Françoise
p é tr o v i t c h
G aLLery
L a uBruxelle rentin s
Rue Ernest Allard, 43 – 1000 Bruxelles - Belgique Tél. : +32 (0)2 540 87 11 - contact@laurentingallery.be
A P RÈS
Réflexion sur les dessins récents de Françoise Pétrovitch par Nancy Huston
Je tends l’oreille, cherchant à attraper la musique de ces nouvelles œuvres. Presque toujours, en effet, la peinture émet de la musique : elle chante ou grince, fredonne ou crie, nous fait entendre violons ou flûtes, percussions, soupirs, suaves harmoniques des natures mortes... Là, non. C’est ça qui frappe. De ma vie, je crois, je n’ai jamais entendu un tel silence émaner de l’œuvre d’un peintre. Silence proprement sidéral. Il s’agit pourtant dans ces toiles du monde de l’enfance et de la préadolescence, monde de la prétendue légèreté et de la prétendue innocence, il est pourtant question dans ces toiles de jeux, déguisements, masques et bandeaux sur les yeux, colin-maillard et bonhommes de neige – normalement, il devrait donc y avoir dans l’air des mélodies d’allégresse, des notes d’insouciance, des rires, rigoles, et rigolades, à tout le moins des petits cris de joie, des glapissements aigus... Mais non. Il n’y en a pas. Je n’entends rien. Pas un seul son. Saisissant, ce silence : oui c’est cela qui, en premier, me saisit. Je m’arrête : Que s’est-il passé ? voilà la question, Que s’est-il passé ?
ISBN : 2-911191-35-8 Dépôt légal février 2013
Dès la question posée, il devient clair que nous sommes dans l’Après. Un peu comme dans le roman de Cormack McCarthy La Route, où un homme et son fils errent dans un monde rendu méconnaissable par une catastrophe peut-être nucléaire, il semble s’être produit ici une dévastation innommable et, de même, le silence que nous entendons en regardant ces toiles de Françoise Pétrovitch est celui de l’Après.
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A F T ER WA RDS
Après, comment dire cela, une sorte de Tchernobyl intime. On ne saura pas, ce n’est absolument pas utile de savoir, en quoi a consisté l’apocalypse, c’est peut-être tout simplement la vie, la vie normale, la vie humaine normale sur Terre, avec son cortège de violences, de cruautés, de déceptions, de trahisons et de bêtises... On n’en verra que les effets : sidération ; silence.
Thoughts on Recent Drawings by Françoise Pétrovitch by Nancy Huston
C’est très fort. Tous les enfants sont des survivants, tous sont blessés. Là où la force les a frôlés, c’est rouge ; le rouge tache et déteint, rouge à lèvres, lèvres de la blessure, blessure de la vie, la vie qui bée et blesse, faisant éclore des fleurs de sang. Les visages ne racontent rien. Les lèvres des visages sont fermés. Seules s’ouvrent les lèvres de la blessure. Elles béent, parlent et crient... en silence. Ne bouge pas, poupée : elle ne bouge pas, ne pipe pas mot, on a beau tendre l’oreille, elle n’émettra pas le moindre son, les yeux sont baissés, détournés ou vides, son sourire est celui de la plaie, tu me plaies poupée, ne bouge pas. Danse pour nous, Cendrillon, les cendres de l’enfance, les cendres de la danse, montre-nous la lisière le liseré le liseron jupons frisettes frou-frous, ajoute quelques accoutrements. On habille la poupée, et on lui intime l’ordre de rester immobile. De se tenir tranquille. La poupée joue à être une petite fille qui joue à être une grande fille qui joue à être une femme qui joue à être une poupée. Devenir femme c’est imiter, apprendre à s’habiller à se tenir à se grimer à grimacer. Rouge sang sur bec et ongles, griffes et crocs, on se fait bête, plus bête qu’on n’est, on se perd dans la forêt mais la forêt c’est la chair. La forêt sauvage c’est la chair sauvage, sans sauvetage possible. Insauvable on s’y égare. L’enfant, garçon ou fille, est une toute petite bête vivante traquée. Toujours perdue toujours aveugle toujours masquée. Le visage est masque, les mains sont gants. Tous les criminels agissent gantés et masqués et nous sommes tous des criminels car cela a été possible et a eu lieu et nous l’avons vu et, sidérés, ne pouvons rien en dire car cela a éteint d’un seul coup toutes nos musiques. Après, notre corps ressemble encore à un corps, mais l’ombre de notre corps ne ressemble plus à rien. C’est le tracé précis des effets du Tchernobyl intime, le tracé précis de notre être intérieur ayant perdu formes et limites, le nuage champignon de notre silence.
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I listen with all my might, straining to hear the music of these new works. Painting almost invariably emits some sort of music – it sings or squeaks, hums or yells, plays the flute or the violin, conveys drumbeats, stirring rhythms, the dulcet harmonies of still life... Here, nothing of the kind. I think that’s what strikes me most : never have I known a painter whose work radiated such silence. Like the silence of the cosmos. Yet these drawings depict the world of childhood and adolescence – i.e., theoretically, a world of light-heartedness and innocence. They revolve around themes such as games and disguises, masks and blindfolds, blindman’s buff and snowmen – so, theoretically, we should be hearing elated melody and carefree counterpoint, bursts of laughter, giggles, at the very least a few gasps of delight or shrieks of surprise... No. Nothing of the sort. I can’t hear a thing. Not a sound. The silence startles me – yes, it’s the silence that hits me first and hardest. I freeze : What happened ? That’s the question. What in heaven’s name has happened ? The minute the question is formulated, it becomes clear that we’ve arrived Afterwards. Just as in Cormack McCarthy’s novel The Road, which follows the endless wanderings of a man and his son through a landscape made unrecognizable by some (perhaps nuclear) catastrophe, an unspeakable devastation seems to have taken place here – and the silence we hear when we look at these drawings by Françoise Pétrovitch is the silence of an Afterwards. After... I’m not sure how to say it... some sort of intimate Chernobyl. We’ll never know – it’s utterly superfluous for us to know – what sort of apocalypse took place; perhaps it was no more
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nor less than life, normal life, normal human life on Earth, with its ceaseless violence and cruelty, its disappointments and betrayals and stupidities... All we see is the result – dumbfounded silence. Powerful indeed. All the children are survivors; all are wounded. Their bodies show red where the force grazed them; red stains and spreads and sticks, red lipstick on the lips of their wounds, the open sores of their lives – lives that gape and throb and make blood flowers bloom. Their faces reveal nothing. Their lips are closed. Only the lips of the wounds are open. They gape and groan and scream... in silence. Don’t move, doll : she doesn’t budge, doesn’t peep, no matter how hard you listen you won’t get a word out of her, her eyes are lowered, averted or empty, her smile is than of an open sore, hey, doll, you sore are cute. Cut a few steps for us, Cinderella, the ashes of childhood, the ashes of the ball, show us your pretty pettycoats and ringlets and ribbons and rustling frills, toss in a few accessories. You dress the doll and tell it to be good. Sit still. The doll pretends to be a little girl who pretends to be a big girl who pretends to be a woman who pretends to be a doll. To become a woman is to imitate – learn to dress and walk, use make-up, bat your false eyelashes. Blood red on beak and nails, claws and fangs, act like a dumb animal, make yourself dumber than you are, wander astray in the forest but the forest is the flesh. Become wild without and within, unmanageable, unsalveagable. Lost, lost, get lost in the wildest wilderness. Boy or girl, the child is a tiny, living, hunted beast. Forever lost, forever blind and masked. Faces are masks and hands are gloves. All criminels wear gloves and masks to commit their felonies and all of us are criminals because it was possible and it happened and we saw it happen and, dumbfounded, can say nothing of it because it silenced all our musics. Afterwards, our body still looks like a body but its shadow doesn’t look like much of anything. It shows the precise contour of our intimate Chernobyl; the precise contour of our innermost being, now deprived of anything like a shape or an edge – the mushroom cloud of our silence.
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Poupée, 2006, lavis d’encre, signé et daté en bas à droite, 80 x 60 cm*
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Poupée, 2007, lavis d’encre, signé et daté en bas droite, 80 x 60 cm*
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Poupée, 2006, lavis d’encre, signé et daté en bas à droite, 160 x 120 cm*
Ne bouge pas poupée,12 2007, verre souflé et argenture, 80 cm de hauteur, production CIAV, Meisenthal.
Ne bouge pas poupée, 2007, verre soufflé et argenture, 80 cm de hauteur, production CIAV, Meisenthal* 13
Poupée, 2006, lavis d’encre, signé et daté en bas à droite, 80 x 60 cm*
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Ne bouge pas poupée, 2007, verre soufflé et argenture, 80 cm de hauteur, production CIAV, Meisenthal*
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Sans titre, 2013, lavis d’encre, signé et daté en bas à droite, 80 x 60 cm
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Sans titre, 2011, lavis d’encre, signé et daté en bas à droite, 21 x 30 cm
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Sans titre, 2012, lavis d’encre, signé et daté en bas à droite, 28 x 21 cm
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Révérence, 2011, lavis d’encre, signé et daté en bas à droite, 120 x 80 cm
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Sans titre, 2013, lavis d’encre, signé et daté en bas à droite, 80 x 60 cm
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Révérence, 2011, lavis d’encre, signé et daté en bas à droite, 33 x 25 cm
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Révérence, 2011, lavis d’encre, signé et daté en bas à droite, 120 x 80 cm
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Colère, 2011, lavis d’encre, signé et daté en bas à droite, 120 x 80 cm
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Sans titre, 2013, lavis d’encre, signé et daté en bas à droite, 80 x 60 cm
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Sans titre, 2010, lavis d’encre, signé et daté en bas à droite, 80 x 60 cm
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Sans titre, 2012, lavis d’encre, signé et daté en bas à droite, 80 x 60 cm
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Deux (dyptique), 2012, lavis d’encre, signé et daté en bas à droite, 33 x 25 cm / 33 x 25 cm
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Sans titre, 2010, lavis d’encre, signé et daté en bas à droite, 37 x 28 cm
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Sans titre, 2012, lavis d’encre, signé et daté en bas à droite, 33 x 25 cm
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Twins, 2012, lavis d’encre, signé et daté en bas à droite, 160 x 120 cm
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Éblouissements, 2012, lavis d’encre, signé et daté en bas à droite, 28 x 21 cm
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Sans titre, 2012, lavis d’encre, signé et daté en bas à droite, 40 x 30 cm
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Sans titre, 2013, lavis d’encre, signé et daté en bas à droite, 80 x 60 cm
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Sans titre, 2012, lavis d’encre, signé et daté en bas à droite, 28 x 38 cm
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Ventriloque, 2013, huile sur toile, signée et datée au dos, 130 x 88 cm
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Sans titre, 2013, lavis d’encre, signé et daté en bas à droite, 80 x 60 cm
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Valse 1, 2013, huile sur toile, signée et datée au dos, 160 x 130 cm*
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Valse 2, 2013, huile sur toile, signée et datée au dos, 160 x 130 cm*
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Vernis à ongle, 2013, lavis d’encre, signé et daté en bas à droite, 160 x 120 cm
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Modèle, 2013, lavis d’encre, signé et daté en bas à droite, 120 x 160 cm
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Sans titre (diptyque), 2013, lavis d’encre, signés et datés en bas à droite et numérotés 1/2 et 2/2 au dos, 40 x 45 cm / 40 x 31 cm
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Sans titre, 2013, lavis d’encre, signé et daté en bas à droite, 80 x 60 cm
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Voilà, 2013, lavis d’encre, signé et daté en bas à droite, 30 x 40 cm
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Sans titre, 2013, lavis d’encre, signé et daté en bas à droite, 33 x 25 cm
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Vanité, 2013, lavis d’encre, signé et daté en bas à droite, 40 x 40 cm
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Sans titre, 2013, lavis d’encre, signé et daté en bas à droite, 33 x 25 cm
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Sans titre, 2013, lavis d’encre, signé et daté en bas à droite, 33 x 25 cm
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Sans titre, 2013, lavis d’encre, signé et daté en bas à droite, 60 x 80 cm
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Sans titre, 2013, lavis d’encre, signé et daté en bas à droite, 120 x 80 cm
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Sans titre, 2013, lavis d’encre, signé et daté en bas à droite, 120 x 80 cm
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Sans titre, 2013, lavis d’encre, signé et daté en bas à droite, 80 x 60 cm
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Collin maillard, 2013, lavis d’encre, signé et daté en bas à droite, 60 x 80 cm
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Sans titre, 2013, lavis d’encre, signé et daté en bas à droite, 80 x 60 cm
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Sans titre, 2013, lavis d’encre, signé et daté en bas à droite, 60 x 80 cm
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Sans titre, 2013, lavis d’encre, signé et daté en bas à droite, 120 x 160 cm
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Sans titre, 2013, lavis d’encre, signé et daté en bas à droite, 160 x 120 cm
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Les gants sur soi, 2013, huile sur toile, signée et datée au dos, 39,7 x 50 cm
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Paysage à l’estomac, 2013, huile sur toile, signée et datée au dos, 160 x 130 cm
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Snowman, 2013, lavis d’encre, signé et daté en bas à droite, 160 x 120 cm
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Sans titre, 2010, lavis d’encre, signé et daté en bas à droite, 40 x 30 cm
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Sentinelle, 2011, pièce unique en grès émaillé, cachet de la Manufacture de Sèvres et signé au dos, 51 x 27 x 30 cm*
Françoise Pétrovitch biographie / biography Née en 1964, vit et travaille à Cachan. Enseigne à l’École Supérieure Estienne, Paris. Born in 1964, works and lives in Cachan. Professor at the École Supérieure Estienne, Paris.
Expositions personnelles / Solo exhibitions 2013 • Institut Bernard Magrez, Bordeaux. • Semiose galerie, Paris. 2012 • Musée de l’abbaye, Saint-Claude. • French Institute Alliance Française, New York, USA. 2011 • Musée de la Chasse et de la Nature, Paris. • Roses révérences, Galerie RX, Paris. 2010 • Erröten, Galerie Jordan Seydoux, Berlin, Allemagne. 2009 • Forget me not, Jardin de l’Hôtel Salomon de Rothschild, Paris. • La vie en rose, Espace Art Contemporain, La Rochelle. • Une étrange familiarité, Chapelle de la Visitation, Thonon-les-Bains. 2008 • Galerie Teo, Tokyo, Japon. • Ne Bouge pas Poupée, Galerie RX, Paris. • Musée d’Art Moderne, Saint-Étienne. 2007 • Villa Tamaris, La Seyne-sur-Mer. • Les photos de vacances des autres n’intéressent personne, Parc Saint Léger – Centre d’Art Contemporain, Pougues-les-Eaux. 2006 • Fondation Caisse d’Épargne, Toulouse. • Se laisser pousser les animaux, tranquille, Maison des arts, Malakoff.
2005 • J’ai travaillé mon comptant, Artothèque, Vitré ; Musée de la mine, La Machine ; Musée de France d’Opale-Sud, Berck-sur-Mer ; Orangerie, Cachan ; Artothèque, Caen. 2005 • Mes familiers, Galerie RX, Paris. • Tenir debout, Le Granit, Belfort & FRAC Alsace, Sélestat. 2004 • Françoise Pétrovitch, Galleria Sogospatty, Rome, Italie. 2003 • Greffes, Galerie RX, Paris. • Supporters, Centre d’art contemporain Camille Lambert, Juvisy-sur-Orge. • Côté réservé à la correspondance, Palais de l’Ile, Annecy. 2002 • Dans le champ du paresseux, on ne trouve que des ronces, Artothèque, Hennebont. • Le hasard, antichambre du destin, Artothèque, Annecy. 2000 • La belle et la jolie, avec Julie Ganzin, Artothèque, Caen. 1999 • Broderies, The Living Art Museum, Reykjavick, Islande. 1998 • Verbe aimer – Verbe rompre, Galerie Polaris, Paris. 1997 • Le Temps perdu ne se rattrape jamais, Galerie Polaris, Paris.
Expositions collectives (sélection) / Group exhibitions (selection) 2013 • Égarements, Château du domaine d’Avignon en Camargue, commissaires : Agnes Barruol et Véronique Baton. • Rives imaginaires, sur les pas d’Ulysse, Château de Tarascon, commissaire : Aldo Bastie.
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Lapin témoin, 2013, céramique, signée et datée en dessous, 34 x 20 x 14 cm*
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2012 • Tefaf, galerie Antoine Laurentin, Maastricht, Hollande. • De Paso en la Tierra, Séville, Madrid, Espagne, commissaire : Victoire di Rosa et Françoise Adamsbaum.
• Meisenthal, le feu sacré, site du grand Hornu, Boussu, Belgique, commissaires : Françoise Foulon et Yann Grienenberger. 2011 • Un monde sans mesures, Palais Fesch, Musée des Beaux Arts, Ajaccio, commissaire : Valérie Marchi. • Le Bestiaire national de Sèvres, Centre des monuments nationaux, Château de Rambouillet, commissaire : Claude d’Anthenaise. • Monuments & Animaux, Centre des monuments nationaux, Château de Talcy, commissaire : Claude d’Anthenaise. • Femme objet / Femme sujet, Abbaye Saint-André, CAC Meymac, commissaire : Caroline Bissière. 2010 • À la table de l’Art, Frac Haute Normandie, Hors les Murs, avec Fabien Verschaere, Château de Miromesnil, commissaire : Marc Donnadieu. • Quand je serai petite…, Musée des Beaux-arts de Calais, commissaire : Barbara Forest. • Dessins, acte 2, Musée de La Roche sur Yon, commissaire : Hélène Jagot. • Drawing time, Musée des Beaux-arts de Nancy, commissaires : Claire Stoulig et Christian Debize. • Collection 3, Peinture et dessin dans la collection Claudine et Jean-Marc Salomon, Fondation d’art contemporain de Salomon, Alex. • Je reviendrai, Musée MAC/VAL, Vitry-surSeine, commissaire : Alexia Fabre. 2009 • Un monde sans mesure, MAC, Sao Paulo, Brésil, commissaire : Valerie Marchi. • Triennale de Poznan, Pologne, commissaire : Bozena Chodorowicz. • Ligne à Ligne, Centre Culturel français, Jakarta, Indonésie, commissaire : Michel Nuridsany. • Ingres et les modernes, Musée Ingres, Montauban, commissaires : Dimitri Salmon, et Florence Viguier. • Fragile, Musée d’art moderne de SaintÉtienne. • Daejeon museum of art, Daejeon, Corée du Sud, commissaire : Lorand Hegyi. 2008 • MAM Gallery, Vienne, Autriche. • Galerie im traklhaus, Salzbourg, Autriche, commissaires : Dietmar Grimmer et Lorand Hegyi. • Cris et chuchotements, Centre de la Gravure et de l’image imprimée,
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La Louvière, Belgique, commissaire : Catherine de Braekeleer. • Bucoliques, Abbaye de Valasse, commissaires : Isabelle Le Minh et Catherine Schwartz. • Dessins Figuratifs, Musée d’Art Moderne, Saint-Étienne.
2002 • Ados, FRAC Basse Normandie, Caen, commissaire : Sylvie Froux. • Peinture (Figure) Peinture, Cattle Depot Artist Village, Hongkong, commissaire : Philippe Piguet.
2007 • Temptation of Small Realities – MicroCommunities, October Salon, Belgrade, Serbie. • Place des Arts - Manufacture Nationale de Sèvres, Forum Grimaldi, Monaco, commissaire : David Cameo. • Micro-narratives, 48th October Salon, Belgrade, Serbie, commissaire : Lorand Hegyi. • Merveilleux ! D’après nature, Château de Malbrouck, Manderen, France, commissaire : Christian Debize. • Raum 1, Samuelis Baumgarte Galerie, Bielefeld, Allemagne. • Etre présent au monde, Musée Mac/ Val, Vitry-sur-Seine, commissaire : Alexia Fabre.
Collections publiques / Public collections
2006 • Voiler/dévoiler, Villa du Parc, Annemasse, France, commissaire : Karine Vonna. • Propos d’Europe V, Fondation Hippocrene, Paris, commissaire : Pascale Le Thorel Daviot. 2005 • Biennale de l’estampe, collection de la Bibliothèque Nationale de France, Ljubljana, Slovénie, commissaire : MarieCécile Meisner. • Lineart, Galerie Paule de Böeck Fine art, Gand, Belgique. 2004 • Paperworks, Galerie Kramer, Cologne, Allemagne. • Beyond paradise, Galerie Hengevoss Dürkop, Hambourg, Allemagne. • Printemps français en Ukraine, exposition Où sont les femmes, commissaires : Léonore Nuridsany et Caroline Bourgeois, participation de l’AFAA, Centre Soros, Kiev, Ukraine. 2003 • Archives, traces, mémoires, Selest’art, Sélestat, France, commissaire : Philippe Piguet. • Palermo, Praha, Paris, Cantieri culturali alla Zisa, Palerme, Italie. • Materia Difforme 2, Lafornace, Asolo, Italie, commissaire : Angelo Pauletti.
• Fonds National d’Art Contemporain, Paris • MAC/VAL, Vitry-sur-Seine • Musée d’art moderne de Saint-Étienne • FRAC Haute Normandie • FRAC Alsace, Sélestat • Bibliothèque Nationale, Paris • Fonds municipal de la Ville de Paris, Paris • Musée-Château, Annecy • Musée, Sens • Musée de la Poste, Paris • Musée de Chambéry • La Collection Choisy, Choisy-le-Roi
2001 • Peinture (Figure) Peinture, Metropolitan Museum, pour l’AFAA, Manille, Philippines, commissaire : Philippe Piguet.
• Artothèques : Annecy, Chambéry, Nantes, Angers, Caen, La roche sur Yon, Vitré, Auxerre, Grenoble, La Rochelle… • Bibliothèque Centre Georges Pompidou, Paris • Musée Georges de La Tour - Vic sur Seille • Conseil Général de la Moselle • Musée de la Chasse et de la Nature, Paris • Collection Daniel et Florence Guerlain, Paris • Fondation Salomon, Annecy • Fondation Colas, Colas • Leepa rattner museum, Tarpon Springs (USA)
Commandes publiques / Public installations 2011 • Atelier de création radiophonique, France Culture, « Twins », 50 min. • Musée du jouet, Moirans-en-Montagne, frise extérieure et scénographie intérieure. • Affiche et livret de Rusalka (Dvorak), Martin Kusej, Opera de Munich. 2010 • Musée des Beaux-arts de Calais, dessin mural, œuvre éphémère pour l’exposition Quand je serai petite. • Affiche du festival de poésie, Parme, Italie. 2009 • Dessin mural, œuvre éphémère pour l’exposition Ingres et les modernes, Musée Ingres, Montauban.
• Musée des Beaux-Arts de Chambéry, portrait à partir de la collection du musée. (Portrait de la fille de Jules Desay). 2008 • Musée Georges de la Tour, réalisation de 3 poupées en verre en collaboration avec le CIAV de Meisenthal. 2007 • Cabinet du Loup, Musée de la Chasse et de la Nature, Paris. • Installation sculpture 1+1+1= ensemble (350 pièces en céramique en vitrine), école maternelle Paul Langevin Guyancourt.
* Notes complémentaires / additional notes Poupées, p10, 11, 13 et 15 Musée d’art moderne, Saint-Étienne, 2008 ; Centre d’art Parc Saint Léger, 2007, Pougues les Eaux ; Centre de la gravure et de l’image imprimée, La Louviere, 2008, Belgique ; Musée de la Roche sur Yon, 2010 ; Temptation of small reality, 48th October Salon, 2007, Belgrade Ne bouge pas poupée, p14 et 17 Châteaux de Malbrouck, 2007, Manderen ; Le feu sacre, exposition du CIAV, site du grand Hornu, 2012, Belgique
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Valse, p40 et 41 Musée de l’abbaye, Saint-Claude, 2012 Sentinelle, p77 Musée de la chasse et de la nature, Paris, 2012 Lapin-témoin, p78 Musée de la Chasse et de la Nature, Paris, 2012 ; Château de Tarascon,2013
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