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sommaire
N OV E M B R E 2 0 1 4 VOLUME 9 • NUMÉRO 5
4 6 12
Éditorial Nouvelles de l’industrie Un équipement qui a bien traversé les années Après 30 ans de loyaux services, le remplacement de mes capteurs solaires me semblait tout indiqué. PAR JOHN SIEGENTHALER
Un guide conçu pour optimiser l’exploitation des bâtiments
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Le rendement global des bâtiments passe par des améliorations durables et rentables de leur opération. PAR LUC BOILY
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Ne laissez pas l’humidité prendre le dessus La déshumidification par adsorption peut s’avérer une solution efficace aux problèmes d’humidité. PAR DAVID SIMKINS
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Conception à l’épreuve des prisons
Les établissements correctionnels comprennent un ensemble unique de défis. PAR Rob Yeoh
Être conscients des risques potentiels
Quel impact l’amiante a-t-il réellement pour les entrepreneurs en mécanique du bâtiment?
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PAR MICHAEL GLASCO
Photo de la couverture : iStock
Index des annonceurs Surveillance de l’humidité et de la température
Stratégies pour prévenir la formation de moisissures et la pourriture du bois.
26 28
PAR Robert Bean
NOVEMBRE 2014 | PCC 3
éditorial Prendre les meilleures décisions
G
râce à l’efficacité accrue de nombreuses technologies et aux propriétés améliorées des nouveaux matériaux, plusieurs dépenses encourues pour effectuer des projets de rénovation, de mise à niveau et de réhabilitation couvriront rapidement leurs frais et permettront de réaliser des économies durables. Dans ce numéro, nous donnons des exemples de résultats obtenus à la suite du rajeunissement de systèmes mécaniques ou de mise en place de pratiques plus sécuritaires ou plus saines. Outre les considérations économiques, le confort des occupants et la santé des travailleurs y trouveront aussi leur compte. La surveillance et le traitement de l’humidité dans les bâtiments, par exemple, produisent à coup sûr des dividendes. En matière de construction/rénovation, comme dans les autres facettes de la vie, il est raisonnable de croire que nous prenons les meilleures décisions au moment où nous les prenons, à la lumière des éléments dont nous disposons. Toutefois, quand les éléments ont changé ou que le temps a fait son oeuvre, il est possible qu’une nouvelle décision s’impose. Voilà un exercice que John Siegenthaler a fait quand le champ de capteurs thermosolaires installé sur sa maison était rendu à l’étape d’une retraite bien méritée après 30 ans de loyaux services (description de son projet à la page 12). On constate qu’il a bien compris qu’investir dans le soleil s’avérait un choix avisé, comme ses rayons ne demandent qu’à être transformés en Btu. En fait, selon un rapport de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), le quart de l’électricité mondiale pourrait provenir de l’énergie solaire d’ici 2050. Le soleil deviendrait ainsi une ressource plus importante que les énergies fossiles, le nucléaire et l’hydroélectricité. C’est ce que relatait un article publié dans le journal Le Devoir le 30 septembre dernier. Selon le quotidien, deux rapports publiés par l’AIE concluent qu’en combinant les technologies actuellement en développement, il serait possible de produire 27 % de l’électricité mondiale à partir de l’énergie solaire d’ici environ trois décennies. Selon les calculs de l’Agence, six millions de tonnes de CO2 de moins seraient ainsi rejetées dans l’atmosphère à chaque année. Les pressions sociales et gouvernementales obligent également les autres secteurs énergétiques à développer des solutions plus écologiques. Par exemple, en vertu de la politique de gestion des matières résiduelles du Québec, l’enfouissement de toute matière organique sera banni d’ici 2020. La biométhanisation cadre parfaitement avec ce nouveau choix de société. Dans ce contexte, EnviroCompétences a développé une formation pour outiller les professionnels qui désirent mettre à profit cette nouvelle technologie propre (information au www.envirocompetences.org). Sur ces avenues de nouvelles possibilités, l’équipe de PCC vous souhaite une heureuse période des Fêtes (déjà) et vous donne rendez-vous en 2015, l’année qui marquera nos 10 ans au service de l’industrie. Nous espérons que l’information diffusée durant cette décennie ait pu, et puisse encore dans les années à venir, collaborer à votre efficacité professionnelle et contribuer à votre rentabilité commerciale.
Directeur de la rédaction 4 PCC | NOVEMBRE 2014
80 Valleybrook Drive, Toronto, ON, M3B2S9 tél.: 416 442-5600 – téléc. : 416 510-5140 www.pccmag.ca
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nouvelles de l’industrie Visite industrielle au CRIQ Dans le cadre des visites industrielles organisées par l’Institut canadien de plomberie et de chauffage (ICPC), les membres se sont rendus aux installations du Centre de recherche industrielle du Québec (CRIQ) le 30 octobre dernier pour faire le tour des différents laboratoires d’essais et de conception à la fine pointe qui font la fierté de la société d’État dédiée à la recherche industrielle, sous l’autorité du ministère de l’Économie, de l’Innovation et des Exportations (MEIE), dont la fondation remonte à 1969. Notre hôte et conseiller industriel, Guy Morin, ing., a dressé un portrait évocateur de l’expertise diversifiée du ICPC, groupe de visite 1 : chambre d’essais acoustiques, avec Richard Tremblay (1ère rangée, 2e à gauche) et Guy Morin (sous le « i » du CRIQ) Centre et des possibilités infinies de recherche, d’évaluation et de validation de conformité lisé icriq.com regroupant plus de 30 000 proaux normes qui s’offrent aux fils d’entreprises industrielles du Québec; mis entrepreneurs d’ici, lesquels y à la disposition des manufacturiers, grossistes, trouveront un véritable partedistributeurs et entreprises de service. L’inscripnaire d’innovation. De la veille tion, la consultation et la mise à jour y sont tout technologique à l’écoconcepà fait gratuites. L’équipe icriq.com peut égaletion, en passant par des tests ment bâtir un répertoire selon les besoins précis de toutes sortes (mécaniques, des entreprises et concevoir un outil de gestion acoustiques, climatiques, vibraefficace. La tournée du proprio a été assurée toires...), le CRIQ dispose d’une par le vice-président aux opérations, Richard équipe d’ingénieurs spécialisés et d’un équipement de pointe – Salle d’essais d’arrosage de toutes sortes Tremblay, ing., qui nous a fait découvrir les différentes salles d’essais – aussi impressionnantes incluant la fabrication additive (service d’impression 3D) représentant une véritable révolu- les unes que les autres – et qui a répondu patiemment à tion industrielle – en mesure de relever des défis d’innovation toutes nos questions. N’hésitez pas à vous prévaloir des serdans pratiquement tous les secteurs d’activité. Soulignons vices d’aide à la recherche et au développement du CRIQ, également la disponibilité du moteur de recherche spécia- parmi les mieux conçus au monde. Deschênes célèbre ses 75 ans en grand Deschênes et Fils ltée a convié plus de 600 personnes à son siège social de la rue Jarry à Montréal le mercredi 29 octobre pour célébrer ses 75 ans d’histoire dans une ambiance jazzée tout à fait réussie. Aucun détail n’a été négligé pour faire un succès de cette soirée gastronomique, dans un décor de cabaret sous le thème « Unis
par la passion ». Chaleureusement accueillis par François Deschênes, vice-président et directeur général de Deschênes et Fils, les invités ont ensuite été traités aux petits soins sous la coordination assurée de la chef d’orchestre Karine Rivoallan. Un trio jazz entraînant a donné le rythme à cet événement de réjouissance, vécu
Un trio jazz captivant au milieu des invités 6 PCC | NOVEMBRE 2014
dans la reconnaissance envers « les gens qui font partie de notre histoire » aux dires de l’entreprise familiale de troisième génération. Le prix d’une soirée dans une loge au Centre Bell pour un match des Canadiens de Montréal a été remporté par Marc Melanson de Plomberie MSM. Félicitations!
Une occasion toute indiquée pour échanger
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nouvelles de l’industrie Un décret qui encadre les tarifs d’électricité 2015-2016 Au moment de l’établissement des tarifs d’électricité pour l’année 2015-2016, la Régie de l’énergie devra tenir compte du décret adopté le 24 septembre dernier par le gouvernement du Québec, lequel réitère la priorité accordée à l’efficacité énergétique, en s’appuyant notamment sur les meilleures pratiques en ce domaine. La géothermie s’avère une de ces pratiques. En outre, dans le cadre du programme RénoClimat, les propriétaires de maisons qui installent un système géothermique en remplacement d’un système de chauffage électrique, au propane ou au mazout, peuvent recevoir jusqu’à 5365 $ à condition que le système soit certifié par la Coalition canadienne de l’énergie géothermique (CCÉG). Pour être certifié, le système doit entre autres être installé par un installateur certifié par la CCÉG et conçu par un concepteur de systèmes résidentiels certifié par la CCÉG. Les deux certifications requièrent la formation offerte par la CCÉG. Il est à noter que depuis 2008, plus de 8500 personnes ont suivi les cours offerts par la CCÉG.
suite de la page 6
Légionellose : la norme 188P en consultation Une quatrième version de la norme 188 P – Légionellose : la gestion des risques pour les réseaux d’eau des bâtiments – de l’ASHRAE (American Society of Heating, Refrigerating and Air-Conditioning Engineers) est actuellement en cours d’écriture. Un processus de consultation s’est terminé le 10 novembre. Cette norme est destinée aux propriétaires et gestionnaires de bâtiments ainsi qu’aux personnes jouant un rôle dans la conception, la construction, l’installation, la mise en service, l’exploitation et l’entretien des réseaux d’eau centralisés des bâtiments et de leurs composants. Près de chez nous, rappelons que la ville de Québec a dû gérer à l’été 2012 le signalement de plus de 175 cas de légionellose, dont une dizaine ayant entraîné un décès. La Direction régionale de la santé publique de la Capitale-Nationale (DRSP) avait alors réagi promptement pour circonscrire la situation. En septembre 2012, un rapport a été déposé par le Dr François Desbiens, directeur de la santé publique. Deux ans plus tard, la DRSP considère que « le Québec a fait un pas de géant dans la préven-
TM
tion des éclosions de légionellose en lien avec les tours de refroidissement à l’eau en adoptant un règlement qui oblige les propriétaires à entretenir leurs installations selon un programme d’entretien approprié et à surveiller mensuellement les concentrations de légionelles dans l’eau des tours. En ce sens, la norme de l’ASHRAE est un outil de contrôle de la légionelle assurément très utile pour les gestionnaires de bâtiment. » Pour demeurer à jour sur les actualités de l’ASHRAE, il est possible de vous inscrire à différents envois en vous rendant au www. ashrae.org, onglets « Resources & Publications », « Free Resources » et « ASHRAE Listserves ». Géothermie : le RPEP est adopté La Coalition canadienne de l’énergie géothermique (CCÉG) a annoncé que le gouvernement du Québec a adopté le Règlement sur le prélèvement des eaux et leur protection (RPEP), et qu’il élimine toutes les références à la norme CSA C-448 de l’ancien règlement sur le captage des eaux souterraines. Bien que le nouveau règlement soit entré en vigueur le 14 août, le chapitre IV – qui clarifie 10 les dispositions relatives à l’installation
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nouvelles de l’industrie de systèmes géothermiques à boucles ouvertes et fermées – ne sera applicable que le 5 mars 2015. Ce délai est nécessaire pour permettre aux municipalités de se préparer (puisque l’application de ces dispositions leur est confiée). Cette approche permettra au gouvernement d’aligner sa réglementation avec ses priorités environnementales. Par exemple, le nouveau règlement stipule que l’éthylène glycol, l’acétate de potassium et le méthanol seront interdits dans les systèmes à boucles fermées (rappelons que le méthanol est permis dans la norme CSA C-448). Il est à noter que la CCÉG entend apporter son aide aux municipalités par le biais de son initiative GéoCité, entre autres par la formation des inspecteurs et officiers municipaux. Certaines municipalités exigent déjà la certification de la CCÉG pour les installations géothermiques résidentielles sur leur territoire. Rappel de chauffe-eau Le 22 octobre, Santé Canada a émis un avis de rappel volontaire pour cause de risque d’incendie de certains chauffe-eau à gaz atmosphériques (gaz naturel ou propane) de 30, 40, 50 ou 60 gallons de marques Giant et Best Canadian. Fabriqués à Montréal, les modèles visés ont été vendus entre le 1er avril et le 26 septembre 2014. Leurs numéros de série figurent sur le site de Santé Canada (http://healthycanadians.gc.ca/recall-alert-rappel-avis/ hc-sc/2014/41845r-fra.php), de même
messages de l’industrie Walter présente son nouveau site Internet L’entreprise montréalaise à rayonnement international Walter Technologies pour surfaces a récemment inauguré son nouveau site Internet www.walter.com, dont la conception a été entièrement repensée pour accommoder les supports mobiles et augmenter la convivialité. Multifonctionnel, le nouveau site offre une expérience visuelle améliorée ainsi qu’un service de recherche et achat plus rapide. Les clients peuvent désormais accéder rapidement à toutes
suite de la page 8
que les mesures à prendre pour les gens concernés. Il est toutefois à noter que des quelque 6985 chauffe-eau rappelés, aucun incident n’a été signalé à Santé Canada ni à Usines Giant inc. Le problème potentiel des unités visées réside dans un petit espace qui pourrait exister entre le siège du réservoir d’eau et la chambre de combustion, lequel pourrait affecter l’étanchéité de la chambre de combustion et empêcher la grille pare-flamme de fonctionner dans certaines conditions. Manuels sur les produits de chauffage La Canadian Oil Heat Association (COHA) a récemment publié une nouvelle version de ses manuels destinés aux techniciens et aux chauffeurs professionnels de produits pétroliers (disponibles en français). Ces manuels peuvent être commandés en ligne au www.cleanerheat.ca. Réduction des GES : nouvelle solution L’Association québécoise pour la maîtrise de l’énergie (AQME), en collaboration avec Fondaction CSN, le Mouvement Desjardins, la COOP fédérée et C3E, a récemment instauré la Coop Carbone. Cette initiative se veut une solution pour les organisations qui souhaitent réduire leurs coûts en diminuant leur consommation de carburants et leurs émissions de gaz à effet de serre (GES). Forte de la récente acquisition de la firme-conseil Écoressources, la Coop Carbone propose aux PME, aux municipalités et aux organiles informations dont ils ont besoin : fiches de produits, documentation technique, guides d’utilisation, vidéos, blogues, centre média complet et liens utiles pour trouver le point de vente le plus proche. Ils peuvent également partager des contenus en toute simplicité, via les principaux réseaux sociaux. Alliance écologique en réfrigération Le fabricant de systèmes frigorifiques écologiques Systèmes LMP de Laval vient de signer une entente avec Hussmann Corporation, visant à offrir des solutions sur mesure en matière de systèmes de réfrigération transcritiques au dioxyde de carbone (CO2). La notoriété de LMP a été bâtie sur la fiabilité des modules de
sations des façons innovantes de profiter du marché du carbone et de s’y conformer aux meilleurs coûts possibles, notamment grâce à sa solide expertise dans l’identification, le développement, le financement et le déploiement de projets de réductions d’émissions de GES, prioritairement en territoire québécois. Nouvelle formation en plomberie L’Institut canadien de plomberie et de chauffage (ICPC) et le Groupe CSA, avec l’appui du Conseil consultatif canadien de la plomberie (CCCP), viennent de lancer un programme de formation en ligne visant à encourager une formation uniforme et de qualité à l’intention des professionnels de la plomberie, quel que soit leur niveau d’expertise. Intitulé Introduction à l’inspection en plomberie canadienne, ce programme est offert en français et en anglais à la grandeur du pays. Le matériel de cours est basé sur le Code national de la plomberie (CNP), qui énonce les exigences en matière de conception et d’installation de nouveaux réseaux de plomberie et de prolongement, modification, et réparation de réseaux de plomberie existants. Cette formation est essentielle pour quiconque travaille dans l’industrie de la plomberie : des architectes aux ingénieurs et concepteurs, en passant par les constructeurs, installateurs et préposés à l’entretien et aux réparations. Information au www.shop.csa.ca, onglet « Institut de formation ».
Gaétan Lesage (g), président de LMP; Dennis Gipson, PDG de Hussmann
refroidissement et les systèmes de récupération de chaleur de ses équipements, parmi les plus écoénergétiques de l’industrie. Distribuant déjà ses produits au Québec et au Canada, l’objectif de l’alliance se veut, entre autres, d’étendre ces marchés en tirant parti des 105 ans d’histoire et d’innovations du fournisseur de produits et solutions de réfrigération Hussmann Corporation.
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rénovation
PAR JOHN SIEGENTHALER
Un équipement qui a bien traversé les années Après 30 ans de loyaux services, le remplacement de mes capteurs solaires me semblait tout indiqué.
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a femme Joyce et moi utilisons un champ de capteurs thermosolaires sur notre maison depuis 30 ans. Ces capteurs proviennent de Revere Solar & Architectural Products, une division de feu Revere Copper and Brass, où j’ai travaillé comme ingénieur de 1978 à 1981. La Photo 1 illustre le champ de capteurs acquis à l’époque. Chacun des six capteurs mesure 35 po de large par 77 po de long, soit un pouce plus long et plus large qu’une porte-fenêtre coulissante standard. Comme le verre trempé de 34 po par 76 po a été produit en grande quantité, il s’est avéré moins cher. Il est donc devenu la norme sur laquelle s’est appuyée la conception des autres capteurs de Revere. Mis à part leur dimension et leur matériau isolant, les capteurs de Revere sont semblables aux capteurs solaires plans actuels. Ils comportent
Photo 1
12 PCC | NOVEMBRE 2014
tous des surfaces absorbantes en cuivre avec une « surface sélective » en chrome noir sur le côté supérieur. Les plaques absorbantes sont montées dans un boîtier en aluminium extrudé, recouvertes d’un verre trempé à faible teneur en fer, et isolées avec de la fibre de verre pauvre en liant, résistant à des températures élevées. Initialement, les indices de rendement thermique de ces capteurs s’apparentaient à celui des capteurs plans modernes (FR ta = 0,72 et FRUL = 0,83). Cependant, je suis convaincu que certains de ces indices initiaux ont été amoindris en raison du vieillissement de la surface sélective, de la valeur R de l’isolation et peut-être même d’une altération de transmissivité du vitrage. Dans les années 1970, l’équipe d’ingénierie de Revere estimait la durée de vie moyenne de leurs capteurs
Photo 2
à 20 ans. Apparemment, j’ai hérité d’unités destinées au côté droit de la courbe normale. Ils étaient toujours en fonction après 30 ans de service, avec seulement une certaine perte de rendement et quelques réparations de fuites mineures occasionnées par des piqûres. En fait, les capteurs ont survécu au toit en bardeaux de la maison. Nous avons effectivement dû les retirer temporairement pour installer des nouveaux bardeaux. J’avais peur que le « dérangement » occasionné par ces travaux provoque des problèmes. Heureusement, ce ne fut pas le cas. Les capteurs ont été réinstallés et ont continué à bien fonctionner pendant plusieurs années. Néanmoins, après 30 ans de service, je me suis dit que les capteurs de Revere méritaient bien de prendre leur retraite et qu’un « renouvellement » solaire sur notre toit pourrait s’avérer avantageux. Au risque
« ...lorsqu’ils sont utilisés dans un système de vidange autonome, ces capteurs combinent un collecteur inférieur externe avec un capteur supérieur interne. C’est une idée simple qui élimine la nécessité de mettre les capteurs en pente... » de paraître sentimental, ces capteurs vieillissants avaient fait leur travail de façon exceptionnelle et les retirer du toit me faisait un pincement au coeur. Pourtant, ce qui s’en venait m’apparaissait très excitant. Nouvelle génération Il se trouve qu’un fabricant finissait de tester ses nouveaux capteurs plans à cinq orifices en instance de brevet au même moment où je décidais de renouveler notre équipement solaire à la maison. Ces capteurs pouvaient être configu- Photo rés soit pour les systèmes à boucle fermée/antigel, soit pour les systèmes à vidange autonome. Comme je suis un fan de longue date de ce dernier type de systèmes et que je voulais que le nouveau venu fonctionne selon la configuration de l’ancien, j’optai pour ce modèle. Les collecteurs à l’intérieur de ces capteurs solaires à cinq orif ices comportent une légère pente en forme de « V » très peu profonde. Les deux extrémités des capteurs supérieurs et inférieurs sont raccordées à l’extérieur du boîtier en aluminium anodisé avec des raccords-union de tuyauterie. Ce sont les raccordements qu’utilisent ceux qui optent pour des capteurs comprenant un système avec antigel standard. Cette caractéristique unique se retrouve au centre en bas du capteur. Le bas du collecteur inférieur est configuré en té pour permettre à tout le fluide de la plaque absorbante de s’écouler. Ainsi, lorsqu’ils sont utilisés dans un système de vidange autonome, ces capteurs combinent un collecteur inférieur externe avec un capteur supérieur interne. C’est une idée simple qui élimine la nécessité de mettre les capteurs en pente, et qui
convient parfaitement à mon projet de rénovation. Connaissant mon intérêt pour ces capteurs, Bob Rohr, qui est l’inventeur de ces capteurs à cinq orifices, m’a fait une belle offre : celle de venir personnellement m’aider à installer les nouveaux capteurs. La première tâche consistait à installer les supports de fixation et les rails. Comme il y a une bride de fixation qui longe le périmètre inférieur des capteurs, nous avons décidé d’uti-
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liser un cadre en aluminium pour soutenir le champ de capteurs. Ce cadre a été fixé à des ancrages en aluminium de1,5“ x 1,5“ x 0,25“ que j’ai fabriqués avec des fers angles. Nous avons décidé de fixer ces ancrages sur des petits morceaux de bois traité sous pression pour aider à répartir la charge sur les bardeaux du toit. Nous avons ensuite tiré une ligne au cordeau traceur pour maintenir l’alignement du cadre et nous avons placé un rail environ un pied au-dessous du bord supérieur du capteur et l’autre
environ un pied au-dessus du bord inférieur. Un ruban d’étanchéité pour toiture à double face a été appliqué à l’arrière de chaque support en bois traité. Cette bande a une étonnante capacité à s’étirer, comme on le voit par la façon dont elle enrobe les filets des tirefonds sur la Photo 2. Il bat certainement le mastic pour toiture d’asphalte par une journée chaude et ensoleillée. Les ancrages en aluminium et leurs blocs de support ont été fixés dans des trous pilotes forés directement dans les membrures supérieures des fermes de toit. Ces supports ont été espacés de 48 pouces. Nous avons utilisé un petit foret comme « sonde » pour trouver le centre de chaque ferme de toit, puis nous avons scellé les trous de sonde avec un peu de mastic à la silicone. Une perceuse à percussion sans fil est idéale pour visser les tirefonds de 3/8 “ (voir la Photo 3). Le cadre en aluminium était fourni en longueurs de neuf pieds. Les extrémités ont été reliées bout à bout à l’aide de languettes de jonction en acier inoxydable fournies par le fabricant du cadre, lesquelles ont été vissées en place. Les languettes s’ajustaient par faitement au cadre, permettant de réaliser des jonctions solides et un alignement précis, sans qu’elles doivent arriver directement sur les ancrages. Des boulons pour rainure en T à ressort en acier inoxydable avec gougeons filetés de ¼“ x 20 filets au pouce, également fournis par le fabricant du cadre, arrimaient les brides de fixation des capteurs aux ancrages. Une fois le cadre bien fixé, nous avons percé plusieurs trous de ¼ po près du bord inférieur pour permettre à l’eau de pluie de s’écouler. Mise en place Une fois les rails en place, il était temps de hisser les capteurs. Les panneaux de 4 pi par 8 pi pesaient environ 90 livres chacun. Nous avons utilisé une échelle à coulisse comme rampe, et nous avons glissé chaque capteur 14 aussi loin que possible en nous tenant NOVEMBRE 2014 | PCC 13
rénovation Photo 4
debout sur le balcon en dessous du toit. Ma femme Joyce, avec l’aide de la friction, tenait chaque capteur en position sur l’échelle tandis que Bob et moi retournions sur le toit pour le hissage final. Nous avons découvert que laisser l’emballage en carton sur les extrémités du capteur le
suite de la page 13
Photo 5
protégeait tout en l’aidant à glisser le long de l’échelle. Le premier capteur a ainsi été soigneusement positionné, mis à niveau et fixé aux quatre endroits où ses bords traversent les rails du cadre en aluminium, comme le montre la Photo 4. Les brides de f ixation
épousent le rebord du capteur et s’agrippent fermement au cadre lorsque nous serrons l’écrou du boulon pour rainure en T se trouvant à l’intérieur du cadre. Une fois le premier capteur en place, les autres ont rapidement suivi, chacun raccordé à son voisin à l’aide des raccords en laiton à double écrou. Un joint étanche a été assuré à chaque raccordement par un joint plat qui se gonfle au contact de l’eau. L’espace entre chaque capteur est de seulement trois pouces. C’est juste assez pour accéder confortablement au matériel de montage. Le raccordement inférieur de chaque capteur (le « cinquième » orifice) a été adapté pour du tuyau en cuivre de ¾“ (Photo 5). Nous avons utilisé un coude mâle-femelle en cuivre pour le capteur gauche et nous avons progressivement coupé des tuyaux de sortie plus longs pour les quatre autres capteurs. Cela a permis au collecteur inférieur de bénéficier d’une pente de ¼“ par pied pour per- 16 mettre un bon écoulement.
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Photo 6
Le collecteur inférieur a été isolé avec du caoutchouc mousse de ½“ d’épaisseur. L’extrémité du collecteur passe directement à travers le parement sur le côté droit du capteur en retrait. De cet endroit, nous avons pu maintenir une pente minimale de ¼“ par pied vers la salle mécanique. Le système fonctionne actuellement sur le contrôleur de température différentielle d’origine. La sonde de température est insérée dans le puits
de sonde d’un des capteurs. Une fois la tuyauterie et le câblage installés, nous avons allumé le contrôleur du système, avons resserré une couple de raccords de capteur et avons effectué quelques cycles remplissage/ vidange. Comme cela a été le cas au cours des 30 dernières années, la gravité ne nous a pas laissé tomber. Le système s’est rempli et vidé comme prévu. La Photo 6 illustre la nouvelle installation.
Peut-être que dans 30 ans, la prochaine génération de professionnels des systèmes solaires changera ces capteurs avec la plus récente technologie. Peutêtre que ces nouveaux capteurs seront alors construits en matériaux composites dernier cri et seront installés par un robot fonctionnant à l’énergie solaire. À ce moment-là, je vais probablement diriger les travaux depuis le sol. Quel que soit le cas, le soleil sera toujours prêt à fournir plus de Btu. n John Siegenthaler, PE, est ingénieur en mécanique – diplômé du Renssellaer Polytechnic Institute – et ingénieur professionnel agréé. Il compte plus de 34 ans d’expérience en conception de systèmes de chauffage hydroniques modernes. Il est également professeur associé émérite au Mohawk Valley Community College à Utica, NY. Pour communiquer avec M. Siegenthaler, SVP, acheminez vos questions et commentaires au lboily. pcc@videotron.ca.
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PAR LUC BOILY
Un guide conçu pour optimiser l’exploitation des bâtiments Le rendement global des bâtiments passe par des améliorations durables et rentables de leur opération.
L
e rendement d’un bâtiment a une incidence, non seulement sur les factures d’énerg ie et les coûts d’opération, mais également sur la valeur de la propriété, la productivité des occupants et les activités opérationnelles. Bien qu’une forte consommation d’énergie soit parfois considérée comme un coût inévitable associé à la conduite des affaires, c’est souvent le meilleur poste de dépenses pour réaliser des économies. C’est également celui qui permet de déceler le potentiel de réduction d’énergie et le gaspillage liés au rendement insuffisant d’un bâtiment et aux lacunes dans les activités d’opération et de maintenance. En améliorant constamment le fonctionne ment des bâtiments, leurs propriétaires et gestionnaires peuvent en réduire les coûts d’opération, augmentant ainsi la rentabilisation de leur entreprise et ses avantages concurrentiels. Méthode rentable Afin d’aider ces propriétaires et gestionnaires, CanmetÉNERGIE de Ressources naturelles Canada, en collaboration avec l’Office de l’efficacité énergétique (OEE), a rédigé un Guide de recommissioning (RCx)* de 154 pages, dont le but se veut d’optimiser le rendement global des bâtiments grâce à des améliorations durables et rentables de leur exploitation, tout en tenant compte de leurs contraintes opérationnelles et budgétaires. La remise en service ou recommissioning s’avère une méthode rentable pour réduire les dépenses et accroître les revenus grâce à une opération plus rationnelle des bâtiments. Plus un propriétaire participe au processus de RCx, plus faibles
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sont les coûts, plus importants sont les avantages et plus durable est l’impact. En fait, tous les professionnels oeuvrant en conception, gestion et opération des bâtiments y trouveront leur compte. Approche unique Un projet de RCx se déroule généralement en quatre phases : la planification, l’investigation, l’implantation et le transfert. Chaque phase est suivie par des activités permanentes visant à préserver les avantages obt enus, souvent appelées « stratégies de persistance ». Toutefois, il n’existe pas de méthode uni verselle en RCx, qui s’appliquerait à tous les cas, du fait que plusieurs facteurs influent sur la façon dont un projet peut être réalisé. Parmi ceux-ci, on retrouve l’état du bâtiment, la portée du projet, le budget, la taille et la complexité de l’installation ainsi que la disponibilité des ressources et de l’expertise. Cependant, même avec ces différences, un projet de RCx typique ne s’écarte pas grandement du processus de base. En fait, comme il s’agit d’un processus plutôt que d’une série de mesures prescriptives, le RCx s’adapte aux besoins spécifiques de chaque bâtiment. Dans la perspective d’un rendement global, le bâtiment doit être considéré comme un ensemble de systèmes intégrés, plutôt qu’un ensemble de composants individuels. Par exemple, les plaintes des occupants à l’égard du confort vont souvent de pair avec une forte utilisation d’énergie. Le recommissioning peut aider à corriger ces deux éléments en même temps. Voici quelques avantages de cette démarche :
• Améliorer le rendement global du bâtiment en optimisant l’efficacité énergétique et en mettant l’accent directement sur le rendement de l’équipement et l’intégration des systèmes. • Fournir au personnel du bâtiment les connaissances et la documentation nécessaires pour opérer le bâtiment et en assurer la maintenance. • Évaluer la qualité de l’air du bâtiment afin de réduire les plaintes des occupants en optimisant la configuration et les charges courantes des systèmes existants. Étape suivante Le rendement optimal d’un bâtiment après un recommissioning peut être maintenu grâce à des stratégies de persistance comme le commissioning continu, assuré par l’installation de matériel de surveillance et de logiciels de mesure des tendances. Idéalement, le RCx devrait être réalisé tous les trois à cinq ans, selon la complexité du processus, ou chaque fois que le bâtiment connaît un changement significatif d’utilisation. Cette pratique demeure encore peu utilisée au Canada. Toutefois, plusieurs organisations en font la promotion : Ressources naturelles Canada, par l’intermédiaire d’activités de renforcement des compétences; le Conseil du bâtiment durable du Canada (CBDCa), qui a parrainé un programme de certification des bâtiments; et certains services publics canadiens qui l’emploient comme mesure pour réduire la consommation d’énergie dans les bâtiments et la demande d’énergie aux périodes de pointe. * Le Guide de recommissioning (RCx) est une adaptation du guide A Retrocommissioning Guide for Building Owners rédigé par PECI (Portland Energy Conservation Inc.). Il peut être téléchargé en format PDF sur le site de CanmetÉNERGIE (www.canmetenergie.rncan.gc.ca.), en suivant les onglets « Publications », « Bâtiments et communautés » et en accédant au thème « Recommissioning » puis à l’ouvrage « Guide de recommissioning (RCx) ».
réhabilitation
PAR DAVID SIMKINS
Ne laissez pas l’humidité prendre le dessus La déshumidification par adsorption peut s’avérer une solution efficace aux problèmes d’humidité.
V
oici des situations avec lesquelles doivent composer de nombreux gestionnaires d’établissement : un bâtiment aux prises avec de l’humidité à l’intérieur, un système CVCA surutilisé, une production en retard ou même arrêtée, des machines et des stations de commutation électriques sujettes à des défaillances et des conditions de travail de plus en plus difficiles. La perte de productivité qui résulte de ces situations peut se chiffrer en milliers de dollars. En outre, les stocks peuvent accumuler de l’humidité lors de leur entreposage, de la moisissure peut se former, la fraîcheur ou l’attrait du produit peuvent en souffrir, l’emballage peut se détériorer et les surfaces métalliques dans le bâtiment peuvent se corroder. Quand la température et le taux d’humidité à l’extérieur d’un établissement augmentent de manière significative, il devient de plus en plus difficile de maintenir l’humidité relative (HR) à l’intérieur du bâtiment. La raison? Souvent, la température nécessaire pour Le contrôle de l’humidité dans les usines maintenir un faible taux d’hualimentaires est essentiel pour empêcher les midité avec un équipement pertes coûteuses relatives aux produits et à CVCA conventionnel dépasse leur transformation. la capacité des systèmes installés. De ce fait, que peut-on faire base temporaire se révèle une solution pour assurer la continuité des activités à court terme judicieuse, qui donne aux lorsque la température et l’humidité gestionnaires de bâtiment les connaisélevées deviennent une entrave? sances pratiques pour adopter une solution permanente efficace. Contrôle efficace de l’humidité Bien que la déshumidification par La technologie de déshumidification réfrigération mécanique puisse mainpar adsorption (système déshydratant tenir un certain taux d’humidité, cette ou dessiccant) s’avère une méthode méthode peut s’avérer plus coûteuse en efficace pour maintenir des niveaux termes de fonctionnement et d’entred’humidité adéquats pendant les tien que d’autres méthodes, en partichauds mois humides d’été. L’utilisa- culier celle de la déshumidification par tion de la déshumidification sur une déshydratant. Les déshumidificateurs 20 PCC | NOVEMBRE 2014
Un système de déshumidification peut s’avérer une solution efficace aux problèmes d’humidité causés par des lavages quotidiens, du brouillard et de l’humidité dans une usine de transformation alimentaire.
par adsorption permettent d’éliminer le brouillard, la condensation et la moisissure tout en réduisant les frais d’exploitation. Ils permettent ainsi de maintenir une qualité d’air intérieur supérieure sans sacrifier le rendement du système. Un autre avantage est leur capacité à fournir des points de rosée très bas; ce qui se révèle particulièrement utile durant l’été alors que la température extérieure et l’humidité sont élevées. Le système peut atteindre des points de rosée plus bas parce que le déshydratant élimine l’eau à la phase vapeur et n’est pas limitée par la température. Il élimine l’humidité en continu sans avoir recours à un cycle de dégivrage. Les systèmes CVCA typiques utilisent des serpentins de refroidissement pour contrôler l’humidité. Cette approche a des capacités limitées et peut occasionner des problèmes. Comme l’humidité ne peut pas être contrôlée indépendam-
ÉTAPES À CONSIDÉRER
Peu importe le type de système de déshumidification utilisé pour maintenir l’humidité relative dans un établissement, porter attention à d’autres facteurs importants peut contribuer à maintenir un bon contrôle de l’humidité pendant les mois d’été et empêcher que les coûts d’entretien et d’exploitation montent en flèche lors du changement de saison. Procéder à un entretien planifié. La surveillance régulière de tous les équipements CVCA et de déshumidification est essentielle. Les unités doivent être équilibrées pour fonctionner à 100 % d’efficacité en tout temps. Ne pas négliger les courroies usées, les moteurs qui tirent beaucoup de courant ni les roulements chauds, parce que ces éléments deviendront les maillons faibles du système en période de la chaleur et d’humidité. Garder l’établissement bien étanche. Veiller à ce que les portes menant à l’extérieur ne restent pas ouvertes. Il important de disposer de bons coupe-froid et de s’assurer qu’il n’y a pas de trous à l’extérieur du bâtiment. L’installation d’une porte tournante à la place de la porte « ouverte/fermée » traditionnelle aide à réduire le taux d’humidité. Si les murs du bâtiment sont en blocs de béton, couvrir la surface poreuse d’une couche de peinture pare-vapeur pour réduire la charge d’humidité interne et maintenir la bâtisse confortable. Réduire la lumière. De la lumière qui réfléchit sur les murs et autour des fenêtres et des portes peut engendrer des problèmes d’humidité. Si tel est le cas, sceller la zone et minimiser la source. Réduire l’apport d’air extérieur. De l’air extérieur est nécessaire pour répondre aux normes de qualité de l’air intérieur (QAI), mais il doit être contrôlé. La meilleure façon de répondre aux normes et maintenir le contrôle est d’utiliser un système d’air d’appoint combiné à un déshumidificateur par adsorption. Un capteur de qualité de l’air (CO ou CO2) est également recommandé. La surveillance de l’air en circulation dans l’établissement se révèle le moyen le plus efficace de réduire les coûts d’exploitation tout en assurant une réponse rapide en présence d’un environnement changeant. ment de la température, la déshumidification basée sur le refroidissement peut entraîner des bâtiments froids et inconfortables pendant le printemps, l’été et l’automne. Cette approche ne peut pas maintenir les points de rosée bas nécessaires pour optimiser la consommation énergétique du système de réfrigération. Des bacs de récupération d’eau qui débordent et des conduits saturés d’humidité contribuent à la croissance bactériologique qui peut entraîner des problèmes de santé. Par exemple, dans un aréna, les pointes d’énergie du système de réfrigération se produisent généralement en même temps que celles de la température extérieure. Cela augmente d’autant les pointes de charge et, par conséquent, les coûts d’exploitation de la patinoire. L’utilisation d’un système de déshumidification par dessiccant au gaz naturel moins dispendieux peut permettre de résoudre ce problème. Pour illustrer ce point, une étude récente réalisée par un établissement visant à comparer la déshumidification mécanique et celle par adsorption dans une patinoire a révélé une amélioration immédiate de l’humidité lors de l’installation et la mise en service d’un système de déshumidification par dessiccant. Avant l’implantation de ce système, les conditions de température et d’humidité relative à l’intérieur de l’établis-
sement se situaient respectivement à 6 °C et 96 % HR. Six heures après avoir
activé le déshumidificateur par déshydratant, la température s’éleva légèrement et l’humidité diminua à la valeur de consigne souhaitée de 50 % HR. Le déshydrateur élimina 360 à 450 litres d’eau dans l’air. De plus, la patinoire réalisa des économies au cours de la saison estivale en réduisant les heures de fonctionnement pour la réfrigération de la glace et pour le chauffage/refroidissement mécaniques. Il existe de nombreuses applications pour la technologie de déshumidification temporaire dans les industries de la fabrication, la transformation et autres. Le personnel aurait intérêt à envisager ses possibilités à chaque fois que des variations climatiques affectent les travailleurs, la production et la qualité des produits; lorsque la corrosion ou la condensation engendrent des problèmes; ou lorsque des produits ont besoin d’être séchés à basse température. n David Simkins est directeur des services industriels chez Polygon, une entreprise de services de restauration après dommage et de contrôle de l’humidité temporaire. Pour communiquer avec M. Simkins, SVP, acheminez vos questions et commentaires au lboily. pcc@videotron.ca.
NOVEMBRE 2014 | PCC 21
plomberie
PAR ROB YEOH
Conception à l’épreuve des prisons Les établissements correctionnels comprennent un ensemble unique de défis.
Défis sanitaires Pour loger ces délinquants, des établissements correctionnels de divers types sont nécessaires. Ces derniers posent un certain nombre de défis uniques en matière de conception et construction. Le premier défi réside dans le type d’établissement en lui-même : établissement fédéral, provincial ou d’État; à sécurité minimale, maximale ou à haute sécurité. En outre, des établissements différents sont requis pour héberger des adultes hommes, femmes et mineurs. Pour des raisons évidentes, ces différents types de délinquants doivent être hébergés séparément et requièrent des dispositions différentes. En fait, les dispositions diffèrent également dans le même établissement correctionnel. Les cellules standard ont des exigences différentes des cellules d’isolement, et les unités à accès limité ont des exigences différentes des unités à accès général. Qu’est-ce que tout cela signif ie pour un ingénieur en mécanique ou un concepteur en plomberie? Ayant travaillé dans divers établissements correctionnels, incluant le premier de ceux-ci certifié LEED Or au Canada, je peux affirmer que cela signifie qu’il faut être très bien informé sur les différentes dispositions. On doit également faire preuve de souplesse afin de s’adapter aux théories ou stratégies différentes et changeantes relativement à la façon de relever les défis uniques d’un établis22 PCC | NOVEMBRE 2014
sement correctionnel. La clé consiste à écouter les experts : les agents correctionnels et le personnel d’entretien qui sont confrontés à la réalité des lieux sur une base quotidienne. La première condition pour la conception des systèmes de plomberie dans un établissement correctionnel, peu importe son type, est la nécessité de s’assurer que les systèmes sont suffisamment robustes pour être lourdement malmenés. La première règle est de centraliser tous les équipements et services dans des endroits non accessibles aux détenus. Si un appareil de plomberie, un équipement ou un accessoire doit être installé dans une zone accessible aux dé-
lavabos ou comme un moyen de se débarrasser de produits de contrebande. Ils les utilisent parfois aussi comme... toilettes. Il est très commun que les détenus évacuent tout ce qu’ils peuvent dans les toilettes. Des études ef fectuées dans la prison d’État de San Quentin en Californie ont montré que les détenus tirent la chasse de leur toilette entre 35 et 65 fois par jour. Soit que la cafétéria de la prison serve trop de café, soit que les déte-
« ...les détenus ont tendance à utiliser les toil glacières, lavabos ou comme un moyen de se dé contrebande. Ils les utilisent parfois aussi c tenus, il doit être spécifiquement conçu à l’épreuve du vandalisme. Comme vous pouvez l’imaginer, les détenus dans les établissements correctionnels n’ont généralement pas un bon contrôle de leurs impulsions, autrement ils ne seraient pas là, et ils ont tendance à endommager ou vandaliser tout ce qu’ils peuvent. Des appareils sanitaires robustes adaptés au secteur pénal/institutionnel sont disponibles auprès de divers fabricants, et ils doivent être choisis en fonction d’une utilisation spécifique. Il est à noter que les détenues (femmes) sont beaucoup moins susceptibles d’endommager les appareils de plomberie dans leur cellule que les hommes. Je pense qu’elles sont plus intelligentes et qu’elles ont compris que ce sont elles qui en souffriront si elles ne peuvent pas utiliser leur appareil. Une autre considération est que les toilettes et leurs tuyaux d’évacuation servent souvent à contenir de gros objets qui y sont immergés. Fondamentalement, les détenus ont tendance à utiliser les toilettes comme poubelles, glacières,
nus n’utilisent pas seulement la toilette comme une toilette. Dans plusieurs cas, ils tirent la chasse à plusieurs reprises ou y insèrent des couvertures, des vêtements ou autres pour tenter de bloquer leur toilette et causer des inondations et des perturbations. Comme à peu près tous les aspects de leur vie sont contrôlés et planifiés, le fonctionnement de l’appareil sanitaire de leur cellule demeure presque leur seule source de contrôle; un contrôle dont ils abusent largement. En outre, non seulement la toilette doit-elle pouvoir évacuer tout ce qu’on lui donne à avaler, mais le réseau d’égout doit aussi pouvoir s’en débarrasser. On accomplit habituellement cet exploit en surdimensionnant la tuyauterie d’évacuation et en installant des siphons multiples, des grilles et des trappes de nettoyage uniquement accessibles par le personnel d’entretien en dehors des zones de détenus. Des broyeurs avec pompes (souvent appelés Muffin Monsters, qui s’avère une marque de broyeurs, comme Kleenex
Photo : iStock
A
u Canada, l’administration des services correctionnels pour adultes est sous la responsabilité partagée des gouvernements fédéral et provinciaux/territoriaux. Selon Statistique Canada, il y a eu en 2011 une moyenne de 163 000 contrevenants adultes qui ont eu affaire au système correctionnel à un moment donné. Aux États-Unis, selon le U.S. Bureau of Justice Statistics, plus de 2,2 millions d’adultes étaient incarcérés dans des établissements correctionnels fédéraux et d’État à la fin de l’année 2011.
ettes comme poubelles, barrasser de produits de omme... toilettes. » est une marque de papiers-mouchoirs) sont également installés pour s’occuper des objets qui ont réussi à traverser les siphons et les trappes de nettoyage. Avec les bâtiments désormais sensibles au développement durable, la nécessité d’utiliser ces toilettes robustes doit être accompagnée d’une consommation d’eau réduite. De toute évidence, un détenu qui tire la chasse d’eau jusqu’à 65 fois par jour gaspille une grande quantité d’eau. Cependant, vous ne pouvez pas simplement installer des toilettes à faible débit, comme vous avez besoin d’un volume d’eau suffisant pour éviter l’obstruction de l’appareil et des tuyaux. Une des solutions consiste à utiliser un limiteur du nombre de chasses. Ce dispositif peut être installé pour surveiller les systèmes d’eau et, soit couper l’eau, soit aviser les agents correctionnels dans l’éventualité de chasses trop fréquentes. Défis incendie Un autre aspect doit être examiné dans les établissements correctionnels du
point de vue de la plomberie : le système de protection contre l’incendie. Les gicleurs dans les zones accessibles par les détenus doivent être inviolables et être conçus pour empêcher les détenus de s’y pendre ou d’y pendre quelqu’un d’autre. Les gicleurs « institutionnels » sont conçus pour se briser si une lourde charge y est suspendue. Bien que cela prévienne les blessures, un autre problème doit être considéré : le déversement d’eau dans la zone. Si les dégâts d’eau et les dommages occasionnés par le vandalisme ne sont assurément pas une bonne chose, l’avantage de l’activation d’un gicleur est que cela avertit les agents correctionnels que quelqu’un vient de le vandaliser. Une méthode pour diminuer les dégâts d’eau consiste à installer des électrovannes sur le réseau de gicleurs desservant les cellules. Cela permet aux agents correctionnels de fermer l’écoulement d’eau rapidement et à distance, une fois qu’il a été déterminé que l’activation est le résultat d’un acte de vandalisme et non d’un incendie. Étant donné l’espace limité d’un article, nous n’avons évidemment pas pu couvrir tous les aspects relatifs à
la conception d’un réseau de plomberie dans un établissement correctionnel. Si beaucoup d’autres questions sont à prendre en compte, les points soulevés ici représentent néanmoins les principaux qui se retrouvent dans tous les établissements correctionnels. La chose à retenir lors de la conception de tout système dans ce genre d’établissement est que « peu importe ce que vous installez, ils feront tout pour le briser ». n Rod Yeoh, ing., PE, est un professionnel accrédité LEED et un ingénieur mécanique principal chez DIALOG à Vancouver en Colombie-Britannique. En tant qu’expert recherché, M. Yeoh a fait des présentations sur l’intégration des systèmes mécaniques durables à l’Association des propriétaires et des administrateurs d’immeubles (BOMA), BC Hydro, Terasen, Light House Sustainable Building Centre, ASHRAE, APEGBC et Buildex Vancouver. Pour communiquer avec M. Yeoh, SVP, acheminez vos questions et commentaires au lboily.pcc@videotron.ca. NOVEMBRE 2014 | PCC 23
santé et sécurité
PAR MICHAEL GLASCO
Être conscients des risques potentiels Quel impact l’amiante a-t-il réellement pour les entrepreneurs en mécanique du bâtiment?
Historique Par le passé, l’amiante était ajouté à une variété de matériaux de construction pour les renforcer, en assurer l’isolation ou améliorer leur résistance au feu. Les 24 PCC | NOVEMBRE 2014
matériaux qui sont réputés ou qui se sont avérés contenir de l’amiante sont appelés MCA (matériaux contenant de l’amiante). Dans la plupart des produits, l’amiante est combiné à un matériau de liaison de sorte qu’il n’est pas facilement libéré dans l’air, à moins d’être physiquement perturbé ou endommagé. Ces matériaux sont dits non friables. Les autres MCA ont le potentiel de libérer plus facilement des fibres car ils sont floconneux ou fibreux – ils sont appelés MCA friables. Si l’amiante se trouve en suspension dans l’air et qu’il est inhalé, il peut demeurer dans les poumons pendant une longue période de temps, constituant un risque de graves problèmes de santé, lesquels n’apparaitront pas avant de nombreuses années. L’amiante peut causer l’amiantose : une cicatrisation des poumons qui entraîne des problèmes respiratoires et une insuffisance cardiaque. Les travailleurs qui ont fabriqué ou utili-
Obligation Si une telle liste n’est pas disponible et qu’il est possible que votre projet ait un impact sur des MCA, il est de votre obligation de ne pas entreprendre les travaux avant que cette information soit connue. Découvrir un problème d’amiante pendant le déroulement des travaux ne fera qu’ajouter des retards importants et 26 peut-être des pénalités. Photo : iStock
A
miante – juste le mot est évocateur de maladies dégénératives telles que l’amiantose, le cancer du poumon et le mésothéliome. Il ne semble pas possible qu’un minéral d’origine naturelle puisse causer de tels torts. Eh bien, il le fait... et il ne le fait pas. L’amiante provoque ces maladies si les travailleurs sont surexposés sur de longues périodes de temps aux fibres en suspension dans l’air en provenance de matériaux en contenant. Il ne provoque pas ces maladies si les matériaux contenant de l’amiante sont bien traités sur place, qu’ils sont maintenus en bon état ou si les travailleurs sont protégés adéquatement.
sé des produits d’amiante et qui en ont été fortement exposés ont souvent été affectés par l’amiantose. L’inhalation de l’amiante peut aussi causer le cancer du poumon et le mésothéliome : une forme rare de cancer des parois de la poitrine et de l’abdomen. La réglementation de l’amiante en milieu de travail au Canada relève de la compétence des autorités provinciales de santé et sécurité en milieu de travail. Les exigences de chaque province se révèlent toutefois très similaires (voir le Résumé des exigences de sécurité des lieux de travail de la page 26). Comment ces exigences de santé et sécurité au travail affectent-elles la communauté oeuvrant dans les secteurs du chauffage, de la plomberie et de la climatisation? Supposons que vous envisagiez un projet où vous travailleriez dans un vieil immeuble (1990 ou avant). Vous agirez dans le meilleur intérêt de votre employeur, de vous-même et du gestionnaire du bâtiment en demandant une liste à jour des endroits contenant de l’amiante avant le début du chantier. Si une telle liste existe, vous devez l’examiner et voir si le projet aura un impact sur tout MCA. Si tel est le cas, ou si votre travail implique de travailler à proximité de MCA, des mesures visant la réduction des impacts de l’amiante pourraient être requises. Si votre projet n’implique pas de contact avec des MCA, vous pourrez procéder sans mesures de réduction particulières, tout en gardant à l’esprit que des matériaux contenant de l’amiante sont présents dans le bâtiment.
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santé et sécurité
suite de la page 24
Résumé des exigences de sécurité des lieux de travail
• Une liste à jour de tous les matériaux contenant de l’amiante (MCA) doit être disponible. • Les MCA doivent être identifiés par des étiquettes, des signes ou d’autres moyens visibles. • Une évaluation des risques doit être réalisée par une personne qualifiée sur tous les MCA figurant sur la liste. • Les MCA friables doivent être contrôlés. • Des procédures appropriées doivent être instaurées pour travailler avec ou à proximité des MCA. • L’exposition des travailleurs aux MCA en suspension dans l’air doit être évaluée. • Tous les travailleurs susceptibles d’être exposés à l’amiante doivent recevoir une formation adéquate. Imaginez être confronté à un matériau louche endommagé, que l’un des professionnels sur place suspecte contenir de l’amiante, et que des tests confirment qu’il a raison. Maintenant, un ou plusieurs travailleurs ont été exposés à l’amiante et les autorités de
réglementation frappent à la porte. Il est important de comprendre que ce n’est pas parce qu’un bâtiment est vieux et qu’il contient de l’amiante, que ce dernier doive systématiquement être retiré. Par la mise en place d’un programme de gestion de l’amiante efficace, lequel répond aux
Matériaux susceptibles de contenir de l’amiante
Voici certains des plus courants MCA rencontrés (liste non exhaustive) : • Matériaux ignifuges pulvérisés sur la structure • Isolation mécanique (sur les tuyaux, les chaudières...) • Isolation des conduits de ventilation • Produits insonorisants et décoratifs pulvérisés • Composé de joint de gypse • Carreaux de plafond • Panneaux de ciment • Tuyaux Transite
• Produits en papier • Feutres pour toiture • Adhésifs • Asphalte pour toiture • Joints • Tuyaux en ciment • Composés de calfeutrage • Plâtre • Scellants à conduit • Vermiculite
exigences de la réglementation locale en santé et sécurité au travail, un groupe de professionnels peut travailler à proximité de matériaux contenant de l’amiante sans problème. En ce qui concerne les travailleurs en chauffage, plomberie et climatisation, il est souhaitable qu’ils suivent une formation de sensibilisation afin de pouvoir identifier quels matériaux de construction peuvent contenir de l’amiante, à quoi ressemble une liste des produits de l’amiante bien constituée et quelle est la nature des risques encourus. L’information obtenue leur fournira les outils nécessaires pour travailler en toute sécurité dans les bâtiments où pourrait se retrouver de l’amiante. Comme avec n’importe quel programme de santé et sécurité, la documentation s’avère la clé. Documenter votre révision de la liste des produits d’amiante d’un site se révèle aussi important que documenter les discussions de votre équipe sur les MCA de ce site. Si les questions relatives à l’amiante sont prises en charge correctement dès le début, le travailleur, l’employeur, le gestionnaire de l’immeuble et les autorités de réglementation seront heureux. n Michael Glasco est hygiéniste du travail agréé (ROHT) et président de Sterling IAQ Consultants Ltd à Vancouver en ColombieBritannique. Pour communiquer avec M. Glasco, SVP, acheminez vos questions et commentaires au lboily.pcc@videotron.ca.
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Plomberie, Chauffage et Climatisation (PCC) est le plus important magazine francophone s’adressant aux professionnels en mécanique du bâtiment.
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assainissement
PAR ROBERT BEAN
Surveillance de l’humidité et de la température
U
Stratégies pour prévenir la formation de moisissures et la pourriture du bois.
n mur à ossature en bois peut contenir beaucoup d’humidité. Combien? Dans les travaux d’assainissement que nous étudierons ici, une section d’un mur en colombages d’une salle de service avait absorbé l’eau générée par la fuite d’un raccord de tuyau pendant au moins un an avant que M. Odeur et Mme Moisissure fassent leur apparition. Nous avons découvert la moisissure en pratiquant des travaux d’investigation destructive, alors qu’un colombage en entier, de même que le madrier à la base de la cavité, nous sont apparus complètement saturés d’eau (Photo 1). Une des premières leçons à tirer d’une telle expérience est que lorsque la pellicule en polyéthylène de six millièmes de pouce installée comme barrière de capillarité remonte par-dessus la base des colombages, elle fait office de bonne toile de piscine dans l’éventualité d’une fuite d’eau. Mesures correctives Les mesures que nous avons prises pour le nettoyage ont été relativement simples mais efficaces. La moisissure visible à la surface n’était qu’à ses débuts. Néanmoins, comme pour tous les problèmes de moisissures, il ne suffit pas de nettoyer la surface. Vous devez rechercher la source d’humidité : l’un des deux éléments nécessaires à la prolifération de la moisissure. En l’occurrence, l’indice s’avérait un mur taché d’eau; ce qui signifiait de creuser plus profondément dans cette direction. Nous ne pouvions pas connaître l’ampleur des dégâts avant d’ouvrir le mur. La première chose à faire était donc de couper l’eau dans les canalisations suspectes et de sceller les registres de ventilation dans cet espace. Nous avons procédé ainsi comme la ventilation était reliée à un ventilateur-récupérateur de chaleur (VRC) et que nous ne voulions pas contaminer davantage le filtre et l’échangeur lors du nettoyage à venir. Ensuite, nous avons revêtu un équipement de protection individuelle (EPI) de base, incluant un appareil respiratoire N-95, des 28 PCC | NOVEMBRE 2014
Photo 1
lunettes non ventilées et des gants en caoutchouc. Nous avons également disposé des sacs à déchets et les outils nécessaires près de nous et avons isolés l’espace(1). La prochaine étape fut d’utiliser un couteau tout usage pour soigneusement creuser dans les panneaux de gypse, afin de se diriger des endroits plus secs vers ceux plus humides. Comme vous pouvez le voir, nous n’avons heureusement pas eu besoin d’aller loin pour constater que la source du problème résidait dans les premières sections. Une fois le panneau de gypse et l’isolation retirés, nous avons découvert un colombage de bois qui semblait retiré tout droit d’un lac. Il était détrempé, tout comme le madrier à sa base. Le fond du mur était composé d’un bon vieux contreplaqué qui servait d’appui au lambris (également visible sur la Photo 1). Si le fond du mur avait été en panneau MDF ou encore en gypse, cela aurait vraisemblablement changé la portée du projet. Photo 2
Une fois les matériaux contaminés doublement emballés, scellés et retirés de l’espace, nous avons nettoyé les sections de bois visibles avec un mélange constitué d’une demi-tasse de phosphate trisodique (TSP) en cristaux et d’une tasse d’eau de Javel dans un gallon d’eau(2). Nous avons tout d’abord appliqué cette solution à l’aide d’une éponge pour enlever les taches les plus visibles. Nous avons ensuite pulvérisé dans les endroits moins accessibles et avons laissé sécher. Par la suite, nous avons effectué un traitement aux rayons ultraviolets (UV-C) et une aspiration à haute efficacité (avec un appareil équipé d’un filtre HEPA à évacuation externe). Finalement, nous avons réparé le raccord fautif et essuyé la surface. Dans un deuxième temps Après que tout ait été sous contrôle, nous avons évalué le point suivant : les dommages n’avaient pas été occasionnés par de l’eau grise ou noire, et la présence des moisissures était importante mais circonscrite. Néanmoins, certains endroits étaient difficiles d’accès. De ce fait, devions-nous défaire le lambris sur le mur et refaire ce dernier – comme le recommandent certaines procédures – ou opter pour une solution de rechange considérée raisonnable? Déshabiller le lambris sur un mur fini implique des inconvénients majeurs pour les occupants et possiblement des dépenses importantes, sans parler des risques de contamination accrus dans les espaces interstitiels. S’il est isolé et que nous le laissons sécher, cela prendra beaucoup de temps et pourra représenter un désagrément important pour les occupants, en particulier en raison des visites de chantier subséquentes. En outre, aucun occupant se plaignait d’une indisposition due à la présence de moisissures ou d’odeurs, engendrées à l’origine par l’humidité et les nutriments. Après le nettoyage, il était possible de circonscrire d’éventuels contaminants cachés, et s’assurer que le mur resterait sec. Ainsi, les spores restantes demeureraient dormantes. Il est à noter que des spores de moisissures sont omniprésentes; il n’est donc pas question de les expulser. Dans ce cas précis, les dommages avaient été causés par la fuite d’un raccord d’eau potable, pas d’eaux usées ni d’humidité issue de vapeur et de condensation. Cela dit, le raccord réparé neutralisait la source du problème du même coup. Comme autres éléments d’aide à la décision, la maison se situait dans un climat froid semi-aride et les dommages n’avaient affecté qu’une section entre deux colombages. Encore une fois, il convient de préciser que si un de ces éléments avait été l’objet d’une préoccupation quelconque, l’orientation des travaux d’assainissement aurait pu être toute autre. Au moment que nous évaluions nos options, j’ai croisé un collègue qui m’a fait penser qu’il serait judicieux de surveiller l’humidité et la température de l’espace assaini à distance, dans un esprit d’évaluation et d’entretien préventif. Après quelques délibérations et avec l’approbation des occupants, nous avons opté pour une stratégie de séchage/ surveillance et de confinement. Heureusement, dans ce cas, il y avait un mur chauffé par rayonnement juste en face de la section endommagée. De plus, la ventilation dans la pièce (S/A et R/A) était assurée par le VRC. Cette combinaison de chaleur et de ventilation devait donc pouvoir venir à bout de l’humidité, à l’aide de doses de lumière UV-C (Photo 2, écran parabolique retiré – prenez note que le câble électrique a été protégé des rayons UV). Les odeurs et les proliférations microbiennes potentielles pourraient ainsi être enrayées.
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30 NOVEMBRE 2014 | PCC 29
assainissement
suite de la page 29
« Grâce à notre système sans fil de surveillance des installations (FMS) nouvellement acquis, nous avons pu mettre en place deux capteurs dans l’espace traité, en mesure de nous informer sur l’état de l’humidité et de la température des matériaux. » Photo 3
Photo 4
Grâce à notre système sans fil de surveillance des installations (FMS) nouvellement acquis, nous avons pu mettre en place deux capteurs dans l’espace traité, en mesure de nous informer sur l’état de l’humidité et de la température des matériaux. Nous en avons placé un sur le madrier du fond qui était détrempé et un autre sur le colombage vertical qui était sec aux fins de comparaison (Photo 3). Les données étaient envoyées sans fil des capteurs à une passerelle Internet sécurisée compilant l’information et l’acheminant à un routeur pour ensuite être stockée sur
RÉFLEXION APRÈS PROJET
En temps normal, aurions-nous recommandé d’installer un capteur dans cette cavité spécifique du mur? Bien sûr que non. Par contre, comme cette salle de service comprend un VRC (donc un conduit de condensats), que son mur chauffé par rayonnement est relié à une chaudière, qu’il s’y trouve des tuyaux alimentant la piscine et d’autres alimentant les robinets extérieurs, nous aurions à tout le moins suggéré d’installer un capteur quelque part dans la pièce, comme il s’agit d’un endroit à risque. Dans ce cas d’assainissement, est-ce que la réception d’une alarme aurait modifié la portée des réparations? Probablement pas, étant donné le confinement des dégâts. Néanmoins, l’avertissement de dommages imminents causés par l’humidité aurait pu atténuer le désagrément des moisissures et des odeurs, et l’obligation de manipuler des matériaux de construction contaminés. 30 PCC | NOVEMBRE 2014
le serveur FMS, où nous pouvions y avoir accès depuis notre bureau à l’aide d’un simple mot de passe. Nous avons utilisé ces dispositifs, non seulement pour suivre l’évolution de la situation chez le client, mais également pour établir des alarmes basées sur des seuils d’humidité et de sécheresse. Comme vous pouvez le constater sur la Photo 4, les actions combinées de nettoyage, de lumière UV-C, de chauffage et de ventilation ont donné les résultats escomptés. Le capteur témoin sur le colombage a f inalement envoyé le message d’alarme que le seuil de sécheresse avait été atteint lorsque le madrier du fond avait atteint le même état que lui. Les travaux de finition du mur pouvaient donc commencer. En f in de compte, les coûts d’utilisation du système FMS ajoutent très peu à ceux d’un projet d’assainissement. Nous suggérons donc maintenant à nos clients de l’utiliser dans les endroits exposés à l’humidité comme la salle de bains, la cuisine, la salle de lavage et la salle mécanique abritant le chauffe-eau, l’adoucisseur d’eau, l’appareil à vapeur, le chauffe-piscine ou la chaudière. n Robert Bean, R.E.T., P.L.(ing.), est président de Indoor Climate Consultants inc. et administrateur de www.healthyheating.com. Il siège aux comités de l’ASHRAE T.C.61. (CM), T.C.6.5 (VM), T.C. 7.04 (VM) et SSPC 55 (VM). Pour communiquer avec M. Bean, SVP, acheminez vos questions et commentaires au lboily. pcc@videotron.ca. Comme pour toute procédure, vous voulez vous assurer que votre EPI est approprié pour la tâche. De la formation est offerte par le biais de diverses ressources en matière de travaux de construction reliés à l’assainissement.
(1)
Utiliser de l’eau de Javel comme composant d’une solution désinfectante n’est pas sans débat. Toutes les recommandations d’assainissement qui se respectent doivent inclure les mentions « ne pas utiliser » et « utiliser avec précaution ». La même consigne prévaut pour le TSP d’ailleurs. Une approche prudente d’élimination des moisissures peut être obtenue auprès de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), comme à la page « www.cmhc-schl.gc.ca/fr/co/love/aihuprso/ aihuprso_002.cfm » de leur site. En outre, les récentes inondations qu’ont subies le Canada et les États-Unis ont incité les autorités à mettre à jour les procédures de nettoyage dans de telles situations. Les lecteurs sont encouragés à se les procurer pour étude.
(2)
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