Aurelie NEMOURS (1910 - 2005) Tableaux inédits et correspondances avec l’oeuvre graphique
GALERIE ANTOINE LAURENTIN 23, quai Voltaire 75007 Paris Tél : + 33 (0)1 42 97 43 42 - E-mail : contact@galerie-laurentin.com site : www.galerie-laurentin.com
REMERCIEMENTS
Je tiens à remercier tout particulièrement Madame Ode Bertrand, Madame Evelyne de Montaudoüin et Monsieur Serge Lemoine, Président de l’association culturelle Nemours.
Mes remerciements vont aussi à tous ceux qui m’ont encouragé et aidé:
- Mademoiselle Agathe Bertrand - Madame Celia de Boisanger - Monsieur Bruno Graziani - Madame Christine Hourdé - Monsieur et Madame Alain Jouquey - Mademoiselle Carole Joyau - Monsieur et Madame Bernard Krumenacher - Madame Marianne Le Pommeré - Madame Chantal Lepvrier - Madame Elisabeth Maréchaux - Madame Philippe Maréchaux - Monsieur James Mayor Je tiens également à remercier mes restaurateurs, encadreurs pour leur efficacité. Je souhaite enfin remercier Madame Caroline Jouquey Graziani pour la conception et la mise en page du catalogue.
Antoine Laurentin
« Boire à la source »
par Evelyne de Montaudoüin
Antoine Laurentin présente un ensemble extrêmement suggestif d’œuvres de Nemours, dans une double confrontation : d’une part entre les premières œuvres et les dernières, d’autre part entre les œuvres sur papier et les tableaux à l’huile. Un saisissant raccourci de son parcours nous est offert. Nemours a ordonné ses œuvres par « familles », selon les étapes de sa recherche. Son regard rétrospectif a indiqué quelques ruptures. Les Archaïques, d’abord, des années quarante au début des années cinquante, en finissent avec la figuration (p.18 à 25). A la différence des générations suivantes de peintres dits abstraits, Nemours est partie de la nature. Si son œuvre s’est rapidement dégagée de l’observation des objets naturels, elle n’a jamais cessé de penser la nature, conçue comme structure habitée par l’esprit, où le non-visible l’emporte sur le visible. De la variété des apparences, les premières Archaïques rendent compte par la diversité des formes et des couleurs. Puis les Partages – de 1954 à 1974 – restreignent presque exclusivement les lignes aux orthogonales (pp.24-25), et les Romantiques – 1959-1975 – utilisent presque toujours le format et la figure du carré (pp.32-33), bien que – on ne le répètera jamais assez – Nemours ne s’intéresse pas au carré, mais à l’intersection d’orthogonales, développée de telle sorte qu’elle accueille la couleur. La révolution majeure se situe vers 1975, avec Rythme du millimètre, et il s’ensuit une métamorphose dont Antoine Laurentin présente les deux aboutissements : Nombre et hasard 926 et le Polychrome –monochrome Nuit pourpre. Que s’était-il donc passé dans Rythme du millimètre ? On parle souvent d’ascèse. Restriction des moyens, oui, mais pour ne renoncer à rien. Par chaque tableau, Nemours veut capter la totalité. Dans Rythme du millimètre, la variété n’est pas donnée par la diversité de formes et de couleurs, mais, paradoxalement, par la répétition de signes noirs sur blanc - très rarement l’inverse. La variété n’est plus dans le tableau, mais d’un tableau à l’autre, et chacun se révèle dans sa confrontation aux autres. La pensée reste fixée sur la totalité, mais chaque tableau n’en donne à voir qu’une part, ou plutôt, qu’un individu. De plus, la répétition exalte le temps : l’élément répété est semblable dans sa forme, mais il est autre par son occurrence : cela suffit à sa différence. Enfin, dans Nombre et hasard 926, la répétition elle-même est cachée. Les modules sont réguliers et obéissent à des principes de répétition, mais un calcul, toujours validé par l’œil et l’intuition, les amalgame de telle sorte que les figures retrouvent la variété des débuts. La couleur évolue parallèlement. La diversité jubilatoire des Archaïques et des Romantiques – polychromie, contrastes ou camaïeux - aboutit à la couleur unique de Polychrome – monochrome. La confrontation des œuvres sur papier et des tableaux à l’huile de Nemours, plus qu’à des secrets d’atelier, ouvre à sa pensée. De fait, certaines œuvres sur papier entretiennent avec les tableaux la relation classique des esquisses aux œuvres dites abouties. Dans la plupart des cas, pourtant, il s’agit d’autre chose. Nemours travaille dans une triple exigence, dont les termes s’affrontent. D’une part, elle veut une exécution neutre, d’un fini impeccable, d’une extrême minutie (p.23, p.27 et surtout Nombre et hasard 926). D’autre part, elle vit cette exécution comme un moment désespérément technique, suspension de la création. Pourtant, et c’est l’essentiel (car son talent d’exégète a pu faire penser que son travail procédait d’une théorie et de concepts, qui n’en sont qu’une explication), Nemours ne crée et ne conçoit que dans le feu de l’exécution. Ici interviennent les œuvres sur papier : pastels, aquarelles, gouaches, des années 1945 à 1975 (pp.18, 20, 22, 24, 26, 32). Leur technique souple et rapide permet l’acte où création et ce qu’elle nomme « réalisation» (et non exécution) sont simultanées, disons mieux : unanimes. Aussi est-on fondé à y voir tout autre chose que des études ou des esquisses. Elle permettait cependant qu’on les nommât « esquisses », comme elle le fait pour quelques huiles sur toile, fort importantes, mais dont elle veut souligner que la facture n’a
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pas le fini auquel elle veut généralement aboutir. Cependant, elle préférait les appeler « Ma recherche », considérant que la recherche n’était pas le préliminaire de l’œuvre, mais son cœur même. Qu’est-ce qui distingue fondamentalement la peinture dite abstraite de la peinture dite figurative ? Dans les deux cas, elles renvoient à un sens ; dans les deux cas, les éléments sont couleur, forme, rythme. Mais, entre les éléments plastiques et le sens, il y a, dans l’art figuratif, le moment de reconnaissance d’un objet du monde, et, dans l’art abstrait, la représentation mentale de rapports entre les éléments visibles. L’ensemble de ces rapports n’est pas d’ordre visuel. Il n’est pas non plus une idée. Il est une expérience, un vécu. Se constitue, dans l’esprit, une forme ou une couleur puissance n, qu’on pourrait nommer « hyperforme », «hypercouleur», comme les mathématiciens parlent d’hyperespace. Nemours nomme notre hyperforme «signe ». Elle considère qu’elle « arrive au signe » quand l’œuvre met en tension tout ce qu’elle montre et ce qu’elle tient caché. Quant à l’ hypercouleur, elle la nomme « accord ». Jusqu’à Polychrome –monochrome, il s’agit de la synthèse que fait l’œil des couleurs visibles du tableau. A la différence d’un accord musical, il s’agit aussi d’une infinité de parcours du tableau, d’un plan de couleur à l’autre, et donc du temps ainsi déployé. Puis, dans Polychrome –monochrome, la synthèse est matériellement opérée dans la peinture, selon la recherche d’un « point-couleur », sur les lignes idéales des échelles du ton et de la valeur, du froid et du chaud, point dont la réalisation optimale donne les gris « sans dominante » que montre ici Nuit pourpre (…). Ainsi Nemours ne part-elle pas d’une dilection de forme ou de couleur, mais de la vision intérieure de rapports - contrastes, passages, répétitions - commandés par le rapport fondamental d’intersection orthogonale : horizontale/verticale. Ces rapports fulgurent. Ils se manifestent à elle dans ce que Gaétan Picon appelle si bien « le feu jamais apaisé du sensible »1 , dans les souplesses de la ligne (p.24), la fantaisie des Collages (p.28), la désinvolture de la touche (pp.32-33), la luminosité des tons (p.26). Les œuvres sur papier en captent l’éclair. Pourquoi Nemours les a-t-elle cachées – précieusement gardées et regardées cependant - jusqu’en 1992, quand elle prend la décision de cesser de peindre à cause d’une cécité évolutive ? C’est qu’elle ne veut célébrer ni le faire, ni la matière, ni le geste, ni même la couleur ou la forme, qui ne sont que les circonstances de la réalisation, non les moyens du message. La jouissance visuelle ne retient pas Nemours, mais elle craint que le spectateur s’y arrête, aussi sa peinture en ferme-t-elle les chemins : la ligne y est contrainte (Point vertical et Nombre et hasard 926), la couleur gouvernée (Nuit pourpre). La peinture n’est pas objet à voir, mais accès à une vision, vision d’un monde qui, échu dans le sensible, obéit à d’autres lois. Nous pouvons boire à la même source que Nemours. Que ce qui fut vivant pour elle le soit de nouveau pour nous. Pour celui qui passe, celui qui les contemple, celui qui aura la chance de les détenir, voici les œuvres : êtres « à la fois dans le présent et dans le passé, réels sans être actuels, idéaux sans être abstraits (…) l’essence permanente et habituellement cachée des choses se trouve libérée (…). Une minute affranchie de l’ordre du temps a recréé en nous pour la sentir l’homme affranchi de l’ordre du temps. Et celui-là, on comprend qu’il soit confiant dans sa joie »2 .
1 Gaétan Picon, 1863, Naissance de la peinture moderne, Editions Gallimard, Paris, 1974, rééd. 1988, p.219. 2 Marcel Proust, A la recherche du temps perdu, Le temps retrouvé, éditions Gallimard, Paris 1989, Bibliothèque de la Pléiade, tome IV, p.451.
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« Drinking from the source »
par Evelyne de Montaudoüin
Antoine Laurentin presents a highly evocative group of pieces by Nemours, where there is a twofold confrontation: firstly between the early and late works, and secondly between the works on paper and those in oils. We are presented with a striking résumé of her career. Nemours categorised her works «by family», according to the stages in her explorations. Her retrospective eye indicated a number of breaks, starting with the Archaïques, dating from the Forties and early Fifties, and ending with figuration (p. 18 to 25). In contrast with the following generations of so-called Abstract painters, Nemours was a part of nature. While her work rapidly moved away from the observation of natural objects, she never ceased to think about nature, conceived as a structure inhabited by the mind, where the invisible takes precedence over the visible. The early Archaïques reflect a variety of appearances though their diversity of forms and colours. Then the Partages (1954 to 1974) almost exclusively reduce lines to orthogonals (pp. 24-25), and the Romantiques (1959-1975) almost always use the format and figure of the square (pp. 32-33), although (and it cannot be said too often) Nemours was not interested in the square, but in the intersection of orthogonals, developed to receive colour. The main revolution took place in around 1975 with Rythme du millimètre, and was followed by a metamorphosis, of which Antoine Laurentin presents the two final outcomes: Nombre et hasard 926 and Polychrome–monochrome Nuit pourpre. So what happened in Rythme du millimètre? Asceticism is a word often used. Restriction of means, yes, but not with the aim of renouncing anything. With each painting, Nemours aims to capture the whole. In Rythme du millimètre, variety is not given through the diversity of forms and colours, but paradoxically through the repetition of black signs on white – very rarely the opposite. The variety no longer lies in the painting, but from one painting to the next, and each one is revealed through its confrontation with the others. Thought remains fixed on the whole, but each painting reveals only one part, or rather one individual. In addition, repetition extols time: the repeated element is similar in its form, but becomes something else through its occurrence: this is enough to make it different. Finally, in Nombre et hasard 926, the very repetition is hidden. The modules are regular and obey the principles of repetition, but a calculation, always validated by eye and instinct, amalgamates them so that the figures find the variety of the beginning again. Colour evolves at the same time. The jubilatory diversity of the Archaïques and Romantiques – polychromy, contrasts and monochromes – ends in the single colour of Polychrome–monochrome. The confrontation of Nemours works on paper and oil paintings is a way of discovering her thinking, rather than secrets of the studio. Some works on paper evince the classic relationship with the paintings as sketches of so-called finished works. But with most of them, it consists of something else. Nemours worked according to three requirements, whose terms clashed with each other. Firstly she sought a neutral execution, an impeccable finish and extreme meticulousness (p. 23, p. 27 and above all Nombre et hasard 926). Secondly, she saw this execution as a despairingly technical moment, a suspension of creation. And yet – and this is crucial (because her talent as an exegete might suggest that her work was based on a theory and concepts, whereas these are only an explanation), Nemours only created and conceived in the heat of execution. Here the works on paper make their appearance: pastels, watercolours and gouaches from 1945 to 1975 (pp. 18, 20, 22, 24, 26, 32). Their flexible, rapid technique enables an act where creation and what she called «realisation» (not execution) are simultaneous – we might even say unanimous. So we are justified in seeing something other than studies or sketches. She allowed them to be called «sketches» nonetheless, as she did with certain oils on canvas – which were highly important, but where she wished to
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stress the fact that the workmanship did not have the finished quality she generally sought. However, she preferred to call them «my research», considering that research was not a mere prelude to a work, but its very core. What is the fundamental difference between so-called «abstract» and «figurative» painting? In both cases, they refer to a meaning; in both cases, the elements are colour, form and rhythm. But between the visual elements and the meaning, there is in figurative art the moment of recognition of an object in the world, and in abstract art the mental representation of relationships between the visible elements. These relationships as a whole are not of a visual kind. Nor are they an idea. They are something experienced, something lived. In the mind, a form or colour to the power of N is constituted, which we could call «hyperform» and «hypercolour», just as mathematicians speak of «hyperspace». Nemours called this hyperform a «sign». She considered that «she had reached the sign» when the work brings into tension everything that it reveals and keeps concealed. Meanwhile, she called hypercolour a «chord». Right up to Polychrome–monochrome, this consisted of the synthesis of the visible colours in the painting made by the eye. In contrast to a musical chord, it also consisted of an infinite number of routes through the painting, from one area of colour to the next, and thus of the time deployed in this way. Then, in Polychrome–monochrome, the synthesis is materially brought about in the painting according to the search for a «colour-point», on the ideal lines of scales of colour and value, cold and warmth, whose optimum realisation produces greys «with no dominant», as seen here in Nuit pourpre (…). Thus Nemours does not start off from a love of form or colour, but of the internal vision of relationships – contrasts, passages, repetitions – commanded by the fundamental relationship of the orthogonal intersection: horizontal/vertical. These relationships «blaze». They manifest themselves in what Gaétan Picon so aptly calls «the undying fire of the sensory»1 , in the flexibility of the line (p. 24), the imaginativeness of Collages (p. 28), the casualness of the stroke (pp. 32-33) and the luminosity of the colours (p. 26). The works on paper capture this blaze. Why did Nemours hide them (although they were carefully preserved and looked at) until 1992, when she decided to stop painting because of her progressive blindness? Because she did not want to celebrate any making, material, gesture or even colour or form that were only the circumstances of the realisation, not the means for the message. Nemours was not interested in visual delight, but she was afraid that viewers would stop there, so her painting closes the way to it: line is constrained (Point vertical and Nombre et hasard 926), and colour is controlled (Nuit pourpre). The painting is not an object to be seen, but a way to a vision: that of a world which has expired in terms of the sensory and obeys other laws. We can drink from the same source as Nemours. So that whatever was living for her can once again be living for us. For the people who pass by, for those who look at them, for those who have the good fortune to own them, here are the works: beings «at once in the now and then; real without being present; ideal without being abstract (…) where the permanent, usually hidden essence of things is liberated (…). A minute freed from the order of time has recreated in us a human being freed from the order of time, so that we can feel it. And we understand how this being is confident in his joy» 2.
1 Gaétan Picon, 1863, Naissance de la peinture moderne, Editions Gallimard, Paris, 1974, rééd. 1988, p.219.
2 Marcel Proust, A la recherche du temps perdu, Le temps retrouvé, published by Gallimard, Paris 1989, Bibliothèque de la Pléiade, vol. IV, p.451.
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Biographie 1910
Naissance à Paris dans une famille bourgeoise aisée. Née Marcelle Baron.
1957
Adhère au groupe « Espace » fondé en 1951 par Félix del Marle, reprit en 1958 par André Bloc.
1912
Mort de son père. Commence « L’enfance en miettes » (Aurelie Nemours, Catalogue raisonné des peintures à l’huile, Pastels et collages, Christian Olivereau, 1984).
1958
Participe à des expositions de groupe organisées par la galerie Denise René à Paris et à l’étranger.
1918
Pensionnaire à l’institut Notre-dame-de-la-Tour.
1929
Inscription à l’Ecole du Louvre pour un cycle de 3 ans avec un attrait particulier pour la peinture Egyptienne et Byzantine.
1961
Première exposition personnelle à Londres à la Drian Galleries. Elle noue ses premiers liens avec l’Allemagne grâce au groupe « Mesure », auquel elle participe jusqu’en 1965. Elle rencontre Gottfried Honegger, qui est l’un de ses premiers collectionneurs.
1962
Exposition personnelle à la galerie Mesure.
1969
Premier achat par le Musée National d’Art Moderne.
1937-40 Elève de l’atelier de publicité et d’arts appliqués de Paul Colin. Durant trois années, Aurelie Nemours y apprend le dessin.
1970
Deux expositions personnelles en Italie chez Lorenzelli à Bergame et à Milan. Le carré devient le format essentiel de son œuvre.
1941-44 Elève à l’Académie André Lhote. Elle y apprend l’importance de la composition, de l’espace à partir de modèle vivant. Rédaction de poèmes publiés en 1950 dans « Midi la lune ».
1971
Décès de son mari. Il laisse en chantier un livre sur ses recherches radiologiques qu’elle décide d’achever avec les assistants de Seymour Nemours-Auguste. Elle publie l’ouvrage à titre posthume (8 ans plus tard).
1942-44 Poursuit son enseignement à l’académie Colarossi, elle y étudie le modèle vivant.
1972
Participe au Salon Comparaison (et ce jusqu’en 1982).
1944
Expose pour la première fois au Salon d’Automne, parrainée par André Lhote.
1973
Expose les « Carrés-Couronnes » à la galerie La Roue à Paris.
1946
Appartient et expose à la Société des Artistes indépendants. Expose pour la première fois au Salon d’Art Sacré (jusqu’en 1979) et se passionne pour le vitrail.
1977
Exposition des œuvres du « Rythme du millimètre » à la galerie Roger d’Amécourt à Paris.
1978
Participe au 94ème Salon des Femmes Peintres et Sculpteurs au Musée du Luxembourg.
1980
Première rétrospective organisée par Heinz Teufel, un des grands marchands de l’art construit en Allemagne. Serge Lemoine qui consacre ses recherches universitaires à l’abstraction géométrique mentionnera Aurelie Nemours comme une artiste appartenant à la quatrième génération (après 1950) de la peinture non-figurative géométrique.
1981
Participe pour la première fois au Japon à une exposition collective « Exposition de Paris » à la galerie K. à Tokyo.
1986
Première exposition personnelle à la Galerie Denise René.
1989
Premières rétrospectives d’Aurelie Nemours en France au Centre Noroit à Arras, et à la Stiftung für Konkrete Kunst de Reutlingen. La première monographie d’Aurelie Nemours est publiée sous la direction de Serge Lemoine.
1933-36 Reprend une formation générale, qu’elle poursuivra après la guerre, avec des cours de mathématiques, de latin, de théologie, d’astronomie et de philosophie. 1936
Epouse un radiologue-chercheur de vingt ans son aîné Seymour Nemours-Auguste.
1948-50 Fréquente l’atelier de Fernand Léger. 1949 Expose au Salon des Réalités Nouvelles (jusqu’en 1992). Participe aux expositions annuelles organisées par Fernand Léger .
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1959 Inaugure la série « Au commencement », puis les familles « Romantiques » « Échiquiers » et « Rosaces ».
1953
Première exposition personnelle, chez Colette Allendy, grâce à Michel Seuphor qui préface son catalogue et lui fait découvrir Mondrian.
1954
Exposition personnelle de dessins et de pastels dont des « Demeures » à la galerie de Beaune chez Suzanne de Conninck (Paris).
1955
Exposition personnelle les pastels « Demeures » à la galerie Saint-Laurent (Bruxelles).
1956
Participe pour la première fois au Salon Comparaison.
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Biography
1990
Nommée Commandeur des arts et des Lettres.
1910 Born as Marcelle Baron in Paris in a well-to-do middle-class family.
1993
Sa cécité diagnostiquée ne l’empêche pas de créer : elle conçoit alors les vitraux de Notre-Dame de Salgon (1998) et « Les alignements du XXIème siècle » (érigés à Rennes et inaugurés en 2006). De nombreuses expositions dans les galeries (Francfort, Lière, Göteborg) s’organisent sur sa notoriété.
1912
Death of her father. Begins «L’enfance en miettes» (Aurelie Nemours, Catalogue raisonné of oil paintings, pastels and collages, Christian Olivereau, 1984)
1918
Pupil at the boarding school Notre-Dame-de-la-Tour
1994
Reçoit le Grand Prix National de Peinture.
1995
Rétrospective organisée par Richard Gassen au Musée de Ludwigshafen puis à Bottrop et à Ingolstadt.
1929 Enrols in the Ecole du Louvre for a 3-year course; she is particularly attracted to Egyptian and Byzantine painting.
1996
Exposition « Histoires de Blanc et de Noir – Hommage à Aurelie Nemours » au musée de Grenoble. Elle reçoit la grande médaille de la Ville de Grenoble.
1998
Promue Chevalier de la Légion d’Honneur.
2000
Aurelie Nemours crée un prix.
2002
Le Musée d’art Moderne et Contemporain de Strasbourg lui consacre une exposition.
2004
Rétrospective sous le titre « Rythme, nombre, couleur » au Centre Pompidou à Paris.
1942-44 Continues her studies at the Académie Colarossi, where she focuses on drawing from life.
2005
Décès d’Aurelie Nemours.
1944
Exhibits for the first time at the Salon d’Automne, sponsored by André Lhote
1946
Joins the Société des Artistes Indépendants and exhibits with them. Exhibits for the first time at Salon d’Art Sacré (until 1979) and develops a passion for stained glass.
1933-36 Starts a general course, which she continues after the war, studying maths, Latin, theology, astronomy and philosophy. 1936
Marries a radiologist/researcher twenty years her senior: Seymour Nemours-Auguste
1937-40 Student at Paul Colin’s advertising and applied arts workshop, where she studies drawing for three years. 1941-44 Pupil at the Académie André Lhote. Here she learns the importance of composition and space by drawing from life. Writes poems published in 1950 in «Midi la lune».
1948-50 Student at Fernand Léger’s studio 1949 Exhibits at the Salon des Réalités Nouvelles (until 1992) Participates in the annual exhibitions staged by Fernand Léger
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1953
First solo exhibition, at Colette Allendy, thanks to Michel Seuphor, who writes a preface for her catalogue. He introduces her to Mondrian’s work.
1954
Solo exhibition of drawings and pastels, including the «Demeures» in the Beaune gallery at Suzanne de Conninck (Paris)
1955
Solo exhibition of the pastels «Demeures» at the Saint-Laurent Gallery (Brussels)
1956
Participates for the first time in the Salon Comparaison
1957
Joins the «Espace» group founded in 1951 by Félix del Marle, taken over in 1958 by André Bloc
1958
Participates in group exhibitions staged by the Denise René Gallery in Paris and abroad
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1959
Begins the series «Au commencement», then the «Romantiques», «Échiquiers» and «Rosaces» families.
1961 First solo exhibition in London at the Drian Galleries. She makes her first contact with Germany through the «Mesure» group, in which she participates until 1965. She meets Gottfried Honegger, who becomes one of her first collectors. 1962
Solo exhibition at the Mesure Gallery.
1969
First purchase by the curator of the Musée National d’Art Moderne.
1970
Two solo exhibitions in Italy at Lorenzelli, in Bergamo and Milan. The square becomes the basic format for her work.
1971
Death of her husband, Seymour Nemours-Auguste. He leaves an unfinished book on his radiological research work, which she decides to complete with his assistants. She publishes the book posthumously, eight years later.
1995
Retrospective staged by Richard Gassen at the Ludwigshafen Museum, then at Bottrop and Ingolstadt.
1996 Exhibition entitled «Histoires de Blanc et de Noir – Hommage à Aurelie Nemours» at the Musée de Grenoble. The City of Grenoble awards her its Grande Médaille. 1998 Is made a Chevalier de la Légion d’Honneur. 2000
Aurelie Nemours creates a prize.
2002 The Musée d’art Moderne et Contemporain in Strasbourg devotes an exhibition to her. 2004 Retrospective entitled «Rythme, nombre, couleur» at the Centre Pompidou in Paris. 2005 Death of Aurelie Nemours.
1972 Participates in the Salon Comparaison (and continues until 1982). 1973 Exhibits the «Carrés-Couronnes» at the La Roue Gallery in Paris. 1977 Exhibition of works from «Rythme du millimètre» at the Roger d’Amécourt Gallery in Paris. 1978 Participates in the 94th Salon des Femmes Peintres et Sculpteurs at the Musée du Luxembourg. 1980 First retrospective staged by Heinz Teufel, one of the main dealers in Art Construit in Germany. Serge Lemoine, whose university research focused on geometric abstraction, mentions Aurelie Nemours as an artist belonging to the fourth generation (after 1950) of non-figurative geometric painting. 1981 Participates for the first time in Japan in a group exhibition, «Exposition de Paris» at the K. Gallery in Tokyo. 1986
First solo exhibition at the Denise René Galerie.
1989 First retrospectives on Aurelie Nemours in France at the Centre Noroit, Arras, and the Stiftung für konkrete Kunst, Reutlingen. The first monograph on Aurelie Nemours is published with Serge Lemoine as editor. 1990 Awarded the order of Commandeur des Arts et des Lettres. 1993 Her blindness is diagnosed, but does not prevent her from working. She then designs the stained glass windows for Notre-Dame de Salagon (1998) and «Les alignements du XXIème siècle» (erected at Rennes and inaugurated in 2006). Her reputation gives rise to numerous exhibitions in galleries (Frankfurt, Lière, Göteborg). 1994
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Receives the Grand Prix National de Peinture.
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EXPOSITIONS PERSONNELLES - PERSONAL EXHIBITIONS 1953 Galerie Colette Allendy, Paris. 1954 Galerie de Beaune, Paris. 1955 Galerie Saint-Laurent, Bruxelles. 1961 Drian Galleries, Londres. 1962 Galerie Mesure, Paris. 1970 Galerie Lorenzelli, Bergame. Galerie San Fedele, Milan. 1972 Galerie La Roue, Paris. 1974 Galerie Lorenzelli, Milan. Galerie Lorenzelli, Bergame. 1976 Galerie Éveil, Marlenheim. 1977 Galerie Roger d’Amécourt, Paris. 1979 Treffpunkt Kunst, Saarlouis. 1980 Galerie Teufel, Cologne. Galerie Teufel, Stuttgart. 1981 Galerie d’Eendt, Amsterdam. Galerie Christel, Stockholm. 1982 Galerie Cahiers d’art, Paris. 1983 Galerie Moris, Tokyo. Studiodieci, Naples. 1984 Musée Tavet-Delacour, Pontoise. 1985 Galerie Teufel, Cologne. Galerie Mathieu, Besançon. Galerie Repères, Paris. Galerie 30, Paris. 1986 Galerie Denise René, Paris. “Art + Université”, Atheneum, Dijon. Galerie Maximilien Guiol, Paris. 1987 Galerie Loerh, Francfort-sur-le-Main. 1988 Galerie Maximilien Guiol, Paris (présentation de l’album Nuit Pourpre). Galerie Vismara Arte, Milan. Galerie Denise René, Paris. 1989 Centre Noroît, Arras. Stiftung für konkrete Kunst, Reutlingen. 1990 Galerie Oniris, Rennes. Galerie Schlégl, Zurich. Fondation nationale des arts graphiques, Paris. Galerie Dabbeni, Lugano. 1991 Galerie Zôgraphia, Bordeaux. 1992 Musée de Grenoble.
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Galerie Ferm, Malmö. Galerie Ars Nova, Göteborg. Galerie Dr. Istvan Schlégl, Zurich. Galerie Denise René, Paris. 1993 Galerie Gudrum Spielvogel, Munich. Galerie Wack, Kaiserslautern. Galerie Hoffmann, Friedberg/Francfort-sur- le-main. Galerie Cyan, Liège. 1994 Stiftung für konstruktive und konkrete Kunst, Zurich. Studio Concreto, Calasetta. Galerie Von Bartha, Bâle. Galerie Florence Arnaud, Maximilien Guiol, Paris. Galerie Fischlin, Genève. 1995 Galerie Denise René, Paris. Galerie Teufel, Dresde. Galerie Schoeller, Düsseldorf. “Michaux-Nemours”, Centre d’art, Tanlay. Wilhelm-Hack-Museum, Ludwigshafen. 1996 Quadrat - Bottrop, Josef-Albers-Museum, Bottrop. Museum für konkrete Kunst, Ingolstadt. “Histoires de Blanc et Noir - Hommage à Nemours”, musée de Grenoble. Galerie Charpa, Valence (Espagne). “Histoires de Blanc et Noir”, Stiftung für konkrete Kunst, Reutlingen. 1997 “Histoires de Blanc et Noir”, Narodini Galerie, Prague/Mücsarnok, Budapest. French May, Hong-Kong. Galerie Saint-Séverin, Paris. “Autour d’un livre”, Galerie Lahumière, Paris. Galerie Vismara Arte, Milan. Galerie Vierde Dimensie, Niemeg. 1998 Galerie Viviane Ehrli, Zurich. Galerie Alexandre de la Salle, Saint-Paul de Vence. Galerie Wack, Kaiserslautern. Notre-Dame de Salagon (vitraux). IVAM, Centre Julio Gonzalez, Valence,
Espagne. Galerie Charpa, Valence, Espagne. 1999 Galerie Saint-Johann, Sarrebruck, en collaboration avec Yves Popet. “Nemours - Gravure”, Galerie Florence Arnaud / Maximilien Guiol, Paris. “Silence-Éclat, Nemours rencontre Tinguely”, Espace de l’art concret, Mouans-Sartoux. Galerie Aspekt Brno, République Tchèque (en collaboration avec Milos Cvach et Sophie Curtil). “Nemours-Cruz Diez”, atelier-éditions Fanal, FIAC, Paris. “Percussif”, musée des Beaux-Arts, Rennes. 2000 Galerie Oniris, Rennes. Cour Carré, Nancy, en collaboration avec Del Marle. Galerie Denise René, Paris. “Nemours”, atelier-éditions Fanal, FIAC, Paris. 2001 Musée de la Cohue, Vannes. Bibliothèque Nationale de France, Paris. 2002 Musée d’Art Moderne, Strasbourg. 2004 Centre Pompidou, Paris. 2006 Parc de Beauregard, Rennes. 2009 Musée de l’Abbaye Sainte Croix, Les Sables d’Olonne. 2010 Galerie Antoine Laurentin, Tefaf à Maastricht (Pays-Bas) & Paris.
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Famille d’oeuvres - Family of works
Chronologie établie par Evelyne de Montaudoüin pour permettre une datation des oeuvres par familles. Chronology established by Evelyne de Montaudoüin in order to date the works by subject families. I - Archaïques : 1947-1953 (se poursuit ->1955). II - Demeures : Années cinquante. III - Partage : 1954-1974. IV - Partage Vertical : 1957-1965.
CATALOGUE
Les familles V à XII ont pu être groupées sous la dénomination « Romantiques » V - Echiquiers : 1963-1975. VI - Rosaces : 1964-1965, 1973-1976, 1985. VII - Grille-nombre : 1959, 1965-1970, 1973-1976. VIII - Collages : 1964-1965, 1968, (se poursuit ->1971). IX - Propositions inverses : 196-1968, (se poursuit -> 1971). X - Carré-couronne : 1970-1975, 1980. XI - Croix : 1972-1974. XII - Temps premier : 1975. XIII - Rythme du millimètre : 1975, 1976-1978, puis le travail sur le vertical et l’angle se poursuit jusqu’en 1990.
Toutes les oeuvres reproduites figureront dans le catalogue raisonné
en
préparation
par
Evelyne
de
Montaudoüin.
All the following works will be reproduced in the forthcoming catalogue raisonné written by Evelyne de Montaudoüin.
XIV - Primaires : 1977-1980, (se poursuit -> 1985). XV - Angles noirs : 1981-1982. XVI - Droiterose : 1982-1983. XVII - Structure du silence : 1982-1987, 1990-1991. XVIII - Polychromes : 1986-1993. XIX - Nombre et hasard : 1991-1992, (se poursuit ->1993). XX - Hors familles : 1986, (se poursuit ->1990)
Les dimensions sont indiquées en centimètres et en inches , la hauteur suivie de la largeur.
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dimensions are indicated in centimeters and in inches, height followed by width.
Sans titre 1940 Gouache 23 x 16,5 cm Gouache 9 x 6 1/2 in. Provenance / Provenance : Galerie Oniris, Rennes
«Trois modèles vivants» étude 1942 Huile sur toile signée, titrée et datée au dos 54,7 x 46 cm Oil on canvas signed, titled and dated on reverse 21 1/2 x 18 1/8 in.
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Archaïque - «Re Rom 16» 1950 Gouache signée du monogramme en dessous à droite et titrée au dos 27 x 18,5 cm Gouache signed with monogram lower right and titled on reverse 10 5/8 x 7 1/4 in.
Archaïque 1950 Huile sur toile signée «A. Nemours» en bas à gauche 55 x 46 cm Oil on canvas signed «A. Nemours» lower left 21 5/8 x 18 1/8 in.
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Archaïque - «Re Arch 15» 1952 Gouache signée du monogramme en dessous à droite et titrée au dos 26,7 x 9,8 cm Gouache signed with monogram lower right and titled on reverse 10 1/2 x 3 7/8 in.
«Triangle» 1952 Huile sur toile Signée, titrée et datée au dos 55 x 38 cm Oil on canvas signed, titled and dated on reverse 21 5/8 x 15 in. Expositions / Exhibitions : - «Aurelie Nemours» Galerie Colette Allendy, Paris, 5 - 18 juin 1953 - Salon des Réalités Nouvelles, Paris, 1953 (reproduit dans l’Album n°7, p.50)
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Archaïque - «Re Arch 12» circa 1950 Gouache signée du monogramme et titrée au dos 26,5 x 18,5 cm Gouache signed with monogram and titled on reverse 10 3/8 x 7 1/4 in.
Archaïque circa 1952 Huile sur panneau 46,5 x 37,7 cm Oil on panel 18 1/4 x 14 7/8 in.
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Partage - «Re Rom 134» 1954-1974 Pastel signé du monogramme et titré au dos 13,6 x 13,6 cm Pastel signed with monogram and titled on reverse 5 3/8 x 5 3/8 in.
Partage 1954 Huile sur toile 50 x 61 cm Oil on canvas 19 5/8 x 24 in.
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Partage 1965 Collage signé du monogramme en bas à droite signé et daté au dos 19 x 14 cm Collage signed with monogram lower right signed and dated on reverse 7 1/2 x 5 1/2 in.
Partage 1965 Huile sur toile 46,3 x 33 cm Oil on canvas 18 1/4 x 13 in.
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Partage 1965 Â Huile sur toile 46 x 33 cm Oil on canvas 18 1/8 x 13 in.
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Carré-Couronne - «Re Rom 343» circa 1971 Gouache signée du monogramme en bas à droite et titrée au dos 20,8 x 16,5 cm Gouache signed with monogram and titled on reverse 8 1/4 x 6 1/2 in.
Carré-Couronne - «430A» circa 1971 Huile sur isorel signée du monogramme en bas à droite et titrée au dos 22,2 x 17 cm Oil on hardboard signed with monogram and titled on reverse 8 3/4 x 6 3/4 in.
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Point Vertical 1960-1979 Huile sur toile signĂŠe et datĂŠe au dos 55 x 38 cm Oil on canvas Signed and dated on reverse 21 5/8 x 15 in. Exposition / Exhibition : Aurelie Nemours, Galerie Christel, Stockholm, 1981
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Nuit Pourpre 1987 Gouache signée et datée au dos 31 x 31 cm Gouache signed and dated on reverse 12 1/4 x 12 1/4 in.
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Nombre et hasard 926 1991 Huile sur toile 120 x 120 cm Oil on canvas 47 1/4 x 47 1/4 in. Expositions / Exhibitions : "Nemours" Galerie Denise René, Paris, 1992-1993 "Nemours, La recherche" Haus für konstruktive und konkrete Kunst, Zurich, 1994 "Nemours" Wilhelm Hack Museum, Ludwigshafen am Rhein, 1995 ; Josef Albers Museum, Bottrop, 1996 "Histoire de blanc et noir", Musée de Grenoble, Grenoble, 1996 ; Reutlingen (Allemagne), Prague, Budapest, 1996-97 "Aurelie Nemours", IV AM, Centre Julio Gonzalez, Valence, Espagne, 1998-1999 "Silence - Eclat, Aurelie Nemours rencontre Jean Tinguely" Espace de l'art concret, Mouans-Sartoux, 1999 "Aurelie Nemours Rythme Nombre Couleur" Centre Pompidou, Paris, France, 2004 Bibliographie / Literature : "Aurelie Nemours", Kunstkonkret, n°3, Sarrebruck 1996, p.17 Monique Cantre, Schwartz und Weiss, Reutlingen General Anzeiger, 1997, Reutlingen IVAM, p.130 «Aurelie Nemours», Tome I, RMN et Espace de l'art Concret, Mouans-Sartoux, 1999, Paris 1999, collection "reConnaître", P.17 Philippe Piguet, "Aurelie Nemours", L'oeil, Paris, Novembre 1999, p.66 «Aurelie Nemours, Rythme - Nombre - Couleur» Musée national d'art moderne, Centre Pompidou, Paris, France, 2004, p.168
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© Adagp, Paris 2013 pour les œuvres d’Aurelie Nemours ISBN 2-911191-34-X Dépot légal septembre 2013 Imprimé par Milenio Barcelone - Espagne