Go Out! n°82 juillet-août 2020

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Genève ville de culture

c’e st co nc er ts !

ÉDITO

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6 juillet —28 août 2020

www.concerts-été2020.ch Victoria Hall, Cour du MAH Alhambra, Musée Ariana Conservatoire et Jardin botaniques

Graphisme: Giganto.ch

Téléchargez l’appli Genève en été

L’été. Chaque an, on l’attend comme la venue du messie. Cette saison privilégiée sublime les bons moments en exhausteur de souvenirs, tel un filtre bonne humeur sur instagram. Cette année, notre période préférée aura une saveur déroutante sans la pléiade de festivals, la myriade de spectacles, la cascade de concerts à ciel ouvert et bon nombre d’autres projets artistiques dont on s’est habitué. Pour poursuivre l’esprit insufflé par le post-confinement, on va tout simplement changer de rythme, de perspective et se donner la possibilité de voir les choses autrement, mais toujours positivement. Ma merveilleuse team et moi avons ainsi déniché plusieurs initiatives culturels qui sauront ravir, les familles, les amis, les duos et les solos tout en respectant les normes sanitaires en vigueur. On débutera avec un parcours artistique substantiel, celui de la seconde édition de Sculpture Garden (p.21). Déployée sur plusieurs lieux de la ville, la manifestation alliant art et design offre au public une vaste palette d’oeuvres d’art au format XXL réalisées pour la plupart par des artistes émergents. Autre parcours foisonnant d’activités créatives, celui de parc en parc avec les BM (p.43), une initiative lancée par les Bibliothèques municipales. Entre découverte et partage, petits et grands pourront prendre part à divers ateliers, jeux, lectures, spectacles et balades bucoliques. Pour le théâtre, c’est direction le Parc des Eaux-Vives qu’on filera savourer la nouvelle programmation de l’Orangerie (p.31) forte heureusement maintenue. Puis, on ira se laisser charmer par les peintures suisses sommeillant dans les réserves du Musée d’Art et d’Histoire ((p.18-19). et jamais encore exposées pour certaines d’entre elles. Notre été s’annonce tout de même émaillé d’initiatives créatives, véritable source d’ondes positives. Ces dernières sont essentielles pour garder espoir et continuer de se battre ensemble contre cette étrange virus bouleversant nos petites habitudes un brin trop ancrées. Sortez protégés et profitez de cet été singulier!

Mina Sidi Ali


musée suisse de la céramique et du verre genève

schweizerisches museum für keramik und glas genf

swiss museum for ceramics and glass geneva

Trésors dévoilés de collections suisses

N°82 10n11

44.

IMAGE DU MOIS HIGHLIGHT

12n13

HERMÈS & MISHIMA

CULTURE 15n 55

17.

ART/EXPO

27. 35. 38. 40.

HORLOGERIE

ARCHITECTURE

43.

47.

EN FAMILLE

EN COUVERTURE

© IRVING PENN,WASHING HANDS,1987. UN GRAND MERCI À LA THE IRVING PENN FOUNDATION

CINÉMA

51. 56.

83.

SPORT

CONCOURS

MODE

STAY COOL 59n 83

61.

78.

LIVRES DU MOIS

OBJET DU MOIS

THÉÂTRE MUSIQUE

PORTFOLIO

63. 68. 71.

BIEN-ÊTRE

COSMÉTIQUE

72. 77.

HOTSPOT

BIEN-ÊTRE

DESTINATION

RDV PRIS 85n 91

EXPO, LIVE ET FESTIVALS

Crédits photos : À gauche : Martha Stettler, Après le bain, vers 1910 © MAH Photo B. Jacob-Descombes Au centre : © Verbier E-Bike Festival À droite : Speedy Graphito © Kolly Gallery

IMPRESSION

Rédacteurs Aurore de Granier, Vincent

Editeur Association Go Out !

Magnenat, Rayane M’Zouri, Ambre Oggier,

Directrice de la publication

Mathieu Roux, Soraya Nefil

Mina Sidi Ali • mina@gooutmag.ch Cheffe d'édition Aurore de Granier

7.2—6.9 2020 Un musée Ville de Genève www.ariana-geneve.ch

Graphiste Gharib M'Zouri

CONTACTS

Resp. rubrique art contemporain

info@gooutmag.ch

Ambre Oggier

www.gooutmag.ch

Resp. rubrique théâtre Ameidie Terumalai

Go Out! magazine

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HIGHLIGHT

IMAGE DU MOIS

BLACK LIVES MATTER

L’'HORREUR DE LA GUERRE, HORS ÉCRAN, HORS CHAMP Par MINA SIDI ALI

Guillaume Chamahian, Quatre puzzles – L’histoire ne se répète pas, elle fait des gosses contrecollés sur dibond

Ce qui nous a toujours séduit chez Barbara Polla, c’est la pertinence et le tact avec lequel elle choisit les thèmes abordés pour ses expositions. Audacieuse, elle met le doigt là où d’autres on opté de détourner le regard. Avec « La Pièce manquante », elle nous interpelle sur les diverses facettes du conflit toujours actuel de la Syrie. Ainsi, sous la curatelle de Paul Ardenne, elle convie quatre artistes aux horizons diverses dont les travaux évoquent cette thématique.

Jayland, @ jayland2K, Photographie de la manifestation le 9 juin 2020 sur la Place de Neuve, Genève

Le 9 juin dernier s’élevait une colère à la résonance internationale sur la Place de Neuve, en plein coeur de Genève. Le mouvement Black Lives Matter qui secoue alors l’Amérique a traversé l’Atlantique et est venu crier à l’injustice dans les rues genevoises. Dans la ville, 10 000 manifestants ont clamé leurs slogans, portant haut et fier leurs pancartes aux messages forts, et ce peu importe la couleur de leur peau. Un ras-le-bol général s’est alors élevé, réclamant l’égalité et le respect pour tous, la fin d’un racisme notoire qui perdure depuis des siècles, mais s’attelant aussi à dénoncer les violences policières. Si cette série de manifestations prend naissance à la mort de George Floyd, un drame qui a secoué les Etats-Unis en mai dernier, les citoyens suisses aussi veulent participer à l’abolition d’un racisme omniprésent qui gangrène le monde entier, y compris leur pays. Et si nous étions la génération qui allait enfin changer les choses ?

La Pièce manquante, c’est donc d’abord une série d’œuvres de Guillaume Chamahian. À partir de photographies de presse de la famille Bachar el- Assad, l’artiste a créé des puzzles. De ces puzzles il a retiré une pièce : le visage de Bachar el-Assad. Mais « La Pièce manquante », c’est aussi la maison, cette maison détruite que nous montre Randa Maddah. C’est un flot ininterrompu de dépêches AFP comme un bruit de fond, un bruit sourd et fragmenté, une histoire émiettée, qu’entend et dessine Julien Serve. C’est les notions de preuves, de vérité et de témoignages qu’interroge enfin Frank Smith par la poésie forensique. C’est surtout ce qui manque, ce qui a manqué dans cette guerre : l’humanité elle-même. Ce sont les morts, les disparus, tout ce, tous ceux que la guerre a détruits. La Pièce manquante Jusqu’au 25 juillet 2020 Galerie Analix Forever 10 Rue du Gothard, 1225 Chêne-Bourg Tél. 022 860 03 72 https://analixforever.com

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HERMÈS

MISHIMA

coups de c�ur d'hermès

coups de griffe de mishima

SA MI K ANA AN, CHAT CHATOYANT

LE FESTIVAL DES POSSIBLES

M A SQUEZ MOI CE MINOIS QUE JE NE SAUR AIS VOIR!

Le mois dernier on appris avec liesse que Sami Kanaan attaquerait son troisième mandat à la tête du Département de la culture, enrichi de la Transition numérique. Sans lui, exit les croquettes au caviar de Chine, les virées entre matous lorsque toute la team est en bouclage et les paiements à temps des contraventions pour mes délits en série. Un meow-rci à l’infini pour son soutien indéfectible à la culture et au projet Go Out! que je porte à bout de pattes depuis 8 ans. Je lève ma patte à ce fidèle félidé toujours présent pour défendre les projets culturels de tout poil. Il peut s’assurer de mon chaleureux accueil dans nos futurs bureaux sis à la rue des Maraîchers où je l’attends de patte ferme dès septembre prochain.

Alors j’avoue qu’avec Mishima on prévaut les petites soirées en comité restreint pour éviter d’inciter les humains à faire n’importe quoi et propager ce virus qui risque de tous nous nuire. Mais on a décidé de valider les petites vêprées - organisées sous le nom de Festival des Possibles - par nos amis de chez Bongo Joe en partenariat avec Embassy of Foreign Artists à la Maison Baron. Chaque jeudi, on laisse traîner sa patte du côté de l’avenue de la Praille pour un concert de musique ou deux dont on n’avait oublié les bienfaits exaltants. La prochaine date au programme: le 16 juillet prochain avec Elvis Alors et Fina Fitta. On prend ses précautions, masque et distance de rigueur. A la revoyure!

https://samikanaan.ch

Le Festival des Possibles

J’ai parfois envie de tout envoyé balader sur la voie lactée. Les gens ne sont conscients de rien. Et pourtant on vous aura prévenu Hermès et moi dans nos derniers billets! Ne sortez pas découverts et surtout essayez de rester davantage à la maison pour éviter les rassemblements trop prématurés. Soyez créatifs et trouvez d’autres moyens de mener à bien vos combats félino-philo-socio-économico-politiques. Prenez exemples sur nous matous, plus discrets mais toujours parés à attaquer avec fougue la toile avec des photos de nos minois de chats charmants pour 0 cause mais en ralliant un maximum de fan club des félidés. Perso, cela ne me dérangerait pas plus que ça que un deuxième confinement. Mais je sens que notre duo intrépide n’aura plus le mental de la première vague et à priori, je risque de voir ma gamelle fondre comme neige sous soleil. Il est hors de question que je cède quoique ce soit culinairement miaulant à cause d’une inconscience collective! Remuez vous les méninges, vous qui soi-disant avez un cerveau plus développé que le notre. Parez vos jolis minois d’un masque, lavez vos pattes et évitez les accolades à profusion. Rooar.

Tous les jeudis à la Maison Baron Carouge 48 Avenue de la Praille www.eofa.ch www.bongojoe.ch

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êR v er le th éâtre

Dès l’automne et jusqu’à l’ouverture de la Comédie aux Eaux-Vives en 2021, retrouvez-nous au boulevard des Philosophes pour vivre des formes inédites de théâtre Boulevard des Philosophes 6 | 1205 Genève

comedie.ch

CULTURE

Léonard de Vinci, La Cène © Agence Looma

THÉÂTRE DE L'ORANGERIE KA/NOA L'ENFANT DANS L'A RT GIVENCHY

AUDEMARS PIGUET KUNSTHAUS ZÜRICH

MADAME DE GRÜTLI GILBERT ALBERT


ART/EXPO

WRITE SOME ART Par AMBRE OGGIER

LA MOBITHÈQUE SE MET AU VERT 1er - 26 JUILLET 2020

Puisqu’il risque de faire très chaud à Genève ce mois de juillet, quoi de mieux que d’aller se rafraîchir le corps et l’esprit à l’intérieur d’une galerie d’art. Ça tombe bien, la galerie Joy de Rouvre expose des œuvres récentes de l’artiste genevois Christian Robert-Tissot. À travers neufs œuvres « parlantes », l’exposition PROBABLY LOST surprend, interpelle et déconcerte le spectateur avec amusement. À découvrir jusqu’au 31 juillet.

PROGRAMME COMPLET SUR : WWW.MEDIATIONBM.CH

de parc en parc avec les bm

Né en 1960 à Genève, Christian Robert-Tissot a fait ses études à l’ESAV (Ecole supérieure des arts visuels) qui est aujourd’hui devenue la HEAD où il enseigne d’ailleurs depuis 2011. En parallèle de son travail personnel, il répond parfois à des commandes publiques. À Genève, il réalisa l’aménagement des pavés lumineux de la place du Molard, les plafonds de l’ancien Collège de Candolle (l’actuelle ECG Ella-Maillart) et l’enseigne lumineuse DIMANCHE trônant sur le toit d’une banque autour de la plaine de Plainpalais. Qu’elles soient dans une galerie ou sur l’espace public, ses œuvres mêlant texte et peinture interpellent par leurs messages toujours intrigants et parfois déroutants.

CONSERVATOIRE ET JARDIN BOTANIQUES

PARC LA GRANGE 1 - 12 juillet er

création : www.superposition.info

15 - 26 juillet

« Probably lost » : telle était l’inscription figurant sur un cartel indiquant l’emplacement d’une tableau disparu de Malevitch à la Fondation Beyler lors d’une rétrospective sur le constructivisme russe. Cette notice marqua profondément l’esprit de Christian Robert-Tissot. L’idée du manque, de la disparition, de l’absence, voilà des thèmes que l’artiste désire questionner et explorer à travers son œuvre PROBABLY LOST – homonyme de l’exposition – qui met en scène un carré gris peint à même le mur de la galerie et accompagné de trois petites toiles bleues présentant chacune l’inscription « probably lost » peinte en rouge. Avec cette installation, il instaure un jeu ludique de reproduction qui interroge le spectateur sur la place et le sens du vide.

Christian Robert-Tissot, COMET KOHOUTEK, 2020, acrylique sur toile, 60 x 60 cm, 6 exemplaires © Galerie Joy de Rouvre

PAINT OR DIE, qui semble investi d’un message plus grave traduisant le besoin vital de l’artiste de peindre, est la seule toile qui n’est pas dupliquée. A contrario, la plupart des toiles énoncent des messages légers et parfois même quelque peu absurdes comme « I REGULARLY OIL THE CHAIN OF MY BIKE » et « IS LASAGNE A GOOD THING TO SERVE TO YOUR PARENTS ». Christian Robert-Tissot fait donc de l’art avec des mots. En créant un jeu ludique entre le langage et l’image il réalise des compositions colorées et expressives qui stimulent la réflexion avec légèreté.

Les tableaux exposés chez Joy de Rouvre sont composés de plusieurs toiles identiques de mêmes formats comme ABSTRACTION DISTRACTION et COMET KOHOUTEK, ou bien ils sont composés d’une grande toile et de plusieurs petites reproductions. L’acheteur peut décider d’acquérir l’ensemble ou non, et dans le cas où il ne désire acheter qu’une partie, l’artiste reproduira le ou les toiles manquantes afin de recréer l’ensemble complet. Ce procédé artistique presque industriel interroge les notions d’originales et de copies ainsi que l’idée de remplacement et de substitution. Le grand tableau Go Out! magazine

PROBABLY LOST – Christian Robert-Tissot Jusqu’au 31 juillet 2020 2 rue des Vieux-Grenadiers 1205 Genève galeriejoyderouve.ch

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ART/EXPO

SOUVENIRS D'ENFANCE Par AURORE DE GRANIER

ART/EXPO

CANDEUR, INTIMITÉ, ET RÉALITÉ

Alors que le Musée d’Art et d’Histoire a rouvert ses portes, une exposition enchanteresse nous attend pour accueillir le retour à la normale. L’équipe de l’institution nous propose de découvrir un accrochage des plus passionnants par la sélection de ses oeuvres, nous invitant à découvrir certaines toiles pour la première fois, sortie de la réserve du musée. Déclinée en quatre temps forts, l’exposition s’attelle d’abord à illustrer l’étape de la maternité. Largement représentée en peinture à travers le figure de la Vierge et du Christ, où l’enfant est majoritairement illustré comme un être au physique et au mental en décalage avec son âge réel, l’éloignant d’une représentation véridique et retirant à la toile tout réalisme. Mais la période que nous propose de découvrir L’enfant dans l’art suisse, regroupant des oeuvres s’étalant de 1830 à 1930, a depuis près d’un siècle quitté les codes de cet enfant idéal et se focalise alors sur un autre aspect des premiers mois de vie d’un humain : le lien maternel. La mère représentée comme l’être protecteur est perçue comme ce personnage possédant un lien unique avec sa progéniture. Cette étape de l’enfance fut largement représentée par le peintre Alfred van Muyden, tandis que Carl Angst s’attèle à imaginer cette attache si particulière à travers le travail de la sculpture. Cette première étape de l’exposition nous mène alors à une réflexion sur l’entourage de l’enfant, et ainsi à sa représentation dans le cadre familial. La toile intitulée Après le Bain, peinte par la suissesse Martha Stettler, nous dévoile une scène familiale, invitant alors le spectateur à entrer dans l’intimité des personnages, tout en jouant sur les ombres et les lumières, pour apporter à l’oeuvre une authenticité paisible.

Martha Stettler, Après le bain, vers 1910 © MAH Photo B. Jacob-Descombes

dans de mauvaises conditions sanitaires. Ce dernier thème démontre à merveille la capacité de la curation à n’omettre aucun aspect de l’enfance, de ses bonheurs à ses souffrances, qui furent si merveilleusement représentés par les artistes suisses du 19ème et du début du 20ème siècle. UN SIÈCLE D’ART SUISSE

Au-delà du choix des curateurs quant au thème de cette nouvelle exposition temporaire, c’est une véritable fierté nationale qui se dégage de cet accrochage. Aux murs du MAH nous découvrons une constellation d’artistes suisses issus de différents milieux, mais aussi des femmes, à l’image d’Elisabeth de Stoutz et de Martha Stetter, des noms encore trop peu connus qui cachent des oeuvres d’une grande exception. Les amateurs d’art suisse ne manqueront pas de venir admirer le portrait de Ferdinand Hodler, ni l’émouvante représentation d’une jeune fille paysanne peinte par Albert Anker. À travers un sujet complexe et aux mille et une facettes, le Musée d’Art et d’Histoire nous démontre l’ampleur de ses collections, mais par-dessus tout nous ouvre une nouvelle fois les yeux sur la richesse de l’art suisse, né au milieu des lacs et des montagnes.

Elisabeth de Stoutz, La Ronde, 1891, © MAH, Photo B. Jacob-Descombes

Ce sont des trésors qui sommeillent dans les réserves du Musée d’Art et d’Histoire qui s’exposent désormais en salle 15. Des tableaux rarement, ou même jamais exposés, viennent peupler les murs de cette salle d’expositions temporaires avec une thématique à la fois rare et passionnante, celle de la représentation de l’enfant dans l’art suisse. Les peintres d’Albert Anker à Ferdinand Hodler ont exploré ce sujet à travers les ans, nous rendant chacun à leur façon une image de l’enfance, transportant le spectateur dans un monde d’innocence et de fragilité. L’exposition divisée en quatre parties, la maternité, l’enfant en famille, l’enfant en société, et la souffrance de l’enfant, explore avec délicatesse et à travers un regard novateur cette figure à part entière du monde de l’art. Couvrant un siècle de peintures, le nouvel accrochage temporaire du MAH nous invite à plonger dans cette période chérie de l’enfance, vue par les plus grands maîtres de la peinture suisse.

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Succédant à ces deux thématiques résolument tournées vers l’intimité et les sentiments familiaux, la suite de l’accrochage s’attèle à représenter l’enfant dans le monde, son entrée dans la sphère sociale et le statut particulier qu’il y occupe. Dans le cadre scolaire, ou alors dans le domaine de l’éducation religieuse, l’enfant évolue dans un monde qui s’adapte à lui, alors qu’en réalité la société forme ses futurs acteurs. L’artiste Elisabeth de Stoutz illustre largement cette thématique, alors que dans ses oeuvres la candeur semble emprunte de la nostalgie d’une enfance trop vite disparue. La dernière thématique s’attèle à illustrer un pan à la fois bien réel et socialement très marqué, la souffrance. Si la candeur et l’insouciance semblent faire partie intégrante de cette exposition, les curateurs n’ont cependant pas oublié d’illustrer une réalité qui touchait les classes de populations les plus défavorisées, devant faire face à la malnutrition, aux maladies enfantines, et aux accouchements réalisés

Go Out! magazine

L’enfant dans l’Art Suisse, d’Agasse à Hodler du 9 juin au 31 décembre 2020 Musée d’Art et d’Histoire de Genève 2 Rue Charles-Galland, 1206 Genève www.mah-geneve.ch

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ART/EXPO

GRAND TOUR

SCULPTURE GARDEN LE LABYRINTHE MERVEILLEUX Par AURORE DE GRANIER

C’est un événement qui promet de s’implanter dans les années à venir comme une manifestation artistique majeure de la région. Sculpture Garden se définit comme un parcours artistique qui se déploie dans les lieux majeurs de la ville, laissant découvrir au public local mais également international une myriade d’oeuvres d’art grands formats, dont nombres ont été produites par des artistes émergents. Cette seconde édition qui se veut comme un hybride entre art et design réserve à son public de belles et magistrales surprises.

08.09.20 OPEN STUDIOS VISUAL ARTS GRADUATES HEAD–GENEVE

Suite à l’immense succès de sa première édition de 2018, la biennale genevoise Sculpture Garden revient pour la seconde fois avec un programme artistique mêlant talents émergents et designers. Initiative lancée par Artgenève en partenariat avec le MAMCO, et soutenue par la Ville, Sculpture Garden s’invite une nouvelle fois dans les parcs de la cité. Sous le commissariat de Balthazar Lovay, ancien directeur du Fri Art Kunsthalle de Fribourg, nous découvrons un programme éclectique ou le mélange des genres s’harmonise avec grâce. Si deux ans plus tôt nous retrouvions des grands noms du monde de l’art, cette seconde édition se veut comme un espace privilégié pour les talents émergents, mais aussi confirmés, du domaine artistique, et également comme un lieu d’expression pour les designers. Parmi ces créateurs à part entière qui rejoignent la biennale cette année, nous retrouvons l’ECAL (l’Ecole Cantonale d’Art de Lausanne) qui propose un projet de bisse dans le Parc des Eaux-Vives. Les étudiants en design industriel de l’école d’art ont ici reproduit un de ces canaux d’irrigation donnant aux paysages suisses un air terriblement bucolique, tentant ainsi de donner à ce parc situé en pleine ville des allures de campagnes éloignées. Parmi ces projets définitivement tournés vers le design, nous retrouvons également des fontaines, bancs, et pièces d’architecture, engageant leurs spectateurs à y prendre part. Du côté des artistes, une myriade de talents suisses mais aussi venus de plus lointaines contrées nous font découvrir des sculptures et oeuvres d’art monumentales au coeur de Genève. Parmi eux, Olivier Mosset, Trix et Robert Haussmann, ou encore John Knight nous entrainent dans une balade où les jeux de reflets, de regards, et de perspectives nous obligent à prendre le temps dans ce labyrinthe onirique qui serpente à travers la ville.

Sculpture Garden 2020, oeuvre de Trix and Robert Haussmann, Enigma, 2020, photographie de © Julien Gremaud

Si la biennale se veut comme une exposition gratuite et en plein air, faisant profiter locaux et touristes d’une sélection d’oeuvres d’art et de pièces de design aussi richement variées que qualitatives, c’est également une manifestation définitivement tournée vers l’environnement. Le choix d’exposition dans les parcs se traduit par une grande humilité face à la nature et à la manière dont l’homme doit s’y adapter. La nature et le paysage sont ainsi au coeur des réflexions du comité de Sculpture Garden, incitant les artistes à utiliser des pièces architecturales préexistantes, mais également à s’adapter au terrain du site. Une exposition estivale semblable à un merveilleux labyrinthe aux grandes et belles ambitions. Sculpture Garden, Geneva Biennale du 12 juin au 30 septembre 2020 liste complète des artistes et des emplacements des oeuvres d’art à découvrir sur www.sculpturegarden.ch

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ART/EXPO

ART/EXPO

QUAND LE DÉCOR DEVIENT SUJET Par AURORE DE GRANIER

Jan van de Cappelle, Boote in der Scheide-Mündung, 1651, Huile sur toile, 66 x 97 cm Kunsthaus Zürich, Ruzicka-Stiftung, 1950

Claude Lorrain, Pastorale avec l’Arc de Constantin, 1648 (détail), Kunsthaus Zürich don d'Holenia Trust à la mémoire de Joseph H. Hirshhorn, 1996

L’art du paysage, omniprésent aux murs de nos musées, ne fut pas toujours considéré comme un sujet égal au portrait ou à la peinture d’histoire. Longtemps relégué au rang de décor, de la Flandre à l’Italie, des peintres à l’image de Titien, Joachim Patinir, ou d’un certain Claude Lorrain, osent placer le paysage sur le devant de la scène, mais ce genre trouvera ses lettres de noblesse seulement au 17ème siècle. Dès lors mis en avant, célébré, unique sujet de tableaux où l’homme se fait discret, voire absent, le paysage constitue aujourd’hui un des genres les plus importants de l’Histoire de l’Art, mais également l’un des plus appréciés du public. La nouvelle exposition temporaire du Kunsthaus de Zürich nous invite à entrer dans cette nature obéissant aux pinceaux des artistes à travers 60 oeuvres, les plus anciennes remontant au 15ème siècle, et nous démontre par son accrochage que ce genre qui laisse la nature reprendre le dessus n’a rien à envier aux plus beaux portraits.

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À une époque où la nature semble retrouver toute son importance, où l’Homme réalise peut-être enfin que sa valeur n’est pas à prendre à la légère, un accrochage lui étant consacré semble apparaître comme une évidence. Le Kunsthaus de Zürich invite son public à venir plonger dans une infime partie de son impressionnante collection, consacrée dans le cadre de cette exposition à la peinture de paysage du 15ème siècle à l’aube de la modernité. Au total, 60 peintures sont présentées, la plus ancienne datant de 1450, alors que les plus récentes viennent explorer cette thématique avec une touche impressionniste, focalisée sur les sensations du paysage et non plus seulement sa composition.

centre de la composition, la nature comme sujet unique. Jan van Goyen, Jacob van Ruisdael, ou encore Nicolaes Berchem, peintres baroques, abandonnent peu à peu la peinture religieuse pour se consacrer à leur nouvelle Bible qui se déploie à chaque instant devant leurs yeux : la nature. Mais si ces artistes osent se tourner vers la peinture de paysage, ils ne sont pas les seuls à s’y atteler. En Italie les oeuvres représentant la nature comme unique sujet et point de focal se multiplient elles aussi. Le Kunsthaus nous propose de découvrir des toiles de Salvator Rosa, mais aussi de Claude Lorrain, artiste emblématique du genre, aux compositions pastorales où la lumière joue un rôle capital, sublimant une nature à la fois réaliste et idyllique. Les oeuvres datant du 18ème siècle tiennent une place capitale dans l’exposition, véritable âge d’or de la peinture de paysage. Mais au-delà de cette période dorée où la nature prend le rôle de premier sujet, le commissaire de l’exposition, Philippe Büttner, nous invite à regarder plus loin et à découvrir des paysages du début de la modernité, réalisés par des noms aussi évocateurs que celui de Claude Monet et Vincent Van Gogh… Et si on allait prendre l’air au musée ?

Ce parcours pictural nous invite à nous plonger dans l’histoire de ce genre si peu considéré durant des décennies, et qui parvient à la reconnaissance grâce à la ténacité et au talent d’artistes aussi respectés que Claude Lorrain ou Jacob van Ruisdael. Nous découvrons tout d’abord les oeuvres les plus anciennes, où le paysage est bel et bien présent mais n’occupe qu’une place mineure dans la composition, servant de décor à des scènes bibliques ou historiques, une nécessité qui n’attire alors à l’époque aucun regard. Si les paysages en arrière plan sont exécutés avec exactitude et détails, la nature n’est que prétexte pour mettre en valeur les sujets qui l’occupent. La reconnaissance de ce genre aujourd’hui tant apprécié nous la devons notamment aux artistes néerlandais, qui dès le 16ème siècle placent le paysage au Go Out! magazine

Paysages, Lieux de peinture du 17 juillet au 8 novembre 2020 Kunsthaus Zürich, 1 Heimplatz, 8001 Zürich www.kunsthaus.ch/fr/

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ART/EXPO

PRÉCIEUSE NATURE Par AURORE DE GRANIER

Gilbert Albert (Genève, 1930 – 2019), Collier Genève, 1988 Perlé or gris, scarabées plusiotis, perles de Chine et perles de Tahiti, brillants Inv. H 2016-269, Don Fondation Gilbert Albert, 2016 © Musée d’art et d’histoire de Genève, photo : F. Bevilacqua

C’est une exposition qui se préparait depuis près de quatre années, organisée suite à un généreux don de la Fondation Gilbert Albert, joailler genevois, de quelques centaines de pièces aussi étincelantes qu’oniriques. Préparée en vue de la célébration des 90 ans de l’artisan et de ses 70 années de carrière, son inauguration programmée cet été se voit chamboulée par la triste disparition de Gilbert Albert en novembre dernier. Cette exposition qui fut d’abord envisagée comme une célébration anniversaire se transforme en hommage posthume mettant en avant l’incroyable modernité de ses créations, mais aussi leur caractère pionnier, et la forte personnalité de cet homme qui laisse derrière lui des centaines de créations inspirées par son second amour : la nature. Le MAH nous convie à venir dévorer du regard ces créations étincelantes, faites de pierres et de diamants, qui nous invitent à parcourir à travers ses pièces uniques une odyssée en pleine nature. Hommage à un joailler des plus précieux. Juillet-Août.20

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ART/EXPO

Derrière les créations les plus merveilleuses il est difficile d’oublier l’homme. Gilbert Albert, joailler de l’extraordinaire, était aussi un homme de libre pensée, un personnage espiègle, provocateur parfois, mais par-dessus tout un passionné à la grande générosité, comme en témoigne le merveilleux don fait par sa fondation au Musée d’A rt et d’Histoire. Au total, quelques centaines de pièces, de la broche au collier, rejoignaient les collections genevoises en 2016, laissant place aujourd’hui à une exposition tristement posthume, mais rendant un merveilleux hommage à cet homme aux mains précieuses. C’est dans la première salle palatine que nous découvrons son oeuvre et son univers, celui d’une nature foisonnante, son unique muse se déclinant selon ses envies en comètes, en fleurs délicates, ou encore en corail venu des eaux profondes. Formé à l’Ecole des Arts Industriels de Genève, Gilbert Albert apprend la tradition et façonne son coup de crayon qui donnera par la suite vie à des créations des plus complexes. Amoureux des matériaux, il n’hésite pas à marier les plus précieux aux moins nobles, travaillant ses pièces comme des tableaux de couleurs et de matières dont seul lui semble pouvoir être le maitre.

Gilbert Albert (Genève, 1930 – 2019) Dessin, gouache sur carton noir, signé Gilbert Albert, s.d. Inv. GA_22_4R © Archives G. Albert, MAH

Au fil des ans, son écriture artistique se dessine, et le joailler puise de plus en plus clairement dans la nature, allant à l’encontre de la tendance Art Nouveau des années 60. Cette source d’inspiration, les commissaires et scénographes de l’exposition ont tenté de la recréer par une scénographie référant à la fois au foisonnement du monde sauvage et à l’esprit de celui qui tenta de le dépasser pendant des années. Car au-delà du désir de reproduction des éléments naturels, Gilbert Albert veut les magnifier. L’or se transforme en feuille striée de veines, les pierres s’assemblent et se séparent pour imiter le chardon dans une manchette finement ciselée, tandis que les scarabées, la corne, les peaux s’unissent aux pierres, démontrant la fascination du joailler pour la nature et ses textures qu’il marie sans peine aux diamants poire et oeil de chat. Sous les mains expertes de Gilbert Albert, elle n’est en fait pas imitée, elle est tout simplement sublimée. De cette exposition dont nous ressortons les yeux remplis de pierres étincelantes, nous retiendrons un adage transmis par le maitre de Gilbert Albert, « Si tu veux réussir, découvre ce que les autres ne sont pas en mesure de voir ».

Go Out! magazine

Gilbert Albert, Joailler de la nature du 10 juillet au 15 novembre 2020 Musée d’Art et d’Histoire de Genève 2 Rue Charles-Galland, 1206 Genève www.mah-geneve.ch

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THÉÂTRE

UNE RENTRÉE LE COEUR LÉGER Par AURORE DE GRANIER

La culture n’a jamais été un refuge plus précieux qu’aujourd’hui, et à un période où nos émotions nous ont souvent dépassé, retourner dans les gradins d’un théâtre semble le remède à tous nos maux. Au Théâtre du Crève-Coeur, les retrouvailles se font sans filtres, avec une programmation qui n’a pas peur de ses émotions, et qui nous invitent à les vivre pleinement. Aline Gampert, directrice de l’institution, nous parle d’un grand bol d’air frais, de rire et de rêverie. Des mots magiques qui nous font saliver à l’idée de la rentrée. Si la rentrée sent les cahiers d’école encore neufs alors que l’été indien se prolonge, c’est avec un éclat de rire que le Théâtre du Crève-Coeur nous invite à accueillir ce mois de septembre. La saison décolle avec une compagnie que l’on retrouve toujours avec beaucoup de joie et un immense sourire aux lèvres. Comiqu’Opéra, alliant théâtre et chant, mais par-dessus tout une compagnie imbibée d’humour, nous propose de découvrir une création originale un peu loufoque où le faire semblant se fait maître. Encore une fois nous invite à faire comme si nous étions au cinéma pour voir un opéra, mais au théâtre. Vous avez saisi ? Imaginez-vous un opéra qui se produit pour la millième fois, filmé en direct et retransmis dans les cinémas du monde entier. Tout ça, sur la scène du théâtre, car comme nous le rappelle la compagnie l’opéra c’est avant tout faire semblant, mais vos rires eux seront bien réels.

© Théâtre du Crève-Coeur, saison 2020-2021

Le Crève-Coeur nous emmène dans une montagne russe émotionnelle avec sa nouvelle saison, mais n’en n’oublie pas pour autant les plus jeunes. Pour combler leurs oreilles avides d’histoires, c’est le génie de la littérature jeunesse qui sera mis en scène par Iria Diaz, le légendaire Roald Dahl. Les Minuscules est un conte pour petits et grands curieux en quête d’aventures ! À ce programme aux mille et unes émotions s’ajoute chaque dimanche matin les Lives de Mélanie Croubalian qui recevra acteurs, metteurs en scène et créateurs dans des entretiens passionnants et intimistes. Parmi les rencontres au programme, Robert Sandoz, le nouveau directeur du Théâtre du Jura, ou encore Valentin Rossier, un genevois amoureux des classiques. Le Crève-Coeur nous fait tout simplement vibrer.

Le rire sera encore au programme avec un one man show, le premier de Simon Romang qui nous raconte avec beaucoup d’humour son enfance à la campagne, au pied du Jura, entre tas de fumier et botte de foin. Véritable conteur il nous invite à un voyage au coeur du terroir roman, où se mêlent traditions et éclats de rire. Pour poursuivre cette saison en beauté, on découvrira avec des yeux de merlan frit une création originale écrite par Rémi De Vos et mise en scène par Joan Mompart. Réalisée sur-mesure pour le théâtre du Crève-Coeur, cette pièce nous conte l’histoire de deux frères opposés en tous points qui se retrouvent après des années d’absence dans la demeure familiale. Un déballage de sentiments jouissif qui marie à la perfection cynisme et humour, à travers un texte mettant à nu de la plus crue des façon les émotions humaines.

Go Out! magazine

Théâtre du Crève-Coeur 16 chemin de Ruth, 1223 Cologny / Genève. Programmation complète à découvrir sur : www.lecrevecoeur.ch

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THÉÂTRE

DU PASTEL À LA SCÈNE Par AURORE DE GRANIER

Le corps à baleine et une partie de la robe de Madame de réalisée par Valentine Savary © Fabrice Huggler

Certains gestes du quotidien nous semblent être d’une banalité effarante. S’habiller chaque matin, en quelques minutes, était chose impossible quelques siècles en arrière. L’habillage, notamment dans les plus hautes sphères de la société, constituait un véritable rituel, pouvant prendre jusqu’à plusieurs heures selon la tenue. Les robes merveilleuses qui habillent les femmes au 18ème siècle sont admirées pour leur beauté et leur virtuosité, mais leur complexité et les contraintes qu’elles imposaient aux corps féminins viennent rarement à l’esprit. Valentine Savary, costumière curieuse et passionnée, décidait il y a maintenant deux ans de se lancer dans une folle aventure : reconstituer de A à Z la tenue portée par Madame d’Epinay sur le portrait peint par Liotard. De cette idée est née une pièce de théâtre, Madame de, où le metteur en scène Fabrice Huggler imagine une histoire du vêtement féminin, de ses atouts, mais par-dessus tout de ses contraintes. Portrait d’une pièce où le costume se fait roi. Juillet-Août.20

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THÉÂTRE

Au théâtre, les petites mains qui créent les costumes en coulisses et éblouissent nos pupilles avides sont trop souvent inconnues. Madame de apparait alors comme un contrepied, une production où les projecteurs sont tournés vers les créateurs de l’ombre, où la création ellemême n’est plus simplement accessoire, mais actrice. Madame de, c’est tout d’abord l’histoire d’une costumière passionnée, Valentine Savary, qui découvre lors d’un voyage à Londres la School of Historical Dress, où les couturiers s’attellent à la reconstitution de costumes historiques avec une minutie exquise. « En découvrant cette école j’ai eu envie de ramener ce projet en Suisse, et d’à mon tour créer de A à Z une robe d’époque. J’ai choisi le portrait de Madame d’Epinay peint par Liotard, un pastel qui se trouve au Musée d’A rt et d’Histoire. Au départ, il n’y avait que cette robe que je voulais recréer à l’identique, cela en utilisant les techniques de l’époque, ce qui a impliqué un long travail de recherche, notamment pour réaliser les parties de la robe qui ne sont pas visibles sur le pastel. Et puis ensuite, je suis entrée en contact avec Fabrice Huggler, et l’aventure de Madame de a commencé », raconte Valentine Savary. La robe est le personnage central de cette production, le point de départ qui inspira ensuite le metteur en scène, immédiatement attiré par ce projet. Pour Fabrice Huggler, « le rituel même de l’habillage à l’époque était fascinant, et prenait énormément de temps comparé à aujourd’hui. J’ai alors tout de suite imaginé un spectacle autour du cérémonial de l’habillage. » La pièce commence avec l’actrice nue, entourée de trois personnages inquiétants, pensés à l’image des Parques, tissant le destin de cette femme qu’ils vêtissent. Sur scène nous retrouvons Valentine Savary, habillant l’actrice Rachel Gordy, aidé d’un guitariste baroque et d’un danseur, transformant l’actrice à chaque nouvel ajout. « La robe joue le premier rôle de cette production, on assemble au fur et à mesure sa tenue qui vient recouvrir le corps, mais également le modifier, à l’image du corps à baleines, l’ancêtre du corset, qui transforme totalement sa silhouette. Nous voulions parler du vêtement et des rituels du passé, mais aussi avoir un discours critique sur celui-ci, montrer ses contraintes et la prison qu’il peut parfois constituer », explique Valentine.

Portrait de Madame Denis-Joseph Lalive d'Epinay, née Louise-Florence-Pétronille de Tardieu d'Esclavelles, dite Madame d'Epinay (1726-1783), Jean-Etienne Liotard vers 1759. Cabinet d'arts graphiques des Musées d'art et d'histoire, Genève. Don de Charles Tronchin-Bertrand © Musées d'art et d'histoire, Ville de Genève

nous parler de l’évolution du vêtement de la femme et de ses critiques. « Je pense que cette pièce est en partie politique, nous parlons d’une contrainte liée à un genre, de vêtements créés pour répondre à des attentes, pour obéir à un patriarcat oppressant. L’auteure Madeleine Pelletier, chez qui j’ai également pioché des extraits, le considère même comme une servitude, une prostitution, et se révolte face à cela. Je pense que ce discours que nous avons tissé est encore très ancré dans la réalité actuelle malgré les décennies qui se sont écoulées depuis l’écriture de ces textes. Le plus récent a été écrit par l’actrice Rachel Gordy elle-même, et encore aujourd’hui on réalise que le vêtement de la femme possède toujours des connotations qui font de lui une sorte de prison », explique Fabrice Huggler. Mais derrière cette critique étalée sur 300 ans d’histoire, Madame de est également une création virtuose, où l’on découvre avec des yeux émerveillés cette robe si complexe, cette prison dorée, qui malgré une triste réalité continue de nous faire rêver.

C’est alors que le texte imaginé par le metteur en scène prend toute son importance. La pièce pensée comme un monologue, commence avec l’actrice qui s’exprime à travers une voix off, avant de directement prendre la parole et de déclamer ses pensées les plus intimes, à l’image d’un journal auquel elle se livrerait sans retenue. Fabrice Huggler a pioché dans la littérature des siècles passés, citant Madame d’Epinay, mais aussi Zola, Proust, ou encore Rimbaud, qu’il a retravaillé, pour Go Out! magazine

Madame de, création de Valentine Savary et Fabrice Huggler, les 1, 2 et 3 septembre au Théâtre du Grütli dans le cadre du Festival de la Bâtie, puis du 15 au 22 septembre dans le cadre de la nouvelle saison du Théâtre du Grütli 16 Rue du Général-Dufour, 1204 Genève www.grutli.ch

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THÉÂTRE

BOUFFÉE D'AIR CULTUREL

© Gabin Corredor / Beaver Dam

Par AMEIDIE TERUMALAI

théâtre danse musique cirque

www.vernier.ch/culture

Culture et communication · 022 306 07 80 · scc@vernier.ch www.vernier.ch/billetterie · VilledeVernier

On l’attendait cette bouffée d’air culturel ; comme Vladimir et Estragon nous attendions, attendions tout en remettant notre vie et notre société en question. Cependant, contrairement à l’immobilité passive des protagonistes de Beckett, nous avons assez attendu et l’heure est enfin venue de s’(é)-mouvoir. Alors que la plupart des festivals estivales de musique et de théâtre ont été contraints d’annuler leur saison 2020, le Parc La Grange nous ouvre, presque miraculeusement, les portes du Théâtre de l’Orangerie où toute l’équipe se prépare à nous accueillir les bras ouverts, ou plutôt un masque à la main, à distance mesurée. Qu’à cela ne tienne, malgré l’annonce de dernière minute, la programmation de la saison 2020 du TO est on ne peut plus peaufinée, variée et riche en culture pour notre plus grand plaisir. Au programme : des pièces et spectacles pour petits et grands, des expositions, des concerts et une buvette végétale qui n’attendent que vous, alors comme dirait l’autre « Allons-y ! »

Go Out! Out! Magazine magazine

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THÉÂTRE

THÉÂTRE

Opa, de et par Mélina Martin. En partenariat avec la Sélection suisse en Avignon

Histoires sans gloire et pratiquement sans péril pour 4 voix sur pente raide, Collectif moitié moitié moitié En partenariat avec La Bâtie - Festival de Genève © Sébastien Monachon

pas manquer lors de l’adaptation du roman de Jacques Roumain, Gouverneurs de la rosée, fin août. La saison 2020 se clôturera avec un projet en partenariat avec le Festival de la Bâtie pour un spectacle dont le titre est aussi intriguant qu’original, Histoires sans gloire et pratiquement sans péril pour 4 voix sur pente raide. Puis, l’Orangerie accueillera mi-septembre le premier épisode d’une série (de neuf épisodes) au théâtre en coproduction avec douze théâtres genevois. Un projet collaboratif dont on salue l’initiative et pour lequel on a hâte de découvrir les différents personnages loufoques pour qui la fin du monde paraît encore plus proche que la nôtre.

SOUFFLE DE RENOUVEAU

Pour sa troisième année de direction Andrea Novicov continue de prôner des projets foncièrement reliés aux problématiques actuelles. Les sept pièces de théâtre proposées début juillet jusqu’à fin septembre tenteront de mettre à l’honneur la nature et l’environnement de l’être humain. Un raisonnement qui résonne fortement à la sortie du confinement durant lequel la nature avait repris ses droits. La célèbre Tempête de William Shakespeare viendra sonner la cloche et secouer l’étang de l’Orangerie sur une création de Sandra Amodio. La mise en scène rendra vie au despotique Prospero, devenu maître de l’île et ses esprits sur laquelle il a échoué avec sa fille. Un autre classique sera revisité avec la figure d’Hélène de Troie, dans le spectacle Opaα. La danseuse grecque Mélina Martin déconstruira l’image de la belle Hélène avec humour et poésie. À l’heure du souvenir, le collectif BPM nous plongera dans la problématique de l’obsolescence programmée en immergeant, à l’aide de courtes pièces, dans un passé d’objets nostalgiques. À la suite des objets nostalgiques, Andrea Novicov nous présentera Du ciel tombaient des animaux, abordant la réunion de quatre femmes septuagénaires se retrouvant pour parler, digresser et nous faire rire (parce que rire c’est bon pour la santé !). On se réjouit notamment, de retrouver la magistrale Yvette Théraulaz dans cette comédie de Caryl Churchill. Les prestations des talentueuses Amélie Chérubin Soulières et Aïda Diop, l’une incarnera un village alors que l’autre personnifiera un orchestre avec ses percussions, seront également à ne Juillet-Août.20

INSPIRATIONS DU JARDIN

Théâtre de l’Orangerie

Le jeune public sera également gâté lors de cette saison avec cinq spectacles leur étant dédiés. Autant interactives, ludiques, poétiques que contemporaines, ces performances donneront la parole aux enfants, aux oiseaux, aux fleurs, aux minuscules et à une BlancheNeige devenue garçon. Adressés aux enfants, mais pas que, ces cinq pièces nous permettrons de renouer avec notre imaginaire et de nous inventer un avenir plus en paix avec notre environnement. Puisque la musique adoucit les mœurs, une quinzaine de concerts viendra égayer nos soirées cet été. Les cordes pincées du guembri d’Anouar Baouna, le saz chantant de Derya Yildirim ou encore la voix soul de Mélissa Bon nous feront voyager autour du monde sans décoller les pieds de la piste de danse de l’Orangerie. Pour conclure, diverses expositions viendront s’ajouter organiquement à la programmation du TO où nos sens et émotions seront stimulés entre un verre de bière locale et un met végétal concocté avec les herbes et fleurs comestibles du potager, provenant de la buvette du TO fraîchement repensée. À défaut de ne pas savoir ce que l’avenir de notre planète nous réserve, heureusement qu’il nous reste le jardin de l’Orangerie pour s’évader et se figurer un lendemain prometteur d’un vent nouveau.

De juillet à septembre 2020 Parc La Grange 66B Quai Gustave-Ador, 1207 Genève +41 22 700 93 63 www.theatreorangerie.ch

La Tempête, William Shakespeare Mise en scène Sandra Amodio © Johan Perruchoud

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Photographie : fedral.li

MUSIQUE

DA & Design : basedesign.com

LE RÉVEIL MAGIQUE DES AUBES MUSICALES Par AURORE DE GRANIER

Les Aubes Musicales des Bains des Pâquis sont devenues un rendez-vous poétique que nombreux ne manqueraient pour rien au monde. Sur la jetée des bains, dans une pénombre illuminée par les premières lueurs du soleil, seul le cliquetis des vagues s’écrasant sur la plage nous parvient d’abord. Et puis alors que l’astre solaire s’élève dans le ciel les premiers sons viennent troubler le calme de l’aube, à notre plus grande joie. Les Aubes Musicales nous attendent pour une nouvelle édition, toujours aussi magique.

ORCHESTRE DE LA SUISSE ROMANDE saison 2020-21 : abonnez-vous ! OSR.CH

Difficile d’imaginer un matin d’août sans les Aubes Musicales. Désormais rendez-vous incontournable des lèves tôt amoureux du calme de la rade de Genève, la série de concerts se déroulant aux aurores revient cette année pour nous émerveiller une nouvelle fois. Se déroulant de 6 heures à 7 heures du matin, au moment où le soleil se lève, les Aubes symbolisent toute la magie des Bains des Pâquis, lieu de partage, de convivialité, et de célébration de la création locale. Les organisateurs ont concocté un programme, où comme chaque année, les artistes genevois et suisses sont mis à l’honneur. Scène ouverte à tous les genres, les Aubes accueilleront des spectacles et concerts éclectiques, célébrant le jazz, la musique ancienne, mais aussi le répertoire classique, la musique contemporaine et les chants traditionnels venus d’ailleurs. Cette année les circonstances complexes et la difficulté de la situation pour les artistes amènent à porter un regard nouveau sur l’événement. Alors que la culture sort d’une de ses périodes les plus sombres, les musiciens et artistes nous guident dans les premiers rayons solaires d’une matinée d’été, nous dévoilant tous les possibles d’une nouvelle journée commencée en toute poésie.

Affiche Les Aubes 2020

par Delia Meshlir, Forever Overhead ou encore Dida Guigan. Pour les amoureux de musiques classiques et anciennes l’Ensemble Libeccio vous enchantera par son quatuor de flutes à bec, suivi quelques jours plus tard d’un orchestre bien connu, l’Ensemble Contrechamps, tandis que nous aurons la chance d’entendre le fameux Sacre du Printemps interprété par le duo de pianistes Fractales. Une parenthèse magique qui nous invite à vivre un moment de poésie sur la rade de Genève en compagnie de talents d’ici et d’ailleurs. Jamais un réveil à l’aube n’a semblé si doux.

La programmation célèbre encore une fois cette année la diversité, une des valeurs principales des Bains des Pâquis, qui désirent mettre en avant la production locale tout en s’ouvrant à des horizons plus lointains. Nous retrouverons alors une personnalité née à Genève avant de s’envoler pour les plus grandes scènes de club de jazz des Etats-Unis, le batteur Arthur Hnatek. Le jeune interprète sera présent à deux reprises sur la jetée, d’abord accompagné d’A ndrina Bollinger pour une aube solaire, avant de se produire avec son trio et de nous réveiller aux sons d’un jazz électrisé. La folk sera également à l’honneur, un genre représenté Go Out! magazine

Les Aubes Musicales 14ème édition, du 1er au 23 août 2020 de 6 heures à 7 heures. Les Bains des Pâquis, Quai du Mont-Blanc 30, Quai du Mont-Blanc, CH - 1200 Genève. Informations et programme à retrouver sur www.lesaubes.ch places limitées, réservations ouvertes dès le 15 juillet 2020

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MUSIQUE

SAISON 2020-2021 Opéra-Théâtre / Humour / Création

22 . 9 — 18 . 10 . 2O Encore une fois Cie Comiqu’opéra

Par MINA SIDI ALI

One man show / Humour / Accueil

17 . 11 — 13 . 12 . 2O Charrette ! Simon Romang Théâtre / Tragi-comédie / Création

12 . 1 — 7 . 2 . 21 Trahisons Harold Pinter Les Live de Mélanie Croubalian

Dimanche 31 . 1 . 21 Le Live de Valentin Rossier Théâtre / Comédie / Création

2 . 3 — 28 . 3 . 21 Couple ouvert à deux battants Franca Rame et Dario Fo

Traduction-Adaptation : Toni Cecchinato et Nicole Colchat Théâtre / Comédie / Création

27 . 4 — 23 . 5 . 21 D’Eux Rémi De Vos Les Live de Mélanie Croubalian

Chemin de Ruth 16 | Cologny | Genève | 022 786 86 00 | lecrevecoeur.ch

Les Live de Mélanie Croubalian

Dimanche 11 . 10 . 2O Le Live de Robert Sandoz

PUPLINGE CLASSIQUE: MUSIQUE HÉTÉROCLITE Cet été, rares sont les festivals qui n’ont pas été reportés à 2021. L’un d’entre eux tire son épingle du jeu : le convivial Puplinge Classique Festival sis dans un cadre bucolique. Pour sa 11e édition, - contexte oblige - la programmation se dévoile particulièrement locale mais avec une thématique très composite autour de la notion de jumelage. Le captivant pianiste François-Xavier Poizat, à l’origine de ce rendez-vous musical incontournable, nous partage sa passion pour la musique et nous dévoile quelques anecdotes sur son festival. Extraits. Sous quelle impulsion avez vous lancé le Puplinge Classique Festival il y a de cela 10 ans?

J’ai grandi à Puplinge où ma maison de famille se trouve. A 20 ans, j’étais étudiant à Hambourg mais je passais mon été à Genève. J’avais du temps libre et j’avoue avoir été inspiré par Renaud Capuçon qui a organisé très jeune un festival. Je me suis lancé innocemment avec des amis autour de quelques petits concerts de musique de chambre et le concept a bien pris. Puplinge s’est avéré un lieu idéal pour organiser ce type de manifestation. D’année en année, le budget doublait de taille et au bout de 5, 6 ans le festival a atteint la forme qu’on a actuellement.

registres de la musique classique. Parmi ceux-ci, on compte des oeuvres qui vont de la Renaissance et même du Moyen-âge jusqu’à des oeuvres de compositeurs vivants, certains sont même très jeunes. Ensuite, il y a l’envie d’intégrer des musiques voisines comme le jazz, le klezmer ou encore le tango. Le thème de cette édition est jumelage. On essaie dans à chaque concert de marier des oeuvres qui sont parfois très éloignées dans le temps mais très proches dans l’essence musicale. Par exemple, le 21 août, on jumèlent deux concertos pour clavecins dont un provient de Jean-Sébastien Bach et un autre moderne. Ils sont très éloignés dans le temps mais ils se retrouvent dans l’écriture. On a également le 18 août un concert de musique klezmer et tsigane. Ici, il existe une distance géographique lointaine entre ces deux musiques voyageuses mais un point commun, celui de l’improvisation.

Quel a été le plus gros challenge à relever durant ces 10 dernières éditions ?

On a eu deux grandes dates marquantes: le concert de gala pour nos 5 ans et celui pour nos 10 ans l’an dernier. Les deux manifestations se sont déroulées au Victoria Hall. Le premier s’est joué avec l’Orchestre National d’Arménie avec 4 solistes et 4 pianos sur scène. Et le deuxième fût organisé avec l’Orchestre de Chambre de Genève avec 17 solistes et un programme qui a duré plus de 3 heures avec des triples concertos! Un moment fort mémorable. Ce sont de grosses célébrations qui se sont très bien déroulées. Il faut aussi dire que la capacité de la salle pouvant accueillir 1500 personnes est plus importante que celle de Puplinge limitée à 200 à 300 personnes.

Dimanche 16 . 5 . 21 Le Live de Joan Mompart

Pour cette 11ème édition, vous dévoilez

Théâtre / Jeune Public / Accueil

Effectivement, le maître-mot de cette édition est la diversité. On retrouve cette variété au niveau du répertoire avec la volonté de représenter tous les

2 + 5 + 6 . 6 . 21 Les Minuscules Roald Dahl

Francois-xavier-Poizat

Puplinge Classique Festival Du 18 juillet au 22 août 2020 Tous les concerts ont lieu à l’église de Puplinge située

une programmation très éclectique…

Go Out! magazine

85 Rue de Graman https://puplinge-classique.ch

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HORLOGERIE

HORLOGERIE

LE MUSÉE ATELIER AUDEMARS PIGUET, ÉCRIN DE VERRE D’'UNE TRADITION HORLOGÈRE Par AURORE DE GRANIER

Intérieur du Musée Atelier © Audemars Piguet

© Audemars Piguet

C’est une vallée qui bat au rythme des complications horlogères et de l’excellence. La Vallée de Joux, logée en plein coeur du Jura Suisse, accueille depuis 1875 l’une des maisons horlogères les plus reconnues au monde, Audemars Piguet. Fondée par deux hommes passionnés par l’alliage de la complexité mécanique et de l’élégance, la maison qui se développe dans cette région depuis de nombreuses années, ouvre cet été son musée atelier. Pensé à l’image des ambitieux horlogers fondateurs qui donnèrent leur nom à la manufacture, ce nouvel écrin nous prouve par son architecture et sa conception le désir du dépassement de soi qui règne en maitre dans cette institution. Soucieux de se remémorer le passé et le lieu où tout à commencé, le musée nous invite à découvrir son histoire, tout en se tournant vers l’avenir. Le bâtiment où futurisme et excellence se marient à la perfection entrainera les passionnés comme les curieux dans cette aventure horlogère extraordinaire où le temps et la beauté se font maitres.

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En entrant dans ce bâtiment extraordinaire, c’est l’essence même de la marque de haute horlogerie Audemars Piguet que nous retrouvons. À la fois visionnaire et traditionnelle, cette manufacture née dans le Jura Suisse nous transporte à travers son nouveau musée atelier dans un monde de pionniers qui ont su surprendre durant des générations, en transmettant leur passion et leur ADN à travers un bâtiment d’exception. Ce projet se préparait depuis 2014, date à laquelle le groupe BIG (Bjarke Ingels Group) remporte le concours d’architecture mis en place par Audemars Piguet qui souhaite alors créer une extension tournée vers l’avenir à son bâtiment initial, sans en perdre son âme originelle. Sa conception d’exception rappelle la complexité des mouvements réalisés par les horlogers. La spirale qui constitue ce musée atelier est en totalité soutenue par des parois en verre incurvé, une véritable prouesse technique, et la première réalisation de ce genre à cette échelle. Encore une fois, l’innovation est un terme qui revient, caractérisant à la perfection les ambitions de la maison. Conçu pour s’intégrer dans son environnement, le pavillon est entouré d’un treillis en laiton venant réguler lumière et température, tandis que le toit végétalisé intègre la structure à son environnement. La spirale nous entraine alors à la découverte d’Audemars Piguet en nous faisant tourner dans le sens des aiguilles d’une montre, rappelant les engrenages des mécanismes qui prennent vie dans ces ateliers où règne le désir de perfection. Go Out! magazine

Au-delà de la prouesse technique que constitue ce bâtiment d’exception, alliant futurisme et élégance, c’est un musée tout aussi merveilleux qui s’y cache. La scénographie imaginée par l’Atelier Brückner nous raconte l’évolution de la Vallée de Joux comme berceau de l’horlogerie helvétique, avant de nous dévoiler quelques 300 pièces réalisées par les maîtres horlogers de la manufacture de ses débuts à nos jours. Mais la scénographie va encore plus loin, nous invitant à découvrir les complexités horlogères à travers sculptures, automates et maquettes, nous faisant pénétrer dans un monde de précision. C’est également un hommage qui est rendu à ces générations d’artisans, dont certains de leurs ateliers ont été installés au coeur même de la spirale. Témoignages de la virtuosité qui réside chez Audemars Piguet, le musée dévoile au public des pièces d’exception, telle que l’Universelle qui cache derrière son cadran quelques 20 complications et 1168 composants. Un musée atelier qui dévoile les secrets d’une maison horlogère légendaire tout en préservant la magie qui l’habite. Musée Atelier Audemars Piguet 18 Route de France, CH - 1348 Le Brassus www.museeatelier-audemarspiguet.com

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ARCHITECTURE

CONNAISSEZ-VOUS VRAIMENT GENEVE ? Par AMBRE OGGIER

ARCHITECTURE

VIEILLE-VILLE

Si on ne fait pas attention, on risque de rater l’enseigne qui surplombe le numéro 9 de la rue Tabazan, reliant la Promenade de Saint-Antoine à la rue Beauregard. Représentant un homme à capuche tenant une grande épée, cette enseigne aujourd’hui quelque peu décolorée, rappelle aux passants que dans cette rue vivait auparavant François Tabazan qui n’est autre que le dernier bourreau de Genève. Issu d’une famille de bourreau (la fonction se transmettait de père en fils), il habitait non pas au numéro 9 mais juste à côté au numéro 6. Outre le fait qu’il ait vécu très longuement, il est principalement célèbre pour avoir mis à mort les prisonniers au lendemain de l’Escalade. Ses faits sont d’ailleurs chantés dans le Cé qu’à lainô. Plus de quatre siècles après sa mort, Jacques Aeschlimann écrit « Tabazan », une pièce de théâtre s’inspirant de l’illustre bourreau. L’enseigne le représentant est probablement contemporaine de cette pièce de théâtre qui fut jouée pour la première fois en 1950.

Enseigne de la rue Tabazan, Genève, © Laurent Guirau

adolescent. La statue de Genève fut installée en 1854. Auparavant, elle avait été présentée au Salon de Paris en 1835 et avait même remporté la médaille d’or.

PARC DES BASTIONS

Paul Landowski, Henri Bouchard, Mur des Réformateurs, 1909-1917, Parc des Bastions, Genève © Roland Zumbühl

L’été 2020 s’annonce chaud et ensoleillé. Après plusieurs mois de confinement, il est grand temps de sortir de chez soi et de s’aérer l’esprit. Pour cela, pas besoin d’aller bien loin, les rues genevoises recèlent de petites surprises. À force de parcourir la ville en long en large et en travers, on finit par en connaître chaque recoin mais on est rarement familier de leurs histoires et significations. C’est donc parti pour un petit tour à la découverte de quelques faits surprenants et méconnus qui vous feront surement voir la ville d’un autre œil.

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Le Mur des Réformateurs fait partie des monuments majeurs de la Cité de Calvin. Construit entre 1909 et 1917, le projet est l’œuvre de quatre architectes suisses. Adossées contre les anciennes fortifications de la ville qu’elles consolident, les gigantesques statues de pierre représentent les quatre grands prédicateurs : Farel, Calvin, Bèze et Knox. Située dans le parc des Bastions, cette sculpture est familière de tous les genevois. Mais avez-vous remarqué que ces quatre statues ressemblent étrangement à l’une des statues les plus célèbres au monde ? Oui ? Non ? Il faut penser chaleur, plage et caïpirinha. Maintenant vous l’avez forcément. Et oui, les statues du Mur des Réformateurs ont été réalisées par le sculpteur français Paul Landowski qui fut celui qui sculpta en 1931 le Christ Rédempteur du Corcovado, en collaboration avec Henri Bouchard. Y aurait-il comme un air de Rio de Janeiro aux Bastions ?

Saviez-vous que… La rampe de l’Hôtel de Ville construite entre 1555 et 1578 permet de monter à cheval jusqu’au 3e étage. La statue de la Tour de l’île ne représente pas Guillaume Tell mais Philibert Berthelier, une figure notable de l’histoire genevoise qui fut décapitée en 1519 à l’emplacement même de son actuel statue. Le buste d’Henry Dunant situé sur la Place de Neuve se situe à l’emplacement même où se déroulaient auparavant les exécutions à la guillotine. Le terme Cornavin est très certainement la déformation de « Corne à vin ». Situé hors des murs de la ville, le terrain était occupé par des vignobles. Il est possible qu’une auberge nommé « Corne à vin » ait donné son nom à l’endroit.

Toujours dans le parc des Bastions, du côté de Place de Neuve, se situe une statue coulée en bronze d’un homme nu encore juvénile. Nombreux sont ceux qui n’y font pas attention et qui du coup ne remarque pas qu’il s’agit en réalité d’une représentation de David après avoir vaincu Goliath. Certes, il faut admettre que la représentation de ce frêle garçon est loin de l’image traditionnelle d’un David fort et vigoureux véhiculée par la célèbre statue de marbre sculptée par Michel-Ange. Ici, il semble plutôt que le sculpteur Jean-Etienne Chaponnière ait puisé son inspiration chez Donatello qui réalisa vers 1430 un David en bronze qui fit scandale en raison de son aspect

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Pour en savoir plus voir : Christian Vellas, Genève insolite et secrète, Editions Jonglez

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EN FAMILLE

DANCE FIRST THINK LATER

EXPOSITION DU 21.08 AU 13.09.2020

DANCE FIRST THINK LATER RENCONTRE ENTRE DANSE ET ARTS VISUELS

LE COMMUN – BÂTIMENT D’ART CONTEMPORAIN GENÈVE

HALIL ALTINDERE ALEXANDRA BACHZETSIS & JULIA BORN PAULINE BOUDRY & RENATE LORENZ ALEX CECCHETTI CLÉMENT COGITORE GERARD & KELLY MARIE-CAROLINE HOMINAL LENIO KAKLEA LA RIBOT PIERRE LEGUILLON XAVIER LE ROY KLARA LIDÉN MELANIE MANCHOT OLIVIER MOSSET & JACOB KASSAY SAMUEL PAJAND + LOVESONG(S) CHRISTODOULOS PANAYIOTOU ALEXANDRA PIRICI JULIEN PRÉVIEUX MARINELLA SENATORE GREGORY STAUFFER BÁRBARA WAGNER & BENJAMIN DE BURCA

EVÉNEMENTS ET PERFORMANCES EN COLLABORATION AVEC LA BÂTIE – FESTIVAL DE GENÈVE, L’ADC – ASSOCIATION POUR LA DANSE CONTEMPORAINE, LE MAMCO, LE MUSÉE D’ART ET D’HISTOIRE, LA FÊTE DE LA DANSE GENÈVE COMMISSAIRE DE L’EXPOSITION : OLIVIER KAESER ORGANISATION ET PRODUCTION : WWW.ARTASPERTO.CH

MONSTRUEUX VÉGÉTAUX Par SORAYA NEFIL

Cet été, les Bibliothèques municipales (BM) de Genève récidivent et proposent une nouvelle édition « de parc en parc avec les BM». Grâce à la Mobithèque équipée et connectée, les bibliothécaires et les médiateur-trice-s culturel-le-s offrent aux petits et grands la possibilité de découvrir leurs nombreuses collections et de participer à des activités en tout genre et en plein air dans deux célèbres parcs genevois. Bien entendu, tout est mis en œuvre pour respecter les règles sanitaires en vigueur et permettre ainsi aux familles de s’évader le temps d’un moment de découverte et de partage, sans inquiétude. Ballade. A LA DÉCOUVERTE D’UN MUSÉE VIVANT

Si vous avez manqué les animations au Parc de La Grange durant la première moitié du mois de juillet, pas de panique, le périple de la Mobithèque continue aux Conservatoire et Jardin botaniques du 15 au 26 juillet. Autour de la thématique du « Monstre », les participants pourront prendre part à divers ateliers, jeux, lectures, spectacles, concerts, quiz-musicaux, ciné-conférences, ateliers sonores et balades bucoliques ou sportives... Toute les membres de la famille pourront trouver leurs comptes dans ces activités spécialement imaginées pour se fondre au sein de ce luxuriant patrimoine végétal dont est composé le Jardin botanique. EXPLORATION SANS LIMITE

Pour débuter cette « verte » et « monstrueuse » programmation, les enfants pourront participer à deux ateliers qui mettront à l’honneur des plantes extraordinaires. Le premier atelier permettra aux petits aventuriers de partir à la recherche de plantes aux records incroyables. De la plus minuscule des fleurs à la plus longue des feuilles, les surprises ne cesseront de se succéder. Puis, le second atelier plongera les enfants au cœur de végétaux aussi terrifiantes que passionnantes, les plantes carnivores. Pendant deux heures, des spécialistes inviteront les participants à découvrir tous les secrets que renferment ces plantes si particulières.

Expo Martius - Bibliothèque CJB

Finalement, la musique est aussi à l’honneur dans la programmation. Entre le concert de Sophie Solo, les installations sonores ou les histoires contées en musique, tout est mis en œuvre pour rendre les histoires encore plus vivantes et animées. Vous l’aurez compris, c’est un véritable bain de nature qui est offert aux petits comme au plus grands. Une seule consigne est de mise : pas de limite à la curiosité et à l’imagination.

Des visites guidées de l’exposition « Carl von Martius: à la découverte de la biodiversité tropicale » installée à la Bibliothèque des Conservatoire et Jardin Botaniques sont également proposées et adaptées à différents publics. Les adolescents pourront découvrir l’expédition du savant bavarois notamment à travers un ouvrage original paru en 40 volumes, la Flora brasiliensis. Les plus jeunes pourront bénéficier d’une visite contée alors que les plus petits profiteront d’une exploration sensorielle de l’exposition sous forme d’ateliers. Go Out! magazine

Le programme complet sur: www.numeriquebm.ch

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PORTFOLIO

PORTFOLIO

GEN Z: JEUNESSE GENEVOISE

Le photographe et portraitiste genevois Guillaume Megevand est toujours à l’affût d’une image captivante. Souvent sollicité chez Go Out! pour tirer le portrait de ses invités, il nous offre ici une série de portraits noir & blanc d’étudiants en art. Exit les légende, face à son objectif : le visages de jeunes femmes et hommes flegmatiques, shootés avec humanité. Une célébration en images de la jeunesse locale en quête d’identité.

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Pour découvrir plus de portraits et le travail de Guillaume Megevand : https://guillaumemegevand.com

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CINÉMA

été 2020 édition spéciale 09.07 | 03.09 cinéma cityclub pully

17.07 | 14.08 riposte! lausanne 21.08 cinéma en plein air la tour-de-peilz

festival cinémas d’afrique lausanne 15e édition reportée en 2021 image : © themba twala

affiche : antoine brack

cinemasdafrique.ch

HORS-SERIE FANTASTIQUE Par AMBRE OGGIER

En raison de la crise sanitaire, nombreux sont les festivals contraints d’annuler leurs événements ou de les reporter à plus tard. Néanmoins, certains trouvent tout de même les moyens de s’adapter à la situation et de se réinventer. C’est le cas du Festival International du Film Fantastique de Neuchâtel (NIFFF) qui propose cet été une édition « hors-série » totalement inédite. Du 3 au 11 juillet, le public pourra découvrir une sélection de films non pas dans les salles de cinéma neuchâteloises mais en ligne, grâce à la collaboration entre le NIFFF et la plateforme suisse de VoD Cinefile. Au programme, vingt films de genre aussi divers que surprenants présentés en exclusivité. Une offre originale et propice qui saura certainement ravir les amateurs de 7e art. Crée en 2000, le NIFFF s’est vu contraint cette année d’annuler sa 20e édition. Cependant, l’équipe du festival ne s’est pas laissée abattre et propose tout de même un événement cinématographique de substitution qui ne manque pas d’attrait. Fidèle à lui-même, le NIFFF offre dans le cadre de cette édition « hors-série » une programmation diversifiée constituée de 17 films récents et 3 films en lien avec le programme rétrospectif et itinérant Fantastique 20 20 20. Tous les films sont disponibles en ligne du 3 au 11 juillet 2020. De ce fait, il sera possible de visionner les titres depuis toute la Suisse au moment souhaité mais attention, le nombre de visionnement est limité à 1000, c’est pourquoi il est conseillé de réserver vos séances. Chaque film est au tarif de 10 frs mais il est également possible d’acheter un abonnement général pour ne rien rater.

La programmation complète est disponible sur le site web du NIFFF. À l’occasion de cette édition numérique « hors-série », les équipes du festival ont mis au point une émission (NIFFF TV) ainsi qu’une application mobile afin de permettre aux spectateurs d’entrer en interaction avec des personnalités prépondérantes du cinéma de genre conviées spécialement pour l’occasion. Parmi les invités, les réalisateurs Luca Guadagnino, Eli Roth et Nicolas Winding Refn (pour ne citer qu’eux) ont déjà été annoncés. Un rendez-vous numérique à ne pas rater.

Concernant la programmation, il y en aura pour tous les goûts. En avant-première mondiale, le public pourra découvrir AV : THE HUNT, un thriller survivaliste turc engagé qui dénonce le système patriarcal. Les spectateurs en recherche d’adrénaline apprécieront CHASING DREAM du maître hongkongais Johnnie To et BREAKING SURFACE de Joachim Hedén. Les amateurs d’action surnaturelle seront servis avec GUNDALA et KHUN PHAEN BEGINS, deux films de superhéros pas comme les autres. Cette édition « hors-série » mettra à l’honneur les sorcières en présentant LAS BRUJAS DE ZUGARRAMURDI et le dernier SUSPIRIA. Quelques ovnis cinématographiques transporteront les spectateurs dans des univers délirants (BLOOD MACHINES, THE TWENTIETH CENTURY, VHYRES). Go Out! magazine

NIFFF – Neuchâtel International Fantastic Film Festival NIFFF HORS-SERIE Du 3 au 11 juillet 2020 www.NIFFF.ch

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CINÉMA

DROGUE, AMOUR ET RÉSILIENCE Par MINA SIDI ALI

CINÉMA

Pourquoi avoir voulu narrer l’histoire de cette mythique Platzspitz?

La sortie de mon film Recycling Lili coïncidait avec celle du livre témoignage de Michelle Halbheer sur Platzspitz. Il est d’ailleurs sorti en français en mars dernier. Lorsque je lisais des critiques de film, je tombais souvent sur des critiques de son ouvrage. Je me suis dès lors procuré le livre ainsi que le scénariste de Recycling Lili, André Küttel. Et très vite on a réalisé ensemble qu’on avait la matière à faire un film. Je connaissais déjà bien la Platzspitz. Je pense d’ailleurs que tous les Suisses de ma génération ont un lien direct ou indirect avec ce lieu. Dans mon cas, on connaissait un type de Châtel-SaintDenis un peu plus âgé que nous et qui consommait de la drogue. Il allait régulièrement à Zurich à la Platzspitz. Un jour, il n’est pas rentré. Cette histoire est restée gravée dans ma mémoire. Et quand j’ai lu le livre de Michelle, tout a resurgit.

Les enfants de Platzpitz © Ascot Elite Entertainment Group

très compliqué pour une petite fille de 11 ans mais elle est dotée d’un talent naturel. Ce qui assez frappant c’est sa ressemblance physique avec Michelle, ce qui a ajouté une couche émotionnelle inattendue à cette histoire! Une fois qu’on l’a trouvé, on a passé beaucoup de temps avec afin de se connaitre, instaurer un climat de confiance.

Qu’est ce qui vous a plus dans cette ouvrage?

Les enfants de Platzpitz © Ascot Elite Entertainment Group

Avec son dernier film, Les enfants de Platzspitz, le réalisateur suisse Pierre Monnard nous embarque dans l'époque sombre de la scène ouverte de la drogue zurichoise. Sans pathos, il nous plonge dans l’enfer de la toxicomanie à travers le récit d’une petite fille, Mia (incroyable Luna Mwezi), 11 ans qui vit avec sa mère camée qui oscille entre période de sevrage salutaire et rechutes tragiques. Mia se réfugie alors dans un monde fantastique avec un ami imaginaire. Inspiré par l’autobiographie de Michelle Halbheer, Pierre Monnard signe avec dextérité un film à la fois sincère, émouvant et bouleversant. Rencontre avec un réalisateur hors-pair aussi charmant que brillant.

Ce qui nous a surtout plus dans le livre, à André et moi, c’est la perspective de l’histoire narrée par un enfant et non d’un ou une toxicomane. Ce dernier est doté d’une force de vie incroyable et qui a cette capacité de pouvoir s’évader dans des mondes imaginaires. Ainsi, ces deux éléments nous ont vraiment donné envie réaliser un film à partir de ce témoignage. Ce qu’il faut savoir également, c’est que jusqu’à notre film, il n’y avait jamais eu de fictions traitant de la Platzspitz ni de l’après également. Car une fois que cette scène ouverte de la drogue ait été fermée, on connait moins les trajectoires de tous ces toxicomanes reconduits dans leurs communes d’origine qui n’étaient pas prêtes à accueillir ces personnes.

Comment avez-vous reconstitué ce climat des années 1990 propre à Platzspitz?

Il y a eu une recherche et un soin particulier apporté à tout ce visuel propre au film. Nous avons collaborer avec le même chef décorateur que sur Recycling Lily: Georg Bringolf. Il connait bien le Zurich des années 1990. Avec son équipe, ils ont fait un énorme travail pour recréer cette atmosphère propre aux années 1990 ainsi que sur la recherche de décor. Ce qui n’était pas évident car en Suisse Allemande surtout, dès qu’un mur est décrépi il est rapidement rénové. Il faut bien les trouver ces espaces qui ont gardé cette patte d’une période qui n’est pas si lointaine.

Comment s’est déroulée la collaboration avec Michelle Halbheer?

Quel est le message du film?

On a passé beaucoup de temps au départ du projet à l’écouter. On a décidé de se focaliser sur la deuxième partie de son livre. On s’est inspiré des anecdotes de Michelle et de son histoire pour créer un scénario. C’est pour cela qu’on dit que le film est inspiré et non adapté du livre. On respecte tout de même l’esprit de ce dernier. Et on a eu un retour de Michelle sur chaque étape d’écriture avec son aval pour valider les faits. Ce fût une très belle collaboration.

Il y a plusieurs messages mais le film est d’abord dédié aux enfants oubliés de cette place mythique de Zurich. Beaucoup d’enfants ont vécu un destin similaire à celui de Michelle mais qui n’ont peut être pas eu la chance de se sauver et trouver une solution pour eux. Bien que la situation se soit améliorée, aujourd’hui, ce type d’histoire est toujours d’actualité, on estime à près de 4000 enfants en Suisse qui vivent avec des parents toxicomanes. Mais si on prend en compte d’autres formes d’addiction comme l’alcoolisme, ce chiffre explose. Il faut rester vigilant cette problématique et attentif à la détresse des enfants.

Comment avez-vous trouvé votre Mia, le personnage qui incarne Michelle Halbheer enfant ?

Luna Mwezi est arrivé assez tard dans ce processus de casting. Je remercie les dieux du cinéma de nous l’avoir fait croiser car elle porte le film sur ses épaules. Elle est présente dans toutes les scènes. Et c’est un rôle

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MODE

PRENEZ LE TEMPS DE VIVRE LA DOLCE VITA À LA MODE DE LA RIVIERA !

KA/NOA,

Animations • Terrasses • Plages • Farniente et bien plus encore…

VOYAGE VERS L'AUTHENTICITÉ Par AURORE DE GRANIER

À une époque où tout va trop vite, la mode est l’un des milieux les plus critiqués, mais aussi un espace où le changement et l’innovation nous encouragent à rêver d’un futur meilleur. La marque suisse KA/NOA, 100% made in Italy, nous pousse à reconsidérer notre garde-robe, à reprendre goût au travail bien fait, tout en rendant la vie des hommes vivant à cent à l’heure, plus simple. Quand un business familial parvient à allier qualité, esthétisme, et efficacité, le rêve d’authenticité semble devenir réalité.

W W W. DOLC E - R I V I E R A .C H

#MONTREUXALIVE #VEVEYALIVE #DOLCERIVIERA

C’est tout d’abord une passion et une préoccupation qui ont fait naitre le projet de la marque de prêt-à-porter masculin KA/NOA, qui ouvrait sa nouvelle boutique il y a quelques jours à Genève. Ce label familial, fondé par Bruno Grande, part d’un constat simple qui uni deux questions capitales de la mode actuelle : une préoccupation constante quant à la durabilité, et une nécessité d’efficacité face au temps qui semble défiler à toute allure. Le créateur nous propose alors d’entrer dans un concept de prêt-à-porter où l’éphémère n’a pas sa place, et où les tendances ne changent pas à chaque saison, mais perdurent pour offrir un style élégant et durable, capable de s’adapter à chaque situation. Car la force de KA/NOA réside également dans sa versatilité. Chaque pièce est pensée comme pluriel. Ici les pantalons et les chemises s’accorderont à la perfection aux pull-overs et vestes plus ou moins habillées, alors qu’une paire de chaussure à la qualité incomparable saura s’adapter à toute situation. « J’ai décidé de me lancer dans cette aventure en réalisant à quel point il était difficile de faire sa valise rapidement avant un départ pour un voyage d’affaire, explique Bruno Grande. Je voulais rendre ma garde-robe plus simple, que chaque pièce, peu importe son style, puisse s’accorder avec tout le reste et ainsi éviter la surconsommation. Dans nos collections vous pouvez imaginer mille et une combinaisons ». Cette versatilité se retrouve également dans le style imaginé par le designer. À la fois élégant et habillé, l’homme KA/NOA peut également prétendre à un style plus décontracté, dans des pièces toujours coupées à la perfection. La qualité du vêtement prend alors ici toute son importance. Du fil à l’étiquette, la collection dans son ensemble prend vie en Italie, dans le Piémont, région de laquelle est originaire Bruno Grande. Son père, tailleur, tapissier, amoureux de l’artisanat et du travail bien fait, a transmis à son fils ses valeurs qu’il perpétue aujourd’hui à travers sa marque dont il dessine chaque Go Out! magazine

© KA/NOA

pièce. Sa passion mais aussi son souhait d’une mode durable se ressent au premier coup d’oeil, au premier toucher, la qualité de la matière dévoilant tous ses secrets sous nos doigts, et rendant la vie des hommes bien plus simple. Désormais il est inutile de s’interroger pendant de longues heures pour faire sa valise, chez KA/NOA chaque pièce correspond au reste de la collection et nous invite à imaginer chaque jour de nouvelles combinaisons. La garde-robe rêvée de tout homme que l’on peut désormais découvrir à Genève sous toutes ses coutures. KA/NOA Genève, 13 rue Verdaine, 1204 Genève www.kanoaitalia.com

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MODE

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MATTHEW WILLIAMS, LE NOUVEL ENFANT TERRIBLE À LA TÊTE DE GIVENCHY Par AURORE DE GRANIER

Matthew Williams, photographié par © Dominique Maitre/WWD/Shutterstock

Matthew Williams, photographié par © Paolo Reversi

C’est une maison de couture qui a su surprendre dès ses débuts et qui continue aujourd’hui, près de 70 ans après sa création, d’émerveiller et de fasciner le monde de la haute couture. La maison Givenchy, créée par Hubert de Givenchy qui après 40 ans à sa tête laissait sa place aux plus grands designers de notre époque, voit en cette année 2020 un nouveau nom s’inscrire dans sa longue histoire, celui de Matthew Williams. Le jeune designer américain qui s’est fait connaitre grâce à sa marque de streetwear 1017 Alyx 9SM, prend la place de Clare Waight Keller qui quitte la maison en avril dernier. Si les rumeurs courraient depuis plusieurs semaines, la confirmation de cette nomination fait cavaler notre imagination. Cette nouvelle direction artistique, qui arrive à un tournant dans le monde de la mode devant faire face aux nouvelles problématiques mises en avant par la crise, nous tient en haleine. Quand une maison emblématique regarde vers l’avenir à travers les yeux de la jeunesse.

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Hubert de Givenchy, en 1952, alors qu’il ouvrait sa maison de couture parisienne, fut perçu comme un créateur à part, rompant avec les codes de la mode de l’époque. Il parvint malgré tout à conquérir ses clientes et les spécialistes du milieu par ses créations élégantes et architecturales, menant la presse à le surnommer « l’enfant terrible de la Haute Couture ». Lorsque le designer prend sa retraite, les plus grands noms défilent sous l’enseigne, suivant les pas du maitre tout en traçant leur propre voie. Soixante-huit ans après la création de la marque, un nouvel enfant terrible de la mode prend les rênes de la maison, à la surprise de certains, mais dans l’attente fiévreuse du plus grand nombre. Si Givenchy est avant tout une marque rebelle et novatrice, c’est également l’audace qui la caractérise. Le groupe LVMH, qui rachetait le label en 1988, l’a bien compris et a porté son choix sur un candidat surprenant mais qui par son désir de changement et son avant-garde nous rappelle le fondateur de la marque. Matthew Williams, qui s’est d’abord fait connaitre pour ses talents de designer streetwear au sein de son propre label, 1017 Alyx 9SM, promet d’apporter une note de jeunesse et de street style à Givenchy qui parait prêt à subir un relooking des plus complets.

Nommé à la tête des créations féminines et masculines, le jeune designer déclarait, « La place unique de cette maison et son aura intemporelle en font une icône incontestable. J’ai hâte de travailler avec les équipes créatives et les ateliers, d’entrer dans une nouvelle ère, qui prend pour bases la modernité et l’inclusion ». Après avoir travaillé pour Virgil Abloh et 1017 Alyx 9SM, Matthew Williams promet d’insuffler un vent de jeunesse à cette maison emblématique. Si le choix de LVMH fut largement guidé par une volonté de renouvellement de façon à attirer les millenial ainsi que la Génération Z, c’est avec beaucoup d’impatience et de nombreuses attentes de la part du public et des médias que cette nomination retentit. Si la période reste l’une des plus difficiles pour le milieu de la mode, qui doit faire face à une situation économique fragile, ainsi qu’à un questionnement écologique, mais également social et politique, l’arrivée de Matthew Williams à la tête de Givenchy semble porter de nombreux espoirs. Seulement âgé de 34 ans, le créateur parviendra sans aucun doute à nous séduire en suivant la ligne de la maison tout en y ajoutant son regard résolument tourné vers le futur. Mais au-delà de la rencontre des styles, c’est une philosophie plus jeune qui prend ses marques chez Givenchy, dépoussiérant une maison emblématique tout en conservant son aura. Quand un enfant terrible de la mode vient bousculer une des maisons de haute-couture les plus avant-garde de l’histoire. www.givenchy.com

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CENDRILLON 2.O Par AURORE DE GRANIER

Laquelle d’entre nous n’a jamais rêvé de porter une robe de créateur ne serait-ce que l’espace d’une soirée ? Investir pour une seule occasion dans une pièce griffée en rebute pourtant plus d’une, incertaine d’un tel achat, qui ne serait peut-être que la tenue d’un soir. Ce désir de porter une robe d’exception allié à une volonté de réduire sa consommation a donné une idée aux soeurs Crivelli : proposer une plateforme de location de robes de soirées de luxe. Quand l’histoire de Cendrillon devient réalité. Pourquoi dépenser une petite fortune pour une pièce griffée qui ne sera portée que l’espace d’une soirée ? Cette interrogation se place au coeur même du projet Grils Gown Bad imaginé par Yvana et Jo Crivelli, deux soeurs à la garde de robe de rêves qui réalisent alors que leurs amies lorgnent leurs tenues de soirées qu’il serait possible d’allier deux concepts que tout semble opposer : luxe et location. Une consommation ponctuelle et modérée du luxe semble presque impossible, et pourtant les deux sœurs cosmopolites réussissent ce pari haut la main, proposant un dressing de rêves à leurs clientes. Les tenues triées sur le volet, étudiées avec un oeil expert par les deux associées, sont choisies pour leur originalité et leur exception. Si les grands designers à l’image de Versace, Céline ou Givenchy répondent présents, la sélection se veut variée et sur les portants de leur showroom à l’allure de boudoir intime on retrouve également des designers émergeants, encore peu connus mais qui peupleront bientôt les magazines de mode. Choix des stylistes, mais aussi des couleurs, des styles, adaptées à toutes les morphologies, les tenues sont achetées neuves et renouvelées chaque saison pour suivre la tendance. Si l’industrie du luxe est largement critiquée pour son incompatibilité avec l’écologie et son incitation à la surconsommation, Girls Gown Bad nous propose une nouvelle manière de prendre part à cet univers, unissant deux mondes que tout semble opposer. Les deux soeurs déclarent « Nous visons à participer à la création d’une nouvelle mentalité et d’une nouvelle manière de consommer qui s’oppose aux excès de notre système actuel. » Pari réussi pour Yvana journaliste de mode, et Jo travaillant dans le développement durable, qui ont mêlé avec brio leurs deux domaines de compétence. Pour découvrir la collection, rendez-vous dans leur showroom au coeur de Genève, ou alors sur leur site internet, où vous trouverez sans aucun doute chaussure

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© Girls Gown Bad

à votre pied dans cet éventail de tenues disponibles à la location pour 4 à 12 jours. Quand le compte de fée réuni luxe et éco-responsabilité.

Girls Gown Bad, Showroom 6 Rue Jean Calvin, 1204 Genève www.girlsgownbad.com

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LIVRES DU MOIS

LIVRES DU MOIS

UN MONDE DE MERVEILLES Par AURORE DE GRANIER

riches. Les objets sont isolés puis commentés par l’auteur qui s’emploie à décortiquer et rendre accessibles les merveilles que renferment ces meubles précieux. Un ouvrage capital dans son domaine qui au-delà de l’instruction qu’il nous apporte nous invite à rêver les yeux grands ouverts. Quand la curiosité n’est plus un si vilain défaut. Cabinets des merveilles, Massimo Listri, Editions Taschen, Mai 2020 www.taschen.com 40 BOUGIES POUR TA SCHEN

Habiter en vacances, © Editions Phaidon HABITER EN VACANCES

Le désir d’évasion semble de plus en plus présent, tandis que la monotonie passe par la fenêtre. Alors que nous rêvons tous de partir en vacances, et parfois de ne jamais revenir, cet ouvrage publié aux éditions Phaidon nous propose de ne plus jamais quitter nos escapades. Habiter en Vacances porte toute sa magie dans son titre. Ce livre de photographies nous emmène aux quatre coins du monde à la découverte de demeures d’architectes à couper le souffle, construites dans un style contemporain qui nous éloigne de notre réalité pour nous transporter dans un monde parallèle. Recueil des plus belles maisons privées du monde, ce livre nous propose de découvrir une collection des intérieurs et des extérieurs, ainsi que du cadre, dans lequel ces merveilleuses demeures sont implantées. Imaginées comme des échappatoires de la vie réelle, elles représentent des havres de paix loin d’une réalité mouvementée. Sur une île privée, au milieu des montagnes, au bord d’un lac, les pieds dans l'eau ou dissimulées, elles dévoilent ici tous leurs secrets. Une collection d’images à couper le souffle qui nous font rêver de départ sans retour. Habiter en vacances Editions Phaidon, sortie mai 2020

Cabinets des merveilles, Massimo Listri © Editions Taschen CABINET S DES MERVEILLES

Difficile de ne pas s’émerveiller devant les vitrines des cabinets de curiosités. Derrière ces vitres, un catalogue visuel et factuel du savoir humain, réunissant artefacts et créations de la nature. Du coquillage à la corne de la licorne, autrement dit une défense de narval, en passant par les pierres précieuses et les créations merveilleuses formées par la main de l’homme, le monde en miniature semble vivre dans ces meubles étranges. Cette nouvelle publication parue chez Taschen nous invite à venir découvrir les plus beaux cabinets de curiosités au monde dans leurs moindres détails. De François Premier de Médicis à l’empereur romain Rodolphe II, nombre des aristocrates et dirigeants ont collectionné dans leurs vitrines ces objets destinés à résumer le monde, illustrant des sujets aussi variés que pointus, à l’image de l’anthropologie, de l’astrologie, ou de la géologie en passant par la peinture et la sculpture. Dans cette parution, vous pourrez découvrir les cabinets de curiosités constitués de la Renaissance à nos jours, traversant les époques baroques mais aussi l’ère des grandes découvertes. Les images et informations collectées par Massimo Listri sur plusieurs décennies à travers l’Europe aboutissent après de longues années de travail à ce magnifique ouvrage aux détails innombrables, où l’on découvre les cabinets de curiosité les plus importants et les plus

En cet été 2020 la maison d’édition Taschen fête ses quarante ans et pour l’occasion réédite ses plus grands succès dans un format XL à prix mini. Ces publications de 500 pages reprennent des thématiques variées où chacun trouvera son bonheur. Parmi les ouvrages réédités, on retrouve Gaudi, L’oeuvre complet, Basquiat, ou encore Bruegel, Tout l’oeuvre peint. Un tour d’horizon des grands artistes des temps anciens et présents, mais également des livres consacrés à l’architecture, ou à la mode à l’image des photographies de Peter Lindberg. Au milieu de cette vingtaine de rééditions, on redécouvre un ouvrage consacré à Ernst Haeckel, biologiste, mais également artiste du 19ème siècle, qui réalisa des centaines de planches représentant la nature et ses étrangetés avec un esthétisme grandiose. Sa représentation de la biodiversité nous fait parfois oublier les sujets auxquels nous avons à faire face à tant de beauté et de couleurs. Fasciné notamment par la vie marine, il s’employa à dépeindre des plus grands aux plus petits organismes vivants des fonds marins aux sommets des montagnes. Véritable encyclopédie de la nature, les textes et dessins d’Haeckel représentent une base de donnée capitale, une source d’informations majeure encore aujourd’hui. Fervent défenseur de la théorie de Charles Darwin, il use des ses connaissances scientifiques pour l’appuyer, et de ses dessins pour souligner l’incroyable perfection de la nature. Dans ce livre réédité pour l'anniversaire de Taschen, nous retrouvons des planches issues de son ouvrage Kunstformen der Natur (Formes artistiques de la nature), publication clef de sa carrière qui rassemble toute l’essence de son travail. Un livre hypnotique qui nous transporte dans un monde si extraordinaire qu’il en semble imaginaire. Une des merveilles à retrouver dans les rééditions d’anniversaire de l’emblématique maison Taschen.

L’art et la science de Ernst Haeckel © Editions Taschen

L’art et la science de Ernst Haeckel Edition 40ème anniversaire sortie été 2020, Editions Taschen www.taschen.com

Taschen, 40 ans, sortie des ouvrages réédités prévue en juin 2020.

www.phaidon.com

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STAY COOL remontez le temps grâce à la médecine esthétique autogénérative NANOFAT À partir d’un petit prélèvement de votre graisse on obtient un élixir de jeunesse. Injecté dans votre peau, il restaure durablement toute sa fraîcheur et sa vitalité. Indications : visage, corps, cheveux, sphère intime.

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OBJET DU MOIS

BOUCLIER ALLURÉ Par MINA SIDI ALI

S’il y a bien un accessoire essentiel dont on doit se parer au quotidien pour éviter une deuxième vague de COVID19 à la rentrée, c’est bien le masque! Salutaire et solidaire, l'intérêt à son égard est monté en flèche pour devenir un objet identitaire. Chez Go Out! on a trouvé sa voie en matière de masque, il est siglé The Way. Derrière cette griffe graphique, un binôme de créatifs : Chahid et Gharib M’zouri. Confectionné localement, leur masque se dévoile tel un teaser attisant notre curiosité sur une collection de vêtement à venir. Close-up.

« Se mettre à table » Modèles Wifey Head et Skull Punk © The Way

Le port du masque est devenu notre quotidien. Pourquoi ne pas s’en approprier un alliant confort, valeur éthique, sécurité et créativité? C’est ce que nous dévoile la jeune marque hexagonal The Way avec un accessoire qui tire son épingle du jeu. Derrière ce projet haut en promesses? Un duo - Chahid et Gharib M’zouri - qui avec brio nous révèle leur signature autour d’un concept fort ralliant design, mode et art. De leur logo émerge deux faciès en toile de fond: l’un aux traits très sensuels et arrondis et l’autre plus émacié et plus rebelle. The Way joue sur l'équilibre des antagonismes; blanc et noir, courbe et rectiligne, oriental et occidental, streetwear et haute couture. Quant à l’esthétique, elle se dévoile minimaliste mais ultra graphique et donne le ton à une collection de vêtement qui sera dévoilée plus tard dans l’année. Une nouvelle voie à suivre de très près.

Unigenre, et proposé en deux tailles, ce bouclier stylé trace sa voie avec une approche plus expérimentale et empirique du vêtement autour de valeurs éthiques et éco-responsables. La matière en jersey est lavable en machine et l’objet est bien évidemment réutilisable. En outre, une partie des bénéfices sera reversée comme don à des associations lutant contre le COVID19. Un beau geste lié à une dimension artistique unique. THE WAY Masques disponibles en noir, blanc et noir & blanc au prix de 42 CHF (frais d'envoi inclus) www.thewayparis.fr

Sérénité intérieure sur laredoute.ch Go Out! magazine

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PLANCHA GRILL Polyvalent | Performant | Plaque amovible

LE DHABA, CUISINE DE RUE INDIENNE Par MINA SIDI ALI

On se demandait depuis bien longtemps pourquoi l’Inde à Genève ne s’était pas plus fendue que cela d’une cuisine authentique. Chose gentiment faite et rondement menée avec le Dhaba, sis à la rue des Pâquis depuis quelques mois. Ici on découvre avec gourmandise le sous-continent dans son assiette. Au commande de ce troquet familial aussi délectable que convivial, Ash Khosla. Ce chef concocte ses plats à l'instinct avec son âme, façon fiche de cuisine improvisée. Morsures inoubliables. Modèle: PL60BE Prix de vente catalogue: CHF 349.-

Cet été, optez pour une cuisine saine et savoureuse à la plancha Venue tout droit d’Espagne, la cuisson à la plancha possède de nombreux atouts. Elle permet de griller divers aliments à haute température tout en préservant les sucs et les saveurs. La cuisson se fait rapidement et de manière uniforme. Et, avantage non négligeable, comme il ne nécessite que très peu ou pas du tout de matière grasse, ce mode de cuisson est également très sain. La plancha PL60BE de Cuisinart dispose de caractéristiques de niveau professionnel. Polyvalente et puissante, elle offre une large surface de cuisson, avec deux thermostats pour préparer plusieurs ingrédients en même temps, à des températures de cuisson différentes. Les plaques chauffent très rapidement et atteignent jusqu’à 260°. Viandes, poissons, fruits de mer ou légumes, il ne vous reste plus qu’à laisser libre court à votre gourmandise! La plancha PL60BE est dotée de plaques anti-adhérentes garanties sans PFOA, qui empêchent les ingrédients de coller. Le bac récupérateur de jus de cuisson intégré et la raclette incluse permettent un nettoyage facile.

Le Chef et Food artist zurichois Sandro Zinggeler est un grand adepte de la cuisson à la plancha, dont il vante la facilité et la diversité d’utilisation. «On peut préparer efficacement tout un menu sur une seule plaque. C’est tout simplement génial!»

La plancha PL60BE est disponible auprès de revendeurs agréés, notamment chez Manor à Genève, Vésenaz et Chavannes-de-Bogis et sur manor.ch. Prix de vente catalogue: CHF 349.-

C’est sise sur la bouillonnante rue des Pâquis, qu’on a déniché notre nouvelle cantine délicieusement futile: Le Dhaba. Ici, on gagne du temps en se laissant guider les yeux fermés par les menus spontanés proposés au quotidien par le solaire propriétaire et chef cuisinier: Ash Khosla. Précise dans la saveur, riche en saveurs, pointue dans l'exotisme, cinglante à chaque bouchée, sa cuisine nous a fait voyager dans son pays d’origine: l’Inde. C’est que ce sacré personnage a plus d’un tour dans son tablier! Il n’a rien appris académiquement, gastronomiquement parlant. Après son diplôme en HEC à Unimail, il travaille plusieurs années en tant que comptable. Mais sa passion dévorante pour la cuisine prendra le dessus. Après avoir passé des étés entiers en Angleterre avec sa tante, auteure de plusieurs livres sur la cuisine indienne, il rêvait en secret de perpétuer les traditions culinaires familiales. Ainsi, après avoir servi amis et famille, comme cobayes durant plusieurs années, soutenu par ses derniers, il se lance dans une odyssée gourmande. Guidé par la conviction que les clients méritent le meilleur à prix doux, il crée un lieu à l’atmosphère authentique et sans prétention où il recrée ces recettes familiales savamment twistée à l’indienne. Il s’entoure de sa soeur la charmante Pooja au service et à la logistique et sa femme Damini au marketing. Son frère de coeur Deep, ancien chef sushi, officie à ses côtés en concoctant ses spécialités: le poulet tandoor, le samosa et le nan.

Ash Khosla © Guillaume Megevand

À consulter pour connaître les menus du jour : www.instagram.com/ledhaba/

Bref, une adresse avec un service complice et des menus entre autres végétariens cuisinés au gré des produits frais du jour et des envies de Ash qui laissera vos lèvres ravies, parole de fin gourmet.

Le Dhaba 18 Rue des Pâquis, 1201 Genève tél. 022 731 62 38 www.ledhaba.ch

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Intérieur du Restaurant Molino, avant et après réaménagement

Parc des Eaux vives

© Albertine's Lounge

BUON APPETITO A MOLINO! Quel bon genevois n’a jamais dévoré une pizza chez Molino sis à la place Molard? Le mythique restaurant italien s’est offert un joli lifting pour célébrer ses 20 ans. Avec l’aide d’une architecte de génie - Ushi Tamborriello le restaurant italien s’est transformé en véritable havre de convivialité et modernité. Réouvert le 27 juin dernier, on est allé guigner pour admirer les nouveaux atours de ce spot si bien ancré au coeur de la ville à deux pas de la rade. Mobiliers contemporains, matériaux naturels, design épuré, on n’a pas reconnu notre bon vieux Molino des années 2000 qui méritait ce nouvel habillage alluré!

LE 82, NOUVEAU SPOT ESTIVAL On connaissait le chef Jérôme Manifacier, étoilé Michelin de l’Hôtel de la Paix, parti ouvrir son joli bistrot à Hermance: Le Quai. On le retrouve pour de nouvelles aventures culinaires au Parc des Eaux-Vives où il chapeaute désormais en plus deux tables: une version bistrotière à midi pour La Terrasse du Parc et une plus gastronomique réservée au soir baptisée «Le 82» sur la mythique terrasse du rez-de-chaussée et au premier étage de la maison de maître. Le chef y a déposé ses couteaux et son tablier pour y dévoiler toute sa créativité. Il y propose une cuisine française avec de petites touches d’inspiration asiatique, fruits de ses récents voyages. On y découvre entre autres avec délice la langoustine en croûte de noix de cajou et purée de pois chiche à l’huile de sésame noir ou le ris de veau, écrevisse et jus de crustacés parfumé à la cardamome. A tomber! Pour les plus aventuriers, un menu découverte avec une carte blanche donnée au chef permettra de vivre une expérience plus complète.

SUR LA TERRASSE DU BEAU-RIVAGE L’hôtel Beau-Rivage, nous avait bien manqué! Il rouvre ses portes en juin dernier avec comme à son ordinaire de jolies surprises culinaires : un nouveau concept de lounge sur la terrasse de l’hôtel baptisé Albertine! Déco épurée et lookée, tout le mobilier a été repensé, conférant au lieu une atmosphère plus moderne et design. Au-delà de ses atouts usuels - vue panoramique sur le lac et le jet d’eau - Albertine nous convie chez elle, dans un lieu convivial et décontracté. On y sirote volontiers un cocktail, mocktail ou smoothie. Côté culinaire, c’est les yeux fermés qu’on se laisse guider par une carte pensée par le chef étoilé de la maison: Dominique Gauthier. Ici, il nous propose un menu aux saveurs asiatiques et méditerranéennes. On a craqué pour le Ceviche de bar, curry vert et lait de coco, basilic thaï et les linguines, gambas, ail confit et huile d’olive! Avis aux épicuriens amateurs d’ambiances afterwork!

Pizzeria Ristorante Molino

Le 82

Beau-Rivage Genève

Molard 7 Place du Molard, 1204 Genève

Ouvert du mardi au samedi de 18h à minuit

13 Quai du Mont-Blanc, 1201 Genève

Tél. 022 310 99 88

82 Quai Gustave-Ador, 1207 Genève

Tél. 022 716 66 66

www.molino.ch

https://www.metropole.ch

www.beau-rivage.ch

En plus de son service de restauration classique, il est désormais doté d’un bar à cocktail, un vin maison ainsi qu’une pizza à composer soi-même! L’établissement propose plus de deux cents places réparties sur 2 étages avec sa célèbre terrasse sis sur la rue piétonne. A la fois convivial, simple et moderne, on y a dévoré des spaghettis A La bella italia : tomates dattes, roquette, mozzarelline, copeaux de parmesan «Vecchio» DOP et huile aromatisée à la truffe. Un vrai régal. La prochaine fois, on testera ces fameuses pizzas à composer soi-même!

Albertine's Lounge

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Atteignez votre poids idéal avec Master Coach Wi-Fi, le pèsepersonne connecté et intelligent Master Coach Wi-Fi (référence: 14682) est disponible auprès de revendeurs agréés, notamment Melectronics, Vedia et galaxus.ch. Prix de vente conseillé: CHF 149.90. © Wild & the moon

Vous souhaitez perdre ou gagner du poids, ou encore augmenter votre masse musculaire. Quel que soit votre objectif, il est indispensable de connaître votre composition corporelle et d’en contrôler régulièrement l’évolution pour vous aider à mieux l’atteindre. Un coach santé à la maison Master Coach Wi-Fi de Terraillon vous accompagne. Ce pèse-personne connecté et intelligent effectue une analyse complète et précise de votre poids et de vos valeurs corporelles, grâce à la technologie BodySense. Celle-ci permet de mesurer avec précision vos masses graisseuse, musculaire, hydrique et osseuse. Ces données reflètent votre état de santé général, la perte ou la prise musculaire ou encore le taux d’hydratation. En suivant leur évolution, vous pourrez constater vos progrès et ainsi atteindre plus facilement vos objectifs. Master Coach Wi-Fi peut être relié à l’application gratuite Wellness Coach-Health qui permet non seulement de suivre l’évolution de votre poids et de vos valeurs mais aussi

de votre alimentation, votre sommeil, votre activité physique ou encore votre tension. En outre, vous bénéficiez de conseils gratuits pour at-teindre vos objectifs. Efficacité high-tech et design Master Coach dispose d’une connexion Wi-Fi, pour une utilisation sans contrainte et parfaitement mobile. Les données sont synchronisées simplement et automatiquement dans l’application Wellness Coach-Health. La fonction Smartconnect permet de connecter 8 appareils simultanément, pour une utilisation par toute la famille. Son écran dynamique MasterView assure une lisibilité maximale. Master Coach Wi-Fi dispose d’un grand plateau en verre pour une pesée confortable. Son design moderne, épuré et tout en transparence saura vous séduire et trouvera sa place dans votre salle de bains.

LE MELROSE X WILD AND THE MOON S’il y a bien un lieu qui sans cesse nous encensent d’inouïes initiatives, c’est le Melrose! Mélissa Schlemmer, qui gère les lieux d'une main de guru, fait partie de l’écume de cette nouvelle vague de muses chavirantes d’inspirations. Normal, qu’on la retrouve associée à deux autres perturbatrices créatives, les soeurs: Virginie Séchaud nutritionniste holistique et Emma Swako fondatrice de Wild & the moon, véritable temple de l’alimentation healthy. Ce duo sororal a grandi et fait ses écoles à Genève avant de partir parcourir le monde pour l’ainée Emma et ouvrir une pléiade de concept-food à Dubai et Paris et pour Virginie se spécialiser dans les thérapies complémentaires et médecines alternatives. Avec le lancement d’un programme holistique 360 in & out, englobant sport, soins et nutrition, il manquait au Melrose de quoi ravir nos papilles sur place. C’est chose faite, depuis le mois dernier, on y trouve en exclusivité une sélection de snacks, en-cas, boissons et superfood estampillés Wild & the moon, pour le plus grand bonheur des adeptes du manger bio et bon. Du green à grignoter de manière illimitée.

Le Melrose 11 Ruelle du Couchant, 1207 Genève Tél. 022 342 42 50 www.le-melrose.ch

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EN QUÊTE D'’UNE PEAU PARFAITE Par MINA SIDI ALI

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UN SOIN INOUÏ Développé aux États-Unis, le soin HydraFacial est un protocole avancé de soins qui emploie une technologie brevetée combinée à de puissants nutriments tels que des antioxydants, des peptides et de l’acide hyaluronique pour une peau plus saine que jamais. Il consiste en un soin du visage de 30 minutes, composé de 3 étapes qui vont tour à tour nettoyer, désincruster et hydrater la peau. Il convient à tous les types de peaux et permet de corriger de nombreux problèmes cutanés (pores dilatés, points noirs, rides, taches brunes, etc.) Le traitement est indolore, rapide et ses effets sont immédiatement visibles. Pour conserver les bienfaits de ce traitement unique, les professionnels recommandent d’être régulier. Trente petites minutes à s’offrir chaque mois pour une peau radieuse toute l’année et conserver le plus longtemps possible son capital jeunesse, santé et beauté. Avant-après un soin Hydrafacial © Clinique Rive Gauche

3 ÉTAPES CLÉS 1. Exfolier et peeling Après avoir démaquillé la peau, l'esthéticienne nous passe une première fois l’outil sur l’ensemble du visage afin de nettoyer la peau en profondeur. Grâce à un procédé d’aspiration, l’appareil va agir comme une petite ventouse pour retirer les cellules mortes de l’épiderme. Ensuite, place à un peeling doux à base d’acide salicyque et glycolique qui va permettre de désincruster les impuretés localisées au fond des pores. Bye bye aux cellules mortes et au sébum qui stagnent sur la surface de la peau!

l’esthéticienne peut vous montrer à la fin de la séance ce que l’appareil a récolté sur votre peau afin de vous rendre compte du travail accompli. Clinique Rive Gauche 15 Rue Pierre-Fatio, 1204 Genève Tél. 022 552 95 95 www.clinique-rive-gauche.ch

2. Extraire et hydrater L’outil aspire les impuretés grâce à un système de succions et injecte en même temps des produits intensément hydratants pour apaiser la peau.

© Hydrafacial

Soin numéro 1 aux Etats-Unis, l'HydraFacial fait partie de la routine beauté de nombreuses stars pour une peau zéro défaut. Ce protocole révolutionnaire permet à notre épiderme de faire peau neuve. Ultra complet et ultra rapide, il offre en moins d’une heure top chrono une hydradermabrasion, un peeling doux, une extraction des comédons, et une hydratation en profondeur. Le tout sans douleur et la convalescence d'un peeling chimique! Lumière sur ce soin testé à la Clinique Rive Gauche et qui a ravivé notre teint désormais plus lumineux.

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3. Unifier et protéger La dernière étape permet de faire pénétrer dans l’épiderme des sérums antioxydants et des peptides pour nourrir et protéger la peau et ainsi lui donner un éclat immédiat. La peau est instantanément boostée grâce aux différents nutriments injectés profondément dans l’épiderme. RÉSULTATS? En 30 minutes seulement, notre peau est parfaitement nettoyée et le teint est nettement plus lumineux. Le soin lisse le grain de peau et resserre parfaitement les pores. Au toucher, la peau est douce et, autre avantage, elle ne tiraille pas ni n’affiche aucune rougeur même si elle est sensible. Tous les points noirs localisés sur la zone T ont pris la poudre d’escampette. Et pour les plus sceptiques,

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AL-CHIMIE VERTE Par MINA SIDI ALI

Réputée pour sa kyrielle de vernis à ongles green, formulés sans substances dérivées de la pétrochimie, Kure Bazaar lance une collection de rouges à lèvres vegan dans 28 teintes et 3 versions: fini mat, fini satiné ou baume. Ici exit le plastique, l’enseigne cosméto éthique dévoile un produit au CV presque parfait : Doté d’un système de recharge, l’écrin se présente dans un étui créé à partir de jean recyclé. Mention spéciale à son cocktail bienfaiteur boosté aux super fruits, écologique à base entre autres de beurre de mangue sauvage, de grenade, d’huile d’argan et de cranberry bio. On a rencontré la Queen du makeup clean: Kartika Luyet, la co-fondatrice de la marque Kure Bazaar, pionnière de formules bio-sourcées aussi audacieuse que généreuse.

Comment passe-t-on du vernis au rouge à lèvres?

E-BOUTIQUE ! Find your favorite #greenbeautyroutine @tataharperskincare and @codageparis #skindetox

Cela fait 8 ans qu’on a sorti nos vernis. Pour moi, cela me semblait couler de source qu’il en découle une collection de vernis à rouge. Dans la cosmétique, ces deux éléments se ressemblent beaucoup. Je les perçois comme de vrais accessoires de mode pouvant parfaire un look. Ainsi, cela s’est fait très naturellement. Il y a environ 2 ans et demi, nous avons débuté le projet des rouges à lèvres en conservant la même philosophie du naturel. A l’image de nos vernis, le travail en laboratoire se veut le plus green possible, tendant un maximum vers une composition 100% naturelle. Seuls les pigments nous ont demandé un compromis sans quoi nous n’aurions pas pu obtenir des coloris aussi intenses. C’est un parti pris. Il n’existe d’ailleurs aucun rouge à lèvres 100% naturel. Pour la composition, nous avons privilégier uniquement des super fruits à l’image de la mangue sauvage, du cranberry, de la grenade, du beurre de karité, de l’huile d’argan…

Kartika Luyet, co-fondatrice de la marque Kure Bazaar © Garance Doré

Parlez nous du packaging très original de ces rouges à lèvre….un jean épouse l’étui!

Vous n’imaginez pas le nombre de flacons utilisés par les femmes dans le monde par an! Il s’agit d’1 millard par an uniquement pour les rouges à lèvres. Ce sont des chiffres affolants. Ici aussi, il s’agit également d’un parti pris. Il faut éduquer les femmes à bannir le plastique et à privilégier des produits qu’on recharge. D’ailleurs le jean usé pour les étuis est totalement recyclé. Tout tourne autour d’une démarche écologique. Nous tenions à montrer que c’est un produit que l’on garde et qu’il faut en prendre soin.

Est-ce que vous avez l’intention de développer une palette de produits maquillage?

Non, je ne pense pas mais par contre je souhaiterais développer la gamme de soins des lèvres avec des vrais baumes, des huiles, des gommages..etc. C’est vraiment très important d’avoir une bouche saine pour y appliquer un make-up. C’est actuel en discussion. J’aime être spécifique dans un domaine et porter le projet de manière aboutie.

Mat complet rechargeable CHF 49 / Recharge CHF 29 Recharge complète Satin CHF 39 / Recharge CHF 23 Baume Plein Rechargeable CHF 39 / Recharge CHF 23 Kure Luminizer, Clean & Le Baume Naturel full Rechargeable CHF 39/ Refill CHF 23

le-melrose.ch @lemelrose.geneva

www.kurebazaar.ch

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BIEN-ÊTRE

NUTRITION, LE VRAI DU FAUX !

ICE ICE BABY !

Par Gael Jacquemod, expert en nutrition et coach sportif à l’Usine Opéra Genève.

On entend beaucoup de fausses informations concernant notre alimentation, pour démêler le vrai du faux, on fait le point sur 3 idées reçues importantes!

Idée reçue n°1 Manger en trop grosse quantité le soir fait grossir Il n’y a pas de grosse ou petite quantité, le principe le plus important est votre total calorique, votre corps a besoin d’un nombre personnalisé de calories par jour pour pouvoir fonctionner. Ce nombre de calories dépend de votre poids, de votre taille et de votre âge. Pour perdre du poids, il s’agit d’être en déficit calorique et donc de consommer moins de calories que vous dépensez en activité. Par exemple, si vous brûlez 2200 calories mais ne consommez que 1 800 calories dans les aliments et les boissons, il s'agit d'un déficit de 400 calories. Tant que ce déficit est respecté, votre perte de poids est assurée. Ainsi, si vous avez envie de manger un peu plus le soir, faites-vous plaisir, à condition de respecter votre déficit calorique.

Par MINA SIDI ALI

Certains coups de froid ont du bon. C’est le cas de la cryothérapie, une technique de traitement par le gel qui offre bien des solutions pour faire du bien au corps. Santé, sport, bien-être… Tout est pensé pour favoriser la circulation sanguine et accélérer la récupération du corps. Le Spa de l’Hôtel Président Wilson s’est doté d’une machine cryo dernière cri qu’on a testé. Une expérience sensorielle aux bénéfices multiples qui ne nous a pas laissé de glace! Close-up. LES VERTUS DU FROID La cryothérapie à corps entier fonde son efficacité sur l’application d’un froid extrême, provenant de la libération ciblée de vapeur d’azote. En entrant dans le cryosauna, tout notre corps est plongé dans un environnement refroidi entre -150 et -190 °C. Durant les 3 minutes de traitement, l’ensemble des systèmes de défense du corps s’activent, ce qui provoque une stimulation des systèmes immunitaire et lymphatique et une libération massive d’endorphines. POUR QUI? Le traitement concernent autant les hommes que les femmes. Il soulage les patients atteints de maladies inflammatoires et rhumatismales, améliore considérablement la récupération des sportifs et les accompagne dans leur démarche d’optimisation de performance, c’est également un allié pour les personnes en quête de perte de poids et enfin elle procure confort et bien-être à toutes personnes en général.

Idée reçue n°2 Ne pas moins manger mais mieux manger Comme l’adage l’affirme si bien, « nous sommes ce que nous mangeons ». Ainsi, il s’agit d’opter pour des aliments de qualité plutôt que de diminuer vos quantités. Il est également essentiel de ne pas consommer de produits transformés, les aliments bruts seront moins caloriques et contribueront à améliorer votre santé. Mangez à votre faim, votre corps a besoin de calories pour fonctionner.

Gael © Elisa La Scala

Idée reçue n° 3 Un régime est forcément strict Votre régime ne doit pas être synonyme de frustration. Il faut surtout privilégier une alimentation flexible ponctuée de petits plaisirs. Il est important de ne pas se frustrer et de garder en tête qu’il est très compliqué d’être à 100% tous les jours à tous les repas. Octroyez vous des moments de relâchement. Ce sera bon pour votre corps et surtout pour votre mental qui pourra se reposer sur ces repas plus flexibles. Un régime trop strict peu cacher

des effets indésirables comme l’effet yo-yo, qui apparaît souvent à la suite d’un régime trop drastique, et qui peut provoquer des carences alimentaires. Pour plus d’informations : L'Usine Opéra 3-5 Rue Bovy-Lysberg, 1204 Genève

Séance de Cryothérapie © Hôtel-Président-Wilson

QUELS SONT LES BIENFAITS ? On trouve de nombreux avantages à l’utilisation de la thérapie par le froid. En premier lieu, surtout dans cette période où l’hygiène et la santé sont très importants, la cryothérapie permet de favoriser la circulation sanguine, et ainsi booster nos défenses immunitaires, retrouver une peau de meilleure qualité et soulager les douleurs. La pratique est largement utilisée par les sportifs, pour une préparation physique qualitative. C’est également un excellent allié pour trouver un meilleur sommeil et diminuer le stress du quotidien. La cryothérapie corps entier, est une technique complémentaire aux régimes très efficace puisqu’elle lutte contre la rétention d’eau et favorise l’élimination des amas graisseux responsables des troubles circulatoires

COMMENT CELA FONCTIONNE ? Le premier rendez-vous permet à travers un formulaire d’analyser notre état de santé et de cibler nos attentes avec la cryothérapie. Durant la séance qui dure concrètement 3 minutes, on est toujours accompagné. En sous-vêtements ou nu, pieds protégés par des chaussons anti-thermiques, on intègre - exit la tête- un caisson hermétique de cryothérapie corps entier. A l’intérieur, la température descend et on a le choix entre une température qui varie de -150° à -190°C. Si certains effets sont immédiats, le tout premier et évident: il s’agit d’un grand bien-être ressenti. En outre, le Spa de l’Hôtel Président Wilson propose au choix un massage de 30 minutes pour de compléter le soin et le prolonger.

Le tarif? 1 séance de cryothérapie / CHF 90.10 séances de cryothérapie / CHF 810.cryothérapie + massage de 30 minutes / CHF 200.Spa de l’Hôtel Président Wilson

Tél. 022 310 02 42

47 Quai Wilson, 1211 Genève

www.usinesportsclub.ch

Tél. 022 906 66 66 hotelpresidentwilson.com

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SUMMER’20 BUBBLES PARTY WEDNESDAY & THURSDAY 18:00-00:00

BEAUTÉ

HOTEL PRESIDENT WILSON 47 Quai Wilson / 1211 Genève 1 fb@hotelpwilson.com +41 (0)22 906 6524 Reservation recommended Place are limited

MUSIC FEATURING DJ STEPHANE PUPILLO & FRIENDS

REGARDEZ MOI DANS LES YEUX... J'AI DIT LES YEUX ! Par MINA SIDI ALI

Peu importe le nombre d’heures de sommeil ou les litres d'eau ingurgités, tenaces les cernes colorées nous collent à la peau comme une sangsue. Principalement génétiques, elles ont plus à voir avec la composition de notre peau et la façon dont la lumière se reflète sur notre os orbital qu'avec notre consommation de café! Après avoir écumé un nombre incalculable d’anti-cernes, cumulé des pots vides de crème pour le contour des yeux tapissant désormais notre armoire à pharmacie et consulté une kyrielle de dermatologues afin de les éradiquer à jamais, on a enfin trouvé une solution pour réduire leur aspect pigmenté : le soin Regard booster de chez Forever Institut. Petit tour d’horizon sur cette solution miracle qui éclaircit le regard et ravive nos mines! La cernes pigmentés sont-elles un signe de fatigue ? C’est la question existentielle qu’on s’est tous un jour posée. Elles peuvent pour certains êtres dues à un manque de sommeil, ou par déshydratation mais elles sont souvent génétiques. Avec l’âge, notre peau perd du collagène et des graisses et renforce ces dernières. Chez certains d’entre nous, elles deviennent parfois une obsession, normal puisque toutes nos émotions passent par le regard. Cette zone fragile et délicate demande une attention particulière. Il est donc important de le préserver et de le sublimer contre les effets du temps. Auriga - soin post intervention bleus et rougeurs - très efficace. On peut également prendre de l’arnica.

POUR QUI? Le regard booster est recommandé aux personnes avec un contour de l’oeil très prononcé et une peau froissée.

LA DURÉE DU SOIN? Deux à trois séances espacées toutes les deux semaines sont recommandées et les effets sont visibles au bout de la deuxième séance. Les effets persistent pendant près d’un an. On recommande le soin contour de l’oeil en gel ou crème de chez Alchimie Forever pour prolonger les effets du Regard booster.

COMMENT SE DÉROULE LE SOIN ? Un soin spécifiquement développé pour traiter la zone difficile et sensible du contour des yeux. Le Eye Booster se présente sous la forme d'un gel injectable spécialement adapté pour traiter les cernes. Sa caractéristique viscoélastique est parfaitement conçue pour recouvrir la zone du cercle oculaire en éliminant en toute sécurité l’aspect pigmenté des cernes. On vous applique une crème anesthésiante sous l’oeil quelques minutes avant le soin et c’est parti pour une dizaines d’injections autour de l’oeil! Il est possible d’avoir quelques gonflements ou mini hématomes apparaître. On appliquera rapidement après le soin de la glace et si besoin la crème de chez

Forever Institut 56 Rue du Rhône, 1204 Genève Tél. 022 319 09 60 www.forever-beauty.com Forever Boutique 5 Rue Caroline, 1003 Lausanne Tél. 021 566 13 14 www.forever-boutique.ch

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TERRASSEPOOLGARDEN.COM

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W VERBIER HOTEL 5* LUXE

AILLEURS

TERRE VALSERINE, LA NATURE ENCHANTE ! Par RAYANE M'ZOURI

Au bord du Rhône et de la Valserine, au creux des vallées ou sur les hauteurs du massif du Jura, on a découvert une destination unique qui convie à se ressourcer: Terre Valserine. Tantôt sur ses combes boisées, tantôt le long de ses cours d’eau ou encore sur ses crêtes hautes perchées, ses paysages à couper le souffle nous ont bluffé ! Extraits.

PUREMENT GÉANT Paisibles ou vives, ici les rivières ont sculpté les paysages de façon surprenante : les Pertes de la Valserine, les Marmites de Géant et le Pain de Sucre. La Valserine, labelisée « rivières sauvages », la Semine et le Rhône sont le paradis des pêcheurs à l’affût d’une prise tant convoitée. Parce que la nature est un grand terrain de jeu, on a trouvé la destination idéale pour apprendre et s’amuser à tout âge ! On y joue les Sherlock Holmes avec Goupilou puis on y suit les aventures fantasmagoriques de Martin. Enfin, on revit les gestes des ancêtres aux grottes du Cerdon lors d’une journée insolite de pleine nature entre un univers souterrain et un parc naturel.

L’évasion au W Verbier cet été Profitez d’un accès privilégié aux activités de plein air.

&

Chambres et suites élégantes au design unique. Espace Plage exclusif. Bars & restaurants Signature. Away® Spa avec les soins La Prairie.

W Verbier Rue de Médran 70 - 1936 Verbier T. 027 472 88 88 E. info.wverbier@whotels.com wverbier.com

PUREMENT NATURE ET SENSATION Entre balades faciles sur les sentiers ou itinéraires de grande randonnée, entre chaussures de randonnée et VTT, à chacun son chemin, mais toujours dans un décor grandiose ! Petits ou grands découvriront la cani-rando le long des sentiers sans impression de fatigue, tout en profitant des plaisirs de la nature : un moment de partage inoubliable entre l’animal et le promeneur ! La diversité des activités va en surprendre plus d’un avec entre ciel et terre, l’escalade, la via ferrata, le parapente ou le baptême de l’air en avion et ULM ou encore les activités aquatiques comme le canoë-kayak, la randonnée aquatique ou le canyoning.

Pertes Valserine - Printemps 2018 © Daniel Gillet, OT Terre Valserine

PUREMENT GOURMAND Un régal pour les papilles. Les produits sont le fruit d’une nature et d’un savoir-faire préservés. On y déguste des fromages AOP, Bleu de Gex, Comté ainsi que d’autres richesses du terroir local. Suivant les années et la spécificité de la flore, le miel sera de montagne, de tilleul ou de sapin. Enfin on y boit un savoureux vin de Seyssel ou de Savoie.

PUREMENT CULTURE ET CRÉATIF On se conter la Terre Valserine avec le château de Montanges et le Fort l’Ecluse, les témoins d’un riche passé. Mais aussi, des ouvrages à la pointe de l’innovation comme le barrage de Génissiat et le CIEL (centre d’immersion éducatif et ludique) du Sidefage. La destination est également une source d’inspiration pour les créateurs, on y découvre l’art sous toutes ses formes : artiste luminaire, savonnière, restauratrice de meubles, sculpteurs sur verre .. Go Out! magazine

Possibilité de réserver son escapade à la journée ou sur deux jours en ligne sur: www.terrevalserine.fr Pour plus d’informations, contactez : l’Office de Tourisme Terre Valserine 13 rue de la République Bellegarde-sur-Valserine, 01200 Valserhône Tél : +33 (0) 4 50 48 48 68

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EN E-BIKE, SIMONE ! Par RAYANE M'ZOURI

© Verbier E-Bike Festival

De Verbier, on connaissait avant tout les frémissantes pistes de free-ride. Mais cet été, on a découvert une nouvelle activité sportive: le E-Bike ou vélo électrique. Ici, la station valaisanne nous offre tout de ce que désire l’aventurier, l’épicurien, le sportif du dimanche ou tout bonnement l’amoureux de montagne. Ainsi, en 2019, Verbier organise le premier E-Bike Festival et réunit plus de 3250 participants, 30 marques et plus de 1000 vélos à l’essai. Cette année, la manifestation revient faire frémir les accros du vélo du 13 au 16 août 2020. Depuis quelques années la station est devenue le lieu de prédilection des amateurs de la discipline. Elle offre diverses balades à thème comme un parcours découverte ou encore une rando gourmande. Avec la team Go Out ! on a eu la chance tester une virée en E-bike dans le Val de Bagnes. En route!

SPORT

UNE EXPÉRIENCE SENSATIONNELLE Partis à l’aube de Genève, on arrive en moins de 2h en voiture à Verbier. Et ici, il n’est pas question de dévaler les pistes tout schuss en ski! On s’attèle à une nouvelle pratique sportive: une excursion à la montage en mode E-Bike, comprenez vélo électrique. À peine après avoir avalé café et croissant, qu’on file monter en selle sur des vélos loués dans un shop du coin. On réalise rapidement que la prise en main des E-Bike est très instinctive et ludique. Fini les points de côté au bout de 100 mètres. L’aide électrique nous permet de pédaler sans difficulté sur tous les dénivelés même les plus ardus. De quoi être happée par les paysages à couper le souffle que la balade nous offre. À la fois sportif, cool et régénérant, l’activité nous séduit rapidement. Petite pause déjeuner dans un restaurant locale avec au menu une salade, une soupe et une croute au fromage de quoi rassasier nos estomacs affamés de cyclistes néophytes. On reprend avec l’ascension d’un sommet pour admirer les cimes avoisinants et c’est parti pour une descente effrénée jusqu’à la station. C’est là que la pratique sportive dévoile tout son charme: il s’agit de lever l’arrière-train et d’ajuster une position stable pour dévaler à toute vitesse chemins de traverses, routes de montagnes et sentiers battus! Il y’en a pour tous les goûts et tous les niveaux.

© Verbier E-Bike Festival

de nouvelles sensations qui ont trouvé un événement à la hauteur de leurs attentes: le Verbier E-Bike Festival. Ce dernier représente le plus gros rassemblement 100% E-Bike au monde. Pendant 4 jours, du 13 au 16 août 2020, les visiteurs venus de tous horizons et de tous niveaux auront l'opportunité de découvrir ou redécouvrir les montagnes d'une nouvelle façon. VIRÉE SPORTIVE OU GUSTATIVE Le Val de Bagnes et Verbier proposent jusqu'au 27 septembre de vivre au rythme du vélo électrique. Deux types de balades sont proposés avec une rando Gourmande et un parcours Découverte. La première offre une rencontre avec les traditions culinaires locales en randonnée E-Bike. La virée s’effectue sans grandes difficultés et comprend 5 temps culinaires : un petit-déjeuner, un apéro, un déjeuner, un dessert et une bière. Ici on marie effort et réconfort à merveille. Pour l’excursion Découverte, on s’immisce dans les tréfonds de la montagne immaculée, une véritable odyssée dans l’inattendue. On sillonne à travers des circuits tous niveaux (bleu, vert, rouge, noir) durant une demi-journée jusqu’à deux jours de parcours avec ou sans guide professionnel de montagne. Et pour casser la croute? Les randonnées sont associés à plusieurs restaurants locaux de qualités indiqués par une signalétique.

VERBIER E-BIKE FESTIVAL Depuis près de 5 ans, le E-Bike a pris une ampleur significative dans l’industrie du vélo tout terrain. Il s’agit de bien plus qu’une tendance, c’est une révolution durable. En chiffre, cela représente 2,6 millions de vélos vendus en Europe l’année passée. L’assistance moteur facilite l’ascension et permet de gravir mont et versant sans condition physique conséquente. Cela reste une vraie activité sportive mais sans nécessairement la sueur qu’on imagine lorsqu’on pense aux routes de montagnes serpentueuses qu’arbore Verbier et sa région. Ce sentiment anime et alimente la convoitise des amateurs en quête

Ces virées sont de véritables nids à bons souvenirs à tester en famille, entre amis, en amoureux ou en solitaire. Chez Go Out! on s’est laissé bercé par ces territoires vierges aux paysages lyriques et fascinants de beauté à découvrir sous format sportif ou gustatif. Des challenges et compétitions sont organisés tout au long du mois d’août avec de nombreux lot à gagner. Avis au rider qui sommeille en vous!

Infos pratiques : www.verbierebikeweekends.com

© Keno

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LE LAC LÉMAN: PARADIS AQUATIQUE Par RAYANE M'ZOURI

Cet été, à défaut de se retrouver à Cape Vidal en Afrique du Sud ou sur Kauai à Hawaï (parmi les plus belles plages au monde), on a décidé de larguer nos amarres sur le Lac Léman! Les vagues y sont certes un peu moins impressionnantes mais on trouve tout de même de quoi rider sur la vague genevoise avec des conditions aussi rafraîchissantes qu’encensantes. Genevaboats, spécialiste en location de bateaux propose une multitudes d’escapades de sport aquatiques en tous genres; du somptueux bateau, en passant par une croisière, et du wake sports. On a testé et approuvé ce pourvoyeur de bonheur sur eau le temps d’une virée en wakeboard et wakesurf. Extraits. C’est direction la société nautique de Genève, qu’on a décidé de squatter cet été. Quoi de mieux que de se la couler douce sur le lac Léman et profiter d’inouïes activités aquatiques? Des moments de pur sensation à partager en familles, entre amis ou en couple. Ainsi, on a testé Genevaboats qui offre la possibilité de pratiquer une large palette de sports sur l’eau. On a opté pour un essai en wakesurf. Novice, il a fallu attentivement écouté les consignes de Charlotte la skipper, et Balthazar Witzig, le dynamique genevois entrepreneur derrière Genevaboats. Ni l’âge, ni le niveau sportif n’ont vraiment d’incidence sur la pratique de ce sport! En effet, la technique prévaut avant tout et sont accessibles à tout un chacun. On vous donne les quelques tips qui nous ont permis de surfer la vague à la Kelly Slater. Après avoir plongé dans l’eau, planche en main reliée par une corde au bateau, on se met en position afin d'atteindre un objectif: se relever afin de dompter les vagues. Plus facile à écrire qu’à réaliser. Il nous aura fallu plusieurs essais avant d’y parvenir. La technique? Bien rester recroquevillé et solide sur ses jambes et dès que le bateau démarre se pencher en arrière et se mettre de côté comme sur un skateboard ou un snowboard. Une fois la manoeuvre assimilée, on jouit d’une eau cristalline parfaite pour tomber à l’eau et nager en cas de chute. Une sensation de bien être ineffable nous prend et seul une idée nous hante: à nouveau glisser sur l’eau du lac. On embarque pique-nique ou playlist le temps d’une après-midi solo, en duo ou à plusieurs. A tester tout l’été voir jusqu’à l’automne pour les plus téméraires.

© Genevaboats Genevaboats 27-29, Quai du Mont-Blanc, 1201 Genève Tél. 079 775 04 12 https://genevaboats.com

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BIJOUX SONORES CONCOURS De Panasonic, on connaissait avant tout les appareils photo Lumix et les téléviseurs à la qualité indéniable. L’expert dans l'électronique grand public japonais nous dévoile sa gamme de matériel audio, et prouve encore une fois qu’il est capable du meilleur dans ce domaine aussi. Fidèles compagnons de notre quotidien, les casques et écouteurs sans fil de l’enseigne nippone nous ont bluffé. Chez Go Out! en plus de les adopter, on a décidé d’en offrir une paire via un concours! Mode d’emploi.

DEUX NOUVELLES SÉRIES POUR QUE NOS OREILLES VACILLENT! Panasonic a passé des années à peaufiner sa gamme de matériel audio. Aujourd’hui, la marque japonaise présente ses casques et écouteurs sans fil de la série M et RZ. Ces derniers améliorent considérablement la liberté de mouvement et le confort. Ainsi, une chose est certaine: quiconque ayant fait l’expérience du sans-fil ne reviendra plus jamais aux casques filaires! Ici, le smartphone reste dans la poche lorsque l’on téléphone, qu’on écoute de la musique ou qu'on fasse du sport. LA SÉRIE M – DES BASSES PUISSANTES ET ENCENSANTES Les mélomanes amateurs de basses puissantes et profondes vont succomber à la série M de Panasonic. Les trois nouveaux casques Bluetooth RB-M700B, RB-M500B et RB- M300B se distinguent par leur son exceptionnel et leurs basses dynamiques et puissantes dont les vibrations se font réellement ressentir (RB-M700B, RB-M500B). Pour profiter encore plus de ses morceaux favoris, le RB-M700B est doté d’un système de réduction du bruit (Noise Cancelling) qui supprime les bruits environnants gênants.

Pour gagner un casque de la série M, il suffit de nous envoyer un message depuis notre site web: www.gooutmag.ch avec pour objet Concours Panasonic avec votre nom, adresse et votre morceau de musique préféré! La série M Disponibles en blanc cassé et noir au prix de 119,90 CHF pour les

LA SÉRIE RZ – QUALITÉ SONORE EN OR Les deux nouveaux écouteurs True Wireless de Panasonic sont un accessoire chic dans l’oreille. Ils se distinguent par un son d’exception. Le RZ-S500W offre la meilleure réduction de bruit active qui soit actuellement chez les écouteurs True Wireless. Avec un diamètre de 17 mm, le modèle RZ-S300W arbore une taille très compacte. Les deux nouveaux modèles d’écouteurs True Wireless de Panasonic séduisent par leur fonction mains libres convaincante et une clarté vocale incomparable.

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RB-M300, de 149,90 CHF pour les RB-M500 et de 199,90 CHF pour les RB-M700. La série RZ Le modèle RZ-S300W disponible en blanc ou noir coûte 149,90 CHF. Les écouteurs RZ-S500W sont disponibles en trois couleurs (noir/blanc/vert) au prix de 179,90 CHF. www.panasonic.com www.experience.panasonic.ch

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SUR INTERNET VOUS NE CONNAISSEZ PAS LEUR HISTOIRE STOP AU TRAFIC

RDV PRIS

LIVE EXPOSITIONS AILLEURS René Magritte, le fils de l'homme © Agence Looma

ADOPTEZ-LES

EN FAMILLE

DANSE

CLASSIQUE

CINÉMA

THÉÂTRE


EXPOS

EXPOSITION

EXPOS

EXPOSITION

SELINA BAUMANN, VARIÉTÉ du 11 juin au 25 juillet 2020 Galerie Laurence Bernard 37 rue des Bains, 1205 Genève www.galerielaurencebernard.ch

En sortie de crise, alors que les frontières se rouvrent et que la vie semble reprendre son cours, une grande volonté de localité et de reconnaissance nationale parait naitre. La galerie Laurence Bernard semble avoir sondé la tendance à la perfection en proposant de découvrir une exposition solo autour d’une artiste suisse venue de la région bâloise, Selina Baumann. Artistes réalisant des sculptures en céramique, elle a remporté à deux reprises le prix Kiefer Hablitzel, et nous invite pour cette nouvelle exposition à voyager à travers ses créations d’une grande Variété, d’où le choix du titre de cet accrochage. Figuratives ou abstraites, décoratives ou alors démesurées et architecturales, les sculptures de l’artiste suisse nous invite à questionner les limites entre art et artisanat, tout en nous faisant voyager dans le temps à la découverte des formes révolutionnaires qui font de la sculpture contemporaine ce qu’elle est aujourd’hui. Inutile de quitter nos terres pour voyager. ADG

BLACK ART MATTERS Du 11 juillet au 23 août 2020 MAAG Halle Zürich Hardstrasse 219, 8005 Zürich www.blackartmatters.com

Les événements des derniers mois, le soulèvement contre un racisme notoire et omniprésent qui gangrène les sociétés du monde entier depuis des siècles, n’ont pas laissé les institutions artistiques sans réaction. À Zurich, alors que les marches contre le racisme continuent de secouer le monde et que la mobilisation des internautes est toujours aussi forte, la MAAG Halle de Zürich accueillera l’exposition Black Art Matters, plaçant sur le devant de la scène 70 photographes noirs de renom, faisant de cet événement la plus grade vitrine pour ces talentueux artistes trop souvent laissés de côté. Au-delà d’une exposition, Black Art Matters se veut comme un oasis de réflexion où se tiendront conférences, films, lectures et concerts, un espace où la culture noire inspire, et où son identité culturelle est placée sur le devant de la scène. Un événement important, mais par-dessus tout captivant, qui nous rappelle que peu importe la couleur de notre peau, chacun mérite de voir son talent reconnu et exposé.ADG

Seafan II, © Patrick Planter

EXPOSITION

Vue d'exposition "Variété" @ Galerie Laurence Bernard Genève, Photo: Yann Haeberlin

EXPOSITION UMSTELLUNG, ANTOINE WAGNER du 25 juin au 10 septembre 2020 Untitled 1983 19 rue du Nant, 1207 Geneve www.untitled1983.com

Les esprits sont entrés en ébullition durant le confinement, et aux quatre coins du monde les artistes, reclus dans leurs studios, ou au milieu de paysages merveilleux, ont apporté leur réflexion personnelle sur cette étrange tranche de vie. Parmi eux, Antoine Wagner, artiste franco-américain spécialisé dans la photographie et amoureux de nature, s’est retrouvé confiné au milieu des montagnes des Catskill, dans sa demeure située dans la région de Woodstock, à quelques heures de New York. Entouré par la nature et presque coupé de toute civilisation le photographe a produit une série d’images de son temps passé seul au milieu des montagnes. Cette série nous parle de la nature, de ses capacités d’adaptation, et par-dessus tout de son importance pour l’homme au-delà de sa beauté. De ses photographies, mais aussi de ses films, et des collaborations qu’il entame à distance avec d’autres artistes, il produit alors sa première oeuvre de réalité virtuelle de laquelle nous voudrions ne jamais ressortir. ADG

Umstellung, Antoine Wagner, Untitled 1983 © Antoine Wagner, Umstellung

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EN HABITS DE LUMIÈRE, RELIURES DE PRESTIGE Jusqu’au 6 septembre 2020 Fondation Martin Bodmer 19-21 Route Martin-Bodmer, 1223 Cologny www.fondationbodmer.ch

Cet été un vent de fraîcheur tout droit venu du passé vient souffler sur Genève dans les murs de la Fondation Martin Bodmer. Temple du livre et de ses merveilles, la fondation qui accueille jusqu’en 2022 l’exposition Géants et Nains nous entrainant dans un éventail de formats, du livre le plus minuscule au plus imposant, lui ajoute un nouveau volet consacré à l’art de la reliure. En habits de lumière - Reliures de prestige nous invite à découvrir cinquante ouvrages richement décorés, attisant l’interêt de nos pupilles face à tant de beauté, à l’image des reflets des dorures jouant sur ces livres qui s’apparentent à de véritables objets d’art. Des ouvrages religieux aux collections des bibliophiles des siècles passés dont les livres étaient richement décorés, la Fondation Martin Bodmer nous propose de découvrir un merveilleux échantillon des plus beaux spécimens créés à travers les siècles. Des grains du maroquin à la mosaïque en passant par la dorure, jamais les mots n’ont été placés entre de si belles mains. ADG

© Fondation Martin Bodmer

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EXPOS

EXPOSITION

LIVE ET FESTIVALS

MUSIQUE

SPEEDY GRAPHITO SOLO SHOW À partir du 2 juillet 2020 Kolly Gallery 52 Rue des Bains, 1204 Genève www.kollygallery.ch

La Kolly Gallery, après s’être implantée dans la ville de Zürich, ouvre un second espace d’exposition à Genève, dans le Quartier des Bains. Désireuse de créer un pont entre l’art zurichois et l’art suisse, la galerie promet de proposer dans la ville du bout du lac des expositions qui sauront ravir les collectionneurs comme les curieux. Pour son lancement, elle consacre un accrochage solo à Speedy Graphito, un artiste qui aime se jouer du collage et de la juxtaposition. Des grands noms du pop art à la bande dessinée, il crée des compositions colorées et définitivement pop, témoignant de sa fascination pour l’histoire de l’art et sa ré-interprétation. La Kolly Gallery débarque alors en fanfare dans le Quartier des Bains, inondant son nouvel espace de couleurs vives et d’action. Un début prometteur qui nous invite à nous impatienter pour la suite. ADG

Speedy Graphito, © Kolly Gallery

BELLELAY MUSIQUES 2020 du 26 juillet au 16 octobre 2020 Abbatiale de Bellelay Bellelay, 2713 Saicourt, Suisse www.bellelay-musiques.ch

L’Abbatiale de Bellelay nous invite cet été à découvrir sa première programmation musicale, d’abord prévue au mois de mai dernier mais déplacée à la saison estivale. C’est un programme mêlant exposition, trois concerts et quatre concerts d’orgue qui se tiendra de juin à octobre, au coeur même de l’Abbatiale. Parmi les invités de cette première saison musicale, nous retrouverons Jordi Savall, Elina Duni et Piers Facini, Andre Manoukian et son ensemble de musique arménienne, ou encore l’Ensemble Contrechamps. Ces soirées musicales imaginées comme un dialogue entre deux concerts qui se succéderont nous inviteront à plonger dans un univers de musiques aussi classiques qu’éclectiques. Dès le mois de juillet nous retrouverons les concerts d’orgue, en parallèle de l’exposition qui prend place tous les deux ans. À l’honneur cette année, l’art vidéo suisse en rapport avec la musique qui sera présenté au public à travers la Videocompany. Une programmation éclectique dans un lieu aux résonances mystiques.ADG

L’abbaye de Bellelay et son orgue

EXPOSITION SPACE INVASION À partir du 17 juillet Galerie Fabienne Levy 6 Avenue Louis-Ruchonnet, 1003 Lausanne www.fabiennelevy.com

Pour les jeunes artistes, trouver une vitrine où montrer son travail s’avère souvent tâche ardue. La galerie lausannoise Fabienne Levy a alors mis en place le projet Space Invasion, un espace d’exposition dans la partie annexe de la galerie, qui fonctionne sur la base d’un appel à projet. Les artistes visés ? Des étudiants en art visuels venus de diverses écoles romandes qui bénéficient ainsi d’une vitrine sans pareille dans un lieu d’exposition qu’ils partagent alors avec des artistes reconnus. Pour cette première Space Invasion, la thématique s’inscrit dans l’ère du temps : « Scientists and artists are the world’s noticers.Their job is simply to notice what other people can not ». Au total, 10 étudiants ont été sélectionné et nous invitent dès cet été à découvrir leur interprétation de ce thème. Photographes, artistes plasticiens, une nouvelle génération d’artistes s’expose et la Galerie Fabienne Levy nous propose de découvrir en ses murs le futur prometteur de l’art suisse.ADG

Space Invasion © Galerie Fabienne Levy

MUSIQUE MASTER CLASS DE RENAUD CAPUÇON les 10 et 11 juillet, à l’établissement Le Rosey et Rencontres musicales Internationales du 10 au 16 août, au Rosey Château du Rosey, 1180, Rolle. Concerts des étudiants de la Menuhin Academy le 11 septembre au Château de Rapperswil et le 13 septembre au Temple de Reverolle

Si pendant cette période de confinement le monde a ralenti, à la Menuhin Academy la distance qui s’établissait entre enseignants et élèves alors que ces derniers rentraient dans leurs familles pour les vacances de Pâques n’a pas réduit le rythme de travail. Cours en ligne pour les professeurs, et réorganisation des master class et des concerts pour l’équipe administrative, l’été tout comme la prochaine rentrée promettent d’être chargés. La nouvelle direction de Renaud Capuçon, énergique et dynamique, nous promet alors monts et merveilles et nous invite à venir découvrir les progrès réalisés par les jeunes étudiants lors de nombreux concerts prévus dès la rentrée prochaine, les premiers prévus les 11 et 13 septembre. En attendant de découvrir ces jeunes virtuoses dans une nouvelle performance d’exception, les Rencontres Musicales si chères à Yehudi Menuhin prendront place non pas à Gstaad mais à l’école du Rosey du 10 au 16 août. Un cadeau de rentrée des plus attendus.

Le Rosey Concert Hall où prendront place les Rencontres Musicales de cette saison, © Menuhin Academy

ADG

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CET ÉTÉ, ON SE REMET EN SCÈNE

#BonRetourChezNous


A new summer exhibition in the City of Geneva

sculpturegarden.ch

Parc des Eaux-Vives Parc La Grange Quai Gustave-Ador

In collaboration with

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