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Les projets
from Earthworks 2010 WORKSHOP with MARTIN RAUCH and Anna HERINGER~ Quentin Chansavang / Hugo Gasnier
by Gasnier Hugo
Les projets réalisés pour ce Workshop font l’objet d’une demande venant de la ville de Gmunden (Autriche).
La ville de Gmunden avait besoin d’un équipement pour ses baigneurs en saison estivale : une cabine pour se changer au bord du lac (1), à l’est du centre. D’autre part, sur les bords de lac à l’ouest du centre, la ville a aménagé un espace réservé à des ouvrages d’art. Les organisaeurs du Workshop se sont donc engagés à réaliser deux colonnes en pisé sur ce site (2).
Pour la réalisation de ces deux projets, nous avons eu recours à la préfabrication. Pour ce faire, un atelier
« Are you me too » (2) Projet de colonnes en pisé
a été mis en place à mi-chemin entre notre lieu de résidence (le cloître) et le site de la Bath House. Cet atelier a permis de préfabriquer des éléments en pisé, et de réaliser les mélanges de terre nécessaire à la réalisation des deux projets.
Hôtel de ville
Lieu des conférences
Cloître
Lieu de résidence des participants
Atelier de préfabrication
« Bath House » (1)
Projet de cabine de change en pisé
La Bath House se tient sur une pelouse située dans une aire de détente au bord du Traunsee, donnant accès au lac. La parcelle préparée est un carré d’environ 2,5 m de côté.
Ce projet a fait l’objet d’un exercice de conception pour l’ensemble des participants. Afin d’aboutir à une solution définitive, nous avons intégré les contraintes de matériel et matériaux disponibles pour ce chantier.
Le premier jour de travail, Martin Rauch et Anna Heringer ont lancé l’exercice de conception. La méthode employée consistait à travailler à partir de la réalisation de maquettes en terre. Cette méthode nous a permis d’apréhender pour la première fois la matière terre, et d’aboutir ainsi à diverses solutions de projets proposées par différents groupes de participants.
Lors de la réalisation de ces maquettes, nous avons essayé différents dosages de terre (mélanges de graviers, terre, argile etc.), afin d’obtenir la meilleure terre à piser.
Le projet final se compose de deux murs en pisé de tailles différentes formant un angle. Une ouverture en bas de l’un des murs permet de voir les pieds des éventuels occupants, afin de signaler sa présence tout en conservant l’intimité de ce dernier.
Des végétaux denses constituent l’autre partie de l’édicule. Un banc en bois massif permet aux usagers de s’asseoir et de poser leur affaires.
L’étanchéité des murs en terre est assurée par une couvertine en zinc, ainsi qu’un chaineau permettant d’évacuer l’eau. L’érosion de la terre a été prise en compte dans l’épaisseur des murs, mais aussi dans son positionnement. Les intempéries arrivant principalement du lac, la paroi végétale donnant sur le lac permet de protéger un minimum les murs en pisé des pluies battantes.
1. Photo de la maquette, vue du lac. 2. Photo de la maquette, vue de derrière. 3. Photo des plans papier ayant permis la construction.
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La première étape de la construction a nécessité deux équipes :
- Une équipe de 5 ou 6 personnes préparant la terre à piser en mélangeant six tailles de grains différentes, et en y ajoutant la couleur si nécessaire. Il faut pour cela remplir plusieurs seaux du contenu de chaque bigbag en suivant les proportions données et les verser dans le malaxeur. C’est à ce moment qu’il faut contrôler l’hygrométrie de la terre en arosant le mélange lorsque le malaxeur est en marche.
- L’autre équipe est chargée de réaliser un soubassement en briques de terre cuite pour le mur en pisé. Celui-ci permettra de stopper les remontées capilaires et ainsi protéger le mur de l’humidité à sa base. Les briques sont donc liées entre elle par du mortier de sable/ciment.
1. L’équipe chargée des mélanges au nettoyage du malaxeur. 2. Sourabh Phadke posant le soubassement (briques de terre cuite). 3. Début de la troisième et dernière assise de brique de terre cuite .4. Mise en place du coffrage au niveau de l’ouverture en pied de mur. 5. Johanne Vestergaard posant le mortier de ciment .
2. 3.
Pour réaliser l’ouverture en pied de mur, l’équipe à posé des ferraillages au niveau du linteau. Ces derniers ont été coulé dans un béton de ciment invisible de l’extérieur comme le montre le croquis cicontre.
D’autre part, des briques de terre cuite on été coupées en tranches fines, afin de les poser en ligne dans les mur pour limiter l’érosion, et ajouter un aspect esthétique (photos 3 et 4).
1. La première couche de terre pisée au niveau du linteau, et les fers posés. 2. Sourabh Phadke pisant la terre dans le coffrage. 3. Découpe des briques de terre cuite à la scie circulaire. 4. Pose des lignes de briques dans le coffrage.
1. 2.
Pour ériger les murs en pisé, une seule banche est nécessaire. Cette banche en bois a été mise au point par Martin Rauch, et permet de de réaliser les angles de mur d’épaisseurs différentes en utilisant une seule banche.
Dès que la banche est remplie, on la retire puis on la place sur la partie supérieure du mur (photo 2), afin de rééditer la même manoeuvre. La seule variante sera la pose des lignes de briques ou de ciment qui serviront à stopper les remontées capillaires.
1. Premier décoffrage. 2. Les mêmes banches sont placées plus haut afin de continuer le mur. 3. Le coffrage de la réservation en pied de mur est retiré. 1.
Une fois les murs érigés, on peut directement retirer les banches sans attendre de séchage. S’en suit un travail important de finition si le pisé n’a pas été suffisamment damé.
En effet, en retirant les banches il est possible que des blocs de terre accrochent et tombent. De plus, si la pose des banches n’est pas faite correctement, on peut facilement voir des décrochés sur les murs. La construction en terre crue permet de réparer ce genre de problèmes rapidement, sans que ces retouches soient visibles. Lorsque les retouches ne sont pas suffisantes, Martin Rauch et Anna Haringer nous ont appris des astuces permettant de diminuer visuellement ces défaut par le dessin de motifs par exemple.
1. Pisage de la dernière couche de terre. 2. Valentin Popp travaillant les finitions de surface du mur. 3. Franz Koppelstätter travaillant les finitions autour des lignes de brique.
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Le projet ne se limitant pas à la construction du mur en pisé, il faut ensuite gérer d’autres étapes.
La couverture des murs en pisé pour la protection de la pluie s’effectue grâce à une couvertine en acier permettant un débord de 3 cm environ. Il a été nécessaire de poser une évacuation d’eau de pluie traversant l’un des murs (photo 3).
Deux des quatre parois de la cabine sont faites de végétaux. Il faut donc creuser le sol, poser de la terre végétale et enfin planter les végétaux.
Ensuite, quatre membres de l’équipe se sont chargé de designer et construire un banc pour l’intérieur de la cabine.
1. Rasmus et Laurence creuset le sol pour y mettre la terre végétale. 2. Cornelia et Laurence posent le banc en bois massif. 3. L’évacuation de l’eau de pluie se fait par une goutière métallique.
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La réalisation de ce projet a nécessité environ 10 jours de travail à raison de 7h de travail par jour, avec une équipe de 12 étudiants en moyenne.
Cette cabine de plage a donc été livrée dans les temps à la ville de Gmunden le 18 septembre 2010, et a pu servir aux usagers jusqu’à la fin des beaux jours.
Nous dressons ci-contre un bilan des points positifs et négatifs à la fin de ce projet.
• Rapidité de réalisation • L’intégration dans le paysage • Diversité des matériaux
• La qualité de finition de l’ouverture en pied de mur
• L’intégration de végétaux • L’évacuation des eaux de pluie • Finitions : horizontalité des lignes de brique • Manque d’intimité, végétation peu dense • Apparence du soubassement
Les deux colonnes en pisé nommées « Are you me too ? » se situent sur l’Esplanade de Gmunden, un lieu situé à l’ouest du centre-ville au bord du lac. La ville de Gmunden a aménagé cette esplanade spécialement pour recevoir des ouvrages d’art, ce qui explique le cadre exceprionnel du site situé au bord du lac entre les montagnes, sur un lieu de passage important.
Pour des questions de logistique et de rapidité de chantier, les deux colonnes font l’objet d’une préfabrication en atelier. Elles sont ensuite amenées par camion sur le site afin de les assembler.
Le programme était simple, mais a nécessité une phase de conception. Anna Herringer et Martin Rauch nous ont enseigné leur méthode de conception, basée sur la maquette en terre. On coupe, on creuse, on modélise, afin d’obtenir une maquette finale donnant déjà des informations sur al manière de préfabriquer. Ce projet ce compose de deux colonnes en pisé de 4 m chacune, creusées en leur partie inférieure pour créer un siège. Elles permettront ainsi aux usagers de pouvoir s’asseoir face à face et de discuter.
Chaque colonne se compose de deux éléments préfabriqués qui seront assemblés sur le site.
La méthode de conception de l’architecture de terre avec Anna Herringer et Martin Rauch.
La première étape de cette construction a été mettre en place les fondations. Tout d’abord, un hérisson de gravier a été mis en place sur la parcelle creusée dans l’herbe.
Deux petites dalles de béton on été positionnées directement à même les graviers. C’est sur ces dallettes que les colonnes de pisé préfabriqué seront posées. C’est ici que notre travail sur le site s’interrompt. La suite du chantier va principalement se dérouler sur le site de préfabrication.
La mise en place des fondations sur le site.
La terre locale n’est pas naturellement bonne à piser. Nous avons donc du effectuer des tests suivant les conseils de Martin Rauch, afin d’arriver à une terre à piser optimale.
Pour ceci, nous programmons différentes compositions que nous écrivons sur un tableau. Nous créons un échantillon cubique pour chacune de ces compositions. Pour réaliser ces mélanges, nous disposons de différentes tailles de grains. Nous choisissions différentes proportions pour chaque taille de grain, mais aussi de l’hygrométrie de ces mélanges.
Exemples des différentes tailles de grain.
Au même moment, une autre équipe était chargée de mettre en place les banches de coffrage des deux premiers éléments préfabriqués.
Il s’agit de banches industrialisées, de structure aluminium. La surface des banches est en plastique. Les systèmes de serrage et de fixation sont en acier galvanisé. Ces banches sont similaires à celles utilisées pour le béton.
A l’intérrieur des banches, nous avons fabriqué plusieurs coffrage, afin de donner aux colonnes une forme vrillée. Ces coffrages sont réalisées avec de simple planches de bois et quelques vis.
Nous avons ensuite rempli les espaces entre les coffrages et les banches afin que les coffrages ne se déforment pas au moment de piser la terre.
Pendant qu’une équipe travaillait d’arrache-pied pour produire la quantité de terre a pisé nécessaire, une autre équipe remplissait les coffrage, et pisait la terre avec un pisoir pneumatique.
De manière générale, nous remplissions des couches d’une quinzaine de centimètre de terre, avant piser cette dernière. On obtenait ainsi des couhes d’une dizaine de centimètre. Mais ces colonnes ne sont pas uniquement composées de terre.
Dans un premier temps, à la base du premier élément se compose de béton armé, afin de pouvoir le soulever lors du transport. Deux réservations ont été faite dans cette base afin de pouvoir y placer des sangles pour soulever les blocs de pisé. D’autre part, une couche de béton pisé était incoporée tous les 60 cm afin de stopper les remontées capillaires d’humidité. Les blocs inférieurs comprennent un siège. Ce dernier nécessite donc de réaliser une réservation dans le pisé, que nous avons réalisé avec des sacs de sable. 1. Pour l’aspect esthétique, nous incorporrions des lignes de terre colorée entre chaque couches de terre pisée. Enfin, le dernier élément que nous intégrions dans les blocs inférieur était une résistance électrique. Une fois les blocs terminé, nous branchions ce câble ce qui le faisait chauffer, afin d’accélérer le temps de séchage. Une fois le bloc sec, nous avons simplement coupé le câble et l’avons laissé
à l’intérieur. 2.
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1. Pose d’une couche de béton pisé par Martin rauch. 2. Pose de la base en béton armé par Quentin Chansavang. 3. Mu Jun utilisant le pisoir pneumatique. 4. Sourabh Phadke, pisant la terre autour des sacs de sable servant la la réservation pour les sièges. 5. Les coffrages bois dans les banches.
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Après avoir fini un élément de pisé, nous enlevons directement les banches et le sable qui avait été versé. Une fois les banches complètement retirées, il faut dévisser les coffrages.
C’est à ce moment que l’on découvre l’aspect esthétique du pisé.
Pour les éléments inférieurs, après décoffrage il a fallu retirer les sacs de sable servant à la réservation. Pour cela, nous perçons simplement les sacs, puis les vidons.Nous avons ensuite dessiné puis creusé la forme du siège, en l’occurence une forme d’oeuf. Il a fallut lisser la surface de cet oeuf, puis la percer avec la pointe d’un marteau, dans le but de faire accrocher l’enduit que nous appliquerons par la suite.
1. Hugo gasnier dévisse l’une des planches de coffrage. 2. Jean-Marie Le Tiec et Anne heriger retirent les sacs de sable. 3. Anna Herringer creuse le siège. 4. La forme de l’oeuf creusée et finie.
1.
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Après décoffrage, un long travail de finition nous attends. Sur les premiers blocs, la terre est trop tassée et trop humide. Ceci est habituel pour des novices du pisé, la terre est trop tassée, et donc lisse en surface au moment du décoffrage.
D’autres imperfections dues à un trop grand nombre de gros gravier à l ‘extérieur sont à réparer. Dans ces cas là, on observe des cavités, ou des petits blocs de terre qui se détachent du mur. Pour réparer ces imperfections, nous préparons une terre un peu plus humide qui nous sert à reboucher les trous. Ensuite, avec une masse et un bout de bois plat, nous lissons la surface.
Certaines imperfections sont difficiles à dissimuler, notamment les importantes différences de niveau. Pour cela, Anna et Martin nous ont montré comment transformer ces imperfections en motifs esthétiques. Toujours avec une masse et un bois de bois, il suffit d’enfoncer un angle du bout de bois à l’endroit de l’imperfection, et de répéter le geste pour créer un motif comme sur la photo 5.
Les blocs inférieurs doivent être suffisamment secs pour pouvoir supporter le poids du bloc supérieur. Pour cela, Martin Rauch avait anticipé un système de séchage accéléré. Nous avons incorporé une résistance électrique dans la terre, en faisant une boucle toutes les deux couches de terre. Après les finitions, il faut brancher les deux extrémités du câble dans uen prise. Lorsqu’on la branche sur le secteur, la résistance se met à chauffer. Le bloc présenté sur la photo 2 a séché en une nuit.
1. Les caractéristiques de la résistance de chauffage. 2. Le câble de chauffage branché sur le secteur. 3. Anna Herringer rebouche des imperfections. 4. Martin rauch lisse une surface réparée. 5. Motif sculpté par Martin Rauch.
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5. 4.
Contrairement au reste des colonnes, l’intérieur du siège a été enduit, pour des raisons d’esthétique et de confort. Cet enduit a necessité plusieurs couches afin d’obtenir une bonne qualité de finition, et une résistance aux intempéries étant donné les contraintes météoroliques du site.
Dans un premier temps, nous avons appliqué une couche d’un mélange ciment-eau-chaux-sablefibres végétales. L’assise étant plus sollicitée que les autres parties de l’ « oeuf », nous avons posé une toile de jute sur la terre, pour poser ensuite la première couche d’enduit dessus. Cette toile permet de rigififier cette zone, et de l’empêcher de craqueler. Le bout de bois visible sur la photo 3 a été retiré une fois l’enduit sec. Cette première couche d’enduit doit être bien tassée et lissée afin d’accrocher au pisé, et de recevoir la prochaine couche d’enduit. Afin de finir correctement les angles ( le contour de l’oeuf ), nous l’avons enduit à la chaux.
Enfin, la finition est réalisée avec 2 couches de Tadelakt. Pour cette finition, il faut polir le Tadelakt avec un gallet lisse, jusqu’à ce que l’enduit reflette la lumière. Il faut laisser le Tadelakt, et passer la dernière couche : un savon naturel. Il permet de renforcer l’étanchéité et de rendre la surface encore plus brillante.
Il est important de noter que la terre doit être vraiment sèche avant de commencer l’enduit, sans quoi le retrait du au séchage pourrait faire fissurer la finition. 1.
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1. Dominique Gauzin-Müller posant la première couche d’enduit. 2. La toile de jute sous l’eduit à la chaux. 3. L’assise après la première couche d’enduit. 4. Première couche de Tadelakt (rouge), et finition des angles (gris clair).
Pour les blocs supérieurs, un séchage accéléré a été aussi nécessaire, mais nous n’avions pas placé de cable dans le bloc de pisé.
Martin a du improviser un système de séchage étant donné les délais. Il a donc placé des grandes vis en tête et en pied du bloc de pisé, reliés entre elles par des réglettes métalliques. Des cables ont été raccordés à ces vis, afin de faire passer le courant à travers l’humidité du bloc de pisé. C’est ce courant qui va permettre au pisé de sécher.
Cependant, ce sytème comporte des risques car il est possible de prendre le courant au simple contact de la terre. 1. Martin Vissant les réglettes 2. Détail de vis en partie basse. 3. Détail de raccord électrique en partie haute. 4. Réglette en partie haute. 4. 1.
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Une fois les éléments de pisé terminés, nous les avons protégés en la vue de les transporter. Nous avons déplacé les blocs sur ballette avec un charriot élévateur, puis posés dans dans un camion. Ce camion les a menés jusqu’au site, afin de les poser sur les dallettes de fondation sur l’Esplanade de Gmunden.
Après avoir étalé du ciment sur les dallettes en béton, le premier bloc inférieur a été posé à l’aide d’une grue intégrée au camion. Nous avions au préalable fait en sorte que le dessus des blocs inférieurs soit parfaitement lisse et de niveau, afin que le bloc supérieur soit stable.
Avant de poser le bloc supérieur, Martin a étalé un mortier de terre sur le dessus du bloc inférieur. Il suffit ensuite de poser le bloc supérieur sur el bloc inférieur.
Nous avons ensuite réédité la maneouvre avec la deuxième colonne. Suite à ces opérations, nous avions devant nous deux colonnes de 4m chacune.
Comme lors de la construction des blocs, un travail de finition est nécessaire.
1. La grue soulevant le bloc supérieur de la première colonne. 2. Pose du bloc supérieur, et vérification du niveau. 3. Le bloc supérieur étant posé, on retir les sangles qui le portaient.
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Les dernières finitions comportent deux étapes : la protection des colonnes de la pluie, et les réparations nécessaires suite au transport en camion.
Pour couvrir les colonnes, des plaque d’acier rectangulaires on été posée avec une pente minimale afin que les eaux pluviles puissent s’écouler.
D’autre part, nous avons rebouché les trous causés par le transport en camion, ainsi que la liaison entre bloc supérieur et inférieur.
La réalisation de ce projet a nécessité environ 10 jours de travail à raison de 7h de travail par jour, avec une équipe de 15 étudiants en moyenne.
Ces deux colonnes ont été livrées dans les temps sur l’esplanade de Gmunden. L’inauguration des projets de ce Workshop s’est tenue devant ces deux colonnes avec les élus de la ville.
Nous dressons ci-contre un bilan des points positifs et négatifs à la fin de ce projet.
• Apprentissage du pisé préfabriqué • Apprentissage diversifié avec le Tadelakt • Système de séchage accéléré • Rendu esthétique • Projet complet (banche, mélange de terre, enduit, transport, séchage...) • Qualité de coffrage • Visibilité de la tortion des colonnes