GDM 42

30 DH

JUIN 2014 - NUMÉRO 42

magazine

FRANK

STEPHENSON GENTLEMAN REBEL

Maclaren 650 S

Redoutable d'efficacité

p.60

Audi S8

Ultime perfection

p.66

Maserati

Grancabrio MC Stradale

p.72

100 ans et toujours aussi belle

Maclaren F1

La formule 1 de la route

p.94

30 DH

JUIN 2014 - NUMÉRO 42

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FRANK

STEPHENSON GENTLEMAN REBEL

Maclaren 650 S

Redoutable d'efficacité

p.60

Audi S8

Ultime perfection

p.66

Maserati

Grancabrio MC Stradale

p.72

100 ans et toujours aussi belle

Maclaren F1

La formule 1 de la route

p.94

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GENTLEMEN DRIVERS MAGAZINE

FRANK STEPHENSON : GENTLEMAN REBEL

PRIX :30 DH

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GENTLEMEN DRIVERS MAGAZINE

FRANK STEPHENSON : GENTLEMAN REBEL

PRIX :30 DH

édito

Ahmed Kseibati

Le Salon des bonnes affaires Le mois de mai a été exceptionnel à plus d’un titre, concernant les résultats du Salon de l’automobile, qui s’est tenu du 8 au 18 mai. Les résultats ont été remarquables et la plupart des constructeurs ont pu rattraper le manque à gagner des premiers mois difficiles de cette année 2014 et ont même mieux fait qu’au cours du Salon 2012 en termes de vente, ce qui ne peut que réjouir tout le secteur automobile, ainsi que les secteurs qui y sont attachés , assurances, crédit bancaire, etc. Je me permettrai cependant de signaler une chose. Ce Salon de l’automobile se veut un salon d’opportunités à saisir et de nombreux acheteurs diffèrent leur acquisition à cette date pour faire ce qu’ils considèrent être pour eux l’affaire du siècle, ce qui biaise significativement les résultats sur toute l’année .

Mais ce mois aussi est également exceptionnel puisque, ainsi que vous l’avez constaté, nous mettons le grand Frank Stephenson, actuel patron du design chez Mc Laren et ex-patron de ce département chez Ferrari en couverture et vous livrons l’entretien exclusif qu’il nous a accordés pour nous parler de son amour et de sa passion pour l’automobile.

Vous trouverez également dans ce numéro plusieurs dossiers fort intéressants, tels que l’étape de Formule 1 de Barcelone, les essais de la BMW M4 au Portugal, et enfin, cerise sur le gâteau, un dossier spécial sur le plus beau concours d’élégance automobile au monde, celui de la Villa d’ este.

Voilà , Gentlemen, bonne lecture et régalez-vous .

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Sommaire 08 Motors

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L'actu En bref Nationales par Amal Razine L'actu En bref Internationales par Amal Razine ActuEvenement Rallye historique du Maroc 2014 par Youssef Bennour ActuEvenement Shell et VIVO Lubricants par Youssef Bennour ActuEvenement Grand Prix d'Espagne par Youssef Bennour Essai Essai BMW M3 & M4 par Youssef Bennour ActuEvenement Villa d'Este par Youssef Bennour ActuEvenement Villa Erba par Youssef Bennour ActuEvenement Auto Expo 2014 par Youssef Bennour AutoConcept Nissan Lannia par Youssef Bennour AutoException McLaren 650 Spider par Youssef Bennour AutoException Audi S8 par Youssef Bennour AutoException Maserati Grancabrio MC Stradale par Youssef Bennour AutoException Mercedes Classe S63 AMG Shooting Brake par Youssef Bennour

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Franck STEPHENSON

Entretien du mois Gentleman Rebel par Ahmed Kseibati et Hamid Benmaarouf >91

92>98 AutoLégende McLaren F1 : La formule 1 de la route par Youssef Bennour 100>101 MotoException Honda CB 1100 Badseeds 2014 par Lina Mouafak

102 L'Homme

102>103 Montres Patek Philippe Nautilus Travel Time Chronograph par Lina Mouafak 104>105 Sport d'élite Tour de Belle-île Day par Lina Mouafak 106>107 Cigare Partagas Lusitania par Antoine Dalmas

108 Lifestyle

108>111 Evasion Circuit de Shanghai par Lina Mouafak 112>113 Art Daniel Picot par Antoine Delmas

Directeur général et de la publication Ahmed Kseibati Directeur Associé Mohamed Alaoui Mrani Rédaction Antoine Delmas Youssef Bennour - Lina Mouafak - Hamid Benmaarouf Assistante de direction Bouchra Belaatchane Responsable Financier Lamia Benkirane Relecture et correction Naima Jwahri Maquette Tristan Lastennet Direction Artistique Hicham Zemmar Photographe Hicham Zemmar - Laurent Chanut Impression Edit - www.edit-imprimerie.com Gentlemen Drivers Édition « Résidence Le Miel » - 42 rue Alkoronfol, angle bd Yacoub El Mansour - 2e étage - Appt 5 - Casablanca - Maroc - Tél. : 05 22 364 869 - Fax : 05 22 369 931 www.gentlemendriversmag.com gentlemendriversmagazine@yahoo.fr - gentlemendriversmagazine@gmail.com - Dépot légal 2010 PE 01120 - ISSN en cours

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Actu en bref

Nationales par Amal Razine

RMA Watanya lance le «Pack Auto Occasion» RMA Watanya continue à se démarquer sur le marché de l’assurance automobile, à travers ses solutions innovantes. Dernière en date est le Pack Auto Occasion, première assurance dédiée aux acheteurs de véhicules d’occasion. Grâce à cette offre inédite au Maroc, RMA prend en charge les frais de réparation des pannes mécaniques (pièces et main d’œuvre à la suite d’une panne ou d’un incident mécanique d’origine aléatoire survenue dans les 3 mois postérieurs à la date d’acquisition du véhicule).

«Lorsqu’une personne achète un véhicule d’occasion, elle est souvent préoccupée par les vices cachés éventuels du véhicule acheté et craint donc une mauvaise surprise.

Aujourd’hui, les clients pensent que s’ils ont un problème avec un véhicule acheté d’occasion, ils seront seuls à y faire face», a déclaré M. Yassine Lahlou, directeur général adjoint en charge des Risques Particuliers/ Professionnels & Développement Commercial de RMA Watanya «Face à ce type de risque, RMA Watanya prouve à ses assurés qu’ils ne seront jamais seuls.

Avec notre ambition d’être la compagnie d’assurance de référence pour les Marocains, il était tout à fait naturel pour nous de mettre à la disposition des acheteurs de voitures d’occasion un produit adapté à leurs besoins».

Cette offre est destinée aux voitures d’occasion dont la date de mise en circulation est inférieure à 10 ans et dont le kilométrage ne dépasse pas 120.000 km. La couverture des pannes est effective une fois les 1.000 premiers kilomètres parcourus.

Les acheteurs de véhicules neufs ne sont pas en reste, puisque RMA leur propose le Pack Auto WW, une offre enrichie au fil du temps pour proposer 10 formules d’assurance à différents niveaux de couverture, avec des réductions attractives.

Afriquia SMDC lance un nouveau type de gasoil Afin de répondre aux besoins grandissants des consommateurs en matière de qualité et d’innovation, la filiale d’Akwa Group, Afriquia SMDC vient de mettre sur le marché un nouveau type de gasoil, il s’agit du Gasoil 50 Power Max. La valeur ajoutée de ce carburant est q’il permet de nettoyer les injecteurs des moteurs diesel et par ricochet d’améliorer la performance, sans

changement de prix. «Son action anti-mousse permet d’augmenter le volume de carburant dans le réservoir.

Il bénéficie aussi d’une protection anti-corrosion qui allonge la durée de vie du moteur et d’une capacité détergente qui dissout les dépôts accumulés dans les circuits d’injection», explique-t-on auprès du distributeur de carburant. Ainsi, grâce à ce nouveau produit, nous allons participer à la préservation des moteurs et à leur nettoyage, à l’augmentation de la durée de vie des véhicules et à la réduction de la consommation du carburant», explique Saïd El Baghdadi, directeur général d’Afriquia SMDC. Ce dernier a ajouté que plusieurs projets sont dans le pipe et seront mis sur le marché dans les mois à venir, toujours dans l’optique de mieux satisfaire les attentes des clients.

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Fiat Ouverture d’une plage privée à Dar Bouazza Déjà lancé par Fiat Italie à Formentera, le concept de la Fiat Playa vient d’être mis en place par la filiale marocaine de la marque à Dar Bouazza. Inaugurée le Samedi 31 Mai, la Fiat Playa est située dans la zone de prédilection des plages privées, présentatnt un nouveau lieu branché qui allie détente et plaisir au sein d’un complexe de 4.000 m².

Ce lieu de divertissement comprend également un restaurant-lounge, une piscine, des jacuzzis, des espaces VIP, beds et transats ouvert de 11h à 1 heure du matin le week-end, pour une clientèle jeune ou familiale Outre le plaisir de détente dans un lieu agréable, la Fiat Playa offre la possibilité pour les visiteurs de s’informer et de se familiariser avec la marque italienne.

Enfin, la clientèle intéressée pourra tout au long de la saison bénéficier d’un service dédié de navettes, en partance et à destination de Casablanca, ainsi que d’offres spéciales.

PRIVATE BANKING

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Depuis plus d'un demi-siècle, le Groupe Banque Populaire accompagne les Marocains dans leurs projets et leurs ambitions, intervenant à de nombreux niveaux de l'univers de la finance.

Aujourd'hui, fort d'expertises toujours plus solides et variées, le Groupe Banque Populaire se rapproche davantage de ses clients en leur proposant des services de Private Banking. Ce nouveau métier réunit tous les savoir-faire, les compétences et les potentiels humains du Groupe, au service de la gestion optimale du patrimoine : des espaces appropriés, des solutions sur mesure, une expertise financière et juridique étendue, des conseillers signataires d’une charte déontologique entièrement dédiés au service de la clientèle Private Banking.

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Motors

Actu en bref

Nationales

Renault Maroc présente une nouvelle vision pour consolider son leadership

nouvelle Renault Mégane et ainsi que le nouveau Dacia Duster, qui ont effectué un très bon démarrage.

S’agissant des clients, Prost a décidé de créer une «Direction qualité pays» ayant pour mission principale, «de mettre le client au cœur des priorités du Groupe». Cette démarche aura pour corollaire la poursuite de l’extension de la couverture commerciale à travers le royaume, avec notamment 11 nouveaux agents directs à fin 2014 et la mise en place de quatre nouvelles succursales à Casablanca, dont 3 sont déjà opérationnelles. Le déploiement de cette couverture territoriale se poursuivra jusqu’en 2016.

Vivo Energy Maroc et Fondation Zakoura pour un partenariat citoyen Pour conforter son leadership sur le marché marocain, Renault Maroc vient de présenter sa nouvelle stratégie 2014-2016, le jeudi 29 mai, par Jacques Prost, directeur général du Groupe à l’usine Renault-Nissan de Tanger.

Cette dernière porte le slogan: «Renault Maroc, l’excellence sans frontières», qui illustre à la fois la volonté du Groupe Renault Maroc de se positionner en tant que constructeur qui produit et exporte des véhicules de qualité, mais aussi sa volonté de créer un Groupe qui unit différentes entités présentes au Maroc : Renault Commerce Maroc, Usine Somaca de Casablanca, Usine Renault-Nissan de Tanger et RCI Finance Maroc. Concrètement, la vision est structurée autour d’un socle, quatre piliers (entreprise, collaborateurs, clients et rayonnement externe), et trois objectifs, qui sont : améliorer l’image de marque de l’entreprise par l’ambition qualité et booster le chiffre d’affaires, ainsi que la profitabilité de l’entreprise ; tandis que le socle est «la qualité des produits et services de Renault Maroc, dans le but de séduire et de satisfaire les clients. Quant aux piliers, Renault Maroc cherche à pérenniser son leadership. «Le Groupe compte atteindre ses objectifs grâce au renouvellement de la gamme Renault et Dacia, en plus d’une gamme de véhicules étendue qui sera lancée tout au long des trois ans à venir. Aussi, de nouveaux projets viendront renforcer l’activité industrielle de Renault et s’inscriront dans le cadre de la stratégie Afrique du Groupe», a précisé Prost.

Le succès des deux marques du Groupe a été confirmé au dernier Salon Auto Expo. Les réalisations de Renault Maroc ont été de 30% supérieures par rapport à l’édition 2012, grâce notamment à Renault Clio 4, Dacia Logan et au nouveau Renault Kangoo qui ont bien performé et la

Vivo Energy Maroc continue à décliner sa politique citoyenne en actions de proximité, ciblant les populations vulnérables et défavorisées. La dernière en date est la signature d’une convention de partenariat avec la fondation Zakoura Éducation pour la formation de 1.350 élèves à l’écocitoyenneté. Etalé sur trois ans, ce programme d’éducation bien ancré dans les valeurs de la société marocaine vise à sensibiliser les écoliers à l’environnement et à développer chez eux un comportement éco-responsable. Six thématiques seront abordées tout au long de cette formation pédagogique : l’eau, la biodiversité, l’alimentation, l’énergie, la gestion des déchets et la solidarité. «Nous souhaitons combiner les efforts et former les jeunes de demain», affirme Mohammed Raihani, directeur général de Vivo Energy Maroc. À ce titre, l’entreprise consacrera un million de DH au financement complet du programme, en plus d’un encadrement dans la réalisation des outils pédagogiques.

Pour sa part, la Fondation Zakoura Éducation mettra à disposition des moyens humains et matériels importants. Le projet cible les élèves des écoles publiques primaires de la région du Grand Casablanca ainsi que les élèves des écoles d’éducation non formelle de la Fondation Zakoura Éducation implantées dans diverses régions rurales du Maroc.

www.renault.ma

NOUVELLE RENAULT MEGANE

Photo non contractuelle

JUSQU’OÙ IREZ-VOUS POUR ÊTRE LEADER ?

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Prenez le contrôle et montrez le meilleur de vous-même avec Nouvelle Renault Mégane.

Aussi séductrice que provocatrice Nouvelle Renault Mégane incarne ce qui se fait de mieux et ce qui se fait de plus design. Une nouvelle calandre avant qui renforce le caractère unique de Nouvelle Mégane et niveau équipement, Nouvelle Renault Mégane a pris les devants : Tablette R-link, connexion Bluetooth® et bien plus encore.

Rendez-vous en concession Renault et réveillez votre côté leader !

Nouvelle Renault Mégane à partir de 169 900 Dhs TTC

DRIVE THE CHANGE

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Motors Motors

Actu en bref

Internationales

Toyota

Marque la plus puissante Selon le rapport BrandZ, réalisé par Millward Brown et qui classe les 100 marques les plus valorisées au monde, Toyota est la marque automobile la plus puissante. Si au classement général elle a perdu 3 places pour se retrouver à la 29e position, la marque japonaise domine le secteur automobile. Étant la plus valorisée dans le monde avec 29,5 milliards d’euros, soit une progression de 21% par rapport à l’année dernière, elle se place en tête du secteur automobile grâce à sa puissance financière, mais également à la perception de la marque auprès de 2 millions de consommateurs de différents horizons. BMW vient en seconde position dans le top 10 automobile avec une valeur de 25,7 milliards et prend la 4e position toutes marques confondues dans le classement européen. Avec une valeur de 21,5 milliards, Mercedes-Benz signe une progression de 20%. Pour compléter le top 10 on retrouve dans l’ordre, Honda, Ford, Nissan, Volkswagen, Audi, Chevrolet, qui fait une entrée fracassante et Hyundai, qui clôture ce classement.

Sir Jack Brabham

RIP champion

Le doyen des champions du monde de Formule 1 n’est plus. Le pilote australien s’est éteint à l’âge de 88 ans en Australie, son pays natal. Avant de s’installer en Europe en 1955, il s’était illustré dans plusieurs disciplines du sport automobile sur ses terres. N’ayant pas rencontré de succès auprès de constructeurs comme Maserati ou Ferrari, il participera à son 1er Grand Prix à Silverstone, avec l’écurie de John Cooper qu’il avait rencontré en Australie. Alors qu’il avait réussi à remporter plusieurs courses en Formule 2 et en voiture de sport, ses débuts en F1 étaient plus compliqués. Ce n’est qu’en 1959 qu’il a pu remporter sa première victoire au Grand Prix de Monaco et par la suite s’imposer sur d’autres courses

pour remporter le championnat du monde. L’année suivante, commençant la saison avec difficulté, car optant pour la même monoplace, c’est une nouvelle fois au Grand Prix de Monaco que sa série de victoires commence avec une nouvelle voiture. L’Australien a confirmé sa suprématie en devenant champion du monde pour la 2e année consécutive. En 1970, à l’âge de 44 ans et après avoir remporté sa 14e victoire au Grand Prix d’Afrique du Sud, il prend sa retraite. 44 ans plus tard, c’est son fils qui a annoncé la mort de ce grand champion.

RIP, Sir Jack Brabham.

95 ans de Bentley

Une Mulsanne pour l’occasion

Fêtant ses 95 ans d’existence cette année, Bentley a décidé de lancer une édition, des plus limitées. En effet, la marque britannique mythique a présenté la Mulsanne 95, qui est exclusivement réservée à la Grande-Bretagne. Les 15 exemplaires peuvent uniquement être commandés chez l’un des 22 représentants officiels du Royaume-Uni. L’anglaise fait dans la subtilité et seul un œil avisé pourra la distinguer. Elle est déclinée en 3 teintes extérieures évoquant le drapeau britannique à savoir le Britannia Blue, l’Empire Red et l’Oxford White. La Mulsanne 95 a droit à des jantes de 21’’ et le fameux B ailé a été traité de façon plus sombre. Dans l’habitacle, un nouveau logo mêlant 95 et Union Jack a été mis au point, il orne les seuils et a été brodé sur les sièges. Mais ce qui fait la particularité de l’intérieur de la Mulsanne 95, c’est la boiserie choisie. Il s’agit d’un noyer vieux de 400 ans qui est tombé lors d’une tempête en 2007 à Lincolnshire.

Pour ce qui est de la sellerie, les 3 teintes extérieures sont reprises pour le cuir.

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Motors Motors

Actu en bref

Internationales

Google Car

Une voiture «sans rien»

Si les voitures autonomes de Google qui sont testées sur route ouverte semblent déjà sortir du futur, la Google Car va encore plus loin. Cette citadine bi-place qui ne nécessite aucune intervention, n’est équipée d’aucune commande. Tout ce qui était indispensable dans une voiture n’existe plus. Plus de volant, ni de levier de vitesses et encore moins de pédaliers. Reposant sur un châssis tubulaire, elle sera tout naturellement animée par un moteur électrique. Alors que dès cet été, des véhicules seront testés en interne, une centaine de prototypes seront construits d’ici à 2 ans. Pour les premiers prototypes d’essai, la vitesse sera limitée à 40 km/h. La Google Car se voudrait être une sorte de transport en commun mais individuel pour transporter des personnes sans contrainte de lieu ou d’horaire. Par cette initiative, Google voudrait améliorer la mobilité, l’autonomie et la sécurité sur les routes. Les plus sceptiques y voient également un moyen pur l’entreprise américaine de mener une surveillance des déplacements.

en alliage à 11 branches qui adoptent un liseré bleu et un motif d’oiseau bleu. À l’intérieur également, les équipes de Rolls Royce n’ont rien laissé au hasard et opté pour une garniture en bois Abachi, un volant bi-ton, des accoudoirs spécifiques, des broderies dans la boîte à gants, marquant les records de vitesses de Campbell, ainsi que des plaques sur les contre-portes sur lesquelles est gravé le motif de l’oiseau bleu.

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Lexus IS

25 Anniversario

Rolls Royce Drophead Coupé Waterspeed

Collection Au-delà de l’exclusif

Rolls Royce avait annoncé il y a un moment le lancement d’une nouvelle édition limitée de la Drophead Coupé.

Célébrant les records sur l’eau de Sir Malcolm Campbell ayant été battus en 1937, 1938 et 1939, elle a tout naturellement pris comme nom : Waterspeed Collection.

Limitée à 35 unités à peine, elle se distingue avant tout par sa teinte de carrosserie Maggiore Blue. Une teinte qui a nécessité 9 couches et qui a été reprise sur le couvreculasse pour un effet unique. Elle repose sur des jantes

Marque haut de gamme du groupe Toyota, Lexus fête ses 25 ans d’existence. Pour célébrer son quart de siècle, la marque nippone a présenté, au Salon de Madrid, une série spéciale sur la base de l’IS baptisée 25 Anniversario.

Confirmant les rumeurs apparues quelques jours plus tôt, les 25 exemplaires, seulement, seront réservés au marché espagnol. Cette édition spéciale se distingue par ses différents éléments en carbone TRD, à commencer par le capot, le toit et l’aileron. La japonaise a également eu droit à un kit carrosserie inédit pour davantage d’agressivité. La 25 Anniversario peut aussi se vanter de sa ligne d’échappement avec ses 4 sorties, ses jantes en alliage de 19’’ou ses étriers de freins Brembo. Les 25 privilégiés, auront droit à une plaque numérotée et un intérieur bi-ton en noir et blanc. Pour ce qui est du prix, il faudra compter 10.000 euros de plus que pour l’IS250.

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Motors Motors

Zoom

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sur le marché par Youssef Bennour

Marché de L’automobile Le premium reprend des couleurs Grâce à l’effet de levier de l’Auto Expo, la plupart des importateurs ont significativement redressé la barre avec même de très bonnes performances pour certains. Dans ce contexte très favorable, le segment du luxe s’est inscrit dans le sillage de la tendance générale, avec des résultats globalement positifs, malgré le poids de la taxe. des ventes a été assuré par la nouvelle Classe A, ainsi qu la CLA et dans une moindre mesure la Classe B. La troisième marche du podium est occupée par Land Rover, avec un total de 674 ventes en 2014, dont 208 réalisées le mois dernier. Cette performance est due surtout au succès inébranlable de la coqueluche de la gamme, la Range Rover Evoque, qui continue à séduire la gent féminine et la montée en puissance remarquée de son grand frère, le Range Sport.

En quatrième place pointe la marque aux anneaux, avec un score de 188 unités écoulées au mois de mai, sur un total de 567 véhicules vendus depuis le début de l’année. Parmi les modèles les plus convoités, on trouve la nouvelle Audi A3 dans ses deux déclinaisons Sportback et tricorps, ainsi que l’A4 TDI 120 ch et la Q5 TDI. *photos non contractuelles

Le suspense a duré jusqu’au bout. Les professionnels du secteur de l’automobile sont restés jusqu’à la veille de l’ouverture de l’Auto Expo dans l’incertitude, vu la conjoncture morose qui a plongé le secteur dans la crise. L’attentisme de la clientèle et la taxe sur les voitures de luxe n’arrangeant rien, les importateurs avaient les yeux rivés sur la messe casablancaise, dans l’espoir de sauver une saison qui a démarré sous de mauvais auspices. Heureusement, l’étau s’est desserré et le mois de mai a remis les voyants au vert, grâce à l’effet de levier du Salon. Les chiffres de l’AIVAM traduisent ce regain de forme, puisqu’ils font état de la vente de 15.166 véhicules neufs durant le mois dernier. Les voitures particulières (VP) continuent toujours de dominer, avec 14.022 unités, soit une hausse de 41% par rapport au même mois de l’an dernier. Sous l’effet de ce rebond spectaculaire, la contreperformance du marché s’est réduite comme peau de chagrin, passant de -11% à fin avril à -2,2% un mois après !!! Dans ce contexte de reprise, le marché premium a repris également du poil de la bête, malgré les effets négatifs de la taxe qui se sont fait sentir lors des quatre premiers mois de l’année.

Le mérite en revient aux efforts des importateurs qui ont multiplié les offres promotionnelles et usé de subterfuges afin d’alléger l’impact de la taxe sur le client. Résultat, le Salon a enregistré une hausse spectaculaire des commandes par rapport aux mois précédents. Le premier bénéficiaire de cette embellie est la marque à l’hélice, qui a enregistré à elle seule 281 ventes lors du mois de mai et un total de 771 unités écoulées depuis le début de l’année, soit une hausse de 71% par rapport à 2013. Cette performance s’explique par l’engouement du public pour la Série 3, la Série 5 et le X3, sans oublier la Série 1. En deuxième position, on retrouve la marque à l’étoile, avec 257 voitures vendues en mai et 732 ventes cumulées depuis le début de l’année. Il est à noter que l’essentiel

Enfin, Porsche a enregistré 11 ventes, sur un total de 23 ventes depuis le début de l’année. Le modèle phare reste incontestablement le Cayenne, dans sa version V6 3.0 TDI 240 ch, qui a réussi à lui seul à attirer l’essentiel des clients. La Panamera diesel vient en seconde position.

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Mercedes

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208

Land Rover

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23

Porsche

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hyundai.maroc www.hyundai.ma

LA SELECTION HYUNDAI

*photos non contractuelles

Une �quipe leader sur tous les terrains

A l’occasion du plus grand �v�nement sportif de l’ann�e, le leader des 4x4 au Maroc passe � l’attaque !

Hyundai, Voiture officielle de la Coupe du Monde FIFA, Br�sil 2014

TM

, pr�sente sa s�lection et fait vibrer les

foules. Santa Fe ou ix 35, choisissez votre favori et profitez d’un cr�dit gratuit pour faire de la route votre terrain de jeu. Agilit�, pr�cision, rapidit�... Face � l’�quipe des 4x4 Hyundai, aucun adversaire ne peut rivaliser.

Hyundai Voiture officielle de la Coupe du Monde FIFA, Br�sil 2014 TM

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Motors Motors

Actu en bref

Nationales

Rallye du Maroc historique Place au spectacle Le rideau est tombé sur la cinquième édition du Rallye du Maroc historique. Du début jusqu’à la fin de ce périple alternant lignes droites et parcours sinueux, dans un cadre naturel des plus somptueux, les pilotes ont offert du beau spectacle aux spectateurs.

Ces belles joutes n’ont pas manqué de rappeler les bagarres d’antan entre des pilotes qui ont marqué de leur empreinte l’histoire du rallye au Maroc. Bravo pour les organisateurs et vivement la prochaine édition.

Au terme d’une course très disputée, Jean-François Berenguer a remporté la cinquième édition du rallye du Maroc historique. Le Français qui n’en était pourtant qu’à sa première participation, a su conserver son avantage jusqu à Marrakech, avec une avance confortable sur ses poursuivants. L’originaire de Montpellier succède à Christophe Vaison, contraint à l’abandon au bout de la troisième étape.

Berenguer était pris en chasse par son compatriote, Philippe Gache, qui au volant d’une Mazda RX7 de l’année 1983, a terminé à la seconde position du classement général, à 1 min 20 s du leader. Sur la dernière marche du podium, on trouve le Belge Grégoire de Mevius, qui a accusé quatre secondes de retard sur Gache.

La compétition entre les deux pilotes pour glaner des secondes précieuses était à couteaux tirés, rendant la fin de la course plus palpitante que jamais. En effet, si le Français a remporté la spéciale de l’ultime étape à Ben Guérir, le Belge de Mevius a enchaîné en remportant les trois autres spéciales de la journée, à

Kettara, Sidi Zouin et Tamansourt, respectivement.

Mais le mot de la fin est revenu à Gache, qui a réussi à préserver sa deuxième place au classement général.

Quant au vainqueur, Berenguer, il s’est contenté d’arriver toujours dans le top 10, ce qui était suffisant pour lui assurer un titre bien mérité.

Aussitôt la ligne d’arrivée franchie, les participants avaient rendez-vous dans un grand palace de la Palmeraie de Marrakech avec la cérémonie de remise des prix honorifiques. Cette dernière s’est clôturée sur une note humanitaire. À ce titre, Benoît Cousin et son copilote Youness, qui ont parcouru tout le rallye pour la bonne cause ont été rejoints par des enfants handicapés de Marrakech et leurs parents, pour une photo de famille. L’opération a été menée conjointement par l’association française Handi Rally Passion et l’association marocaine La Vie en Bleu, qui se donne pour mission de sensibiliser et mobiliser les citoyens autour des enfants autistes et de leurs familles.

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Motors Motors

Actu évènement

par Ahmed Kseibati

Shell & Vivo Lubricants La puissance technologique de Shell à la carte C’est dans le cadre agréable d’Amsterdam, capitale des Pays-Bas, que Gentlemen Drivers a été convié par Shell & Vivo Lubricants, la société panafricaine qui distribue et commercialise les lubrifiants de la marque Shell sur le continent africain (hors Egypte, Lybie et Afrique du Sud), pour découvrir la puissance de la R&D chez Shell , qui vient d’annoncer le lancement d’une nouvelle génération des lubrifiants Shell Helix Ultra basé sur la technologie Shell PUREPLUS, l’huile pour moteurs la plus avancée jamais produite par Shell , vu qu’elle est conçue à partir de gaz naturel !

Détenue à hauteur de 50% par Shell , Shell & Vivo Lubricants (SVL), est la nouvelle société détentrice de la licence exclusive de production et commercialisation des lubrifiants Shell au Maroc et en Afrique (hors Egypte , Afrique du Sud et Lybie). Les 2 autres actionnaires dans le capital de Shell & Vivo Lubricants sont Vitol et Helios Investment Partners qui se partagent les autres 50%. Vitol est l’un des plus grands groupe mondiaux spécialisé dans le trading petrolier et le commerce des

Bâtiment abritant le Shell Technical Center of Amsterdam

Energy Commodities , tandis que Helios est un fond d’investissement 100% Africain.

SVL dispose d’une plateforme d’approvisionnement et de trading basée en Suisse, un circuit de distribution et de vente par le biais de macro-distributeurs exclusifs dans 19 pays en Afrique et des unités de production majeures au Maroc et au Kenya, deux pays qui sont également ses principaux centres d’export. Elle détient également des participations dans cinq unités de

Installations ayant servi de pilote pour le process GTL , Shell helix Pure Plus

Andrew Hepher

production de lubrifiants en Afrique : STLR (Tunisie), SIFAL (Côte d’Ivoire), TLOC (Ghana), CSL (Sénégal) et SOGUILUB (Guinée Conakry).

Les relations entre Shell et Shell & Vivo Lubricants sont uniques en leur genre dans le monde. Shell & Vivo Lubricants est en effet l’une des très rares JointVentures dans le monde à être détenue à 50% par Shell. Des relations étroites qui permettent à Shell & Vivo Lubricants, acteur majeur des lubrifiants en Afrique et le leader incontesté dans d’autres pays comme le Maroc, d’offrir une gamme de produits et une multitude de services de haute qualité sur ses marchés d’implantation, issus de la R&D innovante et à la pointe des dernières technologies de Shell.

Gentleman Drivers a assisté lors de ce Media Trip mondial au sein du « Shell Technical Center Amsterdam » aux différentes expériences auxquelles se livrent ses chercheurs pour mettre au point des lubrifiants de haute technologie, qui répondent aux nouvelles exigences des utilisateurs.

En effet, Shell propose des produits qui non seulement répondent aux plus hautes exigences, mais constituent aussi de nouvelles références. Chaque lubrifiant est conçu et formulé afin de répondre aux besoins et aux normes les plus sévères suite à l’évolution continue des technologies des moteurs: températures extrêmes, intervalles de vidange allongés, économie de carburant et réduction en matière d’émissions de gaz à effet de serre.

L’expertise et le savoir-faire acquis à travers les différents partenariats techniques avec Shell permettent à Shell & Vivo Lubricants de développer

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Motors

des produits et des solutions de lubrification pour l’ensemble de ses clients et d’apporter les réponses les plus adaptées à leurs besoins. Le leadership technologique de Shell dont bénéficie Shell & Vivo Lubricants est renforcé par son accès aux dernières nouveautés et aux toutes dernières technologies conçues dans les laboratoires de Shell au moment même où celles-ci sont déployées à travers les marchés mondiaux. Une stratégie que Shell & Vivo Lubricants adopte en Afrique.

Ce leadership technologique est une force motrice.

Elle permet à Shell & Vivo Lubricants de proposer régulièrement des produits de dernière génération dont certains sont révolutionnaires.

Leaders incontestées des lubrifiants au niveau mondial, les marques Shell sont un engagement de qualité et de performance inégalé. Ce leadership technologique est assuré par des investissements importants dans la R&D pour développer continuellement des produits de très haute qualité, répondant aux différents besoins des utilisateurs.

Les nouvelles générations et gammes de lubrifiants

Fernando Alonso et Guy Lovett , Shell Technology Manager pour Ferrari

développés par Shell ont pour but de satisfaire la diversité des demandes et des exigences élevées de ses clients, dans le domaine de l’industrie comme dans celui du transport, en opérant constamment des investissements considérables dans la recherche et le développement pour répondre et couvrir tous les besoins d’une lubrification moderne des machines et véhicules. Les technologies les plus modernes sont utilisées pour développer des lubrifiants efficaces et endurants qui subissent des programmes de tests rigoureux dans ses centres de recherches modernes.

C’est dans cette lignée que Shell a procédé le 09 mai 2014 au lancement mondial de son nouveau lubrifiant Shell Helix Ultra « with PUREPLUS Technology », dont l’huile est fabriquée à partir d’un procédé révolutionnaire : le Gas To Liquid (GTL). Cette huile pour moteurs automobiles est considérée comme la plus avancée technologiquement jamais produite par Shell.

Nouvelle génération de Lubrifiants SHELL innove avec son huile à base de gaz naturel Pionnier d’une toute nouvelle façon de produire des lubrifiants haut de gamme, Shell vient de lancer au niveau mondial un nouveau lubrifiant de sa gamme Shell Helix Ultra, qui utilise un processus révolutionnaire à base de gaz liquide (GTL). Une huile de base pure, qui offre des niveaux plus élevés de nettoyage et de protection des moteurs.

La technologie PUREPLUS convertit le gaz naturel en une huile de base limpide avec aucune des impuretés présentes dans le pétrole brut pour une utilisation en prime, dans des lubrifiants synthétiques. Les huiles de base sont le composant principal des lubrifiants, ce qui représente en moyenne 75 à 90% du produit final.

Cette huile de base « ultimate generation » comme se plaisent à dire ses concepteurs est ensuite renforcée avec des additifs propres à Shell, pour créer la gamme la plus avancée des lubrifiants 100% synthétiques pour moteurs automobiles, Shell Helix Ultra « with Pure Plus Technology ».

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Parce que l’huile de base a été produite à partir de gaz naturel à un niveau moléculaire, il s’agit d’un produit significativement plus stable que les huiles de base classiques, ce qui donne à ce lubrifiants une volatilité plus faible et de meilleures propriétés d’écoulement à basse température. Par ailleurs, les huiles de base issues du procédé GTL ont une viscosité constante à des températures extrèmes. Du coup, ils commencent la lubrification de votre moteur tout de suite après un démarrage à froid. Ces propriétés se traduisent par des gains de performance importants

pour le moteur, y compris un meilleur nettoyage, une meilleure protection contre l’usure et une économie de carburant. «À partir du gaz naturel, les scientifiques de Shell sont en mesure de concevoir des molécules pour créer une huile de base avec des propriétés et des caractéristiques spécifiques. Lorsque cette huile de base est ensuite combinée avec un ensemble d’additifs soigneusement élaborés, elle crée des huiles moteur de qualité supérieure, qui offrent un niveau

Le Partenariat gagnant avec FERRARI

Quand l’excellence rencontre la passion La collaboration entre Shell et Ferrari est un des partenariats les plus couronnés de succès dans l’histoire du sport automobile. La possibilité est ainsi offerte à Shell d’adapter ses propres lubrifiants aux moteurs toujours plus exigeants et de poursuivre leur développement en continu. Des technologies de lubrifiants en résultent, qui sont ensuite adaptées aux exigences de l’ensemble des voitures pour contribuer à plus d’efficacité et de fiabilité.

de nettoyage et de protection qui n’est pas possible avec des huiles de base classiques», a déclaré Robert Sutherland, directeur de Shell Helix Global Technology.

«Shell Helix Ultra with PUREPLUS Technology a également ouvert la voie à la prochaine génération d’huiles de moteur, en offrant des possibilités de nouveaux grades de viscosité. Jusqu’à présent, cela nous a permis de créer Shell Helix Ultra 0W et nous travaillons déjà sur les développements futurs».

Shell Helix Ultra avec la technologie PUREPLUS est conçue pour répondre aux besoins des nouveaux moteurs. La gamme combine Shell PUREPLUS avec la technologie brevetée de nettoyage active « Active Cleansing », pour offrir des niveaux plus élevés de protection contre l’accumulation de dépôts dans le moteur. Le produit offre également une protection supérieure contre l’usure et la corrosion, ce qui peut aider à prolonger la vie du moteur et à réduire les coûts de maintenance.

Les avantages de l’économie de carburant varient selon le grade de viscosité, mais certains produits au sein de la Shell Helix Ultra avec la gamme PUREPLUS permettent un meilleur contrôle de la consommation de carburant. Il y a lieu de noter enfin que les huiles de base utilisées dans cette nouvelle gamme Shell Helix Ultra « with PUREPLUS Technology » sont produites à l’usine de Pearl GTL au Qatar, qui est le fruit d’un partenariat entre Shell et Qatar Petroleum. C’est la plus grande installation de gaz liquide au monde et elle peut produire environ un million de tonnes d’huiles de base par an.

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Actu évènement par Ahmed Kseibati

Grand Prix d’Espagne Dans le sacro-saint de la F1 !

Le temps d’un weekend, la petite ville de Montmelo, à 20 km au nord de Barcelone, devient la destination incontournable de tous les passionnés des sports mécaniques, certes, mais également des curieux qui veulent vivre l’expérience unique d’assister à une étape de la Formule 1. Invités par Shell Vivo Lubrifiant, nous avons pu assister au Grand Prix d’Espagne depuis la loge VIP de la Scuderia Ferrari. Excusez du peu !

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Actu évènement

Dès notre arrivée à Montmelo, cela respirait la passion dans tous les coins et recoins. Une fois sur le circuit, s’il y a bien une chose qui nous a fascinée, sans pour autant nous étonner, connaissant les exigences de ce monde, c’est l’organisation millimétrique et le staff mobilisé sur le circuit. Pour cette 5e manche

donc que nous avons vécue dans la loge où se sont retrouvés tous les partenaires de Ferrari, nous avons également pu descendre à la pitlane pour être plus près des monoplaces. Avant le début de la course, Kimi Raikkonen, qui a signé son retour avec la Scuderia après l’avoir quittée en 2009, est monté à la loge pour

saluer les partenaires présents. Le pilote finlandais, qui s’était reconvertie au rallye à un moment, s’est distingué lors de cette visite par sa gentillesse et son humilité. Raikkonen avait réussi à se placer en 6e position sur une grille de départ sur laquelle Hamilton avait, une nouvelle fois, décroché la pole position. Le

Britannique, comme lors des manches précédentes, a mené sa course d’une main de maître, en conservant sa position de leader dès le premier virage devant son coéquipier. Ce n’est un secret pour personne.

Mercedes est loin devant ses rivaux cette année. Si les 2 premières positions étant jouées, c’était plus disputé

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derrière jusqu’aux derniers tours, d’ailleurs. En effet, si Ricciardo a réussi à monter sur la 3e marche du podium, Vettel, qui a réalisé le meilleur tour en course, a réussi à dépasser Raikkonen et Bottas pour décrocher la 4e position. Entre les 2 pilotes Ferrari, Alonso a pu dépasser son coéquipier au 63e tour pour finir en 6e position devant son public.

Tout ce spectacle unique, nous avons pu en être les

témoins privilégiés dans un cadre exceptionnel, là où la passion prend toute son ampleur, bien que la frustration de Ferrari se ressentait face à la suprématie des monoplaces Mercedes. La saison est loin d’être finie et nous ne sommes jamais à l’abri de surprises, que nous aimerions vivre aux premières loges et dans les mêmes conditions que le Grand Prix d’Espagne.

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Essai BMW M3&M4 Machiavéliques Une lettre au pouvoir incontestable. Une lettre qui transforme tous les modèles BMW qui la reçoivent. Au-delà d’une simple lettre, c’est tout l’esprit M que l’on retrouve. Derniers modèles en date qui sont passés entre les mains de Motorsport, la Série 3, berline donc et la série 4 Coupé. La M3 et M4, que nous avons eu l’occasion, plus même, le plaisir, d’essayer au Portugal. Sur route, mais surtout sur circuit, la firme bavaroise n’a pas cessé de nous surprendre et sa division sportive, encore plus.

Il y a des essais dont on se souvient en général et il y a ceux, en particulier, dont on se rappelle des moindres détails. Forcément, celui que nous allons vous relater sur ces quelques pages fait partie de la 2e catégorie.

Dernières nées de la gamme M, en attendant le lancement du Cabriolet, la M3 et M4 offrent des sensations uniques, à la simple évocation de leur nom.

Joueuses, certes, mais d’une stabilité déconcertante, les allemandes ne laissent aucun doute quant à leur sportivité. Agressives esthétiquement, mais surtout au niveau de la motorisation, elles ont répondu à nos sollicitations, tout en nous prouvant qu’elles pouvaient encore donner davantage.

C’est au Portugal et plus exactement à Olhos de Agua, que les deux M nous attendent. La M3, dans une exquise robe bleue, à laquelle BMW donne le nom de «Yasmarinablau» métallisé et la M4, dans une couleur qui est loin de passer inaperçue, à savoir la «Austingelb» métallisé qui serait, pour nous, simples mortels, une sorte de jaune moutarde.

L’impressionnante face avant, que ce soit pour la berline ou le coupé, donne tout de suite le ton. Les

feux effilés, le double haricot accueillant le logo M et le bouclier nous sont familiers, mais quand c’est aussi bien fait, on ne peut s’en lasser. C’est bien évidemment au niveau du profil que la différence est marquée. Avec ses 4 portes, la M3 est, certes, une berline familiale mais une sportive avant tout, avec ses lignes dynamiques.

Pour ce qui est de la M4, son profil est simplement irrésistible, avec une ligne de toit fuyante et une ligne bien plus marquée, qui démarre des fameux diffuseurs aérodynamiques latéraux «Air Breather», siglés M. Que ce soit la berline ou le coupé, les 2 M ont droit à un toit en plastique renforcé de fibres de carbone, qui leur permet, en plus, de perdre de 5 à 6 kg. À l’arrière, elle réussit parfaitement à allier élégance et sportivité et pour ceux qui ne remarqueraient pas le logo M, à la simple vue des 4 sorties d’échappement, ils sauront parfaitement à qui ils ont affaire. À l’intérieur, les principales différences entre la M3 et la M4 sont bien évidemment, l’accessibilité et l’habitabilité. Pour ce qui est du reste, elles jouent les mêmes cartes pour séduire des publics différents.

Inutile de revenir sur la qualité de finition, qui ne

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souffre aucune critique, les plus exigeants y trouvant leur compte. Dans une ambiance élégante et plutôt sobre, la sportivité se manifeste dans les moindres détails de l’habitacle, à commencer par le logo M que l’on retrouve notamment sur le repose-pied, le volant sport à 3 branches, le pommeau de vitesses

ou encore le tableau de bord épuré, dont le compteur de vitesse affiche 330 km/h. Tout naturellement, les équipes de Motorsport ont opté pour du carbone également à l’intérieur. Une M sans sièges sport serait un blasphème et ceux des M3 et M4 avec leur sigle M cousu dans le dossier, offrent bien évidemment un maintien parfait et pour l’essai qui nous attendait, nous en avions bien besoin.

Si certains pouvaient se montrer sceptiques à la disparition du V8 sous le capot des M, ils peuvent être rassurés, la relève étant relevée de la plus belle des manières et c’est sur les routes portugaises que nous avons pu nous en rendre compte. Dès le démarrage, le ronronnement du 6-cylindres en ligne nous annonce la couleur. Pourvu d’une injection directe, de deux turbos et faisant appel à une barre stabilisatrice en carbone, le 3.0l développe 431 ch pour un couple de 550 Nm et il est couplé à la boîte à double embrayage 7 rapports, la DKG. Avec ses palettes au volant, elle nous a permis de vivre une expérience de conduite unique, que ce soit à bord de la M3 ou de la M4, avec une préférence tout de même pour cette dernière et son tempérament plus joueur. Sur la route, les allemandes sont restées imperturbables, malgré nos tentatives et même en ayant un doute quant à notre propre conduite à des vitesses impressionnantes, les M ne bronchent pas.

C’est un fait ! Tout cela avec des consommations plus que raisonnables. Forcément, les sportives étant restées sur leur faim, elles nous ont proposé quelques tours de piste sur le circuit de l’Algarve, où nous attendaient les différentes générations de M3. Si l’évolution est, certes, impressionnante, l’intemporalité des anciennes l’est davantage. Mais ce n’était pas tout, pour montrer l’étendue des capacités des M, nous avons eu droit au pilote Pedro Lamy, 5 fois champion du monde de la boucle du Nurburgring. En

position de copilote, nous avons pu vérifier son talent et surtout voir le côté drifteur des M, qui ne sont pas près de perdre cet esprit qui les caractérise. C’est une expérience qu’on vous recommande de vivre le ventre vide, pour en profiter pleinement.

Pendant ce temps là, la M4 se dévoilait à l’Auto Expo de Casablanca et l’unique modèle exposé a rapidement trouvé preneur au tarif de 1.250.000 DH. Comme quoi la passion n’a pas de prix et surtout pas quand il s’agit d’une M.

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Razzia des italiennes Comme chaque année depuis 1929 au bord du lac de Côme, voitures rares, personnalités du monde du design et visiteurs se donnent rendez-vous à la Villa d’Este, pour son fameux concours d’élégance.

Sponsorisé par BMW, l’évènement a pu compter sur un jury de choix présidé Lorenzo Ramaciotti, que vous avez pu retrouver sur le numéro du mois de mai.

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Catégorie Concept car : Maserati Alfieri 8 cylindres 4700 cc

By Maserati .

Dans un cadre unique à Cernobbio, près d’une centaine de véhicules d’exception, fabriqués entre les années 20 et 60 sont exposées pour un public, surtout de connaisseurs. Le concours qui fêtait cette année son 85e anniversaire, célébrait également le centenaire de Maserati et les 110 ans de Rolls Royce. Les deux marques ont, d’ailleurs, remporté chacune un prix.

Du 23 au 25 mai, le public, de choix bien évidemment, a pu regarder de très près et surtout voter pour décerner la «Coppa d’Oro». Parmi les voitures participantes on retrouve, entre autres, l’Aston Martin DB4 GT, la BMW 328, la Ferrari 250 LM, la Jaguar XK SS Spider, la Mercedes 500 K Spezial Roadster ou encore la Rolls Royce Phantom II Continental.

Gagnante classe H Ferrari 250 Gt Tour de France 12 cylindre 2953 cc berlinetta , scaglietti 1957 .

Gagnante classe A : Rolls Royce oh phantom II 6 cylindres 7668cc Notarial Curney Nutting de 1934

Mais sur leurs terres, il était difficile de rivaliser avec les italiennes, qui se sont distinguées dans les différentes catégories, à commencer par «Best of show», un prix offert par BMW. En effet, le jury a élu une Maserati 450 S datant de 1956. Le roadster italien qui était animé par un 8-cylindres, a été désigné comme voiture la plus rapide au monde en 1956. Pour

ce qui est du prix du public «Gone with the wind», c’est une autre italienne qui a été couronnée. Il s’agit de l’Alfa Romeo 6C 1750 Gran Sport Spider Zagato/ Aprile de 1931,qui s’est imposée face à une MercedesBenz 500 K, une Lancia Astura Type 233, une Bugatti Type 57, une BMW 328 et une Lancia Aprilia Type 239.

C’est une voiture de légende pour laquelle le public

Gagnante classe C La gagnantes toutes catégories villa d este 2014 .

Alfa Roméo 6C 6 cylindres 1752cc spider Zagato-aprile de 1931

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Gagnante classe B 6 cylindres 6610cc Sedanca , Landaulette, Chapron Hispano suiza H6 B de 1922 Classe C

a complètement succombé, dans cette catégorie réservée aux véhicules des années 30. Dans les autres catégories, une, la classe A, a été spécialement dédiée à Rolls Royce. Étaient en lice une Silver Ghost de 1908, une Phantom II de 1934, une Wraith de 1938, une Silver Cloud I de 1959 et la Silver Cloud III de 1963.

Le prix est finalement revenu à la Phatom II présentée

Gagnante classe E Ferrari 250 Gt Lwb California spider scaglietti 12 cylindres 2953 De 1959

par l’homme d’affaires anglais Anthony Bamford. La classe B nommée «The Great Gatsby» mettait à l’honneur 4 véhicules des années 20 et c’est l’Hispano Suiza H6 B de 1922 qui a été consacrée. Pour le prix Villa d’Este style de la classe D, c’est une nouvelle fois une italienne qui a été distinguée et non des moindres.

C’est la Ferrari 250 Europa de 1953, signée Pinin Farina

Gagnante classe F Fiat abarth 2000 scorpione 4 cylindres 1946 cc 1969

qui a été récompensée face, notamment, à deux autres modèles du cheval cabré. Une autre Ferrari s’est démarquée dans la classe E, la 250 GT LWB, California Spider par Scaglietti, qui date de 1959.

Dans les catégories restantes, les autres concurrentes n’ont rien pu faire contre les italiennes, puisque dans la classe F c’est la Fiat Abarth 2000 Scorpione de 1969

Gagnante classe I Maserati 450 S 8 cylindres 4477 cc Roadster Fantuzzi 1956

qui s’est imposée, dans la classe G il ne pouvait en être autrement puisqu’elle était dédiée à Maserati.

Et c’est la V4 Sport Spider de 1929 signée Zagato qui vient ajouter son nom au palmarès impressionnant de cette année. Pour ne pas déroger à «la règle» de cette édition c’est une Ferrari 250 GT Tour de France datant de 1957 qui a été consacrée.

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Gagnante classe G Maserati v4 sport spider by zagato 16 cylindre 3961cm3 1929

Enfin, pour ce qui est de la catégorie des concepts et prototypes, le prix a été décerné à la Maserati Alfieri, alors qu’elle avait des rivales comme la Lamborghini 5-95 de Zagato ou encore l’Aston Martin DBS Zagato Centennial. C’est une belle consécration pour la marque au trident qui fête son centenaire cette année.

En somme, cette édition a permis de prouver ce qui

s’est toujours dit des italiennes. Mettant en avant leurs designs et leurs lignes sensationnelles, elles ont dominé cette édition du concours d’élégance de la Villa d’Este. Alors, à l’année prochaine, pour ce rendez-vous unique, au cours duquel la concentration au m2 de voitures exclusives est sans doute la plus élevée au monde.

Gagnante classe D Ferrari 250 Europa 12 cylindre 2953 Berlinetta , Pinifarina 1953

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Villa Erba Centenaire Maserati Un siècle d’existence, cela se fête et quoi de mieux pour cela qu’un cadre aussi idyllique que celui du lac de Côme, dans la région milanaise ?

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Actu évènement par Ahmed Kseibati

Maserati Type 6C 34 de 1935

Si la marque au Trident a cumulé les récompenses à la Villa d’Este, à la villa voisine, Erba, Maserati avait réservé un programme fort intéressant pour les visiteurs. En effet, l’italienne centenaire avait installé un espace d’exposition où modèles récents et historiques se côtoyaient. Bien évidemment, la nouvelle arme de bataille de la marque était de la partie, à savoir la berline Ghibli, qui signe une nouvelle

page de l’histoire de Maserati, en optant pour le diesel.

La GranCabrio MC avait également son espace réservé, alors que d’un autre côté, des œuvres majeures ont été exposées, à l’instar de la Maserati 4C de 1934, qui a participé à de nombreux grands prix. Maserati avait également exposé la fameuse 3500 GT qui a été produite entre 1957 et 1964 pour rivaliser avec la 250 GT Ferrari. Ce modèle historique de la marque

Maserati Type A6GCS de 1953

Maserati Grancabrio McStradale Centennial

était né de la collaboration entre Touring et Giulio Alfieri. D’ailleurs, ce dernier a eu droit à un hommage à travers le fameux concept Maserati Alfieri, que le public avait découvert auparavant au Salon de Genève.

Le concept-car a fièrement paradé à la Villa Erba et ce n’est pas pour rien d’ailleurs qu’il a été élu prototype le plus fascinant de cette édition 2014. C’est là une

Maserati Ghibli

édition unique pour Maserati, qui fête en apothéose ses 100 ans d’existence et qui prouve que la marque italienne n’a pas pris une ride et que son avenir ne pourra être que meilleur.

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Salon Auto Expo 2014 Le plein de nouveautés !

Grand-messe de l’automobile au Maroc, l’Auto Expo qui s’est tenu du 7 au 16 mai fut l’occasion pour le chaland pour faire ses emplettes grâce à une offre large et diversifiée. Tour d’horizon des nouveautés qui ont marqué cette édition.

Alfa Romeo 4C Revendiquant fièrement l’ADN sportif d’Alfa Roméo, la 4C vient d’initier un concept qui risque rapidement de faire des émules : la sportive extrême à prix d’ami. Et à voir l’engouement du public, force est de constater qu’il s’agit d’un coup de maître. Esthétiquement, le coupé de la marque au Biscione ne pouvait trouver meilleure référence que l’emblématique 8C Competizione, qui a fortement inspiré le design de sa proue et de sa poupe. Cette dernière est joliment mise en valeur par le dessin des feux à l’arrière, dont les dix diodes électroluminescentes font penser à des turbines. À l’intérieur, on découvre un habitacle respirant la sportivité et paré de fibre de carbone. En parfaite adéquation avec cet esprit, des baquets recouverts de cuir noir avec surpiqûres rouges sont une invitation au pilotage. Côte motorisation, le coupé italien est propulsé par un 4 cylindres 1750 TBI, dans une version actualisée qui développe 240 ch et 350 Nm.

Audi A8 Restylée en 2010, la reine des anneaux commence à prendre quelques rides et il était temps pour elle de passer sous le scalpel, afin de rajeunir ses traits.

L’actuel opus arbore une esthétique qui ne tranche pas fondamentalement avec les habitudes d’Audi. Les feux arrière à diode, la calandre Single Frame, un peu plus arrondie, plus épurée et moins agressive sont là pour le rappeler. Le style de l’habitacle reflète le même conservatisme, même si les lignes ont gagné en fluidité. Dans la foulée, la limousine perd un peu plus de kilos, à la faveur d’une construction allégée par le recours massif à l’aluminium.

Au chapitre mécanique, l’Audi A8 recourt aux services d’un V8 essence de 372 ch et de deux diesels : un V8 4.2 TDI de 350 ch et un V6 3.0 TDI qui se contente, lui, de 250 ch.

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BMW Série 2 Succédant au coupé Série 1, la Série 2 de BMW propose une carrosserie élancée, dont le long capot cache un quatre cylindres puissant et musical, entraînant les roues arrière. Techniquement, elle reprend les mécaniques et les principes du train roulant de sa devancière. En revanche, côté mensurations, elle est sensiblement plus grande (+72 mm en longueur, +26 mm en largeur), mais aussi légèrement plus basse (-5 mm). L’aspect pratique n’a pas été négligé, puisque le volume de coffre progresse de 20 litres, à 390 litres.

Ce volume de chargement peut en outre être modulé grâce à une banquette rabattable 40/20/40.

Au chapitre mécanique, c’est le fameux 4 cylindres 2 litres turbo-diesel de 143 ch qui est proposé sur la 218d au Maroc pour l’instant.

BMW Série 4 cabriolet Reflétant les valeurs d’élégance et de sportivité de BMW, la Série 4 a rapidement trouvé son public. Sa déclinaison cabriolet reprend fidèlement les mêmes traits, notamment ses ouïes d’aération derrière

les roues avant et ses feux arrière étirés, tout en enlevant le haut. Pour le reste, la sportivité du coupé est préservée à la faveur d’un abaissement du centre de gravité. Les réglages de suspension sont aussi spécifiques, afin de gagner en agilité sur parcours sinueux. Quant à l’offre mécanique, elle se limite en diesel au 4 cyl 2,0 l de184 ch tandis qu’en essence, la Série 4 propose deux blocs : un 4 cylindres 2,0 l de 245 ch et un 6 pattes revendiquant 306 ch.

Hyundai Grand i10 Cinq ans après le lancement de l’actuelle génération de i10, remplaçante de l’Atos, Hyundai présente la nouvelle mouture de son best-seller. Plus long de 8cm, plus large de 6,5cm mais aussi plus bas de 5cm, le nouvel opus sera disponible exclusivement en cinq portes. Esthétiquement, la Grand i10 est inspirée de la philosophie stylistique «Fluidic Sculpture» de Hyundai Motors. Elle arbore des lignes épurées et puissantes, qui soulignent l’allure naturellement athlétique d’un modèle allongé, élargi et abaissé par rapport à sa devancière. Elle devient ainsi la plus longue voiture du segment A et la plus large, alors

qu’elle était la plus étroite.

Par ailleurs et grâce à sa plus grande carrosserie, la Grand i10 se dote de l’un des habitacles les plus spacieux et d’un volume de chargement de 256 litres, soit le meilleur du segment.

Jeep Cherokee Après le Grand Cherokee, il était temps pour son petit frère, le Cherokee, d’entrer en scène. Plus compact et en totale rupture avec son prédécesseur, sa calendre et ses nouvelles optiques lui procurent une ligne plus dynamique. La robe du Cherokee est volontairement atypique, originale et européenne. Décliné en deux types de transmission, en l’occurrence deux et quatre roues motrices, le Cherokee est disponible avec une motorisation diesel 2.0 l Multijet, développant 140 et 170 chevaux. Côté finition, ce nouveau SUV est décliné en trois versions (Longitude, Limited et Trailhawk), offrant une large palette d’équipements à la pointe de la technologie.

Mercedes Classe C Après le renouvellement de la statutaire Classe S, il était temps pour sa petite sœur de lui emboîter le pas. Esthétiquement, sa proue devient plus agressive pour une calandre imposante, intégrant un grand logo central. En option, un second faciès (emblème en figure de proue et calandre à fines barres) est proposé sur le pack de design «Exclusif» et qui rapproche encore plus le véhicule d’une Classe S. Dans la foulée, le nouveau cru prend du volume. Ainsi, son empattement progresse de 8 cm (2 m 84), sa longueur augmente de 9,5 cm (4m68), pour une largeur portée à 1m81 (+4 cm). Le volume du coffre gagne, quant à lui, 5 litres de plus, se situant ainsi à 480 litres.

Côté motorisations, seule la C220 BlueTec est importée pour le moment. Son quatre cylindres turbodiesel de 2,1 litres développe toujours 170 ch et 400 Nm. Grâce au gain de poids, ce moteur s’exprime beaucoup mieux sur cette génération (V-max de 234 km/h et 0 à 100 km/h abattu en 7,2 s) et affiche un appétit encore

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plus mesuré (4 l/100 km en cycle mixte, soit 20 % d’économie à la pompe).

Mercedes GLA Dans la gamme des compactes de Mercedes, la Classe A continue de faire des petits. Ainsi, après la version monospace Classe B et le coupé quatre portes CLA, c’est au tour du crossover GLA de pointer son nez.

Bien qu’il partage le même empattement et un grand nombre de composants avec la Classe A, il s’en distingue par ses lignes arrondies et son style baroudeur, symbolisé par des sabots avant et arrière, ses rails de toit et ses protections de bas de caisse.

Au chapitre mécanique, la gamme des motorisations se compose de deux blocs diesel et autant en essence.

S’agissant des premiers, ils affichent la même cylindrée (2,2l) et développent 136 ch (la 200 CDI) et 170 ch (la 220 CDI). Quant aux seconds, ils consistent en un 1,6 l qui développe 156 ch et un 2,5 l de 211 ch. Il y a lieu de noter que tous les moteurs sont équipés de série de la fonction Stop/Start ECO et qu’ils peuvent être associés à une boîte à vitesses mécanique à six rapports ou à la boîte automatisée à double embrayage 7G-DCT. Mini Cooper Le nouveau cru de la mythique citadine anglaise, la Mini, débarque au Maroc. Au menu figure un design plus valorisant, à l’image des phares de nouvelle forme, sertis d’un large anneau chromé, un clignotant latéral et cadre de carrosserie noir continu, réinterprété et mis en valeur par le modelé des surfaces. L’habitabilité est

également revue à la hausse, avec des proportions plus généreuses : la longueur (+ 98 millimètres), la largeur (+ 44 millimètres), et la hauteur (+ 7 millimètres). Dans la foulée, la capacité de chargement fait un bond en avant (+ 51 litres), cubant désormais 211 litres.

Au chapitre mécanique, la nouveauté est également de mise, avec une nouvelle génération de moteurs, dotés de la technologie MINI TwinPower Turbo : trois cylindres 100 kW/136 ch pour la Cooper, quatre cylindres 141 kW/192 ch pour la Cooper S, ainsi qu’un moteur diesel trois cylindres (85 kW/116 ch) pour la Cooper D.

capitalise sur le succès de sa première génération.

Dans la foulée, les mensurations du nouvel opus progressent : il gagne 47 mm en longueur et 20 mm en largeur. En outre, cette nouvelle génération recèle une pléiade de technologies, offrant un maximum de convivialité, de confort, de sécurité et d’interaction.

Ainsi, tous les nouveaux Qashqai sont, par exemple, pourvus de feux diurnes à LED, intégrant la nouvelle signature lumineuse exclusive de Nissan. Enfin, s’appuyant toujours sur le vaillant et frugal 1.5 dCi 110 ch, le crossover de Nissan continue d’offrir un rapport qualité- équipement –prix très offensif.

Nissan New Qashqai Avec plus de 2 millions d’exemplaires produits dans le monde, depuis son lancement, le crossover nippon a connaît un grand succès. Le marché marocain ne déroge pas à la règle, puisque le Nissan Qashqai y occupe une place de choix dans segment des crossovers ; segment qu’il a créé, à son lancement en 2008.

Avec son style audacieux mêlant courbes appuyées et lignes plus affirmées, associé à des technologies au meilleur niveau de la catégorie, le nouveau Qashqai

Opel Insigna Lancée en 2009, l’Insignia s’offre son premier gros restylage et continue de jouer la carte de la séduction.

Au menu figure un look plus dynamique marqué par une calandre plus imposante, des optiques aux projecteurs beaucoup plus larges, des antibrouillard cerclés de chrome et l’absence de relief au niveau du bouclier. L’intérieur a également bénéficié d’un coup de fraîcheur. Ainsi, le bloc d’instrumentation devient plus high-tech. Au chapitre mécanique, la gamme Insignia reçoit deux motorisations diesel : les fameux CDTI 110 ch/ 260 Nm et 130 ch/ 300 Nm, réputés pour leur frugalité (respectivement 5,2l et 5,6l aux 100).

Porsche Macan Le «petit» SUV de Porsche n’est pas aussi petit que ça. Avec ses 4,68 m de long, le Macan se place presque dans les gabarits d’un Audi Q5. Côté stylistique, la face avant arbore des leds en quatre pièces et rappelle particulièrement le Cayenne. L’arrière fuyant, quant à lui, est orné des feux creusés du 918 Spyder. À l’intérieur, l’habitabilité est avenante, tandis que le coffre confère un généreux volume de 500 litres avec hayon électrique à bouton directement placé sous

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l’essuie-glace arrière. La planche de bord, pour sa part, conserve tous les fondamentaux de la marque, notamment la place centrale du compte-tours et l’horloge Porsche.

Présenté en trois modèles (Diesel, S et Turbo S), ce 4x4 urbain affiche une performance allant de 258 chevaux pour le 3.0l diesel jusqu’à 400 chevaux pour le turbo essence (3.6 l).

Renault Mégane À l’instar des autres modèles de la marque au losange, la 4e génération de la Renault Mégane adopte la nouvelle identité de la marque. Ainsi, ce nouvel opus bénéficie désormais d’un nouveau bouclier, de nouvelles grilles d’aération et d’un nouveau capot qui intègre le logo Renault, agrandi sur fond noir brillant.

De nouveaux feux de jour, qui s’étirent sur le côté de caisse, contribuent au dynamisme de la ligne.

Par ailleurs, la nouvelle Renault Mégane est proposée au Maroc avec une gamme élargie, revue et améliorée.

Elle intègre la Mégane Play, avec sa nouvelle calandre plus offensive, au profil très dynamique, la Mégane GTLine, qui se distingue par sa présentation sportive, la

Mégane coupé et l’ultra sportive Mégane RS, qui coiffe la gamme.

En plus de la gamme actuelle de moteurs, la nouvelle Mégane berline propose une nouvelle motorisation diesel sur la finition GT-Line. Il s’agit d’un 1,6 l DCI développant 130 ch.

Toyota GT 86 En concevant la GT 86, Toyota a replongé dans son passé de constructeur de petites sportives au caractère bien trempé. Et bien lui en a pris, puisque le bolide vient étoffer un segment de voitures passion en voie d’extinction. Esthétiquement, le bolide en jette avec son capot long, ses ailes bombées et son regard de reptile. Ce parfum de sportivité se dégage également de l’intérieur, à la faveur d’une position de conduite au ras du sol, et d’un petit levier de vitesses qui ne demande qu’à être sollicité. Sous le capot, un quatre cylindres à plat joue une partition féerique grâce à une cohorte de chevaux plus que respectable200 chevaux - de quoi permettre à l’engin de flirter allègrement avec les 221 km/h et d’abattre le 0 à 100 km/h en moins de 7,7 secondes.

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par Youssef Bennour

Lannia CONCEPT Le nouveau visage de Nissan L’année dernière, Nissan ouvrait un tout nouveau centre de design en Chine et levait le voile sur le concept-car FriendMe à l’occasion de l’édition 2013 du Salon automobile de Pékin.

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AUTOCONCEPT

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Cette année, ce concept a davantage évolué pour mieux coller aux attentes du marché de l’empire du milieu.

Baptisé Lannia, cette étude de style cible les jeunes adultes chinois nés après les années quatre vingt et davantage tournés vers l’innovation, nommés les Bālínghòu. Le concept Lannia est le deuxième modèle à mettre à l’actif du centre de design de Nissan en Chine.

esthétiques des dernières Nissan, y compris la grille V-mouvement, les phares boomerang, le capot plongeant embouti des flancs en losange, les ailes marquées ainsi que le toit «flottant». Quant à la proue, flanquée d’un diffuseur arrière, elle fait la part belle aux angles droits qui lui confèrent sportivité et robustesse.

Ce nouveau concept s’inscrit dans le sillage du concept Friend-Me dévoilé en 2013 et comme son prédécesseur, il a été conjointement développé par le centre de design de Nissan à Beijing et le Nissan Global Design Center.

«Le Lannia Concept rejoint notre famille de modèles pour la Chine. Il a été dessiné et construit par des Chinois pour des Chinois et à terme, pour le monde», a déclaré Andy Palmer, vice-président de Nissan.

Concrètement, la Nissan Lannia reprend les thèmes

Notons que Nissan n’a pour l’instant rien laissé filtrer ni sur la fiche technique du concept ni sur son prix.

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par Youssef Bennour

650 Spider Redoutable d’efficacité

Mclaren n’est pas prête de s’arrêter dans son offensive pour se faire une place dans le segment des supercars à la hauteur de ses ambitions. Sa dernière arme est la 650S, qui dans sa version coupé-cabriolet Spider, vient affronter la Ferrari 458 Speciale et la Lamborghini LP 610-4 Huracan. Avec son avant agressif et ses 650 chevaux, peut-elle tailler des croupières aux italiennes ?

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Si la Ferrari 458 et la Lamborghini Huracan ont jusquelà dominé sans partage le cercle des supercars, elles ont finalement trouvé à qui parler : la nouvelle trouvaille de Mclaren, dénommée la 650S. Cette dernière qui risque de bousculer la hiérarchie dans ce club très élitiste est déclinée en deux versions, coupé et cabriolet. La 650 S décapsulée a été présentée lors du dernier Salon de Genève.

Extrapolée à partir de la MP4 12C, la nouvelle bête de Woking en reprend le design de profil et à l’arrière, tout en greffant l’avant de l’ultra sportive MP1.

C’est une jolie référence, qui risque de valoriser très sensiblement l’image de cette sportive bien née.

Il est à noter que le design n’est pas seulement esthétique mais technique, augmentant l’appui

aérodynamique de 24% par rapport à la 12C. À cela, la Spider ajoute un toit rétractable en dur, découvrant le bolide en 17 secondes jusqu’à 30 km/h.

Techniquement, la 650S reprend le châssis à cellule centrale en carbone de la 12C, ainsi que le V8 3.8 suralimenté par deux turbos. La puissance gagne 25 ch (au même régime de 7.500 tr/mn), soit 650 ch, et le couple, 78 Nm, soit 678 Nm (à 6.000 tr/mn, au lieu de 3.000 tr/mn). Côté performances, la sportive de Woking fait parler la poudre. Ainsi, elle ne demande que 3 secondes pour franchir les 100 km/h, 8,4 secondes pour le 0-200 km/h, 25,4 secondes pour le 0-300 km/h et peut atteindre les 333 km/h en pointe.

Ouf ! Le Spider est un tantinet moins performant en atteignant les 200 km/h en 8,6 secondes, les 300 km/h en 26,5 secondes et en affichant une vitesse de

pointe moins élevée mais qui frôle quand même les 330 km/h. La consommation, pour sa part, reste à 11,5 L/100 km et les émissions de CO² à 275 g/km.

Pour le reste, tout a été revu ou presque, de la boîte à double embrayage, dont les sept vitesses passent plus rapidement, à la suspension, qui reçoit des ressorts et des lois d’amortissement plus raides, en passant par les freins, désormais en carbone-céramique d’origine.

Selon le constructeur les changements sont de l’ordre de 25 % par rapport à la 12C, soit 1.000 composants modifiés.

Côte tenue de route, ce Spider n’a ni autobloquant ni barres antiroulis ! Son secret repose sur un système baptisé Brake Steer, qui freine la roue arrière intérieure, faisant à la fois office d’autobloquant et de différentiel

actif (Torque Vectoring), alors que le contrôle du roulis s’opère par système hydraulique, avec interaction, non seulement entre les roues droite et gauche, mais aussi entre l’avant et l’arrière. Ce dispositif (ProActive Chassis Control), développé par McLaren pour la F1 il y a des années, procure une motricité diablement efficace.

L’efficacité de la tenue de route est renforcée par l’aileron arrière mobile, qui diffère par rapport à la 12C. En effet, alors que sur l’aînée il se relevait uniquement au freinage, en guise d’aérofrein, il peut ici bouger dès que le besoin d’appui se fait sentir sur le train arrière.

Enfin, la 650S dispose à l’instar de la 12C de deux molettes de réglage distinctes : une pour le châssis, l’autre pour l’ensemble moteur-transmission, et chacune avec trois choix possibles (Normal, Sport et Track). Ce dernier mode est le plus radical, puisqu’il neutralise la plupart des garde-fous électroniques, et donne au moteur de la voix via des valves à l’échappement.

Au final, la 650s se positionne déjà comme une redoutable concurrente des italiennes habituées à truster le leadership dans le segment. En s’améliorant en touts points par rapport à sa petite soeur la MP4 12 C, qui ne manquait déjà pas de piment, ce nouvel

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opus prouve que McLaren progresse à vitesse grand V au point de titiller le pré carré des italiennes. Il s’agit incontestablement d’une sportive réalisée de main de maître et qui annonce déjà les futures grandes ambitions de la firme de Woking.

Cylindrée : Puissance : Couple : Transmission :

3.8L V8 biturbo 650ch - 7250tr/min 678 Nm - 6000tr/min Arrière

Poids et mesures Poids à vide : Dimension : Réservoir : Volume coffre : Pneumatique :

1330 kg 4.51/1.91/1.20 (L/l/h) 72 l 145 l 235/35 R 19 - 305/30 R 20

Performances globales Vitesse max : 0 à 100 : Consommation : Autonomie :

329 km/h 3s 11.5l/100 520 km

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par Amal Razine

S8 ULTIME PERFECTION Le dernier restylage du porte-étendard de la marque aux anneaux a été l’occasion d’améliorer encore sa version la plus sportive, la S8. Résultat, la limousine sportive d’Audi gagne davantage en homogénéité et en efficacité et confirme de ce fait sa vocation de redoutable sprinteuse, surtout sur les trajets au long cours.

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Dévoilée au dernier salon de Francfort, l’Audi A8 restylée est passée par la case bistouri après trois ans de bons et loyaux services. Rien de bien extraordinaire, puisque les retouches se limitent à l’apparition d’une double nervure et d’une calandre légèrement abaissée. Mais la principale innovation est l’adoption de nouveaux feux avant Matrix LED, qui sont deux pièces d’orfèvrerie électronique. Pas moins de 25 LED par phare, pilotés électroniquement et par GPS, permettent théoriquement près d’un million de modes d’éclairage !!! Concrètement, cette technologie permet surtout l’anti-éblouissement du véhicule en sens inverse, ainsi que l’identification de huit types «d’obstacles», comme les piétons, les cyclistes ou les animaux à sang chaud. Quant à la poupe, elle s’est allégée à la faveur de feux arrière mieux dessinés.

Enfin, les clignotants se déploient comme une vague vers l’extérieur, soulignant mieux la direction que la

voiture va prendre. La version la plus puissante du modèle, à savoir la S8, se distingue par un accastillage sportif qui reflète son tempérament bien trempé. On peut la reconnaître à ses rétroviseurs argentés, son design de calandre légèrement modifié, sa prise d’air inférieure à l’avant et ses écussons «V8T» sur les flancs.

L’habitacle, lui, se révèle élégant et spacieux. La gamme d’options pour les sièges avant comprend jusqu’à la ventilation et la fonction de massage.

D’autres équipements sont disponibles, tels qu’une climatisation automatique à quatre zones de régulations individuelles, la fermeture assistée des portières et une glacière électrique. Les systèmes d’assistance disponibles en option rendent la conduite encore plus impériale. Le régulateur de vitesse Adaptive Cruise Control (ACC) avec fonction Stop &

Cylindrée : Puissance : Couple : Transmission :

4.0L V8 inj. di. bi-turbo“ 520 ch à 5800 tr/min 650 Nm à 1700 tr/min 4x4

Poids et mesures Poids à vide : Dimension : Réservoir : Volume coffre : Pneumatique :

1975 kg 5.15/1.95/1.46 (L/l/h) 82 l 510 l 265/40 R20

Performances globales Vitesse max : 0 à 100 : Consommation : Autonomie :

250 km/h 4.1 s 9.6 l/100 740 km

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Go est combiné à une version étendue du système de sécurité Audi pre sense basic, de série. Il en va de même pour l’Audi side assist. L’Audi active lane assist, qui aide le conducteur à rester sur sa bande de circulation en corrigeant la trajectoire au moyen d’impulsions légères s’il s’en écarte par inadvertance et le système d’aide au stationnement avec vision à 360 degrés, qui prend en charge le braquage du volant lors des manœuvres de stationnement, complètent le tableau.

Au chapitre mécanique, l’Audi S8 est animée du même bloc 4.0 TFSI que la RS7 Sportback, dégonflée de 560 ch à 520 ch (650 Nm de couple) et conserve le Cylinder On Demand, amputant 4 des 8 cylindres du moteur, en conduite sage. Pour les mélomanes, le Sound System amplifie les sons de l’échappement pour sublimer le ralenti et les accélérations à bas régimes.

En revanche, à régime de croisière et en mode «CoD», une technologie de «noise cancelling» permets de masquer les sons du mode 4 cylindres, forcément beaucoup moins mélodieux.

L’A8 a été la première berline du constructeur à profiter d’un châssis 100% aluminium. La tradition a été perpétuée depuis, si bien que cette génération passe sous les deux tonnes, la seule parmi ses concurrentes, avec un travail notamment sur les jantes. Ce poids avantageux devrait impacter positivement la tenue de route, qui est déjà remarquable grâce à la transmission quattro à vecteur de couple, à une boîte Tiptronic réactive et surtout à l’adaptative air suspension,

capable de gommer n’importe quelle aspérité de la route.

Par ailleurs, la S8 est équipée en série du différentiel «sport», qui répartit le couple en continu entre les roues de l’essieu arrière. Cela est bien utile et très salutaire en pilotage sportif, lorsqu’il s’agit de maîtriser la cavalerie et le couple éléphantesque qui se manifestent à chaque fois qu’on effleure la pédale de l’accélérateur. Ce système s’accompagne en série de l’Audi Drive Select, qui permet de choisir entre cinq modes de réactivité à pilotage électronique du moteur et de la transmission : auto, dynamic, confort, individuel et efficience. En outre, la limousine dispose de la suspension pneumatique autoadaptative, en fonction du type de conduite ou réglable par l’ordinateur central MMI. Pour couronner le tout, la direction dynamique, disponible en option, permet de faire varier la démultiplication de la direction en fonction de la vitesse. Il va sans dire qu’avec un tel engin, les freins sont mis à rude épreuve à chaque violente décélération, d’où la possibilité d’opter en option pour des disques de frein en carbone-céramique.

Au final, malgré un tempérament sportif bien trempé, l’Audi S8 affiche une belle polyvalence, en arrivant à concilier efficacité et confort de conduite. Mais il faut toujours se rappeler que malgré son tempérament mécanique impétueux, elle reste avant tout une limousine capable d’avaler des kilomètres à des vitesses inavouables dans des conditions de confort et de sécurité optimales.

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par Amal Razine

GranCabrio MC Stradale Centennial Edition 100 ans, et toujours aussi belle

Pour une marques comme Maserati, les éditions spéciales sont un moyen de revisiter ses modèles, mais surtout de tenir en alerte sa clientèle la plus fidèle. Toutes les occasions sont bonnes pour en lancer, mais quand c’est pour le centenaire de la marque, c’est plus que légitime. Pour les 100 ans du trident, la marque a décidé de lancer différentes séries spéciales, notamment, la GranCabrio MC Stradale Centennial Edition.

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Cylindrée : Puissance : Couple : Transmission :

4.7L V8 32s“

460ch - 7000tr/min 520 Nm - 4750tr/min Arrière

Poids et mesures Poids à vide : Dimension : Réservoir : Volume coffre : Pneumatique :

1880 kg 4.93/1.91/1.34 (L/l/h) 75 l 173 l 245/35 R 20 - 285/35 R 20

Performances globales Vitesse max : 0 à 100 : Consommation : Autonomie :

289 km/h 4.9 s 22.5/9.8/14.5 l/100 429 km

Pour son centenaire, Maserati est entrain d’écrire une nouvelle page de son histoire. Ayant revu sa stratégie, payante d’ailleurs, puisque les ventes enregistrées durant toute l’année 2012 ont été atteintes au premier trimestre cette année. C’est un résultat que la marque doit à son expansion, à sa nouvelle gamme plus élargie et aux éditions limitées qui séduisent toujours le public grâce à leur exclusivité, notamment. Dans cette dernière catégorie, la marque au trident a présenté au Salon de New York la GranCabrio MC Stradale Centennial Edition, qui comme son nom l’indique est une édition célébrant les 100 ans de Maserati.

Lancée au Mondial de Paris en 2012, la GranCabrio MC Stradale s’est distinguée par un look plus agressif,

optant toujours pour l’imposante calandre au trident et pour des feux finement dessinés. Elle a bien évidemment gardé ses atouts pour cette Centennial Edition. En effet, pas de changement esthétique au programme si ce n’est l’adoption d’une prise d’air sur le capot lui conférant davantage d’agressivité. La principale nouveauté extérieure de cette édition limitée est l’ajout de coloris à savoir le rouge Magma et le bleu Inchiostro. Deux teintes grâce auxquelles Maserati offre une réinterprétation moderne aux couleurs historiques que lui a inspiré le blason de Modène. Bien plus qu’un simple détail, les jantes sont aujourd’hui un choix important et ceux de la GranCabrio MC Stradale Centennial Edition ont bénéficié d’un soin particulier,

avec un choix entre le Matt Smoke et le gris Charcoal pour la couleur. Accueillant en leur centre le logo du centenaire Maserati, elles laissent apparaître les étriers de freins qui peuvent être assortis à la couleur de la carrosserie. À l’intérieur, l’ambiance sportive est toujours d’actualité, tout en restant dans l’élégance. Pas de révolution non plus dans l’habitacle, mais de nouvelles couleurs de sièges, à savoir le bleu, le rouge et le blanc.

Le ton choisi est par la suite repris pour les surpiqures du volant. Comme toute sportive aujourd’hui, les insertions en carbone ne manquent pas sur le tableau de bord, entre autres, et sur le seuil de porte qui accueille tout naturellement le logo du centenaire,

question de savoir où on met les pieds.

Sous le capot de la Centennial Edition, Maserati a conservé le V8 atmosphérique qui animait déjà la GranCabrio MC Stradale. Développant 460 ch, il est couplé à une boîte manuelle robotisée «MC Race Shift» à 6 rapports et permet à l’italienne d’atteindre une vitesse maximale de 303 km/h.

Si les tarifs n’ont pas été communiqués, la commercialisation de la GranCabrio MC Stradale Centennial Edition, elle, démarrera en juillet. Il s’agira d’une série limitée, qui confirme bien les intentions de Maserati d’être sur tous les fronts et de fêter comme il se doit ses 100 ans d’existence.

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par Amal Razine

CLS 63 AMG Shooting BrAKE Break supersonique

Déjà très belle dans sa version standard, la déclinaison break du Mercedes CLS gagne en prestance et en agressivité, avec une version musclée concoctée par AMG. Reposant sur un châssis raffermi et mue par une cavalerie de 525 ch, la CLS 63 AMG Shooting Break revendique pleinement sa vocation de déménageur sportif de luxe.

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Cylindrée : Puissance : Couple : Transmission :

5.5L V8 bi-turbo 557ch - 5750tr/min 720 Nm - 1750tr/min Arrière

Poids et mesures Poids à vide : Dimension : Réservoir : Volume coffre : Pneumatique :

1870 kg 4.97/1.89/1.40 (L/l/h) 80 l 590 l/1550 l 255/35 R 19 - 285/30 R 19

Performances globales Vitesse max : 0 à 100 : Consommation : Autonomie :

250 km/h 4.3 s 14/7.8/10.1 l/100 657 km

À première vue, ce break sportif hypnotise la rétine par sa ligne qui fleure bon les breaks de chasse d’autrefois.

S’il reprend le long capot et la ligne de pavillon fuyante de la version standard, il s’en distingue par quelques menues différences, notamment la calandre sur la face avant, qui adopte un motif de nid d’abeille, mais aussi la mono-lame du constructeur allemand. Avec un bouclier un peu plus agressif et des ailes élargies,

Mercedes offre également un nouveau positionnement pour les feux à LED. L’arrière, lui, reçoit un nouveau diffuseur, laissant apparaître une quadruple sortie d’échappement avec des embouts chromés. Bref, regarder la bête arc-boutée sur ses énormes roues de 19 pouces est un vrai plaisir pour les yeux !

Sous le capot de la Mercedes-Benz CLS 63 AMG

Shooting Brake loge le familier moteur V8 de 5,5 litres double turbo de 525 ch avec 720 Nm de couple. Véritable concentré de haute technologie, ce bloc synthétise tout le savoir-faire de la maison. L’injection directe d’essence à jet dirigé (avec injecteurs piézoélectriques), la suralimentation bi-turbo, mais aussi la distribution à 4 soupapes avec calage variable des arbres à cames, ou encore le refroidissement d’air de suralimentation

avec échangeur air-eau, contribuent à renforcer à la fois la puissance et l’efficience. Pour les plus exigeants, le «Pack Performance AMG», provisoirement réservé à la série limitée Edition 1, permet de pousser le V8 à 557 ch pour 800 Nm de couple !

La puissance est transmise aux roues arrière par le biais d’une boîte à vitesses AMG SPEEDSHIFT MCT à sept rapports, qui utilise un embrayage piloté

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électroniquement au lieu d’un simple convertisseur de couple. Celle-ci offre un mode confort, changeant alors les rapports imperceptiblement, mais peut également devenir très rapide en mode Sport et même agressive en «sport plus» où les rapports sont passés en 100 millisecondes. En outre, elle enchante les mélomanes avec une fonction double débrayage qui régale les tympans.

Au regard du poids qui flirte avec les deux tonnes, l’option freins céramique peut se révéler utile aux conducteurs les plus sanguins. Ils sont à six étriers à pistons à l’avant et quatre pistons à l’arrière. Ces freins ne sont pas seulement plus grands que les freins habituels (360mm à l’avant et à l’arrière), mais aussi 40 pour cent plus légers, ce qui apporte plus d’agilité à la tenue de route de la voiture.

La Mercedes-Benz CLS 63 AMG Shooting Brake accélère de 0 à 100 km / h en 4,2 secondes. Pour ceux qui choisissent la version 4-MATIC, le temps se réduit à 3,8 secondes. La vitesse de pointe est limitée à 250 km /h mais il est possible de faire sauter le verrou pour atteindre 280 km /h. Côté consommation, AMG revendique une moyenne de 10,1 litres par 100 km, mais il est évident que si l’on cherche à exploiter l’immense potentiel mécanique de la voiture, la facture devient vite salée.

Non contente d’afficher une belle plastique, la CLS 63 Shooting Break sait également bien accueillir ses passagers. Ainsi, dès l’ouverture des portières capitonnées de cuir, le ton est donné avec un seuil de porte en aluminium estampillé « AMG ». Le traitement de la planche de bord est en phase avec

le standing de la voiture, avec de généreux placages en carbone véritable. Cerise sur le gâteau, ce break offre une dotation pléthorique, où rien ne manque.

Sièges électriques en cuir, climatisation automatique bizone, capteur de pluie et de lumière, aide au parking, phares bixénon «adaptatifs», GPS couleur couplé à une caméra de recul sont de la partie. De plus, certains détails témoignent de l’exclusivité du modèle, à l’image du pédalier en aluminium, de l’instrumentation spécifique siglée «AMG», des palets de la boîte à vitesses séquentielle situés derrière le volant, ou encore des sièges actifs optionnels, permettant d’offrir un maintien latéral optimal dans les virages.

Et contrairement à ce que laisse supposer sa ligne de toit fuyante, l’espace à bord est généreux, avec une largeur de 1,88m hors rétroviseurs et même les adultes de grande taille n’y seront pas à l’étroit. La générosité se vérifie également en ouvrant la malle, qui offre un espace de chargement total de 1.550 litres. À ce niveau, impossible de passer sous silence la délicate attention de Mercedes qui propose en option le traitement du compartiment à bagages en merisier, dans le plus pur style bateau.

Sans réelle concurrence pour le moment, ce break de chasse offre une synthèse entre sportivité et fonctionnalité encore rare dans son segment. Plus belle encore que la CLS berline dont elle est dérivée, cette version Shooting Brake apporte une bonne dose de praticité et d’exclusivité. Bref, de quoi faire rimer élégance et performance ! Avis aux mateurs très fortunés car l’exclusivité a un prix qui n’est pas à la portée de toutes les bourses : 133.000 euros !

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Par Ahmed Kseibati et Hamid Benmaarouf Photo : Laurent Chanut

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STEPHENSON GentlemAn rebel

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STEPHENSON GentlemAn rebel

Il est considéré comme l’un des designers les plus brillants de sa génération, mais aussi et surtout le designer du renouveau. En effet, contrairement à beaucoup de ses pairs, il a choisi la difficulté en se lançant dans des projets audacieux et innovants. Ce fut le cas chez BMW, où il a marqué l’histoire de la marque de son empreinte, en lançant son premier SUV, le X5, qui a connu un grand succès et en étant le géniteur de la nouvelle Mini. De telles réalisations auraient pu contenter n’importe quel designer, qui, auréolé de tels succès, aurait cherché à récolter les dividendes de sa notoriété. Mais Stephenson est de la trempe de ceux qui s’attaquent aux challenges, même les plus improbables. Ainsi, il cède aux sirènes de Ferrari/Maserati en 2002, chez qui il va superviser le design de modèles cultes : Maserati MC12, Maserati Quattroporte V, Ferrari F430, Ferrari 612 Scaglietti et Ferrari FXX . Toujours égal à lui-même, il va contribuer à faire sortir la marque Alfa Roméo de sa léthargie, grâce à son coup de crayon inspiré. De telles expériences ont accru sa notoriété dans le monde du design automobile. En 2008, il jette l’ancre en Angleterre et plus précisément chez McLaren, où il marquera de son empreinte la nouvelle génération d’hypercars de la marque.

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Comment avez-vous attrapé le virus de la passion pour l’automobile ?

Le 19 mars 1969, je me promenais avec mon père au Bd Mohammed V à Casablanca. Soudain, je me suis arrêté quand j’ai remarqué une voiture garée qui m’a littéralement coupé le souffle. C’était une Jaguar E-Type, Série 1, Coupe 4.2. C’était la première fois que la vue d’une voiture me donnait la chair de poule tellement elle était belle. C’est à partir de ce moment que je suis devenu extrêmement passionné par les voitures et le design.

Comment vous êtes-vous embarqué dans la compétition en moto-cross ?

Les motos sont mon autre grande passion. J’ai fait du moto-cross dès mon jeune âge et je garde toujours en moi ce désir de sentir une roue avant cabrée, la roue arrière qui glisse, le contrôle de la puissance, grâce à mon poignet et le frisson du vent sur mon visage!

Vous avez étudié le design industriel à l’Art Center College of Design de Pasadena en Californie, entre 1983 et 1986. Ce choix était-il motivé dès le départ par l’envie de faire carrière dans le design auto ?

Non, mon choix de carrière aurait été soit de faire des courses de moto-cross ou de piloter des avions militaires. Mais je n’étais pas le plus rapide coureur en moto-cross. Mon père m’a toujours rappelé que le détenteur de la deuxième place était le premier des perdants. Quant au pilotage des avions militaires, cela signifiait être un parmi de nombreux autres. J’ai

toujours aimé dessiner tout et n’importe quoi et quand la flamme de ma passion pour les voitures est devenue incandescente, j’ai commencé à me concentrer durant mon temps libre sur la traduction de mes idées pour les futures voitures en dessins. Mais je n’aurais jamais imaginé que cela pouvait être une profession bien payée par les constructeurs de voitures ... Imaginez que vous êtes payé pour vous amuser à dessiner des voitures ! Quand j’avais 23 ans, mon père m’a conseillé de prendre au sérieux la vie et de choisir entre étudier ou travailler. Au début, je me sentais vaincu, mais j’ai compris alors sa logique intelligente et j’ai choisi d’arrêter la course et de commencer à étudier en vue d’une carrière en design automobile. Lui et ma mère ont appuyé ma décision à 100% et c’est la raison pour laquelle j’ai pu intégrer la meilleure université de design dans le monde, en l’occurrence l’Art Center College of Design de Pasadena, en Californie.

Ils ont sacrifié beaucoup pour que je termine mes études là-bas et je comprends maintenant que l’amour que les parents peuvent avoir pour un enfant peut transformer un rêve en réalité. Étudier et réussir une formation en design au Centre d’art n’est pas une chose facile. Seuls les plus forts survivent, ceux qui sont très concentrés sur la réalisation de leur objectifs. La compétition entre les élèves pour faire une carrière en design automobile est si intense et le programme nécessite un tel dévouement à la tâche que même les plus élitistes des formations militaires feraient pâle figure en comparaison. Le sentiment de satisfaction et de confiance en soi pour l’obtention

Biographie 1959 : Naissance à Casablanca, Maroc ; 1983-86 : Étudie le design industriel à l’ Art Center College of Design de Pasadena en Californie ; 2001 : Obtient le prix de la «voiture nord-américaine de l’année»,au salon de Détroit 2003 ; 2002 : Nommé à la fois directeur du design de Ferrari et de Maserati pour lesuels il élabore les Maserati MC12, Maserati Quattroporte V, Ferrari F430, Ferrari 612 Scaglietti et Ferrari FXX ; 2005 : Nommé à la tête du design de Fiat et Lancia ; 2007 : Nommé chef designer chez Alfa Romeo,à la suite de Wolfgang Egger ; 2008 : Nommé directeur du design chez McLaren Automotive, à la suite de Gordon Murray et du designer Peter Stevens.

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du diplôme te fait simplement changer ya vie. Tu deviens un survivant d’élite, avec la possibilité d’influer sérieusement sur le monde du design. Le ciel devient la limite et tes pouvoirs et talents d’imagination et de créativité sont respectés dans l’industrie. À partir de là, on crée notre propre chance et notre réussite dans ce monde dépend de notre caractère et notre capacité à livrer avec succès le bon produit à notre employeur.

Comment avez-vous atterri chez Ford et quels sont les principaux projets sur lesquels vous avez travaillé ?

Les deux dernières années de mes études à l’Art Center ont été payées par Ford Motor Company en contrepartie de l’obligation de travailler pour eux au minimum cinq ans après l’obtention du diplôme.

J’ai signé sans une seconde d’hésitation. Ce sont les années où Ford a introduit son nouveau langage stylistique «Aero Design, qui s’est traduit dans le design de voitures comme le nouveau Scorpion, la Sierra et l’Escort. J’ai demandé à être placé dans leur studio de design européen à Cologne, en Allemagne, au lieu du siège à Dearborn au Michigan, parce que je préférais la direction de conception européenne par rapport à l’américaine. Le principal projet dans lequel je me suis investi profondément était la Ford Escort Cosworth et c’était bon de travailler sur la conception d’une voiture à thème très sportif. C’était la nouvelle voiture du championnat du monde des rallyes homologuée sur route de Ford et j’étais jeune et non initié. Du coup, mes idées étaient à l’époque assez radicales. Grâce à un bon dosage entre l’innovation de la jeunesse et le respect d’un certain conservatisme, nous avons réalisé un design final qui a toujours beaucoup d’admirateurs aujourd’hui!

Vous avez ensuite rejoint BMW. Quel bilan faitesvous de cette expérience ?

Travailler onze années chez BMW a été l’expérience d’une vie! Ce fut la période où j’ai appris l’importance de la proportion, de l’élégance et de la tension de surface.

Pour moi, ces trois disciplines, ainsi que l’importance du détail dans le design, sont les facteurs qui peuvent faire le succès ou au contraire plomber un produit. J’ai pu développer ces compétences quand j’ai conçu le X5 et la MINI. Les deux projets ont été des emplois de rêve, chacun pour une raison différente.

Le X5 fut la première interprétation de BMW de ce que serait leur nouveau SUV et la nouvelle MINI avait la responsabilité d’interpréter le chef-d’œuvre d’Alec Issigonis, une icône britannique, même pour le succès du 21e siècle. Il fallait avoir l’émotion du passé, combinée à la technologie de l’avenir. Quinze modèles

d’argile de tailles différentes ont été développés dans le monde entier par des designers internationaux et le mien a été choisi, probablement en raison de la clarté du message délivré. J’ai imaginé à quoi la Mini originale aurait ressemblé aujourd’hui si elle avait continué à évoluer tous les 10 ans depuis sa première apparition, il y a plus de 50 ans. Lorsque la nouvelle MINI a été lancée au Salon de l’Auto de Paris en 2000, elle s’est transformée en un succès mondial, surtout à cause de sa capacité à devenir un véhicule personnalisé et aussi parce qu’elle a été en mesure de ramener la joie de l’automobile dans le segment des citadines. Ce modèle attire les masses, hommes et femmes, jeunes et vieux et il a été considéré comme désirable par toutes les catégories de revenus économiques. Et en outre, il a été conçu par BMW ! À partir de 2012, vous êtes nommé à la fois directeur du design de Ferrari et de Maserati pour qui vous dessinez des modèles cultes : Maserati MC12, Maserati Quattroporte V, Ferrari F430, Ferrari 612 Scaglietti et Ferrari FXX. Etait-ce pour vous l’arrivée au pinacle ?

Oui, je pense que chaque enfant qui s’intéresse aux voitures rêve de participer au design d’une Ferrari ou Maserati ! Avant que cela ne se concrétise, je n’aurais jamais imaginé qu’on puisse m’offrir une telle opportunité et ce fut un grand honneur pour moi d’être considéré comme qualifié pour assumer cette responsabilité. Mais l’arrivée au sommet n’est qu’une partie du défi. La partie difficile est de prouver que vous êtes digne de cette position et de la confiance placée en vous. Mais quand vous exercez votre travail avec amour et que vous réalisez votre mission avec une

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Entretien du mois

FRANCK

STEPHENSON GentlemAn rebel véritable passion et de l’enthousiasme, les résultats suivent, en raison de votre énergie positive.

Votre passage chez Fiat a également été remarquable, puisque vous avez contribué à relancer avec succès l’industrie Fiat et Alfa Roméo. Pour vous, cette mission était-elle un défi ?

Oui, la conception d’un véhicule est un énorme défi. Ce n’est pas grave si c’est une grosse ou une petite voiture, chère ou bon marché ... Vous créez un «enfant» qui a été conçu dans votre esprit et vous faites partie du processus de l’amener à la vie dans une forme physique. Cette réalisation physique de votre imagination et de votre créativité doit bien se dérouler, car il faut faire en sorte que les clients potentiels tombent amoureux de votre voiture et qu’ils souhaitent l’acheter et que le projet dégage des bénéfices pour votre entreprise. Il est plus coûteux de concevoir une voiture attrayante que de concevoir une voiture souhaitable, tout simplement parce que la voiture attrayante, mais non désirable doit souvent être refaite. Fiat était dans une situation désespérée avant le lancement de la nouvelle 500. Le succès de cette petite voiture était suffisant pour redresser l’ensemble de l’entreprise et c’est la preuve que le bon design se vend très bien.

Depuis 2008, vous êtes patron du design chez Mc Laren. En quoi cette expérience diffère-t-elle des précédentes ?

Si la conception chez Ferrari et Maserati était comme travailler au paradis, la conception chez McLaren, c’est comme jouer dans le ciel. Contrairement à d’autres entreprises impliquées dans les plus hautes sphères du sport automobile, chez McLaren, il y a une fluidité transparente entre l’équipe de course et l’équipe de l’automobile. Les idées et les développements technologiques entre les deux zones sont partagés, au point qu’il y a un échange d’employés spécialisés dans certains domaines, tels que l’innovation et le développement. Cela signifie qu’en tant que concepteurs, nous avons accès à une énorme profondeur de talent et d’expertise technique.

Notre type de mentalité de l’ingénierie de course nous permet de transformer des idées de concepts fous en réalité possible, dans des délais très courts. En outre, chez McLaren, la philosophie dominante est d’être le meilleur en pensant hors des sentiers battus. Les meilleures solutions sont toujours trouvées à travers l’innovation et celle-ci est le fait de gens visionnaires, courageux et concentrés. L’éthique de travail chez McLaren est la plus élevée que j’aie jamais vu ou dont j’ai entendu parler dans n’importe quelle industrie.

Moins de 100% de dévouement à la tâche est à peine toléré et les employés incroyablement passionnés sont heureux de pratiquer à ce niveau. J’ai souvent entendu dire que McLaren n’a pas l’âme et l’émotion ... Cela dénote un manque total de perspicacité !

Nous sommes un groupe incroyablement chanceux de personnes travaillant à produire les meilleurs et les plus excitantes voitures de sport dans le monde ...

Nous avons beaucoup de plaisir à faire ça!

Quel regard portez-vous aujourd’hui sur le design automobile ?

La génération actuelle du design automobile semble prendre ses distances par rapport aux belles voitures des années 50 et 60. Les constructeurs qui fabriquent de gros volumes n’aiment pas en général prendre trop de risques, ce qui les conduit à créer soit des formes très ennuyeuses ou très prévisibles. L’âge du «facteur wow » est de plus en plus rare et il semble y avoir un manque d’innovation pour le moment.

C’est dommage pour les concepteurs créatifs et avant-gardistes d’être freiné par des gestionnaires timides, qui ont peur du risque et du changement.

La vérité est que, comme dans la nature, ceux qui ne seront pas prêts à évoluer restent à la traîne et sont

dépassés par leurs concurrents. Les fabricants à faible volume sont en position de force en ce moment, tout simplement parce que la concurrence pour créer des voitures particulières élève la barre de la technologie efficiente. C’est une grande période dans l’histoire du développement de l’automobile, où de nombreuses marques de voitures de sport se battent pour la suprématie. Cela conduit à de nouvelles orientations passionnantes dans la conception automobile.

Quelles sont les deux voiture, ancienne et actuelle, que vous appréciez le plus ?

La voiture actuelle que j’apprécie le plus, c’est, sans aucun doute, la McLaren P1. Non pas parce qu’elle a

été conçue et développée en interne ici chez McLaren, mais parce que je crois vraiment que c’est l’hypercar ultime. Cette voiture recèle d’énormes capacités dynamiques qui impressionneront n’importe quel pilote et elle a une conception très technique, avec la capacité d’exciter l’œil pour des raisons entièrement nouvelles. Elle dispose d’un langage de conception tout à fait unique. Nous l’appelons «Shrink Wrapped» et son seul but est d’être une voiture de sport très efficace et utile, qui mettra un sourire sur le visage de ses occupants et de ceux qui la voient. Pour moi, le P1 combine la science et la luxuriance.

La vieille voiture que j’aime le plus, c’est la Jaguar E-Type Series 1 Coupé. Rien d’autre à mon avis n’arrive à se rapprocher de ce chef-d’œuvre. La voir en personne est l’assurance d’être séduit par ses proportions et des surfaces sensuelles. Je pourrais passer des heures et des heures à la laver avec mes mains, sans me lasser.

C’est incroyable qu’une si belle voiture ait été conçue par un ingénieur en aérodynamique ... Cela me montre comment un objet peut être si beau quand il est façonné par le vent!

Quels sont vos autres hobbies ?

Il y trop de choses à dire ici. J’aurais besoin de vivre encore 100 ans pour les pratiquer au cours d’une seule vie. Je suis une personne naturellement curieuse et j’aime apprendre du nouveau chaque jour si c’est possible. Sur le plan pratique, j’ai le loisir de sillonner les routes de campagne sur ma Ducati, passer du temps sur mon bateau-mouche Riverbreeze, faire de l’haltérophilie, entreprendre la lecture de romans volumineux en sirotant du whisky, fumer des cigares et marcher en compagnie de mon chien de montagne dans les forêts. Et enfin juste m’adonner à la réflexion!

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Auto Légende

par Hamid Benmaarouf

La formule 1 de la route En 1993, Mc Laren a conçu une sportive d’exception qui a marqué à jamais le monde des supercars, au point de se transformer avec le temps en une icône qui symbolise la performance pure.

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Auto Légende McLaren Automotive est un constructeur automobile britannique, branche du McLaren Group, et spécialisé dans la conception de véhicules très haut de gamme.

McLaren Automotive a été fondé en 1989 par Ron Dennis sous le nom McLaren Cars. En 2003, suite à sa fusion avec la branche McLaren Composites, McLaren Cars a pris le nom de McLaren Automotive.

La première création de McLaren Cars a été la McLaren F1 en 1992. Œuvre de Gordon Murray, un ingénieur issu du milieu de la Formule 1, la McLaren F1 a été déclinée au fil des années en plusieurs versions différentes: la McLaren LM, la McLaren GT et la McLaren GTR.

Giuseppe Merosi

La première création de McLaren Cars a été la McLaren F1 en 1992. Œuvre de Gordon Murray, un ingénieur issu du milieu de la Formule 1, la McLaren F1 a été déclinée au fil des années en plusieurs versions différentes: la McLaren LM, la McLaren GT et la McLaren GTR.

Le projet est né lors d’une discussion entre Mansour Ojjeh et Ron Dennis, les principaux actionnaires de la marque anglaise et Gordon Murray, qui était directeur technique de McLaren à cette période.

Peter Stevens fut chargé du design et autant dire qu’il était bien inspiré, car la F1 fait partie de ces voitures dont la beauté est intemporelle. Mais cette ligne a avant tout été dictée par l’aérodynamique, comme en attestent les 1.130 séances en soufflerie avec pour résultat un Cx impressionnant de 0,32 ! L’appui aérodynamique a été particulièrement travaillé et le résultat est éloquent : une ligne sans aucun artifice, ni ailerons sur une voiture aux performances décoiffantes. Notons qu’il y a tout de même un petit aileron qui se déploie lors des freinages. En somme, la voiture répond au slogan qui a présidé à sa conception : « la meilleure voiture de série jamais construite ou peut-être même à venir ».

Lors du Grand Prix de Monaco 1991, le premier prototype de la supercar fut présenté. En août 1993, la F1 atteint la vitesse folle de 372 km/h, lui faisant gagner au passage une grande notoriété.

Techniquement, la voiture accueille un moteur BMW d’architecture V12 à 60° de 6,1 litres de cylindrée notamment utilisé dans ses séries 7 et 8, mais spécialement modifié pour l’occasion. D’un poids de 266 kg, il fournit 627 ch à 7.400 tr/min et son couple maximum est de 651 Nm à 5.600 tr/min. La légèreté de la voiture (1.140 kg) permet à la F1 de revendiquer un stupéfiant rapport poids/ puissance de l’ordre de 1,82 kg/ch.

Le freinage était au diapason, grâce aux freins largement dimensionnés et au petit aérofrein à l’arrière, qui se déploie automatiquement. Le châssis, lui, était un monocoque en matériaux composites à base de fibres de carbone. Comble de la sophistication, un modem intégré à la voiture permettait de la relier au support technique de McLaren partout dans le monde.

En plus d’être luxueux (le cuir des sièges, le lecteur CD ou la trousse à outils en titane), l’habitacle était

Le châssis, lui, était un monocoque en matériaux composites à base de fibres de carbone. Comble de la sophistication, un modem intégré à la voiture permettait de la relier au support technique de McLaren partout dans le monde.

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Auto Légende

Trois des cinq LM construites se distinguaient par leur peinture Papaya Orange en hommage à Bruce McLaren, qui avait utilisé cette couleur pour toutes ses Formules 1 et Can Am contemporaines.

surprenant, puisque le conducteur est assis sur un siège situé au centre de la voiture. Les deux passagers s’installent à sa gauche et à sa droite. La voiture était également pratique avec ses nombreux rangements pour les bagages : sous le capot avant et dans des logements latéraux situés devant les roues arrière.

Avec un tel potentiel, il était normal que la Mclaren soit convoitée par les écuries. C’est ainsi que la version de course McLaren F1 GTR ‘95 fut produite en 1995. Elle fut surtout exploitée dans les courses d’endurance sur des circuits tels qu’Hockenheim, Silverstone, Helsinki et Mugello. En raison d’un appui aérodynamique beaucoup plus important que la version de route, la GTR affichait d’une vitesse maximale moins importante, mais bénéficiait d’une tenue de route exceptionnelle.

De plus, des brides à l’admission d’air limitèrent sa puissance à 607 ch, pour satisfaire aux règlements de course. Lors des 24 heures du Mans 1995, elle va faire une razzia, en raflant la première, la troisième, la quatrième, la cinquième et la treizième places lors de cette même course.

Pour célébrer son succès au Mans en 1995, McLaren annonça la fabrication de cinq McLaren F1 LM (LM pour Le Mans). Elle reçoit pour la circonstance une cure amincissante réduisant le poids d’environ 75 kg par rapport à la version route. Des modifications ont été également enregistrées au niveau de l’ensemble

boîte-différentiel, de l’aérodynamique (notamment un aileron arrière) et des jantes qui deviennent plus grandes (18 pouces). La LM utilisait le moteur déjà amélioré de la GTR ‘95, mais sans les restrictions liées à la course automobile, produisant ainsi 691 ch.

Trois des cinq LM construites se distinguaient par leur peinture Papaya Orange en hommage à Bruce McLaren, qui avait utilisé cette couleur pour toutes ses Formules 1 et Can Am contemporaines. Quant aux LM1 et LM4, produites pour le Sultan de Brunei, elles avaient une peinture noire, avec des bandes bleues, jaunes et grises.

En plus des cinq LM, un sixième châssis existe. Il s’agit d’un prototype appelé XPLM, qui a servi de base à la F1 LM. Cette voiture qui est conservée par McLaren fut aussi peinte en Papaya Orange. Côté performances, la vitesse de pointe de la LM n’est pas aussi élevée que celle de la version de route, principalement à cause de l’aileron arrière, mais aussi à cause de ses rapports de boîte plus courts et d’un bouclier avant emprunté à la GTR dessiné pour créer plus d’appui au sol. McLaren Cars affirme que la vitesse de pointe est de 362 km/h, sans que cela n’ait jamais été prouvé.

Les coups d’éclat de la GTR ‘95 ont encouragé McLaren à produire en 1996 neuf autres voitures de course, les McLaren F1 GTR ‘96, qui sont un peu plus légères que

les GTR ‘95.

Mais les aventures de la marque anglaise sur les circuits ne s’arrêtent pas là.

En effet, McLaren décide de créer une version de course plus compétitive pour contrer Porsche et Ferrari. Comme les voitures de course GT1 devaient être construites à partir d’une voiture homologuée pour la route, McLaren dut développer une ultime version routière, plus performante : La McLaren F1 GT, sortie en 1997.

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Auto Légende

Le 31 mars 1998, la McLaren F1 devient la voiture de série la plus rapide au monde, avec une vitesse de pointe officielle de 386,7 km/h établie sur le terrain d’essais Volkswagen de EhraLessien et ne fut détrônée qu’en 2005 par la Koenisegg SSR. Seules 107 voitures furent produites entre 1993 et mai 1998 (72 homologuées, 28 de course, 7 prototypes).

Cette version avait l’arrière de sa carrosserie allongée, permettant du coup de se passer de l’aileron arrière qui était présent sur la LM. Les roues furent légèrement plus larges, tandis que l’avant et l’intérieur étaient inspirés ou repris des GTR. Suite à son homologation, la McLaren F1 GTR ‘97 a pu être développée. Afin de respecter le règlement, le poids fut réduit à 930 kg, alors qu’une boîte séquentielle Xtrac fit son apparition à la place de la Weismann classique et enfin la cylindrée fut ramenée de 6.064 cm³ à 5.990 cm³. À cause de sa carrosserie allongée à l’arrière, ce modèle reçut le surnom de Longtail. À l’arrêt de la compétition, beaucoup de GTR furent converties pour un usage routier, moyennant des modifications qui ont concerné les sièges et la suspension pour avoir une garde au sol moins basse et en enlevant les brides à l’admission pour tirer profit de tout leur potentiel.

Le 31 mars 1998, la McLaren F1 devient la voiture de série la plus rapide au monde, avec une vitesse de pointe officielle de 386,7 km/h établie sur le terrain d’essais Volkswagen de Ehra-Lessien et ne fut détrônée qu’en 2005 par la Koenisegg SSR. Au niveau commercial, seules 107 voitures furent produites entre 1993 et mai 1998 (72 homologuées, 28 de course, 7 prototypes). Parmi les propriétaires actuels ou passés, on trouve Ron Dennis, Jay Leno, Eric Clapton, George Harrison, Ralph Lauren, Rowan Atkinson, Elton John ou le Sultan de Brunei, qui en posséderait cinq.

Aujourd’hui, cette sportive reste une des plus convoitées au monde et aussi une des plus chères puisqu’elle a été adjugée à plus de 3.600.000 $ dans sa version routière en 2008.

Au final, la Mc Laren F1 restera dans l’histoire des voitures de sport comme l’une des plus rapides, des plus efficaces et des plus marquantes. En clair, la McLaren F1 est devenue incontestablement une légende automobile.

Pour célébrer le 50ème anniversaire de la 595, Abarth et BRM Chronographes vous présentent cette montre,V12-44-ABARTH, éditée à seulement 49 exemplaires.

Entrez dans la légende !

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Moto Nouveautés

par Lina Mouafak

CB 1100 BadSeeds 2014 En 2007, lors du Tokyo Motor Show, Honda présentait le concept-bike CB1100.

Ce modèle détonnait dans le paysage motocycliste mondial par son look vintage avec un moteur à air au look sacrément rétro. Près de 5 ans plus tard, on reparle d’elle, mais pour la retrouver dans les concessions Honda.

La Honda CB 1100 BadSeeds n’est pas née dans la rue, fruit des amours d’un biker, d’un chronomètre de poche et d’un catalogue de pièces. La CB 1100 BadSeeds est une haleine de rébellion chez Honda, c’est l’accomplissement d’un travail entre le graphiste Olivier Renouf et Honda France. La machine s’inspire des Superbike des années 80. La CB 1100 est dans l’esprit des revivals un roadster qui rappelle l’époque des rolling-stones et des blousons en cuir transpirant d’huile. Avec sa déclinaison BadSeeds, le CB 1100 retrouve le chemin pour affronter les champions de la ville et les pendules des stations-services.

Des pièces spéciales, il y en a d’un bout à l’autre de la bécane. Toutes homologuées, ainsi prêtes à en découdre dans la plus simple et la plus pratique légalité. De CB 1100 à BadSeeds, la Honda gagne une selle fuselée bi-ton, de nouveaux clignos et rétros, de la peinture noire sur les jantes, et une grosse lampée de style avec des éléments esthétiques. Le gardeboue avant est tronqué, soulagé de son chrome puis laqué d’un revêtement noir mat. Un parement que l’on retrouve sur les collecteurs. Ceux-ci amène le souffle jusqu’au silencieux 4-en-1 Yoshimura, autant racing que vintage. De quoi donner de la voix et une once de caractère à un 4 pattes plutôt linéaire. Celui-ci est donné pour 89 chevaux et 9.5 mkg.

Sous sa tête de fourche noire et grise griffée du nom complet de la machine et du logo japonais de Yoshimura, on trouve un guidon plus bas, dictant une

position de conduite un poil plus sportive. Avec de surcroit un duo d’amortisseurs Öhlins à bonbonne séparée, l’effet café-racer joue à fond.

Le cœur de la CB1100 est un 4 cylindres 16 soupapes et double arbre à cames en tête de 1.140 cm3.

Refroidi à la fois par air et par huile, ce moteur est capable d’atteindre 8.500 tr/min avec une puissance maximale de 66 kW à 7.500 tr/min et un couple de 93 Nm à 5.000 tr/min. Souplesse, puissance et couple disponibles en toutes circonstances, voilà ce dont est capable le moteur de la CB1100. Nul besoin de flirter avec la zone rouge, il suffit d’accélérer et de profiter de la force tranquille et généreuse du 4 cylindres 4 temps.

Pour 2014, elle reçoit une nouvelle boîte de vitesse à 6 rapports, qui limite la consommation et rend la conduite plus relaxante.

Le freinage a été quant à lui particulièrement soigné avec un système ABS composé d’un double disque de 296 mm associé à des étriers combinés Nissin à 4 pistons pour l’avant et à un disque de 256 mm avec étrier simple piston pour l’arrière.

Le tableau de bord analogique de forme ronde du compteur de vitesse et du compte-tour évoque la mémoire des Honda d’antan.

Il est équipé d’un témoin de rapport engagé et d’un indicateur de consommation.

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L’Homme

Montre par Lina Mouafak

Nautilus Travel Time Chronograph Pour célébrer ses 175 ans d’existence, Patek Philippe révèle l’une des dernières créations de la manufacture genevoise, la Nautilus Travel Time Chronograph référence 5990/1A, un chrono en acier à double fuseau horaire, doté d’un calibre mécanique automatique «maison», qui a enchanté les visiteurs de la dernière Foire de Bâle.

Depuis 1976, la Nautilus, modèle iconique de chez Patek Philippe, dessiné par le designer Gérald Genta, a séduit des générations d’amateurs de montres. Tout d’abord en version trois aiguilles-date, puis ensuite avec date, réserve de marche et face de lune, puis enfin avec chrono.

Cette année, la manufacture genevoise présente cette montre dans une version Travel Time Chronographe, permettant d’afficher simultanément les fonctions chrono, double fuseau horaire, indication jour/nuit et date. Le tout dans un généreux boitier étanche à 120 mètres. Ce qui en fait probablement la plus chic de toutes les «sportives-voyageuses» !

Pour jongler avec tous les temps de la planète, en gardant un œil sur celui du lieu de départ, la nouvelle Nautilus possède deux aiguilles centrales des heures.

L’aiguille placée au-dessous de la principale, ajourée, est conçue pour indiquer l’heure du domicile. L’aiguille placée dessus, de même design que celle des minutes mais pleine, est destinée à afficher l’heure locale.

Lorsque l’utilisateur se trouve dans son pays de résidence habituelle, ces deux heures étant identiques, les deux aiguilles, parfaitement superposées, n’en font qu’une. Cette fonction est complétée par deux indications jour/nuit identifiées par les inscriptions «Local» et «Home».

Pour ajouter la fonction Travel Time à la Nautilus Chronographe, il a fallu retravailler le boîtier et développer un nouveau mouvement. Grâce à sa

forme caractéristique inspirée d’un hublot, avec deux charnières latérales, le boîtier Nautilus s’est prêté de manière idéale à ces nouvelles fonctions. Tandis que la charnière de droite sert de renfort de protection pour la couronne, celle de gauche a été remplacée par les poussoirs «+» et «–», qui reproduisent exactement le contour original et préservent ainsi le fameux design Nautilus imaginé à l’origine par Genta.

L’adjonction de la fonction Travel Time s’est également traduite par des retouches au cadran noir, qui conservent le design typique de la collection Nautilus, avec son relief horizontal frappé, son léger dégradé de couleur allant de la périphérie vers le centre et ses dix index appliques en or gris 18 carats dotés d’un revêtement luminescent. Les autres principales caractéristiques du mouvement sont bien connues : remontage automatique par un rotor central en or 21 carats, fréquence de 28.800 alternances/heure (4 Hz) et balancier Gyromax breveté par Patek Philippe il y a soixante ans. Ce calibre présente également, comme tous les mouvements de la manufacture, des finitions raffinées, avec Côtes de Genève sur les ponts anglés à la main et côtes circulaires sur le rotor. On peut admirer cette mécanique à travers un fond saphir transparent.

Intimement lié au boîtier, le fameux bracelet Nautilus en acier, doté de maillons latéraux satinés et maillons centraux polis, épouse confortablement le poignet, tandis que sa boucle déployante assure un maximum de confort et de sécurité.

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L'Homme L’Homme

Sport d'élite par Lina Mouafak

Tour de Belle-Île LE PREMIER ÉVÈNEMENT DE VOILE EN FRANCE ...en nombre de bateaux participants, 476 bateaux en 2013.

Convivialité, simplicité et plaisir sur l’eau.

Une seule et même ligne de départ pour tous, voilà l’essence même du Tour de Belle-Ile. Près de 500 bateaux alignés dans la majestueuse baie de Quiberon, quel spectacle !

Tous les types de bateaux se côtoient, les 60′ Open qui participent aux grandes courses au large (Vendée Globe, Route du Rhum…), les trimarans, maxis, les bateaux de légende tels que Pen Duick, et les voiliers de croisière à partir de 6 mètres.

Le Tour de Belle-Ile part du cœur de la baie de Quiberon pour une magnifique navigation autour de Belle-îleen-Mer. Contrastes fascinants et variétés de paysages étonnants viennent enrichir ce parcours d’exception.

Grâce à des règles accessibles, sur des petits ou grands voiliers, que vous soyez professionnels ou amateurs, régatiers ou adeptes de croisière, vous êtes tous invités à participer. Seule contrainte, le bateau sur lequel vous naviguez doit mesurer 6 m ou plus.

Mais depuis 2012, succès oblige, l’organisation a été contrainte pour des raisons de sécurité de concocter deux parcours : 1/ Le Grand Tour (Parcours ouvert à tous les voiliers armés en équipement hauturier) Départ de La Trinité-sur-Mer, faire le Tour de Belle-Ile en contournant et laissant l’île à bâbord Arrivée à La Trinité-sur-Mer Ce parcours d’environ 42 milles nautiques vous fera louvoyer en baie de Quiberon, passer par le chenal

de La Teignouse, traverser jusqu’aux Poulains, longer la superbe Belle-Ile en passant devant Koh Kastell, la grotte de l’Apothicairerie, Borderun, la plage de Donnant, la Pointe du Gouet, Goulphar, la Pointe du Talut, la Pointe du Skeul, et enfin quitter Belle-Ile par la Pointe de Kerdonis. Le retour vers le milieu de la baie de Quiberon s’effectuera en passant par le chenal de La Teignouse à nouveau. Le record du Tour de Belle-Ile est détenu depuis 2011 par Sébastien Josse sur Gitana 11, en 2h42mn !

2/ Le P’tit Tour (Parcours ouvert aux voiliers équipés en côtier) Départ de La Trinité-sur-Mer, virer les Poulains et longer la côte intérieure de Belle-Ile jusqu’à la cardinale des Galères Arrivée à La Trinité-sur-Mer Ce parcours d’environ 39 milles nautiques vous fera louvoyer en Baie de Quiberon, passer par le chenal de La Teignouse, traverser jusqu’aux Poulains, longer la superbe Belle-Ile du côté intérieur de la baie de Quiberon, virer par la cardinale des Galères. Le retour vers le milieu de la baie de Quiberon se fera en passant par le chenal de La Teignouse à nouveau.

La course est ouverte à tout type de voiliers à partir de 6m (avec une inscription désormais individuelle et non plus par bateau au prix unique de 35 euros par personne (votre inscription doit néanmoins être attachée à un bateau).

Le Tour de Belle-Ile part du cœur de la baie de Quiberon pour une magnifique navigation autour de Belle-îleen-Mer. Contrastes fascinants et variétés de paysages étonnants viennent enrichir ce parcours d’exception.

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L'Homme Lifestyle

Cigare

par Antoine Delmas

PARTAGAS Lusitania

Au royaume du luxe, ce cigare est roi, avec sa bague gigantesque et sa robe colorado. Ce cigare est parfaitement intemporel, car il n’est peut-être pas au goût du jour comme certains Cohiba, Romeo & Juliet ou Montecristo, mais il sait tenir son rang et rester élégant.

Dans la famille des «grands» Havanes, on peut compter sur le Lusitania de la manufacture cubaine Partagas. Le Lusitania est certainement une des valeurs sûres de la production cubaine et il est apprécié année après année par les amateurs de «puros» imposants.

Pour rappel, le Lusitania est un paquebot transatlantique britannique qui fut torpillé par les Allemands le 7 mai 1915. Ce double corona impose de suite le respect, droit comme une torpille, souple et moelleux, son élégance, la finesse de sa cape colorado finement veinée fait de lui un cigare d’exception, hors

Le Lusitania est majestueux dans sa robe colorado, d’une longueur impressionnante pour ses 194 mm.

Quand on le fume à cru, le Lusitania dégage des arômes boisés de muscade et de poivre noir.

du temps. Avec ses deux heures de dégustation, il est une invitation à la réflexion et à la plénitude du corps. Ce cigare demande du temps et de l’attention, beaucoup de patience à tous dégustateurs désireux d’en faire l’expérience.

Le Lusitania est majestueux dans sa robe colorado, d’une longueur impressionnante pour ses 194 mm.

Quand on le fume à cru, le Lusitania dégage des arômes boisés de muscade et de poivre noir. D’une très belle longueur en bouche, il se fait soyeux et équilibré, en ce consumant avec une grande régularité,

délivrant quelques touches de cuir et de chocolat.

L’allumage est super souple et le tirage se fait dans les règles de l’art. Il faut dire que ce gros module est parfaitement conçu et ne peut pas décevoir le fumeur.

Le premier tiers est agréable, avec ses arômes fruités et boisés, mais on monte en puissance à l’approche du second tiers, avec des notes de cuir, d’humus et de terre. Le Lusitania monte doucement en puissance, dans un rythme régulier et rond. Le dernier tiers est parfois sauvage, mais cela reste acceptable, tout en se soumettant à sa puissance contrôlée.

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Lifestyle

Evasion de rêve par Lina Mouafak

CIRCUIT DE SHANGHAI Situé dans le quartier de Jiading, le circuit international d’automobile de Shangahi est le circuit de course qui accueille le Grand Prix de Formule 1 de Chine depuis 2004.

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Lifestyle Lifestyle

Évasion

de rêve

Dessiné par Hermann Tilke, ce tracé a été établi audessus d’un marais, comme c’est le cas à Sepang en Malaisie, où certains se plaindraient que le bitume s’enfonce peu à peu. Mais le concepteur allemand, également auteur du circuit malais inauguré en 1999, semblait avoir appris de ses erreurs au moment d’aborder le projet chinois. Il a ainsi proposé la création d’une gigantesque plateforme flottante sur laquelle repose aujourd’hui la piste et les tribunes. Et pour soutenir cette plaque géante, pas moins de 40.000 barres d’acier renforcé ont été enfouies sous terre.

Financé en partie par le gouvernement national et un conglomérat d’entreprises pour un total de 450 millions de dollars, le circuit international d’automobile de Shanghai a été construit en 2003, grâce au travail

continu de plus de 3.000 ingénieurs et ouvriers.

Le circuit de Shanghai est un véritable symbole de démesure à la chinoise. L’architecture des tribunes y est impressionnante !

Longues lignes droites et épingles serrées : tous les éléments caractéristiques de la plupart des créations de Tilke s’y retrouvent, mais poussés à l’extrême. Une ligne droite de quelque 1,3 kilomètre, la plus longue du calendrier, est une autre preuve de la démesure de ce circuit moderne. C’est là, entre les virages T13 et T14, que les monoplaces atteignent la vitesse maximale sur ce tracé, soit 326,1 km/h, avec l’aide de la zone de DRS qui couvre les deux tiers de cet axe interminable.

Il y a donc à boire et à manger parmi les 16 courbes (neuf à droite et sept à gauche). On dénombre notamment

cinq virages lents, dont le premier enchaînement (T1, T2 et T3) en forme d’escargot qui ne cesse de se refermer sur lui-même, à l’aveugle, et qui constitue un vrai challenge pour les pilotes au départ.

Quant au paddock, il est constitué d’un grand dédale de maisonnettes à la chinoise, parfois sur pilotis, mais presque toutes identiques. De nombreuses tribunes permettent aux spectateurs de voir filer à toute vitesse les grands champions de F1 mais aussi de MotoGP et d’autres courses tout aussi emblématiques.

Le tracé de Shanghai est donc très varié, un peu à l’image du circuit de Sepang, à ceci près que les conditions climatiques y sont bien moins éprouvantes pour les pilotes et les monoplaces, ce qui n’est pas du luxe.

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Nouveautés

Lifestyle Lifestyle

Art

par Antoine Delmas

Daniel

Picot 1942 ( Saint-Etienne-France ) Né à Saint-Etienne le 19 octobre 1942. Études techniques et stages à l'École des Beaux Arts de cette ville.

1962-64 Études de Design à l'École des Arts appliqués de Paris.

1964, Prix Raymond Loewy - Stage chez le sculpteur André Bloc à Meudon.

Rencontres et entretiens avec le parrain de promotion Gabriel Voisin à Tournus.

Depuis 1970 établi en Allemagne, études de produits industriels, meubles, véhicules etc...

En arts graphiques, affiches et médailles pour des manifestations automobiles.

Conception graphique de montgolfières (Chemie-Verbände Baden-Württemberg).

Bande dessinée sur le design et sur des thèmes régionaux dans la presse locale.

Techniques favorites : aquarelle, craie pastel et mine graphite.

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PRIX :25 DH

25 DH

JUIN 2013 - NUMÉRO 30

LE MESSI DE L'HYPERCAR

GENTLEMEN DRIVERS MAGAZINE

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HORACIO

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p.80

Pas une ride

JUIN 2013 • NUMÉRO 30

Seigneur des vents

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CYRIL

NEVEU LE PIONNIER DU DAKAR

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JUIN 2014 - NUMÉRO 42

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STEPHENSON GENTLEMAN REBEL

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p.60

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Grancabrio MC Stradale

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Maclaren F1

La formule 1 de la route

p.94

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GENTLEMEN DRIVERS MAGAZINE

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