N°42 JUIN .16
LE MAGAZINE CULTUREL GENEVOIS info@gooutmag.ch www.gooutmag.ch
MEG Musée d’ethnographie de Genève Bd Carl-Vogt 65 1205 Genève T +41 22 418 45 50 www.meg-geneve.ch
Clinique des Grangettes
7, chemin des Grangettes
CH-1224 ChĂŞne-Bougeries
TĂŠl. ++ 41 22 305 -01-11
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EDITO « Genève, cette petite ville qui porte le monde » Georges Haldas
Malgré sa petite taille, 200 000 habitants en Ville, 500 000 dans le Canton, la petite Genève est depuis longtemps un point de rencontre. Ville romaine, capitale de la Réforme, refuge des révolutionnaires russes, siège de la Société des Nations, la Cité de Calvin se sent parfois plus cosmopolite que typiquement suisse. Ce regard vers le monde, Genève l’a cultivé depuis longtemps, grâce à des voyageurs et des découvreurs comme Alfred Bertrand, Alfred Baur, les Barbier-Müller, Gustave Revilliod. On retrouve cet héritage notamment dans les musées Baur et Ariana. Dans ce numéro, Go Out! s’intéresse à l’une de ces ambassades du monde, le Musée d’Ethnographie de Genève (MEG). L’institution transfigurée par les architectes Graber Pulver propose de voyage en Amazonie pour découvrir les rites et la pensée chamaniques autour de la forêt, dans une exposition patronnée par l’UNESCO. Plus près de nous, Go Out! invite à revisiter une autre cité cosmopolite, ancienne capitale du monde, Londres. Entre monarchie et contemporanéité, la capitale britannique se réinvente à chaque décennie, le Gherkin ayant annoncé une formidable mue architecturale aujourd’hui poursuivie avec le Shard de Renzo Piano. Aujourd’hui encore, son message d’ouverture se confirme, avec l’élection à la mairie de Sadiq Khan, fils d’immigrants pakistanais. Une ville à deux pas de Genève, de Cointrin à City. Voyages dans les émotions aussi, avec une belle place donnée à la musique classique dans ce numéro. On vous invite à apprécier jeunes talents et répertoire durant l’été (Menuhin Festival à Gstaad et Bellerive) et durant toute la saison prochaine, l’Orchestre de la Suisse Romande (OSR) et le Grand Théâtre aux Nations. Il faudra aussi pérégriner dans les musiques actuelles à l’Alhambra, à la Fête de la musique et en appréciant le label genevois Eica. Ici ou ailleurs, hors saison ou en plein été, la culture se vit un comme beau voyage, « car ce qui compte c’est le trajet, et non la destination », selon Paul H. Dunn. Mina Sidi Ali & Olivier Gurtner
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Vous aimez Luchini, les poules, les patins, Balasko, la Traviata, le clitoris et Lou Reed . Nous aussi ! Découvrez la saison 2016–2017 dès le jeudi 16 juin
forum-meyrin.ch
JUIN ON EN PARLE 8 News 10 Hermès
CLASSIQUE GTG, interview Tobias Richter
32 Saison
LIVE de la musique 58 Balexert 60 EICA
57 Fête
ON DECOUVRE d'ethnographie
63 ON
13 Musée
LIKE
ON PREND LE LARGE 66 Londres
36 Saison OSR Festival de Mehunin 40 Festival Bellerive
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EXPOSITIONS 21 Vienne Arty, 24 Vera Lutter 26 50JPG, CPG MAH ON EST CHARMÉ 29 Fernando Cobello
THÉÂTRE Théâtre de l'Orangerie 44 Festival de Staël
ON Y DORT 70 Londres COUP DE FOOD 73 Le Chef
CINÉMA CAC Quinzaine réalisateursl
TENDANCES 74 Shopping 75 Horlogerie 76 Cosmétiques
47 Dynamo
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ON LIT du mois
51 Selection
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LÀ-BAS Lyrique
52 Route
ON A RENCONTRÉ 54 La Fonderie kugler EN COUVERTURE Collier © MEG, J. Watts
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IMPRESSUM Editeur Association Go Out ! Présidente Renate Cornu Vice-président Sebastien Kaech Vice-président Daniel Ybarra Co-directeurs de la publication Mina Sidi Ali • mina@gooutmag.ch Olivier Gurtner • olivier@gooutmag.ch Secretaire générale Mayla Chevrolet Design & mise en page Shadi Ekman assistée de Lucie Goujat Couverture Lucie Goujat Relecture Nyata Riad
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BIEN-ÊTRE 40 ans de l'Occitane
82 AGENDAS Expositions, théâtre, cinéma, classique, danse, clubbing, live, là-bas, en famille Rédacteurs Ameidie Terumalai, Fabien Bergerat Djabar, Laurence Amsalem, Lucia von Gunten, Mabrouk Hosni Ibn Aleya, Sarah Leferink, Nyata Riad, Olga Baranova, Tania Rutigliani, Mathieu Roux Coordination de production Chamberlinprod. Carouge CONTACTS info@gooutmag.ch www.gooutmag.ch
ON EN PARLE
NEWS
I.
III.
V.
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Juin 2016
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ON EN PARLE
I. MICROMEGA
NEWS
III. L’AFRIQUE ET SON
V. TOPO D’UNE TOPOGRAPHIE
ARCHITECTURE UNIQUE
Volume, espace et matière sont les auspices sous lesquelles se dévoile Night Shift, la première exposition personnelle de Sonia Kacem au Centre d’art contemporain. L’installation révèle une certaine sensualité dans le rapport entretenu avec les objets. Au deuxième étage de l’accrochage, la dissémination latérale des colonnes en fibre de verre sur un tapis de poussière de bois donne une idée d’horizon au spectateur. Le regard englobe la pièce pour se perdre dans un espace limpide et déboucher sur un contraste édifiant avec l’étage du haut. Celui-ci se dévoile a-contrario étriqué, sombre et fragmenté. Apparaissent alors des formes autonomes questionnant le statut des notions du statut de l’œuvre. Jusqu’au 14 aôut Centre d’Art Contemporain Rue des Vieux-Grenadiers 10, 1205 Genève www.centre.ch
Chapeautée par le Vitra Design Museum, l’exposition Architecture of independence - African modernism nous embarque en Afrique pour une mise en lumière des joyaux architecturaux du plus vieux continent du monde. Le Ghana, le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Kenya et la Zambie témoignent d’une fécondité créative hors normes, en dressant des bâtisses audacieuses durant la période post-coloniale (années 1960 et 1970). Ils témoignent symboliquement d’une indépendance à travers l’architecture. Immersion totale dans une collection inédite dévoilant une architecture avant-gardiste, grâce aux talents des photographes Iwan Baan et Alexia Webster ainsi qu’au travail exceptionnel d’archivage de l’architecte et curateur Manuel Herz. Architecture of independence - African modernism Jusqu’au 30 juin Pavillon SICLI Route des Acacias 45, 1227 Acacias www.ma-ge.ch
L’expression manifeste « T'es où ? » rythme au quotidien nos conversations téléphoniques. Chacun d’entre nous en use et abuse et à l'heure du GPS, on y répond aisément. Mais comment faisait-on avant ? C'est à la découverte de cette aventure que la nouvelle exposition du Musée d’histoire des Sciences nous convie. La définition d'une position nécessite des points de référence, que ce soient des étoiles, le nord magnétique, le clocher d'une église ou encore le sommet des montagnes. C'est là que les instruments de topographie entrent en jeu. Lunettes, graphomètres, théodolites ou boussoles dialoguent alors avec les cartes et les compas. « T'es où ? » Jusqu’au 23 avril 2017. Tout public. Entrée libre. Musée d'histoire des sciences Parc de La Perle du Lac, 128 rue de Lausanne, CH-1202 Genève www.ville-ge.ch/mhs
VI. NESTLÉ À VEVEY
II. NOUVELLE GRAVURE
Du 21 au 25 juin, Giona inondera de musique et de lumière la splendide Abbaye de Bonmont. Initié par Capucine Keller (soprano) et Pierre-Louis Rétat (direction), ce spectacle fait renaître un oratorio oublié du 17ème siècle. Dix-huit musiciens plongeront le public dans un voyage baroque à travers une pièce mythologique immergée dans un spectacle de lumière, faisant baigner la nef dans une puissante atmosphère mystique. Sélectionné par le festival d’Ambronay, Giona sera également diffusé sur les ondes d’Espace 2. Du 21 au 25 juin, 21h30 Abbaye de Bonmont, Chéserex, VD http://chiomedoro.com www.capucinekeller.com
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IV. UP TO VERBIER
Cet été, on prend de la hauteur et de la fraîcheur au Festival de Verbier. Du 22 juillet au 7 août, la musique atteindra des sommets, avec de jeunes talents comme Yuja Wang ouDaniel Lozakovitj. Parmi les références confirmées, il faudra écouter le travail des chefs Charles Dutoit, Gábor Takács Nagy et Daniel Harding. Au clavier, on se réjouit de réentendre Daniil Trifonov, Kevin Kenner, Marc-André Hamelin, ce dernier ayant réalisé l’an passé une magnifique improvisation autour de Beethoven. Festival de Verbier Du 22 juillet au 7 août www.verbierfestival.com
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L’information n’a vraiment rien d’inédit… et pourtant Nestlé investit Vevey, mais son Musée Jenisch. Du 3 juin au 2 octobre 2016. L’institution veveysanne présente la Collection d’art Nestlé avec une exposition intitulée Origines et Horizon. Le siège de la multinationale vaudoise a été dessiné par le célèbre architecte Jean Tschumi, qui donna l’idée d’une Collection d’art Nestlé. Des grands talents régionaux comme Jean-Luc Manz, Jean Tinguely, Fischli & Weiss ou David Hominal, seront présentés pour fêter les 150 ans de la société. Origines et Horizon. Collection d’art Nestlé Du 3 juin au 2 octobre 2016 Musée Jenisch Vevey Avenue de la Gare 2, 1800 Vevey 021 925 35 20 www.museejenisch.ch
ON EN PARLE
HERMÈS
HERMèS AIME Chaque mois, Hermès, notre felin-câlin, expert en psy-chat-na-lyse, ronronne ou sort les griffes sur l’actualité locale. Miou qui peut !
UN MIAOU
BEAUCOUP
YES WE CAT Bon, alors comme je déteste me lever tôt, encore moins le dimanche, cette fois j’anticipe… ! Le 5 juin, les citoyennes et citoyens, les chattes et autres matous d’ici et d’ailleurs sont appelés à voter. Dans ma Ville de Genève, les artistes menacent de faire grève, car on veut grever leur budget. Quoi ? Couper dans la culture ? Alors je m’active et d’un coup de patte je glisse mon bulletin de vote dans la boîte aux lettres plutôt que l’urne. Et une grasse mat’ de gagnée !
Art in da place ! Une de mes ruelles favorites colorée et sympathique, la Lissignol, se voit coiffée d’une œuvre d’art. En haut d’un bel immeuble du XIXème siècle, près des toits que je fréquente à la recherche de jolis minois, Esther Shalev-Gerz y a installé Les Inséparables (2/3). L’impressionnante double horloge de trois mètres de large est une invitation féline à réfléchir sur soi, l’autre, le temps. Je file au Fonds municipal d’art contemporain lui dire merci d’avoir eu cette maline idée ! Esther Shalev-Gerz, Les Inséparales (2/3) 8-10 Rue Lissignol 1201 Genève Fonds municipal d’art contemporain (FMAC) Rue des Bains 34, 1205 Genève 022 418 45 30 www.fmac-geneve.ch
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ON EN PARLE
HERMÈS
PASSIONNÉMENT
Une minette doucette La benjamine de l’équipe n’est autre que Lucie, une fille au minois de chat, aussi jolie que dotée d’esprit. A seulement 19 ans, cette discrète nymphette nous en met plein les mirettes: elle concilie avec dextérité étude et travail. Un talent émergent avec laquelle l’équipe aux épopées épiques à la chance de pouvoir collaborer. J’espère que son court passage chez Go Out! la rendra résolument moins sage. J’ai déjà élaboré un plan machiavélique: la faire succomber à mon charme de chat infâme en la piquant au félin qui vit sous son toit. Gare à lui, Lucie sera bientôt mienne! Roaaar.
À LA FOLIE
Energeticat Je n’ai pas bien saisi si l’arrivée du nouveau chat de la clique – Lucas – était un message subliminal qui m’était destiné. Ce malin félin est tout sauf mon pendant. Débordant d’énergie, fougueux, malicieux, c’est une vraie pile électrique. Tout mon contraire ! Mélomane, Lucas aka Napman, balance des galéjades en cascade et compose des sons techno house aussi rapidement que les aller-retour de nunchaku de Bruce Lee. J’ai assez rapidement abandonné l’idée de filer ce filou au regard doux. J’ai plutôt l’intention d’envoyer son CV à la télé nippone. Sourire constant à l’image de son enthousiasme débordant, je l’imagine bien camper un gars dans un manga style One Piece ou jouer un Mario Bros aussi perché qu’étoilé! Miaou. www.facebook.com/lou45music
PAS DU TOUT
Pas de bras Pire que de me caresser dans le sens contraire du poil, on m’apprend que le Chocolate festival pourrait se voir délesté de quelques carrés sur sa grille horaire. Bien que les artistes internationaux aient déjà confirmé leur venue, la fin de chaque soirée devrait survenir à 23h30 au lieu des 1h30 promis. Nom d’une litière mal récurée! Des matous mal brossés auraient brandi leurs griffes pour nous empêcher de jouir de l’autorisation à ronronner jusqu’à tard dans la nuit. La raison? Nuisance sonore nous dit-on. Je me ferai bien les griffes sur les instigateurs de cette ineptie. Chocolate Festival 3 & 4 juin 2016 Pyramides de Vidy Esplanade des Cantons, 1007 Lausanne www.chocolate-festival.ch
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AMAZONIE DES SENS
MUSÉE D'ETHNOGRAPHIE
ON DÉCOUVRE
Une expérience multi-sensorielle déroulée dans une scénographie verdoyante : nous voici plongés au cœur de l’Amazonie et de ses populations autochtones. La nouvelle exposition du MEG « Amazonie. Le chamane et la pensée de la forêt » a le mérite de renseigner sur les croyances et pratiques de ces peuples, tout en contextualisant leur évolution dans l’histoire sombre de ces cinq derniers siècles. Une beau sujet, remarquable dans sa forme et son contenu, qui suscite la curiosité et donne à réfléchir également au delà des frontières amazoniennes. A visiter jusqu’au 8 janvier. par
Juin 2016
LUCIA VON GUNTEN
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MEG, J. WATTS
ON DÉCOUVRE
MUSÉE D'ETHNOGRAPHIE
LE CHAMANE : UN SYMBOLE DE RÉSISTANCE
Si une majorité de sociétés amérindiennes d’Amazonie n’ont pas survécu aux suites de la colonisation, d’autres ont su se reconstruire grâce à leurs capacités d’adaptation et de résilience. Une victoire rendue possible par la pérennisation de leurs mythologies et de pratiques chamaniques anciennes, dont le peuple indigène Yshyr fournit un exemple récent. L’importance des traditions chamaniques, soulignée dans l’exposition par les photographies de la photojournaliste Claudia Andujar, une installation sonore qui irrigue l’espace d’exposition ou encore les extraits du film documentaire Xapiri, démontrent une nouvelle fois que la survie de la pensée animiste et de ses peuples repose sur la préservation de leur habitat. AMA ZONIE D’AUJOURD’HUI
Les chamanes, traditionnellement intermédiaires spirituels de l’écosystème animiste, luttent désormais aux côtés d’organisations indigènes sur la scène internationale pour faire valoir leurs revendications. Une démarche qui semble porter ses fruits. Mais face à cela, la menace d’une perte croissante de culture ancestrale dans un monde exposé à la globalisation apparaît comme une problématique supplémentaire. Accrochage à visiter et affaire à suivre.
L’UNIVERS SACRÉ DE LA FORÊT
Subtilement évoquée dans une scénographie réalisée par le bureau genevois MCBD Architectes, la forêt constitue le noyau de l’exposition. Elle représente la source des mythologies animistes sur lesquelles reposent les croyances et les modes de vie traditionnels des Indiens d’Amazonie. Partageant des bases spirituelles et rituelles communes, ces populations renferment pourtant des singularités importantes. Une diversité abondamment illustrée dans l’exposition à travers la présentation d’objets tirés des cultures matérielles de près de trente groupes ethniques. Majestueux et éclatants, les ornements corporels tels que diadèmes, coiffes et masques en sont représentatifs et laissent deviner la pluralité de rites qu’ils illustrent. UN ÉCOSYSTÈME MENACÉ
Dès le XVIème siècle, la forêt est pourtant devenue le terrain d’un ethnocide violent amorcé lors de la Conquête européenne, et convoité depuis pour l’exploitation massive de ses ressources naturelles. Une réalité rapportée sous plusieurs angles. Des clichés historiques témoignent des phénomènes d’acculturation imposés aux Indiens ainsi que de la déforestation de leurs territoires. Amazonian shorts, des court métrages engagés réalisés par le cinéaste suisse Daniel Schweizer, donnent la parole aux représentants de peuples Indiens menacés. Enfin, un projet participatif digitalisé vise à répertorier sous forme de mapping les dégâts environnementaux crées par les extractions de matières premières. Go Out! Magazine
Amazonie. Le chamane et la pensée de la forêt Musée d’ethnographie de Genève Jusqu’au 8 janvier 2017 Boulevard Carl-Vogt 65-67 1205 Genève 022 418 45 50 www.ville-ge.ch/meg
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+41 22 807 17 90 / BILLETTERIE@LOCG.CH / WWW.LOCG.CH
design : pablo lavalley / photo : gregory batardon
… cultivons la différence !
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MUSÉE D'ETHNOGRAPHIE
VOYAGE AU CENTRE DE L'’H UMANITÉ
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MUSÉE D'ETHNOGRAPHIE
ON DÉCOUVRE
Depuis 2014, le Musée d’ethnographie de Genève (MEG) a rouvert ses portes, dans l’édifiant bâtiment conçu par le duo zurichois Graber+Pulver. Un édifice comme un manifeste : le MEG ne sera plus comme avant. Outre les immenses espaces d’expositions –deux black box sur deux étages– l’agrandissement approuvé par le peuple fait la part belle aux possibles, « n'en déplaise aux esprits les plus conservateurs ». Avec 5 continents, 1500 cultures, les Archives internationales de musique populaire (16 000 heures), la collection Leroi-Gourhan sur les religions japonaises ou encore le Fonds photographique Faublée, l’institution muséale peut se targuer d’un immense patrimoine. Un héritage qui n’impose pas une muséographie d’un autre âge, au contraire. Premier bilan d’une réouverture avec le directeur de l’institution, Boris Wastiau. par
OLIVIER GURTNER
A la réouverture du musée en 2014, 35 000 personnes sont venues le découvrir en à peine deux mois. Un chiffre qui donne le vertige ? Plutôt que du vertige, une immense satisfaction. Nous avons beaucoup travaillé pour ce résultat, en communiquant énormément et en programmant tout un weekend d’événements. Mais surtout, la question s’est posée ensuite : comment garder tous ces publics ?
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PEDRO NETO
3.7 événements par jour. Dans ce contexte, deux axes nous paraissent importants : la médiation (quatre personnes y sont entièrement dédiées) et les autres moyens de communication (bouche à oreille, presse écrite, presse audiovisuelle et enfin l’affichage).
Avez-vous la réponse ? Je dirais deux choses. D’abord, nous avons connu 165 000 visites pour 2015, un chiffre très réjouissant, qui représente d’ailleurs 16.5 % des entrées de tous les musées confondus à Genève. Après, je ne vous cache pas que mon objectif se rapproche des 200 000. Au-delà du nombre, la diversification et la fidélisation sont très importantes pour nous.
Le MEG dispose désormais d’un édifice fort, signé Graber+Pulver. Quelle partie préférez-vous ? J’incline pour les salles d’exposition, vu que c’est le contenu du musée, quand bien même ces black box ne montrent pas tout le talent des architectes [sourire]. Autrement, la bibliothèque Marie Madeleine Lancoux est absolument magnifique, un lieu agréable doté d’une bonne acoustique. Il m’arrive moi-même d’y travailler. D’ailleurs, on peut faire toutes les expositions qu’on veut, seuls les livres permettent un réel approfondissement.
Comment les concrétiser ? Tout d’abord, nous ne sommes pas un musée des restrictions, rempli de panneaux d’interdiction, mais au contraire un centre des possibles. En effet, il n’y a pas raison d’empêcher les enfants de crier, de jouer à cache-cache. Ensuite, nous souhaitons toucher l’ensemble des expressions artistiques : danse, arts plastiques, musiques actuelles, etc. Par exemple, nous sommes partenaires de presque tous les festivals de cinéma ! En moyenne sur l’année, nous organisons
Comment les scientifiques se sont-ils appropriés le site ? S’agissant d’abord de la bibliothèque, elle est très fréquentée le mercredi par les familles, le reste du temps ce sont des étudiants et chercheurs. S’agissant des salles d’expositions, elles constituent un merveilleux outil pour les scénographes. Elles sont merveilleusement bien équipées, au niveau technique, scénographique et sonore. Dans ces black box, tout devient possible.
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MUSÉE D'ETHNOGRAPHIE
Avec son agrandissement, le MEG compte de nombreux espaces de médiation. Une nouvelle donne au musée ? Oui totalement, je peux vous donner un exemple. Le mercredi c’est vraiment le jour des poussettes, le dimanche après-midi ce sont les personnes âgées qui prennent le thé entre deux expos, enfin les créneaux proposés aux classes sont immédiatement pleins. Nous avons également les anniversaires, pour lesquels toutes les places sont prises d’assaut. Ceci change la donne au final, dans la mesure où l’on peut accueillir toute une série d’interventions artistiques.
qu’on vienne les solliciter et font preuve d’une belle générosité en retour. Pour les collaborateurs, c’est également une expérience intense, fruit d’échanges et de retours très émouvants. Il est important pour nous de développer des collaborations avec les associations, comme le Centre de Contact Suisse Immigrés ou Cap Loisirs pour développer une vraie politique muséale d’intégration, surtout pas de segmentation. Comment s’y prendre ? Pour toutes sortes de raisons, beaucoup de publics ne se sentent pas adaptés à notre musée. Donc nous travaillons énormément là-dessus. Nous lancerons prochainement un kit pour l’apprentissage du français en prenant comme base des objets présents dans nos collections. Ce dernier a été développé avec la Haute école d’art et de design (HEAD), le bureau d’intégration des étrangers et l’Université populaire de Genève. De plus, nous travaillons sur des supports de communication adaptés à des personnes qui ne sont pas familiers avec le monde muséal et ainsi, leur montrer que le MEG n’est pas un endroit intimidant.
Comment adapter un contenu scientifique aux enfants ? Je ne suis pas expert dans le domaine mais je peux vous dire que c’est une démarche essentielle pour nous. D’ailleurs, avec l’association la Tohu Wa Bohu, on peut commencer les accueils dès l’âge de deux ans ! Dans ces cas, il ne s’agit pas de transmettre un contenu scientifique, mais de sensibilité à un espace, à un éveil sensoriel. Vous avez développé un programme « solidarité » pour favoriser un accès équitable aux collections et expositions. Quel est le bilan ? Nous travaillons avec des personnes qui ne viennent d’habitude pas au musée. Elles sont souvent étonnées Go Out! Magazine
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EZ
IS LOP
E L L E x B i d A L de Ca RANC TE DE F
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OPÉRE
NC ES BLA P JACQU P A E L L A K MUSIC ÈNE PATRIC N IO T N SC DIREC MISE E
JUIN & 5 1 I D E MERCR JUIN · 20H 16 JEUDI
E E V È N E G O THÉÂTR CASIN
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ON SORT
ART / EXPO
QUE TON RÈGNE RE-VIENNE
On la croit compassée, corsetée dans la rigueur impériale et les dorures rococo. Pourtant c'est à Vienne que voisinent un parlement à l’architecture néo-grecque et un Hôtel de ville néogothique, un palais baroque (Palais du Belvédère) et la singulière maison de Hundertwasser. Souvent perçue comme une ville romantique, hors du temps, Vienne est surtout anachronique. En effet, elle est à la fois impériale et avant-gardiste, post-moderne même. Et c’est dans cette cité sur laquelle Freud s'est penché toute sa vie pour la soigner, sur la route du Prater, dans les rues aux façades classiques et classées, baroques et Jugendstil (art nouveau) que nous avons fait escale en mai dernier pour commémorer le centenaire du départ de l’empereur François-Joseph I (1830-1916). Symbole du pouvoir impérial, il est l’avant-dernier souverain d’une époque vouée à la disparition après cinq siècles de domination. Au cours des cent années écoulées, la ville verte a connu une profonde mutation: de cité impériale majestueuse, elle est devenue un centre émergent de l’art contemporain. Départ pour 96 heures dans une Vienne truffée de surprises. par
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VIE
MINA SIDI ALI
Durée du voyage: 1h35m Distance depuis GVA: 804 km
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ON SORT
ART / EXPO
«LA TR ADITION, C'EST NOURRIR LES FLAM MES, PAS VÉNÉRER LES CENDRES.» GUSTAV MALHER
Gloires habsbourgeoises, merveilles technologiques et modernes convergent à Vienne, carte postale parfaite de l’Autriche. Et comme s’il avait fallu tout faire entrer dans l’enceinte du Ring boulevard qui délimite son centre-ville – la capitale animée y resserre sa grandeur monumentale et ses fastes impériaux. Les églises médiévales telles que le glorieux Stephansdom côtoient des monuments sécessionnistes comme la Caisse d’épargne conçue par Otto Wagner tandis qu'une grande procession de palais habsbourgeois de l'époque, de théâtres et d’édifices gouvernementaux se tisse le long de la Ringstrasse. On caresse au bout de ruelle les empreintes de Gustav Mahler, Sigmund Freud, Stefan Zweig et Egon Schiele. Les Viennois réputés snob, comme s’ils étaient tous sortis de la cuisse d’un Habsbourg se dévoilent aussi élégants que galants. La ville se dévoile comme une plaque tournante dynamique de l'art contemporain, foisonnant de paris architecturaux, d’écoquartiers et de tables gastronomiques. Morceaux choisis lors de notre escapade bien trop courte.
François-Foseph 1er
PAS DE MICMAC AU MAK
Un excellent exemple de la synergie entre anciens et nouveaux se trouve être le MAK, musée des Arts appliqués. Doté d'une collection de design de grande envergure, y compris des archives de la Wiener Werkstätte, le musée est installé dans un impressionnant bâtiment de 1871. Sa façade néoclassique, inspirée du Victoria and Albert Museum se mêle à des éléments de décors Jugendstil, une collection de mobilier Bierdermeyer et des installations contemporaines. On dînera au Salon Plafond, le restaurant du musée inauguré fin 2015 qui y sert une cuisine puriste.   Salon Plafond: Stubenring 5, 1010 Vienne MUSÉE-VILLE
Au Museumsquartier, dédié à l’art moderne et contemporain, on découvre le Mumok, musée d’art contemporain, en forme de bloc monolithique comme sorti de la terre, tel un monstre mythologique. En face, le Leopold Museum, imposant cube de béton percé d’ouvertures aléatoires. On le doit à Rudolph Léopold qui à 22 ans, achète son premier Schiele pour cinquante shillings. Il a constitué la plus grande collection au monde (enrichie d’œuvres de Klimt et de Kokoshka entre autres).
Château de Schönbrunn FR ANÇOIS -JOSEPH FERDINAND
Dès l’arrivée, on prend d’assaut cette capitale au mille et un soubresauts. Direction le château de Schönbrunn chez notre hôte: François-Joseph. Notre trip n’aurait pas de sens sans une visite des expositions qui lui sont dédiées: «Homme et souverain» et «Apparat et simplicité» (au Musée des carrosses impériaux), deux volets à visiter jusqu’au 27 novembre. On s’attarde dans la salle dédiée à l'assassinat de l'archiduc François-Ferdinand, en 1914, à Sarajevo, l’événement qui a changé la face du monde. www.franzjoseph2016.at
Musée Mumok ©Herta Hurnaus
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ART / EXPO
LE MEILLEUR SCHNITZEL DE VIENNE
Une cuisine savoureuse, d’inspiration autrichienne et internationale dans un cadre habillé des œuvres d’art en forme de graffiti d’Otto Zitko. Le navire architectural de Zaha Hadid Library & learning center CARNETS DE VOYAGE
Le nouveau campus de l’université des sciences économiques. Des architectes de renommée mondiale dont Zaha Hadid l’ont conçu, qui accueille 25 000 étudiants, 1500 employés et a coûté 492 millions d’Euros. Supersense: marie café, concept store et atelier artisanal. Praterstraße 70, 1020 Vienne, http://the.supersense.com/
Leopoldgasse 17, 1020 Vienne www.skopikundlohn.at
O Boufés de Konstantin Filippou Le chef Konstantin Filippou (1* Michelin) Dominikanerbastei 17, 1010 Vienne, www.konstantinfilippou.com
PLAFOND K ALÉIDOSCOPIQUE
Le long du canal du Danube, le Sofitel s’est installé dans une architecture contemporaine ne laissant aucun citadin indifférent. Haut de 80 mètres, le bâtiment que Jean Nouvel décrit comme un volume plutôt qu’une tour se déploie sur 18 étages dont le dernier abrite le LOFT Bar & Lounge, habillé par notre nationale Pipilotti Rist. Une vue imprenable sur Vienne...
Hôtel Grand Ferdinand: Cet écrin luxueux installé dans un ancien immeuble commercial de 1950 allie clins d’œil à la Vienne impériale et facettes résolument contemporaines. A tester: la piscine sur le toit et le petit-déjeuner avec une vue sur les toits de Vienne! Schubertring 10-12, 1010 Wien, www.grandferdinand.com Pour toutes informations: www.wien.info La suite des bonnes adresses sur le blog: www. gooutmag.ch/blog
Das LOFT, Sofitel, Praterstraße 1, 1020 Vienne, www.dasloftwien.at
Hôtel Grand Ferdinand
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ART / EXPO
LA CHAMBRE NOIRE
Clock Tower, Brooklyn, XX: June 3, 2009
Monument de la photographie contemporaine, talent sensible, poétique, patient et exigeant, Vera Lutter présente une série de clichés pour Xippas Art Contemporain. Une exposition monographique inédite en Suisse pour une galerie d’art contemporain. L’artiste, qui a étudié à Munich et désormais basée à New York, est passée présenter ses immenses tirages contemplatifs. par
Mai 2016
OLIVIER GURTNER
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ART / EXPO
Attachée à un rendu de grande qualité, Vera Lutter n’emploie que du papier spécial sur gélatine, ce qui permet d’approcher des finitions alors en vigueur au XIXème siècle. Une démarche qui offre l’opportunité d’apprécier autant les détails que l’impression générale. « Un jour quelqu’un m’a dit : à Chicago aussi nous avons de beaux buildings, vous devez venir ! » raconte l’artiste, qui s’est donc rendue dans la Windy City renforcer la tradition qui lie l’architecture, la photo et la ville. Il en sort 135 La Salle Street, Chicago, VIII: November 17, 2001, une représentation fantastique, inquiétante et élégante de Chicago.
ARGENTIQUE EN CHAMBRE
Sur le processus d’abord, Vera Lutter décline une méthode très ancienne mais de manière spectaculaire : la chambre noire photosensible en grand format. La camera obscura est une boîte percée d’un côté pour laisser entrer la lumière. A l’opposé de l’orifice, une feuille photosensible sur laquelle une image va se fixer. Vera Lutter applique le procédé, mais à grande échelle, ayant recours par exemple… à un container. Cela lui permet d’appliquer sa perception visuelle sur des feuilles d’environ 1.5 m sur 2.5 m.
PERSONA
Parmi les autres sites travaillés par Vera Lutter, il faut mentionner l’Abbaye romane à Maria Laach, l’immense radio téléscope d’Effelsberg, le temple de Neptune à Paestum ou encore la forêt de Cold Spring au nord de New York. Par son regard architectural et ses temps d’exposition, la photographe sublime les structures et les exempte de toute présence humaine. Et pourtant, quand bien même on ne les voit pas, on les sent. Et vous ?
A TR AVERS LE MIROIR
Autre particularité du processus de Vera Lutter, le temps d’exposition très long. Au lieu d’une durée usuelle très courte, elle peut laisser durer la prise de vue durant 2 heures ou même 2 jours. Une approche qui évoque Hiroshi Fugimoto, qui a filmé des salles de cinéma depuis le début d’un film jusqu’à la fin. Chez les deux artistes, on retrouve ces lumières fantomatiques, ces décors à l’ambiance parfois désolée et surréaliste, mais toujours poétique. Une évidente invitation à la contemplation, au temps long et suspendu.
Vera Lutter Jusqu’au 30 juillet 2016 Xippas Art Contemporain Rue des Sablons 12 1205 Genève www.xippas.com
WILD STR AWBERRIES
Vera Lutter est venue à ce procédé lors de son arrivée à New York, grâce à une bourse obtenue alors qu’elle étudiait en Allemagne. Du 20ème étage de son appartement américain, elle a l’impression de découvrir le monde depuis une petite boîte, qui deviendra sa lentille et son point d’observation. Chez Xippas, elle présente notamment Clock Tower, Brooklyn, XX: June 3, une œuvre qui permet parfaitement de comprendre sa démarche. « Si vous regardez bien le cadran mesurant 7 mètres de diamètre, vous verrez comme l’aiguille des minutes s’est bien déplacée. En observant l’aiguille des heures, on peut même en induire que la durée d’exposition est d’environ 2 heures » explique l’artiste. Dans la photo prise depuis le numéro 1 de Main Street à Brooklyn, on remarque d’ailleurs un paysage urbain comme délaissé et irréel, un temps suspendu comme dans Wild Strawberries de Bergman. Go Out! Magazine
135 La Salle Street, Chicago, VIII: November 17, 2001
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ART / EXPO
FOCUS SUR LA PHOTO
Si la photographie avait une muse, elle serait probablement proche du caractère de Daria, héroïne du dessin animé du même nom. Jeune mais d’une sagesse déconcertante, elle est à la fois tributaire et prisonnière de son sarcasme qui ne parvient pas à cacher son intérêt pour la société, tout en la marginalisant inévitablement. En somme, la photo entretient un rapport difficile et passionné avec son entourage, entre le punk et le glamour, la reproductibilité absolue et les vertiges du marché de l’art. Cette difficulté est particulièrement perceptible à Genève, où malgré une riche tradition et l’activité des photographes dont la renommée dépasse largement les frontières cantonales (Christian Lutz, Niels Ackermann, Régis Golay, Alan Humerose, et bien d’autres), la photographie manque cruellement d’espaces, de vitrines et de ce bourdonnement laborieux qui caractérise toute activité culturelle vivante. par
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OLGA BARANOVA
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ART / EXPO
DUO D’EXPOS PHOTO
OUVRIR LA FOCALE
Avec deux expositions d’envergure qui débutent cet été, Révélations au Musée Rath et la triennale 50 JPG organisée par le Centre de la photographie, on pourrait, à première vue, se réjouir d’un retour de la photographie sur l’agenda culturel de la cité. Surtout que les deux événements brillent par leur complémentarité. Tandis que le Rath expose le riche patrimoine photographique genevois municipal et privé, le CPG met l’accent sur la relève et investit une panoplie de lieux hétéroclites, des partenariats et d’ateliers. Thématiquement, si Révélations est avant tout un regard sur l’histoire, 50 JPG (50 Jours pour la photographie) tente un regard d’actualité avec le traitement de (l’auto-)contrôle exercé aujourd’hui par l’omniprésence de l’objectif. Et bien que nous ne saurons jamais ce que Foucault aurait pensé de l’avènement du numérique, son héritage intellectuel est très présent dans la programmation de la triennale.
Nonobstant toute bienveillance, ces expositions genevoises soulèvent des questions quant à la place de la photographie dans la Cité. Les faiblesses structurelles des deux institutions ne sauraient être cachées derrière l’effort indéniable qu’elles fournissent : Le Musée d’Art et d’Histoire – dont dépend le Rath – peine parfois à sortir de son conservatisme et de son encyclopédisme. Le CPG, par manque d’espace, de souffle et d’innovation, se retrouve limité dans son rôle d’ambassadeur de la photographie. Il suffit de regarder les présentations respectives des deux accrochages pour se rendre compte du problème. En effet, le Musée traite la photographie comme si l’invention de l’appareil photo datait d’hier, alors que le Centre s’engouffre dans un conceptualisme excessif qui écarte le grand public de l’art contemporain. Si l’intérêt et le succès de Révélations dépendra fortement de la qualité et de l’audace du travail des curateurs, 50 JPG convaincra peut-être malgré les « visites sur rendez-vous » et le soupçon que la photographie n’est pas suffisante à elle-même, tellement l’accent est mis sur la vidéo, les performances et d’autres activités. La photo ne s’arrête pas à Nan Goldin, Robert Mapplethorpe et l’épiphénomène des selfies. Genève peut être fière de son héritage et son présent dans le domaine. Ce qui manque, c’est une nouvelle vision, un nouveau projet fédérateur autour de cet art inconditionnellement humain. Et nous, qu’est-ce qu’on peut faire ? Se faire une opinion propre en allant voir les deux expositions.
Révélations, Photographie à Genève Musée Rath du 27 juin au 11 septembre www.institutions.ville-geneve.ch/fr/mah 50 JPG – caméra(auto)contrôle, triennale du CPG Du 6 juin au 11 septembre WW
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Brice Pauset directeur artistique Michael Wendeberg directeur musical Abonnez-vous ! +41 (0)22 329 24 00 www.contrechamps.ch
Basedesign.com – Image Š deu : Traveller / Alamy
Contrechamps Saison 2016-2017
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ON EST CHAMÉ
TRIBULATIONS NAÏ ÏVES
On avait repéré les aléas affectifs de The Ordinary man sur le net. Ses illustrations étonnantes d’éloquence avaient attisé la curiosité de l’écurie Go Out!. Saisi par cette dextérité avisée, on avait décidé d’utiliser l’un de ses dessins aériens et minimalistes pour évoquer notre cover du mois de mai sur « la Nuit autrement ». Son auteur, Fernando Cobelo, un jeune architecte designer de 27 ans, avait de suite acquiescé. Conquis par sa générosité, on souhaitait partager une sélection de ses créations aussi puissantes qu’émouvantes. Ses nombreuses pérégrinations sentimentales dévoilent une réelle aptitude analytique du comportement humain. Inspiré de petits riens du quotidien, ce talent vénézuélien basé en Italie explore et sonde attentivement depuis février 2015 – période à laquelle il a créé sa réplique graphique - son environnement introspectif et le transmet avec une force narrative intense. Très assidu sur la toile, il est très vite repéré par la marque horlogère Swatch qui le mandate pour sa collection Pop it up pour une série de visuels issus de son univers onirique. Propres, concises et franches, ces tribulations candides et fantasmées sont dotées d’un pouvoir évocateur presque universel. Les papillons dans l’estomac, la tête dans les nuages, le cœur lourd, l’ombre représentant l’anxiété qui le traque… des sentiments communs de personnes ordinaires. Finalement, The Ordinary man c’est nous, c’est vous. par
MINA SIDI ALI
www.ordinaryyoungman.com www.facebook.com/ordinaryyoungman www.instagram.com/fernandocobelo
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cage
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feelings grow
her hair was dark as night
universe inside
heavy love
good things come
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ON EST CHAMÉ
On a posé la question à Fernando Cobelo, « Que représente Go Out ! pour vous ? », voici sa réponse :
On a posé la question à Fernando Cobelo, « Que représente Go Out ! pour vous ? », voici sa réponse : La nouvelle collection Pop it up de SWATCH intégrée à l’univers de Fernando Cobelo
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CLASSIQUE
SAISON EXTRA-MUROS
Trois nouvelles productions, deux créations chorégraphiques mondiales, une co-production avec L’Opéra Comique… le Grand Théâtre de Genève aborde les années 2016 et 17 sous les meilleurs auspices, après une fin d’année 2015 mouvementée. Entre des pièces de répertoire célèbres, Manon, La Bohème, Wozzeck, Così Fan Tutte, et Norma et des œuvres à découvrir, Der Vampyr d’Heinrich Marschner et Il Giasone de Francesco Cavalli, la programmation confronte et conforte le mélomane dans ses habitudes. Les belles occasions seront nombreuses d’apprécier l’acoustique ouatée de l’Opéra des Nations, malgré la technique scénique limitée. Un contraste saisissant face au plateau de Neuve, qui est au contraire la plus grande structure théâtrale de Suisse… Rencontre avec le directeur du Grand Théâtre, Tobias Richter. interview
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OLIVIER GURTNER
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PEDRO NETO
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CLASSIQUE
Wozzeck ©Cory Weaver
Une saison qui début avec Manon de Massenet avec Patricia Petibon et Olivier Py. Comment avez-vous réussi ce tour de force ? Nous sommes en contacts fréquents avec Olivier Py, avec qui nous avions collaboré autour de Lulu d’Alban Berg et voulions absolument renouveler l’exercice. Même si cela a pris un peu de temps, nous avons fini par trouver une solution, ce qui nous réjouit énormément. A plus forte raison que l’Opéra des Nations est très intimiste, ce qui plaît beaucoup au metteur en scène.
Justement, aux autorités cantonales, quel message adresseriez-vous ? Depuis toujours, le Grand Théâtre se doit de remplir plusieurs missions, à savoir l’art lyrique, le ballet et la musique contemporaine. Malheureusement, avec les moyens cantonaux mis à disposition, nous ne parvenons pas à couvrir l’intégralité de nos missions. Le Canton envoie un mauvais signal en ne respectant pas l’accord avec notre maison, une institution de rang international qui se retrouve menacée par quelques politiques et leurs luttes de clocher.
Trois nouvelles productions, une co-production, deux créations mondiales en ballet. Une beau programme, mais pourquoi pas de création contemporaine ? Comme vous le savez, nous rencontrons un problème de déficit structurel. En gros, nous sommes obligés de puiser dans le budget artistique pour couvrir une partie des dépenses de fonctionnement. Dans ce contexte, nos ressources ne permettent pas d’assurer la commande d’une nouvelle partition. En plus, une création implique généralement des recettes moindres. Par ailleurs, les promesses pour l’instant non-tenues du Canton vis-à-vis du Grand Théâtre ne nous aident pas du tout. Quoiqu’il en soit, nous présentons tout de même une œuvre moderne, à savoir Wozzeck.
La saison prévoit notamment Der Vampyr de Heinrich Marschner, Il Giasone de Francesco Cavalli. Une volonté d’amener le public vers de nouveaux répertoires ? Avec une scène comme l’Opéra des Nations, j’ai l’ambition de présenter de grands sujets littéraires et théâtraux. Ces thèmes s’adaptent très bien sur un plateau simple, naturel, dépouillé et accueillant. Par ailleurs, programmer Der Vampyr l’année du centenaire de Frankenstein, qui a été écrit sur les bords du Léman, me semble être un bon clin d’œil. En outre, il me semble important de créer des liens entre les productions, de développer une réflexion dramaturgique et une continuité. Pour cette raison, j’ai prévu Manon de Massenet et Manon Lescaut de Puccini, de même que Il Giasone
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CLASSIQUE
N’était-ce pas compliqué de gérer un tel déménagement tout en travaillant à Cardiff pour votre mise en scène des Noces de Figaro au Welsh National Opera ? Vous savez, la situation n’était pas idéale mais j’ai fait beaucoup d’aller-retour. Quoiqu’il en soit, je m’étais bien préparé et les équipes genevoises se sont révélées très performantes. Je n’ai d’ailleurs pas pris de congé durant cette période des fêtes, ce qui m’a paru normal dans un tel contexte. De façon plus générale, j’ai réduit drastiquement mes activités de metteur en scène, même si les Noces sont une co-production avec le Grand Théâtre.
de Cavalli après avoir présenté Medea de Cherubini et enfin La Bohème et les Scènes de la vie de Bohème, cette dernière étant destinée aux jeunes publics.
Le déménagement a-t-il fait fuir des abonnés ? Au contraire, la venue du public dépasse de loin mes attentes. Certains abonnés se montraient sceptiques ; j’ai même entendu des personnes dire qu’elles ne voulaient pas se retrouver « sous un chapiteau ». Et pourtant, les taux d’occupation (dans cette nouvelle jauge de 1100 places) oscillent autour de 90%. Pour la saison 16-17, avec les abonnements, nous avons d’ores et déjà dépassé les chiffres de l’année précédente. Le déménagement a donc été largement accepté par le public genevois et les habitants.
Ce déménagement à l’Opéra des Nations, comment s’est-il déroulé ? Nous sommes très fiers d’être parvenus à déplacer nos activités en ayant respecté les délais et le budget prévus ! Et le résultat est là : une salle très belle, avec une magnifique acoustique. L’inauguration, avec Alcina de Haendel, était magnifiquement réussie. Certains esprits chagrins pourraient se plaindre d’un détail ou d’un autre, mais cela m’est égal. Vous savez, je reçois tous les deux jours des appels de professionnels pour visiter ce théâtre. D’ailleurs, c’est la cinquième fois de ma carrière que je dois assurer un déménagement ; un réel défi. En l’occurrence, le déménagement à Genève a été de loin la meilleure formule ; la réussite de ce projet est absolument magnifique.
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Labo-M, répétitions générales… quels sont les meilleurs moyens pour attirer les jeunes publics? Le défi consiste d’abord à pouvoir présenter une programmation intégrale pour des jeunes générations. Toute activité adaptée à un public spécifique demande autant de travail qu’une production ordinaire. Et cela coûte malheureusement beaucoup. Si cet investissement est essentiel, il demeure parfois difficile à financer. A ce titre, j’aimerais rappeler que le Grand Théâtre se doit de remplir des missions et que les institutions publiques ne nous en donnent pas toujours les moyens. En revanche, les réactions des mécènes et sponsors sont très bonnes. Ainsi les productions annoncées « en projet » devraient pouvoir se concrétiser.
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Norma, production de l'opéra de Stuttgart © Martin Sigmund
Que pensez-vous des coupes budgétaires votées en décembre par le législatif municipal ? Ces coupes sont malheureuses. Est-ce que cet argent qu’on a retiré va-t-il faire une réelle différence dans les finances de la Ville ? Les dégâts de ces coupes sont à mon avis plus importants que les avantages. Il y a une diversité et un potentiel de création incroyable dans cette ville. J’ai l’impression que certains acteurs politiques n’ont pas un regard très clair sur la situation. Enlever 30 000 CHF à un petit théâtre privé n’est pas la bonne stratégie… Et pour le Grand Théâtre, le non-respect par le Canton de la convention pourtant signée par lui-même me choque. En ce sens, je suis très solidaire des associations mobilisées et j’ai trouvé normal de les laisser s’exprimer à la première de la Flûte enchantée.
a engendré un coût supplémentaire, mais très faible, dans la mesure où nous avions pu annuler d’autres dépenses liées à l’ancien projet. En plus, la production de remplacement a permis de nombreuses ventes supplémentaires de billets. La décision a pu paraître impopulaire mais elle était nécessaire. Satisfaire tout le monde n’est pas possible. Enfin, je voudrais rappeler que nous allons à nouveau collaborer avec Daniel Kramer. L’Orchestre de la Suisse Romande (OSR) a connu quelques changements récents dans la direction… Qu’en pensez-vous ? Ecoutez, c’est une question difficile. L’OSR demeure notre partenaire artistique principal. Quand l’orchestre va bien, nous en sommes heureux. Dans le cas contraire, cela nous pose évidemment quelques soucis. Cela ne nous laisse pas indifférent. Je suis persuadé qu’ils parviendront à trouver une solution.
En décembre 2015 vous avez annulé la Flûte Enchantée conçue par Daniel Kramer en expliquant «J’ai fait une erreur de casting» (Tribune de Genève 3.12.15)… J’ai fait une erreur en confiant cette œuvre à cette équipe. Nous nous étions fixé un objectif et avons réalisé qu’il était finalement irréaliste. On avait même retravaillé le concept à trois reprises. Vous savez, le risque habite chaque projet artistique et il faut alors recommencer à zéro. Dans de telles circonstances, il faut savoir reconnaître son erreur et réagir. L’opération Go Out! Magazine
Grand Théâtre de Genève Saison 16-17 Opéra des Nations Avenue de France 40 1202 Genève 022 322 50 56 www.geneveopera.ch
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COMMENÇONS SUR UNE BONNE NOTT
Jonathan Nott
Le très copieux programme de la saison 2016-2017 de l’OSR est arrivé, avec son lot de grands interprètes et d’agiles chefs qui proposent notamment, après la Chine et l’Inde en 2016, une tournée en Espagne début 2017. La saison marque l’arrivée du britannique Jonathan Nott, qui a déjà démontré son brio sur la scène du Victoria Hall et dont le curriculum regorge des grandes formations, comme les orchestres philarmoniques de Berlin et de Vienne. Un Maestro qui laisse présager des merveilles, puisqu’il compte parmi ses spécialités les répertoires français et russe, s’inscrivant ainsi dans la tradition de l’OSR. Focus sur quelques rendez-vous à ne pas manquer. par
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FABIEN BERGERAT DJABAR
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THOMAS MUELLER
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EVÉNEMENT NORDIQUE
Le concert d’automne des Amis de l’OSR marque le retour de la très gracieuse Janine Jansen, qui avait fait escale au Victoria Hall en 2015 avec son interprétation grandiose du Concerto pour violon de Mendelssohn. Elle fera cette fois-ci briller celui de Sibelius, qui a la particularité d’être le seul du compositeur, son œuvre la plus jouée, et l’un des plus grands concertos pour violon du répertoire. Souffrant à la fois d’alcoolisme et d’une forme de démence lors de sa composition, Sibelius y a apporté maintes révisions après sa création initiale en 1904. Une pièce sublime qui joue sur l’équilibre entre violon et orchestre, à laquelle Janine Jansen apportera donc un peu de sobriété. Sous la direction du canadien Peter Oundjian, lui-même violoniste, le concerto sera suivi de la seconde symphonie de Rachmaninoff pour une soirée qui s’annonce mémorable.
ENVOLÉE IBÉRIQUE
Commençons par la tournée de l’Orchestre de la Suisse Romande (OSR). En janvier prochain, la phalange et Nelson Goerner embarqueront pour l’Espagne, accompagnés de Jonathan Nott, qui dirigera le Concerto n°4 de Beethoven, ainsi que des symphonies de Beethoven, Schubert et Mahler, programme qui sera également joué en Suisse. CONCERTOS MY THIQUE
Outre Nelson Goerner, brillant pianiste, Genevois d’adoption et professeur à la Haute École de Musique (HEM), cette saison met en avant un enfant du pays, le désormais célèbre Louis Schwizgebel, qui interprétera cet automne le Concerto pour piano n°2 de SaintSaëns, l’un des quelques grandioses concerti français. Malgré sa mythique et mélancolique cadenza d’introduction, l’œuvre évolue de manière allégrement légère. Il sera accompagné par l’Orchestre de Chambre de Lausanne, dans le cadre de la Série Symphonie.
CONCERT HISTORIQUE
Une autre soirée immanquable aura lieu au printemps. Nelson Freire et l’OSR, sous la baguette du Maestro Nott, célébreront le centenaire de la naissance de Dinu Lipatti au son des notes du Concerto pour piano de Schumann, œuvre jouée par Lipatti lui-même peu avant sa mort, dans la même salle, sous la direction du grand Ernest Ansermet.
Dans les Grands Classiques, nous ne manquerons pas la prestation du violoncelliste danois Andreas Brantelid. A bientôt trente ans, il interprétera sous la direction de Marko Letonja le Concerto pour violoncelle d’Elgar, sur lequel il a fait ses débuts avec orchestre il y a quinze ans ; une œuvre à laquelle personne ne résiste tant elle rend hommage au petit répertoire des grandes œuvres pour violoncelle. Elle sera précédée d’un Richard et suivie d’un autre, avec le prélude de Lohengrin, de Wagner, puis deux pièces pour orchestre, de Strauss.
SOIRÉE TOUT PUBLIC
Enfin, fait suffisamment rare pour être souligné, une soirée axée sur les orgues du Victoria Hall, dont beaucoup se demandent s’il sert parfois à quelque chose, aura lieu à la veille des fêtes. Une fois dépoussiérés, les tuyaux chanteront au son de Poulenc sous le doigté de Diego Innocenzi et sous la direction de Kazuki Yamada. Une soirée de découverte pour les grands et les petits, puisque suivra le Carnaval des Animaux de Saint-Saëns. Une saison 2016-2017 au cours de laquelle, indubitablement, chacun trouvera sa tasse de thé !
LONG -MÉTR AGE ÉPIQUE
Suite aux succès des Ciné-Concerts sur le thème du Seigneur des Anneaux, l’OSR remet le couvert en s’attaquant au deuxième (très) long-métrage de la trilogie, Les Deux Tours. Tout public, ce concert est une occasion pour les plus jeunes de découvrir le Victoria Hall et de s’initier à la musique orchestrale. La bande originale de la mythique épopée hobbitesque sera interprétée sur scène par 200 musiciens, qui accompagneront la projection simultanée du film sur écran géant, le tout sous la baguette du chef lucernois Ludwig Wicki.
Go Out! Magazine
Saison 2016-17 de l’OSR 022 807 00 00 www.osr.ch
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UN DÉTOUR PAR GSTAAD
Tente du festival Menuhin
Du 14 juillet au 3 septembre se déroulera la 60ème édition du Gstaad Menuhin Festival & Academy. Ce n’est pas uniquement les 60 ans du festival mais également les 100 ans du fondateur Yehudi Menuhin. Près de septante concerts permettront à d’anciens et nouveaux talents de se produire sur les scènes de ce festival. Le thème « Musique & Famille » se partage la vedette avec les nombreux hommages à Menuhin. pa r
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TANIA RUTIGLIANI
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MARK RESDEFAULT
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À NE PAS MANQUER !
Bien entendu il y a d’une part les stars qui se déplacent pour la première fois à Gstaad tels que Lang Lang, Daniel Hope, Gabriela Montero, etc. D’autre part les soirées en hommage à Menuhin promettent également de faire des étincelles, par exemple la réplique du concert qu’a donné Menhuin à Berlin en 1929, où les concertos pour violon de Bach, Beethoven et Brahms seront interprétés par de jeunes lauréats de concours internationaux. Une plongée dans la musique ancienne permettra également de passer une soirée avec le contre-ténor Philippe Jaroussky. Il y aura aussi les soirées symphoniques avec, entre autres, deux programmes russes (avec l’Orchestre du théâtre Mariinski de Saint-Pétersbourg) et un programme italien (avec l’Orchestre philharmonique de la Scala de Milan). Ce festival est également une vitrine pour les orchestres et artistes suisses : l’Orchestre symphonique de Berne, le trio Oreade, le pianiste Louis Schwizgebel-Wang, notamment. Bien entendu le Gstaad Festival Orchestra fera également résonner le village au son de divers programmes. Mais il y aura aussi de la musique qui sort des sentiers battus, en alliant le quatuor Ebène et la chanteuse Stavey Kent sur des rythmes latinos. Un programme riche, varié, rendant hommage à l’un des – voire le – plus grand violonistes du XXème siècle. Festival où jeunes et moins jeunes partageant une même passion font résonner leurs instruments dans un cadre hors du commun.
PETITE RÉTROSPECTIVE…MAIS MENUHIN, QUI EST- CE ?
Enfant prodige faisant ses premiers pas sur scène armé uniquement de son violon, à sept ans à San Francisco, il va ensuite de succès en succès. Sa performance avec l’orchestre Lamoureux à Paris le lance officiellement en Europe (il n’avait que 10 ans). Il côtoiera artistes, écrivains, compositeurs et interprètes de renom tout au long de sa carrière. Que ce soit ses collaborations avec Elgar, Britten et d’autres, ses rencontres ne sont jamais anodines et marquent l’histoire de l’interprétation d’une empreinte indélébile. … ET LE FESTIVAL ?
Sa réputation n’étant plus à faire, il s’installe en 1957 à Gstaad, envoûté par la nature et le cadre qui lui est offert dans ce petit village suisse. À peine arrivé, le responsable de l’office du tourisme lui demande d’animer l’été par quelques concerts. Menuhin prépare alors quelques représentations avec des amis . Ceux-ci sont, pour les premiers concerts : le violoncelliste Maurice Gendron, Britten (au piano), Peter Pears comme ténor et lui-même au violon. Ces petits concerts entre amis prennent rapidement de l’ampleur. En 1970 l’académie est également créée et alimente cet engouement musical avec de nouveaux talents. Si à ses débuts le festival se consacrait surtout à la musique de chambre et à la musique du XXème siècle, en 1989 la musique symphonique et l’opéra y font également leur apparition. À la mort de Menuhin le festival traverse une phase difficile avant d’être stabilisé par la musicologue Eleonor Hope, puis par Christoph Müller, l’actuel directeur. Par son académie, ses dif férents masterclass, coachés par Neeme Järvi pour la direction ou encore Cecilia Bartoli pour le chant, le festival est également fédérateur de nouveaux talents. Mais il n’y a pas uniquement les musiciens professionnels qui sont conviés à Gstaad. Différents cours amateurs sont également proposés (entre autres la semaine d’orchestre pour jeunes amateurs). Et, pour renforcer son lien avec le canton, le festival a décidé cette année de convier plus de 140 enfants à « Beethoven4all », projet de danse se basant sur la 9ème Symphonie de Beethoven. Go Out! Magazine
Menuhin Festival Gstaad Du 14 juillet au 3 septembre 033 748 83 38 www.gstaadmenuhinfestival.ch
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QUAND LA FERME S'’OUVRE
Edgar Moreau
Entre bourgeoisie et cambrousse, La Ferme de Saint-Maurice, sise dans le hameau éponyme, accueille depuis désormais dix-sept ans le Festival de Bellerive. Fleuron de nos festivals genevois de campagne et désormais incontournable, il élargit chaque année son palmarès de solistes, réinvitant ses fidèles habitués – comme le violoncelliste Istvan Vardai, lauréat du concours de Genève en 2008 – tout en laissant une place aux talents émergents, comme l’étoile montante Edgar Moreau (violoncelle) ou le très jeune Daniel Lozakovitj (violon). Un programme varié dans un cadre rêvé, idéal les soirs d’été. pa r
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FABIEN BERGERAT DJABAR
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PRÉLUDE DE VERBIER
Le violoniste russe Kirill Troussov et ses yeux revolver seront sur le devant de la scène pour trois soirées, avec notamment le concerto pour violon de Mendelssohn pour introduire ce marathon musical. Nous retrouverons également la pianiste monégasque Shani Diluka et le violoncelliste István Várdai, deux grands habitués du terroir genevois et des scènes intimes, ce dernier ayant remporté le Concours de Genève en 2008 et donc trouvé chez nous un vrai tremplin pour sa carrière. À tout juste 22 ans et à peine plus haut que son violoncelle, on ne présente plus Edgar Moreau, l’étoile montante des solistes français, qui a dernièrement joué devant des millions de téléspectateurs lors de la cérémonie d’hommages aux victimes des attentats de Paris aux Invalides. Deux soirées lui sont accordées pour s’illustrer sur de grandes œuvres romantiques. Enfin, le festival de Bellerive nous propose une soirée pleine de découvertes, dédiée au jeune pianiste Pavel Kolesnikov, qui sera accompagné de l’extraordinaire Daniel Lozakovitj. Encore peu connu hors de sa Suède natale, ce violoniste né en 2001 a déjà parcouru le monde entier pour jouer avec les phalanges les plus prestigieuses, comme l’Orchestre Philarmonique Royal de Suède, et s’avère être un habitué des grands festivals. Son jeune âge, doublé d’un air particulièrement juvénile, rend le phénomène encore plus impressionnant. Enfant, Daniel Lozakovitj faisait déjà le buzz sur Youtube.
MÉLODIE EN PLEIN AIR
Située en bordure de son parc, La Ferme domine un cadre si savoureusement bucolique, qu’on se réjouit toujours de l’entracte pour aller savourer un vin du terroir dans le gazon en admirant le vaste panorama, surplombant majestueusement Léman et Jura au coucher du soleil. Environ 400 personnes trouveront leur place dans la grange aux mélodies, dont le plus long côté – celui qui donne sur le lac – a pour particularité d’être ouvert sur le parc, créant ainsi une ambiance ouverte, décloisonnée, sans pour autant en entamer la nature intimiste. Même lors de la présence d’un piano, les plus malins réserveront une place du côté droit. Ils pourront ainsi admirer le crépuscule en se laissant bercer par le doux son des cordes, lesquelles dominent le programme quotidien de cette édition.
Ceux qui n’auraient pas la chance de découvrir ou de redécouvrir ce lieu idyllique entre le 11 et le 21 juillet peuvent encore se rattraper à partir du 22 : embarquement immédiat pour Verbier pour une grande partie des interprètes du festival de Bellerive, qui vont poursuivre sans répit le Grand Chelem des festivals d’été.
Festival de Bellerive Ferme de Saint-Maurice 1245 Collonge-Bellerive 076 308 03 99 www.bellerive-festival.ch
DIX JOURS, HUIT CONCERTS
Chaque jour, le festival propose une autre thématique avec, notamment, une soirée axée sur le Concours de Genève le jeudi, une matinée ibérique le dimanche et une soirée française le lundi. Si l’ouverture et la conclusion du festival se feront en grande pompe avec respectivement l’Orchestre de Chambre de Genève et le Verbier Festival Chamber Orchestra, sous la baguette de Gábor Takács-Nagy, le festival restera dominé par des ensembles caméraux plus modestes, qui suffiront néanmoins à remplir de leurs notes l’ensemble de La Ferme et de son parc. Go Out! Magazine
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SAISON1516
FALSTAFF À L’OPÉRA DES NATIONS NOUVELLE PRODUCTION
COMMEDIA-LIRICA EN 3 ACTES
GIUSEPPE VERDI DIRECTION MUSICALE
JOHN FIORE MISE EN SCÈNE
LUKAS HEMLEB FRANCO VASSALLO GEORGY VASILIEV RAÚL GIMÉNEZ MAIJA KOVALEVSKA
CHŒUR DU GRAND THÉÂTRE DIRECTION ALAN WOODBRIDGE
ORCHESTRE DE LA SUISSE ROMANDE
18 > 30.06.2016
WWW.GENEVEOPERA.CH
+41 22 322 5050
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THÉÂTRE
THÉÂTRE DE VERDURE Entre la Villa La Grange offerte à la Ville par la famille Favre et le restaurant du Parc des Eaux-Vives se trouve une verrière de plain-pied ayant longtemps abrité les orangers durant les hivers. A la belle saison, L’Orangerie se mue en théâtre d’été. Pour ses 35 ans, le théâtre de verdure dirigé depuis 2012 par Valentin Rossier se veut ambitieux : une programmation du 21 juin au 1er octobre et 99 représentations ! Promenade le long des allées du verbe. pa r
OLIVIER GURTNER
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MARC VANAPPELGHEM
GR ANDES EAUX
Une grande soirée anniversaire est prévue le 25 juin, avec projections mapping de Nortik Studio et DJ-sets du collectif Wunderbar. L’Orangerie se métamorphosera en un véritable bosquet de la Salle de Bal, puisque une vingtaine de soirées musicales seront ouvertes à tous, avec DJ, concerts jazz et autre Bal traditionnel à l’affiche BUFFET D’EAU
En plus de gradins bio-climatisés, le public pourra se rafraîchir sur la Terrazza de L’Orangerie, désormais conduite par Giorgio Galati, fondateur du Food Truck Urban Gastronomy, dont les mets promèneront les convives entre Europe et Asie. THÉÂTRE DE LA REINE
Sur une idée du génial Richard Vachoux, véritable monstre sacré du monde dramatique romand, le Théâtre de L’Orangerie vit le jour il y a 35 ans. Pour célébrer cet anniversaire, Valentin Rossier a prévu quatre créations, trois accueils et un spectacle pour enfants dès 4 ans. Parmi les nombreux défis que le directeur genevois s’est fixé : mettre en avant les talents de la scène (plumes, comédiens, metteurs en scène), échanges entre publics, milieux et générations. A l’affiche notamment dans cette saison, il faut retenir trois créations, Le Misanthrope de Molière monté par José Lillo, Le dieu du carnage (Yasmina Reza) par Georges Guerreiro ou encore La Panne (Dürrenmatt) par le directeur de l’Orangerie, qui ouvrira la saison d’été. A noter encore le livre de Julien Lambert sur le fondateur Richard Vachoux, Rêverie de l’acteur solidaire édité chez Slatkine. Go Out! Magazine
Théâtre de l'Orangerie Parc La Grange Quai Gustave-Ador 66c 1207 Genève 022 700 93 63 www.theatreorangerie.ch
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ON SORT
THÉÂTRE
RETOUR AU ROMANTISME: FESTIVAL DE STAËL
Imaginez-vous, assis au milieu d’illustres intellectuels dans l’un des fameux salons parisiens de Madame de Staël. L’effervescence créée par l’ambiance du salon, le cadre du château de Coppet et la modernité des sujets abordés vous envoûtent à tel point que la Révolution française et son siècle des Lumières ne paraissent plus si loin… Figurez-vous que ce voyage temporel est presque possible, puisque se tient du 13 au 17 juin la 6ème édition du festival autour de Mme de Staël. pa r
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AMEIDIE TERUMALAI
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FRANCK HARSCOUËT
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THÉÂTRE
Le programme se déroulera ainsi. Le lundi 13 juin s’ouvrira sur la plaidoirie de Me Bonnant, le mardi 14 juin se jouera Célimène et le Cardinal de Jacques Rampal avec Pierre Azéma et Gaëlle Billaut-Danno. Le mercredi 15 juin accueillera la très célèbre pièce L’Ecole des femmes de Molière avec Martin Loizillon tandis que le jeudi 16 juin proposera la création d’Alain Carré sur Byron et Lamartine avec François-René Duchâble au piano. LE TEMPS RETROUVÉ
Le clou du festival sera l’adaptation de Adolphe de Benjamin Constant avec Bertrand Farge et Ana Pieri, le 17 juin. Pascale Méla proposera une clôture musicale, avec les Quatre saisons de Vivaldi, interprétées par des solistes de l’Académie Menuhin, l’occasion pour le public de se cultiver et de s’émouvoir autour d’œuvres intemporelles.
A L’OMBRE DES JEUNES FILLES EN FLEURS
Honorer les belles lettres, les rhéteurs et les acteurs… le Festival autour de Mme de Staël continue de faire fleurir les talents du théâtre et plonge son public dans une époque forte qui influence la littérature contemporaine. Ancienne demeure de Germaine de Staël, l’élégant château de Coppet rend hommage à son illustre hôtesse, en ouvrant ses portes du 13 au 17 juin pour l’amour du théâtre, de la poésie et de l’art. La thématique de cette année ? Le bicentenaire du roman Adolphe de Benjamin Constant. Le couple formé par Adolphe et Ellénore reprend la passion amoureuse qu’entretenait le philosophe avec la femme de lettres. La relation illustre à merveille cette période « pré-romantique » qu’est le XVIIIème siècle. D’autres couples emblématiques de la littérature française se succèderont sur scène à la lumière des étoiles. Célimène, Ellénore et Agnès prendront vie pour conter leurs rocambolesques affres sentimentales, leurs similitudes ou dissimilitudes. Toute cette société gravitera autour de la véritable Oriane locale : Mme de Staël. A cela s’ajoute la participation de vedettes car oui, le festival a également ses têtes d’affiche : Alain Carré, Maître Marc Bonnant ou encore les musiciens de l’Académie Menuhin qui émerveilleront nos oreilles par leur virtuosité.
Le Festival Autour de Mme de Staël Du 13 au 17 juin Château de Coppet 21 chemin de Villars 1290 Versoix 022 960 87 37 www.autourdemmedestael.com
LE CÔTÉ DE PASCALE
Le festival, dirigé par Pascale Méla, prendra place durant cinq jours et chaque soir, un spectacle différent sera proposé dans la Cour d’honneur du château. Il sera également possible de se glisser dans les chaussons de Mme de Staël en visitant le château jusqu’à 18h. Go Out! Magazine
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SHIRAZEH HOUSHIARY The Grains Whirl and the Ripples Shift Commissariat de Laurence Dreyfus
ESPACE MURAILLE
exposition du mercredi 11 mai au samedi 17 septembre du mardi au vendredi 10:00 à 12:00 et de 13:00 à 18:00 le samedi de 13:00 à 18:00 ou sur rendez-vous fermeture exceptionnelle du vendredi 27 mai au lundi 6 juin fermeture estivale du lundi 11 juillet au vendredi 15 août
5 PLACE DES CASEMATES CP 3166 / 1211 GENEVE 3 / SUISSE T +41 (0)22 310 4292 info@espacemuraille.com Accès: bus 3-5 / Palais de l’Athénée Parking: Saint-Antoine
ESPACEMURAILLE.COM
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CINEMA
«LA RENAISSANCE D'’U N MYTHE Mussolini, l’Ethiopie et Lee « Scratch » Perry. A première vue, rien ne laisse supposer un quelconque lien entre eux. Pourtant, en exhumant l’Histoire, Negus l’a établi. Ce documentaire conceptuel autour d’un ancien récit mêle hommage, religion et mysticisme. Un trio assez intriguant pour s’y intéresser. Tant mieux, puisque le film sera projeté le mardi 7 juin 2016 au Centre d’Art Contemporain de Genève à 18h30, dans son espace DYMANO. pa r
MATHIEU ROUX
verra défiler tout la scène jamaïquaine, dont Bob Marley. Excentrique et mystique, Perry prêtait au « Black Ark » des vertus magiques. Mais en 1979, le studio tombe en lambeaux. Lessivé par des sessions de studio à rallonge, anéanti par le départ de sa femme, Perry sombre dans la folie. En 1983, l’Arche Noire est englouti par les flammes. Cet incendie, probablement intentionnel, participa à sa légende. Il déclara plus tard : « l’Arche Noire était trop noire et trop effrayante ». Depuis 1989, exilé en Suisse (!), il y installe son nouveau studio le « White Ark ». Le 3 décembre 2015, Lee Perry refait parler de lui : l’Arche Blanche part en fumée, soi-disant à cause d’une bougie restée allumée… le mystère demeure, autant que le caractère résurrectionnel du feu.
LE « ROI DES ROIS»
A l’époque où Mussolini gouvernait l’Italie, Tafari Makkonen régentait l’Ethiopie sous le nom de Ras Tafari, en tant que « Negus » (l’équivalent de Roi). Le 2 novembre 1930, ce dernier accède au trône impérial sous le nom Haile Selassie 1er. La magnificence des titres reçus à l’occasion rejoint la vénération absolue que lui accorde aussitôt un mouvement culturel et religieux naissant, empruntant jusqu’à son nom de régent : le mouvement rastafari en Jamaïque. Ses adeptes (Rastas) considèrent le dernier Empereur comme « Le dirigeant légitime de la Terre ». Paradoxalement, c’est l’exact opposé qui se produit en Italie, où Haile Selassie est perçu comme un « Diable noir », prétexte suffisant à envahir le pays. En 1936, en pleine occupation italienne de l’Ethiopie, un soldat transalpin blessé rentre au pays. Son retour engendre un étrange rituel dans sa ville natale. Manifestant leur soutien envers l’accidenté, les gens de sa communauté brûlent une effigie de Haile Selassie sur la place centrale de la cité. Ce récit, presque oublié, est parvenu aux oreilles d’ « Invernomuto », le duo de réalisateurs italien derrière Negus. En l’honneur du roi, le duo a même proposé un rituel de purification et de résurrection. DE L’IMPORTANCE DU FEU
Compte tenu de l’accueil enflammé réservé jadis à Selassie sur la place du village de Vernasca, ce n’est pas un hasard si des flammes ornent l’affiche de Negus . Originaire de Jamaïque, Lee « Scratch » Perry, de son vrai nom Lee Hwak, a grandement contribué à l’essor de la musique jamaïcaine avant de concevoir la mise en scène de l’installation. Producteur de génie, il fonde en 1973 « Black Ark », son propre studio, qui Go Out! Magazine
Negus Mardi 7 juin 2016, 18h30 Centre d’art contemporain 022 329 18 42 www.centre.ch
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VAPEUR DE RIZ graines d’un nutriment légendaire v e n u d ’A s i e , i l p o u s s e depuis des millénaires
votre peau est douce, soyeuse, séduisante
… TOUT COMME VOTRE ESPRIT
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CINEMA
« RESTONS PALME Dissidente à l’ordre établi cannois, la Quinzaine des réalisateurs met en lumière depuis 1969 des talents émergents et rend hommage à des réalisateurs plus confirmés. Sur les douze films de la 48ème édition projetés en avant-première aux Cinémas du Grütli à Genève du 1er au 5 juin prochain, une pellicule nous a tapé dans l’œil : Divines de Houda Benyamina. Brisant le plafond de verre en dégommant les clichés sur les femmes dans les banlieues, ce buddy-movie pétarade de punchlines qui claquent tous les talents des talons de la réalisatrice au verbe haut et au bagout brut de décoffrage. On aurait bien décerné une palme à ce film sur des filles qui en ont dans le string. Débris choisis. pa r
MINA SIDI ALI
Edouard Waintrop, directeur de la Quinzaine des réalisateurs, a concocté pour cette cuvée 2016 un panaché alléchant d'auteurs fétiches et de premiers longs métrages. Sur cette sélection, 12 productions sont dévoilées en exclusivité du 1er au 5 juin prochain aux Cinémas du Grütli à Genève: Ma vie de courgette de Claude Barras, Tour de France de Rachid Djaïdani, Divines de Houda Benyamina, Fai bei sogni de Marco Bellocchio, Dog eat dog de Paul Schrader, Poesia sin fin d’Alejandro Jodorowsky, Fiore de Claudio Giovannesi, Mean Dreams de Nathan Morlando, L’économie du couple de Joachim Lafosse et L’effet aquatique de Solveig Anspach.
Le film imparfait dans son storytelling avec une fin bancale méduse par la dextérité du script et le portrait grisant de jeunes amazones claustrées dans un monde strié de machisme et de violence. Houda Benyamina réussit à exalter ses personnages dans un décor de cité délabrée en rythmant son film entre scènes contemplatives et séquences mitraillettes. La réalisatrice dénonce subtilement la puissance nocive de l’imaginaire ultra-libéral tout en créant deux personnages singuliers dont l’innocence vibrante est habilement déguisée en audace. Ames sensibles s’abstenir.
Sis dans une banlieue francilienne, le récit initiatique de Houda Benyamina –ayant décroché une mention spéciale par la Quinzaine– nous a décoché une droite avec son film coup de poing. L’histoire narre les aventures de deux adolescentes de cité inséparables, Dou n ia (Ou laya A ma m ra , petite sœu r de la réalisatrice) et Maimouna (Déborah Lukumuena) qui n’ont qu’une idée en tête : se faire de la «Money, money, money». Les petites grenades ados rêvent de maille à l’infini, de Ferrari et de vacances à Koh Phi Phi. Le plan pour y parvenir? Dealer avec la boss du trafic du quartier: Rebecca, mix entre Grace Jones en mode Mad Max et Booba avec des boobs. « J’t’aime bien, t’as du clito! » débite-t-elle à Dounia. Une punchline, symbole du féminisme version banlieue qui synthétise à lui seul l’essence de Divines. Go Out! Magazine
Les cinémas du Grütli Du 1er au 7 juin 2016 022 320 78 78 www.cinemas-du-grutli.ch
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ON LIT
Alimentaire, mon cher Watson! II BR AIN FOOD
I AVOIR LE VENT EN POULPE
Dans Poulpe, on plonge la tête la première dans les légendes anciennes et la littérature sur ce petit monstre des mers qui, par le passé, a tant effrayé et fasciné marins, aventuriers et pêcheurs du monde entier. On y découvre également comment est cuisiné ce céphalopode à travers le monde: du poulpe à la japonaise cuit dans le saké et le thé à la moqueca de poulpe de Bahia en passant par le poulpe au vin, sans oublier les grands classiques comme le poulpe à la gallega. Jean-Pierre Montanay s'est entouré des meilleurs chefs qui partagent sa «poulp-addiction» et nous déploie ici près de 80 tentantes tentacules culinaires pour sublimer la pieuvre et ses cousins le calamar et la seiche.
Unicité, pureté, texture, mémoire, sel, sud, artisanat, terroir composent les huit disciplines qui mènent à la réalisation de l’aventure gastronomique en tant qu’expérience globale selon André Chiang. Chef du Restaurant André, classé parmi les 50 meilleurs restaurants au monde et le cinquième meilleur restaurant d’Asie, l’étoile montant de la gastronomie nous a concocté une monographie créative alliant la précision technique de la gastronomie asiatique à la saisonnalité des produits associée à la cuisine française. On y découvre les yeux écarquillés et le ventre attisé, 150 recettes associant le kale et l’ulve, la pêche, le raisin et la coriandre rose, la fève, l’estragon et la fève de tonka ou encore le riz, la truffe et le glaçage au café. Un vrai régal holistique. Octaphilosophie d’André Chiang Phaidon Press Ltd
Poulpe de Valéry Drouet Hachette Beaux livres - 33.90 CHF
Des produits bruts et très peu cuits afin que les aliments conservent tous leurs nutriments? C'est la nouvelle tendance culinaire saine et équilibrée: le raw food. Dans son ouvrage dédié à cette nouvelle gastronomie thérapeutique, le chef islandais Solla Eiríksdóttir nous embarque sur sa terre natale en nous livrant 75 secrets culinaires de saison, végétariens ou végétaliens. Avec ses cinq restaurants, son marché de produits bio et sa propre marque d’aliments bio, on la suit les yeux fermés. Du petit déjeuner au dîner, toutes les formules culinaires sont accompagnées de symboles adaptés aux régimes sans lait, sans gluten, sans fruits à coque, à base de produits crus ou végétaliens. Solla y donne des idées d’activités à réaliser au rythme des saisons, par exemple faire germer les graines au printemps ou préparer des crèmes pour le visage en hiver. On égraine ses recettes une à une en rêvant d’aurores boréales. Raw Food Recettes végétariennes pour une nouvelle cuisine nature de Solla Eiriksdottir, Delphine Billaut (Traducteur), Phaidon Press Ltd. - 51.10 CHF
A acquérir dans toutes les boutiques Payot (www.payot.ch)
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III R AW FOOD: QUI L'EÛT CRU?
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LÀ-BAS
SPANISH ROAD TRIP
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LÀ-BAS
L’un des moments les plus attendus par toute l’équipe de l’opéra de Lausanne est sans conteste La Route Lyrique. Tous les deux ans, cette tournée lui permet de faire ses valises pour sillonner durant un mois les routes vaudoises en passant par Genève, le Jura, le Valais et la France, au rythme de différentes opérettes. Cette année (du 5 juin au 12 juillet), c’est pour les beaux yeux de la Belle de Cadix qu’elle prendra le large, faisant découvrir à son public un spectacle inédit et laissant rentrer dans une vingtaine de salles de spectacle un peu de chaleur andalouse. pa r
LAURENCE AMSALEM
BOUFFES PARISIENNES
DÉCOR ANDALOU
C’est à la fin du XI Xème siècle que naissent les opérettes telles qu’elles sont connues aujourd’hui. Pendant la Belle Époque, Paris rayonnait et était un véritable nid d’artistes. En 1855, Jacques Offenbach lui-même y fonde les Bouffes-Parisiens. Il permet ainsi au public de se délecter de spectacles comiques qui alternent chansons et parlé, comme celui de Don Quichotte et Sancho Pança (1847) écrit par Hervé, compositeur prolifique de cette époque. Par la suite, ce type de spectacle influencera passablement le développement des music-halls en Grande-Bretagne et aux États-Unis, où naîtront des oeuvres mythiques, telles que Tip Toes de George Gershwin (1925), ou Show Boat, écrite par Oscar Hammerstein II (1927).
Entre opéra-comique parisien et rythmes de zarzuela se trouve La Belle de Cadix. Après la deuxième guerre, cette opérette est créée par Francis Lopez, compositeur français au coeur espagnol. Elle sera présentée pour la première fois au Casino Montparnasse en décembre 1945. L’intrigue se situe au sud de l’Espagne, pendant le tournage d’un film par une vedette de cinéma, Carlos Medina. Une charmante gitane, Maria-Luisa, se montre jalouse de son mari, qui a été sélectionné pour jouer comme guitariste dans le film, mais se verra par la suite attribuer le rôle de l’actrice principale et devra jouer aux côtés de Carlos, créant des situations ambiguës et pleines de tension. Parmi les figures clés qui ont marqué cette opérette, il sied de citer le chanteur Luis Mariano, devenu très célèbre après sa fantastique prestation dans le rôle de Carlos. Sa carrière, par la suite, sera intimement liée à Francis Lopez, qui écrira une grande partie des musiques qu’il interprètera. Pour cette prestation estivale, c’est André Gass qui jouera le rôle de Carlos et Léonie Renaud celui de Maria-Luisa. La mise en scène sera signée Patrick Lapp et le décor Sébastien Guenot, qui a déjà eu l’occasion de créer, pour l’Opéra de Lausanne, le cadre de l’opérette Phi Phi (2014), ou celui des Moutons Bleus (2008).
AIRS ESPAGNOLS
Ce qui est moins connu, c’est le pendant espagnol de l’opérette : la zarzuela, qui remonte au XVIème siècle et qui fait référence à des pièces entre chanson et danse jouées au palais madrilène de la Zarzuela. En 1860, ce style musical sera redécouvert et grandement interprété. Devenant très populaire, il se retrouvera aussi bien sur de petites scènes de bars qu’en pleine rue, chanté par des femmes à l’image de la Lola d’Édouard Manet (1862, Musée d’Orsay, Paris). Mêlant burlesque et sentimental, il aborde des thèmes très variés et traite souvent du quotidien. Vers les années 35, l’Espagne connaîtra un moment de recherche d’identité culturelle propre, l’« Españolada ». Dans ce contexte, la zarzuela fera sa réapparition au cinéma et contribuera à forger une culture locale, à laquelle de nombreuses personnes s’identifieront.
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Opéra de Lausanne Route Lyrique 2016 La Belle de Cadix Du 5 juin au 12 juillet 2016
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ON A RENCONTRÉ
KUGLER: USINE À VALEURS
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ON A RENCONTRÉ
Il n’est pas aisé d’appréhender la notion de culture alternative. Péjorativement considérée comme sous-culture, politiquement perçue comme contre-culture, certains y voient une réaction aux habitudes culturelles dites « mainstream » ; d’autres un amas de normes et de codes inhérents à quelques groupes réfractaires. Sujet à de nombreux stéréotypes ou poncifs sensationnalistes au point de s’apparenter à un simple générique fourre-tout, il ne suffit pourtant que de se pencher sur la définition de l’épithète « alternatif » pour en saisir l’essence: un troisième choix entre deux possibilités. Autrement dit, questionner et transcender les normes sociales ou culturelles à travers la pensée et l’art. Une dynamique dont la diversité n’a de corolaire que la liberté. Deux piliers pour lesquels se consacre entièrement l’Usine Kugler. pa r
MABROUK HOSNI IBN ALEYA
PIERRE-EMMANUEL FEHR
artistiques, culturels et sociaux autour de projets et d’évènements. A la différence d’un musée ou d’une galerie dont l’objectif est de présenter des œuvres abouties, notre but consiste à impulser de nouvelles dynamiques créatives en encourageant la naissance des collaborations entre les artistes de Kugler et ceux invités, peu importe le degrés d’aboutissement du travail qui en découle. A sujet nous accordons une attention toute particulière à la recherche, et l’expérimentation d’artistes émergeants et à leur démarche que nous encadrons et soutenons via le comité de la FAK. Par exemple, nous nous mobilisons pour les appuyer dans leur communication, leur demande de subventions, dans l’installation de leur projet, etc. Chacun met la main à la pâte.
EN DEUX MOTS
Une pléthore d’artistes et d’associations s’est organisée en fédération, celle de la FAK (Fédération d’Artistes de Kugler). Sous ses auspices l’art s’y exhale sans contrainte avec pour seul leitmotiv questionner pour mieux sonder et expérimenter. Plus qu’un espace, le lieu défend un fonctionnement horizontal qui est en soi une expérience humaine dont l’aboutissement devient la Fonderie Kugler. Un espace géré collectivement et entièrement destiné au brassage et à l’expression. Immersion aux côtés de Stéphanie Prizreni, présidente de la FAK depuis 2011 et membre du bureau fonderie aux côtés d'Harry Janka, de Chloé Peytermann, d'Edgard Soares et de Sabrina Peeraly. Entre l’Espace Kugler, la Fonderie Kugler et l’Usine Kugler, Kugler semble incarner une constellation difficile à appréhender… L’Usine Kugler est un amas d’ateliers de création regroupés dans la Fédération des Artistes de Kugler. Au total, elle regroupe plus de 8 associations et 220 personnes actives dans la recherche, la conception et les arts plastiques, sonores et vidéo. Depuis 2011, elle gère la Fonderie Kugler, un espace de 400 mètres carrés ouverts aux différentes formes de cultures émergentes et projets pluridisciplinaires, par l’intermédiaire d’un bureau au sein duquel j’officie aux côtés de Harry Janka.
En plus d’exposition et d’atelier, vous accueillez aussi des conférences et des soirées ? Effectivement, promouvoir la création artistique de personnes ne disposant pas des fonds nécessaires et sans aucune perspectives lucratives est en soit une forme d’engagement. Il s’inscrit dans un système de valeurs plus large pour lequel la FAK se mobilise. Des valeurs tels que le brassage des cultures, les rejets d’idées extrémistes, la défense de loyer raisonnable pour les institutions culturelles mais aussi à des sujets plus sensibles ayant trait à l’écologie et la justice sociale.
Comment l’idée a émergé ? C’est en 2009 qu’est née l’idée de réhabiliter la Fonderie Kugler et d’en faire à la fois un espace destiné aux associations de l’Usine et une plateforme interactive, destinée à accueillir des acteurs
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Fédération des artistes de Kugler av. de la Jonction 19 rue de la Truite 4 + 4bis CH-1205 Genève www.usinekugler.ch
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Vous aimez voyager en toute sérénité ? Palma de Majorque, Héraklion, Porto
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LIVE / CLUBBING
252525 BOUGIES EN POLYPHONIE Adepte de musique symphonique, jazz, classique ou de rhythm & blues, un mélomane sommeille en chacun de nous. C’est donc pour le plaisir de tous que la Fête de la Musique, avec un grand M, revient du 17 au 19 juin dans la Cité de Calvin. 500 concerts et une trentaine de podiums seront prêts à faire tressaillir, sous le rythme des différentes représentations artistiques. Un éclectique cocktail est offert pour sa 25 ème édition. Zoom sur les quelques pépites dénichées dans ce programme musical impressionnant. pa r
SARAH LEFERINK
MUSICALITÉ & ST YLE
Dans le genre matos rythmé, on ne présente presque plus Jonas, jeune rappeur genevois. Plume affutée, jeux de mots hauts perchés dans son rap, le meilleur moyen pour prendre une bonne claque. On retrouve une dimension politique qui flirte avec un esprit engagé, sensible mais lucide. Oxymore, son nouvel opus entre dures réalités et tendresse, sur des notes pianotées, guitarisées, agrémentées d’une basse et d’une batterie. Le tout en rappant, cela donne un melting-pot auditif assez déroutant. En parlant d’oxymore, place au silence musical sur la Promenade de la Treille. La Fête de la musique donne carte blanche aux formations genevoises telle que l'A ssociation Sonopack. Nous redécouvrirons donc leurs fameuses Silent Party. L’idée n’est évidemment pas de soustraire la musique à la fête, bien au contraire. Chacun armés de casques branchés sur audio HF, les participant-e-s choisissent librement la flamme musicale à laquelle ils désirent se brûler.
RELÈVE CLASSIQUE
Quelque chose saute littéralement aux yeux en découvrant cette nouvelle programmation concoctée pour fêter en bonne et due forme ses 25 bougies : la jeunesse est belle et bien mise à l’honneur. Jeunesse, synonyme de renouveau, d’espoir perdu ou retrouvé… bref, une véritable cure de jouvence pour ces festivités. Parce qu’il faut que jeunesse se fasse avec classe, on manquera pas de saluer l’initiative de L’Opéra-Théâtre junior qui fera découvrir les joies de l’opéra aux jeunes, en montant des opéras avec et pour eux, dans la Salle Franklin. L’histoire de Brundibár mettant en scène deux enfants durant la Deuxième Guerre Mondiale. Entre culture et divertissement, pouvait-on espérer mieux ? Puis, c’est au sein d’un atelier de confection de tambours que nos jeunots pourront réapprendre à se servir de leurs 10 doigts. Sonores, colorés, faciles à fabriquer, et c’est parti pour faire de la musique dans la rue et participer, même haut comme trois pommes, à la grande fête des sons ! Go Out! Magazine
Fête de la Musique Du 17 au 19 juin 2016 Différents lieux à Genève www.ville-ge.ch/culture/fm www.fetedelamusique.ch
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ON DANSE
LIVE / CLUBBING
PREMIÈRE MUSICALE À BALEXERT Du 22 au 25 juin, le temple commercial Balexert accueillera la Fête de la musique pour une première édition musicale. Mieux encore, ce seront principalement des groupes genevois, aux styles très différents, qui seront mis en avant pour découvrir leur répertoire. Cette première saison promet d’attirer un public varié, histoire de déclarer sa flamme aux sonorités made in Geneva. Sélectionnés méticuleusement par un jury, les 17 groupes et artistes performeront durant ces 4 jours placés sous le signe de l’amour de la musique. Trois d’entre eux; Samia Tawil, Manu pour les intimes et le groupe Perfect Crime, nous livrent leurs impressions pré-féstivités. pa r
SARAH LEFERINK
Perfect Crime (groupe de metal-punk)
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LIVE / CLUBBING
SOUNDS OF FREEDOM
MANU DANS LA CASE DE L’ONCLE TOM
Dans un monde parallèle, si Lenny Kravitz et Alanis Morissette avaient eu une fille, elle ne serait autre que Samia Tawil. Bien connue dans l’univers scénique soul-rock, la chanteuse au look débridé et son band composé de 7 virtuoses se produiront sur la scène de Balexert pour une immersion totale dans sa sphère métissée, respirant de liberté.
Poussant la chansonnette française à la base, l’artiste Manu pour les intimes s’est vu reconverti dans un style qui désormais lui colle à la peau: le country-blues. Ou encore comme il aime l’appeler “du blues déglingué”. Et en matière de déglingue, Manu et ses musiciens s’y connaissent bien. Véritables artisans sonores, ils n’hésitent pas à faire ressortir des sons émanant des objets les plus banals du quotidien. Auteur, compositeur inspiré du vieux blues des fermiers noirs dans les années 30, son répertoire se veut Bob Dylan-ien, à coup de basses, guitares, percussions et harmonica…
Que représente pour vous une scène, comme celle de Balexert? Il est vrai que de jouer dans un tel endroit est quelque peu atypique, mais cela m’est déjà arrivé de jouer par exemple dans certains magasins/disquaires. C’est souvent l’occasion de beaux échanges spontanés, puisque le public présent n’a pas toujours « prévu » de venir et se retrouve d’un coup plongé dans l’univers musical d’un artiste.
Quelle performance comptez-vous proposer? Je serais à la voix, accompagné de mes 2 autres acolytes : Guillaume Lagger à l’harmonica et Sylvain Fournier à la percussion ; je vous préviens il est complètement frappadingue, et nous emmène souvent très loin avec son washboard.
Quelle performance proposerez-vous ? Nous proposerons un live très rock/soul à l’américaine, aux influences vintage et aux accents métissés, parfois orientaux, en référence à mes origines. Comme nous sommes en train de revoir notre show en vue de certains grands festivals, en y incorporant certains arrangements et certaines parties de danse, nous pourrons pour la première fois offrir cette nouvelle mise en scène au public genevois.
Fête de la Musique à Balexert Du 22 au 25 juin 2016 Balexert Avenue Louis-Casaï 27 058 573 36 00 www.balexert.ch
SCÈNE DE CRIME
Le groupe ne s’en cache pas : c’est l’explosion totale. En effet, Perfect Crime, ce groupe local metal-punk puise son inspiration chez David Bowie, Iron Maiden, Pink Floyd, ou encore… Star Wars. Musique de l’espace, ou tout simplement une musique percutante, mélodique et puissante. Que représente pour vous une scène comme Balexert? C’est assez étonnant comme lieu, mais je pense que cela nous donne accès à un public différent, ce qui est bénéfique pour la Fête de la Musique. On a élaboré un set de 1h avec nos compositions mais également des reprises connues que le public adore en général. Comment décrire votre univers? Explosif! [rires] Mais aussi percutant et ambitieux! On aime sortir des sentiers battus, et du fait qu’on s’entende musicalement bien, on a finit par devenir vraiment amis. C’est important pour l’harmonie du groupe et de la musique, car ça se ressent.
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LA RELÈVE
Avec pour crédo le mythique « Rire, c’est bon pour la santé » du président de la Confédération, on s’est refait une santé en ressassant l’un des plus illustres préjugé local: «la scène musicale genevoise, c’était mieux avant ». C’est sous ces joyeux auspices que se dévoile le label indépendant genevois, Eica. Fondé en 2015 par deux frères, Fabio aka Nocastrum et Ariel, il se consacre intégralement à la musique électronique à travers une dizaine d’artistes qu’il regroupe. Loin de se limiter à produire, il se définit comme un véritable incubateur destiné à affûter la griffe de ses membres. Un laboratoire où les artistes sont invités à expérimenter en conjuguant leur style respectif à travers diverses collaborations. Une dynamique à l’image même du parcours de ses instigateurs. Mués par la passion héritée d’un père mélomane, Fabio et Ariel on vu leur enfance se dérouler au rythme de courants auxquels ils sont très tôt été initiés : classique, jazz garage, psyché-rock, hip hop puis électronique. L’insatiable soif de recherche débouchera 6 ans plus tard sur la fondation d’Eica. Un prolifique label qui signe début de ce mois la sortie du premier album de Lacrema : « Sad Engineering. pa r
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ON DANSE
LIVE / CLUBBING
Le contexte actuel à Genève se prête-t-il à ce genre d’initiative ? Malheureusement les lieux avec une approche pointue de la musique électronique tendent à disparaître. Parallèlement la fracture entre « culture de divertissement » et « culture alternative » semble s’accroître. On assiste toutefois à l’émergence d’une relève pour laquelle on se démène avec d’autres. Quelles collaborations en perspectives ? Elles fusent ! Citons la chanteuse palestinienne Shams Asma avec notre beatmaker Idle et Ito, des remix de Weith pour Arms And Sleepers (mondialement connus) sur le titre « Have A Nice Life » et « King Capisce » ainsi que pour l’hyperactif ukrainien R.roo. Pour les Lives, nous avons la grande « Label Night » dans le cadre de la Fête de la musique le 18 Juin, le Live de « Hetan » au festival Les Digitales, et des évènements thématiques dans des lieux hors du commun que nous avons l’habitude d’organiser nous-mêmes que le public pourra découvrir en suivant notre page Facebook. Niveau sorties sont attendus le nouvel EP de Layer V », de Y/M et d’Anetic & Ito.
Une passion pour la musique qui débouche sur un label et non sur groupe, c’est atypique… Pour nous c’était une évidence. On a développé une véritable passion pour la musique électronique lors de nos soirées dans des lieux tels le Zoo, la Gravière ou le Motel Campo. Ce penchant nous a amené à effectuer des recherches de plus en plus poussées durant lesquels on se retrouvait, Fabio et moi, autour de sessions d’écoutes. Très vite, nous nous sommes aperçu que Genève débordait de talents dont certains étaient reconnus dans des milieux particulièrement pointus à travers le monde. Devant un tel potentiel, la suite est venue presque naturellement, il fallait un tremplin à ses artistes pour émerger. Comment étaient les débuts ? Laborieux mais passionnants. Nous avons la chance d’être suffisamment entourés et conseillés, notamment par notre père. Etant étudiant en art visuel à la HEAD et Fabio en ingénierie du son, nous disposions de quelques atouts dans le domaine technique. Pour le reste on a appris sur le tas à force, de soutien et de persévérance. Notamment pour ce qui est de garantir les droits d’auteur. Pour les artistes, nous n’avions pas eu besoin d’aller chercher plus loin que notre entourage. Weith, Hetan, Layer V étaient des amis de longue date, qui se sont aussitôt montrés enthousiastes. Au fur et à mesure Idle, Ito (basé à Berlin), Lacrema, Latchkey, La Pièce, Layer V et Y/M se sont joints à nous pour compléter le label. Il a fallut très vite organiser des workshops, pousser les artistes à se connaître, se faire confiance pour ensuite collaborer et construire une cohérence de groupe. Un investissement de taille largement récompensé puisqu’aujourd’hui nous pouvons nous prévaloir d’être une véritable famille qui cultive la diversité et où chacun jouit d’une totale liberté. Go Out! Magazine
EICA RECORDS www.eicarecords.bandcamp.com www.soundcloud.com/eicarecords www.facebook.com/eicarecords
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1 JEUX, SET ET SCRIPT!
Caran d’Ache poursuit sa ligne en collaboration avec des artistes et talents du monde entier. On se souvient de l’élégant instrument d’écriture dessiné par Mario Botta ou encore de la série polychrome de Paul Smith. Véritable ode à l’univers du tennis et particulièrement à la talentueuse tenniswoman Belinda Bencic, le nouveau Ecridor Match Point allie précision, qualité et longévité. On admire les fines gravures réalisées au laser qui enrobent le stylo, qui évoquent le maillage d’un filet de tennis. L’embout du stylo quant à lui représente une petite balle de tennis en relief, figurée à l’aide d’un marquage par tampographie recouverte de résine translucide. La Maison Caran d’Ache, sponsor principal de l’athlète, célèbre avec ce dernier objet l’excellence sportive, histoire d’écrire en restant alluré. Caran d’Ache Limited Editon Ecridor Match Point www.carandache.com
FRENCH TOUCH IN SWITZERLAND
Nouvelle saison, nouveaux atours. Avec l’été, c’est un must have made in France qui débarque en Suisse : le Coq Sportif. Icône hexagonale par excellence, la marque sera disponible sur internet pour être livrée partout en Helvétie. Vénérable maison créée en 1882, fameuse pour ses jerseys qui ont habillé les cyclistes Eddy Merckx et Jacques Anquetil, le tennisman Yannick Noah pour sa victoire à Roland-Garros, les rugbymen du XV de France ou encore les footballeurs argentins victorieux en 1986. Elégance au revers, confort à l’avers, la médaille française a de beaux jours devant elle. Sportif ou feignasse, il faut toujours être classe !
www.lecoqsportif.com
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2 RETOUR À LA TERRE
Derrière le nom Goodie Healthy Food se cache le nouveau concept signé Gilles Desplanches. Comptant déjà quatre boutiques dont l’une est attenante à la principale du quartier des banques, l’enseigne se veut résolument engagée à sublimer les produits de saison issus de l’agriculture locale. Dans une ambiance rétro mêlant couleurs pastel, les gourmandises se déclinent en créations à base de tofu, birchers et salades à composer soi-même. Un vaste choix de douceurs sucrées et salées toutes certifiées bio et éco responsable. Un engagement érigé au rang de priorité, au point de compter parmi leur partenaire Biolia, qui s’occupe des solutions écologiques. Un concept food résolument déterminé à faire de chacune de vos bouchées un bon bol d’air frais
SEPHOR A EXHALE MANOR
S’il manquait quelque chose à la cité de Calvin, c’est bien la touche vénusienne de Sephora, la maison française spécialisée en parfums et produits cosmétiques. L’annonce de l’arrivée du temple de la beauté sonne une nouvelle aire. Sephora, héraut de la cosmétologie dans toute sa splendeur, s’implante entre les quatre murs de Manor. La marque du groupe LVMH a également inauguré un concept inédit de «shop in shop» qui sera ensuite décliné dans d'autres pays. Surprise, Sephora n’est pas venu seule ! En effet, vingt-deux marques dont douze en exclusivité seront là pour satisfaire les fashionistas. Dans le reste de l’Helvétie, la marque prévoit d’étendre son aura parfumée à travers six nouvelles enseignes en Romandie.
. Goodie Healthy Food www.legoodie.ch
Sephora chez Manor Rue Cornavin 6, 1201 Genève Tél. 022 909 46 99 www.sephora.fr www.manor.ch
Café Gilles Desplanches Rue de la Confédération 2 1204 Genève Balexert Avenue Louis-Casaï 27 1211 Genève Aéroport de Genève Route de l'Aéroport 21
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3 BIBARIUM CHANGE DE DÉCORUM
Le Bibarium fut un haut lieu des assemblages cultures et vins durant ces 10 dernières années. La petite cave de la cave accueillant plus de 300 concerts éclectiques. Armé dorénavant d'un savoir faire diplômé, publié et reconnu en œnologie, allié à une expérience unique dans le conditionnement en Bag-in-Box, la jeune équipe se concentre désormais sur le précieux nectar et déménage dans tous les bons bistrots genevois. Une expertise unique qui permet au Bibarium de sélectionner, conditionner et acheminer, de la nature à votre verre, une riche palette d'arômes au goût prononcé.
UN TEMPS POUR S’ASSOIR
Grâce à la qualité de ses meubles et ses valeurs essentielles, l’agence WB form détient aujourd’hui le privilège de collaborer avec des designers de renommée mondiale. Ici, elle convie l’architecte japonais de renommée internationale et lauréat Pritzker Shigeru Ban. Procédé également utilisé chez WB Form pour sa collection « Carta » qui mène les valeurs fondamentales comme l’écologie plus loin dans la conception et la production. Prenons la Lounge Chair, dont la structure est élaborée à partir de contreplaqué de bouleau. Son assise mince, hydrofuge, orné des fameux tubes de carton va de pair avec les formes naturelles et organiques qui contribuent à l’atmosphère agréable et harmonieuse qui se dégage de ce mobilier de luxe signé Shigeru Ban. wb form Talstrasse 15 8001 Zurich 044 215 95 00 www.wbform.ch
www.bibarium.ch
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SANS LONDRES D’'UN DOUTE par
MINA SIDI ALI & MABROUK HOSNI IBN ALEYA
Vue depuis le Shangri-La Hotel, The Shard, Londres
Telle une affolante polyphonie de questions, toujours en avance sur ses multiples réponses, Londres avance plus vite que son ombre. Son nom suffit à évoquer instantanément un maelström de styles de vie, un mix de cultures et de soulèvements artistiques qui n'en finissent jamais de clamer leur spécificité. De gratte-ciel en buildings babéliens découpés sur l'horizon de la City, on est happés par les dédales de quartiers contrastés. Ainsi, ici les constructions contemporaines (The Shard, Tate Modern, Pavillon Serpentine..) donnent l’accolade à l’architecture victorienne, classique, baroque et néobaroque. Pas étonnant que Londres finisse par «S» puisque la ville se conjugue au pluriel. De visage, elle n’en compte pas un ou dix mais mille. Sa finesse n’a d’égal que le dynamisme et l’originalité d’une ville dont le talent est de constamment se réinventer sur les vestiges de son passé. Jalousée au point d’être raillée, Napoléon disait à son sujet qu’elle n’était qu’une nation de boutiquiers. Peut être, mais elle demeure une terre d’idéaux, d’ouverture et de culture. Virée avec SWISS dans une cité qui jamais ne dort pas sur ses lauriers. 51° 3 0 ’3 0 ’’ N 9°07’32’’ W
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LHR
Durée du voyage: 1h45m Distance depuis GVA: 746 km
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AVANT- GOÛT DE LIBERTÉ
Jour de voyage ! A l’image de votre bagage votre enthousiasme est gonflé à bloc, passeport en poche, vous enfilez votre veste puis d’un air assuré vous voilà prêt à vous jeter corps et âme dans l’aventure : Direction l’arrêt de bus. Vous êtes en retard, vous courrez et manquez à deux reprises de vous prendre les pieds dans votre valise, le bus et déjà passé. Qu’à cela ne tienne, un brin soucieux vous êtes déterminés à profiter de votre sentiment de liberté, vous attendez le prochain : Le voici bondé comme l’était votre enthousiasme. Vous relativisez à mesure que la ceinture de votre sac vous scie l’épaule et la clavicule. Vous minimisez. A la gare vous voici à nouveau à courir, de même à l’aéroport jusqu’à l’avion. Essoufflé et dépareillé, vous vous retrouvez au bord des larmes à fixez une affiche publicitaire exhibant un passager serein, tout sourire et tiré à quatre épingles. Détrompez-vous, il ne s’agit pas d’un mythe, juste d’un passager Black Lane. Un service où berline et chauffeur viennent vous cueillir, telle une pâquerette, au saut du lit pour vous accompagner jusqu’à l’aéroport pendant que vous prenez un malin plaisir à parcourir l’horoscope de votre collaborateur resté au bureau. Le vol passé, un autre chauffeur de la même compagnie vous attend à l’arrivée avec une affiche personnalisée. L’occasion de déclarer votre flamme à votre bien aimé(e) ou … lui avouer que vous avez discrètement ôté ses vêtements pour placer votre paire de bottines préférée.
The Shard
L’ÉCLAT DE VERRE
Siégeant dans une monument de verre, au cœur de Southwark, le Shangri-La s’étire du 39ème au 52ème étage de ce qui n’est autre que la plus grande tour d’Europe de l’Ouest: Le Shard dessiné par Renzo Piano. Offrant une vue à 180 degrés de la métropole, certaines fenêtres octroient aux pupilles le plaisir de plonger directement des Houses of Parliamant jusqu’à Canary Wharf. Une atmosphère aérienne amplifiée par l’agencement traditionnellement contemporain et minimaliste du lobby. Il en résulte une sensation de lévitation au point que la BO de l’Odyssée de l’espace raisonne automatiquement dans nos têtes. Une variation au piano plutôt, puisqu’au Shangri-la, le grandiose est avant tout une affaire d’élégance. Des fastueuses plaques de marbres qui ornent ses murs, les yeux sont constamment conviés à venir épouser les innombrables petits détails du palace. Tout y est arrangé au millimètre près, des senteurs à la disposition des journaux à l’entrée du restaurant et du bar. Clou du spectacle, ce dernier se trouve au même étage que la piscine à débordement : Au 52ème. L’occasion de piquer une tête au sommet de l’Europe avant de voir défiler son existence autour du meilleur cocktail de Londres : Le Cycle de Vie.
Black Lane Disponible dans 50 pays à travers le monde. www.blacklane.com
BAPTÊME AÉRIEN
Une heure avant de diner, rien de tel qu’une petite promenade pour se mettre en appétit. Le temps étant compté, 18 minutes suffisent largement pour se rendre aux Houses of Parliament, avant de jeter un coup d’œil à Buckingham Palace puis au London Eye et de pousser le tour un peu plus loin vers la Tour de Londres, le Shard, l’Abbaye de Westminster ou voir même jusqu’à la City… Non, Londres n’a pas rétréci ! Il ne s’agit pas non plus de la visite d’une hypothétique maquette de la ville mais bel et bien son survol ! C’est ce que nous propose The London Helicopter avec ses trois formules : London Buzz avec ses 12 minutes de vol, London Sights, 18 min et London Max qui propose d’investir l’hélicoptère pour une valse aérienne de 30 minutes.
Shangri-La Hotel, At The Shard, London 31 St Thomas St, London SE1 9QU, Royaume-Uni www.shangri-la.com/fr/london/shangrila
The London Helicopter 1 The POD Building, Bridges Ct, London SW11 3BE 00 44 20 3733 9469 www.thelondonhelicopter.com Go Out! Magazine
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BRUNCHER DANS UNE SOUCOUPE
MECQUE DE LA GASTRONOMIE ET DU DESIGN
Des visions troublantes peuvent survenir aux voyageurs qui s'aventurent dans le Hyde park de jour comme de nuit. Comme par exemple, se retrouver perché dans une station spatiale abandonnée à picorer des nourritures ailées, tandis que des étrangers leur murmurent : « Puis-je vous présenter notre pain? » C’est l’effet que peut faire une visite au restaurant Le Magazine. Détonnant dans le paysage assez sage des jardins de Kensington, ce lieu fait face à la Sackler Gallery de la Serpentine, comme le bassin d'une baleine se fusionnerait à un mémorial de guerre soviétique en briques datant du XIXème siècle. Conçu par Zaha Hadid en 2002, le restaurant est une audacieuse déclaration d'intention créative. A tester les yeux écarquillés comme des soucoupes.
Momo aka Mourad Mazouz, propriétaire des restaurants marocains 404 (à Paris) et Momo's (à Londres), a conçu en 2002 ce giga temple de la gastronomie et du design: Sketch. Avec Pierre Gagnaire aux cuisines, Mourad s'est offert le plus grand pour donner naissance à un des projets les plus fous de Londres. Avec son goût du risque, cette machine à idées visionnaire s’érige au rang de it-boy londonien. Son labyrinthe de 2 500 m2 a coûté quelque 19 millions d'euros et emploie 160 personnes. L’espace consacre les effets décalés : pièces modulables, mobilier amovible et flottant, bar gonflable, salon de thé stylé, bijouterie de luxe côtoient le restaurant gastronomique, aux allures de bordel 1900, et les toilettes en forme d’œufs géants déroutants. Après Martin Creed, c’est David Shrigley en 2012 qui investit la galerie Sketch avec 239 dessins, formant ainsi la plus grande exposition jamais conçue par l’artiste écossais. La splendeur de Sketch n'a d'égal que son anticonformisme: comme une gifle aux conventions de la restauration!
The Magazine Restaurant Serpentine Sackler Gallery, W Carriage Dr, Kensington Gardens, London W2 2AR, Royaume-Uni www.magazine-restaurant.co.uk FRINGUANTE FRINGALE
Sketch 9 Conduit St, London W1S 2XG, Royaume-Uni https://sketch.london
On nous avait conseillé d’y aller brunch, faute de dimanche dans un week end, on a opté pour un diner. Lumineux, épuré, le lieu et la cuisine du chef Bill Granger convient à l’appétit. Sur le comptoir, il y a très vite quelques entrées et par-dessus, il y a vous! Vous, sans histoire, sans complexe, enchantée du hasard, ravie de plats à la cuisson facile, minaudant un burger aux crevettes, grappillant des beignets de courgettes, taquinant de la sucrine avec un pouding au riz, poire pochée et gingembre crumble en milligrammant les plaisirs et poussant la régression jusqu'à sucer votre pouce. Granger & Co Clerkenwell 50 Sekforde Street, Londres EC1R 0HA https://grangerandco.com
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CABINET DE VOR ACITÉ
Tout ce que Ian Shrager touche se métamorphose en art. Cet hôtelier, cofondateur du Studio 54, le démontre encore une fois avec Berners Tavern, l'éblouissant restaurant de The London Edition hotel. Ancienne salle de bal baroque, le lieu est orné de peintures aux cadres dorés. Le chef étoilé Jason Atherton y sculpte les poissons, viandes et légumes d’une main de maître. On en a presque des scrupules, à planter sa fourchette dans ces magnifiques classiques anglais revisités. La cave séduisante et les desserts du chef pâtissier français complètent le tableau avec brio. Un chef-d'œuvre! Berners Tavern at The London Edition Hotel, 10 Berners Street, W1T 3LF www.bernerstavern.com www.editionhotels.com/london
BISE D’AUTHENTICITÉ EN DÉBUT DE SOIRÉE
Lové dans le quartier d’Hackney, loin de la sophistication de Saint James ou de la frénésie d’Hoxton Street, Marksman brille tel un havre d’authenticité subtilement agrémenté de ces petites touches qui ont en font un lieu résolument branché. La décoration semble être resté figée au début du XXème siècle, comme la musique et les favoris de notre serveur jurassien. La porte entre-ouverte, on se retrouve immédiatement emporté par la chaleureuse cacophonie du lieu. Entre une lectrice emportée par le récit de son roman, deux pères de famille buvant leurs 40 ans et trois tablées de jeunes emportés par la perspective d’une longue soirée, une joyeuse sensation de légèreté vient nous titiller la panse et le gosier. La carte du bistrot mise toutes ses billes dans la gastronomie locale que le chef a pris soin de revisiter. Au diable gélatine et sauce à la menthe, ici c’est huître à la baie de Morecambe, pomme et concombre, moules farcies sur toast, bœuf à l’orge brun et sa crème de raifort… Les plats s’enchainent, les verres aussi, prolongeant à chaque toast le moment de grâce offert par ce puits d’allégresse. Marksman 254 Hackney Rd, London 00 44 20 7739 7393 www.marksmanpublichouse.com
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COCON À COOKIES
Petit paradis de douceurs sucrées attenant au Royal Café Hôtel, à deux pas de Piccadilly Circus, The Dessert Restaurant à de quoi réjouir la mine des accrocs au plus doux des pêchés. Rose, le lieu l’est résolument tant par son agencement, ses afternoon tea que par ses petits délices chocolatés. De véritables petits bijoux à papilles façonnés par un chef de renommé: Sarah Barber. Porte foulée, s’ensuit automatiquement une véritable bacchanale glycémique pour lequel on n’a pas manqué de céder notre âme pour un cookie en rab.
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The Dessert Restaurant au Royal Café Hôtel 68 Regent Street, Londres W1B 4DY www.hotelcaferoyal.com
La suite des tips shopping, culture & co sur le blog: www.gooutmag.ch/blog
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ON Y DORT
« TOUT N^'’EST QU'’ORDRE ET BEAUTÉ… » par
MABROUK HOSNI IBN ALEYA
«Un dandy sur les boulevards (…) il y flâne à loisir jusqu’à ce que la Breguet vigilante lui rappelle qu’il est l’heure de midi» tel est le prélude de notre expérience au 45 Park Lane. Non, nous ne sommes pas au bord de la Neva, dans la ville de Pouchkine, mais bien dans le très chic quartier de Mayfair à Londres.
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ON Y DORT
Faisant face à The Dorchester (dont il est membre de la même enseigne – Dorchester collection), tel son reflet au contemporain, le 45 Park Lane culmine parmi les établissements hôteliers les plus renommés de la ville. L’adresse 5 étoiles brille par l’originalité et le minimalisme d’un agencement subtilement relevé par quelques sculptures contemporaines. A mille lieues d’un étalage tapageur de luxe, l’atmosphère y est à la fois aérienne et chaleureuse laissant planer un sentiment d’intimité qui donne l’impression d’entrouvrir une parenthèse une fois l’entrée foulée. Pas étonnant qu’il soit au final prisé par une kyrielle de célébrités à l’instar Johnny Depp ou Kanye West.
Elaboré par le designer français Thierry Despont, l’agencement des chambres et des suites débouche sur un rendu oscillant entre originalité, avant-garde et sobriété. Faite de cuir et de bois, chaque chambrée offre un grisant sentiment de flottement avec le verdoyant Hyde Park comme vis-à-vis. Enfin, pour les plus fins des carnivores, le clou du spectacle se trouve au rez-de-chaussée avec le prestigieux restaurant : le Cut. Première enseigne en Europe du célèbre chef Wolfgang Puck, sa vision revisitée du grill à l’américaine vous fera fondre de délice devant un filet de bœuf Wagyu. Quant aux papilles des végétariens, elles auront tout le loisir de s’extasier devant le large choix de salades créatives proposées.
Londres est doté d’une kyrielle de parcs et d’artistes contemporains; le 45 Park Lane offre le meilleur des deux. Le Hyde Park s’ouvre littéralement aux pieds de l’hôtel et dans ses collections figurent des œuvres d'art de Damian Hirst (ses fameux papillons aux teintes changeantes dominent le restaurant Cut), Sir Peter Blake et Brendan Nielan, entre autres, créant ainsi une expérience hôtelière sophistiquée et enrichissante.
45 Park Lane 5 Park Ln, London W1K 1PN, Royaume-Uni Tél. +44 20 7493 4545 www.dorchestercollection.com/en/london/45-park-lane
Avec une offre volontairement limitée à 45 chambres et suites (exactement comme le nom le suggère), l’hôtel dispose d’une qualité d’accueil et de service des plus exclusives. A peine installé, que votre nom est déjà mémorisé. Il sera, tout au long de votre séjour, prononcé avec un délicieux accent anglais chaque foi que l’on vous salue ou s’enquiert de votre bien-être. A ce sujet, chaque détail susceptible de le stimuler fait l’objet d’une attention toute particulière, à commencer par vos petites habitudes. Go Out! Magazine
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MANGEZ SAIN
équilibré et local à Genève le Formu bocal
Restauration sur place | take-away | service traiteur
TAKINOA Nations Business Centre (NBC) Rue du Pré-de-la Bichette 1
Fnac Café by TAKINOA 16 Rue de Rive
TAKINOA du Nant, 12 Rue du Nant (Ouverture en février 2016)
Aussi à Lausanne, Nyon et Gland !
Juintakinoa_food_for_joy 2016
facebook.com/Takinoa 72
www.takinoa.com
ON PROFITE
COUP DE FOOD
5 55 SENS AU 777 ÈME CIEL par
OLIVIER GURTNER
Véritable Wunderkind de sa génération, le jeune chef Benjamin Luzuy continue de décliner les concepts et d’ouvrir des adresses. En avril, il a pris de l’altitude pour reprendre le restaurant éponyme de l’aéroport de Genève, désormais rebaptisé « Le Chef ». Dans un cadre élégant, contemporain et chaleureux, trois ambiances se dessinent : un bar, un salon et une salle de restaurant. Entre mobilier signé et mets gastronomiques raffinés, il faut se rendre derechef au Chef !
AUDACE GAGNANTE
Les plats parlent évidemment pour eux-mêmes, avec de beaux produits locaux, comme le wapiti de CollexBossy (préparé en tartare et fumé au foin), le Bœuf suisse au BBQ sur sarments de vignes ou encore le crumble à base... de Läckerli ! Les choix sont audacieux, les textures contrastées, les arômes très fins. On se réjouit de voir cette cuisine ludique et expérientielle entrer bientôt au Guide rouge ou au Gault et Millau. A côté du restaurant à configuration traditionnelle, il faut rappeler le bar avec les banquettes faisant face au Jura et l’espace lounge, très chaleureux (chose rare dans un aéroport). A noter enfin la terrasse –ouverte toute l’année– et les salons privés disponibles pour des rendez-vous de travail ou des événements privés. Pour le travail, entre deux avions, en famille (petits plats sur mesure pour les enfants) ou entre amis, les raisons ne manquent pas de faire le premier pas.
Le restaurant de l’aéroport mérite le voyage : une fois parcouru de longs couloirs et un mystérieux ascenseur, le cadre est posé. Un horizon entre tarmac et Jura, des arômes délicats, un cadre moderne et cosy, le voyageur est bien arrivé au Chef, une table désormais conduite par Benjamin Luzuy
Le Chef, restaurant gastronomique Route de l’Aéroport 13 1215 Genève 3ème étage 022 817 46 09 www.lechef-geneve.ch
LES QUATRE CUISSONS
Au Chef, on ne parle pas « viande », « poisson » ou « accompagnement » (c’est dire la place longtemps laissée aux légumes…). Concept innovant et intéressant, la carte se décline selon la préparation : cru/mariné, vapeur, feu vif, cuisson douce. Une belle occasion de redonner enfin leurs lettres de noblesse à des manières de cuisiner différentes et longtemps remisées au placard parce que soi-disant peu séduisantes. Go Out! Magazine
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ON PROFITE
ON SHOPPE
sacs à s'accaparer
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1. Roger Vivier Shoulder Miss Viv’ Petit Modèle, Roger Vivier, 1890 CHF, www.rogervivier.com / 2. Sac à main BOSS Bespoke de l’édition Runway, Hugo Boss, 1490 CHF, www.hugoboss.com / 3. Lunch bag clutch, Yohji Yamamoto, 365 CHF, www.farfetch.com / 4. Small jig by Lanvin box bag, Lanvin, 1960 CHF,www.store.lanvin.com /5. Overthepeak gym bag, Prism, 189 CHF, www.the-prism.ch / 6. Lucent basic tote, Issey Miyake, 440CHF, www.shopbaobaoisseymiyake.com
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HORLOGERIE
baroque
petite touche.........
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pop art
constructiviste
surréaliste
1.Skull face to face tourbillon, Speak Marin, Collection limité, Prix sur demande / 2. Drift silver,, Calvin Klein, 350 CHF /3. Popdancing, Swatch, 85CHF / 4. La Grande Reverso - hommage à René Magritte, Jaeger – LeCoultre, Collection limité, Prix sur demande
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COSMÉTIQUE
I've got you under my skin Oily & Shiny
Neuves effluves
De l’huile précieuse dans un vernis? On croirait presque rêver. Et pourtant L’Oréal nous l’introduit dans son nouveau vernis, décliné en 22 teintes différentes, intenses et sophistiquées. Quatre cents poils composent le pinceau pour une application précise et professionnelle.
Clarins créé une nouvelle gamme de crèmes aux senteurs variées pour guérir nos mains des vestiges de l’hiver. Feuille de figuier, d’oranger ou de thé blanc, cette édition limitée nous offre des arômes singuliers tout en offrant le fidèle confort propre à Clarins.
Vernis à ongles, Color Riche, le vernis à l’huile, 110 Crystal, L’Oréal, 13,50ml, 12,90 CHF
Crème Jeunesse des mains, parfum feuille de thé blanc, Clarins, 30 ml, 15 CHF
On adore avant tout l’aspect pratique de ce nouveau savon pré-découpé aux senteurs de lavande doté de vrais bouts de lavande pour aider à l’exfoliation optimale de la peau. Une expérience olfactive de premier choix qui laisse sur notre épiderme la délicieuse empreinte de l’icône de la flore provençale. Lavande Savons Pré-Découpés, L’Occitane en provence, 2 X 100g, 18 CHF
Crème intégrale
Trio de rêve
La fatigue et le stress accélèrent le vieillissement, c’est bien connu. Le problème n’est pas de vieillir, mais de bien vieillir. Le soin triple action de La Prairie associe les bienfaits d’un soin, d’une crème teintée et d’une protection solaire. Le laboratoire suisse marque un nouveau point avec cette crème à l’effet global.
Pour hydrater votre peau quand il fait chaud, Benefit a créé le soin hydratant en un instant. Il apaise et protège aussi le visage avec une protection SPF 15. Une crème triple action qui fera de lui notre meilleur ami. Tripe Performing Facial Emulsion SPF15 PA++, Benefit, 50ml, 42,90 CHF En vente chez Sephora Manor
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Gourmande de lavande
Cellular Swiss Ice Crystal Transforming Cream SPF 30, La Prairie, 30ml, 223 CHF
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COSMÉTIQUE
Bouclier d’été
Sortez vos antisèches
Sisley nous concocte un véritable bouclier contre les rayons solaires trop agressifs. On dit oui à sa texture fine et soyeuse, suffisamment légère pour se faire oublier mais qui résiste efficace dans l’eau et dans toute autre situation. Super Soin Solaire Teinté SPF 30, Protecteur de jeunesse, Sisley, 40 ml, 150 CHF
La sécheresse capillaire a enfin un adversaire de taille. Phyto élabore une crème de soin lavante pour cheveux secs, non moussante et carrément renversante. Les coiffeurs professionnels ont validé ce concept innovant condensé entre un shampooing et un conditionneur. Douceur, luminosité, hydratation et souplesse sont les douces promesses de ce nouveau soin à intégrer dans notre routine capillaire. La crème de soin lavante pour cheveux ultra-secs, Phyto, Phytoelixir, 75ml, 23,30 CHF
Poudre solaire Guerlain célèbre le retour du soleil en revisitant sa Terracotta, notre allié fidèle pour un teint hâlé. La marque nous fait donc redécouvrir son produit phare à travers un nouveau packaging ambiance ethno-chic, dans ce boitier en bois. On découvre un large miroir et une poudre bicolore qui unit la teinte de la Terracotta et la it-couleur de l’été: un rose piqué d’or qui illumine le bronzage. Terracotta Pause d’été, Browzing Powder Duo, Edition Limitée, Guerlain, 49.50 CHF
Soin merveille Gloire au lait sublimant de beauté, avec sa formule composée principalement d’ingrédients naturels, enrichie de 6 huiles végétales précieuses. Notre corps sentira la Fleur d’Oranger, le Magnolia et la Vanille, de quoi devenir totalement addict. Prodigieux, Lait parfumé pour le corps, Nuxe, 200ml, 22,50 CHF
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Peau qui scintille Inspirée par l'île tahitienne de Motu Tane, la collection Tahiti Bronze de NARS se dote de notre coup de coeur de la saison: le Monoï Body Glow. Pour la beauté du teint et même des cheveux, cette huile sent le ciel et pénètre rapidement dans la peau pour un effet doux, légèrement scintillant et hydratant.
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ON PROFITE
BIEN-ÊTRE
5L'’OCCITANE: HÉRAUT PROVENÇAL par
Mina Sidi Ali & Nyata Riad
La lavande, la verveine, la pivoine, le romarin… des senteurs propres à une région pas si lointaine – la Provence – dont les essences sont encensées par l’Occitane, une marque de cosmétique oscillant entre beauté végétale, naturelle et authentique depuis 40 ans. Et si le label devenu ambassadeur du sud de la France connaît aujourd’hui un succès planétaire – près de 3000 boutiques dans le monde! – il n’en oublie pas les valeurs sur lesquelles il a été fondé par Olivier Baussan en 1976! Associés à une expertise de pointe en recherche cosmétique, l’engagement philanthropique, la traçabilité des ingrédients, la protection et la mise en valeur du patrimoine, méditerranéen en particulier, constituent le cœur de l’Occitane depuis ses débuts. Daniel Keppler, country manager pour la Suisse, nous accueille dans la boutique, sise rue de Rive – une des plus belles d’Europe paraît-il – pour un entretien en forme d’escale florale. Extraits. Juin 2016
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ON PROFITE
BIEN-ÊTRE
L’Occitane s’investit dans des actions philanthropiques en faveur des malvoyants et pour l’émancipation économique des femmes. Pourquoi ? Il s’agit des deux axes principaux au travers desquels s’exprime l’engagement de la marque. Le premier prend sa source au Burkina Faso: Olivier Baussan, baroudeur dans l’âme, y a découvert la noix de karité. En plus de ce nouvel ingrédient et toutes ses vertus, il y a aussi rencontré les femmes qui le produisent et a décidé de soutenir leur émancipation. En 1982, environ 12 femmes travaillaient dans la coopérative ; dorénavant ce sont près de 17'000 Burkinabées qui s’activent pour leur propre fondation, comme productrices et vendeuses de karité, que l’Occitane leur rachète au-dessus des prix du marché. Le deuxième axe s’oriente sur le soutien aux personnes malvoyantes. Il passe par la mise en place d’étiquettes en braille sur les emballages. D’ailleurs, L’Occitane fut une des premières enseignes à le faire, en 1997. Depuis 2001, notre enseigne soutient l’ONG Orbis qui lutte contre la cécité évitable dans le monde. La création en 2006 de la Fondation L’Occitane a permis de gérer sur la durée ces deux grandes lignes directrices de l’engagement de la marque, avec la conviction que c’est en concentrant les efforts sur des questions précises que l’on peut vraiment faire évoluer les choses!
L’Occitane célèbre cette année ses 40 ans. Comment a débuté cette odysée beauté? Le fondateur de la marque, Olivier Baussan, passionné de botanique, a entamé cette aventure alors qu’il distillait des huiles essentielles typiques de la région, telles que le romarin ou la lavande, écumant les marchés provençaux à bord de sa camionnette, avant d’acquérir une petite usine de fabrication de savons. Celle-ci lui a permis de réhabiliter le savoir-faire qui entoure la fabrication des savons de Marseille. De fil en aiguille, la production a pris de l’ampleur, d’abord en France puis à l’international dans les années 1990. Aujourd’hui, Olivier Baussan reste la source d’inspiration de l’Occitane car il incarne la Provence comme nul autre! Il en parle avec beaucoup de cœur et de passion et il a également participé à l’élaboration des packagings anniversaire. Il continue d’autre part son travail de valorisation du patrimoine provençal, entre autres en soutenant les producteurs locaux d’huile d’olive. C’est également lui qui est à la base des valeurs de la marque ; comment cela se concrétise-t-il au sein d’une entreprise qui réussit ? L’unes des forces de l’Occitane réside justement dans la constance de son identité. Il n’y a pas d’effet de mode. La nature et ses limites sont respectées et un point d’honneur est mis à ce que la traçabilité des ingrédients soit toujours garantie. En visitant l’usine qui fabrique les produits, vous avez vraiment l’impression d’être dans une distillerie d’huiles à l’ancienne : le rythme y est doux, le savoir-faire est identique ; simplement c’est plus grand! Ce savoir-faire bénéficie en plus de l’expertise des chercheurs de notre centre d’innovation en matière d’aromathérapie et de phyothérapie, permettant ainsi d’allier le meilleur de la modernité et de la tradition. Go Out! Magazine
L'Occitane en Provence Rue de Rive 2 1204 Genève Tél. 022 310 38 30 http://ch.loccitane.com
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URBAN SUMMER IS COMING
AGENDA Cinéma / expositions / classique / théâtre / danse / en famille / là-bas…
GO OUT ! LANCE SON AGENDA ONLINE SUR SON SITE WWW.GOOUTMAG.CH ! Automatiquement synchronisé avec l’application Toot Sweet l’agenda online vous permettra de suivre toute l’offre culturelle et événementielle genevoise heure après heure, semaine après semaine mois après mois. Enfin, pour les plus curieux, un répertoire regroupera l’ensemble des lieux culturels de la ville et leurs programmations. Dès aujourd’hui, vous ne trouverez sur le magazine que les expositions, les concerts de musique classique et les pièces de théâtre. Go Out! Magazine
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AGENDA
CINÉMA
ÉCRAN TOTAL Le printemps ? Une période idéale pour se retrouver dans une salle de ciné, histoire de se prélasser, eh oui à l’ombre d’un écran. Quatre films qui ont tapé dans l’œil de la rédaction.
SUR LES TR ACES D’EICHMANN
PASSION À L'ÉTAT PUR
Juif, homosexuel, Fritz Bauer (Burghart Klaussner) avait été envoyé, dès 1933, dans un camp de concentration, mais avait réussi à s’enfuir en partant pour le Danemark. Dès son retour au pays en 1949, il n’a plus eu qu’un but: confronter l’Allemagne à son passé nazi, rouvrir cette mémoire nationale étouffée. Ainsi, quand en 1957, devenu juge, il apprend qu'Adolf Eichmann se cache à Buenos Aires, il demande à l’Allemagne de l’aider à le juger. Les tribunaux allemands préfèrent tourner la page plutôt que le soutenir. Fritz Bauer décide alors de faire appel au Mossad, les ser vices secrets israéliens. Il se voit poussé à trahir sa patrie afin de lui en sauver l'honneur. Le film sur fond d’intrigue historico-politique met en exergue de manière pertinente d’autres thématiques comme l’homosexualité, problématique à une époque où elle était encore considérée comme un délit. Le réalisateur Lars Kraume rend ici justice à un personnage historique ayant mené magistralement un combat contre l’oubli collectif.
John From est le second long-métrage de João Nicolau après L'Épée et la rose en 2010 une é p opé e du côté des pirates. C ’e s t t o u j o u r s aussi investi, que ce poète lisboète nous livre un film fable fantastique, une variation sur le thème de la jeune fille dont il a lui même écrit le scénario, monté l'image et le son, en plus d'avoir réalisé. Ici, il y narre la quête amoureuse de Rita 15 ans. La vie de l’adolescente semblait jusque-là réglée comme du papier à musique, jusqu'à l’arrivée de son voisin Philippe qui bouleverse son existence. Il y dissèque à la loupe le cœur d'une jeune fille de 15 ans avec audace. L’imaginaire singulier du réalisateur - allégorique à souhait - se dévoile communicatif. Tout y est un brin aérien, et on se laisse aisément transporté par la passion juvénile de Rita à travers une BO fabuleuse. Ardent comme le cœur d’une adolescente, ce voyage fantasque ravivera les esprits les plus noircis. John from de João Nicolau Au Spoutnik en juin, le réalisateur présentera le film l e mercredi 15 et le jeudi 16 juin
Fritz Bauer, un héros allemand de Lars Kraume Dès le 8 juin, Les Scala
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AGENDA
CINÉMA
LÉGUME EN BANDE
Comme chaque année, la Quinzaine des Réalisateurs débarque au Grütli. Pour cette édition, on y découvre un film d’animation au nom plus qu’évocateur: Ma vie de courgette. Non, ceci n’est pas un film de potager destiné aux amoureux des légumes, mais bien une pépite d’animation suisse et française produite par le genevois Claude Barras! Ici on suit en jubilant, l’histoire de Icare dit «Courgette» qui vit seul avec sa mère depuis que son père est parti avec une «poule». Par un malheureux concours de circonstances, notre mini-protagoniste se retrouve dans un foyer où il intègre une équipe contrastée de jeunes enfants terribles, cependant il devra mériter sa place parmi un gang de moutards. Dès lors, une véritable épopée naîtra de la cohésion de la petite troupe, qui se trouvera le but commun de sauver l’une des leur, menacée par sa tante de la reprendre pour profiter de sa pension alimentaire. Entre émotions juvéniles et prouesses techniques, ce film saura réveiller votre cœur d’enfant, si ce dernier sommeillait profondément.
AH! ÇA IR A, ÇA IR A, ÇA IR A
C’est le film dont tout le monde parle. Après avoir franchi la barre des 400'000 entrées en France, il d é b arque e n Suisse. Le documentaire engagé de François Ruffin, Robin des bois du cinéma, suit et soutient la croisade de la famille Klur contre le groupe LVMH de Bernard Arnault. Après avoir perdu leur emploi, suite à la délocalisation de leur usine qui fabriquait des costumes Kenzo (Groupe LVMH), en Pologne, un couple Ch’tis se voit criblé de dettes, risquant désormais de perdre leur maison. Le film nous fait découvrir l’univers parallèle de l’anti-lutte des classes. Un cas local qui nous offre en concentré un résumé presque global du système. Au-delà de mettre en lumière l’envers du décor d’un grand groupe du CAC 40 et ce à travers un humour cynique, François Ruffin nous sort de l’impuissance et nous vend du rêve. On assiste au triomphe de David face à Goliath puisque le réalisateur fait trembler Bernard Arnault. On sort de la projection chargé comme une centrale électrique, prêt à tout dégommer. Merci Patron!, se dévoile en véritable clairon ravivant les espoirs des employés les plus opprimés.
Ma vie de courgette de Claude Barras A découvrir jusqu’au 5 juin en avant-première durant la Quinzaine des réalisateurs au Grütli
Merci Patron! de François Ruffin Dès le 22 juin, Les Scala
Go Out ! Magazine
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QUARTIER DES BAINS Andata.ritorno - laboratoire d’art Contemporain Rue du Stand 37 | 1204 GE 022 329 60 69 www.andataritornolab.ch —Prismes -Une exposition des étudiant-e-s en Bachelor Interaction de la HEAD Jusqu'au 18.06 Art & Public – Cabinet PH Rue des Bains 37 / 1205 Genève 022 781 46 66 www.artpublic.ch Art Bärtschi & Cie 24, rue du Vieux-Billard 1205 Genève 022 310 00 13 www.bartschi.ch —WPO WPA WPC IPF – Mathieu Dafflon Jusqu’au 02.07
EXPOS
Blondeau & Cie Rue de la Muse 5 | 1205 GE 022 544 95 95 www.blondeau.ch —Jonathan Monk - The Life Sized Black (a Porsche for RH) Jusqu’au 09.07 Centre d’édition contemporaine Rue des Rois 15 | 1204 GE 022 310 51 70 www.c-e-c.ch —Sept sont tombés vers le ciel – Mathis Gasser Jusqu’au 03.10
Fonderie Kugler 4bis rue de la Truite 1205 Genève www.usinekugler.ch — Aequum – Alexandra Haddad Jusqu’ au 23.05 — 02.05 à 18h30 : Table ronde L’art et la migration de l’Amérique latine à l’Europe: une relation complexe — 05.06 à 15h : Atelier de musique pour enfants. — 10.06 à 21h : Concert PARASITESANS-S . Psycho Rock Lunaire — 16.06 19h : Conférence L’art-thérapie, de l’art créer pour se recréer
Espace_L art contemporain Rue des Bains, 23 / 1205 Genève 022 301 64 90 www.espacel.net —RVB - Jean Jeanneret et Denis Jutzeler Jusqu’au 02.07
Galerie Laurence Bernard Rue des Vieux-Grenadiers 2 1205 GE 022 320 61 24 www.btwgallery.com — ” On est tous des insectes “ Severine Hubard Jusqu'au 23.07
—HEAD Genève Bravo à nos diplôme-e-s ! La HEAD vous souhaite un bel été ! Continuez à nous suivre sur Juin 2016 84 Et aussi sur la nouvelle app ! IN MY HEAD
Design BA Mode Sia Gbandeba, © HEAD – Genève, Corentin Gobeli
AGENDA
AGENDA
EXPOS
Galerie Bernard Ceysson Rue du Vieux-Billard 7 | 1205 GE 022 320 64 82 www.bernardceysson.com — Chirs Hood Jusqu’au 16.07
022 321 61 61 www.skopia.ch — A part of it – Jérémy Chevalier, Vincent Fournier, Gilles Furtwängler et Eric Hattan Jusqu’au 02.07
Galerie Mezzanin Rue des Maraîchers 63 | 1205 GE 022 328 38 02 www.galeriemezzanin.com Pinsel durchgespielt — Thomas Bayrle Jusqu’au 02.07
Studio Sandra Recio 26 rue du Vieux Billard |1205 GE 022 548 02 42 www.sandrarecio.com
Galerie Patrick Cramer Rue du Vieux-Billard 2 | 1205 GE 022 732 54 32 www.cramer.ch Hard Hat Rue des Bains 39 | 1205 GE 022 320 37 20 www.hard-hat .ch — Laurent Huret Jusqu' au 31.07 Marc Jancou Contemporary Rue des Bains 63 | 1205 GE 022 321 11 00 www.marcjancou.com — Juliette Balland et Claudia Galante M’illumino D’immenso Jusqu’au 29.06 Quark Rue Charles-Humbert 6 | 1205 GE 022 731 04 60 www.espacequark .ch —Rideau – Jérôme Hentsch Jusqu’au 30.06 Ribordy Contemporary Boulevard d’Yvoy 7B | 1205 GE 022 321 75 63 www.ribordycontemporary.com — Dark Star – David Malek & Blair Thurman Jusqu'au 02.07 Skopia Rue des Vieux-Grenadiers 9 1205 GE
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Togu Art Club Rue Bergalonne 3 1205 Genève www.espace-ugot.com —Nous avons déjà conquis la mer – Isabelle Ferreira Du 16.06 au 16.10 Xippas Art contemporain Rue des Sablons 6 | 1205 GE 022 321 94 14 www.xippas.com Vera Lutter Jusqu’au 30.07
QUARTIER DE L’ÉTOILE La Ferme de la Chapelle Route de la Chapelle 39 1212 Grand-Lancy 022 342 94 38 www.fermedelachapelle.ch — L’éloge du vide – Mali Genest, Sarah Hildebrand, Silvia Von Niederhaüsern Jusqu’au 26.06 Galerie Art Bärtschi Rte des Jeunes 43 | 1227 Carouge 022 310 00 13 www.bartschi.ch Pavillon Sicli Route des Acacias 45 1227 Acacias 022 596 43 80 www.pavillonsicli.ch Studio Sandra Recio
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Rte des jeunes 4ter | 1227 Acacias 022 548 02 42 www.sandrarecio.com Truth and Consequences Boulevard d’Yvoy, 7| 1205 Genève 079 533 46 67 www.truthandconsequences.ch Villa Bernasconi Route du Grand-Lancy 8 1212 Grand-Lancy 022 794 73 03 www.villabernasconi.ch
CAROUGE Joy de Rouvre Rue des Moraines 1 1227 Carouge 079 614 50 55 www.galeriejoyderouvre.ch — Peintures murales et sérigraphies – Christian Floquet Jusqu'au 30.06 Mines d’Art Rue St-Joseph 39 | 1227 Carouge 022 301 30 19 www.minesdart .com Krisal Rue du Pont-Neuf 25 | 1227 Carouge 022 301 21 88 www.krisal.com Marianne Brand Rue ancienne 20 | 1227 Carouge 022 301 34 57 www.galeriembrand.ch — Céramique et peinture – Karin Bablok Du 03.06 au 23.06 Espace Diamono 4bis, rue des Moraines, 1227 Carouge 022 548 37 33 cms.espace-diamono.ch/fr Espace JB 32 rue des Noirettes studio 526
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1227 Carouge www.espacejb.com — Digital Radar Camera System – Encore rien est arrivé – Hofer & Zaugg Jusqu’au 26.08
CITÉ-CENTRE Art en île - Halle Nord Place de l’île 1 | 1204 GE 022 312 12 30 www.act-art .ch —Alexandre Nurock – Props Du 10.06 au 01.07 —Capsule 1.29 – Steve Louis Du 10.06 au 01.07 —Capsule 2.29 – Thomas Galler Du 10.06 au 01.07 Galerie Anton Meier 2, rue de l’Athénée, 1205 Genève Palais de l’Athénée www.antonmeier-galerie.ch Artvera’s Rue Etienne-Dumont 1 | 1204 GE 022 311 05 53 www.artveras.com — Expressioniest Utopia – Monte Verità Jusqu’au 30.07 Bailly Gallery Rue l’Hôtel-de-Ville 10 | 1204 GE 022 827 24 24 www.charlybailly.com Galerie Sébastien Bertrand Rue de l’Evêché, 1| 1204 GE 022 700 51 51 www.galeriebertrand.com Cité du Temps Pont de la Machine | 1204 GE 022 818 39 00 www.citedutemps.com Evartspace Grand-Rue 12 | 1204 GE 079 352 96 82 www.evartspace.ch
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EXPOS
Gagosian Gallery Place de Longemalle 19 | 1204 GE 022 319 36 19 www.gagosian.com — Zoology – Carsten Höller Du 09.06 juin au 12.08 Galerie de Jonckheere Rue de l’Hôtel-de-Ville 7|1204 Geneve 022 310 80 80 www.dejonckheere-gallery.com Interart SA Grand-Rue 33 |1204 Geneve 022 312 24 60 www.galerie-interart.com Galerie Jacques de la Béraudière Rue Etienne-Dumont 2 | 1204 GE 022 310 74 75 www.delaberaudiere.ch Galerie Patrick Gutknecht Rue de Saint-Léger 28 | 1204 GE 022 312 32 14 www.gutknecht-gallery.com Galerie Franck Pages Grand-rue 2 | 1204 GE 076 602 50 54 www.frankpages.com Galerie Rosa Turetsky Grand-Rue 25 | 1204 GE 022 310 31 05 www.rosaturetsky.com — Autour du dessin - Isa Barbier Frédéric Clot Claudia Debris Banu Narciso Sandrine Pelletier Gidéon Rubin Yuki Shiraishi Alexia Turlin Du 9.07 au 16.07 Galerie Sonia Zannettacci Rue Henri Fazy 4 | 1204 GE 022 311 99 75 www.zannettacci.com — ERRÒ – Visages Jusqu’au 25.06 Palais de l’Athénée
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Salle Crosnier Palais de l’Athénée Rue de l’Athénée, 2 |1205 Genève www.societedesarts.ch/societe-des-arts/salle-crosnier/
Gowen Contemporary Rue Jean-Calvin 4 | 1204 GE 022 700 30 68 www.gowencontemporary.com — Radek Szlaga Du 23.06 au 09.10 Quartier Libre SIG Pont de la Machine | 1204 GE 022 420 75 75 www.sig-quartierlibre.ch — Picture Yourself. Portraits autoportraits. - MagnumPhotos Du 15.06 au 11.12
BERNEX Mairie de Bernex Galerie Aux portes de la Champagne Rue de Bernex 311 | 1233 Bernex 022 850 92 92 www.bernex.ch
HERMANCE Fondation Auer Ory pour la photographie Rue du Couchant 10 |1248 GE 022 751 27 83 www.auerphoto.com
COLOGNY Fondation Martin Bodmer Route Martin Bodmer 19-21 1223 Cologny 022 707 44 36 www.fondationbodmer.ch — Frankenstein – creations of darkness Jusqu'au 09.10
AGENDA
MEYRIN Galeries du Forum de Meyrin Place des Cinq-Continents 5 1217 Meyrin 022 989 16 69 www.meyrinculture.ch/ evenements/exposition PETIT-SACONNEX Villa Dutoit Chemin Gilbert Trolliet 5 1209 Petit-Saconnex 022 733 05 75 www.villadutoit.ch —Cartes postales Jusqu’au 19.06
MUSÉES Centre d’Art Contemporain Rue des Vieux Grenadiers 10 | 1205 022 329 18 42 www.centre.ch Centre d’édition contemporaine 15, rue des Rois | 1204 GE 022 310 51 70 www.c-e-c.ch — Mathis Gasser Sept sont tombés vers le ciel Travaux sur papier Vernissage le jeudi 19 mai 2016 de 18h à 21h Exposition du 20 mai au 3 septembre 2016 Centre de la photographie Genève Rue des Bains 28 | 1205 GE 022 329 28 35 www.centrephotogeneve.ch —Rhodanie Bertrand Stofleth Jusqu’au 29 juin Musée d’ethnographie (MEG) Bd Carl-Vogt 65-67 | 1205 GE 022 418 45 50
Go Out! Magazine
EXPOS
www.ville-ge.ch/meg —Couleurs d’Amazonie Exposition de photographie hors murs Du 28 avril 2016 au 15 décembre 2016 Musée d’art et d’histoire (MAH) Rue Charles-Galland 2 | 1206 GE 022 418 26 00 www.ville-ge.ch/mah —Urs Fischer Faux Amis Du 28 avril au 17.juillet Maison Tavel Rue du Puits-Saint-Pierre 6, 1204 | Ge 022 418 37 00 www.ville-ge.ch/mah Bibliothèque d’Art et d’Archéologie Prom. du Pin 5, 1204 Genève 022 418 27 00 —200 ans de fêtes et de livres! Autour du Bicentenaire de l’entrée de Genève dans la Confédération suisse Jusqu’au 28 mai Musée Barbier-Mueller Rue Jean-Calvin 10, 1204 Geneve 022 312 02 70 www.barbier-mueller.ch — Monnaies Objets d’échange dans les collections Barbier-Mueller Du 11 février au 30 octobre Musée Rath Place Neuve | 1204 GE 022 418 33 40 www.institutions.ville-geneve.ch Cabinet d’arts graphiques Promenade du Pin 5 1204 Genève 022 418 27 70 www.ville-ge.ch/cde Muséum d’Histoire Naturelle Route de Malagnou 1 | 1208 GE
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022 418 63 00 www.ville-ge.ch/mhng Faites comme chez nous: Les géants des Kem Kem 25 juin 20174 avril 2016 Musée Ariana Av. de la Paix 10 | 1202 GE 022 418 54 50 www.ariana-geneve.ch —Nicolas Lieber Chroniques céramiques Jusqu’au 22 janvier 2017 —Passionnément céramique Collection Frank Nievergelt Jusqu’au 25 septembre 2016 Musée d’histoire des sciences Rue de Lausanne 128 | 1202 GE 022 418 50 60 www.ville-ge.ch/mhs — T’es où? Entendue 100 fois par jour, la phrase “T’es où?” rythme les conversations téléphoniques. A l’heure du GPS, on y répond facilement, mais comment faisait-on avant? Le visiteur est invité à la découverte de cette aventure. La définition d’une position nécessite de pouvoir se baser à des éléments de référence, que ce soient des étoiles, des montagnes, des clochers ou la longitude, la latitude et l’altitude. C’est là que différents instruments de topographie entrent en jeu. Lunettes, graphomètres, théodolites ou boussoles dialoguent alors avec les cartes et les compas… Jusqu’au 23 avril 2017 Fondation Baur - Musée des Arts d’Extrême-Orient Rue Munier-Romilly 8 | 1206 GE 022 704 32 82 www.fondation-baur.ch — Estampes modernes japonaises 1910-1960 Du 3 mars au 22 mai 2016 Musée de Carouge Place de Sardaigne 2 | 1227 Carouge 022 342 33 83 www.carouge.ch
AGENDA
OPÉRAS Simon Keenlyside Simon Keenlyside compte parmi les grands interprètes lyriques de sa génération. Après Bruxelles, Vienne et Londres, cet artiste d’exception fera escale à Genève pour une soirée qui s’annonce d’ores et déjà comme l’un des temps forts de cette nouvelle saison de récital. Le 03.mais Opéra des Nations Avenue de France 40 1202 022 418 35 00 www.genevaopera.ch
CONCERTS CLASSIQUES SA 04.06 à 19h30 Capella Genevensis Henry Purcell Salle Frank-Martin Collège Calvin, 3 rue de la Vallée 1204 Genève
www.cappellagenevensis.ch DI 05.06 à 17h30 Synergia Les concerts de Jussy 2016 Temple de Jussy Angle de la Route de Jussy et du Chemin de la Laiterie 1254 Jussy www.lesconcertsdejussy.ch JE 09.06 à 20h Rêves et Réalité L’orchestre de chambre de Genève Victoria Hall Rue du Général-Dufour 14 1204 Genève www.locg.ch JE 09.06 à 20h Bel Suono Piano Magic Show Alhambra Rue de la Rôtisserie 10 1204 Genève
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OPÉRA / CLASSIQUE
www.alhambra-geneve.ch SA 11.06 à 20h Haendel Concerti pour orgue et orchestre op.4 Les concerts Rue de l’Athénée 4 1205 Genève www.lesconcerts.ch DI 12.06 à 17h Luths et autres barques bleues Festival Luths & Théorbes 2016 Théâtre Les Salons Rue Jean-François Bartholoni 6 1205 Genève www.acma.ch MA 14.06 à 20h Attention : peinture fraîche | Ensemble Contrechamps Daniel Gloger, contre-ténor Laurent Bruttin, clarinette Teodoro Anzellotti, accordéon Jonathan Haskell, contrebasse Ensemble Contrechamps Michael Wendeberg, direction Alhambra Rue de la Rôtisserie 10 1204 Genève www.alhambra-geneve.ch ME 15.06 à 19h La Belle de Cadix Casino-Théâtre Rue de Carouge 42 1205 Genève www.opera-lausanne.ch JE 16.06 à 19h La Belle de Cadix Casino-Théâtre Rue de Carouge 42 1205 Genève www.opera-lausanne.ch VE 17.06 à 20h Ray Chen et l’Orchestre de la Suisse Romande OSR | Bruch, Mendelssohn
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Victoria Hall Rue du Général-Dufour 14 1204 Genève www.osr.ch SA 18.06 à 19h30 Falstaff Opéra de Giuseppe Verdi Opéra des Nations Avenue de France 40 1202 Genève 022 418 35 00 www.genevaopera.ch DI 19.06 à 19h Les Noces de Figaro, L’Italienne à Alger, Don Pasquale L’Opéra de Chambre et L’Orchestre de Chambre de Genève Victoria Hall Rue du Général-Dufour 14 1204 Genève www.osr.ch www.fetedelamusique.ch LU 20.06 à 19h30 Falstaff Opéra de Giuseppe Verdi Opéra des Nations Avenue de France 40 1202 Genève 022 418 35 00 www.genevaopera.ch ME 22.06 à 19h30 Falstaff Opéra de Giuseppe Verdi Opéra des Nations Avenue de France 40 1202 Genève 022 418 35 00 www.genevaopera.ch VE 24.06 à 19h30 Falstaff Opéra de Giuseppe Verdi Opéra des Nations Avenue de France 40 1202 Genève 022 418 35 00 www.genevaopera.ch
AGENDA
MA 28.06 à 19h30 Falstaff Opéra de Giuseppe Verdi Opéra des Nations Avenue de France 40 1202 Genève 022 418 35 00 www.genevaopera.ch JE 30.06 à 19h30 Falstaff Opéra de Giuseppe Verdi Opéra des Nations Avenue de France 40 1202 Genève 022 418 35 00 www.genevaopera.ch
THÉÂTRE Festival plein tube Qu’est-ce-que Plein Tube : Ce mois
CLASSIQUE / THÉÂTRE
de juin ne rimera pas uniquement avec Eurofoot, il résonnera à Plein Tube ! Plein Tube de théâtres, Plein Tube de performances, Plein Tube de concerts, Plein Tube de rencontres, Plein Tube de lectures, Plein Tube de rétrospectives et Plein Tube d’exposition ! A coup sûr, des victoires, des coups de cœur, des découvertes ! Pas de désillusions ! Du 03.06 au 25.06 Divers lieux sur Genève www.pleintube.ch Bâtiment des Forces Motrices (BFM) 2 Place des Volontaires 1204 Genève www.bfm.ch La Comédie Boulevard des Philosophes 6 1205 Genève 022 320 50 01 www.comedie.ch
—Troisième nuit de walpurgis ou de l’installation du nazisme dans les esprits Rédigée de début mai à septembre 1933, cinq mois après l’arrivée de Hitler au pouvoir, laTroisième nuit de Walpurgis analyse l’installation du nazisme dans les esprits. Pour la première fois traduit en français en 2005, ce texte dense et labyrinthique travaille, sous la surface, des événements qui échappent à l’attention de l’historien ; il convoque la littérature et la poésie pour débusquer les responsabilités de ceux qui ont accepté et même demandé le sacrifice de l’intellect au service de la propagande, préparant librement le terrain à l’ensevelissement de l’humanité. La vie de l’écrivain et journaliste viennois Karl Kraus (1874–1936), « le plus grand satiriste de la langue allemande" se confond avec
FESTIVAL BELLERIVE de
du11au 21 JUILLET 2016 ferme de saint maurice www.bellerive-festival.ch
AVEC LE SOUTIEN DE
AGENDA
l’inlassable bataille qu’il mena dans sa revue Die Fackel (Le Flambeau) contre la corruption de la langue et donc, à ses yeux, de la morale. Du 09.06 au 11.06 Du Je au Sa à 19h Comédie de la Gare Uptown Geneva, rue de la Servette 2 1201 Genève www.uptown-geneva.ch L’Etincelle Avenue de Sainte-Clotilde 18BIS, 1205 Genève 022 545 20 20 www.mqj.ch —L'électrochoc Une petite tragédie électrique. C’est une grande première, la guillotine a été remplacée par une chaise électrique. Les personnes tenues d’assister par devoir, à cette exécution, sont pratiquement toutes convaincues de l’exemplarité de la peine de mort. Mais elles vont être confrontées à un profond dilemme lorsque la décharge électrique de la chaise, trop faible, ne tue pas immédiatement le condamné. Du 1er au 11 juin Les Me, Je, Ve et Sa à 20h — Cyranino Cyranino est désespéré, il n’ose pas dire son amour à Roxy. La honte qu’il éprouve pour son nez l’en empêche. La narratrice de cette histoire appelle Panache qui veille sur Cyranino depuis sa naissance, pour qu’il vienne à sa rescousse. Panache décide de régler le problème en utilisant la magie. Cependant, avoir un nez comme les autres ne semble pas être la bonne solution. Cyranino tient à récupérer son "gros pif". Commence alors la formation de Cyranino. D’abord les cours de fleurets - métamorphosés en roseaux. Mais il est vrai que
Juin 2016
THÉÂTRE
"C’est en étant malin qu’on s’en sort dans la vie, pas en se battant!" C’est alors que le maître apprend à son élève la belle parole. Après toutes ces péripéties, Cyranino découvrira-t-il l’autodérision? Les 15 et 18 juin à 15h Espace Vélodrome 60 Chemin de la Mère-Voie 1228 Plan-les-Ouates +41 22 884 64 60 www.plan-les-ouates.ch Théâtre Alchimic 10 avenue Industrielle 1227 Carouge www.alchimic.ch —Trois hommes dans un bateau sans oublier le chien Trois gentlemen décident de partir en croisière sur la Tamise, afin d’y trouver la sérénité pour résoudre les questions qu’ils se posent sur les grands problèmes de l’humanité. Mais pour ces trentenaires célibataires, oisifs et hypocondriaques, un tel périple prendra vite l’allure d’une épopée. Leur salut, pensent-ils, se trouve dans l’exercice, l’air frais et le contact avec la nature. Ils découvriront bien vite, à leurs dépens, qu’ils n’ont aucun sens pratique, qu’ils sont totalement inadaptés à la nature et que leurs rêves romantiques ne les amèneront pas non plus très loin dans l’art de la navigation. Du 9.06 au 19.06 Ma et ve à 20h30 Me, Je, Sa et Di à 19h. Théâtre de Carouge Rue Ancienne 39 1227 Carouge GE 022 343 43 43 www.tcag.ch Théâtre Forum Meyrin Place des Cinq-Continents 1, 1217 Meyrin 022 989 34 34
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www.forum-meyrin.ch Théâtre du Galpon Route des Péniches 022 321 21 76 www.galpon.ch —Arrête ton Cinema ! Les participants de l’atelier théâtre adultes du Galpon présentent le travail réalisé au cours de l’année sous la direction de Carole Messmer et Clara Brancorsini, en collaboration avec Nathalie Tacchella. Durant la saison, les participants de l’atelier découvrent et expérimentent le jeu devant la caméra et poursuivent avec le jeu théâtral. Du 24.06 au 26.06 Ve et Sa à 20h Di à 18h Théâtre St Gervais Rue du Temple 5, 1201 Genève 022 908 20 00 www.saintgervais.ch Théâtre du Grütli Général-Dufour, 16 1204 Genève 022 888 44 84 www.grutli.ch —Plein Tube Qu’est-ce-que Plein Tube : Ce mois de juin ne rimera pas uniquement avec Eurofoot, il résonnera à Plein Tube ! Plein Tube de théâtres, Plein Tube de performances, Plein Tube de concerts, Plein Tube de rencontres, Plein Tube de lectures, Plein Tube de rétrospectives et Plein Tube d’exposition ! A coup sûr, des victoires, des coups de cœur, des découvertes ! Pas de désillusions ! Du 14.06 au 16.06 à 19h00 Salle du sous-sol Le Principe de Précaution par l'école de théâtre Serge Martin Parabole sur le conditionnement et la peur de l’inconnu
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Du 17.06 au 19.06 à 20h30 Salle du 2e étage N'Dongo revient Une comédie politique et satirique écrite et mise en scène par Dominique Ziegler Le 18.06 à 18h00 Salle du 2e étage Du côté de chez Audiard ou le puzzle congolais "Quand les types de 130 kilos disent certaines choses, les types de 60 kilos les écoutent" Le 22.06 à 20h30 Salle du sous-solConcert de SANSEVERINO Théâtre du Loup 10 Chemin de la Gravière 1227 Genève www.theatreduloup.ch —Tristesse animal noir C’est l’histoire d’un groupe de trentenaires / quarantenaires, amis, en couple ou frère et sœur : Miranda, Paul, Martin, Jennifer, Oskar, Flynn. Ils ont décidé de "sortir de la ville", vivre "une nuit au grand air". Ils partent en minibus Volkswagen, et au cœur de la forêt se retrouvent autour du barbecue, des saucisses, des bières, des histoires, des chansons, des pointes d’ironie... Au moment de glisser vers le sommeil, une catastrophe va faire voler en éclat, défigurer leur vie, au-dedans comme au dehors. Après ce tournant irréversible, ceux qui restent sont face au désastre. Du 08.06 au 11.06 Les mercredis et vendredis à 20h Les jeudis et samedis à 19h Théâtre le Poche Rue du Cheval-Blanc 7, 1204 Genève 022 310 37 59 www.poche---gve.ch Théâtre de l’Usine Rue de la Coulouvrenière 11, 1204
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THÉÂTRE
Genève 022 328 08 18 www.theatredelusine.ch —Place "Parce qu’on aime bien ici, parce qu’on est beaucoup, on reste. Parce qu’on a decidé de pas se laisser engloutir. Parce qu’il y a pas assez d’espaces non-marchands. On reste. Parce qu’on n’a pas encore peint partout. Parce qu’il y a tous ces groupes qui nous demandent de jouer chez nous. Parce qu’on voudrait faire plus de projection dans notre cinéma. On reste! Parce qu’on a besoin d’espace, parce qu’on le prend, parce qu’on utilise des restes, des endroits abandonnés, parce qu’on leur donne vie, parce qu’on les habite, parce qu’on réussit, parce que c’est possible de faire des choses sans échange d’argent, sans sponsor, sans publicité, juste pour le plaisir, sans faux-semblant, sans intérêt caché. On reste." Du 02.06 au 04.06 Je à 19h Ve et Sa à 20h
DANSE Bâtiment des Forces Motrices (BFM) 2 Place des Volontaires 1204 Genève www.bfm.ch —Crescendo con la musica En juin 2016 la Fondation Crescendo con la Musica présentera son second ConcertGala de Bienfaisance, dans le but de récolter des fonds afin de continuer son action d’enseignement artistique auprès des jeunes enfants défavorisés au Mexique et en Suisse. La cantatrice Natalie Dessay, le pianiste Philippe Cassard ainsi que deux danseurs Etoiles du ballet de l’Opéra de Paris, Aurélie Dupont et Hervé Moreau, se partageront
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la scène dans un voyage autour de la danse et de la musique avec des compositions de Schubert, Mendelssohn, Duparc, Fauré, Bizet et Liszt. Le 13.06 à 19h30 ADC Salle des Eaux-Vives Rue des Eaux-Vives 82-84 1207 Genève 022 320 06 06 www.adc-geneve.ch —Mix15 // Ballet Junior IDu 3 au 5 juin Le 03.06 à 20h30 Le 04.06 à 15h et 20h30 Le 05.06 à 18h Théâtre du Léman Quai du Mont-Blanc 19 1201 Genève www.theatreduleman.com —Les étoiles du Ballet Russe – Gala d’été Une soirée exceptionnelle à la découverte des plus grandes étoiles du Ballet Russe: Farukh Ruzimatov, Andrei Merkuriev, Diana Kosyreva, Dmitry Sobolevsky, Olga Sizykh, Victor Lebedev, Ekaterina Borchenko, Alexandra Timofeeva, Mikhail Martynyuk… Ce gala est une occasion de rêve pour le public de se familiariser avec les chefsd’oeuvre du ballet classique. Le 03.06 à 20h —Beethoven ! The Next Level La nouvelle production de Christoph Hagel, l’inventeur de Flying Bach et Breakin’ Mozart, vient en Suisse pour deux représentations. Musique, danse, folie: voici les éléments que le directeur artistique présente dans son nouveau spectacle de urban dance, Beethoven! The Next Level. Ici, tout tourne autour du dernier grand représentant du classicisme Ludwig van Beethoven: "Beethoven est le compositeur des jeunes. Son
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THÉÂTRE / EN FAMILLE
incroyable énergie et sa génialité se traduisent aujourd’hui en force et testostérone." Le 06.06 à 20h Espace Vélodrome 60 Chemin de la Mère-Voie 1228 Plan-les-Ouates www.ciemulator.com —Rencontre en scène L'histoire est celle d'Alice, une jeune fille isolée et qui communique uniquement à travers son téléphone. Quand elle s'en rend compte, elle décide de partir à la redécouverte des interactions directes. Durant la première phase en plein air, #Rencontre en promenade, à Plan-les-Ouates, les 7 et 8 mai 2016, le spectateur est impliqué dans l'histoire comme témoin d'une scène réelle. Muni d'écouteurs sans fil, il suit les personnages de l'histoire, en écoutant la musique composée spécialement pour le spectacle
par Jérémy Gras, compositeur, musicien et arrangeur, originaire de Plan-les-Ouates. La deuxième phase proposera une série de petits films annonçant la troisième phase, à savoir la #Rencontre en salle, qui aura lieu les 25 et 26 juin à l'Espace Vélodrome. Le 25.06 à 19h30 Le 26.06 à 18h00
EN FAMILLE AM STRAM GRAM Route de Frontenex 56, 1207 Genève 022 735 79 24 www.amstramgram.ch —Le retour d’une fille géniale / Suzette in progress II Deuxième work-in-progress pour notre Suzette (inter)nationale, avant création du spectacle en
2016-2017. De nouvelles chansons seront écrites et composées, de nouveaux dialogues entre Suzette et son papa Didier ou sa Maman Delphine. On en saura un peu plus sur la biographie de cette petite fille hors du commun, qui risque bien de devenir la meilleure amie de tous les enfants du coin et d’ailleurs. À l’heure où l’on écrit ces lignes, on ne sait toujours pas si c’est Simon Aeschimann qui interprètera Suzette. Ou Vincent Haenni. A moins qu’on opte pour Emmanuelle Destremau ? Peut-être pour un nouveau-venu ? Ah parce qu’il y a un nouveau-venu dans l’équipe ? Eh oui, il y a un nouveau... surprise! Du 03.06 au 05.06 Le Ve à 19h Le Sa et Di à 17h CAC Rue des Vieux-Grenadiers 10, 1205 Genève
NE PLANIFIEZ PLUS VOS SORTIES, VIVEZ-LES ! EXPO / THÉÂTRE / CINÉ / LIVE / CLUBBING
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022 329 18 42 www.centre.ch —Les mercredis de l’animation Le Centre en collaboration avec Animatou, Festival International du Film d’Animation de Genève, propose aux plus jeunes de découvrir le meilleur du cinéma d’animation chaque dernier mercredi du mois au Cinema Dynamo, pour s’initier de façon ludique à l’image en mouvement. Me 01.06 à 15h A partir de 4 ans. MEG Boulevard Carl-Vogt 65-67, 1205 Genève 022 418 45 50 www.meg-geneve.ch —Prendre corps – peintures corporelles en terres amazoniennes Des motifs plein la vue pour se marquer et se démarquer! Après vous être familiarisé-e à cet art d’ornementer les objets et les corps en Amazonie, essayez, vous aussi, de tracer à main levée de magnifiques motifs graphiques sur votre visage, votre bras ou votre poupée! Alors à vos brindilles! Activité dans le foyer ou, si la météo est clémente, dans le jardin du MEG ! Le 05.06 de 14h à 17h —Cap sur l’Afrique ! La caravane de Tohu Wa Bohu recommence sa route et fait escale en Afrique. Observation, écoute, jeu sonore, chant, danse improvisée... un moment d'éveil musical, d'expérimentation du corps et de découverte pour les enfants comme pour les adultes qui les accompagnent. Le 05.06 de 16h et 17h A partir de 2 ans avec accompagnant. —Au cœur de la forêt Après avoir remonté le fleuve
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Amazone, pénétré dans la dense forêt de l'exposition pour y découvrir faune et flore, les toutpetits plongeront avec leur guide dans une exploration corporelle et musicale des plus tropicales! Cap sur l'Amazonie! 15.06 à 16h Dès 2 ans avec accompagnant —Devenir Xikrin - L'art de la plume Naître perroquet ara et devenir Indien Xikrin... A la différence des oiseaux où la distinction entre les espèces est naturelle, c'est par le biais de leurs parures de plumes que les groupes d'Indiens d'Amazonie se différencient. Après une immersion au coeur de la forêt de l'exposition, à vous de confectionner les couronnes de plume qui sauront vous distinguer des autres groupes formés le temps de l'activité. Avec une scénographie dans l'Atelier par l'artiste Mathilde Tinturier 19.06 et 22.06 de 14h à 16h30 Dès 6 ans avec accompagnant —MEGnomade – Au fil des contes Retrouvez le MEGnomade et la comédienne Floriane Facchini pour de nouvelles aventures contées au cœur de l’exposition de référence et découvrez les secrets d’objets des cinq continents! 15.06 à 14h A partir de 6 ans avec accompagnant —MEGnomade – Sur les traces de... Sorties tel un lapin du chapeau du magicien, les activités que renferme le MEGnomade vous feront découvrir les différents animaux qui se cachent derrière les objets de l'exposition de référence. Un voyage culturel et animalier à travers le monde !
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Le 12.06 de 14h à 15h30 A partir de 6 ans avec accompagnant
Musée d’art et d’histoire Rue Charles-Galland 2 1206 Genève 022 418 25 00 www.mah-geneve.ch Mercredis Family Les Mercredis Family poursuivent leur exploration des milliers d’objets conservés au musée et racontent plein de nouvelles histoires aux enfants. Pirates d’eau douce! Le 8 juin à 15h De 6 à 10ans avec accompagnant
Le MAH à tout petits pas Il n’y a pas d’âge pour découvrir le musée et s’y sentir bien! Et ça, nos visiteurs en herbe l’ont bien compris… Ce rendez-vous est l’occasion de (re)découvrir ce bâtiment exceptionnel qu’est le Musée d’art et d’histoire et les objets qui s’y trouvent. Ce parcours, spécialement pensé pour les toutpetits, nous amènera à partager ensemble questions, sentiments et histoires autour des œuvres et à apprécier l’espace et l’architecture des lieux. Chaque mois, une nouvelle aventure vous attend. Alors pas la peine de vous priver: (re)venez ! Le 8 juin à 10h30 et 15h30 De 3 à 5 ans avec accompagnant Les Secrets de la boîte noire Après une visite de l’exposition Révélations. Photographies à Genève, venez découvrir les sténopés. De la création d’un sténopé à la réalisation d’une prise
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EN FAMILLE / LÀ-BAS
de vue, cet atelier vous initie aux secrets de la photographie. Le samedi 4 juin de 10h à 16h A partir de 10 ans
à 16h30 Les mercredis 15, 22, 29, de 14h à 16h30 A partir de 7 ans
MAMCO
Chauves-souris En présence d'un spécialiste, venez découvrir les chauves-souris, ces animaux fascinants, méconnus et menacés. Vous apprendrez à les reconnaître et vous saurez comment agir si vous en trouvez chez vous. Une occasion rare de voir de près la Pipistrelle, une des plus petites chauves-souris de Suisse, et la Noctule, une des plus grandes. Les mercredis 1, 8, 15,22, et 29 juin de 14h à 16h30 Dès 7 ans
Rue des Vieux-Grenadiers 10, 1205 Genève 022 320 61 22 www.mamco.ch Petits Rendez-vous Visites guidées interactives et ludiques de 45 min. Le mercredi 1er juin à 15h15 pour les 5-10 ans accompagnés d’un adulte. Studio Hernest-Ansermet Passage de la Radio 2 1205 Genève www.locg.ch
LÀ-BAS La boîte à joujoux Au programme de cet aprèsmidi découverte proposée par L’Orchestre de Chambre de Genève : Claude Debussy (1862-1918) La Boîte à Joujoux Le 4 juin à 16h A partir de 6 ans. Muséum Histoire Naturelle Route de Malagnou 1, 1208 Genève 022 418 63 00 https://www.ville-ge.ch/mhng/ Abeilles, truites & Cie Les 5 animaux stars de l'exposition Corridors biologiques: La nature se déplace au Muséum! ont toujours plus de peine à se rencontrer pour se reproduire. Des médiateurs du Muséum vous donnent la chance de les découvrir de près! Envolez-vous avec l'abeille et la chauve-souris, parcourez les bois avec le cerf et le crapaud ou dévalez les rivières avec la truite! Les dimanches 5, 12, 19, 26, de 14h
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LAUSANNE Musée du design et des arts appliqués contemporains (MUDAC) Place de la Cathédrale 6 / 1005 Lausanne www.mudac.ch — Extra Ball Le mudac présente une sélection de 18 vitres de flippers datant des années 1950 à 1980, récemment déposées au mudac par le collectionneur Pierre Gonset. Témoignages populaires des goûts et des événements de leur temps, elles représentent de véritables joyaux graphiques, où illustrations et typographies reflètent les styles de l’époque. Jusqu’au 30.07 — Qu’en lire-t-on? Le mudac se réjouit de présenter la première exposition sur la lecture... sans livre! Partant du constat que la lecture, bien loin de disparaître, est
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un plaisir qui se décline désormais sous des formes multiples et inattendues, l’exposition est une ode à la joie de lire, inspirée des 10 droits du lecteurs de l’écrivain Daniel Pennac. Jusqu’au 21.08 Musée de l’Elysée 18, avenue de l’Elysée 1014 Lausanne http://www.elysee.ch/ — Se mettre au monde – Steeve Luncker Le photographe Steeve Iuncker a mené une recherche de plusieurs années sur le passage de l’enfance à l’âge adulte, interrogeant l’absence de rites clairement identifiés dans nos sociétés laïques. Ses images montrent les actes anodins ou théâtraux d’adolescents qui s’apparentent à des rites inconscients. Le photographe tisse un paysage visuel subtil de la mue, et nous renvoie à nos propres rituels intimes. Jusqu'au 28.08 — La mémoire du futur “La distinction entre le passé, le présent et le futur n’est qu’une illusion” pensait Albert Einstein. Il ne s’agira donc pas ici de présenter un passé aboli ou bien un futur indéterminé. Tout au contraire, l’exposition La Mémoire du futur a pour ambition de figurer le présent en reconfigurant le passé pour préfigurer le futur. De la confrontation d’œuvres créées par les pionniers des procédés photographiques anciens avec celles d’artistes contemporains va émerger trois dialogues: celui de phototypes des 19ème et 20ème siècles avec des technologies dernier cri qui vont les illuminer, puis celui de procédés photographiques anciens avec des œuvres d’artistes contemporains les ressucitant, et enfin, celui d’oeuvres d’artistes contemporains
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qui interrogent la notion de temps ou de mémoire, tel que Oscar Muñoz. Jusqu'au 28.08 Théâtre de Vidy Avenue Emile-Henri-JaquesDalcroze 5 1007 Lausanne www.vidy.ch —Vortex Temporum // Anne Teresa De Keersmaeker/ Rosas Pour clore la série de trois œuvres présentées cette saison à Vidy, la chorégraphe belge traduit la polyphonie de la partition de Gérard Grisey, par un contrepoint pour sept danseurs. Un tourbillon rythmique qui trouble notre perception du temps. Le 01.06 à 20h Le 02.06 à 19h —Alors que j’attendais // Omar Abusaada Les Syriens Omar Abusaada et Mohammad Al Attar inventent un théâtre polyphonique pour repenser différemment la crise politique et sociale au MoyenOrient. Les 22.06 et 23.06 à 20h Opéra de Lausanne Avenue du Théâtre 12 1002 Lausanne www.opera-lausanne.ch —Faust – Forum Opéra CHARLES GOUNOD (1818-1893) Opéra en 5 actes, Livret de Jules Barbier et Michel Carré, d’après le poème de Goethe 05.06 à 17h 08.06 à 19h 10.06 à 20h 12.06 à 15h Musée Cantonal des Beauxarts Palais de Rumine, C.P. Place de la Riponne 6 1014 Lausanne — Achrome, la peinture sans
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couleur // Piero Manzoni Le Musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne organise la première exposition muséale suisse dédiée à Piero Manzoni (1933-1963), artiste majeur de la seconde moitié du XXe siècle. Centrée sur les Achromes, ces oeuvres monochromes blanches auxquelles l’artiste italien travaille pendant les sept années de sa carrière (19571963), l’exposition réunira près de quatre-vingt pièces, depuis les très célèbres toiles plissées jusqu’aux dernières oeuvres en polystyrène Du 17.6 au 25.9 Le Musée Olympique 1, quai d’Ouchy 1006 Lausanne www.olympic.org —CAP SUR RIO 2016: EXPO LES JEUX Jusqu’au 25.09 —CAP SUR RIO 2016: EXPO RYTHMES ET DIVERSITE Jusqu’au 25.09 Théâtre de Beaulieu Av. des Bergières 10, 1000 Lausanne 22 www.theatredebeaulieu.ch —Orchestre de la Suisse Romande LUDWIG VAN BEETHOVEN LÉONORE II, OUVERTURE EN UT MAJEUR OP. 72A, 1805 MAX BRUCH CONCERTO POUR VIOLON ET ORCHESTRE NO 1 EN SOL MINEUR OP. 26, 1866-1868 FÉLIX MENDELSSOHN SONGE D’UNE NUIT D’ÉTÉ, OUVERTURE OP. 21 ET MUSIQUE DE SCÈNE OP. 61 16.06 à 20h15 —Béjart Ballet Lausanne Le BBL présente en exclusivité deux créations, « Swan Song » de Giorgio Madia et « Corps-circuit » de Julio Arozarena. Pour couronner ce programme, la compagnie reprend « Boléro » de Maurice Béjart et « Anima blues » de Gil Roman. Du 07.06 au 11.06 à 20h
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12.06 à 18h Le Bourg Rue de Bourg 51, 1003 Lausanne www.le-bourg.ch —L’EJMA rencontre le Bourg Pour cette dernière soirée de la saison au Bourg, l’EJMA vous concocte une soirée « open mic » haute en couleurs ! Le chanteur Guillaume Wührmann (John Dear, Zorg) propose un moment d’échange unique avec chanteurs, songwriters et poètes. 09.06 à 20h30 —Produire de la musique en suisse, défis, enjeux et opportunités de l’espace national helvétique. La Suisse possède une vie musicale très riche. Les statistiques fédérales soulignent le niveau élevé, en comparaison internationale, à la fois, de pratique d’un instrument et d’écoute de musique. Cette vivacité se reflète dans les nombreux concerts et festivals organisés en Suisse, mais également dans les succès des groupes suisses à l’étranger. Par ailleurs, depuis une dizaine d’années, une importante politique de promotion de la musique helvétique a été mise en place part des institutions comme Swiss Music Export ou Pro Helvetia. 17.06 à 20h —Nuit des images 2016 Dans le cadre de la Nuit des Images qui se déroule le samedi 25 juin dans les jardins du Musée de l’Elysée, le Bourg propose deux concerts : Sapin magique à 18h et Rozzma à minuit. 25.06 de 18h à 2h
VEVEY Musée Jenisch Avenue de la Gare 2 1800 Vevey www.museejenisch.ch
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— Origines et Horizon – La collection d’art Nestlé Créée il y a un peu plus d’un demisiècle sous l’impulsion de Jean Tschumi, architecte très inspiré du siège mondial de la multinationale sis à Vevey, la Collection d’art Nestlé constitue aujourd’hui l’un des trésors patrimoniaux les plus importants de la région. D’envergure internationale, elle est répartie entre le bâtiment de Jean Tschumi et le Musée Jenisch Vevey. Elle réunit les oeuvres d’artistes majeurs du XXe siècle, tels que Alighiero Boetti, Christo, Sol LeWitt, Annette Messager ou Pablo Picasso, tout en faisant la part belle à l’art suisse, de Ferdinand Hodler à Fischli & Weiss, en passant par Jean Tinguely ou encore Jean-Luc Manz. Organisée à l’occasion des 150 ans de la création de Nestlé, l’exposition lève le voile sur cet ensemble et donne parallèlement l’occasion aux visiteurs de découvrir
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les oeuvres réalisées pour le siège de l’entreprise, lors de visites organisées tout spécialement pour l’événement. Jusqu'au 02.10 NYON Château de Prangins Avenue Général Guiguer 3 1197 Prangins www.nationalmuseum.ch —Louis-Auguste Brun, peintre de Marie-Antoinette. De Prangins à Versailles. Habile dessinateur, excellent portraitiste, animalier et paysagiste, le peintre suisse Louis-Auguste Brun (1758-1815) est principalement connu pour les œuvres qu’il a réalisées à la cour de Versailles, et notamment deux portraits équestres de la reine Marie-Antoinette. Cependant, sa production fut bien plus vaste. Si sa carrière prit une dimension
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internationale, c’est grâce, certes à son talent, mais aussi aux rencontres décisives qu’il fit à ses débuts, au château de Prangins. Cette exposition illustre comment la trajectoire de Brun s’est articulée autour de ces deux pôles, Prangins et Versailles, et propose un panorama complet de sa carrière aux multiples facettes. Jusqu’au 10.07 Usine à Gaz Rue César Soulié 1 1260 Nyon www.usineagaz.ch — LeFil Spectacle 11.06 à 13h30 et 16h30 12.06 à 13h30 et 16h30
MARTIGNY Fondation Pierre Gianadda Rue du Forum 59
AGENDA
LÀ-BAS
1920 Martigny www.gianadda.ch —Zao – Wou- KI Zao Wou-Ki est reconnu dans le monde entier comme l’un des plus grands peintres contemporains. Né à Pékin en 1920 et naturalisé français en 1964, il s’est éteint à Nyon dans le canton de Vaud en 2013, à l’âge de 93 ans. Avec la précieuse collaboration de la Fondation Zao Wou-Ki, la Fondation Pierre Gianadda présente, pour cette première rétrospective en Suisse, une cinquantaine de toiles et une trentaine d’œuvres sur papier, parmi lesquelles un ensemble monumental de grands formats, diptyques et triptyques, exceptionnel dans leur rassemblement. Jusqu’au 12.06
01220 DIVONNE-LES-BAINS —Lexique des métiers du cinéma d’animation Exposition pour découvrir les métiers du cinéma d’animation et les étapes de fabrication d’un film d’animation en volume. Cette exposition a été réalisée à partir des films de la collection « Les Quatre saisons de Léon », produits par les Studio Folimage. Jusqu’au 12.07
LENS Fondation Pierre Arnaud 1, route de Crans 1978 Lens www.fondationpierrearnaud.ch — Aux sources de l’inspiration // Maurice Zermatten L’exposition invite le visiteur à redécouvrir l’œuvre de Maurice Zermatten par une relecture de deux de ses romans: L’esprit des tempêtes et L’homme aux herbes. Entre le premier, écrit en 1946, et le second, en 1980, une vie s’est écoulée et la plume de Maurice Zermatten n’a cessé de courir pour raconter encore et encore son pays. Jusqu’au 10.07
DIVONNE-LES-BAINS Médiathèque "Correspondances" L'Esplanade du Lac 181, avenue de la Plage
Go Out! Magazine
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4. Le Paradis 1000 CHF (abonnement institutionnel de soutien)
révélations photographies à genève
musée rath 27 mai – 11 septembre 2016