Loop – down the hills, across the land

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LOOP DOWN THE HILLS, ACROSS THE LAND

Dans le cadre d'Esch2022 – Capitale européenne de la culture, la Commune de Sanem a proposé un programme artistique très varié avec 17 projets d'artistes internationaux et pluridisciplinaires. Située au sud du Grand-Duché, la commune, qui compte quatre localités – Belvaux, Ehlerange, Sanem et Soleuvre – a présenté avec une promenade pour découvrir les chemins que le minerai a empruntés depuis les collines, à travers un territoire marqué par des histoires passées et contemporaines, ainsi qu’une nature qui a repris ses droits.

LOOP — DOWN THE HILLS, ACROSS THE LAND

CENT PAGES PLEINES

D ' ÉMOTIONS

Vers une pérennité culturelle

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COUP DE C Œ UR Un best-of à ne pas looper parmi plus de 2.500 photos 26 → 29

RENFORCER NOTRE IDENTITÉ CULTURELLE Conversation avec Simone Asselborn-Bintz 30 → 47

HAPPY FACES

L'énergie est la joie éternelle 48 → 49

MIXER, REMIXER, TESTER, CHERCHER ET DÉCOUVRIR Conversation avec Nancy Braun 50 → 63

MUSIC SOUNDS BETTER WITH YOU Sonsations illimitées 64 → 75

LA MAIN À LA PÂTE Un travail constant vient à bout de tout 76 → 79

UN PARCOURS AVEC UN FIL ROUGE Conversation avec Séverine Zimmer et Cliff Schmit 80 → 87

VILLMOOLS MERCI Pour des moments infiniment connectés 88 → 97 DROP THE MIC Et la boucle est bouclée

5 SOMMAIRE
06 → 25

COUP DE C ΠUR

Un best-of à ne pas looper parmi plus de 2.500 photos

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RENFORCER NOTRE IDENTITÉ CULTURELLE

Conversation avec Simone Asselborn-Bintz – Bourgmestre de la Commune de Sanem

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Qu’associez-vous avec une Capitale européenne de la culture ?

C’est en première ligne une initiative européenne qui permet de mieux se comprendre par la voie de la culture et de nouer de nouveaux contacts. La culture est un facteur de rapprochement en général et dans le cas d’Esch2022 en particulier, toute une région a eu l’opportunité de se positionner au niveau européen.

La Commune de Sanem, comment a-t-elle fait face à ce défi ?

Dans une première phase, nous avons eu un brainstorming en interne avec notre service compétent afin de définir ensemble la thématique qui convenait le mieux et la direction dans laquelle nous souhaitions aller pour notre participation. Ensuite, nous avons organisé une réunion avec nos citoyen.ne.s dans le but de rassembler encore davantage d’idées. Elles ont toutes été rassemblées et intégrées dans le processus lorsque nous avons ficelé le programme sous le commissariat de Anna Loporcaro et avec l’aide de Services for Creatives.

Quel était votre coup de cœur personnel quant au projet loop ?

Parmi 17 projets aussi diversifiés, il est bien évidemment très difficile de mettre en avant un seul d’entre eux, raison pour laquelle je souhaiterais en nommer trois. Tout d’abord Histoires de serres des d-o-t-s, où les artistes nous ont montré tout ce qu’il était possible de faire avec et surtout dans les serres de Soleuvre. Ensuite, j’aimerais citer le projet Weaving futures, qui a tenté t’intégrer les réfugiés de notre commune et pour finir, également NoiZi. Non seulement puisque ce Streetband-Festival fut un projet porté par une association locale, mais aussi parce qu’il était extrêmement coloré et musical, et a su unifier des nations toutes à fait différentes.

L’année de la culture, est-ce qu’elle a réussi à créer des liens et rapprocher toute la région du Sud ?

Décrivez le loop en cinq mots !

Participatif, innovatif, diversifié, égalitaire, vivant.

Je suis et reste une personne positive et c’est pourquoi je réponds à la question par l’affirmative. Surtout lorsqu’on s’est baladé un peu dans les autres communes. De cette façon, on a non seulement pu rencontrer d’autres gens, mais on a aussi pu voir comment chacun a déployé et abordé son projet à sa manière. Il y a également eu une série de projets transversaux que l’on a pu voir à différents endroits. En conclusion, c’était une excellente occasion pour nos services de travailler en étroite collaboration avec les communes voisines. Et j’espère que, grâce à la Capitale européenne de la culture, ProSud a aussi pu bénéficier d’un nouvel élan et d’une autre forme de dynamique.

27 CONVERSATION AVEC SIMONE ASSELBORN-BINTZ

Quels sont les autres projets d'Esch2022 qui vous ont marquée ?

Usina22 à Dudelange m’a plu énormément, tant du côté du site qu’au niveau de la programmation. J’ai aussi un très bon souvenir de Den neie Mineur, un musical organisé à Kayl. Un autre bon projet, qui nous a amené tout ce qu’il fallait, était E roude Fuedem duerch de roude Buedem de Maskénada. Il a réussi d’une part à être présent dans plusieurs communes, et d’autre part, il a su habilement faire allusion aux affaires locales tout en s’adressant à un public diversifié. Qu’est-ce qu’Esch2022 a apporté sur le plan culturel à la Commune de Sanem ?

C’ÉTAIT UNE EXCELLENTE OCCASION POUR NOS SERVICES DE TRAVAILLER EN ÉTROITE COLLABORATION AVEC LES COMMUNES VOISINES. ET J’ESPÈRE QUE, GRÂCE À LA CAPITALE EUROPÉENNE DE LA CULTURE, PROSUD A AUSSI PU BÉNÉFICIER D’UN NOUVEL ÉLAN ET D’UNE AUTRE FORME DE DYNAMIQUE.

Faire en sorte que la Commune de Sanem soit davantage visible dans le paysage culturel et renforcer notre identité culturelle. C’était en tout cas notre souhait à tous, lorsque nous avons commencé cette aventure et je suis persuadée que le loop nous a permis d’y arriver dans une certaine mesure. Nous avons effectivement pu générer cette visibilité souhaitée, mais nous avons aussi pu nouer une multitude de contacts qu’on n’aurait pas pu avoir sans une telle organisation, et nous avons lancé des projets ambitieux et de belles coopérations dont certaines vont certainement perdurer à l’avenir.

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Point de vue durabilité, que reste-t-il concrètement au-delà d’Esch2022 ?

Du point de vue de l’infrastructure, c’est bien entendu le Pavillon autour de la Source Bel-Val. Côté culture, il nous permet non seulement d’honorer l’histoire extraordinaire de notre eau de source, mais encore de valoriser le Park um Belval. Je pense aussi au gîte le long du Minett Trail, et au Wee vum Steen (chemin de la pierre) au Wënschel, que nous pourrons, je l’espère, réaliser en 2023. Voilà autant de projets durables qui contribuerons à long terme à l’attractivité de notre commune. Comme dit auparavant, ce sont avant tout les relations humaines, les contacts que nous avons pu avoir et qui pourront subsister au-delà de 2022. Et il n’est certainement pas exclu que certains projets seront ravivés ou pourront nous réjouir à l’avenir sous une forme différente.

Y a-t-il des choses que vous auriez faites différemment dans le cadre d’Esch2022 ?

Je suis d’avis qu’en général, la programmation était probablement, et je nous inclus également, en partie trop importante et trop confuse. C’est pourquoi il y a certainement eu de nombreux projet qui se sont quelque peu noyés dans l’ensemble, même au-delà des frontières. C’est bien sûr tout à fait regrettable du fait de l’ampleur de l’engagement. Il est toujours positif de nourrir beaucoup d’ambitions, mais là, j’estime que, dans le cas présent, un chouia de moins aurait été une meilleure solution. Je suis aussi toujours d’avis que l’appellation Esch2022 n’était pas très heureuse et pas inclusive non plus. Ce n’est pas du tout un reproche à la Ville d’Esch, mais il était difficile de fédérer tout le monde derrière ce nom, si tous ne se sont pas vraiment sentis inclus.

Comment évaluez-vous la résonance auprès de la population ?

Honnêtement, je crains qu’elle n’ait été moyenne, et je ne sais pas non plus combien de personnes nous avons pu atteindre grâce au loop. Et pourtant, je continue de positiver et je suis ravie qu’en tant que commune, Sanem a osé mettre sur pied une telle programmation. Je suis tout à fait convaincue que pas mal de choses seront préservées au-delà de 2022 et que notre population pourra profiter d’une offre culture diverse et qualitative dans un avenir proche.

29 CONVERSATION AVEC SIMONE ASSELBORN-BINTZ
JE SUIS TOUT À FAIT CONVAINCUE QUE PAS MAL DE CHOSES SERONT PRÉSERVÉES AU-DELÀ DE 2022 ET QUE NOTRE POPULATION POURRA PROFITER D’UNE OFFRE CULTURE DIVERSE ET QUALITATIVE DANS UN AVENIR PROCHE.

HAPPY FACES

L'énergie est la joie éternelle

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REMIXER, TESTER, CHERCHER ET DÉCOUVRIR Conversation avec Nancy Braun – Directrice d’Esch2022
MIXER,

Quelle est la conclusion que vous tirez d’Esch2022 ?

Il est un fait que pour une organisation de cette envergure et une programmation aussi diverse, les conclusions peuvent varier du tout au tout. Toutefois, à mes yeux, une chose ne peut être niée : le label de la Capitale européenne de la culture a permis à toute une région d’expérimenter avec pas mal de choses. Mixer, remixer, tester, chercher et découvrir de nouvelles synergies, sans crainte aucune du jugement d’autrui. Nous avons eu l’opportunité de mettre sur pied une série de nouveaux projets. Bien entendu, tous ne peuvent pas « survivre », mais ce qui subsiste constitue une base parfaite pour concevoir l’avenir ensemble.

La capitale de la culture, a-t-elle effectivement permis d’estomper les frontières communales et même nationales ?

Quel était votre coup de cœur personnel au loop ?

Au risque de paraître (trop) politiquement correcte, je puis affirmer que pour moi, le loop dans son ensemble était en fait un coup de cœur au niveau de la programmation d’Esch2022. Le loop alliait multiplicité, couleurs et diversité. Il y en avait pour tous les goûts et chacun a pu y apporter son grain de sel si tel était le souhait. Et ce sont précisément ces ingrédients qui font d’Esch2022 et de l’après Esch2022 une Capitale européenne de la culture réussie.

C’est là un espoir que nous nourrissons tous. Pour ma part, je suis totalement convaincue que les communes du Sud, y compris celles du CCPHVA, se sont rapprochées grâce à cette expérience commune, ne serait-ce que d’un petit bout. Du fait de la proximité géographique, on a pu facilement se rendre compte de la complémentarité et la diversité des différents projets, mais aussi des communes, vues les unes par rapport aux autres. Ainsi sont nées une immense richesse et une diversité qu’il faut absolument considérer en tant que valeur ajoutée et non en tant que concurrence.

Avez-vous pu découvrir quelque chose dans la Commune de Sanem que vous ignoriez auparavant ?

J’ai surtout été en mesure de mieux appréhender les différentes localités et je sais maintenant que la maison communale se trouve au rond-point à Belvaux et non à Sanem. C’est précisément là que je l’ai cherché au début de cette aventure, sans succès d’ailleurs, lorsque j’avais un premier rendez-vous avec le bourgmestre de l’époque, Georges Engel. Mise à part cette anecdote personnelle, j’ai surtout pu découvrir la Commune de Sanem en tant que commune extrêmement ouverte et vivante. Une commune qui fait preuve de plein d’énergie et qui a le courage d’aborder les choses différemment. Et c’est aussi de cette manière que j’ai vécu le loop.

49 CONVERSATION AVEC NANCY BRAUN
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MUSIC SOUNDS BETTER WITH YOU

Sonsations illimitées

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LA MAIN À LA PÂTE

Un travail constant vient à bout de tout

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© OLLI EICKHOLT
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UN PARCOURS AVEC UN

FIL ROUGE

Conversation avec Séverine Zimmer (Services for Creatives) et Cliff Schmit (Service des Relations publiques et de la Culture, Commune de Sanem)

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Quelle est l’origine du nom de loop et quelle était l’idée derrière le visuel ?

Cliff Schmit : Au départ, ce n’était effectivement pas chose facile de réunir toute la panoplie de projets si différents sous un seul nom. Du fait que dans notre commune, il fut possible de pouvoir découvrir pas mal de choses dans l’espace public ou dans la nature, nous avons choisi une approche qui permettait de faire allusion à la topographie vallonnée de Sanem et à l’idée d’un parcours sous forme d’une boucle sans fin. Raison pour laquelle nous avons aussi proposé pas mal de projets qui n’avaient ni début ni fin du point de vue temporel, projets qu’on a pu débuter à tout moment.

En réunissant 17 différents projets, loop était une entreprise ambitieuse. Quel était le degré de difficulté de la coordination de l’ensemble de la programmation ?

Séverine Zimmer : En matière de logistique, c’était sans aucun doute un défi extraordinaire. En termes de ressources et de gestion du temps, nous avons certainement été plus d’une fois à la limite de nos possibilités et même au-delà. Avec le recul nécessaire, on doit en effet se l’avouer. Et les défis les plus importants auxquels nous avons été confrontés, c’étaient surtout pour les projets qui ont fait peu neuve à plusieurs reprises pendant les quasi deux années de préparation. Soit puisque le lieu de performance a changé ou alors puisque les autorisations ne nous sont pas parvenues dans les temps ou encore puisque les budgets ont changé. Bien évidemment, dans l’ensemble, les échanges sont restés très professionnels et humains, et au fil du temps, on a appris à se connaître et à s’apprécier.

Ce n’est un secret pour personne qu’avant le loop, la majorité des artistes n’avaient pas forcément la Commune de Sanem sur leur radar. Combien d’effort de persuasion a dû être déployé pour convaincre certains de prendre part au projet ?

Cliff Schmit : En effet, il n’y avait que trois artistes, Mirka Costanzi, Claudia Passeri et Pol Schumacher, qui sont réellement domiciliés dans la commune, ce qui n’a toutefois pas porté préjudice à la dynamique. Bien au contraire. Les artistes externes, ceux venant de l’étranger plus particulièrement, se sont vite rendu compte qu’au niveau de l’organisation, tout le monde était solidaire. Tant au niveau politique qu’à celui des services communaux ou encore pour ce qui est de la communication.

Séverine Zimmer : De plus, loop n’était pas un ramassis de projets, mais bien un parcours, avec un fil rouge le traversant de part à autre, et qui a connu pas mal de chevauchements en matière de thématiques. Chose dont les artistes ont pu profiter également, dans leur recherche de synergies entre eux. Et, en fin de compte, c’était tout simplement rafraîchissant de pouvoir constater dans quelle mesure les « étrangers » perçoivent la Commune de Sanem, ses spécificités et ses habitantes et arrivent à gérer la situation.

77 CONVERSATION AVEC SÉVERINE ZIMMER ET CLIFF SCHMIT

Quels sont les projets qui ont eu une résonance positive auprès du public ?

Séverine Zimmer : En regardant purement les chiffres, les six présentations Maskénada de la Déi rout Drëps – Wat kucks du? ont remporté un succès bien visible. Quant au NoiZi ou encore le concert de Sete Sóis Sete Luas, les réactions étaient tout à fait positives et le public s’en a donné à cœur joie. Finalement, pour ce qui est des projets monumentaux, comme Towers, PGR et Blow-up History, il est bien entendu difficile de mesurer concrètement l’intérêt ou l’appréciation.

Concrètement, qu’est-ce qui est prévu à l’avenir pour les différents projets ?

Cliff Schmit : Il y a tout une série de projets qui ne vont certainement pas s’arrêter avec Esch2022. Il est prévu que le PGR reste dans la commune et aura à l’avenir une place de choix sur ou autour du Plateau St Esprit à Belval. Dans les serres de Soleuvre, la mission des d-o-t-s prendra sans doute fin un jour, mais l’endroit a connu un grand engouement ces derniers mois et continuera sans doute à jouer un rôle lors des réflexions que la commune mènera à l’avenir. En outre, des discussions sont en cours afin que la Rout Drëps du Roude Fuedem duerch de roude Buedem soit proposée sous forme d’un circuit auto-pédestre au Zolwerknapp. Pour NoiZi également, une nouvelle édition n’est pas exclue, même si l'Harmonie de Soleuvre a eu le gros du boulot sur le dos.

DU FAIT QUE DANS NOTRE COMMUNE, IL EST POSSIBLE DE POUVOIR DÉCOUVRIR PAS MAL DE CHOSES DANS L’ESPACE PUBLIC OU DANS LA NATURE, NOUS AVONS CHOISI UNE APPROCHE QUI PERMETTAIT DE FAIRE ALLUSION À LA TOPOGRAPHIE VALLONNÉE DE SANEM ET À L’IDÉE D’UN PARCOURS SOUS FORME D’UNE BOUCLE SANS FIN.

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Qu’est-ce qui vous est resté à l’esprit de manière plutôt négative ?

Séverine Zimmer : Durant le week-end du loopening (du 23 au 26 juin), on n’a pas eu de chance du tout avec le temps, chose sur laquelle nous n’avions bien sûr pas d’influence. C’était en effet extrêmement dommage que pas plus de gens ont pu voir l’imposant Video Mapping de Pol Schumacher sur les deux vieilles cheminées, puisque chaque soir, précisément au moment du spectacle, pluies torrentielles et tempêtes étaient au rendez-vous.

Cliff Schmit : Par ailleurs, nous en arrivons à mettre notre communication en question. Au moyen de la boîte mise à disposition, appelée loopbox, des cartes, de la présence digitale ainsi que les médias traditionnels, nous avons fait de notre mieux pour joindre autant de personnes que possible. Avec le recul, on peut se poser la question de savoir si c’étaient les canaux qu’il fallait, si la communication était suffisamment concrète et ciblée, ou si le projet est tout de même passé à côté de pas mal de monde.

Quel souvenir positif va rester dans votre tête ?

Cliff Schmit : En premier lieu, l’excellente collaboration entre tous les partenaires impliqués. Que ce soit avec nos services communaux, qui ont abattu un travail fantastique sur le terrain, ou avec les nombreux artistes et créatifs. Des synergies ont vu le jour entres les différents services communaux de la région du Sud, qui seront certes d’une grande utilité à l’avenir. Il serait louable si au-delà de 2022, on pouvait tous travailler en étroite collaboration en matière de communication, d’organisation ou de savoirfaire. Le bénéfice irait non seulement à chaque commune individuellement, mais aussi à la région en général.

79 CONVERSATION AVEC SÉVERINE ZIMMER ET CLIFF SCHMIT
LOOP N’ÉTAIT PAS UN RAMASSIS DE PROJETS, MAIS BIEN UN PARCOURS, AVEC UN FIL ROUGE LE TRAVERSANT DE PART À AUTRE, ET QUI A CONNU PAS MAL DE CHEVAUCHEMENTS EN MATIÈRE DE THÉMATIQUES.
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VILLMOOLS MERCI

Pour des moments infiniment connectés

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83 VILLMOOLS MERCI
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© BOHUMIL KOSTOHRYZ © OLLI EICKHOLT
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DROP THE MIC

Et la boucle est bouclée

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OURS Éditeur

Gemeng Suessem 60, rue de la Poste · L-4477 Belvaux (+352) 59 30 75 - 503 Esch2022@suessem.lu @gemengsuessem loop22.lu www.suessem.lu · www.loop22.lu

Direction créative & design éditorial Guido Kröger, ampersand.studio

LOOP

Coordination

Service des Relations publiques et de la Culture Services for Creatives

Photos

Steve Ginepri Julia Buso Autres photos publiées avec l'accord des partenaires

Rédaction

Service des Relations publiques et de la Culture

Publié en 1.000 exemplaires à Belvaux, novembre 2022

Commissaire Anna Loporcaro

Projets

01 Daniel Wagener + Patrick Galbats 02 Wennig & Daubach 03 Claudia Passeri 04 Studio d-o-t-s 05 Trixi Weis + Emre Sevindik 06 DKollektiv 07 Laura Mannelli 08 Weaving Futures 09+10 La Bonneterie 11 Melting Pol 12 Steve Gerges 13 Man'ok & Cie + Merci Raymond 14 MASKéNADA 15 Harmonie de Soleuvre 16 Sete Sóis Sete Luas 17 Cie Eddi van Tsui

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