PROSUS Info 58 franz

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Info 58 décembre 2016

A P.P.

8570 Weinfelden Post CH AG

2016 2017

Le Pata Negra («Talons noirs») montre que les produits à base de viande de porc peuvent être vendus réellement à un prix élevé. Chez les différents détaillants suisses, 100 grammes de jambon ibérique «Bellota» (Jamón Ibérico Bellota) coûtent près de 22 francs et 100 grammes de filets, plus de 9 francs. Pourquoi cette spécificité? Pendant les derniers mois d’engraissement, les animaux de cette race originaire d’Espagne et du Portugal se nourrissent à l’air libre, en recherchant des glands. Avec leur culture, les éleveurs savent générer une valeur ajoutée supplémentaire grâce à une campagne marketing habile et une histoire éclatante (alimentation naturelle à base de glands). Quelles leçons en tirer? Il ne s’agit pas de copier le Pata Negra, mais de mettre en valeur les points forts de notre viande de porc suisse et de communiquer avec nos consommateurs. Il convient aussi de faire de l’excellente promotion de nos nouveaux produits, en racontant une histoire unique et crédible. Votre président Alexander Fust

01 Ediotorial 02 Formation continue PROSUS – Workshop 2016 06 Rapport sur le voyage de formation continue du Conseil d’administration 08 Un nouvelle étape importante dans le caractère unique de la Coopérative Prosus 09 Eurotier Hanovre, du 15 au 18 Novembre 2016 10 Assurance-­épidémie de la Coopérative Prosus 11 Changement au sein des services de l‘équipe 12 En cette période de fêtes Agenda 2017 Impressum


Formation continue PROSUS – Workshop 2016 Auteur: Tamara Knill, Responsable des services, Coopérative Prosus

«Dans le cadre de notre Work­ shop2016, nos activités de for­ mation continue, nous souhai­ tons vous présenter ce que la biosécurité apporte à notre souci le plus important: la santé de nos cheptels porcins. Nous voulons aussi vous exposer les attentes et les opportunités qu’offrent les programmes Santé Plus.» C’est par ces mots que Josef Schurten­ berger a ouvert les Workshops PROSUS d’Alchenstorf, Gisikon, Eggerstanden et Kirchberg.

Les médecins-vétérinaires David Rossbroich et Sarah Wentzel, ainsi que le cabinet vétérinaire Qualiporc (Appenzell), ont présenté le thème de la biosécurité comme étant la base de la santé des cheptels porcins sur le long terme. Nous définissons la biosécurité comme l’ensemble des mesures de réduction des risques d’infection et de transmission de maladies. Il existe d’une part la biosécurité externe (toutes les mesures à prendre pour empêcher l’infection de l’extérieur) et la biosécurité interne (l’ensemble des mesures à prendre pour limiter la propagation dans le cheptel). Les risques de contamination sont permanents dans le cas de la transmission directe du genre: qu’il s’agisse de porc domestique à porc domestique ou de sanglier à porc domestique; de la transmission indirecte par les oiseaux, les insectes ou les rongeurs nuisibles; ou aussi par les personnes et/ou les appareils (p. ex. via des bottes sales). Dans le cas de la biosécurité interne, il s’agit d’éviter la propagation d’agents pathogènes au sein du cheptel porcin, ce qui est possible de faire en séparant les bêtes infectées. Une très bonne hygiène dans le cheptel permet d’interrompre les chaînes d’infection et d’éviter qu’elles se propagent à d’autres secteurs. En matière de lutte contre les rongeurs nuisibles, les deux intervenants conseillent de mandater une société externe. Ces spécialistes connaissent bien la biologie de ces bêtes, connaissent leur résistance et savent où placer au mieux les appâts. Leur travail permet aussi d’alléger la charge de travail du responsable d’exploitation et garantit de lutter efficacement et durablement contre ces rongeurs nuisibles.

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Pour se prémunir contre les sangliers, il est possible de se protéger en clôturant l’exploitation. Cette clôture doit être aussi haute que possible, et aussi petite que nécessaire (de préférence une clôture double de 1-1,5 m, voire plus pour davantage de sécurité). Il convient d’éviter tout contact direct entre les sangliers et nos porcs domestiques. Un portail ou un point de passage doit sécuriser l’accès, car les sangliers s’avèrent être audacieux et téméraires. Il convient également de ne pas oublier que les personnes se rendant sur le cheptel (conseillers, vétérinaires ou visiteurs) peuvent être porteuses de bactéries et de virus. La responsabilité incombe alors à chacun. Il est crucial que les ordres de visites soient respectés, et que le matériel de travail ou le véhicule (ainsi que les scanners ou le matériel d’opération) soient propres et désinfectés. Il est de la responsabilité de l’agriculteur de tenir correctement un journal des visites et de permettre de se changer via un sas d’hygiène. Un espace équipé d’une séparation ou d’un obstacle au milieu constitue un sas d’hygiène parfait. Dans la partie avant, le visiteur enlève et pend ses vêtements de ville, se lave les mains avant de les désinfecter. Une armoire peut être installée après la séparation (p. ex de la taille d’un banc). Avec des combinaisons et des bottes propres; la visite du cheptel peut alors commencer. Au retour, le visiteur doit laver ses bottes, mettre sa combinaison au panier à linge et une fois la séparation franchie, remettre ses vêtements de ville et ses chaussures, puis quitter les lieux. Les vêtements de ville n’entrent donc pas en contact avec les vêtements de l’étable. Il est impératif que le journal


des visites contienne des informations suffisamment claires indiquant que les conditions permettant la visite de l’exploitation ont été remplies. Les mêmes règles doivent être respectées par tous. Élément en partie oublié: les chauffeurs doivent savoir où se situe la zone d’entrée et doivent rester le plus proche possible de leurs véhicules. Nous allons maintenant parler de biosécurité interne. Il existe des points essentiels à respecter quant à la période de mise-bas et d’allaitement. Les intervenants conseillent de laver les truies en fin de gestation avant de les transférer propres dans la maternité. Il est aussi recommandé d’homogénéiser la portée seulement une fois, dans les premiers jours après la naissance. En cas de vaccinations, les canules doivent être régulièrement changées. La castration être toujours réalisée avec 2 scalpels; l’un restant toujours dans le liquide de désinfection. Les intervenants signalent aussi que le limage et les blessures aux dents peuvent être des portes d’entrée pour les bactéries. Dans ce cas, il est utile de s’interroger sur l’utilité de ces démarches. Elles peuvent être souvent évitées, en adaptant ses procédures de travail. Lorsque plusieurs personnes visitent l’exploitation (agriculteurs, vétérinaire, fournisseurs d’aliments), il convient de veiller à ce que la tournée commence par les bêtes les plus sensibles aux maladies et se termine avec les plus résistantes. Le nettoyage et la désinfection régulières du matériel de travail (racloirs, balais, pelles, etc.) ne doivent être omis en aucun cas. Les temps d’action et les consignes d’utilisation doivent être rigoureusement respectés lors des nettoyages. Le cas échéant, un contrôle d’efficacité peut être réalisé en prenant des échantillons par tampons au sol. Il vaut mieux effectuer le nettoyage et la désinfection en une fois pour des questions d’argent et de temps. Les deux intervenants sont convaincus que les mesures mentionnées permettent d’arriver à une biosécurité satisfaisante et qu’elles s’avèrent vraiment payantes!

Le Dr Matteo Aepli, directeur commercial de SUISAG, et Peter Bosshard, gérant, se sont penchés sur le programme SuisSano: la chance pour la production porcine suisse. Ces deux intervenants sont convaincus que la mise en place à grande échelle de ces programmes supplémentaires de santé est essentielle pour l’avenir de la production porcine suisse. Les exigences de la société en matière d’alimentation en général, et vis-à-vis de la viande en particulier, ont énormément changé. En l’occurrence, elle place la santé, le goût, les valeurs et la présentation au premier plan. La consommation de viande porcine a malheureusement baissé continuellement au cours des dernières années.

Le programme SuisSano pose des défis qui doivent être relevés. Nos consommateurs souhaitent obtenir de plus amples informations sur les animaux (p. ex. l’utilisation de médicaments, la détention ou l‘alimentation). La société aimerait aussi savoir comment les animaux sont transportés et quelle fut la durée du transport. Avant de pouvoir fixer des objectifs, nous devons donc d’abord savoir où nous en sommes. Nous ne pouvons pas agir à la légère, car le bien-être des animaux et les résultats ne doivent pas en souffrir. Le projet global contient ici plusieurs étapes. L’utilisation de médicaments doit être notamment enregistrée, et dans une deuxième étape, réduite. Il faut encourager la transparence et la traçabilité de la production porcine suisse.

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Depuis la gauche, David Rossbroich, Peter Bosshard et Sepp Schurtenberger

Le programme SuisSano est réalisé par les producteurs et destiné aux producteurs; cette base de données doit rester dans les mains des producteurs. Cet élément est important, car les données ne doivent pas tomber dans de mauvaises mains ou être utilisées à mauvais escient. Aujourd’hui, dans le cadre du programme SuisSano, environ 600 exploitations de Suisag sont intégrées et pour Qualiporc (programme de santé équivalent), environ 120. Un journal électronique des traitements et les calculs des indices sont également en cours d’élaboration. La législation suisse exige déjà la tenue de ce journal et l’enregistrement des médicaments utilisés. Un exposé du Dr Thomas Blaha (Fondation de l’Université de médecine vétérinaire d’Hanovre) a résumé quelques éléments intéressants, et nous montre par exemple que 70% des antibiotiques consommés par les agriculteurs sont préventifs et seulement environ 30% pour des raisons médicales. L’utilisation d’antibiotiques est une question de santé pour les animaux. Les données sur la santé des animaux sont déjà saisies parallèlement à l’utilisation des antibiotiques. Toutes ces données peuvent donc être utilisées et exploitées pour conjuguer avec l’amélioration de la santé des

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animaux d’une part et pour diminuer le recours aux antibiotiques d’autre part. Certains microorganismes deviennent ou sont résistants aux antibiotiques. Ces résistances sont par exemple importées en Suisse par des voyages à l’étranger (notamment en Asie). Ces bactéries ou virus arrivent ensuite dans le pays via des opérations à l’étranger ou simplement avec un téléphone portable qui n’a pas été correctement nettoyé ou ne peut l’être. L’état d’avancement du projet et la structure organisationnelle du programme SuisSano sont divisés en 4 sous-projets (recherche/calcul des indices, gestion des données, financement/commercialisation et conditions de participation/processus). Le grand défi consiste à mettre ensemble ces 4 sous-projets. Nous attendons les premières évaluations en septembre/octobre 2017 pour pouvoir ensuite donner des chiffres fiables. Après ces deux exposés, Josef Schurtenberger a parlé de la situation actuelle du marché du porc. Avec différents graphiques, il a exposé l’évolution des prix pour les gorets et les porcs d’engraissement. La situation n’est pas meilleure qu’en juillet- août; les prix des porcs gras

ont en effet baissé de 70 centimes. La conjoncture est encore presque plus mauvaise qu’en été et la pression reste donc très forte. Deux éléments expliquent cette évolution. Tout d’abord, nous enregistrons une baisse de la consommation de la viande porcine. Entre 1990 et 2015, la consommation par habitant a reculé de 25,17%. Continuer à baisser le prix des porcs gras n’est pas synonyme d’augmentation de la consommation. C’est un fait et notre problème. Une production nationale beaucoup trop élevée (actuellement près de 96%) explique aussi cette conjoncture très difficile. Pour que les prix couvrent à nouveaux les frais, la production nationale doit impérativement passer sous les 94%. L’intervenant a alors présenté la page de garde des Informations Suisseporcs (10/2016) et souligne son message: «Agir maintenant: moins de saillies d’octobre à décembre, afin d’éviter une chute des prix en août 2017». Il n’y aura plus de prix politique l’été prochain, explique Josef Schurtenberger. Un bon conseil est toujours précieux! Il est important que nous avancions ensemble pas à pas et dans la bonne direction!


Des participants attentifs à l’Auberge du Toggenburg, à Kirchberg

Josef Schurtenberger s’occupe depuis déjà longtemps de la question de la baisse de la consommation de la viande porcine. Co-initiateur du «Manifeste Weissenstein», il a ensuite brièvement présenté l’avancement des travaux. Au cours de l’année 2016, les travaux ont été poursuivis dans deux groupes de travail composés de représentants de l’ensemble de la chaîne de création de valeur. La présentation du «2ème Manifeste Weissenstein» aura lieu le 19 janvier 2017 en présence de tous les participants. L’objectif est de définir et de planifier des actions solides et efficaces pour améliorer l’image de la viande de porc. La Coopérative Prosus en fera un compte-rendu au moment voulu. Vous trouverez de plus amples informations sur le site Internet www.manifest-weissenstein.ch. Des tables-rondes intéressantes ont eu lieu pour conclure les séminaires. Enfin, les participants ont été invités à un petit en-cas et ont pu échanger dans une ambiance agréable.

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Rapport sur le voyage de formation continue du Conseil d’administration Auteur: Dr Alex Fust, président de la Coopérative Prosus

Cette année, le voyage du Conseil d’administration nous a amenés pendant quatre jours en Andalousie sur les traces du mystérieux Pata Negra: les «sa­ bots noirs». Pata Negra désigne la viande du porc ibérique qui au cours de ses derniers mois, sé­ journe à l’air libre et se nourrit de glands. Nous en avions déjà parlé en expliquant que les pro­ ducteurs recherchaient à vendre cette viande avec une valeur ajoutée correspondante (pour se démarquer des prix pratiqués dans la grande consommation).

Pata Negra – viande de porc En visitant l’élevage de porcs et les élevages d’engraissement (porcs ibériques et croisement avec Duroc), nous avons remarqué que la Suisse n’avait pas à rougir, et que nous pouvions être fiers de la qualité de notre production et du bien-être de noc porcs. Il faut toutefois admettre que la culture et l’histoire du Pata Negra donnent aux Espagnols un avantage concurrentiel non négligeable. Quels enseignements pouvons-nous en tirer? Il ne s’agit pas de copier la recette à succès du Pata Negra et de commencer à donner des glands à tous nos porcs. Nous devrions plutôt connaître nos forces et les mettre en avant en dehors de nos frontières. D’autres éléments constituent peut-être des pistes à suivre: par exemple le Porc des Alpes ou une race équivalente peuvent, en tant que produit typique, se démarquer et ainsi donner une image positive à la viande de porc (en dehors des prix plus élevés). Il s’agit donc d’avoir un argumentaire crédible, adapté à la Suisse, ainsi qu’une bonne communication. D’une manière générale, ces faits montrent que le «Manifeste Weissenstein» est le bon moyen pour inciter les consommateurs à la consommation de viande de porc suisse. Le programme Notre séjour comprenait des visites de producteurs et des découvertes des lieux: ­Séville et Cordoba, deux villes riches en histoire. Cordoba compte la «Mezquita-Catedral de Córdoba», la célèbre cathédrale qui était à l’origine une mosquée. Nous n’avons pas seulement visité le haras et assisté au spectacle équestre «Yegueda de la Cartuja», mais sommes aussi allés sur un élevage de taureaux Finca (sur la ­remorque d’un tracteur). Notre groupe a aussi admiré les caves à vin «Sherry» de Jerez-de-la-Frontera; ces caves pleines d’histoire comptent des millions de bouteilles. Le voyage s’est terminé par la visite d’un moulin à huile d’olive de grande qualité et par un aperçu de Malaga. Et, le jambon ibérique était bien sûr de la partie.

Cathédrale «Mezquita-Catedral de Cordaba»

Des tonneaux de Sherry, plein la vue

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Histoire de l’Andalousie En dehors des visites, nous avons beaucoup appris sur le pays et les habitants, ainsi que sur l’histoire de l’Andalousie. Influencés par l’Islam, les Maures ont vécu pendant plus de 700 ans en Andalousie (entre 711 et 1492) avant qu’ils ne soient conquis par les rois catholiques d’Espagne et chassés de la Péninsule ibérique. L’influence de l’Islam est notamment visible sur l’architecture de certains bâtiments. En 1492, à l’époque de Christophe Colomb, la colonisation a fortement enrichi l’Espagne et Séville, comme en témoignent les bâtiments luxueux pour l’époque.


L’Andalousie aujourd’hui: un taux de chômage élevé La prospérité peut être passagère, comme le montre la situation actuelle de l’Espagne. La crise économique d’il y a environ dix ans a laissé des traces importantes en Andalousie. Même si la situation s’est améliorée, le taux de chômage est de près de 30% et presque la moitié des jeunes sont sans emploi. Pendant les années de boom économique (jusqu’en 2008), il y eu énormément de constructions; les salaires étaient élevés, ainsi que les dépenses. Durant la crise économique, il s’est avéré que la demande était insuffisante pour les nombreux bâtiments qui avaient été érigés (aéroport ou quartiers vides); la corruption était aussi un problème. La plupart des habitants ont beaucoup trop dépensé pendant ces années de prospérité (nouvelles voitures, etc.). Durant la crise économique, il ne leur restait plus qu’une faible épargne, malgré des salaires auparavant élevés. La suite est connue: li-

cenciements, émigration des jeunes, etc.. Quelles leçons pouvons-nous en tirer? Le côté plutôt conservateur des Suisses a ici de grands avantages, notamment parce qu’ils ne dépensent pas la totalité de leur revenu. Je considère que notre politique devrait avoir une vision et s’attacher à préserver notre prospérité. Le passé montre qu’un pays peut rarement garder sa prospérité sur le long terme (voir le cas de l‘Espagne). Je pense qu’avec cette qualité et nos points forts, nous sommes bien placés, mais nous devons rester sérieux.

Des jambons Pata Negra

Camaraderie et remerciements Le voyage du CA n’a pas seulement un objectif de formation continue, mais stimule aussi l’esprit d’équipe. C’est un remerciement adressé à l’activité du CA des producteurs. Les producteurs et les membres de la Coopérative s’identifient à 100% à Prosus; ils apportent aussi beaucoup plus à Prosus en apportant idées et critiques constructives. Je remercie mes collègues du Conseil d’administration pour les séances efficaces, car elles profitent à Prosus, et contribuent aussi à la franche camaraderie. Travailler avec vous est un plaisir. Lors du voyage du CA, nous nous sommes rendus compte que les hommes n’étaient pas les seuls à très bien s’entendre, les femmes aussi. Les personnes qui y participaient pour la première fois avaient aussi l’impression que nous nous connaissions depuis plusieurs années déjà. Pour ma part, le voyage du CA a été une réussite et un moment enrichissant. Je remercie tous les participants pour les échanges fructueux et la superbe organisation.

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Un nouvelle étape importante dans le caractère unique de la Coopérative Prosus Auteur: Louis Gemperle, chef de projet AXIOM et conseiller de ventes

En octobre 2014, Valentin Schättin, de Kirchberg, a réalisé un transfert d’embryons sur son exploitation, afin de passer d’un cheptel de truies à une race pure 100% Duroc AXIOM*.

Depuis la gauche, Andreas Fritschi, Responsable secteur Commerce et membre de la direction, PROSUS, Valentin Schättin, Eleveur nucléus Verrat terminal Duroc, PROSUS, Louis Gemperle, Chef de projet AXIOM et Conseiller de ventes, PROSUS.

Avantages du verrat produit terminal Duroc AXIOM* sur notre truie PROSIA®: Utilisation optimale de l’effet d’hétérosis Porcelets à croissance rapide Vitalité plus élevée à la naissance et lors de l’élevage Faibles pertes en élevage Excellentes performances au sevrage

* au 1er octobre 2016, Fusion ADN et Gene+

Avantages pour l’engraisseur utilisant PROSIUS® gorets / Duroc AXIOM* x PROSIA®: Animaux robustes destinés à l’engraissement Durée d’engraissement plus courte Accroissements journaliers élevés Plus de rotations Animaux plus vifs Carcasses très charnues Aspect marbré optimal de la graisse Excellente qualité de viande

Dans le cadre des épreuves des produits terminaux (EPT), Prosus a comparé les données des abattoirs et les résultats des tests en station des descendants des verrats Duroc AXIOM*. Les premiers résultats ont été publiés en novembre 2016. Comparatif des produits terminaux Duroc AXIOM* avec Premo: MLP

GMQ

IC

FIF

GIM

DL

Terrain

GJV

PVM

PPVM

Duroc 53

1013

2.41

43.24

1.93

3.59

610

669

56.97

3.58

Premo 419

1010

2.38

44.53

2.01

3.94

5026

640

57.94

3.23

Remarque: En abattoir, les produits terminaux Duroc AXIOM* se démarque par un supplément de 35 centimes par rapport à la Part de Viande Maigre (PPVM); à cela s’ajoutent des accroissements par jour de vie plus élevés de 29 grammes. Abréviations GMQ Gain Moyen Quotidien en grammes IC Indice de Consommation en kg/kg FIF Surface de la viande de la côtelette en cm2 GIM Graisse Intra-Musculaire DL Perte par égouttement en %, exsudant GJV Gain moyen par Jour de Vie en grammes PVM Part de Viande Maigre en % PPVM Produit, conformément au masque de paiement prévu par Proviande, selon la Part de Viande Maigre (supplément/déduction par porc gras)

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Les verrats testés sont disponibles à la station d’IA de Knutwil, uniquement pour nos clients Prosus. Vous souhaitez aussi profiter de la génétique de ces produits terminaux? Contactez notre agence ou consultez votre conseiller de ventes PROSUS.


Eurotier Hanovre, du 15 au 18 Novembre 2016 Auteur: Louis Gemperle, Chef de projet Axiom et conseiller de ventes, Coopérative Prosus

Depuis la gauche: Louis Gemperle Prosus, Isabelle Collin et Louis Kernaleguen de Axiom, Urs Aeschlimann Prosus.

Déjà pour la cinquième fois consécutive, la Coopérative Prosus participait à l’Eurotier, sur le stand de notre partenaire génétique ADN. Depuis sa fusion avec la société Gene+ au 1er octobre 2016, notre partenaire génétique s’appelle désormais AXIOM. Eurotier de cette année n’a jamais été aussi internationale. 2’600 exposants en provenance de 57 pays y participaient. Pendant les quatre journées de l’exposition, ce sont plus de 156’000 visiteurs qui ont fait le déplacement. Dans la production porcine, nous avons constaté l’augmentation de la pression des acheteurs allemand en faveur de la castration chirurgicale sous narcose avec l’administration correcte d’un antidouleur, ou d’autre part en faveur de la vaccination contre l’odeur de verrat. Dans la recherche des meilleurs résultats financiers de son engraissement, les poids des carcasses jouent un rôle primordial. La maison Meier-Brakenberg a développé un Software Piggy-Check, qui permet l’évaluation du poids vif et de la carcasse, sans contact, au moyen d’une caméra 3D. Cette technologie sera disponible pour la pratique dès l’été 2017 pour un prix d’environ Fr. 50.– par mois de location.

Piggy-Check

Nous constatons que l’utilisation des drones dans l’agriculture devient de plus en plus courante. Ces derniers sont utilisés pour cibler précisément la fertilisation ou l’utilisation des produits phytosanitaires.

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Assurance-­ épidémie de la Coopérative Prosus

Dans le cadre du contrat collectif d’assurance-épidémie signé avec AXA – Winterthur, la Coopérative Prosus offre à ses membres une prestation d’assurance intéressante. L’assurance prend en charge les cas suivants:

Pneumonie enzootique

(PE)

(Mycoplasma hyopneumoniae)

Pleuropneumonie

(APP)

(Actinobacillus pleuropneumoniae)

Syndrome dysgénésique et respiratoire du porc

(SDRP)

(Virus de la famille Arteriviridae, genre Arterivirus)

Rhinite atrophique progres-sive

(RAP)

(Pasterella multocida, productrice de toxines)

Dysenterie du porc

Brachyspira hyodysenteriae (infection après une analyse négative prouvée)

Gale sarcoptique

(Sarcoptes scabiei var. suis)

L’assurance couvre aussi les épizooties hautement contagieuses, telles que: Fièvre aphteuse Stomatite vésiculeuse Maladie vésiculeuse du porc Peste porcine africaine Peste porcine classique Nous sommes à votre disposition pour tout complément d’information. L’équipe de Prosus

Obligation de déclaration en cas de toux

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Les maladies grippales (de type Influenza) augmentent durant les mois froids de l’hiver. Les porcs atteints manifestent alors une forte fièvre, de la toux, un écoulement nasal jusqu’à un essoufflement marqué. Il est important de savoir que l’article 61 de l’Ordonnance sur les épizooties exige la déclaration obligatoire des cas de toux dans un cheptel porcin. Signalez ces cas de toux à votre vétérinaire traitant et, si vous êtes membre du Service sanitaire porcin (SSP), à votre vétérinaire de référence du SSP. De plus, il est impératif de nous signaler ces cas de toux. En cas de toux dans le cheptel, le vétérinaire doit être informé dans tous les cas, et en particulier du traitement effectué. Les prélèvements (PE/APP/Influenza) doivent être effectués avant la médication; dans le cas contraire, les agents pathogènes pourraient ne plus être détectés.


Changement au sein des services de l‘équipe René Horat a choisi de nous quitter le 31 août 2016. Après environ 10 mois passés dans notre société, il a ressenti le besoin de relever un autre défi professionnel. Malgré cette courte période passée dans notre équipe, René a été un collaborateur de très grande qualité: nous avons pu profiter de son expérience et de ses connaissances. Outre l’actualisation de notre gestion de la qualité avec un audit de recertification réussi, il a notamment modernisé la page d’accueil de notre site. Nous le remercions chaleureusement pour sa précieuse collaboration et lui adressons tous nos vœux de réussite, tant au niveau professionnel que personnel.

Un nouveau membre intègre l’équipe Tamara Knill a succédé à René Horat et a intégré notre équipe le 1er juillet 2016. Après des études de ventes et une formation continue en cours d’emploi, elle a travaillé plusieurs années comme spécialiste des achats, de la vente et de gestion des stocks dans la branche textile. Tamara Knill s’est bien intégrée à notre équipe. Nous lui souhaitons beaucoup de satisfaction, de réussites et de succès au sein de notre équipe et de notre secteur d‘activités.

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En cette période de fêtes Chers membres de la Coopérative, fournisseurs et partenaires, Mesdames, Messieurs, La fin de l’année arrive à grand pas. Le moment de jeter un bref regard sur les douze mois écoulés et de se projeter dans l’avenir. 2016 aura été rempli de moments passionnants, mais ponctués aussi de nombreux défis. Nous avons été confrontés à un marché très dynamique et mouvementé. Ensemble, nous avons pu surmonter des situations délicates. Nous vous remercions vivement pour votre coopération fructueuse et de la confiance que vous témoignez dans la Coopérative PROSUS. Nous nous engageons pour être également en 2017 un partenaire solide et compétent. Nous vous souhaitons de très bonnes fêtes et une bonne année.

«Le temps qui s’étale, c’est celui de l’historien. Celui qui s’ajoute, c’est le temps de la vie. Et rien de commun entre les deux, mais on doit pouvoir user de l’un comme de l’autre.» Antoine de Saint-Exupéry Auteur et pilote français (1900-1944)

La Coopérative PROSUS La direction et ses employés

Agenda 2017 Tier & Technik à St. Gall (23 – 26 février) Le 17e salon international « Tier & Technik » aura lieu du 23 au 26 février 2017 à Saint-Gall. Nous y participerons une nouvelle fois et nous vous y invitons cordialement. Ce sera l’occasion de partager un moment sympathique et enrichissant avec vous. Notre stand (2.1 – 57) sera situé dans la halle 2.1 (Saint-Gall).

47e assemblée générale (12 avril) La 47e assemblée générale ordinaire de la Coopérative PROSUS se tiendra une nouvelle fois à l’auberge «Ochsen» à Lupfig AG. Nous vous prions de bien vouloir noter ce rendez-vous sur votre agenda. Vous recevrez en temps utile une invitation accompagnée des documents correspondants.

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Impressum édition/parution: décembre 2016 trimestrielle, sauf édition spéciale team de rédaction: Tamara Knill et Josef Schurtenberger éditeur: werbeschmid.ch, Egon Schmid Dietingen, 8524 Uesslingen imprimerie: Druckerei Graf AG Irisweg 16a, 3280 Murten édité par: Coopérative PROSUS Marktplatz 3, 8570 Weinfelden, téléphone 071 626 23 50 fax 071 626 23 69 mail@prosus.ch www.prosus.ch e-mail: j.schurtenberger@prosus.ch t.knill@prosus.ch tirage: 1‘300 exemplaires en allemand 120 exemplaires en français


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