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RUE JULIETTE RÉCAMIER
VEN. 5 17H SAM. 6 JUIN 16H DURÉE 35 MIN. DÉPART RUELLE FOURNIER
De et par Morgane Audoin • Co-écriture et co-mise en scène : Maïa Ricaud.
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© Augustin Le Gall
COMPAGNIE RAOUI
NENNA THÉÂTRE DE RUE — CRÉATION 2020
La grand-mère de Morgane Audoin confectionne les msemens comme personne. Avec Nenna (”mamie“, en arabe algérien), cette jeune femme nous emmène dans sa quête : retrouver la recette idéale des msemens, galettes feuilletées à base de semoule que sa grand-mère lui prépare depuis l’enfance. Une recette, un savoir-faire qui a traversé le temps, les frontières, et l'exil. Nenna est le fruit d’une mémoire familiale qui s’est lentement tissée entre la France et l’Algérie, un témoignage intime de fragments d’histoires de guerre, d’indépendance et d’immigration. Nenna est une quête ancrée dans le présent : celui qui s'écrit ensemble, une poignée de semoule dans la main.
Formée à la Comédie de Reims, puis comédienne pour le jeune public, Morgane Audoin intègre en 2017 la FAI-AR à Marseille (Formation d'Art en espace public). Elle y commence l'écriture de Nenna et crée en 2019 la compagnie RAOUI. Maïa Ricaud est directrice artistique de la compagnie Les Chiennes Nationales qui porte des formes singulières pour l’espace public avec la littérature comme matière.
© Augustin Le Gall
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VEN. 5 17H SAM. 6 JUIN 16H DURÉE 45 MIN. RUE JULIETTE RÉCAMIER
Monstres : César Roynette • Monstruosités : Zelda Bourquin • Dialogues incertains : Cécile Morelle • Direction d’écriture : Nadège Prugnard • Dépaysement : Yumi Fujitani.
BONJOUR DÉSORDRE LA MONDIALE DE LA TERREUR THÉÂTRE DE RUE — CRÉATION 2020 — PREMIÈRE
19 À quoi joue-t-on ? Sommes-nous en train de vivre un Bataclan hors les murs ? Tout dépend de la peau de monstre enfilée, mais certainement à se faire peur en interrogeant les croyances quotidiennes, l’ordre et ses donneurs, la géopolitique des inhibiteurs, explorer notre propre fabrique de monstre, effacer les quelques mètres qui nous séparent, faire corps à corps avec le Monstre dans l’espace public (?). Le Monstre est ancré dans les imaginaires collectifs. Bien que fantasmée, cette existence de l’étrange, l’autre, trouve une réalité profonde dans nos actes individuels et collectifs. À quel besoin primal répond cette figure d’une altérité implicitement dangereuse, diabolisée à travers les âges et les continents ? Instinct ? Peur du désordre ? Génétique ? Lâcheté ou besoin essentiel de soumettre l’organisation à des autorités étrangères plus compétentes ? En gardons-nous des traces ? Qui contrôle ces figures de la peur ? Suis-je responsable ou simple victime du complot? Ça va ?
La compagnie BONJOUR DÉSORDRE fabrique des formes vivantes. Elle revendique une certaine sauvagerie dans la prise de l’espace, jouant sur le rapport direct à l’autre. Au bord du sens, elle aime tricoter avec les mots, emportant dans un vertige périlleux voire contagieux, l’orateur et son auditoire.