Grabuge n°42 (fin-octobre à novembre 2020)

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NumĂŠro 42 / du 22 octobre au 21 novembre 2020

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MARTINE FEIPEL & JEAN BECHAMEIL AUTOMATIC REVOLUTION E X P O S I T I O N D U 8 AO ÛT AU 1 E R NOVEMBRE 20 20 HA B G A L E R I E

ABIE H GALER

YA G E LE VO TES N À NA

HAB GALERIE — QUAI DES ANTILLES WWW.LEVOYAGEANANTES.FR

MECHANICS OF THE ABSENT REVOLUTION, CASINO FORUM D’ART CONTEMPORAIN LUXEMBOURG © PHOTO A. LEJONA


G rab uge n°42

Grabuge Association Adresse postale : 18, boulevard Stalingrad 44 000 Nantes www.grabugemag.com

du 22 octobre au 21 novembre 2020

Contacts : Pierre-François Caillaud : Rédacteur en chef / Agenda pierre-francois@grabugemag.com T. 06 76 74 59 45

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Sortie du n°43 : jeudi 19 novembre 2020 Bouclage rédac : jeudi 29 octobre 2020 Bouclage pub : jeudi 5 novembre 2020

Julien Daden : Encarts publicitaires / Partenariats julien@grabugemag.com T. 06 80 50 53 56

Directrice de la publication : Amélie Durouchoux

Rédacteurs :

Nicolas Baudriller, Pierre-François Caillaud, Sandrine Chouzenoux, Lionel Delamotte, Maÿliss Flambard, Harmony Gueur, Axel Krief, Crystal Le Guellec, Manon Malméjean, Bastien Moricet, Louise Plessier, Emma Rodot, Jeanne Rouxel, Cécile Tessier et Alexis Thébaudeau.

Couverture : Anne-Marie Leveneur Bande-dessinée : ElKip

www.elkip.fr

Jeu : Madeleine Barbaroux Relecture :

Amélie Durouchoux et Céline Hamon

Maquette & mise en page : Grand Royal Studio

Impression :

Imprimerie Planchenault Dépôt légal à parution Siret 819 771 577 00031

Au moment où nous écrivons ces lignes, Nantes a échappé au couvrefeu nocturne, à l’apocalypse, aux trottinettes en libre-service et même au concert de Patrick Bruel au Zénith. Malgré la tempête, certains lieux culturels proposent encore de chouettes spectacles dans des conditions sanitaires à faire rougir Jacob Delafon. Mention spéciale aux café-concerts indépendants pour qui la situation est aussi compliquée que celle de Gilbert Montagné dans un Laser Game. Et si Grabuge défend le respect des consignes sanitaires, nous nous étonnons de la fermeture (parfois partielle) des bars qui travaillent dur à mettre en place un cadre sanitaire sain et convivial plutôt que des « appartathons » (coucou Audencia).

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Interview

S I L LY B O Y B L U E par Pierre-François Caillaud

Avec Black Cherry Cirkus, Des Roses et même Pégase le temps d'un album et d'une tournée, Ana Benabdelkarim a écumé les scènes nantaises avant sa transformation (réussie) en Silly Boy Blue inaugurée par un EP en 2018. Aujourd'hui parisienne, la chanteusecompositrice vient de sortir Hi, It's me again, un single pop aussi intime qu’enjôleur, parfait avant-goût d'un album à venir au printemps prochain.


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Rêvais-tu d'être musicienne ? J'ai commencé la musique très jeune, mais j'ai toujours privilégié mes études, puis ensuite mon travail. Je me suis toujours dit qu'il serait génial d'en vivre, mais je ne m’autorisais pas forcément cette possibilité. Avant ta majorité, tu faisais déjà des concerts le week-end avec tes premiers groupes. Te sentais-tu en décalage avec les gens de ton âge qui occupaient leur temps libre différemment ? J'ai loupé de nombreux anniversaires et fêtes. De plus, les membres de mes premiers groupes étaient souvent plus âgés que moi, ils avaient des ambitions et des attentes différentes de celle d'une bande de potes du même âge qui a juste envie de jouer et faire la fête. C'était parfois compliqué, mais je ne me posais pas la question, c'est là que je voulais être. Avec ma famille, le deal était clair : si j'assurais mes études, j'étais libre de faire de la musique comme je l'entendais. Qu'as-tu appris de l'expérience « en groupe » ? J'ai déjà appris à jouer (rires), à faire des concerts dans de grandes salles comme de toute petites, mais surtout une certaine rigueur. Quel a été le déclic pour te lancer seule ? Lorsque la tournée avec le groupe Pégase s'est terminée, j'ai fait plein de maquettes pour mon plaisir. J'en ai posté une sur internet pour les copains, mais il s'avère que l'un d'entre eux l'a envoyée à un label qui a adoré. C'était parti. Tes chansons reflètent beaucoup ta vie personnelle, pourquoi avoir choisi un pseudonyme ? Si le personnage de Silly Boy Blue me ressemble en tout point, j'ai besoin de prendre de la distance pour avoir le courage de monter sur scène et exprimer ces choses. C'est une appellation qui n'est pas inscrite sur ma boîte

aux lettres, je peux l'enlever au besoin lorsque je rentre chez moi. Quand on travaille seule sur une chanson, n’est-on pas tentée de la retravailler encore et encore ? Je compose rapidement et sans tergiverser car je suis impatiente d'entendre le résultat. Mes chansons parlent de ruptures et d'histoires de vie, quand je les écoute, je sais ou non si j'ai tout dit. En cas de doute, j'ai toujours l'aide d'amis et de producteurs qui m'accompagnent. Quel est l'ambition de l'album à venir ? Il y a de la pop, de la folk, mais aussi des choses plus énervées et électroniques, ça part dans tous les sens ! Durant un moment, j'ai presque douté de cet éclectisme. Mes influences vont de Lady Gaga au rock indépendant en passant par Mansfield.TYA (comme toute bonne nantaise), ne proposer qu'un seul style aurait été malhonnête. J'aime les choses qui semblent accessibles, mais remplies de bizarreries et de tiroirs à ouvrir. J'ai beaucoup baigné dans la culture « indie », j'ai plus traîné dans la salle « Micro » de Stereolux que dans la « Maxi ». Avec mes producteurs, on a cherché à faire un bon disque, pas une machine à hits pour obtenir une Victoire de la Musique. La sortie de ce disque est-elle repoussée indéfiniment avec la crise sanitaire ? Non, il sort au début du printemps prochain. Si on commence à ne pas sortir d'album pour des raisons purement marketing, qu'est-ce qu'on donne aux gens qui ont besoin de nouvelles musiques ? Composes-tu pour toi ou pour les auditeurs ? Je pense que la composition doit d'abord passer par un besoin personnel de l'artiste, c'est comme cela qu'une chanson peut parler à l'auditeur. Sans les chansons écrites par mes artistes préférés, je ne sais pas


comment j'aurais pu passer mon adolescence. J'aimais savoir que je n’étais pas seule à avoir des doutes. C'est pour cela que j'essaye de ne pas être spécifique dans mes textes, de ne pas chanter « on s'est rencontrés là, tu m'as quittée ici », car ça n’intéresse personne. Et puis, cela pourrait passer pour une vengeance personnelle. Avant de faire de ton art un métier, tu as été journaliste et chroniqueuse musicale, n'est-ce pas compliqué de passer de l'autre côté de la barrière ? Lorsque j'ai écrit des chroniques de disques négatives, c'était sincère et j'étais légitime pour le faire car c'était mon travail. Je sais donc qu'il faut accepter la critique, que cela fait partie du jeu et que cela n'a jamais détruit une carrière pour autant. De plus, interviewer des artistes a répondu à plein de questions que je me pose en tant que musicienne. Aujourd'hui, je ne suis plus qu'artiste car c'est effectivement compliqué d'avoir les deux casquettes. Cela fait d'ailleurs partie des raisons qui m'ont poussée à dissocier ma signature de mon nom de scène.

Es-tu aujourd'hui hermétique à la critique ? Je n'ai pas de problème avec le fait qu'on puisse ne pas aimer ce que je fais. Certaines critiques me font même avancer, sauf quand elles sont violentes et gratuites, notamment sur le physique. C'est toujours vexant, mais j'appartiens à la génération Instagram, je suis un peu rodée (rires). Question rituelle, comment réagis-tu lorsqu'on passe une de tes chansons lors d'une soirée ? C'est horrible ! Pourtant, mes amis le savent ! Mes chansons sont un journal intime, les entendre dans ce genre de conditions me ramène directement au contexte dans lequel elles ont été écrites. D'un coup, j'ai l'impression d'être toute nue devant tout le monde. Un vrai cauchemar d’adolescent (rires). En concert au festival Les Femmes s'en Mêlent à Stereolux (Nantes – 44), le 3 novembre avec Maud Geffray & Laure Brisa, 13 euros.

31 OCTOBRE 20 NOVEMBRE

DELPHINE

SEYRIG

ACTRICE & RÉALISATRICE

le

i n é m atogra p he

nantes

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© Richard Dumas

concerts

© Aron Mattson

9 à 19 euros

10 à 15 euros par soir (20 euros pour les deux soirées)

Festival Wine Nat / White Heat Allez viens, j't'emmène aux vins

Deux salons du vins et deux soirées pour six groupes à l'affiche, on a vu plus simple à organiser en période de crise sanitaire ! Ces artistes, qui sont-ils ? Quels sont leurs réseaux ? Les Anglais de Vanishing Twin proposent une art pop cosmique aux effluves psychées que les Nantais d'Amazone, le même soir, ont sûrement inhalées. La compositrice suédoise Maria W Horn nous emmène en pérégrinations sonores constituées de nappes et oscillations toutes en contrastes. Le lendemain, Crash Normal mélange garage wave et « rébétiko » (blues grec hypnotique des années 30), NL3F fête ses 20 ans de carrière avec sa folk-electronica quand la musiciennevigneronne italienne Marta De Pascalis ravit les fans de musique expérimentale. Justement, côté boisson, les rockstars que sont Xavière Hardy, Nicolas Suteau, ou encore Corentin Le Bolloch exhausseront notre ultime souhait : boire pour oublier 2020. CRYSTAL LE GUELLEC le 6 novembre au Pôle Étudiant et le 7 novembre à Stereolux (Nantes – 44). Toute la programmation sur www.winenatwhiteheat.com

Bombino Culture berbère

Reconnu mondialement grâce au succès de Tinariwen, le blues touareg présente régulièrement de talentueux guitaristes. Le Nigérien (du Niger donc, et non du Nigeria) Bombino est l'un de ceux-là ! L'histoire de cette musique de nomades est complexe et originellement liée à la rébellion, à l'exil voire à la guerre. Bombino l'utilise lui en symbole de paix. Moins mélancolique que nombre de groupes touareg, son répertoire s'avère plus festif, plus rythmé, entre chanson traditionnelle, rock et même reggae. En concert, le guitariste prodige, ce qui lui a valu le surnom de Jimmy Hendrix du désert, joue sur les répétitions de motif pour une transe assurée. CRYSTAL LE GUELLEC Piano'cktail (Bouguenais – 44), mardi 17 novembre à 20h


© Zoe Cavaro

29 oct — 04 nov

gratuit sur réservation au 02 40 46 66 33

Collectif Øpéra Opéra garni

Kézako, le Collectif Øpéra ? Initié en 2015 par Eva Ménard et Grégoire Vaillant de Moongaï, le collectif est aujourd'hui un essaim bourdonnant d'une trentaine d'artistes en provenance d'horizons aussi variés que le cinéma, la musique de chambre, les arts numériques, le dessin animé ou le théâtre. La transdisciplinarité est devenue à sa façon une certaine routine. Ce qui distingue le Collectif Øpéra des autres nébuleuses post-modernes, c'est qu'il inclut également des personnes de la société civile : startupeurs, chômeurs, chercheurs, ouvriers, retraités... Il y a deux ans, cet ensemble protéiforme a investi un studio collectif de Trempolino pour travailler sur un spectacle sous l'égide de l'Art total. Préparez-vous donc à vivre une nuit d'expérience audiovisuelle et immersive ne ressemblant à nulle autre ! LIONEL DELAMOTTE Trempolino (Nantes – 44),

jeudi 22 et vendredi 23 octobre à 20h

Performance

Boule à neige Mohamed El Khatib Patrick Boucheron

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© Florian Renault

concerts

gratuit

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Quentin Sauvé gratuit

Bernardino Femminielli au festival Variations La fourrure de vivre

À la survenue de quelques ennuis avec la justice américaine, en lien avec ses restaurants « Bethléem XXX » et « Femme Fontaine » situés à Montréal, cumulés à la déception d’être rejeté par l’industrie musicale outre-Atlantique, Bernardino Femminielli sent qu’il perd la raison. Plus d’autre choix que L’Exil (titre de son dernier album), il s’installe à Paris en 2019. Inspiré par le désespoir de la capitale, l’incendie de Notre-Dame et le sens de l’humour de Balkany, Femminielli remonte la pente. La carrière artistique prolifique de cet ineffable performer, auteur et compositeur, aurait débuté en 2010 (source : bandcamp) pour aboutir à une œuvre musicale influencée tant par Serge Gainsbourg que Franco Battiato ou Giorgio Moroder. Certains diront que nous ne sommes pas prêts. Bernardino, lui, l’est sans aucun doute ! MANON MALMÉJEAN Le lieu unique (Nantes – 44), samedi 24 octobre à 22h30 Festival Variations du 20 au 25 octobre, toute la programmation sur festival-variations.fr

J'ai la guitare qui le démange On a connu le Lavallois dans des groupes énervés comme Birds in Row, As We Draw ou Calvaiire, mais depuis quelques années, en son nom ou avec Throw Me Off the Bridge, le trentenaire se transforme en compositeur folk. Dans un chant-guitare épuré et intimiste, il livre une performance sensible aux relents punk, noise et post-hardcore qui viennent titiller (et parfois réveiller) une douce et mélodique indie folk acoustique. Une forme de pureté, une mise à nue idéale pour un « concert sauvage » au soleil couchant. CRYSTAL LE GUELLEC En « Concert Sauvage » au Ferrailleur (Nantes – 44), jeudi 29 octobre à 19h


Octobre 2020 Jeudi 22

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Collectif Øpéra Expérience audiovisuelle → Carte blanche

15 à 17 euros

SuperBravo Turbo hourras

Nos plus vioques lecteurs se souviennent sans doute de l'impeccable duo pop Holden dont la grâce racée n'a pas empêché quelques succès populaires à la fin du XXe siècle : Une fraction de seconde, La machine ou C’est plus pareil. Les chemins d'Armelle Pioline et Mocke se sont depuis séparés. On a beaucoup vu Mocke en solo ou aux côtés de ARLT et Armelle est désormais à la tête du trio SuperBravo. Le credo reste celui d'une électro pop de haute volée et le titre Il n'y a plus foule a tourné sans fin sur les ondes de France Inter cet hiver. Leur second album, Sentinelle, est sorti juste avant le confinement, mettant en suspens sa promotion. Il est temps de le découvrir enfin sur scène, où les orgues et les guitares de SuperBravo savent transfigurer la poésie des chansons avec allégresse et sans grandiloquence. LIONEL DELAMOTTE Salle Paul Fort (Nantes – 44), jeudi 29 octobre à 20h30

Mercredi 28 Ciné Club + Esteban Smith Projection & DJ set

Novembre 2020 Samedi 7 Wine Nat, White Heat Salon des vignerons GCSB & Le Petit Ménestrel → DJ set Jeudi 12 Vadek Showcase → rap Samedi 14 RE-Cell Simo Cell b2b Azu Tiwaline & Cinna Peyghamy Electro ambiant Orient Jeudi 19 Le Fil Rouge et Nopsis présentent : Le Programme Premier Release Party → Carte blanche Jeudi 26 L’âge des forêts vierges Concert → jazz & poésie

Trempolino 6 bd Léon Bureau, 44200 Nantes www.trempo.com

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concerts

Complet

Regarde Les Hommes Tomber Hot chute, baby tonight

Cocorico, ou plutôt cui-cui (ici, c'est les Canaris), la nouvelle sensation du métal français est nantaise ! Non, nous ne parlons pas de l'autre gloire locale qu'est Ultra Vomit, mais des blousons noirs de Regarde les Hommes Tomber. Avec un univers parfaitement construit notamment grâce aux visuels réalisés par le collectif Fortifem et à une scénographie live à l'ambiance mystique (les bougies, ça marche toujours), leur black metal moderne arrosé d’une louche de sludge, voire de post-metal, nous plonge avec violence dans des ambiances occultes et sombres. Rapide, technique, crasseux, ce déluge de haine est soutenu par une section rythmique haut de gamme. Juste avant le confinement, les Nantais ont sorti Ascension sur l'un des derniers (très) gros labels métal indépendants : Season of Mist. Ce troisième album à la promotion forcément interrompue s'avère encore plus sombre et violent (mais peut-être moins original et ambiant) que ses prédécesseurs. Reste à plonger dans la messe en live et regarder les métalleux tomber. CRYSTAL LE GUELLEC Stereolux (Nantes – 44), samedi 14 novembre à 20h30


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DU 28 OCTOBRE AU 31 OCTOBRE 8,6 à 10 euros

Straight to you : Nick Cave - a portrait Entretiens avec un vampire

Nouveau cycle made in Stereolux, Doc’n’co proposera un documentaire musical suivi d’un concert en lien avec la thématique ou l’artiste abordé. Pour le premier rendez-vous, Nick Cave est mis à l’honneur via la projection du documentaire Straight to you de Nanni Jacobson. Sorti en 1994, le film retrace le parcours du ténébreux artiste australien, de ses débuts musicaux avec The Boys Next Door puis Birthday Party durant la fin des années 70, à la consécration des Bad Seeds au début des années 1990. Non content d’être la figure de proue de ses propres groupes, le vampire Cave y est aussi montré sous ses traits de compositeur de musique de film ou encore de romancier ou poète. En clôture de la projection, l’artiste nantaise-néo-zélandaise Elise Bourn interprétera, avec toute sa frêle douceur, ses compositions auxquelles s’additionneront des reprises du grand Nick Cave. LOUISE PLESSIER Doc'n'Co à Stereolux (Nantes – 44)

vendredi 13 novembre à 20h30, suivi d'un concert d'Elise Bourn

• SUZANE • > MER 28 OCT | 21H • ARNAUD REBOTINI • > JEU 29 OCT | 21H • KID FRANCESCOLI • > VEN 30 OCT | 21H • POMME • > SAM 31 OCT | 19h & 21H

INFOS ET BILLETTERIE : www.levip-saintnazaire.com 02 51 10 00 00

# LE LIFE ALVÉOLE 14 DE LA BASE SOUS-MARINE SAINT-NAZAIRE


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concerts

14 à 21 euros par soir

VIP is LIFE Sweet loge

Covid oblige, le festival annuel du bunker nazairien change de formule en proposant quatre artistes pour autant de soirées. Au programme, les succès du moment : Suzane, Arnaud Rebotini, Kid Francescoli et Pomme. La première est en quelque sorte la nouvelle Christine and the Queens avec sa pop électro teintée de chanson française. Ancienne danseuse, cette Avignonnaise s'avère être une performeuse hors-pair : texte, musique et chorégraphie forment un tout l'ayant propulsée « Révélation scène » aux Victoires de la Musique. Le second est un vieux briscard de la musique électronique, lui aussi récompensé, mais d’un César pour la bande originale du film 120 battements par minutes. On reste dans une veine électropop avec Kid Francescoli dont vous connaissez les titres par cœur sans le savoir (ex : musiques des pubs Aldi, Lancôme, Lacoste, Lanvin, Chanel…). Avec Lovers, son dernier album, le Marseillais retrouve les sonorités chaleureuses de ses racines méditerranéennes. Enfin Pomme, « Révélation » des Victoires de la Musique (décidément !) en 2019, clôturera la dernière soirée avec sa pop folk moderne. Une édition très VIP ! CRYSTAL LE GUELLEC VIP is LIFE (Saint-Nazaire – 44) du 28 au 31 octobre

Détail de la programmation sur www.levip-saintnazaire.com


02 → 06/11

Ravissement Vanessa Bonnet

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THÉÂTRE L’AUDITORIUM - REZÉ

16 à 27 euros

Thomas Fersen Deux pieds toujours

En trente années d'un carrière inaugurée rapidement par une Victoire de la Musique, le chanteur parisien n'a jamais eu sa langue dans sa poche, que ce soit sur scène, sur album ou même en interview (notamment récemment sur la situation du marché de la musique). Sa gouaille et son univers restent malgré tout plus proche du conteur, du fabuliste que du titi ou de la grande gueule revendicatrice. Avec facétie, l'artiste nous raconte des histoires parfois absurdes, souvent poétiques et toujours très drôles et réalistes à la double lecture. Son dernier et 12e album, C'est tout ce qu'il me reste, se veut d'ailleurs être un regard insolent sur son passé d'artiste... et de séducteur raté (d'où le lapin sur la couverture et dans le clip titre). Un conte pas vraiment pour enfant donc ! CRYSTAL LE GUELLEC Capellia (La Chapelle-sur-Erdre – 44) samedi 14 novembre à 20h30

05/11

Derya Yıldırım & Grup Şimşek POP PSYCHÉDÉLIQUE CINÉMA SAINT-PAUL - REZÉ

18/11

BIG SISTERS

Théo Mercier & Steven Michel DANSE L’AUDITORIUM - REZÉ

lasoufflerie.org

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© Anne-Marie Leveneur

les disquaires : platine spirit

Comme à la Radio Crise antenne

On connaissait déjà le magasin référence pour la hi-fi nantaise, Comme à la Radio qui proposait en sus une belle collection de vinyles au choix certain. Clément, un bon client de Sébastien et cheville ouvrière du shop, lui exprime un jour le manque d'espaces dédiés au vinyle d'occasion avec un choix élargi. C'est ainsi que le jeune homme se voit investir le local, courant 2018, avec un stock de galettes qui peu à peu envahit les lieux. Il y a un an, il inaugure les locaux de la rue Jean Jaurès strictement dédiés au disque. S'il vient de tout autres horizons professionnels, Clément s'est pourtant mis illico dans la peau du disquaire « à l'ancienne » : le conseil et l'envie de faire découvrir sont ses credos. Issu initialement d'une culture black music allant du jazz au hip-hop, il aime tout autant accueillir un sexagénaire en quête de classique qu'un jeune digger traquant une rareté électro. Effectivement, que vous soyez fous de Marie Laforêt tel notre dj local Aimé Jockey ou maniaques de The Fall comme moi, il y a tout ce que vous voulez ici. Et à la portée de chaque bourse. Comme à la radio ? LIONEL DELAMOTTE Comme à la Radio (hi fi), 14 rue Marceau (Nantes - 44), du mercredi au samedi de 14h à 19h Comme à la Radio (disquaire), 30 rue Jean Jaurès (Nantes – 44), ouvert lundi, mardi, jeudi, vendredi (14h à 19h) et samedi de 11h à 19h


©Alex Alice

la cité des congrès de nantes || du 29 octobre au 1er novembre 2020 www.utopiales.org

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© Louise Plessier

au bar masqué ohé ohé

Marina (Le Chien Stupide & La Lune Froide) Loup-garoute

L’aventure professionnelle de Marina à bord de l’emblématique Chien Stupide démarre lorsqu’elle y fait ses premiers pas en tant que serveuse. « Le Chien Stupide a plus de dix ans, j’y traîne depuis mes 16/17 ans. J’ai commencé en tant que serveuse en 2013 et j’ai commencé à gérer l’agenda des concerts et la prog’ avec des associations nantaises » raconte-elle. Graphiste de formation, Marina priviligie sa passion pour la musique, aussi elle s’épanouit en prenant petit à petit la place de programmatrice et chargée de communication du Chien Stupide et de sa petite sœur Lune Froide, conçue par les mêmes patrons, Gérard et Catherine. C’est dans ce lieu en bordure d’Erdre, pensé pour le confort des musiciens et du public que se tiennent aujourd’hui les concerts sonorisés par Doumé et organisés principalement avec l’aide des associations locales : Damaged Good, Vent Divin, Hella Dank, Back to Garage… Toutes prêtes à remettre le couvert après de longs mois de pause ! LOUISE PLESSIER Le Chien Stupide, 4 rue des Carmélites (Nantes – 44), tous les jours de 14h à 2h Lune Froide, 21 Quai de Versailles (Nantes – 44), tous les jours de 10h à 2h


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© Madeleine Barbaroux

look machine

La Raffinerie Nantaise La fringue hall

Petit, Mathias confectionne ses propres déguisements. Héritée de son grandpère, sa passion pour le textile et l’Histoire devient son métier. En octobre 2017, à 22 ans seulement, ce gérant ouvre son magasin de vêtements d’époque à la déco des années 30 : la Raffinerie Nantaise. Ici, on trouve des pièces uniques de 1900 à 1960, des confections actuelles, un atelier de création, un salon de tatouage (Bengal Studio) et de la location d’habits (théâtre, cinéma). Le souci du détail du vendeur offre une sélection méticuleuse le distinguant des autres friperies. Véritable marché de niche, les clients viennent parfois de loin. Le confinement a permis à cet entrepreneur d’agrandir son affaire avec quelques travaux et le développement du secteur femme/enfant. Ce dernier booste l’événementiel de la rue et de son magasin en créant Les Folies Jamin (en collaboration avec le théâtre Krapo Roy), un voyage spatio-temporel dans le XXe siècle avec spectacles folkloriques et concerts. Annulé cette année, l’événement revient l’été prochain. Les vêtements aussi racontent des histoires… JEANNE ROUXEL 35 rue Léon Jamin (Nantes – 44) du mercredi au vendredi de 13h à 19h, le samedi de 11h à 19h


02 — 10 nov

Création • Théâtre

Ceux qui vont mieux Sébastien Barrier 21


© DR

théâtre & danse

8 à 18 euros

Akila - Le Tissu d’Antigone Hémon nous les uns les autres

Certains mythes grecs restent lourds de sens dans notre société. Ici, l’auteure Marine Bachelot Nguyen s’inspire de celui d’Antigone dont les deux frères en guerre s’entretuent pour le trône. L’un est déclaré héros et l’autre traître. L’un est promis à de belles funérailles, l’autre est voué aux corbeaux et aux chacals. Antigone s'oppose au sort de l’homme jugé ennemi du peuple, contre le roi et la loi malgré la sentence, en l’enterrant. Dans cette pièce, c’est le personnage d’Akila qui est confronté à cette barrière manichéenne malgré son jeune âge. En effet, ses deux frères sont décédés : l’un en innocent dans un crime policier, l’autre en terroriste. Dans le contexte post-attentat, l’adolescente décide de rendre hommage à ce frère coupable en portant un foulard blanc, geste pourtant interdit, lors de la minute de silence de son lycée. L’auteure interroge dans cette transposition contemporaine d’Antigone, la notion de funérailles, des signes religieux et questionne nos « visions de la laïcité » et du « vivre ensemble ». JEANNE ROUXEL TU (Nantes – 44), du 17 au 20 novembre à 20h30


© Cyrille Weiner © DR

10 euros

28 euros

Raphaël Mezrahi Banal+

On se souvient tous de l’arrivée de ce personnage de bêta lunaire sur la télé des années 90, avec ses interviews décalées, façon Inspecteur La Bavure du journalisme. Ses performances provoquaient invariablement la colère noire (Jean-Pierre Castaldi, André Pousse) ou le fou rire (Nicoletta, Galabru) révélant la nature profonde des interviewés. Il n’a été dépassé en dinguerie que lors de son interview mémorable de Brigitte Fontaine. Au début des années 2000, ne pouvant plus jouir de son anonymat, ayant œuvré en télé et en radio, il est passé au one man show et au théâtre. Aujourd’hui, ce Tunisien d'origine présente Bientôt adulte, un mélange d’anecdotes hallucinantes sur son parcours et de vidéos inédites refusées par les télés. En fin de spectacle, Raphaël vous fera goûter le champagne bio et végan qu’il produit depuis 2016 ! LIONEL DELAMOTTE Compagnie du Café Théâtre (Nantes – 44), du 12 au 14 novembre à 20h30

Dans ma Chambre

à La Nuit du Cirque Room ma poule

Lors d’une épreuve en Bretagne, Arnaud s’éprend du « lancer de hache ». Pris d’une soudaine lubie, le comédien rêve d’ouvrir son propre club de lancer de lames. L’acteur rencontre alors Édouard, un impressionnant lanceur de couteau et lui fait part de son projet. Le professionnel du couteau intéressé lui propose alors de le rejoindre dans sa chambre à Marseille. Une fois arrivé, ce dernier comprend que le projet inclut… des cibles vivantes ! Malgré les réticences d’Édouard, Arnaud est prêt à tout pour s’associer avec le maestro de la lame. Dans ce spectacle, la compagnie circassienne Mathieu Ma Fille Foundation nous rappelle qu’une partie de fléchettes est tout aussi appréciable ! JEANNE ROUXEL Maison des Arts (Saint-Herblain – 44) du 12 au 13 novembre à 19h.

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© Tristan Jeanne-Valès

théâtre & danse

9 à 25 euros

Harlem Quartet Shake en bois

Hall Montana vient d’apprendre la mort de son frère Arthur, célèbre chanteur de gospel. Sous le choc de cette nouvelle, les souvenirs inondent sa mémoire. Hall nous téléporte alors au cœur de son foyer dans le quartier de son enfance : le Harlem des années 50. Un flashback qui relate sa vie familiale, l’affection profonde pour son frère et ses amis Julia et Jimmy. Une histoire d’amour, de fraternité et d’amitié, une histoire dans l’Histoire de la communauté noire américaine au temps du mouvement des droits civiques où se mêlent, au climat de violence, de ségrégation raciale et de guerre, les questions existentielles liées à l’amour, à l’identité, à la sexualité et à la mort… Ici, Élise Vigier met en scène le roman Just above my Head de James Baldwin, auteur homosexuel militant, engagé auprès de Martin Luther King dans la lutte des droits civiques des noirs américains. Sur scène, les six acteurs interprètent avec brio le récit de l’écrivain. Une ode à l’amour portée par les voix des comédiens sur une création sonore du poète et rappeur américain Saul Williams… JEANNE ROUXEL Le Grand T (Nantes – 44), du 13 au 17 novembre à 20h (17h30, le 14 novembre)


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© Arnaud Van Audenhove

© CirkBizArt

théâtre & danse

8 à 18 euros

Œdipe You Motherfucker ! If you inceste

En clin d’oeil évident au duo père-fille emblématique qu’incarnent Œdipe et sa fille Antigone, Œdipe You Motherfucker ! est une célébration de la relation filiale et de la complicité qui peut s’installer et s’épanouir lorsque l’on a une passion commune. Colyne et Jean-François Morange, père et fille sur scène comme dans la vraie vie, partagent justement un amour de la musique et du rock. Emblème de l’héritage intergénérationnel, un morceau unique sera décliné onze fois, tantôt à la sauce père, tantôt à la sauce fille avec ses nuances d’électro et une touche plus contemporaine. Avec une omniprésence de la musique, la pièce à la mise en scène simple et légère prend des allures de concert et évoque un film, une histoire familiale écrite par ses protagonistes, dont on dégusterait la bande originale. LOUISE PLESSIER TU (Nantes – 44), du 2 au 5 novembre à 20h30

10 euros

Boucan

au festival La Nuit du Cirque Chahut les Terriens

Dernier instinct de survie, les yeux encore imbibés de gin, vous cherchez le dernier Doliprane, presque à l’aveugle. Sacré boucan ! Dans la salle, tout le monde est parti sauf le Dj et trois fêtards en quête de quelques souvenirs. Il est temps de se lancer dans un ménage ou plutôt dans un véritable travail archéologique. En reconstituant les ossements de cette soirée arrosée, les trois comédiens accéderont à la cause de leur black-out. La pièce mêle cirque, beatbox, danse, comédie et questionne nos rapports à l’après-fête : « Que retient-on de ce moment festif d’absence et d’oubli ? » JEANNE ROUXEL Sous chapiteau, Esplanade des 3 Îles (Indre – 44), samedi 14 novembre à 20h

La Nuit du Cirque, du 11 au 15 novembre Toute la programmation sur www.theatreonyx.fr


Blues touareg 17 nov 20h Piano’cktail

BOMBINO Piano jazz 26 nov. 20h Piano’cktail

FARAJ SULEIMAN  BILLETTERIE SUR PIANOCKTAIL-BOUGUENAIS.FR

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© DR

théâtre & danse

12 à 16 euros

Ravissement L'otage du dessous

Bien née, bien nommée, l’héritière Sarah Foster est enlevée par un groupuscule de quatre féministes prêtes à en découdre avec le patriarcat et le capitalisme. L’ALF (armée de libération féministe) lutte pour l’abolition du « blantriarcat ». Cette bourgeoisie de « l’homme blanc ». Ce huis-clos s'inspirant de l’histoire de Patricia Hearst, petite fille de l’inventeur de la presse à sensation et enlevée par un groupe terroriste d’extrême gauche en 1974, se transpose aux temps modernes. La metteuse en scène Vanessa Bonnet réinterprète ce fait divers, toujours sous le prisme de la lutte qu’elle nous avait déjà présentée dans Anarchie en 2017. Le personnage principal, tiraillé entre éducation et révolte, illustre parfaitement les paradoxes de nos temps avec une question clé : c’est quoi, être féministe en 2020 ? Ravissement dépeint avec justesse la renaissance d’une société en quête d’équilibre, d’égalité, où la rébellion et le non-conformisme constituent les uniques réponses face aux pouvoirs en place. Un écho haut en couleur aux dissonances post #MeToo. EMMA RODOT La Soufflerie (Rezé – 44), du 2 au 6 novembre à 20h


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© Alban Lécuyer

théâtre & danse

6 à 17 euros

L’Étourdissement Le soucis du bétail

Issue d’un roman de Joël Egloff paru en 2005, L’Étourdissement met en scène un protagoniste employé d’abattoir dans un monde qui tombe en ruine sous le poids de l’accumulation des déchets et dans une atmosphère polluée et nauséabonde. Dans cet univers opaque de fumées d’usines et éclairé aux néons, notre narrateur et personnage principal évolue aux côtés de sa mère - avec qui il vit - et son unique ami Bortch. La dystopie teintée d’humour noir et portée sur les planches par les comédiens David Humeau, Rémi Lelong et le musicien Régis Langlais construit une réflexion autour de la catastrophe écologique vers laquelle nous nous dirigeons, mais exprime aussi justement l’attachement aux espaces qui nous sont familiers, aussi pourris puissent-ils être. LOUISE PLESSIER Le Grand T (Nantes – 44), le 3 novembre à 20h, les 6 et 10 novembre à 20h30


E C ’E S T TO U T C E T QU’IL ME RES ERSEN ♥ ♥ THOMAS F 20H30 EÀ SAMEDI 14 N

OVEMBR

-ERDRE

© DR

CHAPELLE-SUR CAPELLIA, LA

17 à 22 euros

V pour Vegan Basilic instinct

Vivre végan dans une France à la culture gastronomique loin d’être « veggie friendly », tel est le parcours du combattant que relate Céline Iannucci dans son spectacle V pour Vegan. Avec beaucoup d’humour et un grain de folie, la comédienne expose les difficultés auxquelles tous les végans se retrouvent un jour ou l’autre confrontés : des familles inquiètes et persuadées d’un endoctrinement, aux amis parfois agacés en passant par l’acrobatique sortie au restaurant, où l’on a le choix entre une superbe salade verte et un morceau de poisson (car, c’est bien connu, les poissons ne sont pas des animaux...). Malgré sa dimension engagée assumée et un poil piquante, le spectacle comique saura ravir tous les profils, du végétalien convaincu au carnivore ayant un sens de l’humour ! LOUISE PLESSIER Compagnie du Café Théâtre (Nantes – 44), du 22 au 24 octobre à 21h

www.capellia.fr

02 40 72 97 58 31


festival

gratuit

Festival Les Utopiales Dystopies ordinaires

Les geeks et autres habitués du festival de science-fiction Les Utopiales étaient pourtant prêts pour le futur et s'attendaient à un avenir sombre, post-apocalyptique, peuplé de zombies ou de métalleux sillonnant le désert à la poursuite des dernières gouttes de pétrole. Mais, non, le futur, celui de 2020, c'est finalement qu'on ne peut plus se faire la bise ou danser le soir sans risquer de répandre la mort, tout simplement. Fallait y penser. Rattrapé par le virus, le festival Les Utopiales tient bon et fêtera quand même son 20 e anniversaire pendant les prochaines vacances de la Toussaint, mais en mettant en place des mesures exceptionnelles pour éviter toute contamination : de nombreuses annulations (ou reports) d'événements, une jauge limitée et une réservation préalable en ligne obligatoire. Mais pourtant, la programmation sera toujours aussi foisonnante, à peine moins fournie que les années précédentes, et tout ça, gratos ! Oui, vous lisez bien, gratuit, pour tous, dans la limite des places disponibles. Au sommaire cette année, retrouvez une prog ciné riche en découverte par sa sélection officielle et celle des courts-métrages, ainsi qu'une rétro au poil, l'occasion de redécouvrir des classiques tels que Pompoko (du regretté Takahata), le méconnu Wolfen, variation moderne sur le mythe du loup-garou ou encore le maudit Dune de David Lynch. Renié par son réalisateur, celui-ci mérite pourtant le coup d’œil et ce en attendant la nouvelle version sur grand écran signée Denis Villeneuve, le talentueux québecois, dont les Utopiales repassent d'ailleurs Premier Contact qui est peut-être bien son chef-d’œuvre.

ALEXIS THÉBAUDEAU La Cité des Congrès (Nantes – 44), du 29 octobre au 1er novembre. Toute la programmation sur www.utopiales.org

Premier Contact © DR

On ne passera pas à côté de l'ouverture de la méga-librairie annuelle, composée de dix librairies indépendantes, tel un mecha sorti d'un super sentei et qui offre, le temps du festival, le plus grand choix de titres SF de l'univers connu.


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cinéma : tous à toile !

7,2 à 11,8 euros

L'Arnaque

Abus de conscience Quatre ans après le succès de Butch Cassidy and the Sundance Kid, George Roy Hill reprend le même tandem d’acteurs en 1973 pour signer un nouveau buddy movie tout aussi réussi avec L’Arnaque. Un film de casse emblématique dont l’intrigue prend place dans l’Amérique des années 30 où un duo d’arnaqueurs cherche à se venger d’un baron de la pègre via diverses escroqueries montées avec beaucoup de minutie. Structuré en plusieurs chapitres évoquant les étapes préparatoires du coup monté, le script ludique enchaîne les twists afin de berner les spectateurs tout en conservant un ton badin souligné par un célèbre air de ragtime. Un immense succès populaire qui doit évidemment beaucoup à l’alchimie de son duo d’acteurs, le jeune mais déjà confirmé Robert Redford qui joue ici l’apprenti d’un Paul Newman dont chacune des apparitions est parfaitement savoureuse. NICOLAS BAUDRILLER UGC Ciné Culte (Saint-Herblain – 44), jeudi 29 octobre à 20h


© DR

22 euros

La Folle Histoire du Katorza - 100 Ans de Cinéma à Nantes Réaction en chêne

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ALEXIS THÉBAUDEAU Edité par les éditions D'Orbestier

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Saviez-vous que l'on doit le nom du Katorza, bien-aimé cinéma nantais, à celui de Salomon K'Torza, l'un de ses fondateurs et premier directeur ? Vous l'apprendrez, ainsi qu'une foule d'autres anecdotes passionnantes sur l'un des cinémas les plus caractéristiques de notre ville, en lisant l'ouvrage édité à l'occasion de son centenaire co-écrit par la directrice Caroline Grimault et Marc Maesen, en collaboration avec Stéphane Pajot, journaliste référence sur l'Histoire de Nantes. Au-delà de l'ancrage local qui ravira les habitués du Katorza, ce livre propose également un condensé de ce qui fut l'exploitation cinématographique dans une grande ville de province au fil du 20e siècle régulièrement malmenée par les guerres, grandes ou plus petites, comme les batailles entre exploitants, l'arrivée de la télévision et des multiplexes. Chaudement recommandé aux cinéphiles pur beurre-blanc.

DÉPENDAN

Double album live collector Édition limitée Sortie le 30 octobre 2020

En tournée jusqu'à fin 2021 Toutes les dates sur www.lesogres.com www.irfan.fr 35


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cinéma : tous à toile !

7,2 à 11,8 euros à l'UGC / 3 à 5 euros au Cinématographe

Akira

Ghost in the chill Néo-Tokyo, 2019. Un an avant la tenue des J.O, Kaneda et sa bande de motards sillonnent les rues de cette mégalopole dystopique et tentaculaire. Mais depuis peu, un des membres de la bande, Testuo, rescapé d’un projet militaire ultra secret, parvient à développer des pouvoirs psychiques et se retrouve mêlé à une suite d’événements qui le dépasse. Ce manifeste cyberpunk est signé Katsuhiro Ôtomo, déjà à l’origine du manga qui commença à paraître en 82 (l’année de la sortie de Blade Runner !) et réalisateur de ce chef d’œuvre de l’animation japonaise sorti en 1991 en France. Si la trame diffère beaucoup de celle du manga, Ôtomo décalque toutefois avec brio l’esthétique sombre et l’imagerie violente de cette œuvre devenue culte. C’est ce brûlot anti-système, métaphore sur la nature destructrice de l’Homme, qui fut le premier film d’animation japonais projeté en France et qui permit plus généralement la diffusion de la pop culture japonaise hors de ses frontières par la suite. NICOLAS BAUDRILLER UGC Ciné Culte (Saint-Herblain – 44), jeudi 22 octobre Festival ExtrAnimation au Cinématographe (Nantes – 44), vendredi 13 novembre à minuit


3 à 5 euros

Les Ailes du Désir

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Les zèles de l'enfer

3 à 5 euros

Les Adolescentes Culture Pub(ère)

Francesca, 17 ans, se réveille un matin consciente de son attirance pour Enrico, un architecte qui a 20 ans de plus qu'elle... Sorti en 1960, période où la virginité des jeunes filles était un sujet sensible, Les Adolescentes fût foudroyé par la critique et la censure. Le projet de fond, quant à lui, s'instaurait dans une démarche bien loin de toute volonté provocante ; la découverte de l'amour charnel et la dualité entre chasteté et pulsion sexuelle. Avec la délicatesse d'un clair-obscur maîtrisé, Alberto Lattuada nous pousse à explorer pudiquement la barrière entre l'innocence adolescente et l'hypocrisie adulte, une œuvre révolutionnaire pour son époque et magnifiée par l'élégante Catherine Spaak.

Les deux anges Damiel (Bruno Ganz) et Cassiel (Otto Sander), lassés de leur existence purement spirituelle parmi les humains, tentent de descendre sur Terre pour de bon. Premier volet du diptyque imaginé par Wim Wenders, Les Ailes du Désir se focalise sur la chute de Damiel réincarné pour l'amour d'une femme. Dans un Berlin pré-réunifié où un noir et blanc presque irréel illustre un urbanisme froid et sombre, cette fable contemplative nous traîne dans les affres humaines et les vestiges de la seconde guerre mondiale. Un véritable conte pour adultes où les questions métaphysiques se mêlent à la mélancolie du désir et à la lenteur de l'existence. HARMONY GUEUR Le Cinématographe (Nantes – 44), dimanche 8 novembre à 18h, présenté par Colyne Morange (voir notre article page 26) et le TU

HARMONY GUEUR Le Cinématographe (Nantes – 44), dimanche 25 octobre à 20h30

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© DR

cinéma : tous à toile !

3 à 5 euros

Les Fleurs de Shanghai Pétales douces

Dans la Chine de la fin du 19e siècle, Maître Wang se perd au milieu des « maisons de fleurs » d’une concession étrangère britannique et y côtoie de hauts fonctionnaires cantonais venus s’abandonner aux fleurs de Shanghai. Wang y rencontrera Rubis et Jasmin, deux courtisanes qui l’enfermeront dans un vivarium sentimental dont il ne ressortira que plus troublé. Sorti en 1998, le film de Hou Hsiao-Hsien adapté du roman éponyme de Han Ziyun, nous plonge dans un huis clos hypnotique construit en plans séquences mêlant obscurité et clarté, tant visuellement qu’émotionnellement. Non sans rappeler les œuvres de Yasunari Kawabata (Les belles endormies, Les servantes d’auberge), Les fleurs de Shanghai nous plonge dans une bulle hors du temps où les costumes somptueux se troublent dans un nuage d’opium faisant de cette estampe de près de deux heures un véritable chefd’œuvre. La récente sortie du film en 4k propose sans nul doute l’une des plus belles restaurations de ces derniers mois. BASTIEN MORICET Le Cinématographe (Nantes – 44), dimanche 25 et jeudi 29 octobre à 17h30, vendredi 30 octobre à 20h30


© DR

6,9 euros

Mad Foxes

à La Nuit Fantastique (R)irréversible

Soirée somme toute classique pour Hal, suggar daddy de 40 ans, saoulant sereinement sa jeune copine du moment âgée de 18 ans à qui il compte bien faire découvrir les joies de la sexualité. Face à lui, un motard nazi venu lui rappeler la conformité du contrat aux bonnes mœurs. S’ensuit un accident de moto mortel et le viol de la jeune femme qui amèneront Hal et ses amis karatéka à se lancer dans une traque sans fin contre une horde de bikers nazis que rien n’arrête. Cela va sans dire, Mad Foxes est un véritable nanar dans le texte et dans l’imagerie ayant pour budget un paquet de Skittles qui ferait passer certains films de zombies nazis pour des véritables chef-d’œuvre du 7e art (Dead Snow). Outre l’aspect décomplexé propre à chaque film étiqueté du genre, on a ici le sentiment que le réalisateur suisse Paul Grau a tourné le film en quelques jours, tant chaque scène de ce petit bijou semble n’être qu’une seule et même prise. Une aberration cinématographique. BASTIEN MORICET La Nuit Fantastique au Katorza (Nantes – 44)

samedi 7 novembre de 22h30 à 6h30 avec Zmiéna, The Witch: Part 1, VFW et Skull

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© Lucas Foglia

expositions

gratuit

Sur Terre

What is love ? Baby don't earth me, come on Comment l’homme s’est-il adapté aux nouvelles temporalités de son époque ? Comment nos rapports à la nature évoluent-ils ? Ce sont tous les questionnements que suscite l’exposition Sur Terre. Présentant les œuvres de 25 artistes, photographes, sculpteurs ou vidéastes, le lieu unique met en exergue les notions d’évolution sous le prisme de l’image. Entre jungle urbaine et exploration terrestre, nos codes spatio-temporels ne cessent de mouvoir. La photographie, ainsi que les innovations technologiques qui lui ont succédé, sont les témoins de nos époques, des catalyseurs d’interactions. Et leur simple existence nous rappelle à quel point le progrès et les innovations ont pris le pas sur notre environnement et ses perceptions. Sur Terre, c’est une immersion dans le temps présent, vu et ressenti par le biais technologique. EMMA RODOT Le lieu unique (Nantes – 44)

du 1 octobre au 3 janvier du mardi au samedi de 14h à 19h et le dimanche de 15h à 19h


4 à 8 euros

Tony Oursler - Hypnose © Aurore Deman

Répression des Freud

gratuit

Mirage

Leurre des pros Après un cursus d’études à l’école d’arts graphiques Pennighen à Paris, Aurore Deman revient s’installer à Nantes où elle a vécu toute son adolescence. Réalisatrice, photographe et artiste pluri-disciplinaire, elle multiplie les supports d’expression artistique avec pour fil rouge l’univers onirique qui la caractérise. Couleurs pastel, pétales de rose, installation de tulles, projections sur l’eau, l’exposition d’Aurore Deman est une articulation de dispositifs tantôt contemplatifs tantôt interactifs, mais toujours dans un questionnement poétique du rapport à l’image de soi et des autres. LOUIS PLESSIER Galerie MarchePied (Orvault – 44) du 23 octobre au 14 novembre, du mercredi au vendredi de 10h à 12h puis 14h à 19h, le samedi de 10 à 19h

Nous présenterons l'exposition Hypnose plus largement le mois prochain, mais on vous conseille l'installation de l'artiste américain Tony Oursler situé dans La Chapelle de l'Oratoire. Cet ancien punk new-yorkais transpose l'hypnose originelle dans notre monde digital en s'attaquant à notre fascination pour les écrans. Via des projections, des visages géants côtoient des nymphes fantomatiques ou des spirales cyclopes dans un délire que le Tim Burton des grands jours n'aurait pas renié. Comme un hommage à l'histoire, que ce soit de l'hypnose, de l'art ou des débuts du cinéma, cette installation fait évidemment écho au reste de l'exposition, mais version «underground ». CRYSTAL LE GUELLEC Chapelle de l'Oratoire du Musée d'Arts (Nantes – 44)

du 16 octobre au 31 janvier, du mercredi au dimanche, de 11h à 19h (21h le jeudi)

Partenaire de votre mag Tél. 02 40 98 89 59

commercial@imprimerieplanchenault.fr

www.imprimerie-planchenault.fr 41


© DR

lifestyle

conférence gratuit

Réinventer le numérique face aux limites planétaires ? Les temps modem

De leur fabrication à leur utilisation, les objets numériques et connectés ont, du fait de leur consommation à outrance, un impact environnemental grandissant. L’exploitation des minerais pour l’extraction des métaux rares nécessaires à la composition des appareils engendre un épuisement des ressources, tandis que leur usage génère aujourd’hui 4% des émissions de gaz à effet de serre. Est-il encore possible, à l’ère du tout numérique, d'envisager des solutions plus respectueuses de notre environnement ? Pourrait-on se passer de certaines pratiques devenues quotidiennes ? Des questions auxquelles tentera de répondre Gauthier Roussilhe, designer et chercheur pour la transition écologique en puisant des réponses potentielles du côté des technologies dites « low tech » à faible impact environnemental. LOUISE PLESSIER Le lieu unique (Nantes – 44), mardi 27 octobre à 18h30


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Journée mondiale du véganisme Tofu tout flamme

Le seul rassemblement alimentaire où Chirac n'aura jamais mis les pieds. Qui sont-ils, ces végans culpabilisants qui ruinent vos Noëls en pleurant devant le foie gras ? Ils sont plutôt jeunes et diplômés et pas si nombreux que ça finalement. Seul 0,5% de la population française suivrait un mode de vie strictement végan. Pour le pays du camembert et de la charolaise, la barrière culturelle est rude à passer avec du fauxmage et du tofu. Le véganisme serait donc plus inspirant que réellement suivi dans notre société de plus en plus sensible au bien-être animal. Une vraie mine d'or pour les industriels qui affichent +24% de chiffre d'affaires en alimentation végétale. Ainsi, la ménagère de moins de 50 ans peut déguster son steak de soja bio en le retirant simplement de son emballage plastique et carton. Mais le pire reste à venir. La raw food (alimentation crue) gagne du terrain et des followers en relookant la bonne vieille salade de crudité de mamie en un smoothie bowl à la spiruline so instagramable. Sauf qu'aucun lapin au cidre ne suit derrière. Bon appétit ! SANDRINE CHOUZENOUX Le 1er novembre

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© Julia Wauters

lifestyle

conférence gratuit

Question(s) d’éthique : L’éthique à l’épreuve de la pandémie Est-ce que tu m'entends, fléau ?

Doit-on continuer à vivre « comme avant » ? C’est la question principale de la sixième édition de Question(s) d’éthique, impulsée par l’association EthicA. L’objet est de questionner notre gestion de crise, notre résilience (vraiment ?), mais aussi nos craintes, nos doutes et interrogations. Sera-t-il de nouveau permis d’embrasser son collègue autour d’un café le matin ? Ou encore d’assister sans peine à un pogo déchainé ? Des questions essentielles (j’aime avoir des bleus sur les genoux après un concert), sans tomber dans l’excès inverse : le conspirationnisme et autres théories anti-masques. Aux côtés de chercheurs, essayistes, médecins et scientifiques, des visioconférences et ateliers-débats ponctuent ces deux jours consacrés à l’éthique. Au programme : « comment répartir les ressources en temps de pandémie ? » ou encore « Justice entre générations » ou le paradoxe entre « care » et restrictions de libertés. Un événement multi-facette, en attendant des réponses concrètes à notre futur à court, moyen et long terme. EMMA RODOT Le lieu unique (Nantes – 44), du 6 au 7 novembre. Tout le programme sur www.lelieuunique.com


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Journée internationale des célibataires Alone in the dark(a)

Encore une idée sympa venue de Chine. Ce peuple obsédé par les chiffres voit en cette date du 11/11 l’exaltation du chiffre 1, c’est-à-dire de l’individu. Choisi ou subi, le célibat en France c’est une tare sociale qui, passé 30 ans, sera bien pénible à justifier. L’incompréhension voire le rejet de l’individu en roue libre est en fait le miroir de notre propre peur de la solitude. Le vieux gars ou la vieille fille, ils font pitié et alimentent les conversations… et la jalousie ! Parce qu’on le sait tous, le célibat, mais quel kiff ! Point de négociations interminables sur le programme des vacances et non on ne déjeune pas chez tes parents dimanche. Fini la routine du missionnaire bimensuel, grâce à Tinder c’est buffet à volonté tous les jours. Terminé de se retenir après une soirée choucroute, vos effluves n’importuneront que le chat. Cessons l’hypocrisie, si on se met en couple, c’est pour les impôts et les soirées échangistes. SANDRINE CHOUZENOUX Le 11 novembre

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BD


jeu


www.museedartsdenantes.fr #Hypnose

Tony Oursler, Hypnosis Eye, 2015, photographie : © Tony Oursler Studio

Tony Oursler

Musée d'arts de Nantes - Nantes Métropole

16 octobre 2020 31 janvier 2021

HYP NO SE


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