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Penser l’arrimage différemment (1re partie

Par Samuel Laverdière, CRIA

Si vous suivez l’actualité en SST, ou si vous discutez avec vos collègues, vous constaterez rapidement que les accidents de travail dans l’arrimage ne sont pas des événements rarissimes. Durant les deux prochaines chroniques, je veux qu’ensemble, nous pensions l’arrimage différemment.

La norme 10 et le Règlement sur les normes d’arrimage, on les connait bien. Par contre, prendre en charge la prévention des accidents durant les opérations d’arrimage, c’est un aspect beaucoup moins connu et vraiment moins populaire. Pour sortir des sentiers battus, je n’écrirai pas sur le nombre de chaines nécessaires ou sur les critères de mise hors service d’une courroie, mais plutôt sur six grandes étapes menant à une restructuration de notre manière de gérer les opérations d’arrimage et de former les travailleurs. Il faut changer notre approche si nous voulons réellement protéger les travailleurs.

Notions préalables

En premier lieu, comme plusieurs autres aspects de l’industrie du transport, il faut connaitre et être en mesure de respecter le champ d’application de la réglementation et les normes en vigueur. Donc, avant même de mettre des marchandises sur une remorque plateforme, on doit savoir, par exemple, comment inspecter les appareils d’arrimage et quels sont les critères de mise hors service de ces appareils.

(Photo: Via Prévention)

➊ Planification

Pour éviter un paquet de problèmes, il est primordial de choisir adéquatement l’équipement nécessaire (bon type de remorque, appareils d’arrimage, matériaux de fardage, berceaux, etc.).

Et si c’est un des chargements spécifiques prévus dans la norme 10?

Aussi, dans bien des cas, on devrait établir un plan de chargement des marchandises et un pour le désarrimage de cette cargaison, afin d’éviter les casse-têtes et de s’assurer que chacune des marchandises sera sécurisée correctement. Parce que, vous le savez comme moi, les travailleurs de la construction qui sont parfois responsables de positionner le matériel sur la plateforme n’ont aucune idée de la complexité que ça peut représenter pour l’arrimage. Puis, il faut nommer les bons chauffeurs en fonction des besoins opérationnels (compétence de conduite, capacité physique, heures de service, trajet, complexité de la tâche, etc.). En résumé, planifier, c’est prendre en main son succès.

➋ Chargement

En fonction du type de marchandises, on n’utilisera pas le même équipement pour charger la remorque : est-ce que ce sera avec un loader? Une grue? Un pont roulant? De plus, il faut peut-être positionner des cales d’espacement et immobiliser le tout, de façon à ce que rien ne bouge lorsque le chauffeur ou toute autre personne s’approchera du véhicule. Il s’agit d’un important risque de blessures graves, voire mortelles : de nombreux travailleurs ont perdu la vie alors que le chargement du flatbed leur a basculé dessus. Cette coactivité entre machines et humains pour les cargaisons s’intensifie dans les opérations d’arrimage : lors du chargement, on doit considérer l’emplacement choisi, l’état du sol, l’encombrement des lieux, les possibles obstacles, la présence de travailleurs dans la zone de chargement, l’absence de voies de circulation, les distractions, l’accès à la plateforme et les conditions climatiques.

➌ Arrimage

Ce n’est qu’à cette étape que j’aborderais le nombre d’appareils d’arrimage nécessaires pour sécuriser le chargement. Évidemment, les notions de longueur et de masse sont importantes à comprendre. Mais au-delà de ça, vous savez que les interrogations et inquiétudes des chauffeurs sont en lien avec le positionnement des chaines, la façon dont le crochet doit passer dans la boite à poteau, si les chaines doivent ou peuvent se croiser, la tension à appliquer sur une courroie et comment déprendre un crochet sur un chargement.

Je ne sais pas si ça sonne comme un vent de fraicheur dans la façon de voir l’arrimage mais, si c’est le cas, je crois que ce sont tous les acteurs de l’industrie du transport de marchandises qui en ressortiront gagnants. Il nous reste encore trois étapes à aborder. Lors de la prochaine chronique, j’aborderai la circulation, le désarrimage et, finalement, le déchargement. TR

Samuel Laverdière, CRIA, conseiller en prévention chez Via Prévention, possède un baccalauréat en relations industrielles. Il forme et conseille des gestionnaires et travailleurs des entreprises de transport au Québec. On peut le joindre à samuel. laverdiere@viaprevention.com

Têtes d’affi

Les gens qui font l’événement dans l’industrie québéco

Le Groupe Morneau accueille dans ses rangs Danièle Sansoucy à titre de partenaire principale aux communications. Mme Sansoucy, qui possède une «grande expérience dans les domaines du transport et des communications», a débuté son nouveau mandat le 30 novembre dernier et travaille à partir du terminal d’Anjou.

L’Équipe Maska vient de nommer Nicholas Leduc au poste de directeur des pièces à la succursale Kenworth Maska située à La Présentation. M. Leduc aura l’occasion d’y mettre à profit son expérience dans le domaine des véhicules lourds et de la gestion. L’équipe d’Excellence Peterbilt annonce l’embauche de Patrick Lacoste en tant que nouveau représentant des ventes de camions neufs. M. Lacoste, qui fait partie de l’équipe depuis maintenant deux ans, était attitré à la préparation et à la personnalisation des camions.

La direction de Camions Excellence Peterbilt annonce la nomination de Christian Roy à titre de représentant aux ventes de camions neufs. Fort d’une expérience de 10 ans dans le domaine, M. Roy s’est démarqué dans le marché des camions spécialisés. Il entrera en fonction à la succursale de Drummondville.

Philippe Gonzalez Dominic Lavoie Paul Septier Georges Cloutier

Le président de Simard Suspensions, David Tremblay, a annoncé une série de nominations à la direction. Il a nommé Philippe Gonzalez au poste de directeur de l’ingénierie, Dominic Lavoie au poste de directeur des ventes, Paul Septier au poste de directeur du développement des affaires et Georges Cloutier à celui de directeur des projets spéciaux. Jean-Marc Tardif, président de Tardif Diesel, annonce la nomination de MarieClaude Boutin au poste de directrice générale. MarieClaude, qui dirigera le concessionnaire Western Star et Freightliner, travaille au sein de l’entreprise depuis 20 ans.

che

ise du camionnage

Daniel Demers

PRRÉSID DE ENT

Le Trio Parfait Vous, La Route et Nous

www.azurassurance.ca 1-844-253-2001

La Compagnie Électrique Lion

annonce la nomination d’Isabelle Adjahi au poste nouvellement créé de vice-présidente, Relations avec les investisseurs et développement durable. Mme Adjahi, qui possède plus de 20 ans d’expérience dans les relations avec les investisseurs, est entrée en fonction le 11 janvier. Isaac Instruments annonce la nomination de Manon L’Espérance au poste de gestionnaire de produits. Manon, qui contribuera au développement de la solution avec l’équipe Produits d’Isaac, cumule plus de 21 ans d’expérience dans l’industrie du camionnage.

Jean-Marc Tardif, président de Tardif Diesel, annonce la nomination de Jean-François Alain au poste de représentant des ventes de camions neufs et usagés. M. Alain travaille dans la vente et le service à la clientèle depuis plus de 25 ans. La direction d’Excellence Peterbilt annonce la nomination d’Arnaud Bourget au poste de directeur de succursale à Saint-Jacques-Le-Mineur. Spécialisé dans les moteurs Paccar, M. Bourget a débuté sa carrière comme technicien pour ensuite occuper, pendant plusieurs années, le poste de contremaitre. Depuis près d’un an, il occupait le poste d’administrateur de garanties chez Excellence Peterbilt.

Léonard St-Yves Olivier Langis Mike Baillon John Paul Hammond

Le fabricant de semi-remorques Deloupe, en Beauce, accueille quatre nouveaux employés : Léonard St-Yves se joint à l’entreprise à titre de représentant aux ventes pour l’ouest du Québec, et Olivier Langis occupe pour sa part le poste de directeur national, Ventes et marketing. Deloupe ajoute aussi deux spécialistes des ventes à l’extérieur du Québec, soit Mike Baillon en tant que nouveau directeur du développement des affaires pour les Maritimes et les États-Unis, et John Paul Hammond à titre de nouveau représentant aux ventes pour le sud de l’Ontario. Isaac Instruments annonce la nomination de Melanie Simard au poste de spécialiste en conformité et sécurité. Melanie œuvre au sein de l’industrie du camionnage depuis une vingtaine d’années.

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