Dossier de presse AKAA by Galería Out of Africa

Art & Design Fair 10-12 novembre 2017 Carreau du Temple, Paris

Dossier de presse - Juillet 2017 1

Sommaire Communiqué de presse 4 Édito de Victoria Mann, directrice

L’Afrique à l’honneur à Paris

L’Avenir d’une illusion

La liste des exposants 10 Le comité de sélection 19 AKAA en quelques chiffres 21 La programmation culturelle 22 AKAA Underground 24 L’installation monumentale 26 La fondation invitée : Triad Foundation

Neo // Fuzz 29 Les visuels pour la presse 30 Direction artistique et culturelle 34 Organigramme 35 Les informations pratiques et contacts

Relations avec la presse Heymann, Renoult Associées | Agnès Renoult Presse France : Marlène Chalvin, m.chalvin@heymann-renoult.com Presse internationale : Bettina Bauerfeind, b.bauerfeind@heymann-renoult.com +33 1 44 61 76 76 | www.heymann-renoult.com

COMMUNIQUÉ DE PRESSE Forte du succès de son édition inaugurale en 2016, AKAA – Also Known As Africa – revient du 10 au 12 novembre 2017 au Carreau du Temple. Première et unique foire en France d’art contemporain et de design centrée sur l’Afrique, AKAA a su trouver, dès sa 1ère édition, son public : 15.000 collectionneurs et amateurs d’art présents en 2016. Cet engouement pour cette scène artistique s’est confirmé ce printemps par les multiples manifestations dédiées à la création africaine, sur l’ensemble du territoire. AKAA, jeune foire s’impose comme le rendez-vous annuel parisien et la vitrine française de ce nouveau marché.

AKAA – La foire poursuit son développement L’édition 2017 accueille 33 galeries provenant de 19 pays. Plus de la moitié de ses exposants sont renouvelés, la foire proposera une offre plus internationale et encore plus sélective cette année. De nouveaux pays sont présents : 5 pays du continent africain (Angola, Côte d’Ivoire, Ouganda, Sénégal et Tunisie), et 4 pays européens (Suisse, Belgique, Italie et Espagne). La section design s’étoffe représentant 10% des exposants. La présentation d’une œuvre monumentale dans l’artère principale de la foire est reconduite . Le sous-sol du Carreau du Temple est investi pour la 1ère fois, avec la création de AKAA UNDERGROUND un laboratoire d’art et de rencontres avec ateliers, conversations performances et signatures de livres. Une carte blanche sera donnée à l’artiste Sud Africaine Lady Skollie qui occupera un espace dédié. AKAA – Le rendez-vous des collectionneurs et amateurs d’art contemporain et de design d’Afrique Dans la continuité de sa 1ère édition, tous les types d’expressions contemporaines sont à l’honneur (sculpture, peinture, photographie, installation et design). AKAA affirme son identité de Foire conviviale et son statut de rendez-vous marchand et culturel permettant de découvrir toute l’ampleur et la diversité d’artistes émergents ou confirmés originaires d’Afrique, de sa diaspora ou inspirés par le continent. AKAA - Une plate-forme culturelle ancrée dans l’échange et la réflexion AKAA offre à nouveau une programmation exigeante et emblématique de la scène artistique d’une Afrique sans frontières. Elle effectuera un travail de pedagogie grâce à l’audioguide qui decryptera une œuvre de chaque galerie choisie par Salimata Diop, directrice culturelle d’AKAA. Les rencontres AKAA permettent de faire entendre la voix de celles et ceux qui font l’art contemporain africain, en proposant au public de venir à la rencontre des artistes, commissaires d’expositions, spécialistes et de dialoguer directement avec eux. Un moment de partage et d‘échange pour cette programmation culturelle qui, cette année, se décline sous le thème : panser le monde.

ÉDITO Victoria Mann, directrice d’AKAA Dépasser les ordres sociaux, vivre au-delà des frontières, sortir du familier... Préférer des chemins horizontaux plutôt que verticaux, ceux qui réservent des surprises, des découvertes, des rencontres improbables… Il existe un monde en migration et en constante mutation. Ce monde à partager c’est celui qui nous porte vers l’aventure, le projet inéluctable qu’est AKAA. AKAA est à l’image d’une Afrique aux multiples facettes, qui transcende les frontières historiques et dont les voix résonnent aux quatre coins du monde, portées par la vision de chaque artiste. Notre Afrique est faite de cette fluidité, complexité et perméabilité. Elle inspire et influence par sa capacité d’innovation et de création. Dans un lieu emblématique de l’architecture parisienne, nous avons pensé et conçu un évènement où se croisent les regards de l’Afrique et du monde, pour dessiner ensemble une nouvelle carte de la scène artistique contemporaine. AKAA est un projet collaboratif porté par des hommes et des femmes animés d’une même passion : transmettre, dialoguer et partager. L’année dernière se sont dégagées une alchimie, une effervescence, une énergie positive propices au marché. Artistes, galeries et amoureux de l’art ont été accueillis dans une ambiance conviviale, ouverte et professionnelle. AKAA a prouvé qu’en unissant nos forces, en rassemblant en un espace commun d’échanges les acteurs majeurs de la scène émergente de l’art contemporain d’Afrique nous pouvions faire la différence. Nous vous donnons rendez-vous du 10 au 12 novembre 2017 dans le merveilleux écrin du Carreau du Temple pour découvrir 38 galeries et 150 artistes venus de 28 pays. Quatre jours pour partager l’énergie de l’Afrique, prêter l’oreille à sa rumeur et découvrir sa vibration.

L’AFRIQUE À L’HONNEUR À PARIS

L’année 2017 célèbre l’art contemporain d’Afrique dans toute sa diversité en France. Si la création africaine fut à l’honneur le temps d’une foire d’art contemporain au Grand Palais, les institutions ont su faire durablement rayonner les artistes. Emblématiques de cet engouement, l’exposition Afriques Capitales à Paris et à Lille, sous le commissariat de Simon Njami, ou encore l’accrochage monographique du Sénégalais Soly Cissé au musée Dapper ont été particulièrement remarqués. L’exposition historique Art/Afrique, le nouvel atelier présentée à la fondation Louis Vuitton est un autre temps fort de la saison. Cette remarquable double exposition réunit une sélection d’œuvres de 15 artistes contemporains d’Afrique de la collection Jean Pigozzi, collectionneur pionnier du genre, et met à l’honneur la scène contemporaine sud-africaine, l’une des plus dynamiques du continent. La fondation affirme que « l’Afrique et ses cultures sont aujourd’hui incontournables dans la constitution du paysage mondial ». On a parlé de « Printemps africain », à propos de ces événements offrant un florilège d’expressions africaines se faisant écho les unes aux autres, concentrés en une courte période. Aujourd’hui, l’art contemporain d’Afrique se mondialise d’une manière croissante et durable. Galeriste découvreuse depuis plus de 20 ans et membre du comité de sélection de la foire AKAA, Dominique Fiat a commencé à exposer des artistes africains en 2009. Il y a deux ans, elle a lancé le projet Afriques Capitales à La Villette, « une manifestation pluridisciplinaire récurrente sur l’art contemporain africain » prenant la forme d’une biennale itinérante. « Je pense fondamentalement que la scène africaine offre une sensualité autre, et que les artistes, dans leur rapport au monde, apportent une fraicheur dans ce qu’ils ont à dire ou à prouver. J’ai espoir que les collectionneurs africains les soutiennent dans un proche avenir ». Dans ce contexte prolifique qui aiguise aujourd’hui crescendo la curiosité et l’appétence des collectionneurs d’art contemporain, la foire AKAA s’inscrit dans un mouvement profond et durable de globalisation de l’art contemporain d’Afrique, permettant un échange de regards multiples portés sur et en provenance du continent africain.

« L’existence de la foire AKAA vient au bon moment. Car il s’agit de consolider la visibilité de la scène africaine contemporaine, de façon complémentaire au travail des galeries qui montrent des artistes confirmés et émergents, et au désir des institutions de les révéler aux yeux du grand public », soutient l’artiste camerounais Bathélémy Toguo, qui a participé à la première édition de AKAA. Il accueillera début 2019 au sein de son espace artistique Bandjoun Station, créé en 2008 en terre Bamiléké, une partie de la collection agnès b d’art africain contemporain. Une première pour une collection européenne sur le continent africain. Avec une deuxième édition très prometteuse à l’horizon, la foire AKAA, bien ancrée à Paris, participe de cette aventure mondiale africaine pour notre plus grand bonheur.

L’AVENIR D’UNE ILLUSION par Simon Njami Écrivain, commissaire d’exposition, critique d’art, directeur artistique de la 12ème édition de la Biennale de Dakar et membre du comité de sélection d’AKAA Depuis quelque temps, la vieille Europe semble souffrir d’une fièvre étrange : l’art contemporain africain ! De foires en expositions, de saisons en colloques, soudain l’on s’aperçoit de l’existence de ce continent qui, pour la plupart du temps, représente, pour employer une expression empruntée à Joseph Conrad, le cœur des ténèbres. Et le plus amusant, dans cet engouement soudain dont on se demande combien de temps il durera, c’est l’impression que nous avons d’assister à des ruées d’un autre temps. Partout s’élève le mot découverte, comme si les nouveaux Christophe Colomb, Magellan, Vasco de Gamma et Marco Polo s’étaient transformés en collectionneurs, galeristes, directeurs de musées, seuls capables, selon les mots de Sartre, d’extraire toute chose des ténèbres primaires : « Car le blanc a joui trois mille ans du privilège de voir sans qu’on le voie ; il était regard pur, la lumière de ses yeux tirait toute chose de l’ombre natale, la blancheur de sa peau, c’était un regard encore, de la lumière condensée. L’homme blanc, blanc parce qu’il était homme, blanc comme le jour, blanc comme la vérité, blanc comme la vertu, éclairait la création comme une torche, dévoilait l’essence secrète et blanche des êtres ». L’homme blanc, comme l’homme noir, d’ailleurs, ne sont ici que des métaphores qui mettent en scène dominants et dominés.

« La vérité est que depuis une trentaine d’années, avec une progression exponentielle, l’Afrique travaille » Sartre a tout dit. Le monde se comporte soudain comme si William Kentridge, El Anatsui, Julie Merethu, Pascale Marthine Tayou (pour n’en citer que quelques uns) avaient attendu le feu vert occidental pour se mettre à créer. La vérité est que depuis une trentaine d’années, avec une progression exponentielle, l’Afrique travaille. Des biennales, des festivals, des centres d’art contemporain voient le jour tous les ans. De jeunes commissaires (Elvira Dyangani, Koyo Kouoh, Elise Atangana, Bonaventure Ndikung…) arrivent en grand nombre et contribuent à révéler à un monde campé sur ses définitions ethnocentrées le langage contemporain des Africains. Le marché suit, et ne fait que suivre. On aurait tort de penser que la multiplication des ventes aux enchères consacrées à l’Afrique est due au hasard. Mieux ! Une nouvelle génération d’hommes et de femmes d’affaires africains a pris conscience de l’importance de la création artistique dans la définition d’une identité et dans le positionnement esthétique et philosophique (des initiatives comme Revue Noire y ont grandement contribué) d’une pensée africaine autonome et originale. Je pourrais également citer ici un projet auquel je participe avec la fondation Lettera 27 à Milan, AtWork, dont l’objet est de donner aux jeunes artistes du continent les outils intellectuels pour se projeter dans un monde complexe. 8 8

Le phénomène auquel nous assistons en ce moment pourrait n’être, en Occident, qu’une illusion. Une mode appelée à être balayée par une autre. Mais si on prend la peine de penser en dehors de l’ancien Centre, force est de constater que c’est d’abord grâce à leur travail que les Africains se font entendre dans le monde. Ils continueront à travailler, quels que puissent être les caprices d’un marché « global » essentiellement tourné vers lui-même. Et s’il est un événement notable, en ce début de millénaire, c’est bien celui-là. L’Afrique et les Africains n’attendent plus d’être adoubés par telle ou telle institution. Il avait fallu créer à partir de rien. Et les fruits qui, doucement, commencent à bourgeonner, ne constituent qu’une étape logique vers une maturité inéluctable. Et au risque de chagriner toutes ces bonnes volontés qui ne comprennent pas que les Africains aient décidé de prendre entre leurs mains leur destinée, me vient l’envie de hurler ces mots de Sartre : « Qu’est-ce donc que vous espériez, quand vous ôtiez le bâillon qui fermait ces bouches noires ? Qu’elles allaient entonner vos louanges ? Ces têtes que nos pères avaient courbées jusqu’à terre par la force, pensiez-vous, quand elles se relèveraient, lire l’adoration dans leurs yeux ? Voici des hommes noirs debout qui nous regardent et je vous souhaite de ressentir comme moi le saisissement d’être vus. »

« Les deux foires consacrées à l’art contemporain d’Afrique qui se sont développées en Europe constituent les vrais marqueurs d’une prise de conscience parce qu’elles opèrent dans la réalité économique et sur un temps qui ne saurait être celui de la mode. » C’est ce « saisissement d’être vu » que nous mettions déjà en scène Fernando Alvim, il y a maintenant dix ans à la Biennale de Venise. Et la floraison de nouveaux pavillons, parfois conçus et produits malgré la résistance des pays même qu’ils représentent, qui se font parfois, attestent bien de ce mouvement et de cette volonté de s’exprimer selon ses propres termes. Rien ne me ravirait plus que de penser que la vieille Europe a enfin compris qu’elle ne décide pas de tout et qu’elle n’a plus le pouvoir de contrôle et de régulation universel. Les années à venir seront en cela riches d’enseignements. Les deux foires consacrées à l’art contemporain d’Afrique qui se sont développées en Europe constituent les vrais marqueurs d’une prise de conscience parce qu’elles opèrent dans la réalité économique et sur un temps qui ne saurait être celui de la mode. Ce sont des institutions privées qui investissent un argent qui n’est pas une subvention. Cela traduit un engagement et une conviction qui se bâtissent d’une année sur l’autre dans le monde réel du marché. Il serait sot de confondre, une initiative comme AKAA avec ces modes qui vont et qui viennent, au gré de la vitesse du vent.

LES EXPOSANTS (LISTE NON EXHAUSTIVE AU 18 JUILLET 2017) 33 galeries internationales de 19 pays différents Tous types d’expressions contemporaines confondus Liste sous embargo jusqu’à fin août

50 GOLDBORNE - Londres, Angleterre

Fondée par le directeur de Gallery Perimeter, avec pour mission d’explorer les points de convergence entre art contemporain, design et artisanat, 50 Goldborne représente à Londres un certain nombre d’artistes déjà présents chez Gallery Perimeter, mais aussi des artistes d’Afrique et issus de la diaspora. Artistes présentés à AKAA : Malala Andrialavidrazana - Joana Choumali - Grant Legassick

ADDIS FINE ART - Addis, Ethiopie

Addis Fine Art (AFA) a ouvert sa galerie en janvier 2016 au coeur de la capitale éthiopienne afin de promouvoir dans un espace local et sur une plateforme internationale les différentes formes d’expression artistique en Ethiopie. AFA représente des artistes émergents et confirmés, de l’Ethiopie et de sa diaspora. Artistes présentés à AKAA : Girma Berta - Michael Tsegaye

AFRICAN ART & DESIGN - France

Arts Design Africa est une galerie digitale dédiée à la promotion et à la vente d’œuvres contemporaines africaines. Fondée en 2017 par Julie Abissegue et Justine Balsan, la galerie ambitionne de changer le regard sur la production africaine et de permettre à tous de découvrir et d’acquérir des œuvres uniques. Leur mission : porter un nouveau regard sur l’art contemporain africain, reflet d’une Afrique moderne, jeune, dynamique et incroyablement créative. Artistes présentés à AKAA : Hicham Lahlou - Clara Delord

ANGALIA - Meudon, France

Angalia a été fondée en 2011 et présente exclusivement des artistes plasticiens vivant et travaillant au Congo-Kinshasa. Cette spécialisation traduit le choix d’une stratégie fondée sur un suivi rapproché et un lien régulier avec les artistes. Le directeur d’Angalia se rend à Kinshasa régulièrement depuis vingt ans. Artistes présentés à AKAA : Steve Bandoma – Amani Bodo – Jp Mika – Kura Shomali – Freddy Tsimba

ARTCO - Aachen, Allemagne

Fondée en 2003 par Jutta et Joachim Melchers, ARTCO représente des artistes locaux et internationaux avec un intérêt tout particulier pour la peinture et la photographie. ARTCO présente avant tout des artistes confirmés et émergents d’origine africaine. Artistes présentés à AKAA : Bruce Clarke – Richard Mudariki – Ransome Stanley – Marion Boehm – Justin Dingwall – Gary Stephens- Thom Pierce 10

LES EXPOSANTS (LISTE NON EXHAUSTIVE AU 18 JUILLET 2017)

BARNARD GALLERY - Cape Town, Afrique du Sud

Barnard Gallery a été fondé 2010 par le propriétaire et Directeur Christiaan Barnard et regroupe un petit groupe d’artistes contemporains qualitatif.. Avec un programme régulier d’expositions personnelles de son socle d’artistes, Barnard Gallery présente également des expoistions collectives et des projets collaboratifs avec des artistes invités qui explorent les divers aspects de la pratique de l’art contemporain. Artistes présentés à AKAA : Alastair Whitton – Alex Emsley - Alexia Vogel – Jaco Van Schalkwyk – Katherine Spindler – Lien Botha – Mj Lourens – Robyn Penn – Sarah Biggs – Virginia Mackenny

CATINCA TABACARU - New York, USA

Catinca Tabacaru Gallery a ouvert en 2014. Elle propose essentiellement une programmation autour des questions d’identité, de genre et de temps. La galerie a créé une résidence d’artistes au Zimbabwe en 2015, un projet qui évolue en parralèle des activités de la galerie. Artistes présentés à AKAA : Xavier Robles Medina – Terrence Musekiwa

CIRCLE ART AGENCY - Nairobi, Kenya

Circle Art Agency a ouvert à Nairobi en 2015 avec l’ambition de devenir le principal espace d’exposition d’Afrique de l’Est. Circle Art Agency promeut les artistes contemporains les plus innovants de la région avec l’intention de créer un marché de l’art fort et durable pour les artistes d’Afrique de l’Est. Artistes présentés à AKAA : Jackie Karuti – Shabu Mwangi – Ato Malinda – Boni Maina

DOMINIQUE FIAT - Paris, France

La galerie Dominique Fiat présente des artistes qui travaillent différents médias, avec un intérêt tout particulier pour l’installation. La galerie a récemment développé un intérêt particulier pour l’art du Maroc, du Moyen Orient et de l’Afrique en général. Artistes présentés à AKAA : Majida Khattari – Safaa Eruas – Emo De Meideros – Nicola Lo Calzo

LES EXPOSANTS (LISTE NON EXHAUSTIVE AU 18 JUILLET 2017)

DUPRÉ & DUPRÉ - Béziers, France

Galerie d’art contemporain, la Dupré & Dupré Gallery ouvre ses portes en décembre 2014 à Béziers. Fabrice Delprat y accueille des artistes de la scène contemporaine française et internationale qui rencontrent sa sensibilité en peinture figurative ou abstraite, dessin, photographie et sculpture. Dont cette nouvelle vague d’artistes utilisant des matériaux modestes, non conventionnels ou de recyclage. Artistes présentés à AKAA : Mohamed Lekleti

EBONY CURATED - Cape Town, Afrique du Sud

Les co-fondateurs Marc Stanes, Dewald Prinsloo et Leonard de Villiers ont ouvert la galerie EBONY en 2007 et possèdent à ce jour 3 espaces à Franschhoek et Cape Town spécialisés dans l’art et le design contemporain africain. EBONY Cape Town, une galerie indépendante ouverte en 2009 dans Cape Town CBD sous la direction curatoriale de Marc Stanes. EBONY propose une programmation dense qui a sy se développer de manière significative sur les 4 dernieres années. EBONY represente un groupe principal de jeunes artistes internationaux et locaux qui ont tous des liens solides avec le continent africain et sont souvent inspirés par des références historiques. Artistes présentés à AKAA : Wole Lagunju, - Kaloki Nyamai - Zemba Luzamba

ESPAÇO LUANDA ART - Luanda, Angola

ELA – Espaço Luanda Arte propose des expositions basées sur des projets spécifiques au site, avec un espace suffisant permettant d’accueillir jusqu’à trois résidences individuelles et cinq résidences collectives, un espace pour des tables rondes, des discussions et des conférences d’artistes et une très grande zone d’exposition pour des expositions solo, duos ou collectives. ELA s’intéresse particulièrement aux collaborations pan-africaines entre les artistes, les conservateurs et les galeries, organisant ainsi des ateliers et des résidences intracontinentaux et participe à des foires, des forums, des biennales et triennales artistiques majeures avec les artistes qu’elle représente. Artistes présentés à AKAA : Kapela Paulo – Pedro Pires

FIRST FLOOR HARARE - Harare, Zimbabwe

First Floor Harare est le premier espace international et indépendant géré par des artistes au Zimbabwe. La galerie résulte du besoin de promouvoir les artistes émergents dans le domaine des arts visuels au Zimbabwe, avec la mission de combler le fossé des divisions culturelles, économiques et historiques par l’art. Artistes présentés à AKAA : Troy Makaza, Richard Butler Bowdon, Lauren Webber, Helen Teede, Gresham Tapiwa Nyaude

LES EXPOSANTS (LISTE NON EXHAUSTIVE AU 18 JUILLET 2017)

GALERIE 127 - Marrakech, Maroc

La galerie 127, seule galerie exclusivement consacrée à la Photographie au Maroc propose depuis 10 ans les travaux des artistes photographes qui ont pour la plupart une part de leur oeuvre dédiée au Maroc. Depuis quelques années, elle accompagne les jeunes photographes marocains souvent autodidactes mais aussi des artistes plus confirmés. Artiste présenté à AKAA : Daoud Aoulad-Syad, Carolle benitah, Flore, Marco Barbon, Safaa Mazirh, Denis Dailleux , Hicham Gardaf, Jean Marc Tingaud, Diana Lui, Mo baala

GALERIE AICHA GORGI - Sidi Bou Saïd,

Tunisie Dès sa création en 1988, la galerie Aicha Gorji s’est donné pour mission de participer au renouvellement des pratiques artistiques en Tunisie. Elle soutient des artistes s’exprimant dans une perspective contemporaine ouverte à la fois sur le monde et ancrée dans son environnement immédiat. Artistes présentés à AKAA : Aicha Snoussi – Haytem Zakaria – Douraid Souissi – Yasmine Ben Khelil

GALERIE ATISS - Dakar, Sénégal

Pionnière, la galerie Atiss à ouvert ses portes à l’occasion de Dak’Art 1996, la biennale de l’art africain contemporain, en présentant des artistes aujourd’hui célèbres comme Soly Cissé, Camara Guéye et Serigne Mbaye Camara. Découvreuse de talents, elle élargit rapidement ses propositions à des artistes d’autres pays d’Afrique. Grâce a sa collaboration avec des espaces comme la galerie MAM de Douala ou la galerie CHAB de Bamako, ou grâce a des projets comme les Galeries Plastiques Itinérantes, elle contribue à dynamiser le métier de galeriste en Afrique. Artistes présentés à AKAA : Aliou Diack – Oumar Ball – Balla Niang

GALERIE JEAN DENIS WALTER - Paris, France

La galerie Jean-Denis Walter expose et vend des photographies de sport en édition limitée, prises par les plus grands photographes. Tous les auteurs représentés disposent d’un œil hors du commun, certains sont des spécialistes, d’autres non, mais chacun vous donne à voir une version à la fois personnelle, rare et esthétique de ce monde très particulier qu’est celui du sport. Artistes présentés à AKAA : Colin Delfosse – Thomas Hoeffgen – Jose Nicolas – Philippe de Poulpiquet – Patrick Gripe

LES EXPOSANTS (LISTE NON EXHAUSTIVE AU 18 JUILLET 2017)

GALERIE LE SUD - Zurich, Suisse

Le Sud est une galerie d’art contemporain africain qui vise à promouvoir les pratiques artistiques africaines. Fondée par Ted Gueller en 2006, Le Sud est un résultat organique de la passion de Gueller pour l’art et la culture africains. Basé à Zurich, Le Sud est la seule galerie en Suisse qui offre une plate-forme à la fois pour les artistes établis et émergents d’Afrique et de la diaspora. Artistes présentés à AKAA : Gopal Dagnogo – Joel Mpah – Momar Seck

GALERIE MAM / FONDATION DONWAHI -

Douala, Cameroun / Abidjian , Côte d’Ivoire La galerie Mam s’est constituée dans le dessein de prendre une part significative à la promotion des arts plastiques et de la création contemporaine en Afrique, avec pour axes directeurs la promotion de toute forme d’expression créative (peinture, sculpture, installation vidéo, photographie, , design...), le plaisir de donner à voir, de communiquer, la perspective d’un marché commun de l’Art et une plus grande accessibilité à des oeuvres originales, avec la mise en place dans un premier temps d’un réseau d’espaces culturels en Afrique. Artistes présentés à AKAA : Boris Nezbo – Aida Muluneh – Médéric Turay – Franck Abd Bacar Fanny

GALERIE NUMBER 8 - Bruxelles, Belgique

Galerie Number 8 est une nouvelle galerie qui célèbre l’esthétique noire et la diversité sous tout ses aspects. Le monde est de plus en plus fracturé par la politique prônant la division : il semblerait essentiel d’avoir une direction artistique mettant en avant la beauté de nos différences. La galerie représente de jeunes talents ainsi que des artistes établis. Artistes présentés à AKAA : David Uzochukwu – Campbell Addy – Samia Ziadi

GALERIE VALLOIS - Paris, France

La Galerie Vallois Art Moderne et Contemporain fut créée par Robert Vallois en 1983. Consacrée initialement à la sculpture contemporaine, la galerie s’est progressivement ouverte à d’autres médiums et représente aujourd‘hui des peintres, photographes et sculpteurs. Depuis 2012 la galerie Vallois promeut la jeune génération d’artistes plasticiens africains, principalement béninois. C’est avec la volonté de soutenir et promouvoir cette jeune génération d’artistes béninois que la galerie Vallois a financé en 2013 la construction à Abomey-Calavi du Centre Arts et Cultures, un espace pluridisciplinaire dévolu à la création contemporaine. Artistes présentés à AKAA : Marius Dansou – Remy Samuz – Gerard Quenum – Richard Korblah – King Houdekpinkou- Dominique Zinkpé

LES EXPOSANTS (LISTE NON EXHAUSTIVE AU 18 JUILLET 2017)

GUNS & RAIN - Johannesburg,

Afrique du Sud Guns & Rain est l’une des premières galeries africaines en ligne. Elle représente des artistes d’Afrique du sud, du Zimbabwe, de Namibie et du Botswana. La majorité d’entre eux sont de jeunes talents émergents, les autres sont des artistes confirmés. Guns & Rain organise régulièrement des expositions, soutient la production d’oeuvres et propose des résidences d’artistes. Artistes présentés à AKAA : Jo Rogge – Nicola Brandt

L’AGENCE À PARIS - France - AFRIART - Kampala,Uganda

L’Agence à Paris et la Galerie Afriart, de Kampala, présentent conjointement une exposition d’artistes à AKAA 2017. La galerie ougandaise, présentera des artistes tels que Eria Sane, jeune dessinateur très talentueux et Sana Gateja, un artiste d’Afrique de l’est qui rivalise avec les plus grands noms de la scène comtemporaine africaine. L’Agence à Paris représente des artistes dans toutes les disciplines artistiques, tout en tissant des liens de collaboration forts avec des institutions et des galeries étrangères. Elle présentera la série « Imaginary Trip » de la jeune et prometteuse photographe congolaise Gosette Lubondo, mais aussi Katia Kameli, Bili Bidjocka, artiste internationalement reconnu et Paul Mvoutoukoulou, du Congo Brazzaville, ou encore les dessins de Pélagie Gbaguidi. Artistes présentés à AKAA : Gosette Lubondo - Paul Alden Mvoutoukoulou - Eria Sane - Sanaa Gateja - Pélagie Gbaguidi - Bili Bidjocka - Katia Kameli

LOFT ART GALLERY - Casablanca, Maroc

Soutenir la scène artistique marocaine ici et dans le monde. Avec un travail permanent de recherche, de publications sur l’histoire de l’art moderne et contemporain au Maroc, la galerie Loft représente de grands noms de l’art moderne local tout en soutenant des artistes contemporains très prometteurs. Depuis plus de cinq ans, la galerie Loft travaille en étroite collaboration avec des institutions artistiques à la promotion des artistes et de l’art contemporain marocain. Artistes présentés à AKAA : Mohamed Melehi – Moa Bennani – Mohamed Hamidi – Abderrahim Yamou – Omar Mahfoudi – Hicham Benohoud – Amina Rezki – Kim Bennani – Stella & Claudel – Nour Eddine El Ghoumari

LOUISIMONE GUIRANDOU - Abidjan, Côte d’Ivoire

Après 25 années de découvertes passionnantes avec Arts Pluriels, Madame Guirandou, historienne de l’art, offre une nouvelle vitrine aux créateurs des cinq continents et un nouvel espace avec la LouiSimone Guirandou Gallery. Cet espace est l’aboutissement de plus de trente années d’activités artistiques et culturelles menées par sa fondatrice au profit d’une famille grandissante d’artistes de partenaires et d’amis. Artistes présentés à AKAA : Nù Barreto – Ange Mene – Jean Seravais Somian

LES EXPOSANTS (LISTE NON EXHAUSTIVE AU 18 JUILLET 2017)

MAELLE GALLERY - Paris, France

Inaugurée en 2012 à Paris, la Maëlle Galerie, galerie d’art contemporain, a pour vocation de fédérer des pratiques artistiques actuelles. Installée dans le quartier de Belleville son désir est de lancer, de promouvoir et d’accompagner des artistes émergents et confirmés sur le plan national et international. La galerie formule le vœu d’incarner une certaine « cohérence-hétéroclite affirmée » avec une ligne résolument tournée vers les questionnements autour du corps, du féminin, du genre, de l’identité dont l’approche peut être anthropologique, sociale et parfois politique. Egalement consciente que la scène artistique demeure dans un éternel renouvellement de ses acteurs, la Maëlle Galerie, galerie d’art contemporain, a aussi posé son regard sur les artistes Caribéens qui ouvrent et bouleversent tous les champs des possibles. La galerie porte une attention toute particulière aux jeunes et grands noms de la Caraïbe. Artistes présentés à AKAA : Ernest Breleur, Emmanuel Rivière, Jean-François Boclé

OCTOBER GALLERY - Londres, Angleterre

Fondée en 1979, La galerie expose des artistes contemporains du monde entier. Depuis plus de 35 ans October Gallery est pionnière dans le développement du mouvement Trans-avant-garde. October Gallery a joué un rôle crucial pour focaliser l’attention mondiale sur l’art contemporain nigérian, et plus largement de l’Afrique et de sa diaspora. Artistes présentés à AKAA : Eddy Kamuanga - Ilunga Rachid Koraïchi Alexis Peskine - Naomi Wanjiku - Gakunga Romuald Hazoumè Nnenna Okore

OUT OF AFRICA- Barcelone, Espagne

Out of Africa représente une vingtaine d’artistes contemporains africains en peinture, sculpture, photographie et design. Des artistes reconnus à l’internationale ainsi que de jeunes artistes émergeants, sélectionnée pour leur liberté de ton et l’originalité de leur langage plastique. Résolument tourné vers la modernité, tout en restant très attaché aux valeurs africaines, ces artistes nous prouvent que les différences socio culturelles sont sources de richesse. Artistes présentés à AKAA : Aboudia – Mederic Turay – Hamed Ouattara – Siaka Soppo Traore – Boureima Ouedraogo

LES EXPOSANTS (LISTE NON EXHAUSTIVE AU 18 JUILLET 2017)

SULGER BUEL LOVELL - Londres, Angleterre

Sulger-Buel Lovell se positionne par son approche nouvelle dans la compréhension des trajectoires de l’art contemporain d’Afrique et de la diaspora. Sa conviction est que les transformations socioculturelles et économiques de l’Afrique peuvent être mieux comprises à travers l’analyse et l’interprétation de l’art d’avant-garde. En outre, l’art contemporain en Afrique est pertinent pour comprendre le contexte socio-politique plus large du continent. Sulger-Buel Lovell offre un véritable partenariat stratégique avec ses artistes et une approche très personalisée avec ses clients. La galerie, basée à Londres avec un siège social à Cape Town, accompagne les collectionneurs existants et nouveaux sur ce marché émergent dans une optique de relation àlong terme . Artistes présentés à AKAA : Soly Cisse – Slimen El Kamel – Pélagie Gbaguidi

THIS IS NOT A WHITE CUBE - Luanda, Angola

This Is Not a White Cube (TINAWC) est une galerie d’art basée à Luanda, axée sur la représentation d’artistes contemporains émergents d’Angola et de la diaspora. TINAWC vise à rassembler les artistes avec un domaine de recherche historique, technologique, urbanistique ou design comme élément commun, en tant que support ou source d’inspiration. Dans un espace multidisciplinaire et, en complément de son programme annuel, la galerie soutient l’expérimentation, la recherche, le développement de projets, les résidences artistiques et organise des rencontres régulières, des conférences sur les pratiques artistiques contemporaines, des ateliers, des projectionsles, des publications et les archives. Artistes présentés à AKAA : Ana Silva - Januario Jano - Keyezua - Nelo Texeira

TYBURN- Londres, Angleterre

La Galerie Tyburn est dédiée à l’art contemporain international. La galerie expose, représente et soutient les artistes établis et les jeunes talents issue d’une de la scène mondiale artistique évolutive. Artiste présenté à AKAA : Mohau Modisakeng

LES EXPOSANTS (LISTE NON EXHAUSTIVE AU 18 JUILLET 2017)

VISION QUEST - Gènes, Italie

Vison Quest a été créée en 2009 dans le seul but de promouvoir et révéler la photographie et toutes ses facettes, en particulier en Italie. Elle st le seul espace dans la ville de Gênes traitant exclusivement de la photographie. Outre les expositions, la galerie tient des conférences d’artistes, des conférences impliquant des photographes, des conservateurs, des critiques et des écrivains ainsi que des présentations de livres et des ateliers. La galerie collabore étroitement avec les musées et les galeries nationales. Artiste présenté à AKAA : Patrick Willocq

VOICE GALLERY - Marrakech, Maroc

En 2011, la galerie VOICE a ouvert ses portes à Marrakech, choisissant la ville marocaine pour son dynamisme culturel et sa tradition artistique. La mission de la galerie est de créer des expositions à travers un programme socialement engagé et dynamique. Guidée par des principes de transformation, la galerie VOICE vise à offrir aux artistes l’opportunité de s’exprimer à la fois à l’intérieur et à l’extérieur de la galerie. Elle travaille à créer des échanges culturels qui reflètent les marchés animés ou les souks de Marrakech, en tant que centre de commerce. En mettant l’accent sur les artistes locaux et internationaux, la galerie VOICE forme des réseaux pour les jeunes artistes afin de collaborer et de partager des idées. Elle crée un espace global pour les artistes qui dépassent l’identité et l’origine culturelle. Artistes présentés à AKAA : Sara Ouhaddou – Owanto- Eric Van Hove – Mourabiti

LE COMITÉ DE SÉLECTION Un Comité de sélection international, regroupant 4 personnalités qualifiées du monde l’art, accompagne AKAA dans le choix des galeries retenues.

Dominique Fiat Dominique Fiat a d’abord suivi un cursus d’Histoire et d’Histoire de l’Art, tout en pratiquant la danse classique et contemporaine, avant de devenir mannequin et de travailler dans le monde de la mode durant de nombreuses années. C’est dans les années 1990 qu’elle ouvre sa première galerie à Paris, Fiat & Dhoye art contemporain, puis qu’elle s’associe avec Claudine Papillon. En 2004, elle ouvre la galerie Dominique Fiat dans le Marais, en face du Musée Picasso et se spécialise sans l’art contemporain et ses nouveaux modes d’expressions, notamment les nouvelles technologies de l’image. Dominique Fiat soutient la création la plus audacieuse en programmant les premières expositions françaises de jeunes artistes tels que Camille Henrot, Safaa Erruas, Hicham Berrada ou Eva Nielsen. La galerie est présente sur de nombreuses foires, FIAC, Paris-Photo, Photo Miami, Volta New York et Bâle et participe au développement des marchés émergents avec les foires de Marrakech et d’Istanbul.

Elisabeth Lalouschek Elisabeth Lalouschek est directrice artistique et directrice des ventes d’October Gallery à Londres. Née à Vienne, elle a étudié et obtenu son Master of Arts au Royal College of Art de Londres. Elle a rejoint October Gallery en 1987 où elle a fait émerger et grandir l’idée de la “transvangarde”, l’avant-garde transculturelle. Lalouschek a soutenu la carrière d’un éventail d’artistes exceptionnels. Elle organise et gère la partie curatoriale de la majorité des expositions de October Gallery. Elle collabore également à de nombreux projets nationaux et internationaux, spécialement ceux dédiés à la promotion de l’art contemporain d’Afrique.

LE COMITÉ DE SÉLECTION

Simon Njami Simon Njami est écrivain, commissaire d’exposition indépendant, critique d’art, essayiste et maitre de conférence. Co-fondateur de la mythique Revue Noire, magazine consacré à l’art contemporain africain et extra-occidental, il fut l’un des premiers à présenter les œuvres d’artistes africains contemporains sur des scènes internationales et à réfléchir sur leur travail. Simon Njami fut le Directeur Artistique des Rencontres de Bamako, la Biennale Africaine de la Photographie, de 2001 à 2007. Sa célèbre exposition Africa Remix, fut présentée à Düsseldorf, Londres, Paris, Tokyo, Stockholm et Johannesburg de 2004 à 2007. Il fut le Co-commissaire du premier pavillon africain à la 52ème Biennale de Venise. Il a participé à l’élaboration de la première foire africaine d’art contemporain à Johannesburg en 2008. Il fut également Directeur des Triennales de Luanda et de Douala, et Directeur Artistique de Picha, la Biennale de Lumumbashi en 2010. Son exposition « La Divine Comédie » a été présentée aux MMK- Museum für Modern Kunst de Franckfort, au SCAD Museum de Savanah et au Smithsonian - National Museum of African Art de Washington, DC. Njami est Conseiller et Directeur Artistique des fondations Sindika Dokolo (Luanda) et Donwahi (Abidjan). Il est actuellement Directeur Artistique de la Biennale Dak’Art qui se déroulera du 3 mai au 2 juin 2016 à Dakar, Sénégal.

Azu Nwagbogu Azu Nwagbogu est le fondateur et directeur du LagosPhoto Festival et de AAF Gallery, une branche de l’African Artists Foundation. Cette organisation à but nonlucratif fondée en 2007 est dédiée à la promotion de l’art de l’Afrique et de ses diasporas AAF organise des expositions, des concours et des ateliers avec l’idée de découvrir des talents et de développer les réseaux artistiques en Afrique. Azu Nwagbogu a fondé en 2008 la National Art Competition au Nigeria, un concours annuel d’arts visuels offrant une grande visibilité aux artistes émergents nigérians. Dans le cadre de LagosPhoto Festival, Azu Nwagbogu a initié un dialogue durable entre des artistes photographes, nigérians et internationaux, sur les multiples facettes de l’Afrique. Azu Nwagbogu a été membre du jury pour plusieurs événements en lien vec la photographie : Dutch Doc, World Press Photo, Les Rencontres d’Arles, POPCAP Photography Awards et a été commissaire de plusieurs expositions internationales parmi lesquelles celle du Discovery Award des Rencontres d’Arles. Il vit et travaille à Lagos.

AKAA EN QUELQUES CHIFFRES

33 galeries internationales de 19 pays représentés : Afrique du Sud Allemagne Angola Belgique Cameroun Côte d’Ivoire Espagne Ethiopie France Italie Kenya Maroc Ouganda Royaume-Uni Sénégal Suisse Tunisie USA Zimbabwe

134 artistes présentés representant 28 pays

LA PROGRAMMATION CULTURELLE

L’Afrique n’est plus l’objet passif du regard en quête d’exotisme, elle est au contraire le centre énergétique d’échanges internationaux sans limites. C’est pourquoi AKAA a pensé une programmation culturelle qui comprendra des espaces d’exposition non-profit, un forum de conférencences, rencontres, tables rondes, et des performances.

LES RENCONTRES AKAA À travers un programme de conversations, de projections et de performances d’artistes, le public aura l’occasion de venir à la rencontre des artistes, commissaires d’exposition, et autres passionnés qui par leur force et leurs initiatives font vivre l’art contemporain en Afrique et ailleurs. Les rencontres AKAA sont avant tout un espace où les barrières entre le public, les artistes et les différents acteurs du monde de l’art sont levées. Le public aura l’occasion de dialoguer directement avec les intervenants dans de nombreuses sessions. Les rencontres auront lieu dans l’auditorium du Carreau du Temple sur 2 jours.

«ET L’ARTISTE PANSE» L’édition 2017 des RENCONTRES AKAA, curatée par la directrice de la programmation culturelle Salimata Diop, mettent à l’honneur les artistes contemporains dont la pratique est liée à un processus de guérison. Le plasticien Nu Barreto est l’un de ces artistes. Sa pratique est intimement liée à un rouge primaire et vif, symbolisant la douleur et le désespoir convulsif de l’homme. Son attachement particulier à cette couleur nous renvoie à des guerres et des massacres -comme la guerre civile de 1998 en Guinée Bissau par exemple- qu’il est plus confortable d’oublier. La vue de ce sang symbolique et la poésie des compositions de l’artiste nous entraîne dans un acte de mémoire. « Le rouge, dit l’artiste, est l’une des rares sinon la seule couleur avec ces deux fonctions : Thérapie et Emotion ». Créer pour apporter une guérison, c’est le processus que revendique le jeune Paul Alden Mvoutoukoulou lorsqu’il dessine des plans de villes vues du ciel avec des emballages de médicaments. Ces installations naissent dans la maladie de sa mère, qu’il regarde avaler des pillules en vain, et dans la volonté d’utiliser cette souffrance comme un matériau. Paul Alden Mvoutoukoulou parvient à en faire un medium artistique et à métamorphoser le désespoir en une vision qui nous surprend et nous fait rêver. Le plus bel hommage qui soit.

LA PROGRAMMATION CULTURELLE

Lorsque nous sommes aveugles, l’artiste nous panse et nous avertit d’un avenir menaçant : visionnaire par essence, il propose une perspective inattendue. Lorsque nous sommes déracinés, l’artiste nous panse et ressuscite nos mémoires héréditaires, il nous rend notre histoire. Il caresse et réconforte. Lorsque nous détournons le regard, l’artiste nous panse, et, le doigt pointé vers le miroir, il nous place face à notre déni et du même coup, face à notre responsabilité. L’artiste nous panse, embrasse nos vides et les comble de l’espoir d’un nouveau jour. Ainsi en véritable catalyseurs de changement, ces artistes contemporains lèvent le voile sur nos traumatismes, les uns après les autres, et les exorcisent. A l’issue de voyages visuels singuliers, à travers diverses pratiques artistiques, les RENCONTRES AKAA vous appellent à renouer avec nos maux, individuels et collectifs, conscients ou niés, que l’artiste met impitoyablement en lumière. Nos invités pour cette édition, artistes, curateurs, philosophes, ou encore écrivains, échangent autour de ce postulat : ‘Quand l’homme et la société sont malades, l’art panse et repense le monde’.

AKAA UNDERGROUND

AKAA underground est née de l’idée d’enrichir l’expérience des visiteurs en créant au niveau -1 du Carreau du Temple, un laboratoire d’art où le public pourra découvrir un espace café avec au programme : ateliers, rencontres d’artistes, booksignings, performances et plus encore... Pour cette première édition de AKAA UNDERGROUND une carte blanche a été donnée à l’artiste Sud-Africaine, Lady Skollie, pour un projet qui ne manquera pas de vous impressionner. Nous vous invitons également à y rencontrer de jeunes structures telle que Little Africa, Partnership Editions ou Maison Château Rouge, avec des concepts et/ou des collections toujours plus innovantes à vous présenter. À AKAA UNDERGROUND nous vous attendons pour siroter un verre de jus de bissap en échangeant avec l’un des artistes présents à la foire ou pour participer à une discussion sur le design contemporain en Afrique, pour flâner dans la libraire AKAA ou tout simplement prendre un café avec une nouvelle connaissance ou un ami retrouvé.

Carte blanche à Lady Skollie Lady Skollie est née en 1987 au Cap, en Afrique du Sud. Elle vit et travaille à Johannesburg, en Afrique du Sud. L’artiste utilise l’encre, l’aquarelle et le crayon pour créer des peintures sexuellement espiègles, remplies de couleurs vives, de fruits symboliques et de toute la joie et l’obscurité de l’érotisme. Son travail est simultanément audacieux et vulnérable, exprimant la dualité de la sexualité humaine. Une artiste intensément féministe, elle s’engage à défier les tabous et à parler ouvertement des problèmes de sexe, de plaisir, de consentement, de connexion et d’abus humains. Elle fait partie de la nouvelle génération de jeunes artistes engagés numériquement, et s’exprime ouvertement sur les réseaux sociaux, ainsi que par l’enregistrement d’un podcast régulier où elle discute de la sexualité et des relations. Son travail a été largement diffusé en Afrique du Sud, avec un certain nombre de projets spéciaux à la Galerie Michael Stevenson et à l’Association des arts visuels. Elle a été présentée sur CNN Africa et CNN International sur l’émission ‘African Voices’.

LADY SKOLLIE , They’ll suck you dry beware, 2016 - 151 x 165 cm Courtesy Tyburn Gallery Visuel non représentatif du projet en cours de production

L’INSTALLATION MONUMENTALE

Purifier le monde Le pédiluve, du latin médiéval pedilluvium, bain de pied, désigne tout dispositif provisoire ou permanent destiné à laver les pieds nus. Se laver les pieds est un acte symbolique que l’on doit accomplir avant de pénétrer dans un lieu sacré. C’est un geste de purification. L’espace créé par Bili Bidjocka contient sans aucun doute cette dimension sacrée. Son installation nous invite à retrouver un état de virginité. Mais elle peut également être vue comme le réceptacle de toutes les peines du monde : un bassin de larmes fruit d’un exorcisme intérieur. Tous les chagrins du monde y trouvent leur exutoire. Et les robes suspendues qui tournent au-dessus du bassin symbolisent comme autant d’âmes errantes en attente d’une rédemption. L’ensemble du dispositif nous invite à la méditation et au recueillement: une cérémonie profane de rémission et de guérison où toutes les peines du monde pourraient être lavées, pour peu que nous soyons un état de réceptivité et d’ouverture. C’est un poème. Un requiem indispensable pour survivre dans une époque contemporaine infectée par les haines et les violences ; une ode à la paix, non pas dans une volonté naïve de changer le cours du monde mais dans celle, combien plus ambitieuse, de nous changer nous-mêmes. Simon Njami

Artiste : Bili Bidjocka (Cameroun) Bili Bidjocka naît en 1962 à Douala. Il vit à Paris depuis 1974, où après la danse et le théâtre, il s’inscrit à l’école des Beaux-Arts. Il considère, depuis quelques années maintenant, l’art comme une énigme. Les réponses que lui ont apporté ses professeurs aux Beaux-Arts, ces certitudes que l’on grave dans l’esprit des étudiants, se sont depuis longtemps révélées insuffisantes. Sa confrontation aux lois du marché, à l’histoire et à sa propre africanité ont été autant d’éléments qui l’ont contraint à revoir avec un oeil neuf les notions de l’art. Après s’être essayé à la peinture, il s’oriente vers l’installation et les mises en scène. Ses pièces se mettent à fonctionner comme des puzzles, des énigmes au long desquelles il renouvelle l’interrogation essentielle sur le sens et la finalité de la création. Bili Bidjocka participe à de nombreuses expositions internationales : les Biennales de Johannesbourg (1997), la Havane (1997), Dakar (2000 et 2016), Taipei (2004) et Venise (2007). Il présente son travail dans plusieurs institutions muséales et galeries d’art : New Museum of contemporary Art de New York ; ARC, Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris ; Palais des Beaux-Arts de Bruxelles ; Goodman Gallery, Johannesbourg – Cape Town ; et à l’occasion de l’exposition itinérante Africa Remix et « La Divine Comédie » par Simon Njami. Il est le fondateur de la plateforme de création Matrix Art Project (MAP) à Paris, Bruxelles et New York. Bili Bidjocka est un peintre. Son espace d’expression de prédilection est celui de la peinture. Mais la peinture n’est pas une simple technique. Elle ne doit pas renvoyer à une toile accrochée à un mur, à une palette de couleurs, mais bien plus à un vocabulaire, à une écriture dont les règles relèveraient de l’initiation, c’est-à-dire d’une expérience déterminante. Tout au long de sa carrière, Bidjocka s’est lancé dans une exploration de cet espace infini, en utilisant tous les moyens qui étaient mis à sa disposition : vidéo, installation, acrylique, toile, huile, architecture, poésie, jusqu’à ce qu’il se trouve au point où cette quête a enfin trouvé un sens. Une harmonie, une logique. Cette quête n’avait d’autre objet que la quête, c’est-à-dire, la connaissance. Nous ne parlons pas ici d’une connaissance terrestre, livresque, universitaire, mais d’une connaissance alchimique, quelque chose qui procède de la magie. En 2017, Bili Bidjocka participe à Documenta14 avec le projet « The Chess Society » présenté à Athènes et Kassel, et en ligne. Bili Bidjocka est représenté par l’Agence à Paris.

LA FONDATION INVITÉE : TRIAD FOUNDATION

TRIAD est heureux de vous présenter SHIELDS, un projet de Virginia Ryan et René de Jesús Peña González. SHIELDS a été invité et sélectionné par la foire d’art contemporain et de design AKAA - Also Known as Africa, qui aura lieu du 10 au 12 novembre 2017 à Paris. Le travail des deux artistes explore la relation entre le blanc et le noir, entre le contraste et le contact, entre l’objet (la « prima materia », aussi bien la peau que des objets trouvés échoués sur la plage) et la relation viscérale née de la transformation de matériaux bruts: la surface de notre peau dans le cas de González et les débris abandonnés dans les grands objets contemplatifs de Ryan. Les deux artistes nous rappellent que de nombreux boucliers anciens étaient faits de peau. Ils évoquent la notion du temps qui passe, du départ et du retour, de la mémoire du corps qui vient heurter des objets de pouvoir contemporains, afin de méditer sur la mémoire collective : mémoire intérieure ou dépassant la réalité physique de notre corps individuel.

René Peña, Untitled , C print/ canvas, 245x172 cm, 2012, Ed. 1/3

Virginia Ryan, Bouclier Bassamoise 1, Found objects, mixed media on metal in wooden box,120 x 150 x 40cm, 2015 28

NEO // FUZZ

Neofuzz explore et révèle une part de l’industrie incroyablement riche du design de l’Afrique et de sa diaspora. L’exposition à AKAA 2017 se concentre sur des produits, objets, récipients, ornements, matériaux et sensations qui célèbrent avec humour le design africain au sens large. Le design en Afrique est le riche héritier de traditions ancestrales souvent confondues ou catégorisées comme artisanales, toujours imprégnées d’anthropologie, de sincérité et de candeur. « Fuzz » (de l’anglais fuzzy = flou) fait référence aux lignes entre les idées, les cultures, les perceptions et les esthétiques dont les contours sont devenus nébuleux. Certains des designs les plus stimulants venus d’Afrique ou liés à l’Afrique sont le résultat d’une pollinisation croisée et d’une collaboration, ainsi qu’une réponse inéluctable au développement rapide de la communication globale. Neofuzz présente à la fois des œuvres existantes et des pièces créées spécialement pour AKAA par des designers sélectionnés. Les visiteurs peuvent s’attendre à découvrir des objets de la vie quotidienne comme un hamac, des lumières de sol, une serviette, une coque de téléphone… Un dialogue en constante évolution autour de l’Afrique et du Design

LES VISUELS POUR LA PRESSE

Girma Berta, Moving Shadows Series II , IX, 2017, Digital Archival Print, 40 x 40 cm, Image courtesy of Addis Fine Art

Marion Boehm, Holy Shrine, 2017, collage, fabric and mixed media, 140 x 108 cm Image courtesy ArtCo Gallery

Xavier Robles de Medina, en het donker duurde een volle nacht, 2016, graphite sur papier, 34,5 x 42,17 cm Courtesy Cantica Tabacaru

Emo de Meideros, Points de Résistance, 2013-2017, Aluminium, peinture de carrosserie, fichiers audio Approx. 20 × 20 × 20 cm chacun Courtesy Dominique Fiat

LES VISUELS POUR LA PRESSE Joel Mpah, Postcard, 20 x 120 cm Courtesy Galerie Le Sud

Zinkpe, Unions, 2010, bois et pigments, 190 x 70 X 29 x 163 cm Courtesy Galerie Vallois

Boris Nzebo, La rage du peuple, 2017 Acrylic on canvas,150x150 cm, Courtesy Galerie MAM / Fondation Donwahi

LES VISUELS POUR LA PRESSE

Addy Campbell, Agape V, 2016 Courtesy the artist and Galerie Number 8, Brussels

David Uzochukwu , Wildfiret, 2015 Courtesy Galerie Number 8, Brussels

Nnenna Okore, Never Hurry the Sunrise, 2013. Burlap and dye, dimensions variable Photo courtesy the artist Courtesy October Gallery

LES VISUELS POUR LA PRESSE

Hamed Ouattara - Mueble Soundiata 40cm diam x 122 cm haut - Reciclaje de metal de barriles de lubricantes Courtesy Out Of Africa

Keyezua; Serie Royal Generation #3, 2016 118X84 cm, Ink-jet print on paper Courtesy This is not a White Cube

Mohau Modisakeng, Passage Frames 1-13,Â 2017 - Epson Hot Press Natural, 150 x 200 cm Courtesy Tyburn Gallery

Patrick Willocq ; The art of survival, Courtesy Vision Quest

DIRECTION ARTISTIQUE ET CULTURELLE

Victoria Mann

Directrice d’AKAA La fondatrice d’AKAA, Victoria Mann, est une jeune entrepreneuse francoaméricaine de 31 ans issue d’une lignée de collectionneurs voyageurs férus d’histoire. Elle a découvert l’art africain traditionnel et contemporain pendant son Bachelor of Arts à Connecticut College, aux États-Unis. La conception d’une foire dédiée à l’art contemporain africain est un projet qui a mûri au cours de ces dernières années professionnelles. AKAA est portée par sa jeunesse, son enthousiasme et sa passion pour l’Afrique et la création contemporaine.

Salimata Diop

Directrice de la programmation culturelle Salimata Diop est une commissaire d’exposition sénégalaise résidant à Londres. Elle a notamment supervisé les expositions 53 Echoes of Zaire (mai 2015, Londres), UNIVERS/UNIVERSE and GRAIN DE FOLIE (mai 2014, Dakar, Saint-Louis) ou XEET à 50Goldborne gallery (octobre 2015, Londres). Elle a contribué à divers catalogues d’exposition et documentaires TV comme African Masters (documentaire en 6 episodes pour “The Africa Channel”, 2012-2013). Salimata Diop enseigne l’évolution du marché de l’art africain en Afrique à l’IESA - Paris, et l’Université de Warwick. En collaboration avec l’expert Liz Lydiate, elle a lancé une série de formations pour la professionnalisation du Business de l’Art, qui s’adresse aux acteurs du marché de l’art en Afrique.

N’goné Fall

Conseillère artistique N’Goné Fall est diplomée de l’école spéciale d’architecture à Paris. Elle est commissaire indépendant critique d’art. Elle a été directrice de rédaction de la Maison d’édition Revue Noire basée à Paris de 1994 à 2001. Elle a édité des livres sur les arts visuels contemporains et la photographie en Afrique, dont une Anthologie de l’Art Africain : le vingtième siècle, et organisé des expositions en Afrique, Europe et Etats- Unis. Elle a été l’un des curateurs à la biennale de la photographie de Bamako, et commissaire invitée à la biennale de Dakar en 2002. En tant que consultante en ingénierie culturelle, elle est l’auteur de plans stratégiques, de programmes d’orientation et de rapports d’évaluations pour les institutions culturelles sénégalaises et internationales. Elle est également membre fondateur du Gaw Lab, collectif basé à Dakar, une plateforme de recherche et de production dans le domaine des nouveaux médias et arts visuels. 34

ORGANISATION AKAA

Victoria Mann

Directrice Tel. +33 (0)6 79 78 10 12 victoria.mann@akaafair.com

Marie Roussille

Directrice des Partenariats Tél. +33 (0)6 09 41 90 00 marie.roussille@akaafair.com

Brigitte Bollé

Directrice Administrative Tél. +33 (0)6 12 31 26 32 brigitte.bolle@akaafair.com

Céline Melon

Directrice Communication et Médias Tél. +33 (0)6 11 77 45 47 celine.melon@akaafair.com

Salimata Diop

Directrice cultutrelle salimata.diop@akaafair.com

Pauline Rolland

Responsable exposants pauline.rolland@akaafair.com

Marie Pellicier

Assistante communication marie.pellicier@akaafair.com

35 35

LES INFORMATIONS PRATIQUES ET CONTACTS

AKAA 10-12 novembre 2017 Adresse

Le Carreau du Temple 4 rue Eugène Spuller 75003 Paris T. 01 83 81 93 30 www.carreaudutemple.eu

Accès

Venir en métro: M3 Temple / M3, M5, M8, M9, M11 Venir en Vélib: Station Perrée

Horaires

Jeudi 9 novembre : 14h - accueil presse / 15h - après-midi professionnelle / 18h - 22h - vernissage sur invitation Vendredi 10 novembre : 11h - 20h Samedi 11 novembre : 11h - 20h Dimanche 12 novembre : 11h - 18h

Tarifs

Plein tarif : 16€ Demi tarif : 8€ Gratuit : - de 12 ans

Relations avec la presse Heymann, Renoult Associées | Agnès Renoult Presse France : Marlène Chalvin m.chalvin@heymann-renoult.com Presse internationale : Bettina Bauerfeind, b.bauerfeind@heymann-renoult.com +33 1 44 61 76 76 | www.heymann-renoult.com

36 36