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Enak Gavaggio, Rancho sur le green

ENAK GAVAGGIO, RANCHO sur le greenPROPOS RECUEILLIS PAR LORÈNE HERRERO LES PORTRAITS WWW.DOMDAHER.COM PHOTO DE FEERIDE/SKI : WWW.DOMDAHER.COM

Un champion ça ne sert à rien, si ce n’est à faire rêver des enfants !

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Le golf est le seul sport où je me fais toujours plaisir, peu importe ma condition, fatigué ou en pleine forme.

ENAK GAVAGGIO, LE RANCHO DES GREENS, PASSE AU PARLOIR DE GOLF TIME !

Enak, quel a été votre parcours ?

Je suis originaire de Divonne les Bains. À 11 ans, mon papa m’emmène skier à Valmorel, une révélation ! J’opte pour l’internat afin d’assouvir mon rêve, être skieur. À 18 ans, permis en poche, je m’installe à Bourg-Saint-Maurice où je vis encore actuellement. J’ai fait du ski alpin jusqu’à l’âge de 20 ans. J’ai aussi participé à quelques coupes d’Europe, en descente. J’ai ensuite commencé le freeride, puis le ski cross en 1998, que je décide d’arrêter en 2010. Je me suis concentré sur le freeride jusqu’à aujourd’hui.

Il y a eu des moments forts dans votre carrière ?

Oui, plein ! En 1999, je pense à ma médaille aux X Games et en 2012, c’est la création de Rancho. Avec 21 épisodes, 8 saisons, c’est une grosse période de ma vie.

Comment avez-vous découvert le golf ?

Complétement par hasard. À l’époque, je pensais que c’était ringard. En 2006, je pars tourner un film de freeride en Nouvelle Zélande. Nous sommes restés 30 jours sur place et n’avons pu skier que 2 jours, à cause d’une météo exécrable. Après une semaine à tourner en rond, nous sommes allés au terrain (18 trous) à côté de notre hébergement. On n’y connaissait rien du tout… Au début, on arrachait de l’herbe pour se faire des tees. On a pu jouer presque tous les jours pour une somme dérisoire, incluant le prêt de matériel. C’est là que j’ai attrapé le virus. De retour en France, le premier truc que j’ai fait, c'est retrouver des copains de Taylor Made.

Vous continuez à jouer ?

Oui, le golf est le seul sport où je me fais toujours plaisir, peu importe ma condition, fatigué ou en pleine forme. Cela permet d’être aussi dehors de deux à cinq, suivant le parcours. L’hiver, c’est beaucoup d’outdoor, et l’été pas mal de sport en salle, c’est hyper agréable de sortir. Même juste 30 minutes pour faire un petit compact de neuf trous. Et puis, il y a un truc, ils doivent mettre une drogue dans l’engrais du green, qui donne toujours envie de revenir (rires). J’ai débuté seul, avant de faire un stage d’une semaine, il y a 5 ans. J'aimerais avoir plus de temps pour me perfectionner. Je suis classé 12.7. Je n’ai pas de soucis pour m’approcher du trou, mais quelle catastrophe au putting… Ça me rend fou, je tourne autour et je refuse que l’on me donne.

Quels sont vos projets ?

J’avais écrit un Rancho golf, où je me déplaçais avec ma Rancho au lieu d’une voiturette. Il est resté dans les cartons faute de financement. Je vais faire un film biopic, mais avec un message pour les enfants. Je vais raconter mes mauvais choix et comment je suis arrivé aux médailles. Je dis toujours qu’un champion ça ne sert à rien, si ce n’est à faire rêver des enfants !

LE GOLF DE COURCHEVEL

Je viens chaque année à Courchevel ! Ce golf est trop beau et pas aussi facile qu’il n’y parait. Le numéro 6 est dingue ! C’est le golf de montagne le mieux entretenu que je connaisse. On est toujours hyper bien accueilli et l’ambiance est plutôt détendue. Mais je me demande encore pourquoi une station telle que Courchevel n’a pas encore un petit 18 trous ?

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