Le magazine culturel genevois info@gooutmag.ch www.gooutmag.ch En cover: L’agrandissement du MAH
N ° 28 5 CHF
Février . 15
Clinique des Grangettes
7, chemin des Grangettes
CH-1224 ChĂŞne-Bougeries
TĂŠl. ++ 41 22 305 -01-11
www.grangettes.ch
Edito
Edito Un phare pour accueillir le visiteur
Dans les mois qui viennent, le Conseil municipal de Genève devra voter l’extension du Musée d’Art et d’Histoire, projet d’envergure dessiné par Jean Nouvel, chargé de laisser respirer un MAH qui aujourd’hui étouffe. Dans l’année 2015, ce seront sans doute les citoyens en Ville de Genève qui devront s’exprimer sur la question. A cause d’un référendum lancé par des groupes qui rêvent de voir Genève restée à l’âge de la pierre (de taille). Et c’est tant mieux! Les plus grands partisans du «projet Nouvel» doivent se réjouir de pouvoir le défendre par les urnes et non via des commissions d’experts sans légitimité démocratique. Go Out! pense que Genève a grand besoin d’un phare culturel, d’un centre de gravité artistique, d’un édifice qui attire le regard et fait rêver. Le MAH demande aussi cet agrandissement, lui qui ne peut aujourd’hui exposer qu’un seul petit pourcent de ses collections. De plus, le nouvel édifice permettra de renforcer la démocratisation et la médiation culturelles, en offrant plus d’espaces aux publics de l’institution.
Go Out! n° 28 février 2015
Certains souligneront les dérives financières coutumières de Jean Nouvel. Récente illustration, la Philharmonie de Paris, qui ouvre au public au moment où nous rédigeons ces lignes. Sa facture finale s’avère salée, pour ne pas dire acide. Mais à Genève, tout a été calculé, réfléchi, devisé, sous la supervision des services municipaux. Le risque d’une telle dérive est donc largement écarté et relève du fantasme –ou de la récupération politique. «Le sens du mot art est de donner conscience aux hommes de la grandeur qu’ils ignorent en eux.» a dit André Malraux. Laissons Genève éclore au moyen d’un si beau projet, porteur de sens, de dialogue, afin que civilisations et individus se comprennent; un exercice indispensable par les temps qui courent.
Mina Sidi Ali & Olivier Gurtner
Co-directeurs de la publication
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S C I S S A L C L E R -CENT-CULTU
R U O P S O R G I M Hall à 20 h a ri to ic V u a 5 1 Saison 2014/2
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Lundi 16 février 2015
KREMERATA BALTICA Daniil Trifonov (piano) Œuvres Penderecki, Chopin, Górecki Jeudi 19 mars 2015
ORCHESTRE PHILHARMONIQUE ROYAL DE STOCKHOLM Sakari Oramo (direction), Patricia Kopatchinskaja* (violon) Œuvres de Honegger,Tchaïkovski, Sibelius Jeudi 23 avril 2015
ACADEMY OF ST MARTIN IN THE FIELDS Julia Fischer (direction et violon), Oliver Schnyder* (piano) Œuvres de Haydn, Mendelssohn, Schönberg Samedi 30 mai 2015
LONDON SYMPHONY ORCHESTRA Daniel Harding (direction), Janine Jansen (violon) Œuvres de Rushton**, Mendelssohn, Mahler * Solistes suisses **Compositeur suisse
Billetterie: Service culturel Migros Genève, Rue du Prince 7, Tél. 022 319 61 11 Stand Info Balexert et Migros Nyon-La Combe. www.culturel-migros-geneve.ch
Organisation: Service culturel Migros Genève www.culturel-migros-geneve.ch | www.migros-pour-cent-culturel-classics.ch
Sommaire
sommaire On en parle
Classique
On prend le large
10
34 Porgy and Bess au Grand Théâtre 36 Daniil Trifonov avec la Kremerata Baltica 38 Retours sur un concours
59 63
Hermès 12
On découvre 15
Musée d’art et d’histoire: voir en grand
Cinéma 40
On a rencontré
22 24 26
43
On est charmé 29
Josse Bailly
GRAND Central: à découvrir! Improvisations à deux voix au TFM
Théâtre
On like
32
55
Le Rapport Bergier version José Lillo
Go Out! n° 28 février 2015
A la table de David Tarnowski, à Chardonne Bourgogne gourmande
Cosmétiques 72
Bien-être 72
Grand Hotel Kempinski
La danse avec d’Antigel
Live 48 50
67 70
Thomas Hirschorn
Danse 47
Coup de Food
FIFDH: 13ème!
Expositions La Ville de Genève expose les artistes à Nantes L’Institut Jaques Dalcroze fête ses 100 ans à FLUX François Burland avec Meyrin Culture
Retour à la ville ocre Up to the mountain
Agendas 77
expositions, théâtre, cinéma, classique, danse, clubbing, live, là-bas, en famille
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l’institut jaques-dalcroze fête ses 100 ans
n o i t i s o e p t x n e l’ uriffa ébo onore 15 et s - 17 avril 20 r ry e o i t v a n r 16 ja UX labo ns uge au FL o 100 a
e 1 à lphin, Car nche d .ch e r b li Da u dima .dalcroze e s é r e t u a w en e Jacq credi r ww 10 ru rt du mer sulter su ouve ires à con hora
Impressum
Impressum Editeur Association Go Out! Présidente // Renate Cornu Vice-président // Sébastien Kaech Vice-président // Daniel Ybarra Co-directeurs de la publication Mina Sidi Ali // mina@gooutmag.ch Olivier Gurtner // olivier@gooutmag.ch Secrétaire générale Mayla Chevrolet
Design & cover Meret Watzlawick Typographie Jamile Marques Rédacteurs Laurence Amsalem Vincent Magnenat Mathieu Roux
Diffusion Naville Cover © Ateliers Jean Nouvel, Architectures Jucker, DVK Architectes
Coordination de production d’impression Chamberlinprod. Carouge
mercis Philippe Borri, Florence Dozol et Irène Kaiser (Orchestre de la Suisse romande), Elodie Cauchebrais (Atout France), Catherine Cornu et Jérôme Sicard (Banque Piguet Galland), Caroline de Senger, Andrew Ferguson et Sébastien Leboisne (L’Orchestre de Chambre de Genève), Ushanga Elébé (Théâtre Forum Meyrin), Anicée Favero (Ville de Vernier), Christine Ferrier (Comédie Go Out! n° 28 février 2015
de Genève), Isabelle Gattiker (FIFDH), Pierre Geneston et Anne Niederoest (Quartier des Bains), Sandrine Jolissaint (Service culturel Migros Genève), Véronique Lombard (Ville de Genève), Evelyne LozeronGentile, Christian Schwab et Arnaud Delaloye (SWISS), Philippe Glatz et Sébastien Kaech (Clinique des Grangettes), Sandra Mudronja (Haute école d’art et de Design), Johan
Nauckhoff (Gagosian Gallery), Virginie DuPasquier (Institut Jaques-Dalcroze), Mathieu Poncet, Frédéric Leyat et Isabelle Jornod (Grand Théâtre de Genève), Christophe Prudent (Too Pixel), Céline Tissot (Ensemble Contrechamps), Sylvie Treglia-Detraz (Musée d’art et d’histoire), et Marion Vallée et Maria Da Silva (Am Stram Gram)
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On en parle
NEWS
Constellation musicale
Concertus saisonnus
Sur les sentiers de la Plaine
L’ensemble spécialisé en musique moderne et contemporaine, Contrechamps, propose une soirée sur le compositeur hongrois György Kurtág. Seront jouées plusieurs de ses œuvres, mais également Telemusik de Karlheinz Stockhausen. Comme toujours chez Contrechamps, une conférence sera donnée à 18h pour faire connaissance avec le travail du compositeur.
Le 7 février, les amateurs de grands tubes classiques pourront se rendre au Victoria Hall. En effet, seront donnés la Symphonie n°5 de Beethoven le Concerto pour violon de Tchaïkovski, joués par l’Orchestre Riviera Symphonique, sous la direction de Luc Baghdassarian. A l’archet, ce sera Fabrizio von Arx.
Quitter son quotidien, redécouvrir une rue, apprendre l’histoire d’un monument, apprécier une architecture, créer du lien… Les Sentiers culturels de la Ville de Genève permettent aux habitants de se réapproprier leurs quartiers. A disposition, un plan papier, un guide audio, des pages web et une application smartphone, cette fois-ci pour le Quartier de Plainpalais!
Mardi 24 février 2015 – 20h Studio Ernest-Ansermet passage de la Radio, 2 1205 Genève www.contrechamps.ch
Le 7 février à 20h30 Victoria Hall Rue du Général-Dufour 14 1204 Genève www.concertus.ch
www.ville-geneve.ch/promenades/ sentiers-culturels
Go Out! n° 28 février 2015
On en parle
EMPTY MOVES
(PARTS I, II & III) ANGELIN PRELJOCAJ BALLET PRELJOCAJ [ FR ] VENDREDI 6 & SAMEDI 7 MARS — 20h SALLE DES FÊTES DU LIGNON Place du Lignon 16 — Vernier
Service de la culture — 022 306 07 80 — culture@vernier.ch www.vernier.ch/billetterie
Black Cube
It’s a sad world
Pas peur du vide
Jusqu’au 27 mars 2015, la galerie internationale d’art contemporain Gagosian présente Chromophobia, un accrochage consacré au rejet de la couleur, de son rôle et de sa place dans les arts et la société. Que pourra-t-on découvrir? Mystère, on préfère vous laisser dans le noir…
Alors que la Fondation Bodmer organise l’exposition Sade, un athée en amour sur les hauteurs de Cologny, La Comédie de Genève s’associe pour l’occasion avec une Semaine Sade. Conférences, lectures, concerts, représentations théâtrales et même un repas –une orgie?– rythmeront cette semaine sulfureuse. Ames prudes et esprits étroits s’abstenir.
La Ville de Vernier reçoit Empty Moves (part I, II & III) du 6 au 7 mars à la Salle Fêtes du Lignon. Partant de travaux du compositeur John Cage, le triptyque se propose de questionner le rapport au corps, les évidences chorégraphiques. Danse et texte se rejoindront dans un exercice corporel de désobéissance civile.
Chromophobia Jusqu’au 27 mars Gagosian Gallery Place de Longemalle 19 1204 Genève www.gagosian.com
Go Out! n° 28 février 2015
Semaine Sade Comédie de Genève Bd des Philosophes 15 1205 Genève www.comedie.ch
Empty Moves (part I, II & III) Salle des Fêtes du Lignon Place du Lignon 16 1219 Le Lignon 022 306 07 80 www.vernier.ch/billetterie
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Hermès
Hermès aime
un miaou Commissaire Miaougret Nouvel opus de l’écrivaine Olivia Gerig, L’Ogre du Salève m’effraie au point de me faire dresser le dos! Tout commence par un professeur retrouvé assassiné, une fille évaporée, dans une fosse commune, des cadavres décomposés. Ce roman édité chez Encre Fraîche semble révéler un nœud de problèmes qui s’emmêlent pour se retrouver dans un épais maelström où tous se perdent. Un bon polar écrit par une Genevoise diplômée d’HEI et de criminologie, pour passer les dernières nuits de l’hiver, au coin du feu et avec mes croquettes préférées.
Beaucoup Un nouveau lieu pour meow! Je l’attendais depuis tellement longtemps. Chaque année, je suis obligé de traîner mes pattes aux quatre coins du monde pour traîner dans des bars à chats. Heureusement qu’il y en a! Mais paresseux comme je suis, j’ai découvert la bonne nouvelle! D’ici l’été, c’est dans ma Cité préférée qu’un de ces bars va accueillir félins et félines; un beau spot pour draguer! D’ailleurs, je suis un chanceux, le premier de Suisse ouvrira à deux pas de chez moi.
Olivia Gerig, L’Ogre du Salève Editions Encre Fraîche, 2014 Go Out! n° 28 février 2015
Hermès
à la folie Chartiste favori Bon, assez joué au chat et à la souris, il est temps d’aller se laisser aller au Grand Théâtre. La vénérable maison, lieu de mes plus beaux frissons, m’accueille ainsi que la Go Out! Team et les Go Out! Friends pour une nouvelle soirée de vernissage. Amoureux, curieux, épicurieux, rendez-vous le 5 février en ce si beau lieu. Perché au bar de l’amphithéâtre, on vous invite à venir fêter notre 28 ème numéro en faisant un joli coup de théâtre! Attention, pas de bêtises, sinon je sors les griffes! Mais à toute la joyeuse troupe du GTG, je fais un gros câlin pour les remercier.
Passionnément Merci Chouberlin! Eh oui, comme le croissant du matin, je me réjouis de retrouver chaque mois mon Go Out! tout chaud sorti de chez l’imprimeur. Mais le mois dernier, c’était une autre surprise! Le filou a réussi à passer en mon absence, déposer trois petites bouteilles: le bon, le brut et le gouleyant. Alors à notre chou Régis Chamberlin, je viens me coller contre lui pour lui dire merci!
Go Out! n° 28 février 2015
Vernissage du 28 ème numéro de Go Out! Le 5 février dès 19h Grand Théâtre de Genève Bd du Théâtre 11 1204 Genève
PAS DU TOUT Pas touche à ma presse! Cette presse qu’on oppresse et que certains veulent compresser jusqu'à essorage maximal… ! Charlie Hebdo reste un symbole, la liberté de la presse un droit fondamental pour les journalistes mais surtout pour la démocratie. Honte aux bourreaux et bravo aux nombreux badauds, ceux qui sont descendus dire leur solidarité et leur croyance en des valeurs partagées! En tant que modeste chroniqueur moi-même, de voir tout cet amour me fait chaud au cœur!
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CONCERT DE SOIRÉE N° 5
MARION— NETTES
HERVÉ NIQUET direction ~ COMPAGNIE BAMBALINA marionnettes ~ SOLENN’ LAVANANT LINKE mezzo-soprano ~ MATHIAS VIDAL ténor ~ marc LaBonnette Baryton mozart ~ de arriaga ~ teLemann ~ de faLLa
L’OCG +41 22 807 17 90 / BILLETTERIE@LOCG.CH / WWW.LOCG.CH / BILLETS DE CHF 10 .– À CHF 50 .– MANOR / HOTELPLAN / GLOBUS / LA POSTE / COOP CITY / STARTICKET.CH 0900 325 325
chf 1.19/min depuis un poste fixe
design : pablo lavalley / photo : © nicole berge
MA 17 FÉVRIER 2015 ~ 20H ~ BFM
On découvre l'agrandissement du MAH
MAH+
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On découvre l'agrandissement du MAH
Texte // Olivier Gurtner
Musée d'art et d'histoire: Le nouveau projet Il était une fois une musée, bâti en deux temps (peut-être). En 1900, la société auxiliaire des Amis du Musée lance un concours (le second) sur le site des Casemates. Parmi les projets de Demierre et Aubert, Gampert et Cayla, c’est celui de Marc Camoletti qui recueille les suffrages et se voit achevé en 1910. En 2000, celui de Jean Nouvel, d’Architectures Jucker et de DVK Architectes remporte la main. Au départ estimé à 80 millions, le projet est désormais estimé à 139 millions de CHF par la Ville de Genève, qui mandate les travaux. Sur papier et sur images, il s’agit d’agrandir le musée par le fond et par le ciel, avec un forum en sous-sol et un édifice de verre et d’acier dans la grande cour, chargée d’accueillir nouvelles acquisitions, restaurant panoramique, art contemporain et civilisation égyptienne. Autre point notable, le patrimoine horloger sera à nouveau visible, après une pause forcée depuis le cambriolage en 2002 (excepté en 2012 au Rath).
© Atelier Jean Nouvel - Architectures Jucker SA - DVK Architectes
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On découvre l'agrandissement du MAH
Entretien avec m: Marin A la tête des Musées d’art et d’histoire, un «pur produit de l’Etat français», le médiéviste Jean-Yves Marin. Cet ancien président du comité international des musées d’archéologie et d’histoire conduit le MAH depuis 2009, après le départ mouvementé de Cäsar Menz sous l’ère Patrice Mugny, prédécesseur du Conseiller administratif chargé de la culture Sami Kanaan. Comment va le musée? Le musée se porte très bien. Pour l’année 2014, nous sommes fiers des expositions Courbet et Rodin qui ont attiré beaucoup de monde. Il faut aussi mentionner l’exposition organisée en partenariat avec la Fondation Gandur pour l’art pour ce qui est de l’archéologie et celle avec le CICR, qui s’inscrivait dans des problématiques internationales contemporaines. C’est aussi la vocation de notre musée; il y a une vie en dehors des Beaux-Arts [sourire]. Au programme en 2015, nous nous réjouissons de l'exposition d’archéologie byzantine, de celle sur l’histoire des panoramas (en partenariat avec le MUCEM) et de la rétrospective sur le peintre genevois Saint-Ours. Par ailleurs, le musée connaît actuellement une mutation considérable qui va se poursuivre ces prochaines années. En effet, au-delà du projet de rénovation et d’agrandissement, il faut mentionner la mise à disposition d’un nouveau dépôt municipal –où le MAH bénéficiera de 5000 m 2–prévu en 2017 au Carré Vert à la Jonction, chargé d’accueillir en réserve environ 400 000 œuvres. Cela va occuper un tiers du personnel dans le cadre d’un vaste chantier des collections qui vise à la mise en conformité de toutes les collections, selon les standards actuels de conservation-restauration, de documentation et de traçabilité, en vue de leur transfert vers ces nouvelles réserves. L’immense opération permettra en outre la poursuite de la mise en ligne des collections et d’augmenter les demandes scientifiques étrangères vers notre musée. Ces prochaines années vont également être marquées par de nombreux départs à la retraite. Cela permettra de mener une réflexion sur l’intégration de nouveaux métiers au MAH, notamment dans
le domaine de la médiation et du numérique. On assiste donc à une triple mutation du musée: sa conception, son lieu, ses équipes. Quels sont les défis du plus grand musée encyclopédique suisse aujourd’hui? Il s’agit tout d’abord de bien faire comprendre au public qui nous sommes. Notre double identité –art et histoire– n’est pas toujours aisée à saisir. Cet encyclopédisme, ces approches civilisationnelles devront se retrouver dans la nouvelle architecture. Dans cette idée, le bâtiment de Jean Nouvel permettra de ne pas figer les collections, au contraire. Pour moi, le contenant compte tout autant que le contenu; ils sont complémentaires. La Ville de Genève a organisé les rencontres de l’économie créative en novembre. Y avezvous participé? A titre personnel non, car j’étais en Chine en train de d’organiser une exposition avec le Musée Capital de Pékin en relation avec une grande marque horlogère genevoise. Cette exposition se tiendra au printemps 2015. D’ailleurs, les marques horlogères soutiennent le projet de rénovation et d’agrandissement du MAH qui redonnera aux collections d’horlogerie l’écrin qu’elles méritent. Les horlogers justement… D’après la sociologue Raymonde Moulin, le marché de l’art tire profit des musées, en voyant ses créations prendre de la valeur grâce aux institutions qui les exposent. Oui vous avez tout à fait raison. C’est pour cette raison que nous sommes vigilants, notamment dans le domaine de l’horlogerie. Dans ce contexte, il est important d’avoir des règles très claires. L’avantage est que notre patrimoine Go Out! n° 28 février 2015
On sort
© MAH B-Jacot-Descombes
art/expo
M. Jean-Yves Marin, directeur des Musées d’art et d’histoire (MAH)
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On découvre l'agrandissement du MAH
demeure ainsi inaliénable: une fois la pièce acquise, on ne peut la revendre. Voilà une vraie garantie. La communication du MAH est parfois lacunaire, élitiste et peu explicite. Il existe par exemple deux adresses internet, un blog et un site. Ce dernier n’a pas de version anglaise… Il faut d’abord savoir qu’on est parti de loin et que l’on peut sans doute s’améliorer encore. Côté numérique, il a fallu partir de zéro il y a trois ans. Il existe effectivement un site et un blog. Ces deux outils, qui sont naturellement en lien, n’ont pas la même vocation et sont complémentaires: le premier présente le musée et ses activités; le second propose des articles de fond (env. deux fois par semaine) sur l’ensemble des sujets que sont amenés à traiter les professionnels d’un musée: les collections, la muséologie, la conservation-restauration, etc. Nous communiquons également quotidiennement sur les réseaux sociaux. Mais notre premier problème, c’est l’absence d’unicité de lieu. Les gens ne font pas le lien entre le MAH et le Rath. Or, nos grandes expositions se tiennent surtout au musée Rath. Celle consacrée à Courbet a réuni 30 000 visiteurs et généré quelque 300 articles de presse! , Dans le projet de rénovation et d’agrandissement, il est prévu que les grandes expositions soient présentées au MAH et que l’on redéfinisse le rôle du Rath dans la culture genevoise. Venons-en au sujet politique: l’agrandissement du musée. Devrait-il être voté par le peuple? Ce n’est pas à moi d’en juger, étant fonctionnaire. Par contre, je pense que c’est un bon projet. Ma mission consiste à montrer que c’est un projet abouti, issu d’un travail de longue haleine qui mobilise des collaborateurs depuis 5 ans. Tout a été réfléchi: les salles, les circulations, les liens avec le milieu scolaire, les personnes à mobilité réduite, etc. L’édifice permettra de montrer env. 12 000 œuvres contre 7000 aujourd’hui! Jean Nouvel est en charge du projet, avec Architectures Jucker et DVK Architectes. A Paris, la Philharmonie de Nouvel a coûté 3 fois
plus que prévu (387 millions contre 110 au départ). Sachant l’architecte plutôt coutumier du fait (Le Figaro, Vanity Fair), n’encourt-on pas un risque financier? Il existe une importance différence entre la France et la Suisse: lorsque l’ancien président Jacques Chirac dit «j’ai 150 millions pour le musée des arts premiers», on commence à construire et on regarde ensuite, quitte à couvrir les dépassements après. Preuve en est, l’Atelier Nouvel n’a jamais eu à payer de pénalités. En Suisse, les choses sont très différentes, mieux anticipées, avec une prise en compte de tous les aspects. Le Département des constructions et de l’aménagement veille à ce qu’il n’y ait pas de dépassements. Faites-nous rêver: quel est le programme de cet agrandissement? Pour les publics, il y aura des espaces d’accueil et de circulation, un restaurant panoramique. Ils occuperont 25% des surfaces créées. Les collections permanentes resteront gratuites. Les espaces dédiés à l’événementiel accueilleront des actions ponctuelles qui pourront être rentabilisées, notamment en y invitant le secteur privé. Il s’agit de mettre le MAH au service de tous, pas uniquement de la communauté scientifique. Concernant l’expérience du visiteur au musée, il doit pouvoir apprécier et sentir les œuvres. Je revendique en effet leur matérialité. La médiation numérique doit apporter du sens et de nouvelles clés de compréhension. Le nouveau MAH devra être un lieu de vie, un lieu de visites. Selon mes sources, vous auriez déclaré en commission: «Je n’ai jamais travaillé dans le secteur privé et j’en suis fier.» Vous confirmez? Absolument, je suis un pur produit du service public français. J’ai participé à l’élaboration du code déontologique des musées internationaux (Conseil international des musées). Cela n’empêche en rien de collaborer avec les nombreux mécènes et sponsors genevois. Et pour ce qui est des acquisitions, nous essayons de passer directement par les propriétaires plutôt que par les maisons de vente. Ceci est moins onéreux et garantit une meilleure traçabilité. Go Out! n° 28 février 2015
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© Atelier Jean Nouvel - Architectures Jucker SA - DVK Architectes
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On sort art/expo
Texte // Mina Sidi Ali
Coup de soleil C’est à partir de la saisissante vidéo de Sadie Benning, German Song, que l’exposition Tout ce qui se fait sous le soleil a été façonnée. 29 artistes ou collectifs et 31 pièces qui dévoilent, du 6 mars au 17 mai prochain, pour la première fois à Nantes en France, une partie du Fonds d’art contemporain de la Ville de Genève (FMAC). Témoignage d’un regard commun sur le monde, l’exposition convie le visiteur à un voyage à travers une série de «paysages» évoquée par les œuvres sur divers médiums (dessin, photo, sculpture, installation, vidéo, animation…). Percutant et marquant comme un coup de soleil, qui grave votre mémoire sensorielle pour un long moment, ce parcours artistique offre une vision de la vie –certes sans détour et incisive– avec beaucoup de sensibilité et d’humanité. Elle puise sa force d’évocation dans l’art populaire, dans la mouvance de ce goût pour l'authentique et le tangible. Cet art social, hors des modes et des signatures, celui qui donne à palper toutes les curiosités. Mini extrait. Tout ce qui se fait sous le soleil s’est construit d’abord à partir de la vidéo allégorique de Sadie Benning, German Song. Pour Patricia Buck (responsable des expositions du lieu unique), Carole Rigaut (commissaire d’exposition) et Julien Amouroux (alias Le Gentil Garçon) qui ont imaginé ensemble cette exposition, «German Song décrit l’initiation à la vie d’une jeune fille, clocharde céleste en patins à roulettes qui glisse dans des paysages urbains. Son parcours est construit comme une succession de petits rituels, en marge d’une société dont on devine la dureté. L’esthétique do it yourself de la vidéo marque une conception de l’autonomie, de l’affranchissement, qui passe par la débrouillardise». Les divers artistes réunis ont tous été guidés par cet œuvre. La bande son de la vidéo, réalisée par le groupe Come, revêt un apport précieux puisqu’il offre une vision d’un autre monde possible, où le soleil diviserait l’air. Comme l’exprime pertinemment le trio Buck-Rigaut-Amouroux, ici «l’expression Tout ce qui se fait sous le soleil désigne les affaires terrestres, le monde des hommes mais aussi et surtout, plus tragiquement, tout ce qu’ils sont capables de se faire. Le soleil de notre exposition est quant à lui implacable. Indifférent à ce qu’il éclaire, il oblige à voir les choses telles qu’elles sont, quitte à s’aveugler».
A travers cette exposition hors-du-commun, le visiteur est convié à regarder le monde pour ce qu’il est, tel qu’il est et rien d’autre. Avec Abramovic & Ulay, Pierre-Olivier Arnaud, Florian Bach, Marc Bauer, Sadie Benning, Balthasar Burkhard, Jérémy Chevalier, Hadrien Dussoix, Elvis Studio, Bastien Gachet, Olivier Genoud, Fabrice Gygi, Alexandre Joly, Elisa Lavergo, Guy Limone, Urs Luthi, Thomas Maisonnasse, Gordon Matta-Clark, Chad McCail, Claudio Moser, Gianni Motti, Frédéric Post, Markus Raetz, Delphine Reist, Christian RobertTissot, Antoine Roegiers, Ambroise Tièche, Pierre Vadi, Charles Weber. Commissariat: Carole Rigaut et Julien Amouroux alias Le Gentil Garçon sur une proposition de Patricia Buck.
Du 6 mars au 17 mai 2015 Lieu Unique Quai Ferdinand Favre, 2 Nantes Go Out! n° 28 février 2015
1 2 German song No more sweets for you There’s nothing saved for you I’m sorry little girl We’ll find another world Each night before we sleep We’ll plan where we will meet The farthest planet where The sun divides the air
3 4 1 Marina Abramovic & Ulay, Relation in Time, 1977 2 Balthasar Burkhard, Veines, 1988-1989 3 Gordon Matta Clark, Splitting Book: Cross Section of the House, 1974 4 Sadie Benning, German Song, 1995, Extrait de la vidéo
Go Out! n° 28 février 2015
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On sort art/expo
Texte // Olivier Gurtner
Rester en mouvement C’est l’histoire d’un visionnaire de la musique comme la Suisse a connu au début du XX ème siècle. Côté scène, c’est Adolphe Appia qui révolutionne l’opéra en utilisant les lumières et les volumes simples plutôt que les décors surchargés. Côté musique, Emile Jaques-Dalcroze bouscule les codes de l’expérience musicale. Son leitmotiv: «C’est par le ressenti corporel que s’exprime toute forme de musicalité». L’institut né à Genève fête cette année ses 100 ans, avec notamment l’exposition BAM! au FLUX Laboratory, à Carouge. Etre présent là où ne l’attend pas Emile Jaques-Dalcroze, c’est d’abord une méthode d’enseignement musicale par l’expérience sensorielle et physique, diffusée dans le monde entier (une influence sous-estimée, à tort!). «Nous avons voulu mettre en avant son côté avant-gardiste. Pour lui, la rythmique s’adapte à n’importe quel environnement: piscine, théâtre, danse» explique Virginie Du Pasquier de l’Institut basé à Genève. L’IJD célèbre son centenaire avec toute une série d’activités, et notamment une «exposition ébouriffante et sonore» intitulée BAM! Conçu par un doyen à l’Institut, Jean-Marc Aeschimann, le dispositif présent jusqu’au 17 avril au FLUX Laboratory propose une véritable expérience de terrain, «une exposition sans panneau ni vitrine.»
règne et non la déduction. On part de la réalité et du sensoriel pour apprendre. Au rez-de-chaussée, on peut photographier plusieurs mouvements successifs (le Révélateur), différencier rythme, nuance et intensité (la Partition) ou encore prendre le temps de sentir –allongé– la circulation sanguine à travers ses membres (Respirations).
Sans transition Passé l’entrée du FLUX, point de progression. L’instinct et le corps sont immédiatement sollicités et éveillés. Une «marche surprise»: un jeu de galets sonores qui réagissent par la force du pied. Il faut se prendre au jeu, mettre le corps en mouvement, se permettre d’explorer. Au final, dépasser cette éducation du corps constamment maîtrisé, particulièrement dans les sociétés occidentales.
Varia D’autres activités sont prévues pour fêter les 100 d’Emile Jaques-Dalcroze et de son Institut genevois. PAF invite 800 élèves –et leurs parents– à contribuer à chorégraphie pour le festival Antigel, dans une halle CFF. Malheureusement, l’événement se tenait le 23 janvier, mais il méritait selon nous d’être mentionné. Les 9 et 10 mai, ce sera un grand week-end POP, avec des ateliers pour petits et seniors et performances au sein de l’Institut (qui compte 80 pianos!). Enfin, une boum spéciale kids, interdite aux parents! Hors IJD, un rallye artistique pour explorer le quartier de la Terrassière, entre Muséum, piscine de l’école des Contamines et théâtre Am Stram Gram.
Linéaire ou cyclique Suivant une séquence ou dans le désordre, les différentes stations du parcours de BAM! poursuivent un même objectif: apprendre en essayant, et non l’inverse. Ici, c’est l’induction qui
Piano Nobile Au premier étage, une fois grimpé un escalier aux marches musicales, le corps et les sensations restent au centre de l’expérimentation, qui se veut ludique, agréable et facile d’accès. Entres’sons, poids’sons, ronde’sons, déroule’sons, l’anima’sons, les séquences imaginées par JeanMarc Aeschimann et réalisées par le studio KO d’Yverdon trouveront facilement preneur.
Go Out! n° 28 février 2015
Légendes Légendes Légendes Légendes Légendes Légendes Légendes Légendes Légendes Légendes Légendes Légendes
Exposition BAM! FLUX Laboratory Rue Jacques-Dalphin 10 1227 Carouge 022 308 14 50 www.dalcroze.ch Go Out! n° 28 février 2015
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On sort art/expo
Texte // Mina Sidi Ali
A Burland-pourpoint Riche d'une œuvre qui prend la forme de jouets créés à base de matériaux de récupération en passant par des séries de Poya stylisée sur fond de papier kraft, le travail de François Burland surprend et jamais ne laisse indifférent. Ses œuvres l'ont rapidement propulsé dans la cour des rénovateurs de l’Art brut. Exposé aux Galeries du Forum Meyrin du 5 février au 31 mars, sa mini-rétrospective Atomik Bazar, dévoile une infime partie de son génie. Comme une explosion spontanée qui n'en fait qu'à sa tête, tout s’y bouscule à la manière d’un grand souk. Son cerveau, froissé avec toute idée de rationalité et de réalité, parvient à créer et assembler des échafaudages instables mais cohérents à partir d'éléments à priori irréconciliables. Conversation en filigrane avec un philanthrope aussi modeste que généreux, qui égraine les aphorismes à la même vitesse que Bruce Lee les allers-retours de nunchaku. Allergique aux dogmes artistiques, François Burland fait fondre les frontières entre les genres picturaux pour créer un magma fascinant. Et ce qu’il aime par dessus le bazar, c’est brouiller les pistes à travers le pouvoir d’évocation des slogans politiques qu’il revisite avec beaucoup d’humour. A la fois expérimental et immédiat, aussi doué en caresses qu’en castagnes, il cite, détourne pour toujours mieux dérouter.
Alpes fribourgeoises et vaudoises) ont-ils réagi en découvrant vos créations? Lors d’un vernissage, un ami me demande de venir immédiatement à l’étage. Une dizaine d’armaillis étaient en train d’hurler de rire en voyant mes travaux aux textes détournés. Ils s’y reconnaissaient. Ma démarche reste bienveillante car ce sont des gens que j’aime bien. J’ai aussi crée un lien particulier avec les Touaregs.
Dans Atomik Bazar, le pouvoir d’évoquer se dévoile un élément majeur des créations présentes. L’usage du slogan est récurrent… En effet, l’exposition regroupe pas mal de dessins avec des slogans, même des jouets qui se dévoilent un peu comme des ex-voto. On ne sait jamais si je suis de droite ou gauche et je m’amuse avec cela. Ce qui m’amuse c’est de voir la réaction. Mais, je suis apolitique au final. Mes travaux détiennent surtout un lien affectif avec des gens que j’aime, une population ou un lieu. En fait, je n’arrive pas à travailler pour moi tout seul. Les messages transmis sont dotés d’un humour particulier mais je n’ai rien inventé. J’aime griffer mes amitiés qui me disent souvent que mes créations sont cyniques. Ils le prennent toujours bien.
Oui, vous présentez d’ailleurs des broderies réalisées en collaboration avec des femmes Touaregs. Comment s’est déroulée la collaboration? Ce projet de broderie, c’est en fait mon cheval de Troie pour tisser un lien avec le monde des femmes Touaregs. Car ce n’est pas évident de collaborer avec elles. Tout le monde se marrait car on n’aborde pas les femmes pour broder ensemble (rires). Le projet a duré 2 ans. Je les informais de mon arrivée 3 mois avant et quand j’arrivais sur place, elles n’étaient plus là mais 800 km plus loin! Je suis triste que cette collaboration n’ait pas pu se poursuivre à cause de la situation géopolitique du moment. Musulmanes, elles ont tout de même réalisé des grands drapeaux soviétiques de la marine avec des cochons! Je n’ai pris conscience du décalage qu’après…
On pense assez rapidement au Poya. Comment les armaillis (berger typique des
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© Murielle Michett - F. Burland
Les collaborations sont une clé de voûte de vos projets. Que nous réservez-vous prochainement? Il est vrai que ce qui m’intéresse, c’est ce qui se passe quand on collabore. Aujourd’hui, je travaille surtout avec de jeunes migrants non accompagnés, des jeunes handicapés ou des institutions comme l’EVAM (Etablissement Vaudois d’Accueil des Migrants). L’important, c’est ce qu’on vit ensemble. Si l’objet en soi ne fonctionne pas, ce n’est pas grave. D’ailleurs, mes objets sont moins utiles que ceux de Tinguely. Je privilégie la rencontre avec l’autre. Cela donne du sens à mon travail. Aujourd’hui, je n’ai plus envie de produire, je préfère organiser des projets collaboratifs. Et je tiens à souligner que c’est la chance de ma vie d’avoir rencontrer les jeunes avec lesquels je collabore. Go Out! n° 28 février 2015
Atomik Bazar Du 5 février au 31 mars. Galeries du Forum Meyrin 5, place des Cinq-Continents 1217 Meyrin http://meyrinculture.ch
On sort on est charmé
Texte // Mina Sidi Ali
Concert de toiles Silhouette faussement nonchalante, veste en cuir, cheveux savamment ébouriffés et le regard espiègle d’un type qui vient de jouer un sale coup: Josse Bailly n'est pas du genre à passer inaperçu. Ça tombe bien, son travail non plus. Passionné de rock, ses créations pulvérisent tous les codes artistiques pour mettre en musique son imaginaire fourmillant. Ses tableaux aux touches naïves et aplats de tonalités brutes sont du cousu-main pur jus de cerveau, plutôt urbain, incisif, toujours un peu borderline, sorte de clin d'œil perpétuel à sa passion sonore. Son inspiration, il la trouve dans l’univers rock des années 1960-70. Et on pense à l’artiste Alan Vega, pionnier du rock électronique minimaliste, qui peignait à ses débuts des portraits d’hommes paumés et désespérés, des SDF. Celui qui va voir paraître en février ses dessins dans la revue parisienne «the Drawer» se dévoile aussi brut de décoffrage que ses toiles aux influences musicales. Denses et intenses, ses dessins sont empreints d’une éloquence qui ne rime pas avec silence. Représenté par l’avant-garde galerie SAKS, l’artiste invite son public à voyager entre rêves et raves. Mini-extraits. «Turps Haze», nouvelles travaux avec une série de tables basses et t-shirt Die Sonnenstube Sonnenstube Offspace Via Luigi Canonica 12, 6900 Lugano http://diesonnenstube.ch/
Reverse, exposition collective dans le cadre du Festival Antigel. Présentations de travaux réalisées entre 2008 et 2012. Du 7 février au 12 avril 2015 Villa Bernasconi, 8 route du Grand-Lancy, 1212 Grand-Lancy www.villabernasconi.ch
Vernissage le 6 février pour les deux expositions.
SAKS Rue de la Synagogue 34, 1204 Genève www.saks.ch Go Out! n° 28 février 2015
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On sort on est charmé
Le Charet 2013 Huile sur toile 40 x 40 cm
Fra Poncholico (d'après Fra Angelico) 2013 Acrylique sur toile 45 x 55 cm
Red Ears (Paul Thek) 2013 Huile sur toile 30 x 40 cm Go Out! n° 28 février 2015
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Angry Birds (Joseph Kosuth) 2013 Huile sur toile 30 x 40 cm
Les Comètes de Halley 2013 Huile sur toile 40 x 30 cm Go Out! n° 28 février 2015
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On sort théâtre
Texte // Olivier Gurtner
Bergier sur le plancher Un rapport comme un mythe. Seule la Suisse en était capable. En 1996, l'Assemblée fédérale mandate une commission chargée d’étudier le rôle de la Suisse pendant la Deuxième Guerre mondiale. Elle est présidée par M. Bergier et rendra un épais rapport (11 000 pages), qui montre un visage pas forcément propre. Au Poche, c’est l’exigeant comédien et metteur en scène genevois José Lillo qui l’adapte à la scène. Défenseur d’un théâtre sans artifice, qui réclame la prise de risque, José Lillo ne ressemble pas à «l’auteur sans concessions», figure fantoche et galvaudée. Selon les mots d’Alexandre Demidoff (Le Temps): «José Lillo chasse l’accessoire.(...) Il poursuit son travail d’éclaireur, classique à sa manière austère.» Le journaliste se réfère aux Démons de Dostoïevski au Théâtre du Loup, succès critique en 2014 où il donne la réplique à Marie Druc, rappelant la Montagne magique de Thomas Mann, où tout un monde d’une hypocrite finesse verse dans la violence. Entretien avec le metteur en scène José Lillo. Le rapport Bergier se situe entre l’académique et le politique. Comment insérer une relation entre un homme et une femme dans ce contexte? En réalité, il s’agit surtout d’insister sur ce document tellement important, de donner des impressions. Je dois l’avouer, c’est un projet assez difficile, avec une langue scientifique, ardue, mais là réside l’intérêt. On est confronté au grand écart entre les mots de l’historien et leur résonance au théâtre (tout en le charriant). On ne peut restituer au mot près une telle masse, mais en tirer des éléments sociaux, philosophiques et de connaissance, se les réapproprier pour en tirer un texte poétique. Comment résumer le rapport? Les 11000 pages ne sont pas traduites en français, seule la synthèse. C’est une première chose étonnante qui nous fait rester à la porte de ce rapport. Les politiques ne se sont pas saisis d’un tel document, de sa force. Une sorte de déni en somme. Voilà notre point de départ. Cette pièce est pour moi une manière de participer à la diffusion de cette importante contribution. Comment l’adapter pour la scène? Ce qui est intéressant c’est le passage du rapport à l’écriture poétique et théâtrale. Je l’écris en temps réel, par rapport à ce qui se passe autour
de moi, sans l’enfermer dans sa période passée. Le mettre en lien avec l’actualité rend l’exercice éprouvant, difficile. Au moment où je vous parle, il me manque encore 10% du texte. Quel dispositif scénique? Il s’agira d’un espace abstrait, mental et concret à la fois. Un prolongement de la salle et une séparation. Ça se ressemble mais ce n’est pas identique. Que pensez-vous de la scène théâtrale genevoise? Elle me semble divisée et morcelée, plus qu’avant, ce qui me paraît contreproductif. Les chapelles identitaires finissent par étouffer. Où sont les instruments de déconstruction? De décloisonnement? De remise en question? De réflexion sur nos représentations? Quelle place donner à l’étrangeté? Gorgias de Platon, le rapport Bergier… vous considérez-vous comme un artiste politique? Le mot est grand, peut-être le fruit d’une fausse évidence. Je ne dirais pas les choses ainsi. Simplement j’ai le sentiment qu’aujourd’hui notre société se nourrit d’opinion plutôt que de politique. Notre génération n’a pas reçu la notion d’un rapport réel à la politique. Nos existences tournent Go Out! n° 28 février 2015
© Nathalie Roze
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autour du travail et comment on est considéré socialement. C’est un état de fait; je ne le juge pas. Justement, pensez-vous que les artistes genevois s’engagent suffisamment? Difficile pour moi de juger. A Genève, les arts de la scène tournent principalement autour de l’esthétique. Cela donne parfois l’impression de choses impensées, ce qui est dommage. Je n’ai pas forcément la réponse à cela. Vous lisez actuellement La Recherche. Que veut dire Proust à travers cette fresque sociale mais surtout personnelle d’après vous? Ce qui m’a frappé, c’est de parvenir à mettre toute la vie, toute une vie humaine –la sienne et celle des autres– par écrit. Comme si l’existence en littérature était sauvée et préservée. A un tel degré, c’est magnifique. Go Out! n° 28 février 2015
Votre première mise en scène fut à Artamis en 1999. Que pensez-vous de la scène alternative aujourd’hui? On vivait vraiment une autre époque, avec des zones à la marge, échappant au spéculatif, des bulles d’oxygène pour la ville. Si on avait envie de faire, on essayait ; les choses s’organisaient spontanément . Aujourd’hui, ces espaces sont saturés, on est davantage dans des logiques d’entreprise.
Le Rapport Bergier Adaptation et mise en scène José Lillo Du 2 au 22 février Le Poche – théâtre en Vieille-Ville rue du Cheval-Blanc 7 1204 Genève 022 310 37 59 www.lepoche.ch
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On sort classique
Texte // Laurence Amsalem
Summertime, and the living is easy American folk opera: trois mots qu’il est rare de prononcer en cité calviniste. Par chance, ces troislà résonneront en boucle ce mois-ci, car Porgy and Bess, opéra mis en place par Georges Gershwin, sera à l’affiche du Grand Théâtre de Genève, du 13 au 24 février. Ces représentations seront d’autant plus spéciales que c’est la talentueuse troupe du Harlem Theater de New York, qui honorera la scène genevoise. Synopsis C’est à Catfish Row, un petit et misérable village de pêcheurs imaginé par Gerswhin, dans la ville de Charleston, que prend place Porgy and Bess. L’opéra nous propulse dans la Caroline du Sud des années 30, où vivent, entre autres, Porgy, un mendiant infirme, Crown, un voyou, Bess, sa femme et Sportin’Life, un fournisseur de cocaïne et d’alcool de contrebande. L’opéra s’ouvre sur une scène de soir d’été: Clara, une habitante de Catfish Row, chante une berceuse pour son enfant, pendant que d’autres s’apprêtent à jouer au craps (un jeu de dés et d’argent typiquement américain). Petit à petit, les joueurs quittent la scène, où ne restent plus que Crown et Robbins, un habitant du village. Lorsque ce dernier gagne, Crown, complètement ivre, commence à chercher la bagarre. Il finit par tuer Robbins, puis s’enfuit en disant à sa femme, Bess, qu’elle devra à présent se débrouiller seule. Alors, Porgy entre en scène et durant toute la suite, il protégera Bess, en tentant de la sauver des griffes de Crown et de Sportin’Life. Plateau vocal Le rôle de Bess sera interprété par la soprano Morenike Fadayomi, qui avait déjà eu l’occasion de prêter sa puissante voix au Grand Théâtre en juin dernier, à l’occasion de certaines représentations de la Wally de Catalani. Porgy sera lui incarné en alternance par les barytons Alvy Powell et Kevin Short, deux artistes comptant à leur actif de nombreuses représentations dans ce même rôle. Les trois artistes se produiront avec la troupe newyorkaise du Harlem Opera Theater. Ce dernier, fondé en 1981, est formé d’artistes afro-
américains qui se produisent régulièrement dans des institutions phares, comme le Metropolitan Opera ou le San Francisco Opera ou encore les scènes européennes. Une œuvre, une biographie Pour ce qui est de l’histoire de cet opéra –et non son argument–, elle débute en 1926, lorsque Gershwin referme le livre de DuBose Heyward: Porgy. Le compositeur américain s’adresse alors à l’écrivain pour lui suggérer de collaborer sur la création d’un opéra folk à partir du livre. Cependant, il faudra attendre 1934 avant qu’il ne parvienne à trouver le temps pour monter cette œuvre. Entre temps, il s’avère que DuBose Heyward et sa femme, Dorothy, avaient déjà imaginé une adaptation théâtrale d’après le roman. Autant la pièce que l’opéra reprennent le thème de la vie de la communauté afro-américaine dans le quartier fictif de Catfish Row, au début des années 30. La première version de l’opéra durera 4 heures, entrecoupée de deux entractes et sera jouée, au Carnegie Hall à l’automne 1935. Par la suite, cet opéra en 3 actes deviendra un classique du répertoire lyrique américain. C’est l’air «Summertime, and the living is easy, fish are jumping and the cotton is high», chanté par Clara au début de la pièce –repris par Ella Fitzgerald ou Louis Armstrong– qui provoquera son phénoménal succès. De plus, le compositeur réalisera un coup de génie en décidant de mêler musique classique et airs d’opéra au jazz, au gospel, au blues et à des chants de travail, ce qui, pour sûr, séduira chacun des spectateurs. Go Out! n° 28 février 2015
On sort
©Luciano Romano / Teatrop di San Carlo
art/expo
The Gershwins ® Porgy and Bess
Porgy and Bess, American folk opera en 3 actes George Gerswhin, DuBose et Dorothy Heyward, Ira Gershwin Du 13 au 24 février 2015 Grand Théâtre de Genève 022 322 50 50 www.geneveopera.ch Go Out! n° 28 février 2015
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On sort classique
Texte // Olivier Gurtner
Pas de deux Habitué à expérimenter en musique, le pianiste russe Daniil Trifonov va donner les deux Concertos de Chopin avec une formation de chambre, le Kremerata Baltica, mené par le violoniste letton Gidon Kremer. En plus des œuvres concertantes seront jouées la Chaconne pour orchestre à cordes de Penderecki et Trois pièces dans le style ancien de Górecki, le 16 février au Victoria Hall, dans le cadre de la série organisée par le Service culturel Migros-Genève. L’étoile filante et la naine blanche Tous deux sont des étoiles de la musique, mais avec une différence de niveau. Si Daniil Trifonov est incontestablement le Wunderkind de sa génération, il en est autrement de Gidon Kremer, avec un parcours en demi-teinte après une première carrière remarquée. Tout deux joueront avec la Kramerata Baltica les deux Concertos de Chopin et deux pièces du répertoire contemporain. Sur le tabouret Faut-il encore présenter Daniil Trifonov? Premier prix au Concours Tchaïkovski en 2011, il remporte le troisième au très exigeant Concours Chopin en 2010. Au jury de cette compétition organisée tous les 5 ans –qui a très justement couronné Rafal Blechacz et Yundi Li par le passé –Martha Argerich avait fait scandale en voyant son poulain russe relégué en troisième catégorie. Ce coup n’a en rien freiné ce pianiste au talent aussi évident que sa maturité, lui qui a notamment donné le Concerto de Scriabine à Genève et un tellurique Concerto n°3 de Rachmaninov l’été dernier à Verbier. Autre point intéressant, cet élève basé à Cleveland compose, même si les programmateurs n’appuient pas assez sa démarche en plaçant ses œuvres à l’affiche. Sur scène La Kremerata Baltica accomagnera le pianiste. La formation a été fondée en 1997 par le violoniste Gidon Kremer. Il s’agit de rassembler 27 jeunes artistes originaires des pays baltes. A l’image du West-Eastern Divan Orchestra fondé Daniel
Barenboim (et Edward Saïd), il s’agit de dépasser certains clivages culturels par la musique. La phalange privilégie les œuvres moins connues ou les transcriptions, comme les arrangements des concertos de Chopin par Yevgeniy Sharlat. A la tête de la formation cambriste, Gidon Kremer. Il a remporté le premier prix du Concours Tchaïkovski et le troisième au Reine Elisabeth (de Belgique). Son orchestre est une émanation d’un festival créé en 1992 intitulé Kremerata Musica (à chacun son propre degré de modestie…). Il aime soutenir les jeunes talents, comme Hélène Grimaud à l'époque et se produire en concert avec eux. Sur les lutrins Au programme, on apprécie l’ambition artistique. En effet, les deux grands classiques –sublimes, profonds, sensibles et si romantiques– concertos que Chopin a composé. L’intérêt ici réside dans la formation musicale, proche d’un orchestre de chambre. On se réjouit d’apprécier les nuances et les timbres d’instruments, autrement noyés dans la masse des cordes et des cuivres. Par ailleurs, il faut souligner le Chaconne pour orchestre à cordes en hommage à Jean-Paul II de Krzysztof Penderecki. Tirée du Polnisches Requiem, la partition de 2005 révèle une ambiance triste et angoissée et un bel équilibre entre les pupitres. Enfin, les Trois pièces dans le style ancien d’Henryk Górecki, un compositeur pas franchement connu, dont le morceau choisi démontre une sensibilité évidente et offre un moment contemplatif, marqué essentiellement d’harmoniques et de successions d’accords. Les mélodies sont peu présentes, sans pourtant détourner l’intérêt, au contraire. Go Out! n° 28 février 2015
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Daniil Trifonov et la Kremerata Baltica Lundi 16 février à 20 h Victoria Hall Rue du Général-Dufour 14 1204 Genève 022 319 61 19 www.culturel-migros-geneve.ch/web/classics Go Out! n° 28 février 2015
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On sort classique
Texte // Olivier Gurtner
Retour sur un concours La 69ème édition du concours de Genève a terminé son versant piano –l’autre était la flûte– avec une finale convoquant 4 talents sur la scène du Victoria Hall le 2 décembre dernier, à l’occasion d’une soirée retransmise par Espace 2 et Arte Concert (rien que cela). C’est la Sud-Coréenne Ji-Yeong Mun qui a raflé la mise, en remportant le Premier Prix, suivie par l’américaine Pallavi Mahidhara et Honggi Kim, également originaire de la péninsule coréenne. Retour sur une soirée aussi intense qu' intéressante. A l’affiche Dans le désordre, commençons par un coup de cœur, Pallavi Mahidhara, 27 ans, qui a su conquérir salle et public en prenant des risques. Un jeu tellurique, puissant, ambitieux et tellement communicatif est celui rendu par l’Américaine. Au lieu de choisir la facilité, elle opte pour une pièce de résistance, le Concerto n°3 de Prokofiev. Elle lit clairement dans une œuvre pourtant complexe et exigeante, offrant un vocabulaire expressif, riche et une belle communion avec l’orchestre et la salle. Elle a la fougue d’une Martha Argerich – elle-même lauréate de ce concours en 1957– et un réel sens du phrasé, qui révèle bien l’atmosphère mystérieuse de la partition de Prokofiev. En revanche, on doit souligner un certain nombre d’erreurs. Quoiqu’il en soit, son magnétisme et son ambition en font certainement un talent à suivre, sacré logiquement Deuxième Prix du concours, mais également prix du Jeune Public. Demi-teinte Autant être sincère, le concurrent russe Igor Andreev a donné une version franchement linéaire, sans rubato ni couleurs du Concerto n°2 de Chopin. Sans compter une absence de relation avec l’orchestre, encore que ce point aurait pu être adouci par le chef Alexander Shelley. De même, l’usage excessif de la pédale a rendu bien des phrasés brouillons et difficiles à lire. Autrement dit, trop de legato. Heureusement que le deuxième mouvement Larghetto lui a permis de révéler son expressivité musicale, avec un jeu tout en dentelle. L’interprète de 26 ans voit son travail
récompensé par les Prix «Frank Martin» et «Fondation Heim». Canons de comparaison L’impressionnante différence se révèle sur un même concerto joué par Ji-Yeong Mun et Honggi Kim tous deux Sud-Coréens: le Concerto n°4 de Beethoven. Dans l’ordre c’est le second qui a joué, avec un approche lisible, rythmique, trop staccato et bien maîtrisée techniquement, au détriment évident de l’artistique. Le contraste apparaît d’autant plus saisissant à la lecture de Mme Ji-Yeong Mun. Dès les premières notes: quelle richesse, quelle finesse! Dans un jeu typique de Glenn Gould, les notes sont claires, les équilibres mains gauche-droite innovants tout en offrant une richesse de timbres et d’expressions. Un dialogue parfait, un sens profond, du volume, de la richesse (notamment le 2ème mouvement!). Un seul regret, le chef ne semble pas à assez à l’écoute de la jeune interprète; c’est pourtant bien à lui de s’adapter, surtout en pareille circonstance! Le jury, présidé par Pascal Rogé – une véritable référence– ne s’y est pas trompé en lui décernant le Premier Prix. Agée de seulement 18 ans, la lauréate a également reçu le prix du Public et celui décerné par Air France-KLM. M. Kim a lui remporté le Troisième Prix. Il s’agira de garder l’oreille alerte pour ces quatre jeunes pousses et de les regarder grandir d’un œil attentif. En 2015, comme tous les deux ans, la composition revient sur le devant de la scène, avec une compétition prévue du 8 au 15 novembre suivi d’un festival des lauréats, qui avait notamment reçu Martha Argerich, Nelson Goerner et Lorenzo Soulès. En 2016, le chant et les quatuors figureront en haut de l’affiche. Go Out! n° 28 février 2015
On sort art/expo
© Anne-Laure Lechat
Pallavi Mahidhara, Deuxième Prix du 69ème Concours de Genève
Ji-Yeong Mun, Premier Prix
www.concoursgeneve.ch Go Out! n° 28 février 2015
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On sort cinéma
Texte // Mathieu Roux
Droits humains sur pellicule A Genève, un Festival en chasse un autre. A chaque mois son évènement, à chaque fois son public. Tout combiner n’est pas incompatible et même conseillé. Après KINO en octobre, Filmar en novembre et le Black Movie de janvier, place au Festival du Film et Forum International sur les Droits Humains (FIFDH) échelonné entre février et mars (du 27 au 8). L’édition 2015 revêtira une importance plus grande que jamais, au regard des récents attentats perpétrés à Paris et de la brûlante actualité dans l’Afrique de l’Ouest. Nous sommes le FIFDH Nécessairement, le Festival exprimera sa solidarité envers les victimes exécutées au siège de «Charlie Hebdo». Le film Caricaturistes, fantassins de la démocratie ouvrira la cérémonie marquée par le deuil. En tant que «tribune des droits humains», l’hommage tombait évidemment sous le sens. D’autant plus que Wolinski, un des dessinateurs abattus, s’était rendu au FIFDH pour dénoncer «la haine et les atteintes à la dignité humaine». L’hebdomadaire satirique avait même été partenaire de la manifestation entre 2008 et 2010. Flambeau repris par Isabelle Gattiker Cette 13 ème édition accueillera Isabelle Gattiker, nouvellement promue directrice du Festival. Digne successeure du non moins louable Leo Kanéman (12 ans de bons et loyaux services et fondateur de la manifestation), Mme Gattiker maintiendra la ligne. Selon ses dires, le Festival «va continuer à se développer en tant que lieu de dialogue et de dénonciation au cœur de la Genève internationale et face à l’ONU. Une plateforme unique qui montre également des œuvres de cinéastes et d’artistes, connus ou à connaitre, qui dénoncent les atteintes à la dignité humaine et nous interpellent par leur intelligence et leur regard». Message clair, et bien reçu! A l’image du Festival «Tous Ecrans», cousin germain genevois, le FIFDH prendra ses quartiers à Pitoëff (Salle communale de Plainpalais).
Et pour la première fois, des projections se tiendront dans des lieux aussi différents qu’inattendus: musées, maisons de quartiers, cafés, Hôpitaux universitaires de Genève (HUG), centre de détention de la Clairière et clinique psychiatrique de Belle-idée. Alerte sur le monde La forme, elle, ne changera pas. Le triptyque sujet/film/débat sera toujours d’actualité. Plus de 160 invités seront attendus et discuteront autours de huit sujets: Les donneurs d'alerte (ou Whistleblowers), les stratégies de communication djihadistes, l'environnement, Ebola, le centenaire du génocide arménien, la discrimination des Ouïghours, Israël-Palestine, les migrations, le travail des enfants et la responsabilité des banques quant au fait de respecter les droits humains. Pas moins de 40 films seront proposés en première mondiale, réalisés par des cinéastes engagés tels que: Erick Zonca, Danis Tanovic, Mira Nair, Amos Gitai, Rithy Panh, les Yes Men avec The Yes men are revolting et Juan José Lozano avec Sabogal (première mondiale). Les débats seront quant à eux retransmis sur le net, gratuitement. L’acteur Reda Kateb, connu pour ses remarquables apparitions dans Un prophète, Zero Dark Thirty et la série TV Engrenages, participera à cette édition. Besoin d’écouter le monde, d’entendre sa plainte, de se forger une opinion ou de passer à l’action, rendez est pris pour cette 13 ème édition! Go Out! n° 28 février 2015
On sort art/expo
Image tirée de Caricaturistes, fantassins de la démocratie (2013)
Image titée de The Yes men are revolting (2014)
Festival du film et forum international sur les droits humains Du 27 février au 8 mars Différents lieux à Genève 022 809 69 00 www.fifdh.org Go Out! n° 28 février 2015
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King Size Théâtre musical
King Size © Simon Hallström
Christoph Marthaler 3 et 4 mars à 20h30
Co-accueil
forum-meyrin.ch / Théâtre Forum Meyrin, Place des Cinq-Continents 1, 1217 Meyrin Billetterie + 41 22 989 34 34 du lu au ve de 14h à 18h Service culturel Migros / Stand Info Balexert / Migros Nyon-La Combe
On sort on a rencontré
Texte // Mina Sidi Ali
Bestiaire extraordinaire Après une magnifique rétrospective l’été dernier aux Rencontres d’Arles, c'est aux galeries de Forum Meyrin que le travail de Michel Vanden Eeckhoudt a voyagé fin d’année 2014. Convié par la commune de Meyrin, le photographe y présentait 100 images de Doux-Amer, son dernier ouvrage en date. Le Belge, membre de l’Agence VU’, nous y entraînait dans une de ses bal(l)ades poétiques drapées dans des gris veloutés et des noirs charbonneux. Des photos prises au cours de ces pérégrinations en Inde, en Ukraine, aux États Unis, au Caire, en France, en Belgique entre autres, où l’animal tient souvent le premier rôle. En gris-obscur, ces clichés laissaient entrevoir une façon unique d’allier légèreté et tragique, en interrogeant de façon troublante les relations entre l’animal et son maître. Des portraits comme autant d'instants de récits, de fragments poétiques, de contes ou de micro-histoires, où, comme le suggère le titre de l’exposition, le spectateur se retrouve tiraillé entre un sentiment de douceur et d’aigreur. L'image au grain subtil et satiné devient picturale et résolument éloquente, obsédante, car elle suscite plusieurs interrogations sur le sens –ou l’absence de sens– des attitudes ou situations que Michel Van den Eeckooudt pointe du regard. Rencontre émouvante et indélébile avec ce talentueux chasseur d’instants à l’humour, à la modestie et au talent infini.
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On sort on a rencontré
D’où est née cette prédilection pour les photos d’animaux? J e su i s le fi ls d’ un bi o l o g i ste, et j ’a i gra ndi entouré de m yga l es, de ser pen ts, de mantes reli gi eus es , en fer més da n s de s bocaux donc pas to u j o u rs da n s u n e trè s bonne form e physi q u e. J e pen se q u e ce la a beaucoup i nflu en cé mo n pa rco u rs. Pu is, cela paraî t un peu i di o t de di re, «j’a ime les ani m aux» , ma i s cer ta i n es pe rsonnes appréci ent l es ba tea u x à vo i l e ou la pei nture abs t raite et bi en mo i , j ’a i un a mour pour les anima u x . J e tro u ve q u’il y a quelque chose de très po i g n a n t et é mouvant à les v oi r. D ’a i l l eu rs, n o u s le s êtres hum ai ns , av o n s l es mêmes comportem ent s av ec l es bêtes q u ’a vec n o s pa irs: nous t rai tons le s a n i ma u x a vec u n e solide dos e de per v ersi té, de po u vo i r et de d o m i nat i on, m ai s au ssi a vec a mo u r et a ffe c t i on. Com m e s ur l a ph o to de ce si n ge (c .f. photo) en Inde avec so n dresseu r. La mai n ai ns i que les mi n i - vêtemen ts re nvo i ent au rapport de po u vo i r de l’h omm e s ur l’ani m al. L’a tti tu de du pr i ma te ic i e st t rès touchante. D’où le titre de l’exposition «Doux-amer». C’est ainsi que vous percevez la vie? J e su i s convai ncu que da n s n o tre vi e, l es insta nt s v écus quand i l s so n t h eu reu x , sont touj ours tei ntés d’u n e ta ch e n o i re e n a rr i ère fond et lorsq u e ces der n i ers s’a vè rent m alheureux, i l y ex i ste to u j o u rs une lueur d’es poi r. Ai n si , l e bo n h eu r et le ma lheur ne s ont j am a i s l o i n l ’u n de l’a utre. Cet te am bi guï té demeu re très pré sente dans m es ph o to s: l e specta teu r
se tro u v e s o uv e nt d an s un e s i tuat i o n d e l éger i n co n fo r t , i l n e s ai t pas s ur q ue l pi ed dans e r. J’ai m e b i e n q ue d ans l e s i ma ges , to ut ne s o i t pas d i t , q u’ i l p e rs i s te u n e ce r tai ne b i val e n ce , l ai s s ant au p ub l i c u n e l i b e r té d ’ i n te r p rétat i o n. Lo rs d e l ’a ccro c h age , av e c m o n é p o us e , no us a vo n s b eauco up j o ué s ur ce s no t i o n s . E t j ’a i so uv e n t v u s ur l a m ê m e i m age , un e perso nn e s e co nt rac te r d e t r i s te s s e o u a l o rs é c l ate r d e r i re . C h ac un p e ut s e fai re sa pro p re h i s to i re . Vous avez fait le tour du monde. Quelle perception l’animal renvoie, ailleurs qu’en Occident? J e di rai s ur to ut q u’e n O cc i d e nt , l ’an i m al de co m pag ni e a p r i s p e ut êt re une p l ace tro p i m p o r tante , par fo i s m ê m e d é m e s uré e . Vo u s ne v e r re z j am ai s un c h e val o u un ch i en m o ur i r à l a té l é v i s i o n , au j o ur n al de 2 0 h tan d i s q ue v o us al l e z ai s é m e n t vo i r u n êt re h um ai n ago n i s e r. Le s ge n s s’o ffu sq ue n t d avan tage par l e m al h e ur d e l ’a n i mal q ue par ce l ui d e l e urs pai rs . C ’e s t u n peu e xagé ré to ute cet te s e ns i b i l i té m al pl a cée. Quel animal est difficile à saisir en photo? J ’a i to u j o urs ad o ré l e s c h at s m ai s j e n’ai j a ma i s ré us s i p re nd re e n p h o to ! I l s s o n t i mpo ss i b l e s car i l s o nt d e ux at t i tud e s , s o i t i l s o n t l e s y e ux o uv e r t s , p e u e x p re s s i f s so i t i l s s o n t h e ure ux et i l s fe r m e n t l e s y eu x . Le s c h i e n s m ani fe s te nt b eauco up pl u s d’é l o q ue nce d ans l e urs e x p re s s i o ns . C ’est p o urq uo i i l re s te m o n ani m al d e prédi l e c t i o n d an s m o n t ravai l .
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© M iche l Va n d e n E e ck h o udt Be l g i q ue 2011.
Ro u m a n ie , 2 0 1 0
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In d e 2 0 0 8
ENSEMBLE CONTRECHAMPS
ÉLÈVES DE PIANO DU CONSERVATOIRE POPULAIRE (CPMDT) ANTOINE FRANÇOISE, VINCENT THÉVENAZ, PIANO HIROMI KIKUCHI, VIOLON / KEN HAKII, ALTO DAVID POISSONNIER, INGÉNIEUR DU SON MICHAEL WENDEBERG, DIRECTION
ŒUVRES DE KURTÁG (ARRANGEMENTS D’OLIVIER CUENDET) STOCKHAUSEN MARDI 24 FÉVRIER 2015 - 20H STUDIO ERNEST-ANSERMET 18H - CONFÉRENCE PAR PHILIPPE ALBÈRA +41 22 329 24 00 / WWW.CONTRECHAMPS.CH CONCERT ENREGISTRÉ PAR ESPACE 2 EN COPRODUCTION AVEC LE CENTRE D’INFORMATIQUE ET D’ÉLECTROACOUSTIQUE DE LA HAUTE ÉCOLE DE MUSIQUE DE GENÈVE EN COLLABORATION AVEC LE CONSERVATOIRE POPULAIRE DE MUSIQUE, DANSE ET THÉÂTRE
WWW.ATELIERK.ORG
On sort danse
Texte // Mina Sidi Ali
Le gout â de l'autre Bras tendus vers le ciel, pieds scandant furieusement le sol, corps serpentant le paysage… 8 danseurs secouent le plateau et hypnotisent le public de leur force et énergie vibrante. Nous voici ici dans D’après une histoire vraie, la dernière création de Christian Rizzo. C’est frappé par une bande de danseurs folkloriques à Istanbul que ce créateur atypique dans la nouvelle danse française a façonné cette pièce où tradition méditerranéenne et rock tribal se côtoient subtilement. Christian Rizzo y esquisse le portrait jouissif d’une masculinité vibrante à base de virilité, de vitalité, de fragilité et de solidarité. Le chorégraphe nous balance un bon coup de pied dans les parties figées de la création. On en redemande et on re-profite de cette explosion de vitalité proposée par le Festival Antigel. On a hâte d’être happé par autant d’humanité. RDV le 7 février.
Dans D’après une histoire vraie, les 8 danseurs de Christian Rizzo, en jeans et pieds nus, s’apprête à arpenter la scène de leur forte empreinte physique pour dévoiler un bal, celui d’une bande de mâles ondulant le corps et tournoyant, en se cherchant collectivement. Ici, les corps s’incarnent pleinement sur scène. Deux batteurs règlent la cadence de ce rituel au son d’un rock tribal qui saisit tous les membres et conduit au vertige. Le chorégraphe français offre un spectacle à la scénographie dépouillée comme pour accentuer la rencontre vers autrui. Dans un monde où l’individualisme prime, Chrisitan Rizzo insiste sur l’importance du contact et du goût pour l’autre. Les gestes et les touchers se dévoilent en cascade, et les duos avec une force peu commune. C’est la joie d’être Go Out! n° 28 février 2015
en vie, celle de partager des moments, l’espace de quelques instants et l’excitation abyssale de la danse, qui prévalent. Ils balayent tout et emportent le spectateur dans une montée d’adrénaline irrépressible et irrésistible. Ils invitent surtout l’homme à danser ensemble.
D’après une histoire vraie Le 7 février à 20h Bâtiment des Forces Motrices Place des Volontaires 2, 1204 Genève www.antigel.ch
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On danse live
Texte // Mina Sidi Ali
Entrepot â au bon tem�o Petite révolution créative à Genève, le Festival Antigel a fait se croiser quatre départements de l'asile psychiatrique: artistes, comédiens, danseurs et DJs. Une programmation schizophrénique pour se ressourcer visuellement et sonsoriellement depuis le 23 janvier. Et pour cette 5ème édition, le festival au concept singulier a su refléter cette ambition et cet état d'esprit dans un lieu d’aliénation et d’exaltation: la Halle CFF. Sis à La Praille Pont-Rouge, les 2000 m2 rebaptisés Grand Central ressemblent à des Toblerone. Ces entrepôts habillés dans un décor signé Bureau A font déjà fondre de passion les gloutons de bons sons. Antigel a fait appel à la crème de la scène underground genevoise –La Gravière et Motel Campo– pour animer cet entrepôt réanimé avant son agonie. On profite du dernier weekend, pour rire à gorge déployée et danser avec une foule motivée. Close-up, des soirées les 5, 6 et 7 février prochains. Jeudi 5 // Swing to electro swing Cadencée par l'allemand Justin Fidèle, l'un des maîtres du genre, entre «electro swing et dancefloor jazz», la soirée du 5 février promet de nous faire vaciller! Quant à notre compatriote Sir Sway, il dévoilera l’horizon d’un son combo entre techno-jungle et house avec des rythmes traditionnels swing, jazz, cumbia, boogaloo et funk. Dj Mitch, résident de La Gravière, enchaînera ce déluge sonore panaché avec du swing des années 20, soul-funk des 60's et 70's, rythm'n'blues ou musiques caribéennes. Si vous voulez entrer free, enfilez votre plus belle habillage en mode «prohibition», pas sage! Vendredi 6 // Body & Soul Promesse tenue dès les premières écoutes du trio infernal qu’Antigel a réuni pour nous en mettre plein les mirettes et les oreillettes: Danny Krivit, Joaquin «Joe» Claussell et François K. Impossible de se décoller de l'esprit n'importe lequel de leurs sets pétillants qui ne voient jamais la vie en noir et blanc. On s’abreuve de leur cocktail physiologique et euphorique mixé de soul, funk, disco, jazz, house & afro. Le Body & Soul se dévoile depuis 1996 comme un étendard de la danse à New York. Le concept combine musique, lumière et déco, gérés par les trois acolytes et leur lightman Ariel. Véritable hymne à la danse, la soirée s’avère être la première du genre en Suisse.
Samedi 7 // Detroit Génération Mordants et contagieux, les sets de Mike Huckaby donnent toujours, des années plus tard, une envie irrésistible d'aller gambader leur pluie de météorites en puissance. Personnage emblématique et éclectique de Detroit (dj, producteur, éducateur, sound designer...), ce multicasquette traîne dans sa galaxie sonore toutes les subtilités de la deep house et de la techno qu’il mixe savamment. En guest: Scott Ferguson originaire également de la grand ville du Michigan et patron du label Ferrispark. Le hollandais Alden Tyrell gérera le live act de la soirée et le duo genevois Oram Modular complétera cette vibe sonore made in Detroit.
Le Grand Central Les 5, 6 et 7 février Halle CFF La Praille Pont-Rouge Route des Jeunes 6, 1227 Carouge www.antigel.ch Go Out! n° 28 février 2015
On sort
© Fabio Manozzi
art/expo
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On danse live
Texte // Olivier Gurtner
Start-up culturelle Ancien abri de la protection civile, vieux carnotzet pour hauts fonctionnaires –ce genre de salles ringardes n’ont plus la cote, dieu merci. L’Abri, c’est depuis juin 2014 un nouveau site culturel, dont la Ville de Genève est propriétaire et la gestion confiée à la Fondation Hans Wilsdorf. Cette dernière a financé l’intégralité des travaux, assurés par Brodbeck et Roulet, duo d’architectes bien connu du mécène rattaché à Rolex. Rencontre avec François Passard, directeur et son assistant Jean-Pascal Cottalorda. Amour inconditionnel de l’art On pourrait croire l’article une hagiographie pour la Fondation Hans Wilsdorf. Il n’en est rien. En effet, l’Abri change la donne du paysage scénique genevois. Ce n’est pas une salle productive, ni un lieu rentable. Il s’agit d’abord d'un site pour réfléchir, essayer, expérimenter, créer. Et sans payer. Simplicité et modularité Sur la place de la Madeleine, en Vieille-Ville, Une fois passé la grande porte, un hall à plafond haut, des murs en béton nu. Les salles elles-mêmes respirent l’épure et la place de la fonction avant tout. En ressort une impression de simplicité, d’efficacité et de sérénité. Chaque studio peut servir à bien des usages: représentation théâtrale, répétition musicale, enregistrement d’une chorégraphie en vidéo (en partenariat avec la Haute école d’art et de design, HEAD)… Labo culturel «Notre mission consiste à se mettre à disposition des artistes émergents (et des collectifs également émergents), leur proposer le cadre le plus sain à leur développement» explique le directeur François Passard, un passionné passionnant, ancien danseur, passé notamment par le Wagner Geneva Festival. «Nous voulons être discrètement utiles» Est-ce donc une école pour jeunes talents? «Non, les nombreux établissements comme la HEAD et la Haute école de musique (HEM) notamment, remplissent très bien leur rôle en matière de relais. Il s’agit de collaborer avec ces institutions, en accueillant leurs élèves «masterisés», lesquels bénéficient d’un solide
bagage technique» explique M. Passard. Les talents émergents ne sont donc pas des élèves, mais des artistes «à un certain moment de leur parcours, typiquement vers l’âge de 30 ans» précise pour sa part Jean-Pascal Cottalorda, assistant de direction, auparavant en charge de la billetterie au Grand Théâtre de Genève et lui aussi ancien danseur. «Il ne faut pas oublier qu’élèves et artistes sont constamment sollicités. Un jeune musicien aujourd’hui est amené à suivre simultanément une formation d’instrumentiste et de pédagogue, de se présenter à des concours, suivre des masterclass et dans tout ça encore penser à se produire en concert…» regrette le directeur. «Ne pas mettre la pression» A L’Abri, il s’agit d’offrir une pause, un temps pour se concentrer sur sa démarche artistique. Sur les 135 projets retenus, certains sont publics –avec une démonstration gratuite, payante ou avec chapeau à la sortie– ou privés. Ainsi, plusieurs musiciens ont pu répéter puis filmer leur prestation en vue d’un concours. A l’inverse, la Fête de la musique a attiré 4000 personnes en un weekend. A ce titre, la «salle» ne présente pas une programmation de saison, mais des événements qui évoluent en fonction des besoins des artistes. Au final, il ressort un sentiment d’ouverture et de liberté qui se retrouvent dans ce lieu à l’abri des contraintes du temps. «L’Abri est un lieu pour souffler et donner le meilleur de soi-même.» rappelle François Passard. Une belle conclusion. Go Out! n° 28 février 2015
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© Photos : Gregory Batardon
art/expo
L’Abri | Espace culturel pour jeunes talents Place de la Madeleine 1 1204 Genève 022 777 00 77 www.fondationlabri.ch Go Out! n° 28 février 2015
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Texte // Olivier Gurtner
Mon damoiseau chante le blues Le Théâtre Forum Meyrin accueille ce mois-ci un duo original pour une soirée concertante, du baroque jusqu’au blues: David Greilsammer et Yaron Herman. Accompagnés par le Geneva Camerata (GECA), ils interpréteront sur plus d’une heure des classiques tirés de répertoires très variés, dans la lignée incarnée par le jeune chef et sa formation, fondée en 2013. Moments d’improvisations, de regards croisés et d’expérimentation à découvrir, les 18 et 19 février. From here on Les 18 et 19 février, on voyage dans le temps sera organisé au Théâtre Forum Meyrin, en remontant de la période blues jusqu’au XVII ème siècle. Au piano, ce seront David Greilsammer et Yaron Herman. Il est prévu de rendre visite à Rameau, Purcell, Duke Ellington, Haydn et Mozart. Petit détail, la même performance avait été donnée en juillet 2014 au Montreux Jazz.
ou encore son dernier opus, Alter Ego. Comme le chef d’orchestre, c’est une «Révélation» aux Victoires, consacrées au jazz. Chez ce sensible au jeu évoquant Keith Jarrett, amoureux de Ravel et Scriabine, on apprécie les nombreuses «cover», notamment sa version bien inspirée de «No Surprises» (Radiohead). Il est loin de certains «cérébraux» du jazz et autres mathématiciens musicaux.
Départs compliqués Après avoir été remercié de L'Orchestre de Chambre de Genève (L’OCG), David Greilsammer a lancé un pari: créer une deuxième phalange chambriste dans la cité du bout du lac. Objectif: dépoussiérer les rituels compassés de l’expérience musicale classique et faire se mélanger les genres. On se rappelle d’une saison 13-14 lancée en grande pompe à la Société de Lecture, avec plusieurs invités de niveau international: Simone Kermes, Emmanuel Pahud, Andrea Scholl. Pour la saison suivante, force est de constater que le soufflé retombe.
A lovely pot-pourri Côté partitions, il faut mentionner la Symphonie n°39 de Joseph Haydn, une suite de The Fairy Queen (Purcell), l’Andantino du Concerto pour piano n°4 de Mozart et le très fameux «It Don’t Mean a Thing if It Ain’t Got That Swing» de Duke Ellington, notamment repris par Le Jockey ou Gabin («Doo Uap»), versions magiques qui donnent tout autant envie de danser! Enfin, Pygmalion Blues de Rameau «et» Yaron Herman. En l’occurrence, les morceaux seront interprétés par le GECA, auquel répondront le pianiste jazz et M. Greilsammer.
A Meyrin Au piano, ce seront donc David Greilsammer et Yaron Herman. On connaît bien le premier à Genève: passé par la Juilliard School, coqueluche du New York Times, Révélation aux Victoires de la Musique classique, 37 ans. Le second jouit aussi d’un parcours favorable. C’est un précoce de 33 ans, qui compte déjà plusieurs albums au compteur, notamment Takes 2 to know 1 (avec Sylvain Ghio), Variations Go Out! n° 28 février 2015
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David Greilsammer et Yaron Herman
Les 18 et 19 février à 20h30 Théâtre Forum Meyrin Place des Cinq-Continents 1 1217 Meyrin (GE) 022 989 34 34 www.forum-meyrin.ch Go Out! n° 28 février 2015
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Little Italy
Filles de mauvaise vie!
Dans une étroite et longue arcade, à l’image des bars à café napolitains, Kytaly a ouvert ses portes au Boulevard Georges-Favon. Entre bistronomie et bar à cocktails, l’adresse se veut cool chic et à petits prix. Entre philosophie Ki (prononcez tchi) et sagesse méditerranéenne, on vient au Kytaly apprécier et vivre l’expérience Slowfood. Alors fini le fastfood, il faut passer pendant l’aperitivo. Inspiré de son frère milanais, ce moment propose à chacun de payer son verre mais de se servir gratuitement au buffet, dès 18h. Afterworkaddict, here is you Meccca!
Bad-girl et icône indépendante, l’hymne sera peut-être «I don’t wanna be a stupid girl» de P!nk. Chez les Filles indignes, un décor industriel et coquet accueille les fans de café (à l’emporter), vins et produits d’épicerie fine. A Chacun son coin, entre comptoir, tables ou canapés. Une femme succède à une autre. Après la galeriste Patricia Low, c’est donc la gent féminine qui continue de régenter l’adresse. Petit tip: un livre amené, un café offert!
Kytaly Boulevard Georges-Favon 12 1204 Genève www.kytaly.com Go Out! n° 28 février 2015
Les filles indignes Rue de l'arquebuse, 10 1204 Genève 022 320 96 60 www.lesfillesindignes.ch
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As time goes by
Happy birthday Richemond!
Moment ineffable, celui de mouler l’assise de cuir avant de se faire couper le poil au coupe-chou. Au Dandy Barber’s lounge, on vient pour se faire du bien, avec un soin à l’ancienne dans un décor vintage; l’adresse était anciennement un bar à vins. On pourra aussi déguster un bon whisky, apprécier la musique jazz ou admirer le personnel d’une adresse aussi stylée que branchée!
Une vénérable maison, un écrin flambant neuf. Le prestigieux palace genevois –qui a compté la famille Armleder parmi ses propriétaires– l’Hôtel Richemond fête ses 140 avec un gala très prometteur. L’adresse longtemps ArtDéco a abrité plusieurs personnalités, Colette, Michael Jasckson ou encore Louis Amstrong. Pour cette soirée de gala prévue le 19 février, c’est une autre personnalité, Stéphane Bern qui officiera comme monsieur loyal pour revenir sur la riche histoire du Richemond. A table, ce sera un menu avec accord mets-vins qui s’occupera de vos sens.
Boulevard des tranchées 54 Geneva, Switzerland 022 347 33 00 www.dandysbarber.ch Go Out! n° 28 février 2015
140 ans de l’Hôtel Richemond Rue Adhémar-Fabri 8, 1201 Genève Jeudi 19 février Cravate noire www.dorchestercollection.com/en/geneva
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On profite on prend le large
Texte // Mina Sidi Ali
Marrakech Il est des villes où l'on ne peut s'empêcher de revenir souvent, comme par magnétisme. La plus vieille médina du monde est de celles-là. Un «rêve familier» à la Verlaine, une ville «qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même ni tout à fait une autre». La compagnie aérienne SWISS propose 3 vols par semaine pour redécouvrir à 3 heures de Genève, ce paradis millénaire doté d’autant de secrets d'alcôve, d’histoires d'initiés et d’anecdotes chuchotées. Une ville où tradition rime avec mutation, car Marrakech sait se transformer, se réinventer, vivre et vibrer sous l'impulsion des perpétuels amours qu'elle crée. Ainsi, de tout temps, elle a su envoûter les génies de la couleur, de Delacroix à Majorelle, les architectes les plus pointus, comme Alberto Pinto, Charles Boccara, ou encore les très fidèles de la ville ocre, Karl et Olivier de Studio K. De la vivante médina en passant par la route de l’Ourika à sa luxueuse palmeraie, ces audacieux créateurs ont offert des espaces conférant à Marrakech, son intemporelle modernité. Close-up avec quelques spots qui ont marqué la rédaction.
RAK Go Out! n° 28 février 2015
31° 37' 48'' N 8° 00' 00'' w
Durée du voyage:03h10m, distance depuis GVA: 2024 km
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On profite on prend le large
Où combler sa panse
Où prendre soin de soi
Pa la is Gharnata Ancienne demeure bâtie au XVIème siècle, appartenant au bras droit du pacha de Marrakech puis rachetée et transformée en restaurant, le Palais Gharnata surprend par sa beauté authentique. Cinquante ans d’efforts continuels et incessants ont été nécessaires à ses actuels propriétaires pour maintenir ce précieux bijou dans toute sa splendeur originelle. Sols, murs, piliers et portes sont le résultat d'un travail artisanal composé de bois de cèdre sculpté et peint, de mosaïques ciselées et traités en sept couleurs, de stuc de poudre, de marbre et de gypse. Le tout selon les canons de la géométrie et esthétique arabes. On y sert une cuisine marocaine soignée et avec pour spécialité une délicieuse pastilla de pigeon fondant avec amandes craquantes dans une pâte croustillante. Un délice dans un cadre façon mille et une nuits.
Hôtel Selman La célèbre méthode Chenot –dont est tous accro– s'invite à Marrakech, à l'hôtel Selman dans un cadre à la fois équestre et arabomauresque. Les lumières y sont tamisées. La scénograph ique signée Jacques Garcia est tout simplement somptueuse. Le designer a su faire rimer luxe avec hospitalité. Au centre de l’hôtel, une très belle piscine de 80 mètres en forme de canal qui se prolonge par l'allée menant au SPA, où l’on pratique la fameuse méthode née à Merano en Italie. Les cures et soins exclusifs sont basés sur les principes de la «biontologie», néologisme inventé par Henri Chenot , qui se définit par l'étude de l'essence de la vie et de son évolution. La méthode consiste à rééquilibrer l'organisme en l'aidant à se débarrasser de ses toxines, responsables de la détérioration des cellules et du vieillissement prématuré. Ici, exit les chemises blanches et bouillons de légumes, les soins s’accordent avec le plaisir des sens.
5 De rb Al Ars a R ia d Z i toun Jdi d, 5 D er b Si Sa i d gharnata.com
H ô tel S e l m an k m 5 ro ute d ’Am i zm i z M a r ra ke c h , Maro c w w w.se l m an - m ar rake c h .co m
Go Out! n° 28 février 2015
On profite on prend le large
Où poser ses yeux
Où plonger dans les bras de Morphée
Matisse Art Gallery Collect i onneurs pa ssi o n n és, Yo u ssef Falaky et N abi l El M a l l o u k i o n t ra ssembl é dans leur Mat i s s e A r t Ga l l er y des a r ti stes incontournables , ma ro ca i n s o u rési den ts a u Maroc les plus ren o mmés et l es pl u s re prés entat i fs de l a créa ti o n a r ti sti q u e du Royaum e chér i fi en , to u tes ten da n ces confondues . Par mi eu x , on co mpte notam m ent Fari d B el ka h i a , A bder ra h i m I q bi , No urredi ne Chate r, N o u r redi n e D a i fa l l a h , Bart holdi , Am i na B en bo u ch ta , H a ssa n El Glaoui , Sabhan A da m, Géra rd Testa o u Guennadi Vas s i lko v. Les deu x co mpères so nt cons i dérés co mme des spéci a l i stes de la pei nture m aroca i n e et o r i en ta l i ste des XIX èm e et X X èm e s i ècl e. Avec l a pu bl i ca ti o n réguli ère à catalo g u es et mo n o g ra ph i es d'art i s tes , la galer i e fo n dée i l y a 1 6 a n s part i ci pe grandem e n t à l a sen si bi l i sa ti o n du publi c v ers la s cèn e de l 'a r t a u M a ro c.
Riad Moucharabieh A d e ux pas d e Bab D o uk kal a, i nt ra- m uro s , da n s un q uar t i e r j al o n né d e p et i t s s o uk s et d'éc h o p p e s d ' ar t i s ans , un b i j o u d e r i ad v o us a tte nd : l e Ri ad Mo uc h arab i e h . C et te m ai s o n d'h ô te s d e ne uf c h am b re s s e ul e m e n t e s t u n m o d è l e d e d é co rat i o n raf f i né e , j o uan t so b re m e n t av e c l e s m at i è re s n o b l e s et l e co nfo r t co n te m p o rai n. C o m p o s é e d e d e ux r i a d s ad j ace nt s (D e l ac ro i x et Mat i s s e ), l e R i a d Mo uc h arab i e h a été am o ure us e m e nt restauré par l e p ro p r i étai re D i d i e r Vi cai re q u i a ac h eté l a p re m i è re m ai s o n (Ai l e D el ac ro i x) e n 1 9 9 7 . Av e c une at te n t i o n mét i c ul e us e aux d étai l s et e n ne co l l ab o ran t q u ’av e c d e s ar t i s ans l o caux, l ’ h ô te a c ré é u n e am b i an ce c h al e ure us e , acc ue i l l an te a ve c d e s to uc h e s aut h e nt i q ue s p ro p re s a u x p re m i e rs r i ad s d e l a m e d i na co m m e l e s tu i l e s ze l i ge (m o s aï q ue ), l e s m urs tad e l akt ( pl ât re p o l i ), l e b o i s d e cè d re s c ul p té et l e pl â t re f i ne m e nt c i s e l é .
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D er b L' Ho te l Bab D o uk kal a 2 7 , Mar rake c h w w w. m o uc h arab i e h - r i ad m ar rake c h .co m
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On profite on prend le large
EMPTY MOVES
(PARTS I, II & III) ANGELIN PRELJOCAJ BALLET PRELJOCAJ [ FR ] VENDREDI 6 & SAMEDI 7 MARS — 20h SALLE DES FÊTES DU LIGNON Place du Lignon 16 — Vernier
Service de la culture — 022 306 07 80 — culture@vernier.ch www.vernier.ch/billetterie
On profite on prend le large Texte // Mina Sidi ali
Et si on s'isolait? En quête de paix et de neige vierge de traces de ski, on fantasme sur des peaux de phoque, des balades contemplatives et un bouquin lu au coin d’une cheminée dans un ovni hôtelier pour VIP. Ce lieu existe. Il s’agit du Whitepod, une retraite alpine composé de 15 pods-dômes de forme géodésique, niché dans les montagnes du Valais, sur les hauteurs de Monthey. Le lieu au décor SF, tout droit sorti de la 4 ème dimension et au mobilier design épuré fait rêver. On adhère au concept atypique, qui marie habilement luxe et respect de l’environnement. Entre balades en traîneau, pistes de skis privées et promenades en raquettes avec un guide, les activités ne manquent pas. Et si vous n'avez pas embarqué votre équipement de ski? Pas de panique, le matériel est prêté gratuitement à la réception. Les Alpes, hautement et autrement. .
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On profite on prend le large
De par s a form e d'h ébergemen t u n i q u e et se s prat i ques éco l o g i q u es, l e co n cept de Whi tepod détonne en ma ti ère d’o ffre hôte lière dans la régi o n . Si tu é da n s l e ca n to n le mo i ns écolo du pays, en Va l a i s, a u x pi eds de s Dent s du Mi di à 1 7 0 0 mètres d’a l ti tu de, ce s refuges au look fu tu r i ste co n n a i ssen t u n su ccè s fulgurant . D e fo r me géo dési q u e ( u n sp h è re com pos ée uni qu emen t de tr i a n g l es) , le s bi v ouacs s ont fa br i q u és en po l y ester a ve c des com pos ant s d’i so l a ti o n i ssu s de la NASA. Si s es s ur un do ma i n e de 2 0 0 0 0 he c tares , les 15 s ui tes i n dépen da n tes de 40 m 2 di s pos ent de tou t l e co n fo r t d’u n h ô tel ré solum ent haut de ga mme: l i t K i n g si ze, sa lle de bai n av ec d o u ch e et WC , g ra n de te rra ss e av ec chai s es l o n g u es et su r to u t vu e imprenable s ur les Al pes et l e L a c Léma n . L’intéri eur cos y aux tei n tes n a tu rel l es, me u blé av ec s oi n d’o bj ets u n i q u es ch i n és da ns la régi on, plonge l e vi si teu r da n s u n cocon doui llet . O n s e cro i ra i t da n s u n l o dge a u K enya! Pour que l es po ds ga rden t u n e te mpérature agréable , u n membre du sta ff a lime nte le poêle à bo i s j u sq u ’à 2 1 h . Au de là , c’es t aux hôtes d’a j o u ter des bu ch es pour m ai nteni r la ch a l eu r. D es bo u i l l o tes sont aus s i à la di s pos i ti o n des pl u s fr i l eu x .
I n cl u s d an s cet h é b e rge m e nt d e rê v e , u n res taurant p o ur d ég us te r un e c ui s i ne tra di ti o n ne l l e et raf f i né e (p l at s d u j o ur, pl a ts d e m o ntag ne , bar b e c ue s s ur l a ter ra ss e et g r i l l ad e s ) et un p o d - h o us e (av e c ba r, es pace p et i t- d é j e une r, e s pace d éte n te a vec s auna, bai n j ap o nai s et m as s age s , et sa l l e d e co nfé re n ce t rans fo r m ab l e e n ci n éma). Au Wh i te p o d , o n n ’ y fai t pas q ue do r mi r. D e s p i s te s d e s k i p r i v é e s s o nt réser vé e s aux c l i e nt s , av e c d e ux té l é s k i s , u n e pi s te ro uge d e 7 k m et un e p i s te b l e ue de 7 0 0 m , o uv e r te s s ur d e m and e d e 1 1 h à 1 5 h . En t re bal ad e s av e c c h i e n s d e t raî neau et vo l s e n parap e n te l e s rai s o ns d e s o r t i r so n t l ég i o n s . O n p e ut égal e m e n t s’e s s ay e r a u sn o ws co o t , un e s o r te d e s n o wb oard q ui se di r i ge à l ' ai d e d ' un g ui d o n, égal e m e nt g ra tu i t p o ur l e s l o ge urs d e s e co l o d ge s . C e s i g l o o s d u X X I è me s i è c l e s e d é v o i l e nt i d éaux po u r pas s e r p l us i e urs n ui t s i ns o l i te s .
Whitepod – Les Cerniers CP 681 | CH-1871 Les Giettes Tél. 024 471 38 38 www.whitepod.com
Go Out! n° 28 février 2015
Go Out! n° 28 février 2015
On profite coup de food
Texte // Olivier Gurtner
La Montagne magique Sur les hauts de Vevey, à Chardonne, au milieu d’un paysage de vignes consacré par l’UNESCO, est perché Le Montagne, un restaurant conduit par David Tarnowski. Devant à un décor à la Hodler –face au Grammont, le Valais à gauche et Genève à droite– l’adresse expose un formidable tableau culinaire. Ouvert en 2007, Le Montagne grimpe rapidement les échelons: Découverte de l’année 2009 au Gault & Millau, qui donne 15/20, 16/20 en 2011 et 17/20 en 2013, le consacrant Romand de l’année! Le Guide rouge attribue lui une étoile depuis 2013. A sa tête, M. Tarnowski, né à Lyon, terreau de la volaille de Bresse, de la poularde en demi-deuil et de la mère Brazier. Lui filera en Côte d’Azur pour apprendre ce qu’il aime, la cuisine méditerranéenne. Son équipe est recrutée parmi les meilleurs, avec un second passé chez Joël Robuchon et un jeune sommelier venu du Meurice. Chronique d’une visite.
Les noix de coquilles Saint Jacques de Bretagne poêlées à l’orange, sel aux agrumes
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Balcon sur le lagon Arrivée en funiculaire depuis Vevey, on descend à Chardonne se rendre au Montagne. Chez David Tarnowski, 17/20 au Gault & Millau, on se sent à la maison: quelques tables, une vue à couper le souffle, un mobilier en bois nonverni, une décoration qui change tous les 6 mois, inspirée de la nature. Les tons sobres en automne/hiver contrastent avec les couleurs intenses du printemps. Plus de la moitié des espaces est consacrée au service: cuisine, section pâtisserie, salle pour préparer les pâtes et le chocolat, cave à vins, lingerie, chambre froide… Tout ce petit monde pour 28 couverts, pas plus, Qualité oblige! Départ compliqué A la tête des cuisines, un étoilé Michelin, David Tarnowski. Avec son allure de bel homme poivre et sel, on imagine mal son parcours en dents de scie. Son père décédé à ses 14 ans, enfance dans un quartier difficile de Lyon, passé par un épisode américain peu concluant, le futur chef reçoit sa chance de Christian Lherm à l’hôtel Pullman, de Lyon. Suivra un sans faute sous le soleil, entre le Chantecler à Nice (la table deux étoiles du Negresco), le Louis XV à Monaco conduit par Alain Ducasse, où il officiera comme chef de partie. En 2002, il arrive en Suisse pour travailler au MontreuxPalace, dont l’écrin Belle Epoque semble résister aux verrues immobilières concédées par certains politiciens aux promoteurs de la ville vaudoise (certains seront même condamnés). Il relève le défi à la tête du JAAN, qu’il hisse en 15 mois à 15/20 au Gault & Millau et lui décroche une étoile. Symphonie des sens Assez parlé du cadre, passons à table. Le spectacle commence dès la mise en bouche. Dans le verre, un blanc de blancs Delamotte extrêmement fin. Perchés sur des baguettes, un carré de polenta (cuite au bouillon, une bonne idée) et farine de pois-chiche. On continue avec un penchant de votre serviteur: l’artichaut, préparé en trois façons, braisé, en crème et en sauce. L’aventure continue, avec une royale de potiron coiffée d’une crème de jambon ibérique et de châtaignes. Son compagnon en verre, un Plant du Rhin 2011 d’Olivier Durcet,
très équilibré entre rondeur et légère acidité (arômes de pomme Granny Smith). Parmi les nombreux viennent ensuite, une pensée pour la rectangulaire de topinambours, légumes d’hiver compressés, quenelle de caviar, mayonnaise wasabi et pomme verte. Un excellent équilibre piquant-sucré-acide-salé. Il faut prendre son temps pour laisser le bouquet d’arômes se libérer. Morceaux de bravoure C’est un des plats signature de David Tarnowski, le Risotto à la truffe noire du Périgord –ou chanterelles, asperges et tomate, selon la saison. Flanqué de saucisson vaudois, chips de parmesan et jus infusé au basilic, le met est une pièce de caractère, riche, très savoureuse, sans être lourde. Au verre, un Ilex Calamin grand cru 2013 de Louis Bovard –10 ème du nom– à Cully. Parmi les poissons, les noix de Saint-Jacques juste poêlées, habilement accompagnées d’agrumes (on notera aussi les chips de topinambours) et d’un Riesling cuvée réserve 2010 de Trimbach. Le clan est mené par Hubert Trimbach, la 12 ème génération aux commandes du domaine créé en… 1626! On arrive au rôt, un canard de Challans, rosé, très tendre, assisté d’une quenelle d’oignons confits et de céleri rave. Accord parfait, un Côtes de Bourg château Martinat de Bordeaux (dominante Merlot) 2009 –année en or pour tout le vignoble de la région. Il offre un goût ample, puissant, avec du volume et des arômes de fruits noirs. Une belle légèreté vient conclure l’ascension culinaire: une coupe inclinée avec panna cotta, deux sortes de kakis, ganache de safran, sorbet banane et fruit de la passion. Alors, envie d’une ballade gastronomique en funiculaire?
Rue du Village 21 1803 Chardonne 021 921 29 30 www.le-montagne.com Go Out! n° 28 février 2015
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David Tarnowski, 17/20 Gault & Millau, 1 étoile Michelin
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Texte // Olivier Gurtner
Valse gourmande à trois temps Entre Côte d’Or et Saône, la Bourgogne est d’abord la terre des «climats», ces parcelles géographiques d’où proviennent les appellations viticoles les plus chères au monde (devant Bordeaux!): Vosne-Romanée, Gevrey-Chambertin, etc. Mais la région brille aussi par sa gastronomie. Trois exemples pour s’en convaincre: la volaille de Bresse, Les Terrasses à Tournus et le Col des Chèvres à Mancey. Tourne les violons Tout au sud de la Bourgogne se situe Tournus, un village plutôt banal qui recèle pourtant un invraisemblable trésor: 4 restaurants étoilés Michelin pour 5800 habitants! Parmi eux, les Terrasse de Jean-Michel Carrette (36 ans), qui a repris depuis 10 ans l’adresse –et l’étoile Michelin– de son père Michel. Pour un fils qui ne se considèrait pas destiné à la cuisine, le destin culinaire lui a bien souri. Dans un décor entre argenterie classique et porcelaine moderne, le spectacle est surtout dans l’assiette, avec de réelles surprises: le salsifis fossilisé ou encore la magnifique cave. Contrairement à d’autres toques, celle-ci connaît les vins et les aime bien. A goûter notamment, son pâté, le deuxième meilleur au monde! Sinon essayer le foie gras mi-cuit, la queue de bœuf. Enfin, pas besoin de s’abstenir côté vins, le restaurant compte également des chambres, dont l’univers design convoque Mies van der Rohe, une douche à l’italienne et une terrasse. Pas un balcon, une terrasse. www.aux-terrasses.com Attraper par le col A dix minutes Tournus, c’est au restaurant Le Col des Chèvres à Mancey qu’il faut s’arrêter. Aux fourneaux, le chef Laurent-Paul Para (passé par Jean Ducloux à… Tournus) ne cherche pas à être adoubé par le fameux Guide Rouge. Ce dernier ne s’empêche pas de l’intégrer à la liste des Bib Gourmand: des enseignes retenues pour leur excellent rapport qualité-prix. L’accueil se fait en famille et à petits prix. En semaine,
on peut trouver un menu (entrée-plat-dessert) pour 20 euros! Une adresse sans prétentions, guidée par la passion. www.auberge-coldeschevres.fr La glorieuse de Bourgogne A côté du Cassis de Dijon ou du bœuf Charollais, la Bourgogne compte la volaille de Bresse, seule au monde à bénéficier d’une appellation d’origine protégée (AOP), depuis 1957. Cette certification prend en compte les conditions d’élevage (en plein air) mais aussi la provenance de la nourriture, en l’occurrence le maïs qui doit être cultivé dans la région. A la tête du comité interprofessionnel de la volaille de Bresse, un ponte de la gastronomie française, Georges Blanc, né à Bourg-en-Bresse et triple étoilé depuis 1981! Revenons à nos poulets. Visite d’une exploitation, celle de Jean-Claude Marquis à Varennes Saint-Sauveur, présent depuis 5 générations. Avec lui, on reprend les rudiments: la poule, le coq, le chapon (le mâle castré), la poularde (la femelle qui ne pond pas) la viande «rouge» (les cuisses et les ailes), le «blanc» (les suprêmes). A l’occasion des fêtes viennent les poulardes et chapons «roulés» à la main. Autrement dit, la volaille est entourée d’un torchon fermement serré. Cela permet la conservation et une meilleure répartition de la graisse dans les muscles. Tout ce processus est couronné par les Glorieuses de Bresse, compétition qui distingue 5 gagnants parmi 200 éleveurs, et ce depuis 1865! www.pouletbresse.com Go Out! n° 28 février 2015
On sort art/expo
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On profite cosmétiques
La beauté est un sport qui ne tolère aucun temps mort. Zapping sur les nouveautés de la rentrée, pour garder l’éclat de son joli minois. Odeur de sainteté (1) Créé en référence à sa vie d’ermite à Marrakech, Serge Lutens a signé sa dernière fragrance d’un saint nom: La Religieuse. Pour ceux qui imaginaient un gâteau à la crème dans une vitrine de pâtisserie, sa description, olfactive et visuelle, devrait plutôt nous faire pencher pour la version carmélite: elle se compose de notes de jasmin, civette, musc, encens, en arborant une robe violette. Parfum La Religieuse, Serge Lutens
A l’abordage! (2) Le couple mythique de la parfumerie s’embarque dans une trépidante chasse au trésor qui les conduira aux confins des océans. Prêts à braver tous les dangers, les pirates hissent le drapeau noir et prennent le large. Rouge passion pour «Classique», bleu outremer pour «Le Male», les boîtes «métal can» se transforment, pour l’aventure, en coffres rivetés à tête de mort sur doubles sabres à poignées armoriées JPG. Le Male & Classique, Éditions Collector, Jean-Paul Gaultier
Frangrance sculpturale (3) Créée en 2014, la gamme Noir Premier se situe entre la collection d’objets d’art et la gamme de parfums. Les cinq créations qui composent cette nouvelle édition Lalique rendent hommage aux grands jalons de l’histoire de la marque. Ainsi, à chaque parfum est associée une année qui est inscrite sur son flacon: 1900, 1905, 1935, 1977 et 1989. Les matières premières mises à l’honneur: rose, thym, immortelle, cuir et pruneau.
Total effect (5) Taches? Rougeurs? Imperfections? Clarins renforce la formule de son fond de teint haute tenue best-seller pour encore plus de confort et une couvrance idéale de 18 heures non-stop! Formulé à partir du «High Fidelity System», il dépose un voile imperceptible sur la peau, permettant au fond de teint de conserver douceur et souplesse. L’effet peau parfaite est total. Fond de teint, Teint Haute Tenue, Clarins
Eau de teint (6) Une goutte unique et légère de All Day Luminous Weightless Foundation suffit pour créer instantanément un teint parfait. La formule extrêmement fluide et non-grasse de ce fond de teint longue tenue surpasse toutes les attentes, en offrant à la peau une couvrance totale à la fois naturelle et incroyablement légère, pour une tenue de 16 heures. Décliné en 20 teintes sublimant la peau. Fond de teint, All Day Luminous Weightless Foundation, NARS
Twist & smile! (7) Les crayons XXL Phyto-Lip Twist, c’est la promesse d’une couleur vibrante, d’une formule soin à la texture imperceptible et d’une brillance éclatante, dans un format nomade au design zébré. Grâce à leur mine coulée et à leur bague rotative, ils ne se taillent pas et permettent de souligner et colorer les lèvres en un seul geste. Photo-lip twist, Sisley
Baume solidaire (4) Comme chaque année, l’OCCITANE met à l’honneur les femmes du Burkina Faso à l’occasion de la journée de la femme le 8 mars. 100% des bénéfices sont reversés à des associations soutenant l’entreprenariat féminin. Avec 96% de beurre de karité, ingrédient de beauté surdoué, le baume tout doux parfumé à l’abricot est un hydratant multi-usage. Ultra nourrissant, protecteur pour les lèvres, le corps et les cheveux, il se glisse facilement dans le sac et fait partie de tous les voyages.
La crème des huiles (8) L’Huile Démaquillante Parfaite Shiseido propose une formule exclusive qui démaquille parfaitement en quelques secondes grâce à sa texture hybride innovante qui allie le confort et l’efficacité de l’huile à la fraîcheur et la sensation de netteté de l’eau. La complexité de l’équation consiste à faire cohabiter deux éléments non miscibles que sont l’huile et l’eau sans altérer leurs propriétés, c'est-à-dire en évitant leur émulsification. Cette formulation exclusive réussit cette prouesse qui permet une utilisation de l’huile avec les mains mouillées, voire sous la douche, en conservant intact son pouvoir démaquillant tout en garantissant son élimination totale.
Baume tout doux, l’OCCITANE
L’Huile Démaquillante Parfaite Shiseido, Shiseido
Parfum, Noir Premier Lalique
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Grains de beautĂŠ 6. 1.
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Texte // Mina Sidi Ali
Faire peau neuve Lorsqu’il s’agit de rajeunir sa peau, il n’y a pas de miracle. Néanmoins, intégrer des soins du visage réguliers dans son régime beauté renforce l’épiderme intérieure, afin qu’elle rayonne de santé de l’extérieur. Dans ce froid hivernal, où Genève se dévoile immaculée de neige, tel un monochrome de Malevitch –Carré blanc sur fond blanc– on fond pour le nouveau traitement high tech, HydraFacial. Récemment lancé en Suisse, on a testé ce soin avant-garde au SPA by Resense du Grand Hotel Kempinski Geneva. Il combine nettoyage, exfoliation et extraction des comédons sans pleurs, ni désolations. Un traitement révolutionnaire dans le renouvellement de la peau! Plus terrifiant que la Divine comédie de Dante, plus tétanisant que les dédales d'un film de David Lynch, il est, dans tous les centres de beauté, un univers au nom chargé d'angoisse: le soin exfoliant du visage. Le traitement souvent irritant et quelque peu invasif se lie de paire avec la maxime: «il faut savoir souffrir pour être beau». Adage qui nous a toujours tous mis en rage. Mais plus de quoi se faire du mouron pour ses comédons, le SPA by Resense du Grand Hotel Kempinski Geneva s’est doté d’un appareil high-tech magique: l’HydraFacial. Au départ un peu sceptique par une machine dotée d’autant de sondes en forme de stylet et ventouse. On a décidé de se jeter à l’eau et tester ce soin hors-du-commun. S’échauffer Importé des USA, le concept flirte avec brio sur la vague des soins avant-garde. Associant nettoyage, exfoliation et extraction des comédons, il permet à toute type de peau une hydratation et une protection antioxydante, ce qui entraîne une peau plus claire, plus belle, et sans inconfort. Le soin est apaisant, non-invasif et surtout non agressif. En plus, le traitement améliore l'apparence des ridules, des rides, des pores dilatés et congestionnés, mais aussi l’hyperpigmentation et les taches brunes.
et surtout immédiat. Audrey, esthéticienne du SPA by Resense prépare la peau avec un massage apaisant. Puis après avoir nettoyé les cellules mortes, elle procède à un traitement exfoliant acide. Le doux peeling élimine les impuretés et adouci les pores, sans irritation. S’ensuit l’extraction indolore avec aspiration «Vortex», par des sondes en forme de ventouses, afin de nettoyer les pores. La dernière étape repose sur l’apport d’antioxydants et d’acide hyaluronique qui s’infiltrent dans la peau pour nourrir et protéger. Garder le rythme On constate une belle amélioration de l'aspect de la peau, une harmonie et un toucher d’une douceur supérieure. Et comme on reste lucide, on se rappelle que si on ne se met pas daredare à boire davantage d’eau et hydrater sa peau matin et soir avec un soin, ces jolis effets risquent de s'envoler aussi vite qu'ils sont venus. On recommandera deux à trois traitements les premières semaines, puis une séance chaque mois de 60 minutes afin de garder son joli minois rayonnant. L’HydraFacial offre en outre une gamme de produit de haute technologie pour accompagner et renforcer ses bienfaits rajeunissants.
Step by step Après essai sur une peau sensible, sèche et sujette aux irritations, le résultat s’avère bluffant Go Out! n° 28 février 2015
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Grand Hotel Kempinski Geneva SPA by Resense Quai du Mont-Blanc 19, 1201 Genève 022 908 9444 reservation.lespageneva@kempinski.com www.kempinski.com/fr/geneve Go Out! n° 28 février 2015
BIENS PUBLICS Graphisme : Marks
MUSÉE RATH, GENÈVE 27 FÉVRIER – 26 AVRIL 2015
Coproduction
Sponsor FONDS CANTONAL D’ART CONTEMPORAIN
AGENDA
Expositions Classique théâtre cinéma live clubbing en famille là-bas
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Agenda Expositions
Galeries d’art
▶ Alphabet Edition 12.12 - 28.02
QUartier des bains
Galerie Bernard Ceysson
Analix Forever
Rue de Hesse, 2 | 1204 GE 022 329 17 09 www.analix-forever.com ▶ Robert Montgomery Dès le 14.02 Andata.ritorno - laboratoire d’art Contemporain
Rue du Stand 37 | 1204 GE 022 329 60 69 www.andataritornolab.ch ▶ Victor Savanyu Jusqu’au 14.02 Art & Public - Cabinet PH
Rue des Bains 37 | 1205 GE 022 781 46 66 www.artpublic.ch ▶ Paul McCarthy (USA) 15 janvier – 27 février Art Bärtschi & Cie
24, rue du Vieux-Billard 1205 Genève 022 310 00 13 www.bartschi.ch ▶ Andrea Mastrovito (IT) Les Étrangers 15 janvier – 14 mars 2015 Blondeau & Cie
Rue de la Muse 5 | 1205 GE 022 544 95 95 www.blondeau.ch ▶ Accrochage Jusqu’au 7.02 Galerie Laurence Bernard
Rue des Vieux-Grenadiers 2 1205 GE 022 320 61 24 www.btwgallery.com ▶ “Aeroland” Koka Ramishvili Jusqu’au 14.03/2015 Centre d’édition contemporaine
Rue des Rois 15 | 1204 GE 022 310 51 70 www.c-e-c.ch
Rue du Vieux-Billard 7 | 1205 GE 022 320 64 82 www.bernardceysson.com ▶ Paule Soubeyrand (FR-CH) Au fil de la lumière 15 janvier – 14 mars 2015
Quark
Rue Charles-Humbert 6 | 1205 GE 022 731 04 60 www.espacequark.ch Red Zone Arts
Rue du Vieux-Billard 7 | 1205 GE 022 320 43 63 www.red-zone.ch
Galerie Mezzanin
Ribordy Contemporary
Rue des Maraîchers 63 | 1205 GE 022 328 38 02 www.galeriemezzanin.com ▶ Christopher Williams (USA) 15 janvier – 14 mars 2015
Boulevard d’Yvoy 7B | 1205 GE 022 321 75 63 www.ribordycontemporary.com ▶ Charles Harlan (USA) Hamlet’s Mill 15 janvier – 12 mars 2015
Galerie Patrick Cramer
Rue du Vieux-Billard 2 | 1205 GE 022 732 54 32 www.cramer.ch ▶ Yuri Kuper Du 08.11 au 28.02
SAKS
Rue des Bains 39 | 1205 GE 022 320 37 20 www.hard-hat.ch ▶ Expositions – rencontres – multiples (Pauline Beaudemont) Jusqu’au 7 mars 2015
Rue de la Synagogue 34 | 1204 GE 022 310 11 44 www.saks.ch ▶ Crossfading Josse Bailly (CH), Thomas Bonny (CH), David Gagnebin-de Bons (CH), Christian Gonzenbach (CH), Juliette Gilli (FR), Evan Gruzis (USA), Simon Haenni (CH), Lou Masduraud (FR), Ruby Sky Stiler (USA) 15 janvier – 14 mars 2015
Marc Jancou Contemporary
Skopia
Rue des Bains 63 | 1205 GE 022 321 11 00 www.marcjancou.com
Rue des Vieux-Grenadiers 9 1205 GE 022 321 61 61 www.skopia.ch ▶ Gilles Furtwängler (CH), Olivier Mosset (CH), Anne Rochat (CH) Silent Partner 15 janvier – 7 mars 2015
Hard Hat
Mitterrand+Cramer
Rue des Bains 52 | 1205 GE 022 800 27 27 www.mitterrand-cramer.com ▶ Nobuyoshi Araki, Carol Bove, Jake & Dinos Chapman, Marlene Dumas, Thomas Grünfeld, Richard Kern, Torbjorn Rodland, Jim Shaw, Hellen Van Meene Warm Winter 15 janvier – 14 mars 2015 ▶ Studio Job, Detour 15 janvier – 14 mars 2015
Usine Kugler
rue de la Truite 4 + 4bis | 1205 GE www.usinekugler.ch Xippas Art contemporain
Rue des Sablons 6 | 1205 GE 022 321 94 14 www.xippas.com ▶ James Siena (USA) 30 janvier – 14 mars 2015. ▶ Pauline Beaudemont (CH) 30 janvier – 14 mars 2015.
Agenda Expositions
Quartier DE l’ÉTOILE Galerie Guy Bärtschi
Rte des Jeunes 43 | 1227 Carouge 022 310 00 13 www.bartschi.ch ▶ Jim Shaw Jusqu’au 13.03.15 Vernissage le 08.11 dès 12h
Reverse Festival Antigel 07.02-12.04.2015 La Ferme de la Chapelle
Route de la Chapelle 39 1212 Grand-Lancy 022 342 94 38 www.fermedelachapelle.ch
Studio Sandra Recio
CAROUGE
Rte des jeunes 4ter | 1227 Acacias 022 548 02 42 www.sandrarecio.com ▶ Marlon de Azambuja, Benoît Billotte, Florent Meng Jusqu’au 13 mars
FLUX Laboratory
Espace_L art contemporain
Route des Jeunes 43, Allée G 1227 Genève / Acacias 022 301 64 90 www.espacel.net
Rue J.-Dalphin 10 | 1227 Carouge 022 308 14 50 www.fluxlaboratory.com ▶ BAM! Exposition à l’occasion des 100 ans de l’Institut JaquesDalcroze Jusqu’au 17 avril 2015
Artvera’s
Rue Etienne-Dumont 1 | 1204 GE 022 311 05 53 www.artveras.com ▶ Contemporary Boom! Loz Atkinson, Frédéric Beziat, Timothy Information Limited, Zoe Childerley, Lisa Cirenza, Emily Gray, Adam Green, Elliot Henning Aurélie Menaldo, Patrick Mimran, Myung Nam An, Ant Pearce, Roys People, etc. jusqu’au 28.02 Bailly Gallery
Rue l’Hôtel-de-Ville 10 | 1204 GE 022 827 24 24 www.charlybailly.com ▶ Jean Paul Blais
Mines d’Art
Cité du Temps
Rue St-Joseph 39 | 1227 Carouge 022 301 30 19 www.minesdart.com
Pont de la Machine | 1204 GE 022 818 39 00 www.citedutemps.com
Krisal
Evartspace
Rue du Pont-Neuf 25 | 1227 Carouge 022 301 21 88 www.krisal.com
Grand-Rue 12 | 1204 GE 079 352 96 82 www.evartspace.com ▶ Les joies de vivre Domingo Zapata du 27.11 au 28.02
Pavillon Sicli
Route des Acacias 45 1227 Acacias 022 596 43 80 www.pavillonsicli.ch ▶ projets d’urbanisme PAV Jusqu’au 14 février
Marianne Brand
Route des Jeunes 4bis 1227 Les Acacias 022 788 42 24 www.genevartspace.ch
Rue ancienne 20 | 1227 Carouge 022 301 34 57 www.galeriembrand.ch ▶ Rebecca MAEDER et Sangwoo KIM - céramiques Du 28 février au 28 mars
TM Project
vieille-ville & Centre
Place de Longemalle 19 | 1204 GE 022 319 36 19 www.gagosian.com ▶ Chromophobia Jan 27 - Mar 27, 2015
Art en île - Halle Nord
Galerie Anton Meier
Place de l’île 1 | 1204 GE 022 312 12 30 www.act-art.ch
Palais de l’Athénée Rue de l’Athénée 2 | 1205 GE 022 311 14 50 www.antonmeier-galerie.ch ▶ Adrian Schiess Du 06.11 au 21.02
Genev’Artspace
Ports Francs-Bât. A | 3ème 4TER Route des Jeunes 1227 Genève | Acacias 079 658 04 26 www.tmproject.ch ▶ Laurent Faulon Les produits fatals Jusqu’au 28.02 Villa Bernasconi
Route du Grand-Lancy 8 1212 Grand-Lancy 022 794 73 03 villabernasconi.ch
Art en Vieille-Ville
▶ Art en Vieille-Ville est une association culturelle de référence. Ses missions consistent à promouvoir et à développer le rayonnement de l’art à travers la diversité de ses domaines.
Gagosian Gallery
Galerie de Jonkheere
Rue de l’Hôtel-de-Ville 7|1204 022 310 80 80 www.dejonckheere-gallery.com
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Agenda Expositions
Galerie Jacques de la Béraudière
Rue Etienne-Dumont 2 | 1204 GE 022 310 74 75 www.delaberaudiere.ch ▶ Germaine Richier Rétrospective 7 novembre 2014 - 20 février Galerie Patrick Gutknecht
Rue de Saint-Léger 28 | 1204 GE 022 312 32 14 www.gutknecht-gallery.com Galerie Franck Pages
Grand-rue 2 | 1204 GE 076 602 50 54 www.frankpages.com Galerie Rosa Turetsky
Grand-Rue 25 | 1204 GE 022 310 31 05 www.rosaturetsky.com ▶ Julia Steiner Jusqu’au 21.02 Galerie Sébastien Bertrand
Rue du Simplon 16 1207 Genève (Galerie 2) 022 700 51 51 www.galeriebertrand.com ▶ Cynthia Westwood Copper Light Jusqu’au 21.03 Galerie Sonia Zannettacci
Rue Henri Fazy 4 | 1204 GE 022 311 99 75 www.zannettacci.com
à Genève. Du 19 février au 10 mai 2015
Centre d’Art Contemporain Nest Gallery
Rue Etienne-Dumont 14 | 1204 GE 022 518 02 83 www.nest-geneva.ch
PETIT-SACONNEX Villa Dutoit
Chemin Gilbert Trolliet 5 1209 Petit-Saconnex 022 733 05 75 www.villadutoit.ch ▶ Bruit Une proposition de Visarte.Du 27.02 au 22.03
BERNEX Mairie de Bernex
Galerie Aux portes de la Champagne Rue de Bernex 311 | 1233 Bernex 022 850 92 92 www.bernex.ch
COLOGNY Fondation Martin Bodmer
Route Martin Bodmer 19-21 1223 Cologny 022 707 44 36 www.fondationbodmer.ch ▶ Sade, un athée en amour Du 06.12 au 12.04 ▶ « Le Dit du Genji », lectures dirigées Du 13.11 au 12.03 Meyrin
Gowen Contemporary
Galeries du Forum de Meyrin
Rue Jean-Calvin 4 | 1204 GE 022 700 30 68 www.gowencontemporary.com ▶ Muriel Rodolosse … De l’oxygène ! Jusqu’au 28.02
Place des Cinq-Continents 5 1217 Meyrin 022 989 16 69 www.forum-meyrin.ch ▶ François Burland Atomic Bazar Du 05.02 au 31.03
Quartier Libre SIG
Pont de la Machine | 1204 GE 022 420 75 75 www.sig-quartierlibre.ch ▶ “Dépasser les bornes”. Une occasion de découvrir de manière didactique le rôle de la frontière
Musées Rue des Vieux Grenadiers 10 | 1205 022 329 18 42 www.centre.ch ▶ Ernie Gehr, Multi-Channel, Digital Installations Du 30.01 au 26.04 ▶ Raphael Hefti (CH) Solo show 30 janvier – 12 avril 2015. ▶ Alfredo Aceto (IT) Solo show (project space) 30 janvier – 3 mai 2015. Centre d’édition contemporaine
15, rue des Rois | 1204 GE 022 310 51 70 www.c-e-c.ch ▶ ALPHABET EDITIONS Jusqu’au 28 février Centre de la photographie Genève
Rue des Bains 28 | 1205 GE 022 329 28 35 www.centrephotogeneve.ch ▶ Peter Piller Belegkontrolle Du 12.12 au 22.02 Musée d’ethnographie (MEG)
Bd Carl-Vogt 65-67 | 1205 GE 022 418 45 50 www.ville-ge.ch/meg ▶ Les rois mochica Divinité et pouvoir dans le Pérou ancien Du 01.11 au 03.05 Musée d’art et d’histoire (MAH)
Rue Charles-Galland 2 | 1206 GE 022 418 26 00 www.ville-ge.ch/mah ▶ Rénover, agrandir Jusqu’au 31.12.15 ▶ Les Livres de jeux Jusqu’au 30.05.15 ▶ Biens publics Jusqu’au 30.05.15 Musée Rath
Place Neuve | 1204 GE
Agenda Musées / Opéra
022 418 33 40 www.institutions.ville-geneve.ch ▶ Biens publics 27.02.15 - 26.04.15 Cabinet d’arts graphiques
Promenade du Pin 5 1204 Genève 022 418 27 70 www.ville-ge.ch/cde ▶ Pardonnez-leur 5.03.15 - 14.06.15 Muséum d’Histoire Naturelle
Route de Malagnou 1 | 1208 GE 022 418 63 00 www.ville-ge.ch/mhng Musée Ariana
Av. de la Paix 10 | 1202 GE 022 418 54 50 www.ville-ge.ch/ariana ▶La terre au corps Jean Marie Borgeaud Du 17.10 au 26.04 Musée d’histoire des sciences
Rue de Lausanne 128 | 1202 GE 022 418 50 60 www.ville-ge.ch/mhs ▶Dompter la lumière Du 09.04.14 au 11.04 Fondation Baur - Musée des Arts d’Extrême-Orient
Rue Munier-Romilly 8 | 1206 GE 022 704 32 82 www.fondation-baur.ch Musée de Carouge
Place de Sardaigne 2 1227 Carouge 022 342 33 83 www.carouge.ch ▶ Théodore Stravinsky Du 26.11 au 22.03 MAMCO
Rue des Vieux-Grenadiers 10 | 1205 022 320 61 22 www.mamco.ch ▶cycle Des histoires sans fin, automne-hiver 2014-2015
L’écho le plus long Du 29.10 au 18.01 Musée des suisses dans le monde
Château de Penthes Chemin de l’impératrice 18 1292 Prégny-Chambésy 022 734 90 21 www.penthes.ch ▶La Suisse par les Russes. Regards artistiques et historiques, 1814-2014 Du 17.12 au 22.03
Opéra Iphigénie en tauride
Prêtresse de Diane sur l’île de Tauride, Iphigénie ignore tout des malheurs qui ont frappé sa famille. Jusqu’à une nuit où elle fait le rêve prémonitoire d’un double meurtre : l’assassinat par sa mère Clytemnestre de son père Agamemnon, roi de Mycènes, et le fratricide qu’elle commet elle-même en tuant Oreste. Les événements vont se précipiter lorsque ce dernier, accompagné de son fidèle ami Pylade, fait son apparition sur l’île où le roi Thoas a décidé que les étrangers seraient mis à mort... L’amour fraternel d’Iphigénie pour Oreste sera-t-il plus fort que son fanatisme religieux ? En s’emparant du thème de la malédiction des Atrides, Christoph Willibald Gluck réinvente la tragédie antique en composant une musique qui au fil des scènes magnifie le texte en épousant à la perfection ses contours dramatiques. Créé à Paris en 1779, Iphigénie en Tauride représente pour le compositeur d’origine allemande l’aboutissement d’une grande carrière lyrique durant laquelle il n’a cessé d’œuvrer pour une modernisation du théâtre musical. Alliant poésie,
musique et danse, Iphigénie en Tauride est un ouvrage incontournable de la fin du Siècle des Lumières. Du 25.02 au 04.02 Le Grand Théâtre de Genève Boulevard du Théâtre 11 | 1204 GE 022 322 50 00 www.geneveopera.ch Porgy and Bess
« Summertime and the living is easy, Fish are jumping, and the cotton is high. » D’emblée, la berceuse de Clara nous plonge dans l’atmosphère de Catfish Row, un bidonville imaginaire sur les docks de Charleston en Caroline du Sud. Au delà de cette quiétude apparente, Porgy, un mendiant estropié, va être confronté au dealer Sportin’ Life et au docker Crown pour sauver Bess, la femme de ce dernier. Œuvre phare de la musique américaine, Porgy and Bess est signé George Gershwin, l’auteur de Rhapsody in Blue et An American in Paris. Souhaitant mettre en scène la communauté afro-américaine des années 1930 dans un opéra, le roi de Broadway eut la géniale intuition d’associer à la musique classique en provenance d’Europe, le jazz et les traditions musicales afroaméricaines. Ainsi, blues, work songs et spirituals côtoient des airs et des ensembles plus familiers pour les habitués de l’opéra. Là où il n’aurait pu s’agir que d’une touche d’exotisme, Gershwin atteint une symbiose entre différents univers musicaux qui envoûte l’auditeur et le transporte vers de nouveaux horizons. Du 13.02 au 24.02 Le Grand Théâtre de Genève Boulevard du Théâtre 11 | 1204 GE 022 322 50 00 www.geneveopera.ch
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Agenda Concerts classiques
Concerts Classiques JE 05.02 à 20h Série Grands Classiques 3
Charles Dutoit, Direction Nelson Freire, Piano Claude Debussy, Images pour orchestre, Ibéria Frédéric Chopin Concerto pour piano et orchestre no 2 en fa mineur op. 21 Igor Stravinski Le Chant du rossignol, poème symphonique Maurice Ravel Daphnis et Chloé, Suite no 2 Victoria Hall Rue du Général Dufour 14 | 1204 GE +41 22 807 00 00 www.osr.ch
VE 06.02 à 20h Symphonie 5
Charles Dutoit, Direction Nelson Freire, Piano Claude Debussy Images pour orchestre, Ibéria Frédéric Chopin Concerto pour piano et orchestre no 2 en fa mineur op. 21 Igor Stravinski Le Chant du rossignol, poème symphonique Maurice Ravel Daphnis et Chloé, Suite no 2 Victoria Hall Rue du Général Dufour 14 | 1204 GE +41 22 807 00 00 www.osr.ch
SA 07.02 a 20h30 Orchestre Riviera Symphonique
Luc Baghdassarian, direction Fabrizio von Arx, violon Piotr Ilitch Tchaïkovski Concerto pour violon en ré majeur op. 35 Ludwig van Beethoven Symphonie no 5 en ut mineur op. 67 0800 418 418 Concertus Saisonnus
LU 16.02 à 20h Kremerata Baltica
Daniil Trifonov, piano Krzysztof Penderecki Chaconne pour orchestre à cordes Frédéric Chopin Concerto pour piano no 1 op. 11 Henryk Górecki Trois pièces dans un style ancien Frédéric Chopin, Concerto pour piano et orchestre no 2 op. 21 Victoria Hall Rue du Général Dufour 14 | 1204 GE 022 319 61 19 www.culturel-migros-geneve.ch
MA 17.02 A 20H Concert de soirée N° 5
L’Orchestre de Chambre de Genève Hervé Niquet, direction Compagnie Bambalina, marionnettes MOZART Don Giovanni, Ouverture Juan Crisostomo de Arriaga Symphonie à grand orchestre en ré Telemann, Don Quichotte Suite pour cordes & basse continue De Falla, Le Retable de Maître Pierre Opéra en un acte pour chanteurs, marionnettes & orchestre Bâtiment des Forces Motrices Place des Volontaires 2 | 1204 GE 022 807 17 90 www.locg.ch
ME 18.02 à 20h Répertoire 5
Orchestre de Chambre de Lausanne Bertrand de Billy, direction Gabriel Fauré Masques et bergamasques, Suite d’orchestre op. 112 Wolfgang Amadeus Mozart Concerto pour flûte, harpe et orchestre en ut majeur KV 299 Olivier Messiaen Trois petites liturgies de la présence divine pour piano solo, ondes Martenot solo, célesta, vibraphone, batterie, chœur de voix de femmes à l’unisson et orchestre à cordes
Victoria Hall Rue du Général Dufour 14 | 1204 GE 0800 418 418 www.ville-ge.ch/culture/victoria_hall
DI 22.02 à 17h Concert du Dimanche
L’Orchestre de Chambre de Genève Arie van Beek, direction Solistes de l’ensemble vocal Silbersee Steve Reich, Tehillim, pour quatre voix de femmes et ensemble Wolfgang Amadeus Mozart Symphonie no 35 en ré majeur K 385, dite «Haffner» Victoria Hall Rue du Général Dufour 14 | 1204 GE 0800 418 418 www.ville-ge.ch/culture/victoria_hall
MA 24.02 à 20h HEM
Orchestre de la Haute école de musique de Genève (HEM) Nader Abbassi, direction Maxime Alberti, piano Nader Abbassi Between Dusk und Dawn Sergueï Prokofiev Concerto pour piano no 3 en do majeur op. 26 Nicolaï Rimsky-Korsakov Schéhérazade op. 35 Victoria Hall Rue du Général Dufour 14 | 1204 GE 0800 418 418 www.ville-ge.ch/culture/victoria_hall Constellation Kurtág
Ensemble Contrechamps Michael Wendeberg, direction György Kurtág Jatekok (extraits) pour piano (1973-2010) Jatekok pour ensemble, arrangement d’Olivier Cuendet (2015) Karlheinz Stockhausen Telemusik pour électronique György Kurtág …concertante…, nouvelle version pour violon, alto
Agenda Concerts classiques
et ensemble par Olivier Cuendet (2003-2006 / 2014) Studio Ansermet 2 passage de la Radio | 1205 GE 022 319 61 19 www.contrechamps.ch
JE 26.02 à 20h Les Grands Interprètes
Alexander Gavrylyuk piano Wolfgang Amadeus Mozart Rondo en ré majeur K 485 Johannes Brahms Variations sur un thème de Paganini op. 35 (Livres I et II) Camille Saint-Saëns – Franz Liszt Danse macabre op. 40 (arrangement de Vladimir Horowitz) Richard Wagner – Franz Liszt Tristan et Isolde: Isolde’s Liebestod Franz Liszt, plusieurs œuvres Rue du Général Dufour 14 | 1204 GE
0800 418 418 www.caecilia.ch
SA 28.02 A 17H Le Quatre heures d’Arie
L’Orchestre de Chambre de Genève Arie van Beek, direction et présentation Prokofiev, Pierre et Le Loup Studio Ansermet 2 passage de la Radio | 1205 GE 022 807 17 90 www.locg.ch
DI 01.03 à 17h Orchestre des Nations Unies
Antoine Marguier, direction Eva Fiechter, soprano Edouard Dupuy Jeunesse et folie, ouverture Emile Jaques-Dalcroze «Marche rouge», La Fête de juin (Festspiel)
Ernest Bloch Quatre épisodes Othmar Schoeck «Wo weilest du, mein Geliebter?», air pour soprano et orchestre, tiré de l’opéra Vénus (composé à Genève) Emile Jaques-Dalcroze Air pour soprano et orchestre Henri Kling L’Escalade de 1602 (poème symphonique) Joachim Raff Suite pour orchestre no 1 en ut majeur op. 101 Gioachino Rossini Guillaume Tell, ouverture Victoria Hall Rue du Général Dufour 14 | 1204 GE 0800 418 418 www.ge200.ch
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Agenda Théâtre
ThéÂTRE Comédie de Genève Boulevard des philosophes 6 1205 GE 022 320 50 01 www.comedie.ch ▶ Le roi Lear
mise en scène Hervé Loichemol Le Roi Lear, une pièce-univers, tentaculaire. À partir d’une donnée simple – un roi anticipe sur sa mort et livre avant l’heure son royaume à ses filles – Shakespeare nous entraîne dans un maelström d’une beauté et d’une profondeur abyssales, où c’est tout notre monde contemporain que l’on entend sourdre, dans sa grandeur, ses crises, ses contradictions. Du 20.01 au 7.02 ▶ Cinéma Apollo
de Michel Deutsch et Matthias Langhoff mise en scène Matthias Langhoff avec Caspar Langhoff Le foyer d’un cinéma... C’est la dernière séance. Une jeune femme, des écouteurs sur les oreilles, est assise derrière un bar et une machine à pop-corn. Elle lit un livre et bouge au rythme de la musique qu’elle est en train d’écouter. Un homme – peutêtre le réalisateur ou le scénariste du film – quitte la salle et demande une bière à la fille du bar. La fille devient malgré elle la confidente de l’homme. Du 13.02 au 22.02 ▶ Français, encore un effort si vous voulez être républicains
mise en scène Hervé Loichemol Nous sommes chez le divin Marquis. Une soirée chez le Marquis de Sade, entre deux parties fines. On reprend des forces. On se restaure – le corps, mais aussi l’esprit. Une conférencière entre en scène. Suivant un rituel très établi, elle se lance dans une démonstration sous les yeux de l’hôte et de
ses convives. L’objet de ses réflexions? Rien moins que la religion, la politique, les mœurs, la liberté. Soit un siècle de pensée qu’elle dévide et qu’elle pousse dans ses derniers retranchements avec une simplicité sidérante. C’est ici la philosophie des Lumières que vise Sade: qu’advient-il de cette philosophie lorsqu’elle est portée à son paroxysme, lorsqu’on en développe les conséquences les plus extrêmes? Des effets brûlants, dont les siècles suivants verront la vérification... Le «divin Marquis» était un visionnaire. Il n’a pas fini de nous surprendre. Du 24.02 au 01.03 ▶ Une femme
mise en scène Marcial Di Fonzo Bo Avez-vous déjà vu Catherine Hiegel sur scène? L’immense comédienne, à la Comédie-Française et ailleurs, a joué sous la direction des plus grands: Chéreau, Strehler, Lavelli, Lassalle... Pour son retour à la Comédie de Genève, elle est Une Femme, de Philippe Minyana. L’auteur français a écrit ce rôle pour elle et lui a dédié sa pièce. À ses côtés, d’autres grands noms, l’actrice et chanteuse Helena Noguerra, le comédien Laurent Poitrenaux. Aux manettes, le talentueux Marcial Di Fonzo Bo, qui enchaîne les succès avec une régularité impressionnante. Du 03.03 au 07.03
Théâtre forum meyrin Théâtre Forum Meyrin Place des Cinq-Continents 1 Case postale 250 1217 Meyrin 1 Genève 022 989 34 34 www.forum-meyrin.ch ▶ Ubu Roi
Mise en scène Declan Donnellan Grand spécialiste de Shakespeare et de sa démesure, Declan Donnellan emmène l’inusable chef-d’oeuvre d’Alfred Jarry dans
un appartement de jeunes bourgeois d’aujourd’hui, où un couple bien éduqué est soudainement pris par ses instincts les plus animaux sous la caméra de leur fils honteusement voyeur. Une fiction, le roi Ubu ? Une simple caricature d’adolescent potache ? Peut-être pas. D’une irrévérence jouissive. Le 05.02 ▶ Pantagruel
Mise en scène Benjamin Lazar Depuis que le phénoménal Olivier Martin-Salvan s’est emparé de Rabelais et de son verbe à nul autre pareil, la France entière s’est enflammée pour son Pantagruel. Ce plébiscite n’est que justice : précédemment acteur de haute précision pour Valère Novarina, le comédien fait vrombir le verbe rabelaisien originel avec une gourmandise qui prend au ventre et provoque la joie. Le 23.02 ▶ King Size
Mise en scène Christophe Marthaler Tout est drôle dans cette pièce aux allures de comédie musicale compassée. L’humour se niche partout, dans la subtile exagération de la scénographie, dans le jeu des acteurs qui suspendent leurs gestes comme sur une vieille photo ou mangent des spaghettis dans un sac à main. Variation douce-amère sur le thème de l’harmonie amoureuse, King Size mêle les Jackson Five et Michel Polnareff à Schumann, Mozart ou Beethoven. Un régal. Du 03.03 au 04.03
Agenda Théâtre
théâtre am stram gram Route de Frontenex | 1207 GE 022 735 79 24 www.amstramgram.ch ▶ L’histoire du soldat
Sur le chemin qui le ramène chez lui, son violon sur le dos, le soldat Joseph rencontre un mystérieux chasseur de papillons. Il lui propose un étrange troc : son instrument contre un livre magique prédisant l’avenir. Charmé, le soldat accepte l’échange. Son voyage bascule alors dans une quête illusoire. L’homme qu’il a croisé, c’est le Diable en personne... La Compagnie Teatro Malandro rejoue le mythe faustien sur des airs de valse, de tango, de ragtime, d’opéra – interprétés en live par les musiciens. Du 16.01 au 3.02 ▶ Je suis nombreuse
Texte et mise en scène, Charlotte Lagrange Beaucoup d’entre vous l’ont découverte la saison dernière dans Le hibou, le vent et nous ; elle interprétait Lola enfant. Légère, fantaisiste, émouvante, sa grâce et sa justesse étincelaient. Julie Tavert est acrobate, soit. Mais quoi d’autre ? Tant d’autres Julie Tavert en Julie Tavert. Et puis quels âges ont-elles, toutes ces Julie ? 10 ans ? 20 ? 50 ? 100 ans ? Julie Tavert est nombreuse et Charlotte Lagrange ne s’y est pas trompée. Première rencontre entre la jeune metteure en scène irriguée par Ibsen, Schimmelpfennig ou Horváth et les Julie Tavert élastiques, qui nous font marcher sur la tête et courir sur les mains. Du 24.02 au 01.03
nelle à raconter où les roms jouent un rôle important » C’est par ces mots que Jérôme Richer commence Tout ira bien, pièce en trois parties, qui est pour son auteur « une tentative pour interroger notre rapport à la communauté en regard des relations que nous entretenons avec les roms, gitans, manouches... ». Sans jugement préconçu, il confronte les opinions et questionne les mécanismes de l’exclusion. Un projet qui mêle adroitement le stand-up, le montage et l’enquête. Avec le désir de tordre le cou à quelques certitudes et l’espoir de briser la distance qui nous sépare les uns des autres. Même si Jérôme Richer ne croit plus en la capacité de l’art de changer le monde, il lui reste la possibilité de changer nos vies. Jérôme Richer a reçu pour l’écriture du texte une bourse culturelle de la Fondation Leenaards ainsi qu’une bourse d’aide à la création de la Ville de Genève en 2012. Du 17.02 au 03.03 ▶ Dans la gorge, dit la Lune Midi, théâtre! Menu 4
Deux comédiennes à l’immense talent, belles à couper le souffle d’un biréacteur, se déchaînent pour faire plaisir au public. elles peuvent tout jouer, tout raconter, tout inventer. C’est à elle qui réussira à satisfaire le plus de spectateurs: quitte à se perdre ou à se massacrer. Au travers de la recherche du plaisir, et sur le ton de l’humour et de la dérision, un questionnement sur les différentes formes de théâtre et sur les enjeux du spectacle. Les 19.02
théâtre du grütli
théâtre alchimic
Général-Dufour, 16 | 1204 GE 022 888 44 84 www.grutli.ch
Av.Industrielle 10 | 1227 Carouge 022 301 68 38 www.alchimic.ch
▶ Tout ira bien
« Nous avons tous une histoire avec les roms / Je veux dire /Nous avons tous une petite anecdote person-
le crève–cœUr Chemin de Ruth 16 | 1223 Cologny 022 550 18 45 www.theatreducrevecoeur.ch ▶ “Assoiffés”
Mise en Scène: Vincent Babel Un anthropologue judiciaire nous fait part d’une enquête qui bouleverse ses convictions et sa perception de la réalité. Appelé pour identifier deux corps qui venaient d’être repêchés dans un fleuve, il découvre, pour son grand malheur, le corps d’un de ses camarades de classe, disparu mystérieusement quinze ans auparavant. Cette enquête le replonge dans ses souvenirs d’enfance. Du 17.02 au 22.03
Théâtre St-gervais Rue du Temple 5 | 1201 Genève 022 908 20 00 www.saintgervais.ch ▶ Frères ennemis
Un an après s’être rendue en Israël pour récolter des témoignages de rescapés de la Shoah pour sa thèse de doctorat, Claire Audhuy y retourne avec sa compagnie Rodéo d’âme pour créer la pièce à Aïda, en arabe, dans un camp de réfugiés. Le théâtre ne connaît pas de frontières, et elle en fait la brillante démonstration. Du 5 au 7.02 ▶ Trahisons
L’implacable mécanique du triangle amoureux ! Le drame le plus ordinaire et le plus cruel qui soit, le plus captivant également, surtout s’il est écrit par Harold Pinter et joué par tg STAN. Dans Trahisons, le temps s’écoule à l’envers. Robert et Jerry sont meilleurs amis ; le premier a épousé Emma, mais celle-ci entretient une relation avec le second depuis des années… Remontant aux racines de l’adultère
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Agenda Théâtre
le long d’un chapelet de scènes clés, cette version de l’une des oeuvres majeures de Pinter ne prêche rien mais dévoile tout, une certitude angoissante surtout : en amour comme au lit il n’existe aucune vérité. Du 25.02 au 28.02 ▶ Les Nuits El Warsha
Depuis des années, presque tous les soirs dans le petit lieu de travail de la compagnie El Warsha, au centre du Caire, les chanteurs, comédiens, conteurs, musiciens de la troupe se retrouvent, s’assoient en cercle... et répètent. Ils travaillent un vaste répertoire de chansons, de récits et de sketches, puisés à toutes les sources du verbe égyptien : la médiévale Geste Hilalienne, ses quatrains moraux et ses louanges au prophète, le music-hall cairote, les récits de la place Tahrir de 2011, les chants de résistance de Suez, les chansons ouvrières de Nubie, les témoignages, les poèmes, les chansons d’amour... Et comme les membres de El Warsha sont jeunes, et moins jeunes, sont du Caire, du Delta, ou de Haute-Egypte, qu’ils sont vêtus et coiffés à la scène comme à la ville, El Warsha, « L’Atelier », a souvent des airs d’Egypte en miniature... Du 06.03 au 10.03
le poche Rue du Cheval Blanc 7 | 1204 GE 022 310 37 59 www.lepoche.ch ▶ Le Rapport Bergier
Texte et mise en scène José Lillo Le 19 décembre 1996, le Parlement suisse et le Conseil fédéral mandatent une Commission indépendante d’experts présidée par Jean-François Bergier, pour enquêter sur le comportement des Suisses face au régime national-socialiste allemand.
Cinq ans plus tard, un rapport de onze mille pages est rendu : Le Rapport Bergier, contenant des révélations troublantes, susceptibles de ternir quelque peu l’image d’une « patrie irréprochable ». Pendant la Deuxième Guerre mondiale, la Suisse aurait par exemple été la principale plaque tournante de l’or en provenance d’Allemagne et des pays occupés par la Wehrmacht. Cette opération aurait permis de rendre librement convertible l’or volé par les nazis. Du 1er septembre 1939 au 30 juin 1945, les banques suisses auraient acheté de l’or à l’Allemagne pour 1,7 milliards de francs ! José Lillo s’empare de ce sujet pour inventer sa langue théâtrale, déstructurer des textes liés à ce pan de l’histoire qui a profondément marqué la population suisse. Du 2 au 22.02 ▶Nos Serments
Mise en scène, Julie Duclos Librement inspiré de La Maman et la Putain de Jean Eustache, film culte du début des années septante, Nos Serments lui emprunte la situation de base : un homme, partageant la vie d’une femme, en rencontre une autre… D’une histoire simple surgit une infinité de situations reflétant toute la complexité des rapports amoureux ; la grâce, le mystère, le désir, l’angoisse et parfois aussi, la drôlerie. C’est du moins ce défi que souhaite relever Julie Duclos en s’emparant d’une œuvre qui la fascine et l’inspire depuis plusieurs années. Pour ce projet, la Compagnie Inquarto a fait appel à Guy-Patrick Sainderichin, un scénariste issu de la Nouvelle Vague, pour écrire le texte définitif du spectacle. Du 25.02 au 01.03
Uptown Geneva Rue de la Servette 2 | 1201 GE 022 734 00 02 www.uptown-geneva.ch ▶ La femme est le meilleur ami de l’homme
Victor ne s’attendait pas à reçevoir un Tsunami à domicile... C’est pourtant ce qui arriva le jour où une inconnue débarqua chez lui... Dans cette comédie originale, vous comprendrez pourquoi les femmes ont le pouvoir de boulverser la vie des hommes... pour le pire et le meilleur... mais surtout pour le rire. Jusqu’au 28 février ▶ Dans la peau d’une bombe
Joanna, Stéphane, Bruno... Deux d’entre eux cherchent l’amour et le troisième est encombrant, très encombrant ! Joanna est une jolie jeune femme, (presque) bien dans sa tête, et bien dans son époque. La St Valentin approche, elle est toujours célibataire et n’en peut plus de surfer sur “Adopte-un-jules.fr” et “Marie-toi-dans l’année.com”. Lorsque Stéphane, sympathique trentenaire, débarque dans sa vie, c’est le coup de foudre immédiat. Les deux tourtereaux s’apprêtent alors à écrire leur plus belle histoire d’amour. Mais c’était sans compter l’arrivée de Bruno, l’encombrant et bipolaire grand frère de la jeune femme, qui ne voit pas d’un très bon oeil le nouveau petit ami de sa soeur. Le jeune couple résistera-t-il à cette tempête ? Du 05.02 au 28.02
Agenda Danse
Théâtre dU LOUP
Danse
Chemin de la Gravière 10 1227 Les Acacias 022 301 31 00 www.theatreduloup.ch
adc
▶ D’après une histoire vraie
Programmé en début du Festival d’Avignon 2013, d’après une histoire vraie a littéralement fait crier de joie les gradins, soir après soir. Comme une grande vague d’enthousiasme, d’énergie, de plaisir qui aurait gagné la salle après une heure et quart de danse. C’est que la pièce bat au rythme d’une composition sans appel. C’est que la pièce danse comme rarement on voit danser sur les scènes contemporaines. Le 07.02
Théâtre de LA PARFUMERIE Chemin de la Gravière 9 | 1227 GE 022 300 23 63 www.laparfumerie.ch ▶ Macbeth et Lady M
Du 17.02 au 8.03
Théâtre dU Galpon Route des Péniches 022 321 21 76 www.galpon.ch
Théâtre de carouge Rue Ancienne 39 1227 Carouge GE 022 343 43 43 www.tcag.ch ▶ Mademoiselle Julie
Mise en scène de Gian Manuel Rau Un château. C’est la nuit de la Saint-Jean. En l’absence de Monsieur le Comte, sa fille, Mademoiselle Julie, se mêle aux danses et aux jeux, avec une ardeur que réprouve la domesticité, et en particulier Jean, le maître d’hôtel, bel homme portant bien la livrée. S’ouvre alors entre eux un corps à corps nocturne et tragique. du 24.02 au 15.03
Salle des Eaux-Vives Rue des Eaux-Vives 82-84 1207 Genève 022 320 06 06 www.adc-geneve.ch ▶Les Aviateurs
conception générale et scénographie: Yann Marussich Il y a quelques années, Yann Marussich regarde un documentaire sur la Patrouille de France et reste interdit devant un moment précis où tous les aviateurs, assis sur des chaises, répètent leurs figures en simulant leurs gestes les yeux fermés. A partir de cette gestuelle, le performer développe un vocabulaire commun aux aviateurs et danseurs, réunis à cette occasion sur scène. Du 04 au 07.02 ▶ Parc national
Anne Delahaye et Nicolas Leresche «Dans le projet Parc national, il n’y a de discours ni sur la nature ni sur la culture. Mais il y a des lumières de fontaines chinoises, une scène de chasse en Sologne et des corps nu à déshabiller. Il y a des feux d’artifice, Bézu et des muezzins, des autoroutes et des corbeaux. Un paysage figé sous la forme d’une photographie démesurée sert de décor. Les danseurs pris dans un mouvement qui abandonne toute illusion de hiérarchie nous plongent dans un ballet antimoderne. « Parc national » est un retour sur terre.» Du 18.02 au 01.03
Bâtiment des forces motrices Place des Volontaires, 2 1204 Genève 022 322 12 20 www.bfm.ch ▶ The Legend of the Sun
Danse traditionnelle et contemporaine chinoise. Les 14.02 et 15.02 à 20h
▶ Shen Yun
Ballet de danse classique chinoise Du 26 au 28.02
théâtre de l’usine Rue de la Coulouvrenière 11 1204 Genève 022 328 08 18 www.theatredelusine.ch ▶Quoi que je fasse, je proteste
Un dépouillement de la raison qui permettrait de rendre visible une forme d’animalité liée au désir physique allié à un travail sur les temporalités et la simultanéité des médiums théâtraux et performatifs. Ainsi pourrait-on introduire le propos de la performeuse Anne Rochat dans sa première création pour le théâtre. Pensé comme le développement scénique d’un texte rédigé lors d’une résidence romaine, Quoi que je fasse, je proteste, est élaboré comme une succession de tableaux vivants et d’installations pluridisciplinaires où la comédienne Sarah Anthony et Anne Rochat tiennent un rôle central. Du 05.02 au 14.02
Théâtre dU Galpon Route des Péniches CH-1211 Genève 8 022 321 21 76 www.galpon.ch ▶ Incorpo II
Briser les obstacles, décloisonner, gommer toute frontière empêchant l’affranchissement et l’émancipation des corps en mouvement. Traverser, dépasser, franchir les limites. Les impasses n’existent plus. Avec cette pièce, nous nous engageons dans une traque aux entraves à la liberté de mouvement. Une chasse aux résistances qui nous empêchent de nous mouvoir telles que nous sommes et de faire exister notre propre matière telle qu’elle est. Du 25.02 au 08.02
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Agenda cinéma
Cinéma SORTIEs DU 11.02 Les Nouveaux Héros
Un petit génie de la robotique nommé Hiro Hamada découvre qu’un complot criminel menace de détruire la ville de San Fransokyo. Avec l’aide de son plus proche ami, Baymax le robot infirmier, et de ses compagnons qu’il va transformer en une bande de superhéros high-tech, Hiro va tout faire pour sauver la ville et sa population de l’infâme Yokai… Mon fils
Iyad a grandi dans une ville arabe en Israël. A 16 ans, il intègre un prestigieux internat juif à Jérusalem. Il est le premier et seul Arabe à y être admis. Il est progressivement accepté par ses camarades mais n’a qu’un véritable ami, Yonatan, un garçon atteint d’une maladie héréditaire. Iyad se rapproche de la famille de Yonatan, apportant du courage et de la force à sa mère Edna. Il devient vite le deuxième fils de la famille... Fifty shades of grey
L’histoire d’une romance passionnelle, et sexuelle, entre un jeune homme riche amateur de femmes, et une étudiante vierge de 22 ans.
au cœur d’une machination politico-financière baptisée “l’affaire Clearstream” qui va secouer la Vème République.
SORTIEs DU 18.02 20 000 jours sur Terre
24 heures dans la vie de la célèbre rock star d’origine australienne Nick Cave. Une journée en apparence comme les autres, mais où les notions de réalité et de fiction finissent par se brouiller et s’entrelacer… American sniper
Tireur d’élite des Navy SEAL, Chris Kyle est envoyé en Irak dans un seul but : protéger ses camarades. Sa précision chirurgicale sauve d’innombrables vies humaines sur le champ de bataille et, tandis que les récits de ses exploits se multiplient, il décroche le surnom de “La Légende”…. Bis
Eric et Patrice sont amis depuis le lycée. Au fil des années, chacun a pris un chemin très différent: d’un côté Éric, hédoniste sans attaches aux multiples conquêtes, et de l’autre Patrice, père de famille «monogame» à la vie bien rangée. Après une soirée bien arrosée, les deux amis d’enfance se retrouvent propulsés en 1986 alors qu’ils n’ont que 17 ans…
L’enquête
2001. Le journaliste Denis Robert met le feu aux poudres dans le monde de la finance en dénonçant le fonctionnement opaque de la société bancaire Clearstream. Sa quête de vérité pour tenter de révéler “l’Affaire des affaires” va rejoindre celle du juge Renaud Van Ruymbeke, très engagé contre la corruption. Leurs chemins vont les conduire
Kingsman: Services secrets
KINGSMAN, l’élite du renseignement britannique en costumes trois pièces, est à la recherche de sang neuf. Pour recruter leur nouvel agent secret, elle doit faire subir un entrainement de haut vol à de jeunes privilégiés aspirant au job rêvé. L’un d’eux semble être le candidat « imparfaitement idéal » : un
jeune homme impertinent de la banlieue londonienne nommé Eggsy. Ces super-espions parviendront-ils à contrer la terrible menace que fait peser sur le monde l’esprit torturé du criminel Richmond Valentine, génie de la technologie? Le Meraviglie
Dans un village en Ombrie, c’est la fin de l’été. Gelsomina vit avec ses parents et ses trois jeunes sœurs, dans une ferme délabrée où ils produisent du miel. Volontairement tenues à distance du monde par leur père, qui en prédit la fin proche et prône un rapport privilégié à la nature, les filles grandissent en marge. Pourtant, les règles strictes qui tiennent la famille ensemble vont être mises à mal par l’arrivée de Martin, un jeune délinquant accueilli dans le cadre d’un programme de réinsertion, et par le tournage du « Village des merveilles », un jeu télévisé qui envahit la région. Bob l’éponge, Le film: Un héros sort de l’eau
Alameda Jack/Steak Barbare est un pirate qui veut dominer le monde grâce un livre magique, mais il lui manque la dernière page pour devenir maître des océans. Cette dernière page se trouve à Bikini Bottom ! Bob l’éponge et ses amis, aidés par Plankton vont devoir unir leurs forces et aller dans notre monde pour sauver leur monde et vaincre le diabolique pirate mais pour réussir cette mission, ils vont devoir devenir des supershéros !
Agenda cinéma
SORTIEs DU 25.02 Annie
Une nouvelle adaptation de Annie, la comédie musicale de Broadway. Birdman ou (la surprenante vertu de l’ignorance)
L’acteur déchu Riggan Thomson, jadis connu pour avoir incarné un célèbre super-héros, revient à Broadway dans l’espoir de retrouver sa gloire en montant une pièce de théâtre. Les 108 rois-démons
L’empire de Chine, au XIè siècle. Les Rois-démons terrorisent le pays. Pour vaincre ces monstres, il faudrait avoir le courage de cent tigres, la force de milles buffles, la ruse d’autant de serpents. Et une chance de pendu. Le jeune prince Duan n’a que ses illusions romanesques et de l’embonpoint. Zhang-le-Parfait n’a que son bâton de moine et tout un tas de proverbes incompréhensibles. La petite mendiante Pei Pei n’a que son bagout et son grand appétit. Mais surtout, le prince Duan, le vieux moine et la petite mendiante ne savaient pas qu’il était impossible de vaincre les Roisdémons. Alors ils l’ont fait!
brusquement propulsée sous les projecteurs des médias, Sabine va jusqu’au bout de ses limites et même au-delà pour assurer le succès de cette pièce. Ce n’est qu’ensuite qu’elle en prend conscience: ce qui compte vraiment, c’est tout à fait autre chose. Le Dernier loup
1969. Chen Zhen, un jeune étudiant originaire de Pékin, est envoyé en Mongolie-Intérieure afin d’éduquer une tribu de bergers nomades. Mais c’est véritablement Chen qui a beaucoup à apprendre – sur la vie dans cette contrée infinie, hostile et vertigineuse, sur la notion de communauté, de liberté et de responsabilité, et sur la créature la plus crainte et vénérée des steppes – le loup.
SORTIEs DU 4.03 Bons à rien
Combien d’injustices doit encore subir le pauvre Gianni ? De ses collègues de bureau, à son infecte voisine, jusqu’aux exigences impossibles de son ex-femme, les brimades qu’il vit au quotidien sont infinies. Il faudrait se mettre en colère et apprendre à se faire respecter, mais comment fait-on?
Schweizer Helden
Chappie
Sabine, femme au foyer séparée depuis peu de son mari, se retrouve brusquement seule à Noël. Pour obtenir la reconnaissance de sa famille et de ses amies, elle décide de monter l’histoire de Guillaume Tell au théâtre avec un groupe de requérants d’asile. Une entreprise pour laquelle, à de nombreux égards, elle n’est pas préparée. Lorsque cette représentation de Tell est
Chaque enfant qui vient au monde est une promesse d’avenir, et c’est encore plus vrai pour Chappie. Il est incroyablement doué. C’est un véritable prodige. Comme tous les enfants, Chappie va subir l’influence de son entourage – parfois en bien, parfois en mal. Pour faire son chemin dans le monde et trouver sa place, il devra se fier à son instinct, à son cœur, à son âme. Mais
Chappie est différent. C’est un robot… Inherent vice
L’ex-petite amie du détective privé Doc Sportello surgit un beau jour, en lui racontant qu’elle est tombée amoureuse d’un promoteur immobilier milliardaire: elle craint que l’épouse de ce dernier et son amant ne conspirent tous les deux pour faire interner le milliardaire… Mais ce n’est pas si simple… Red Army
«Red Army» c’est le nom de l’équipe de hockey soviétique qui, durant la guerre froide, réussit à battre les grandes équipes de l’Ouest. La préparation et l’entrainement des sportifs était une véritable machine à fabriquer des champions... Et à les broyer, aussi. Seul son capitaine, Slava Fetisov, héros de la nation, osera tenir tête au régime
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Agenda conférences
Conférences Maison de l’architecture 1200 Genève www.ma-ge.ch ▶ CITIES CONNECTION PROJECT
Connection Project (CCP) cherche à créer un réseau de connexions culturelles entre la ville de Barcelone et d’autres villes ou régions européennes ayant une importante tradition architecturale, mettant ainsi en valeur l’architecture et l’urbanisme contemporains. Cette nouvelle édition va connecter Barcelone et le Canton de Genève, les deux territoires partageant un même besoin d’extension et développant de grands projets urbains. Vernissage suivi d’une brève conférence de Vicente Guallart, architecte en chef de la Ville de Barcelone. Le 5.02 à 18h30 ▶ DRA3 - distinction romande d’architecture
La Distinction Romande d’Architecture récompense tous les quatre ans des réalisations architecturales contemporaines de qualité, construites sur territoire romand au cours des quatre dernières années (pour l’édition 2014 : du 1er avril 2010 au 31 mars 2014). L’exposition présente les lauréats et les nominés sélectionnés par un jur y professionnel de haut niveau, par le biais d’une scénographie originale et dynamique. Evénement en partenariat avec la République et Canton de Genè ve (DALE) et la Maison de l’Architecture de Genè ve (MA). Jusqu’au 15.02 ▶ REIULF RAMSTAD
Reiulf Ramstad, architecte norvégien, a fondé son propre
bureau à Oslo dont la réputation a depuis largement débordé de la Scandinavie. Il s’illustre par une architecture simple, puissante, mettant en valeur les lieux souvent impressionnants dans lesquels elle s’insère. Le 19.02
▶Déjeunez avec des Rencontre gourmande
▶ CITIES CONNECTION PROJECT 2ème partie
▶Rencontre Yasmina Khadra
Cities Connection Project (CCP) cherche à créer un réseau de connexions culturelles entre la ville de Barcelone et d’autres villes ou régions européennes ayant une importante tradition architecturale, mettant ainsi en valeur l’architecture et l’urbanisme contemporains. Cette nouvelle édition va connecter Barcelone et le Canton de Genève, les deux territoires partageant un même besoin d’extension et développant de grands projets urbains. Du 6 au 22.02 Lieu: Pavillon SICLI Route des Acacias 45 1227 Acacias Le 15.01 . 18h30
Société de lecture de Genève Grand’Rue 11 | 1204 GE 022 311 45 90 www.societe-de-lecture.ch ▶ Albert Camus : solitaire et solidaire
Entretien mené par Pascal Schouwey, journaliste independent. Le 19.02 à 19h ▶Comment regarder un tableau ou lire un poème: la leçon de Rilke (2/4)
Débutée en décembre 2014, suite de la série de quatre conférences données par Fabrice Midal sur la poésie et l’art dans l’espace de la méditation. Le 20.02 à 12h
acteurs!
Entretien mené par Alexandre Demidoff, chef de la rubrique Culture & Société du Temps. En collaboration avec le Théâtre de Carouge. Le 24.02 à 12h
Entretien mené par Patrick Ferla, journaliste. En collaboration avec le Festival du Film et Forum International sur les Droits Humains à Genève. Le 3.03 à 12h
Agenda clubbing
Clubbing JE 05.02 Blakat Jam session . 21h30 Back 2 di old school . 00h Le Chat noir Rue vautier 13 1227 Carouge 022 307 10 40 www.chatnoir.ch Cette soirée joyeusement débridée est rythmée par l’allemand Justin Fidèle, l’un des maîtres du genre, entre “electro swing et dancefloor jazz”. Tandis que l’helvète Sir Sway exposera l’étendue de sa science des mélanges technojungle ou house avec des des rythmes traditionnels swing, jazz, cumbia, boogaloo et funk.
Le résident de La Gravière Dj Mitch fera des grands écarts entre swing des années 20, soul-funk des 60’s et 70’s, rythm’n’blues ou musiques caribéennes. Co/production Antigel, Motel Campo et La Gravière Le Grand Central Route des Jeunes 6 1227 Carouge www.antigel.ch
VE 06.12 RYAN CROSSON From VisionQuest + very special local guest Halle W Chemin Jacques-Philibert-deSauvage 37 1219 Vernier www.hallew.ch
Jamsound party 00h Le Chat noir Rue vautier 13 1227 Carouge 022 307 10 40 www.chatnoir.ch Grâce à un cocktail organique et euphorisant de soul, funk, disco, jazz, house & afro, Body & Soul est, depuis 1996, le porte-drapeau de la danse à New York. Danny Krivit, Joaquin « Joe » Claussell et François K, trois dj’s monstres qui ont chacun les carrières internationales que l’ont connait, nous font l’honneur de se réunir pour une all night long. Co/production Antigel, Motel Campo et La Gravière Le Grand Central Route des Jeunes 6 1227 Carouge
JE SUIS NOMBREUSE THÉÂTRE & NOUVEAU CIRQUE CRÉATION DÈS 10 ANS CHARLOTTE LAGRANGE JULIE TAVERT DU 24 FÉVRIER AU 1ER MARS théâtre am stram gram route de frontenex 56, 1207 genève 022 735 79 24 www.amstramgram.ch le théâtre am stram gram est subventionné par la ville de genève et la république et canton de genève.
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Agenda clubbing
www.antigel.ch DRUM&BASS IN YOUR FACE #14 / Dser • Loccomotion • DJ Spire • Kenhobiz • DJ Rolla • MC Paps • Yony Deco dès 23h Le PTR Place des Volontaires 4 1204 Gen.ve 022 321 67 49 www.ptrnet.ch Figure historique et éclectique de Detroit (dj, producteur, éducateur, sound designer...), Mike Huckaby charrie dans son univers toutes les subtilités de la deep house et de la techno et sait surtout les doser à mer veille. Il sera accompagné par Scott Ferguson originaire également de la grand ville du Michigan et patron du label Ferrispark . C’est le hollandais Alden Tyrell qui prendra les commandes du live act de la soirée, un projet avec de belles montées d’acid house pour une jolie volée de bois sec. Le tandem de dj’s et de programmateurs Oram Modular, sous influence justement de ce son originel de Detroit , fait pour sa part souffler subtilement le chaud et le froid dans nos plus belles fêtes. Co/production Antigel, Motel Campo et La Gravière Le Grand Central Route des Jeunes 6 1227 Carouge www.antigel.ch
SA 07.02
VE 13.02
Speedy J(NovaMute / NL), Paula Temple(R & S Records / UK), Digitalism (Kitsuné Records / DE), Carbon Airways(Limonade Records / FR), STRB (Le Zoo / GE) Rom Beads(CH) Le Zoo Place des Volontaires 4 1204 Gen.ve 022 321 67 49 www.lezoo.ch
Le Chat noir rue vautier 13 1227 Carouge 022 307 10 40 www.chatnoir.ch
History of black music de 22h à 5h Le Chat noir rue vautier 13 1227 Carouge 022 307 10 40 www.chatnoir.ch DOUBLE CREME PART II / Digitalism • Speedy J • Carbon Airways • Paula Temple • Rombeads • Electro Crew • STRB à 23h Le PTR Place des Volontaires 4 1204 Gen.ve 022 321 67 49 www.ptrnet.ch
JE 12.02 Dj Chechyto (salsa) dès 21h Le Chat noir rue vautier 13 1227 Carouge 022 307 10 40 www.chatnoir.ch Monoski Rock sombre & obsédant dès 21h La Gravière Chemin de la Gravière 9 1227 Genève www.lagraviere.net
SA 14.12 Soundsystem night avec Vibronics feat. Madu Messenger dès 23h La Gravière Chemin de la Gravière 9 1227 Genève www.lagraviere.net Dj Nevahdie & Gelivan dès 00.00 Le Chat noir rue vautier 13,1227 Carouge 022 307 10 40 www.chatnoir.ch
SA 14.02 ECOUTES AU VERT Maximillion, Dunbar, Cobeia & Nathanel Ha Motel Campo Route des Jeunes 13 1227 Acacias www.motelcampo.ch DJ AGENT N (RMS) & Guest VATENTINE’S PARTY dès 00.00 Le Chat noir rue vautier 13 1227 Carouge 022 307 10 40 www.chatnoir.ch Après le succès de la première édition, Freaky Moon met les bouchées doubles pour le round 2! Line-up international, grosse déco et bonne vibe. Dirty Saffi & Nuki dès 23h La Gravière Chemin de la Gravière 9 1227 Genève www.lagraviere.net
Agenda clubbing / live
JE 19.02
VE 27.02
Live
Dj Faff
Puisant son inspiration dans la vague house américaine des années 90, le rennais DJ Steaw a déjà produit une dizaine d’EP et lance en 2013 son propre label Rutilance Records. A suivre également la série d’Ep qu’il produit sous l’alias Steward, car voici le dj français qui monte en ce moment! Dès 23h La Gravière Chemin de la Gravière 9 1227 Genève www.lagraviere.net
▶ Festivals
Le Chat noir rue vautier 13 1227 Carouge 022 307 10 40 www.chatnoir.ch
VE 20.02 Mambo Kurt Paillette et Kraut disco! La Gravière Chemin de la Gravière 9 1227 Genève www.lagraviere.net
Antigel Plus qu’un festival, Antigel est un tour-opérateur du territoire genevois qui parie sur son rôle de stimulateur. Trait d’union entre son et mouvement, Antigel déplie une carte culturelle inédite et explore la richesse et la diversité des Communes genevoises. Notre désir est de miser sur l’insolite en incitant le décloisonnement artistique. Jusqu’au 8.02 www. antigel.ch
SA 28.02 Carribean party dès 00.00 Le Chat noir rue vautier 13 1227 Carouge 022 307 10 40 www.chatnoir.ch
VE 06.12
Al Jawala (live, D) Balkan beat La Gravière Chemin de la Gravière 9 1227 Genève www.lagraviere.net
Depuis 10 ans, Tadeo travaille sans relâche à sculpter un son très personnel dans le paysage techno espagnol. L’énergie de ses sets est à la fois puissante et raffinée. Un certain gout pour la recherché cosmique= Il est le tenant de cette frange rétro-futuriste inscrite dans la droite lignée de Jeff Mills, avec en plus ce punch espagnol! La Gravière Chemin de la Gravière 9 1227 Genève www.lagraviere.net
Geek is chic! Mr. Hobbs dès 00.00 Le Chat noir rue vautier 13 1227 Carouge 022 307 10 40 www.chatnoir.ch
Madfunk party dès 00.00 Le Chat noir rue vautier 13 1227 Carouge 022 307 10 40 www.chatnoir.ch
SA 21.02
JE 26.02 JIGGY JIGGY THURSDAY MAGASH INTL de 22h à 4h Le Chat noir rue vautier 13 1227 Carouge 022 307 10 40 www.chatnoir.ch
7 artistes menés par Stéphane Tiersen et soutenus par l’association Catalyse vous font traverser les décennies du groove, avec des compositions originales. Quand la Old School côtoie la musique actuelle, ça donne DJOOG!Dès 21h. Le Chat noir Rue vautier 13 1227 Carouge 022 307 10 40 www.chatnoir.ch Steve Lehman Octet avec Steve Lehman, saxophone alto, électronique, composition, Jonathan Finlayson, trompette, Mark Shim, saxophone ténor, Tim Albright, trombone, Chris Dingman, vibraphone, Dan Peck, tuba, Drew Gress, contrebasse et Cody Brown, batterie. A 21h30. AMR/Sud des Alpes, Rue des alpes 10, 1201 Genève Tél. 022 716 56 30 www.amr-geneve.ch
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Agenda live
SA 07.02 Steve Lehman Octet avec Steve Lehman, saxophone alto, électronique, composition, Jonathan Finlayson, trompette, Mark Shim, saxophone ténor, Tim Albright, trombone, Chris Dingman, vibraphone, Dan Peck, tuba, Drew Gress, contrebasse et Cody Brown, batterie. A 21h30. AMR/Sud des Alpes, Rue des alpes 10, 1201 Genève Tél. 022 716 56 30 www.amr-geneve.ch
JE 12.02 Breakfast on a Battlefield avec Lionel Friedli, batterie, Adrian Guerne, saxophone ténor, effets, Gaël Zwahlen, guitare et Vincent Membrez, moog, synthétiseur. A 21h30. AMR/Sud des Alpes, Rue des alpes 10, 1201 Genève Tél. 022 716 56 30 www.amr-geneve.ch Descarga invite Susana Orta Lopez dès 21h Le Chat noir rue vautier 13 1227 Carouge 022 307 10 40 www.chatnoir.ch
VE 13.02 Né en octobre 2012, Lady Bazaar réunit quatre jeunes artistes suisses et français. Laissant place à l’improvisation, soutenue par une section rythmique du tonnerre, leur concert vous propose un voyage détonnant et riche en couleurs qui enchantera tant les mélomanes que les accros du dancefloor! Du Groove, à la Soul et à la Pop, leur musique saura vous envoûter et vous ouvrir les portes d’un univers plein de charme.
Le Chat noir Rue Vautier 13 1227 Carouge 022 307 10 40 www.chatnoir.ch
SA 14.12 Miguel Zenon Quartet avec Miguel Zenon, saxophone alto, Luis Perdomo, piano, Hans Glawischnig, basse et Henry Cole, batterie. 21h30. AMR/Sud des Alpes, Rue des alpes 10, 1201 Genève Tél. 022 716 56 30 www.amr-geneve.ch Tiziano Zandonella un jeune homme au visage d’éternel enfant et à la voix de vieillard aux mille chansons est l’une des toutes récentes révélations de la cène suisse. Dès 22h. Le Chat noir rue vautier 13 1227 Carouge 022 307 10 40 www.chatnoir.ch
DI 15.02 Basés à Paris, Betraying The Martyrs, viendront faire vibrer leurs cordes et nous présenter leur deuxième album, Phantom, qui met en valeur leur parfaite maîtrise musicale. Pour ouvrir la soirée, les Italiens de Upon This Drawing, avec leur dernier album sorti en avril 2014, We Are All Sinners, et les Portugais de More Than A Thousand, avec leur gros son agrémenté de breakdown et de refrains en chant clair. Le PTR Place des Volontaires 4 1204 Gen.ve 022 321 67 49 www.ptrnet.ch
JE 19.02 Rendez-vous tous les 3èmes jeudis du mois pour une scène ouverte aux artistes ou groupes pop-rock-folk-. Une opportunité de faire découvrir votre projet, de roder votre concert ou simplement tester vos dernières compositions. Le principe est simple, il suffit de contacter Jennifer à l’adresse courriel ci-dessous. Elle s’arrangera pour vous caller une date. Le Chat, par nature curieux, souhaite faire la place aux stars de demain et invite son public à se friser les moustaches. Le Chat noir rue vautier 13 1227 Carouge 022 307 10 40 www.chatnoir.ch
VE 20.02 The Rainmakers avec Bänz Oester, contrebasse, Ganesh Geymeier, saxophone ténor, Afrika Mkhize, piano et Ayanda Sikade, batterie. 21h30. AMR/Sud des Alpes, Rue des alpes 10, 1201 Genève Tél. 022 716 56 30 www.amr-geneve.ch En 2007, à l’âge de 17 ans, Romain Virgo rentre dans l’histoire comme le plus jeune candidat à remporter le concours Digicel Rising Stars qui découvre des nouveaux talents jamaïquains. Grâce à cette victoire, il rencontre le producteur Donavan Germain qui repère immédiatement son extraordinaire potentiel. Influencé par le roots, il reprend ensuite un morceau des Maytals, Times Tough. En 2009 il sort, sur l’excellent Serve & Protect Riddim déjà popularisé par Queen Ifrica, le titre Who Feels It Knows It. Cette chanson en particulier,
Agenda live
fera découvrir au monde le jeune Romain Virgo. Le PTR Place des Volontaires 4 1204 Gen.ve 022 321 67 49 www.ptrnet.ch En Allemagne Martin Zobel & Soulrise sont partie intégrante de la scène reggae. Leur dernier album “Land Of The Free” produit par la légende du reggae Fully Fullwood (Peter Tosh, Bob Marley, Soul Syndicate, etc.) leur a ouvert les portes du public international. Annoncé comme l’album reggae de l’année par la presse spécialisée cet album a même été nominé par le Grammy committee de Los Angeles dans la catégorie «Meilleur album reggae international». Dès 22h Le Chat noir rue vautier 13 1227 Carouge 022 307 10 40 www.chatnoir.ch
SA 21.02 Chris Potter’s Underground avec Chris Potter, saxophone tenor, Adam Rogers, guitar, Fima Ephron, basse électrique et Nate Smith, batterie. 21h30. AMR/Sud des Alpes, Rue des alpes 10, 1201 Genève Tél. 022 716 56 30 www.amr-geneve.ch Formé en 2004, à Chicago, Veil Of Maya nous fera apprécier un deathcore puissant, alimenté de riffs sauvages et d’accords jazzy. Le groupe est signé chez Sumerian Records et possède trois albums à son actif dont deux produits par Michael Keene, le guitariste de The Faceless. Pour les accompagner, les Américains de Chelsea Grin, avec leur dernier album Ashes To Ahses sorti en
2014. Pour ouvrir la soirée, sous le signe de la Grande-Bretagne, Black Tongue et Oceans Ate Alaska. Le PTR Place des Volontaires 4 1204 Gen.ve 022 321 67 49 www.ptrnet.ch Lauréat 2013 du Prix DjangoReinhardt, Vincent Peirani est un accordéoniste, clarinettiste, arrangeur musical et compositeur français. Il se consacre essentiellement au jazz contemporain. Ses nombreuses participations et enregistrements le conduisent aussi vers les univers de la musique classique, de la chanson française, du thrash metal, du tango, ou de la musique macédonienne. Ce projet « Living Being » vous permettra également d’écouter et applaudir le grand saxophoniste Emile Parisien. Dès 21h30. Le Chat noir rue vautier 13 1227 Carouge 022 307 10 40 www.chatnoir.ch
JE 26.02 Avec son hit Smash The Funk, Grant Kwiecinski aka GRiZ est devenu un musicien mondialement incontournable. En tournée avec Bassnectar, Pretty Lights ou encore Big Gigantic, puis en participant au projet Grammatik sous le nom de Grizmatik, il s’est taillé un accès aux plus grande scènes internationales comme Coachella, Electric Forest, Governor’s Ball ou Outside Lands. Ses talents de saxophoniste et ses tubes groovy se préparent à enflammer le dancefloor genevois. Le PTR Place des Volontaires 4
1204 Gen.ve 022 321 67 49 www.ptrnet.ch On peut parler ici de “laboratoire” chanson, de scène de découverte ou de reconnaissance d’un art sous estimé. Mais plus fort encore, il s’agit vraiment de mettre sous les projecteurs l’émergence des nouveaux talents de notre région ou la réalité d’un patrimoine francophone que nous avons de devoir de préserver. Ces soirées se veulent festives ou sentimentales mais par dessus tout conviviales et pétillantes. Trois ou quatre groupes sont présentés par soirée. Dès 21h. Le Chat noir rue vautier 13 1227 Carouge 022 307 10 40 www.chatnoir.ch
VE 27.02 Christoph Irniger Trio avec Christoph Irniger, saxophone ténor. Raffaele Bossard, contrebasse. Dominik Burkhalter, batterie. 21h30. AMR/Sud des Alpes, Rue des alpes 10, 1201 Genève Tél. 022 716 56 30 www.amr-geneve.ch
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Agenda live / là-bas
Connaissez-vous Louie Vega, Larry Levan, Kerry Chandler ou encore Kenny Dope? Tous sont des figures emblématiques d’un style musical trop souvent galvaudé: la House. Partant du principe que, dans les grandes lignes, cette dernière vient du disco, du funk et du R&B, les Housy Mother Funkers se donnent pour défi d’en adapter en live les tubes. Avec 6 musiciens et 1 dj pour faire tourner la machine à plein régime, le HMF n’a qu’un seul maître mot : GROOVE jusqu’au bout de la nuit! Dès 22h. Le Chat noir rue vautier 13 1227 Carouge 022 307 10 40 www.chatnoir.ch
SA 28.02 Avishai Cohen Triveni avec Avishai Cohen, trompette, Omer Avital, contrebasse et Nasheet Waits, batterie. 21h30. AMR/Sud des Alpes, Rue des alpes 10, 1201 Genève Tél. 022 716 56 30 www.amr-geneve.ch INGLOURIOUS BASSLINESZOMBOY(UK)house dubstep drum’n’bass glitchhop moombahcore, The Hiiters, Firefly, Demon-D, Alemaq, DJ Gimame, Third2Second Le PTR Place des Volontaires 4 1204 Gen.ve 022 321 67 49 www.ptrnet.ch Air’Box conjugue les incroyables savoir-faire de deux champions de beatbox, d’un bassiste, d’un guitariste et... d’un accordéoniste ! Complices de longue date, les membres du groupe n’hésitent pas à partager avec le
public, de tous âges et de tous horizons. Un son joyeusement engagé qui fait danser les mots et bouger les foules. Dès 21h30. Le Chat noir rue vautier 13 1227 Carouge 022 307 10 40 www.chatnoir.ch
Là-Bas Lausanne Opéra de Lausanne Avenue du Théâtre 12 1002 Lausanne 021 315 40 20 www.opera-lausanne.ch ▶La Traviata
Si le souffle des épopées ou des grandes tragédies a toujours inspiré Verdi, La Traviata est au départ la simple histoire d’une femme contemporaine du compositeur : courtisane sortie de sa condition puis sacrifiée par un ordre qui ne l’aura finalement jamais reconnue. De cette matière, Giuseppe Verdi a créé un chef-d’œuvre et un mythe auxquels ne peuvent se confronter que les plus grandes interprètes. Du 6 au 15.02 Musée de l’Elysée Avenue de l’Elysée 18 1006 Lausanne 021 315 40 20 www.elysee.ch ▶William Eggleston, From Black and White to Color
A travers une centaine d’épreuves en noir et blanc et en couleur, empruntées à différentes collections et au fonds de l’artiste, l’exposition
propose de montrer l’é volution, les ruptures et surtout la radicalité qui peu à peu apparaît dans l’oeuvre du photographe William Eggleston, alors qu’il aborde la photographie en couleur à la fin des années 1960. On retrouve parfois les mêmes obsessions, ou thèmes récurrents, comme les plafonds, la nourriture, l’attente et les cadrages basculés et non conventionnels déjà là dans ses premiers travaux. Il s’agit de la première exposition de William Eggleston au Musée de l’Elysée, réalisée en coproduction avec la Fondation Henri Cartier-Bresson, Paris. Jusqu’au 3.05 ▶Prix Elysée, l’exposition des nominés
Le Prix Elysée est un prix de soutien à la production dans le domaine de la photographie. Résultat d’un partenariat entre le Musée de l’Elysée et Parmigiani Fleurier, il offre une aide financière et un accompagnement muséal à huit artistes passionnés par la photographie et le livre. Ils ont été sélectionnés par le musée parmi plus de 400 candidatures venues du monde entier. Avec Anoush Abrar, Mari Bastashe vski, Philippe Chancel, Annabel Elgar, Agnès Geoffray, Martin Kollar, Marco Poloni, Kourtne y Roy. Avec le soutien de Parmigiani Fleurier. Jusqu’au 3.05
Agenda là-bas
Le Musée Olypique Quai d’Ouchy 1, 1006 Lausanne Tél. 021 621 65 11 www.olympic.org ▶JO: L’Envers de l’écran
Le Musée Olympique présente «JO: l’envers de l’écran ». Cette exposition raconte l’histoire de la diffusion des Jeux Olympiques à la radio et à la télévision et aborde les nouvelles façons de vivre les Jeux dans l’avenir. Du 19.02.2015 au 26.01.2016 Les Docks Avenue de Sévelin 34 1004 Lausanne 021 623 44 44 www.docks.ch ▶Rone
c.a.r. Le 12.02 à 20h30 ▶Paloma Faith
Focale, galerie Place du Château 4 1260 Nyon 022 361 09 66
▶Bottle Next | Hell’s Kitchen
▶Space and energy de Luca Zanier
▶Skin (Compagnie Malka)
Salles énormes, couloirs sans fin, sas massifs, signes cryptiques, tout est connecté par un enchevêtrement de câbles et de tuyaux. Les centrales nucléaires et hydroélectriques, les aires de stockage définitif et les autres bâtiments d’énergie peuvent intimider un visiteur et , en même temps, le fasciner. Ils semblent venir d’une autre planète. Des mondes étrangers desquels émane une logique froide. Des univers cachés de haute sécurité, dans lesquels peu de gens sont admis. Jusqu’au 1.03
Le 15.02 à 19h ▶The Kooks
Bleachers Le 23.02 à 19h30
NYON Château de Nyon Musée historique et des porcelaines Place du Château 1260 Nyon 022 363 83 51 www.chateaudenyon.ch ▶Bouke de Vries
Fragments ouke de Vries (1960) est un artiste d’origine hollandaise établi à Londres. Restaurateur de céramiques, il réalise depuis quelques années de spectaculaires installations constituées de divers matériaux. Jusqu’au 12.04
ANNEMASSE Villa du Parc Parc Montessuit 1 route de Bonneville 74100 Annemasse France Tél. 0033 450 43 24 24 www.chateau-rouge.net ▶The Treatment
BlackRain Hard rock & glam metal Le 7.02 à 20h30 ▶Renan Luce + Eskelina
Merveilleux chroniqueur de nos vies, lutin farceur qui s’amuse de toutes nos contradictions, de nos joies et de nos peines, Renan Luce est un de ces conteurs populaires, dont la tendre poésie n’a d’équivalence que sa douce et noble fantaisie. Le 13.02 à 20h30
Soirée Pulse Le 21.02 à 20h30
Un homme, sur le fil de la vie… il cherche. Peut-être son chemin, un signe… Au fond de lui, il cherche la force de continuer, de se battre. Il cherche des points d’appuis dans l’espace, dans la ville. Il regarde de vant lui, en équilibre, comme au-dessus du vide. Il se déplace, il trace un parcours, avec une grande minutie, acrobatique, il franchit ce circuit d’obstacles, à la recherche de lui-même, de cet autre qui chante et lui insuffle les ailes du désir. Mise à nue, face à face, interprétation. Le 24.02 à 19h30 et le 25.02 à 20h30 ▶De passage
De Stéphane Jaubertie / Le Fracas CDN de Montluçon De passage, c’est un voyage. Guidé par un homme, un acteur, d’une quarantaine d’années. Il dit : « Il y a trois jours importants dans la vie d’un homme : hier, aujourd’hui et demain ». Dans les contes, on le sait, les histoires sont cruelles et mettent des mots sur les sujets que l’on n’ose prononcer entre adultes et enfants. Ils ont été écrits pour cela, pour faire peur à la vie, pour mieux affirmer d’être là, bien en vie face au monde. Le 25.02 à 14h30 et le 28.02 à 19h30 ▶Charles Pasi | Nina Attal
Soul, funk Le 27.02 à 20h30
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Go Out! n° 28 février 2015
Porgy Bess A C C U E I L D U N E W Y O R K H A R L E M T H E AT E R S M
The Gershwins’®
and
SM
AMERIC AN FOLK OPERA EN 3 ACTES
GEORGE GERSHWIN
D U B O S E E T D O R O T H Y H E Y WA R D E T I R A G E R S H W I N
VEZ
e m i t r e m «S um RET
ROU
SUR IVE EN L SCÈNE D LA RAN DU GÂTRE THÉ
DIRECTION ARTISTIQUE & MUSICALE
WILLIAM BARKHYMER MISE EN SCÈNE
B A AY O R K L E E
» PORGY
TERRY COOK A LV Y P O W E L L BESS
M O R E N I K E FA D AY O M I INDIRA MAHAJAN
CHŒUR & ORCHESTRE D U N E W Y O R K H A R L E M T H E AT E R
SM
13>24.02.2015
SAISON1415
WWW.GENEVEOPERA.CH +41(0)22 322 5050
[ orCHESTraL ]
ConCErTS du diManCHE
OCG
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L’orchestre de Chambre de Genève a r i E Va n B E E k di r E C T ion SoLiSTES d E L’ E n S E M B L E VoCaL SiLBErSEE
Steve Reich Tehillim, pour quatre voix de femmes et ensemble
Wolfgang Amadeus Mozart
22-02-2015 17 heures
Billets à CHF 25.- 15.- 13.- (10.- et 8.- réductions) Espace Ville de Genève Pont de la Machine / Maison des arts du Grütli / Genève tourisme / Cité Seniors / Victoria Hall 1 heure avant le concert / Tél. 0800 418 418
Symphonie no 35 en ré majeur k. 385 « Haffner »
Genève, ville de culture www.ville-geneve.ch Jean-Marc Humm atelier de création visuelle, la fonderie www.jmhumm.ch