Go Out! n°39 mars 2016

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N°39 Mars.16

Le magazine culturel genevois info@gooutmag.ch www.gooutmag.ch


La Table d ’Hôte du Chef Salvatore

Dîner 4 plats à partir de CHF 125.- hors boissons * Tarif par personne. TVA et service inclus. Minimum 6 personnes - maximum 12 Pour toute réservation contactez-nous au : +41 22 908 91 61 et fb1.grandhotelgeneva@kempinski.com



Clinique des Grangettes

7, chemin des Grangettes

CH-1224 ChĂŞne-Bougeries

TĂŠl. ++ 41 22 305 -01-11

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EditO Alors que nous bouclons les pages avant l’envoi sous presses, on apprend la triste nouvelle: la disparition d’Umberto Eco. Une des plus belles intelligences européennes, amoureux de l’absurde. Adieu à lui.

D’absurde nous parlerons dans ce numéro, puisque nous célébrons DADA, mouvement fou, drôle, polymorphe, caustique, critique et qui met la rationalité cartésienne au placard pour consacrer l’insensé. Née il y a cent ans à Zurich, l’impulsion créatrice –esprit de Dessau et délires surréalistes– est fêtée durant toute l’année 2016. A nous aussi de montrer les héritages de DADA, avec un portrait de Général Popo, à découvrir dans la rubrique On est charmé.

«Une œuvre d'art n'est jamais belle, par décret, objectivement, pour tous.» Manifeste Dada (1918) Tristan Tzara

Entre les pays touchés par la montée des eaux (exposition SIG) ou des droits humains toujours plus menacés (FIFDH), le monde paraît parfois bien aberrant, même triste. Pourtant il y a toujours des raisons d’espérer, tant que les créateurs se battent (Deviant Art Festival) et que la relève existe (Prix de Lausanne, Alejandro Aravena). De son côté, l’équipe Go Out! continue à tracer son sillon et se réjouit de fêter bientôt… ses 4 ans! Mais avant cela, on vous donne rendez-vous le 4 mars à La Reliure pour fêter ce beau numéro no39! Par ailleurs, nous sommes heureux de vous annoncer le lancement d’un partenariat avec la chaîne de télévision régionale Léman Bleu. Plus d’informations et d’actualités suivront. Enfin, notre agenda en ligne sera augmenté et amélioré, grâce à notre collaboration avec l’Agence Eminence. Sur papier, notre site ou sur la télé, Go Out! s’apprécie de tous côtés!

Go Out! Magazine

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Mars On en parle 10 News 12 Hermes

Classique avec Nelson Goerner 34  Piazzolla et Haendel au Rosey

53  On

like

30  Rencontre

On decouvre nous rend DADA

On prend le large 56  Vacances romaines On y dort au St.Regis

15  Zurich

58  Descendre

On est charmé… d’aujourd’hui

Coup de Food 60  Au Woods, de l’InterContinental 64  Takinoa, rencontre avec Mauricio

20  DADA

Expositions terres menacées par les mers 24  Baselitz rencontre Hokusai chez Gagosian 22  Les

Cinéma FIFF célèbre la femme 38  Le FIFDH consacre les hommes 37  Le

Là-bas Truffaut passionne Fribourg

41  François

On lit forcément sélectif

45  Triptyque

Architecture Aravena, couronné par Pritzker

26  Alejandro

Théâtre J au Théâtre Forum Meyrin 28  Jour

En couverture Matthieu Bourel et ses collages surréalistes

Go Out! Magazine

Art & Digital des théâtres sur les réseaux sociaux

46  Présence

Live Archipel 50  Deviant Art Festival 49  Festival

Impressum Editeur Association Go Out! Présidente Renate Cornu Vice-président Sebastien Kaech Vice-président Daniel Ybarra Co-directeurs de la publication Mina Sidi Ali • mina@gooutmag.ch Olivier Gurtner • olivier@gooutmag.ch Secretaire générale Mayla Chevrolet Design & mise en page Boris Meister, assisté de Shadi Ekman

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67  Shopping 70  Cosmetiques 73  Agendas Expositions, théâtre, cinéma, classique, danse, clubbing, live, là-bas, en famille

Rédacteurs Laurence Amsalem, Fabien Bergerat Djabar, Audrey Dijkhuizen, Shadi Ekman, Lucia von Gunten, Vincent Magnenat, Nyata Riad (relecture), Tania Rutigliani, Alexandre Varela Coordination de production d’impression Chamberlinprod. Carouge CONTACTS info@gooutmag.ch www.gooutmag.ch


CONCER —TONS ! MA 5 AVRIL 2016 ~ 20H ~ VICTORIA HALL

ARIE VAN BEEK direction ~ en collaboration avec LE SINFONIETTA DE LAUSANNE haendel ~ schönberg ~ bartók ~ brahms

L’OCG +41 22 807 17 90 / BILLETTERIE@LOCG.CH / WWW.LOCG.CH / BILLETS DE CHF 10 .– À CHF 50 .– MANOR / HOTELPLAN / GLOBUS / LA POSTE / COOP CITY / STARTICKET.CH 0900 325 325

chf 1.19/min depuis un poste fixe

design : pablo lavalley / photos : © jean albert (sinfonietta de lausanne) & © gregory batardon (l’ocg)

CONCERT DE SOIRÉE N° 5


L’image du mois

Féminité exaltée

Pour célébrer la journée de la femme le 8 mars prochain, c’est Bettina Rheims qui nous rince l’œil d’une de ses photos hot tirées de son dernier opus: «L’inclassable Bettina Rheims» (Taschen). On en pince pour ses clichés osés qui bousculent les codes de bienséance. De sa série sur les strip-teaseuses de Pigalle (1980) au cycle sur la vie de Jésus dans I.N.R.I. (1998) (qui fit scandale en mettant en scène les épisodes de la bible par la photographie), d’une publicité pour Chanel à son travail sur le genre dans Gender Studies (2011), son œuvre excite l’iconographie traditionnelle et repousse sans cesse les limites de deux grandes préoccupations de Bettina: la beauté et l’imperfection. Cette rétrospective du travail aïe aïe aïe de celle qui clame haut et fort «les hommes, je préfère être dans leurs poches que les mettre dans ma poche» narre en plus de 500 visuels rebelles 35 années d’une carrière de photographe insolente et piquante. Roooar! Rétrospective Bettina Rheims, Maison Européenne de la Photographie, Paris, France

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III Harbour of Kowloon, Hong Kong, China, 1952 © Werner Bischof / Magnum Photos

IV

V

VI

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10 © Blondeau & Cie, Jonathan Monk, The Life Sized Black (a Porsche for RH), 2015, © Jonathan Monk

I

© Esther Paredes

On en parle NEws

II


On en parle

NEws

I

III

V

Aventures entre les cultures

Mauren Brodbeck:

Un Suisse à Versailles

aller et retour

Le Musée national suisse au Château de Prangins revient sur le parcours d’un Helvète qui monta à Paris: le peintre Louis Auguste-Brun. Dans un étonnant parcours, il a notamment réalisé deux portraits équestres de Marie-Antoinette. Fasciné et fascinant, l’artiste démarra sa carrière… au Château de Prangins, avant de rejoindre le plus beau d’entre tous: Versailles. En plus d’avoir été peintre, ce personnage romanesque aura été marchand d’art, homme politique et deviendra maire de Versoix. Un parcours à découvrir jusqu’au 10 juillet.

Un festival cinématographique pour mieux s'immerger dans la pléthore d'identités que “Juif” a le fort de réunir. Telle est la vocation caressée par la 6ème édition du Festival International du Film Juif de Genève. Tous les sujets sont abordés, puisqu'il s'agit de capter diverses expériences rencontrées par autant de cultures que de destinées juives. Une parenthèse revigorante qui aborde notamment l'antagonisme entre tradition et modernité avec Apples From The Desert (Matti Harari et Baba Joon Yuval Delshad) mais aussi la complicité entre deux cultures supposées opposées avec l’hilarant Dough and The Chop (Lewis Rose). A ne pas rater, Le Prodige d'Edward Zwick qui sera diffusé en compagnie des mets concoctés par Gourmet Brothers. Un tarif spécial est réservé à notre lectorat (code GOOUTGIJFF) Festival du Film Juif de Genève Du 10 au 17 mars www.gijff.org

ii Monk is back!

Retour d’un ponte parmi les artistes représentés par le galeriste Marc Blondeau : Jonathan Monk. Dans un Quartier des Bains où les changements sont nombreux, l’espace d’art contemporain rassure, puisqu’il a été ouvert en 1987 par un ancien directeur de Sotheby’s France, M. Blondeau. Après Louise Lawler, c’est donc au tour de Jonathan Monk de réinvestir les cimaises de la galerie. Rendez-vous le 17 mars, qui sera accessoirement la première Nuit des Bains de 2016!

Artiste genevoise, amoureuse des arômes, Maureen Brodbeck investit l’espace d’art contemporain de Joseph Farine, Andata Ritorno. Son exposition, Mood Motel, agit comme un road movie en plein American way of life: entre cadre raffiné et gens désœuvrés. L’artiste ayant étudié à Pasadena et Vancouver donne du Nouveau Monde un regard quasi sociologique. Entre Roland Barthes et Pierre Bourdieu…! Mauren Brodbeck Andata Ritorno – laboratoire d’art contemporain 37, rue du Stand, 1204 Genève 022 329 60 69 www.andataritornolab.ch

IV Werner Bischof:

VI

double service

ZOKWEZO

Temple de la photographie, le Musée de l’Elysée consacre jusqu’au 1er mai deux expositions à Werner Bischof, «Point de Vue» et «Helvetica». La première est une rétrospective sur toute sa carrière de ses productions pour l’agence Magnum, tandis que la seconde se concentre sur les clichés pris en Suisse. Aux commandes de cette dernière, le commissaire Daniel Girardin, pour l’autre, c’est Marco Bischof qui a conçu l’accrochage, qui comprend également des planchescontact, des livres et autres objets personnels.

Au Tandala, un pays imaginaire à la dictature féroce. Delphine, une femme d’ambassadeur suisse et Boulass, un homme homosexuel et hacker de profession, se voient tout deux avoir une vie recluse et cachée dans des appartements d’un même immeuble. La rencontre bouleversante de ces deux êtres réfugiés dans leur solitude, le jour de la fête d’investiture de leur empereur, marquera leur quotidien à jamais. Une magnifique création qui parle de l’homosexualité et de la condition féminine, menant à une solitude forcée dans un pays où la tolérance n’est pas de rigueur.

Expositions Werner Bischof Musée de l’Elysée 18, avenue de l'Elysée, 1014 Lausanne 021 316 99 11 www.elysee.ch

Jonathan Monk Dès le 17 mars Rue de la Muse 5, 1205 Genève 022 544 95 95 www.blondeau.ch

Go Out! Magazine

Jusqu’au 10 juillet Musée national suisse Château de Prangins Av. Général Guiguer 3, 1197 Prangins 058 469 38 90 www.nationalmuseum.ch > prangins

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Théâtre du Galpon Du 29 mars au 10 avril Ma, Mer, Je, Ve et Sa à 20h // Di à 18h Route des Péniches, 1213 Petit-Lancy 022 321 21 76 www.galpon.ch


On en parle

Hermès

HERMèS AIME Chaque mois, Hermès, notre félin-câlin, expert en psy-chat-na-lyse, ronronne ou sort les griffes sur l’actualité locale. Miaou qui peut!

UN MIAOU

BEAUCOUP

Frau ohne Schatten L’Ecurie organise une soirée toute pour meow: au nom de CHATTE. Le 11 mars au Weetamix, je viendrai jouer à chat perché dans ce panthéon des minettes. Le concept y sera simple: des femmes, des drags ou des trans agiront comme chouettes DJettes aux platines ou comme performers. L’idée derrière, bouleverser les certitudes d’un monde rempli de matous machos. Alors on monte au créneau et on crie: «L’empowerment, c’est maintenant»! Même moi, paresseux masculin, je dois m’y mettre, de peur de –qui sait?– me faire émasculer à force d’avoir joué au chat-macho!

Nouvelle Comédie on the (milky) way! Chat y est! On a fini par y arriver. Malgré les attaques à coups de pattes, mon futur théâtre verra le jour en plein CEVA. La Nouvelle Comédie a finalement trouvé quelques députés assez futés pour que le coche ne soit pas loupé. Si tout se passe bien, en 2018, je pourrai emmener ma chérie à la Nouvelle Comédie. Elle appréciera ronronner sur les nouveaux velours, avec vue imprenable sur les spectacles qui sauront la séduire au point de se laisser aller dans mes grosses pattes! Belle, la vie de chat!

CHATTE Le 11 mars Weetamix Ch. Jacques-Philibert-de-Sauvage 37, 1219 Vernier www.weetamix.com

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On en parle

Hermès

PASSIONNEMENT

Maestro de la sono Quand l’équipe a décidé de vernir un magazine avec deux DJs, il a fallu équiper Go Out! avec la meilleure sono. C’est Jeff, un fin matou tout roux qui nous a filé le coup de patte salvateur sur les conseils de notre chérie Shadi. Passionné de sonorité et proprio du magasin Music and Design à Onex, il a le nez pour vous disposer l'équipement approprié à la nature de l'espace où les festivités comptent se déployer. Addict de rythmiques, chez lui tout se calcule au millimètre près, pour la simple et bonne raison que la meilleure des mélopées ne suffit jamais à nous faire vibrer sans instruments idéalement agencés et sélectionnés. Un régal pour nos tympans. Rooar.

PAs du tout

Matou omniscient Déjà en janvier, il ne fallait pas sortir le bout de son nez: David Bowie, Pierre Boulez, Michel Galabru… tous sont décédés. Maintenant c’est au tour de mon roc philosophique: Umberto Eco. L’auteur du Nom de la rose et du Pendule de Foucault était tout pour moi : écrivain, sociologue, ethnologue contemporain, sémiologue. Toujours plein d’humour, il parlait de la mort ainsi, en 1997: «Si tu avais la certitude inaltérable que le monde est plein de couillons, ne serais-tu pas heureux, soulagé, satisfait, d’abandonner cette vallée de couillons?». Alors que vivent la vie et les forfaits hors de ma litière, nom d’un chat de gouttière!

Music and Design Route de Chancy 128, 1213 Onex Tél. 022 792 48 16

À la Folie

Pro de l’ortho Nyata, c’est le compagnon de ronrons d’Andhina et Mina, alors quand avec son minois de chat, son pas chaloupé et son charme désarmant elle vient me rendre visite, mon cœur chavire. J’avoue à demi-miaou que son attitude féline, sa bouche à la Angelina Jolie et son aura de chat farouche me font craquer. Quand on m’a annoncé que c’est elle qui allait désormais corriger le magazine de C à T, j’ai tilté. Je vais essayer de la kidnapper à sa MilkyWay chérie (son chat). Je lui promets croquettes de luxe et terrine de caviar. Ainsi, elle n’aura plus l’embarras du chat. Elle sera dada de moi. Go Out! Magazine

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SAISON1516 SPECTACLE À L’OPÉRA DES NATIONS PRODUCTION THÉÂTRE DE SURESNES JEAN VILAR / SURESNES CITÉS DANSE 2016

STREET DANCE CLUB CHORÉGRAPHIE

ANDREW SKEELS MUSIQUE ORIGINALE

ANTOINE HERVÉ COSTUMES

« ON AURA TOUT VU »

LIVIA STOIANOVA & YASSEN SAMOUILOV

AVEC LES DANSEURS

MÉGAN DEPREZ NOÉMIE ETTLIN JÉRÔME FIDELIN MARIE MARCON CHRISTINE ROTSEN STEVEN VALADE VICTOR VINOT

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on découvre

Dada

««I l nous faut des

oeuvres fortes, droites, précises, à jamais incomprises» –Tristan Tzara

Le 23 juin 1916, au Cabaret Voltaire, à Zurich, une personne vêtue d'un costume «cubiste» d'archevêque monte sur scène. D'une voix monocorde, il entonne d'un trait un poème incompréhensible, une suite d'onomatopées parfaitement calculées et mises en relief. La salle est bondée. La foule, hilare, scande et crie. Imperturbable, il continue, plus sérieux qu'un messie, et achève sa partition dont nulle part vous ne trouverez la clé. Il s'appelle Hugo Ball. Dada est né. Aujourd’hui, on célèbre son centenaire. Flash-back sur un mouvement aussi insouciant qu’insolent. par Mabrouk Hosni Ibn Aleya & Mina Sidi Ali

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on découvre

la culture en luttes

I

Dada est un désenchantement dans une furieuse soif d'infini. S'absoudre dans cette vaine quête de l'absolu, consumer l'instant présent, se gausser des immondices de l'illusion. Vérité dénudée de sa chair, pulsion éclatée, déraison, Dada est vie, droite, dure car dénuée de dogmes, de normes sacrés et de mensonges suant la bonté. Dada, c'est rire aux éclats du ridicule des idoles car Dada se gausse de la forme substituée à la substance. Insouciance de l’insolence, Dada c'est subir, jouer, jouir de l’inceste de la logique et de ses non-sens. Transcender et ne plus les souffrir. Détruire. Dévêtu de bienséance, effluve de l'indécence, Dada c'est Dieu, l'essence sans étiquette, l'humain sans l'homme, l'éclat. Doigt répondant au nombre sacré de trois, Dada c'est rien et tout à la fois. Alors à 100 ans, Dada fait voler en éclat le couteau de Lichtenberg, celui sans lame ni manche, prenant à contre-pied l'Histoire de ce monde. Dada n'édifie rien, il ne prône RIEN. Mais Dada nettoie. Aujourd'hui, c'est son héritage que l'on célèbre. Un hommage qui retentit à travers une ironie du sort si familière à Genève puisqu'une plainte pour tapage nocturne suffit à éteindre le lieu qui l'a vu naître. En effet, le Cabaret Voltaire de Zurich fait écho aux feus squats de notre cité calvine, telle «une cage d'oiseaux entourés de lions rugissants». Atlantides qui, sans les nommer, ont laissé place au conformisme putride de notre élite: LRDBHD (la Loi sur la Restauration, le Débit de Boissons, l'Hébergement et le Divertissement). Ne subsiste toujours qu'une question: Qui est DADA?

II

I. Hugo Ball vêtu de son costume cubiste au Cabaret Voltaire, récitant son poème Elefantenkarawane II. André Breton portant la cible dessinée par Francis Picabia III. Fontaine de Marcel Duchamp

www.dada100zuerich2016.ch/fr www.dada-data.net/fr

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III

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on découvre

Dada

« Manifeste Cannibale Dada » récité le 27 mars 1920 écrit par Francis Picabia, lu par André Breton Vous êtes tous accusés; levez-vous. L'orateur ne peut vous parler que si vous êtes debout. Debout comme pour la Marseillaise, debout comme pour l'hymne russe, debout comme pour le God save the king, debout comme devant le drapeau. Enfin debout devant DADA qui représente la vie et qui vous accuse de tout aimer par snobisme. du moment que cela coûte cher. Vous vous êtes tous rassis ? Tant mieux, comme cela vous allez m'écouter avec plus d'attention. Que faites vous ici, parqués comme des hiutres sérieuses — car vous êtes sérieux n'est-ce pas? Sérieux, sérieux, sérieux jusqu'à la mort. La mort est une chose sérieuse, hein? On meurt en héros, ou en idiot ce qui est même chose. Le seul mot qui ne soit pas éphémère c'est le mot mort. Vous aimez la mort pour les autres. A mort, à mort, à mort. Il n'y a que l'argent qui ne meurt pas, il part seulement en voyage. C'est le Dieu, celui que l'on respecte, le personnage sérieux — argent respect des familles. Honneur, honneur à l'argent : l'homme qui a de l'argent est un homme honorable. L'honneur s'achête et se vend comme le cul. Le cul, le cul représente la vie comme les pommes frites, et vous tous qui êtes sérieux, vous sentirez plus mauvais que la merde de vache. DADA lui ne sent rien, il n'est rien, rien, rien. Il est comme vos espoires : rien. comme vos paradis : rien comme vos idoles : rien comme vos hommes politiques : rien comme vos héros : rien comme vos artistes : rien comme vos religions : rien Sifflez, criez, cassez-moi la gueule et puis, et puis ? Je vous dirai encore que vous êtes tous des poires. Dans trois mois nous vous vendrons, mes amis et moi, nos tableaux pour quelques francs. » Francis PICABIA

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do you know a guy called DADA?* Mars 2016

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© Luca Fascini

Hey DUDE,


On Découvre

Dada aujourd’hui

Que peut-on encore extraire à un mouvement aussi fragmenté et difficile à cerner que fut Dada? Quel héritage a-t-il transmis aux générations suivantes, lui qui est né de la déconstruction des valeurs sociales et culturelles? Quelles valeurs nous ont légué celles et ceux qui, au début du XXème siècle, inventaient l’anarchie artistique? Dès le 7 avril, Flux Laboratory, à travers une programmation dense et audacieuse, tentera de répondre à ces questions. Elle nous rappellera également les fondements intellectuels résolument internationalistes qui ont forgé la Suisse. Nous avons établi un choix des rendez-vous les plus marquants. par Olga Baranova

Denis Savary et Jeremy Tr an, «Lagune»

Vincent Barr as et Jacques Demierre,

21.04.16 au Flux Laboratory 13-14-15.05.16 au Musée d’ethnographie

«Interpreting Bardem interpreting»

Il serait certainement exagéré de qualifier le Dada d’un mouvement féministe, mais on ne peut guère nier que la présence et la créativité féminines y furent exceptionnelles. L’une de plus connues parmi ces pionnières (sans doute parce qu’elle orne le billet de 50 francs suisses), Sophie Taeuber Arp, voit son robot king transformé en marionnette contraint à la solitude devant la coulisse d’une ville fantomatique, en mouvement perpétuel, mais sans direction. Tel un Léviathan, il s’éveille grâce à sa créatrice Évelyne Villaime et suit son chemin parmi six danseurs qui créent le mouvement du décor. Si vous cherchez un hommage à l’intemporalité chaotique de nos paysages urbains, le voici.

Un des fondamentaux de l’expression Dada est le Lautgedicht –la poésie sonore qui cherche à se libérer du sens que l’on donne aux mots tout en jouant sur les particularités phonétiques qui passent inaperçues dans l’utilisation fonctionnelle de la langue. Depuis 1916 et la Karawane de Hugo Ball, la discipline n’a pas cessé de trouver de nouveaux adeptes qui la font vivre et évoluer avec succès. Avec Vincent Barras et Jacques Demierre, Flux Laboratory met la lumière sur deux virtuoses contemporains. Leur performance s’enrichit de la participation d’interprètes simultanés qui se transforment en poètes le temps d’une soirée.

03.05.16

Nikos Vavdinoudis, «Bell Bearers»

07.04.16– 04.05.16

Dans sa série sur les Kodonoforoi, chasseurs de mauvais esprits macédoniens, Vavdinoudis explore la relation entre le regard et le rituel. Il immortalise les gigantesques masques en fourrures animales devant les paysages extraterrestres ainsi que les hommes derrière ces créatures. Le reflet de l’humain dans la «bête» qu’il joue ressemble à une performance artistique tout en rappelant le besoin humain en attaches spirituelles. Bell bearers renverse le jugement inhérent à tout regard: on s’interroge sur l’habituel et le surréaliste ainsi que la très fine frontière entre les deux. Dada ou pas Dada, l’exposition vaut le détour pour la déconstruction visuelle qu’elle propose, en plein débat sur la raison d’être de l’ethnographie.

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Flux Laboratory 10, rue Jacques-Dalphin 1227 Carouge 022 308 14 50 www.fluxlaboratory.com

*Tiré de: L’arrestation de Dada, Robert Fillum, 1957, dans «Barbe à dada», anthologie, ed. Le Miel de l’Ours, 2016.

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On sort

On est charmé

De Dada à Popo interview Mabrouk Hosni Ibn Aleya & Mina Sidi Ali

Dans les méandres du net, nos yeux se sont égarés, scotchés à Mexico par les œuvres d'un psychologue de profession et artiste de vocation: le Général Popo. Un blaze délicieusement antinomique des collages d'Alfonso Escudero Zamora de son vrai nom. Un intriguant artiste de seulement 26 ans dont l'univers intemporel tangue entre les deux syllabes de DADA et un de ses premiers-nés: le surréalisme. Extraits d'une rencontre-coïncidence qui s'est produite pendant la célébration des 70 années de relations diplomatiques entre la Suisse et le Mexique. Mars 2016

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On sort

On est charmé

peut maîtriser et le monde que nous portons et créons avec nos sens et nos pensées. Vous semblez vouloir à tout prix réconcilier le présent au passé pour mieux vous extraire du temps. D'où provient cette démarche? Cela provient de la nécessité de ressentir le monde comme étrange. Je n’ai pas envie que la réalité que je peux percevoir à travers mes yeux et mes oreilles, mon nez, ma peau, ma bouche, représentent la vraie réalité. Je pense qu’il y a d’autres choses qui attendent d’être découvertes, et me détacher du temps me permet de mettre de la distance avec de la stase et de l’ennui. Est-ce cela qui vous a poussé au collage? Oui, le collage est un moyen pour moi de m’échapper de la réalité et un essai qui me guide sur le chemin de la construction de nouveaux mondes, de nouvelles images, de nouveaux mots…

Général Popo? Késako? C’est le nom qui personnifie les mots et images-déchets importants, ainsi que ma propre perception de la réalité. Cela représente l’endroit où je place mon passé, ma mémoire, mon présent, mes sens et mon futur, ma liberté et mon imagination d’une manière à les transformer et me faire redécouvrir mon moi chaque jour. L’excuse parfaite justifiant le fait que je ne me saisirai finalement jamais vraiment.

Pour vous, qui est Dada? Pour moi, Dada n’est pas. Si je dois me prononcer sur qui il est, je pense qu’il est de l’énergie pure. Vos compositions tanguent entre onirisme, ironie et critique de la culture de consommation… Le collage et l’imagination sont comme un jeu avec lequel je joue pour ne pas m’ennuyer. Il ne s’agit pas seulement de trouver les vérités ou les mensonges, ou être heureux ou ennuyé. Cela représente un moyen de s’amuser et de ressentir.

Quel parcours a pu vous amener aujourd'hui à vous consacrer au collage? J’ai débuté la technique de collage en 2010. Je lisais des manifestes dada et surréalistes, des textes et des essais sur la sémiotique. Soudain j’ai découvert le collage «Une semaine de bonté» de Max Ernst… J’étais sous le charme! A cette époque, j’ai trouvé à travers cette technique un nouveau moyen de pouvoir m’exprimer sur des thématiques que je ne pouvais expliquer par des mots. J’étais dingue! La maladie mentale, la différence entre le bien et le mal, l’origine de la normalité, l’anomie, la dance, la raison et l’irraison représentaient les matières que je concevais comme réelles, plus que tout autre élément. Je veux dire que pour moi, le monde a été construit sur la base de non-sens que certains nous ont fait gober comme étant LA vérité. Donc il était temps de dévoiler ces mascarades.

Dada est-il mort ? Seulement si on admet qu’il existe une vie après la mort. Retrouvez l'intégralité de l'interview sur le Coolcats Blog de Go Out Mag: www.gooutmag.ch/blog General Popo Mexico Facebook : www.facebook.com/GeneralPopo Flickr: www.flickr.com/photos/g-popo

Qu’évoque le Dada pour vous? Dada pour moi c’est comme un départ. A la base, Dada propose à lui-même une contradiction: la création atteint un principe de destruction. Le rien et le vide créent ensemble un entier et la perfection. Le chef d’œuvre émergera de ceci, ce que les humains sont impossibles de réaliser et même de contrôler: l’aléatoire. Dada est selon moi la définition de l’être humain, comme un pont entre les énergies qu’on ne Go Out! Magazine

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Art / Expo

© Kadir van Lohuizen / Noor

On Sort

Vagues à larmes Des clichés à l’accrochage singulier, comme des vagues fixées au sol qui vous font boire la tasse et prendre conscience des conséquences de l’élévation du niveau des mers et de la problématique des réfugiés climatiques. Pour la première fois en Suisse, Kadir Van Lohuizen nous fait découvrir son univers visuel à travers son exposition «Where will we go», immergée dans un espace-temps à la Maison du Futur des Berges de Vessy, où se plonger jusqu’au 22 mai. par Audrey Dijkhuizen & Mina Sidi Ali

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Art / Expo

© Kadir van Lohuizen / Noor

On sort

Kadir Van Lohuizen peut être perçu comme un héros des temps modernes. Avant de devenir chasseur de visuels, il a notamment développé des refuges pour sans-abri et toxicomanes en Hollande. Engagé, il devient photojournaliste et couvre plusieurs zones de conflits en Afrique, comme en Angola, en Sierra Leone, au Mozambique, au Libéria ou encore en République Démocratique du Congo. Ainsi, il a photographié la transition en Afrique du Sud de l’Apartheid à la démocratie. En 2004, il réitère un voyage en Afrique pour un projet photographique sur l’industrie du diamant, de l’extraction dans les mines jusqu’aux consommateurs finaux du monde occidental.

Papouasie-Nouvelle-Guinée, en mai 2013, les terres rendues incultivables par la montée des eaux obligent les habitants à se rabattre sur les algues. Immortalisant ces populations démunies vivant dans des conditions climatiques difficiles, l’exposition «Where will we go», organisée à la demande du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) a parcouru plusieurs mers et océans et nous fait naviguer dans l’écume de ses lieux, afin de nous sensibiliser au désastre qui nous attend dans les décennies à venir, si nous n’agissons pas rapidement. La montée des eaux n’est pas un problème de demain mais du moment. Chapeautée par les Services industriels de Genève (SIG) et l’association des Berges de Vessy, l’exposition dévoile 27 photos toutes éloquentes. Un voyage glaçant et prenant. La mer est en train de ronger de plus en plus les côtes de ces terres aussi belles les unes que les autres, empêchant ainsi les habitants de cultiver mais aussi d’avoir un accès à l’eau potable. Où ses populations vont-elles pouvoir aller lorsque leurs terres seront entièrement submergées par les eaux? Et vous si cela vous arrivait, où iriez-vous?

Ancien marin, le photographe indépendant comprend mieux que quiconque la gravité de la situation écologique et plus précisément celle de la montée des eaux et des risques qu’encourent les populations vivant sur des états insulaires. Il a ainsi parcouru le monde entier afin de capturer l’effet de l’homme sur son environnement avec un constat principal: les habitants de ces régions –aux Kiribati, îles Fidji, au Bangladesh, à Guna Yala (Panama), aux Etats-Unis (Boston, Miami), au Royaume-Uni (Yorkshire), à la Grenade, aux Seychelles ainsi qu’en Jamaïque– ont commencé à s’adapter à vivre, voir survivre, dans des écosystèmes impactés par le dérèglement climatique. Aux îles Carteret par exemple, en Go Out! Magazine

Les Berges de Vessy Jusqu’au 22 mai 2016 Rte de Vessy 49, 1234 Vessy Tél. 022 420 75 75 www.lesbergesdevessy.ch

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Art / Expo

© Annick Wetter

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Irasshaimase! Un artiste contemporain à la maturité de sa vie se regarde dans l'œuvre d'un grand maître japonais. Quand la réflexion de Georg Baselitz prend la forme d'un hommage à Hokusai. par Alexandre Varela

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On sort

Art / Expo

entré dans la dernière phase de son existence? Georg Baselitz se regarde dans le prisme d'Hokusai, il nous projette la figure de ce saltimbanque octogénaire pour mieux s'interroger sur lui-même et montrer sa grande maîtrise d'un medium qu'on lui connaît moins. Propos échappés?

La Galerie Gagosian est indubitablement une référence dans le marché de l'art contemporain et le choix des artistes qu'elle met en avant est toujours sûr et intelligent. Dans Visit from Hokusai, elle montre un aspect méconnu de Georg Baselitz, qui lui-même fait référence à une facette moins célèbre du maître Hokusai. Cependant, on pourrait s'attendre à un peu plus d'originalité et d'audace. Baselitz est une valeur sûre et c'est tout à fait mérité. Mais si la qualité des œuvres qu'il présente en ce moment chez Gagosian est indubitable, on en ressort tout de même avec un sentiment de banalité face à un essoufflement conceptuel tout à fait normal chez un artiste de cette expérience. L'emploi de l'art japonais comme miroir est certes bien maîtrisé mais peut être plus original et servir un propos artistique plus ample que la simple auto-réflexion, comme l'a bien montré, pour ne citer qu'un exemple récent, Dilan Gerede Erkaya dans sa série Doors of perception, présentée en janvier dernier à Istanbul.

Neige d'hiver

La réputation de Georg Baselitz n'est plus à faire. L'Allemand né en 1938 a une solide carrière derrière lui, de ses débuts avec le manifeste du Premier Pandemonium dans les années soixante à la consécration par sa participation aux documenta de 1972, 1977 et 1982, l'artiste qui fut principalement sculpteur parcourt la seconde moitié du XXème siècle avec assurance, apportant sa réflexion sur la déconstruction de la matière et sa volonté de rendre plus «primitif» cet expressionnisme allemand qu'il a connu en bout de souffle déjà. Si la peinture et le dessin ont souvent été la cible de critiques de la part de l'artiste qui les trouvait moins directs et bruts que la sculpture, il ne les a pas moins pratiqués. Arrivé à la vieillesse, il se tourne vers le trait plutôt que le volume et c'est cette facette moins connue que la Galerie Gagosian propose en ce moment à ses clients.

Par cette exposition, Gagosian montre son assurance et sa qualité, mais gagnerait, dans son antenne genevoise, à prendre plus de risques.

Hokusai en décomposition

Le grand public connaît Hokusai, ne serait-ce que pour ses vues et ses ukiyo-e, cependant, il existe un Hokusai plus intime, plus secret, qui conserve malgré tout le sens de l'humour piquant que la banalisation de son œuvre tend parfois à faire oublier.

Goerg Baselitz, visit from Hokusai Gagosian Gallery Place de Longemalle 19, 1204 Genève 022 319 36 19 www.gagosian.com

En 1832, le maître de quatre-vingt ans envoie une lettre à son éditeur accompagnée de certains de ses dessins réalisés quatre décennies auparavant et d'un auto-portrait fait pour l'occasion. Dans la lettre, il explique ce que les œuvres qu'il envoie veulent signifier: la perfection est indissolublement liée à la maturité de l'âge. C'est cet autoportrait du vieil artiste encore espiègle et bondissant que Georg Baselitz a choisi comme point de départ pour la série de dessins que la Galerie Gagosian présente sous le titre de «Visit from Hokusai». Chaque œuvre se présente comme un diptyque: à droite, une déclinaison à l'encre du portrait d'Hokusai, à gauche un dessin de Baselitz. Il reprend la figure diagonale du vieillard et lui adjoint son abstraction, son trait vif et agité. Le contrepoint est mis en avant, le miroir aussi: comment se définir en tant qu'artiste lorsque l'on est Go Out! Magazine

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Architecture

Charpente philanthrope

III

I

II

Précurseur de la pratique collaborative en architecture, le chilien Alejandro Aravena s’est vu remettre, le 13 janvier dernier, le réputé prix d’architecture Pritzker 2016. Le créateur de 48 ans a su «montrer comment l’architecture, dans ce qu’elle a de meilleur, peut améliorer la vie des gens», a annoncé Tom Pritzker, le président de la fondation Hyatt qui chapeaute le prix. Close-up sur un bâtisseur aussi singulier que doué. par Mina Sidi Ali

Février 2016

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Architecture

Après Luis Barragan (1980), Oscar Niemeyer (1988) et Paulo Mendes da Rocha (2006), il est le quatrième architecte latino-américain à se voir décerner ce prestigieux prix, Nobel de l’architecture. Le 41 ème lauréat du prix Pritzker, Alejandro Aravena recevra ce dernier ainsi qu’une médaille de bronze le 4 avril prochain à l’ONU à New York. Une grande partie du travail de celui qui a été nommé directeur de la Biennale de Venise 2016, conçu seul ou avec son collectif Elemental, incarne un moment eurêka. Un moment où, après une interrogation attentive du projet avec le client, l'architecte arrive avec une réponse contre-intuitive et avant tout pragmatique. Tel est le cas pour les «tours siamoises» de l’université catholique du Chili (2005). Les labos s’y devaient d’être à la fois sombres et bien éclairés, idem pour le quartier social à Iquique où cent familles devaient être relogées. Au lieu d'une bonne maison pleine trop coûteuse, c’est une demi-maison bon marché qui a été créée. Son agence Elemental (dont il est le directeur) a construit les logements sociaux dans un bidonville et proposé aux habitants de finir eux-mêmes l’ouvrage, tant pour maîtriser les coûts que pour inciter les bénéficiaires à s’approprier le projet collectif. Les mandants et

occupants dévoilent une réaction commune: ils sont tous aussi ravis qu’ébahis. Faciles à réaliser, les équations d’Aravena acquièrent généralement des formes à la fois très simples et design. Comme il le dit: «Si je ne peux pas exprimer de façon convaincante l'idée de conception au téléphone, alors je sais que cela est une mauvaise idée». L’architecte voue un penchant pour les logements sociaux et pour la problématique des cités émergentes, assez récurrente sur le continent sud-américain doté d’une urbanisation aussi chaotique que prolifique. Le travail d’Aravena rime avec modestie mais avant tout avec écologie. Ses projets sont basés sur une économie de moyens, mais pas d’idées. Ainsi, son architecture socialement engagée se distingue et s’affranchit des projets qui s’affichent aussi emphatiques que généreux à l’image de ceux de Jean Nouvel. L’architecte chilien offre certes des possibilités économiques aux moins privilégiés mais surtout permet à travers ses réalisations d’amortir les effets des accidents environnementaux. En résumé, ses créations diminuent la consommation d’énergie et procurent des espaces publics sociables. Cette nouvelle vague sociale encore discrète prend de l’ampleur. L’avènement d’Alejandro Aravena par l’entremise du prix Pritzker ne fera que renforcer cette tendance. Celle d’une architecture qui s’immisce dans les quartiers pauvres portée par des élans socio-culturels. La ville jouerait un rôle essentiel en compensant ces inégalités à travers de tels projets urbains. On espère que de telles initiatives voient le jour chez nous, avec entre autres les défis à venir des grandes vagues d’immigration. alejandroaravena.com www.pritzkerprize.com

IV 1.  UC Innovation Center – Anacleto Angelini, 2014, San Joaquín Campus, Universidad Católica de Chile, Santiago, Chile Photo by Nina Vidic 2.  UC Innovation Center – Anacleto Angelini, 2014, San Joaquín Campus, Universidad Católica de Chile, Santiago, Chile Photo by Felipe Diaz 3.  Siamese Towers, 2005, San Joaquín Campus, Universidad Católica de Chile, Santiago, Chile, University classrooms and offices Photo by Cristobal Palma 4.  St. Edward’s University Dorms, 2008, Austin, Texas, USA Photo by Cristobal Palma Portrait  Cristobal Palma

Alejandro Aravena

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Théâtre

INTERMÈDE POÉTIQUE CHEZ LES DROMESKO

Derrière le Théâtre Forum Meyrin, toute la troupeDromesko installe son camp à la mi-mars pour jouer son nouveau spectacle Le Jour du Grand Jour. Dans cette fiction qui importe peu, la vie est célébrée, contée dans toute son intensité pour le meilleur et pour le pire. Un théâtre à la fois simple et profond qui nous fait rire sûrement et pleurer peut-être, mais sans jamais nous laisser tomber. par Lucia von Gunten

Mars 2016

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Théâtre

mort et vie se confondent jusqu’à raviver ces sentiments si forts mais que le cours de la vie a parfois rendu si lointains. Agréments de divertissement ou de gravité, les animaux compagnons de longue date sont également de la partie. Carla la truie déroule le tapis rouge sur un air de violoncelle et Charles le marabout, grandiose, envoûte lors d’une danse partagée avec Igor et Lily. Au cœur de la scène et des cœurs

C’est alors que dans l’intimité de la baraque Dromesko les souvenirs s’animent et que les émotions se réveillent. Mais avant que la vulnérabilité ne nous emporte, le bal poétique reprend de plus belle et nous ramène dans la légèreté de cet «Impromptu nuptial et turlututu funèbre», sous-titre génial de la pièce. Chez les Dromesko, entre joie et mélancolie, nos cœurs oscillent grâce à un théâtre d’une incroyable humilité et générosité.

Au théâtre com me à la maison

Depuis plus de vingt-cinq ans c’est chez eux, dans l’intimité de ses baraques itinérantes, que le Théâtre Dromesko accueille les spectateurs; un moyen pour les fondateurs Lily et Igor de briser les barrières et de nous emmener dans leur univers empreint d’humanité et de beauté. Tout a commencé dans les années 90 avec leur Volière, un chapiteau à la coupole transparente initialement construit pour abriter leurs oiseaux puis aménagé pour accueillir des spectacles audacieux défiant les genres. Dromesko c’est avant tout un théâtre de partage nourri par la vie, où les arts se rejoignent pour créer une poésie touchante qui fait du bien.

Le Jour du Grand Jour Impromptu nuptial et turlututu funèbre Théâtre Dromesko Du 15 au 19 mars 2016 à 20h Campement Dromesko, derrière le Théâtre Forum Meyrin Place des Cinq-Continents 1, 1217 Meyrin 022 989 34 34 www.forum-meyrin.ch

Le théâtre des émotions

Pour Le Jour du Grand Jour Igor et Lily ont imaginé une nouvelle baraque avec un dispositif dans lequel le public se fait face, sur chaque côté de la petite scène, comme prêt à assister à un événement important. En réalité, ce sont plusieurs cérémonies qui vont s’enchaîner. D’abord cocasses, en présence du comédien et auteur Guillaume Durieux qui, dans son costume de maire et sous son air grotesque, s’acquitte de ses fonctions de représentant officiel.

© Fanny Gonin

Quatre mariages et un enterrement

Mais bientôt la pudeur gagne la scène avec ces mariages et enterrements qui se succèdent, autant de cérémonies intimes exposées pourtant aux yeux de tous. Pour rendre à ces évènements toute leur grandeur, le faste et l’humilité se côtoient magnifiquement dans des tableaux surréalistes où la troupe démontre l’immense étendue de ses talents. Théâtre, danse, musique et chant s’entremêlent dans une ambiance onirique au cœur de laquelle Go Out! Magazine

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classique

Nelson Goerner en mode mineur

texte et photo Fabien Bergerat Djabar


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Classique

Il a posé ses valises à Genève il y a 27 ans, propulsé en terre inconnue par une Martha Argerich qui croyait en lui. A son tour, il se consacre activement à la génération suivante en tant que professeur à la Haute École de Musique (HEM) . Plein d’énergie et de sensibilité, Nelson Goerner nous a ouvert les portes de son lieu de travail, où deux pianos partagent l’espace avec l’indicible calme d’un vaste panorama lacustre. Il revient sur son attachement à la Cité de Calvin et sur ses débuts au Victoria Hall, où il se produira à nouveau le 21 mars, dans le cadre des Grands Interprètes.

que ce concerto était nouveau dans mon répertoire. C’est un des très rares enregistrements de mes propres interprétations que je réécoute avec plaisir. Un enregistrement n’est que le reflet d’un moment d’un parcours, d’une étape d’une évolution. Celui-ci m’évoque une certaine fraîcheur, de la spontanéité, et je me reconnais encore dedans aujourd’hui. On vous connaît surtout pour Chopin et plus récemment pour Schumann. Alors pourquoi Beethoven et Debussy au programme? Je ne suis pas spécialiste d’un répertoire particulier et j’aime aborder la littérature pianistique sans me limiter à une époque ou à un compositeur. Il est vrai toutefois que Chopin est l’un des piliers de mon répertoire. Il y a des compositeurs dont on est plus proche que d’autres, mais je ressens le besoin d’aborder la musique aussi largement que possible et de mettre en exergue des liens plus ou moins évidents entre les compositeurs. La sonate de Beethoven «Hammerklavier» m’accompagne depuis ma jeunesse, mais il a fallu que je la laisse de côté avant de la travailler à nouveau. Avec les années, je me sens assez mûr pour l’habiter. Quant à Debussy (Préludes, premier livre), il m’a fallu du temps avant de me sentir prêt à le jouer en public. Aujourd’hui, il est l’un de mes compositeurs préférés.

Que pensez-vous de l’évolution de la scène classique ces dix dernières années dans le monde et dans la région romande? La vie musicale suisse est très riche et l’était déjà à mon arrivée il y a 27 ans. Genève est une ville très dynamique malgré sa petite taille et je trouve cela positif pour la musique. Ce qui m’inquiète un peu ne concerne pas que la Suisse: il s’agit de la trop grande importance donnée à l’image aujourd’hui. Le marketing a tendance à écarter les jeunes artistes qui apprennent ou jouent du classique. Je trouve consternant que cette optique mercantiliste se soit aussi installée dans le monde musical. Il faut être ce que l’on est et non grandir en tant qu’image, vivre la musique plutôt que suivre des tendances. Trouvez-vous que la musique classique est aujourd’hui trop standardisée? Ce danger est réel. Lorsqu’on écoute les grands pianistes du passé, on les reconnaît après seulement quelques notes. Ils habitaient la musique, la sonorité nous parlait immédiatement. Il y en a encore aujourd’hui, comme Martha Argerich ou Radu Lupu pour ne citer qu’eux, mais c’est vrai qu’il y a une tendance à l’uniformisation. Mais chaque génération apporte son lot de talents, alors cela risque de ne pas disparaître.

En 1990, vous avez remporté le Concours de Genève au Victoria Hall. Quelle émotion cela vous procure de jouer à nouveau dans cette salle? Je garde de nombreux souvenirs de cet événement qui a été un tremplin pour ma carrière. J’ai interprété le 3ème concerto de Rachmaninov pour la finale, accompagné de l’Orchestre de la Suisse Romande (OSR), alors que j’avais très peu d’expérience avec orchestre et Go Out! Magazine

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classique

Nelson Goerner

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Classique

Vous intéressez-vous parfois aux compositeurs «oubliés»? L’Institut Chopin de Varsovie vient de publier deux live que j’ai enregistrés avec le Philarmonique de Varsovie, les concertos de Paderewski et de Martucci. Ce dernier me tient particulièrement à cœur car ma première professeure de piano en Argentine a toujours voulu que je le joue et m’a offert la partition la dernière fois que l’on s’est vu.

Que pensez-vous de la place de Genève dans le monde de la musique et de son avenir? Depuis toujours, des grands artistes ont choisi Genève ou la Suisse pour s’établir. Il y a une ambiance, un calme qui prédispose au travail de la musique, activité très solitaire. Mais en même temps, il y a une grande ouverture vers l’international et les gens viennent du monde entier, ce qui contribue à l’attractivité de Genève. Je pense que cette ville conservera ces caractéristiques à l’avenir et restera un cadre propice au travail de qualité.

Vous évadez-vous parfois du monde de la musique classique? J’aime beaucoup la musique populaire, notamment le jazz et le tango, mais je ne me trouve pas très doué pour en jouer. J’ai grandi avec le son du tango qui passait sur les ondes argentines et que mes parents écoutaient beaucoup. C’est un terrain qui m’est familier, qui m’évoque un monde auquel j’appartiens. Mais la musique classique vous dévore; elle ne vous laisse que peu d’échappées.

Quelle est la première pièce que vous ayez jouée sur scène? Des Inventions de Bach à 11 ans, puis des Romances sans paroles de Mendelssohn. Ma première interprétation d’envergure avec orchestre était le concerto n°1 de Liszt à Buenos Aires, après avoir remporté le concours Liszt. Lors de quel concert avez-vous eu le sentiment d’avoir le plus touché les spectateurs? Il y a des «flashs» lors de concerts, ce n’est pas un concert dans son ensemble. Je me suis trouvé parfois d’un niveau moyen alors que les spectateurs ont été émus. Parfois, je me sentais bien, et l’impact sur le public a été moindre. Ce moment où, tout à coup, quelque chose de très fort se produit est imprévisible. Récemment, j’ai été marqué par mon concert au Théâtre des Champs-Elysées au cours duquel j’ai ressenti une communion très forte avec le public. Vos biographes parlent de votre rencontre avec Martha Argerich comme d’un moment clef de votre carrière… C’était en 1986, lors de son concert à Buenos Aires. J’étais ahuri, abasourdi par son jeu. J’ignorais encore qu’une semaine plus tard, je jouerais pour elle avec un petit groupe d’étudiants. Elle voulait rencontrer des jeunes pianistes locaux et je lui ai interprété la 2ème ballade de Liszt. Une rencontre informelle avec une femme pleine de délicatesse. Un an après cet épisode, je me suis retrouvé à Genève. C’était invraisemblable et inattendu de jouer pour elle, d’une part, mais aussi de décrocher une bourse grâce à elle.

Go Out! Magazine

Nelson Goerner Les Grands Interprètes 21 mars à 20h Victoria Hall Rue du Général-Dufour 14, 1204 Genève www.caecilia.ch

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Classique

Quatre saisons, deux compositeurs, six raisons de se laisser emporter

ŠAdrien Hippolyte

par Tania Rutigliani

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Classique

Le 9 mai au Rosey Concert Hall se produiront l’ensemble Dissonances et le violoniste David Grimal. Ce collectif d’artistes à géométrie variable ne s’encombre pas d’un chef collé à son lutrin, mais laisse libre cours à ses solistes, chambristes, musiciens et chefs d’orchestre de s’enrichir mutuellement, en faisant redécouvrir certaines pièces phares de la musique dite classique. Ils profiteront de leur séjour suisse pour présenter un incontournable: Les Quatre Saisons d’Antonio Vivaldi, et la non moins célèbre réinterprétation d’Astor Piazzolla de cette même pièce (Cuatro Estaciones Porteñas). Du baroque au tango, les quatre saisons sont un terreau fertile pour un compositeur qui veut laisser libre cours à son art pour permettre à l’auditeur de vagabonder entre différentes atmosphères.

se consacre à une chasse, à la fois figurée et dans l’écriture des voix qui se chassent les unes les autres. Finalement l’hiver débute par son soliste interprétant un vent glacial et l’ensemble répondant en «claquant des dents», pour ensuite mener l’auditeur devant un feu crépitant. À l’origine, Astor Piazzolla compose cette pièce pour son quintet comportant notamment de la guitare électrique et évidemment du bandonéon. Mais la version interprétée par l’Ensemble Dissonnances est un arrangement pour violon solo et orchestre de chambre qu’ils ont également enregistré en 2010. Piazzolla est l’inventeur du nuevo tango, liant harmonies et polyrythmie de compositeurs de la fin du XIXème début du XXème siècle au tango argentin. Ses Cuatro Estaciones Porteñas, ou Les quatre saisons de Buenos Aires (porteño étant le nom donné aux natifs de Buenos Aires), sont composées entre 1964 et 1970. À l’origine elles ne sont pas conçues comme un hommage à Vivaldi, ni même comme une suite, elles ne seront jouées ensemble qu’a posteriori par Piazzolla. La première pièce Verano Porteño (l’été à Buenos Aires) fut originellement composée pour une pièce de théâtre d’A lberto Rodriguez Muñoz. Contrairement à Vivaldi, qui intègre directement des imitations de sons de la nature, Piazzolla cherche au contraire à dépeindre l’essence des saisons plutôt que d’en traduire directement les sonorités. Il inclut des dispositifs typiques du tango tels que passages à l’unisson très rythmés qui contrastent avec la mélancolie calme d’autres moments. De Vivaldi à Piazzolla, les quatre saisons permettent à un compositeur de jouer avec les contrastes. Que ce soit par le contraste soliste-ensemble, des rythmes endiablés aux douces mélodies, d’âpres sonorités au doux crépitement des cordes, l’auditeur n’a pas le temps de se reposer une seconde. Allier ces deux compositeurs est ainsi également un hommage à leur volonté de jeu des contraires. Quand baroque et tango vous racontent la même histoire, lequel des deux vous fera davantage rêver?

Les Quatre Saisons, un tournant

On oublie souvent qu’en sus d’un simple tube, Les Quatre Saisons de Vivaldi sont également un tournant dans l’histoire de la musique. Ce sont les quatre premiers des douze concertos de l’opus 8 (Il cimento dell'armonia e dell'inventione) publié en 1725. Le concerto est alors en pleine phase de découverte et développement. Corelli, puis Albinoni et Vivaldi, pour n’en citer que quelques uns, créent ce nouveau genre musical. Celui-ci n’est pas encore une pièce pour un soliste qui prédomine l’orchestre comme on a aujourd’hui l’habitude de l’entendre. On commence à exploiter l’idée de plusieurs instruments par voix, créant ainsi une structuration du discours musical en alternance entre écriture solistique et moments d’ensemble. La forme du concerto en trois mouvements (un lent et deux rapides en ritornello) n’était pas encore la coutume. Les Quatre Saisons, et de nombreux autres concertos de Vivaldi, exemplifient ce qui va devenir la norme pour les décennies à venir. Ces concertos ne sont pas uniquement inspirés des quatre saisons mais également par quatre sonnets écrits, probablement, par Vivaldi lui-même. C’est donc une musique que l’on peut considérer à programme, qui veut évoquer un contenu extra-musical; une autre nouveauté pour l’époque. Musique à programme

Le premier concerto, le printemps, s’ouvre sur le chant des oiseaux et le murmure de l’eau. Soliste et ensemble dialoguent avec finesse et virtuosité. Quand soudainement le rythme s’accélère et une tempête interrompt ponctuellement cette atmosphère paisible. Ce jeu de contrastes entre les différentes parties est particulièrement apprécié et réutilisé par Vivaldi. Dans le dernier mouvement, paysans et paysannes entament une folle danse pour célébrer le retour de la vie. L’été débute très lentement, comme si la chaleur étouffante ne permettait plus de bouger. S’ensuit une progression, une accélération, une tension passant d’un mouvement à l’autre pour mener à la tempête finale, sorte d’apothéose virtuose de ce concerto. L’automne s’installe en rappelant le printemps par ses fêtes champêtres. Le dernier mouvement Go Out! Magazine

Les Quatre Saisons Vivaldi et Piazzolla Le 9 mai 2016 Chemin des 4 communes, 1180 Rolle www.roseyconcerthall.ch

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CONCERT VENDREDI 8 AVRIL 2016 - 20H00

POLYPHONIES OCCITANES LO CÒR DE LA PLANA

ÉGLISE CATHOLIQUE ROMAINE DE PLAN-LES-OUATES www.plan-les-ouates.ch/culture


On sort

cinéma

Pellicules à Fribourg par Vincent Magnenat

Jonathan More et Matt Black, les fondateurs de Ninja Tune aussi connus comme le duo Coldcut, ont répondu lors d’une interview en 2000-et-quelque que la raison pour laquelle ils réussissaient à faire de la musique novatrice qui marchait c’était parce qu’ils s’y mettaient, tout simplement. Il faut s’imposer de faire pour éviter de se faire imposer. Logique.

C’est un peu la visée du Festival International du Film de Fribourg (FIFF) du 11 au 19 mars, nous allons de suite voir pourquoi. Quelques chiffres pour commencer, le FIFF en est à sa 30 ème édition et on peut dire que son assise dans le monde du cinéma est à présent très solide avec plus de 126 films provenant de plus de 62 nationalités. Pour fêter l’évènement, c’est la Femme et son combat qui sont à l’honneur, avec la section thématique (dite cinéma de genre) qui se nomme tout de même «Plus féroce que les mâles». Même si des voix s’élèvent parfois pour signifier un certain agacement du sujet, surtout ces dernières années, il est plus que temps de continuer l’effort de remise en question des modèles existants. Non pas pour tout déstructurer, comme certains l’entendent, mais plus parce que ce sont des questionnements qui prendront de toute façon énormément de temps. Donc maintenant que le fer est chaud, il serait dommage de s’arrêter là parce que tôt ou tard ces questions aussi triviales qu’hallucinantes d’inégalités devront être réglées pour le bien de tous. Et il n’est question d’économie dans ces propos, étant la seule argumentation qui soit comprise de part-en-part de la société.

A noter également la section jeune public. On ne rappellera jamais assez la nécessité de former la relève, au-delà de la corvée… Face aux réactions, on l’a dit, dès contrastées lors de la préparation de cette édition gynophile, le FIFForum s’attaquera à l’épineuse question: «Faut-il encore parler des femmes au cinéma?». Les pronostics sont à relire deux paragraphes plus haut. Les thématiques de femmes migrantes seront à l’honneur, et bien sûr la section principale qui accueillera son lot de films transversaux ou non.

Ida “Mother” Lupino, THE réalisatrice du début des années 50, sera présentée par l’immense Pierre Rissient, un des hommes-clé du cinéma mondial. Votre serviteur a eu l’occasion de travailler sous ses ordres et il est permis de prétendre que sa présence est non pas un gage de qualité seul, mais avant tout un gage d’engagement qualitatif. Alain Berset sera là pour ouvrir le Festival le 11 mars au Théâtre Equilibre en compagnie de Géraldine Chaplin.

Go Out! Magazine

Festival international du film de Fribourg Du 11 au 19 mars www.fiff.ch

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On sort

Cinéma

Dans la toile des droits humains

Sonita de Rokhsareh Ghaem Maghami (2015)

Du 4 au 13 mars prochain, le Festival du Film et Forum International sur les Droits Humains (FIFDH) investit Genève comme à son ordinaire pour, à travers sa lucarne d’observateur indispensable, nous ouvrir les yeux sur des sujets de société marginalisés ou peu médiatisés. De l’Erythrée au Mexique et de Riyad à Paris, le FIFDH nous emmènera explorer et découvrir des personnalités engagées et passionnées. Isabelle Gattiker, directrice de la manifestation depuis deux ans, poursuit la démarche de son prédécesseur et fondateur Leo Kaneman en proposant une agora libre, dévoilant sans complaisance les violations des droits de l’homme à travers le monde. L’actuel contexte houleux décuple l'intérêt de ce type de festivals qui ne se limitent pas à proposer des films mais une formule triptyque désormais traditionnelle: un film, un sujet, un débat. Close-up. interview Mina Sidi Ali

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On sort

Cinéma

Mendoza, Marcela Zamora, Amos Gitaï et Joachim Lafosse. Deux jurys internationaux seront présidés par Barbara Hendricks et Nabil Ayouch et de nouveaux partenaires viendront compléter la très longue liste déjà fournie avec la Cinémathèque Suisse et la Fondation Ford. On découvrira une première internationale avec les Fenêtres sur les couloirs de la mort, projet de Patrick Chappatte et Anne-Frédérique Widmann. Onze communes du Grand Genève, ainsi que Lausanne et Orbe, participeront à cette 14 ème édition avec des projections surprise dans des lieux inédits.

Edition hom mage

Cette année, le Festival du Film et Forum International sur les Droits Humains (FIFDH), se voit marqué par le deuil de leur artiste à l’honneur: l’artiste et photographe contemporaine Leila Alaoui à qui la manifestation est dédiée. Victime des attentats de Ouagadougou, la jeune femme exprimait à merveille l’état d’esprit du festival genevois. Témoin de l’actualité brûlante qui se jouait entre le Moyen-Orient et l’Afrique, elle scrutait le paysage humain pour mieux le saisir et le partager à travers des clichés d’une éloquence obsédante. Son travail défiait les idées toutes tissées sur le monde arabe, dont elle était issue. A travers la photo et la vidéo, elle explorait l’identité, la diversité culturelle et la migration, en développant un langage visuel aux limites du documentaire et des arts plastiques. Le FIFDH lui rend hommage en maintenant notamment à la Maison des arts du Grütli son exposition qu’elle avait finalisée: Natreen, un travail effectué dans les camps de réfugiés syriens au Liban. En parallèle, Meyrin, où elle devait effectuer sa résidence, accueillera un moment de réflexion et de discussion autour de ses œuvres.

Festival du Film et Forum International sur les Droits Humains (FIFDH) Du 4 au 13 mars 2016 Divers lieux à Genève Lieu central: Espace Pitoëff Maison communale de Plainpalais Rue de Carouge 52, 1205 Genève www.fifdh.org

Cérémonie d’ouverture punchy

Le f ilm Sonita , co-production suisse (RTS et Intermezzo Films), ouvrira le festival le 4 mars prochain à Pitoëff (Genève), en présence de Zeid Ra’ad Al Hussein, Haut Commissaire aux Droits de l’Homme. Son succès au prestigieux Sundance Festival (USA) qui l’a récompensée du Grand Prix et du Prix du Public a permis au documentaire de se forger une place sur la scène cinématographique mondiale. Il narre la vie d’une réfugiée afghane en Iran, Sonita Alidazeh, qui rêve de faire une carrière dans le rap. La réalisatrice Rokhsareh Ghaem Maghami nous embarque dans un univers âpre qu’elle détourne avec humour et le charme de sa protagoniste principale, une adolescente qui brave les interdits et se bat contre sa famille qui veut la marier de force.

Hooligan Sparrow de Nanfu Wang (2016)

Kyrielle d’invités engagés et nouveautés

Pour cette 14 ème édition, la manifestation reçoit 200 invité(e)s du monde entier, dont des défenseurs et défenseuses des droits humains: Dr. Denis Mukwege, Leïla Shahid, et Zhanna Nemtsova, la fille de Boris Nemtsov, ainsi que des cinéastes: le philippin Brillante Go Out! Magazine

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SAISON 2015-2016

Rolle, Suisse • Informations et prélocation : www.roseyconcerthall.com 12 AVRIL 2016, 20H15

CHARLIE CHAPLIN : LE KID

Orchestre de Chambre de Genève – Philippe Béran, Direction 26 AVRIL 2016, 20H15

L’OR d’après BLAISE CENDRARS - THÉÂTRE Xavier Simonin, Adaptation et Mise en scène 9 MAI 2016, 20H15

LES QUATRE SAISONS : VIVALDI / PIAZZOLLA Ensemble Les Dissonances – David Grimal, Direction et Violon 20 MAI 2016, 20H15

DO YOU SPEAK DJEMBÉ? 3 JUIN 2016, 20H15

ORCHESTRE DE LA SUISSE ROMANDE

Mars 2016

Alexander Joel, Direction – Harriet Krijgh, Violoncelle 40

Partenaire média :


On sort

là-Bas

Truffaut à MARLY par Olivier Gurtner

Un réalisateur mythique, un lieu artistique. L’exposition «François Truffaut passionnément» est une bonne raison de découvrir l’APCD Fondation (Archives et production d’art contemporain) basée à Marly. Le dispositif, créé par la Cinémathèque française de Paris viendra poser ses valises à l’occasion du Festival international du Film de Fribourg (FIFF), jusqu’au 29 mai 2016.

De Paris à Fribourg

Dans le canton de Fribourg, à Marly, sur l’ancien site industriel de CIBA, un centre d’art dirigé par Philippe Clerc accueille une exposition consacrée à François Truffaut, en partenariat avec le Festival International du Film de Fribourg (FIFF). Dès le 3 mars, les Archives et production d’art contemporain (APCD Fondation) présente l’accrochage c o n ç u p a r S e r g e To u b i a n a p o u r l a Cinémathèque Française. L’exposition revient sur le réalisateur mythique des 400 coups, de Vivement dimanche (Fanny Ardant!) avec 400 œuvres et objets répartis sur 300 m 2 . En plus de l’exposition, un important catalogue est coédité par Flammarion pour garder une trace de ce cinéaste de l’enfance, qui avait expliqué ainsi sa vocation: «Je fais des films pour réaliser mes rêves d’adolescent, pour me faire du bien et, si possible, faire du bien aux autres.» A votre tour de vous faire du bien? I.

«François Truffaut passionnément» Jusqu’au 29 mai Archives et Production d’art contemporain (ACPD Fondation) Route Ancienne Papeterie 170 1723 Marly – Fribourg www.apcd-fondation.com

I. L'Argent de poche de François Truffaut, 1976. Photographie Hélène Jeanbrau II. Fanny Ardant et Gérard Depardieu dans La Femme d’à côté 1981 Photographie Alain Venisse

Ii.

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danse Šâ€‰Gregory Batardon

On sort

A ticket to ride

Mars 2016

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On sort

danse

Parmi les concours internationaux de ballet, le Prix de Lausanne se démarque en accordant une place particulière à la danse comme discipline et comme passion. Un souffle d’air frais dans un monde où il est difficile de se créer une place, en raison d’une forte compétitivité et de carrières extrêmement brèves. Focus sur l’historique du sésame et sur l’un de ses talents 2016, Laura Fernandez-Gromova. par Laurence Amsalem

Un Prix cosmopolite

Né d’une idée du président de la Fondation en faveur de l’art chorégraphique, Philippe Braunschweig, de son épouse, de la danseuse Rosella Hightower et grâce au soutien de Maurice Béjart, le Prix de Lausanne a pour but d’offrir à de jeunes danseurs (15-18 ans) une bourse dans l’une des prestigieuses écoles de danse partenaires. A ses débuts en 1973 au Théâtre municipal de Lausanne puis au Théâtre de Beaulieu dès 1975, le Prix s’impose rapidement dans le monde de la danse. Sa particularité réside dans son fonctionnement: il est accessible à tous, étant donné que les danseurs peuvent être présélectionnés en envoyant simplement une vidéo. La compétition se veut aussi personnalisée, permettant aux danseurs de bénéficier d’un coaching individuel. Pour ce qui est des objectifs, l’important n’est pas l’excellence à tout prix, mais aussi la diversité et la prise en compte des formations (privée-publique) des danseurs, de leurs origines, leur éducation et leur santé. L’évolution de la danse n’est pas ignorée. Dans cette perspective, un Prix d’interprétation contemporaine a notamment été mis en place en l’an 2000. Tous ces ingrédients ont permis à cette compétition de devenir une véritable institution de rang international. A l’origine, le nombre de candidatures était d’une trentaine, pour atteindre la centaine au début du siècle. Depuis 2012, Amanda Bennett est aux commandes de l’institution. D’origine texane, elle est l’actuelle directrice de l’Ecole de Ballet du Théâtre de Bâle, poste pour lequel elle a reçu une récompense en juin dernier.

Une étoile suisse

Laura Fernandez-Gromova, 18 ans, est l’une des personnalités à avoir marqué la 44 ème édition du Prix. Fraîchement rentrée d’un séjour à Saint-Pétersbourg (Académie de ballet Vaganova), élève de l’Académie de danse de Zurich, elle a remporté début février une bourse d’études, le Prix de la meilleure Suissesse et celui de la meilleure variation contemporaine (à égalité avec le danseur italien Vincenzo di Primo). Ces trois gratifications ont récompensé la qualité de son interprétation de l’acte II d’Aurore de la Belle au bois dormant (Piotr Tchaïkovski, Marius Petipa), ainsi que celle de Rossini Cards (Gioachino Rossini, Mauro Bigonzetti). Ces prix sont d’autant plus difficiles à remporter en raison de nouveaux critères de notation pris en compte depuis 2004, comme l’aptitude des danseurs à s’imposer sur scène ou leur sensibilité musicale, qui révèlent leur capacité de compréhension des chorégraphies. Ces critères montrent que la technique seule ne garantit pas à un bon danseur une carrière d’étoile aux yeux du jury. Cette année, ce dernier était présidé par Julio Bocca, directeur du Ballet Nacional Sodre de Montevideo, et composé, entre autres, d’Elisabeth Platel (Opéra National de Paris) et de Viviana Durante, étoile du Royal Ballet. Cet automne, ce sera Shelly Power, directrice académique du Houston Ballet, qui reprendra l’organisation du Prix, toujours sous les auspices du président actuel de la Fondation en faveur de l’art chorégraphique: Stéphane Lagonico. 44 ème Prix de Lausanne www.prixdelausanne.org/fr Replay sur ARTE Concert www.concert.arte.tv/fr/collections/prix-de-lausanne

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SAISON1516 À L’OPÉRA DES NATIONS NOUVELLE PRODUCTION

LE MÉDECIN MALGRÉ LUI OPÉRA-COMIQUE EN 3 ACTES

CHARLES GOUNOD DIRECTION MUSICALE

SÉBASTIEN ROULAND MISE EN SCÈNE & COSTUMES

LAURENT PELLY FRANCK LEGUÉRINEL CLÉMENCE TILQUIN STANISLAS DE BARBEYRAC BORIS GRAPPE AHLIMA MHAMDI* DORIS LAMPRECHT

CHŒUR DU GRAND THÉÂTRE DIRECTION ALAN WOODBRIDGE

ORCHESTRE DE LA SUISSE ROMANDE

*MEMBRES DE LA TROUPE

DES JEUNES SOLISTES EN RÉSIDENCE

04 > 16.04.2016

WWW.GENEVEOPERA.CH

+41 22 322 5050


On SOrt

Littérature

escapades LITTéRAIRES

I

III

II

Rétrospective explosive

Ciel par allèle?

Bouffée d’air khmère

Bettina Rheims a constamment défié le genre photographique, alternant photos de mode et séries artistiques. Cette ultime rétrospective, montre le regard particulier que la photographe a porté tout au long de sa carrière envers des femmes inconnues comme des stars internationales telles que Kate Moss, Madonna, Monica Bellucci ou Naomi Campbell, en capturant leur fragilité et leur force. Cet ouvrage retrace en plus de 500 photos et 35 ans de carrière de Bettina Rheims composées et choisies par ellemême. Un voyage dans l’histoire de la photographie ayant brisé plus d’un code.

Pour son premier roman, Le même ciel, l’auteur genevoise Ludivine Ribeiro explore les désespoirs et les désenchantements à travers six personnage aux destins bien différents mais se trouvant liés le temps d’un été par un événement marquant: la disparition d’une femme, Vanina Silver. Cette perte va être le déclencheur, faisant remonter des secrets enfouis. Lupo et son chien pas commun, Line, une adolescente submergée par ses émotions, Tom, un petit garçon qui s’interroge sur le monde, Nils et Tessa, un couple qui se perd dans la décadence des fêtes. Un roman poétique et des personnages attachants qui nous questionnent sur la fragilité de nos vies.

Pour son deuxième roman, Olivia Gerig nous présente un ouvrage qui nous entraîne au Cambodge, un mélange entre réel et fiction mais aussi entre passé et présent. On suit les pas d’une Occidentale travaillant pour une ONG, qui se sent prise au piège dans une Europe oppressante. Son voyage dans ce pays, au milieu de son histoire et ses traditions, lui fera prendre conscience de l’importance de vivre et ne plus seulement subir sa vie.

Bettina Rheims, L’inclassable Bettina Rheims, Taschen

Go Out! Magazine

Olivia Gerig, Impasse Khmère, éditions Encre Fraîche.

A acquérir chez Ludivine Ribeiro, Le même ciel, JCLattès.

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Payot Cornavin Place Cornavin 7, 1201 Genève Tél 021 341 33 31 Payot Rive Gauche Rue de la Confédération 7, 1204 Genève Tél 022 316 19 00


Art & digital

Présence des théâtres sur les réseaux sociaux en partenariat avec EMINENCE

64% présents 36% absents

Quels types de contenu les théâtres peuvent-ils partager sur les réseaux sociaux ?

Sur quels sujets les théâtres peuvent-ils communiquer ? • • • •

Contenu visuel : permettre aux futurs visiteurs de s’imprégner des éléments présentés par les institutions. Contenu vidéo : permettre aux internautes de se projeter grâce à des vidéos de démonstration ou explicatives.

• • • • • • •

Evénements : mettre en avant des événements organisés par les institutions. Contenu texte : fournir de l’information à forte valeur ajoutée sur les institutions concernées.

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L’institution Les œuvres Les événements Les campagnes de publicité de l’institution Les lieux Les interviews Les «Avant-première» Les coulisses Les hommages Les contenus de la communauté Les énigmes

Sources: 20min.ch/pme-web.com/net-metrix.ch


Utilisation de Instagram par les théâtres

Utilisation de Twitter par les théâtres

10% présents

29% présents

90% absents

71% absents

Utilisation de Facebook par les théâtres

Utilisation de blogs par les théâtres

3% présents

61% présents

97% absents

39% absents

Fréquence de publication des Théâtres sur Facebook

47% 32% 21%

Quels sont les objectifs des théâtres sur les réseaux sociaux ? • Sensibiliser le grand public • Mettre en avant les prestations des institutions • Attirer le public pour l’amener à participer aux différents événements et manifestations • Toucher une cible locale • Fidéliser le public

Go Out! Magazine

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~ 0-29 posts

~ 30-49 + de 50 posts posts

Taille des communautés (tous réseaux confondus)

38% 23,8% 23,8% 9,5%

4,7%


15 / 16 / 17 avril Venez découvrir les savoir-faire des artisans d’art à Genève

manifestation gratuite

Inscrivez-vous ! www.journeesdesmetiersdart.ch


On danse

Live / Performance

Arts de notre temps par Vincent Magnenat

D’une manière évidente, certaines réalités commencent à filer à des vitesses que l’on ne s’attendait pas à rencontrer quelques dizaines d’années auparavant. On a entendu de la presse prospecto-futuriste que le temps s’accélérait. Qu’est-ce que c’est que comme nouveau bar à quinoa bio sans gluten d’East London que cette histoire?! Un autre input sur ce sympathique pure-player cristalesque nous disait très récemment que les perceptions s’accélèrent et leur dissociation avec. Autrement dit, le bordel qu’on mettait une itération à comprendre devient trop différent trop vite, et donc à la prochaine itération les champs ont tellement différé que tout devient plus bizarre, de moins en moins familier. Vous me suivez? Continuons, ça ne fait rien.

A propos d’accélérations métaphysiques, le Festival Archipel arrive avec le printemps, à brûle-pourpoint du 10 au 20 mars 2016. Le «principal festival suisse entièrement consacré à l’art contemporain» revient pour sa 12ème édition, et se positionne comme un cador culturel, défendant le pré-carré de l’exploration culturelle moderne. Même si des ponts restent à oser, on peut dire qu’Archipel se défend bien en travaillant à mettre en valeur tout le paysage exploré en musique, danse, théâtre, installations et autres assemblages improbables mais louables.

Ces fameux 60’s-70’s, véritable fantasme messianique de la liberté culturelle, sont à l’honneur et vos hôtes auront fort joie de plonger dans du Adamak, Ciceri, Corales, Dayer, Essl, Fujikura, et autres Lanza. Et «sans se prendre au sérieux» je vous prie. Un programme destiné aux enfants est prévu, fortement teinté d’interactivité. Forcément, vu qu’on peut théoriquement simultanément apprendre à un enfant à parler mandarin, swahili, finlandais et hopi, il serait dommage de ne pas leur offrir cette langue aussi. Les partenariats avec le classique s’accentuent, avec notamment Renaud Capuçon comme soliste, le but étant à terme de faire accepter plus de contemporain dans les répertoires. Archipel coproduit avec l’OSR le Concerto de Matthias Fintscher, le Lemanic Modern Ensemble et les hautes écoles de musiques sont elles aussi impliquées à des niveaux divers.

Cette année le centre des festivités sera l’Alhambra restaurée, et non plus la Maison communale de Plainpalais. Egalement inclus, le Victoria Hall, le BFM, la Salle Ansermet, la Fonderie Kugler (!), les cinémas du Grütli, le MAMCO ainsi que le jeune et énigmatique L’Abri.

Enfin le 13 mars, une journée portes ouvertes se tiendra à l’Alhambra. On parlait de curiosité, c’est probablement là qu’il faut viser si on veut «juste voir». D’ailleurs Marc Texier, directeur du Festival, à propos de cet évènement: «Pour un prix forfaitaire modique (10 fr.), le public pourra butiner toute la journée parmi les événements proposés de 30 minutes en 30 minutes de 11h à 19h et s’installer pour un brunch au bar de l’Alhambra».

«Aires de jeux», tel est le sous-titre dont cette édition est affublée et il est permis d’y voir une volonté de spontanéiser la moindre la réception et la perception de la musique contemporaine. Le ludique comme axiome, c’est ainsi que le contemporain se rapproche d’un cran de son public en opérant sur ses terres: le fun. Avec le travail de diversification total, inhérent à la recherche elle-même, il va être compliqué de tout décrire. De toute façon si vous ne connaissez pas mais que vous êtes simplement curieux, allez-y à l’instinct, le reste suivra.

Festival Archipel Du 10 au 20 mars Différents lieux à Genève www.archipel.ch

Tranchons donc dans le vif et choisissons ça et là quelques points forts qui auront tapé dans l’œil de votre serviteur aussi fort qu’une génuflexion malhabile. Go Out! Magazine

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On danse

Live / Performance

DAF-INITIVEMENT DEVIANT par Mabrouk Hosni Ibn Aleya

Deviant Art Festival du 1er au 6 mars La Reliure Rue de Saint-Jean 45, 1203 Genève www.daffestival.com

Mars 2016

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On danse

Live / Performance

«L'art se nourrit de moyens pauvres» lançait Le Corbusier. Loin des allées javellisées des musées où chaque œuvre jaillit de son lit de formol, Déviant raisonne aujourd'hui comme l'épithète sacrée de la spontanéité. On a parlé de la Reliure dans l’édition précédente, on revient avec le Deviant Art Festival (DAF) pour celle-ci. Mêmes acteurs: ceux du Centre d'Expression Numérique et Corporelle (CENC). Et ici, le principe répond à celui d'exploration avec pour point de départ, le corps et le son. Question moyens, ils restent à la mesure des murs de la demeure logée 45 rue de Saint-Jean en se conjuguant à rien, excepté à l'euphorie d'une meute assoiffée d'art dans son essence. Un art vivant exempté de toute formalité et autres étiquettes. Qu'on se le tienne pour dit, du 1er au 6 mars tout se hume, s'interpelle au DAF puisqu'il s'agit d'art brut. Sens en rut, c'est résolument en quête d'expérience que l'on s’y rendra, scruter et zieuter cette singularité. D’ailleurs, Go Out! se réjouit de vous y accueillir pour le vernissage le 4 mars, dès 19h! Fondé par Kevin Ramseier et François Moncarey, le Deviant Art Festival (DAF) se doit d'être détourné de sa consonance première. Se cantonner sur l'à priori subversif du nom revient à passer à côté de son objet. Dans ce cas précis, Déviant se définit comme l'inexistant aux yeux des multiples institutions culturelles de la ville. Ici, place aux pulsions muées en desseins. Artistes ou non, tous sont à l’abri des tergiversations des critiques ou du nombre d'entrées généré par chaque projet. D'ailleurs DAF n'en a cure: la finalité n'est autre qu'explorer, expérimenter et donc nourrir une démarche pour mieux la faire évoluer. Tout n'est qu'improvisation. Mais à demi-mesure seulement, le sujet demeurant essentiel, voir solennel, puisqu’un appel à projets est préalablement lancé: chaque carte blanche est judicieusement examinée par les programmateurs. En découle une sélection basée à la fois sur la consistance de la démarche et l’aboutissement de l’œuvre. Pour les curieux de la première heure, rien ne sert de trépigner en scrutant la programmation, un rideau de fer entoure chaque œuvre, ne laissant transpercer que le nom du projet, de l'artiste et de sa discipline. Après tout, à quoi bon décrire quand la finalité même du festival est découvrir…

de 19 installations permanentes et autant d'artistes. Ukraine, Espagne, Portugal, Irlande, Allemagne, Italie, France, au total sept pays sont conviés. Parmi ces dernières, deux installations ont retenu notre attention: Piano Strike de Zabo Chabilland qui présente un piano dont la musique est générée par des tirs ciblés sur ses cordes et la Chapelle Fistine de Yakari Spaceship, dont on salue religieusement le titre. Histoire de donner plus de relief aux œuvres figées, une pelletée de performances mouvementées s'invite au festin avec entre autres de l'ambient electronic de SadekHomenInTyt, de la délicieuse noise bien chargée en acides gras saturés de Kuttum gussum, Point Invisible, Death roars et un copieux Dj Casse Croûte pour les tympans les plus affamés. Les pupilles n'échappent pas à l'orgie puisque le festival fait la part belle au corps et à la danse avec notamment Nina Langensand & Kevin Ramseier, Solange Schifferdecker et Juno Sospita. Niveau show visuel, la Maison rend hommage à sa spécialité avec des lives issus de la Super 8 de Strb & Otqrie, des illustrations, une ribambelle de projections, à quoi s'ajoutent théâtre, lecture et chant. Un festival ultra-complet dont la réalisation pourrait clairement illustrer le passage biblique suivant: «Dieu créa le monde à partir de rien en sept jours seulement.»

Ce que l'on sait à cette heure

La cuvée de cette année s'annonce à la fois prospère et foisonnante. Au total, le festival réunit plus Go Out! Magazine

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COLLECTION PRINTEMPS-ÉTÉ 2016


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Nuxe s’invite dans un chalet de luxe

Perché à la hauteur des nuages, dans les sommets de la station de Verbier, le Chalet d’Adrien se dote désormais d’une espace de bien-être et détente signé NUXE. La carte du SPA propose une multitude de soins pour le visage et le corps… de quoi vous ressourcer dans une ambiance intimiste et chaleureuse au cœur du Valais. Un vrai cocon de douceur où se précipiter après s’être éreinté sur les pistes enneigées. On est déjà adeptes du soin modelage vers les cimes: un massage qui vous plonge dans une profonde relaxation grâce à des coussins naturels chauds associés à une brume d’Edelweiss. Après un travail sur la respiration, votre joli minois est stimulé grâce aux pierres de magnétite. Le Chalet d’Adrien Chemin des creux, 1936 Verbier Tél. 027 771 62 00 www.chalet-adrien.com

Dans l’hair du temps

Dans le quartier de Plainpalais est venu se lover depuis novembre dernier un espace dédié à nos jolies crinières. Spécialiste de la pose d’extension de cheveux 100% naturels avec la méthode Great Lengths, Cazance ouvre sa boutique bis à quelques pas de sa première enseigne. Pour toutes celles qui rêvent de redonner du volume et de l’éclat à leur chevelure ou simplement avoir une nouvelle coupe, le salon de coiffure saura vous donner de l’allure. Cazance Rue de l’Arquebuse 22, 1204 Genève Tél : +41 22 320 25 25 www.cazance-geneve.ch

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photo : Leila Alaoui • graphisme : superpostion.info


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SREVNE’L A

Proposé par l’Hôtel Warwick depuis 2016, le dîner à l’envers bouleverse tous vos sens. Du placement des couverts aux tenues des serveurs, le classique dîner a été chamboulé dans son intégralité. Plat après plat, votre palais découvre des mets gustatifs et visuels en trompe-l’œil comme ce velouté de champignon à la truffe aux allures de capuccino et son biscuit, ou encore une assiette de mignardises en guise de dessert sur fond de brunch salé. De quoi nous dépayser le temps d’un repas pour savourer des mets qui nous mettent la tête à l’envers. Restaurant Téséo Rue des Alpes 24, 1201 Genève Tél. 022 716 80 00 www.warwickhotels.com/fr/geneva/

Sacré Ba zar!

Le Bazar Bohème est de retour pour une 9ème édition dans le lounge cosy de Vapiano. Un petit marché arty et branché où les créatrices sont à l’honneur pour nous présenter leurs créations: accessoires, vêtements, bijoux, doudous et savons. On y découvrira la Savonnerie Kaolin, Petite Bougie Candles, Les bijoux de Anne, Coco, Pêche Melba, Un bibi pour moi, Nath & Jul et Giovanna & Co pour le 2nd hand. A l’occasion de la journée, on shoppe, on découvre et on se fait plaisir le tout accompagné de bulles. Bazar Bohème Le 8 mars de 17h30 à 21h30 VAPIANO Place de Saint-Gervais 3 1201 Genève

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On profite

ON PREND LE LARGE

Rome, le temps ’d'une éternité par Olivier Gurtner

Entre piazza di Spagna, piazza dei Popolo, Palazzo Barberini, ville aux milles églises et autant de palais, Rome traverse l’histoire. Modèle d’art antique, renaissance, baroque mais aussi d’urbanisme, la capitale italienne dévoile ses charmes, célèbres ou cachés. Les monuments fascinent, les arts sont partout, Dieu n’est jamais très loin et la cuisine non plus. Quelques adresses dans une cité ou rien ne presse. N’est-elle pas la Ville éternelle?

41°4 8 ' 01' ' N 12 °14' 2 0 '' E

Mars 2016

FCO

Durée du voyage: 1h35m Distance depuis GVA: 695 km

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ON PREND LE LARGE

A voir

Où manger?

Institut suisse de Rome

Ad Hoc restaur ant

Dans la Villa Maraini, véritable palais magique surplombant la capitale, avec une vue à couper le souffle, entre Vittoriano et Vatican, l’Institut suisse de Rome organise une série d’événements, dont un cycle de conférences intitulé «Manières de voir», consacré à la perception, la compréhension et l’argumentation dans l’univers digital. Jusqu’en juin 2016.

A deux pas de la magnifique et harmonieuse Piazza dei Popolo au pied du Pincio, le restaurant Ad Hoc est tout entier voué à la truffe. Avant toute commande, les clients sont invités à humer quelques-uns de ces champignons. La truffe c’est d’abord un parfum. A essayer dans la carte, le trio de carbonara ou encore le magret de canard. A chaque fois, le service en truffe y est généreux et les cuissons parfaitement maîtrisées. A noter enfin l’impressionnant choix de vins: ce n’est plus une carte mais bien un livre!

Villa Maraini Via Ludovisi 48 +39 06 420 42 1 www.istituosvizzero.it

Galleria na zionale d’arte antica

Entre la fameuse Via Veneto et la Fontaine de Trevi, la Galleria nazionale d’arte antica: véritable panthéon des arts italiens. Dans le sublime et solaire palais Barberini se sont donnés rendez-vous Le Caravage, Le Titien, Raphaël, Le Tintoret mais également Nicolas Poussin ou Hans Holbein. Via delle Quattro Fontane, 13 +39 06 481 4591 www.galleriabarberini.beniculturali.it

Altare alla patria

Monument célèbre célébrant le fondateur de l’unité Italienne Vittorio Emmanuelle de Savoie, le «Vittoriano» bâti dans les années 20 offre un panorama gratuit (70 mètres de haut) sur les sept collines de Rome, le forum, le Colisée, la place du Capitole et bien d’autres monuments. Construit à partir de marbres blancs venus de toute l’Italie, le monument est surnommé la Machine à écrire.

Ad Doc Ristorante Via di Ripetta, 43 +39 06 323 3040 www.ristoranteadhoc.com

Tempio di Iside

Il ne faut jamais oublier que Rome est à quelques kilomètres seulement de la Méditerranée. Alors les fruits de mer sont à goûter. Pour cela, c’est au Tempio di Iside qu’on va. Dans ce décor de caves voûtées, les plats y sont copieux et le choix large. A essayer le crudo di pesce, avec un vin du Frioul… un conseil d’une grande gastronome! Hors des quartiers très touristiques, l’adresse est fréquentée par beaucoup d’Italiens. Venir au Tempio signifie avoir le porte-monnaie plutôt rempli et ne pas être pressé. Il Tempio di Iside Via Labicana 50, angolo via Pietro Verri www.isideristorante.it

Altare alla patria Piazza Venezia

Shopping

Si les enseignes de luxe sont Via Condotti, les adresses plus abordables se trouvent via del Corso. Sinon il faut se laisser aller près de la chaleureuse Piazza Navona.


On profite

On y dort

Vacance romaine

Arrivée à Rome. Gare de Roma Termini. Les thermes de Dioclétien accueillent celui venu chercher ses vacances romaines. Passé la Piazza della Repubblica, l’entrée du St. Regis est élégamment cachée derrière de lourdes portes de fer. A l’intérieur, un vaste lobby qui évoque «La Dolce Vita» de Fellini, filmée pourtant quelques rues plus haut, sur Via Veneto. A l’heure des 5 étoiles standardisés et sans âme, le St. Regis révèle au contraire tous les charmes de la capitale italienne. Y descendre, c’est respirer l’air et caresser l’âme de la Ville éternelle. par Olivier Gurtner

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On profite

On y dort

A chacun sa chambre

Passé l’élégante porte-tambour, l’architecture empire impressionne le visiteur, rapidement rassuré par la convivialité du personnel de réception: voiturier, bagagistes en livrée, concierge paré des clefs d’or. L’accueil réglé, l’invité monte dans l’une des 138 chambres et 23 suites, chacune offrant au regard une fresque unique représentant un monument de Rome, en partenariat avec une galerie d’art de la capitale. Dans les suites Ambassador, très spacieuses (un salon privé permet d’y recevoir ses invités), le mobilier oscille entre styles Régence, Louis XV et Empire. Plus contemporaines, les suites Signature font appel à des designers, comme la «Bottega Veneta», conçue par le designer Tomas Maier. Le service se veut évidemment impeccable: journaux distribués le matin, chambre apprêtée pour la nuit. Une brosse à dents oubliée dans l’avion? Le chasseur se chargera de vous en chercher une nouvelle en pharmacie. A table!

Pour se restaurer, le petit-déjeuner mérite de s’y consacrer. En plus de l’éternel English or Continental Breakfast, le St. Regis propose les magnifiques croissants italiens –fourrés à la confiture– ainsi qu’une immense variété dans la manière de préparer les œufs. Une personne est même préposée pour répondre aux désirs de chacun. En début de soirée à 19h, le rituel du champagne sabré se tient dans le lobby, avec une coupe servie aux clients de l’hôtel. Sabrer le champagne –et non sabler, ce qui signifie vider son verre– vient des hussards de la garde napoléonienne qui célébraient leurs victoires de cette manière si particulière. Plus tard, il faudra déguster le Bloody Maryterrenean, cocktail se référant au fameux Bloody Mary, créé en 1934 par un barman du St. Regis de New York. Sa variante romaine comprend jus de tomate, jus de citron, sel, poivre italien, vodka, origan, huile d’olive et ciboulette.

Hôtel éternel

Le St. Regis peut être fier de son histoire. Créé par César Ritz, fondateur de l’hôtel éponyme parisien, et du Savoy de Londres, l’hôtel s’inscrit dans le paysage urbain, entre style «fin de siècle» et architecture typique des palais romains, tels que dessinés par le Tessinois Domenico Fontana au XVIème siècle, à qui l’on doit notamment la façade du Quirinale, (résidence du président de la république). Ouvert en 1894 avec un dîner de gala d’Auguste Escoffier comptant 14 plats, l’adresse était du dernier chic: éclairage électrique, chauffage centralisé, ascenseur. Des têtes couronnées y sont descendues, comme le roi Hassan II du Maroc, Juan Carlos d’Espagne, la Reine Elisabeth ainsi que des personnalités des arts, comme Maria Callas, Sharon Stone et plus récemment Lady Gaga.

Descendre au St. Regis c’est comme arriver à Sans-Souci, une adresse où rien ne presse mais chacun se presse pour assurer le plus beau séjour dans l’une des plus belles villes du monde.

Hôtel St. Regis Via Vittorio E. Orlando, 3 Rome www.stregisrome.com/fr

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On profite

Coup de food

À la chasse au bon goÛût PAR OLivier Gurtner

Après les viandes au goût fort de l’automne, entre médaillon de cerf et civet de chevreuil, il est encore temps d’apprécier l’hiver finissant, ses légumes rares et intéressants pourtant. Rendez-vous est donc pris au Woods, le restaurant de l’Hôtel InterContinental, dirigé par Guillaume Bourdillon, un passionné qui a 17 ans de maison!

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Coup de food

En lisière de la forêt

«Genève, cette petite ville qui porte le monde»… C’est par ces mots que l’écrivain Georges Haldas parlait de sa ville adorée. Une cité au cœur de la diplomatie multilatérale, qui accueille toutes les civilisations pour qu’elles se mettent à la table des négociations. Dans ce fourmillement intense et laborieux au service du monde, l’Hôtel InterContinental a aussi sa table: le Woods. Son chef de délégation, Guillaume Bourdillon.

Hiver gour mand

Sur la carte, l’hiver reste encore en bonne place, avec des arômes éveillés qui rappellent les saillies jouées par les cordes dans «l’Hiver» des Quatre Saisons de Vivaldi. Du côté de la terre, on apprécie la finesse de l’Osso Bucco de veau cuisson basse température, aussi complexe qu’une partition de Mahler. Classique de l’hiver, le canard –cuisson rosée évidemment– est accompagné de topinambours et poire cuite au vin, une cuisson aussi gourmande qu’une ouverture de Rossini! De la terre également, la truffe –à l’arôme puissant et au goût subtil (comme le thé)– proposée en risotto. Souvent crémeux et beurré, le riz est ici plus sec et léger, tant mieux. Evidemment, les mets changeront au printemps, entre produits de la région et de saison.

Depuis la clairière

Passé l’impressionnant hall aux larges volumes, dont les lignes pures rappellent Maurice Braillard et son architecture, le contraste est saisissant: un plafond rabaissé, une lumière adoucie. On pénètre dans une reposante pénombre. Entre sous-bois et fauteuils courtois, le décor évite les ors.

Côté vins, la cave est bien dotée, entre crus du cru et étiquettes prestigieuses (puisqu’on compte notamment un fameux Petrus –appellation Pomerol), permettant à chacun de s’enivrer selon son envie, et sa bourse. Ter miner sur une note sucrée

Entre symphonie de saveurs et œuvres pour les yeux, les desserts signés Julien Maslanka exigent de prendre son temps: regarder avant de goûter. Des réalisations architecturées, des textures contrastées, des arômes réinventés. Une poire pochée aux épices, une pomme vanillée au four, un ananas en carpaccio, ou une meringue aux agrumes… impossible de rester impassible. Un final sans faute! Restaurant Woods Chemin du Petit-Saconnex 7-9 1209 Genève 022 919 33 33 www.intercontinental-geneva.ch

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Coup de food

In the mood for slow food par Audrey Dijkhuizen & Mina Sidi Ali

Premiers mois de l'année et nous voici à nouveau affolés, cherchant à tout prix à rattraper les frasques des festivités passées. Angoissés par l’excès de saumon fumé et graisses saturées, notre salut se décline en deux options: jouer les ascètes affamés ou les téméraires consumés par de longues heures passées au Fitness à s’essouffler. Sourires narquois, on a décidé d'envoyer valser ces postulats. Déterminés à encenser nos panses pour mieux panser nos plaies, on opte pour la formule Takinoa qui a ouvert fin février son troisième spot genevois aux Eaux-Vives. A ce sujet Hippocrate a bien lancé «Que ton aliment soit ton seul remède», le concept adepte du manger sain, on en fait tout une série de plats (64 produits proposés par jour): gourmet, local, bio et basses calories à la fois. Pour comprendre l’origine de cette enseigne vaudoise crée par Eric Lebel, on a décidé de remonter à la source direction Gland dans les cuisines de Mauricio, chef atypique de Takinoa, au taquet des nouvelles tendances culinaires diététiques.

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Coup de food

fond de l’estomac toute la journée, au contraire il vous permet de vous sentir bien. D’ailleurs «taki» provient du grec ancien, takhys qui signifie rapide ajouté au suffixe «no» il donne l’idée d’absence. Ainsi, Takinoa évoque l’absence de vitesse. Un repas Takinoa prodigue une alimentation saine et équilibrée avec tous les apports journaliers dont nous avons besoin. On cuisine sans beurre, sans agents conservateurs, sans aditifs, sans colorants, sans sucres raffinés et avec les légumes et fruits de saison. Est-ce qu’il y a des produits laitiers dans vos recettes? Dans l’esprit Takinoa, on a enlevé tous les produits laitiers et à l’avenir tout sera sans gluten. Aujourd’hui, nous avons déjà très peu de gluten mais notre pain en est encore composé. C’est le seul produit que nous ne fabriquons pas et qui est importé.

Takinoa en 3 mots? Cuisine saine et savoureuse. Vous cuisinez depuis combien de temps chez Takinoa ? Takinoa est l’évolution d’un concept né à Paris en 2005: Be Good. Je viens du Chili et je suis arrivé en 1988 à Paris. J’ai une licence en philosophie et je me suis retrouvé par hasard en cuisine, pour payer mes études. J’y ai trouvé des affinités, des goûts, j’ai donc décidé de faire une école de cuisine. Mais je n’ai jamais voulu faire mes armes auprès de chefs étoilés, car on y perd la vision de ce qu’on veut réellement faire. Il est vrai que j’aime bien faire les choses à ma manière.

A quelle fréquence changez vous vos menus? Toutes les deux semaines. Depuis 3 ans chez Takinoa, j’ai créé environ 600 recettes. Mon inspiration me vient de mes voyages, de mes discussions avec les gens et surtout mes collègues qui contribue largement à la création. Chacun apporte ses idées dans l’élaboration des recettes.

Et de Be Good à Takinoa il n’y a qu’un pas? Non, je dirais qu’il y a plusieurs pas. Tout d’abord le local, défendre les producteurs suisses. Eric Lebel, fondateur de Takinoa, passionné de montagne et actif dans le domaine de la restauration collective a fait venir Be Good en Suisse. Nous avons essayé de transposer nos recettes Be Good, mais cela ne fonctionnait pas car les Parisiens n’ont pas les mêmes attentes culinaires que les suisses. L’Helvète aime retrouver les saveurs qu’il découvre en voyage, il y a une accentuation des goûts. Ce que je garde en tête c’est une philosophie en commun entre Be Good et Takinoa: respecter la digestion.

Takinoa – Food for joy Dans le bâtiment Nations Business Centre Rue du Pré-de-la-Bichette 1, 1202 Genève Dans la Fnac de Rive Rue de Rive 16, 1204 Genève

Tous vos plats permettent une digestion facile? Comme nous n’apportons pas de graisses polyinsaturées, on permet une digestion rapide. On ne retrouve pas ce coup de barre après le repas de midi. Ce n’est pas un met qui vous tient au Go Out! Magazine

Eaux-Vives (dès fin février) Rue du Nant 12, 1207 Genève www.takinoa.com

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Bien ĂŞtre

Galaxy healthy par Mina Sidi Ali

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Bien être

Cet hiver, on a opté pour un break detox 5 étoiles avec The Green Shelters dans les Alpes françaises, où on a oublié notre inséparable portable, nos emails ascensionnels, nos fringants éphémérides avec leur attirail de rides, nos coups de stress en liesse… bref tout ce qui constitue le quotidien de notre frénésie urbaine. Une façon de remettre les pendules à l'heure, en se nettoyant le corps comme l'esprit, échappant à nos manies alimentaires qui vivent des avatars de bazars. Au top des activités? Cours de yoga, méditation, relaxation, massages et workshops cuisine. Le concept adepte du bien-être lancé il y a un an par Juan Arance, ex-Lanvin et Louis Vuitton, se veut avant tout holistique et résolument anti-hystérique. On fait ce que l’on veut quand on veut! Le staff? Nutritionniste-naturopathe, chef vegan et yoga master –tous des crèmes fraîches sans acides gras saturés– supervisent une expérience qui se veut sérieusement contrôlée sans être astreignante. Les convertis dont on fait désormais partie ne jurent que par ses bienfaits (perte de poids, énergie décuplée, système immunitaire renforcé, sensation de bien-être général). Morceaux addictifs mais sans additifs choisis.

Essaouira (Maroc), Ibiza, les Baléares et la dernière en date dans les Alpes françaises, c’est tout les deux mois que Juan Arance passionné et charmant fondateur de The Green Shelters, embarque hommes et femmes d'affaires surmenés et vannés, sportifs courbaturés et créatifs exténués pour une retraite detox l’espace de quelques jours (3 à 7). On y va pour se remettre en forme, déstresser, ou s'assurer des lendemains qui ne déchantent pas. Pour la majorité, c’est l'occasion idéale de faire un break, le point santé ­physique et psychique­ dans une bulle hors du temps et des stresseurs du quotidien. Une tendance en lien avec l’engouement des citadins pour le bien-être et les médecines parallèles. Aux thalassos bobos, aux retraites prosaïques, aux spas lambda, l’ingénieux et soucieux du détail Juan Arance balance des break «no toxines» basés sur une alimentation hypotoxique et hypocalorique avec un check-up nutritionnel quasi complet par une naturopathe et des soins massages, détoxinants et réénergisants. Le tout est complété par des cours de yoga d’une heure trente matin et après-midi. Ici, on purge, toujours et encore pour éliminer les toxines. On nous apprend qu’un des précieux remèdes pour recharger les batteries, c’est dormir (huit heures minimum) car aujourd'hui, les gens ne savent plus se reposer et accepter la fatigue. On ne tardera pas à assimiler les relaxing siestes dans son planning. Go Out! Magazine

A Hauteluce, dans les Alpes Françaises, on loge dans un chalet super cosy et chaleureux, à la déco au design scandinave et épuré: le Savoie Claire. Pendant la cure, on consomme des plats vegan composés par la pétillante Julie (ex-Alain Passard, chef étoilé français) qui nous initie à un régime alimentaire qui repose l’appareil digestif en facilitant l’élimination. On s’attend à des repas ascétiques, à regretter d’avoir troqué les gâteaux de son pâtissier préféré et à avoir des mirages de la Grande Bouffe de Marco Ferreri. On retrouve dans son assiette des mets copieux et savoureux à souhait avec entre autres un gratin de chou fleur à la béchamel de noisette, des rice balls façon thaïe ou encore un carpaccio d’orange avec radis et oignons rouges le tout saupoudré de pistache. En prime, la jolie Aurélie, naturopathe et experte ès jus et smoothie complétera nos connaissances sur une meilleure alimentation quotidienne grâce à un bilan de vitalité remis en fin de cure. On ne mangera plus de la même manière, c’est sûr. Au-delà des désagréments parfois ressentis pendant la retraite (nausées, maux de tête, vertiges, insomnies) – on nous avait prévenu- à terme on se sent revivre de l’intérieur comme de l’extérieur. En trois jours, détendu comme un coq en pâte, on a optimisé son capital santé, nourrit son système nerveux et surtout reboosté son moral. Arrivé survolté, l’œil scotché à son smartphone et sa montre, on en revient ressuscité, léger comme un flocon d’avoine. Prochaine retraite: à Essaouira (Maroc) Du 19 au 23 mars 2016 www.thegreenshelters.com

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Festival International du Film Juif de Genève Du 10 au 17 mars 2016 www.gijff.org


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Appareil photo E-M10 Mark II, Olympus, 870 CHF. / 2. Peluche «Riceouch Cactus», Noodoll, www.colette.fr, 30CHF. / 3. Le Kit à champignon, Prêt à pousser, www.pretapousser.fr, 25 CHF. / 4. Sac Nayboot, www.navyboot.ch, prix sur demande. / 5. Porte-clés connecté, Wistiki, www.wistiki. com, 30 CHF. / 6. Porte cartes/photos en marbre «Wagon», Marlo&Isaure, 45€. / 7. Enceinte «Boom Boom», Mathieu Lehanneur, www.conranshop.com, 200 CHF. / 8. Bloc-notes «donuts», Pen and Deli, www.colette.fr, 15CHF. / 9. Montre Marmor, Swatch, www.swatch.ch, 70CHF. 1.

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On profite

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10. Patchs brodés, Macon & Lesquoy, www.maconetlesquoy.com, 10-40€ / 11 . Lampe de table poisson

d’avril, Bénédicte Oliier, www.conranshop.fr, 116CHF. / 12. Cactus en liège, www.conranshop.fr, 15CHF. / 13. Mini Balloon coat hooks, shop.thecoolhunter.net, 75$. / 14. Montre Tiffany, Tiffany & Co, www.tiffany.fr, prix sur demande. / 15. Nails Spray, nailsinc, www.nailsinc.com, 20 CHF. / 16. Fauteuil de table «cames», La redoute intérieurs, www.lareoute.ch, 349CHF. / 17. Boucles d’oreills «pearl elipse», Sacaisophiebillebrahe, www.shopdoverstreetmarket.com, 935 CHF. Go Out! Magazine

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On profite

COSMéTIQUES

MON DADA: MON PETIT MINOIs

Dans le sens des aiguilles d'une montre: La petite robe noire, vernis à ongles, Guerlain – Phyto-lip twist, baume teinté, Sisley – Mains de velours, soin des mains, l'Occitane – Ibuki, masque de nuit, Shiseido – Rose cliff, rouge à lèvres, Nars – L'eau de paille, parfum, Serge Lutens – Mielicime, beurre masque visage, l'Alpage

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Des années 70 à nos jours…

7 avril 19h

Collectif In Vitro

forum-meyrin.ch

Des années 70 à nos jours… © Sabine Bouffelle

1 soirée 3 spectacles !


Copyright: General Pop

Agenda

Avec Go Out! Vous vivez heure après heure l'offre culturelle genevoise avec notre application Toot Sweet. Vous pouvez également être informé à informé à l'avance sur notre agenda multimédia. Dorénavant, plus aucun prétexte pour ne plus sortir! Go Out! Magazine

Expositions, théâtre, cinéma, classique, danse, clubbing, live, là-bas, en famille …

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Agenda

Cinéma

écran total L’hiver? Une période idéale pour se retrouver dans une salle de ciné, histoire de se prélasser, eh oui à l’ombre d’un écran. 4 films qui ont tapé dans l’œil de la rédaction. I

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R asta rocket bis

Quatuor séducteur

E n p l e in hiver, on pense montagne, ski et surtout à slalomer sur la poudreuse. Une ambiance d e sais o n, qu’on retrouve dans le dernier film de Farid Bentoumi: Good luck Algeria. Basée sur une histoire vraie, c e ll e d e s o n propre frère, Noureddine Maurice Bentoumi, la pellicule nous embarque aux jeux olympiques d’hiver avec la participation incongrue d’un skieur de fond qui concoure sous la bannière du pays d’origine de son père: l’Algérie. Au-delà de l’exploit sportif, ce défi improbable va pousser le protagoniste principal Sam (Sami Bouajila) à renouer avec ses racines. Good Luck Algeria n’est pas sans rappeler Rasta Rockett, également adapté d’une histoire vraie: dans les deux films, il est certes question de jeux d’hiver, mais aussi et surtout de choc des cultures, de tolérance et de dépassement de soi.

Exit les féministes et défenseurs des droits de l’homme, pour mater Much loved, il ne faut pas avoir les nerfs en pelote. Le nouveau film de Nabil Ayouch retourne tripes et esprits. Portrayant un groupe de 4 prostituées marocaines, le film du réalisateur double les grilles de lecture à travers plusieurs thématiques: groupe de pairs, étude de mœurs, drame social… Avec talent et cran, les actrices réussissent à nous happer dans leur univers âpre et ne laissent personne de marbre. Ces vrais oiseaux de nuit saisis dans leur quotidien dévoilent un monde crû mais à travers une regard sans misérabilisme ni morale. Sensible, magnétique, p ro f o n d é m e nt humain, le quatuor torpille toutes les règles de bon goût avec un tourbillon de strass, d’insultes et d’ardeur féroce. La pellicule hante encore quelques jours après son visionnage. Brutal.

Good luck Algeria de Farid Bentoumi dès le 30 mars

Much loved de Nabil Ayouch, dès le 9 mars

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Agenda

Cinéma

IV JFK isr aélien

Dans son d e r n i e r docu-fiction à travers u n b r ill a n t brûlot politique, Amos G it a ï n o us replonge le 4 novembre 1995 d a ns l’assassinat en direct d’Yitzhak Rabin, alors Premier ministre israélien. Le réalisateur de Kippour truffe son film d’images d’archives bouleversantes, d’interviews inédits et des scènes reconstituées véristes. Il permet ainsi une passionnante relecture de l’histoire d’Israël, éclairant le présent, jusqu’à nous donner des clés sur le devenir de la région. Il nous aide surtout à comprendre ce qui a mené au gel du processus de paix au Moyen-Orient. Méticuleusement réalisé grâce à un montage d’une fluidité maitrisée, l’œuvre se dévoile comme un véritable requiem, vibrant plaidoyer pro-Rabin qui fera probablement polémique. On en est resté scotché, cloué au siège comme si on était le cameraman! A noter qu’Amos Gitaï sera présent à Genève pour le Festival du film et forum international sur les droits humains (FIFDH).

III Voir le monde entre 4 murs

Adapté cinématographiquement du best-seller d’Emma Donoghue, qui a d’ailleurs écrit le scénario du long-métrage, Room nous séquestre dans le quotidien d’une jeune femme –Ma– en captivité avec son fils Jack de 5 ans. Ce dernier n’a jamais pu mettre le nez à l’extérieur de la pièce. La jeune femme brutalisée n’a qu’une idée, trouver une façon de sortir de cet abri de jardin, verrouillé de l’extérieur, le plus rapidement possible. On pense rapidement à la caméra claustrophobe de Park Chan Wok dans Oldboy ou encore à The Wo l f p a c k , c e documentaire sur des adolescents qui n’ont jamais mis un pied à l’extérieur de leur demeure à New York. En réalité, l’auteure s’est inspirée de faits divers terribles dont l’affaire Fritzl. Malgré l’exploit d’un film dévoilant avec poésie un cinéma d’auteur accessible à tous, le livre reste plus poignant et passionnant.

Le dernier jour d’Yitzhak Rabin d’Amos Gitaï dès le 16 mars

Room de Lenny Abrahamson dès le 9 mars

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Agenda

Expositions

Expositions

GALERIES D’ART

Schoenstadt . Jusqu’au 12 mars

QUARTIER DES BAINS Andata.ritorno laboratoire d’art Contemporain Rue du Stand 37 | 1204 GE 022 329 60 69 andataritornolab.ch • Mood Motel, Maureen Brodbeck Du 17 mars au 24 avril 2016

Centre d’édition contemporaine Rue des Rois 15 | 1204 GE 022 310 51 70 c-e-c.ch • Artists’ Voices Exposition collective, vocale et sonore du 11 décembre au 26 mars 2016

Art Bärtschi & Cie 24, rue du VieuxBillard 1205 Genève 022 310 00 13 bartschi.ch • 12+2+1 14 janvier 2016 au 12 mars 2016

Galerie Bernard Ceysson Rue du Vieux-Billard 7 | 1205 GE 022 320 64 82 bernardceysson.com • André-Pierre Arnal Luxembourg Jusqu’au 04 mars 216

Blondeau & Cie Rue de la Muse 5 | 1205 GE 022 544 95 95 blondeau.ch • Jonathan Monk Du 17 mars au 30 avril 2016

Galerie Mezzanin Rue des Maraîchers 63 | 1205 GE 022 328 38 02 galeriemezzanin.com •Exposition de groupe 14 Janvier au 12 mars 2016

Galerie Laurence Bernard Rue des VieuxGrenadiers 2 1205 GE 022 320 61 24 btwgallery.com • Future Landscape(s) Yesim Akdeniz, Gil Heitor Cortesao, Michel Huelin, Eric Ernest Johnson, William Lemon, Matt Lipps, Théo Mercier, Kim

Galerie Patrick Cramer Rue du Vieux-Billard 2 | 1205 GE 022 732 54 32 cramer.ch

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Jusqu’au 06 mars • Timothée Calame Du 18 mars au 8 mai 2016 Marc Jancou Contemporary Rue des Bains 63 | 1205 GE 022 321 11 00 marcjancou.com • Wayne Ngan: Vessels Jusqu’au 11 mars Quark Rue Charles-Humbert 6 | 1205 GE 022 731 04 60 espacequark .ch Ribordy Contemporary Boulevard d’Yvoy 7B | 1205 GE 022 321 75 63 ribordycontemporary. com •Erik Lindman Torso Jusqu’au 15 mars •L’alphabet des ombres, Pierre Vadi Du 17 mars au 7 mai 2016 Skopia Rue des VieuxGrenadiers 9 1205 GE 022 321 61 61 skopia.ch •Francis Baudevin• 14 Janvier au 15 mars 2016 Fonderie Kugler Rue de la Truite 4 + 4bis | 1205 GE usinekugler.ch

Hard Hat Rue des Bains 39 | 1205 GE 022 320 37 20 hard-hat .ch • Quentin Lannes Biolympics

Xippas Art contemporain Rue des Sablons 6 | 1205 GE 76

022 321 94 14 xippas.com • Vik Muniz Pictures of America Jusq’au 5 mars 2016 Xippas Art contemporain Rue des Bains 61, Genève |1205 GE 022 321 94 14 xippas.com • Vik Muniz Pictures of America Jusq’au 5 mars 2016 Studio Sandra Recio 26 rue du Vieux Billard |1205 GE 022 548 02 42 sandrarecio.com • Yaima Carrazana / Loidys Carnero Jusqu’au 11 mars

QUARTIER DE L’ÉTOILE Galerie Guy Bärtschi Rte des Jeunes 43 | 1227 Carouge 022 310 00 13 bartschi.ch Studio Sandra Recio Rte des jeunes 4ter | 1227 Acacias 022 548 02 42 sandrarecio.com Espace_L art contemporain Rue des Bains, 23|1205 Genève 022 301 64 90 espacel.net • Rio Naïf et les Jeux Olympiques L’exposition présentera un panorama coloré


Agenda

et joyeux de la ville de Rio à travers le regard original des peintres naïfs comme: Lia Mittarakis, Gerson et Dalvan. Jusqu’au 5 mars 2016 Pavillon Sicli Route des Acacias 45 1227 Acacias 022 596 43 80 pavillonsicli.ch Villa Bernasconi Route du Grand-Lancy 8 1212 Grand-Lancy 022 794 73 03 villabernasconi.ch La Ferme de la Chapelle Route de la Chapelle 39 1212 Grand-Lancy 022 342 94 38 fermedelachapelle.ch • Virginie Otth, Isabelle Schiper, Yuki Shiraishi / Epace, Espaces Du 27 février au 24 mars 2016 Galerie Mezzanin Rue des Maraîchers,63 | 1205 Genève galeriemezzanin.com • Maureen Kaegi, Martin Kippenberger, Seth Price, Stephen Prina, Richard Smith As He Remembered It... Jusqu’au 5 mars Truth and Consequences Boulevard d’Yvoy, 7| 1205 Genève 079 533 46 67 truthandconsequences.

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Expositions

ch • Seyoung Yoo / Dynamix Kids Club Jusqu’à la nuit des temps ... CAROUGE Joy de Rouvre Rue des Moraines 1 1227 Carouge 079 614 50 55 galeriejoyderouvre.ch • Dominik Stauch, On Stage A partir du 17 mars 2016 Mines d’Art Rue St-Joseph 39 | 1227 Carouge 022 301 30 19 minesdart .com Krisal Rue du Pont-Neuf 25 | 1227 Carouge 022 301 21 88 krisal.com • Régis Colombo – L’ici e(s)t l’ailleurs Du 27 février au 24 mars 2016

1227 Carouge espacejb.com • Ricardo Cases El porqué de las naranjas• Jusqu’au 31 mars

022 700 51 51 galeriebertrand.com • Michael Hilsman, The softest Bullet Du 11 mars au 16 avril 2016

CITÉ-CENTRE Art en île - Halle Nord Place de l’île 1 | 1204 GE 022 312 12 30 act-art .ch •Agnès Brun Peintures et dessins Du 10 mars au 20 mars •Philippe Schmidiger Photokinésigraphie Du 02 mars au 06.mars •M.S Bastian / Isabelle L Paradis Mystérieux Du 26 fevrier au 05.mars

Cité du Temps Pont de la Machine | 1204 GE 022 818 39 00 citedutemps.com • « Breguet, une histoire auprès des grands hommes » Jusqu’au 21 février 2016, • « The Facets of Harry Winston » Jusqu’au 21 février 2016.

Galerie Anton Meier 2, rue de l’Athénée, 1205 Genève Palais de l’Athénée antonmeier-galerie.ch Artvera’s Rue Etienne-Dumont 1 | 1204 GE 022 311 05 53 artveras.com •Henk Helmantel A contemporary Old master Jusqu’au 2 avril

Marianne Brand Rue ancienne 20 | 1227 Carouge 022 301 34 57 galeriembrand.ch • Dessins et peintures de Claire Guanella Jusqu’au 19 mars 2016 Espace Diamono 4bis, rue des Moraines, 1227 Carouge 022 548 37 33 • Art de Birmanie Mysticisme et Folklo Jusqu’au 16 avril

Bailly Gallery Rue l’Hôtel-de-Ville 10 | 1204 GE 022 827 24 24 charlybailly.com Galerie Sébastien Bertrand Rue de l’Evêché, 1| 1204 GE

Espace JB 32 rue des Noirettes studio 526 77

Evartspace Grand-Rue 12 | 1204 GE 079 352 96 82 evartspace.ch Gagosian Gallery Place de Longemalle 19 | 1204 GE 022 319 36 19 gagosian.com • Georg Baselitz Visit from Hokusai Jusqu’au 18 mars Galerie Anton Meier Palais de l’Athénée Rue de l’Athénée 2 | 1205 GE 022 311 14 50 antonmeier-galerie.ch Galerie de Jonckheere Rue de l’Hôtel-de-Ville 7|1204 Geneve 022 310 80 80 dejonckheere-gallery. com


Agenda

Interart SA Grand-Rue 33 |1204 Geneve 022 312 24 60 galerie-interart.com • En permanence• Grands maîtres impressionnistes et modernes Jusqu’au 15 avril Galerie Jacques de la Béraudière Rue Etienne-Dumont 2 | 1204 GE 022 310 74 75 delaberaudiere.ch Galerie Patrick Gutknecht Rue de Saint-Léger 28 | 1204 GE 022 312 32 14 gutknecht-gallery.com Galerie Franck Pages

Expositions

Grand-rue 2 | 1204 GE 076 602 50 54 frankpages.com Galerie Rosa Turetsky Grand-Rue 25 | 1204 GE 022 310 31 05 rosaturetsky.com • Hans Schnorf Du 25 février au 19 mars 2016 Galerie Sébastien Bertrand Rue du Simplon 16 1207 Genève (Galerie 2) 022 700 51 51 galeriebertrand.com Galerie Sonia Zannettacci Rue Henri Fazy 4 |

Palais de l’Athénée Salle Crosnier Palais de l’Athénée Rue de l’Athénée, 2 |1205 Genève societedesarts.ch/ societe-des-arts/sallecrosnier/ • Thomas Maisonnasse• Exposition personnelle Jusqu’au 26 mars

• Muriel Rodolosse De l’oxygène ! Jusqu’au 4 avril Quartier Libre SIG Pont de la Machine | 1204 GE 022 420 75 75 sig-quartierlibre.ch • « Rhodanie. Du glacier du Rhône à la mer Méditerranée » Du 12 février au 29 mai 2016 Nest Gallery Rue Etienne-Dumont 14 | 1204 GE 022 518 02 83 nest-geneva.ch

Gowen Contemporary Rue Jean-Calvin 4 | 1204 GE 022 700 30 68 gowencontemporary. com

Hermance Fondation Auer Ory pour la photographie Rue du Couchant 10 |1248 GE 022 751 27 83

1204 GE 022 311 99 75 zannettacci.com • Kosta Alex Jusqu’au 16 avril

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Agenda

auerphoto.com PETIT-SACONNEX Villa Dutoit Chemin Gilbert Trolliet 5 1209 Petit-Saconnex 022 733 05 75 villadutoit.ch •Art Singulier du 4 au 20 mars 2016 BERNEX Mairie de Bernex Galerie Aux portes de la Champagne Rue de Bernex 311 | 1233 Bernex 022 850 92 92 bernex.ch

Expositions

MUSÉES

19-21 1223 Cologny 022 707 44 36 fondationbodmer.ch • Henri Michaux Zao Wo-Ki 05 décembre au 10 avril 2016

Centre d’Art Contemporain Rue des Vieux Grenadiers 10 | 1205 022 329 18 42 centre.ch • Rochelle Feinstein In Anticipation of Women’s History Month. Selected works. Jusqu’au 24 avril

MEYRIN Galeries du Forum de Meyrin Place des CinqContinents 5 1217 Meyrin 022 989 16 69 meyrinculture.ch/ evenements/exposition •Six pattes et autres Bzzzzz Jusqu’au 16 avril

Centre d’édition contemporaine 15, rue des Rois | 1204 GE 022 310 51 70 c-e-c.ch • Artists’ Voices Exposition collective, vocale et sonore Jusqu’au 26 mars

COLOGNY Fondation Martin Bodmer Route Martin Bodmer

Centre de la photographie Genève Rue des Bains 28 | 1205 GE 022 329 28 35 centrephotogeneve.ch •Rhodanie Bertrand Stofleth Jusqu’au 29 juin Musée d’ethnographie (MEG) Bd Carl-Vogt 65-67 | 1205 GE 022 418 45 50 ville-ge.ch/meg Musée d’art et d’histoire (MAH) Rue Charles-Galland 2 | 1206 GE 022 418 26 00 ville-ge.ch/mah

— TALKING HEADS Conférence

En conversation avec Lionel Bovier, directeur du Mamco, Musée d’art moderne et contemporain de Genève HEAD – Genève Auditoire Bd James-Fazy 15 19 h 00 Mars 2016

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— John Armleder Artiste 27.04.2016


Agenda

Maison Tavel Rue du Puits-SaintPierre 6, 1204 | Ge 022 418 37 00 ville-ge.ch/mah •Le retour des ténèbres Les mythes de Frankenstein et du vampire Jusqu’au 19 mars 2017 Bibliothèque d’Art et d’Archéologie Prom. du Pin 5, 1204 Genève 022 418 27 00 •200 ans de fêtes et de livres! Autour du Bicentenaire de l’entrée de Genève dans la Confédération suisse Jusqu’au 28 mai Musée BarbierMueller Rue Jean-Calvin 10, 1204 Geneve 022 312 02 70 barbier-mueller.ch • Monnaies Objets d’échange dans les collections Barbier-Mueller Du 11 février au 30 octobre Musée Rath Place Neuve | 1204 GE 022 418 33 40 institutions.ville-geneve. ch • Byzance en Suisse Jusqu’au 13 mars Cabinet d’arts graphiques Promenade du Pin 5 1204 Genève 022 418 27 70 ville-ge.ch/cde

Go Out! Magazine

Expositions

Musée d’art moderne et contemporain (MAMCO) Rue des VieuxGrenadiers 10 | 1205 022 320 61 22 mamco.ch •Séquence printemps 2016• Emilie Parendeau, lauréate du Prix Culturel Manor 2016 Bruno Pélassy Marnie Weber Jusqu’au 30 avril

Muséum d’Histoire Naturelle Route de Malagnou 1 | 1208 GE 022 418 63 00 ville-ge.ch/mhng Exoplanètes Jusqu’au 4 avril 2016 Musée Ariana Av. de la Paix 10 | 1202 GE 022 418 54 50 ville-ge.ch/ariana • Jürgen Partenheimer Calliope 20 novembre au 20 mars Musée d’histoire des sciences Rue de Lausanne 128 | 1202 GE 022 418 50 60 ville-ge.ch/mhs • Terre et soleil Jusqu’au 4 avril Fondation Baur Musée des Arts d’ExtrêmeOrient Rue Munier-Romilly 8 | 1206 GE 022 704 32 82 fondation-baur.ch • Estampes modernes japonaises 1910-1960 Du 3 mars au 22 mai 2016 Musée de Carouge Place de Sardaigne 2 | 1227 Carouge 022 342 33 83 carouge.ch •Lime! Coupe! Grave! Histoire de la Fabrique de limes Vautier Jusqu’au 9 avril

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Agenda

Opera / classique

Opéras / Concerts classiques

OPÉRAS

Debussy, Poulenc, Tchaïkovski, Granados et Berlioz. di 20 mars à 19:30 Opéra des Nations Avenue de France, 40 1202 Genève 022 418 35 00 geneveopera.ch

présente comme l’« America’s favorite mezzo » mène une brillante Susan Graham carrière internationale Originaire du Sud-Ouest : après s’être fait des États-Unis, Susan remarquer dans Mozart Graham ne se produit concerts et Haendel, avec des qu’à de rares occasions classiques rôles travestis puis hors de son pays d’autres plus virtuoses, natal. Pour preuve, ses Ve 04.03 A 20h30 elle s’est illustrée dans prochains engagements OSG - Orchestre le répertoire lyrique seront Didon (Les Symphonique français. À l’occasion Troyens) à San Genevois de son récital genevois, Francisco et la Comtesse Gleb Skvortsov direction elle sera accompagnée Geschwitz (Lulu) au Dmitry Rasul-Kareyev par Malcolm Martineau, Metropolitan Opera, la clarinette avec qui elle interprétera célèbre institution lyrique Noémie Bialobroda alto des grandes pages de new-yorkaise où elle Ludwig van Beethoven la littérature musicale chante au moins une fois Coriolan, ouverture en ut européenne, dont des par saison. Depuis ses mineur op. 62 CHATTE_GO OU MAG_ OBLON_02.pdf 1 Schumann, 22.02.16 15:24 œuvres de débuts à Covent Garden Max Bruch Fauré, Strauss, Grieg, en 1994, celle que l’on Double Concerto pour

clarinette et alto en mi mineur op. 88 Ludwig van Beethoven Symphonie n° 2 en ré majeur op. 36 Victoria Hall Rue du Général-Dufour 14 1204 Genève 022 418 35 00 symph.ch SA 05.03 A 20h30 Les Solistes de l’Académie Menuhin Guillaume Lekeu Adagio pour cordes Antonio Vivaldi Concerto en ré mineur Rv 541 Johan Halvorsen Passacaglia en sol mineur Piotr Ilitch Tchaïkovski Andante cantabile op.

VEN_11_03_16

HALL W

BARBARA_LYNN JORDAN_NINA NANA & LA RIBAUDE (berlin)

22h00 - 25.- / 37 philibert de sauvage - geneve


Agenda

11 n° 1 Henryk Wieniawski Scherzo-Tarentelle op. 16 Heitor Villa-Lobos Bachiana brasileira n° 5 Pablo de Sarasate Carmen op. 25 Remo Giazotto/Tomaso Albinoni Adagio en sol mineurSalle des Victoria Hall Rue du Général-Dufour 14 1204 Genève 022 418 35 00 fondationpatino.org DI 06.03 A 18h00 AVETIS Festival Orchestra Sergey Ostrovsky direction Vag Papian piano Varduhi Khachatryan mezzo-soprano Georges Bizet Carmen, ouverture et air de Carmen Giuseppe Verdi Un ballo in Maschera, air La Traviata, ouverture Gioacchino Rossini Il barbiere di Seviglia, ouverture et air de Rosina Semiramide, air de Semiramide Pietro Mascagni Cavalleria rusticana, «Intermezzo» et air de Santuzza Arrigo Boito Mefistofele, air de Margherita Giacomo Puccini Gianni Schicchi, air de Lauretta Tosca, air de Tosca Vincenzo Bellini Norma, air de Norma Go Out! Magazine

Opera / classique

Orchestre de la Suisse Romande Gabriel Fauré Pelléas et Mélisande, suite op. 80, 1898 Matthias Pintscher Mar’eh, pour violon et orchestre, 2010-2011 Antonín Dvořák Symphonie n° 8 en sol majeur op. 88, 1889 Rencontre publicmusiciens à l’issue du concert Victoria Hall Rue du Général-Dufour 14 1204 Genève 022 418 35 00 osr.ch, Ve 11.03 A 11h00 Geneva Camerata “Master Classe De Violoncelle” Centre des Arts Ecoles internationale de Genève La Grande-Boissière, Genève 022 310 05 45 genevacamerata.com

Victoria Hall Rue du Général-Dufour 14 1204 Genève 022 418 35 00 billetterie-culture.ville-ge. ch Ma 8 mars A 20h00 En scènes en collaboration avec l’Opéra de Chambre de Genève Betsy Jolas (Née En 1926) Quatre Psaumes de Schütz (1996) pour orchestre Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) Der Schauspieldirektor Singspiel en un acte sur un livret allemand de Gottlieb Stephanie Ludwig Van Beethoven (1770-1827) Symphonie N° 6 en fa majeur OP. 68, « Pastorale » Batiment des Forces Motrice Place des Volontaires 2 1204 Genève 022 322 12 20 locg.ch

Ve 11.03 A 20h00 Série Répertoire 6 – en collaboration avec Archipel Gabriel Fauré Pelléas et Mélisande, suite op. 80, 1898 Matthias Pintscher Mar’eh, pour violon et orchestre, 2010-2011 Antonín Dvořák Symphonie n° 8 en sol majeur op. 88, 1889 Rencontre publicmusiciens à l’issue du concert Victoria Hall Rue du Général-Dufour 14 1204 Genève 022807 00 00

Je 10 mars A 19H30 Geneva Camerata “Intégrale Des Suites Pour Violoncelles De Bach” Centre des Arts Ecoles internationale de Genève La Grande-Boissière, Genève 022 310 05 45 genevacamerata.com Je 10 mars A 20h00 Série Grands Classiques 3 83

osr.ch Sa 12.03 A 19h00 Harmonie Nautique Eric Haegi direction François Killian piano Leonard Bernstein Wonderful Town, ouverture Dmitri Chostakovitch Concerto pour piano n° 2 en fa majeur Gioacchino Rossini La Gazza Ladra, ouverture Louis Moreau Gottschalk La Nuit des tropiques Franz Liszt Rhapsodie hongroise n° 2 Victoria Hall Rue du Général-Dufour 14 1204 Genève Di 13.03 A 17h00 Concert à l’occasion du 5e anniversaire de l’Orchestre des Nations Unies Orchestre des Nations Unies Antoine Marguier direction Julie Berthollet violon Camille Berthollet violoncelle Johannes Brahms Double Concerto pour violon, violoncelle et orchestre en la mineur op. 102 Dmitri Chostakovitch Symphonie n° 5 en ré mineur op. 47 Victoria Hall Rue du Général-Dufour 14 1204 Genève 022 418 35 00 billetterie-culture.ville-ge. ch Ma 15.03 A 20h00



Agenda

Geneva Camerata “Climax!” wolfgang amadeus mozart La Clemenza Di Tito Ouverture Jean-Féry Rebel Les Éléments - « Le Chaos » Sergueï Prokofiev Symphonie N°1 En Ré Majeur, « Classique » Ofer Pelz « Climax » Pour Orchestre Dansant & Danseur Nouvelle Pièce Basée Sur La Chorégraphie De Nicolas Cantillon Commande Du Geneva Camerata - Création Mondiale Jean-Philippe Rameau Platée - « La Folie » Benjamin Britten Les Illuminations - « Being Beauteous » Wolfgang Amadeus Mozart Lucio Silla - «Fra I Pensier Più Funesti » Le Nozze Di Figaro - « Deh Vieni, Non Tardar » Batiment des Forces Motrice Place des Volontaires 2 1204 Genève 022 310 05 45 genevacamerata.com Me 16.03 A 20h00 Série Symphonie 7 Orchestre de la Suisse Romande Alfred Schnittke Moz-Art à la Haydn, jeu musical pour 2 violons, 2 petits orchestres à cordes, contrebasse et chef d’orchestre, 1977 Piotr Ilitch Tchaïkovski Concerto pour violon et Go Out! Magazine

Opera / classique

Orgues Orchestre des Pays de Savoie Mieczyslaw Weinberg Symphonie de chambre n° 1 op. 145 Jean-Baptiste Robin Mecanic Fantasy Franz Schreker Intermezzo op. 8 Francis Poulenc Concerto pour orgue, cordes et timbales en sol mineur On associe souvent l’orgue à la musique ancienne, et religieuse de surcroît. Le programme proposé par Nicolas Chalvin, directeur artistique de l’Orchestre des Pays de Savoie, et Diego Innocenzi, actuel titulaire des orgues du Victoria Hall, permettra de mettre un terme définitif à cette idée préconçue. C’est en 1938 que Poulenc achève son Concerto pour orgue, cordes et timbales composé à l’intention de la princesse de Polignac, elle-même organiste chevronnée. C’est exactement du même effectif que s’empare en 2013 Jean-Baptiste Robin pour écrire sa pièce Mecanic Fantasy. Le reste du programme continuera à faire la part belle à la musique du 20e siècle avec la Symphonie de chambre n° 1 du compositeur russe Mieczyslaw Weinberg de 1987 et l’Intermezzo op. 8 de Franz Schreker composé en 1900. Victoria Hall

orchestre en ré majeur op. 35, 1878 Dimitri Chostakovitch Symphonie n° 10 en mi mineur op. 93, 1953 Victoria Hall Rue du Général-Dufour 14 1204 Genève 022 418 35 00 osr.ch Ve 18.03 A 20h30 Orchestre Symphonique Bande-Son Chœur Universitaire de Lausanne Messe en ut mineur de Mozart et Requiem en ut mineur de Michael Haydn Victoria Hall Rue du Général-Dufour 14 1204 Genève 022 418 35 00 billetterie-culture.ville-ge. ch Sa 19 Mars A 20h00 Geneva Camerata György Ligeti (19232006) Kammerkonzert Pour 13 Instrumenistes Alex Mincek (Né En 1975) Chamber Concerto Création Suisse György Ligeti (19232006) Concerto Pour Piano Leonardo Idrobo Pareidolie Alhambra Rue de la Rôtisserie 10 1204 Genève 022 310 05 45 genevacamerata.com Di 20.03 A 17h00 85

Rue du Général-Dufour 14 1204 Genève 022 418 35 00 billetterie-culture.ville-ge. ch Lu 21.03 A 20h00 Chœur de Pontverre avec l’Ensemble baroque Fratres Victoria Hall Rue du Général-Dufour 14 1204 Genève 022 418 35 00 billetterie-culture.ville-ge. ch Ma 5.04 à 20h00 Concert de soirée n° 5 L’Orchestre de Chambre de Genève et Sinfonietta de Lausanne Georg Friedrich Haendel Concerto grosso n° 7 op. 6 Arnold Schönberg Concerto pour quatuor et orchestre Béla Bartók Musique pour cordes, percussion et célesta Johannes Brahms Akademische Festouvertüre Victoria Hall Rue du Général-Dufour 14 1204 Genève 022 418 35 00 locg.ch/


Agenda

CinÉma / théâtre

Théâtre

Festivals de cinéma

Festival international du Film juif de Genève Le Festival International du Film Juif de Genève, propose au public genevois les plus beaux chefs-d’oeuvre internationaux avec une thématique juive. Du 10 mars au 17 mars gijff.org

Festival du film et forum international sur les droits de

l’homme (FIFDH)

THÉÂTRE DU Loup Chemin de la Gravière 10, 1227 Les Acacias 022 301 31 00 theatreduloup.ch • Excusez-moi L’inconsolable Pierre Miserez, aux prises avec le cliché d’une nature en éveil, châtie la peur bleue des Suisses pour les étrangers. Toujours sur la tranche entre humour et tendresse, il a l’art du décollage lorsqu’il parle d’une relation amoureuse chaotique, adresse une prière profane pour toutes les maladies du siècle ou s’imagine à 92 ans en se souhaitant de ne pas sombrer dans l’amertume et le ressentiment Le 23 mars à 20h.

Le Festival du film et forum international sur les droits humains (FIFDH) est l’un des événements les plus importants dédiés au cinéma et aux droits humains à travers le monde. Depuis 2003, il se tient chaque année en mars en parallèle avec le Conseil des droits de l’homme de l’ONU. Du 4 mars au 13 mars fifdh.org

• MAYBE / UNE VIE Il y a peu, j’ai accouché pour la seconde fois. Au sortir de cet événement, grosse encore et pourtant vidée de cette jeune vie, échouée, lasse, douloureuse et pourtant heureuse, je me suis dit : Je veux écrire une pièce de théâtre sur ce sujet. J’aimerais rendre compte de ce moment si particulier où douceurs et douleurs cohabitent. Quoi de plus miraculeux, de plus commun aussi, que cet acte d’enfanter ?

Mars 2016

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Du 4 au 20 mars 2016 THÉÂTRE DU GALPON Route des Péniches 022 321 21 76 galpon.ch • FEMME NONRÉÉDUCABLE | ANNA POLITOVSKAÏA Dominique de Rivaz, cinéaste, auteure, photographe, passionnée par la Russie, a croisé le texte de Stefano Massini et décidé d’ajouter une corde à son arc. Elle deviendra aussi metteure en scène, pour faire entendre ce texte kaléidoscopique dans lequel le parcours d’une femme exceptionnelle se découvre dans un bruit de verre brisé, celui des blessures du peuple tchétchène. Le 12 mars à 20h Le 13 mars à 18h • The pancake problem Jusqu’où irons-nous pour sauver le panda ? Si tu étais un panda, préférerais-tu vivre dans des montagnes en Chine et devoir trouver seul 20 kilos de bambou par jour, te retrouver dans un centre de reproduction et être une bête de sexe ou t’envoler pour San Diego en avion Fed-Ex et devenir la star d’un zoo ? Entre l’idéal d’une


Agenda

nature sauvage et sa domestication, mon cœur balance. Jusqu’au 06 mars 2016 En semaine 20h, dimanche 18h •Zokwezo Un homme, une femme, aujourd’hui. Une Européenne, un Africain, l’histoire de deux solitudes qui se rencontrent, se révèlent à elles-mêmes l’espace d’un instant qui pourtant les bouleversera. Du 29 mars au 10 avril Du lundi au samedi à 20h Le dimanche à 18h. THÉÂTRE DE CAROUGE Rue Ancienne 39 1227 Carouge GE

théâtre

022 343 43 43 tcag.ch •Les Années Nous sommes en 1947. « C’est un garçon ? » « Euh, pas tout à fait… » « Bon, on f’ra avec, dit papa. » Bienvenue en ce monde Yvette Théraulaz ! Accompagnée de Lee Maddeford au piano, elle chante avec ses mots ses chansons et celles des autres. Les années 50, Mai 68, le premier enfant et puis à l’autre bout les chrysanthèmes, le chemin d’une vie, de femme debout, envers et contre tout. À elle de murmurer… « à quoi sert une chanson si elle est désarmée ». Yvette Théraulaz veut

être utile à vivre, et à chanter et à rêver. Un spectacle d’une incroyable émotion, tour de force et tour de chant pour raconter sa vie, transmettre un témoignage qui résonne en chacun de nous. Jusqu’ au 23 mars 2016 Mardi, mercredi, jeudi et samedi à 19h / Vendredi : 20h / Dimanche THÉÂTRE Forum Meyrin Place des CinqContinents 1, 1217 Meyrin 022 989 34 34 forum-meyrin.ch • Platonov Chaque printemps, c’est le même rituel. Pour fêter la fin des longs mois d’hiver, Anna Pet-

18e ÉDITION

GENÈVE

16-20 FESTIVAL FRANCORESPONSABLE

MARS

rovna invite sa famille, ses amis et ses connaissances dans sa maison de campagne. Les invités assistent à des feux d’artifice, ils mangent et boivent beaucoup, et ils supportent les frasques de Platonov, éternel misanthrope qui se plaint de la fausseté des hommes. Cette année-là pourtant, il se passe quelque chose de nouveau. Sophie, le grand amour de jeunesse de Platonov, va épouser un ancien camarade d’école. Le professeur solitaire se met alors à regarder sa vie en face, et prend conscience de sa vérité Le 8 mars à 20h30. THÉÂTRE DU GRÜTLI

PRÉLOCATIONS VOIXDEFETE.COM KIOSQUE LA BOHÈME PETZITICKETS.CH FNAC | MIGROS TICKETCORNER @FESTIVALVOIXDEFETE #VOIXDEFETE

2016

ROKIA TRAORÉ VA L D JAZZY BAZZ JO NAS

LA G R A NDE S OP HIE Gie dR é BOULEVARD DES AIRS JÉRÉMIE KISLING LUCE & MATHIEU BOOGAERTS RADIO ELVIS GRAND BLANC TONTON PIERRICK ALEXIS HK Go Out! Magazine 87 BERTRAND BELIN HIPPOCAMPE FOU...

Photo © Danny Willems

DELUXE VIANNEY ARTHUR H


Agenda

Général-Dufour, 16 1204 Genève 022 888 44 84 grutli.ch •Imaginer les lézards heureux Tels des naufragés du monde, six personnages se retrouvent sur les marches d’une villa en tenue de vacanciers. Chacun se raconte, évoque un passé lointain, puis ensemble ils tentent d’agir afin de dépasser leur propre histoire et d’échapper ainsi à leur condition. Autour de barbecues, de lézards effectuant leur mue, ils entament alors un jour nouveau placé sous le signe de la folie libératrice. Sur un mode contemplatif ou absurdement délirant la Cie Jeanne Föhn nous propose un spectacle nourri d’imaginaire qui tente de faire la nique à nos angoisses contemporaines. Jusqu’au 6 mars 2016 •Le Mensonge / Le Silence Mensonge et silence provoquent une sorte de “trou” dans lequel s’engouffrent le langage et les identités. Chez Sarraute, le vertige advient quand le verbe se dérobe. Ici, une femme s’invente de fausses origines prolétariennes et se voit confrontée à son mensonge, là un homme se tait tandis qu’un autre fait part avec lyrisme de son admiration pour un ensemble architectural. Mars 2016

Théâtre

Le réalisateur Agostino Pacciani s’est rendu caméra au poing en Argentine, au Kosovo et au Kivu à la rencontre d’hommes et de femmes qui ont tout laissé derrière eux pour s’installer en Suisse. Ces témoignages forts servent de cadre à une exposition qui se veut interactive et évolutive, dans le sens où chaque visiteur est invité à confronter ses idées reçues en laissant commentaires et traces de son passage sur les lieux mêmes de l’installation. Pour que se bâtisse le dialogue. Jusqu’au 6 mars

Le drame peut alors se jouer, même si l’humour en ponctue le déploiement. A la manœuvre, Valentin Rossier revisite un univers qui lui est familier et dont il connaît bien les arcanes. Du 3 au 20 mars Les mardis, jeudis et samedis à 19h Les mercredis et vendredis à 20h Les dimanches à 18h THÉÂTRE le poche Rue du Cheval-Blanc 7, 1204 Genève 022 310 37 59 poche---gve.ch • Un Conte Cruel De Valérie Poirier en coproduction avec la Comédie de Genève. La Girafe a épousé Petit Brun, l’a passionnément aimé, mais s’en mord aujourd’hui les doigts car la brutalité de Petit Brun, invisible aux yeux des autres, éclate dans le secret de leur chambre ; alors La Girafe n’a plus d’autre choix que de tout faire pour s’extraire de ce CONTE CRUEL et se réveiller de ce cauchemar. Jusqu’au 13 mars

• Recyclages Et Autres Petites Philosophies Suspectes Dans Recyclage et autres petites philosophies suspectes, on fait du neuf avec du vieux en se moquant autant de la vogue du revival que de la course à l’idée faussement révolutionnaire. Des costumes aux décors, tout sur scène appartient à des créations passées. Imaginez : même les danseurs-comédiens ont déjà été employés auparavant… Poussant jusqu’au paradoxe le discours sur le “vert”, Recyclage carbure aux énergies subversives et propose une vraie remise en question du vivre et du créer ensemble. Reste tout de même une question : peut-on éclairer un spectacle

THÉÂTRE St Gervais Rue du Temple 5, 1201 Genève 022 908 20 00 saintgervais.ch • Un Monde Migrant Exposition dans le cadre de Mémoires Blessées 8 Agostino Pacciani / Association Un Monde Migrant 88

entier avec une dynamo de vélo ? Du 15 mars au 26 mars 2016 Les mardis, jeudis et samedis à 19h. Les vendredis à 20h30. Théâtre Alchimic 10 avenue Industrielle 1227 Carouge alchimic.ch • War Pig Décalé et sarcastique, ce spectacle remet en question les progrès de l’humanité qui ont pourtant conduit notre société à l’aberration actuelle qui est une véritable boucherie avec tous les débordements possibles que cela a engendré dans nos rapports humains soidisant civilisés. Pourtant au départ il y a eu le désir sincère d’améliorer le monde. Mais dans cet acte manqué, il y a quelque chose de profondément humain, il y a une chute archaïque fondamentale. Cette universalité de la chute, c’est ce dont le clown traite toujours. Du 1er au 20 mars Les mardis et vendredis à 20h30 Les mercredis, jeudis, samedis et dimanches à 19h. THÉÂTRE De l’Usine Rue de la Coulouvrenière 11, 1204 Genève 022 328 08 18 theatredelusine.ch •Claptrap Avec Claptrap, Marion


Agenda

Duval et Marco Berrettini livrent une confession embarrassante sur leurs vies. Réflexions, blessures, espoirs, défis et échecs disent leurs existences et nous invitent à en chercher le sens. Mais celui-ci n’est pas facile à attraper: il apparaît, puis périme, ou s’échappe, ou s’écroule sous le poids de l’incohérence. Alors quand soudain on le voit ressurgir à l’horizon tel un géant vert qui s’en irait faire son jardin, on croit voir le père noël, mais c’est un soulagement. Le 3 et le 6 mars à 19h Le 4,5,8 et 9 mars à 20h Bâtiment des Forces Motrices (BFM) 2 Place des Volontaires 1204 Genève bfm.ch • Hamlet | Globe To Globe Pour fêter le 450ème anniversaire de Shakespeare, le Théâtre du Globe de Londres propose une tournée mondiale d’Hamlet, un des plus grands classiques du toujours célèbre dramaturge anglais. Cette tournée inédite concernerait l’ensemble des 197 pays de ce monde. A travers ce projet, le Globe ambitionne de promouvoir un échange interlinguistique et interculturel par le biais du théâtre shakespearien. Go Out! Magazine

Danse

Comédie de la Gare Uptown Geneva, rue de la Servette 2 1201 Genève uptown-geneva.ch •Garnier contre Sentou Qu’est-ce qu’un ami? C’est quelqu’un qu’on peut ne pas voir pendant plusieurs jours, plusieurs mois, voire des années… Et quand on le revoit, c’est comme si on l’avait vu hier. Le problème de Garnier et Sentou, c’est qu’ils se sont vus hier, et avant hier… Et tous les jours depuis trop longtemps. Ils sont au bord de l’overdose d’amitié puisqu’ils sont amis d’enfance, amis de vacances, amis de travail et amis Facebook, depuis 1987. Le 29 mars à 20h30.

DANSE

Bâtiment des forces motrices Place des Volontaires 2, 1204 Genève 022 322 12 20 bfm.ch •Ballet Stars of Ukraine: Carmen Suite & Schéhérazade Carmen Suite est un ballet créé en 1967 par le danseur et chorégraphe cubain Alberto Alonso, à l’initiative de Maya Plisetskaya, danseuse étoile du Bolchoï de Moscou. Shéhérazade est une suite symphonique composée, en 1888, par Rimski-Korsakov, musique sur laquelle Michel Fokine, créé le 4 juin 1910, une chorégraphie pour les Ballets russes. Le 12 mars à 20h

Théâtre Töpffer 21, avenue Eugène-Pittard 1206 Genève 022 703 51 25 theatre-topffer.ch • L’empereur et le Rossignol L’Empereur de Chine était émerveillé par le chant mélodieux du rossignol qui venait souvent chanter à sa fenêtre. Mais un jour, il reçut du Japon un magnifique rossignol mécanique qui chantait tout aussi bien! Hélas, peu de temps après, le rossignol mécanique, déjà si fragile, s’arrêta et l’Empereur en tomba malade de tristesse.

•Rêve de princesse “Le Lac des cygnes”, «La Belle au bois dormant”, “Casse-Noisette”, “L’Oiseau de feu» Blanche-Neige et Sept Nains, Cendrillon sont réunis dans un spectacle inoubliable. Le 12 mars à 15h – Spectacle pour enfants. •Le lac des cygnes Découvrez l’héritage du ballet russe avec “Le lac des cygnes” la version classique de renommée mondiale présentée par Ballet Classique

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d’Ukraine avec Étoiles de l’Opéra National de Kiev. Le 13 mars à 20h. ADC Salle des Eaux-Vives Rue des Eaux-Vives 82-84 1207 Genève 022 320 06 06 adc-geneve.ch •Ossip Madelstam Une pièce de danse, un concert et un monologue théâtral dans un même espace-temps. Du 2 mars au 13 mars 2016-02-12 Du me. Au ve. À 20h30 Sa. À 19h Di. à 18h30 •Jérôme Bel En 1995, Jérôme Bel, pièce au dénuement radical, ramenait l’auteur à sa signature et la danse à ses conditions de possibilité : de la lumière, de la musique et des corps. Cette œuvre physique et non moins fiévreusement cérébrale fit alors couler beaucoup d’encre. Présentée une première fois à Genève en 1996, puis une seconde fois cinq ans plus tard, la revoici, dix-huit ans après sa création. Rares sont les productions à rester aussi longtemps dans le répertoire d’une compagnie ! Pièce étendard, Jérôme Bel n’a rien per-


Agenda

du de sa force, et l’on garde longtemps, dans les plis de la mémoire, son chamboulement intime. Mercredi 16, jeudi 17 et vendredi 18 mars à 20h30 Samedi 19 mars à 19h Dimanche 20 mars à 18h Théâtre Forum Meyrin Place des CinqContinents 1, 1217 Meyrin 022 989 34 34 forum-meyrin.ch •The Roots // Kader Attou Onze danseurs aux personnalités contrastées jouent collectif et portent les codes du hip-hop au sommet de la danse contemporaine. La chorégraphie met en exergue les forces de chacun et les rassemble dans un crépitement d’humanité. Avec The Roots, Kader Attou invite à un voyage, une aventure humaine qui remonte aux racines de son style forgé dans le frottement des esthétiques, danse hip-hop, danse kathak et danse contemporaine. Une danse masculine, toute de grâce et de fraternité. Le 3 mars à 20h30 •Joseph Kids // Alessandro Sciarroni Tournant le dos à son public, un homme teste les effets de sa webcam tout en filmant les gens qui le regardent en Mars 2016

Danse

022 888 44 84

arrière-plan. Il joue avec les perspectives et les points de vue sur son propre corps et les manipule avec humour. Ses mains deviennent gueule de loup, son corps se déforme, s’étale et s’enroule en spirale au son de la musique de Björk. Puis, c’est sa tête qui se dédouble et se fait face, en miroir, au son de la musique mythique d’Ennio Morricone Le 10 mars à 19h

•A U | Kylie Walters et Christian Ubl Mercredi 16 , jeudi 17, vendredi 18, samedi 19 mars à 20h Dimanche 20 mars à 18h Alhambra Rue de la Rôtisserie, 10 1204 Genève 078 966 0797 alhambra-geneve.ch •Festival Archipel Festival international de création musicale fondé en 1992 à Genève, Archipel contribue à faire des musiques

Théâtre de la Parfumerie Chemin de la Gravière 7 1227 Genève 022 300 23 63 •Riders in the Sky | Last Danse Riders in the Sky – le vertical, clôt la trilogie, entamée en 2012, sur les thèmes du voyage avec Entre Deux – le cercle et Migratio – l’horizon. Une trinité! Dans cette création, Laura Tanner s’intéresse à l’envol de l’âme après la mort. De la disparition du souffle et de l’unité. De l’élévation et de la séparation. De la communion avec les éléments et de la métamorphose. Jeudi 10, vendredi 11 et samedi 12 mars à 20h Dimanche 13 mars à 18h Jeudi 17, vendredi 18, samedi 19 mars à 20h Dimanche 20 mars à 18h

d’aujourd’hui un élément important et reconnu de la vie culturelle suisse. Le festival organise chaque printemps une série d’événements qui reflètent toutes les formes de la création musicale d’aujourd’hui: œuvres scéniques et multimédias, improvisation, électroacoustique, installations sonores, musique instrumentale et vocale. Le 12 -13 -17-19 et 20 mars

LIVE

Deviant Art Festival Perfo / Installation / Exposition / Instalation & Art Contemporain Du 1er au 6 mars 2016 daffestival.com festival Electron Music / Contemporary Dance / Contemporary Art / Vijing / Conferences / Workshops / Films Du 24 mars au 27 mars 2016 electronfestival.ch Festival Archipel Festival international de création musicale fondé en 1992 à Genève, Archipel contribue à faire des musiques d’aujourd’hui un élément

Théâtre du Grutli Rue Général-Dufour 16 1204 Genève 90

important et reconnu de la vie culturelle suisse. Le festival organise chaque printemps une série d’événements qui reflètent toutes les formes de la création musicale d’aujourd’hui: œuvres scéniques et multimédias, improvisation, électroacoustique, installations sonores, musique instrumentale et vocale. Du 10 mars au 20 mars archipel.org Sa. 05.03 Dan San (BE) Indie Folk Portes 21 :30 / Concert 22 :00 Le Chat noir Rue vautier 13 1227 Carouge


Agenda

022 307 10 40 chatnoir.ch Power Quintet 21 h30 AMR/ Sud des Alpes 10, rue des alpes 1201 Genève +41 22 716 56 30 DI 06.03 Bazooka (Psychedelic Punk Rock, Grece) + The Staches (Low-Fi Garage, Ge) 20h00 Le Kalvingrad Place des Volontaires 4 1204 Genève 022 321 67 49 kalvingrad.com Fascinating Loud/ Noise Us Exeperimental Expanded-Cinema, Projector Performances With Sound Immersion Hypnotic Experience & More Sunday Evening Portes 21 :00 / Concert 21 :30 Cave 12 Rue de la Prairie 4, 1202 Genève 078 682 12 35 cave12.org LU 07.03 The Skywalkers Portes 20 :00 / concert 20 :30 AMR/ Sud des Alpes 10, rue des alpes 1201 Genève +41 22 716 56 30 MA 08.03 The Skywalkers

Go Out! Magazine

Live / Clubbing

Portes 20 :00 / concert 20 :30 AMR/ Sud des Alpes 10, rue des alpes 1201 Genève +41 22 716 56 30

10, rue des alpes 1201 Genève +41 22 716 56 30

JE 10.03 NOCHE DE SALSA LIVE Portes 19 :30 / Concert 21 :00 Le Chat noir Rue vautier 13 1227 Carouge 022 307 10 40 chatnoir.ch

NOGA & PATRICK BEBEY Portes 20 :00 / concert 20 :30 Le Chat noir Rue vautier 13 1227 Carouge 022 307 10 40 chatnoir.ch

The Skywalkers Portes 20 :00 / concert 20 :30 AMR/ Sud des Alpes 10, rue des alpes 1201 Genève +41 22 716 56 30

DRIFTOFF (post-hardcore, USA) + WORST IN ME (hardcore, GE) + FUGITIVE (post rock, IT) 20h30 Le Kalvingrad Place des Volontaires 4 1204 Genève 022 321 67 49 kalvingrad.com

Tupan (Hip Hop, le Fond D’la Classe - FR) 21h Tupan c’est la rencontre de la culture de l’Amérique latine et du hiphop français des années 90. Voyageur infatigable, improvisateur de talent et passionné d’écriture, il mêle les sonorités de l’hémisphère Sud et le verbe acerbe de l’occident. Il nous présente son premier album solo aux textes conscients et engagés, “Itinérance d’un mélomane”. À la production, on retrouve Crown (Grim Reaperz) qui a collaboré entre autres avec le Wu-tang, Vinnie Paz (Jedi Mind

ME 09.03 Uk Icon Hero Of Avant-Guitar In All Directions & Total Uncompromised Explorations With In Situ Totally Open, Random & Free Spirit Songs Cycle Portes 21h00 / concert 21h30 Cave 12 Rue de la Prairie 4, 1202 Genève 078 682 12 35 cave12.org The Skywalkers Portes 20 :00 / concert 20 :30 AMR/ Sud des Alpes

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Tricks) ou Akhenaton. Coté featuring Tupan frappe fort avec notamment Emcee Killa des Caxton press (élu album rap de l’année en Angleterre, en 2013). La Gravière Chemin de la Gravière 11 1227 Genève. lagraviere.net. VE 11.03 Carte Blanche A La Grande Triple Alliance Internationale De L’est Ventre De Biche (Triple Alliance de l’Est) Cold wave Yamaha + TÉLÉDÉTENTE 666 (Triple Alliance de l’Est) Punk de synthèse + HELMUT (Triple Alliance de l’Est)Alsace sabbat + VOX CLAMANS IN DESERTUM (Triple Alliance de l’Est)Rock picon chamanique + BISOU BISOU & TOM RECK (Triple Alliance de l’Est) Cheap Zouk Noïse Pop & more DJ set Portes 21 :00 / Concert 21 :30 Cave 12 Rue de la Prairie 4, 1202 Genève 078 682 12 35 cave12.org ANHAD Musique de l’Inde du Nord Portes 20 :30 / concert 21 :30 AMR/ Sud des Alpes 10, rue des alpes 1201 Genève +41 22 716 56 30


Agenda

SA 12.03 Marco Von Orelli 5 Portes 20 :30 / concert 21 :30 AMR/ Sud des Alpes 10, rue des alpes 1201 Genève +41 22 716 56 30 DI 13.03 Arabot (Expé Noire Rock, No) + Kunz (Heavy, Noise Rock, Ch) 20h00 Le Kalvingrad Place des Volontaires 4 1204 Genève 022 321 67 49 kalvingrad.com The Godfather Of Jazz Punk Is Back : Let There Be Blurt_ yes !!!! BLURT (UK) Ted Milton : godfather of jazz punk, sax, voix
 Steave Eagles : guitare
Bob Leith : batterie + PASSEUR DE DISQUES : La Poya : set spécialement pensé pour l’occasion Portes 21 :00 / concert 21 :30 Cave 12 Rue de la Prairie 4, 1202 Genève 078 682 12 35 cave12.org

MA 15.03 Paralog 35e AMR Jazz Festival 20h30 AMR/ Sud des Alpes 10, rue des alpes 1201 Genève +41 22 716 56 30 Joe Lovano’s ClasMars 2016

LIve / Clubbing

Spectral Otherness Moods & Atmospheric Ether Songs From Catching Gem/Jewel Finland Lady LAU NAU (Finlande) Laura Naukkarinen : guitare, voix, samplers, jouets, + PASSEUSE DE DISQUE : Fu : set spécialement pensé pour l’occasion.Portes 21 :00 / Concert 21 :30 Cave 12 Rue de la Prairie 4, 1202 Genève 078 682 12 35 cave12.org

sic Quartet 35e AMR Jazz Festival 22h00 AMR/ Sud des Alpes 10, rue des alpes 1201 Genève +41 22 716 56 30 ME 16.03 Pierre Lautomne + Nyna Loren 20 :00 Le Chat noir Rue vautier 13 1227 Carouge 022 307 10 40 chatnoir.ch Scott Matthew (Glitterhouse / Irascible, AU) Considéré comme un héritier de Jeff Buckley, Scott Matthews livre une musique remplie d’inspirations aux accents folk. Beaucoup ont chanté ses louanges, notamment Damon Albarn et Gary Lightbody des Snow Patrol. Il se fait rapidement remarquer par le label Island Records, qui lui fait enregistrer son premier album, Passing Stranger, en 2006. Le succès de cet opus lui donne la chance d’ouvrir pour les Foo Fighters et Rufus Wainwright la même année. Scott Matthews assène avec aisance la virtuosité d’une voix fragile. La Gravière Chemin de la Gravière 11 1227 Genève. lagraviere.net.

PLAISTOW 35e AMR Jazz Festival 20h30 AMR/ Sud des Alpes 10, rue des alpes 1201 Genève +41 22 716 56 30 JØKLEBA 35e AMR Jazz Festival 22h00 AMR/ Sud des Alpes 10, rue des alpes 1201 Genève +41 22 716 56 30 jE 17.03 HIPPOCAMPE FOU Portes 20 :30 / concert 21 :00 Le Chat noir Rue vautier 13 1227 Carouge 022 307 10 40 chatnoir.ch DJ ROUNI Electro Swing, Future Funk, Groove, Bass music 23h30 Le Chat noir 92

Rue vautier 13 1227 Carouge 022 307 10 40 chatnoir.ch BAD RESOLUTION 35e AMR Jazz Festival 20h30 AMR/ Sud des Alpes 10, rue des alpes 1201 Genève +41 22 716 56 30 Paul Van Kemenade’s Three Horns & A Bass 35e AMR Jazz Festival 22h00 AMR/ Sud des Alpes 10, rue des alpes 1201 Genève +41 22 716 56 30 ve 18.03 Dj Tesskoi & Dj Greens 00h30 Le Chat noir Rue vautier 13 1227 Carouge 022 307 10 40 chatnoir.ch INNLAANDDS 35e AMR Jazz Festival 20h30 AMR/ Sud des Alpes 10, rue des alpes 1201 Genève +41 22 716 56 30 Louis Moholo – Moholo « 5 Blokes » 35e AMR Jazz Festival 22h00 AMR/ Sud des Alpes 10, rue des alpes 1201 Genève +41 22 716 56 30

sa 19.03 Le Roi Angus


Agenda

Portes 21 :30 / concert 22 :00 Le Chat noir Rue vautier 13 1227 Carouge 022 307 10 40 chatnoir.ch Yannick Delez Solo 35e AMR Jazz Festival 20h30 AMR/ Sud des Alpes 10, rue des alpes 1201 Genève +41 22 716 56 30 THE COOKERS 35e AMR Jazz Festival 22h00 AMR/ Sud des Alpes 10, rue des alpes 1201 Genève +41 22 716 56 30 Dirty Bourbon River (New Orleans Brass Band, Usa) + Fanfare Revuelta (Brass Band, Ge) 21h00 Le Kalvingrad Place des Volontaires 4 1204 Genève 022 321 67 49 kalvingrad.com DI 20.03 Extreme Cult Power Electronics Trio Heroes With Apocalyptic Poetry Talk_scream_noise_ loud Hero Act Performance + Concrete Noise Fast & Loud Cut_ups Duo + Abyss_rampage Special Dj Set Consumer Electronics (Uk) Philip Best (From Whitehouse) : Voix Sarah Froelich : Electronics Russel Haswell : Electronics + Ilog (Allemagne) Ignaz Schick

LIve / Clubbing

: Platines, Electronics Oliver Steidle : Batterie, Perscussion + Passeurs De Disques : Office De Pute : Set Spécialement Pensé Pour L’occasion. Portes 21 :00 / Concert 21 :30 Cave 12 Rue De La Prairie 4, 1202 Genève 078 682 12 35 Cave12.Org Don’t (Punk, Usa) + The Altered Hours (Post Punk, Irl) 20h00 Le Kalvingrad Place des Volontaires 4 1204 Genève 022 321 67 49 kalvingrad.com Marcos Jimenez Quintet 35e AMR Jazz Festival 20h30 AMR/ Sud des Alpes 10, rue des alpes 1201 Genève +41 22 716 56 30 DAVE KING TRIO 35e AMR Jazz Festival 22h00 AMR/ Sud des Alpes 10, rue des alpes 1201 Genève +41 22 716 56 30 Ma 22.03 Acxdc (Power Violence, Usa) + Implore (Grindcore,De) + Wrensh (Hardcore, Fr) 20h00 Le Kalvingrad Place des Volontaires 4 1204 Genève 022 321 67 49 kalvingrad.com

JAM SESSION 21h00 AMR/ Sud des Alpes 10, rue des alpes 1201 Genève +41 22 716 56 30 JE 23.03 Wahrenberger Portes 21 :00 / concert 21 :30 Cave 12 Rue de la Prairie 4, 1202 Genève 078 682 12 35 cave12.org Les Troubadours Du Chaos 20h00 Le Chat noir Rue vautier 13 1227 Carouge 022 307 10 40 chatnoir.ch je 24.03 Electron Festival Kangding Ray // Live Idm Byetone // Live Idm Helena Hauff // Dj Set Techno Grischa Lichtenberger // Live Glitch-Idm Kyoka // Live Glitch Idm / 22H45 Le Kalvingrad Place des Volontaires 4 1204 Genève 022 321 67 49 kalvingrad.com Könnektit Party 10Th Edition Reggea Dancehall R’n’b hip-hop 22h00 Le Chat noir Rue vautier 13 1227 Carouge 022 307 10 40 chatnoir.ch

Ve 25.03 Electron Festival The Algorithm // Live Breakcore /Protohype // Dj Set Dub Hop / Dookoom // Live Electro Hip-Hop /Aïsha Devi // Live Electronica / L-Za // Dj Set Trap’n’bass / Ch 22h45 Le Kalvingrad Place des Volontaires 4 1204 Genève 022 321 67 49 kalvingrad.com Let’s Groove With Dj Scalpa 22h00 Le Chat noir Rue vautier 13 1227 Carouge 022 307 10 40 chatnoir.ch DI 26.03 Electron Festival Camo & Krooked // Dj Set Drum & Bass / Dimension // Dj Set Drum & Bass / Creaky Jackals // Dj Set Hybrid Trap / La Vie C’est Facile // Dj Set Bass Music / Ch Robert Robert // Dj Set Suncore / Mc Tempza // Live Mc Drum & Bass /22H45 Le Kalvingrad Place des Volontaires 4 1204 Genève 022 321 67 49 kalvingrad.com Gary Wallace All Styles 22h00 Le Chat noir Rue vautier 13 1227 Carouge


Agenda

En famille

022 307 10 40 chatnoir.ch di 27.03 Zion Gate Sound & Guest Reggae Ragga Dancehall 22h00 Le Chat noir Rue vautier 13 1227 Carouge 022 307 10 40 chatnoir.ch

Magical Irresistible Repetive Trance/ Acoustic/Tribal/ Percussion & Possessed Voice Modern Ghana Heroes + Special Afro Dj Set_yeah ! Portes 21h00 / concert 21h30 Cave 12 Rue de la Prairie 4, 1202 Genève 078 682 12 35 cave12.org

dinosaures (membre de l’association AniMuse). Voici les thèmes au programme: 14h30: Les dinosaures 15h30: Les volcans Tous les samedis de mars A partir de 7 ans THÉÂTRE Des marionnettes Rue Rodo, 3 1205 Genève 022 807 31 00 marionnettes.ch •Tiempos Sur un banc, deux espiègles personnages marionnettistes découvrent une étonnante boîte à souvenirs. Par la grâce de marionnettes de poche puis à taille humaine, ils traversent les âges de la vie : enfance, jeunesse, âge adulte et vieillesse. Autour d’eux, se déploie le cycle des saisons. Des épisodes poignants disent l’attention toujours renouvelée de l’enfantin pour le nuage aux formes changeantes, la ferveur juvénile pour des idées pouvant changer un monde, le courage adulte pour rester vent debout, la tendresse, enfin, de l’ancien pour la balle qui roule à ses pieds. Les mercredis 2, 9 et 16 mars à 15h Les samedis 5, 12 et 19 mars à 17h Les dimanches 6, 13 et 20 mars à 11h et 17h A partir de 4 ans

ME 30.03 The King Is Back : Fantastic & Pure

EN FAMILLE

Muséum Histoire Naturelle Route de Malagnou 1, 1208 Genève 022 418 63 00 https://ville-ge.ch/ mhng/ •Le Cosmoscope Le cosmoscope permet de comprendre l’Univers et son évolution au moyen d’une petite pyramide qui montre notre cosmos de 4 points de vue différent: à 10 secondes lumière, à 10’000 années lumières (2 vues) et à 10 millions d’années lumière de la Terre. Dans le cadre de l’exposition Exoplanètes au Muséum.Tous les mercredis de mars de 14h à 16h30 A partir de 7 ans •Animaux imag-

Mars 2016

inaires d’autres mondes Ateliers de modelage et d’émaillage destinés à des enfants de 6 à 13 ans proposés dans le cadre de l’exposition Exoplanètes et d’Aquina au Muséum.Renseignements et inscription (obligatoire): info[x] carolinecarret.com Tous les samedis de mars 13h30-15h & 15h-16h30 Le 23,24,25 et 27 février à 19h Le 26 février à 20h Le 28 février à 17h A partir de 10 ans •Dinosaures, fossiles et autres aventures de la Terre Animations conçues et animées par une géologue spécialiste des

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AM STRAM GRAM Route de Frontenex 56, 1207 Genève 022 735 79 24 amstramgram.ch •Bleu pour les oranges Rose pour les éléphants Sur scène, dans un univers pop à michemin entre cour de récréation et pays imaginaire, un drôle de chœur d’acteurs en combinaisons (qu’on ne sache pas tout de suite où sont les femmes, où sont les hommes) se posent de drôles de questions pas que drôles mais drôles aussi. Et puis ils racontent les filles et les garçons, les gilles et les farçons. Ils transforment, expérimentent, se battent et rêvent à de plus vastes possibles. Un poème libre, réflexif, musical, visuel. Une ode à la différence. En Suède, on ne dit plus il ou elle, mais HEN. HEN, ce n’est ni il, ni elle. HEN ? C’est une idée du neutre. HEN, on l’emploie pour ne pas désigner le genre d’une personne. C’est comme ça dans certaines garderies ou écoles et dans de nombreux livres pour enfants, on dit HEN. Sont fous ou pas, ces Suédois ? Samedi 5 mars à 17h Dimanche 6 mars à 17h A partir de 6ans • Contes Abraca-


Agenda

En famille

dabrants Tes Contes Abracadabrants sont à tomber par terre d’humour absurde et de poésie insolite. Tout y est possible, ça nous change de la réalité où tout est un peu moins possible, même si quand même pas mal de choses mais bon moins que chez toi. Chez toi, une éponge et une craie discutent entre elles. Une avalanche refuse son vilain destin d’avalanche, un mille-pattes profite de sa retraite pour enfin compter ses pattes, un bonhomme vit dans la bouteille de sirop d’orange, un prince refuse de délivrer une princesse, un écureuil choisit un

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tas de fumier pour copain. Mardi 15 mars à 19h Samedi 19 mars à 17h Dimanche 20 mars à 17h A partir de 6 ans

Dynamo, pour s’initier de façon ludique à l’image en mouvement. Mercredi 2 mars à 15h A partir de 4 ans. MEG Boulevard Carl-Vogt 65-67, 1205 Genève 022 418 45 50 meg-geneve.ch •KACHINA Esprits farceurs, bienfaisants ou malfaisants, esprits de la nature, du feu, de la pluie ou du serpent, il y aurait plus de 250 Kachina dans la mythologie des Indiens Hopi et Zuñi du Nouveau-Mexique et de l’Arizona aux États-Unis. Lors des fêtes rituelles, ces esprits viennent s’incar-

CAC Rue des Vieux-Grenadiers 10, 1205 Genève 022 329 18 42 centre.ch •Les mercredis de l’animation Le Centre en collaboration avec Animatou, Festival International du Film d’Animation de Genève, propose aux plus jeunes de découvrir le meilleur du cinéma d’animation chaque dernier mercredi du mois au Cinema

2016

[

concerts du dimanche SYMPHOniQUe

]

Osr

ner dans des danseurs masqués et costumés. Comme les Indiens qui fabriquent des poupées en bois pour familiariser les enfants à ce monde mythologique et spirituel, venez, vous aussi, confectionner votre propre Kachina lors de cet atelier. Samedi 5 mars 14h à 16h30 A partir de 5 ans avec accompagnant •MEGnomade – Au fil des contes Retrouvez le MEGnomade et la comédienne Floriane Facchini pour de nouvelles aventures contées au cœur de l’exposition de référence et découvrez

17 heures

Orchestre de la Suisse romande

OSMO vänSkä direction serge prokofiev Roméo et Juliette, suite (extraits) Johannes Brahms symphonie no 2 en ré majeur op. 73 Plus d'informations www.ville-geneve.ch/vh ou 0800 418 418 (numéro gratuit)

Genève, ville de culture Go Out! Magazine

www.ville-ge.ch/vh

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Scène culturelle de la Ville de GenèVe


Agenda

les secrets d’objets des cinq continents! Mercredi 9 mars à 14h A partir de 6 ans avec accompagnant • Tohu Wa Bohu en voyage La caravane de Tohu Wa Bohu reprend sa route et fait escale en Amériques. Observation, écoute, jeu sonore, chant, danse improvisée... un moment d’éveil musical, d’expérimentation du corps et de découverte pour les enfants comme pour les adultes qui les accompagnent. Dimanche 6 mars à 16h et 17h A partir de 2 ans avec accompagnant •MEGnomade – Sur les traces des lapins Sorties tel un lapin du chapeau du magicien, les activités que renferme le MEGnomade vous feront voyager à travers le monde et l’exposition de reférence! Mercredi 16 et dimanche 20 mars à 14hA partir de 6 ans avec accompagnant Musée d’art et d’histoire Rue Charles-Galland 2 1206 Genève 022 418 25 00 mah-geneve.ch •Mercredis Family Les Mercredis Family poursuivent leur exploration des milliers Mars 2016

Live / Clubbing

BÂTIMENT DES FORCES MOTRICES Place des Volontaires 2, 1204 Genève 022 322 12 20 bfm.ch • Rêve de princesse “Le Lac des cygnes”, «La Belle au bois dormant”, “Casse-Noisette”, “L’Oiseau de feu» Blanche-Neige et Sept Nains, Cendrillon sont réunis dans un spectacle inoubliable. Le 12 mars à 15h – Spectacle pour enfants.

d’objets conservés au musée et racontent plein de nouvelles histoires aux enfants. Agile comme un chat le 9 mars à 15h A la carte ! le 16 mars à 15h De 6 à 10ans avec accompagnant Musée RATH Place de Neuve 1, 1204 Genève 022 418 33 40 •La Maison Tavel à tout petits pas et grandes oreilles ! Et si ce premier voyage a plu à vos oreilles, Myriam Boucris vous emmène avec vos tout-petits explorer le corps sonore de la Maison Tavel. De la cave au premier, en passant par la citerne du XVIIe siècle, la maison reprend vie grâce à ce parcours musical. Samedi 5 mars à 10h et 11h. De 3 à 5 ans avec accompagnants

Bibliothèque Municipale de SaintJean 19 avenue des Tilleuls 1203 Genève 022 418 92 02 • Lire avec son bébé Atelier Jeudi 17 mars 10h Pour les 0 à 2 ans Bibliothèque Municipale de la Servette 19 avenue des Tilleuls 1203 Genève 022 418 92 02

MAMCO Rue des Vieux-Grenadiers 10, 1205 Genève 022 320 61 22 mamco.ch

• Spécial Anne Crausaz Lecture Mercredi 16 mars 14h30 A partir de 4 ans

•Petits Rendez-vous Visites guidées interactives et ludiques de 45 min. Les mercredis 9, 16 et 23 mars à 15h15 pour les 5-10 ans accompagnés d’un adulte.

• Astérix et les Indiens Projection du film d’animation de Gerhard Hahn (2003) Samedi 5 mars à 17h15 Dès 7 ans

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Agenda

Live / Clubbing

Là-Bas

LAUSANNE

VEVEY

Musée du design et des arts appliqués contemporains (MUDAC)

Musée Jenisch

Place de la Cathédrale 6 / 1005 Lausanne mudac.ch •Extra Ball

Le mudac présente une sélection de 18 vitres de flippers datant des années 1950 à 1980, récemment déposées au mudac par le collectionneur Pierre Gonset. Témoignages populaires des goûts et des événements de leur temps, elles représentent de véritables joyaux graphiques, où illustrations et typographies reflètent les styles de l’époque. Jusqu’au 30 juillet 2016

•Qu’en lire-t-on ?

Le mudac se réjouit de présenter la première exposition sur la lecture... sans livre! Partant du constat que la lecture, bien loin de disparaître, est un plaisir qui se décline désormais sous des formes multiples et inattendues, l’exposition est une ode à la joie de lire, inspirée des 10 droits du lecteurs de l’écrivain Daniel Pennac. Du 23 mars au 21 aout 2016

Go Out! Magazine

Avenue de la Gare 2 /1800 Vevey museejenisch.ch •David Hominal

Né en 1976, David Hominal est reconnu pour sa peinture qu’il fait sans cesse déborder vers d’autres médiums. Polymorphe, son oeuvre est le fait d’un rapport exacerbé au monde. Il est le lieu d’interférences des images tirées de sources tant personnelles qu’ordinaires, mais aussi des disciplines telles que la danse, la musique et les arts visuels. Ses estampes et multiples forment la périphérie de cette orchestration du réel. Sous la forme d’une rétrospective, l’exposition cherche à comprendre dans quelle économie s’inscrit la production de ses éditions. À cette occasion paraît la première monographie de l’artiste. Du 4 mars au 15 mai 2016

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1. Le Sympathique   50 CHF (abonnement individuel) 2. Le Tonique   100 CHF (abonnement entreprise ou institution) 3. Le Sublime   250 CHF (abonnement individuel de soutien)

A renvoyer par mail à: info@gooutmag.ch ou par courrier à: GoOut! magazine Rue du Diorama 16 1204 Genève

4. Le Paradis   1000 CHF (abonnement institutionnel de soutien)


15-20 MARS 2016

e

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MARDI 15 Paralog, Joe Lovano's Classic Quartet mercredi 16 Plaistow, JØkleba Jeudi 17 Bad Resolution, PAUL VAN KEMENADE’S THREE HORNS & A BASS vendredi 18 Innlaandds, LOUIS MOHOLO – MOHOLO «5 BLOKES» samedi 19 Yannick DElez solo, The Cookers DIMANCHE 20 Marcos Jimenez Quintet, Dave King Trio s u d

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