Dossier de presse expo congo la sape

Page 1

GALERIE OUT OF AFRICA – SITGES (BARCELONA) Dossier de Presse Artiste:

Francis MAMPUYA (Rép. Dém. Du Congo - Peinture) Baudouin MOUANDA (Rép. Du Congo – Photographie)

Titre:

ANJEL (Cameroun - Peinture) CONGO – LA SAPE (La société des ambianceurs et personnes élégantes)

Vernissage: Dates: Lieu: Contact: Site web:

Samedi 10 juin à 20h, performance de Sapeurs et cocktail au cava 3/6 – 30/7/2017 Galerie Out of Africa, C./ Mayor 7, 08870 Sitges (Barcelone), Espagne Sorella Acosta – sorella@galeria-out-of-africa.com - +34 618 356 351 www.galeria-out-of-africa.com

Les Sapeurs du Congo défilent à la galerie Out of Africa de Barcelone (Sitges)

Baudouin MOUANDA - «La SAPE» - 2017 – 80cm H x 120cm L – Diasec


En République démocratique du Congo, le style est résolument excentrique. Les sapeurs y défilent comme chaque année le 10 février, dans les rues de Kinshasa pour célébrer la «SAPE», le style, la frime, le chic. Le mouvement SAPE (Société des ambianceurs et des personnes élégantes) est né dans les années ‘60 au Congo. Les sapeurs étaient alors - et restent - des dandys. Le concept initial est de défiler avec grandiloquence dans les vêtements, chaussures et accessoires des grands créateurs, vénérés comme des dieux. Un spectacle haut en couleurs et en slogans, vantant le talent de Gaultier, Vuitton, Cerruti, Versace, Yamamoto, Miyake, Weston, Dolce&Gabbana… La SAPE est une véritable sous-culture, avec ses normes, ses propres valeurs. Tandis que certains voient plus le mouvement comme une religion ou une idéologie à part entière plutôt que comme une simple sous-culture, d’autres considèrent la sapologie comme «une science, un art, une culture». Les sapeurs sont reconnaissables à leur mode vestimentaire sophistiquée et haute en couleurs, ainsi qu’à leur comportement. Ils portent des vêtements et accessoires de grandes marques de luxe, malgré la potentielle pauvreté du sapeur: il s’agit d’être capable de sacrifier son propre niveau de vie afin de paraître

élégant, le but étant d’être le plus visible et reconnu possible. La sapologie s’accompagne d’une idéologie de compétition entre ses adeptes. Chacun doit être à même d’argumenter son style vestimentaire et de le défendre face aux concurrents. Ils deviennent littéralement acteurs de leur mouvement en se créant et en devenant des personnages caricaturés. On peut relever par exemple l’existence de pseudonymes, voire de noms de scène. Le jeu d’acteur est une dimension importante du mouvement: des «postures» atypiques, une manière de défiler, une gestuelle et un vocabulaire recherché et maîtrisé.

Baudouin Mouanda

Baudouin MOUANDA - « La Sape 2» - 2017 – 60cm H x 90cm L - Diasec

Né en 1981 à Ouésso au Congo, Baudouin Mouanda est un photographe congolais, coordinateur du collectif « Génération Elili » et membre d’Afrique in Visu. Après quelques années d’étude de droit à l’université de Brazzaville, il «chronique» la vie brazzavilloise pour les journaux de la place et se fait


surnommer « Photouin ». Baudouin Mouanda se détourne par contre très vite de la photo classique pour s’attacher à l’histoire de son pays, aux séquelles des guerres à répétition qui ont endeuillé le Congo et aux sujets qui interrogent. Élu meilleur photographe par le jury de l’Académie des Beaux-Arts à Kinshasa, Baudouin Mouanda commence à être reconnu en Afrique. En 2007, il bénéficie d’une résidence à Paris, où il croise les fameux rois de la sape, les sapeurs et leur philosophie baptisée, sapologie. De retour à Brazzaville en 2008, il photographie les plus beaux sapeurs de la capitale congolaise. En 2009, il expose ses photos « Les séquelles de la guerre » à la Biennale de la Photographie de Bamako et reçoit le prix de la Fondation Blachère et le prix du Jeune Talent. En 2009, ses photographies de la sape son sélectionnées dans le cadre de l’exposition « L’art d’être un homme » au Musée Dapper à Paris. En 2010, aux Rencontres Internationales de la Photographie d’Arles (France), son travail sur le « Hip Hop et Société » rencontre un franc succès. Baudouin Mouanda collabore avec plusieurs journaux, dont Jeune Afrique, Le Monde, VSD, L’Humanité, Magazine Photo, Zam Magazine… Pour l’exposition « CONGO – LA SAPE » à la galerie Out of Africa en juin/juilet 2017, Baudouin Mouanda est reparti en février dernier à Brazzaville pour une deuxième série de prises de vue sur la sape, les sapeurs et la sapologie…

Francis Mampuya

Francis Mampuya – “La Sape” - 100cm H x 150cm L – Acrylique et collage sur toile


Etudiant aux Beaux-Arts, Francis Mampuya en claque la porte au bout d’une année pour fuir un académisme qui l’étouffe. Avec deux amis, il crée le groupe des « libristes ». Finalement chacun suivra sa route, mais l’envol est pris. En 1997, il reçoit le prix d’art Missio en Allemagne. L’univers de Francis Mampuya est alternativement semi-figuratif et abstrait, l’abstraction se voulant toujours allusive. Si le fort chromatisme frappe d’emblée, avec une dominante de bleu et de rouge, le propos est assez sombre, la douleur n’est jamais loin. Les visages n’ont pas de bouche parce que la voix du peuple est muselée ou inaudible ; les silhouettes sont floues parce que tout est incertain, tout est désordre. La couleur est projetée sur les toiles en un mouvement rapide, brut.

Francis MAMPUYA - « La SAPE 2 » - 2017 – 150cm H x 100cm L – Acrylique et collage sur toile

Francis Mampuya a ses inconditionnels. Pour sa peinture certes, mais aussi pour ses qualités personnelles : sa prévenance simple et sincère, son calme, son charme discret. Il expose surtout à Kinshasa, où il a reçu le premier prix lors d’une exposition dédiée au cinquantenaire de l’Indépendance. Mampuya le rebelle, le « libriste », est peu à peu devenu une valeur sûre de la peinture congolaise, une référence établie. Il a été présenté à AKAA, à Paris, en novembre 2016.


Boris Anje

ANJEL – Sapé comme jamais » – 2017 – 110cm H x 85cm L - Acrylique sur toile

Né en 1993 au Cameroun, Boris Anje Tabufor a découvert l’art dès son enfance. C’est auprès de son cousin Samuel Njomke qu’il a eu ses premiers cours de dessin, ce qui a beaucoup influencé sa pratique artistique. Dans son travail, il focalise ses créations dans les rapports intimes liés aux notions de la dépendance négative. « Mon travail artistique relève du rapport intime lié aux notions de la dépendance négative. Une

force d’attraction qui crée un lien fictif entre deux choses aléatoires. C’est ainsi que l’homme devient alors son propre odalisque en créant un équilibre dans lequel toutes ses imaginations se fondent. Je m’intéresse à produire des œuvres qui présentent une sorte de miroir pour une introspection interne. D’un point de vue esthétique, je m’attarde à la relation métaphorique des éléments qui s’interposent et qui se transforment. Ma démarche transcende ma propre volonté artistique. En ce sens, soldé par une quête introspective et


étroitement liée à la recherche de mes propres sujets, mon travail est une sorte d’interrogation et présentation des faits de la dépendance négative, tout en sachant que refuser toute dépendance, c’est mettre l’homme au sommet de l’être », nous explique Boris. Ses thèmes de prédilections portent sur les faits sociaux, les sujets dits tabous. Curieux et intéressé par tout ce qu’il voit, il s’adonne à différentes disciplines artistiques, telles la peinture, le dessin, la vidéo et les arts numériques en général.

ANJEL - « La djatance » - 2017 – 100cm H x 130cm L – Acrylique sur toile

Après l’obtention de son BAC en 2012, il réussit le concours d’entrée à l’Institut des Beaux-Arts de Foumban (IBAF). Ses études lui ont permis de rentrer en contact avec des artistes renommés, tels Herve Youmbi et Jean-Jacques Kanté. Boris a participé à plusieurs expositions collectives à l’IFC (Institut Français du Congo) de Brazzaville, à l’Atelier SAHM après y avoir effectué une résidence artistique d’un mois, au festival Cot’Art, organisé par la société Cotco, ainsi qu’à l’IFC (Institut Français du Cameroun) de Bamenda. L’artiste a également participé à plusieurs festivals au Cameroun: Nguon 2014 et le festival Cot’Art 2016. Dans ses créations, l’artiste extériorise ses pensées: l’art est pour lui une libération, elle lui permet d’aller à la rencontre

des

autres,

de

cacher

sa

timidité

et

lui

permet

de

s’épanouir.

Pour l’exposition CONGO – LA SAPE, de juin-juillet 2017 à la galerie Out of Africa, Boris Anje nous présente des toiles où les personnages sont accros à des choses ou à des concepts, à la mode, aux marques, au paraître. Dans ce monde de la consommation, le paraître s’impose comme un besoin humain, comme un


catalyseur de notre vie, nous faisant croire qu’il nous rend supérieur, qu’il nous permet de nous élever dans la société.

EDUCATION 2015 – 2017 : Master en dessin-peinture à l’IBAF 2012 - 2015 : Licence professionnelle en dessin-peinture à l’IBAF 2011 - 2012 : l’obtention du BAC EXPERIENCES PROFESSIONNELLES 2016 - Exposition à L’IFC de Congo -

Exposition à l’ATELIERS SAHM au Congo

- Exposition au festival Cot’art bonapriso Douala, Cameroun - Résidence artistique d’un mois à l’ATELIERS SAHM - 1er prix en peinture à l’ATELIER SAHM - Meilleur peintre de l’Institut des Beaux-Arts de Foumban(IBAF), Cameroun 2015 - Meilleur peintre de l’Institut des Beaux-Arts de fFoumban(IBAF), Cameroun COLLECTIONS - Vente de toiles à un critique d’art italien - Vente d’une toile au directeur financier de la Cotco - Vente de toiles aux expats du Cameroun et du Congo



ANJEL - « Our reality 2 » – 2017 – 100cm H x 150cm L - Acrylique sur toile


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.