dellal, lui-même danseur et chorégraphe. C’est la compagnie Batsheva – de renommée mondiale, qui ouvrira le bal, le 8 décembre, suivie le lendemain par la nouvelle chorégraphie de la compagnie Maria Kong, « Miss Brazil », fondée il ya deux ans par des artistes formés … par Batsheva. Mais on retrouvera également des talents confirmés comme Yasmeen Godder, Inbal Pinto, Tamar Borer ou la compagnie Vertigo, parmi d’autres. Ce dynamisme de la danse contemporaine israélienne est incontestablement le fruit du travail exceptionnel fourni par le Centre Suzanne Dellal, créé à cette fin, il y a un peu plus de 20 ans.
JERUSALEM
Un jour je dessinerai mon histoire d’amour avec cette ville
Le caricaturiste d’origine belge Michel Kichka nous parle de Jérusalem
Rédaction FRÉDÉRIC CORBIÈRE
Madame Tamar CATARIVASSAMASH, Ambassassadeur d’Israel en Belgique. Je suis née à Jérusalem et je suis jalouse de ceux qui ont la chance de découvrir ma ville pour la première fois. J’aime m’y promener avec eux et leur en dévoiler les faces cachées.
© Tomohisa Ichiki
Pour moi, Jérusalem c’est un lieu magique où l’on est toujours sur les traces du passé. C’est d’abord une ville qui a une couleur extraordinaire: bâtis en pierres les édifices renvoient une lumière d’un rose doré. Jérusalem est située aux portes du désert de Judée, les soirées y sont fraîches après la canicule de la journée; c’est l’un des charmes de la ville. Jérusalem c’est aussi l’odeur du jasmin et des cyprès. Et ce qui la rend tellement spéciale, c’est le mélange des gens et des quartiers. Des bâtisses massives, fondées par l’ordre des Templiers au 19ème siècle, côtoient les villas élégantes des commerçants juifs établis ici au début du siècle dernier et les constructions modestes érigées en vitesse pour accueillir les réfugiés, fuyant l’Europe nazie, soulignent la modernité des bâtiments publics. Pas de frontières entre ces quartiers, les gens y vivent ensemble.
Michel Kichka
Parlez-nous de la ville de Jérusalem, Que représente - t - elle à vos yeux ? Jérusalem est la ville de toutes mes décisions importantes dans la vie. La ville où j’ai fait mes études de graphisme en faisant mon aliyah en 1974. La ville où je suis tombé amoureux de ma femme Olivia. La ville où sont nés nos trois fils, David (34), Yonathan (29) et Elie (25). La ville où nous avons acheté l’appartement où ils ont grandi tous les trois.
Quels sont les endroits incontournables à recommander? Marcher, flâner, arpenter la ville, ses quartiers historiques, sans guide, juste pour le plaisir des sens. Puis le marché Mahaneh Yehouda, le marché emblématique de la ville, qui raconte ses gens et ses anecdotes. Ouvert tous les jours sauf chabbat. Un marché vivant et animé, pittoresque et enivrant, coloré et souriant. Le tout Jérusalem s’y croise et s’y rencontre. Marché qui évolue sans cesse, s’adapte petit à petit à la vie moderne. Marché à côté duquel nous avons habité puis travaillé pendant dix ans. Marché où je me sens le plus chez moi, parmi ma grande famille que sont les Yérosolomites. Marché où je connais les marchands, leurs parents et leurs grands-parents depuis 36 ans. Marché où je me ressource littéralement, tout en remplissant mon caddie, croquant au passage les fruits de saisons ou sirotant un excellent expresso assis parmi le flot des badauds où je reconnais chaque fois des amis ou des voisins.
Et en plus de ce marché, il y a aussi celui de la Vieille Ville, celui de la Porte de Jaffa, qui lui est touristique, mais aussi emblématique de cette ville plurielle où chaque pavé a une histoire à vous raconter. Il suffit de tendre l’oreille.
Que changeriez-vous dans cette ville si demain vous en aviez la possibilité ? La ville possède un potentiel immense. Elle a besoin d’un leadership qui a une véritable vision à long terme, pour le développement qui est trop lent, pour les plateformes d’échanges entre les communautés qui sont trop rares. Je rendrais le centre ville piétonnier et interdit aux voitures.
Temineriez-vous votre vie dans cette ville ? Oui, il n’y a pas une seule autre ville au monde à laquelle j’appartienne vraiment. Quand j’ai décidé d’y faire ma vie, cela impliquait aussi y finir ma vie, le plus tard possible, le pinceau à la main, sous un olivier et un figuier, accompagné du chant des merles, colibris, geais et corbeaux qui viennent boire dans les flaques d’eau de notre cour.
Quelle est votre actualité en ce moment et quels sont vos projets futurs ? Je fais mes caricatures régulièrement, je dessine deux livres pour enfants et travaille à une autobiographie sur ma propre enfance. Un jour je dessinerai mon histoire d’amour avec cette ville.
Lorsque j’étais une petite fille, Jérusalem était partagée par une muraille qui nous empêchait d’accéder à la vielle ville où se trouve le mur des Lamentations. Alors nous grimpions sur le toit de l’Hôpital Français et nous essayions d’en deviner l’emplacement. Je me souviens de l’émotion quand, pour la première fois, en 1967, j’ai pu me rendre en vielle ville : les odeurs des épices, les ruelles tortueuses si différentes de la ville moderne où nous vivions et aussi les contacts chaleureux que nous avions avec les commerçants. Nous découvrions le monde arabe, ils découvraient les Israéliens. Plus de 40 ans après, j’ai toujours des amis en vielle ville et je vais souvent m’y promener, émerveillee comme au premier jour par le petit village copte niché sur le toit du Saint - Sépulcre, le tunnel de Siloe percé dans la roche il y a deux mille ans et où l’eau coule toujours. L’histoire est omnipresente et j’ai souvent l’impression que les pierres sur mon chemin, le soleil qui illumine la ville et l’air que j’y respire sont les mêmes depuis sa fondation, par le Roi David il y a trois Millenaires.
Une augmentation de 30 % de passagers en 2010
La compagnie El Al incarne les valeurs d’Israël en termes d’innovation
Rédaction FRÉDÉRIC CORBIÈRE calendrier horaire, et offrent au départ de Bruxelles 6 fréquences par semaine en hiver, celles-ci passent à 9 en été. En 2010, EL AL a augmenté de 30% le nombre de passagers et cela grâce aussi à la stratégie de la compagnie d’adapter son produit aux besoins spécifiques de chacun de ses passagers. Son objectif est de satisfaire aussi bien une clientèle d’affaires voyageant pour de courts séjours que d’optimiser les vacances d’une clientèle touristique ou encore d’acheminer les Pèlerins vers les lieux Saints.
Après plus de 60 ans d’existence, la Compagnie ELAL transporte ses passagers vers plus de 40 destinations au départ d’Israël et dessert des dizaines d’autres destinations à travers le monde grâce aux compagnies aériennes partenaires. EL AL propose une classe "Affaires" raffinée, un vol direct de Bruxelles vers Tel Aviv en boeing 737/800 et une classe "économique" confortable. Les vols d’ EL AL sont fortement demandés par les hommes d’affaires pour leur confort, service et
Le revenu annuel d’EL AL est d’environ 2,1 milliards et cette compagnie transporte plus d’1 million de passagers chaque année. La compagnie EL AL incarne les valeurs d’Israël en termes d’innovation, de confort et d’accueil. L’approche d’Israël commence avec EL AL et la chaleur de l’hospitalité israélienne. Le personnel à bord aide les passagers à se sentir «comme à la maison», les pilotes les plus expérimentés les transportent de et vers Israël, et le service à bord leur permet notamment d’apprécier des repas variés, équilibrés, adaptés à leur besoins et de grande qualité.
JERUSALEM
Le CHU Hadassah de Jérusalem Rédaction FRÉDÉRIC CORBIÈRE Sauver des vies. Etablir la carte du génome humain. Explorer le potentiel des cellules souches. Découvrir des médicaments qui soignent ou même guérissent le cancer. Transformer des maladies qui étaient autrefois irrémédiablement mortelles en états chroniques soignables et traitables. Mettre au point de nouveaux traitements qui permettent d’améliorer la qualité de vie des patients et de leurs familles Voici un exemple des nouveaux défis que les chercheurs relèvent et des perspectives qui s’ouvrent à eux au Centre Hospitalo-Universitaire Hadassah.Lorsque nous réfléchissons à la recherche nous pensons souvent aux résultats auxquels on peut arriver. Ce que nous oublions parfois sont les épreuves et les erreurs que les scientifiques peuvent avoir à affronter sur leur route vers des découvertes capables de changer des milliers de vies.Très souvent, c’est après de nombreuses tentatives pour résoudre un problème que les chercheurs arrivent à une découverte capitale. Depuis sa création en 1912, Hadassah met un point d’honneur à soigner tout patient, sans distinction de nationalité, d’ethnie ou de croyance. L ‘Hôpital Universitaire Hadassah de Jérusalem a été nominé pour le Prix Nobel de la Paix en 2005 en reconnaissance de son engagement « en faveur de la coopération judéo-arabe et des valeurs humaines, et de l’exemple qu’il donne au monde, prouvant que la haine et la suspicion peuvent être dépassées par des hommes de bonne volonté. Il en va de même dans l’organisation du personnel : les médecins juifs, musulmans et chrétiens travaillent de concert au sein des mêmes équipes médicales car leur seul but est de soigner, guérir, sauver des vies humaines. Le CHU Hadassah, unique au Moyen-Orient, jouit d’une réputation internationale tant pour le haut niveau de la recherche pratiquée dans ses laboratoires, que pour la très haute technologie développée dans ses services, l’enseignement et les soins qui y sont dispensés. L’hôpital accueille des malades qui viennent des quatre coins du monde, y compris des pays voisins. Les exemples de coopération médicale avec l’Hôpital Hadassah sont légion. Parmi les projets en cours, citons celui de son soutien à l’unité de soins intensifs néo-natals, à l’hôpital du Croissant Rouge à Jérusalem-Est et à celui du service de chirurgie cardio-vasculaire pour les enfants palestiniens souffrant de pathologies cardiaques, qui est en place depuis cinq ans à Hadassah. Les 850 médecins, 1.940 infirmières, 1.020 membres du personnel paramédical et de soutien de Hadassah sont répartis dans les deux centres médicaux, équipés au total de 1000 lits, 31 blocs opératoires, neuf unités de soins intensifs et fonctionnant grâce aux compétences conjuguées de ces milliers de professionnels de la santé.
LA VIE, LA PAIX, un phare de santé pour le Moyen-Orient et le monde entier.
• Hadassah fournit des prestations hospitalières annuelles à près d’un million de personnes par an.
LA RECHERCHE EN PEDIATRIE
• Hadassah publie plus de la moitié des articles de recherche médicale qui paraissent chaque année en Israël. Parmi les nombreux services spécialisés, on dénombre :
Les enfants sont la lumière de notre avenir: ce sont les parents et les médecins de demain et ce sont eux qui construiront la paix. Ils sont l’avenir d’Israël et l’espoir d’aujourd’hui. Mais lorsque ces très jeunes patients sont malades, l’espoir peut devenir angoisse.
• Le « Pavillon de la Mère et de l’Enfant », • Le Centre des Urgences et de Traumatologie (le plus pointu d’Israël), • Le Service d’Oncologie pour enfants et adolescents (le seul en Israël), •La Consultation pour femmes battues. Hadassah a également une longue histoire d’aide aux pays en voie de développement, surtout en Afrique. En effet, depuis 1957, Hadassah s’est lancé dans un programme d’aide humanitaire impressionnant. Depuis toujours, la philosophie de Hadassah est d’apporter de l’aide, mais plus encore, d’éduquer la population locale afin qu’elle devienne autonome. Des milliers de médecins experts ont été envoyés dans plus de 100 pays, en Asie, en Amérique Latine et sur le continent africain, pour mettre en place des projets de médecine et de santé publique. L’idée étant toujours d’instruire et de laisser en place une infrastructure qui permette aux autochtones de continuer et de construire sur les bases que ces médecins leur ont fournies. C’est toujours Hadassah qui a envoyé la toute première équipe de médecins, spécialistes en traumatologie, en Asie du Sud-est après le tsunami, et au Sri Lanka pour former les médecins et travailleurs sociaux sur place. Les médecins de Hadassah ont fait partie de l’équipe israélienne envoyée en Haïti pour mettre en place le premier hôpital de campagne doté d’équipements de pointe. La compétence de ses équipes médicales, souvent dépêchées sur le terrain lors de catastrophes naturelles ou de conflits (Arménie, Turquie, Rwanda, Bosnie, ou encore Kosovo), font de Hadassah un partenaire recherché par de nombreuses institutions. Les chercheurs du Centre Hospitalo-Universitaire Hadassah de Jérusalem (CHU) ont acquis une réputation d’experts internationaux dans la recherche et le traitement d’un très large éventail de problèmes médicaux. Ils découvrent les mystères de la cardiopathie et ont fait de la santé des femmes une priorité. Ils s’attaquent aux énigmes les plus résistantes et les plus tenaces posées par le cancer, la sclérose en plaques et la maladie de Parkinson. En exploitant les promesses offertes par la recherche sur les cellules souches, ils espèrent pouvoir combattre les troubles génétiques et un grand nombre des maladies les plus graves qui touchent l’espèce humaine.
A moins que la maladie d’un enfant ne soit détectée et traitée très tôt, sa vie entière peut être détruite par la douleur et les problèmes qu’il devra affronter. Les chercheurs en pédiatrie d’Hadassah travaillent aujourd’hui à : • éclaircir les mystères des troubles métaboliques, • perfectionner les techniques chirurgicales d’opération de la cataracte infantile, • ouvrir la voie de la lutte contre les maladies pulmonaires invalidantes, l’asthme par exemple, • combattre la mucoviscidose après avoir découvert le gène qui en était responsable.
LA RECHERCHE SUR LE DIABETE Deux types de diabète affectent la régulation de la glycémie. Le Type I apparaît de façon brutale chez des enfants minces et actifs. Le Type Il apparaît graduellement autour de la cinquantaine et il est étroitement lié à l’obésité et à l’histoire familiale du patient. Ces deux types touchent des millions de personnes chaque année. Hadassah est mondialement connu pour les percées de ses équipes dans la prévention et le traitement de cette maladie. Les chercheurs travaillant sur le diabète à Hadassah veillent aujourd’hui à : • vacciner contre les diabètes de Type I, un progrès vital vers la guérison, • gagner la guerre de la prévention du diabète. avec le développement du dépistage et le test d’un nouveau médicament, • améliorer la qualité de vie des personnes diabétiques en démontrant les avantages potentiels de l’inhalation des doses quotidiennes d’insuline par rapport à leur injection, • créer une thérapie à base de cellules souches d’embryons humains qui sera le traitement de l’avenir.
HADASSAH Belgique rue de l’Aqueduc 104 1050 Bruxelles Tél. 02 646 36 56 - Fax 03 401 71 41
Le musée d’Israël à Jérusalem
JERUSALEM
a fait peau neuve
Rédaction Agnès Bensimon
Le Musée d’Israël , fondé en 1965 sous l’impulsion de Teddy Kollek, maire de Jérusalem, a rouvert ses portes au public au mois de juillet après trois années de transformations visant principalement à améliorer l’expérience du visiteur. Le nouveau centre d’accueil,
fait de verre et entouré d’une enceinte de terre cuite persiennée, offre un espace avenant, une belle introduction aux bâtiments premiers, ces modules modernistes conçus alors par Alfred Mansfeld. On y accède maintenant par un élégant passage souterrain qui
permet l’accès aux trois ailes principales des collections du musée présentant plus de 500.000 objets. Des pièces d’archéologie datant de la préhistoire, des vestiges bibliques ainsi que la plus large collection d’art juif au monde mais également des espaces consacrés à l’art contemporain et au design, agréablement étendus. L’imposante sculpture en acier poli de l’artiste indien Anish Kapoor, commandée dans le cadre du projet de rénovation et intitulée «Turning the World Upside Down» pour illustrer à la fois le caractère sacré et profane de la ville de Jérusalem, constitue l’un des atouts majeurs du nouveau musée. Le sanctuaire du Livre qui expose les Manuscrits de la Mer morte, les parchemins les plus anciens au monde, n’a rien perdu de son éminent attrait.
Haïfa, modèle de coexistence La minorité arabe à l’honneur à Haïfa Rédaction Agnès Bensimon mixité religieuse et cultuelle harmonieuse qui prévaut ici. Pour l’occasion nous proposons aux habitants et aux touristes un parcours poétique, musical, artistique mettant en valeur les écrivains, les comédiens, les plasticiens juifs, arabes ou druzes de la région.»
Le centre Beit Hagefen (la maison de la vigne), situé dans de belles bâtisses de pierre qui font le charme de la colonie allemande de la ville basse, peut se vanter d’avoir insufflé l’esprit de coexistence entre toutes les communautés vivant à Haïfa. Depuis sa fondation en 1965, il a multiplié et diversifié avec succès les rencontres favorisant le rapprochement des cultures. Pour preuve, la célébration, le 5 décembre, de la « Fête des Fêtes », une initiative exceptionnelle où des centaines de milliers
d’Israéliens de tout le pays convergent vers les ruelles typiques de Wadi Nisnas. Kasem Shaban, qui dirige depuis de longues années le Théâtre arabe au centre Beit Hagefen et vit dans le village de Shaïb, à proximité de Haïfa est l’un des promoteurs de cet événement. «La Fête des Fêtes célèbre en même temps la fête juive de Hanoucca, la Noël chrétienne et la fin du Ramadan. Elle a lieu habituellement au mois de décembre et est le symbole de la
La minorité arabe de Haïfa - 40.000 personnes sur une population de 270.000 habitants bénéficie d’une vie culturelle très riche. «Le seul quotidien arabe du pays est publié à Haïfa » souligne Kasem Shaban. « Des écrivains célèbres y ont vécu, comme Emile Habibi, Mahmoud Darwish ou y vivent tels Mohamed Bakri, Hana Abu Hana. Le Mois de la culture arabe se déroule depuis 25 ans, chaque année en mai, au sein de la ville et dans une quarantaine de villages arabes alentours.» Lui-même assure la promotion de cette culture en créant des pièces de théâtre en arabe pour les enfants, les jeunes et les adultes. Il a du reste été invité avec sa troupe à plusieurs reprises en Europe, notamment en Belgique, pour des représentations. Et en décembre 2006, la Ministre de la Culture, Fadila Laanan, a assisté à l’ouverture de la «Fête des Fêtes» et planté un olivier dans le jardin de la bibliothèque du centre judéo-arabe Beit Hagefen, symbole de la coexistence pacifique à Haïfa.
H A ï FA
Multiples facettes de Haïfa Rédaction agnès bensimon
Le grand écrivain israélien A.B. Yehoshua vit depuis plus de 40 ans sur les hauteurs du Mont Carmel, il nous livre ici son amour pour Haïfa – la belle, la Rouge, la pacifique, et qui a inspiré nombre de ses romans.
Aujourd’hui ma ville connaît un regain de dynamisme, surtout dans ce qu’on appelle «downtown», la ville basse. Les Arabes y ont ouvert des cafés, des restaurants et des bars chics, très animés. Située à quarante minutes en train de Tel Aviv – où les logements sont devenus inabordables, Haïfa attire de plus en plus d’Israéliens et se développe à vive allure».
© Leonardo Céndamo
Haïfa la Rouge : «Haïfa, c’est aussi et surtout la ville Rouge, une ville socialiste depuis la création de l’Etat, soucieuse de maintenir un équilibre durable au sein de la société. Entre les religieux et les laïcs prévaut un statu quo de respect. Les bus ont toujours circulé le shabbat pour permettre aux plus pauvres, à ceux qui n’ont pas de voiture, de se rendre à la plage en famille s’ils le désirent. De même il existe un quartier où les rues sont fermées à la circulation le samedi, sans le moindre problème.»
A.B. Yehoshua Haïfa la belle : «Haïfa est une ville exceptionnelle pour sa beauté. Théodore Herzl, lors de sa brève visite en Palestine, avait été séduit au point d’imaginer d’en faire la capitale du futur Etat juif et non Jérusalem. Il avait pressenti les difficultés qui pourraient y advenir en raison de la présence des trois religions. A ses yeux, Jérusalem devait rester la Ville Sainte et Haïfa, la capitale du pays – rappelons que Tel Aviv n’existait pas encore. Pour moi, la beauté de Haïfa tient à son ouverture sur la mer. A quelque endroit que l’on se trouve, on voit la Méditerranée, contrairement à Tel Aviv qui lui tourne le dos. La proximité immédiate de la mer et de la montagne est unique. J’habite en haut du Mont Carmel depuis 1967 et je ne me lasse pas d’emprunter la promenade qui dessine le relief de la montagne offrant un panorama vertigineux sur la baie.
Haïfa la pacifique: «Les relations entre les juifs de Haïfa et la minorité arabe - chrétienne et musulmane, sont étroites depuis toujours. Ainsi, en 1947, lorsque la partition de la Palestine a été adoptée par l’ONU, le Parti communiste arabe de Haïfa s’était prononcé pour la reconnaissance de l’Etat d’Israël. Au moment de la guerre d’Indépendance, quelques mois plus tard, les Juifs avaient supplié les Arabes de ne pas fuir Haïfa, de rester dans leurs maisons. Ceux qui se sont réfugiés au Liban, suivant les injonctions des leaders arabes, ont vécu dans une terrible misère ainsi que leur descendance aujourd’hui, alors que tous ceux qui sont restés ont prospéré. A l’entrée du bâtiment de l’Hôtel de ville, on peut toujours voir, accrochées aux murs, les photos des maires arabes de Haïfa, avant 1948. Un peu partout, des rues portent les noms de notables arabes, comme la rue Hassan Choukri… Lors de la deuxième intifada, la population arabe locale est restée pacifique et a condamné les attentats meurtriers perpétrés par des terroristes venus de Naplouse. Haïfa, figure littéraire: Haïfa a inspiré bien des écrivains. Dans les années 50, Yehudit Hendel lui avait rendu un très bel hommage dans son roman intitulé «La rue des escaliers». On peut en effet descendre du sommet de la montagne jusqu’à la mer par des escaliers. Sami Michaël, lui, a raconté le quartier
arabe de Wadi Salib. Haïfa est la ville principale de plusieurs de mes romans: «L’amant», «Divorce tardif», «L’année des cinq saisons» et bien sûr «La mariée libérée».Je ne tiens pas à aborder ici la question politique, je me contenterai de formuler ce vœu: que tout Israël devienne comme Haïfa. Et s’il le faut, nous n’hésiterons pas à former un Etat indépendant, comme les Wallons et les Flamands parlent de le faire en Belgique ! Actualité : Le prochain roman d’A.B. Yehoshua paraîtra en janvier 2011 en Israël. Intitulé «Grâce espagnole», il touche à la question de la création artistique à travers l’histoire d’un metteur en scène de cinéma. La traduction française est prévue dans un an et demi.
H A ï FA
Kishorit : le droit au bonheur est d’application pour tous
Un lieu de vie fondé sur le respect de l’individu
Rédaction agnès bensimon
Niché sur une colline de Galilée, à quelques kilomètres de la ville de Carmiel, Kishorit est un kibboutz unique en son genre, fondé en 1994 sur les vestiges du kibboutz Kishor qui avait fait faillite. Il accueille en effet 150 membres âgés de 21 à 62 ans, présentant des besoins spécifiques et le personnel d’encadrement qui partage leur vie dans ce lieu où tout est pensé et conçu pour leur bien-être. Il s’agit d’adultes, atteints à des degrés divers de handicaps tels que l’autisme, la maladie d’Asperger ou la schizophrénie par exemple, qui ne peuvent vivre seuls sans nécessairement devoir être hospitalisés et auxquels les familles ne parviennent pas à procurer un environnement équilibré. Sous l’impulsion de Shuki Levinger, un assistant social et de Yaël Shilo, une artiste plasticienne ayant grandi dans un kibboutz, le projet de Kishorit comme centre de vie pour les personnes adultes ayant des besoins spécifiques est né. Leur philosophie ? Le respect de l’individu dans ses besoins particuliers, considéré comme un être à part entière, malgré son handicap. La structure sociale du kibboutz offrant à leurs yeux le cadre idéal pour permettre à chacun de se réaliser et de vivre selon ses besoins. Non sans une âpre et longue bataille, ils sont parvenus à concrétiser leur vision. En 12 ans, les acquis et réalisations forcent l’admiration. Les membres de Kishorit sont intégrés en fonction de leur potentiel et de leurs centres d’intérêt à l’usine de jouets en bois, à l’élevage de chiens, aux soins des chevaux, à l’agriculture biologique, l’élevage de chèvres et la production de lait et de fromages. Ils vivent en grande partie de ces produits et de leur vente, visant à atteindre l’autonomie. Grâce à des donateurs anglais, Kishorit s’est agrandi et va développer son propre vignoble – bio s’entend, avec comme objectif la production de 10.000 bouteilles par an. Au sein du kibboutz la vie sociale, artistique, festive est très développée et à aucun moment les membres ne souffrent de solitude. Ils ne vivent pas pour
Le président Shimon Peres en visite à Kishorit autant repliés sur eux-mêmes, sortent énormément à la découverte du pays, de spectacles, d’expositions. Ils possèdent leurs propres studios de communication et certains sont responsables d’une émission de télévision (Kishorit-TV) d’une demiheure diffusée deux fois par mois sur une chaîne associative nationale. Kishorit abrite également un collège fréquenté (en externat) par des adolescents en décrochage – pas seulement scolaire. Une pédagogie originale leur permet de se reconstruire et de trouver leur voie. Ces jeunes originaires de tout le pays sont une soixantaine aujourd’hui mais l’agrandissement de l’établissement doublera la capacité d’accueil dans les mois à venir.
Yaël Shilo, Shuki Levinger et le Conseil d’administration du kibboutz, conscients des demandes particulières de la communauté arabe environnante ont lancé le projet « Al Manara » : construire au sein de Kishorit un centre de vie adapté aux besoins spécifiques des adultes arabes handicapés. Respectueux des différences culturelles et de leur importance dans ce cas précis, ils mettent tout en œuvre pour réaliser cet objectif remarquable. Plus qu’une expérience isolée, Kishorit se vit davantage comme un modèle tourné vers le monde.
Les femmes Bédouines trient les fleurs et plantes récoltées pour la nouvelle ligne de soins pour la peau d’Asala.
Asala, soins de la peau façon bédouine Rédaction Abigail Klein Leichman
Les recettes pour une nouvelle ligne de produits cosmétiques à base de plantes se transmettent de mères en filles dans les familles bédouines. Les ingrédients principaux sont extraits des plantes du désert poussant sauvagement autour des campements de ces tribus arabes semi-nomades vivant dans la région du Negev dans le Sud israélien. Les produits Désert Nature d’Asala sont conçus par 9 femmes Bédouines issues du village de Tel-Sheva et ce avec l’aide du Centre pour le Développement Economique JudéoArabe (CDEJA). Il s’agit d’une organisation à but non lucratif fondée en 1988 pour créer des emplois arabes et générer des partenariats Judéo-Arabes dans les affaires. Environ 13000 Bédouins vivent dans ce village, situé près de la capitale du Negev, Beersheva. Kiram Baloum, la Directrice Arabe du l’Union des Femmes Dirigeantes du CDEJA, raconte qu’il a fallu 5 ans pour faire passer du concept à la réalité l’entreprise coopérative. Les femmes sélectionnées pour le projet d’Asala bénéficient de sessions de formation en management et marketing, reçoivent des cours de botanique et de l’assistance d’accords de distribution. Elles sont aidées en cela par une bourse de 40000$ de la part du Fonds d’Aide Sumlam du CDEJA. Asala est une des 1800 petites entreprises dirigées par des femmes de l’Unité des Femmes Dirigeantes du CDEJA dans l’industrie alimentaire, l’habillement et les cosmétiques, employant 4000 femmes.
Un business enraciné au sein de la communauté Baloum, une femme judéo-arabe est, de manière assez unique, capable de faire le lien entre les femmes de Tel-Sheva et le monde des grandes entreprises israéliennes. Elle est diplômée en éducation et histoire du Moyen-Orient de l’Université Bar-Ilan de Tel Aviv et est arrivée à ce poste après une première expérience dans les médias et le management. En plus de son travail, elle participe également à des cours d’entreprenariat,
Les Bédouines du désert israélien du Negev ont créé une nouvelle ligne de soins pour la peau qui non seulement aide les femmes à prendre soin de leur teint, mais promeut l’égalité et un meilleur niveau de vie. au réseau régional des femmes d’affaires du CDEJA, à la conférence annuelle judéo-arabe du CDEJA et au réseau national des femmes d’affaire du CDEJA – le premier organe représentatif pour les femmes d’affaires en Israel. Asala est un mot arabe pour « authentique » et « enraciné ». La ligne de produits propose actuellement 6 crémes de visage à base de plantes et crèmes nettoyantes emballées dans des pots couleur crème et doré, tous ces produits ayant reçu l’agrément du Ministère de la santé. Ne contenant aucune graisse animale, ces cosmétiques sont à base d’huile d’olive ou d’alcool. 3 formules de soins pour le corps sont en cours de développement dans les laboratoires. Les produits sont fabriqués dans la petite usine d’Asala dans la zone industrielle d’Omer dans le Negev et sont vendus sur place dans la boutique Asala au même endroit. Les bureaux de direction, l’entrepôt et une salle d’exposition décrivant les étapes de production sont également hébergés dans ces 200 M2. Baloum déclare que cette localisation industrielle avait constitué une évolution très importante pour les partenaires d’Asala qui dirigeait l’activité dans une petite maison auparavant. Asala prévoit que le Ministère de l’Agriculture lui fera don d’un demi.hectare de terres où il sera possible de cultiver les fleurs dont les extraits sont essentiels pour les produits. « Si Asala recevait cette terre, cela permettrait de faire croître la part des plantes annuelles et non plus seulement les plantes saisonnières » déclare Baloum. Malgré des obstacles qui existent encore, il est néanmoins significatif que les femmes d’Asala aient été capables d’industrialiser leur savoir-faire local et de le transformer en un business. Selon le CDEJA, le chômage, la pauvreté et les inégalités de revenus dans le secteur arabe sont sensiblement plus élevés que la moyenne nationale. Les femmes arabes sont économiquement marginalisées au sein de la population arabe d’Israel. Et elles sont mêmes marginalisées au sein de leur propre culture.
Pour les femmes marginalisées économiquement L’Union des Femmes Dirigeantes du CDEJA a été créée en 1997 plus spécialement pour lutter contre l’iniquité et ce grâce aux fonds de la Fondation Hadassah et de la Fédération UJA de New York. Elle forme et soutient des femmes sous-employées arabes et israéliennes du sud du Negev nord de la Galilée, principalement jusqu’au travers de l’entreprenariat. Beaucoup des femmes travaillent à mi-temps afin de trouver un équilibre entre leur travail et leurs responsabilités au foyer. Bien que les femmes doivent contribuer à leurs activités en partie avec leurs propres fonds –souvent avec l’aide du Fonds Sulam- elles reçoivent une assistance pro-bono d’un avocat et un conseiller faisant partie du CDEJA. L’Union des Femmes les aide à négocier des accords de distribution pour les produits cosmétiques Asala dans les plus grandes chaînes de parapharmacie et les magasins spécialisés israéliens ainsi que dans le rayon magasin d’e-Bay et également sur un site internet en propre. « Nous travaillons actuellement à promouvoir un plan stratégique pour vendre les produits dans les magasins bios, mais le lieu où les produits seront vendus n’est pas encore assez clair », déclare Baloum. « Cela se clarifiera lorsque Asala aura trouvé un investisseur ».
Israël à la conquête du golf ... Rédaction FRÉDÉRIC CORBIÈRE Le golf est un jeu particulièrement «cynique» dont la balle domine essentiellement la vie... de nombreuses personnes, hommes, femmes, dont les yeux sont rivés sur la trajectoire de ladite balle. Il est difficile d’expliquer à quelqu’un qui n’est pas golfeur comment cette petite balle peut influencer l’humeur, la santé, les affaires et même le travail... Pour ce faire, Israël n’est pas en reste et le golf est évidemment un argument de poids. Les greens font l’objet d’une attention toute particulière et sont également reconnus internationalement par la qualité de leur parcours et de leurs infrastructures. L’immense avantage d’Israël est que l’on peut pratiquer ce sport dans des conditions exceptionnelles. En effet, le soleil et la mer sont au rendez-vous et cela n’a pas de prix pour un golfeur.
Golf Club de Césarée : Le prestigieux club de golf de Césarée a été créé dans les années 1960 par la famille Baron Rothschild, c’est le seul golf International de18 trous en Israël. Le club offre aux golfeurs un large éventail d’activités: un terrain de golf méticuleusement entretenu, un plan de cours varié, des plages spacieuses, des instructeurs qualifiés, une académie de golf, une école pour les enfants, une boutique d’équipement professionnel de la technologie, un restaurant gastronomique, un hôtel (le Dan Césarée 5 étoiles), un spa unique etc... Césarée se situe sur une merveilleuse bande de plage au bord de la Méditerranée, c’est Pete Dye qui a construit ce magnifique golf autour d’un quartier résidentiel composé de villas de luxe, de parcs et de réserves naturelles . Le
Israël compte à son actif plusieurs golfs de renommée internationale, ce qui fait le bonheur de millions de gens qui pratiquent ce sport. soleil et la mer font du Club de golf de Césarée une combinaison magique et un endroit incontournable et exceptionnel .Pour plus d’informations: www.caesareagolf.com
Golf Club de Gaash : Le tout nouveau Golf Club de Gaash a été créé en 1999, il est situé à 15 minutes de Tel Aviv et se trouve entre la réserve naturelle de Gaash et le parc national de Sharon. A l’origine, c’est Elias Gitlin qui a conçu ce parcours de 9 trous, ensuite c’est l’architecte Peter Matkowitch qui a modernisé et réaménagé ce golf en 2001. C’est un par 70 et officiellement 68,7 et slope de 115. Les installations comprennent un practice, une académie de golf, une école de golf avec un équipement d’enseignement vidéo, un pro-shop de référence et bien évidement un restaurant exceptionnel. Vous trouverez votre bonheur en consultant l’adresse suivante: www.golfgaash.co.il Le golf reste une priorité pour Israël, le Ministère du Tourisme a annoncé qu’il allait investir 760 millions de shekels (150 millions euros) dans le développement de 16 terrains de golf dans le but d’encourager les golfeurs à visiter le pays. Les premiers sites qui offrent un bon potentiel pour accueillir des terrains de golf sont Eilat, la région située entre Jérusalem et Tel Aviv, la Mer Morte, les environs de la Kinnereth et Hadéra au sud de Haïfa. Développer le golf diversifiera le tourisme, encouragera les investisseurs locaux et internationaux de haute valeur sur le plan du tourisme, du commerce, de l’emploi et du développement régional.
Ainsi Israël espère drainer des dizaines de milliers de touristes supplémentaires uniquement pour le golf et le but étant de concurrencer les autres pays méditerranéens mais également de pouvoir offrir une plate forme et une infrastructure de golf exceptionnelle pour les futurs touristes. Il ne fait aucun doute, quand on constate qu’actuellement en Israël les golfs sont classés parmi les 100 plus beaux mondiaux, que tous ces développements golfiques seront à la hauteur des espérances des golfeurs étrangers.
Les vins, un savoir-faire depuis des millénaires Des vignobles ultra modernes aux cépages internationaux RÉDACTION ERIC BOSCHMAN
Israël et le vin Depuis des millénaires, les vins de cette partie du monde ont une bonne réputation. Certes, les vins israéliens à proprement parler n’en bénéficiaient pas vraiment. Par contre, globalement, le Moyen Orient produit et consomme du vin depuis que ce dernier existe. Ce n’est pas pour rien que le plus grand temple dédié à Bacchus connu à ce jour dans le monde se trouve à Tyr, le vin méritait déjà à l’époque un édifice de cette taille digne de lui. Les vicissitudes de l’histoire ont failli avoir raison de cette culture dans la région. C’était sans compter, pour Israël du moins, sur la ténacité de la famille Rothschild qui, dès le dix-neuvième siècle a
soutenu et développé de manière plus que significative la production locale. Certes, les vins kasher produits à cette époque étaient plus proches de la punition que d’un nectar d’essence divine, mais, avec le temps, les choses ont évolué plus que favorablement. Peut-être grâce au fait que les Israéliens voyageant de plus en plus, ils ont admis que le vin pouvait avoir une valeur autre que cérémonielle. Comme toujours aussi, l’évolution est venue d’une part d’une meilleure éducation à l’élaboration des vins et d’autre part d’une nouvelle génération qui, mieux formée, a pu avoir un point de vue différent à propos du produit.
Le vin en Israël aujourd’hui D’une part, on trouve des vignobles ultra modernes aux cépages internationaux, d’autre part de plus en plus, et c’est une tendance de fond, de plus en plus de petites entreprises, de quelques hectares à peine, voire même pas quelques. Des amis hédonistes se groupent pour créer leur propre vin et se faire avant tout plaisir. Ce changement se double d’une augmentation sensible de la consommation qui a doublé depuis les années quatre-vingts. On est passé de 3,9 litres à l’aube de cette décennie à plus du double aujourd’hui et cette tendance est en progression constante. On est quand même toujours relativement loin de la consommation belge qui oscille entre 26 et 27 litres/an/habitant. Cette nouvelle mode ouvre en plus une série de nouvelles activités aux israéliens amateurs de vins, les cours de dégustation s’ouvrent comme des champignons après la pluie, c’est un des phénomènes de mode importants dans
le pays en ce moment. Rien qu’au niveau des ventes de vin, l’augmentation annuelle lors de ce dernier lustre tournerait autour des 3%. Ce qui représenterait plus ou moins 200 millions de US$/an. Les bouteilles produites sur place représenteraient plus ou moins 25% de ce total. Ce qui est fort raisonnable. Selon l’Institut Business Data Israel (BDI), la vente de bouteilles de vin explose littéralement (+ 40%) pendant la période de Pessah (la pâque juive), ainsi que pendant la période qui précède le nouvel an juif. Les chiffres du BDI montrent aussi qu’il y a environ 250 entreprises dans le secteur du vin en Israël. Aujourd’hui, il y a plus de 150 boutiques qui vendent plus de 100 000 bouteilles par an en Israël. Pourtant, beaucoup de vins ne sont pas casher, ce qui explique qu’il est difficile de les trouver dans les grands supermarchés ou dans les grands magasins israéliens. Plus de 50% des ventes de vin sont réalisées aux USA, l’exportation est le principal moteur de l’industrie viticole israélienne.Puis viennent la France et l’Angleterre avec respectivement 10 et 9% des exportations de vins israéliens. Enfin, les données du BDI permettent de cerner les habitudes des Israéliens sur leur consommation… Ainsi, les Israéliens préfèrent le vin rouge (60% des bouteilles vendues), et privilégient le prix à la qualité moyenne(plus de la moitié des ventes de vin s’est fait sur des vins «bon marché»). Les vins considérés comme « chers » ne représentent que 15% des ventes. Olivier Poussier, Meilleur sommelier du Monde et chef sommelier du groupe Lenôtre,
parlait en ces termes il y a quelques temps, déjà, dans la Revue des Vins de France.
barriques, elle séduit par sa fraîcheur et sa pureté. Enfin, les vins du domaine Yarden, sur le plateau de Golan, en Galilée, illustrent ce que l’altitude peut «Ma préférence va aux vins rouapporter à un vignoble dans les ges. Leur fraîcheur, leur finesse, régions chaudes: le rafraîchisseEn Belgique, le leur harmonie sont parfois stument de la nuit vient modérer le spécialiste des vins péfiantes. La formidable cuvée processus de maturation des baies Adom 2001 du domaine Saslove, d’Israël est la maison accéléré par le soleil au cours de une propriété fondée en 1995 et Lelièvre à Anvers qui la journée, évitant aux vins d’être située dans la région de Shomron trop lourds. Et les vins blancs ? au nord est de Tel Aviv est un bel distribue, entre autres, Ils sont trop souvent techniques exemple du potentiel des nou- Yarden, Gamla, Carmel, ou internationaux dans leur style. veaux vins israéliens. Ce 100% Il est vrai que ce pays ne possède Ella Valley, Yatir, cabernet-sauvignon doté d’une pas de cépage autochtones, ce qui Michel Murciano robe profonde, à la juste maturité ne facilite pas la tâche des vignedu fruit, dévoile un boisé bien géré, rons locaux. Accordons un accesune structure charnue, seveuse et élégante. Dans le sit au Chardonay 2003 du domaine Tepeberg, de la Ella même registre, j’ai apprécié le cabernet-sauvignon du Valley dans les montagnes de Judée, mûr et exotique domaine Margalit au Sud de Zichron Ya’acov, dans la dans sa définition, avec une structure sérieuse, ample région du Shomron. Cette superbe cuvée affiche un et grasse: il fixe les canons de ce que pourraient être à style plus languedocien, aux nuances d’épices et de l’avenir les meilleurs vins blancs israéliens. garrigue. Le fruit est mûr et gourmand, la structure dense mais sans rusticité. Tout aussi marLe Chardonnay 2001 du domaine Castel, dans le quée par ce caractère sudiste, la cuvée Yatir Forest secteur de Jérusalem en Judée, présente aussi du Domaine Yatir, à côté de Tel Arad, au Sud de la une jolie définition après trois années d’évolution: Judée, présente une belle concentration aromatibonne maturité de vendange et élevage sérieux que, des arômes de pin et d’eucalyptus associés donnent un vin riche, savoureux, d’une bonne acià un fruit mûr et propre. La bouche est charnue, dité en finale. » les tanins sont encore un peu fermes mais de bon niveau. L’élégance caractérise aussi le grand vin 2000 du domaine Castel, un assemblage de cabernet-sauvignon (70%) et de merlot (30%) éle vé 24 mois sous bois. Un vin Plus d’infos aussi sur: profond doté d’une belle sève complexe sur http://www.vin-israel.com/ des nuances balsamiques et épicées, d’une trame de bouche harmonieuse et élégante. Pour sa finesse, j’ai aimé la très jolie cuvée Classico, du domaine Flam, dans le Sud de la région de Samson. Composée à part égale, de merlot et de cabernet, élevée six mois en
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Mon père a littéralement risqué sa vie pour venir en Israël, et toute ma famille a subi des épreuves déchirantes sur le chemin de notre patrie. Je suis tellement reconnaissante de vivre en Israël. Je suis aussi déterminée à devenir une femme d’affaires, à réussir, ett à aaider der la communauté éthiopienne à aller de l’avant..
C HANI D EGAHON
LIEN ENTRE ISRAËL ET SES
AMIS
En avant la musique Une incroyable mosaïque de sons RÊdaction Agnès BenSimon Quand on entend un Fado, une Samba ou bien un Blues, on peut savoir de quel pays ils proviennent. Mais qu’est-ce que la musique israÊlienne? D’oÚ sort ce mÊlange des genres, cette incroyable mosaïque de sons? D’oÚ viennent ces compositeurs et leurs sources d’inspiration ? D’orient ? D’occident? ou bien des deux ? La musique israÊlienne emprunte d’abord les pas des pionniers, avec ces
ballades hÊbraïques qui chantent l’amour du pays, de ses paysages mythologiques, les idÊaux, le renouveau du peuple juif et parfois aussi la nostalgie des contrÊes qu’ils avaient quittÊes. Les premiers immigrants avaient emmenÊ dans leur viatique des chansons qu’ils ont traduites en hÊbreu ou des mÊlodies anciennes sur lesquelles ils ont greffÊ de nouvelles paroles en hÊbreu. Des compositeurs comme Agmon ou Zeira n’ont pas hÊsitÊ à mêler des
mÊlodies hassidiques, des thèmes issus du rituel religieux et des intonations de style mÊditerranÊen, fort populaire au dÊbut du 20ème siècle. Peu à peu s’est forgÊ un caractère très israÊlien, reflètant le lien presque charnel avec le pays et ses paysages. Ces chansons d’alors, tout le monde les connaissait au point d’appartenir au patrimoine culturel national. Depuis, des milliers de chansons ont ÊtÊ Êcrites, absorbant les ÊlÊments musicaux introduits par les vagues d’immigration successives : mÊlopÊes arabes et yÊmÊnites, chants traditionnels marocains, airs russes, musiques Êthiopiennes. Toutes ces influences ont ÊtÊ jetÊes dans la marmite commune et interprètÊes de multiples façons, alliant la tradition classique aux accords modernes de la pop et du rock. Nouveau venu dans les annÊes 60, le rock a eu un impact inestimable sur la musique israÊlienne, à l’instar des scènes internationales. Arik Einstein et Shalom Hanoch restent les figures emblÊmatiques de ce courant d’avant-garde auquel ils apportent des accents très personnels. L’une des caractÊristiques uniques de la musique israÊlienne est le rôle fondamental jouÊ dans les dÊcennies 60 à 90 par les troupes musicales de Tsahal, l’armÊe israÊlienne, vÊritables pÊpinières de jeunes talents. De quoi s’agit-il ? De jeunes recrues qui font leur service militaire dans les formations musicales de l’armÊe, avec pour tâche de divertir leurs camarades affectÊs au front ou à des missions de combat. La sÊlection des candidats y Êtait rigoureuse et ces troupes ont jouÊ un rôle primordial dans l’essor de la musique israÊlienne. En effet l’armÊe engageait non seulement les meilleurs chanteurs et
Š Youri Lenquette
Brillant contrebassiste, compositeur et interprète, Avishaï Cohen– repÊrÊ très jeune par Chick Corea qui le prit dans ses tournÊes, aux USA et dans le monde, est, à quarante ans, le musicien le plus reprÊsentatif du jazz israÊlien. NÊ en 1970 dans une famille entièrement dÊdiÊe à la musique, il accomplit son service militaire dans la fameuse troupe musicale de l’armÊe israÊlienne. Il a affirmÊ depuis un style bien à lui, mêlant au grÊ d’une imagination fÊconde ses racines moyen - orientales à ses compositions. PrÊsent sur les plus grandes scènes du jazz, il maintient ses ancrages en IsraÍl, notamment à Eilat, oÚ il assure la direction artistique du cÊlèbre Red Sea Jazz Festival.
AvishaĂŻ Cohen
Bonne nouvelle, Avishaï Cohen sera en concert à l’Ancienne Belgique à Bruxelles, le 5 avril prochain, pour la promotion de son 12ème album,  Seven Seas , produit par EMI sous le label Blue Note Records
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© Alex Zalc
musiciens mais offrait aux compositeurs et paroliers l’opportunité de créer des succès populaires. Le pays entier fredonnait les refrains mis à la mode par les groupes militaires et leurs chanteurs sont devenus les premières stars qu’Israel ait connues.
IDAN RAICHEL
Si les tonalités maghrébines importées au début des années 60 avec les très nombreux immigrants d’Afrique du nord ont heurté les habitudes musicales de la société israélienne, elles ont fini par s’implanter au tournant des années 80, avec des chanteurs comme Zohar Argov. La musique israélienne a également connu l’influence des pays voisins dans le pourtour méditerranéen et des chanteurs comme Haim Moshe ou Yehuda Poliker ont bâti leur carrière sur des thèmes à résonances grecques. La musique israélienne contemporaine est extrêmement variée et audacieuse. Citons par exemple le groupe de hiphop Hadag Nahash qui a affirmé son originalité par des textes fondés sur la dérision et le détournement de la politique. Ou, dans un genre très différent, citons le Projet d’Idan Raichel, qui conjugue le patrimoine
musical éthiopien et des influences modernes. Des orchestres comme Teapacks, Mashina ou Knesiat Hasekhel, ainsi que les chanteurs populaires Ehud Banaï, Slhomo Artzi ou Sarit Hadad constituent à l’heure actuelle le courant dominant de la scène musicale israélienne. Il faudrait également signaler l’émergence du jazz israélien, de plus en plus prisé sur les scènes internationales avec, notamment le contrebassiste Avishaï Cohen, le pianiste Yaron Herman et bien d’autres ... De nombreux DJ israéliens tels que Infected Mushrom, Yahel ou Offer Nissim animent les soirées dans le monde entier. Quant à l’émission télévisée «Kokhav nolad» (Une étoile est née), version locale de la Star Académie, elle permet à des jeunes de rêver d’une gloire rapide au top de la musique israélienne, tels Ninette Tayeb, Harel Moyal et Yehuda Saadones.
Vous voulez un aperçu de la musique israélienne ? Rendez-vous sur: http://musique-israel.tk
Interview de Laurent Poznantek Vous êtes un acteur incontournable dans le monde de la radio depuis de nombreuses années, mais qui est Laurent Poznantek ? Un jeune homme de 34 ans qui un jour a décidé de démarrer sa journée avant le lever du soleil, et d’accompagner un maximum d’auditeurs dans le début de leur journée. Pour vous résumer rapidement mon parcours au sein de Radio Judaïca, j’ai démarré dans l’émission d’un des mes meilleurs amis, Daniel Banet, il était à l’époque l’animateur du matin, et j’ai eu une rubrique une fois par semaine à ses cotés. Avec son appui et celui de la directrice de Radio Judaïca Betty Dan, ils m’ont demandé de prendre la relève en assurant quotidiennement le réveil des auditeurs. J’ai voulu rapidement m’adresser à toute la famille au sens très large du terme, nos auditeurs ont entre 5 et 85 ans. Vous imaginez que depuis lors, l’émission a évolué, elle a fait un sacré bout de chemin. Depuis un an, il y a une grande synergie entre l’information et l’animation.
On me pose très souvent la question: «comment je fais pour me réveiller tous les matins»? Je profite de cette interview pour le répéter, je n’ai pas de doublure, le studio ne se trouve pas à coté de mon lit, mon seul dopant c’est de pouvoir faire de la radio le matin ! Je pense néanmoins qu’il n’y a pas de miracle, j’ai une vie très équilibrée, grâce à ma femme tout d’abord, elle me soutient depuis quelques années, et puis le sport m’aide également en fin de journée. Cet équilibre vient aussi de mon activité professionnelle principale, je suis associé dans une agence de communication, elle s’appelle «Good Morning». On imagine volontiers que ce métier vous a amené des rencontres incroyables, parlez-nous de quelques rencontres ...C’est vrai que j’ai eu l’opportunité de rencontrer pas mal de personnalités incroyables. Il m’est assez difficile de vous donner mes préférences, j’en ai tellement, mais si vous insistez je vais vous en citer quelques - unes. Il y a eu Radu Mihaileanu, le réalisateur des films, «Vas, vis et deviens», «le concert», c’est une personnalité très attachante, son travail est remarquable, il a une sensibilité qui me touche dans tous ses films ! L’humoriste que je préfère, c’est Gad Elmaleh,
sa disponibilité, son écoute sont à la hauteur de son talent! J’apprécie aussi d’autres animateurs, journalistes et personnalités des médias. Il y a Arthur, c’est un très grand pro, j’admire l’animateur, et je constate depuis 3 ans ses réels progrès en tant qu’humoriste, je lui tire mon chapeau ! Je pense aussi à 2 monuments que sont Philippe Bouvard en tant que professeur et Philippe Gildas, qui est un précurseur dans différents médias. Nous avons la chance en Belgique d’avoir Philippe Geluck, vous savez chacune de nos rencontres débouchent sur des discussions passionnantes. Et puis, récemment j’ai rencontré Francis Veber pour son livre,« Que ça reste entre nous», il a mené une carrière impressionnante, vous avez compté le nombre de chefs d’oeuvres offerts au cinéma français ? Je dois aussi vous citer la chanteuse Israélienne Nourith, notre première rencontre s’est soldée très vite par une très belle amitié qui dure depuis quelques années ! Et enfin Annie Cordy, lors de notre dernière rencontre il y a quelques mois , j’ai retrouvé en face de moi la Mamy qui m’a quitté quelques mois plus tôt, son dynamisme, sa joie de vivre, c’est une leçon de vie pour tous.
Qui mieux que vous pourrait nous parler de la musique juive en effet, depuis de nombreuses années vous programmez des hits et des nouveautés. Quelles sont les différences majeures avec des groupes Européens? Avant tout, il est important de distinguer les différentes types de musiques. La musique juive ou hébraïque ne se limite pas à un courant musical, il y en a beaucoup, toute son histoire est impressionnante. Il faut remonter sur 3000 ans d’histoire pour retrouver notamment la musique juive liturgique, ce n’est certes pas celle que je programme le matin, mais elle permet de comprendre certaines influences. Pendant les 2 heures d’antenne, j’essaie d’offrir une programmation musicale la plus variée possible, il faut essayer de plaire à un maximum d’auditeurs. Pour ce qui est de la musique israélienne, la promotion de ces artistes est sensiblement différente des autres artistes programmés sur Radio Judaïca ! Les artistes israéliens ne bénéficient pas en Belgique d’un travail d’attachés de presse, je
suis obligé de suivre l’actualité musicale locale au travers de radios sur internet, ou autres médias accessibles. Lors de chaque voyage en Israël, je passe beaucoup de temps a découvrir de nouveaux artistes. Il faut souligner que ces artistes sont des véritables stars en Israël, ils remplissent des immenses salles de concert, c’est incroyable, il faut les voir sur scène.
Y-a-t’il une évolution dans les styles musicaux ces dernières années ? Aujourd’hui, la musique israélienne évolue fortement, elle s’inspire forcément des courants musicaux actuels, c’est logique, ils suivent l’actualité musicale du monde entier. En terme d’histoire, et pour compléter ce que je vous ai expliqué, la musique Israélienne a connu des grandes tendances, à partir de 1948 - année de la création de l’état d’Israël - la musique était plutôt folklorique. Dans les années 80, on a vu arriver des courants orientaux avec des artistes comme Haïm Moshe, Ofra Aza... Depuis les années 90, le courant World music a fait son apparition, et, dans ce style j’adore le jeune groupe Idan Reichel Project Il m’est difficile de vous citer un chanteur en particulier, certains font parties de l’histoire, je pense notamment à David Broza, Shlomo Artzi, Rami Kleinstein,... il y en a tellement. Quand ils se produisent en dehors d’Israël, en Europe, aux USA, ils remplissent les salles de spectacles. Un concert de Shlomo Artzi est phénoménal, je ne l’ai vu qu’une seule fois, il déteste prendre l’avion, ses déplacements se font malheureusement rares. Vous savez la plupart des artistes ne bénéficient pas de vitrines en dehors d’Israël auprès du grand public. Je ne vais pas m’étendre sur les raisons qui dépassent malheureusement les frontières artistiques, mais à part la chanteuse Noa et dernièrement Yaël Naïm, pour la plupart ils restent confinés en Israël Je suis heureux de pouvoir contribuer avec d’autres animateurs de Radio Judaïca a essayer de faire partager leur talent.
Que peut on vous souhaiter de plus pour ces prochaines années ? D’abord la santé pour tous ceux que j’aime, et surtout de garder l’envie de continuer, j’ai une vie remplie, je suis comblé aujourd’hui. Si je dois formuler un souhait pour Radio Judaïca, je lui souhaite de grandir avec autour d’elle une équipe professionnelle.
Rédaction FRÉDÉRIC CORBIÈRE
Noa Achinoam Nini
La chanteuse Noa : un engagement humanitaire Rédaction FRÉDÉRIC CORBIÈRE
Vous êtes mondialement connue comme chanteuse, est-ce difficile pour vous d’assumer ce statut dans le monde entier ?
Au travers de votre carrière que pouvez-vous tirer comme bilan ?
Je ne pense pas à mon statut. Je suis trop occupée
relation que nous avons construite à long terme et
à travailler, à écrire, à faire mon spectacle, à pen-
qui fonctionne parfaitement, avec le merveilleux
ser, à résoudre des problèmes, à créér de nouvelles
Gil Dor, mon partenaire musical. Il en va de même
opportunités et à m’occuper de mes trois enfants!
avec mon management, Ofer Pesezon et Galia Bet
Vous sentez-vous plus «citoyenne du monde» ou «Israélienne» ? Je suis Israélienne, avec un passé mélangé, je suis assez chanceuse et privilégiée de voyager de par le monde, rencontrant des personnes intéressantes, visitant de merveilleux endroits, et partageant
encore, je ne m’attarde pas à cet aspect, en général, je suis très concentrée sur le «présent», bien moins sur le futur ou ce qui aurait pu .
Je suis particulièrement chanceuse d’avoir la carrière que j’ai. Je suis notamment très fière de la
ainsi que pour mon éditeur Asher Bitansky et nombre de mes musiciens, promoteurs, journalistes, photographes et fans qui marchent à mes côtés depuis tant d’années! Nous sommes réellement devenus une famille et je leur suis reconnaissante de leur dévouement
Qu’auriez-vous fait si vous n’aviez pas été chanteuse ? Quand j’étais jeune, j’adorais lire et je rêvais d’écrire de la poésie et des romans... j’aime aussi la nature et j’ai pensé un moment étudier la biologie, la biologie marine me fascine particulièrement. Mais la musique a pris le dessus et m’a emportée.
Vous êtes habitée de plusieurs cultures, comment cela influence -il votre sensibilité artistique ?
et de leur amitié. Autrement, je suis particulière-
Mon multi-culturalisme est présent dans tout ce
ment fière de la façon dont Gil et moi avons pu
que je fais, les chants et la musique que j’écris, les
rester au plus haut niveau de la musique et de la
instruments dont je joue, la façon dont je chante,
On connait votre implication pour les oeuvres caritatives. Pouvez-vous nous en parler ?
créativité artistique, et malgré tout maintenir une
danse et m’habille... ainsi que ma façon de perce-
certaine indépendance, ne donnant jamais priorité
voir le monde. Etre issue d’un passé multi-culturel
aux considérations commerciales si elles étaient
aide à avoir une ouverture d’esprit, un certain sens
opposées à nos visions artistiques ou à nos prin-
de l’équilibre, même en situation difficile.
Nous faisons tous partie d’une usine humaine,
cipes. Nous nous plions seulement aux impératifs
nous tous, petites cellules d’un être vivant, respi-
du Dieu de la musique, Nous n’avons peut-être
rant, sentant un mécanisme humain.
pas vendu des millions d’albums ni ne sommes
des valeurs humaines et des émotions au travers de la musique.
Il est impossible de penser que nous puissions espérer un futur décent pour nos enfants sans que nous ne fassions absolument tous face à nos responsabilités sociales, même le plus «petit». Je suis mon coeur.. quand je suis appelée, quand
devenus riches, mais nous avons gagné le respect et l’admiration d’un nombre incroyable de personnes de par le monde, qui nous accordent leur attention du plus profond de leur coeur. Je leur en suis très reconnaissante.
Que représente la Belgique pour vous ? J’ai toujours adoré me produire en Belgique. Certains de mes concerts les plus mémorables furent donnés dans votre pays au fil des années. Récemment, la Belgique m’a offert un cadeau merveilleux. Un homme appelé Husain Shaban, de Namur, a organisé un beau concert pour Mira Awad et moi-
Est-ce la vie que vous aviez imaginée ?
même dans sa ville, avec pour thème la paix et la
justice, là où je pense pouvoir être utile et aider ...
Croyez-moi quand je dis que je n’avais aucune
cette merveilleuse énergie était source d’inspira-
j’y vais !
idée ou jamais imaginé ce qui allait se passer, et
tion, réchauffait mon coeur. Merci!
je vois la souffrance et le besoin, là où je sens l’in-
co-existence. Son hospitalité était étonnante, et
Un Israélien à Bruxelles Rédaction FRÉDÉRIC CORBIÈRE
Depuis combien d’années existe Next Travel ? Next Travel existe depuis 18 ans mais je suis depuis 21 ans en Belgique.
Pourquoi la nécessité d’avoir créé Next Travel ? J’ai créé Next Travel parce que je voulais donner une autre dimension importante au service et à la clientèle. Une dimension plus personnelle dans le domaine touristique et dans le domaine du Corporate . J’ai constaté ces dernières années que de nombreuses sociétés sont attirées par des incentives en Israël et que peu d’entreprises connaissaient un spécialiste du Corporate Israélien. En effet, Next Travel a la connaissance des besoins recherchés: cela peut aller du Biotech, au High Tech, au Cleantech, etc... jusqu’au simple pèlerinage ou simple séjour touristique. En tant qu’Israélien, je me sentais le devoir de faire partager mon pays tel qu’il est vraiment avec sa beauté, sa culture, ses traditions que peu de gens connaissent réellement. Il est important de faire connaître mon entreprise et d’expliquer que nous organisons également des voyages dis «thématiques» et que nous sommes des professionnels dans ce secteur. Pour votre information, je vous invite à vous rendre à Tel Aviv. Comme vous le savez Tel Aviv a été élue la 3ème ville «The place to be» ce
“En tant qu’Israélien je suis fier de faire découvrir mon pays” Shlomo Ovadia - CEO de Next Travel qui n’est pas pour me déplaire parce que je connais extrêmement bien cette ville et que je trouve que c’est plus que mérité !
Next Travel est une réussite , est-ce là ce qui vous a amené à proposer d’autres destinations ? Parfaitement , la demande dans ce type de voyage s’est élargie ce qui nous a amené à étendre notre savoir-faire dans le domaine corporate vers d’autres destinations . Ma parfaite connaissance de l’Arabe y est certainement pour beaucoup. Ainsi, nous avons développé, la Tunisie, l’Egypte, la Turquie et tout récemment Oman.
Que peut-on vous souhaiter dans les prochaines années ? Tout d’abord qu ‘au vu du succès de Next Travel,les décideurs des entreprises dans le domaine de l’incentive puissent, au travers de votre article, «prendre conscience» qu’Israël est une destination qui mérite la plus grande attention . Ensuite, je constate malheureusement que de nombreux tours opérateurs ou personnes dites spécialisées dans le domaine proposent une image «triste» sans connaître la magie d’Israël ou proposent 4 lignes pour expliquer Israël dans leur brochure....C’est réducteur et n’incite pas le voyageur à vouloir se rendre sur place. Pour Next
Travel, je peux incontestablement vous dire que les demandes ne font que croître et cela me réjouit en tant qu’Israélien de pouvoir offrir avec fierté le vrai «visage» d’Israël. Si j’osais, je vous dirais que mon plus grand souhait serait de faire comprendre aux voyageurs, aux entreprises, Shlomo Ovadia qu’aujourd’hui comme hier d’ailleurs les pèlerins viennent en masse depuis de nombreuses années et que cela démontre qu’Israël est plus que jamais le pays de l’accueil, de la foi et de la spiritualité... Donc mon plus grand souhait serait qu’Israël puisse devenir la destination phare des années à venir et que les gens découvrent les nombreuses facettes insoupçonnées de ce pays pour lequel mon coeur bat. Israël est avant tout un voyage unique qui ne laissera personne indifférent, la meilleure façon de s’en rendre compte est de venir sur place et de vous laisser emporter par sa magie, sa beauté, ses mers et son soleil ...
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