Magazine renaissance - éditiondu 27 juin 2014 by GENDARMERIE NATIONALE DJIBOUTI

RENAISSANCE UNE PUBLICATION DE LA GENDARMERIE NATIONALE - JUIN 2014

LA GENDARMERIE : UNE FORCE SUR TOUS LES FRONTS

Son Excellence Monsieur

ISMAIL OMAR GUELLEH, Président de la République, Chef du Gouvernement Chef suprême des Armées

SSon on EExcellence xcelllence Monsieur Monsiieur

ABDOULKADER KAMIL MOHAMED PREMIER MINISTRE

SOMMAIRE 7 9 12 14 20 25 27 30 41 45 48 51 54 56 59 60 61 62 65 68 69 71 72 74

Mot du Ministre de la Défense Editorial Coopération : Renforcer les capacités par le biais de la coopération EUCAP-NESTOR Crono des faits saillants 2013-2014 Recrutement : place au renouvellement du personnel Anniversaire de la Gendarmerie : Cap de la maturité Discours du Chef d'Etat Major de la Gendarmerie Gendarmerie Mobile : Un solide rempart contre l’anarchie G.I.G.N : Une volonté de perfection L’Instruction : Une quête de performance Formations spécifiques pour les eleves gendarmes Promotion du genre dans la Gendarmerie Le gendarme et le citoyen CICM : Le temps de la modernisation Projets en cours de réalisation La sécurité aéroportuaire : Une vigilance de chaque instant Flash sur la sécurité routière : Corridor surveillé de jour comme de nuit Faits divers judiciaires : Renseignement comme partenaire opérationnel Clandestins : Tadjourah-Obosk, le passage obligé Lutte contre la cybercriminalité : L’urgence d’un dispositif cohérent Délinquance économique et financière : Quelles protections ? Activités sportives : Place du sport dans la vie du gendarme Vœux du Chef d’Etat – major

LE MOT DE SON EXCELLENCE MONSIEUR HASSAN DARAR HOUFFANEH MINISTRE DE LA DÉFENSE

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Officier, S/officiers et militaire du rang Matelot, aviateurs et Gendarmes, Assistants Militaires Techniques Personnels féminins et civils, Volontaires du Service National Adapté

En ce jour particulier où nous célébrons le 37ème anniversaire de notre indépendance, je vous souhaite bonne fête et j’adresse tous mes vœux de bonheur, de santé, et de succès à vous-même et à vos familles. La souveraineté nationale a été acquise de longue lutte par notre peuple au prix de nombreux sacrifices. Notre première pensée va à la mémoire de nos martyrs, héros ou anonymes, qui se sont sacrifiés pour notre liberté et à nos vaillants soldats tombés sur le champ d’honneur pour la sauvegarde de notre souveraineté et la défense de l’intégrité du territoire nationale ou plus récemment pour la cause de la paix dans le monde. Comme à l’accoutumé, la célébration de la fête nationale nous donne l’occasion de faire le point de la situation sur notre outil de défense. L’Armée nationale est une institution qui a traversé des périodes difficiles au cours de son existence mais elle a toujours su maintenir les objectifs fixés par le Gouvernement en matière sécuritaire pour faire face à toute menace pouvant mettre en danger la souveraineté nationale ou la paix civile. Avant de continuer, je voudrais rendre un hommage particulier au Général de Corps d’Armée FATHI AHMED HOUSSEIN pour le travail accompli durant plus de 35 ans au service de la nation avec abnégation, loyauté et persévérance. Il est actuellement en position de 2ème section auprès du Président de la République. Depuis l’accession à la magistrature suprême, de S.E Monsieur ISMAEL OMAR GUELLEH, Président de la République, Chef du Gouvernement et Chef Suprême des Armées, notre outil de défense a connu une transformation profonde et progressive pour devenir une armée professionnelle, même s’il reste beaucoup à faire. C’est ainsi que nous avons diversifié notre coopération militaire avec notamment les pays amis, Arabes, Africains, occidentaux et asiatique et avec les pays de la Région avec la préparation de la Force en Attente de l’Afrique de l’Est (EASF), afin de renforcer le rayonnement de notre politique étrangère.

1. CONFLIT AVEC ERYTHEE En 2008, depuis le déclenchement des hostilités par l’Erythrée à la frontière nord de Djibouti, les forces de défense et de sécurité n’ont cessé de faire face à l’ennemi, malgré l’adoption des résolutions du conseil de sécurité des nations unies à l’encontre dudit pays. Il est dommageable que l’Erythrée joue une politique d’indifférence à ces appels de la communauté internationale, afin de trouver une solution pacifique et définitive, tant souhaitée par Djibouti. Néanmoins, à ce jour, l’interposition des forces qataries n’a pas donné des résultats tangibles en raison de l’entêtement des autorités Erythréennes, et nos forces de défense et de sécurité sont prêtes à toute éventualité.

2. INTERVENTION EN SOMALIE Dans le cadre de la mission africaine en somalie (AMISOM), le bataillon Djiboutien avait exécuté sur le théâtre d’opérations des multiples missions opérationnelles et des prestations humanitaires au profit des habitants du 4éme secteur placé sous responsabilité du contingent Djiboutien. Récemment des opérations militaires d’envergure ont été menées par les forces de l’AMISOM et Somaliennes pour reconquérir les secteurs stratégiques occupés par les shababs. C’est dans cette optique, que le bataillon Hiil1 a eu pour mission de libérer de ces malfaiteurs la ville de Bulo-burde, bastion stratégique des shababs sur l’axe principal Mogadishu-Beledweyne. Cette responsabilité a été accomplie avec professionnalisme et détermination de la part de nos unités au coté des unités somaliennes, payant au prix fort de leur vie la pacification de la Somalie. Djibouti compte doubler son contingent prochainement, afin de poursuivre cet élan du maintien de la paix en Somalie et se donner une

nouvelle posture opérationnelle et de l’aide humanitaire au profit les plus nécessiteux des zones enclavées du secteur 4.

3.RENFORCEMENT DES CAPACITES DES FORCES DE DEFENSE ET DE SECURITE A l’approche de l’objectif 2015, fixée par la loi d’orientation, il faut noter le renforcement des capacités opérationnelles des forces armées par la dotation des équipements neufs, particulièrement aux forces spécifiques pour relever le défi de projection des unités d’infanterie et de la logistique par les voies maritimes et aériennes. En effet, l’accent a été mis sur l’acquisition des moyens aériens comme les avions de transport et les hélicoptères de combat, ainsi que des moyens navals de haute mer et de détection, pour assurer une couverture aux unités engagées de l’armée de terre et la surveillance et le contrôle des eaux territoriales.

4. GARDE REPUBLICAINE Durant les douze années écoulées, le commandement de la Garde Républicaine s’est attelé fortement à l’opérationnalité, à la disponibilité et l’amélioration des conditions de vie des militaires pour leur permettre d’agir convenablement dans l’exécution de leurs missions. Pour cela, les activités ont été axées principalement sur la consolidation de l’entraînement et de l’instruction des militaires pour qu’ils puissent être à tout moment à la hauteur de leurs tâches sécuritaires et de la protection des hautes autorités de l’Etat et leurs hôtes. Pour harmoniser cet ensemble, il a fallu rénover les infrastructures et les espaces propices au repos et à la distraction des soldats pour aboutir à la bonne cohésion entre les unités et services. Aussi, on constate clairement l’amélioration dans la formation et la maitrise des nouvelles technologies de l’information et de communication.

5. ACADEMIE MILITAIRE INTERARMEES D’ARTA : S’inspirant de notre politique de défense, cette belle création de l’Académie militaire interarmées d’Arta constitue un investissement remarquable de ressources humaines qui a permis le rajeunissement de l’encadrement des forces et l’homogénéisation des concepts tactiques et de langage militaire. En effet, en quatre ans d’existence, un tiers d’effectif du corps des Officiers ont été formés à l’AMIA et servant aujourd’hui au sein des corps des forces de défense, de sécurité et des gardes côtes, afin de combler le déficit des cadres, notamment dans les bataillons susceptibles d’être engagés dans des opérations extérieures. Ces jeunes Officiers contribuent au rehaussement de l’opérationnalité de nos unités, répondant ainsi à l’engagement international, continental et régional de notre pays, initié par Son Excellence Monsieur ISMAIL OMAR GUELLEH, Président de la République, Chef du Gouvernement et Chef Suprême des Armées. Dans la perspective d’avenir, l’objectif ultime de l’Académie vise à promouvoir ses capacités de connaissance par l’accueil d’officiers des pays de la région, devenant ainsi une Ecole de Formation à Vocation Régionale.

6. GENDARMERIE NATIONALE : Suite à la Loi d’orientation, la modernisation et la montée en puissance a été mise en exécution par le commandement de la gendarmerie nationale, conformément à la priorité fixée par les plus hautes autorités de l’Etat. La Gendarmerie Nationale, force spécifique est un pilier de notre système sécuritaire et qui contribue également à la défense opérationnelle du territoire, en cas de besoin. Pour cela, elle s’est renforcée en capacités opérationnelles ce dernier temps, pour faire face aux exigences nouvelles de sécurité relative à la prévention, à la protection des biens et des personnes, ainsi que la sécurisation des points sensibles. Il faut rappeler aussi que le maillage territorial sur l’ensemble des régions sera bientôt élargi par l’ouverture des nouvelles brigades et la mise sur pied des unités mobiles pour sécuriser les projets du chemin de fer, du corridor Tadjourah-Balho et de l’installation du port de Tadjourah. Pour rendre plus performant, la formation offerte aux gendarmes met l’accent aussi bien sur les procédures judiciaires que l’entrainement des unités spécialisées du maintien de l’ordre et de la lutte contre le terrorisme. C’est ainsi que dans le cadre des opérations du Maintien de la paix des Nations Unies, un contingent de 140 gendarmes sera déployé en Centrafrique au cours du 2ème semestre de cette année. C’est ainsi que le Président de la République, Chef Suprême des Armées et son Gouvernement ont sans relâche appuyé la modernisation et la montée en puissance des forces de défense et de sécurité, pour construire une armée de nos besoins, apte à accomplir leurs missions traditionnelles et celles imposées par le contexte régional et international. Encore une fois, j’exprime fortement ma satisfaction et ma confiance envers les forces de défense et de sécurité, ainsi que les personnels civils de l’institution de défense pour leur professionnalisme dans le travail. Au final, j’encourage le haut commandement Militaire et les grands subordonnés des institutions de défense et de sécurité à poursuivre leurs efforts de préparation et de préservation de sécurité de nos unités, en vue de les projeter si nécessaire dans des opérations à caractère national ou international dans un monde perplexe. Mes remerciements vont à tous les assistants techniques des armées de pays amis qui offrent leur expérience et leurs services à nos forces dans le but de consolider davantage les liens solides d’amitiés entre les frères d’armes.

BONNE FETE

EDITORIAL UNE FORCE ENGAGÉE SUR DE NOMBREUX FRONTS Une fois de plus, j’ai l’honneur et le plaisir de célébrer avec vous l’anniversaire de l’accession de notre pays à la souveraineté nationale et de m’exprimer dans les colonnes de notre magazine Renaissance. Cette revue confirme son rôle d’outil de communication qui s’attèle à rendre compte de l’évolution de notre arme. Je voudrais d’emblée évoquer ici l’attentat lâche et meurtrier qui a visé notre pays le samedi 24 Mai 2014. Le terrorisme aveugle ne doit plus pouvoir frapper une nouvelle fois. Il nous faut donc redoubler de vigilance, travailler de concert pour que les mesures de sécurité qui ont été prises soient respectées partout. Les mentalités doivent changer. Nos concitoyens, qu’ils soient civils ou militaires, doivent toujours avoir à l’esprit que le pays fait face à une réelle menace terroriste. La sécurité nationale est l’affaire de tous et de chacun. Pour en revenir à la revue Renaissance, je voudrais saluer le travail de son équipe rédactionnelle, de ses photographes et de ses techniciens qui appartiennent tous à la Gendarmerie. Cette année, Renaissance met surtout l’accent sur les efforts portés dans le domaine de l’infrastructure immobilière de la Gendarmerie Nationale mais aussi en matière de sécurité publique, d’instruction et d’engagement à l’international. La gendarmerie est, on le voit, engagée sur de nombreux fronts. Dans le domaine de l’infrastructure immobilière, je suis fier de porter à la connaissance des lecteurs civils et militaires de Renaissance que le Centre d’Instruction Cheick Moussa (CICM) se modernise afin de pouvoir accueillir dans de meilleures conditions l’enseignement et l’hébergement des instructeurs et stagiaires Djiboutiens et, pour la première fois cette année, étrangers.

EDITO En effet, des cadres de l’Institution, en liaison avec Eucap Nestor, ont contribué pendant deux mois à la formation de cinquante garde-côtes somaliens. 100 autres garde-côtes somaliens sont attendus au mois de Septembre prochain. Par ailleurs, la caserne du Capitaine Hamadou a vu sortir de terre les premières fondations du nouveau bâtiment destiné au commandement opérationnel. Nous venons en outre d’inaugurer les nouveaux locaux du poste du Lac Assal. Bénéficiant dorénavant d’un bâtiment fonctionnel, les gendarmes de cette zone pourront travailler dans de meilleures conditions. Ils pourront ainsi mieux protéger les touristes qui visitent les sites géologiques d’Assal et lutter plus efficacement contre le trafic d’êtres humains. Dans un tout autre registre, celui de la formation, notre engagement se confirme. Les hommes et les femmes de l’Institution bénéficient d’une formation continue menée au CICM et à l’étranger dans de nombreuses ENVR en Afrique et écoles aux Etats-Unis, France, Egypte, Maroc, Italie et Botswana. Par ailleurs, Son Excellence, Monsieur ISMAEL OMAR GUELLEH, Président de la République et Chef suprême des Armées nous a accordés, cette année, le recrutement de 400 gendarmes afin d’améliorer la sécurité publique de notre République et de compenser les nombreux départs à la retraite. Je remercie vivement Son Excellence pour la confiance qu’il nous témoigne.

ORIAL L’engagement dans la sécurité publique se renforce. Les très nombreux enquêteurs et motocyclistes des diverses unités de terrain confirment, leur implication quotidiennement, sur l’ensemble du territoire. Les résultats dans les domaines judiciaires et de la police de la route augmentent à la grande satisfaction des hautes autorités d’emploi. Les gendarmes mobiles des deux escadrons contribuent également à la tranquillité de nos concitoyens par le biais des très nombreux services de sécurisation prévus sur la voie publique et à proximité des manifestations culturelles, sportives et autres. Enfin, la gendarmerie s’engage davantage à l’international. Outre son action de paix en Côte d’Ivoire dans le cadre de l’ONUCI, elle accompagne également, en qualité de prévôts nos camarades des FAD en Somalie dans l’opération AMISOM. Enfin, la gendarmerie est retenue pour rejoindre prochainement la République centrafricaine dans le cadre de la MINUSCA. Nous nous préparons résolument à cette nouvelle et importante mission internationale. Officiers, sous-officiers, gendarmes, personnels civils et civils, Je vous remercie vivement pour votre permanent engagement au quotidien à la securité générale de notre pays. Je vous souhaite à tous un chaleureux et joyeux anniversaire.

Vive la Gendarmerie Nationale ! Vive la République

COLLABORATION TRIPARTITE DANS LE CADRE DE LA LUTTE CONTRE LE TERRORISME ET LA PIRATERIE MARITIME

RENFORCER LES CAPACITÉS PAR LE BIAIS DE LA COOPÉRATION Le commandement de la Gendarmerie accorde une importance particulière à la coopération afin que les capacités des hommes et des femmes qui la composent soient renforcées par l’acquisition de connaissances nouvelles A l’aune du 21e siècle, avec l’avènement des nouvelles menaces dites asymétriques, le haut commandement de la gendarmerie nationale a pris acte de l’exigence d’insuffler un dynamisme nouveau à la coopération de l’institution avec les forces étrangères dans des domaines variées. Convaincu que la force de l’institution repose sur la valeur professionnelle des hommes qui la composent,

le commandement de la GN cherche inlassablement à améliorer la qualité de ses ressources humaines par le fruit d’une coopération multilatérale de façon à adapter l’opérationnalité de la gendarmerie aux mutations socio-économiques, aux nouvelles formes de criminalité et aux exigences extérieures. En vertu de la coopération fructueuse avec la mission de

l’union européenne (EUCAPNESTOR), la gendarmerie a apporté une assistance substantielle à EUCAP-Nestor pour la formation de 50 gardescôtes somaliens qui s’est déroulée au CICM du 22 Avril au 30 Mai 2014. Une formation qui s’inscrit notamment dans le cadre du renforcement des capacités des somaliens en matière de lutte contre la piraterie maritime dans la région de la corne de l’Afrique.

Toujours dans le cadre du partenariat tripartite (DjiboutiEUCAP-Nestor – Somalie), une délégation dirigée par le Chef de la mission EUCAP-Nestor a visité le Centre d’Instruction Cheick Moussa dans la journée du Lundi 5 mai 2014. Au cours de son passage, la délégation a pu apprécier l’effort consenti aussi bien par le cadre de l’EUCAP-Nestor que ceux de

laGendarmeriepour mener à bien la formation de cinquante gardes-côtes somaliens. Les responsables de cette organisation ont pu également mesurer la qualité de la formation assurée dans un milieu adapté à ce type de stage. La délégation n’a pas manqué de saluer la disponibilité et la qualité des infrastructures du

Centre d’Instruction qui ont permis d’offrir des conditions de vie et de travail adéquats. Le Chef de la mission EUCAPNestor, M. Etienne de Poncins a, au nom de la mission et en celui de l’Union européenne, exprimé son entière satisfaction par rapport à l’assistance technique apportée par la Gendarmerie dans le cadre de cette formation.

EUCAP- NESTOR

UNE CÉRÉMONIE DE FIN DE FORMATION PRÉSIDÉE PAR LE MINISTRE DE LA DÉFENSE PAR INTÉRIM Nestor de l’Union européenne a célébré avec ses partenaires somaliens et djiboutiens l’achèvement de la première formation de base dispensée à 20 membres des gardecôtes de Galmudug et à 30 agents de la police portuaire de Bosaso. L’événement est venu couronner la formation intensive qui s’est tenue du 22 avril au 29 mai 2014 au sein de ce même camp d’instruction, sis au PK23. Les lieux ont accueilli des stagiaires en provenance de différentes régions de la Somalie durant les six dernières semaines. Le jeudi 29 mai au camp La cérémonie de clôture de ce d’instruction Cheick Moussa stage a regroupé sur place le de la Gendarmerie Nationale, ministre de l’Intérieur, Hassan la mission civile EUCAP Omar Mohamed, ministre Une cérémonie de fin de formation de vingt garde-côtes de Galmudug et de 30 agents de la police portuaire de Bossasso a eu lieu au Centre d’Instruction Cheikh Moussa, de la gendarmerie nationale. C’est le ministre de l’Intérieur, M. Hassan Omar, qui assurait l’intérim du Ministre de la Défense, qui a présidé cette cérémonie. Le Ministre a profité de cette cérémonie pour réitérer le soutien du gouvernement à EucapNestor dont des membres ont été blessés dans l’attentat du 24 Mai.

de la défense par intérim, le chef de la mission EUCAP Nestor, Etienne de Poncins, le Commandant des Opérations Civiles de l’UE par intérim, le général Gilles Janvier, le secrétaire général du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, Mohamed Ali Hassan, des députés et des dignitaires du gouvernement fédéral de la Somalie, le Ministre d’Etat du Puntland, le Ministre de la pêche, des ressources marines et des ports de Galmudug et d’autres dignitaires du Puntland et de Galmudug. A cette occasion, M. Hassan Omar Mohamed, ministre de la défense par intérim, a transmis un message de

soutien du gouvernement djiboutien au personnel d’EUCAP Nestor et souhaité un prompt rétablissement aux membres de cette mission européenne, blessés lors de l’attentat perpétré samedi 24 mai dernier contre le restaurant La Chaumière. De son côté, le commandant des opérations civiles d’EUCAP Nestor a déclaré que la clôture de cette formation malgré les circonstances, démontre la détermination de l’UE à poursuivre ses efforts et à obtenir des résultats tangibles en renforçant les autorités somaliennes chargées de l’application des lois en matière de sécurité maritime. «Nous sommes heureux de l’engagement du

gouvernement fédéral de Somalie et des entités régionales du Puntland et du Galmudug et nous nous réjouissons de poursuivre la collaboration sur le renforcement de la sécurité maritime dans la région», a-til souligné en substance. . Pour sa part, le chef de la mission EUCAP Nestor a affirmé que cette première formation de base a été un véritable succès grâce à l’appui inestimable de nos partenaires, et aux efforts engagés par l’équipe de formateurs. Il a ensuite exprimé sa gratitude envers tous ceux qui ont contribué au succès de cette initiative. «Je tiens à confirmer que nos efforts ne s’arrêteront pas là

et qu’une série d’événements est déjà prévue dans les prochains mois, à savoir une conférence régionale pour les procureurs ainsi qu’une autre formation de six semaines pour les nouveaux recrues des entités somaliennes de la sécurité maritime», a martelé avec insistance M. Etienne de Poncins. Le rappel laisse deviner l’intérêt de la formation qui vient de s’achever au camp d’instruction de la gendarmerie nationale. Du 22 avril au 29 mai 2014, sept formateurs spécialisés d’EUCAP Nestor, des experts en matière légale et maritime et plusieurs instructeurs des Forces Françaises à Djibouti y ont animé les différents cours

…VISITE DU CHEF PAR INTÉRIM D’EUCAP- NESTOR AU CICM

Le chef par intérim d’Eucap Nestor a été reçu le 13 Mai 2014 au centre d’instruction Cheik Moussa (CICM) par le chef d’état-major de la gendarmerie nationale, le colonel Zakaria Hassan Aden.

Un petit déjeuner de bienvenue auquel ont été également conviés les cadres et responsables de la mission civile de l’Union Européenne et une cinquantaine de stagiaires issus

des rangs des gardescôtes somaliens. Lors de cette visite, le chef de la mission Eucap Nestor a pu apprécier de visu la modernité des moyens techniques et

les capacités d’accueil des infrastructures du CICM qui sont en adéquation avec les exigences de qualité des formations dispensées

qui avaient pour but d’aider les étudiants à mieux exécuter leurs fonctions dans leurs circonscriptions respectives. Les maquettes pédagogiques des modules au programme ont été élaborées en étroite collaboration avec les autorités du Puntland et du Galmudug. La théorie a été combinée avec des exercices pratiques portant sur divers domaines, y compris des techniques d’investigation criminelle de base, les premiers secours, les communications et la navigation, la lutte contre l’incendie, les techniques de base d’embarquement et d’intervention, des leçons de natation, le droit maritime international, et les droits de l’Homme et la question du genre. En outre, un don d’équipements légers a été octroyé aux deux organismes d’application de la loi, y compris des uniformes, tenues de sport, trousses de premiers soins et des gilets de sauvetage que les élèves

peuvent maintenant utiliser dans l’exécution de leurs tâches. S’appuyant sur le succès de la formation, EUCAP Nestor envisage de réaliser une formation semblable au

bénéfice d’un nouveau groupe d’officiers de la police portuaire de Bosasso et aux garde-côtes de Galmudug plus tard cette année. C’est tout à l’honneur de

la mission civile EUCAP Nestor qui, en vertu de la politique de sécurité et de défense commune de l’UE, aide les pays d’accueil dans la Corne de l’Afrique et la région de l’océan Indien occidental à développer une autonomie pour l’amélioration de la sécurité maritime. Qu’il s’agisse de la lutte contre la piraterie ou la gouvernance maritime.

l’accès à la proprièté pour tous est notre priorité. 17

une formation semblable au

bénéfice d’un nouveau groupe d’officiers de la police portuaire de Bosasso et aux garde-côtes de Galmudug plus tard cette année. C’est tout à l’honneur de la mission civile EUCAP Nestor qui, en vertu de la politique de sécurité et de défense commune de l’UE, aide les pays d’accueil dans la Corne de l’Afrique et la région de l’océan Indien occidental à développer une autonomie pour l’amélioration de la sécurité maritime. Qu’il s’agisse de la lutte contre la piraterie ou la gouvernance maritime.

COOPÉRATIONS MILITAIRES

CHRONOLOGIE DES FAITS SAILLANTS DE 2013 ET 2014 La gendarmerie nationale a noué des partenariats fructueux avec les forces de sécurité françaises, italiennes et américaines et bien d’autres. L’objectif visé par ce biais est double. Il s’agit de favoriser non seulement les échanges d’informations entre les parties prenantes mais aussi le renforcement de capacités opérationnelles des gendarmes djiboutiens dans la lutte contre les menaces d’insécurité en tous genres.

…DES RELATIONS DE CONFIANCE AVEC LES INSTITUTIONS AMÉRICAINES

Le chef d’état-major de la gendarmerie nationale, le colonel Zakaria Hassan Aden, a accueilli dans la journée du mardi 6 mai 2014 au CICM le directeur régional du programme

international de la sécurité diplomatique des EtatsUnis en Afrique, M. Georges Frederick. Une visite au cours de laquelle le groupement d’intervention de la

gendarmerie nationale (GIGN) a exécuté une double démonstration exceptionnelle, une sur piste rouge et la seconde sur véhicule avec simulation de prise d’otages prenant

en compte des personnes civiles..A cette occasion, un repas a été offert en l’honneur de l’hôte du jour. L’intermède convivial est suivi d’une présentation et d’un exposé basé sur les matériels et équipements fournis au GIGN et à la Brigade d’Identification Criminelle (BIC). Dans cette intervention, les besoins en formation spécifiques des effectifs respectifs du GIGN et de la

BIC ont été exprimés. Cette visite symbolise l’entente et les liens étroits de confiance existant entre la gendarmerie nationale et ses partenaires Américains. 21

PARTENARIAT AVEC LES CARABINIERS ITALIENS

Le partenariat avec les carabiniers italiens, mis en place par le commandement de la gendarmerie nationale depuis un certain temps, constitue un atout majeur dans le domaine de la formation. Il privilégie

aussi les échanges d’informations entre les deux institutions dans la riposte préventive et dissuasive contre le terrorisme et l’immigration clandestine. De ce fait, la gendarmerie nationale a du s’ouvrir

aux nouveaux métiers de l’ère numérique la communication, l’information, les techniques d’écoute et d’identification. Cette innovation aura des retombées positives sur le devenir de l’institution.

PLACE AU RENOUVELLEMENT DU PERSONNEL

Quelque 400 candidats sur un total de plus de 2000 inscrits ont été déclarés admis. Les lauréats ont ensuite subi une batterie de tests médicaux qui ont sanctionné leur intégration au Camp d’Instruction Cheick Moussa, sis au PK23. Seules, les nouvelles recrues au potentiel physique avéré y font leurs premières classes militaires. Elles sont appelées à suivre sur place diverses formations grâce auxquelles elles pourront acquérir des qualifications multidisciplinaires et se forger un mental à toute épreuve dans l’exercice de leurs futurs métiers de gen-

darmes. La gendarmerie nationale a entamé au début de mars 2014 un vaste programme de recrutement de nouveaux agents. L’annonce en a été faite sur les ondes de la chaîne audiovisuelle publique et dans les colonnes des journaux par son bureau des ressources humaines (BRH).

La diffusion de l’info a provoqué l’afflux de nombreux jeunes djiboutiens vers la caserne «Capitaine Hamadou» qui abrite l’état-major de la gendarmerie nationale. Des officiers supérieurs et subalternes y ont procédé au premier tri des dossiers de candidatures déposés. Ils ont vérifié si les profils des

candidats correspondaient aux critères requis. Plusieurs de leurs collègues ont effectué des taches similaires dans les régions de l’intérieur. Les uns et les autres ont traité plus de 2000 dossiers d’embauche sur l’ensemble du pays. Après cette phase initiale, les candidats retenus en provenance d’Arta, d’Ali-Sabieh, de Dikhil, d’Obock et de Tadjourah ont passé vendredi 21 mars 2014 les épreuves écrites de dictée et de rédaction en langue française et de mathématiques dans un centre d’examens, sis à Djibouti ville.

C’était le vendredi de la semaine suivante au tour de leurs congénères sélectionnés de la capitale de plancher sur des copies différentes en dictée, rédaction et mathématiques au sein du collège de La Palmeraie, sis dans la commune de Boulaos. Les examens au programme se sont déroulés sous la supervision d’un jury mixte. Lequel a veillé au respect des exigences d’équité, de rigueur et de transparence. Et ce, faut-il préciser, tout au long de ses délibérations. Quelque 400 candidats sur un total de plus de 2000 ins-

crits ont été déclarés admis. Les lauréats ont ensuite subi une batterie de tests médicaux qui ont sanctionné leur intégration au Camp d’Instruction Cheick Moussa, sis au PK23. Seules, les nouvelles recrues au potentiel physique avéré y font leurs premières classes militaires. Elles sont appelées à suivre sur place diverses formations grâce auxquelles elles pourront acquérir des qualifications multidisciplinaires et se forger un mental à toute épreuve dans l’exercice de leurs futurs métiers de gendarmes.

LE CAP DE LA MATURITÉ

Plusieurs moments forts ont ponctué la célébration du 37èmeanniversaire de la création de la gendarmerie nationale qui remonte au jeudi 16 janvier 2014. Tel l’instant de recueillement que le Premier ministre, Abdoulkader Kamil Mohamed, et le ministre de la Défense Nationale, Hassan Darar Houffaneh, ont partagé avec les gendarmes devant la stèle érigée à la mémoire des martyrs au camp d’instruction Cheick Moussa, sis au PK23. L’événement remonte au jeudi 16 janvier 2014, avec comme illustres parrains le Premier Ministre, Abdoulkader Kamil Mohamed, et le Ministre de la Défense Natio-

nale, Hassan Darar Houffaneh, qui ont été accueillis avec tous les honneurs dus à leur rang dès leur arrivée sur les lieux.

La cérémonie commémorative a également vu la participation de plusieurs autres membres du gouvernement, des personnalités diplomatiques et onusien-

nes, des hauts gradés militaires aussi bien djiboutiens qu’étrangers, des parlementaires et d’élus locaux, et de simples anonymes. Les plus matinaux

des invités ont assisté dès six heures au déploiement d’une troupe bien alignée de gendarmes en tenues d’apparat sous la houlette du Chef d’Escadron Mohamed Nour Ainan. Ainsi, la célébration des 37 bougies de la gendarmerie nationale était empreinte de sobriété. Elle a démarré par la lecture d’un verset du Saint Coran. Ce préliminaire religieux est suivi du mot de bienvenue du chef d’étatmajor de la gendarmerie nationale Du haut de la tribune officielle, le Colonel Zakaria Hassan Aden a brossé un tableau des grandes réalisations de son corps régalien. Il a ensuite présenté les projets d’avenir qui visent au renforcement de capacités institutionnelles et opérationnelles de la gendarmerie nationale. L’officier supérieur a par ailleurs eu une pensée particulière pour les femmes et hommes en uniformes bleus. Il a rendu un hommage appuyé au dévouement de

ses subordonnés qui abattent quotidiennement un travail rigoureux et agissent avec professionnalisme au service de leurs concitoyens et de leur pays. On retrouve une rhétorique similaire dans

les discours du ministre de la Défense Nationale et du Premier ministre. Les autorités politiques ont réaffirmé leur plein soutien au processus de modernisation de différen-

tes entités de la gendarmerie nationale. Elles en attendent une valorisation du capital humain et une maîtrise des technologies numériques. Dans ces conditions réunies,

Minis-

tre de tutelle et le Premier ministre ont demandé aux gendarmes d’être forts, justes et impartiaux. Et ce indépendamment de la nature des missions qui leur sont dévolues Sur ce, Messieurs Hassan Darar Houffaneh et Abdoulkader Kamil Mohamed ont partagé avec les gendarmes un moment de recueillement devant la stèle érigée à la mémoire des martyrs morts en service commandé.

LE CHEF D’ETAT-MAJOR DE LA GENDARMERIE SALUE LE COURAGE ET LA LOYAUTÉ DES GENDARMES

Dans son discours prononcé à l’occasion du 37e anniversaire de la Gendarmerie nationale, le colonel Zakaria Hassan Aden a eu les mots justes pour parler de l’évolution du corps qu’il commande. De la genèse à nos jours, il a évoqué dans son discours les principales étapes qui ont marqué l’existence de la Gendarmerie Nationale Il a salué aussi avec force le courage des hommes et des femmes qui servent le pays dans les rangs de la gendarmerie. Il a rendu hommage aux gendarmes morts ou blessés en service commandé et a appelé ses hommes à continuer de servir avec courage et loyauté comme ils l’ont toujours fait. Nous reproduisons ci-dessous le discours du Chef d’Etat-major de la Gendarmerie Nationale.

Officiers, Sous-officiers, Gendarmes Nous fêtons aujourd’hui le 37ème anniversaire d’existence de notre institution, mais également le 14ème anniversaire de notre commandement. Pour l’histoire, je voudrais rappeler que la Gendarmerie a été créée le 06 juin 1977 en même temps que les forces armées. C’est pour vous dire que la Gendarmerie est une Institution légendaire de notre pays, qui a connu tout au long de son histoire des rebondissements. Cependant notre Institution a su relever les défis qui se dressaient sur son chemin grâce à son personnel déterminé à lui permettre d’aller de l’avant.

Officiers, Sous-officiers, Gendarmes Je ne pourrais entamer mon intervention sans saluer la mémoire de tous nos valeureux gendarmes disparus et adresser mes vives condoléances à leurs familles en leur renouvelant notre soutien total. Et aux blessés en service, je leur dis bon rétablissement. Revenant sur l’année qui vient de s’achever, je voudrais parcourir en quelques lignes les réalisations et taches accomplies par les hommes et femmes de cette institution. Comme vous le savez, la Gendarmerie occupe une place importante sur le spectre de la sécurité nationale. Conscient de cette responsabilité placée en elle tant par la population que par le gouvernement, la gendarmerie doit se montrer à la hauteur de ses taches. C’est dans ce contexte que la Gendarmerie mobile affirme sa montée en puissance. Elle poursuit ses efforts pour maintenir l’ordre public sur l’intégralité du territoire national aux côtés de la Police Nationale. Tout au long de l’année écoulée, elle a fait preuve d’efficacité et de professionnalisme pour gérer les événements post électoraux de février 2013 dans la capitale et dans la commune de Balbala en particulier où elle continue de maintenir l’ordre public. Elle effectue des patrouilles pédestres sur les axes principaux de la capitale de jour comme de nuit afin de lutter contre les délinquants itinérants, et s’emploie de façon active dans la lutte contre le terrorisme et l’immigration clandestine. La gendarmerie mobile participe aussi aux activités de bienfaisance en apportant son concours aux différentes Organisations Non Gouvernementales (ONG) ainsi qu’à l’association DIWAN AZ ZAKAT, notamment lors de distributions de vivres pour les populations les plus démunies. Dans le cadre de la lutte contre l’insalubrité publique, la gendarmerie mobile a également mené aux cotés des autres forces de défense et de sécurité nationales, des opérations de démolition des habitations sauvages construites illégalement sur des propriétés de l’Etat, ainsi que celles de nettoyage des écoles primaires publiques dans la commune de Balbala.

La gendarmerie mobile, en dehors de ses missions habituelles, participe également à des services d’ordre et de sécurisation des itinéraires empruntés par les autorités gouvernementales, les V.I.P ou d’autres organisations internationales. Le Groupement mobile continuera à intervenir sur toute l’étendue du territoire pour accomplir ses missions de maintien et de rétablissement de l’ordre. Quant au GIGN, cette unité d’élite qui fait la fierté de notre institution et qui a la confiance des plus hautes autorités du pays, en particulier celle du Président de la République, Son Excellence Monsieur Ismaïl Omar Guelleh, Chef suprême des Armées, continue également sa montée en puissance. Spécialisé dans les opérations de contre-terrorisme, la piraterie maritime et la libération d’otages, le GIGN poursuit ses entraînements au CICM et en effectue d’autres en commun avec les forces amies stationnées à Djibouti pour perfectionner sa capacité opérationnelle. Le GIGN multiplie les exercices de simulation sur des sites sensibles de la capitale, notamment dans les grands centres commerciaux, dans le but de s’adapter aux exigences du contexte actuel et améliorer ses capacités de réaction dans une situation de crise. En plus des entraînements internes et permanents, l’année 2013 a été riche en stage pour le GIGN. Ainsi, avec les FFDJ, le GIGN a suivi un stage au CECAD et des journées d’entraînements en commun avec les commandos marins français d’Arta. Avec les forces américaines, les gendarmes du GIGN ont effectué plusieurs journées d’entraînement et d’échanges en commun avec des troupes de l’US Marine. Egalement, une formation leur a été dispensée sur 3 semaines par un officier et un sousofficier français du PIGD qui a été suivie par les gradés de cette unité du 16 novembre au 04 décembre 2013. Toujours dans le cadre de la coopération Djibouto-américaine et dans le but d’adapter en permanence le besoin en équipements et en armes du GIGN aux 32

exigences de leurs missions, l’unité a acquis une très importante quantité de matériels, d’armes et de minutions durant les années 2012 et 2013. Ainsi depuis sa création en décembre 2007, le GIGN est en évolution permanente et cela se poursuivra (Incha-Allah) pour 2014 avec un grand nombre de projets, de formations et d’entrainements en commun avec les forces amies. Quant à nos unités judiciaires, malgré un manque de personnels dans ses rangs et travaillant avec des moyens limités, elles parviennent quand même à conjuguer leurs présences physiques sur le terrain par la multiplication des patrouilles dans les différentes artères de la capitale comme en dehors pour assurer la sécurité de la population et de leurs biens avec le traitement des enquêtes judiciaires. Malgré les difficultés rencontrées sur le terrain, ces unités judiciaires ont réalisé des enquêtes de grande envergure relatives à la lutte contre l’immigration clandestine, contre la contrebande des marchandises, contre le trafic des stupéfiants et des faux et usage de faux documents. Nos gendarmes enquêteurs font la fierté de notre institution par la qualité de leur service, par leur abnégation et le dévouement dont ils font preuve pour l’accomplissement de leurs missions. L’Escadron de la sécurité routière assure en permanence la fluidité de l’axe allant de Djibouti jusqu’à Galafi. Des milliers de camions éthiopiens passent chaque jour par cet itinéraire faisant ainsi de ce corridor le plus dense en trafic routier. Les soixante gendarmes de cette unité veillent nuit et jour à la sécurité et à la tranquillité de ce tronçon constamment turbulent. Malgré l’énorme de la tache au vu de l’effectif, cette unité ne baisse pas les bras et met en œuvre tous ses moyens de jour comme de nuit pour que la circulation ne soit pas perturbée. Par ailleurs, la gendarmerie dispose à Doumeira d’un contingent fort de cent gendarmes qui sont en avant ligne aux cotés des forces armées pour la défense opérationnelle du territoire.

Elle est également présente sur la scène internationale en participant avec un contingent de 20 gendarmes à l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire. Officiers, Sous-officiers, Gendarmes Toutes ces missions que nos différentes formations accomplissent concourent à maintenir le bon ordre et la tranquillité publics, la protection des personnes et de leurs biens et le respect des lois et règlements de la République sur toute l’étendue du territoire. La gendarmerie poursuivra sans relâche ses missions régaliennes, partout où besoin sera, dans la justice et le respect des droits humains.

Officiers, Sous-officiers, Gendarmes Pour accomplir efficacement ses missions traditionnelles, la gendarmerie ne perd pas de vue l’instruction de son personnel. L’Instruction de nos personnels est la clé de la réussite de la qualité de nos missions C’est pourquoi nos efforts restent concentrés plus vers le Centre d’Instruction Cheick Moussa à PK23. Nombreuses réalisations ont été faites courant de l’année écoulée, notamment au niveau des infrastructures. De nouvelles salles de cours modernes sont fonctionnelles et accueillent déjà de formations et stages pour nos personnels. Comme vous le constaterez, l’édification d’un bâtiment sur deux niveaux ainsi que deux blocs sanitaires est presque achevée. La Gendarmerie mobile pour laquelle il est destiné pourra ainsi déjà s’installer et s’offrir de conditions de vie et de travail adéquates. Egalement pour maintenir nos personnels en conditions physiques, une salle de musculation et une salle de judo sont en cours de construction. Toutes ces constructions et ses réalisations concourent à augmenter les capacités opérationnelles de nos unités de terrain et à perfectionner les compétences professionnelles de nos personnels à travers de formations continues.

Sur le plan national, plusieurs stages de recyclage et formations ont été réalisés pour cette année pour différentes catégories de personnels de la Gendarmerie. La formation de base au bénéfice de nouveaux recrus, celle de CME pour les gradés ainsi que le stage de recyclage en Police de route se poursuivent actuellement au CICM. Plus 15 stages ont été suivis auprès des Forces Françaises et Djiboutiennes dans le domaine de l’infanterie, de l’informatique, de l’auto, de gestion de ressources humaines, de stage de perfectionnement en logistique, etc… A l’étranger, notre institution a obtenu plus de 30 stages et séminaires au profit de personnels de la Gendarmerie dans plusieurs pays, à savoir en Egypte, au Burkina Faso, au Sénégal, au Bénin, au Gabon, en Botswana, au Cameroun, au Mali, en France, en Italie, aux Etats Unis, au Rwanda, en Ethiopie, en Ouganda, en Tanzanie et au Maroc. Nos gendarmes tous grades confondus ont bénéficié de formations de qualité notamment dans le domaine de la lutte contre le terrorisme, la gestion de foules dans le cadre du maintien de l’ordre, la gestion des scènes de crimes, le traitement des enquêtes complexes, les droits de l’Homme, le Genre., etc… Tous les stages et les formations suivis par nos personnels sur le plan national et à l’étranger, tendent à rendre nos personnels compétents et efficaces dans l’exécution de leurs missions.

Officiers, Sous-officiers, Gendarmes En observant le chemin parcouru ensemble pour l’année écoulée, nous constatons que les réalisations ont été au dessus de nos attentes et nous ne pouvons qu’en être fiers. Mais les défis à relever pour l’avenir sont importants et beaucoup reste encore à faire. Afin d’offrir des conditions de vie et de travail acceptables pour nos unités de terrain, nous prévoyons pour l’année 2014, la construction au CICM de :

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- 2 grands dortoirs pour hommes et femmes, - 1 bâtiment administratif pour la future école de la Gendarmerie - 1 réfectoire pour cadres - 1 bloc sanitaire de l’école de la Gendarmerie - 1 laboratoire linguistique pour renforcer les capacités intellectuelles de nos personnels en matière de langues. - Agrandissement du réfectoire pour les gendarmes Pour pallier aux problèmes d’insécurité dans les sous-régions et dans la commune de Balbala, de nouvelles brigades territoriales, notamment à Gorabouss dans le District de Dikhil – (projet financé par les Fonds d’Entretien Routier (FER)- et deux brigades PK 12 et à Waraballeh (commune de Balbala), verront également le jour dans les mois à venir. A la caserne Hamadou où siège l’Etat-major de la Gendarmerie, sont déjà lancés des travaux de construction de deux bâtiments - Un bâtiment pour l’Etat major de la Gendarmerie avec tous ses services rattachés ainsi que les commandements des groupements. - Un deuxième bâtiment sur deux niveaux qui regroupera la Grande Salle des Opérations, le Groupe de Commandement de la Compagnie de Djibouti et les services de transmissions, de communications et informatique. Nous comptons également procéder à l’extension et à l’équipement du centre médical. En outre, dans le but d’augmenter la capacité réactive de nos unités, nous envisageons d’améliorer notre parc automobile, domaine qui connait des lacunes depuis fort longtemps. Mais ce déficit en moyens de transport n’empêchera pas nos unités d’accomplir leurs missions de façon efficace et professionnelle.

Par ailleurs, notre Institution connaitra pour la période 2013 – 2014, des départs à la retraire des officiers et sous-officiers. Pour combler ce vide, le recrutement sera nécessaire afin de pallier les problèmes de sous-effectif que connaissent nos différentes unités et services.

Officiers, Sous-officiers, Gendarmes Je salue votre engagement, votre courage, votre abnégation et votre détermination à pouvoir mener à bien vos missions régaliennes en vous rapprochant plaçant de nos concitoyens pour les assurer de votre soutien et répondre à leurs besoins sur tous les plans. Si notre Institution jouit de la reconnaissance de la population, c’est grâce à vous, à vos actes, à l’image positive que vous exposez et les empreintes que vous laissez dans l’accomplissement de vos taches quotidiennes. Je vous exhorte à rester engagés au service de la sécurité nationale, comme vous avez toujours su le faire. Tout le travail que vous faites est apprécié et salué par tout le monde, par la population, par les hautes autorités du Gouvernement et en particulier par le Président de la République, son Excellence Monsieur Ismaïl Omar Guelleh, Chef suprême des Armées. Officiers, sous-officiers, hommes du rang et personnels civils de la gendarmerie, à votre tête et à vos côtés, j’envisage 2014 avec sérénité et conviction. Pour terminer mon propos, je souhaite à vous tous et à vos familles une bonne et heureuse année 2014, pleine de santé, de bonheur et de prospérité et qu’elle soit riche de bonnes choses pour nous tous.

Je vous remercie de votre attention

La Banque Centrale de Djibouti La Banque Centrale de Djibouti a pour principales missions de veiller sur la convertibilité de la monnaie nationale, le Franc Djibouti qui a été créé en 1949.Librement convertible et lié au Dollar américain par une parité fixe, le Franc Djibouti puise sa stabilité linéaire qui le caractérise depuis plus de 65 ans dans les fondements de son système d’émission du type « currencyboard ». Son principe de fonctionnement est des plus simples : chaque Franc Djibouti émis doit être entièrement couvert par un dépôt en dollars américains auprès de l’un des correspondants à New York. C’est ainsi que la Banque Centrale de Djibouti est chargée de la gestion des réserves officielles en devises du pays pour garantir un taux de couverture de son émission largement positif. Quant à l’achat de devises, il est libre et s’effectue contre simple dépôt de Francs Djibouti. Cette absence de contrôle de change et une application stricte et contrôlée des dispositions réglementaires et prudentielles des établissements de crédit, ont fait de Djibouti une place financière dynamique attractive et sécurisante où les opérateurs de la sous-région logent leurs principales opérations. Le secteur financier, profitant largement de la vigueur de la croissance économique du pays depuis plusieurs années, connaît une forte expansion. Le nombre d’opérateurs financiers en activité ne cesse d’augmenter et compte désormais11 banques commerciales, un Fonds étatique de financement des PME/PMI, 2 institutions de microfinance et 18 bureaux de change et de transfert de fonds. La multiplication d’opérateurs a permis d’enrichir la panoplie de produits et services financiers offerts par la place djiboutienne. Pour accompagner au mieux ce foisonnement du secteur financier, les autorités nationales ont procédé à une refonte de la législation bancaire et financière en janvier 2011, de sorte à l’adapter aux attentes de la profession. Notre correspondant en euro

Nos correspondants en Dollars US x

BNP PARIBAS – New York Branch Central Bank Of Djibouti SWIFT : BCDJDJJDXXX IBAN N° FR53 3000 4056 5800 0004 1015 D42 BNPPARIBAS – PARIS SWIFT CODE : BNPAFRPPXXX

Federal Reserve Bank of New York CENTRAL BANK OF DJIBOUTI SWIFT: BCDJDJJDXXX ACCOUNT N° 0210 83 682 FEDERAL RESERVE BANK OF NEW YORK SWIFT CODE: FRNYUS33XXX

Citibank – NA New York CENTRAL BANK OF DJIBOUTISWIFT : BCDJDJJDXXX ACCOUNT N° 36252795 CITIBANK–NA NEW YORK SWIFT CODE : CITIUS33XXX

Banque de France CENTRAL BANK OF DJIBOUTI SWIFT : BCDJDJJDXXX IBAN N° FR76 3000 1000 6400 5245 024 BANQUE DE FRANCE SWIFT CODE : BDFEFRPPCCT

Banque Centrale de Djibouti B.P. 2118, Djibouti Tél. : (253) 35 27 51 Fax : (253) 35 62 88 Télex : 5838 DJ Site Web : www.banque-centrale.dj e-mail : bndj@intnet.dj

GROUPEMENT

DE LA GENDARMERIE MOBILE

UN SOLIDE REMPART AU SERVICE DE LA SECURITE

Le groupement de la gendarmerie mobile s’est illustré sur le terrain dans le cadre de différentes opérations de maintien de l’ordre et de lutte contre la contrebande. Cette force de frappe prête main forte aux unités territoriales de la gendarmerie nationale lors des missions délicates qui demandent une intervention sans dommages collatéraux. Le détail résume assez la pleine implication de la gendarmerie mobile dans la sécurisation du territoire national où ses hommes sont en mesure

d’apporter des réponses dis- mutations profondes enclensuasives devant toutes sor- chées ces dernières années par la hiérarchie de ce corps tes de menaces. régalien. L’une des plus siLa société djiboutienne évo- gnificatives a été la mise sur lue dans un contexte de pied effective du groupement globalisation mondiale. Une de la gendarmerie mobile. réalité aussi incontournable La décision découlait de la n’échappe au commande- prise en compte d’impératifs ment de la gendarmerie na- sécuritaires en rapport avec tionale. Sans doute, elle a l’imprévisibilité des menaces et la inspiré quelques unes des diversité des situations de crise

Concrètement, le groupement de la gendarmerie mobile est une force vouée au maintien de l’ordre public. Ses effectifs disposent du savoirfaire technique pour faire face aux débordements violents des bandes de vandales ou des réseaux de la criminalité organisée. Le rappel a de quoi rassurer les paisibles citoyens. D’autant plus que les unités du grou-

pement mobile peuvent être déployées rapidement sur tous les théâtres. Mieux, leur opérationnalité est en amélioration constante. Le fait laisse croire au soutien indéfectible de la chaîne de commandement qui offre aux gendarmes de choc des formations pointues dans divers domaines. Tels des stages de tireurs d’élite, de main-

tien de l’ordre à l’étranger, de gestion d’émeute qui sont assortis de sessions d’aguerrissement militaire effectuées sous la houlette d’instructeurs des forces armées djiboutiennes (FAD), des forces françaises stationnées à Djibouti(FFDJ) et des forces américaines basées au Camp Lemonnier. Passons En outre, l’état-major de la gendarmerie nationale accorde une importance capitale au renforcement de capacités opérationnelles de son groupement mobile. Cela explique les efforts consentis pour le doter en matériels performants. A raison d’ailleurs puisque cette force de frappe s’est

illustrée sur le terrain dans le cadre de différentes opérations de maintien de l’ordre, de lutte contre la contrebande. Elle prête main forte aux unités territoriales de la gendarmerie nationale lors des missions délicates qui demandent une intervention sans dommages collatéraux.

ques de la capitale et dans les zones de passage de la contrebande. Fait d’armes réel : Le 04 Mars 2014, deux pelotons de la gendarmerie mobile effectuaient une mission de surveillance au secteur Cheik Moussa de la commune de Balbala. Ils y

En clair, la gendarmerie mobile est d’un précieux concours dans la sécurisation du territoire national où ses hommes sont en mesure d’apporter des réponses dissuasives devant toutes sortes de menaces. Avec le sens du devoir qui les caractérise, les gendarmes de ce groupement, alternent les patrouilles diurnes et nocturnes aux points névralgi-

ont été l’objet d’une

attaque de la part d’une bande de malfaiteurs. Les patrouilleurs en uniformes bleus ont riposté et ont interpellé une quinzaine d’assaillants. L’ordre public était sauf. C’est dire combien le groupement de la gendarmerie mobile constitue un solide rempart contre l’anarchie.

GROUPE D’INTERVENTION DE LA GENDARMERIE NATIONALE (GIGN)

UNE VOLONTÉ DE PERFECTION

Crée en décembre 2007, le groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) place ses hommes dans des situations à haut risque de contre-terrorisme, de piraterie maritime et de libération d’otages.

En ce sens, les gendarmes d’élite effectuent des stages d’aguerrissement militaires en commun avec les unités commandos des forces militaires des pays amis, déployées en République de Djibouti. Plus connu sous son acronyme de GIGN, le groupe d’intervention de la gendarmerie nationale est une unité spécialisée dans les opérations de contre-terrorisme, de lutte contre la piraterie maritime et de libération d’otages. Elle est placée sous l’autorité directe du Chef d’Etatmajor de la gendarmerie nationale. Elle est 45

mobilisable en toutes circonstances suite à une demande du directeur général de la Sécurité Nationale. Le GIGN a une compétence sur l’ensemble du territoire djiboutien depuis sa création qui remonte au mois de décembre 2007. Le GIGN est basé au centre d’instruction Cheick Moussa, sis au PK23 où ses éléments poursuivent des exercices très poussés et risqués. Outre les entraînements internes et perma-

nents, cette unité d’élite a effectué en 2013 des stages d’aguerrissement militaires en commun avec les militaires des forces amies déployées en République de Djibouti. D’un côté avec les FFDJ, nos gendarmes d’élite ont séjourné au CECAP d’Arta où ils ont passé des journées entières à s’entraîner aux côtés des commandos marins français. Deux unités du GIGN ont suivi du 16 novembre au 4 décembre 2013 une formation dispensée par un officier et un sous-officier français d’une PIGD

De l’autre avec les forces américaines, les gendarmes du GIGN ont eu plusieurs journées d’entraînement en commun et d’échange avec des troupes de l’US Marine Corps. Ils ont acquis de 2012 à 2013 une importante quantité de matériels, d’armes et de minutions dans le cadre de la coopération djibouto-américaine. L’objectif visé par ce biais est d’adapter en permanence le besoin en équipements et en armes du groupe d’intervention de la gendarmerie nationale aux exigences des missions au caractère sensible qui lui sont dévolues.

De janvier 2013 à juin 2014, le GIGN a offert un soutien adéquat aux unités judiciaires lors des interpellations d’individus dangereux sur le terrain et de leur présentation au Parquet. Il en est de même pour les unités mobiles dans les formations relatives au maintien de l’ordre public. Le constat est révélateur de la volonté de perfection qui anime les gendarmes d’élite dans l’accomplissement de leur travail à haut risque au quotidien.

DIRECTION DE L’INSTRUCTION

UNE QUÊTE DE PERFORMANCES

Le haut commandement de la gendarmerie nationale s’appuie sur la direction de l’instruction dans sa quête de performances. Cette entité est donc un noyau incontournable pour relever les multiples défis inhérents au processus de valorisation des ressources humaines. Mondialisation oblige, le capital humain se trouve au cœur de toute dynamique créatrice de valeur ajoutée. Le postulat prend tout son sens au sein de la gendarmerie nationale au regard des impératifs sécuritaires. En connaissance de cause, le haut commandement de l’institution a fait sien le choix d’une formation continue de son personnel. La hiérarchie de la gendarmerie nationale s’appuie sur la direction de l’instruction dans la quête de la performance et de la valorisation des ressources humaines.

La direction de l’instruction est donc un noyau incontournable pour relever ce défi. Elle a pour mission première de préparer et mettre en œuvre des offres de formations bien ciblées et pointues suivant les besoins des gendarmes en la matière. Elle planifie des stages de recyclage au bénéfice des différentes unités départementales et d’intervention de la gendarmerie nationale. Elle élabore des modules théoriques et pratiques pour les nouvelles recrues. La direction d’instruction organise également des stages et séminaires au niveau national et

international. Et ce, rappelonsle, en étroite collaboration avec les forces armées et de sécurité des pays amis. Cette entité ambitionne de faire du centre d’instruction Cheik Moussa (CICM), sis au PK23, un creuset d’excellence au service de la gendarmerie nationale. En raison de la qualité de ses infrastructures modernes, le CICM est toujours sollicité par les forces armées djiboutiennes et par d’autres forces internationales stationnées en République de Djibouti.

CLASSES MILITAIRES ET FORMATION SPÉCIFIQUE POUR DES ÉLÈVES GENDARMES

Plus d’une vingtaine (22) d’élèves gendarmes recrutés ont successivement suivi la formation militaire de base FETTA et celle spécifique de la gendarmerie. Une double initiative qui répond au souci du haut commandement de renforcer les effectifs de deux escadrons de la gendarmerie mobile, créée par décret présidentiel et vouée au maintien de l’ordre.

STAGE DE CONDUITE MILITAIRE AU Une seconde cohorte de 30 éléments de la gendarmerie mobile a effectué ce même stage du CICM Le CICM a abrité du 21 juillet au 21 octobre 2013

un stage de permis de conduire militaire de catégorie véhicule léger au profit de 30 gendarmes. Un stage au cours duquel les apprenants ont pu acquérir des nouvelles connaissances approfondies dans le domaine de la conduite, de l’entretien du véhicule et du code de la route. Ils ont tous obtenu avec succès leur permis de conduire.

09/03/2014 au 13/03/2014. Ces gendarmes ont ainsi pu découvrir les différentes techniques d’intervention, franchissement des obstacles individuels et collectifs ainsi que le combat de localité. Vingt (20) gradés du GIGN ont suivi au CICM un stage de perfectionnement aux techniques d’intervention sur la lutte anti-terroriste du 16/11/2013 au 05/12/2013 dispensé par 02 experts français : capitaine COMMINS et Adjudant DOIZY : Cette formation a permis de renforcer de manière significative les capacités opérationnelles de cette unité d’élite. Toujours dans le cadre des accords de partenariat avec les FFDJ, 15 gendarmes du GIGN et de la gendarmerie mobile ont effectué du 24 février au 6 mars 2014 un stage de tireurs d’élite sous la houlette d’instructeurs français. Cette formation a été sanctionnée par la délivrance des certificats.

FORMATIONS EN DÉMINAGE D’EXPLOSIFS ET IDENTIFICATION JUDICIAIRE AU CICM Vingt officiers et sous-officiers ont pris part à une

DES GENDARMES D’ÉLITE ET DE CHOC AU CECAD DES FFDJ

Un stage de perfectionnement aux techniques de commando et d’aguerrissement s’est tenu du 31 novembre au 7 décembre 2013 au CECAD dans le cadre de la coopération avec les FFDJ. La formation était destinée à une trentaine de gendarmes du GIGN du 31/11/2013 au 07/12/2013.

formation sur les investigations après explosion, dispensée du 8 au 11 juillet 2013 au CICM par des experts américains. A la fin de stage les participants ont obtenu des certificats au terme de ce stage. Dans le cadre d’échange d’information 6 gendarmes de la section des recherches et de la documentation(SRD) ont suivi du 24 au 26 mars une formation sur la prise d’empreintes digitales, animée par des instructeurs américains

GESTION D’UNE SCÈNE DE CRIME

STAGES SUR LA PROTECTION DES CIVILS EN ITALIE

Suite au lourd bilan de l’attaque terroriste survenue récemment dans un centre commercial à Nairobi au Kenya, la formation sur la lutte anti-terrorisme est l’une des priorités de la gendarmerie nationale. À cet égard, 18 gendarmes ont appris au CICM les ficelles de la gestion d’une scène de crime sous la supervision de plusieurs experts américains.

APPRENTISSAGE DES CONTRE-MESURES FACE AUX INCIDENTS D’EXPLOSIFS À MAYOCK AUX ETATS-UNIS

Deux officiers et quatre sous-officiers de la gendarmerie nationale ont séjourné du 2 septembre au 18 octobre 2013 à Mayock aux Etats Unis où ils ont été formés sur les contre mesures susceptibles de remédier aux incidents liés à des explosifs.

Trois officiers de la gendarmerie nationale ont participé à une formation intitulée «Protection des civils (POCO7». Le stage s’est déroulé du 16 septembre au 4 octobre 2013 et avait trait au déploiement d’une mission de maintien de la paix. Toujours dans le cadre d’une mission de maintien de la paix deux autres officiers de la Gendarmerie ont pris part du 10 octobre au 8 novembre 2013 en Italie à une formation de haut niveau sur les relations entre les services de police, militaires et civils

LA PROMOTION DU GENRE DANS LA GENDARMERIE.

Le Médecin Lieutenant Sitana Ali Mohamed, 2ème Adjoint Chef de Service Santé

Les femmes sont assez bien représentées dans les rangs de la gendarmerie nationale. Leur nombre ne cesse de croître. De trois femmes gendarmes en 2001, la GN en compte aujourd’hui 61 dans ses rangs. Ceci est le fruit de la volonté du haut commandement de la Gendarmerie Nationale qui se conforme à la politique de Son Excellence Monsieur le Président de la République dans le cadre de la promotion du genre. La misogynie n’a pas sa place au sein de ce corps. Les femmes qui portent la tunique bleue sont considérées comme des

Maréchal Des LogisChe, Roukia Djama Iltireh, Chef Secrétariat de l’Etat-major

GP Bouho Ali Said, Bureau Ressources Humaines (BRH)

Le courage n’est pas l’apanage du personnel masculin. Les femmes gendarmes démontrent chaque jour qu’elles sont capables de réaliser des exploits dans l’accomplissement de leurs missions mais aussi dans les exercices militaires. Il convient de saluer à juste titre les six sauts en parachute que compte à son actif le sous-officier et Gendarme principal Bouho Ali Saïd. Ces sauts, effectués en 2007ont collègues à part entière par le Mohamed-Mahad, fait d’elle la première femme à personnel masculin. Administrateur civil, avoir réalisé une telle prouesse. Il en est ainsi depuis toujours. Et ressources humaines (BRH) Son exploit a été salué et récomcela ne changera pas. pensé en 2009 par Son Excel-

lence Monsieur le Président de la République, Chef Suprême des Armés par un prix qui lui a été attribué.. Son courage ne fait pas de doute, son intelligence non plus. A la Gendarmerie, les deux sont indissociables Le Médecin-Lieutenant Sitana Ali Mohamed qui est la première femme médecin au grade d’officier de la Gendarmerie Nationale illustre parfaitement la volonté du commandement de la GN de promouvoir l’accès du personnel féminin aux postes de responsabilité. Elle soigne ses collègues avec bienveillance et professionnalisme. Elle jouit du respect dû à son grade d’officier et remplit son devoir sans états d’âme comme tout autre officier médecin. Portant ainsi un coup fatal aux idées misogynes, le commandement a fait en sorte que le secrétariat de l’état-major soit composé d’un personnel essentiellement féminin avec à sa tête le Maréchal des Logis-chef Roukia Djama Iltireh. Titulaire d’une licence en administration économique et sociale de l’Université de Djibouti, la jeune Maréchal des logis-chef est fière de son métier de gendarme. Il est à noter que cette montée fulgurante de l’effectif féminin s’inscrit dans le cadre des objectifs et des missions allouées à cette institution militaire qu’est la Gendarmerie. Le nombre de personnels féminins augmentera bientôt avec le recrutement 2014.

GP Bouho Ali Said, Bureau Ressources Humaines (BRH)

ADJ Chamis Moussa Djama

LE GENDARME ET LE CITOYEN

Le gendarme incarne l’ordre et la loi. Dans l’imaginaire populaire, il est celui qui poursuit le voleur. D’où ce jeu enfantin de jadis : gendarmes et voleurs. En République de Djibouti, grâce à des hommes d’exception qui ont servi dans ses rangs, le corps de la gendarmerie jouit d’une image particulièrement positive qu’il appartient à tous les membres de cette arme de préserver et d’améliorer. Car il est important pour nous de pouvoir bénéficier de la confiance de celles et ceux que nous protégeons, c’est-à-dire les citoyens.

Le gendarme djiboutien est ce militaire toujours impeccablement vêtu que l’on ne voit jamais traîner dans des endroits louches, qui n’abuse pas de son autorité et qui ne recule pas devant le danger. De la caserne du Capitaine Hamadou à la brigade d’Obock, d’Ali-Sabieh à Tadjourah en passant par Arta et Dikhil, la gendarmerie nationale s’emploie à faire reculer le crime et la délinquance en

veillant au strict respect des droits de l’Homme. Elle se donne le temps d’analyser les choses, d’apprécier les situations et d’appréhender les coupables en fonction des éléments de preuves en sa possession. Le citoyen djiboutien en est bien conscient. Partout, le respect envers notre arme est manifeste. Et nous en savons gré à nos concitoyens.

CENTRE D’INSTRUCTION CHEICK MOUSSA

LE TEMPS DE LA MODERNISATION

Le CICM où sont formés chaque année nos recrues mais aussi des stagiaires d’autres armes et même ceux de pays amis, occupe une place de plus en plus importante. Ces dernières années, le centre d’instruction connaît d’intenses travaux destinés à le moderniser et à mieux l’adapter à nos besoins. Première structure de formation de la gendarmerie nationale, le CICM est appelé à jouer un rôle de plus

en plus important dans la formation. Aussi a-t-il été décidé de l’agrandir et de le doter d’infrastructures modernes afin d’en faire le centre de référence en matière de formation de gendarmes. Le CICM connaît en effet depuis ces trois dernières années d’énormes travaux de construction initiés par l’actuel commandement dans les perspectives de doter ce centre des infrastructures lui permettant de

fournir à l’institution des personnels militairement et professionnellement accomplis. Le centre dispose désormais d’une grande salle de simulation de tir dotée d’un équipement d’une haute technologie offert par les USA. Trois grandes salles d’instruction d’une superficie de 450 M2, entièrement climatisées ont été construites afin que les formations se fassent dans les meilleu-

res conditions . Un bâtiment d’une superficie de 1088 M2 a également été bâti. Ce bâtiment dont les étages sont destinés aux bureaux administratifs accueille au rez-de-chaussée 250 gendarmes mobiles. Le premier réfectoire de 280 M2 est en service depuis 2011. Un bloc de 240 M2 composé de toilettes, WC et blanchisserie, est déjà disponible.

LES PROJETS EN COURS DE RÉALISATION

Dans le cadre de la modernisation des infrastructures de la Gendarmerie, il est à noter que d’autres chantiers sont en cours de réalisation. Il s’agit de deux blocs de 240 m2 chacun équipés de toilettes et de blanchisseries. Un autre bloc de 520 m2 composé d’une salle de musculation, d’un vestiaire et d’une salle

d’arts martiaux, est également en cours de construction. Les travaux de deux dortoirs d’une superficie de 112 M2 pouvant accueillir chacun 100 gendarmes sont e voie d’achèvement. A la caserne Hamadou où siège l’état-major de la Gendarmerie, les travaux de construction de deux bâtiments ont

déjà été lancés. Il s’agit d’un bâtiment destiné à l’état-major avec tous les services rattachés ainsi que les commandements des groupements. Quant au second bâtiment de deux niveaux, il regroupera la Grande salle des Opérations, le Groupe de Commandement de la Compagnie de Djibouti et les servi-

ces des transmissions, des communications et de l’informatique. Notons aussi que dans un futur proche, seront lancés les travaux de construction de trois terrains de sport (basket, volley et handball) et d’une salle de cérémonie d’une capacité d’accueil de 300 personnes et d’un amphithéâtre pouvant accueillir 450 personnes.

SÉCURITÉ AÉROPORTUAIRE

UNE VIGILANCE DE CHAQUE INSTANT

L’aéroport est l’endroit où la surveillance est particulièrement nécessaire en raison des menaces réelles qui existent partout dans le monde. A l’aéroport d’Ambouli, la Gendarmerie nationale est présente à travers la Gendarmerie des Transports aériens qui est une entité membre de notre arme et qui veille jour et nuit à assurer la sécurité de cette zone sensible. la Gendarmerie nationale est présente à travers la Gendarmerie des Transports aériens qui est une entité membre de notre arme et qui veille jour et nuit à assurer la sécurité de cette zone sensible. La Gendarmerie des Transports Aériens fait partie intégrante de la Gendarmerie Nationale et est implantée dans l’enceinte de l’Aéroport International de Djibouti à Ambouli. Cette formation a la lourde tâche d’assurer la sécurité et la protection des installations aéroportuaires contre les menées subversives de tout ordre. Elle assure un service permanant de contrôle et de surveillance sur toute l’entendue du site aéroportuaire. Elle opère en collaboration avec les autorités gouvernementales et aéroportuaires. Ces mesures impliquent également les moyens et l’assistance des personnels des autres unités de la Gen-

darmerie (G.I.G.N, S.R.D et G.M). Le déclenchement d’une alerte à la bombe provoque tout ou partie des mesures adéquates. L’utilisation d’engins explosifs pour commettre des actes terroristes contre le transport aérien, constitue une menace sérieuse pour les passagers, les équipages, les aéronefs mais aussi pour les personnels au sol, le public et les installations de l’aviation civile. Lorsqu’un colis est découvert ou signalé en un lieu quelconque de l’aéroport, la Gendarmerie des Transports Aériens met en œuvre les mesures appropriées Dans une situation de menace terroriste (tir de roquettes, avion kamikaze), un dispositif commun d’intervention en cours d’élaboration avec les autres entités qui opèrent sur l’aéroport (à savoir les armées Djiboutiennes, Fran-

çaises et Américaines). Néanmoins, à l’heure actuelle, la Gendarmerie des Transports Aériens concentre ses efforts sur la recherche de renseignements pour prévenir les éventuels actes terroristes. Dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et ses menaces, la Gendarmerie des Transports Aériens s’est dotée de nouveaux équipements de technologie de détection haut de gamme pour

assurer la sécurité des aéronefs et des infrastructures aéroportuaires. Ces matériels de modèle « ITMISER », destinés à la détection des explosifs genres ci-dessous énumérés, sont installés sur les points névralgiques de l’Aéroport permettant un meilleur contrôle des passagers. Deux experts Britanniques ont dispensé une formation sur l’emploi et l’usage de ces équipements à quelque 20 gradés et gendarmes.

FLASH SUR LA SÉCURITÉ ROUTIÈRE

UN CORRIDOR SURVEILLÉ JOUR ET NUIT

Au cours des dix dernières années, le trafic routier, notamment au niveau de la Nationale 1, n’a cessé d’augmenter et les accidents se sont multipliés. C’est pour faire baisser les statistiques macabres que la Gendarmerie a décidé de renforcer son dispositif sur cet axe routier. En prenant acte des effets meurtriers des accidents de la circulation sur les grandes routes en général et la Nationale 1 en particulier, qui était devenue un axe accidentogène, le gouvernement a fait de la lutte contre l’insécurité routière une de ses priorités.

En vertu des dispositions mises en place pour répondre à l’adéquation Mission Moyen, l’escadron de la sécurité routière de la gendarmerie nationale a été mis sur pied. Depuis, les gendarmes de cet escadron payent un lourd tribut dans l’exécution de la délicate et ingrate mission de garantir la sécurité des grands axes routiers à savoir le corridor allant de PK12 à Galafi et ceux reliant les différents districts en complémentarité avec les unités départementales de la compagnie de l’intérieur. L’escadron de la sécurité

routière adapte sans cesse ses modes d’action et ses moyens pour améliorer la sécurité des usagers de la route. En marge de leurs activités quotidiennes, les gendarmes de l’ESR exécutent des missions de prévention, répression, dissuasion, contrôle et escortes des poids lourds susceptibles de compromettre la sûreté routière et cela de jour comme de nuit. Ainsi au fil des années, les accidents de la circulation routière ont considérablement baissé, impliquant l’efficacité des actions des gendarmes de l’escadron de

la sécurité routière. Aujourd’hui, on ne peut pas dire qu’un accident de la circulation sur la route nationale 1 soit dû à un poids lourd mal garé ou obstruant la chaussée. L’amélioration effective des infrastructures routières rentre aussi dans ce paramètre des facteurs ayant atténué de manière significative l’ampleur des accidents. Les accidents actuellement constatés trouvent bien souvent leur origine dans des fautes comportementales (excès de vitesse, imprudence, somnolence, etc.).

AFFAIRES RÉSOLUES

E DU GENDARM R E I T É M U ŒUR D S EST AU C T N E M PARTENAIRE E N E G L I B E A S T N I E R R É UN V OLUES HE DES CONSTITUE FAIRES RÉS F T LA RECHERC A N E S M E U D R T É S T N ET I À DES AJORI POUR QUI C ÉES SUITE EUVE, LA M H R C P N E R L U C O É P D . TICLES DE TÉ EL R É N A N ’ T O D N I O T E A I S R R E É É R P O IAI LA S PAR ITÉS JUDIC MONT. DANS A N E S RÉSOLUES S E I R L PAR LES UN I L A I F E F U A C E S R ENTS MOIS. CES QUELQUE S R R U E S I N S R N E O RENSEIGNEM D N E PAR RS DES , NOUS REV N PASSANT E RIE AU COU E E M G R A A CE DOSSIER L D O N I E R G TORTS QUE S DE LA E AU CAMB S I E R D E U E Q É O D R I C S LES LIMIER ’E T UNE LLANT DE L . MAIS, LA É NS, DONNEN T E É P I A C O T S E U AFFAIRES A A G T À L AÇON ET LE SME CAUSEN I T I D N A LA CONTREF B E ANCE ET L IN. LA DÉLINQU LLE AU GRA I E V E I R E M GENDAR

Démantèlement d’un réseau. Vers la fin du mois de janvier 2014, les gendarmes de la brigade Djibouti/nord obtiennent des renseignements faisant état de l’existence d’une société étrangère d’importation implantée dans la capitale, exerçant ses activités en échappant à toutes les taxes douanière. Disposant des premiers éléments issus de recoupement et de l’exploitation des informations, les gendarmes se mettent en rapport avec le directeur des douanes. A l’appui des premiers indices, la direction des douanes dépose officiellement une plainte à l’encontre de la société en question. Ainsi saisis, les enquêteurs de la Brigade Djibouti/Nord ont mené avec diligence et professionnalisme les investigations visant à faire toute la lumière sur cette affaire. En marge de l’enquête diligentée, les gendarmes de cette unité ont saisi une trentaine de véhicules de diverses marques et un lot important de matériels importés par la société ayant échappé aux taxes douanières. Il y a lieu de souligner que ces actes frauduleux ont fait perdre à l’Etat des taxes douanières s’élevant à plus de quatre cent millions de francs (400.000.000 fd.)

TADJOURAH – OBOCK

PASSAGE OBLIGÉ POUR LES CLANDESTINS.

Le 18 Mars 2014, vers 14 h 30, la brigade de Tadjourah apprend par le biais d’un de ses informateurs que dans le quartier Harak, un individu de nationalité éthiopienne logerait dans son logement des immigrants clandestins au nombre de 30 dont 21 de sexe masculin et 9 de sexe féminin tous de nationalité éthiopienne, de la tribu oromo.

Aussitôt, les gendarmes de la brigade de Tadjourah, après en avoir avisé la hiérarchie, se rendent au domicile de la personne en question et arrivent à appréhender les trente clandestins et le locataire de la maison. Dans la même journée, vers 16 heures, ces immigrants ont été reconduits à la frontière de leur pays d’origine et l’auteur

présumé d’hébergement clandestin de migrants, a été transféré au parquet. En Février 2014, une embarcation yéménite transportant quelques 33 clandestins a fait naufrage dans les eaux territoriales entre KHOR-ANGAR et GUEHEREH. Ce naufrage a fait 15 morts parmi les clandestins tandis que 18 autres pu être secourus.

Dans le cadre de cette

affaire,

gendarmes

les la

brigade d’Obock ont aussitôt des

entrepris

investigations

qui ont permis l’arrestation des trafiquants de ces clandestins, cinq

à savoir personnes,

toutes de nationalité éthiopienne, qui ont été traduits en justice

LUTTE CONTRE LA CYBERCRIMINALITÉ

L’URGENCE D’UN DISPOSITIF COHÉRENT

Quelle que soit la nature des délits, la cybercriminalité a pris des proportions alarmantes à l’échelle planétaire. Le phénomène affecte aussi bien les particuliers que les Etats. C’est pourquoi la République de Djibouti s’est dotée d’un dispositif de Cyber-sécurité à l’issue du 9ème Conseil des Ministres de l’année qui remonte au mardi 22 avril 2014. La cybercriminalité diffère des autres formes traditionnelles de criminalité et de délinquance. Cette notion est nouvelle et large. Elle couvre toutes les infractions pénales susceptibles d’être commises au moyen d’un système informatique généralement connecté à un réseau (Internet). Ainsi, les délits de la cybercriminalité sont repartis en trois catégories. Parlons des infractions spécifiques aux technologies de l’information et de la communication. Parmi celles-ci figurent les atteintes aux systèmes de traitement automatisé de données, les traitements non autorisés de données personnelles comme la cession illicite des informations personnelles, les rackets aux cartes bancaires, les chiffrements non autorisés ou non déclarés ou encore les interceptions. Il y a ensuite les infractions liées aux technologies de l’information et de la communication. Cette se-

conde catégorie regroupe la pédopornographie, l’incitation au terrorisme et à la haine raciale sur Internet, les atteintes aux personnes et aux biens. Tout autant répréhensibles sont les infractions facilitées par les technologies de l’information et de la communication. Elles concernent les escroqueries en ligne, le blanchiment d’argent, la contrefaçon ou toute autre violation de propriété intellectuelle. Quelque soit la nature de ses délits, la cybercriminalité a pris des proportions alarmantes à l’échelle planétaire. Le phénomène affecte aussi bien les particuliers que les Etats. C’est pourquoi la République de Djibouti par l’entremise de son Ministère de la Communication avait organisé du 16 au 20 Décembre 2012 un atelier de sensibilisation sur la cybercriminalité. Et ce,

faut-il préciser, en étroite collaboration avec l’Union comme la recherche, la détection et l’identification internationale des télécommunications(UIT), une des activités, le développement d’une stratégie de agence du système onusien, et son partenaire réponse, l’établissement d’un canal de communiprivé répondant au nom d’IMPACT. Il avait surtout cation, le partage des informations des activités, la été question de l’élaboration des grandes lignes surveillance des informations et l’évaluation ou la d’un cadre légal permettant de lutter efficacement spécification des attaques. contre les agissements des cybercriminels et de la De tels paramètres résument le schéma propice création d’une cellule de veille et de réponse qui au bon fonctionnement d’une cellule de veille et soit susceptible de remédier aux incidents infor- de réponse anti cybercriminalité. Qu’il s’agisse de matiques au niveau national. ses relations avec les partenaires, de ses services Autres sujets de discussions : la mise en place d’investigations et de recherches ou de l’utilisation d’une structure nationale chargée de la prévention de logiciens performants et protection de nos systèmes informatiques et le renforcement de capacités Outre le mode d’organisation, techniques des le nerf de la guerre contre les ressources humaines de diffécybercriminels est la valorisarents services impliqués dans tion du capital humain des unila guerre contre la cybercrimités spécialisées des forces de nalité ont suscité un consensus sécurité. entier chez les participants de Le postulat est bien compris l’atelier d’alors. Le cours des par les autorités politiques choses s’est accéléré au mois et les partenaires onusiens. d’avril 2014. Puisque le Conseil Et ce au regard des offres de des Ministres a adopté le proformations de haut niveau à jet de loi relatif au dispositif de l’étranger, d’une durée de 6 à cyber-sécurité à l’issue de sa 12 mois, dont bénéficieront les 9ème séance de travail de l’anenquêteurs de la gendarmerie née qui remonte au mardi 22 et leurs homologues de la poavril 2014. Le texte de loi entérilice et des services de renseiné vient compléter les disposignement. tions juridiques déjà existantes En attendant l’opérationnalité Chef d’Escadron du code pénal de 1995, notameffective du dispositif cohérent HOUSSEIN NOUR DALIEH ment pour les crimes et délits prévu par la loi récemment Commandant la compafnie commis via Internet. L’objectif adoptée en Conseil des Minisde l’interieur. visé par ce biais est d’assurer tres, la gendarmerie nationale une meilleure protection des poursuit en son sein une camdonnées numériques des citoyens, entreprises et pagne de détection d’éléments dotés de compéadministrations publiques. tences pointues en informatique qui constitueront l’ossature de sa future cellule de veille et de réCette loi, une première à Djibouti, permettra sans ponse face aux menaces des cybercriminels aucun doute au pays de renforcer son dispositif juridique mais surtout aux officiers de police judi- L’institution compte solliciter auprès de ses parciaire d’avoir un cadre légal pour combattre effica- tenaires en général et de l’opérateur national des cement ce type d’infractions complexes commises télécommunications, Djibouti Télécom, en partisur les réseaux informatiques. culier la mise en place des formations continues Forts de leurs compétences en matière de lutte sur la sécurité des réseaux informatiques pour accontre toutes formes de criminalité, les fins limiers croître les capacités techniques des gendarmes de la gendarmerie nationale se baseront sur les sélectionnés au niveau national. Sur le plan interprocédures de ce texte de loi pour mener des en- national, la gendarmerie nationale formulera une quêtes judiciaires en rapport avec les activités de requête similaire auprès de la coopération militaire la cybercriminalité. française. A cet effet, il leur faudra maîtriser les mécanismes

DÉLINQUANCE ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE

QUELLES PROTECTIONS ?

Au cours des dix dernières années, une série d’affaires survenues en Europe et en Amérique du Nord ont permis aux opinions publiques et aux Etats de se rendre compte des méfaits de la délinquance économique et financière. Cette forme de criminalité sape non seulement la crédibilité des entreprises et des institutions, mais favorise aussi les faillites et les pertes d’emplois. L’impact de tels crimes pourrait être plus facile à contenir dans le monde développé. Et ce, rappelonsle, en raison de la taille de leurs économies et de leur capacité à mettre en place des mécanismes de régulation appropriés. Ceci pour dire que les pays en développement ont besoin du soutien de la communauté internationale pour mieux déjouer les stratagèmes des commanditaires et chevilles ouvrières de la délinquance économique et financière. Laquelle couvre une large gamme d’activités illégales comme la fraude, l’évasion fiscale et le blanchiment d’argent. En effet, les avancées considérables des technologies numériques ont transformé les

Capitaine HASSAN AHMED IBRAHIM Commandant la SRD

flux mondiaux d’informations et la manière de conduire les affaires. L’Internet et sa portée mondiale, la sophistication croissante du secteur bancaire et d’autres évolutions technologiques ont ouvert de nouvelles perspectives de nuisance à certains groupes de criminalité organisée de pointe. L’utilisation frauduleuse de cartes de crédit ou de débit, par exemple, est devenue un trafic illicite juteux à l’échelle mondiale. Le blanchiment d’argent est une des formes les plus répandues de criminalité économique et financière. Les activités criminelles produi-

sent des profits illégaux importants qu’il faut blanchir de sorte qu’ils puissent être réinjectés dans le système financier légitime. Le blanchiment d’argent fournit aux criminels des liquidités et des capitaux à réinvestir. Les activités frauduleuses évoquées ci-dessus prennent la place des activités économiques légales et découragent l’investissement. Les crimes économiques et financiers constituent une menace grave à long terme pour le développement socioéconomique pacifique et démocratique de tout pays. Les marchés des capitaux ne peuvent pas s’épanouir dans les pays où des activités économiques et financières illégales sont socialement acceptées, parce qu’ils doivent avoir pour base des critères et des valeurs professionnels, juridiques et moraux élevés. Ne serait-ce l’impression que des actes économiques et financiers illégaux sont commis peut produire des dommages économiques. Une action plus efficace de la part de la communauté et des institutions internationales est nécessaire afin de combattre la criminalité financière, en particulier le blanchiment d’argent.

LA PLACE DU SPORT DANS LA VIE DU

L’exercice du métier de gendarme requiert de la part du personnel de l’institution une excellente condition physique. C’est pourquoi le haut commandement de la gendarmerie nationale accorde une place importante à la pratique sportive dans les activi-

tés de l’institution. Dans les compétitions sportives nationales de cette saison, la gendarmerie est représentée dans deux disciplines : l’athlétisme et le football. Dans le domaine de l’athlétisme, le commandement de la gendarmerie

a décidé de mettre sur pied une formation compétitive, l’équipe d’athlétisme de la gendarmerie nationale, essentiellement composée d’hommes et de femmes jeunes par leur âge mais grands par leurs talents et qui enregistre des résultats éloquents sur

U GENDARME

me effectue des stages d’entraînement à Addis-Abeba pour les préparations des compétitions de haut niveau. Dans le domaine du football, l’équipe de la gendarmerie nationale a connu, il faut bien le reconnaître, une période difficile à laquelle elle a survécu comme toute autre équipe de haut niveau. Car comme on le dit souvent, une grande équipe ne meurt jamais. L’équipe de la gendarmerie, qui a connu son heure de gloire et le creux de la vague, reste une grande équipe. Et elle entend renouer avec le succès. Profondément restructurée sur tous les plans, l’équipe dispose des meilleures individualités dont le recrutement n’aurait pu être réalisé sans l’engagement et les efforts considérables du commandement de la gendarmerie plus que jamais déterminé à propulser sa formation sur le devant du football national.

l’échiquier national.Le commandement met tout en œuvre dans le dessein d’optimiser davantage la compétitivité de l’équipe et de lui donner les moyens susceptibles de lui permettre d’atteindre les objectifs pour lesquels elle a été instituée.

Encadrée et entraînée par l’adjudant HOUSSEIN ALI DALIEH, ex-grand athlète, l’équipe de l’institution évolue et s’entraîne au centre d’entraînement d’AliSabieh ou elle est basée. Forte du soutien du haut commandement, l’équipe d’athlétis-

L’équipe a débuté dans sa nouvelle configuration au championnat national de la saison 2013/2014 au cours duquel elle a démontré qu’elle était capable de faire de belles réalisations. Elle a terminé la saison à la 4ème place du championnat, un championnat au cours duquel elle a même fait figure de favori. Avec l’accord du commandement, l’équipe compte recruter de jeunes talents pour atteindre les objectifs affichés pour la saison prochaine. Le haut commandement de la gendarmerie nationale fait entièrement confiance à sa formation et ne doute pas de ses capacités pour l’avenir

Vœux du chef d’Etat-Major de la Gendarmerie Nationale A l’occasion de la célébration du 37ième anniversaire de l’accession de notre pays à l’indépendance

Le Colonel Zakaria Hassan Aden, Chef d’Etat-major de la Gendarmerie Nationale, adresse ses meilleurs vœux de santé et de prospérité à S.E Monsieur ISMAIL OMAR GUELLEH, Président de la République et Chef suprême des Armées et à S.E Madame la première Dame, Madame KADRA MAHAMOUD HAID, Présidente de l’UNFD et à l’ensemble de leurs familles. Le Chef d’Etat-major adresse également ses vœux à l’ensemble du personnel civil et militaire. Le Colonel Zakaria Hassan Aden, Chef d’Etat-major de la Gendarmerie Nationale, adresse enfin ses remerciements les plus sincères à nos sponsors pour leur précieux soutien.

Le GIGN multiplie les exercices de simulation sur des sites sensibles de la capitale, notamment dans les grands centres commerciaux, dans le but de s’adapter aux exigences du contexte actuel et améliorer ses capacités de réaction dans une situation de crise.

Une publication de la Gendarmerie Nationale - 27 juin 2014

Nos meilleurs Voeux