PCC June 2014

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AVANTAGES DES RÉSEAUX STRUCTURÉS DE PLOMBERIE

INSPECTION MINUTIEUSE DES SYSTÈMES DE RÉFRIGÉRATION

RÉTROSPECTIVE DE LA CONFÉRENCE SUR LES POMPES À CHALEUR

JUIN 2014

Rapport annuel sur les VÉHICULES DE SERVICE

INCONTO UN

L’ÉCONOMIE DE CARBURANT :

ABLE URN

HYDRONIQUE MODERNE 2014 L’EFFICACITÉ COMMENCE À LA CONCEPTION

· Protection contre la condensation · Systèmes de chauffage combinés · Installations à chaudières multiples · Réalités du vrai virage écologique

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Nous unissons les Canadiens… d’un océan à l’autre Partout au pays, Uponor collabore avec ses partenaires pour offrir des solutions innovatrices, efficaces et fiables. Qu’on le retrouve dans un hôtel à Toronto, un édifice gouvernemental à Montréal ou un immeuble en copropriété à Vancouver, le système de plomberie PEX-a d’Uponor - comprenant les tuyaux Uponor AquaPEX et les raccords de dilatation ProPEX - permet toujours de réaliser des économies de matériau et de main-d’œuvre et ce, sans compromis sur la qualité. Chez Uponor, nous sommes à l’affût pour nos partenaires. Nous travaillons de concert avec vous pour dénicher la meilleure solution à tous les coups. • Le système le plus fiable, testé et homologué de l'industrie • Plénum homologué ULC S102.2 * • Mémoire de forme - déformation réparable • Service complet d’assistance à la conception et de soutien technique • Portail de ressources d’ingénierie : CAD, spécifications, BIM, LEED®

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sommaire

JUIN 2014 VOLUME 9 • NUMÉRO 3

4 6 10

Éditorial Nouvelles de l’industrie Un modèle d’innovation pour un immeuble à bureaux en hauteur La compagnie Ventilex inc. de St-Eustache réalise actuellement son plus gros projet depuis sa fondation en 1975. AVEC LA COLLABORATION D’ALEXANDRE DUMAS

12

RAPPORT 2014-15 Des joueurs qui changent les règles du jeu L’économie de carburant est le nouveau mantra des nouvelles camionnettes pleine grandeur et celles à venir. PAR Bill Roebuck

HYDRONIQUE MODERNE Jamais de fonctionnement sans protection Identification des mythes et des méthodes pour protéger les chaudières contre la condensation des gaz de combustion.

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PAR JOHN SIEGENTHALER

24

Solution de rechange hydronique intégrée Méthodes pour combiner efficacement le chauffage des locaux et celui de l’eau domestique. PAR Robert Bean

Le temps de repenser les systèmes Les systèmes à chaudières multiples impliquent plusieurs considérations de conception.

26

PAR Mark Norris

30

Photo de la couverture : Gracieuseté de Chrysler Group LLC

Capitaliser sur le virage écologique Ça prend plus que de la technologie pour obtenir des résultats. PAR Steve Goldie

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Appliquer les bonnes pratiques de conception Les réseaux structurés de plomberie offrent une solution au gaspillage causé par l’attente de l’eau chaude au robinet. PAR Rob Yeoh

Rétrospective de la 11 e conférence de l’AIE sur les pompes à chaleur Fait saillants de l’événement qui a réuni plus de 325 professionnels de l’industrie.

35

PAR Luc Boily, AVEC LA COLLABORATION DE Kerry Turner

À la recherche des preuves Réaliser une vérification complète et minutieuse de tous les chemins de fuite potentiels s’avère tout un art. PAR DAVE DEMMA

Index des annonceurs

36 38 JUIN 2014 | PCC 3


éditorial

L

es secteurs de la plomberie, chauffage, climatisation, ventilation et réfrigération figurent probablement parmi ceux qui ont le plus contribué au virage écologique des dernières années, en mettant de l’avant toutes sortes de technologies, d’appareils et de dispositions visant à économiser et réutiliser l’eau et l’énergie. À ce propos, on doit se rappeler qu’il est interdit, depuis le 1er mai au Québec, d’installer des robinets et autres accessoires de plomberie contenant plus de 0,25 % de plomb (détail dans Les nouvelles de l’industrie). Quant aux frigorigènes, en plus d’être davantage favorables à l’environnement, ils se révèlent mieux manipulés et récupérés. Même les appareils à carburants fossiles, comme les chaudières à condensation, ont vu leur efficacité monter en flèche. De nombreux joueurs de l’industrie sont particulièrement fiers de faire partie de ces solutions d’avenir. C’est le cas de notre collaborateur Steve Goldie. Pas surprenant qu’il soit exaspéré lorsque l’« apparence écologique » prend le dessus sur le rendement réel (voir page 30). Quoi qu’il en soit, trois dossiers de notre section Hydronique moderne 2014 abordent le rendement des chaudières sous différents angles, dans un souci d’optimisation des systèmes. La conscience collective d’économie de carburant s’est également transmise de façon généralisée chez tous les fabricants de véhicules de service cette année. Vous serez à même de le constater en parcourant le rapport annuel que nous vous présentons dans ce numéro. Il va de soi qu’il s’agit tout de même de camionnettes ou de fourgonnettes, et que les expectatives d’économie ne sont pas celles des petites voitures; mais les percées réalisées à ce chapitre s’avèrent néanmoins significatives. Toujours sur le thème de l’économie, les propriétaires-occupants de maison ont certainement accueilli avec satisfaction la mesure du budget Leitao du 4 juin dernier qui prévoit l’injection de 333 millions de dollars dans le programme LogiRénov d’ici le 30 juin 2015. Ce programme alloue un crédit d’impôt de 20 % des dépenses de rénovation admissibles, excédant 3000 $ et pour un maximum de 2500 $. Il est à noter que les travaux doivent être réalisés par un entrepreneur reconnu pour être éligibles. En outre, les projets entrepris dans le cadre du crédit ÉcoRénov (rénovation écoresponsable) seront reconnus dans ce nouveau crédit d’impôt – information détaillée sur le site www.revenuquebec.ca, rubrique « Citoyens », onglet « Crédits d’impôt ». En tant qu’entrepreneurs qui réaliserez ces travaux, ou tout autre projet de construction/rénovation, vous aurez peut-être besoin de dénicher un grossiste dans la région de votre client. Nous avons l’outil idéal qu’il vous faut. Il suffit de taper www.pccmag.ca sur un dispositif connecté à Internet et cliquer sur l’onglet « Trouver un grossiste ». Vous choisissez la ville et vous obtenez toutes les informations sur ses grossistes, incluant les types de produits/services offerts, leur site Internet et le chemin pour s’y rendre. Nous vous souhaitons un bel été et des vacances ressourçantes, si vous en avez en prévision. Luc Boily Directeur de la rédaction 4 PCC | JUIN 2014

DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : Luc Boily 450 622-6035 LBoily.pcc@videotron.ca DIRECTEUR ARTISTIQUE : Guy Rhéaume 514 881-2804 Guyr@metrodesign.ca RÉDACTRICE EN CHEF : Kerry Turner 416 510-5218 KTurner@hpacmag.com C00RDONNATRICE VENTES Kim Rossiter 416 510-6794 ET MARKETING : KRossiter@bizinfogroup.ca ÉDITEUR ADJOINT : David Skene 416 510-6884 DSkene@hpacmag.com DIRECTEUR DE COMPTES : Stephen Kranabetter 416 510-6791 SKranabetter@hpacmag.com DIRECTRICE DE LA PRODUCTION : Barb Vowles 416 510-5103 800 268-7742, poste 5103 BVowles@bizinfogroup.ca DIRECTRICE DE LA DIFFUSION : Selina Rahaman 416 442-5600 poste 3528 SRahaman@bizinfogroup.ca ÉDITEUR : Peter Leonard 416 510-6847 PLeonard@hpacmag.com ÉDITEUR EXÉCUTIF : Tim Dimopoulos BIG Magazines LP VICE-PRÉSIDENT DES PUBLICATIONS CANADIENNES Alex Papanou PRÉSIDENT DU GROUPE D’INFORMATION D’AFFAIRES Bruce Creighton ENTENTE DE PUBLICATION POSTALE NO : 40069240 Le magazine Plomberie, Chauffage et Climatisation est publié quatre fois par année par le magazine HPAC, propriété de BIG Magazines LP, une division de Glacier BIG Holdings Company Ltd. Le magazine PCC est la plus importante publication francophone s’adressant aux entrepreneurs en mécanique du bâtiment du Québec et à leurs fournisseurs. ISSN: 0017-9418 Le contenu, sous droit d’auteur © 2014 de BIG Magazines LP, une division de Glacier BIG Holdings Company Ltd, ne peut être reproduit entièrement ou en partie sans permission. SERVICES AUX ABONNÉS : Pour vous abonner, renouveler votre abonnement ou modifier votre adresse ou de l’information concernant votre dossier, veuillez vous rendre au www.hpacmag.com. Prix d’un abonnement annuel : au Canada, 40 $ CDN; à l’extérieur du Canada, 80 $ US. Prix pour un exemplaire au Canada : 5 $ CDN. Plomberie, Chauffage et Climatisation est publié quatre fois par année. PRÉFÉRENCES POSTALES : De temps à autre, nous mettons notre liste d’abonnés à la disposition de compagnies et d’organisations ciblées dont les produits et services pourraient vous intéresser. Si vous souhaitez que votre information demeure confidentielle, nous vous prions de communiquer avec nous de l’une des façons suivantes : tél.: 800 668-2374; téléc.: 416 442-2191; courriel : jhunter@ businessinformationgroup.ca; poste : Bureau des renseignements personnels, 80 Valleybrook Dr., North York, ON, M3B2S9. Le magazine PCC reçoit du matériel non sollicité (incluant des lettres au rédacteur en chef, communiqués de presse, articles promotionnels et images) de temps en temps. Le magazine PCC, ses filiales et ses délégataires peuvent employer, reproduire, éditer, republier, distribuer, stocker et archiver ces présentations non sollicitées entièrement ou en partie de n’importe quelle façon et dans n’importe quel média, sans compensation d’aucune sorte. AVIS : Le magazine PCC, le magazine HPAC, BIG Magazines LP (une division de Glacier BIG Holdings Company Ltd), leurs employés, dirigeants, directeurs et actionnaires (reconnus en tant qu’« éditeur ») n’assument aucune responsabilité ou engagement pour des réclamations résultant des produits annoncés. L’éditeur se réserve également le droit de limiter la responsabilité pour des erreurs éditoriales, des omissions et des inadvertances, à une correction imprimée dans une parution ultérieure. Le contenu éditorial du magazine PCC est rédigé pour le personnel de gestion mécanique de l’industrie qui possède une formation dans les domaines mécaniques dans lesquels il travaille. Les instructions imprimées par les fabricants, les fiches signalétiques et les avis ont toujours priorité sur les énoncés éditoriaux. Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du Canada (FCP) pour nos activités d’édition. FIER MEMBRE DE :

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MEILLEURE ÉCONOMIE DE CARBURANT JAMAIS OBTENUE PAR UN PICK-UP. VRAIMENT, LA MEILLEURE. Le tout nouveau Ram 1500 EcoDiesel 2014 s’habitue à marquer l’histoire. Plus tôt cette année, il a été nommé Camion de l’annéeMC selon Motor Trend pour la deuxième année consécutive, une première dans le monde des pick-up. De plus, il est le seul pick-up léger diesel au pays à offrir un rendement éconergétique d’une efficacité allant jusqu’à 7,1 L/100 km (40 mpg) sur route*, la meilleure économie de carburant jamais obtenue par un pick-up. Son moteur V6 EcoDiesel ultra efficace de 3 litres offre aussi une puissance de couple insurpassée pour un V6 de 420 lb-pi† et une capacité de remorquage allant jusqu’à 9 200 lb ≠. Alors si vous voulez économiser sur le carburant tout en comptant sur un camion qui livre la marchandise à tout coup, prenez le volant d’un Ram 1500 EcoDiesel 2014. Sinon, vous passeriez à côté d’un camion qui est passé à l’histoire.

* Selon les cotes de consommation de carburant sur route d’ÉnerGuide 2014. Méthodes d’essai du gouvernement du Canada. La consommation de carburant varie selon les habitudes de conduite et d’autres facteurs. Consultez votre concessionnaire pour en savoir plus sur les cotes ÉnerGuide. Efficacité allant jusqu’à 10,2 L/100 km (28 mpg) en ville et 7,1 L/100 km (40 mpg) sur route pour le modèle Ram 1500 4x2 avec un moteur V6 EcoDiesel de 3 L à transmission automatique à 8 vitesses. Voyez votre concessionnaire pour des précisions supplémentaires sur le programme ÉnerGuide. ≠ Avec l’équipement approprié. † Selon le segment des gros camions d’Automotive News. RAM est une marque de commerce déposée de Chrysler Group LLC et utilisée sous licence.

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nouvelles de l’industrie Nouveau président à l’ICPC-Québec C’est après un mandat bien rempli de deux ans que Gilles Legault (Agences Jean-Pierre Sylvain), président sortant de l’Institut canadien de plomberie et de chauffage (ICPC), région du Québec, a passé le relais à Sylvain Fournier (Moen), l’ancien premier vice-président, lors de l’assemblée générale annuelle de l’Association qui s’est tenue le 13 mai au restaurant iconique du Vieux-Montréal, le Gibby’s. Les nouveaux administrateurs 2014-2016 ont également été élus et le nouveau conseil d’administration a été formé. M. Fournier a chaleureusement remercié son prédécesseur, précisant qu’il lui tient à cœur de poursuivre les actions mises de l’avant par l’ICPC et

Gilles Legault (d) accueille le nouveau président : Sylvain Fournier de Moen

de représenter ses membres auprès de l’industrie. Le président sera secondé par André Descoteaux (Deschênes et Fils Ltée), premier vice-président et Denis Montour (Uponor), deuxième vice-président. Claude Robitaille, coordonnateur de l’Institut, en a prof iter pour remettre quelques marques d’appréciation à M. Legault au nom des membres, tout en le taquinant un peu ou, en bon joueur du domaine de la tuyauterie, en lui tirant un peu la « pipe »…

La CMMTQ et le gala Maestria Cette année, le congrès annuel de la Corporation des maîtres mécaniciens en tuyauterie du Québec (CMMTQ), qui s’est déroulé du 22 au 24 mai à Québec, marquait son 65e anniversaire. L’événement a été célébré en grand. Au terme de l’assemblée générale, on apprenait l’élection du nouveau président du conseil provincial d’administration, François Nadeau, de l’entreprise Plomberie François Nadeau inc. de St-Mathieu-deBeloeil. M. Nadeau sera appuyé dans ses fonctions par les membres du comité de direction, composés de Marc Gendron (Les Entreprises MLG et Fils inc.), premier vice-président; Miguel Primeau (Roger Déziel inc.), deuxième vice-président; Pierre Laurendeau (Lucien Laurendeau inc.), trésorier et Daniel Ricard (Allard & Ricard inc.), secrétaire. Le congrès a été clôturé par la 5e édition du gala Maestria, animé pour la 3e fois consécutive par la comédienne Mélanie Maynard. En présence de 400 participants, neuf entreprises œuvrant dans le domaine de la mécanique du bâtiment ont été honorées et se sont vus décerner un trophée soulignant leurs réalisations dans l’une ou l’autre des catégories du concours.

Le nouveau président, François Nadeau aux côtés de Mélanie Maynard

Les gagnants sont les suivants : Plomberie Mario Côté inc., Sherbrooke (Image professionnelle du MMT); Cervo-Polygaz inc., Chicoutimi (Prévention en santé et sécurité); Plomberie Laroche inc., AncienneLorette (Implication sociale / Réalisation de l’année); Techniflamme combustion inc., Richmond (Service / Économie d’énergie / Conception et innovation); Plomberie Pascal Dumais inc., Saint-Philippe-DeNéri (Relève - Nouvelle entreprise); M3D mécanique énergie inc., Repentigny (Relève - Reprise d’entreprise). Produits sans plomb : c’est la loi Nous vous rappelons que depuis le 1er mai, il est interdit d’installer des robinets et autres accessoires de plomberie contenant plus de 0,25 % de plomb. Il s’agit de la concentration autorisée pour les surfaces entrant en contact avec l’eau potable pour les produits servant à distribuer de l’eau destinée à la consommation. Parmi les produits visés, notons les robinets d’éviers, de lavabos, de cuves ainsi que les vannes d’arrêt. Ces nouvelles exigences sont introduites dans l’édition 2012 des normes CSA B125.1 et B125.3 qui visent les robinets et accessoires de robinetterie sanitaire. Une présentation de l’Institut canadien de plomberie et de chauffage (ICPC) de 62 pages (en anglais) donnant tous les détails sur la nouvelle réglementation peut être consultée en ligne ou téléchargée depuis la page d’accueil de Wolseley au www. wolseleyinc.ca. Médaillés des Olympiades québécoises Voici les médaillés des Olympiades québécoises 2014 des métiers, dans les catégories Plomberie et Réfrigération, à la suite des compétitions qui ont eu lieu les 8 et 9 mai à ExpoCité (Centre de foires de Québec), sous la supervision de Compétences Québec. Au moment d’écrire ces

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Essayez-le ! Et donnez-nous en des nouvelles ! 6 PCC | JUIN 2014

NOTE : Si vous êtes grossiste dans les secteurs énumérés et que votre nom ne figure pas dans notre répertoire, faites-le nous savoir et nous rectifierons la situation avec plaisir. L’administrateur


Les trois médaillés dans la catégorie Plomberie

Les trois médaillés dans la catégorie Réfrigération

lignes, les Olympiades canadiennes des métiers et des technologies 2014 étaient en cours au Centre international de Toronto. Les gagnants pourront être choisis comme membres d’Équipe Canada WorldSkills 2015, et participer au Mondial des métiers qui se tiendra à São Paolo au Brésil en août 2015.

Voici donc les gagnants en Plomberie : Michaël Lavoie-Vallée, École des métiers de la construction de Montréal (or); Patrick Fortin, C.F.P. de Jonquière (argent); Jordan Jetté-Dégarie, C.F.P. Daniel-Johnson de Montréal (bronze); et en Réfrigération : Marc-Antoine Bettez, C.F.P. de Québec (or); Jérémie Wright, C.F.P. de Lachine (argent); Vincent Pilon, C.F.P. Pierre-Dupuy. Conférence annuelle de l’ICCCR Sous le thème « Bâtir la marque de l’industrie », l’Institut canadienne du chauffage, de la climatisation et de la réfrigération (ICCCR) tiendra sa 46e conférence annuelle à l’hôtel Le Westin de Montréal du 20 au 23 août prochain. L’allocution d’ouverture sera présentée par Ron Tite, expert en image de marque. Les séances de l’industrie porteront, entre autres, sur les maisons à consommation d’énergie nulle (maisons nettes zéro), les systèmes de zonage du CVCA, les systèmes combinés, et les stratégies de canalisation et de régulation pour systèmes de chauffage rayonnant. Les séances commerciales porteront sur la façon de cibler le marketing, les avantages que procurent les plans d’entretien prolongé, les progrès accomplis dans le marché de la géother-

mie et les choix à venir en matière de frigorigènes. La « Séance d’information sur l’industrie de l’ICCCR » aura lieu le mercredi (20 août) à 17 h, juste avant la réception d’accueil, et s’avère à ne pas manquer. Les 50 Mieux gérées dévoilées Deloitte et la CIBC ont récemment annoncé les 50 lauréats de la vingtième édition du programme des Sociétés les mieux gérées au Canada. Cette récompense est remise aux sociétés privées détenues et gérées par des Canadiens en reconnaissance de leur rendement exceptionnel et de leur gestion novatrice. Les sociétés lauréates ont été capables de bâtir et de faire fructifier des activités durables à long terme en affichant un taux de croissance d’au moins 10 % (avec un chiffre d’affaires annuel excédant 10 millions $). Voici quelques noms d’entreprises gagnantes oeuvrant de près ou de loin dans l’industrie du bâtiment au Québec : J. Sonic Services (Revêtement de sol en bois dur), Laurentide Controls (Solutions d’automatisation), Lemay (Architecture, conception et urbanisme), Momentum Technologies (Services professionnels en 8 automatisation et en TI).

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nouvelles de l’industrie Distech remporte un prix de conception durable Distech Controls – expert dans le domaine des solutions de gestion de l’énergie – a annoncé au mois de mai que son nouveau siège social mondial de Brossard s’est classé au troisième rang dans le cadre du prix Excellence in Design (EID), catégorie Entreprises, remis par le magazine EDC (Environmental Design + Construction) lors de la compétition annuelle destinées aux bâtiments démontrant un engage-

Un bâtiment qui renferme des solutions de gestion de l’énergie uniques

suite de la page 7

ment marqué de conception durable. Comme autre nouvelle, Distech Controls a lancé son initiative « Bâtir notre avenir » à la fin du mois d’avril, laquelle vise à soutenir son programme de responsabilité sociale. Dans le cadre de cette initiative, la société apportera sa contribution à plusieurs organisations en s’appuyant sur quatre de ses piliers fondamentaux : la jeunesse, l’environnement, la santé et la performance. Voici les organismes de bienfaisance sélectionnés en 2014, dont les activités rejoignent ses valeurs : Dr Clown (Jovia), Jeunesse au Soleil, la Société canadienne du cancer, The Nature Conservancy et la Fondation olympique canadienne. La norme C448 fait déjà l’objet d’une révision majeure L’encre n’est pas encore sèche sur la norme C448 publiée récemment que déjà le document est mis en pièces afin de créer une norme binationale CanadaÉtats-Unis. Dans un document décrivant le projet, il est précisé que le Groupe CSA désire ensuite utiliser ce nouveau produit

TM

afin de promouvoir et développer une norme internationale. Au fil des mois, il est devenu clair que le processus serait fortement biaisé en faveur de la participation d’intervenants américains et canadiens qui, pour la plupart, sont affiliés à ces groupes américains. Invité sur le tard à siéger sur le comité technique veillant au développement de cette norme binationale, le président-directeur général de la Coalition canadienne de l’énergie géothermique (CCÉG), Denis Tanguay, a décliné l’invitation. « La CCÉG a plus à cœur d’investir ses ressources pour favoriser la croissance du marché plutôt que de créer de nouvelles barrières réglementaires », a-t-il exprimé.

messages de l’industrie En Chine avec Powrmatic 60 propriétaires d’entreprise ont accompagné le distributeur de fournitures d’équipement résidentiel, commercial et industriel Powrmatic du Canada ltée en Chine au mois de mars à

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8 PCC | JUIN 2014


Croisière de quatre jours sur le majestueux fleuve Yangtzé

l’occasion de son 47e voyage annuel. Au total, c’est 122 personnes qui ont eu le grand plaisir de participer à ce séjour de 12 jours comprenant la visite d’attractions populaires à Pékin et Shanghai, en plus d’une croisière de 4 jours sur le majestueux fleuve Yangtzé. Le voyage annuel de Powrmatic est accessible à tout client et il se révèle toujours très populaire. Veuillez communiquer avec l’entreprise pour tous les détails. Les destinations varient d’une année à l’autre. Voici un aperçu des destinations exotiques visitées par le passé : Guadeloupe, Torremolinos, Rome, Hawaï, Marrakech, Riviera Maya et Madrid, en plus de quelques croisières dans les Caraïbes. Nouvelle succursale Emco Emco CVC a procédé à l’ouverture d’une nouvelle succursale à Laval le 9 juin au 3468, boul. Industriel. Spécialisé en chauffage hydronique, climatisation et ventilation, ce nouvel emplacement offre une option intéressante à la clientèle de la rive-nord de Montréal en ce qui a trait à la conception et au soutien à la conception de systèmes. L’expertise et le savoir-faire des techniciens en mécanique du bâtiment en poste n’attendent que vos projets. Cheminées Sécurité fait peau neuve Cheminées Sécurité International rajeunit son image en présentant un nouveau logo, un nouveau site Internet et de la nouvelle documentation. Établie dans le quartier industriel de Laval, dans des installations modernes de plus de 100 000 pi ca, la notoriété de l’entreprise repose sur 50 ans d’innovation de produits résidentiels et commerciaux, appuyés par un service inégalé. La nouvelle image reflète les avancées technologiques réalisées dans le domaine de la ventilation.

Gagnants du Club du million $ Le fabricant de produits de plomberie, chauffage et raccordements de tuyaux Viega vient de faire connaître la liste de ses représentants avant franchi le cap du million de dollars en ventes au cours de l’année dernière, se méritant ainsi le prix du Club du million de dollars Viega 2013. Au Québec, l’entreprise Agences J.P. Sylvain s’est méritée cet honneur, et dans le reste du Canada, Canadian Aqualine et JF Taylor Enterprises en ont fait autant. Les prix ont été remis dans le cadre de l’assemblée annuelle de Viega qui s’est tenue à Wichita au Kansas, et qui a accueilli plus de 200 représentants et invités spéciaux. Fortune Valve dans l’est du Canada Depuis le 26 mai, Alexandre De Gagné agit comme nouveau directeur Développement des affaires, Est du Canada (Québec, O n t a r i o , Maritimes) chez F o r t u n e Va l v e Canada. Cumulant plus de huit ans d’expérience dans l’industrie, Alexandre vise l’ouverture d’un centre de distribution à Montréal à Alexandre De Gagné moyen terme. Fabricant de vannes de classe mondiale fondée à Taiwan il y a 33 ans, Fortune Valve offre des produits répondant à des systèmes de qualité très stricts (tels que UL, CSA, FM et API) destinés à tous les marchés. L’entreprise possède six installations de fabrication certifiées ISO en Asie avec plus de 1000 employés, parmi lesquels on retrouve 30 ingénieurs et personnel en R et D. En poste à Brossard, Alexandre peut être joint au 514 994-8647 ou alex.degagne@ fortunevalve.com. Du mouvement chez Distech Le fournisseur de solutions de gestion d’énergie Distech Controls est heureux d’annoncer la récente nomination de Jean-Lou Paquet au poste de vice-président, développement corporatif, lequel s’occupera de tous les aspects liés aux fusions et acquisitions de l’entreprise. La direction désire également souhaiter la bienvenue à Carl Barnard, nouveau directeur des ventes, Amériques; et souli-

gner les nominations suivantes au sein de son équipe : David Gill, vice-président, Asie; Jim French, vice-président, développement de produits et soutien technique; Steve Jean-Lou Paquet Lupien, responsable de la gestion mondiale de ces secteurs; et Ryan Sen, directeur, soutien aux ventes. Nouveau directeur chez Taco Mike Miller a récemment été nommé directeur des ventes commerciales chez Taco Canada. Collaborateur pour les magazines HPAC et PCC, M. Miller est membre de l’Institut canadien du chauffage, de la climatisation et de la réfrigération (ICCCR) et siège comme vice-président au Canadian Hydronics Council (CHC). Il cumule Mike Miller une solide expérience de 21 ans en hydronique, édifiée sur une base d’entrepreneur en CVCA. Nouveau vice-président chez Wolseley Canada Chris Swartz a été nommé vice-président de la chaîne d’approvisionnement chez Wolseley Canada. M. Swartz cumule plus de 15 ans d’expérience dans le domaine, anciennement comme directeur de la chaîne d’approvisionnement pour Maple Leaf Foods Amérique du Nord et direcChris Swartz teur de la logistique pour Walmart Canada. M. Swartz relève du PDG de Wolseley Canada, Andy Wighton, et il est en poste au siège social de Burlington en Ontario.

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ventilation

avec la collaboration d’ALEXANDRE DUMAS

Un modèle d’innovation pour un immeuble à bureaux en hauteur

A

La compagnie Ventilex inc. de St-Eustache réalise actuellement son plus gros projet depuis sa fondation en 1975.

près avoir obtenu, par l’intermédiaire du consortium CAL/ PCL, l’un des plus importants contrats accordés ces dernières années dans l’industrie de la construction au Québec – en ce qui a trait à l’installation de systèmes de ventilation et de climatisation dans des immeubles en hauteur – Ventilex s’affaire actuellement à installer ces systèmes dans la prestigieuse Tour Deloitte de la Corporation Cadillac Fairview ltée, située à un jet de pierre du Centre Bell. Il s’agit du premier immeuble à bureaux de 26 étages à Montréal qui vise l’obtention de la prestigieuse certification LEED Platine (CS) et dont la fin des travaux est prévue pour juin 2015.

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Conduits de ventilation de la salle mécanique L 4m

État des travaux à la Tour Deloitte au moment d’aller sous presse

les usagers à une hauteur de six pieds du sol, plutôt qu’à neuf pieds comme dans les systèmes conventionnels : une autre initiative écoénergétique. Systèmes en place Une chaudière à condensation de haute efficacité assurera le chauffage du bâtiment et celui de l’eau chaude domestique. Par ailleurs, le froid extérieur (gratuit) sera mis à contribution, avec la tour d’eau, pour générer de la climatisation, permettant d’arrêter les refroidisseurs lorsque la température extérieure le permettra. L’eau condensée des refroidisseurs sera pour sa part utilisée pour le réchauffage de l’air neuf. En termes de ventilation pure, des roues thermiques sur les systèmes d’air

neuf et d’évacuation, permettront de récupérer environ 67 % de l’énergie de l’air évacué. De plus l’apport d’air neuf sera assuré par une série de sondes afin de pouvoir mesurer ce dernier pour l’ensemble du bâtiment – par système et par étage – garantissant ainsi un contrôle optimal. La consommation d’eau se verra également optimisée par un système de récupération de l’eau de pluie qui alimentera les installations sanitaires de l’immeuble et l’arrosage extérieur. Au-delà de tous ces éléments mécaniques, cette réalisation desservant des aires totales de 514 000 pieds carrés, n’est pas sans rappeler celle qui a marqué les tours Evolo 1 et 2 de l’Île-desSœurs. Elle démontre clairement la capacité de Ventilex à livrer des systèmes de ventilation et de climatisation à forte valeur ajoutée, sécuritaires et rentables. Soulignons que la compagnie s’est méritée le prix Innovation 2014 du CLD des Laurentides lors du gala Les Monarques de la Chambre de commerce et d’industrie de Deux-Montagnes qui a eu lieu au mois de mai.

Photos : Ventilex

Un modèle d’innovation L’ingénierie a été conçue par la firme de génie-conseil TNP de Toronto et la réalisation a été complétée en coopération avec Plomberie Charbonneau, M. A. Baulne inc. et EG Électrique ltée de Montréal. Selon Yves Rousseau, président de Ventilex, « cet immeuble deviendra un modèle d’innovation, avec ses systèmes intelligents visant à optimiser la consommation énergétique ». Tous les systèmes seront munis de variateurs de fréquence (VFD), pour en permettre un contrôle optimal et établir la consommation électrique. De plus, la consommation d’eau chaude, d’eau glacée, d’eau domestique ou de gaz sera cumulée, soit par système, soit par étage. Globalement, ces systèmes permettront d’établir un facteur d’utilisation de près de 100 % de l’énergie entrante dans le bâtiment en période de demande, pour un contrôle optimal de l’activité et une diminution des coûts d’exploitation. Un tableau de bord (dashboard) en temps réel contribuera largement au contrôle de la consommation énergétique, incluant celui du système d’éclairage programmable à DEL, mettant également à contribution un sous-système de détecteurs de mouvement. Une climatisation sous les planchers garantira la création d’une zone de confort pour


Couple de 265 lb-pi. 7,7 L /100 km sur route.* Nos forces au travail. Le tout nouveau Sprinter 2014. À partir de 39 900 $.** Doté d’un moteur 4 cylindres diesel BlueTEC à turbocompresseur qui offre à la fois un couple de 265 lb-pi et une faible consommation de carburant de 7,7 L/100 km sur route,* le tout nouveau Sprinter 2014 a tout ce que vous avez besoin pour vos activités. Apprenez-en davantage sur le groupe motopropulseur ultra-efficace du Sprinter à l’adresse lesprinter.ca. /mbcanadasprinter

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©2014 Mercedes-Benz Canada Inc. *Basé sur les essais standard des émissions de gaz à effet de serre du fourgon Sprinter 2500 de l’année modèle 2014 à empattement de 144 po et à toit standard, à 50 % de sa capacité de charge et aux vitesses de conduite sur l’autoroute/en ville selon les normes du « CONTRÔLE DES ÉMISSIONS DES NOUVEAUX VÉHICULES LOURDS [Titre 40 du Code de la réglementation fédérale – Partie 1037] », tels qu’effectués par Mercedes-Benz en septembre 2013. Cote de consommation de carburant basée sur un cycle de conduite sur autoroute. La consommation réelle de carburant peut varier. Données non fournies à des fins de comparaison. Les résultats des essais de consommation de carburant réalisés selon les méthodes d’essai approuvées par le gouvernement du Canada ne sont pas disponibles. **Les prix de détail nationaux suggérés par le fabricant (PDSF nationaux) sont indiqués uniquement à titre d’information. Les prix n’incluent ni les taxes, prélèvements, frais généraux, frais de transport et de livraison, frais d’assurance et d’immatriculation, ni aucun des autres produits ou services qui peuvent vous être offerts par le concessionnaire Mercedes-Benz de votre choix. Le prix des véhicules est modifiable sans préavis. Le concessionnaire peut vendre à prix moindre. Ces prix ne s’appliquent pas aux provinces qui ont des exigences de prix totaux/tout compris. Veuillez contacter directement votre concessionnaire local pour connaître les détails exacts concernant les prix, ainsi que les prix totaux qui s’appliquent dans ces provinces.


RAPPORT ANNUEL SUR LES VÉHICULES DE SERVICE Ford présente sa toute nouvelle camionnette F-150 avec une caisse en aluminium.

DES JOUEURS QUI CHANGENT LES RÈGLES DU JEU L’économie de carburant est le nouveau mantra des nouvelles camionnettes pleine grandeur et celles à venir.

C

PAR BILL ROEBUCK

ette année, on retrouve des camions de travail remaniés ou renouvelés chez chaque fabricant. Qu’il s’agisse des camionnettes ou fourgonnettes pleine grandeur (voir la page 15 pour consulter la section fourgonnettes utilitaires du rapport), les nouvelles versions 2014 viennent à peine d’arriver que les modèles 2015 se pointent déjà le bout du nez. En fait, le nombre de nouveaux véhicules et ceux remaniés cette année s’avère sans précédent. L’accent principal de toutes les mises à niveau a été le rendement du carburant. Après tout, lorsqu’il est question de camions de travail, la fonction dicte la forme. Les conceptions pratiques ne peuvent généralement pas concurrencer les voitures en matière de poids, d’aérodynamique ou de style épuré à l’extérieur; ce qui n’a quand même pas empêché les fabricants d’essayer. À l’intérieur, toutefois, la plupart d’entre eux ressemblent de plus en plus aux voitures, avec des habitacles plus silencieux et des caractéristiques de confort et de commodité additionnelles. La camionnette Ram 1500 2014 en constitue une bonne démonstration. En effet, elle s’est méritée un prix Ward des 10 meilleurs aménagements intérieurs, ce qui est plutôt impressionnant pour n’importe quelle camionnette. D’ailleurs, Ram est la seule camionnette pleine grandeur à 12 PCC | JUIN 2014

avoir obtenu ce prix jusqu’à maintenant. Chaque fabricant de camions de travail a au moins quelque chose de nouveau à offrir cette année. Certains de ces changements viennent vraiment modifier les règles du jeu, comme la caisse de la camionnette Ford F-150 2015 presque entièrement faite en aluminium, et les percées de Ram réalisées en économie de carburant avec sa transmission automatique à huit rapports. Parmi les autres innovations significatives que comportent les plus récentes camionnettes, mentionnons des hayons assistés qui ne s’écrasent pas lorsque vous les ouvrez; des marchepieds facilitant l’accès à la caisse; et des caractéristiques de sécurité incluant les caméras de recul et la technologie de prévention de collision et d’avertissement de sortie de voie. En outre, vous retrouverez les plus récents systèmes audio Bluetooth ainsi que des systèmes de radio et de navigation évolués. Nous nous concentrerons sur les versions une demi-tonne (généralement désignées par les modèles 150 ou 1500), qui représentent 70 % du marché de la camionnette pleine grandeur au Canada. Les modèles robustes trois quarts de tonne et une tonne (250/350 ou 2500/3500) occupent les 30 % restants du marché. Des versions robustes (heavy-duty) s’imposent si vous devez tracter régulièrement des charges de plus de 10 000 lb.


GENERAL MOTORS General Motors offre une toute nouvelle conception de

ses camionnettes une demi-tonne quasi-jumelles 2014 Silverado 1500 de Chevrolet et Sierra 1500 de GMC. Les modèles robustes trois quarts de tonne 2500 bénéficieront d’un renouveau l’an prochain. General Motors a apporté de nombreuses améliorations à ses camionnettes 2014. Parmi celles-ci, on note un trio de nouveaux moteurs EcoTec3 – un V6 et deux V8 – une cabine plus robuste, plus silencieuse et plus confortable; un nouvel intérieur avec des fonctionnalités et des options de connectivité adaptées aux clients de camion; des systèmes de direction, suspension et freinage révisés; et des solutions améliorées de gestion de l’espace utilitaire.

de la suspension avant, des capots et autres pièces. On dit que GM est en train de développer des châssis en aluminium pour ses camionnettes 2019 de prochaine génération.

FORD

La F-150 de Ford est la camionnette le plus vendue au Canada depuis 48 ans, un statut que le fabricant ne veut certainement pas se départir. De ce fait, pour garder ses véhicules à la fine pointe, il présente un modèle 2015 entièrement remanié. Ce dernier s’attaquera directement à la question de poids des camionnettes avec une bonne partie de sa caisse en aluminium au lieu d’en acier. Alors que Ford et d’autres fabricants ont déjà utilisé l’aluminium pour la fabrication de composants – comme les capots – ce sera la première fois que ce métal sera employé à grande échelle dans la construction d’une camionnette. En combinant l’aluminium dans la structure et l’acier à haute résistance dans le châssis, Ford a réussi à réduire le poids de sa camionnette F-150 d’environ 320 kg. Par ailleurs, Ford ne s’est pas limité à cet aspect, puisque le modèle F-150 2015 a subi un remaniement complet. Les modèles robustes F-250 et F-350 suivront le pas sous peu. Ford a même apporté une amélioration mineure à son modèle F-150 2014 en offrant en option un marchepied rabattable sur le hayon et sur les côtés de la caisse pour y faciliter l’accès, de même que des marchepieds de cabine pratiques pour tous les membres de l’équipe peu importe leur taille.

NISSAN

La Sierra pleine grandeur 2014 de GMC annonce une consommation de 9,8 l/100 km (24 mi/gal) sur route avec son moteur V6 EcoTec3 standard de 4,3 litres.

Les camionnettes offrent également des caractéristiques de sécurité en option telles que l’alerte de prévention de collision, l’avertissement de sortie de voie – avec un siège d’alerte de sécurité – et l’assistance au stationnement vers l’avant et l’arrière. Le système StabiliTrak avec contrôle antiroulis de remorque et l’assistance au démarrage en pente viennent en équipement standard. Parmi les modèles disponibles, on retrouve la cabine multiplace, la cabine classique et la cabine double, avec sept habillages intérieurs différents. La cabine multiplace peut être jumelée à une caisse de 6 pi 6 po, en plus de la caisse de 5 pi 8 po, permettant aux équipes de travail de transporter plus de marchandise tout en étant capable de se garer dans de nombreux garages. Concentrée sur la fonctionnalité, la compagnie GM a moulé des marchepieds dans les coins du pare-chocs arrière pour faciliter l’accès à la caisse. De plus, comme le hayon est assisté, il peut être baissé et soulevé d’une seule main. L’amélioration de l’économie de carburant a été un autre aspect tournant dans le remaniement 2014 des GM. Bien que le fabricant n’offre pas de moteurs diesel ou turbo dans sa gamme actuelle, ses moteurs V8 EcoTec3 à essence comportent une fonction désactivation de cylindres qui permet de passer en mode quatre cylindres lors des déplacements avec une faible charge, dans le but d’améliorer l’économie de carburant. De l’acier à haute résistance a été utilisé pour la construction des châssis afin d’augmenter la robustesse tout en diminuant le poids. Des alliages d’aluminium ont également été utilisés pour réduire le poids des moteurs, des composants

En 2014, la camionnette Titan une demi-tonne pleine grandeur de Nissan est disponible en versions cabine allongée et cabine double avec un choix de tractions 4 x 4 et 4 x 2, en deux versions d’empattement et trois longueurs de caisse. Le modèle à empattement long est équipé d’une caisse haut de gamme de 7 pi et d’une cabine multiplace. Comme nouveauté en 2014, le hayon à été redessiné avec un aileron aérodynamique et une caméra de recul en équipement standard sur tous les modèles sauf le modèle S de base. La version cabine allongée du Titan comporte des portes arrière qui s’ouvrent à près de 180 degrés ainsi qu’une caisse ultra-utilitaire en option qui inclut une doublure de caisse vaporisée en usine, un système de rails Utili-track avec attaches d’arrimage et un rangement verrouillable doublement isolé sur le côté de la caisse. La caisse comporte également une prise CA de

En 2014, la Titan est offerte en versions cabine allongée et cabine double avec trois longueurs de caisse. JUIN 2014 | PCC 13

14


suite de la page 13

120 V, livré de série avec les modèles SV​​, PRO-4X et SL. Côté moteur, on retrouve le même V8 de 5,6 litres tout en aluminium utilisé depuis 2007. L’entreprise affirme que la transmission automatique à cinq rapports a été conçue pour effectuer des remorquages exigeants. Nissan a signalé son intention de présenter une camionnette Titan remaniée en 2015, incluant l’option d’un nouveau moteur, résultat de son récent partenariat avec Cummins diesel.

CAMION RAM

La camionnette Ram de Chrysler a été remaniée en 2013, dont le point culminant s’avère probablement sa transmission automatique à huit rapports (comparativement à cinq ou six chez les modèles de la concurrence). Ram est la seule camionnette au Canada qui offre un moteur diesel pour un modèle une demi-tonne. Ce moteur EcoDiesel V6 développe 420 lb-pi de couple, et Chrysler soutient qu’il peut atteindre une cote de consommation de carburant sur route de 7,1 l/100 km (40 mi/gal) et de 10,7 l/100 km (28 mi/gal) en ville, sur les modèles à pro-

C’est aussi la seule camionnette pleine grandeur à offrir une transmission automatique à huit rapports et la suspension pneumatique Active-Level aux quatre roues en option.

TOYOTA

Bien que la camionnette pleine grandeur Tundra de Toyota ait été remaniée en 2014, aucune autre modification majeure n’est prévue avant 2016. Cette année, le devant se démarque par sa calandre qui s’intègre au capot, dans un style moderne, et qui le relie visuellement à la partie supérieure du pare-chocs. La partie inférieure de ce dernier comporte une nouvelle conception en trois sections qui réduit les coûts de remplacement de pièces. En outre, les angles de la calandre et ceux des cages de roues ont été équarris. On retrouve également une nouvelle caisse et un nouveau hayon avec aileron intégré, lequel contribue à une meilleure consommation de carburant. Le pare-chocs arrière est aussi monté en trois sections. Des améliorations ont été apportées à la suspension pour rehausser la qualité de roulement sur ​​les surfaces difficiles. Plusieurs mises à niveau intérieures ont également permis d’améliorer les sièges et les rangements tout en réduisant le niveau de bruit dans la cabine. En matière de sécurité, la Tundra 2014 vient équipée d’une caméra de recul sur tous les modèles, et un moniteur d’angles morts avec avertissement de circulation transversale arrière est offert en option.

Le moteur EcoDiesel V6 de 3, 0 litres de la camionnette Ram développe 420 lb-pi de couple.

pulsion arrière avec transmission à huit rapports. La Ram a été nommée camionnette de l’année par Motor Trend en 2014, pour la deuxième année consécutive, et elle a reçu un prix Ward des 10 meilleurs moteurs de l’année en 2014 pour l’EcoDiesel.

La Tundra 2014 a bénéficié de plusieurs mises à niveau intérieures améliorant les sièges et les rangements tout en réduisant le niveau sonore dans la cabine.

QUOI DE NEUF DANS LES FOURGONNETTES ? Les options incluent désormais des caractéristiques de rangement comme au bureau dans ces véhicules à toit surélevé et ceux « à l’ancienne ».

CHRYSLER La Ram ProMaster 2014 de Chrysler, qui s’inspire de la Fiat

Ducato, s’avère la seule fourgonnette pleine grandeur à traction avant. Ram explique que ce choix comporte plusieurs avantages : moins de pièces mécaniques, poids total réduit, charge utile augmentée, capacité de chargement accrue, meilleure traction et plancher abaissé facilitant l’accès. Une large porte arrière, dont les charnières permettent une ouverture à 260 degrés, facilite le chargement avec un chariot 14 PCC | JUIN 2014

élévateur par n’importe quel des trois côtés. La ProMaster est également équipée de quatre freins à disques avec étriers à deux pistons Brembo à l’avant. Parmi les configurations offertes, on retrouve les versions fourgonnette et châssis-cabine dans trois séries de modèles : 1500, 2500 et 3500. Chaque modèle est livrable avec un empattement court, classique ou long, ainsi qu’un toit standard ou surélevé. Sur les modèles de la série 3500, une version allongée est aussi offerte. Le groupe motopropulseur peut inclure un moteur à essence V6 Pentastar de 3,6 litres


RAPPORT ANNUEL SUR LES VÉHICULES DE SERVICE

GENERAL MOTORS

Les fourgonnettes utilitaires Express de Chevrolet et Savana de GMC sont en majeure partie une reprise des modèles 2014. Ces fourgonnettes à l’ancienne (comparées aux récentes versions à toit surélevé) offrent cependant plusieurs nouvelles options, comme la radionavigation, la technologie Bluetooth, la caméra de recul et l’assistance au stationnement avec système ultrasons. Soulignons aussi la pratique option AutoNet Mobile, qui fournit une connexion Internet sans fil dans un rayon de 150 pi autour du véhicule.

Les modèles Ram ProMaster de la série 3500 offrent l’option d’une version allongée.

développant 280 HP et 260 lb-pi de couple ou un moteur diesel à quatre cylindres EcoDiesel de 3,0 litres développant 174 HP et 295 lb-pi de couple, chacun jumelé à une transmission manuelle automatisée à six rapports.

FORD

La Transit 2015 de Ford offre une vaste gamme de fourgonnettes grand format pleine grandeur, disponibles dans différentes configurations : deux longueurs d’empattement, trois longueurs d’espace utilitaire et trois hauteurs de toit. Elles peuvent être livrées dans quatre styles : fourgonnette, fourgon, châssis-cabine et modèle tronqué. Comparée aux fourgonnettes utilitaires standard de la série E de Ford, la Transit performe 25 % mieux à la pompe et peut transporter au moins 300 lb de plus. En fait, l’objectif de Ford est d’en faire la relève de la Série E. Les options de moteur de la Transit incluent un V6 standard de 3,7 litres, un V6 EcoBoost de 3,5 litres et un tout nouveau 5 cylindres Power Stroke diesel de 3,2 litres. Le V6 de 3,7 litres peut fonctionner au polycarburant E85 ou être adapté pour le gaz naturel/propane liquide. Chaque moteur est jumelé à une transmission automatique à six rapports. Tous les modèles sont à propulsion arrière. La version à toit surélevé de la Transit offre un dégagement intérieur de 81 po, donnant suffisamment de hauteur pour qu’une personne 6 pi 5 po se tienne debout dans l’espace utilitaire. Pour leur part, le toit de moyenne hauteur offre un dégagement de 72 po et le toit standard de 56 po. Quant au volume de l’espace utilitaire, il va de 256 pi cu. à plus de 550 pi cu.

La Transit de Ford prendra éventuellement la relève de la Série E.

L’Express de Chevrolet (illustrée ici) et la Savana de GMC sont offertes avec un empattement de 135 et 155 po.

Les caractéristiques de sécurité modernes incluent le contrôle de stabilité électronique StabiliTrak de série et des rideaux gonflables latéraux en option. Un éventail de configurations est disponible, dont la transmission automatique à six rapports, une porte utilitaire du côté conducteur (la porte rabattable 60/40 du côté passager vient en équipement standard), la traction intégrale, un différentiel arrière blocable en option et une capacité de remorquage pouvant atteindre 10 000 lb sur les modèles 2500 et 3500. Les fourgonnettes sont offertes avec un empattement régulier (135 po) et allongé (155 po). La série 1500 comprend les modèles de service léger, avec un poids nominal brut (PNBV) de 7300 lb. La série 2500 comprend les modèles de service intense (PNBV de 8600 lb) et la série 3500 comprend les modèles de service intense pleine grandeur (PNBV de 9600 lb avec le V8 à essence de 6,0 litres et PNBV de 9900 lb avec le V8 Duramax turbodiesel de 6,6 litres). Des versions fonctionnant au gaz naturel comprimé sont également disponibles. Le moteur de base pour les modèles de service léger est le V6 de 4,3 litres développant 195 HP et 260 lb-pi de couple. Le V8 de 4,8 litres développe pour sa part 280 HP et 295 lb-pi de couple, tandis que le V8 à polycarburant E85 de 5,3 litres développe 310 HP et 334 lb-pi de couple. Un V-8 Duramax diesel développant 260 HP et 525 lb-pi de couple est aussi offert, de même qu’un V8 de 6,0 litres développant 324 HP et 373 lb-pi de couple, incluant une option de ralenti accéléré qui facilite le fonctionnement des accessoires sur les chantiers. La transmission automatique à quatre rapports vient de série, mais un modèle à six rapports est en offert en option. Un système à traction intégrale est disponible pour les modèles 16 1500 équipés du moteur de 5,3 litres. JUIN 2014 | PCC 15


suite de la page 15

MERCEDES BENZ La fourgonnette utilitaire Sprinter de

Mercedes-Benz a été remaniée en 2014. Son châssis a été abaissé pour faciliter le chargement et l’accessibilité, ainsi que pour réduire la résistance au vent et la consommation de carburant. Une calandre et des phares agrandis, de même que des feux de direction à DEL, sont venus peaufiner son extérieur. À l’intérieur, les sièges ont reçu un nouveau garnissage, le volant est plus massif, les bouches d’air sont chromées et le pommeau du levier de vitesses affiche un nouveau style. La Sprinter offre deux versions d’empattement et trois versions de longueur, ainsi que deux hauteurs. Son espace utilitaire peut atteindre 547 pi cu. dans sa plus grande configuration. Son moteur V6 de 3,0 litres développe 188 HP et 325 lb-pi de couple, et il est jumelé à une transmission automatique à cinq rapports. Un nouveau moteur quatre cylindres turbodiesel de 2,1 litres, développant 161 HP et 265 lb-pi de couple, est également disponible. Ce dernier est jumelé à une

correcteur électronique de trajectoire) offerte de série avec mises à niveau en option. Elle intègre également une station iPod, un système de navigation et une suspension pneumatique pour les modèles haut de gamme de la série 3500.

NISSAN

Les modèles 2014 de la Sprinter offrent un châssis abaissé pour faciliter le chargement et l’accessibilité.

nouvelle transmission automatique à sept rapports. La Sprinter 2014 compte cinq nouveaux systèmes d’assistance, dont l’assistance au vent latéral (inclus dans le

Plusieurs options. Un choix. Avec tellement d'options offertes sur le marché des fourgonnettes commerciales de nos jours, nous nous efforçons de rendre un choix facile : celui de l’aménagement de votre espace utilitaire. Adrian Steel est le chef de file de l’industrie en matière de solutions d’aménagement utilitaire, d’ permettant d’optimiser la valeur de la fourgonnette commerciale que vous conduisez aujourd'hui, et celle que vous conduirez demain.

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La fourgonnette utilitaire NV 2014 de Nissan est offerte en trois modèles : la NV1500 équipée d’un V6, la NV2500 HD équipée d’un V6 de 4,0 litres ou d’un V8 de 5,6 litres et la NV3500 HD équipée d’un V8 standard. Les deux moteurs sont jumelés à une transmission automatique à cinq rapports. Les trois modèles peuvent être livrés avec un toit standard, alors que les modèles NV2500 HD et NV3500 HD sont également disponibles avec un toit surélevé. Le toit standard de la NV offre un dégagement maximale de 55,8 po dans l’espace utilitaire, alors que le toit surélevé fait grimper ce dégagement à 76,9 po. Pour ceux dont leur fourgonnette fait office de bureau, une console centrale verrouillable est disponible en option, laquelle peut contenir des dossiers suspendus et des ordinateurs portables. Elle comprend un poste de charge pour ordinateur ou dispositif mobile, ainsi qu’un couvercle coulissant pour agrandir la surface de travail. Un tiroir a aussi été aménagé sous le siège du conducteur et le dossier passager rabattable peut servir de table de travail. Les modèles à toit surélevé proposent une console de plafond conçue pour ranger gants de travail, dossiers de format légal, lunettes de sécurité et livres de système. La fourgonnette utilitaire NV de Nissan comporte une configuration de moteur traditionnelle, en avant de l’habitacle. Cette conception libère non seulement de l’espace sous le tableau de bord et entre les sièges, mais elle procure un accès complet au moteur sous le capot. Parmi les systèmes de sécurité, on retrouve des coussins gonflables frontaux complémentaires à déploiement variable et des ceintures de sécurité avant à trois points d’arrimage avec prétensionneurs et limiteurs de charge. Également de série, on retrouve un système de surveillance de la pression des pneus et un contrôle dynamique du véhicule. n Bill Roebuck est membre votant de l’Association des journalistes automobile du Canada (AJAC), qui attribue les prix canadiens annuels de la voiture et du véhicule utilitaire de l’année.


HYDRONIQUE MODERNE 2014

Chaudières par JOHN SIEGENTHALER

Jamais de fonctionnement sans protection Identification des mythes et des méthodes pour protéger les chaudières contre la condensation des gaz de combustion.

V

oici un énoncé facile à retenir : toutes les chaudières qui ne sont pas conçues pour résister à la condensation soutenue des gaz de combustion devraient être protégées contre celle-ci. Parmi ces chaudières, on retrouve presque toutes les chaudières sectionnelles en fonte, celles en acier et celles avec de la tuyauterie en cuivre. Aucune de ces chaudières n’est construite pour résister à la condensation soutenue des gaz de combustion. Toutefois, comme l’a mentionné une fois le formateur hydronique expérimenté Don Pratt, anciennement de Mestek Corporation, à un groupe d’entrepreneurs : « Chaque chaudière peut devenir une chaudière à condensation ». Après une pause pour s’amuser des regards confus de l’auditoire, M. Pratt a précisé son énoncé : « Dans des conditions de fonctionnement appropriées... chaque chaudière peut devenir une chaudière à condensation ». L’énoncé de M. Pratt Figure 1 est tout à fait exact. Si les surfaces du côté combustion de l’échangeur de chaleur de n’importe quelle chaudière descendent au niveau ou sous la température du point de rosée des gaz d’échappement, des condensats vont se former. Dans les chaudières fonctionnant au gaz naturel ou au propane, le condensat s’avère principalement de l’eau. Néanmoins, plusieurs autres composés chimiques viennent s’ajouter au mélange, Tuyau d’évent corrodé après une transformant chaque année de fonctionnement. goutte de condensat en acide nocif dont le pH oscille autour de 4,0. Ce condensat a un appétit féroce pour les métaux ferreux ainsi que le cuivre. Il mangera chimiquement l’échangeur de chaleur de la chaudière et l’intérieur du raccord d’évent. La Figure 1 illustre ses effets après seulement une année de fonctionnement. La présence ou l’absence de condensation des gaz de combustion est déterminée par la température de l’eau à l’entrée de la chaudière et le rapport air/carburant de la combustion. Seule la température de l’eau à l’entrée de la chaudière se révèle facilement contrôlable par l’usage qu’on fait de la chaudière. Il y a plusieurs décennies, la condensation soutenue des gaz de combustion s’avérait rarement un problème dans les systèmes

L’EFFICACITÉ COMMENCE À LA CONCEPTION

18

· Protection contre la condensation · Systèmes de chauffage combinés · Installations à chaudières multiples · Réalités du vrai virage écologique JUIN 2014 | PCC 17


Chaudières SUITE DE LA PAGE 17 hydroniques. C’est parce qu’elles étaient conçues autour d’émetteurs de chaleur qui forçaient le système à fonctionner avec de l’eau à des températures relativement élevées, typiquement entre 180 et 200 °F. Dans des conditions de « démarrage à froid », une petite quantité intermittente de condensation des gaz de combustion se formait à l’intérieur de la chaudière. Cependant, les conditions de fonctionnement augmentaient rapidement la température de l’eau entrant dans la chaudière au-dessus du point de rosée et le condensat initial était rapidement évaporé. Cette situation se produit dans chaque chaudière lors d’un démarrage à froid et elle ne constitue généralement pas un problème. Ce qui a changé au cours des trois dernières décennies, c’est la température de l’eau à laquelle certains systèmes hydroniques modernes fonctionnent. Lorsque le chauffage par panneaux rayonnants a fait son retour en Amérique du Nord au début des années 1980, des chaudières conventionnelles ont été jumelées à des systèmes de distribution à basse température. C’est alors que les inconvénients de la condensation soutenue des gaz de combustion ont commencé à apparaître. L’industrie hydronique en Amérique du Nord s’est débattue avec cette question pendant plusieurs années. Diverses dispositions de circulateurs, de vannes et de tuyaux ont été intégrées aux chaudières pour essayer d’empêcher cette condensation. Certaines d’entre elles ont porté fruit, d’autres pas. Avec du recul, on réalise que seules les méthodes qui respectaient la première loi de la thermodynamique ont réussi. Essayez tant que vous voudrez, vous ne pourrez jamais outrepasser cette loi. Respecter la loi Heureusement, il existe des moyens légitimes d’éviter la condensation soutenue des gaz de combustion lorsqu’une chaudière conventionnelle est jumelée à un système de distribution à basse température. Voici l’idée de base : la seule façon d’éviter la condensation soutenue des gaz de combustion est de surveiller la température de l’eau à l’entrée de la chaudière et de réagir à cette température en limitant le rythme à laquelle la chaleur se déplace de la chaudière vers le système de distribution. Cela nécessite l’utilisation d’un ensemble de mélange entre ces deux éléments. L’ensemble de mélange doit déterminer si le système de distribution extrait la chaleur plus rapidement que la source de chaleur la génère. Si la dissipation de la chaleur 18 PCC | JUIN 2014

excède la production de la chaleur, la thermodynamique exige que la température du fluide dans le système diminue jusqu’à ce que le taux d’extraction de chaleur par le système de distribution égale le taux de production de chaleur par la chaudière. Si cela requiert que la chaudière fonctionne bien en dessous du point de rosée de ses gaz de combustion, qu’il en soit ainsi. La thermodynamique « ne se soucie pas » que la chaudière fasse de la condensation; elle se soucie uniquement d’équilibrer la dissipation et la production de chaleur. Un ensemble de mélange correctement installé et contrôlé protège la chaudière en réduisant l’apport de chaleur de la chaudière dans le système de distribution à chaque fois que la température de la chaudière se rapproche ou descend en dessous d’une température de fonctionnement minimale donnée. L’effet de cette façon de faire sera de « décharger » la chaudière du système de distribution, permettant à sa température de grimper rapidement au-dessus des conditions de condensation. Cette action « élève » le côté combustion de l’échangeur de chaleur de la chaudière au-dessus du point de rosée des gaz d’échappement. Suis-je protégé ou non? Les Figures 2,3 et 4 illustrent des situations où une chaudière conventionnelle est et n’est pas protégée de la condensation des

gaz de combustion. Tous ces systèmes utilisent une vanne de mélange à trois voies pour réguler la température de l’eau se rendant au système de distribution. La station du collecteur de chaque système alimente six circuits de chauffage de plancher, chacun constitué de 300 pi de tuyaux PEX ½ po, noyés dans une dalle de béton de 4 po, à une distance de 12 po les uns des autres. Tous ces systèmes comportent une chaudière conventionnelle d’une puissance nominale de 50 000 Btu/h, dont la température plafond est réglée à 180 °F. Dans chaque cas, le régulateur qui actionne la vanne de mélange est réglé pour maintenir la température d’alimentation de la station du collecteur à 125 °F. Le système de la Figure 2 ne mesure PAS la température à l’entrée de la chaudière. Les températures de l’eau indiquées sont celles requises pour obtenir un équilibre thermodynamique de la chaleur (où le taux de dissipation de chaleur du système de distribution correspond au taux de génération de chaleur de la chaudière, avec un fonctionnement continu de cette dernière). Dans ce cas, le système de distribution a besoin d’eau à 111,4 °F pour dissiper 50 000 Btu/h. Comme le régulateur de la vanne de mélange cherche à atteindre une température d’eau d’alimentation de 125 °F et ne dispose que de l’eau à 111,4 °F en provenance de la chaudière, l’orifice d’eau chaude

Figure 2 sortie de chaleur de 50 000 Btu/h

régulateur de la vanne de mélange réglé à 125 °F ,

,

,

aucun débit dans l’orifice d’eau froide point de rosée à 130 °F ,

,

, 6 circuits de plancher 300 pi de tuyaux PEX 1/2“ 12“ d’espace entre les tuyaux dans la dalle

condensation soutenue des gaz de combustion

entrée de chaleur dans l’eau de 50 000 Btu/h

équilibre thermique

Système dans lequel la température à l’entrée de la chaudière n’est PAS mesurée par le dispositif de mélange. La chaudière fonctionne continuellement en présence de la condensation des gaz de combustion.


de la vanne de mélange est complètement ouvert et son orifice d’eau froide complètement fermé. Par conséquent, la vanne de mélange laisse simplement « passer » l’eau directement à la station du collecteur, sans aucun mélange. Toute l’eau qui sort du collecteur retourne directement à la chaudière à une température de 93 °F. Cette température est suffisamment basse pour provoquer une condensation soutenue des gaz de combustion à l’intérieur de la chaudière. Cette situation démontre qu’un système de mélange qui ne surveille ni ne réagit à la température à l’entrée de la chaudière ne peut pas la protéger. Dans le système de la Figure 3, un circulateur de dérivation a été ajouté entre la chaudière et la vanne de mélange. La vanne de mélange à trois voies se révèle correctement raccordée à la tuyauterie de dérivation de la chaudière à l’aide d’une paire de raccords en T rapprochés. Ces raccords permettent une séparation hydraulique entre le circulateur de dérivation et le circulateur de distribution. L’objectif du circulateur de dérivation est de mélanger l’eau à température plus élevée quittant la chaudière avec l’eau à température plus froide retournant

Figure 3 dérivation du débit par l’action de raccords en T rapprochés

sortie de chaleur de 50 000 Btu/h

régulateur de la vanne de mélange réglé à 125 °F

aucun débit dans l’orifice d’eau froide point de rosée à 130 °F

circulateur de dérivation

6 circuits de plancher 300 pi de tuyaux PEX 1/2“ 12“ d’espace entre les tuyaux dans la dalle

condensation soutenue des gaz de combustion

équilibre thermique

entrée de chaleur dans l’eau de 50 000 Btu/h

Système dans lequel la température à l’entrée de la chaudière n’est PAS mesurée par le dispositif de mélange. Un circulateur de dérivation a été ajouté pour aider à augmenter la température à l’entrée de la chaudière. Cette dernière fonctionne néanmoins encore en présence de la condensation des gaz de combustion.

*Basé sur une élévation de température de 70 °F (de 50 à 120 °F). Information sujette à changement.

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Chaudières SUITE DE LA PAGE 19 au système de distribution, avec pour résultat d’obtenir de l’eau à température plus élevée à l’entrée de la chaudière. Les températures indiquées sont de nouveau celles dictées par l’équilibre thermodynamique entre la dissipation de chaleur du système de distribution et la génération de chaleur de la chaudière. Bien que le circulateur de dérivation augmente le débit à travers la chaudière, il ne peut pas ajuster le taux de transfert de chaleur du système de distribution en fonction du taux de production de la chaleur dans la chaudière. Pour dissiper les 50 000 Btu/h ajoutés à l’eau par la chaudière, la station du collecteur a encore besoin d’eau à 111,4 °F, dans un débit de 5,5 gal/min (gpm), et elle retourne le même débit à 93 °F. L’orifice d’eau chaude de la vanne de mélange est encore complètement ouvert, laissant passer l’eau directement à la station du collecteur, sans aucun mélange. Le circulateur de dérivation et la boucle de la chaudière créent un deuxième point de mélange au raccord en T rapproché à la plus basse pression, lequel augmente légèrement la température à l’entrée de la chaudière, mais pas suffisamment pour empêcher la condensation des gaz de combustion à l’intérieur de la chaudière. L’installation d’un plus grand circulateur de dérivation aurait pour effet d’augmenter le débit à travers la chaudière et de légèrement augmenter la température à son entrée. En conséquence, l’élévation de température dans la chaudière diminuerait en réponse au débit plus élevé. Cependant, indépendamment de l’importance du débit, la température à l’entrée de la chaudière ne pourrait jamais atteindre la température à sa sortie. De la conden-

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sation soutenue des gaz de combustion se produirait donc à nouveau à l’intérieur de la chaudière. Cette démonstration confirme qu’il s’agit d’un MYTHE que le seul ajout d’un circulateur de dérivation suffise à protéger la chaudière. L’élément manquant est un système de mélange qui détecte et réagit à la température à l’entrée de la chaudière. Dans le système de la Figure 4 de la page suivante, un régulateur a été ajouté à la vanne de mélange pour mesurer la température à l’entrée de la chaudière. La logique de fonctionnement de ce régulateur donne la priorité au maintien de la température à l’entrée de la chaudière sur une valeur minimale qui serait sélectionnée par l’utilisateur : 130 °F aux fins de cet exemple. Notez que la température de l’eau à l’entrée de la chaudière est maintenant de 130 °F. Compte tenu du même débit de 20 gpm à travers la chaudière, l’élévation de température à cet endroit ne serait que de 5,1 °F, et la température à la sortie de 135,4 °F. C’est donc maintenant cette eau à température plus élevée qui entre dans l’orifice d’eau chaude de la vanne de mélange. Ne pas présumer Comme de l’eau à 135,4 °F est maintenant disponible à la vanne de mélange, on pourrait présumer que le régulateur ajusterait la vanne de mélange pour obtenir une température d’alimentation de 125 °F (selon ses paramètres de réglage). Cependant, si la température de l’eau alimentant les circuits de plancher augmentait, la chaleur à la sortie du plancher en ferait autant. Dans ces conditions, les circuits du plancher dégageraient la chaleur plus rapidement que la chaudière pourrait en ajouter à l’eau. Le déséquilibre thermodynamique ainsi occasionné forcerait la température de l’eau entrant dans la chaudière à baisser. La sonde à l’entrée de celle-ci détecterait immédiatement ce changement, et le régulateur de la vanne de mélange réduirait le débit d’eau chaude à l’entrée de l’orifice d’eau chaude de la vanne de mélange jusqu’à ce que la température à l’entrée de la chaudière atteigne de nouveau 130 °F. Ainsi, le système de la Figure 4 se stabilise dans les conditions suivantes : les circuits de plancher continuent à être alimentés avec de l’eau à 111,4 °F et dégagent 50 000 Btu/h de chaleur; et la température à l’entrée de la chaudière demeure à 130 °F, soit la valeur de réglage minimale du régulateur de la vanne de mélange. Un équilibre thermodynamique entre la chaudière et le système de distribution est atteint, et la température à l’entrée de la chaudière est suffisamment élevée pour éviter la condensation des gaz de combustion. La clé du succès de la stratégie représentée à la Figure 4 réside dans le fait que l’ensemble de mélange détecte et réagit à la température à l’entrée de la chaudière. Ce détail faisait défaut dans les systèmes illustrés aux Figures 2 et 3. Les systèmes présentés dans cet article utilisent une vanne à trois voies motorisée comme composant principal de l’ensemble de mélange. Comme solutions de rechange à cette méthode de mélange, on retrouve des vannes de mélange à quatre voies motorisées et le mélange par injection avec une pompe à vitesse variable; ou une vanne d’injection à deux voies motorisée. Lorsqu’ils sont correctement installés, ces ensembles de mélange peuvent également protéger une chaudière conventionnelle contre la condensation des gaz de combustion. Il suffit de garder en tête le même principe de mesurer la température à l’entrée de la chaudière et d’y réagir en ne permettant pas au système de distribution d’extraire la chaleur de l’eau qui y circule à un rythme plus rapide que celui avec lequel la chaudière produit de la chaleur.

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Chaudières SUITE DE LA PAGE 20 Figure 4 dérivation du débit par l’action de raccords en T rapprochés

,

,

,

,

, , point de rosée à 130 °F

sortie de chaleur de 50 000 Btu/h

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,

,

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Système dans lequel la température à l’entrée de la chaudière est mesurée par le dispositif de mélange. La température à l’entrée de la chaudière est ici maintenue au-dessus de 130 °F pour empêcher la condensation soutenue des gaz de combustion. 28680_LAARS_PerfectAD_7x4.875_Layout 1 9/25/12 2:46 PM Page 1

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I

l a toujours été logique de penser qu’en utilisant l’hydronique pour chauffer les locaux, nous devrions également l’utiliser pour générer notre eau chaude domestique. Cet énoncé s’avère particulièrement exact si les charges de chauffage des locaux dépassent celles de l’eau domestique; qui plus est lorsque les systèmes traditionnels sont situés dans des régions au climat froid. Cependant, nous devrions nous demander si la même logique s’applique lorsque les charges d’eau domestique et les températures du réservoir de stockage dépassent les charges et les températures de chauffage des locaux. Cette récente inversion des charges et températures est le résultat de l’augmentation du rendement des enceintes et de l’utilisation de systèmes de chauffage des locaux à basse température. Cette inversion affecte également les configurations des systèmes combinés en Amérique du Nord. Elle a donc retenue l’attention des responsables de la norme CAN/CSA-P.911 - Méthode d’essai pour déterminer le rendement des systèmes combinés de chauffage des locaux et de l’eau (combos) et de la norme ASHRAE 124-2007 - Méthodes d’essai pour spécifier les appareils combinés de chauffage des locaux et de l’eau.

Études sur l’efficacité Thomas A. Butcher, Ph. D., du Brookhaven National Laboratory (BNL) et d’autres chercheurs nord-américains ont fait et continuent de faire des recherches sur l’efficacité et le rendement des chaudières traditionnelles intégrant le chauffage des locaux et celui de l’eau domestique, ainsi que sur les systèmes de chauffeeau évolués combinés (appelés systèmes combo ou combi-systèmes). Cet article passe en revue les résultats du document 2007

de M. Butcher intitulé Performance of Integrated Hydronic Heating Systems (Rendement des systèmes de chauffage hydronique intégrés) et de son article dans l’ASHRAE Journal 2011 intitulé Performance of Combination Hydronic Systems (Rendement des systèmes hydroniques combinés). Les lecteurs sont mis au défi d’envisager un système de rechange qui répond aux résultats du BNL tout en offrant une option « utilisation en cas de panne » dans l’éventualité où les clients veulent se prévaloir d’un chauffage d’appoint d’urgence. M. Butcher a examiné plusieurs configurations de système, incluant une chaudière traditionnelle avec serpentin interne; une chaudière avec un réservoir indirect; une chaudière séparée avec un chauffe-eau à combustion avec réservoir; et un chauffe-eau à combustion avec réservoir pour le chauffage combiné des locaux et de l’eau domestique. Les résultats des 14 scénarios étudiés ont été représentés sous formes de tableaux et de graphiques. Le Tableau 1 donne un aperçu de ces résultats. Il n’est pas possible dans un article comme celui-ci de couvrir entièrement les résultats des études passées et présentes, mais il est possible d’établir que les éléments étudiés dans certaines de ces recherches moins que simples – tels que l’efficacité de la combustion, le surdimensionnement, les profils de charge et les manques d’efficacité – donnent des renseignements à la fois intéressants et utiles. Système manquant En considérant toutes les combinaisons possibles de configurations traditionnelles et en développement, on réalise qu’une méthode n’a pas été étudiée. Le système « manquant » combine

Tableau 1 Unité Description 1

Efficacité thermique en état d’équilibre (%)

Efficacité de combustion (%)

Manque d’efficacité (%)

Efficacité de l’eau chaude domestique – été (%)

Chaudière au mazout en fonte sans réservoir

83,7

85,5

1,2

40,6

2

Chaudière au mazout en fonte avec réservoir indirect

78,4

84,6

2,1

38,3

3

Chaudière au mazout en acier avec commande de vidange

86,5

88,1

0,15

74,9

4

Chaudière à condensation au mazout

92

95

1,5

55,4

5

Chaudière au mazout en fonte isolée

87,5

88,3

0,6

68,3

6

Chauffe-eau au mazout utilisé pour le chauffage

81,5

83,9

1,2

57,1

7

Système combiné (combo) au mazout

79,5

82,6

0,8

47,9

8

Chaudière à gaz (atmosphérique) sans réservoir

72,5

77,6

1,7

37,2

74,5

77

0,65

9

Chauffe-eau à gaz (atmosphérique)

8+9

Chaudière à gaz + chauffe-eau à gaz (séparé)

57,5 57,5

10

Ancienne chaudière en fonte

72,8

79,7

2,1

31

11

Chaudière à gaz modulante et à condensation

88,5

93,6

0,6

58,7

12a

Mode sans réservoir

78

82,5

4,87

24,7

12b

Mode indirect

78

82,5

1,16

51,4

Résumé des résultats des essais de base (Butcher, 2007) 1


Figure 1 eau froide eau tiède

eau chaude vannes de service – fermées quand le réservoir est dérivé

vanne fermée – ouverte au réservoir de dérivation

eau froide d’alimentation

petite chaudière à combustion à haut rendement

autres charges

En plus de permettre un rendement de pointe des appareils individuels en configuration combinée, le système de rechange procure au propriétaire du bâtiment un avantage additionnel : celui d’avoir recours à une source de chauffage d’appoint dans l’éventualité d’une panne d’un appareil. Par exemple, si la chaudière tombe en panne ou doit être réparée durant la saison de chauffage, le chauffe-eau avec réservoir pourra être utilisé comme source de chaleur temporaire pour chauffer les locaux. Dans les applications résidentielles où les charges et les températures de chauffage des locaux se révèlent plus basses que celles de l’eau domestique, l’utilisation du chauffe-eau comme dispositif « d’urgence » s’avère une option des plus pratiques. En contrepartie, si le chauffe-eau tombe en panne ou doit être réparé durant les mois d’été, la chaudière pourra fournir la puissance nécessaire, au moins jusqu’à ce que le réservoir soit réparé ou remplacé. Dans ce cas, l’ouverture d’une vanne de dérivation permettra à la chaudière, grâce à l’échangeur de chaleur à plaques, d’agir comme un chauffe-eau instantané (sans réservoir).

fluide de remplissage non toxique

Tableau 2

dérivation fermée – pour service sur l’échangeur de chaleur seulement

gros chauffe-eau à combustion à haut rendement à double vocation avec réservoir

échangeur de chaleur à plaques intermédiaire pour chauffage des locaux ou de l’eau domestique autres charges

Système hydronique de rechange intégré (combo) une petite chaudière à combustion à haut rendement pour le chauffage des locaux avec un gros chauffe-eau à combustion à haut rendement à double vocation avec réservoir, raccordés par un échangeur de chaleur à plaques à paroi simple (Figure 1). La première fois que j’ai vu une version de ce système en fonction, il était en conception/construction dans la place d’affaires que nous avons occupée pendant plusieurs années. Le système a été développé par une entreprise collègue, Brian Wheeldon, laquelle nous l’a proposé pendant la saison de chauffage comme un système qui pourrait générer de l’eau chaude domestique en utilisant la chaudière de chauffage des locaux et un échangeur à plaques comme réchauffeur, et en utilisant le volume du chauffe-eau au gaz comme réservoir de stockage thermique. Après la saison de chauffage, lorsque la chaudière ne fonctionnerait plus, c’est le brûleur au gaz du chauffe-eau qui prendrait le relais. Cette conception permet d’éviter, pendant la saison de chauffage, les manques d’efficacité du chauffe-eau en raison de ses activités de combustion. De même, après la saison de chauffage, on évite le cyclage et les manques d’efficacité typiques quand une chaudière est utilisée pour chauffer l’eau domestique. En fait, la combinaison des deux systèmes permet d’optimiser le rendement de l’un et de l’autre tout au long de l’année. En 2011, M. Butcher et le BNL ont présenté des résultats favorisant l’utilisation de systèmes combinés lorsqu’ils étaient correctement configurés et contrôlés. Encore une fois, la méthode décrite précédemment n’était pas évaluée, mais il serait raisonnable de supposer qu’un tel système pourrait offrir un meilleur rendement, compte tenu des configurations étudiées et présentées dans le Tableau 2.

Efficacité thermique (%)

Manque d’efficacité (%)

Efficacité annuelle calculée (%)

Efficacité de production de l’eau chaude domestique estimée (%)

72

4

62

30

83

2

77

49

88

1

85

65

88

0,5

86

75

88

0,15

87

84

Analyse du rendement des systèmes hydroniques combinés (Butcher, 2011)2 Emplacement : Albany, NY. Charge journalière maximale de chauffage des locaux : 40 000 Btu/h. Sortie nominale maximale du système hydronique : 60 000 Btu/h. Il existe de nombreuses configurations de systèmes combinant le chauffage des locaux et de l’eau domestique. Plusieurs font l’objet d’études en cours, incluant les systèmes de chauffe-eau « combo ». Bien que la configuration discutée ici ne fait pas partie des recherche en cours, elle surmonte néanmoins certains des défis que doivent relever les systèmes traditionnels, dont la satisfaction aux exigences des « systèmes combo » et ayant recours à des chauffe-eau à double vocation. Elle permet également de réduire les manques d’efficacité et le cyclage pour une efficacité annuelle améliorée, et elle offre une option « d’urgence » intéressante que les clients apprécieront assurément dans l’éventualité d’un problème.

n Robert Bean, R.E.T., P.L.(ing.), est président de Indoor Climate Consultants inc. et administrateur de www.healthyheating.com. Il siège aux comités de l’ASHRAE T.C.61. (CM), T.C.6.5 (VM), T.C. 7.04 (VM) et SSPC 55 (VM). Pour communiquer avec M. Bean, SVP, acheminez vos questions et commentaires au lboily.pcc@ videotron.ca. Butcher, T.A., Performance of Integrated Hydronic Heating Systems, Rapport de projet BNL-79814-2008-IR, décembre 2007 2 Butcher, T.A., Performance of Combination Hydronic Systems, ASHRAE Journal, décembre 2011 1

JUIN 2014 | PCC 25


Conception par MARK NORRIS

Le temps de repenser les systèmes

Les systèmes à chaudières multiples impliquent plusieurs considérations de conception.

L

es technologies relatives à l’industrie hydronique ont connu plus de changements radicaux ces 10-15 dernières années que durant les 100 ans qui ont précédé. Le seul développement de la chaudière à condensation a permis d’améliorer l’efficacité et de réduire les coûts de carburant par raports aux chaudières des générations précédentes. Simultanément, ces améliorations ont fait naître le besoin de repenser les conceptions traditionnelles des systèmes. Faire les choses de la même vieille manière avec les équipements modernes peut contrer les améliorations apportées et même nous faire reculer d’un pas sur les gains attendus. Il existe beaucoup d’information concernant la condensation lors de la conception à haute et faible masses thermiques, lesquelles doivent être soigneusement prises en considération si nous voulons obtenir l’efficacité nominale d’une chaudière à haut rendement. En outre, la conception d’un système comportant plus d’une chaudière et la conception hybride combinant des systèmes à condensation et sans condensation soulèvent d’autres discussions.

Tout d’abord, examinons les situations qui motivent l’installation d’un système comportant plus d’une chaudière. La redondance pourrait être une raison : nous pourrions vouloir disposer d’un plan B dans l’éventualité qu’une chaudière doive être arrêtée pour service, par exemple. Une autre raison pourrait être l’espace ou l’accessibilité : dans de nombreux cas de rénovation, il n’est pas possible d’installer une plus grosse chaudière dans la salle mécanique à cause des contraintes du bâtiment. La principale raison, cependant, s’avère la charge de réglage pour le bâtiment, à savoir la différence entre la charge nominale (la quantité de chaleur requise au jour le plus froid) et la charge de base (la quantité de chaleur requise un jour d’hiver plus chaud, disons en octobre ou avril). La Figure 1 illustre les besoins de chauffage saisonniers typiques à Toronto selon une moyenne calculée sur plusieurs années. Notons que le nombre d’heures est assez uniforme dans la plupart des régions peuplées du Canada. Même à Edmonton, avec une température nominale de -34 °C, un système fonctionnera seulement environ 25 heures par

Figure 1 Température nominale à Toronto

Température de l’eau du système

Plage de condensation

Alimentation

h

Retour Temp. du point de rosée

h h

Délai en heures selon les données de l’Ashrae : sept. à mai

h h

Condensation Besoins de chauffage saisonnier 26 PCC | JUIN 2014

h

Sans condensation

année à sa température nominale. Si nous voulons empêcher la chaudière de fonctionner en cycles courts pendant les conditions de charge de base, tout en disposant de suffisamment de puissance pour assurer les charges de pointe, nous devons examiner la charge de réglage du système et la comparer à la capacité de réglage de la chaudière. C’est pourquoi nous devons bien comprendre la technologie derrière les chaudières à condensation ainsi que leur mode de fonctionnement. Normes nationales La chaudière à condensation la plus courante sur le marché est celle à modulation/condensation de type mural. Ces chaudières sont généralement des modèles à faible masse thermique (petit volume d’eau) équipées d’échangeurs de chaleur à haute température (qui transfèrent de grandes quantités d’énergie sur une petite surface) et de brûleurs modulants (qui varient leur production de Btu selon les besoins). Toutes ces chaudières sont construites selon une norme nationale qui détermine la différence entre la production d’un feu de faible et de forte intensités. Au Canada, cette norme est la ANSI Z21.13-2010/CSA 4.9-2010. L’article 2.3.4 de cette norme définit la limite de production de chaleur minimale d’un brûleur modulant à 20 % de sa production normale. En d’autres termes, elle limite les fabricants de chaudières à une marge de réglage fonctionnelle maximale de 5:1 de la production de chaleur de l’appareil. En supposant que la charge nominale d’un bâtiment est de 100 000 Btu/h et que sa charge de base est de 15 000 Btu/h, une chaudière de 100 000 Btu/h sera surdimensionnée de 5000 Btu/h aux conditions de charge de base, en considération de la marge de réglage de 5:1 disponible. Toutefois, plusieurs fabricants construisent certaines de leurs chaudières avec une marge de réglage plus petite que 5:1, et ce pour diverses raisons. Dans ce cas, il peut être plus avantageux d’installer deux chaudières plus petites qui, ensemble, peuvent fournir toutes demandes situées entre les charges de base et nominale,

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Conception SUITE DE LA PAGE 26

« L’objectif est donc d’obtenir la plus basse température de retour d’eau possible, le plus bas taux d’allumage possible et la plus grande différence de température entre l’alimentation et le retour possible. » comme la marge de réglage de chacune est de 4 ou 5:1. Néanmoins, cette conception sera effective uniquement si les commandes d’activation peuvent inclure les deux chaudières dans un même fonctionnement, dit en cascade, dont il sera question plus tard. L’utilisation de deux chaudières permet également d’augmenter la masse du système, ce qui est bénéfique. En outre, les chaudières à condensation s’avèrent plus efficaces à des plus bas taux d’allumage. De ce fait, un système à deux chaudières fonctionnant à 25 % de production de chaleur pourra être plus efficace qu’un système à une seule chaudière fonctionnant à 50 % de production. Si les deux chaudières sont de la même dimension, les deux scénarios produiront la même quantité de Btu dans les locaux. La capacité des commandes à faire fonctionner les chaudières en équipe et non pas de façon individuelle est très importante ici. Alors, combien avez-vous besoin de chaudières? Autant qu’il en faut pour que la marge de réglage permette de fournir à la fois la base et les pointes de charges sans effectuer de cycles courts. Comme règle empirique, le minimum de production de chaleur d’une seule chaudière doit

Figure 2

Collecteur préfabriqué 28 PCC | JUIN 2014

correspondre à ce que nous nous attendons comme charge de base du bâtiment. Voici certains pièges d’une installation à chaudières multiples : plus de pertes à vide, plus d’entretien, plus de frais d’installation en matériel et main-d’œuvre et plus de commandes. En ce qui concerne les chaudières à condensation à faible masse, vous devriez probablement envisager un circuit de tuyauterie principal/secondaire. Si vous optez pour une installation à chaudières multiples, il s’agit d’un incontournable. Certains fabricants offrent des options de collecteurs préfabriqués pour leurs chaudières murales, telles qu’illustrées à la Figure 2. Cette option simplifie l’installation de la tuyauterie tout en augmentant l’efficacité et réduisant le temps pour raccorder la boucle principale. Cela permet également d’obtenir le bon débit à travers chaque chaudière indépendamment de la variation du débit dans la boucle secondaire du bâtiment (voir Figure 3). J’ai mentionné que les chaudières à condensation sont plus efficaces à des plus bas taux d’allumage. Pour la plupart des chaudières murales, la température des gaz de combustion oscille entre 2 et 12 °C au-dessus de la température de

l’eau de retour, selon la production de chaleur du brûleur utilisé. La combinaison de ces deux éléments – température de retour et brûleur – constitue un facteur significatif pour déterminer l’efficacité réelle de la chaudière. Plus la température de retour est froide, plus il se forme de condensat. Considérant que chaque gallon US de condensat nécessite 8095 Btu d’énergie, voilà autant d’énergie qui pourrait potentiellement circuler dans le système de chauffage si la condensation se produisait au contact de l’ échangeur de chaleur de la chaudière. La Figure 4 illustre la condensation des gaz de combustion se produisant dans​​ l’échangeur de chaleur d’une chaudière à condensation de type mural. L’objectif est donc d’obtenir la plus basse température de retour d’eau possible, le plus bas taux d’allumage possible et la plus grande différence de température entre l’alimentation et le retour possible. La différence de température (∆T) est limitée par la conception du système de circulation et les émetteurs de chaleur. Comme il s’agit d’un sujet en lui-même, nous nous contenterons de dire que faire de son mieux pour obtenir la plus grande ∆T possible permettra d’obtenir une meilleure efficacité, tant qu’il est question d’atteindre le point de rosée. Prendre le contrôle En termes de contrôle du système, nous devons tirer avantage de la réinitialisation extérieure, en réduisant automatiquement la température de l’eau du système en fonction des températures extérieures plus

Figure 3

Tuyauterie principale/secondaire avec collecteur


Condensation des gaz de combustion dans un échangeur de chaleur

Arrêt

Production de chaleur en kW Total Chaudière 2 Chaudière 1

chaudes. Essentiellement, cette pratique permet d’équilibrer la quantité de chaleur que nous envoyons dans le bâtiment en fonction de la vitesse avec laquelle est se dissipe à l’extérieur. Plus il fait froid dehors, plus la Figure 5 perte de chaleur de l’intéDémarrage rieur vers l’extérieur augmente; nous devons donc ajouter plus de chaleur. En septembre 2012, Ressources naturelles Canada a décrété en vertu du Règlement sur l’efficacité énergétique du Canada, que des commandes de réinitialisation devaient être fournies par le fabricant de la chaudière et ce, pour la plupart des modèles utilisés pour le chauffage jusqu’à Figure 6 Démarrage 300 000 Btu/h. Les économies d’énergie réalisées par une commande de réinitialisation extérieure peuvent être déterminées par la règle trois pour un : pour chaque trois degrés de réduction de la température moyenne de l’eau du système pendant la saison de chauffage, nous allons consommer un pour cent moins de carburant. Cette règle s’applique pour les chaudières à condensation ou non. Mais dès que la température de l’eau de retour passe sous le point de rosée (environ 55 °C), nous devons rajouter le 8095 Btu/h/gal US discuté précédemment. Voilà qui est simple, non ?

La chaudière possède des commandes de réinitialisation extérieures : nous les réglons pour le type de système que nous avons, et la chaudière condense la plupart du temps. Comme il est ici question d’un système à chaudières multiples, regardons ce que cela implique par rapport à notre objectif. Supposons que nous avons deux chaudières ou plus, chacune équipée d’un brûleur modulant. Elles doivent travailler en équipe pour répondre aux critères ci-dessus en matière de températures de l’eau et de taux d’allumage. Ce scénario fonctionnera mieux est si les chaudières peuvent communiquer entre elles, conscientes de la présence des autres. Une stratégie de commande d’activation qui aurait pour effet de démarrer la chaudière suivante en se basant uniquement sur la différence entre la température de consigne et celle de l’eau d’alimentation, ne permettra pas aux chaudières de fonctionner selon leur plus bas taux d’allumage.

Production de chaleur en kW Total Chaudière 2 Chaudière 1

Figure 4

Temps

Production de chaleur en kW Total Chaudière 2 Chaudière 1

Production de chaleur en kW Total Chaudière 2 Chaudière 1

Arrêt

Temps

Les chaudières à condensation ont besoin d’une stratégie que nous pourrions appeler calorifique brute (supérieure), par opposition à la stratégie d’activation carolifique nette (inférieure) que nous recherchons pour les chaudières sans condensation. La

Figure 5 illustre que la chaudière 1 doit être sous haute charge avant que la chaudière 2 soit activée. La Figure 6 illustre pour sa part que la capacité de charge de la chaudière n’a pas besoin d’être à 100 % de production de chaleur avant que la prochaine chaudière soit activée. Dans ce dernier cas, les commandes vont établir la demande pour la prochaine chaudière en partie en fonction du temps. La prochaine chaudière sera activée quand une charge sera détectée après le calcul du temps d’action intégrale de la commande. Cette pratique permet à deux ou plusieurs chaudières de fonctionner à un plus bas taux d’allumage, optimisant leur capacité à demeurer dans la plage de condensation. Une commande en cascade considère la température d’alimentation commune à la jonction des circuits principal et secondaire sous les aspects de l’écart avec le point de consigne et du temps écoulé depuis cet écart. Elle communique ensuite la diective appropriée à la ou aux chaudière(s). Cette stratégie fonctionne mieux si la commande d’activation (cascade) connaît la position de modulation et la température interne de chaque chaudière. Pour ce faire, une communication bidirectionnelle doit être possible entre les chaudières et la commande en cascade. Récapitulons maintenant ce que nous recherchons : assez de chaudières pour couvrir les charges de pointe et de base sans que les chaudières exécutent des cycles courts; Temps des commandes de réinitialisation du point de consigne extérieures, les températures nominales les plus basses pour satisfaire le type de système et la charge du bâtiment; et une commande de chaudières multiples de type calorifique brute (supérieure) pouvant intelligemment activer les chaudières tout en maintenant leur taux d’allumage le plus bas possible. Il n’y a pas de doute que les Temps systémes à chaudières multiples conçus en tenant compte de tous ces critères amélioreront l’efficacité du système dans son ensemble.

n Mark Norris est formateur pédagogique au sein de Viessmann Manufacturing Company inc. www.viessmann.ca JUIN 2014 | PCC 29


Efficacité énergétique par STEVE GOLDIE

Capitaliser sur le virage écologique Ça prend plus que de la technologie pour obtenir des résultats.

N

otre industrie a contribué de façon substantielle aux changements vers une planète un peu plus verte et propre. Il y a vraiment une multitude d’exemples de cela. Les appareils de plomberie utilisent beaucoup moins d’eau et de plus en plus d’options sont disponibles pour recycler les eaux usées. Les pompes et moteurs à vitesse variable dans l’équipement CVCA deviennent la norme, permettant une réduction significative de la consommation électrique. Des nouveaux frigorigènes plus respectueux de l’environnement ont remplacé leurs prédécesseurs qui appauvrissaient la couche d’ozone, en plus de leurs pratiques de manipulation et d’élimination considérablement améliorées. L’efficacité électrique de l’équipement dans lequel circulent ces frigorigènes a également été améliorée. Dans l’ensemble, ce n’est pas une mauvaise liste.

Passons maintenant aux vrais méchants de l’environnement : les appareils à carburants fossiles qui crachent du dioxyde de carbone pour nous permettre de chauffer nos maisons en hiver et nos bains chauds et douches toute l’année. Que se passe-t-il de ce côté? En fait, il s’agit du segment de l’industrie dans lequel j’ai le plus d’expérience, et je peux affirmer que les progrès réalisés sont énormes. La bonne nouvelle concernant l’utilisation des appareils à carburants fossiles – que ce soit un chauffeeau, une chaudière, une fournaise ou une unité d’air d’appoint – c’est que nous disposons désormais de la technologie pour utiliser le carburant de manière efficace, en extrayant pratiquement toute l’énergie disponible. Nous pouvons également le faire proprement, avec des émissions excédant à peine la vapeur d’eau en contenu. Est-ce que j’entends un « oui, mais »?

Perception versus réalité Permettez-moi de commencer d’emblée en mentionnant que les opinions exprimées ici sont uniquement les miennes et ne reflètent pas nécessairement celles du magazine PCC, de ses rédacteurs ou éditeurs. Maintenant que cela est dit, je vais me permettre de déblatérer un peu. Je ne voudrais pas donner l’impression d’être un vieux bougon geignard, mais il m’arrive de pomper un peu. Cette fois-ci, c’est l’hypocrisie de l’industrie « verte » qui m’enrage. Ne vous méprenez pas, je crois que nous devons tous être le plus sensibles à l’environnement que possible. Ce que je déplore, c’est que plus souvent qu’autrement, l’« apparence écologique » s’avère plus importante que les résultats ou le rendement réels. En ce qui me concerne, je préfère opter pour la substance plutôt que l’apparence dans presque toutes les situations, mais ce monde semble préférer le choix opposé. Peut-être que je suis grincheux juste parce que je travaille pour gagner ma vie et payer mes impôts et mes factures d’électricité dans la province de l’Ontario, laquelle aux dires d’Al Gore « possède le meilleur programme d’énergie verte sur le continent nord-américain ». On pourrait penser que c’est une bonne chose et, si c’était le moindrement vrai, ce le serait certainement. Cependant, « la vérité dérange », pour emprunter un énoncé perspicace. Le vérificateur général de l’Ontario en est venu à la conclusion que plusieurs générations de contribuables des provinces devront assumer des milliards de dollars en frais d’électricité supplémentaires dans les années à venir en conséquence de la Loi sur l’énergie verte : la poudre aux yeux de la législation environnementale de Dalton McGuinty et de ses acolytes. Tout un héritage de l’ancien premier ministre, qui a également réussi à donner un autre coup de pied au contribuable sur son chemin vers la porte en tirant près d’un milliard de dollars dans la chasse en annulant les contrats des raffineries de gaz. 30 PCC | JUIN 2014

De l’autre côté de la médaille, alors que la technologie existe et est facilement disponible, elle n’est pas toujours utilisée ou n’est pas utilisée convenablement. J’ai vu des soumissions pour des bâtiments conçus pour atteindre différents niveaux de certification LEED inclure de grandes chaudières atmosphériques inefficaces, généralement sérieusement surdimensionnées. En outre, la simple installation d’une pièce d’équipement à haute efficacité ne garantit pas des économies. Les systèmes doivent être dimensionnés, conçus, appliqués et régulés correctement si nous voulons atteindre un maximum de résultats. Nous assistons régulièrement à des économies de carburant d’au moins 35 %, et souvent beaucoup plus, lorsque des vieux systèmes sont mis à niveau correctement. Si nous pouvions étendre ces économies aux 650,9 mégalitres de gaz naturel qui ont été brûlés au Canada l’an dernier seulement, strictement à des fins résidentielles, ce serait quelque chose qui satisferait même David Suzuki. Heureusement, nous vivons à une époque où l’information est partagée et échangée plus rapidement et facilement que jamais. Des ressources de formation et de soutien sont disponibles par l’intermédiaire des partenaires de vente en gros, des fabricants et leurs agents de vente. L’Internet est également un atout avec sa panoplie de renseignements, à utiliser toutefois avec prudence en raison de son lot de désinformation. Si vous êtes un entrepreneur qui veut prendre part au virage écologique de notre monde, les ressources sont à votre portée pour vous aider à y arriver.

n Steve Goldie est avec NEXT Plumbing Hydronics, où il est le spécialiste en hydronique. Il a appris son métier auprès de son père en travaillant comme plombier dans l’entreprise familiale. Il s’est spécialisé dans le marché du gros en 2002 après 21 ans d’expérience sur le terrain. Il est souvent appelé à faire du dépannage de systèmes et à conseiller les entrepreneurs. Pour communiquer avec M. Goldie, SVP, acheminez vos questions et commentaires au lboily. pcc@videotron.ca.


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plomberie

PAR ROB YEOH

Appliquer les bonnes pratiques de conception

M

ême si la notion de réseau structurée de plomberie peut évoquer l’image de travaux de construction retardés – ce qui ne devrait pas être le cas – elle devrait plutôt évoquer une image d’optimisation du réseau de plomberie d’eau chaude domestique par la diminution de la dimension des tuyaux et la longueur des circuits menant aux différents appareils sanitaires. Les réseaux structurés de plomberie intègrent une certaine forme de recirculation visant à réduire au minimum la quantité d’eau gaspillée à attendre l’eau chaude à un robinet. Selon Gary Klein – souvent considéré comme le pionnier du concept lorsqu’il était avec la Commission d’énergie de la Californie – l’objectif est de limiter l’eau gaspillée à une tasse. Les réseaux structurés de plomberie sont généralement utilisés dans le secteur résidentiel, spécialement dans les maisons unifamiliales, mais le concept peut être étendu à tous les types de bâtiment. Bien que le terme soit assez nouveau, il représente ce que nous pourrions considérer comme les bonnes pratiques de conception. La principale différence entre un réseau structuré de plomberie et un réseau de recirculation d’eau chaude traditionnel dans un bâtiment commercial s’avère le temps à attendre l’eau chaude ou son gaspillage « acceptable » du point de vue de la conception. 32 PCC | JUIN 2014

Avant d’aller plus loin, parlons un peu de la réalité d’une maison unifamiliale typique, dans laquelle le réseau de distribution d’eau froide et chaude domestique est installé selon la configuration la plus économique, à première vue. Ainsi, des circuits relient directement le réservoir d’eau chaude à chaque appareil sanitaire. Une autre solution consiste à installer une sorte de collecteur au réservoir d’eau chaude et un circuit autonome qui relie chaque appareil ou groupe d’appareils. Parfois, dans une grande résidence, un petit système de recirculation est installé pour les circuits principaux, mais pas pour les circuits secondaires. Généralement, ces installations sont constituées de longs circuits d’eau chaude menant aux appareils, dans lesquels l’eau se refroidit entre les demandes. Lorsqu’un appareil est finalement utilisé, l’eau froide dans le tuyau doit être complètement évacuée (et gaspillée) avant que l’eau chaude en provenance du réservoir arrive finalement à l’appareil. Les réseaux structurés de plomberie sont conçus pour réduire la quantité d’eau froide stagnante dans les tuyaux, cela en réduisant d’abord la dimension des tuyaux et en installant un système de recirculation d’eau. Quand un appareil fera une demande pour de l’eau chaude, le système pompera l’eau froide dans la tuyauterie jusque dans

Photo : iStock

Les réseaux structurés de plomberie offrent une solution au gaspillage causé par l’attente de l’eau chaude au robinet.


« La partie moins évidente est de savoir quand un appareil aura besoin d’eau chaude, afin que la pompe démarre juste un peu avant. » le chauffe-eau, et l’eau chaude sera alimentée aussi près que possible de l’appareil en question. Voilà comment diffère un réseau structuré de plomberie comparativement à un système commercial typique de recirculation de l’eau chaude. Dans le passé, la longueur « acceptable » pour une tuyauterie sans recirculation était de 50 pieds ou moins. Cela remonte à l’époque où personne n’avait jamais entendu parler des robinets à faible débit de 0,5 gal/min. Les systèmes de recirculation d’aujourd’hui comportent des circuits dont les sections non recirculées s’avèrent beaucoup plus courtes, mais on peut quand même encore rencontrer des tuyaux d’eau stagnante jusqu’à 20 pieds. Les réseaux structurés de plomberie sont conçus pour réduire cette longueur de tuyauterie sans recirculation encore davantage, jusqu’à ce que l’eau stagnante restante puisse être contenue dans une tasse. La façon de commander la pompe de recirculation constitue une autre différence propre aux systèmes structurés de plomberie. Dans un système typique, un aquastat ou une sonde de température reliés au réseau d’eau chaude commande la pompe de recirculation. Quand la température de l’eau dans la boucle baisse en dessous d’un certain degré, la pompe commence à faire circuler le système afin de maintenir la température désignée dans la boucle. Certains systèmes de recirculation fonctionnent aussi en permanence pour faire circuler l’eau en tout temps ou à des plages horaires spécifiques, afin que de l’eau soit disponible pendant les périodes occupées. L’inconvénient de cette option s’avère la grande quantité d’énergie potentielle requise pour faire fonctionner la pompe et la perte de chaleur de l’eau qui circule dans les tuyaux. À Vancouver, où l’eau est très douce, cette recirculation constante a également occasionné une usure et des piqûres prématurées de la tuyauterie de même que des défectuosités du système. Les réseaux structurés de plomberie ont tendance à atténuer ces problèmes par une utilisation « sur demande » des pompes. L’objectif est de faire uniquement circuler l’eau chaude lorsque c’est nécessaire. La partie moins évidente est de savoir quand un appareil aura besoin d’eau chaude, afin que la pompe démarre juste un peu avant. Parmi les options qui permettent d’activer la pompe en avance, il y a les détecteurs de présence, les contacteurs de porte et les boutons-poussoirs manuels. Les détecteurs de présence ou les contacteurs de porte détectent quand quelqu’un entre dans la salle de bains et démarre la pompe, ou l’utilisateur appuie sur le bouton-poussoir pour l’activer manuellement. Quand l’utilisateur sera prêt à utiliser l’appareil, l’eau aura circulé depuis un petit moment et l’eau chaude devrait être rendue au robinet. Plusieurs fabricants de pompes intègrent maintenant ces systèmes sur demande à leurs produits. Bien que les réseaux structurés de plomberie se révèlent principalement utilisés dans les applications résidentielles, plus particulièrement dans les maisons unifamiliales, leur

théorie peut facilement être exportée dans les applications commerciales. D’une manière ou d’une autre, les bonnes pratiques de conception encouragent à réaliser des circuits d’eau recirculée le plus court possible; à éviter de surdimensionner la tuyauterie; et à faire fonctionner la pompe de recirculation au besoin seulement. L’utilisation de détecteurs de présence, de contacteurs de porte ou de boutons-poussoirs manuels pour activer les pompes peut ne pas être pratique dans un contexte commercial en ce moment, mais il n’en demeure pas moins que ces stratégies peuvent réduire les quantités d’eau et d’énergie gaspillées pour assurer que nous ayons tous de l’eau chaude quand nous en avons besoin. n Rod Yeoh, ing., PE, est un professionnel accrédité LEED et un ingénieur mécanique principal chez DIALOG à Vancouver en Colombie-Britannique. En tant qu’expert recherché, M. Yeoh a fait des présentations sur l’intégration des systèmes mécaniques durables à l’Association des propriétaires et des administrateurs d’immeubles (BOMA), BC Hydro, Terasen, Light House Sustainable Building Centre, ASHRAE, APEGBC et Buildex Vancouver. Pour communiquer avec M. Yeoh, SVP, acheminez vos questions et commentaires au lboily.pcc@videotron.ca.

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géothermie

PAR LUC BOILY AVEC LA COLLABORATION DE KERRY TURNER

Rétrospective de la 11e conférence de l’AIE sur les pompes à chaleur

C

Fait saillants de l’événement qui a réuni plus de 325 professionnels de l’industrie.

’est à l’hôtel Fairmont Le Reine Elizabeth de Montréal que se sont donnés rendez-vous du 12 au 15 mai dernier, les spécialistes des pompes à chaleur en provenance du Canada et du monde entier pour en apprendre davantage sur les progrès réalisés à la grandeur de la planète dans les technologies entourant l’industrie géothermique, ses applications et sa pénétration du marché. Au cours du banquet organisé le mercredi soir, Denis Tanguay, PDG de la Coalition canadienne de l’énergie géothermique (CCÉG) et président du comité organisateur de cette 11e conférence de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) sur les pompes à chaleur, a fait remarquer que c’était le 30e anniversaire de l’événement. La première conférence avait eu lieu à Graz en Autriche en 1984, à la suite de l’embargo pétrolier. « Les mêmes enjeux demeurent très présents 30 ans plus tard : les gaz à effet de serre et l’efficacité », a fait valoir M. Tanguay. Remise de prix Le clou de la soirée a certainement été la remise de la médaille Ritter von Rittinger à cinq chefs de file de l’industrie. Le Dr Michel Bernier, de l’École Polytechnique Montréal, a été parmi les récipiendaires de la plus haute distinction internationale décernée dans le domaine du chauffage, de la climatisation et de la réfrigération. Ce prix souligne les contributions exceptionnelles à l’avancement de la collaboration internationale en matière de recherche, politique et développement du marché et des applications pour les technologies de chauffage thermodynamique à haut rendement énergétique entraînant des avantages environnementaux. Ces prix sont décernés à tous les trois ans lors de la tenue de la conférence de l’AIE sur les pompes à chaleur. C’est la Dr Sophie Hosatte, présidente du comité de direction du Programme pompes à chaleur de l’AIE, qui a remis les prix. Notons que Daniel Ellis, président de

ClimateMaster États-Unis, a également été honoré pour ses accomplissements en termes d’innovation et développement de marché dans le secteur des thermopompes géothermiques. Le produit Trilogy 40 de ClimateMaster figurait d’ailleurs parmi les produits en montre sur le plancher d’exposition. Le rendement de ce système a été certifié par l’Institut canadien du chauffage, de la climatisation et de la réfrigération

La Dr Sophie Hosatte, présidente du comité de direction du Programme pompes à chaleur de l’AIE, a remis la médaille Ritter von Rittinger au Dr Michel Bernier de l’École Polytechnique Montréal, un des cinq récipiendaires du prix. Avec ses étudiants diplômés, le Dr Bernier a contribué à offrir une meilleure compréhension des processus dynamiques des thermopompes eau-air et il participé à de nombreuses améliorations des outils de modélisation et de conception des thermopompes géothermiques.

de Varennes, la Maison du développement durable de Montréal et la Fromagerie Fritz Kaiser de Noyan. Dans son discours de clôture, M. Tanguay a mentionné que 90 présentations orales avaient été prononcées au cours de la semaine, agrémentées par 80 présentations sur affiches. « Nous avons reçu plus de 300 propositions de conférences en provenance de 32 pays. Vous imaginez que le choix n’a pas été une tâche facile »,

Plus de 80 présentations sur affiches sont venues agrémenter le programme de l’AIE.

Chris Heerius, directeur principal de Jaga Canada explique à un participant comment jumeler les radiateurs à basse température avec les systèmes géothermiques.

André-Benoit Allard, ing. (d), directeur de projet chez Ecosystem (en compagnie de notre guide, Jean-Philippe Rondeau, chargé de construction, Ecosystem), dans les installations mécaniques au biodôme de Montréal.

(ICCCR) comme quoi son taux de rendement énergétique (EER) excédait 40 en mode thermopompe à boucle souterraine (TBS). Programme étoffé Des visites industrielles sont venues enrichir les dialogues entre les intervenants de l’industrie, en leur faisant voir les dessous mécaniques d’installations écoénergétiques telles que le Biodôme de Montréal, l’École de technologie supérieure (ÉTS), le centre CanmetÉNERGIE

a-t-il déclaré. Il s’est toutefois dit enchanté des résultats, précisant que les échanges s’étant déroulés au cours de la semaine avaient permis de créer des ponts entre la recherche fondamentale et appliquée et la commercialisation de produits, la réglementation et la transformation du marché. Il est à noter que le 7e forum canadien Affaires et politique de la géothermie a eu lieu le jour suivant la Conférence, au même endroit. La prochaine édition de l’événement aura lieu en 2017; les dates et le lieu restent à déterminer. JUIN 2014 | PCC 35


réfrigération

PAR DAVE DEMMA

À la recherche des preuves

P

Réaliser une vérification complète et minutieuse de tous les chemins de fuite potentiels s’avère tout un art.

endant mes 25 années comme ingénieur des ventes/applications chez un fabricant de vannes, j’ai eu de nombreuses occasions de visiter des usines de fabrication. Les procédés de fabrication sont absolument incroyables. On assiste à un flux continu de produits, ce qui signifie un flux continu de procédés, répétés encore et encore avec une grande précision par tous ceux qui font partie de l’équipe de production. Ce fait m’a toujours grandement étonné... que des centaines d’individus passent la plupart de leur huit heures de travail (ou plus) à faire le même geste sans perdre leur concentration, tout en maintenant les plus hauts standards d’efficacité et de précision. Où est-ce que je veux en venir avec cette observation? Quand j’étais technicien frigoriste, il y avait une tâche qui me donnait une idée de ce que pouvait être le travail dans une usine à effectuer la même tâche à longueur de journée. Cette tâche était la vérification des fuites des gros systèmes multiévaporateurs, comme ceux que l’on retrouve dans les supermarchés. Il existe plusieurs conceptions d’équipement susceptibles d’être utilisées dans un supermarché, de sorte qu’il n’y a pas de système typique. Les conceptions suivantes pourraient s’y retrouver : 1. Groupe compresseur-condenseur individuel raccordé à un évaporateur individuel (par exemple : un compresseur pour un comptoir réfrigéré de viandes, de 4 à 12 pieds de long). 2. Petits multicompresseurs de petite/ moyenne capacité, raccordés à un système de 4 à 8 évaporateurs fonctionnant dans une même plage de températures. 3. Gros multicompresseurs raccordés à un système de 10 à 12 évaporateurs fonctionnant dans une même plage de températures.

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4. Gros multicompresseurs à aspiration séparée raccordés à un système de 15 à 20 évaporateurs fonctionnant dans deux plages de températures. 5. Installation centrale unique fonctionnant dans plusieurs plages de températures, à laquelle chaque système d’évaporateurs est raccordé. Généralement, plus le système est volumineux, plus la charge de frigorigène l’est également. Étant donné le prix des frigorigènes ainsi que l’impact environnemental des fuites, il y a une tendance vers des systèmes plus petits avec des circuits plus courts, visant à réduire la charge totale de frigorigène. Cependant, plusieurs systèmes comportant des gros multicompresseurs sont encore en service. Une étude a démontré qu’un supermarché moyen subissait un taux de fuites annuel d’environ 20 %. Même s’il s’agit d’un système comportant des petits multicompresseurs contenant une charge de l’ordre de 400 à 500 lb, 20 % de cette quantité représente une dépense substantielle, surtout qu’on doit lui ajouter la vérification des fuites et les réparations. Pour revenir à mon observation que la vérification des fuites d’une série de multicompresseurs me faisait penser à une tâche répétitive effectuée dans une usine de fabrication, permettez-moi de préciser ma pensée à l’aide d’un exemple. Il y a plusieurs années, on m’a demandé de faire la tournée de plusieurs emplacements « à problème » d’une grande chaîne de supermarchés. On pensait que le problème en question résidait dans la fuite du joint d’étanchéité de certaines vannes. Comme on me l’a signalé, ces fuites généraient des pertes de frigorigène de centaines de livres par mois, et le scénario se répétait à plusieurs magasins. Dès mon arrivée sur place, le technicien informé de ma visite, m’emmena directement à la vanne présumée fautive. À l’aide de son détecteur de fuites

électronique à la fine pointe de la technologie – capable de détecter une fuite de 0,5 oz/année – le technicien procéda à un test. En quelques secondes, le détecteur se mit à sonner, confirmant la présence d’une fuite. J’aime bien utiliser un détecteur électronique pour localiser les fuites et les vérifier ensuite avec des bulles de savon. J’ai donc demandé au technicien d’apporter son eau savonneuse. Cette prétendue vanne laissant échapper plusieurs centaines de livres de frigorigène par mois laissait échapper environ une bulle de la taille d’une tête d’épingle à chaque minute. Alors que le technicien avait déjà remplacé consciencieusement le joint d’étanchéité de cette vanne à deux reprises, il s’agissait définitivement d’une fausse alarme. Pour mettre les choses en perspective, avec une fuite de 0,5 oz/année, il faudrait plus de trois ans pour laisser échapper une livre de frigorigène. Les détecteurs de fuites modernes peuvent localiser des fuites minuscules, qui ne sont cependant pas susceptibles d’être responsables des pertes significatives et répétitives de frigorigène. Je ne veux pas dire qu’elles ne devraient pas être réparées (des petites fuites peuvent toujours devenir des fuites plus importantes), mais cette vanne n’était clairement pas la preuve irréfutable que nous recherchions. C’est à ce moment que j’ai demandé au technicien s’il avait fait une vérifica-

À NOTER La même étude qui a démontré qu’un supermarché moyen subissait un taux de fuites annuel d’environ 20 %, a également établi que les coupables des fuites s’avéraient souvent des bouchons desserrés/manquants de vannes Schrader et des bouchons desserrés/manquants de détendeurs thermostatiques. Ces situations peuvent facilement être évitées.


Tableau 1 – Exemple de légende pour une série de multicompresseurs Réfrigérateur/système de réfrigération

Syst. no

Dimension

Modèle

16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38

10X18x9 10X22x9 8' 8' Produits 2 Dr 9X12x9+ 4 dr 8' 10X12x9 28 (2) 59" (2) 90" (2) 90" 28 640 pi ca. 20' 36' 20 32' 48' 12X33x9 10X14x9 (2) 90"

Hc4p-099ab Hc4p-133ab F2xle F2xle 1300Rl Rl Gl46180a Ddef Hc6a-090ab M2expz Shvs-5rlm Cw2uge Cw2uxge Negch Gl56225a C2e D5e M3 D5e M3 3)Hc8a-186ab Hc6a-111ab Cw2uge

tion systématique de tous les chemins de fuites potentiels – à chaque appareil, composant et tuyauterie visible du système – et qu’il m’a répondu d’un air embarrassé : « non ». Vous devez réaliser que la vérification des fuites d’une série de multicompresseurs dans la salle des machines s’avère une tâche en ellemême. Le Tableau 1 donne un exemple de légende pour une série de multicompresseurs. Comme il s’agit de compresseurs à aspiration séparée, des appareils à basse et moyenne températures y sont donc raccordés. La série comprend cinq compresseurs ou plus, auxquels sont raccordés plus de 20 systèmes d’évaporateurs, certains d’entre eux comportant des évaporateurs multiples. Chaque compresseur possède plusieurs raccordements de régulation de pression, une commande du niveau d’huile sur le corps du compresseur, un voyant liquide (avec deux joints en néoprène), une vanne Schrader ou deux, des robinets de service d’aspiration et de décharge, et peut-être une coquille de filtre-déshydrateur à l’entrée du compresseur. Ensuite, il y a une électrovanne et un robinet à bille de liquide, un régulateur d’as-

Description congélateur de boulangerie congélateur de charcuterie frigo à deux températures frigo à deux températures machine à glace pr, de boulangerie surgelés refroidisseur floral floral refroidisseur de boulangerie décoration de gâteaux boulangerie mets pour apporter îlot de fromages salade/produits froids coupés produits préparés produits frais coupés produits enveloppés produits viande fumée produits refroidisseur de produits refroidisseur de charcuterie îlot de produits

piration, un robinet à bille d’aspiration, possiblement une électrovanne pour le gaz chaud, d’autres vannes Schrader, une coquille de filtre-déshydrateur de liquide, l’indicateur de niveau du réservoir, les vannes du réservoir, possiblement un circuit de sous-refroidissement avec détendeurs thermostatiques et électrovannes, une vanne de récupération de chaleur, possiblement un robinet de régulation de pression de décharge/liquide pour le dégivrage; oh! et d’autres vannes Schrader, un séparateur d’huile, un réservoir d’huile, un filtre à huile, des vannes d’accès sur le réservoir d’huile, de la tuyauterie d’huile pour chaque compresseur, plusieurs transducteurs de pression, des soupapes de surpression, et une foule d’endroits où la tuyauterie est fixée avec des brides qui devraient être serrées, mais peut-être pas. Et cette liste ne concerne que la salle des machines. Il y a aussi un condenseur avec ses tuyaux en provenance et en partance. Il est préférable d’éteindre le système ainsi que les ventilateurs du condenseur, de sorte qu’un détecteur de fuites puisse convenablement détecter toute trace de frigorigène dans le faisceau tubulaire, les coudes de retour, les

Temp, air déch.

Cap. en Btu

Temp. d’évap.

Type de dég.

0 0 -2 -2

12,45 14,50 16,40 16,40 10,00 3,12 12,76 13,00 9,11 32,20 5,65 21,04 21,04 11,81 41,60 23,30 48,78 22,40 43,36 53,76 54,38 9,70 21,04

-13 -13 -16 -16 -5 -11 30 18 26 19 22 21 19 22 40 27 24 22 24 22 30 25 23

KG KG KG KG KG KG OT OT OT OT OT OT OT OT OT OT OT OT OT OT OT OT OT

-5 38 32 36 27 30 28 27 26 60 33 32 32 32 32 38 34 29

vannes d’accès, etc. Bien qu’il puisse sembler ne pas être d’une grande priorité de vérifier la tuyauterie, il n’est pas rare qu’une bride de serrage puisse être desserrée et vibrer, finissant par performer le tuyau par usure. J’y reviendrai dans un instant. On retrouve ensuite le serpentin de récupération de chaleur avec ses tuyaux en provenance et en partance. La même procédure que celle du condenseur s’applique ici. Sortons maintenant sur le plancher de vente pour vérifier le côté basse pression des réfrigérateurs-chambres. S’il existe un système de dégivrage au gaz, effectuer un cycle de dégivrage au système aura pour effet d’élever pression, rendant ainsi la détection des fuites plus facile. Si ce n’est pas le cas, fermez le système au complet et laissez le côté basse pression s’élever au-dessus de son niveau opérationnel. En ce qui concerne les comptoirs de présentation réfrigérés, mettre la sonde du détecteur de fuites électronique dans l’air de décharge aura pour effet de détecter la présence de tout frigorigène. Si ce test s’avère positif, il est nécessaire de retirer tous les produits dans le comptoir et d’inspecter le détendeur thermostatique, les clapets antiretour si un système de dégivrage au gaz 38

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réfrigération est présent, les électrovannes s’il y en a et oui, la vanne Schrader, afin de vérifier la pression pour déterminer la surchauffe. Utiliser de l’eau savonneuse pour localiser précisément la fuite. Cette procédure doit être répétée pour chaque comptoir de présentation réfrigéré. En outre, une procédure similaire doit être répétée pour chaque évaporateur des réfrigérateurs-chambres. Si le magasin possède une tuyauterie souterraine, il est recommandé de localiser son point d’entrée et de « renifler » avec un détecteur là aussi. Bien que les canalisations souterraines ne constituent pas une source de fuites de frigorigène fréquente, elles représentent

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quand même une possibilité. Étant donné que la tuyauterie est à l’intérieur d’une gaine d’isolation, toute fuite de frigorigène dans la canalisation souterraine voyagera dans la gaine et permettra généralement sa détection au-dessus du sol. Pour revenir à notre exemple, le technicien et moi avons eu une conversation courte, mais importante. Voici l’essentiel de cette conversation : La localisation d’une fuite dans un système qui compte des centaines de chemins de fuite potentiels n’est pas une mince affaire. À moins que le technicien soit prêt à effectuer une vérification complète du système, incluant la salle

Épilogue J’ai appelé le technicien un jour plus tard pour savoir ce qu’il avait trouvé. Il m’a dit avoir trouvé une fuite à un détendeur, à une électrovanne d’un réfrigérateurchambre, à quelques vannes Schrader et à un tuyau (fuite causée par une bride desserrée dont la vibration en avait provoqué l’usure). Cette dernière fuite s’était en fait révélée la plus importante qu’il avait trouvée. Après avoir réparé ces fuites considérables et, plus important encore, sachant qu’il avait effectué une vérification minutieuse et complète du système, le technicien a quitté le chantier avec la confiance qui ne peut accompagner que le travail bien fait. J’ai vérifié avec ce technicien quelques mois plus tard pour voir s’il y avait eu d’autres problèmes de fuites à ce magasin. Il m’a répondu qu’il n’y en avait eu aucun. La chaîne d’épiceries en question s’est inspirée de ce cas pour changer sa politique en matière de détection des fuites et, mystérieusement, ses problèmes de vannes qui fuient se sont évanouis.

des machines, les côtés haute et basse pressions ainsi que toute la tuyauterie accessible, alors il gaspille son temps et l’argent de son client. En fait, à quoi bon trouver et réparer une fuite, simplement pour revenir le mois suivant et essayer d’expliquer à votre client pourquoi vous n’avez pas réglé le problème le mois précédent. Oui, ça prend du temps. Oui, c’est une tâche fastidieuse, comme peut l’être celle d’un travailleur dans une usine de fabrication effectuant la même opération encore et encore pendant toute la journée. Vous ne pouvez pas vous permettre de perdre votre détermination ou votre concentration. Vous ne pouvez pas vous permettre de supposer que « cette fuite-là » s’avère la seule en cause. Et vous ne pouvez certainement pas effectuer une détection des fuites avec moins d’urgence et de précision à mesure que vous approchez de la fin du travail. Si vous n’avez pas fait une vérification complète et exhaustive de tous les chemins de fuite potentiels, alors vous n’avez pas fait du bon travail. n Dave Demma détient un diplôme d’ingénieur en réfrigération. Il a travaillé comme compagnon de techniciens en réfrigération avant de joindre le secteur manufacturier, où il entraîne régulièrement des groupes d’entrepreneurs et d’ingénieurs. Pour communiquer avec M. Demma, SVP, acheminez vos questions et commentaires au lboily.pcc@videotron.ca.

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