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«Mobile en haut i nter p r é t at i o n ph o t o gr a p hiq ue et t yp og r a p hiq ue stabile en bas telle est la tour Eiffel Calder est comme elle. Ciseleur du fer Horloger du vent Dresseur de fauves noirs Ingénieur hilare Architecte inquiétant Sculpteur du temps Tel est Calder» Jacques Prévert
Œuvre d’Alexander Calder (1898-1976)
Les mobiles et les stabiles de Calder font partie du «musée imaginaire» du XXe siècle.
Ils s’inscrivent dans les paysages urbains ou les grands espaces publics comme une faune, une flore, des systèmes stellaires, tantôt défiant la pesanteur, tantôt massifs comme des résurgences hiéroglyphiques d’une végétation ou d’un bestiaire antédiluviens.
Calder s’est revendiqué «sculpteur» bien que son travail le plus original, c’est-à-dire celui où il utilise principalement le fil de fer et de façon générale le métal, n’ait plus rien à voir, techniquement parlant, avec la sculpture séculaire de la taille dans une masse.
L’imitation (mimèsis) de la nature, en tant que monde sensible et apparent n’est plus la règle: donc plus de contours, de proportions, de perspective, semblables aux contours, aux proportions et à la perspective de l’espace enclidien à trois dimensions. Plus question de rivaliser avec Dieu dans la copie fidèle d’un original, dans le souci d’une pureté éthique, l’artiste novateur du XXe siècle n’est plus démiurgique, il est prométhéen, il veut s’approprier les secrets des apparences, aller à la racine du visible, saisir les rythmes qui meuvent microcosme et macrocosme.
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D’où la fascination pour les automates, à toutes les époques, mais tout particulièrement aux XVIIe et XVIIIe siècles où Descartes compare le corps animal (donc humain) à «une statue ou une machine» et Leibnitz voit la supériorité de l’art allemand par rapport à l’art italien en ce qu’il «s’est toujours appliqué à créer, imaginer des œuvres qui se meuvent (montres, horloges, machines hydrauliques etc.)».
Les sculptures caldériennes ne retiennent de ces expériences passées de mise en mouvement que leur esprit d’invention, leur ingéniosité, le défi qu’elles représentent.
Elles ne sont en aucun cas une tentative d’animer la matière, elles lient la matière aux rythmes essentiels de la vie du monde et de l’Univers, ou elles les épousent. L’art de Calder ne se borne pas à la sculpture, il fait des incursions dans tous les domaines où son esprit inventif peut se manifester: cirque miniature animé qui crée tout un spectacle, mise en forme théâtrale, peinture à l’huile, gouaches, dessins à l’encre de Chine, lithographies, eaux-fortes, tapisseries, bijoux, création d’ustensiles utilitaires, coloriage de voitures automobiles et même d’avion à réaction…
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C’est un primitif du XXe siècle par sa complexité ingénue, sa fantaisie poétique, son humour joyeux. Pour la première fois, un Américain venait apporter en Europe une nouvelle forme d’art, inédite. Les impulsions décisives lui sont venues des différentes cultures picturales qui s’entrechoquaient sur le vieux continent dans les années vingt et tente. Aussi trouve-t-on chez lui des affinités électives aussi bien avec les constructivistes qu’avec Mirò ou Arp. Et pourtant il reste très américain dans son geste créateur. La générosité de son inspiration, l’exubérance des formes, le débordement du tempérament donnent une sonorité nouvelle dans l’art européen, sans aucun doute comme un écho des vastes espaces du Nouveau Monde et de sa nature véhémente.
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