Portfolio d'Architecture - Expérience professionnelle - Part II

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GABRIELA M PRATAS PORTFOLIO D’ARCHITECTURE 13 15 Part II Professionnel


Ana Gabriela Macedo Pratas Portugaise - née le 26 Juillet 1986 à Coimbra Architecte UE Université d’Évora Avenue du Lignon 48 - 1219 Le Lignon +41 78 950 55 30 gabriela.mpratas@gmail.com

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Curriculum Vitae Expérience professionnelle 2015-2020 Architecte chez Nomos Groupement d'architectes à Genève 2014-2015 Architecte chez Lacroix Chessex architectes à Genève 2013-2014 Stagiaire architecte chez Lacroix Chessex architectes à Genève 2013 Participation au concours Camelot Research and Visitors Center en Anglet erre en collaboration avec MFPB Architects, organisé par Archmedium – 1er prix 2012 Assistante de l'Architecte João Nasi Pereira dans le cours de Projet I - première année d'architecture à Évora Participation à la deuxième édition du workshop Cirque en Algarve ? - réflexion de 24h sur le tourisme en Albufeira au Portugal – Coordination de Ricardo Camacho (Multitude Agency), Ivan Rupnik (Northeastern University), Dan Adams (Northeastern University) et Kiel Moe (Harvard University School of Design) Participation à la première édition du workshop Elefantes no Algarve – projet de recherche et développement urbain des deux territoires avec le plus d'impacte touristique au Portugal et en Croatie - Coordination de Ricardo Camacho (Multitude Agency), Ivan Rupnik (Northeastern University) et Pedro Cordeiro (Escola Universitária Vasco da Gama) 2011 Réalisation de la scénographie Malmequeres pour la Bruxa Teatro à Évora, en collaboration avec Colectivo5 Architects 2010 Participation au concours Tektonica, en collaboration avec Colectivo5 Architects 2009 Sélection de six projets pour une exposition à Badajoz, avec le projet de quatrième année Baños de Badajoz en Espagne 2008 Selection de cinq projets pour l'Exposition annuelle du cours d'architecture de l'Université d'Évora, avec le projet de deuxième année Aérodrome d'Évora Formation 2012 Master en Architecture à l'Université d'Évora 2010-2011 Développement du Master en Architecture, avec le projet de diplôme Axe culturel – promenade piétonne reliant le centre historique d'Évora et le quartier de la Malagueira, avec l'orientation de l'architecte Daniel Jimenez et co-orientation de l'architecte João Maria Trindade – Note finale 18/20. 2005 Admission en Études d'Architecture à l'Université d'Évora au Portugal Connaissances linguistiques

Portugais – langue maternelle Français - très bon niveau Anglais - très bon niveau

Connaissances informatiques

Archicad, Autocad, Adobe CS, Artlantis, SketchUp, Office

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Stagiaire chez Lacroix Chessex 053_ABA Rénovation et extension de la fondation La Croisée de Joux

Localisation L’Abbaye (VD) Date 2013 Type Concours Maître de l’ouvrage Fondation la Croisée de Joux Surface 2’000 m2

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Le projet propose un nouveau bâtiment à la volumétrie simple et clairement identifiable; un parallélépipède rectangle assez élancé, doté d’un toit à deux pans et d’un grand porte-à-faux donnant sur la place du village. Le nouveau volume vient se positionner parfaitement à l’axe du bâtiment existant de l’ancien Hôtel de Ville. En plan, le volume de l’extension propose une volumétrie clairement plus étroite que le bâtiment existant. En coupe, son gabarit (R+2+Combles) reprend ses mêmes pentes de toiture tout en étant plus bas et en venant se loger sous ses avant-toits. Les angles et la toiture du bâtiment de l’ancien Hôtel de Ville sont ainsi laissés libres, ce qui favorise une lecture claire de la partie existante et de la partie nouvelle. L’autre conséquence directe d’avoir un nouveau corps de bâtiment fin et positionné à l’axe de l’ancien est la distance généreuse offerte devant l’entrée de l’Eglise. Un «vrai» parvis est ainsi créé et permettra à la population de se tenir devant l’église, alors qu’actuellement l’espace devant l’église est plutôt celui d’une ruelle. Il est enfin intéressant de noter la nouvelle forme de l’espace publique (le vide) en comparaison avec la forme du bâti (le plein). L’espace public

s’ouvre au fur et à mesure que l’on descend du haut de la rue vers l’église. L’implantation du nouveau bâtiment reprend l’idée de rue à redents, soit un décalage régulier entre chaque bâtiment pour finir par créer le parvis de l’église. De par ses proportions très élancées et son toit à deux pans, le nouveau corps de bâtiment cherche à instaurer un subtil dialogue avec l’église existante en proposant une «tête» (la façade avec le porte-à-faux) posée de manière parfaitement perpendiculaire à la façade principale de l’église. Le traitement des façades (une ossature apparente en béton avec remplissage en bois) donne au projet un caractère singulier plus proche de l’église et des fermes existantes du village que des petits immeubles d’habitation construits depuis les années 70. La question structurelle étant au cœur du projet, les façades cherchent à ne rien cacher de cette structure en béton qui régit toute l’organisation spatiale du bâtiment. Ici pas d’enveloppe qui «emballe» le bâtiment: la coupe est la façade. Le projet propose donc un grand squelette en béton dans lequel viennent se loger les chambres des résidents.


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053_ABA Rénovation et extension de la fondation La Croisée de Joux

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Stagiaire chez Lacroix Chessex 054_RDR Pavillon de jardin

Localisation Carouge (GE) Date 2013 Type Mandat direct Maître de l’ouvrage Privé Surface 50 m2

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Un pavillon de jardin de 50 m2, comprenant une cuisine, salle à manger pour but d’accueillir une grande famille dans les longues après-midis de loisirs. Le projet construit sur un plan pentagonal, propose un bâtiment clairement identifiable. Comme un kiosque, il s’ouvre sur le jardin pendant l’été et se ferme sur lui-même pendant l’hiver.


Le Kiosque jardin botanique Sedan

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054_RDR Pavillon de jardin

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Architecte chez Lacroix Chessex 058_CBA Deux bâtiments de logements PPE, LUP et logements pour étudiants

Le projet propose une architecture prenant en compte le contexte urbain en offrant, côté place, de grandes façades unitaires, sobres et répétitives et de l’autre, côté rue, des façades dont les ondulations permettent de rythmer l’espace public en de petites séquences plus proches de l’échelle de la rue, alors que de l’autre côté, sur place, c’est le caractère plus institutionnel qui prédomine. La forme des doubles attiques reprend la géométrie ondulante pour se décliner sur tout le pourtour des bâtiments. De ce fait, elle arrive à lier les façades avants et arrières, tout en jouant de manière très assumée leur rôle d’attique, qui est vu ici comme une prolongation du bâti vers le haut plutôt que de l’adjonction d’une autre architecture, ce qui est malheureusement souvent le cas lorsque l’attique est d’un seul étage et décalé sur tout son périmètre. Le parti architectural choisi ici est de proposer, côté place, des façades empreintes d’une très grande urbanité et civilité. La trame très répétitive, les fenêtres d’un même module et la matérialité minérale offrent ainsi aux façades un caractère très classique. L’architecture proposée ici cherche le calme, la stabilité et la pérennité. Elle contraste avec l’architecture de

Localisation Chêne-Bourg - Halte Ceva (GE) Date 2014 Type Concours sur présélection - 3ème prix Maître de l’ouvrage Privé Surface 16’000 m2

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verre de la gare CEVA qui parle, elle, plutôt d’immatérialité et de vitesse. La façade n’est pas un écran percé de fenêtre plus ou moins verticales ou horizontales, mais un système structurel, constructif et spatial. Ce système négocie les rapports entre structure, vitrages et protections sous l’angle de ce que l’on verra depuis les espaces intérieurs, ainsi que depuis l’espace urbain. D’un côté, depuis chacun des espaces de vie, elle agit comme un filtre spatial, un dispositif à travers lequel on perçoit l’environnement extérieur. De l’autre, elle s’offre comme un dispositif architectural devant rester compréhensible et élégant face à la ville. Nous sommes convaincus que la cohérence recherchée passe par une architecture à dominante minérale. La massivité, la force structurelle, la durabilité du système architectonique mis en place sont recherchés ici. Nous ne croyons pas, dans ce contexte urbain, à une stratégie de l’emballage et au mythe du tout vitré, de la transparence et du léger. Participer au front bâti d’une nouvelle place publique est une grande responsabilité mais également une chance rare et magnifique qui ne doit pas être manquée.


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058_CBA Deux bâtiments de logements PPE, LUP et logements pour Êtudiants

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Architecte chez Lacroix Chessex 058_CBB Tour de bureaux et de logements

Si la tour est une forme urbaine qui évoque avant tout la hauteur, son rapport au sol est essentiel au bon fonctionnement des programmes qu’elle reçoit. Les deux ailes qui la stabilisent ont un rôle prépondérant de ce point de vue. Elles matérialisent tout d’abord des articulations entre l’espace public principal de la halte et les flancs de l’immeuble. Elles signifient ensuite un appel pour le piéton, dans le but de lui indiquer la localisation des entrées. L’aile nord qui permet de retrouver en partie l’alignement nord dicté par le plan localisé de quartier, constitue une avancée vers la voie verte et l’une des entrées de la gare. Elle dévoile, sous un porche abrité, l’entrée dédiée aux logements. Tournée vers l’échelle pavillonnaire, elle cherchera à être des plus domestiques. L’aile sud se détache de la verticalité de la façade sud pour entretenir un rapport privilégié avec la future place de la Gravière. Elles collaborent d’une seule énergie dans la définition d’un espace public de qualité. Entre classicisme et souplesse, une intuition guide la recherche du langage architectural adéquat. Elle regarde d’un côté un mode de construction antique, propre à la pierre, dans lequel des piliers supportent des linteaux, qui compose avec des éléments d’une taille et d’une complexité

Localisation Chêne-Bourg - Halte Ceva (GE) Date 2014 Type Concours sur présélection - 5ème prix Maître de l’ouvrage Privé Surface 18’000 m2

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réduite. Ce mode constructif est issu d’une nécessité structurelle, se focalise sur le plein pour ensuite générer l’ouverture. D’un autre côté, elle s’inspire d’une typologie plus récente, employant déjà la préfabrication en béton et suivant une dialectique différente puisqu’elle part de l’ouverture pour matérialiser un élément à la fois cadre et fenêtre. Ce mode constructif trouve son origine dans l’agrément qu’une ouverture dans un mur apporte à la qualité des espaces qui se trouve derrière. Entre l’expression de la fenêtre et celle de la structure, l’élément conçu développe une échelle et une configuration qui se mesure à la taille des usagers qui habitent l’immeuble, tel une fenêtre, tout en cherchant à réduire le linéaire de joints soumis à une dégradation rapide. Sa forme en I évoque le pilier, réinterprète le linteau qui, fabriqué en béton armé, assume sans faiblir les porte-à-faux. Elle déporte les joints des lignes de force verticale et ménage de part et d’autre du pilier des ailes qui, selon leur largeur, implique une ouverture plus ou moins grande. Le classicisme réside dans l’articulation systématique de bases, de piliers et de linteaux pendant que la souplesse trouve son mode d’expression dans le déploiement différencié des ailes qui se trouve en retrait.


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058_CBB Tour de bureaux et de logements

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Architecte chez Lacroix Chessex 062_PCR Immeubles de logement et crèche à Paris

La réaffectation de la caserne de Reuilly constitue l’un des grands chantiers actuels de la capitale française. L’enjeu de ce projet ambitieux situé au cœur du XIIe arrondissement est de réhabiliter une ancienne caserne militaire, dont les fondements datent du XVIIe siècle. Il prévoit la réalisation de 600 logements sociaux, d’un jardin public, d’une crèche et de locaux d’activités commerciales et associatives, ainsi que des ateliers d’art. La mutation de cet ensemble a été confiée à six bureaux européens d’architecture et d’urbanisme. Le lot attribué requiert la construction de bâtiments neufs venant dialoguer avec les édifices historiques. Le projet proposé est articulé en trois volumes qui comprennent 79 logements, une crèche de 66 berceaux, un parking public et des commerces. Le concept mis en place propose une architecture qui s’inscrit en réponse directe au contexte existant en vue de créer un ensemble cohérent. Le système constructif proposé ne laisse par contre aucune ambiguïté sur la

Localisation Paris 12ème arr. (FR) Date 2014 - participation en phase d’avant-projet déssin des façades Type Concours Maître de l’ouvrage Paris Habitat Surface 6’814 m2

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contemporanéité du projet. Celui-ci participe au front bâti du boulevard haussmannien, plus précisément à l’articulation de la Caserne des pompiers sur le boulevard Diderot. L’un des enjeux du projet consiste à requalifier le vide laissé entre la caserne des pompiers, celle de Reuilly et les logements de la SNI. La structure proposée tente de réconcilier les géométries diverses en les intégrant afin de redéfinir clairement le boulevard. Les trois volumes qui en résultent composent une architecture complexe, volontairement non normative, articulée par des jeux de terrasses et de retraits successifs. La création d’une place entre les bâtiments permet de développer des espaces de vie propices aux échanges sociaux. La toiture du volume du bas est utilisée comme préau pour la crèche qu’il abrite. Cet espace de vie protégé est organisé autour d’un patio central baigné de lumière naturelle favorable aux jeux de l’enfance.


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062_PCR Immeubles de logement et crèche à Paris

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Architecte chez Lacroix Chessex 063_PUC Bâtiments de logements pour la parcelle de l’Université

A l’échelle du territoire, le projet vient construire une nouvelle pièce urbaine faisant résonnance aux deux nouveaux quartiers en construction dans un rayon d’un kilomètre: la Fontenette et la Chapelle-Les Sciers. Par sa morphologie urbaine, le nouveau projet du plateau de Pinchat cherche à répartir les 55’000 m2 de nouvelles surfaces, de manière la plus douce possible vis-à-vis de l’environnement naturel et construit. Le choix pris ici est de construire compact pour économiser le maximum de sol et dégager un espace public le plus généreux possible. Cette portion de territoire genevois est constituée de morphologies bâties très hétéroclites. Le projet ponctue le site de formes bâties compactes et rayonnantes disposées autour d’un vide central généreux. Ce vide central est l’ADN du projet. Il parle de ce que le site est actuellement, un champ cultivé, un grand vide qui est dans la mémoire collective des habitants de Pinchat. Ce vide fait également référence aux autres grands vides avoisinants que sont les grands champs formant les pénétrantes de verdure

Localisation Carouge (GE) Date 2015 Type Concours ouvert - 7ème prix Maître de l’ouvrage Université de Genève et la Fondation immobilière de la ville de Carouge Surface 55’000 m2

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jusqu’au centre ville. L’espace public est une question cruciale, spécialement en ville. Il est intéressant de se demander si cette question est également importante dans un site périurbain comme le plateau de Pinchat. La réponse est évidemment oui ! En analysant le parcellaire, on se rend compte que, même si le site est très végétalisé, l’espace public se fait rare car les sols sont quasiment tous occupés par des villas individuelles ou des champs cultivés. Le projet propose de libérer un grand espace public généreux au cœur du nouveau quartier ainsi créé. Le projet propose une série d’immeubles compacts et rayonnants plutôt que des barres. La compacité de ces constructions limite l’effet mur, garanti une certaine perméabilité, offre des plans rayonnants qui créent de fait un lien avec les villas. Ils permettent d’obtenir la densité demandée et vont chercher les gabarits des barres de la parcelle voisine.


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063_PUC Bâtiments de logements pour la parcelle de l’Université

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Architecte chez Lacroix Chessex 066_DOR Extension du bâtiment Unithèque

Localisation Dorigny (GE) Date 2015 Type Concours - 4ème prix Maître de l’ouvrage Canton de Vaud Surface 31’400 m2

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Le projet d’extension de la bibliothèque cantonale à Dorigny est caractérisé par son fort enracinement dans le territoire. Sa forme en arc résonne d’une part avec le lac Léman et d’autre part avec le bâtiment existant de l’Unithèque. Territoire, paysage et géométrie sont étroitement liés et constituent la base du nouveau projet d’extension. L’arc va se décliner à travers les différentes échelles et en deviendra l’élément unitaire caractéristique. Le parti pris est clairement «d’accompagner la musique» plutôt que de tenter un numéro de soliste qui chercherait à se démarquer à tout prix du bâtiment existant de Guido Cocchi. Le projet d’extension reprend donc la trame structurelle radiale de l’Unithèque. Il se développe sur l’arrière du site en prolongement de la bibliothèque. La difficulté principale est la perte immédiate de lumière naturelle sur le plus grand côté du bâtiment actuel, l’extension si situant sur l’arrière du site. La solution ici retenue est de créer de grands patios en forme d’arche le long de la façade arrière. D’une part, cela permet d’amener de la lumière naturelle en quantité suffisante au centre du projet et, d’autre part, d’offrir cinq points de connexion entre bâti ancien et nouveau.

Repenser la séquence d’entrée de l’Unithèque est l’un des enjeux principaux du projet. En effet, l’actuelle est indigne de l’importance de la bibliothèque cantonale universitaire. La proposition faite ici consiste à supprimer les escaliers extérieurs partant du rez ainsi que leur palier. L’entrée sera de plain-pied au rez ; on entrera directement dans un hall avec un grand escalier circulaire principal de distribution. De là il sera possible soit de se diriger vers les restaurants, soit d’emprunter le grand escalier pour accéder directement à la bibliothèque. La structure est un élément constitutif du projet à double titre: infrastructure puisque le bâtiment accueille les archives au sous-sol et superstructure puisqu’il reçoit hors sol les espaces d’accueil, de lecture et de bureaux. La structure ne joue pas uniquement son rôle primaire de porter les charges, elle a aussi une fonction spatiale et identitaire forte ; elle sera visible dans tous les espaces de l’extension. A l’image des bibliothèques mythiques comme celles de Labrouste, cette dernière devient un des éléments emblématiques de l’édifice. L’espace proposé sera calme et serein, bercé par des arches en béton positionnées sur une trame très précise.


Bibliothèque de St. Geneviève, Paris Labrouste, 1859

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066_DOR Extension du bâtiment Unithèque

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2013 2015


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