Guide sur les Femmes pour les nuls
Table des maTières
Introduction………………………………….......... 3 Les dogmes, règles et croyances…………… 6 Les principaux courants…………………………. 8 Les Faits culturels et inter-religieux……… 9 Les faits historiques………………………………. 10 Les faits politiques……………………………….. 11 Les femmes importantes……………………… 12 Les droits humains non respectés………… 15
inTroducTion
À travers le monde, la femme a des rôles divers, que ce soit mère au foyer, égale à l’homme ou simple «propriété» de son mari. Cette revue traitera, en guise d’introduction, de la place des femmes dans les diverses religions et fera une analyse plus approfondie sur l’Islam. En premier lieu, dans le christianisme, l’église insiste sur le fait que la femme doit être égale à l’homme. Celles-ci ont diverses fonctions. Par exemple, étant donné le fait que la femme à la capacité physique à donner la vie, les femmes disposeraient de qualités particulières dans les relations humaines soit le souci de l’autre, l’écoute et l’humilité, qualités importante dans la famille, la société et l’Église. Les fonctions d’enseignement, de sanctification et de gouvernement ne sont exercées que par des hommes. Cette subordination des femmes aux hommes fait l’objet de critiques.
Pour continuer, les femmes, dans le judaïsme, ont peu de valeur par elles-mêmes. Selon la Torah, la femme est curieuse, bavarde, attachée à son apparence, paresseuse, jalouse et portée sur la sorcellerie Elle est sous l’autorité du père et du mari qui peut la répudier. Elle se doit d’être modeste, voilée à partir du moment où elle se marie et de rester le plus possible à la maison, le seul rôle valorisé pour elle étant celui de mère et d’épouse. Elle ne peut être ni juge, ni témoin. Alors que l’enseignement de la Torah est très important, elle en est souvent exclue ou reçoit une instruction rudimentaire.
Pour finir, selon le Coran, il est dit que les hommes peuvent battre leurs femmes, où le témoignage d’une femme ne vaut que la moitié de celui d’un homme, où le garçon recevra une part d’héritage qui sera le double de celui de la fille, où les hommes ont autorité sur leurs femmes du seul fait de la préférence de Dieu en leur faveur, où la virginité et la jeunesse des femmes sont considérées comme des valeurs très importantes. Durant les temps modernes, plusieurs femmes ont bouleversé le fil de l’histoire, un peu partout dans le monde, comme Benazir Bhutto, Huda Shaarawi et Amina Wadud.
les doGmes, rèGles eT croyances Le dogme de l’inimitabilité du Coran est la principale raison pourquoi celui-ci est considéré comme un ouvrage divin. Car le dogme de l’inimitabilité est l’argument selon lequel le Coran est un miracle qu’aucun homme ne sera capable de reproduire. Les règles sont dictées par le Coran. Comme celui de prier 5 fois par jour en direction de la Mecque, de manger les aliments halal, de ne pas boire d’alcool, de fêter le Ramadan, de suivre les enseignements écrits dans le Coran, de croire en les six piliers de la foi musulmane : les musulmans doivent croire en dieu, en ses anges, en ses livres, en ses messagers et en la réalité du jour dernier. Malheureusement, il est même écrit dans le Coran que les maris peuvent battre leur femme s’ils les soupçonnent d’infidélité ou si elles ne leur obéissent pas.
Aussi, les femmes sont considérées impures lors de leurs menstruations. Il ne faut donc pas les approcher durant cette période de temps. Lors de prises de décisions, les femmes ne valent que la moitié du vote d’un homme. Comme pour l’héritage, la fille n’obtiendra que la moitié de la part donnée à un garçon. Elles ne doivent pas se découvrir en présence de personnes inconnues car cela représenterait une offense. Selon un verset du Coran, la femme doit se soumettre à l’homme et est considérée comme une récompense à un homme s’il est un bon croyant. Mais les femmes ne sont pas justes des possessions dans le Coran, elles ont l’égalité spirituelle. Ce qui veut dire que peut importe s’ils sont femmes ou hommes, s’ils vivent suivant les règles tous les deux auront le pardon et une énorme récompense lorsqu’ils mourront.
les principaux couranTs Il existe plusieurs courants dans l’Islam, le principal courant est le Sunnisme provenant du mot «sunna» qui veut dire la voie. Aussi appelée vision orthodoxe, elle compose près de 90% des musulmans. Le surnom de vision orthodoxe leur a été associé car ils pratiquent la religion comme elle a toujours été enseignée. Il existe plusieurs sous-divisions de sunnites mais tous s’accordent à croire en quatre sources de droits : suivre l’enseignement du Coran, les enseignements de Mahomet, le consensus juridique et l’analogie juridique. Le deuxième courant le plus pratiqué est le Chiisme. Il compose envions 10% des musulmans. Elle est divisée elle aussi en plusieurs branches, et chaque branche accepte différents descendants d’Ali ibn Abi Talib comme imams. Le troisième et dernier grand courant est le Kharidjisme. Sa plus importante subdivision est l’Ibadisme et compose environs 1% de la communauté musulmane. Les ibadites sont les seuls qui considèrent que le commandeur des croyants ne doit pas être nécessairement de la lignée de Mahomet, ni d'une certaine race ou couleur.
FaiTs culTurels eT inTer-reliGieux Anciennement, les femmes n'avaient aucune existence. La raison toute simple de ceci est le fait qu'elles n'étaient pas considérées comme faisant partie de la société. C'était une société majoritairement masculine où la femme était lourdement écrasée de devoirs. Elle avait à porter et élever les enfants à la maison et servir son mari comme une esclave servirait son maître. Les nouveau-nés filles pouvaient être enterrées vivantes et une femme veuve pouvait épouser légalement ses beaux-fils ou ses fils adoptifs. Les pratiques de l'infanticide féminin et de la polygynie illimitée auraient été courantes. Face à ces problèmes, les réformes de Mahomet auraient amélioré le statut des femmes en instituant pour elle un droit de propriété, de succession, d'éducation, de divorce. Les recommandations de Mahomet inciteraient les maris à un meilleur traitement des femmes. Selon les savants sunnites, on trouve des citations qui soutiennent cette thèse : « Pendant la Jahiliyya, nous ne donnions aucune valeur à la femme, lorsque l’Islam est venu et qu’Allah a parlé d’elles, nous avons compris qu’elles ont des droits sur nous » d’Omar ibnal-Khattâb.
FaiTs hisToriques Dans la religion islamique, le prophète Mohammed a sans aucun doute été l’un des plus grands défenseurs de la femme. L’édification de la civilisation islamique a commencé par la construction de la première communauté de Médine et le Coran fut le socle de la première pierre de la religion. Malgré les indications dans le Coran, les femmes dans l’islam étaient considérées comme mineures non seulement avant mais encore aujourd’hui. Quelles sont les raisons ayant poussés l’homme à considérer la femme comme étant inférieure à lui ? Les mentalités se sont forgées sur d’anciens mythes et certaines croyances telles que la femme a été créée non en même temps que l’homme mais à partir de l’homme. Cela signifie en réalité que la femme est soumise à l’homme. La femme est également le malheur du genre humain car c’est elle qui, dans la mythologie, a incité Adam à manger le fruit interdit. Elle est ainsi le symbole de la tentation.
FaiTs poliTiques Lors de la création de l’islam et plusieurs siècles auparavant, les femmes n’avaient aucun pouvoir et ne pouvaient pas se défendre. Comment penser de politique? Ce n’est qu’au début du 20e siècle qu’un mouvement féministe apparaît dans plusieurs pays musulmans. Le Code personnel tunisien (1956) a été l'un des codes les plus importants dans un pays musulman. Dans les années 1970, avec l'émergence de l'islam politique, la condition des femmes s'est dégradée dans plusieurs pays. Depuis les années 1980, un mouvement désigné le « féminisme islamique » (proche de l'islam libéral et qui inclut des personnes telles que Amina Wadud) contredit l'interprétation d'un certain nombre de hadith et lutte pour une égalité des droits à l'intérieur même de la sphère religieuse, et non seulement séculière. Au Maroc, la réforme en 2004 de la Moudawana, le droit familial, a rendu quasiment impossible la polygynie et étendu le droit au divorce à la femme. Le Code de la famille algérien a également été réformé, et le statut des femmes en Tunisie a connu de nouvelles modifications, touchant, entre autres, à la filiation. Grâce aux mouvements politiques et les rébellions organisées par ces femmes, l’islam accepte de plus en plus, tranquillement mais sûrement, la place de la femme que ce soit dans la politique, dans la société ou dans la religion. Par contre, il reste encore beaucoup de travail puisque l’homme n’est pas capable d’accepter pleinement son égalité avec la
les Femmes imporTanTes Plusieurs femmes ont aidé à acquérir des droits aux femmes dans l’Islam, parmi-elles ; Benazir Bhutto, Huda Sharawi et Amina Wadud sont des personnages important. Benazir Bhutto est née à Karachi le 21 juin 1953 puis est morte assassinée le 27 décembre 2007. Elle était une femme politique pakistanaise et chef du parti du peuple pakistanais. Elle fut première ministre pakistanaise, ministre des finances du Pakistan, ministre de la défense du Pakistan et dirigeante du parti politique. Elle est devenue la plus jeune personne et la première femme élue démocratiquement à la tête d’un pays à majorité musulman. Donc, elle fut une figure importante du mouvement féministe musulman.
huda saawari De plus, Huda Saawari fut une leader du mouvement contre l’islamophobie. Elle est née le 23 juin 1879 et est décédée le 12 décembre 1947. Elle était de nationalité égyptienne. Elle a fondé l’union féministe égyptienne pour défendre le droit des femmes, permettant d’accéder à l’université et à la fonction publique. Plus tard, lors d’un congrès international à Rome elle décide de ne pas mettre son voile et de poursuivre sa lutte politique à visage découvert. Quelques années plus tard, l’UFE (Union Féministe Égyptienne) lance une revue en langue arabe où elle défend les droits des femmes dans le monde arabe. Bref, elle fut une femme importante pour l’Islam.
amina wadud Pour finir, Amina Wadud est la première femme à diriger le sermon introductif dans une mosquée en Afrique du Sud. De plus, elle souleva une contreverse en dirigeant la prière du vendredi, rompant ainsi la tradition par laquelle la prière devait être dirigée par un homme. Elle est née le 25 septembre 1952. Elle est de nationnalité américaine et malaisienne. Elle est l’une des figures du féminisme musulman. Ainsi, Amina Wadud est libérale, refuse l’interprétation littérale du Coran et prône l’égalité entre hommes et femmes. Enfin, elle est une feministe importante dans l’acquisition de nombreux droits aux femmes musulmanes. Toutes ces femmes parmi tant d’autres ont eu un impact positif sur l’image de la femme dans l’Islam, mais la bataille n’est pas encore gagnée!
les droiTs humains non respecTés Actuellement, dans l’Islam, la femme est au centre d’un dilemme entre les diverses opinions diffusées par les médias. Selon les nouvelles propagées par les médias et autres réseaux sociaux, la femme musulmane est en proie au sexisme, parfois même au racisme. Elle n’a pas le droit à la liberté d’expression. Le meilleur exemple étant un extrait du Coran disant que le vote de deux femmes égale celui d’un homme ainsi que le port forcé de l’hijab en présence de tous hommes étrangers. La femme n’est pas instruite et doit entièrement être soumise à son mari et aux hommes de sa famille et les servir. Ces exemples et bien d’autres sont vrais pour certaines femmes, mais il n’en est pas toujours ainsi. Par exemple, dans le Coran, la femme a, tout autant que l’homme, le droit d’être instruite. Non seulement cela mais il ne faut pas oublier que ce n’est pas tous les musulmans qui sont des pratiquants orthodoxes, qui suivent rigoureusement les enseignements du Coran ou qui sont des extrémistes. Malgré certaines injustices apparentes envers les femmes dans l’Islam, les pratiquants diront que la femme a une place importante dans cette religion.
Fait par : Gabrielle Poirier, Ralitsa Nedyalkova et Catherine Russell