Espoir

Page 1

D irecteur :

Antoine TURMO Adresse : Vle Union Régionale C. N. T. Bourse du T rav ail P lace S a in t-S e rn in TO U LO U SE (H .-G ) TéL : 62-64-90

ABONNEM ENT ANNUEL F r a n c e ................. 25 F 32 F E tra n g e r................ P aim en ts: Celm a M ichel 4, rue B elfo rt, Toulouse C.C.P. N» 952-38

HEBDOMADAIRE N° 203

ORGANE DE LA

* j ’f LS existèren t toujours, de l’antiquité la plus lointaine aux temps ■I modernes. M ais on é ta lt en d roit d’espérer que dans des pays iA clvilisés, avec une organisation soctale qui semble garan tir à tous les citoyens la sécurité personnelle, les crim es politiques ne pouvaient s’accom plir com me dans des pays soumls à dictatures. Une disparition comme celles de Lum umba, Okito et M’Bolo au Congo — les corps furent, parait-11, dlssous dans de l’acide sulíurique __ sem blait inim aginable en France. 11 y av ait d éjà le precedent de Je sú s de Galindez, l’écrivain et jo u rn aliste espagnol — basque — m ort pour avoir é crit un livre sur la vie de la République Dom inicaine aux temps de Tru jillo. Galindez disparut un jo u r par une bouche de M étro, à New-York, et ja m a is plus personne n e l’a vu, ni m ort ni vivant. Mème ceux qui intervin rent de façon plus ou moins directe dans son enlèvem ent, fu ren t assassinés — les aviateurs, l’infirm ière qui s’occupa d’un soi-d isant m alade confié à ses soins dans l’avion. Tous trouvérent des m orts m ystérieuses et horribles. De Galindez, on ne sut plus rien. Lum umba et ses com pagnons, arrètés au m épris de tout droit, livrés aux « affreu x » de Tshom bé et au x forces du colonel Mobotu, disparurent de la méme m aniere. P en d an t Iongtemps, on cam oufla leur assassinat, invoquant la fugue, la disparition, la vengeance de certain es tribus. Les langues fin iren t par se délier et on ap p rit la vérité, bien plus horrible que tout ce qu’on au rait pu im aginer. F a isa n t suite au cas de Lum um ba, d’O kito e t de M’Bolo, on eut celui de H um berto Delgado, de sa secrétaire et d’un de ses accom pagnants. A ttirés en Espagne dans un gu et-apens soigneusem ent préparé, d ans lequel jo u èren t leur róle des agen ts provocateurs, qui ne m anquent dans aucun miüeu, Delgado et ceux qui l’accom p agnaien t fu ren t mis en terre. L a Pólice espagnole et la Pólice portugaise doivent en savoir long sur ce crim e, Q U I NE SER A JA M A IS M IS AU CLA IR. Nous voilà m ain ten an t en F ran ce, en plein P aris, au Drugstore des Cham ps-Elysées. Un hom me politique, ch ef d’un des groupes de l’opposition m arocaine, disparaít en plein jo u r. Deux hommes, déguisés en policiers, l’em barquent dans une auto, tandis qu’une vingtaine d’autres entourent un jeu n e étud iant qui l’accom pagnait, l ’em péchant d’appeller au secours, le terro risen t suffisam m ent pour que ni lui ni sa fem m e n’d lertent la pólice qu’un jo u r plus tard. L a Pólice fran çaise, de son cóté, laisse passer 48 heures avant de fa ire des perquisitions d ans des villas oú l’on é ta it en droit de supposer que B en B a rk a — car il s’ag it de lui — a pu y ètre amené. M ain ten an t, que l’hom m e a disparu, que son corps s’est volatilisé com me ceux de Galindez, de Lum um ba et de ses compagnons, les langues se délient aussi et nous apprenons de choses fo rt in te ­ r e s a n t e s sur la M affia in tern atio n ale qui fo u rn it des hom mes de m ain aux gouvernem ents lorsqu’il s’agit de fa ire disparaítre quelqu’un de gènant. Nous sommes, done, livrés au bon plaisir des assassins. N’im porte qui, en F ra n ce méme, peut s’em parer d’un citoyen, fran çais ou étranger, et le fa ire d isparaítre im puném ent... La Pólice arrivera toujours 48 heures trop tard , qu’il s’agisse de la Pólice espagnole ou de la pólice fran çaise... Laissons de cóté le Congo e t la République D om inicaine, pays qu’on est en droit de supposer moins « civilisés ». M ais daus le nótre, que l’on croit le pays oü les citoyens sont les plus à l’abri de toute agression et de tout com plot, ici la chose ap p arait tout aussi facile, d’une fa cilité surprenante et qui nous révèle d’étranges dessous... C ar cette M affia intern atio n ale de tueurs professionnels, qui sont payés pour livrer un hom m e à ses bourreaux, ont été, à ce qu’il parait, utilisés à tour de róle par plusieurs pouvoirs, p a ra llèles ou non. II p arait que ceux qui se charg èrent de l’opèration Argoud, se sont chargés aujourd’hui de l’opératio.n B en B ark a. Cela expliquenait beaucoup de choses, m ém e les retards. Nous n’avons pas découvert cela, c’est « L’Express » qui l’avance. Que tout ceci soit possible sous De Gaulle, voilà quelque chose d’étonnant. Sous Fran co, encore, on le com prend. M ais ici, sous la protection d’un guide aussi éclairé et aussi pointilleux à l’égard de la souveraineté de la F ran ce, que des tueurs et des policiers à la soldé d’un au tre pays puissent agir im puném ent, a rrètan t un homme et le fa isa n t disparaítre com me par un jeu de prestidigitation, crée le plus profond désarroi et la plus grande surprise. H y a quelque chose de pourri dans le rovaume de D anem ark, ne croyez-vous pas ?

Quoique avec un certain retard à cause de diverses circonstances, je tiens à donner une courte suite à la précédente chronique : « DE CAUSES A EFFE7TS », en commentant le comDte rendu du V I' CONGRES DE CRIMINOLOGIE qui s’est tenu à Toulouse du 7 au 9 octobre 1965 à la Faculté de Droit, réunissant d’éminentes personnalités scientifl-

ques concernant le Droit, la Médecine et la Criminologie. Done des personnalités internationales se penchant sur de telles qüestions, dès le début ont fait connaitre les conclusions du congrés international de crimi­ nologie de Montréal (Canadal qui, voilà cinq semaines, s’est penché sur le traitem ent de la tíélinquance.

REGIONALE DE LA C. N. T. F.

21 NOVEMBRE 1965

UNE

C r im e s p o lít iq u e s

VI* UNION

VIE

Prix : 0,50 F

AGITEE

:

BAKOUNINE _ A

i _

BAKO U N IN E.

T a pensée a le cours fécondant du soleil : L 'O rient la je ta des neiges immobiles A l'O ccident des mers, que l’énorm e réveil Des volcans incoainus peuple d’orages et d’íles Ses rayons de révolte ont brúlé le sommeil Oú l’hom me résignait ses m isères útiles, II éclate sous eux en un verbe pareil Aux grondem ents du feu dans le chaos des villes. II dit l’aube du travail libre e t fratern el, Les guerriers sans exploit, les prétres sans autel. Les nations qu’il bat ch an cellen ! sur leurs bases II dissipc l’H istoire, étein t glaives et croix, E t sur l’éternité que sa jeun esse embrasse, S ’allum e et dit, m algré la haine et ses effrois, L'am our qui fa it le ciel sans dieu de nos extases. Georges

Un homme non seulement grand penseur, profond remucur d’idées, mais en plus et avant tout Jjomme d’action : tel fut Bakounine. II est important d’étudier l'enseignement légué par un tel personnage. M ichel Bakounine est né le 8 mai 1814, ci’une íamille noble et riche, à Priamoukino, dans le gouvernement de Tver, en Russie, au­ jourd’hui rebaptisée par les maitres du Kremlin : Kalinine. Décembre 1825, Bakounine a onze ans. La révolution russe est vaincue et donne son nom à ceux qui s’y sacnfièrent corps et ame. Tandis que leurs gibet9 s’alignent indéfiniment. lis resteront une lumière pour l’avenir. Plus tard, évoquant les Décembristes, Bakounine écrira : Un russe qu i aim e sa patrie ne peu t parler froidem en t d e ces hom ­ m es; Us sont notre gM re la 'plus puré... ils sont nos saints, nos /te­ ros, les martyrs d e notre liberté, les prophètes d e notre avenir ! A 18 ans, après un séjour de trois ans à l’Ecole d’Arüllerie de Saint-Pétersbourg, il est envoyé comme officier dans un pays perdu. II v mène une vie qui le dégoüte profondément, aussi, deux ans après, compfenant qu’il s’acheminait sur une mauvaise route, il démissionne et va se fixer à Moscou, comme étudiant à l’Université. Pendant six ans, il travaille, il médite, il lit intensément. Jusqu’ici, il n’a rien d’un revolutionnaire. I! semble au Contraire étre un enragé conservateur, qui aeceptera le despotisme de Nicolás Ir. Vers 1840, il évolue et se determine dans un sens révolutionnaire. Pris d’un impérieux désir de respirer une atmosphére un peu moins suffocante que celle de Saint-Pétersbourg, il va poursuivre ses études à Berlín, oú il se lie d’amitié avec Ivan Tourguénief, l’illustre romancier russe. A 28 ans, ses idées se précisent. Hégélianiste d’avant-garde, il se révèle sous un nouveí aspect determinant sa conception nouvelle de la vie sociale : « homme nouveau fait pour la vie nouvelle ».

PIOC'H

Au printemps 1842, Bakounine habite Dresde et publie dans « Les Annales Allemandes » d’Amold Ruge, « La réaction en Allemagne, fragment par un Fiançais », étudc puissante qu’Herzen notait comme un chef-d’cEuvre; « Le désir de la destruction est également un dé­ sir créateur », publié sous le pseudonvme de Jules Elizard. Cet écrit permet à certains, de qualifier loute théorie de Bakounine, cntachée d'esprit destructeur, ce qui lui valut d’étre appelé, bien à tort, le génie de la pan-destruclion alors qu’il fut un esprit constructif, ré­ volutionnaire, créateur d’un monde social nouveau. En effet, cette forcé négative, belliqueuse méme n’était que l’affirmation de ce monde nouveau « assis uniquement sur le travail emancipé, et se créant de lui-méme, sur les ruines du monde ancien, par l’organisation et par la fédération libre des associations ouvrières délivrées du joug tant íconomique, politique, des classes privilégiées, II s’est expliqué dans « La Pro­ testaron de l’Alliance » d’une fa­ çon quí ne peut préter à équivoque : C es deux cotes d e la m éme question, l un négatif et i autre positif, sont inseparables. Nul ne peut voploir détruire sans avoir au moins une imagination lointaine, vraie ou fausse d e l’ordre d e choses qui devrait selon lui, succéd er à celui qui existe présentem ent; et plus cette imagination est vivante en lui, plus sa forcé destructive devient puissante; et plus elle s’ap p roche d e la vérité, cest-á-

dire plus elle est conform e au développem ent nécessaire du m onde social actuel, plus les effets d e son action destructiva deviennent salutaires et útiles. Car l action destructive est toujours déterm inée, non seutem net dans son essence et dans le degré, d e son intensité, mais en care dans ses m o­ des, dans ses voies et dans les m oyens qu ’elle em ploie par l klcal positif qui constitue son inspira­ tiva prem iére, son ám e ( l i ­ li reviendra sur ce théme pour le développer plus largement. Ce qui le préoccupe toujours, c’est la recherche d’un esprit rénovateur, un esprit éternellement jeune, qu’il alfirme en ces termes : Soyons done confiants en cet éternel Esprit qui détruil et anéantit, parce qu e reside en lui Véterneüe source d e tout c e qui vit. L ’atm osphére d e la destruction est en m èm e tem ps celle d e la vivification. H.E. Kaminski. dans son pre­ mier chapitre de « La vie d’un Ré­ volutionnaire », faisant allusion aux décembristes, écrit : L es décem bristes n’ont pus d e successeurs. L e peu ple pour le­ quel ils sont morts, ne sait ou ne com prend rien d e leur sacrifice. Dans la noblesse leur m ém oire ne suscite t/ue d e vagues sentiments d e hontc, d e gène, d e peur; à peine ose-t-on parler d e « ces mallieureux ». Deux jeunes gens, H erzen et Ogureff, se jurent d e les venger, sans q u ils pensent, eux non plus, à franchir les limites qui les séparent des masses populaires. Pendant un cleini siécle, la ilussie ne bou ge pas. L e plus grand em ­ pire du m onde s’incline sans aucune résistance devant le knout d e Nicolás Ir. Autour du tzar, le vide est absolu : aucun m ouvem ent po­ litique, à peine d es discussions littéraires. 11 n y a rien. Dans ce silence, dans cette obscurité, un seul hom m e fait la guerre contre le tzar. Lui, le pre­ mier, se révolte cnevertement, lui, le ch ef d e file. Toute une jeunesse m archera sur* ses traces et des générations entiéres dans leurs luttes, leurs espoirs, leurs sacrifices, auront les yeux fixés sur lui, Sa silhouette gigantesque planera Suite en p ag e 7.

II est bon de noter la définition de la Criminologie : « Nous avons d éjà expasé les grandes lignes de cette sciencecarrefour essentielle qu’est la crim inologie et que le grand pú­ blic m éconnaít encore, ou confond avec des méthodes de répression et de jugem ent, alors

(Svits en page 8.)

J e crois qu’il s’agit d’un professeur anticonform iste.


COMMENTAIRES DIA TRAS DIA

En la selva de los civilizados

D

ESPUES de la desaparición y del asesinato dei general Hum­ berto Delgado, hénos aquí ante otro crimen con las mismas característica^: un líder marroquí, jefe de uno de los par­ tidos de oposición al rey Hassan II, ha sido secuestrado y ha aparecido. En el momento de escribir estas líneas, se da por des­ contado su asesinato. Pero se toman extraordinarias precauciones,, «puesto que la suerte de Ben Barka YA no depende de ello» porque las buenas relaciones entre Marruecos y Francia no sufran por esto desperfecto. Un cadáver fué hallado en Fontenay, en el Essonne, dentro de un saco, cadáver que no se ha dejado ver «para identificación» al her­ mano del líder desaparecido, diciendo que se trata de un norteafricano, víctima de un «arreglo de cuentas»... Dado el caso que el aeslnato de Ben Barka puede ser también un «arreglo de cuentas» entre rivales políticos, la Policía miente a medias. Es desde luego sorprendente la lentitud de los procedimientos policiacos, lo mismo en España que en Francia, cuando las víctimas de métodos dignos de la selva, son hombres de izquierda o de opo­ sición a determinados gobiernos. Estas desapariciones sin dejar rastro, desde unos cuantos años a esta parte están a la orden del día. Empezando por la desapa­ rición de Nln, del que no se encontraron jamás los rastros; pasando por la de Jesús de Galindez; continuando con Lumumba y sus compañeros; prosiguiendo la siniestra lista con el general Humberto Delgado y sus acompañantes, llegamos a la supresión física de Medhl Ben Barka... Dejamos, para no hacer interminable la lista, el caso Moumié, envenenado nadie sabe por quién ni cómo, y otros asesinatos políticos producidos en diferentes países de Europa, de Africa, de Asia o de América. El procedimiento parece haberse puesto de moda. Es la solución cesarista, al estilo Bonaparte, que no vacilaba en recurrir a este sistema, cuando de suprimir un individuo peligroso se trataba. Ello debe hacer reflexionar a cuantos pueden ser víctimas, un día u otro, de tales emboscadas. Porque, generalmente, la operación comienza siempre por una emboscada, en la que la víctima cae, por muy desconfiado que sea y por amenazado que se sienta. Delgado fué víctima de su prurito de valentía — un militar no debe tener miedo — y de su candidez. Ben Barka, 'que tomaba muchas precauciones, no tomó bastantes, por cuanto la emboscada se camufló en cita con unos cineastas... La cita era en la Cervecería Lipp, en pleno corazón de París. Pero, sabiendo la hora a la cual Ben Barka debía presentarse, el inter­ ceptarle a mitad del camino fué un juego de niños. Además, ¡hay tantos y tan complejos elementos que juegan en medio de esta fauna más peligrosa que la que puebla las noches del Matto Grosso! Ahora nos enteramos de que hay una especie de Internacional de asesinos a sueldo, a mitad entre los «gorilas» de los servicios secretos y el hampa de los traficantes de droga o de la trata de blancas, que tienen toda una organización al servicio de los gobier­ nos que desean suprimir a alguien que estorba. Como el dinero no falta, en el momento en que la víctima es señalada a los profe­ sionales del asesinato, éstos ponen en marcha su mecanismo. Y, por procedimientos diversos, consiguen generalmente sus fines. El hom­ bre señalado desaparece. Unas veces sin dejar huella alguna (caso Galindez). Otras aparece cuando ya está muerto. Como existen complicidades tan internacionales como la organización de los ase­ sinos profesionales, y éstos deambulan por las avenidas cercanas al Poder — sea éste marroquí, español o francés — nunca pasa .nada. Si hay comisiones de juristas que se interesan por el caso, gene­ ralmente las conclusiones a que estos juristas pueden llegar no perturban la digestión ni de los asesinos ni de los que pagaron el asesinato... El caso Kennedy, sin desaparición de cuerpo, es otro caso típico de los procedimientos inaugurados por la reacción en todo el mundo. Es decir, reinaugurados, ya que el fascismo hizo uso de ellos en grado superlativo. Parecían haber caído en desuso, pero los vemos reaparecer, rejuvenecidos. Y , lo que es más terrible, apenas produciendo indignación ni provocando protestas en la opi­ nión pública internacional. Nunca como ahora el viejo proverbio español: «El muerto al hoyo y al vivo el bollo» habia sido tan actual y aplicable al modo de vivir de esta selva civilizada. Moraleja: Todo hombre político — o mujer, ya que el sexo no es estorbo' __ empeñado en una lucha contra un Poder cual­ quiera, debe extremar la desconfianza y las precauciones. Ninguna policía garantizará su pellejo, si no se lo garantiza él mismo. ¡En esta jungle civilizada, se pondrán de moda las corazas, los contadores Geiser, los contravenenos, el radar y todos los aparatos antiguos y modernos destinados a evitar «sorpresas»! Federica MONTSENY

Ul IBIIMIS <81Mjj j j jO iaiwi

Europa ante un gran dilema

La realidad de las relaciones norteamericanas, a través del mundo, confirman las palabras de Foster Dudes : « Estados Unidos tiene negocios, no amigos ». La originalidad del criterio no le co­ des­ rresponde; la audacia del verbo, sí. Esa mentalidad, muy genera­ lizada en Yanquilandia, tiene sus raíces en una formación social muy especial. Data de tiempos lejanos. Uno de sus más fieles re­ presentantes fue el diplomático que hemos aludido. No obstante, los vínculos ra­ ciales y culturales de los norteame­ ricanos con Europa, notamos un divorcio capaz de producir grandes conflictos. ¿ Es una amistad ge­ nerosa la que existe entre el viejo continente y los Estados Unidos ? i Existió en alguna oportunidad ? <¡ Se halla en buena condición en la intervención que los yanquis tuvieron en las dos guerras inter­ nacionales al lado de los aliados ? Al través de muchos factores, hemos buscado el desinterés de esas relaciones y no lo encontra­ mos. Uno de los factores evi­ dentes, para comprobar la buena voluntad era, y sigue siendo, la liberación de los dos pueblos más oprimidos que hay en Euiopa. Le­ jos de destacar para ello rasgos de solidaridad, el tributo de los yanquis se ha destacado haciendo más sólido el Poder esclavizador. Nuestra conclusión es, que tanto en una como en otra guerra, la inspiración que orientó a los nor­ teamericanos fue el negocio. Con respecto al conflicto del ca­ torce, « Sun », rotativo de gran divulgación en el país del dólar, del 25 de febrero de 1919, tuvo la sinceridad de manifestar : « Ciertamente que los america­ nos no han entrado en batalla solamente por amor a la huma­ nidad. Hemos cruzado el Atlán­ tico para ayudar a salvar a Fran­ cia e Inglaterra porque, si ellas hubiesen sido vencidas, a conti­ nuación habríamos sito atacados con grandes riesgos de ser ven­ cidos nosotros también. En con­ secuencia, es para salvarnos noso­ tros mismos por lo que hemos atra­ vesado el Atlántico ». Lo dicho poco tiene de sor­ prendente; es una ratificación de norma política, no una revelación de conducta. El amor a la huma­ nidad, para los yanquis, tiene un valor tan secundario que a veces raya en la nulidad. En aquel en­ tonces, de no ser por la enverga­ dura del peligro, por la perspec­ tiva de ser atacados, desde el Continente americano habrían con­ templado el duelo europeo sin conmoverse. Absortos en la pro­ yección de negocios, en las ex­ pansiones industriales, las vidas y el patrimonio cultural de que era originaria y depositaría Europa, no les inquietaba. Tras la guerra terminada en 1945, el tiempo ha puesto en evi­ dencia afanes que muchas gentes,

incluidas algunas de relieve in­ telectual, ponían en duda. El tri­ buto a la emancipación económica de los pueblos fue orillado; la­ brar un porvenir de explotación ha sido, y es, la linea que conti­ núan los magnates del dólar. No les ha interesado el impulso de­ sinteresado para el bienestar ge­ neral; el espíritu de conquista, de dominio, de explotación de ri­ queza , ha tenido realidad de forma no prevista inclusive por las inteligencias más penetrantes. Hoy ya se puede hablar am­ pliamente y con datos incontrover­ tibles. E l Plan Marshall ? Ar­ bitrario sería negarle cierta efi­ cacia, pero no fue el factor único que constituyó el llamado « mila­ gro europeo ». De cualquier modo, aquella ayuda, ¿ no ha sido pa­ gada con creces ? ¿ No se ha va­ lido Estados Unidos de ese tactor para imponer condiciones políticas a vencidos v vencedores ? El convenio establecido en 1945 fue un impacto del que actualmente se resiente toda Europa; la pre­ tensión de los yanquis consistía en enraizar sus intereses en el Con­ tinente europeo, para determina­ ciones políticas de exclusivo inte­ rés. De lo que ambicionaba el ca­ pitalismo yanqui logró mucho, pero no tanto como pretendía. Eu­ ropa, económicamente se repuso con rapidez no prevista; a me­ dida que ello se realizaba, las influencias políticas estadunidenses perdieron extensión y volumen. Surgieron incompatibilidades mis­ mamente con Inglaterra, no obs­ tante ser este país con quien se contaba para reducir cualquier as­ piración discordante. Este fenó­ meno se ha dado, se está dando, pero Estados Unidos no desiste de la finalidad que se propuso al terminar la última guerra. Apesar de lo que digan, cual­ quier país que económicamente desarrolle vuelos es considerado como enemigo por parte del ca­ pitalismo yanqui; cualquier blo­ que que se eleve, con tendencias e ingenio para desarrollar gran producción, es considerado como rival del dólar. Si Italia y Alema­ nia Occidental no han sido blanco de duros ataques es porque, en esos intereses que representan las grandes compañías, tienen presen­ cia el dólar y el tesoro vaticanista, en proporción determinante. La constitución del Mercado Co­ mún Europeo no fue bien vista por el capitalismo yanqui; frente a éste, Europa bosquejaba una competencia con el más grande titán capitalista. El paso inme­ diato del organismo europeo, más que a competir con Estados Uni­ dos en mercados ajenos, tendía en los primeros momentos, a facili­ tarse elementos y producción de propio consumo. Esto significa, desde luego empezar a prescindir de muchos artículos noTteamerica-

Linces y m o n o te s

(Suite de la page 4.)

proyecta otras cosas de mayor buho. Matracados a placer por el gusto de ver brotar la sangre que circula por las venas del humano ser, se ven los hombres sometidos a un tratamiento traumático fuera de programa, que los hace carbonilla finísima, en disposición de ser pa­ sada por el tamiz de la avaricia gubernamental, al no aceptar que los mande la gente que no tiene muy tranquila la tráquea o la aorta, porque sg opone resuelta­ mente a que se ausenten los nu­ barrones que cubren la luz y no la dejan que se asome al mundo de los « cristianos ». Con el cielo abierto en minús­ culos pedazos, hay quienes se rom­ pen la crisma por menos de un

pepinillo en vinagre, y caen ex­ tenuados sobre el colchón terroso, que los aguarda con los brazos abiertos para darles el eterno des­ canso, sin haber podido llegar al modesto recinto de sus ensueños de las mil y una noches de pesa­ dillas tormentosas. Algunos toman o quisieron to­ mar a otros por monotes, y como esos algunos eran muy listos, se rompieron el frontispicio contra la resistencia que les hicieron desde el principio hasta que se retiraron del campo de operaciones. Como no disponían de las armas argu­ méntales, se vieron impotentes para resistir los ataques de la razón, y no les quedó otro reme­ dio que hacer la huida como pu­ dieron; pero de forma especta­ cular, dando la impresión de un ejército insignificante en derrota.

Se ignora si volverán. Como esos otros no están revueltos con ellos, se mantienen a la espectativa por si vuelven a insistir. Mal harán si tal hacen, si persisten en la misma táctica de lucha, porque carecen de visión revolucionaria descono­ ciendo bárbaramente las leyes que rigen o regulan los empujes del adversario.

Cara o cruz; cruz o cara es el dilema del desesperado o despe­ chado que no pudo englutir el contenido de los demás a todas luces claro y brillante. Y claro está los otros tienen la mosca entre la oreja. A pesar de no haber ido a nin­ guna escuela militar, y poco a la civil, los menás linces no se duermen en las pajas, porque su pajolera gracia no quiere ni les /

•x

da la gana de que se les trate de dormilones y poco suspicaces.

Aunque no temen a los atacantes de un día, porque los consideran completamente tullidos con las lec­ ciones administradas en unas horas de elocuencia oral y escrita, en­ tienden ha de mantenerse la vi­ gilancia dentro y fuera de sus fi­ las. Es una medida profiláctica que quieren conservar con todos sus atributos y tributos. Y les aconse­ jan que deben restregarse un poco los ojos y lavárselos con agua clara y fría, para que vean con claridad matutina o meridiana lo que es la naranja partida en dos mitades, y si tampoco lo ven así, que se pongan un par de teles­ copios a los ojos, para que lo vean en ínfimos detalles. MINGO.

nos. Y si en vez de ser seis países, ese principio de coherencia se ex­ tendiera a todas, o la mayoría de las naciones del viejo Continente, el quebranto para el capitalismo yanqui sería de serias proporciones. Las tentativas para impedir el desarrolo del Mercado Común Eu­ ropeo no han faltado. Todavía se persiste en el propósito. Ante la imposibilidad de lograrlo, ¿ cómo reaccionan en Estados Unidos ? Con una rectificación de táctica tendente a absorber el movimiento industrial y financiero. He aquí al­ gunos datos que ilustran lo que decimos : « Desde la creación de -la Co­ munidad Económica Europea, los norteamericanos han invertido cerca de 7.500 millones de dólares en los seis países. Las principales in­ versiones han sido realizadas en grandes empresas, y en su mayoría se orientan hacía los sectores do rápido crecimiento. » « Hay más de cuatrocientas em­ presas norteamericanas en Gran Bretaña, Francia y Alemania Fe­ deral. Generalmente son las em­ presas mejores y más grandes : tres consorcios automovilísticos; tres compañías petroleras, y, en el sector de la química, Du Pont de Nemours, Unión Carbide, Dow Chimical y American Gyanamid. Además, hay filiales de Internatio­ nal Telephone and Telegraph, I.B.M., Harvester y Carterpillar, asi como de la Singer, Corn Products y Procter and Gamble. Las em­ presas que se acaban de citar rea­ lizaron más de las dos terceras partes de las inversiones globales directas norteamericanas en Europa Occidental. Son las compañías más poderosas y disponen de capitales considerables. La influencia pre­ ponderante que ha adquirido la General Electric en la compañía fi ancesa Bull, atestigua la persis­ tencia de este esfuerzo ». Esto por sí solo, indica la mar­ cha hacia una finalidad nada con­ veniente para Europa. Desde varios puntos de vista, Estados Unidos, en Europa está montando un po­ deroso armazón de dominio econó­ mico que obstaculizará decisiones de avance social. Esas mastodónticas empresas, en todo tiempo y lugar, y más cuando son orienta­ das por los yanquis, ejercen pre­ sión sobre todo sistema de po­ lítica gubernamental. Pero veamos otros datos que amplían los pre­ cedentes, para robustecer la tesis que defendemos. Desde 1957, las inversiones di­ rectas norteamericanas, en el Mer­ cado Común Europeo, han aumen­ tado en 3.000 millones de dólares aproximadamente. Esta suma su­ pera en mucho las inversiones hechas durante el mismo periodo por los países que componen el mismo Mercado Común. Más del 70 % de las nuevas creaciones de empresas filiales norteamerica­ nas han adquirido vigencia en el área del Mercado Común después de 1957. De 1958 a 1963, más de 2.100 compañías norteameri­ canas se establecieron en Eu­ ropa, sea mediante la creación de unidades de producción particu­ lares, o mediante fusiones, acuer­ dos de colaboración, convenios de licencias, etc. De las 1.000 em­ presas estadounidenses más im­ portantes, 700 disponen actual­ mente de fábricas en Europa, contra 400 que hace tres años ha­ bía solamente. Este movimiento productor, al concentrarlo el capitalismo yan­ qui en Europa, ha sido conse­ cuencia de un estudio de estra­ tegia política .y económica. Con el personal que requiere, situado en Estados Unidos habría podido ab­ sorber mucho del que tienen en paro forzoso. Sin embargo, todo v. dando una subvención a los sin trabajo, prefieren producir en Eu­ ropa, debido a que la producción es más barata, y a que están en el seno de los mejores mercados del mundo. Secerino CAMPUS.


REPORTAGES Actualidades latino-americanas c* Intervendrán militarmente en Uruguay los gorilas brasileños y argentinos en acción tripartita con E. E. U. U. ? por carecer

au)

fuerza

«El agravamiento de la crisis económica en el vecino Uruguay está planteando una amenaza a la seguridad hemisférica». F ra ­ ses que pertenecen al Canciller del Brasil, Vasco Leitao da Cunha, dichas en una reunión se­ creta de alto nivel ante la m i­ sión estadounidense encabezada por Thomas Mann. Dicha reu­ nión tuvo lugar el 5 de agosto. En ella los gorilas brasileros exhortaron al grupo estadouni­ dense a emprender una acción tripartita entre los Estados Uni­ dos, la Argentina y el Brasil, para «aliviar la crisis» que afecta al Uruguay. Como puede apreciarse, nuestro tema sigue girando alrededor de los famosos principios de NO INTERVENCION y de IN TER ­ VENCION basados en el E XA ­ MEN inicial de esta serie. Es, además, el tema de mayor ac­ tualidad. Por la lógica desprendida de la prueba diplomática, conside­ rando que el Uruguay es un país pequeño y que carece de mayores posibilidades de defensa, puede ser intervenido para, según la teoría de Mr. Mann y los mili­ tares argentinos y brasileros, evitar el peligro comunista (?). Bueno, este «razonamient» no es otra cosa que una excusa aná­ loga a la dada por los «mari­ nes» en Santo Domingo. No es en forma de anécdota que relatamos este caso concreto de hoy. Tanto la amenaza como las excusas son totalmente rea­ les. Todos los países vecinos que se encuentran en parecidas con­ diciones correrán, indefectible­ mente — ya lo están corriendo — la misma suerte. El coco del co­ munismo se explota a manos lle­ nas. Se explota este cuento para hacer callar a los hambrientos, a los que reclaman empleo, a los que piden mejoras salariales. La reacción, el capitalismo y las fuerzas represivas que los defien­ den no encontraron mejor excusa que tildar a todo el que reclame algo, signifique algún peligro para sus intereses o proteste de cualquier injusticia de comunis­ tas. En otra época se acusaba de anarquistas. Estamos seguros que también a nosotros se nos bau­ tizará de comunistas por decir estas verdades. Antes de continuar y para que los lectores de «E25POIR» tengan una perfecta visión de los países que pueden seguir ese destino, damos una relación documentada de la fuerza m ilitar actual de todos y cada uno de los pueblos que forman el circuito de la lí­ nea latinoam ericana: E J E R C I T O S T ierra

Argentina 85.000 Bolivia 9.000 Brasil 200.000 Chile 21.000 Colombia 32.000 Costa R ica 1.200 R. Domin. 12.000 Ecuador 10.000 El Salvador 3.500 Guatemala 7.500 Haití 5.200 Honduras 3.500 México 47.000 Nicaragua 3.200 Panamá 3.400 Paraguay 8.000 Perú 30.000 Uruguay 10.000 Venezuela 15.000 T o tal

507.000

M ar

Aire

21.500

5.000

42.700 10.000 17.000 6.000 7.800 6.500 3.000 3.700 300 8.000 1.900 6.650 1.500 5.700

3.050 400 300 300 300 300 3.600 300 200 5.000 500 4.000

119.750 46.300

Obsérvese que sólo Brasil, Ar­ gentina y México empiezan a ser potencias de relativa importancia. Quiere ello decir que todos los demás pueden ser intervenidos

de

la

razón

de

la

(1).

Terminadas las conversaciones preliminares entre el gorilazo brasilero y Mr. Mann (El Des­ carado), se procedió a establecer contactos con el Comandante en Je fe del ejército argentino, ge­ neral Ju an Carlos Ongania. La prensa argentina vinculada al go­ bierno, dijo al respecto: «La vi­ sita de Ongania tiene como fin combinar con el ejército brasileño un punto de vista de acción común en la probabilidad de que se produzca en el Uruguay un movimiento rebelde» (?). De regreso a Buenos Aires, Ongania fué cuestionado sobre el problema. En concreto señaló lo siguiente: ¿Qué cree usted de la O.E.A.? —Yo creo que la seguridad efectiva siempre la da el orden militar. —¿Qué acogida ha tenido su iniciativa de formar un ejército interamericano para contrarrestar cualquier agresión comunista? —Me he referido a la necesi­ dad de organizamos y unimos Brasil y Argentina para asegu­ ramos de los peligros que nos acechan en estos momentos y que considero serios y graves. — ¿Usted cree, general, que se ha llegado a un punto en Amé­ rica en que se hace indispensable una fuebza americana? —Yo no creo que en estos mo­ mentos tengamos un sistema de seguridad que nos facilite la apli­ cación de una fuerza organizada. En conocimiento de estos pri­ meros intentos de INTERVEN­ CION y agresión, la repercusión en todos los medios ' uruguayos alcanza tonos muy elevados. Al saberse, en este Ínterin, que el Ministro de Defensa nacio­ nal, general Pablo Moratorio, ha­ bía invitado al jefe del I I I ejér­ cito del Brasil, general Justino Alves Bastos, a visitar Monte­ video, provocó desconcierto e ira entre los oficiales uruguayos ene­ migos del régimen brasilero y de las dictaduras. Fué así que siete coroneles acordaron elevar, y elevaron, una protesta escrita al jefe del gobierno. Ello fué con­ siderado como rebelión por lo que fueron arrestados y remitidos a la justicia militar. Aún se en­ cuentran arrestados. En medio de esta atmósfera, trascendió en todo Latinoamé­ rica la concreción de un acuerdo norteamericano draconiano y su­ blevante. Se trata ni más ni menos que de IN TERVEN IR en todos los países del hemisferio. Como puede verse, la tesis sus­ tentada en el examen por el examinado que tomamos como base de argumento, lejos de ser un supuesto es una amarga rea­ lidad. No otra cosa significa pre­ tender elevar a la categoría de principio la política interameri­ cana del INTERVENCIONISMO unilateral, inconsulto y armado. Ello viene a confirmar el ca­ rácter imperialista de los grupos dominantes en EE. UU. Significa, además, un acto desesperado del capitalismo yanqui ante el as­ censo de la resistencia de los pueblos y. el auge de las acciones guerrilleras. Bolivia, Perú, Ecua­ dor, Colombia, Venezuela, Brasil, etcétera, se baten ya en el cam­ po del honor. Las reacciones latinoamericanas al respecto son condenatorias para EE. UU. Así lo expresan pública­ mente México, Colombia, Perú, Panamá, Argentina, Chile y hasta Brasil. En Argentina, Ongania fué censurado en el propio S e­ nado. En México fué repudiado por parlamentarios y organiza­ ciones sindicales. Del país azteca nos vienen algunos comentarios como estos: «Las garras de IN­ TERVENCION YANQUI sufridas por nuestro país explican en par­ te el vigor con que México se

opone a las intervenciones que nos traen la resurrección de la doctrina Monroe». «La actitud demostrada contra Santo Domin­ go y ahora contra el Uruguay, prueba que a los Estados Unidos no le importa la opinión ni el derecho del resto de los países de nuestro continente.» La conclusión de todo esto es que desde ahora se abandonan las formas veladas para sacarse la careta y legalizar lo ilegal. Podemos asegurar que en muchos lugares no existe tal peligro de insurrección armada comunista. Concretamente en el Uruguay no hay medios, ni condiciones, ni fuerza para una tal acción vio­ lenta. Es ello así por no existir aquí una fuerza libertaria potente para una tal empresa. No erramos al afirmar que en el fondo, aquí en este país, sólo se trata de una gastada estra­ tagema de las fuerzas reacciona­ rias culpables de la actual ban­ carrota, para distraer, entretener, y echar una cortina de humo que desvíe la atención pública y asuste a los descontentos (que somos el 90 %). Las medidas golpistas son siem­ pre de procedencia derechista. Las realizan cuando se ven per­ didos o amenazados. No tiene, pues, objeto una tal acción de estas gentes aquí ya que con el golpe o sin él están haciendo lo que quieren. Tienen, además, el régimen que quieren y les con­ viene. ¿Entonces? En los días 23 y 24 de sep­ tiembre, numerosos camiones mi­ litares arrimaron sus furgones a las puertas del Banco de la R e­ pública (Banco Nacional) lleván­ dose por toneladas el oro amo­ nedado. La sangría duró varios días. El precioso metal, respaldo de nuestra moneda, vuela rumbo a Nueva York para garantizar la entrega de papeles (dólares). De rebote servirá para ayudar a EE.UU. a combatir las amenazas de de Gaulle de cambiar el dólar por el oro. Esto que el pais presencia resignadamente no es otra cosa que un atraco legalizado. La sola diferencia entre los asaltos vul­ gares y éstos que se realizan ofi­ cialmente consiste ahora en que centenares de policías armados a guerra protegen la fuga o eva­ sión de nuestras divisas dejando al país sin un «cobre». Entre el maremàgnum y el lodo de tanta desdicha, Castelo B ran co y Ongania siguen «haciendo leña del arbolito caído». Este úl­ timo personaje intentó realizar una reunión en Montevideo entre los días 9 y 10 de septiembre. Por ahora no ha podido reali­ zarla a causa de la enérgica reacción del conjunto del pueblo oriental. Se trataba de una con­ ferencia con militares derechistas uruguayos que llevaban por ró­ tulo: «Conferencia del Plan de Acercamiento». La carta que para ello envió Ongania al Inspector general del ejército uruguayo, ge­ neral Gilberto Pereira, fué des­ cubierta y entregada al gobierno. Su contenido es grave. Entre otras cosas se pretende reivindi­ car para los militares la exclu­ sividad de solución de les proble­ mas políticos. Al mismo tiempo Ongania pretende crear un pre­ cedente de entendimientos direc­ tos entre las fuerzas militares del continente, prescindiendo de los organismos civiles. Afortunadamente los militares uruguayos han mantenido y man­ tienen una conducta digna que nos proporcionó hasta ahora re­ lativa tranquilidad. Pero, estamos seguros, Ongania, Mann y Castelo insistirán en su osadía in­ tentando minar de gorilismo a este país. Pretender hacer de este pueblo, pequeño, pero de (Suite en p age 7.)

Un rasgo elocuente

¿ (urdirá el ejemplo Uno de los fallos del último con­ greso que desde la barrera hemos notado — que permitan la since­ ridad de expresión las delegaciones y representaciones que al Congreso asistieron — es el grito de sálvese quien pueda que se ha dado a la embarcación, acordando una cuota voluntaria, de equis cantidad (vale más no mencionar el valor) para socorrer, para ayudar a vivir a los ancianos y enfermos que todavía no han 'tenido la « suerte » .de ingresar en un hospicio u hospital que, a pesar de que los pintan como « paraísos » y en ellos se coma « estupendemente », todo el mundo espera el momento « in extremis » para tomar la decisión de hacerlo. El problema de la solidaridad es agudo y cada día va en aumento porque la emigración, calificada en todas partes como ciudadanos de tercera categoría, con cédula de residente ordinario, se hace vieja. Problema que no hubo la pre­ visión a su debido tiempo de plantear porque nadie pensaba que en 1965 nos encontráramos toda­ vía fuera de nuestro país natal. Culpémonos tocios de esta omisión sin paramos a indagar, hoy que va es tarde, si los millones oro que se han « evaporado » para satis­ facer las necesidades exuberantes de unos cuantos señores, — que todo lector por intuición adivinará de quien se trata — podían haber servido para la creación de al­ gún fondo solidario o verdaderas mansiones de reposo, sosiego y calma para el anciano de mañana, sanatorios para el enfermo y lisiado exilado, en vez dé verse, como ac­ tualmente se vé, mezclado entre bo­ rrachos, rastreros, corrompidos, fascistas, « aristócratas », ex-zaristas, etc., y además discrimi­ nados. El tiempo ha sido largo, Heno de amarguras para algunos. No obstante, mirando en retrospectiva, ha pasado vertiginosamente y puede ser que todavia quede un buen trecho a recorrer. Y si hoy se considera ya tarde para planifi­ car, para proyectar alguna cosa que dignifique, que recompense en parte los sacrificios que durante toda su vida han hecho aquello-; que ya van camino de no dar más producto a la sociedad capi­ talista, ni ser más útiles a la Or­ ganización para la cual sin' rega­ teos lo dieron todo, es de esperar que otro día, en otro Congreso, ce­ lebrado en el extranjero o en Es­ paña, en vez de acordarse la más mínima cuota voluntaria; en vez de oir el grito de ¡i sálvese quien pueda ! qua da el capitán cuando naufraga la embarcación, se levan­ tará una voz que diga : — « Compañeros congresistas reunidos en esta sala representando el todo de la Organización. He­ mos aquí ante un grave y humani­ tario problema ; los viejos, los en­ fermos, los inválidos, los mutilados. Son y han sido nuestros amigos, nuestros hermanos, nuestros com­ pañeros de lucha. Nuestros afines. Por sentimientos humanitarios, por ideología, por solidaridad, para hacer patente lo que nos decimos, para practicar el hoy para tí y m a­ ñana para mí, debemos ayudarles mientras alienten. Mi Federación Local no va a pedir — y menos exigir —- que quien pueda ha­ cerlo se haga cargo de un inútil, de un vejete, no. Ellos están llenos de lacras y ocasionan muchas moí lestías, pero si que proponemos 1 que todos cuantos ayer caminaban I con alpargatas de una cincuenta y hoy sobre cuatro ruedas; que el azar, su capacidad, u otras cosas que desconocemos que no son del caso citar, les ha permi­ tido situarse en una mediana posi­ ción — frase muy usada en los primeros tiempos del exilio, «crearse una situación » — se desprendan mensualmente de unos centenares de francos para paliar a los ne­ cesitados de ayuda solidaria, que­ dando asi situados en su verdadera posición y situación de libertarios

1

que se dicen. Ya en nuestra Fe­ deración Local — quien os habla es uno — hay dos que se han comprometido. He dicho ». ¿ Tendría ello aceptación ? Ni optimistas ni pesimistas. Podrían ser muchos que se sumaran a la F. Local proponente como podrían ser pocos. Podrían ser muchos si recorda­ ran y quisieran imitar el rasgo elocuente que ha tenido el com­ pañero Vicente Cañizares, dele­ gado al Congreso de Montpellier, por la Federación Local de St-Jeande-la-Ruelle, impugnado en prin­ cipio por varias delegaciones, acu­ sado de ser patrón ¡y por tanto incapacitado para intervenir en los asuntos de una organización obrera. Los impugnadores tenían razón, pero Cañizares, con el acto ejem­ plar que realizó, digno de todo encomio, dió pruebas — además de dar lecciones — de que conti­ nuaba dentro de la C.N.T., por plena convicción ideológica, na­ ciendo buena la máxima de qua a la Organización se va para darle, no para qu e ella te dé. Vicente Cañizares, al cual quien escribe su nombre no tiene el gusto de conocer, ha rescindido de todos sus bienes particulares, con­ cernientes a la industria que ex­ plotaba, ofreciéndolos para que pa­ sen a ser colectivos y en benefi­ cio de la C.N.T. Es decir que, con el ejemplo, pone en práctica uno de los fundamentos de la nueva sociedad que él siempre ha defen­ dido. Si en él hubiera existido el es­ píritu egoista y conservador que está entrañado en muchos hombres, que no miran más que su bienestar personal, todos cuantos cargos y acusaciones se le hubieran hecho no habrían podido cambiar su su­ puesta posición burguesa, ya que el orden de los factores no altera nunca el valor de los productos. Que la decisión que tomó sería premeditada lo prueba el siguiente documento que se leyó en la ter­ cera sesión ; « El abajo firmante, Vicente Ca­ ñizares, militante de la Federación Local de St-Jean-de-la-Ruelle, de­ clara formalmente, ced er en toda propiedad a la Confederación Na­ cional del Trabajo de España en el Exilio, solemnemente represen­ tada en este Congreso, la empresa de construcciones que lleva su nombre situada en Orléans. Y pide que del seno del mismo se nombre a quien o quienes pongan la puesta en práctica de la colectivi­ zación de la misma. Montpellier 1" de agosto 1965. » Salta a la vista del buen obser­ vador que ello fuó la nota más edificante, simpática y destacada, el rasgo más elocuente del Con­ greso, de lo cual — salvo las actas — nadie ha dicho una pala­ bra. ¿ Por qué ? (¿?) ¿ Temor o respeto a los intereses creados ? Queremos creer que habrá sido por olvido. Será mejor. Antonio VIDAL. Hyéres. Hogar de los Pobres. Noviembre 1965. Nota del colaborador — Ro­ gando a todos aquellos qu e por su m ente haya pasado la idea d e q u e al hablar d e la ayuda a ancianos y enferm os se hace con miras al beneficio personal la d es­ echen, puesto que, aunque este no piensa acabar sus dias dentro d el recinto qu e reside, d e m om ento tiene el pan asegurado y duerm e bajo techo.

COMITE de REDACTION D'« ESPOIR » D irecteu r : A. TU RM O S ecrétaire de R édaction : F . M O N TSEN Y R éd acteurs : P. V. B E R T H IE R , Edouard BRUN ET, E t. G U ILLEM A U A dm inistrateur :

M.

CELMA


^A^AAAAAAAAAAAAAA^AA^AAAAAAAAAAAAAAAA^AAAA^

o4ctuaLidad

Crisis, dificuifades, maniobras panorama de la España franquista se inscribe dentro de estos tres aspectos, que van perfilándose y definiéndose cada día con mayor agudeza. La crisis de la industria fabril va alcanzando proporciones a lar­ mantes. En la propia prensa franquista se habla de ello. Diarios como «La Vanguardia» de Barcelona, no pueden ocultar que en Cataluña solamente han cerrado 207 fábricas, lanzando a la calle a 12.000 obreros, lo que, extendido a las familias, supone un porcen­ ta je de bocas, condenadas a vivir en la miseria, nada despreciable. Aseguran que estos obreros serán «reabsorbidos» por otros trabajos — la solución, una vez más, sigue siendo el exilio económico, bus­ cando bajo otros cielos, el sustento para ellos y sus familias. Por otra parte, el descontento universitario sigue en crescendo. E l oaso de los profesores destituido no ha sido aún discutido «en el más alto nivel». Y, dado el sistema de desplante permanente que es la característica más tradicional del régimen, cabe esperar que las sanciones no serán levantadas, por muchos que sean los profesores que se solidaricen con los sancionados. Terminado el proceso de los vascos, en el que ha habido con­ denas y absoluciones — las penas mayores son de tres años de cárcel — hay ahora la vista de otro proceso cuyo resultado aún no conocemos, en el momento de escribir estas lineas. Nos referimos a l incoado contra el abogado señor Clerco, al que, por el hecho de enviar u.na carta a un obispo y de ser esa carta reproducida por el «Nouvel Ohservateur» se le piden 9 años de cárcel,.. ¡'Tres se piden para un joven estudiante escocés que sacó la lengua ante la bandera española! El abogado Clerco es hoy una de las bestias negras del fran ­ quismo, por haber sido defensor de una serie de encartados en procesos por hechos realizados por la oposición. Y lo que buscan, es inutilizarle como togado, a fin de privar a los presos de los recursos de un técnico que no ha carecido de coraje ni de habilidad.

E

.L

Por otra parte, las maniobras siguen cada vez en aumento en el mundillo franquista. Aparte lo que podemos llamar ya oposición clásica, la «oposición constructiva» se divide y se subdivide en grupos y grupitos. La Falange y el Opus Del luchan en silencio por una hegemonía que los unos quieren conservar y los otros obtener, sin vacilar en los procedimientos para conseguirlo. En «Pueblo» y en «Arriba» continúan los «pinitos revoluciona­ rios», presentándose cada vez con frases más demagógicas, a fin de dar el pego a los que esperan son todavía bastante ingenuos para dejarse coger en el lazo de la «evolución» de ciertos sectores del franquismo. La realidad, aquella ante la que cabe abrir los ojos y encararse, es que el proletariado español, en su lucha por libertarse de la dictadura militar y clerical del general Franco, doblada de la dic­ tadura «sindical» de la C.N.S., deberá enfrentarse con un hecho ■ante el cual cabe tomar las más drásticas medidas. La C.N.S., o mejor dicho, los jerifaltes falangistas que la dirigen, han tenido la habilidad de crear una tal gama de intereses — la multiplicidad de cargos retribuidos (suman muchos miles) ata a la máquina sindical tal como hoy está constituida, a miles de hombres intere­ sados en que ESO DURE —. Y , por si ello fuera poco, se agita añte el asno el manojo de zanahorias de otras ventajas ofrecidas a los que estén dispuestos a «colaborar» y que, cansados de formar parte del partido de los vencidos, se deciden a pasar el Rubicón e ingresar e,n el bando de los vencedores. Con todo eso, y mucho más que no podemos detallar en esta breve crónica, maniobrea el franquismo. Gracias a ello, Franco se ha ido sosteniendo y aspira a perdurar el post-franquismo. ¿Lo lograrán eternamente? ¿No habrá, entre los trabajadores españoles del brazo y del cerebro, la energía, la inteligencia, la lucidez suficientes para desbaratar todos estos planes y para acabar con todo este edificio, podrido hasta el tuétano, del que no puede aprovechase NADA, al que hay que destruir totalmente? Confiamos en las nuevas generaciones; aquellas que no han podido estar contaminadas por ningún desaliento, heridas por nin­ gún fracaso y que, milagrosamente salvadas de la intoxicación fascista, es hacia la C.N.T. verdadera y el anarquismo auténtico, hacia donde vuelven los ojos.

LUCES Y SOMBRAS

Yo qu e no hem os pod id o evi­ delincuencia pertim z qu e los yis tarlo, dejem os a las moscas re­ temas policiales no lo pueden ni volverse en el panal d e rica miel, lo podrán equilibrar con sus m e­ a las p iaras- encenagarse en su dios coercitivos. L os efectivos po­ propio cien o y digamos, una vez liciales se han multiplicado en to­ más, con Guerra Junqueiro : « D e­ dos los Estados constituidos, pero jad qu e los perros ladren a la la delincuencia y los actos al luna, mientras sigue adelante la margen d e la ley no han\ sido c o ­ caravana ». rregidos porque no han sido ata­ Y a nuestra caravana no le fa l­ cados por la base, es decir, por tarán impulsos energéticos para se­ su origen acotado en la desigual­ guir adelante y enfrentarse con f o ­ dad económ ica al margen d e toda llones y malandrines, con las in­ ética humana. N o hace m ucho tiem po anotá­ justicias, con las miserias hum a­ nas y con los desórdenes h abi­ bam os en nuestro carnet d e notas tuales qu e no son ni han sido qu e un español por 210 pesetas nunca creados por nosotros. Son vendió a lo s gitanos su hija d e precisam ente la concurrencia de 3 años. L a guardia civil, encar­ los defensores d el orden estatuido, gada d e levantar el atestado d e codificado y legalizado, qu e en to­ rigor, interrogó al padre d e la cria­ das las latitudes políticas, sociales tura, qu e ,fué detenido en el y raciales fom entan esos desór­ ucto. Este, por toda declaración denes y esos laberintos ue colo­ dijo : « Es la miseria qu e m e ha hecho separar d e mi hija ». can a los pueblos en un callejón Las otras mercancías, aún sin salida, com o lo estam os viendo en el Congo, en Sardo Domingo, siendo d e p ropiedad privada, se en el Viet-Nam y com o lo pre­ pueden vender al mejor, postor en senciamos y fuim os actives en E s­ el m ercado d e valores inconfe­ paña en nuestro prim er intento sables, pero ese padre no tenia d e envergadura encam inado a li­ otra propiedad que su luía y berar a nuestro p u eblo d e las m i­ creyó tener el dercclu) d e ven­ serias seculares qu e le oprimían derla para qu e su fam ilia ;ñutiera com er unos cuantos dias sin y le siguen asfixiando, grandes dificultades. Por lo tanto, A la antena d e nuestro refugio, las autoridades constituidas qu e llegan clam ores lanzados en d e ­ acudienm a levantar el atestado sierto por las victim as (jue inmola d el hecho, hubieran podido c o ­ día tras día esa organización desor­ rregir el delito con la aportación den ada d e una sociedad d esbor­ pura i/ sim ple al hogar, inundado dada d e Constituciones fundam en­ d e miseria, d e los panes y los tales, d e códigos policiales y dis­ peces, d él gazpacho y d el arroz ciplinarios q u é reprim en con mano necesarios para nutrir la prole d e­ dura la protesta d e los esclavos pauperada y ham brienta d el d e ­ m odernos y d e las clases humildes lincuente español. y menesterosas. Y mientras ProuY ese desiquilibrio ,ese m ales­ dhon d ecía qu e la prop ied ad es tar producido por la desigualdad un robo, los códigos decían y económ ica, por la ostentación fas­ siguen diciendo qu e la ¡oropiedad tuosa d e los bienes materiales, es sagrada. usurpados por los potentados de Esa dualidad apreciativa d el la tierra, se manifiesta en todos principio d e la propiedad ha los sectores d e la sociedad « orga­ creado en el mundo un m alestar nizada » por Estados, autoridades permanente, un desequilibrio cons­ constituidas y códigos ■ policiales tante d e costum bres morales y d e y penitenciarios.

en m ontes y llanos en los cem enterios en los Campo-Santos en los crem atorios en cercos m acabros : el ghetto polaco el d e los rumanos el d e toda Europa y los africanos ? ¡ Por allí pasaron la historia mancharon, en nuevos Nerones a Oradour quem aron en máximo crimen,

NOVEDADES EN LIBRERIA «MEXICO BARBARO», por TURNER Una importante contribución a la Revolución mexicana. Es Porfirio Diaz y su dictadura al desnudo. El libro que España ne­ cesita para que la juventud vea lo iguales que son todos los dic­ tadores. Precio: 8 Francos. Pedidos a ESPO IR .

R ecientem ente se celebrab a en un país d e Europa, cuyo nom bre no h ace el caso, una C onferencia d e jurisconsultos, togados, hom bres d e leyes en fin, y después d e la­ boriosas discusiones sobre todos los sistemas penitenciarios en vi­ gor, convinieron en declarar que las penas im puestas por tas leyes d e enjuiciamiento civil y criminal no corregían la delincuencia juve­ nil, qu e está desbordando todos los sistemas preventivos y coercitivos en uso. L os establecim ientos p e­ nitenciarios, los correccionales, los presidios en general no son aptos para suprimir la delincuencia adulta y juvenil desbordada. Y estos sistemas coercitivos no son nuevos ni viejos, porque lian existido siem pre, im puestos por los listados para salvaguardar tai in­ tereses materiales d e los más au­ daces y los menos escrupulosos. El gangsterismo, los llam ados ladrones en despoblado, el ham pa social d e tos barrios bajos, los estafadores clásicos, etc., no tienen otro origen qu e la desigualdad económ ica. Suprimir ese d ese­ quilibrio y qu e los m edios d e pro­ ducción y consterno lleguen a to­ das las capas sociales, y habréis logrado un orden y la harmonía moral d el género humano. La guardia civil, por ejem plo, tiene en su haber la represión y la liquidación d el bandolerism o en Sierra Morena, sin liquidar las causas qu e impulsaron a los que se colocaron fuera d e la Ley y qu e form ó escuela d e ém ulos en las grandes concentraciones urba­ nas y en los burgos rurales "del ruedo ibérico. Y al cab o d e los años, en pleno siglo XX, siguen pululando y cam pando por sus respetos en sus m edios apropiados, apesar d el inmenso lujo coercitivo, desplegado por el Estado policial y leguleyo. Vicente ARTES.

SILUETAS

Lin Vivimos en un mundo de sor­ presas. Cada día llegan a nues­ tros oídos noticias descomunales, cargadas de dinamita o de « plás­ tic » capaces de convertir en polvo y- de un solo soplido todo j . io que encueiitran en el previsto recorrido. No hay muralla que resista el empuje pulverizante de tanta musculatura, virilidad, re­ sistencia, acometividad y todo lo que el lector quiera agregar a esta descripción demoledora. Nada hay que ofrezca resisten­ cia a esas noticias monumentales de lo que peatona por el Cosmos. Nada se pone frente a su violen-

crimen d e cristianos ! el crimen d e hebreos fu e crimen d e cam pos convertido en hum o y espectro d e espanto. ¡ Oh, triste la historia negra qu e trazaron, im borrable mancha en ella dejaron ! ¡ Por allí pasaron y a Razac cercaron; las huestes d e Hitler ni hierba dejaron ! Salía d el fuego y estaba cercad o por los genocidas los d el traje pardo; fu eg o qu e costara al Mussidan bravo setenta y dos muertos y el Secretariado : Su vida el A lcalde había ofrendado por ios qu e aún querían ver sacrificados. Por allí pasaron; estaba cercado : sigilosamente mis sienes temblaron. Ramón SERON. /

y mon

cia de morrocotudo alcance. Todo se desmorona ante su larga cami­ nata de efectos catastróficos. Ju­ guetes de ellas son lo que palpan o tocan. Bueno, bueno, pero no nos dej emos aporrear por el pesimismo, pjay que reaccionar al milímetro, matemáticamente, teniendo por delante de nuestro apéndice nasal el presente apuntando al futuro, sin temor a caer en la huesa con la osamenta hecha sémola. Hay que contar con esa prevención materia­ lista, y no dejarnos acariciar dul­ cemente por el escorpión u otros artrópodos semejantes. No debe­ mos dejamos seducir con las sor­ presas de aspecto dulzón y sim­ pático de pasada. En la puntua­ lidad de la respuesta reposa nues­ tro centro dinamizador. Las noticias no pasan de ser no­ ticias que influyen o no en el equi­ librio mental de nuestras composi­ ciones humorísticas o serias. Lo principal es saber por donde sale el humo y el camino que sigue. Na se si esto puede tomarse como medida preventiva o como parachoque diferencial de nuestras ecuaciones hipotéticas de un futuro advenimiento social; pero entiendo que para algo ha de servirnos. Desde que las invenciones y descubrimientos abrieron su in­ mensa boca pidiendo la cotidiana alimentación para su seguimiento, que el mundo es un auténtico enjambre de fantásticos moscar­ dones que no cejan de hacer ruido en el ámbito convencional de to­ das las convenciones y fugaces ale­ teos de un suspiro matutino, en, el bosque de los árboles quema­ dos. Todo esto no es formado en un sólo momento de noctambu­ lismo o'soñar con los ojos abiertos y sin antifaz, sino que es hijo del reinante malestar socialista, repu­ blicano, demócrata y otras eti­ quetas de gran nombradla en el descenso de una noche de tor-

é l cacea da Q lazac

R EC U ERD O S : ¡ Por allí pasaron aquellos vándalos los nuevos Atila todo lo incendiaron ! Pasaban siniestros con el traje pardo, con cascos d e acero corazón d e barro y ham brientos d e sangre a Razac cercaron. Salía del fu ego y estaba cercado por los genocidas para el crim en natos; fu ego qu e costara al Mussidan bravo setenta y dos muertos y el Secretariado : su vida el A lcalde había u fretdado por los qu e querían ver sacrificados. (Sigilosamente mis sienes temblaron). ¡ Por aili jpasaron aquellos sicarios ! ¿ No estaban ahitos d e sangre y d e llanto d e tantos millones ya sacrificados en pueblos y aldeas

CCLLAECRáTICN

menta, que nosotros hicimos re­ marcar durante los primeros chis­ pazos del fusil de la discordia. No se puede ni lanzar un di­ minuto grito acongojado en la áspera carretera del rodar de nuestros sueños, buscando la pirámide de nuestras picazonas numantinas, no bizantinas, donde poder reposanios por tiempo immemorial, sin ser comidos por los grajos, los buitres y otros animales volátiles y carniceros de esa escala zoológica, que hay muchos que corretean por el anchuroso suelo de la pelota un poco achatada por los polos norte y sur, sobre todo por el Norte, causante de que la boda política, económica y otros col­ gantes se vean envueltos en esa jarana comercial, industrial, bancaria, que tantos meses dura. ¡ Vaya con el caloreillo que hace en los lugares de la diplomacia cosmográfica del mundo desabri­ gado ! Qué cosquilleo produce a los mantenedores de esos recintos patibularios, mirando al naciente contubernio de la meca adorada, en medio de ur. charco que no huele a rosa ! Esta especie de idolatría pagana, por la gracia del Tío Sam, se ha apoderado hidrófobamente del concilio de los busca peces, y no sabemos como serán sus últi­ mos coletazos. Le presagiamos una elevación gloriosa. Pero hay un rinconcito donde se guarda el archivo de lo re­ trospectivo que dice mucho, no enseña menos, ni secretea poco. Todo está recogido en él, guar­ dado como « reliquia sacrosanta », extraida de las entrañas gigantes­ cas del monstruo dólar que tanto está extendido por los mares y los ríos; cerros y llanuras del ce­ náculo infernal de componendas ilustres y « milagrosas », dirigi­ das por las dos potencias en uso. La pantalla de los disgustos no (Suite en page 2).


■ N

T

E K

N

A

T

I C

N

A

L E

APUNTES ¿ Crisis del sisEeina DE NUESTRO TIEMPO er el Tordo Morelario Internacional ? E UN MECANISMO DE COMPENSACION Y PAGOS MUNDIALES EN QUE SIEM PRE TIENEN VENTAJAS EL DOLAR Y LA LIBRA ESTERLINA

Está terminando, en el mundo de postguerra, el periodo anglo­ sajón de dirigismo mundial de las políticas monetarias por medio del Fondo Monetario Internacional (F.M .I.), que fuera instituido a fines de 1945 por los Convenios de Bretton Woods, tomando como base los proyectos de Lord Keynes (británico) y de White (norte­ americano) ; pero más de éste que de aquél, dado que el dólar era y es mucho más fuerte que la esterlina. Luego de veinte años, las cosas han cambiado mucho, econó­ mica y ñnancieramente, en el mundo: Europa, que estaba arruinada a la salida de la segunda guerra mundial, dispone actualmente de más reservas oro que Inglaterra y Estados Unidos juntos y, en vez de una posición deudora con los anglosajones, tiene una situación acreedora par varios miles de millones de dólares. Consecuentemente, Europa ha salido de una política monetaria pasiva, frente al dólar, a una política activa, particularmente el franco francés, que enca­ beza la rebelión contra el dólar y el sistema del Fondo Monetari» Internacional. •

MECANISMO D E L F.M .I.

cuenta con el 25 % de los votos del F.M.I. e Inglaterra más del 10 % de ellos resulta que la de­ valuación o revaluación del oro es un privilegio del dólar y la es­ terlina); 8) el F.M.I. ya no puede funcionar como en su comienzo, pues el dólar y la esterlina son monedas débiles, ya que son abun­ dantes, mientras que el franco, el marco alemán, el florín, la peseta, las coronas suecas y la lira son divisas escasas. ; 9 LA CRISIS D E L DOLAR

De acuerdo con los estatutos del F.M.I. este organismo es una cá­ mara de compensaciones interna­ cionales, una especie de fondo de igualación de cambios, un supuesto medio para corregir los déficits de las balanzas de pagos de las na­ ciones. El sistema de F.M.I. fun­ ciona, en síntesis, de la manera siguiente : 1) cada pais miembro integra una cuota de participa­ ción proporcional en dólares al in­ greso nacional, el volumen de co­ mercio exterior, las reservas de oro El Fondo Monetario Interna­ y las fluctuaciones de su balanza de pagos exteriores; 2) las cuotas cional ha entrado en crisis como por país serían integradas parte consecuencia del debilitamiento del en oro (20 °/o) y el resto en la dólar, cuya; reserva de oro es algo moneda nacional; 3) la paridad de superior a los U.S. 13.000 millones contra U.S. la moneda de cada país miembro de dólares (1965), de dólares en del F.M.I. es expresada en oro, 29.700 millones es decir, en dólares a razón de 1948. Además ahora las reclama­ 0,888 miligramos de metal fino (sus­ ciones contra Estados Unidos po­ tituyendo así el dólar al oro); 4) drían ascender a más de' U.S. el F.M.I. puede vender parte de 27.000 millones en dólares-papel su oro al país cuya moneda sea debidos a bancos centrales y par­ escasa (esto ocurría en los prime­ ticulares extranjeros. e- Cómo salir ros años de posguerra comprando de esa crisis con una reserva áurea dólares por oro, pero ahora las de U.S. 13.000 millones de dó­ euro-divisas son solicitadas por el lares ? ¿ Cómo podría seguir fun­ dólar produciendo así una co­ cionando el F.M.I. con el dólar y rriente aúrea en dirección a Eu­ las prerrogativas que le conceden ropa); 3) todo país asociacio al sus votos (25 % del total en virtud F.M.I. puede comprar la moneda de su cuota de participación), ,va de los mismos de otros a cambio de su propia que con el 10 moneda, pero no podrá rebasar el se puede oponer a la revaluación préstamo el doble de su cuota de del oro, que pide el franco fran­ participación; 6) « sólo se podrá cés, para devaluar al dólar ? modificar la paridad de la moneda La libra esterlina — la otra di­ de un asociado a instancia de éste visa reserva con el dólar — está v previa consulta con el Fondo », en plena crisis monetaria : la s'terling » se mantiene a base pues « los asociados no propondrán modificar la paridad de sus mone­ del « standby » que le ha otor­ das salvo para corregir un dese­ gado el F.M.I., pero a condición quilibrio fundamental »; 7) para reducir o aumentar el contenido CE QU’IL FAUT L IB E : oro de todas las monedas, ele­ « Georges Cheitahov (Histoire vando o disminuivendo el precio del oro, esa facultad queda su­ du mouvement libertaire bulgajeta a la aprobación previa por re) ». Par G. BALKANSKY cada asociado que tenga el 10 % Prix : 9,20 F. o más del total de las participa­ Service de Librairie d’« Espoir ». ciones (como Estados Unidos

D U R R U T I Veinte y nueve años. Veinte y nueve años transcurridos ya des­ de aquel día de noviembre en que nuestro compañero Durruti

cayó en Madrid para siempre, in­ molado en la lucha librada por el pueblo español contra el fa s­ cismo.

Pasan los años. Pero el re­ cuerdo de Durruti perdura. Ha ingresado ya en la leyenda. F or­ ma parte de la historia de Es­ paña, en lo que esta historia tiene de más viril, de más he­ roico, de más extraordinario. Las generaciones que se han sucedido, las que se sucederán, contem­ plan, contemplarán la figura de Durruti como algo excepcional, fuera del tiempo, símbolo vivo de una Idea y de un Pueblo. ¡Durruti! No te olvidamos. Vives en nuestro recuerdo, en nuestros corazones. Has muerto físicamen­ te, pero eres inmortal. La especie se reencuentra en ti, en tí se exalta, se sublimiza, se eleva. El pueblo español no te olvida. Tu nombre es y será señera, ejem ­ plo, guia. Cuando todos habrán dejado de existir en la memoria de los hombres, tú estarás siem­ pre presente. Tú no eres el Au­ sente. Eres el Presente y el Por­ venir.

NGENDRASE la mentira en la estupidez humana. La cobardía le sirve de placenta. En el limbo de la superstición se crearon los dioses. El espíritu servil y cortesano, al correr el tiempo, de vender oro para comprar euro- | los transformó en reyes y emperadores. Ante el altar de la sumi­ divisas. El dólar, igualmente, está sión, hinca la rodilla el lacayo. Cuando los pueblos tiemblan, se dejando dólares (títulos o bonos del . Tesoro norteamericano), pero i levantan los tiranos. Es la ola gigante de la cobardía que ahoga la sociedad. se lleva el poco oro que queda Se es verdaderamente grande cuando se es creador, rompiendo en las arcas del F.M.I. No es po­ la red de los viejos convencionalismos; se es altamente justo cuando sible que las dos divisas — el dó­ se defiende el derecho humano a despecho del propio derecho di­ lar y la « sterling » — que con­ vino; se es rebelde en la inmensa pureza de la rebeldía consciente, trolan los mecanismos de este or­ cuando se impulsa la revolución y se lleva la libertad a las capas ganismo sean, a su vez, potencias llanas. deudoras. Para que el F.M.I. Con la muerte de los dioses y semidioses, vino la estirpe de pueda seguir funcionando debe los reyes y emperadores. Hoy, desgobiernan y esquilman al mundo tener disponibilidades de divisas los providenciales, los elegidos, los dragones. Y es que, la libertad, fuertes (euro-divisas más que li­ no se pierde por carencia de sabiduría y de bondad, sino por falta bras y dólares); pero no puede de hombres de carácter recio que no transigen con el despotismo. ocurrir que el franco, el marco y El hombre lucha contra la autoridad como Hércules con la hidra otras divisas tengan menos votos de cien cahezas. v derechos que el dólar y la es­ Recuerdo haber leído, en mi adolescencia, un pensamiento de terlina en el Fondo Monetario In­ Rudolf Rocker, cuya idea penetrante quedó escrita en mi memo­ ternacional. ria: nEl fascismo se nutre en los bajos fondos de la sociedad». Exacto, forma sus legiones de acero en las entrañas de la corrup­ • ¡, PATRON DOLAR ción, en las llagas del mal. El fascismo no necesita santos ni apos­ O PATRON ORO ? tóles. Busca y agrupa seres sin escrúpulos, personajes exentos de humanidad. Su lucha es fácil, su organización rápida. Crece como El dólar ha querido sustituir al la mala hierba. Se multiplica como la cizaña. Extiende sus tentá­ oro, pero el metal amarillo es una culos monstruosos por todas partes. Es la violencia organizada que moneda universal, mientras que no reconoce ni tolera nada a su paso. Cuando no puede prosperar el dólar, por más firme que se en una sociedad sana, busca un cuerpo enfermizo para apoderarse pretenda, es una moneda nacional, de él. sujeta a todos los avatares de las El país que llevó al cadalso a los Mártires de Chicago, que depresiones, guerras grandes o mar­ asesinó a los egregios militantes obreros Sacco y Vanzetti, que per­ ginales, endeudamientos con el ex­ siguió a sangre y fuego a la clase obrera norteamericana, hasta terior, alzas de precios, etc., etc., someterla a los dictados de una democracia que descendió del m ár­ lo cual evidencia que el patrónmol al fango, está en plena crisis político-social. Le ha puesto un dólar (aceptado por el F.M.I.) no freno de hierro a la libertad, pero deja campo abierto a la locura puede ser igual al patrón-oro. La totalitaria para que prospere y eche raíces. Por algo Norteamérica servidumbre del oro bajo el dólar es una gran democracia. Por el embudo de la estatua levantada en toca a su fin y con ello el sistema el puerto de Nueva York puede pasar todo, excepto el sentimiento de Bretton Woods, es decir, el de rebeldía capaz de fo rjar un mundo nuevo. dirigismo monetario internacional Daniel Burros, de 28 años de edad, «gran Dragón» del Ku Klux bajo la égida del dólar. La próxima K lan y ex-fiihrer del partido nazi-americano, se ha suicidado. El reunión del F.M.I. va a enfrentar fanáticco del antisemitismo, la bestia racista, era nada menos que de la rebelión de las euro-divisas con­ origen judío. Jurisconsultos y psiquiatras, moralistas y escritores tra el dólar, para destronarlo y de todas partes, se hacen la misma pregunta: «¿Cómo es posible devaluarlo. que un israelita, hijo de una familia de judíos de origen ruso, ¿ Cómo podría funcionar el nacido en EE. UU., haya podido adherirse a una doctrina que F.M.I. si en 1964 la retirada de preconiza su propia destrucción?» El hecho de ser judío, como el fondos ascendió a U.S. 1.600 mi­ de ser español o dinamarqués, no da patente de corso ni título llones de dólares y las devalua­ de nobleza, que para .nada sirve ésta si uno no es noble de por si. ciones o reintegros sólo a U.S. Si por la boca se pierde el pez, como no hay lugar a dudas. 008 millones de dólares ? Burros se ha perdido por ser judío y voceras, ya que tuvo la debi­ E l dólar es aparentemente con- ¡ lidad de confesar a un periorista del «New York Times» su «pecado vertido en oro. Si se presentaran ¡ original». Durante las jornadas de integración de los negros, se declaró racista hasta la médula; y, haciendo la apología de la locura a su conversión en oro los U.S. 27.000 millones de dólares, debidos hitleriana, manifestó: «Espero que una próxima «purga» de los judíos en los EE. UU., país joven y violento, superará a la llevada por Estados Unidos, se produciría una cesación de pagos internacio­ a cabo por Alemania, país altamente civilizado». Burros, con permiso de los asnos tonsurados o por tonsurar, nales por parte de este pais. El Tesoro norteamericano tiene [ prometió al periodista del «New York Times», que, en caso de revelar el secreto, lo pasaría por un chorro de tiros. Mas bien un dilema : a) aponerse a la de­ pensado y mejor hecho, el monstruoso «Dragón», se ha hecho ju s­ valuación del dólar no aceptando ticia a sí mismo. Así acaban todos los iscariotes que tienen un poco la revaluación del oro, en virtud de que dispone de, más del 10 % \ de vergüenza, cuando la consciencia acusa y la traición se descubre. Judas .nació en Israel y, Franco es español, aunque nos pese. El de los votos del F,M .I.; pero con ello sacrifica a este organismo y I ferrolano es de nacionalidad española, acaso sea judío, u otras cosas más, que por bien decir no escribo. lo hace inaceptable para Europa Se puede haber nacido en Africa o en la India y ser una per­ (franco, marco, florín, corona, sona decente. Franco nació en España para perder a los españoles, etc.); b) aceptar la devaluación del como Burros fué alumbrado en Norteamérica y ha muerto de dos dólar, o sea, la revaluación del balazos, uno en la cabeza y otro en el vientre, en circunstancias oro; pero si ella fuera del orden todavía no dilucidadas ., y la ejecutoria de estos dos perjuros no del 50 r"c de depreciación del dó­ puede ser más perversa. Es incuestionable, pues, que no es la na­ lar quiere decir que reduciría ción la que hace al hombre, sino éste a aquélla. Porque un hombre sus deudas exteriores un 50 rro de de bien honra al mundo y un canalla lo deshonra, en sus justas los 27.000 millones de dólares de­ proporciones... Decir lo contrario, supondría creer en los pueblos bidos a los extranjeros; c) como elegidos, en las razas predestinadas y en todos los mitos y aberra­ los U.S. 27.000 millones de dólares ciones que propagan los fascistas de todas, las ideologías y pelajes. serían reducidos por la devaluación La degradación fascista, totalitaria, racista, no puede llevarnos a a U.S. 13.500 millones de dólares, montar la comedia humana, ya que ésta sería la más inhumana de debería entregar para pagarlos sus las mentiras. LT.S. 13.000 millones de dólares Contra la raza cruel de los nuevos dominadores, engendro de más o menos, de reservas aéreas; j funestos atavismos sociales, debemos oponer la unión fraternal de d) como no se podría quedar sin toda la especie humana, emancipando al esclavo para que no sobre­ un gramo de oro E E. UU. debería viva el tirano disfrazado de semidiós, emperador, rey, conductor este país renegociar sus deudas de pueblos o «caudillo». El hombre libre no puede pertenecer a la exteriores, ni más ni menos que escuela de los tiranos ni a la de los lacayos. La civilización de la un país subdesarrollado como Bra­ verdad no es la barbarie fascista ni el imperio del Ku Klux Klan. sil, Argentina, Chile o el Uru­ Es cierto que debemos hacer una nueva civilización, pero donde en guay. ella no haya lugar para el verdugo ni el oprimido, sino para el hombre a secas. • PRIVILEG IO S D E L DOLAR Ramón LIARTE EN E L F.M.I.

Debido a sus grandes deudas ex­ teriores en divisa-dólar, Estados Unidos « exporta inflación » a otros países. La proliferación de dólares no convertibles en oro agrava la fluidez internacional, al par que facilita una prosperidad artificial a la economía norteame­ ricana, que va más allá de sus propias posibilidades. Por ejemplo, no es posible que un gran deudor internacional sea, a su vez, el más grande inversor de capitales extranjeros. Ello sucede porque no rige el patrón-oro, pues de regir tal sistema Estados Unidos ten­ dría que comprar su moneda en el extranjero con oro, no dejándola como divisa en bancos centrales

(unos U S. 13.000 millones de dó­ lares), pero que no tienen cláusula de garantía en oro, caso de ser devaluado el dólar. No es posible que funciones un sistema en que el dólar sea acep­ tado como igual al oro, mientras que otras monedas no lo sean en igual medida por el F.M .I. Por ejemplo, un industrial argentino importa una máquina en Alema­ nia. Paga a su abastecedor en pe­ sos. El industrial alemán pasa los pesos al Banco de Alemania, pero éste no guarda la divisa argen­ tina. sino que la devuelve al Banco Central de Argentina para que le pague en dólares. En una

palabra, en virtud del F.M .I., a quienes acumulan dólares, en sus bancos centrales, se les dice que los guarden como moneda reserva igual al oro. Pero si esos países no tienen dólares deben comprarlos con oro. El ciclo del oro para com­ prar dólares se cumple, pero el de dólares por oro se cumple muy difícilmente. En la ruleta del F.M.I. siempre gana un banquero : el dólar. Pero el franco francés ha iniciado la rebelión contra el dólar. L a batalla más importante que ganará el general de Gaulle será la primera gran derrota de los Estados Unidos... A braham G U ILLE N .


España

A L CATALURA. —

H A B L A ZONA 08.

L O S CU RA S O B R E R O S ¿SE R A N SAN TO S O R E V O L U C IO N A R IO S?

E l tema del día es «ver curas con las manos callosas». La parte interesada de esta operación ya admite que en su primer intento no fueron muy felices. Se refie­ ren al acaecido en Francia. Unos lo comentan desde un punto de vista intrínsecamente religioso, otros clerical. Ninguno admite, o por lo menos ninguno declara, que los curltas franceses fueron pasto inmediato del ambiente areligioso en que los metieron. Fueron a convertir y salieron convertidos. ¿A qué? Al realis­ mo social que está muy por en­ cima del dogma, de todos los dogmas. La idea vaticana es la de in­ corporar a la Iglesia la inmensa muchedumbre obrera y campesi­ na. Se lanza al viento todo un montón de consejos tendentes a adaptar ciertas modalidades y prácticas obreras que serán lle­ vadas a cabo por los sacerdotes. Dichas prácticas dependerán, co­ mo ya dijo San Pablo, del lu­ gar, de la mentalidad y de las costumbres de los pueblos. Aquí será m arxlsta-cristiana porque se vive algo de nostalgia Idem; allá será sindicalista o anarquis­ ta-cristiana por los motivos mis­ mos que en el otro lado solo será clerical. l a consigna es, co­ mo en los peores tiempos de la tiranía inglesa sobre el pueblo inglés: defendamos la idea, aca­ bemos con los idealistas. Todo será lanzado, criticado, comenta­ do y divulgado por los curas obreros. Las beatas se escanda­ lizan. Los falangistas más cínicos declaran que esta operación se la deben a Primo ’de Rivera, a quien atribuyen la paternidad de la idea, para ellos audaz y mag­ na, consistente en utilizar «mutatis mutandis» su léxico (de la clase obrera se refieren), sus em­ blemas y sus consignas. Declaran que los primeros dis­ cípulos de José Antonio se im­ pusieron el trato de «camaradas» o «compañeros», «camisa azul pro­ letarizante», «bandera rojinegra sindicalista», «mentalidad y tem­ ple revolucionarios». «Y no fué por capricho», agregan, «sino por­ que en realidad sólo pueden en­ tenderse interlocutores que ha­ blan un mismo lenguaje, de un mismo nivel», «Esto, dicen, hicie­ ron los obispos franceses. Expe­ riencia peligrosa pero impor­ tante». LA B U R G U E S IA T IE N E

se

LA CULPA

Pero al decir de los megaló­ manos de Falange, el extremismo de los primeros sacerdotes obre­ ros se debe, no a que las ideas revolucionarias fuesen más atrac­ tivas que las del propio Cristo, sino debido a la codicia de la burguesía. Por enfrentarse con ésta, reconocen, los sacerdotes abandonaron hasta la sotana y se vieron catequizados por los hom­ bres de izquierda. V Si así ocurriera en España, con

mueve

E

P A N A

LOS CURAS OBREROS ¿CONVERTIRAN O SERAN CONVERTIDOS? ♦ MAS « REAJUSTES » EN LOS MANDOS FRANQUISTAS. ♦ CESE DEL DIREC­ TOR GENERAL DE SEGURIDAD. ♦ DIOSES Y DIABLOS JUNTOS. ♦ EL VERDADERO «PASO A LA JUVENTUD». la primera experiencia se tuvo suficiente para que ahora se cor­ te por lo sano en cuanto apa­ rezca el, para ellos, gusano revo­ lucionario desgajado del revolucionarismo dictado por las altu­ ras. Todo fueron apostasías. La Santa Sede dijo: ¡Alto!, para ejercer el ensayo de otra manera planteado. ¡A ver, pues, esta vez qué pasa! De momento, el cambio visible consiste en que no se llamarán «cu­ ras obreros» sino «sacerdotes en el trabajo». Otro cambio será el del trato y lenguaje: más que de las reivindicaciones obreras de­ berán hablar de la evangelización de las almas obreras. Como me decía un maño cachazudo: esto quiere decir que cuando los obreros pidan pan, los curas, muy solidarios y muy caritativos, nos darán hostias. Y... como saben aquello de que «donde las dan las toman», para prevenir carambolas «los sacerdo­ tes en el trabajo» no irán so­ los, irán por compañías y. sec­ ciones. O sea, verdaderos com andos por cam pos y fáb ricas. AI lado de guardia visible e invisible, de los chivatos y soplones, la situación no parecerá sino sem ejan te a una colonia a frica n a en la que habrá de todo: desde los parásitos y los esbirros h asta los negricos. Sólo que éstos serán de carn e y piel b la n c a : serán los obreros que no ejercerán de sacerdotes.

CASTILLA LA NUEVA. ZONA 28. M AS R E A JU S T E S . C A SI D EPU RA CIO N

¿Qué nos prepara el ^régimen? se pregunta todo ciudadano que sigue más o menos de cerca las cosas madrileñas del franquismo. Después del reajuste guberna­ mental, se llevaron a cabo cam ­ bios y revuelos en los mandos sindícales. Inm ediatam ente' le si­ guió el cambio del Director ge­ neral de Seguridad. Sacan de la Dirección esa al amo y señor de la calle, de los hogares y de los habitantes españoles, excelentísi­ mo y angelito D. Mariano T or­ tosa Sobejano. Aun no se dice quién lo reemplazará. Se dispu­ tan la plaza y el relevo los di­ ferentes grupos de «oposición» a la linea: Opus Del, alta B anca y militares. Otras depuraciones se anuncian que a la crítica popular hacen pensar en un futuro de sor­ presas. O TRO G EN ERO D E D EPU RA CIO N

Esta no la hace el gobierno, ni tampoco el hombre de la opo­ sición. La hacen los microbios. Atacado de diabetes ha muerto

Pero d entro de unos breves tiem pos habrem os visto que se h an equivocado, vuelve a h ablar el maño.

el gran falangista Francisco Gui­ llén Salaya. Fué de los funda­ dores de las Ju ntas Ofensivas Nacional-sindicalistas, legionario, trabajó y actuó a las órdenes de Onésimo Redondo — casi nada — y luchó como el que más al ser­ vicio de España y de la Cruzada. Es decir, luchó por cualquier cosa menos por una causa justa. Eso de que luchó por España es incierto, siéndolo que fué lucha­ dor de la Cruzada. Luchar por las dos cosas es imposible. En todo caso, lástima que el micro­ bio no se despertara antes y se lo hubiera llevado sin que la his­ toria registrara de tal lagarto las fechorías que ha cometido so pre­ texto del Alzamiento Nacional... contra el pueblo y contra lo hu­ mano. ANDALUCIA. ZONA SEVILLANA. D IA LO G O Y UNIDAD E N T R E D IO S Y E L D IA BLO

Belcebú no haría otro tanto. Dejan en ridículo a Maquiavelo. Todo lo unen, lo funden, lo ca­ san... lo amarlconan. Cuando se trata de asuntos sin­ dicales, no vacilan en unir a S al­ vador Seguí o Angel Pestaña con José Antonio Primo de Rivera. A éste le atribuyen todo. Ni Cristo tiene entrada con él. El propio Paul VI se va a quedar chiquito ante la «grandeza» de nuestro (suyo) José Antonio. Van a resultar peor que los tiempos de Stalín, que todo lo mejor y primero era bolchevique, leninista o stalinista.

CRONICA DE LA CALLE MAS DESTITUCIONES

V erdaderam ente el « ropero » d el régim en se renueva. Es una revancha fen om en al en la qu e hay q u e ver la mano vengativa de ciertas oligarquías. E l régimen no se resentirá muóho porqu e e l prinicipal sostén : el ejército, no d ice ni pío. C am biados los ministros y los dos más altos funcionarios d e F a ­ lange despu és d el q u e detenta Solís, han cam biado tam bién al D elegado N acional de Prensa, Jo s é d el Moral, y han puesto en su tugar a Alejandro Fernández Sordo. L o mism o han hecho en la Aseroria Jurídica, en la quel ha caído Pascual Marín y han colocado a otro fan toche com o es Cruz Esteruelas. Los paniaguados d el régimen dicen q u e sólo son mascaradas; otros dicen, dándose con ello tono « oficial », d e q u e es la nueva prom oción q u e prepara cam bio form al en todo el estamento. Pom­ posos agregan : ES UNA PRO­ MOCION D E L PU EBLO HACIA E L PODER. Compartir el poder es uno d e los objetivos d e todas las capas españolas; pues bien, bajo Franco to d o tendrá lugar. Que nadie d eses­ pere. T odo llegará p o co a p oco. Pondremos a quien queram os y hará lo q u e se le m ande. Y si alguno se desm anda, lo enviarem os a. convertir infieles a países lejanos o a montañas muy altas. Es todo un pensam iento revolu­ cionario qu e no se pospondrá a nada. L o d eclaró el Alzamiento y ha d e llevarse a cabo. Para los muertos d e ham bre, di­ cen q u e aguanten, q u e h abrá aistribución d e riquezas. Para los q u e tienen ansias d e saber, tam ­ bién dan su respuesta. T odo se arreglará. H abrá plaza d e p rofe­

sores para tod o el qu e quiera serlo. Cuando no haya vacantes destituiremos al profesor qu e m e­ nos ob ed ez ca y sanseacabó. Aquí paz y allá gloria. ¿ Qué más qu iere el p u eblo S* Tendrá cultura, riqueza y p o ­ der. T odo lo necesario. T od o eso se lo d ebeis, agregan, a Franco y al M ovimiento N acio­ nal. Pero la gente, p or crédula qu e parezca, y por alta qu e esté la predicadera, y p or hostias que trague cada día, ésta no se la traga. Y con cristos en el p ech o y m ojada aún la m ano d e agua bendita, llegará a verse harta d e la monserga y d el engaño... y zu­ rrará. L o veo venir. HAY QUE DAR PASO A LA JUVENTUD

Pero los qu e asi gritan sólo le dejan a ésta la plaza d el sacrificio. L a plaza d el trabajo. ¡ L o fá cil qu e seria el arreglo, si las generaciones nuevas cum­ plieran un p oco niás con su d e ­ b er ! C om o paso a la juventud ahí tenem os uno : Fernández Sordo deja el servicio d e Propaganda del S.E.U. (Sindicato Español Uni­ versitario) para ocupar e l d e D ele­ gado d e Prensa. Los estudiantes saben lo cavernícola, fanático y cerril qu e es este Fernández el Sordo. Se ha visto con satisfacción la destitución d e su antecesor, d esd e luego, ya qu e d el Moral era más franquista qu e el propio Franco, d e espíritu castrense y mi­ litar por form ación y por voca­ ción. E l Sordo qu iere renovar un p oco la aplicación d e las ideas d e José Antonio. D e « m edidas duras » calificó Solís la n ecesidad d e p roced er a cam bios en el equ ipo. T odo fu e­

ron elogios para d el Moral, m o­ neda falsa con la qu e querían com ­ pensarle por su destitución. Hay quien piensa qu e com o estos puestos son antesala d e ministe­ rios, no tardará m ucho a verse Fraga Iribarm e en trance d e pre­ parar maleta. Quizá a él le to­ qu e en el próximo « reajuste ». ENLAZAR ENTRE GENERACION Y GENERACION. O LA POLITICA DE LA REMOLACHA Solís no se conform a con cam ­ biar hom bres — algún día lo cam ­ biarán a él — sino qu e prom ete, pro­ m ete hasta la risa. Ahora va lanzando la idea d e instaurar la semana d e 44 horas. Y los obre­ ros, cuando oím os m ajaderías de estas, decim os : ¡ rem olacha, re­ m olacha ! qu e aludiendo al borriquillo, es tanto com o decir : ¡ lagarto, lagarto ! Por ejem plo, entré las tareas re­ servadas a la juventud, adem ás de trabajar com o pueda, d on de pueda y cuando le dejen, hay otra qu e es la d e hacer acto d e presencia en hom enajes. Pasa un general... y allí tienes a la juventud a d e­ mostrar su felicid ad y su disci­ plina; pasa un ministro, y allá va a arrodillarse. ¡ La rodilla !, esa parte por la qu e el español su­ miso rom pe siem pre el pantalón. E l Ministro y el G eneral agra­ decen y prom eten a la juventud glorias y grandezas, y al día si­ guiente al trabajo insano, al tu­ gurio insalubre. Eso es lo único qu e tiene nues­ tra juventud; a eso se le d a paso. D e ahí qu e por muchas destitu­ ciones, d e verdad, qu e tendrá que h acer el pu eblo cuando se decida a realizar la revolución, la única, la verdadera y auténtica ; aquella qu e no reconocerá ni Dios, ni Amo. Un cenetista del Barrio.

Ahora te sacan que en materia de economía, José Antonio valia tanto, sino más, que el propio Joaquín Costa. Dicen que Primo de Rivera «abordó después — na­ ció más tarde — de costa todo el conjunto de la economía espa­ ñola con un espíritu redencional, ponderado y certero». Fué tan redencional y ponde­ rado que para hacer economía provocó la muerte violenta de los tres años de guerra. Con otra experiencia parecida, que podría encargársele, por ejemplo, a Solis, sobrarían todos los productos. Y a dijo el Caudillo que acabaría con media España si era necesario. Querían los primeros falangis­ tas una España «revolucionaria pero afeitada», textual, según mi paisano Revilla que ahora es ga­ cetero en «Arriba». ¡Pobre Jo a ­ quín Costa! ¡Si se levantara! ¡Se moriría de asco! Sobre los cambios operados en­ tre los jerarcas, todos hemos comprendido que un mal funda­ mental existe en el imperio fa­ langista. Unir a Dios y al Diablo necesariamente tiene que provo­ car transtornos psíquicos que al­ gunos verán con recelo. Pero el que manda, manda, amigos. ESE

D IA BLO

DE

O PU S

DEI

\

Y a se sabe que la «Obra» está compuesta de gente del sacerdo­ cio y de gente civil. Es una ins­ titución que parecía estar conde­ nada a ser de poca monta antes de la segunda guerra mundial, pero después de ésta tomó y va tomando cada día más auge. Hoy se celebran actos en los que asis­ ten sólo clero, pero a la mayoría de los espectáculos y reuniones de sacristía acuden cristianos de ambos vestidos. Hasta Roma adopta el sistema. Ni los diablos hacen más, vamos. Uno de los centros de más «agitación» es el Colegio Español de Roma. Me lo ha soltado muy quedamente el curita de mi pue­ blo. Y , fljáos si quieren proleta­ rizar sus cosas que para reunirse han sido invitados al antiguo pa­ lacio de una fam ilia noble sito en «Via della Croce», que tiene su teléfono «rojo» directo con el Concilio. El más visible de los directores de conciencia de estas cosas, es, hoy por hoy, el actual obispo de Tarragona. Y T A M B IEN PARA L O S CH ICO S

Después de que instauran curasobreros y se ocupan por otra parte de las intimidades del ho­ gar — esa es por lo menos la consigna —- ahora también van a lanzar la ofensiva cara a los niños. Se está acelerando la informa­ ción, la orientación y los reto­ ques de lo que ha de ser perso­ nal, material y fondo de educa­ ción infantil. Como siempre, asis­ ten un cura y un falangista, un obispo y un jefe provincial, etc. Más que nunca es actual aquello de: «no envenenéis a la infancia», pues que para envenenarla se reúnen. Otras noticias nos llegan que corroboran la situación y que las daremos en sucesivos números. C.N.T.

-

IN FO RM A C IO N

SECCIO N PREN SA


Activités de nos camarades Espagnols «aa

»A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A

Fieles a nuestro sentim iento solidario h acia todos los explotados, asi como h acia todos nuestros com pañeros de ideología, abrim os estas páginas a aquellos que de ello tien en m ayor necesidad en este m o­ m en to,: nuestros cam arad as españoles, refugiados en F ra n cia , privados de todo medio de expresión. He aquí por que « E S P O IR » acogerá a todos los españoles que se d irija n a nosotros para exponer sus problemas, pedir nu estra ayuda y, si es necesario, nuestro consejo, enviándonos sus com unicados o sus artícu los en su lengua m atern a, ya que no conocen otra.

C O i i U

H l Q i E

Esta F.L. convoca a todos sus afiiliados a la Asamblea general que se celebrará en la Bolsa del Trabajo, el día 28 del presente mes a las 9 y media de la mañana. Por la importancia de los asuntos a tratar se ruega la asistencia y puntualidad de todos. Et Secretario.

SECCIO N

S.I.A . DE

F . L. DE B U R D E O S

La F.L. de Burdeos convoca a todos sus afiliados a la Asamblea que se celebrará el 21 del co­ rriente, a las 9 y media de la mañana, en la Bolsa Vieja del Trabajo, 42, rué Lalande. E l Secretario. CO N FEREN C IA EN PERPIG N A N

Conférence publique et contradictoire, organisée par la Libre Pensée, le samedi 20 novembre 1965, à la salle Arago (de la mairie), á 21 heures. Sujet : L ’Eglise et nous — L e social et nous. Orateur : Labregére Rene. Le présent communiqué tient lieu d'invitation au public. SEC CIO N

LOCAL S.I.A.

D E PERPIG N A N

El cumplimiento del deber de solidaridad, moral y material, se cumple con la concordancia espi­ ritual de todos, que produce im­ pulso a la vida humana; sin la solidaridad de los órganos y cuer­ pos, la vida desaparece. S.I.A. es la plantaforma que ad­ quiere, administra y distribuye o reparte cuanto dispone; bien de­ cimos cuanto dispone, pero si de nada dispone, menos puede dis­ tribuir a los ancianos, enfermos y perseguidos del fascismo, dejando en el olvido a los compañeros que en sus juventudes prestaron sus servicios a la sociedad; no obs­ tante, hoy los condena por ser an­ cianos, inválidos o enfermos. Ante la incomprensión o poca voluntad de sus adherentes y sim­ patizantes, los compañeros y com­ pañeras cuyos corazones palpitan ansiosos por el cumplimiento de su deber de militantes, rechazando los personalismos engendrados por la incomprensión de las causas, de­ ben reaccionar, haciendo acto de presencia, ante el parapeto del abismo. Es indispensable, compañeros y compañeras, la reagrupación del grupo artístico « Talia », a fin que, con sus manifestaciones ar­ tísticas, reorganicemos la familia de la colmena social, solucionando materialmente los problemas de los necesitados. En breve plazo se ce­ lebrará una reunión; las compa­ ñeras y compañeros amantes del arte, pueden dirigirse a los com­ pañeros Esteban, Llesta o Gil, que les informarán. El Secretario.

> * > ■■ *

M p c tti DrofsNna aprlskta

vw vw w w w »

(Correspondiente a los meses, Agosto y S eptiem bre 1965).

Paris ( 2 ) ........... 533,30 Riom (producto jira 13-7) H iv e - d e - G ie r .. 70,00 1 orreiUes ( 2 ) . 40,50 Valence-H omans . . *. .

Francos

TO U LO U SE

La sección de S.LA. de Toulouse, invita a todos sus afiliados y simpatizantes a la Asamblea ge­ neral, que tendrá lugar el domingo día 21 de noviembre, a las 9 de la mañana en la Bourse du Travail. Por el trien de todos deseamos la máxima asistencia. El Secretario.

F . L. DE CARCASSONNE

Esta F.L. comunica a todos sus afiliados, que el domingo, 28 de noviembre, tendrá lugar la Asam­ blea general ordinaria a las 9 de la mañana, y en el local de Forcé Ouvriére. Siendo de gran importancia los asuntos a tratar, se recomienda la presencia de todos los compañeros. El Secretario.

w v w w v 'w w ·

* A

COMISIONES DE RELACIONES

17* UNION R E G IO N A L E - UNION LO CA LE D E LYO N Perm anence tous les samedis de 17 heures á 19 heures, et tous les dim anches, de 10 h. á 12 h., à la rué S t-Je a n , n° 60, LYO N (5*).

F . L. DE TO U R S

* * * *A

Servicio de librería

Alto-G arona-G ers . . . . 700,00 700,00 Aude ( P . O . ) .......... H érault-G ard-Lozére (2) 177,50 H érault-G ard-Lozére (jira de L e z a n ) .............. 500,00 N o rm a n d ia ............... 24o,00 Provenza ( 2 ) ......... 2/0,30 1 a r n ......................... 210,UU Zona N orte ( 2 ) ...... 89 4,SO 3.015,00 FEDERACIONES LOCALES

A l b i ...................................... A le s ...................................... A lg e r .................................... A rgenteuil ( 2 ) .................. A uch ( lis t a ) ........................ Bordeaux (3), lista .......... Bordeaux (1° mayo), lista Carcassimne ( 2 ) ................ C lerm ont-Ferrand .. C u m b s -la -V ille .................. D r a n c y ................................ U r e u x .................................. L a b a s tid e -R x .................... L ié ge ( 2 ) ............................. L iU e ......................................

Hb/M 15,00 132,70 130,00 120,00 100,20 330,30 '1/3,00

L y o n ...................................

75,00

M arseille (v. com pañeros)

20,00

67,80

35,00 70,00 300,00 130,00 5 0,10 45,00

« Cartas a su hijo », Chertefiels r 6,00 F. « Campana que no ardió », Hall : 5,00 F. « Cartas de prisión », Toller : 4,00 F. « Cartas sobre existencialismo » Salas : 4,00 F. « La carreta Traven : 5,00 F « Carne y espíritu », Neersch 5.00 F. « Cartas desde mi molino »; Daudet : 4,00 F. « Canción de gesta », Montseny ; 0,50 F. « Cifra y prueba », Alaiz 0,50 F. « La Celestina », Rojas ; 2,50 F « Cien dias de la vida », 1,50 F « Ciencia y filosofía » : 6,00 F « Cielo y tú », Field : 4,50 F « Ciencia y conciencia » 6.00 F. « Ciudad flotante », Verne 2.00 F. « Capitalismo, democracia y so­ cialismo » : 1,50 F. « La cosecha » : 2,00 F. « El contrato social » : 2.50 F. « El Conde Lucanar » : 2,00 F. « Congreso de Zaragoza » : 2,50 F. « Contrarrevolución etatista », Ernestan : 2,00 F. « Costas de la península Ibé­ rica », Alaiz : 0,50 F. « El colectivismo », Mella : 0,50 F. « Cómo educar a los hijos » : 0,50 F. « Conflictos entre la religión y la ciencia » (conclusión) : 0,50 F. « Como se educa un carácter », Dr Toulouse : 0,60 F. « Congreso de Barcelona 1918 de la C.N.T. : 2,50 F. « Conferencia intercontinental 1947 » : 2,00 F. « Cómo el Estado gasta el di­ nero », Sebasti 7,00 F.

(Suite d e la page 3.) tradiciones e historia grande, un país gobernado, dirigido e in­ fluenciado por uno de los peores parásitos de la humanidad; el militarismo. Terminamos por hoy repitiendo que los centros guerrilleros sur­ gidos en diferentes lugares no serán eliminados ni detenidos en su progreso. La violencia está engendrada por la miseria, la hu­ millación y la explotación. ¿Se ignora acaso que en - mu­ chas zonas de América en que las compañías norteamericanas labran fortunas, en cada prima­ vera la muerte cosecha niños co­ mo quien recoge trigo, debido a enfermedades parasitarias e in­ fecciosas'? A una situación análoga ca­ mina al galope, desde hace poco tiempo, el Uruguay. Dejó de ser la «Suiza de América» para con­ vertirse, con la IN TER VENCION de Thomas Mann, Ongania y

Pedidos : Servicio de Librería, 4, rué Belfort, Toulouse (H.-G.).

L E E D Y PRO PA G A D N U E STR A PREN SA

M a rig n a n e .......................... M arseille ( lis t a ) ................

10 0 ,0 0

31224,40 OTROS DONATIVOS Hotland, Villamblard . . 50/00 T. Balaguer, M.-d.-\larsan 150,00 Vera, C a n n e s ................... 30,00 Maltei, N i c e . 10/tX) Belm onte, N ice . . . . 10,00 Cuadrat, N i c e .................. 13,00 Grupo C. Popular, Bordx 800,00 I. Serra, Torreitles . . . . 10,1X1 J. Pons, M e l u n ................ 10,00 J. García, Annonay . . . . 5,00 Gainzarain, Bonos . . . . 5,00 Uno d e Lévignac . . ■• 11,00 L lobet, G a ilU m 0,50 Nadal, L ám bese . . .■ 10,00 Uno d e A s p r e s ................. 1,20 L os españoles en NorKalk ( l i s t a ) ....................... '43,50 Alvarez F erretes, Norwalk 14,22 C. Ballesta, Lim oges . . 100,00 C. Pro-Presos, Nueva York 433,31 C om m em or ación 19 de julio . . Toulouse . . 4.530122 Com m em oración 19 d e julio . . Toulouse (19641 1.020,1X1 0.323,25

13,(X) 23,50 Total general

..

3.015,60 3.224,40 6.823,25 . . 13.063,25

GRUÑO gulo a toulouse SA M ED I 27 N O V EM BRE A 21 H EU R E S AU PA LA IS D E S S P O R T S G R A N D G A L A L I B E R T A I R E

Au programme :

L E O F E R R E R O S A L IE D U B O IS + LES TAG BR O T H E R S M A U RIC E A LBA S, du Caveau de la Répnblique Location c a fé B orios Bourse du T rav ail U. L. C.N.T. P laces á : 8 fran cs et 12 fran cs

íktualidades latino-americanas

M IT IN D E ALIANZA SIN D IC A L EN MONTAUBAN Organizado por la Alianza Sin dical C .N .T .-U .G .T.-S.T .V ., el día 28 de noviem bre se celebrará un m itin de A lianza Sin dical en la S a la de F iestas de la M aison du Peuple de M ontauban. E l acto estará patrocinado por Fo rcé O uvriére y en él tom arán p arte los siguientes oradores: Jo sé B A R R E IR O , por la U .G .T. R am ón L IA R T E , por la C.N.T. Roger SO L, por Fo rcé Ouvriére E l acto em pezará a las diez de la m añana. Se invita cordialm ente a todos los españoles, sim patizantes de los departam entos lim ítrofes.

a n tifascistas

y

★ P or la tarde, a las 15 horas, y en la m ism a sala, gran festival organizado por S.I.A . y S.D. E n él to m ará p arte el popular y celebrado grupo artístico «Terra Lliure». ¡Todos a l m itin y al festival de M ontauban! E L C O M IT E LOCAL D E A. S.

Castelo, en América.

la

Cenicienta

de

Corresponsal en Uruguay PARD O A RIA S

Octubre 19®. (1) M éxico es una excepción en cuanto a conducta política, económ ica y d e respeto a la auto­ determ inación d e los pueblos.

w w w v w w v

/w w w vw ^v

L I S T A S

303,00

.

ssss

F. L ocal d e Burdeos (3 listas). — Casas, 15,00; Caballero, 4,50; Ber­ tran, 20,00; Bonás, 10,00; Enfedaque, 10,00; Pepe Luis, 15,00; Du­ ran, 7,00; Un Marino, 4,20; Remon, 3,50; Faux, 5,00; Heredia, 10,JO; Gil, 5,00; Ramos, 5,00; P. Perez, 5,00; Gracia, 5,00; M. Sán­ chez, 10,00; L., 2,00; Gabaldon, 5,00; Gracia E„ 5,00; Reche, 5,00; Mur, 50,00. F a t a l .................. 100120 P. F. L ocal d e Burdeos (jornal 1" de Mayo). — Saurina, 10,00; Pepe Luis, 5,00; Domingo, 5,00; Gabal­ don, 5,00; Mur, 10,00; J. Fernan­ dez, 5,00; Luis Juan, 5,00; Sedó, 10,00; Molas, 10,00; Gracia, 10,00; Aranda, 10,00; Piquer, 5,00; PastOT, 5,00; Santiago, 5,00; Garcia E„ 12,50; Saboya, 8,00; Faus, 10,00; José Maria, 10,00; Capilla, 10,(X); Vilagrasa, 30,00; Eníedaque V., 10,00; Sánchez M., 10,00; Gon­ zález T„ 8,00; Peris F., 7,50; Bel­ tran, 5,00; Sánchez J., 6,00; Asen­ sio E., 7,50; Asensio J., 7,50; Ló­ pez ]., 10,00; Travé, 10,00; Ra­ mos M., 10.00; Gil-M ., 25,00; Bañon M„ 22,80; De la Calle

20, 00.

T o t a l ..................

330,30 P.

F. L ocal d e Marseille. — A. González, 500; R. Gómez, 10,00; López, 5,00; Farriols, 3,50. Total ....................... 23,50 P. F. L ocal d e A udi. — Lorente, 10,00; Garrido, 10,00; Cartagena, 5,00; Oro, 10,00; Ramírez, 15,00; Domínguez, 15,00; Secretario, 10,00; J. Torres, 5,00; Cava, 5,00; Vidaller, 5,00; Sobrante del au­ tocar festival de julio, 36,00. T o t a l .................. 120,00 P. Españoles d e Norioalk. — J. Al­ varez Ferreras, 9,67; Julio, 9,67; Alberto, 14,49; Un montañés, 9,67. T o t a l ................... 43,50 P. CALEN DA RIO DE PARA 1966

S.I.A.

Se ha puesto, ya a la venta este magnífico calendario. Portada en tricromía y 12 ho­ ja s gráficas de texto alusivas al mar. Ejem plar : 3’50 Francos. Pedidos: Consejo Nacional de S.I.A., 85, rué de la Concorde, Toulouse (H .-G.).

Des révélations en U. R .S .S . (Suite d e la p ag e 8.) culture, que l’échec du bolchevisme est le plus flagrant, emplois dans ce dómame sont trés insuffisants et la population de tous les pays socialistes est trés mal desservie. C ’est justement dans ce domaine, comme dans l’agri« Chaqué atelier de tailleurs en U.R.S.S. — écrit notre auteur — se voit obligé de desservir un nombre de clients dix fois supérieur á celui des Etats-Unis (...)■ Seize établissements de commerce contre 76 aux Etats-Unis et respectivement 0,11 blanchisseries contre 1,7 desservent actuellement mille usagers. Cependant, il n’est pos rare d e constater dans nos ouvrages sur l économ ie que l augmentation d es em plois dans la sphére productive et leur réduction dans les Services sont présentées com m e un « avantage particulier d e notre économ ie socialiste ». Ce terrible aveu mériterait á son auteur un grain de plomb généA VISO

El compañero José Sanjuan, Conseil National de S.I.A., 85, rué de la Concorde, Toulouse (H.-G.), ruega al compañero Miguel Ex­ pósito que habitaba 11, rué Maréchal Foch, Le Creusot (Saóneet-Loire), se ponga en relación con él para un asunto de interés.

reux dans la nuque, si... Staline était encore au pouvoir, et les félicitations de tous les hommes li­ bres, ainsi que des peuples soviè­ tiques et méme des communistes dans le monde, car il est dit méme dans l’Evangile : « Connaissez la vérité et elle vous rendra libres ». Gr. BALEAN SKI.

BAKOUNINE (Suite d e la page 1) longtem ps sur la Russie, com m e le p rop h éte et le sym bole du paysan slave. A vec lui com m ence la Révolution Russe ». A Dresde, Bakounine renccntre le jeune poete révolutionnaire G. Herwegh et il se lie d’amitié avec le musicien Adolf Reichel. Mais déjá étroitement surveillé par la pólice, il se voit rapidement obligé de quitter le pays. Il se retid á Zurich, accompagné du jeune poete, et il fréquente des socialistes. Astreint à nouveau à déguerpir, il passe en Suisse romande, fait une coarte iialte sur le* bords du lac Léman, passe en Savoie et en Valais, pour finir par s’installer au début de l’hiver à Berne, cñ il est accueilli dans l’intimité de la famille du professeur W. Vogt. (A suivre). Hem DAY. (1) Protestation p. 66-67, t. VI.

de

YAllianoe,


DES REVELQTIONS EN U.R.S.S. — II — C ’est aussi dans une telle note que le méme auteur abordant la fluidité de la main-d’oeuvre qui coüte annuellement une perte de 2 milliards de roubles, dans laquelle il cherche une des causes du chómage, laisse entendre que « si entre 1953 et 1958, le nom­ bre des kollcozieps dans la République Russe s'est réduit de 400.000, soit de 4 %, entre 1959 et 1961, cette diminution était de 3.100.000, soit de 27 % ». En trois ans, le tiers presque des membres des collectivités agrí­ coles a quitté la terre, partant vers les branches non agrícoles pour aggraver le chómage déjá signalé. Les observateurs occidentaux ont passé sous silence une troisiéme révélation importante. Manevitch parle aussi de pénurie de maín-d’oeuvre, « en particulier — précise-t-íl — dans les régions orientales du pajys ». II est question de la Sibérie oriéntale, de la Sibérie occidentale et de l’Extréme-Orient « representant 50 % du territoire de Í’U.R.S.S. et seulement 10 % de la population totale du pays » — régions que les soviètiques s’efforcent de développer pour des raisons, en partió, stratégiques (le « danger jaune »). Staline y prolongeait l’ancienne politique de peuplement des tsars avec ses camps de concentration très nombreux en Sibérie. Se* successeurs continuent l’ujuvre entreprise par des movens moins brutaux. Sculcment, les déplacés

Echos... de Presse (Suite d e la page 1)

qu’il s’agit essentlellement thérapeutique. »

d’une i

Ainsi qu’en rem on tant aux ori­ gines de cette Science qui se situé en tre les deux révolutions 17891848, la con statatio n suivante est nécessaire :

quelques courtes citations ne sont pas superflues. De M. Pinatel, ancien étudiant de la Faculté de Droit de Toulouse, secrétaire général de la Société internationale de Criminologie :

« Cet homme déchu et crimi­ nel en qui nous devons toujours i rcspecter la défaite de la per« C’est le docteur Pinel, médecin des fous, qui, le premier sonne humaine. » posa la distinction entre le fou « Faut-il adapter l’homme au et le crimine!. Son eléve, le monde moderne ou le monde mú­ docteur Esquirol, professeur de deme à l’homme ? » physique medícale, fit un pas en a Le criminel demeure un avant très précieux en dénon- homme. » çant le role essentlel de la miséu II apparait ainsi que la prlre dans la erimlnologie, misére sociale, bfologique et morale dues son n’est plus, en 1965, la solution au milleu et à la constltution. du probléme du traitement des délinquants. Seuls dolvent étre 11 arrive à cette conclusión enfermes les individus dangereux. bouleversante que si des gens L’avenir est à la probation, la avaient une condulte déraisonna- semi-liberté, la libération condlble, c’était parce qu’ils vlvalent tionnelle. » miserablement. » Le Professeur Planques de la De méme que : « Les Misérables » de Víctor Hugo consti­ Faculté de Médecine : tuent un document historique « En médecin de justlce, dépour la sodologie et, avant la lettre, pour la erimlnologie. Lors- montra que la préventlon et la que le « pére Hugo » assuralt réhabilitation des eoupables compque l’ouverturc d’une école équl- tait davantage que la réparation. valait à la fermeture d’une priCe qui est difTicile, dit-il, c’est son, 11 résumalt en cette formule la définltion du crime et de la éloquente le drame de la crlmi- délinquance. » nalité. » En déflnltive, si les qüestions Je ne puis in’étendre sur toutes débattues dans ce Congrés ont les études de ce congrés et les été très intéressantes, à mon sens il manque l ’analyse et l’affirm adiscussions aliant de l’anatomie tion du désir de la suppressíon pathologique marquée par l’Ita - des causes qui déterminent la lien Lombroso jusqu’á Durkheim délinquance. En gros cps causes et la psychanalyse mais il est sont : la formation de la personnalité humaine, sa responsabilité bon de relever que : et ses possibilités de vivre nor« La prison n’est plus la so- malement ce qui est très difTicile lution du traitement de la dé- de réaliser dans les divers milieux sociaux dans lesquels nous linquanee ». nous trouvons et qu’il faut transPour mleux démontrer le sé- former radicalement. rieux et l’utilité d’un tel congrés, Certainement qu’alors l’inégaliFEUILLETON

ESPOIR

Nmnéro 3*I

Conp d’ceil sur la

Sibérie Par JOHN BEST

Apparamment, 600 manceuvres travaiilent dans la mine à ciel ouvert d’une profondeur de 650 pieds, sillonnée de haut en bas et de bas en haut de cinq milles de routes serpentantes. Les travaux s’y poursuivent sans interruption, méme en hiver, quand le mercure plonge parfois aussi bas que 67 degrés sous zéro. On a noté une proportion assez élevée de femmes parmi les mineurs qui se dirigeaient vers le concasseur et vers une mine souterraine. II est évident que le métier de mineur à Norilsk est très risqué en raison de la présenee de gaz de marais. C ’est l’un des principaux problémes, selon un directeur industrie! de Norilsk qui a donné l’impression que des explosions s’étaient déjà produites. Il est tou­ jours impossible d’obtenir des renseignements au sujet de pareilles carastrophes en U.R.S.S. Les ingénieurs soviètiques sont tenus au courant des derniers développements dans la technologie minière et ils reçoivent l’assistance d’une bibliothéque municipale oü sont tra duites des publications telles que le Oanadian Mining Journal. II y a 99 chapees sur 100 pour que le Russe moyen n ’ai jam ais entendu parler de Dzhibariki-Khaya. Pourtan t l’endroit existe et c’est méme un anachronisme économique dans un pays de paradoxes. Les gisements de charbon, autour desquels est constante une vérítable petite ville, ont été jugés suílisamment importants par les planificateurs soviètiques pour justifier les enormes dépenses qui ont été affectées à leur produc­ tion. Mais on n ’a jam ais pu savoir exactement oü l’on utilise ce charbon dans les vastes steppes de la Sibérie. II n’existe pas non plus de moyen de savoir si le coüt ‘de l’extraction du minerai serait rentable dans l’optique nord-américaine. La mine est creusée dans la glace

Journal imprimé sur les presses de la SOCIETE GENERALE D’ IMPRESSION Ateticrs 61, rué des Amldonnlers ---------------T O U L O U S E

Directeur-Gérant : A. TURMO té sociale étant supprimée et la justlce humaine étant instauré*, l’inconséquence des actes antisoclaux, tendrait de plus en plus à disparaitre pour faire place à l’harmonie que prévoíent et déslrent les poetes anarchistes, dont il me plaít d’en citer, entr’autres, un que beaucoup méconnalssent et qui était Paul Paillette. Edouard BRUNET

ne veulent pas y rester et ils partent pour aggraver plus encore le chómage dans les zones industrielles du centre car ils ne retournent plus à la campagne. « Les départs de ces régions (c’est Manevitch qui parle) ne cessent pas (...). L ’accroissexnent to­ tal de la population de la Sibé­ rie est un peu inférieur à son accroissement naturel, c'est-á-dire que le nombre des départs était supérieur à celui des arrivées ». D ’autre part, Iorsqu’il ne s’agit pas de déplacements forcés ou « volontairement » imposés, mais d’une migration spontanée, d’exode pur et simple ou de fuite systématique des collectivités agricoles —. et c’est justement la troisiéme révélation — ces départs (ou ar­ rivées de la Sibérie) sont dirigés vers le Caucase du Nord et dans la zone céntrale de Tchernozem, oú ils f'orment des exploitations individuelles. (Est-ce un retour au « capitalisme » ou une résistence forcénée des paysans ?). « Entre 1959 et 1961, II 5e de l’accroissement total de la population de la République Russe se réalise dans le Caucase du Nord, bien que la population de cette région ne représente que l/10e do la p o p u 1a t i o n de la République. C’est justement ce fait qui explique pourquoi aujourd’hui JI5e environ d e la p o ­ pulation active du Caucase du Nord est occu p é dans l'économ ie individuelle et ne participe pas ¡i la production sociale ». Qu’estce que cela veut dire ? Les pay­ sans russes mécontents des kolkhoz, ne veulent pas aller ou demeurer en Sibérie, ni accepter l’existence de salariés dans ¡'in­ dustrie, s’installent sur de petites pareelles dans les riches torres do Tchernozem et dans le elimat plus favorable du Caucase du Nord. Au prix d’un travail épuisant et par des cultures intensives, ils produisent davantage et gagnent mieux leur vie. Les autorités ne doivent pas étre trop mécontentes de cette évolution et paraissent fermer les yeux, provisoirement au moins. Savez-vous, lecteurs occidentaux, que dans le monde appelé socialiste, il n’y a aucun fonds de chómage ni d’organisme d’enregistrement et de placement de la

et les premíers filons ne se trouvent qu’à 180 pieds de profondeur, alors que la couche glaciaire est d’environ un quart de mille d’épaisseur. Les ingénieurs, qui ont permis de mettre ces filons à ciel ouvert, ont dü faire face à des problémes fa n ­ tàstiques. La délégation canadienne déjá mentionnée a pu jeter un coup d’ceil sur cette super-réalisation mi­ nière, méme si elle ne l’a pas vue en .pleine activité. Les Canadiens du ministére des Affaires du Nord canadien ont été conduits à la mine tard un vendredi soir, durant l’une des quelques heures oü les activités sont suspendues. Ils ont ainsi pu se faire une idee, bien qu’incompléte, des techniques soviètiques pour exploiter une mine dans la glace — probléme suscepti­ ble d’intéresser le Cañada s ’il veut éventuellement exploiter de façon significative ses trésors miniers du Nord. CONSTATATIOÑS D’ORDRE PRATIQUE Le directeur de la mine, M. Sokolovsky, a prétendu que cette année, l ’objectif de la production est de 320.000 tonnes de minerai — que la mine emploie environ 530 travailleurs et que la production « per capita » est de 90 à 95 tonnes par mois. Ces chifires indiqueraient qu’il y a un peu moins de 125 ouvriers chargés de la production et qu’il est probable que la mine produise actuellement un niveau de 90 % plus elevé que son objectif. Au sujet des réserves de l’anthracite, le directeur a affirmé qu’elles étaient illimitées. Sur tout le territoire de Yakutia, une région de 465.000 milles carrés oü se trouve la mine, il existe des réserves évaluées à quatre millions de tonnes dont seulement une fraction a été touchée. ISOLEMENT

TOTAL

Pour montrer jusqu’á quel point Dzhibariki-Khaya se trouve éloigné, il suffit de regarder le tra jet que l’on doit effectuer pour s ’y rendre. Le voyageur doit prendre l ’avion à Yakuts, à proximité de la cóté du Pacifique, au nord-est d’un village appelé Tepliy Klunch pour ensuite remonter une route de terre de 50 milles à Khandiga, ville de 4.000 ámes et centre d’une riche région minière appelée Tampon. II peut arriver que quelqu’un voyage sur cette route, sans rencontrer un seul véhicule, méme en plein jour. La. région ressemble à un pare de chasse et de peche, parsemé de nombreux petits ruisseaux serpentant au pied des monts Verkhoyanks, dont les sommets sont perpétuellement enneigés. Parfois, on peut voir un original se baladant sur la route. Rendu à Khandiga, le voyageur prendra le vapeur sur i’AJdan, sur une distance de 95 milles, avant d’arriver à Dzhi­ bariki-Khaya. Cette méme rivière sert au transports du charbon oü des barges l’amènent à Khandiga et probablement plus en aval, sur le fleuve Léna dans lequel se jette l’Aldan à 200 milles à l ’ouest. L’isolement de l’endroit explique les bénéfices spé­

main-d’oeuvre ? Certainement pas. C’est d’ailleurs dans la logique du régime. Si le chómage n existe pas (au moins officiellement), pourquoi doit-on prévoir un secours aux chómeurs et s’occuper de leur placement ? Manevitch nous le dit et il nous révéle ainsi l’un des plus graves drames de la réalité soviétique. Passons-lui la parole. « II est évident, qu’il faut, sans plus tarder, créer des organismes spéciaux qui prennent à leur cliarge le placement des ouvriers et des employés permettant de libére r de la main-d’oeuvre superflue ». Et il complete, encore en note sous ligne : « A I’heure aetuelle, il n’y a pas, méme dans les grandes villes industrielles, d’organismes spéciaux qui évaluent les besoins en main-d’oeuvre, qui possédent les données nécessaires sur le nom­ bre disponible d’ouvriers deman­ dant un emploi et qui s’occupent de la répartition permanente de la main-d’oeuvre » Et cela sappelle économie planifiée ! Manevitch de suggérer encoré! « II serait raisonnable d’assurer inatériellement d’une façon déterminée Ies ouvriers et les emplo­ yés pendant le temps oü les or­ ganismes respecttfs s ocuperaient d e leur placem ent. Si l’on évaluait les sommes que l’Etat dépense pour payer les ouvriers et les em­ ployés superflus dans les entreprises (sans parler du fait que la présenee de ces travailleurs su­ perflus est un obstacle à l’amélioration de la productivité), ¡I deviendrait évident que cette as.surance matérielle est entiéremi ni justifiable du point de v«»> <conomique ». Les capitalistes l’on! mieux compris, en instituant le fonds de chómage. La derniére révélation de Manevitch concerne le domaine des Services oü l’ignorance (avec le silence des économistes et le malheur des usagers) régnait jusqu’ici en maítre absolu sur les vastes terres de l’U.R.S.S. 11 est archi-connu que l’évolution économique contemporaine méne vers le rétrecissement relatif des emplois dans le domaine de la production et vers l’extension des Services. L ’L.R.S.S. ne voulait pas le savoir et s’opposait obstinément à cette évolution Les (Suite en page 7.1

ciaux qui sont accordés aux ouvriers. Le personnel y est permanent, ce qui veut dire que les mineurs y restent pour dix ans et plus. Ils peuvent toutefois pren­ dre leur retraite à 50 ans, s’ils ont travaillé à la mine au moins 10 ans. Ils obtiennent un salaire de 500 rou­ bles (600 dollars par mois), y compris des indemnités spéciales, le double du taux le plus élevé accordé aux mineurs de Donetsk en Ukraine et leurs 42 jours de vacances par année.

3) DU GIGANTESQUE BARRAGE , DE BRATSK AUX CONSTRUCTIONS DANS LA GLACE ES autorités soviètiques aiment à rappeler ce mot de Lénine qui affirmait que « l’électrificatlon rebátirait la Russie ». L’immense usine hydro-électrique, en construction à Bratsk, est le symbole frappant de la détermination des Soviètiques à réaliser cette prophétie. S’étendant sur plus de trois milles de la rivière Angara, dans les foréts du sud de la Sibérie cén­ trale, l’usine produirà bientót — dés que le dernier de ses 20 générateurs fonctionnera __ 4.500.000 kilowatts pour devenir l’une des plus grandes installations hydroélectriques au monde.

L

D’autres statistiques à son sujet sont également très impressionnants. L ’usine s’éléve sur 414 pieds de hauteur. Son bassin a 360 milles de longueur et 2.000 milles de circonférence. La section céntrale du barrage de 4.590 pieds de largeur, comprend 168.960.000 pieds cubes de cim ent et ses abords contiennent 422.400.000 pieds cubes de terre. L ’énergie fournie par Bratsk sera plus importante que celle produite par les usines des deux rives du Niagara qui totaüsent environ 4 millions de kilowatts. Elle pro­ duirà, par ailleurs, presque le double de l’énergie pro­ duite éventuellement par l’usine de Portage Mountain, soit 2.270.000 kilowatts sur la rivière de la Paix, en Colombie- Britannique. Mais au Cañada, elle sera surpassée par l’usine de la Manicouagan, au Québec, qui fournira 5.351.400 kilowatts d’ici 1975 et par celle des chutes Churchill, au Labrador, qui doit produiré 5 millions de kilowatts. Les travaux du barrage de Bratsk ont debuté 11 y a huit ans et on a eommeneé à y produiré de l’électrlcité, il y a seulement trois ans et demi. Interrogó sur le coüt de l’installation, le directeur de la construction, M. Aron Gindin, a déclaré : « Elle nous a coüté 200 millions de roubles (240 millions de dollars) de moins que nous avions prevus, soit 20 % de moins ». Ce qui laisse en­ tendre que la construction a coüté au total 800 millions de roubles (960 millions de dollars). Les chifires en dollars ne sont pas tellement précis car au taux officiel d’échange, le rouble vaut 1,20 hol­ lar en argent canadien mais sur le marché international, il ne vaut qu’environ un tiers du dollar canadien. (A SUIVRE).


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.