CTA Annual Report 2007

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Technical Centre for Agricultural and Rural Cooperation (ACP-EU)

Annual Report Rapport annuel

The Technical Centre for Agricultural and Rural Cooperation (CTA) was established in 1983 under the Lomé Convention between the ACP (African, Caribbean and Pacific) group of states and the European Union member states. Since 2000, it has operated within the framework of the ACPEC Cotonou Agreement.

Annual Report Rapport annuel

2007

CTA’s tasks are to develop and provide services that improve access to information for agricultural and rural development, and to strengthen the capacity of ACP countries to produce, acquire, exchange and utilise information in this area.

e-publications I publications électroniques Products and services tables I Tableaux des produits et services ACP/EU Map I Carte ACP/UE

Centre technique de coopération agricole et rurale (ACP-UE) Le Centre technique de coopération agricole et rurale (CTA) a été créé en 1983 dans le cadre de la Convention de Lomé entre les États du groupe ACP (Afrique, Caraïbes, Pacifique) et les pays membres de l’Union européenne. Depuis 2000, le CTA exerce ses activités dans le cadre de l’Accord de Cotonou ACP-CE. Le CTA a pour mission de développer et de fournir des services qui améliorent l’accès des pays ACP à l’information pour le développement agricole et rural, et de renforcer les capacités de ces pays à produire, acquérir, échanger et exploiter l’information dans ce domaine.

CD contents

Contenu du cédérom

Annual Report 2007

Rapport annuel 2007

Agritrade 2007

Agritrade 2007

ICT Update 2007

ICT Update 2007

Knowledge for Development 2007

Connaissances pour le développement 2007

Spore/Esporo 2007

Spore/Esporo 2007

Publications Catalogue 2007

Catalogue des publications 2007

Products and Services Tables 2007

Tableaux des produits et services 2007

Map of ACP and EU states

Carte des États ACP et UE

Les programmes du CTA sont conçus pour fournir un large éventail de produits et services d’information et mieux faire connaître les sources d’informations pertinentes ; encourager l’utilisation combinée de canaux de communication adéquats et intensifier les contacts et les échanges d’informations, entre les acteurs ACP en particulier ; renforcer la capacité ACP à produire et à gérer l’information agricole et à mettre en œuvre des stratégies de GIC, notamment en rapport avec la science et la technologie.

© CTA 2008

Le CTA est financé par l’UE CTA is financed by the EU

Annual Report 2007 | Rapport annuel 2007

CTA’s programmes are designed to: provide a wide range of information products and services and enhance awareness of relevant information sources; promote the integrated use of appropriate communication channels and intensify contacts and information exchange (particularly intra-ACP); and develop ACP capacity to generate and manage agricultural information and to formulate ICM strategies, including those relevant to science and technology.

2007


Annual Report Rapport annuel

2007


Headquarters  |  Siège Agro Business Park 2 6708 PW Wageningen The Netherlands  |  Pays-Bas Tel | Tél. : +31 317 467100; fax : +31 317 460067 E-mail : cta@cta.int Postal address  |  Adresse postale : Postbus 380 6700 AJ Wageningen The Netherlands  |  Pays-Bas

Brussels Branch Office  |  Antenne de Bruxelles Rue Montoyer 39 1000 Brussels  |  Bruxelles Belgium | Belgique Tel | Tél. : +32 2 513 7436/2 502 2319; fax : +32 2 511 3868 E-mail : cta.bxl@cta.int; cta.bxl@skynet.be

Caribbean Regional Branch Office  |  Antenne régionale des Caraïbes Caribbean Agricultural Research and Development Institute (CARDI) University Campus St Augustine Trinidad WI Tel | Tél. : +1 868 645 1205; fax : +1 868 645 1208 E-mail : infocentre@cardi.org

Pacific Regional Branch Office  |  Antenne régionale du Pacifique Institute for Research, Extension and Training in Agriculture (IRETA) University of the South Pacific Alafua Campus Private Mail Bag Apia Samoa Tel | Tél. : +0685 22372/21882; fax : +0685 22933/22347 E-mail: uspireta@samoa.usp.ac.fj

CTA is the Technical Centre for Agricultural and Rural Cooperation ACP-EU  |  Le CTA est le Centre technique de coopération agricole et rurale ACP-UE Website  |  Site Web : www.cta.int Printed on recycled paper  |  Imprimé sur papier recyclé


Contents  |  Table des matières

Foreword  v  |

Avant-propos  v

Theme 1: Agricultural production systems, productivity and processing/value adding  1  |

Thème 1 : Systèmes de production agricole, productivité et transformation/valeur ajoutée  3

Theme 2: Environmental protection and natural   resource management  15  |

Thème 2 : Protection de l’environnement et gestion des ressources naturelles  17

Theme 3: Agricultural trade and access to markets  25  |   Thème 3 : Commerce agricole et accès aux marchés  28

Theme 4: Cross-cutting issues  35  |

Thème 4 : Questions transversales  38


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Theme 5: Information and communication management  45  |

Thème 5 : Gestion de l’information et de la communication  48

Theme 6: Organisational capacity development  57  |

Thème 6 : Développement de la capacité organisationnelle  58

Administrative services, budget and human resources development (ASBHR)  63  |

Administration, budget et ressources humaines (ABRH)  63

ACP and EU states  76  |

États ACP et UE  76

Acronyms and abbreviations  78  |

Sigles et abréviations  80

CTA Annual Report 2007 Compact Disc *  |

Rapport annuel du CTA sur cédérom *

* Due to the change in format, the Products and Services Tables have now been re-located to the CD ROM. |

* Du fait des modifications apportées à la présentation, les tableaux des produits et services se trouvent à présent sur le cédérom.


Foreword  |  Avant-propos

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Foreword It seems like 2007 only just started and already we are reporting on our activities and progress. This year, CTA closely monitored the escalating debate on climate change, the ‘growing’ competition between food and bio-fuels and the use of Web 2.0 tools for development. Internally, we focused our efforts on improving efficiency at the Centre, and on securing a muchneeded budget increase. In the midst of all this, we have also been heartened by the return of agriculture to the international stage. We took on this mix of global and Centre-specific topics and incorporated them into our work plan. To help bring them all together, this year’s Annual Report is presented thematically rather than departmentally as was the case in previous years. Climate change took centre stage when the 2007 Nobel Peace Prize was granted to the Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC) together with Mr Al Gore. The European Union (EU) Development Days in Lisbon, Portugal, on 7–9 November also focused on climate change, and CTA was delighted to participate (see highlight). We were also involved in the organisation of the International Conference on Bio-fuels in Brussels, Belgium, on 5–6 July, at which the Brazilian President Lula da Silva suggested that his country’s success in attaining energy self-sufficiency, while providing income and averting rural exodus, may be repeated in many other countries. Climate

Dr Hansjörg Neun Director, CTA | Directeur, CTA

Avant-propos L’année 2007 semble avoir à peine commencé et voilà que nous présentons déjà un rapport de nos activités et de nos progrès. Cette année, le CTA a suivi de près le débat de plus en plus intense sur le changement climatique, la concurrence croissante entre la culture des denrées alimentaires et celle des biocarburants et l’utilisation d’outils Web 2.0 pour le développement. Au niveau interne, nous avons concentré nos efforts sur l’amélioration de notre efficacité au sein même du Centre et sur l’augmentation, plus que nécessaire, de notre budget. Au milieu de toutes ces activités, nous avons également été encouragés par le retour de l’agriculture sur la scène internationale. Nous avons pris ce mélange de thèmes globaux et de sujets propres au Centre et l’avons incorporé dans notre plan de travail. Dans un souci de synthèse, le rapport annuel de cette année est présenté thème par thème et non par département comme les années précédentes. Le changement climatique a pris le devant de la scène lorsque le prix Nobel de la Paix a été décerné conjointement au Groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) et à Al Gore. Les Journées européennes du développement, qui se sont déroulées à Lisbonne, au Portugal, du 7 au 9 novembre, et auxquelles le CTA a eu le plaisir de prendre part, se sont aussi concentrées sur le changement climatique (voir En vedette). Nous avons également participé, du 5 au 6 juillet, à l’organisation de la Conférence internationale sur les biocarburants, à Bruxelles, en Belgique, où le président brésilien Lula da Silva a laissé entendre que de nombreux autres pays pourraient parvenir, à l’instar du Brésil, à l’autosuffisance énergétique, tout en assurant des revenus et en évitant l’exode rural. Le changement climatique axé sur le développement agricole et rural, ainsi que les questions liées aux bio­car­ burants et à la bioénergie, continueront d’être des thèmes importants pour le CTA. Pour nous, 2007 a été la première année de fonctionnement dans le cadre de notre Plan stratégique 2007–2010 et donc une année chargée, consacrée à


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change with a focus on agricultural and rural development, as well as the issues related to bio-fuels and bio-energy, will remain prominent themes for CTA. This was the first year of operation under our Strategic Plan 2007–2010, and hence a busy year geared towards improving our outreach, visibility and budget. This first year was very much dedicated to improving our efficiency. We introduced a time management system to analyse and sensitise ourselves as to how and on which activities we spend our time. We also started an internship programme. This offers mutual benefits: exposing young graduates to their first professional experience of develop­ mental challenges while improving our work capacity and benefiting from their enthusiasm and motivation. We began preparing for the review of our annual staff evaluation system and CTA’s restructuring, which will be carried out in 2008. Following CTA’s new statutes, our authorities began the procedures for establishing an administrative board, and we addressed the issue of staff l’amélioration de notre rayonnement, notre visibilité et notre budget. Nous l’avons contracts at the end of 2007. passée en grande partie à améliorer notre efficacité. Nous avons introduit un The midterm review of my own nouveau système de gestion du temps pour analyser et nous sensibiliser nousassignment at CTA noted many mêmes à la manière dont nous utilisons notre temps et aux activités auxquelles positive steps in achieving the nous le consacrons. Nous avons également lancé un programme de stages, lequel defined goals and highlighted présente des avantages pour les deux parties : il donne la possibilité aux jeunes remaining priority activities. We are happy to note that CTA’s ACP-EU governing institutions agreed to provide additional budgets for 2007 (€1 million) and 2008 (€2 million) (see page 63). This is an indicator of CTA’s increasing credibility and our stakeholders’ trust in our work. These additional funds will enable us to assist in further boosting agricultural production, as intended by the European Commission’s initiative Advancing African Agriculture (AAA) which was launched in 2007.

diplômés universitaires d’acquérir une première expérience professionnelle des défis du développement, tout en améliorant notre capacité de travail et en nous faisant bénéficier de leur enthousiasme et de leur motivation.

Nous avons commencé à nous préparer pour l’examen de notre système d’évaluation annuelle du personnel et la restructuration du CTA, qui seront effectués en 2008. Après l’adoption des nouveaux statuts du CTA, nos autorités ont mis en branle les procédures d’établissement d’un nouveau conseil d’administration et nous avons abordé la question des contrats du personnel à la fin de 2007. Le bilan à mi-mandat de mon propre rôle au sein du CTA a montré de nombreux progrès positifs, allant dans le sens de la réalisation des objectifs définis, et a mis en relief les activités prioritaires restantes. Nous nous réjouissons de noter que les institutions ACP-UE qui régissent le CTA ont accepté de nous doter de budgets supplémentaires pour 2007 (1 million d’euros) et pour 2008 (2 millions d’euros) (voir page 63). Cette décision est un indicateur de la crédibilité croissante du CTA et de la confiance de nos parties prenantes dans nos travaux. Ces fonds supplémentaires nous permettront de contribuer davantage à la stimulation de la production agricole, comme le prévoit l’initiative de la Commission européenne « Faire progresser l’agriculture africaine » (ou « Initiative AAA », Advancing African Agriculture), laquelle a été lancée en 2007. Les technologies de l’information et de la communication (TIC) sont essentielles pour le développement (agricole et rural) et le CTA a un rôle important à jouer au moment d’identifier les outils les plus pertinents pour améliorer les moyens de subsistance de nos groupes cibles dans les zones rurales ACP. Le moment le plus


Foreword  |  Avant-propos

Information and communication technologies (ICTs) are key for (agricultural and rural) development and CTA has an important role to play in identifying the most relevant tools for improving the livelihoods of our target groups in ACP rural areas. CTA’s 2007 highlight in this area was undoubtedly the Web2forDev conference, which we organised in Rome, Italy, on 25–27 September in collaboration with some of our main partners. This was the first such event to share lessons on how Web 2.0 tools can improve communication for development, for example through wikis, blogging, social bookmarking, tagging, and Voice over IP (VoiP). Some 350 participants – dedicated professionals in agriculture and ICTs from all over the globe – attended, most of them at their own cost. We will be building on this and further promoting Web 2.0 in 2008.

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marquant de 2007 pour le CTA dans ce domaine a été, sans aucun doute, la conférence Web2forDev que nous avons organisée à Rome, en Italie, du 25 au 27 septembre, en collaboration avec certains de nos principaux partenaires. Elle a été le premier événement de ce type à permettre l’échange d’enseignements sur la manière dont les outils Web 2.0 peuvent améliorer la communication pour le développement, par exemple au travers de wikis, de blogs, de sites de social bookmarking (ou marque-page social), du tagging et du protocole Voix sur IP (VoIP). Ce sont quelque 350 participants – des professionnels de l’agriculture et des TIC venus des quatre coins du globe – qui y ont assisté, la plupart d’entre eux à leurs propres frais. En 2008, nous comptons développer les travaux lancés lors de cette conférence et promouvoir les applications Web 2.0.

CTA Director Hansjörg Neun and Louis Michel, Commissioner of the EU at the CTA stand during the European Development Days.  |  Hansjörg Neun, directeur du CTA, et Louis Michel, le Commissaire de l’UE, devant le stand du CTA durant les Journées européenne du développement.

En 2007, le CTA a lancé les Briefings sur le développement à Bruxelles, avec la Commission européenne (CE), le Secrétariat ACP et d’autres partenaires, comme une plate-forme permettant l’échange d’informations sur les questions d’actualité. Les questions centrales traitées durant la première année ont été les défis clés pour le développement rural dans les pays ACP, l’initiative AAA et l’Aide pour le commerce (AfT – Aid for trade).


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European Development Days CTA was pleased to be invited to the second ‘European Development Days’ event held on 7–9 November 2007 in Lisbon, Portugal. Themed ‘Will climate change development?’ the event examined the linkages between climate change, poverty and migration, and how developing countries can best adapt. About 1,400 participants from the EU and developing countries, international organisations, civil society, the private sector and the media attended the event.

change, with particular reference to agriculture and rural development in ACP countries. Titled ‘How climate changes agriculture in rural ACP countries’, this event attracted more than 250 people. It brought perspectives and experiences from the field on best practices in adaptation strategies to climate change, and on knowledge, information and communication as tools to cope with climate change. High-level speakers included Bernard Petit, Deputy Director General of the EC’s Directorate General for Development (DG

CTA’s aims during the 3 days were to learn more about this priority issue; to increase awareness of CTA and its work through a stand in the Development Village; to take the opportunity to build on partnerships with the EC and other organisations present; and to facilitate ACP expert input and perspectives to the discussions.

Development), and Katherine Sierra, Vice-President of the World Bank.

Through its Seminar Support Programme (SSP), CTA funded the attendance of 34 participants and, for the first time, the Centre paid to offset the carbon emissions resulting from their travel (77 tonnes of CO2). These funds will go to environmentally friendly projects through Actioncarbone. Together with some prominent partners CTA organised a side event on the challenges posed by climate

Case studies were presented on how to gain better access to information for predicting the effects of climate change on local communities in ACP countries, and the strategies needed to raise awareness and exchange best practices. Two very interesting approaches were a toolkit developed by researchers to help meteorologists with climate prediction, and the increas­ing use of video and participatory work by sociologists to promote the exchange of adaptation strategies within and between communities. The final ­panel explored communication ­approaches and tools to retrieve and share information and build capacities to deal with climate change issues.

In 2007 CTA launched the Brussels Development Briefings, with the European Commission (EC), the ACP Secretariat and other partners, as a platform for sharing information on topical issues. Focus issues in the first year were key challenges for rural development in African, Caribbean and Pacific (ACP) countries, AAA and Aid for trade (AfT). Another 2007 highlight: a World Summit Award 2007 in the category e-Culture was given to the project ‘Participatory 3D modelling for resource use, develop­ment planning and safeguarding intangible cultural heritage in Fiji’. The project, which is supported by CTA and jointly implemented with several partners, was considered one of the best practical examples of quality e-content in the world.


Foreword  |  Avant-propos

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Autre temps fort en 2007 : le Prix du sommet mondial 2007 dans la catégorie e-culture décerné au projet « L’utilisation de la cartographie participative en 3 dimensions pour la gestion des ressources naturelles et la sauvegarde du patrimoine culturel intangible » (Participatory 3D modelling for resource use, development planning and safeguarding intangible cultural heritage in Fiji) . Ce projet, qui est soutenu par le CTA et mis en œuvre en collaboration avec plusieurs partenaires, a été considéré comme l’un des meilleurs exemples pratiques de contenu électronique dans le monde.

Journées européennes du développement Le CTA a eu l’honneur d’être invité à la deuxième édition des « Journées européennes du développement », qui s’est déroulée du 7 au 9 novembre 2007 à Lisbonne (Portugal). Cette rencontre, dont le thème était « Climat et développement : quels changements ? », a examiné les liens entre le changement climatique, la pauvreté et la migration, ainsi que les meilleures manières pour les pays en développement de s’adapter. Ce sont environ 1 400 participants, venus de l’UE et de pays en développement, d’organisations internationales, de la société civile, du secteur privé et des médias, qui ont assisté à cette rencontre. Les buts du CTA durant ces 3 jours étaient d’en apprendre davantage sur cette question prioritaire, de mener un travail de sensibilisation au CTA et à ses travaux grâce à un stand dans le Village du développement, de profiter de l’occasion pour développer des partenariats avec la CE et les autres organisations présentes et de faciliter l’apport de contributions et de points de vue d’experts de la région ACP aux débats.

Dans le cadre de son Programme d’appui aux séminaires, le CTA a versé les fonds nécessaires pour permettre à 34 participants d’assister à la rencontre et, pour la première fois, le Centre a payé pour compenser les émissions de carbone résultant de leurs voyages (77 tonnes de CO2). Ces fonds iront à des projets de protection de l’environnement par l’intermédiaire d’Actioncarbone. En collaboration avec quelques partenaires de premier plan, le CTA a organisé un événement parallèle sur les défis posés par le changement climatique, concernant plus particulièrement l’agriculture et le développement rural dans les pays ACP. Intitulée « Comment le climat change l’agriculture dans les zones rurales des pays ACP », cette manifestation a attiré plus de 250 personnes. Elle a permis la présentation de points de vue et d’expériences du terrain sur les meilleures pratiques en ce qui concerne les stratégies d’adaptation au changement climatique et sur les connaissances, l’information et la communication comme outils permettant de faire face au changement climatique. Parmi les intervenants de

haut niveau, on peut citer Bernard Petit, directeur général adjoint de la DG Développement de la CE, et Katherine Sierra, vice-présidente de la Banque mondiale. Des études de cas ont été présentées sur les manières possibles d’obtenir un meilleur accès aux informations afin de prédire les effets du changement climatique pour les communautés locales des pays ACP et sur les stratégies requises pour favoriser la sensibilisation et échanger les meilleures pratiques. Deux approches très intéressantes ont été présentées : une « boîte à outils » mise au point par des chercheurs pour aider les météorologues à prédire le climat et l’utilisation croissante par les sociologues de la vidéo et des travaux participatifs pour promouvoir l’échange de stratégies d’adaptation au sein des communautés et entre elles. Les participants au dernier débat se sont penchés sur les approches et les outils de communication permettant d’extraire et de partager les informations, mais aussi de renforcer les capacités afin de faire face aux questions liées au changement climatique.


I have maintained my own blog (http://neun.cta.int/), assisted by some of my colleagues. Writing a blog is ­actually trickier than I had originally imagined. It is not easy in terms of time and finding the right balance ­between the personal and institutional. I have been told it should provide an alternative to sometimes quite heavy e-mail traffic. Experience shows that for various reasons e-mail communication remains more popular than blog postings. Another change and very notable accomplish­ment is CTA’s new Annual Report, which you are reading. Following internal consultation, a user survey and analysis of similar reports from peer organisations, we decided on a more thematic approach to report our activities. Like other visitors to the Centre, you may be surprised at the number and diversity of projects run by our relatively small staff. A final observation: in 2007 the World Bank presented the World Development Report 2008, on Agriculture for Development. It is 25 years since the Bank has given such prominence to this theme in its report. Let us see this as a positive sign for the future work of CTA. We thank you for your interest in our work, and look forward with your help to achieving even more in the future.

J’ai décidé de tenir mon propre blog (http://neun.cta.int/), avec l’assistance de certains de mes collègues. L’écriture d’un blog est en fait plus délicate que je ne l’avais imaginé au départ. C’est une tâche qui est loin d’être aisée, car il faut trouver le temps nécessaire et parvenir au juste équilibre entre les aspects personnels et les aspects institutionnels. On m’avait assuré qu’il devrait fournir une alternative au trafic d’e-mails assez dense. L’expérience a montré que, pour diverses raisons, la communication par e-mail continue d’être plus populaire que les billets publiés sur le blog. Un autre changement, qui est aussi un accomplissement très notable, est le nouveau rapport annuel du CTA. Après avoir entrepris une consultation interne et une enquête parmi les utilisateurs, et analysé des rapports similaires d’organisations homologues, nous avons décidé d’adopter une approche plus thématique pour rendre compte de nos activités. Comme les autres visiteurs du Centre, vous serez peut-être surpris(e) du nombre et de la diversité des projets menés par notre personnel pourtant relativement réduit. Une dernière observation : en 2007, la Banque mondiale a présenté le Rapport sur le développement dans le monde 2008, dont le thème est l’agriculture au service du développement. Cela faisait 25 ans que la Banque n’accordait pas une telle importance à ce thème dans son rapport. Nous pouvons interpréter ce retour comme un signe positif pour les travaux futurs du CTA. Nous vous remercions de l’intérêt que nous portez à nos travaux et nous réjouissons d’avance d’accomplir encore plus avec votre participation.

Dr. Hansjörg Neun, CTA


Theme 1:

Agricultural production systems, productivity and processing/value adding Support for expanding agricultural production and productivity lies at the heart of CTA’s work. In its Strategic Plan 2007–2010, CTA identifies agricultural production systems, productivity and processing/value adding and the promotion of sustainable food security as two of its long-standing developmental objectives. As time goes by, however, new approaches have emerged to respond to pressing needs that fall within the Centre’s mandate, such as agricultural diversification and differentiation strategies. Through a mix of activities that focus on both improving traditional farming practices, and introducing 21st century innovations that have shown potential for strengthening agriculture, CTA aims to help farmers, communities and countries build more robust and diverse agricultural systems and higher-value products. Food and nutrition security remains a priority area, and much of CTA’s work contributes to this objective. For example, in October 2007 CTA joined forces with Cameroon’s Institute for Agricultural Research for Development (IRAD) to host an international workshop to draw up a plan of action for promoting the production and consumption of fruits and vegetables in francophone countries. This was in response to a 2002 report from the World Health Organization (WHO) that identified low fruit and vegetable consumption as a major health risk factor. This finding was corroborated in a series of Food and Nutrition Seminars in Africa, the Caribbean and the Pacific hosted by CTA. Underutilised crops are not, by definition, realising their full potential either for food and nutrition security or as money earners. In April 2007, CTA supported the First International Symposium on Breadfruit Research and Development, which was held in Nadi, Fiji. Participants from Africa, Australia, the Caribbean, the Seychelles, Sri Lanka and the Pacific islands were able to share information and experiences, and to identify strategies for promoting this tropical food crop. The horticulture sector is another area which could benefit ACP countries. The high-value crops produced, such as ornamentals, spices, fruits and vegetables, provide not only much-needed income and employment, but also important nutrients that are often lacking from the diets of poor rural people.

Innovation in the oil palm industry in Benin. | Innovation dans l’industrie de l’huile de palme au Bénin.


Theme 1 For various reasons, however, horticulture has yet to become a major income earner in most developing countries. CTA is supporting the Global Horticulture Initiative (GHI) in its endeavours to change this situation. In June 2007, for example, CTA organised an expert consultation at its offices in The Netherlands (see highlight). Pooling of expert knowledge led to a series of recommendations that should see horticulture boosted in developing countries. Two areas that have been shown to be important for strengthening and diversifying agriculture are microfinance and food processing. Both of these go beyond the more traditional support for farmers in their fields – yet they have major roles to play in the future of farming in ACP countries. During 2007 CTA supported a study visit to Senegal on microfinance in May, and another to Cameroon on food processing in December (see highlight). Growing crops for bio-fuels is increasingly seen as an opportunity for farmers in ACP countries, and CTA is facilitating the dialogue within and across ACP countries to ensure that poor rural producers benefit from any opportunities that may be available. Another approach to boosting agriculture in ACP countries is through support for agricultural research within the region. Researchers in developing countries face many limitations that their counterparts in developed countries do not. CTA has been getting to the heart of some of these problems in 2007, with a series of capacity-

building, network­ing, awareness raising and other practical activities (see highlight). Agricultural and rural development cannot happen in a vacuum. They require an effective policy framework, both national and international. In support of this, CTA links ACP agricultural and rural development stakeholders with national and international policy and decision ­makers, so that they can learn about the needs, aspirations and concerns of the stakeholders who should inform policy. In 2007 CTA joined forces with a group of partners to present bimonthly briefings to the EU decision-making community in Brussels (see highlight). Many other CTA activities, some described under other themes in this report, also contribute to this first theme, reflecting the importance of agriculture for rural development in ACP countries.


Thème 1 :

Systèmes de production agricole, productivité et transformation/valeur ajoutée Parmi les aspects centraux du travail du CTA figure le soutien apporté à l’accroissement de la production et de la productivité agricoles. Dans son Plan stratégique 2007–2010, le CTA identifie les systèmes de production agricole, la productivité et la transformation/valeur ajoutée, ainsi que la promotion de la sécurité alimentaire durable, comme deux de ses objectifs de développement de longue date. Au fil du temps, toutefois, de nouvelles approches ont fait leur apparition pour répondre aux besoins pressants qui s’inscrivent dans le mandat du Centre, comme la diversification agricole et les stratégies de différenciation. À travers un mélange d’activités centrées à la fois sur l’amélioration des pratiques agricoles traditionnelles et sur l’introduction d’innovations du 21ème siècle ayant le potentiel de renforcer l’agriculture, le CTA cherche à aider les agriculteurs, les communautés et les pays à construire des systèmes agricoles plus robustes et diversifiés et à générer des produits à plus forte valeur ajoutée. La sécurité alimentaire et nutritionnelle reste un domaine prioritaire et une grande partie des travaux du CTA contribuent à la réalisation de cet objectif. Par exemple, en avril 2007, le CTA et l’Institut de recherche agricole pour le développement (IRAD) du Cameroun ont uni leurs forces pour organiser un atelier international visant à

élaborer un plan d’action pour la promotion de la production et de la consommation de fruits et légumes dans les pays francophones. Cette initiative a été lancée suite à un rapport publié en 2002 par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui identifiait la faible consommation de fruits et légumes comme un risque important pour la santé. Cette conclusion a été confirmée dans une série de Séminaires sur l’alimentation et la nutrition dans les pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique, organisés par le CTA. Les cultures sous-utilisées ne donnent pas, par définition, toute leur mesure, que ce soit sur le plan de la sécurité alimentaire ou nutritionnelle ou en tant que sources de revenus. En avril 2007, le CTA a apporté son soutien au premier Symposium international sur la recherche et le développement du fruit à pain, qui s’est tenu à Nadi (Fidji). Les participants, venus d’Afrique, d’Australie, des Caraïbes, des Seychelles, du Sri Lanka et des îles du Pacifique, ont pu y échanger des informations et des expériences et identifier, en outre, des stratégies pour la promotion de cette culture vivrière tropicale. Le secteur de l’horticulture est un autre domaine qui pourrait profiter aux pays ACP. Les cultures à forte valeur ajoutée produites, comme les plantes d’ornement, les épices, les fruits et les légumes, fournissent non seulement des revenus et des emplois – indispensables à l’économie – mais aussi des nutriments importants souvent absents des régimes alimentaires des populations rurales pauvres. Pour des raisons diverses, toutefois, l’horticulture doit encore devenir une source importante de revenus dans la plupart des pays en développement. Le CTA soutient les efforts de l’Initiative

Breadfruit cultivation holds great potential. CTA supported the First International Symposium on Breadfruit Research and Development in Fiji in April. |  La culture du fruit à pain présente un potentiel considérable. Le CTA a apporté son soutien au premier Symposium international sur la recherche et le développement du fruit à pain, à Fidji, en avril.


Thème 1

intéressante pour les agriculteurs des pays ACP et le CTA facilite le dialogue au sein des pays ACP et entre eux, afin de veiller à ce que les producteurs ruraux pauvres puissent profiter de toutes les occasions disponibles.

High-value ornamentals can bring much needed income for ACP producers. | Les plantes d’ornement de valeur élevée peuvent donner lieu à des revenus plus que nécessaires pour les producteurs ACP.

horticole mondiale (GHI) en vue de faire évoluer cette situation. En juin 2007, par exemple, le CTA a organisé une consultation d’experts dans ses bureaux néerlandais (voir En vedette). La mise en commun de connaissances d’experts a donné lieu à une série de recommandations qui devraient aboutir à la promotion de l’horticulture dans ces pays. Deux domaines se sont dégagés comme étant importants pour le renforcement et la diversification de l’agriculture : le microfinancement et la transformation alimentaire. Ils vont tous deux au-delà du soutien traditionnel apporté aux agriculteurs dans leurs champs – mais ils ont un rôle de premier ordre à jouer dans l’avenir de l’agriculture des pays ACP. En mai 2007, le CTA a soutenu une visite d’étude au Sénégal sur le microfinancement puis une autre en décembre, cette fois au Cameroun, portant sur la transformation alimentaire (voir En vedette). La culture de produits destinés à devenir des biocarburants est de plus en plus considérée comme une possibilité

Une autre approche pour stimuler l’agriculture dans les pays ACP consiste à soutenir la recherche agricole à l’intérieur de la région. Les chercheurs des pays en développement sont entravés par de nombreuses contraintes auxquelles leurs homologues des pays développés ne sont pas soumis. Le CTA s’est efforcé d’aller au fond de certains de ces problèmes en 2007, à l’aide d’une série d’activités de renforcement des capacités, de travail en réseau, de sensibilisation et d’autres actions pratiques (voir En vedette). Le développement agricole et rural ne peut pas avoir lieu hors de tout contexte. Il requiert un cadre de politiques efficaces, tant au niveau national qu’au niveau international. Le CTA apporte son soutien à la réalisation de cet objectif en cherchant à relier les parties prenantes de la région ACP dans les secteurs de l’agriculture et du développement rural et les entités qui prennent les décisions et formulent les politiques à l’échelle nationale et internationale, pour leur permettre d’en apprendre davantage sur les besoins, les aspirations et les préoccupations des acteurs qui devraient influer sur les politiques générales. En 2007, le CTA et un groupe de partenaires ont uni leurs efforts pour présenter des briefings bimestriels à la communauté des décideurs de l’UE à Bruxelles (voir En vedette). Le CTA mène de nombreuses autres activités, dont certaines sont décrites dans le cadre d’autres thèmes de ce rapport, qui contribuent également à ce premier thème, ce qui reflète l’importance de l’agriculture pour le développement rural dans les pays ACP.


Theme 1: Agricultural production systems, productivity and processing/value adding  |    Thème 1 : Systèmes de production agricole, productivité et transformation/valeur ajoutée

Highlights Expanding horticulture in ACP countries Horticulture has great potential benefits for smallholder farmers in ACP countries – most importantly, it can give high financial returns from relatively small areas of land, provide much-needed employment, and contribute to better nutrition for farmers, their families and communities. But for various reasons it has yet to take off on a significant scale. A group of experts gathered at CTA’s offices in Wageningen, The Netherlands, in June to identify the main constraints and to put forward ideas to overcome them. The 35 participants, from public, private, non-governmental, civic and international organisations, brought a broad range of perspectives to the table. Their deliberations were fed back to the GHI – an international initiative that aims to develop horticultural systems in the world’s poorest countries – to help formulate priorities for future activities. One of the main problems identified by the experts was a general lack of information

Production and marketing information are essential to farmers if horticulture is to become more successful in developing countries. |   Les informations sur la production et la commercialisation sont essentielles pour les agriculteurs si l’on veut que l’horticulture donne de meilleurs résultats dans les pays en développement.

En vedette L’expansion de l’horticulture dans les pays ACP L’horticulture présente des avantages potentiels significatifs pour les petits agriculteurs des pays ACP et, chose plus importante encore, elle peut générer des bénéfices financiers considérables à partir de surfaces de terre relativement petites, fournir des emplois et contribuer à améliorer la nutrition des agriculteurs et de leurs familles et communautés respectives. Or, pour différentes raisons, elle n’a pas encore pris son essor à une échelle significative. Un groupe d’experts s’est réuni en juin dans les bureaux du CTA à Wageningen, aux Pays-Bas, pour identifier les principales contraintes et proposer des idées afin de les surmonter. Les 35 participants, issus d’organisations publiques, privées, non gouvernementales, civiques et internationales, ont apporté une large gamme de points de vue concernant ce problème. Leurs délibérations ont été relayées par l’Initiative horticole mondiale (GHI) – une initiative internationale qui vise à développer les systèmes horticoles dans les pays les plus pauvres du monde – afin de contribuer à formuler les priorités pour les activités futures.


available to farmers, who need not only technical information on how to grow the crops, but also information to help them understand the markets for their products, whether local, regional or global. They have to know which products consumers want, in what quantities, and the quality that is demanded. They also require information on standards and certification schemes and in addition, they need to learn about post-harvest processing. A key recommendation from the meeting was to provide better information and education for farmers. However, other aspects should be addressed at the same time. For example, unless an appropriate policy environment is in place to foster the growth of the horticultural sector, much of the expended effort will have little or no impact. Trade liberalisation, price reforms and the withdrawal of the state from marketing, for example, are ways by which governments can foster horticulture development in their countries. Governments must also lead the way in providing good infrastructure, which is also vital to the successful development of the sector.

Parmi les principaux problèmes identifiés par les experts figurait un manque général d’informations disponibles aux agriculteurs, lesquels ont besoin non seulement d’informations techniques sur la manière de cultiver, mais aussi d’informations qui les aident à comprendre les marchés pour leurs produits, aux niveaux local, régional et mondial. Ils ont besoin de savoir quels produits demandent les consommateurs, en quelles quantités, ainsi que la qualité exigée. Ils ont également besoin d’informations sur les normes et les programmes de certification et ils doivent, par ailleurs, en apprendre plus sur la transformation post-récolte. Parmi les recommandations clés qui ont émané de cette réunion figurait la fourniture d’informations et d’une éducation de meilleure qualité au profit des agriculteurs. Cependant, il y a d’autres aspects qui doivent être abordés simultanément. À moins qu’un environnement approprié de politiques générales ne soit en place pour favoriser la croissance du secteur horticole, par exemple, les efforts effectués n’auront pour la plupart qu’un impact minime, voire aucun impact. La libéralisation des échanges commerciaux, les réformes des prix et le retrait de l’État de la commercialisation, par exemple, sont des manières pour les gouvernements de favoriser le développement de l’horticulture dans leur pays. De bonnes infrastructures sont également d’une importance cruciale pour le développement réussi de ce secteur ; ici encore, ce sont les gouvernements qui doivent donner l’exemple.

Quality control adds value in the food industry. |  Le contrôle de la qualité est synonyme de valeur ajoutée dans l’industrie alimentaire.


Theme 1: Agricultural production systems, productivity and processing/value adding  |    Thème 1 : Systèmes de production agricole, productivité et transformation/valeur ajoutée

Planifier l’avenir – microfinancement et transformation alimentaire

Charting the future –   microfinance and food processing Microfinance and food processing may at first glance appear to have little in common – but what they share is that they both contribute to strengthened agricultural systems of the future. Access to finance opens up opportunities for the poor in rural areas which can help them to escape lives of hardship and poverty. CTA has been working to promote microfinance, with an emphasis on the role of women not only as beneficiaries but also as actors in the microfinance system. In May 2007, CTA in collaboration with the African Association for Rural and Agricultural Credit (AFRACA) and the Caisse nationale de crédit agricole du Sénégal (CNCAS) organised a study visit to Senegal for a group of women who work in microfinance institutions. This was a follow-up to a similar visit organised in Kenya in September 2006 and forms part of CTA’s work on developing investment programmes for agriculture. The visit focused on developing the women’s management skills, and especially on enabling them to offer services targeted at women. Thirty-one women took part, from central banks, commercial and agricultural banks and microfinance institutions in Benin, Burkina Faso, Burundi, Cameroon, Democratic Republic of Congo, Kenya, Madagascar, Mali and Senegal. The participants learned about systems for regulating and supervising microfinance institutions, the procedures followed by the large micro­ finance institutions in Senegal, and the financial and non-financial products developed by these institutions. ICTs were recognised as important tools for developing financial services; and with this in mind, a documentary about the visit is being produced for dissemination to microfinance institutions. The food industry is one of the most important sectors in African economies. Unfortunately it is plagued by numerous constraints in food processing, so that on average only

Au premier abord, le microfinancement et la transformation alimentaire pourraient sembler n’avoir guère de points communs – mais ils en ont au moins un, à savoir le fait qu’ils vont, l’un et l’autre, contribuer à renforcer les systèmes agricoles du futur. L’accès au financement offre des possibilités aux pauvres en milieu rural qui peuvent, ainsi, s’extirper d’une vie de privations et de pauvreté. Le CTA s’efforce depuis un certain temps de favoriser le microfinancement, en mettant l’accent sur le rôle des femmes tant comme bénéficiaires que comme actrices dans le système de microfinancement. En mai 2007, le CTA, en collaboration avec l’Association africaine de crédit rural et agricole (AFRACA) et la Caisse nationale de crédit agricole du Sénégal (CNCAS), a organisé une visite d’étude au Sénégal pour un groupe de femmes qui travaillent dans des institutions de microfinancement. Le but était de donner suite à une visite similaire organisée au Kenya en septembre 2006 ; une démarche qui s’inscrit dans le cadre du travail du CTA sur le développement de programmes d’investissement pour l’agriculture. Cette visite s’est concentrée sur le développement des compétences de gestion des femmes et visait, en particulier, à leur donner les moyens d’offrir des services destinés aux femmes. Ont pris part à cette visite trente et une femmes issues de banques centrales, de banques commerciales et agricoles et d’institutions de microfinancement du Bénin, du Burkina Faso, du Burundi, du Cameroun, du Kenya, du Mali, de Madagascar, de la République démocratique du Congo et du Sénégal. Les participants en ont appris davantage sur les systèmes de réglementation et de supervision des institutions de microfinancement, sur les procédures suivies par les grandes institutions de microfinancement au Sénégal et sur les produits financiers et autres développés par ces institutions. Les technologies de l’information et des communications (TIC) ont été reconnues comme des


outils importants pour le développement des services financiers et, dans cette optique, un documentaire est en cours de production qui sera diffusé auprès des institutions de microfinancement.

10% is added to the value of agricultural products, compared with 50% or more in developed countries. If this situation can be improved, small- to medium-sized enterprises (SMEs) stand to benefit, becoming more competitive in the global market.

L’industrie alimentaire est l’un des secteurs les plus importants des économies africaines. Malheureusement, elle se heurte à de nombreuses contraintes au niveau de la transformation alimentaire, de sorte que la valeur ajoutée des produits agricoles ne s’élève en moyenne qu’à 10%, par rapport à 50% ou plus dans les pays développés. Si l’on parvient à améliorer cette situation, les petites et moyennes entreprises (PME) devraient en bénéficier et devenir plus concurrentielles sur le marché mondial.

de la République centrafricaine, de la République démocratique du Congo, du Rwanda, du Sénégal et du Tchad. Les participants étaient des entrepreneurs ou des représentants d’organisations qui soutiennent les PME dans le secteur de la transformation alimentaire. Les thèmes abordés étaient l’accès aux fournisseurs d’équipements, la stratégie de commercialisation (prix et politiques de distribution), l’accès au matériel d’emballage et de conditionnement, les procédures de fabrication et les techniques de conservation. L’observation des normes et de la réglementation internationales relatives à la sécurité des produits alimentaires – qui constituent des défis importants – a elle aussi été abordée.

It was against this background that in December 2007 CTA Les visites d’étude de ce type offrent C’est sur cette toile de fond que le CTA a organised a study visit on food l’occasion d’apprendre ensemble pour les organisé une visite d’étude en décembre processing, to strengthen the « personnes sur le terrain » qui ont parfois 2007 sur le thème de la transformation capacities of SMEs in the food du mal à adopter les nouvelles approches alimentaire, afin de renforcer les sector in African countries. The dans le secteur de l’agriculture. Elles capacités des PME dans le secteur visit took place in Cameroon, peuvent donner lieu à des impacts alimentaire africain. Cette visite a eu lieu and focused on the fruits importants lorsque les participants au Cameroun et s’est concentrée sur and vegetables, and cereals retournent chez eux et mettent en œuvre deux sous-secteurs : fruits et légumes and legumes subsectors. ce qu’ils ont appris. Ces deux exemples et céréales et légumineuses. Il y avait There were 26 participants illustrent bien les efforts du CTA pour 26 participants venus du Bénin, du from Benin, Burkina Faso, faciliter ce type de partage précieux des Burkina Faso, du Cameroun, du Congo, Cameroon, Central African connaissances. de la Côte d’Ivoire, du Mali, du Niger, Republic, Chad, Congo, Côte d’Ivoire, Democratic Republic of Congo, Mali, Niger, Rwanda and Senegal. The participants were entrepreneurs or representatives from organisations that support SMEs in the food processing sector. Themes covered were access to equipment suppliers, marketing strategy (pricing and distribution policies), access to packing materials and finishing equipment, manufacturing procedures and conservation techniques. Compliance with standards and with international food safety regulations – which are major challenges – was also addressed. Study visits such as these provide shared learning experiences for the ‘people on the ground’ who may be struggling with new approaches in agriculture. They have potentially large impacts when people return home and implement the lessons learned. These two examples showcase CTA’s efforts to facilitate such invaluable sharing of knowledge.


Theme 1: Agricultural production systems, productivity and processing/value adding  |    Thème 1 : Systèmes de production agricole, productivité et transformation/valeur ajoutée

ARD/ADR to become Rural 21 In 2007, DLG������������������������������������ Verlag����������������������������� Publishers, CTA and several German development cooperation agencies prepared to launch the first issues of Rural 21. In 2008, Rural 21 will replace the German-language bimonthly Entwicklung und Ländlicher Raum (E&LR) and the biannual review Agriculture and Rural Development (ARD)/Agriculture et développement rural (ADR). Rural 21 will be published every 2 months in English. The printed version will be 40 pages long with a completely updated layout. A full-text version will be posted online at www.rural21.com a month after publication of the printed version. An electronic newsletter, announcing the activities of the main publishing partners, will be published alongside Rural 21. In collaboration with InWent, an international������������������������ organisation,���������� based in Germany, that works in the area of capacity-building, CTA will continue to support the French edition. The 68-page French edition will consist of a compilation of

ARD/ADR devient Rural 21 En 2007, l’éditeur DLG Verlag, le CTA et plusieurs agences allemandes de coopération au développement ont préparé le lancement des premiers numéros du magazine Rural 21. Celui-ci remplacera en 2008 le bimestriel allemand Entwicklung und Ländlicher Raum (E&LR) et la revue semestrielle Agriculture and Rural Development (ARD)/ Agriculture et ­développement rural (ADR). Rural 21 paraîtra tous les deux mois en anglais. La version papier comprendra 40 pages et sa mise en page sera complètement actualisée. Le texte complet sera mis en ligne sur le site www.rural21. com un mois après sa parution. Rural 21 s’accompagnera d’un ­bulletin d’information électronique qui annoncera les activités des principaux partenaires éditoriaux. La version française, que le CTA continue d’appuyer avec InWent, une organisation internationale basée en Allemagne qui œuvre pour le ­renforcement des capacités, consistera en une


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the main articles from the three preceding English-language issues and will be published every 6 months. Rural 21 complements Spore and aims to inform decision makers, managers and development specialists about the interaction between factors – such as natural resources, climate, trade, information and communication technologies, infrastructure, health and education – which exert an influence on rural areas. Rural 21 will serve as a forum for international debate and the exchange of experiences between those working in academic, political, economic and professional fields. The magazine will have three new sections: ‘News’ to report on current affairs in the development sector; ‘International Platform’ to stimulate dialogue among readers on major development themes; and ‘Scientific World’ to announce the latest developments in science and technology in agronomic research. Rural 21 will also advocate issues of relevance to rural populations. The themes for the first three issues will be: The urban–rural bias, Biodiversity, and New challenges for food security. CTA actively contributes to the choice of themes and participates in planning and editorial committees alongside its co-publishing partners. CTA also identifies potential ACP authors for articles, there­by giving priority to ACP experts to make their voices heard from the field. Finally, CTA ensures the distribution of the magazine mainly in ACP countries.

compilation des principaux articles figurant dans les trois numéros précédents de la version anglaise. Elle paraîtra tous les six mois et comprendra 68 pages.

Complémentaire à Spore, le magazine Rural 21 a pour objectif d’informer les décideurs, les gestionnaires et les spécialistes du développe­­ment sur l’interaction de facteurs qui exercent une influence sur les zones rurales tels que les ressources naturelles, le climat, le commerce, les ­technologies de l’information et de la communication, les infrastructures, la santé et l’éducation. ­Rural 21 se veut être un forum pour le débat international et l’échange d’expériences entre les milieux universitaires, politiques, économiques et professionnels. Il comprendra trois nouvelles rubriques : « Quoi de neuf », qui reprend l’actualité sur la scène du développement, « Plate-forme internationale », qui vise à encourager le dialogue entre lecteurs autour de grands thèmes du développement, et « Monde scientifique » qui fera part des dernières évolutions en matière de sciences et technologies dans la recherche agronomique. Rural 21 se fera également l’avocat des populations rurales. Les thèmes des trois premiers numéros seront : les disparités entre le milieu rural et le milieu urbain, la bio­diversité et les nouveaux défis de la sécurité alimentaire. Le CTA participe aux comités de planification et aux comités éditoriaux aux côtés des autres partenaires de coédition et contribue activement aux choix des thèmes. Il identifie aussi des auteurs potentiels, donnant priorité aux experts ACP afin de faire entendre les voix du terrain. Enfin, il assure la distribution du magazine, principalement dans les pays ACP.


Theme 1: Agricultural production systems, productivity and processing/value adding  |    Thème 1 : Systèmes de production agricole, productivité et transformation/valeur ajoutée

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Soutien à la recherche agricole dans les pays ACP

Slogan used by farmers throughout the Nigerian Agricultural Question-and-Answer Service (NAQAS) Partners’ Meeting in Nigeria: “No farmers – no nation. Great farmers – great nation.”  |  Slogan utilisé tout au long de la réunion des partenaires du NAQAS au Nigéria : « Pas de paysans – pas de nation. Grands paysans – grande nation. »

Supporting agricultural research in ACP countries Boosting agricultural research has obvious and direct benefits for farmers and other rural producers. CTA therefore continues to extensively support agricultural research in ACP countries. Many ACP researchers struggle to get their work published in refereed journals. A study by the Forum for Agricultural Research in Africa (FARA), for example, showed that 39% of researchers from national agricultural research systems had not published a single article during the past 5 years. This has been partly attributed to weak skills in statistics and other areas of scientific data management. CTA addressed this problem head-on in 2007, with a series of courses on scientific data management held at various agricultural research institutes and agriculture faculties in ACP universities. One was organised with IRAD in Cameroon for researchers in West and Central francophone Africa, while a second was held for anglophones in the same region. Two similar courses were held in the South Pacific region. CTA is also working with the Regional Universities Forum for Capacity Building in Agriculture (RUFORUM) to develop courses in research

La stimulation de la recherche agricole présente des avantages évidents et directs pour le groupe de clients par excellence du CTA : les agriculteurs et autres producteurs ruraux. Le CTA continue donc d’apporter un soutien considérable à la recherche agricole dans les pays ACP. De nombreux chercheurs des pays ACP ont du mal à faire publier leurs travaux dans les périodiques de référence. Une étude menée par le Forum pour la recherche agricole en Afrique (FARA), par exemple, a montré que 39% des chercheurs issus de systèmes nationaux de recherche n’ont pas publié un seul article durant les 5 dernières années. Cela a été en partie attribué aux compétences médiocres en matière de statistiques et d’autres domaines de gestion des données scientifiques. Le CTA a abordé ce problème de front en 2007, au moyen d’une série de formations à la gestion des données scientifiques qui ont eu lieu au sein de divers instituts de recherche agricole et de facultés agricoles d’universités ACP.


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methodology to be included in the curricula of universities in the region. EU funding is being sought for this vital component which will contribute to muchimproved national research capabilities. Other efforts to support and build capacity for agricultural research include online training through the Information Management Resource Kit (IMARK; see page 55); CTA’s ongoing Question-and-Answer Service (QAS); and the Selective Dissemination of Information (SDI) service which provides up-to-date information from over 100 profiles in agriculture and rural development directly to a selected pool of ACP agricultural researchers on their particular research topic. CTA also continued its programme to train a pool of technical experts to understand, analyse and strengthen agricultural, science, technology and innovation (ASTI) systems (see page 37).

L’une de ces formations a été organisée avec l’IRAD au Cameroun, par exemple, pour les chercheurs d’Afrique francophone centrale et de l’Ouest et une deuxième s’est tenue pour les anglophones dans la même région. Deux formations similaires ont été organisées dans la région du Pacifique Sud. Le CTA travaille également avec RUFORUM (Regional Universities Forum for Capacity Building in Agriculture), un réseau d’universités d’Afrique de l’Est, centrale et australe, pour mettre au point des formations à la méthodologie de recherche qui seront incorporées dans les programmes d’enseignement des universités de la région. Le financement de l’UE est recherché pour cet élément vital qui contribuera à une amélioration sensible des capacités nationales de recherche. Parmi les autres efforts menés en vue de soutenir et de développer la capacité de recherche agricole, on peut citer la formation en ligne au travers du Kit de ressources pour la gestion de l’information (IMARK ; voir page 56) ; le Service questions-réponses (SQR) du CTA, qui est toujours actif, et le Service de diffusion sélective de l’information (DSI) qui fournit des informations à jour – issues de plus de 100 profils en matière d’agriculture et de développement rural – directement à un groupe de chercheurs agricoles ACP sur leur propre sujet de recherche. Le CTA a également poursuivi son programme visant à former une équipe d’experts techniques sélectionnés pour les aider à comprendre, analyser et renforcer les systèmes de science, technologie et innovation agricoles (ASTI) (voir page 40).


Theme 1: Agricultural production systems, productivity and processing/value adding  |    Thème 1 : Systèmes de production agricole, productivité et transformation/valeur ajoutée

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Brussels Development Briefings: Putting rural development on the Brussels agenda The development community in Europe is vital for CTA’s work, but what is the best way to access it and ensure it has good information about the relevant issues? In 2007 CTA joined forces with the EC’s DG Development, the EU Presidency, the ACP Secretariat, Europe’s Forum on International Cooperation (Euforic) and the European nongovernmental organisation (NGO) Confederation for Relief and Development (CONCORD) to rise to this challenge by organising regular briefings in Brussels. Here, at the heart of the European policy stage, the audience reached includes members of the European Parliament, members of European research networks, development practitioners, civil society groups, international organisations, and EU and ACP Member State representatives. The briefings are intended to: (i) raise awareness of rural development issues and Briefings sur le développement à Bruxelles : inscrire le emerging challenges; (ii) promote développement rural à l’ordre du jour de Bruxelles information and expertise sharing La communauté du développement en Europe est essentielle pour le travail du among the different groups; and CTA, mais quelle est la meilleure façon d’y accéder et de veiller à ce qu’elle (iii) strengthen cooperation and dispose de bonnes informations sur les questions pertinentes ? En 2007, le CTA promote networking. Three Development Briefings were held in 2007, gathering more than 300 participants. The first, Key challenges for rural development in ACP countries, set the scene in July 2007. It looked at three main

et la Direction générale du développement de la CE, la présidence de l’UE, le Secrétariat ACP, le Forum européen de coopération internationale (Euforic) et la Confédération européenne des ONG d’urgence et de développement (CONCORD) ont uni leurs efforts pour relever ce défi en organisant des briefings réguliers à Bruxelles. Ici, au cœur même de la scène politique européenne, le public touché englobe des membres du Parlement européen, des membres de réseaux européens de recherche, des praticiens du développement, des groupes de la société civile, des organisations internationales et des représentants d’États membres de l’UE et de l’ACP. Ces briefings ont pour but de : (i) sensibiliser le public aux questions de développement rural et aux défis émergents, (ii) favoriser le partage des informations et des connaissances techniques spécialisées entre les différents groupes et (iii) renforcer la coopération et favoriser le travail en réseau. Trois briefings sur le développement ont eu lieu en 2007, rassemblant plus de 300 participants. Le premier, Les défis clés du développement rural dans les pays ACP, qui s’est tenu en juillet 2007, a préparé le terrain. Les participants se sont penchés sur trois questions principales : l’impact de la mondialisation sur les moyens de subsistance en milieu rural, le contexte de politiques générales et l’intégration


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issues: the impact of globalisation on rural livelihoods, the policy context and regional integration, and aid effectiveness and harmonisation amongst donors. In October, Advancing African Agriculture (AAA) examined EC communication on this topic, putting emphasis on the way forward. The third briefing of the year, in December, was on Aid for trade (AfT) and looked at AfT multilateral and EU initiatives and the challenges to making AfT an effective tool for helping ACP countries to be better integrated in the multilateral trading system. These debates are also shared with a wider audience. All recorded sessions and an extensive number of resource documents are made available on the Brussels Briefings Blog (http://brusselsbriefings.net/), where there are also photos and video interviews with the speakers and participants. Visitors can also comment on the various issues raised through the Blog.

régionale et, enfin, l’efficacité et l’harmonisation de l’aide parmi les bailleurs de fonds. En octobre, Faire progresser l’agriculture africaine (AAA) a examiné la communication de la CE sur ce sujet en mettant l’accent sur les manières d’aller de l’avant. Le troisième briefing de l’année, qui a eu lieu en décembre, portait sur l’Aide au commerce et s’est penché sur les initiatives communautaires et multilatérales sur l’Aide au commerce (AfT – Aid for trade) et sur les défis à relever pour faire de l’AfT un outil efficace pour aider les pays ACP à mieux s’intégrer dans le système commercial multilatéral. Ces débats ont en outre été diffusés à un public plus large. Toutes les sessions enregistrées et un nombre important de documents de référence ont été mis à disposition sur le blog des Briefings de Bruxelles (http://brusselsbriefings.net/), où figurent également des photos et des entretiens vidéo avec les intervenants et les participants. Les visiteurs peuvent par ailleurs proposer leurs commentaires sur les différentes questions soulevées via le blog.


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Theme 2:

Environmental protection and natural resource management One of CTA’s three main development objectives articulated in the Cotonou Agreement in 2000 was ‘contributing to preservation of the natural resource base’. This remains an important objective, as reflected in this second theme. In developing the Strategic Plan 2007–2010, internal working groups identified priorities within this broad theme – areas that need urgent support and have the potential to deliver great benefits for poor people in ACP countries. The high-priority areas identified for attention this year were biodiversity, climate change and natural disasters, participatory geographic information systems (PGIS), drought and desertification, and bio-fuels. Loss of biodiversity has obvious negative implications for poor people in ACP countries, who rely on diverse species and ecosystems for such vital needs as food, medicines, fuel, building materials and recreation. Tourism opportunities are also threatened by biodiversity loss. CTA supported a ‘Strategic planning workshop on environmental policy, biological diversity and sustainable land management’ in Bujumbura in April 2007. The Centre also contributed to the 2nd Plant Resources of Tropical Africa (PROTA) conference in Kenya in September, where participants deliberated on ways to expand sustainable use of Africa’s plant heritage. The PROTA programme aims to increase the availability of information on Africa’s plant resources by gathering and standardising existing knowledge on approximately 7,000 useful plant species. The wider implications of climate change, and related natural disasters, are also being addressed by CTA. Agriculture in ACP countries is at significant risk from a changing climate, with millions of livelihoods under threat. A special issue of ICT Update was published in 2007 on this topic, and the Centre also participated in a six-episode TV series called Climate Challenge, produced by Dev TV and the BBC. Promoting policy dialogue and practical mitigation and adaptation measures are also on CTA’s climate change agenda. PGIS originate from the spontaneous merger of participatory learning and action methods with geographic information technologies (GITs).

Natural resource management is crucial for survival for island states in the Caribbean and the Pacific. |  La gestion des ressources naturelles est cruciale pour la survie des États insulaires des Caraïbes et du Pacifique.


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Theme 2 PGIS comprise a new approach that puts GIT into the hands of local communities and helps them better generate, manage, analyse and communicate spatial information. They can then use this information in improved participatory planning and to strengthen their communication with policy and decision makers. Examples of PGIS tools are sketch mapping, participatory 3D modelling, and participatory aerial photo interpretation. The outputs are virtual or physical two-or three-dimensional maps. In 2007, CTA and the International Institute for Environment and Development (IIED) co-published a multilingual and multimedia publication titled Mapping for change: practice, technologies and communication to disseminate information on PGIS methods, as well as useful background materials (see highlight). The topic was also covered in Spore, and a number of related papers were published by staff and partners in scientific journals. In Kenya, PGIS was put into practice in a series of activities with the Ogiek people by CTA partner ERMIS-Africa (Environmental Research Mapping and Information Systems in Africa). The Centre has also supported regional PGIS training in the Caribbean, and CTA and partners were recognised for PGIS efforts in Fiji when they were awarded a World Summit Award (WSA) in November 2007 (see highlight). Drought and desertification are not new problems, but with global warming, and pressure on land due to population growth, they are affecting ever-increasing numbers of people. Yet some people have developed successful ways to manage their land and agriculture despite these limitations. The EU-funded (and CTAsupported) Agricultural Innovation in Dryland Africa (AIDA) project takes this as its starting point, with a view to building on and expanding these success stories. The project was launched with an international conference in January 2007 (see highlight).

Bio-fuels provide renewable energy, along with the ­potential to help fight global warming, reduce a country’s dependence on fossil fuel imports, and contribute to employment and economic growth. But there is evidence of unintended side effects such as ­competition between bio-fuels and food production, which has resulted in a substantial increase in the price of some commodities such as wheat. CTA is aware of the ­on­going debate and aims to provide a balanced picture of both the opportunities and risks offered by bio-­fuels. To this end, the Centre supported two significant meetings in 2007. ‘Expanding Bioenergy ­Opportunities in the Caribbean’ was held in Guyana and attracted 110 participants, while almost 200 people attended the ‘Bio-fuels Markets Africa 2007’ meeting in South Africa. ACP experts also convened at CTA Headquarters in Wageningen to develop an ACP Policy Brief on Bio-fuels. Further work towards environmental protection and natural resources management (NRM) included supporting a number of workshops and capacity-building exercises in West and Central Africa. On the broadcasting front, the Centre supported a number of its partners to produce one TV and various radio broadcasts on the subject. On the print and online publications front CTA has also been active, with related articles in Spore, ICT Update and Knowledge for Development. The Centre has also supported a number of partners in developing and disseminating media products on environmental issues, these included: Union des femmes rurales ouest-africaines et du Tchad (UFROAT), Mer, environnement et pêche artisanale (MARAPA), Unité nationale de gestion et de coordination (UNGC), Indigenous Peoples of Africa Coordinating Committee (IPACC) and ERMIS-Africa.


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Thème 2 :

Protection de l’environnement et gestion des ressources naturelles L’un des trois principaux objectifs de développement du CTA formulés dans l’Accord de Cotonou de 2000 était de « contribuer à la préservation de la base de ressources naturelles ». Ceci continue d’être un objectif important, comme le reflète ce second thème.

participatifs, la sécheresse et la désertification et les biocarburants.

La perte de biodiversité a des implications négatives évidentes pour les populations pauvres des pays ACP, lesquelles dépendent d’espèces et d’écosystèmes divers Lors de l’élaboration du Plan stratégique pour la satisfaction de besoins vitaux 2007–2010, les groupes de travail comme la nourriture, les médicaments, internes ont identifié des domaines les combustibles, les matériaux prioritaires au sein de ce vaste thème de construction et les loisirs. Les – des domaines qui nécessitent un débouchés touristiques sont eux aussi soutien urgent et qui ont le potentiel menacés par la perte de biodiversité. d’entraîner des avantages considérables Le CTA a apporté son soutien à un pour les populations pauvres des pays « Atelier de planification stratégique ACP. Les domaines prioritaires identifiés sur les politiques environnementales, comme nécessitant une attention la diversité biologique et la gestion particulière cette année ont été : la durable des sols », qui s’est déroulé biodiversité, le changement climatique à Bujumbura en avril 2007. Le Centre et les catastrophes naturelles, les a par ailleurs contribué à la 2ème systèmes d’information géographique Conférence sur les ressources végétales de l’Afrique tropicale (PROTA) au Kenya, en septembre, où les participants ont délibéré sur les manières d’élargir l’héritage végétal de l’Afrique. Le programme PROTA vise à accroître la disponibilité d’informations sur les ressources végétales de l’Afrique en recueillant et en standardisant les connaissances Growing oil palm in Papua New Guinea for food or for bio-fuels? | Culture des palmiers en Papouasie-NouvelleGuinée pour l’alimentation ou les bio-carburants ?

existantes sur les espèces végétales utiles, dont le nombre est estimé à environ 7 000. Les implications plus larges sur le changement climatique, ainsi que les catastrophes naturelles associées, sont également abordées par le CTA. L’agriculture dans les pays ACP est gravement menacée par l’évolution du climat ; ce sont des millions de moyens de subsistance qui risquent d’être affectés. Un numéro spécial d’ICT Update a été publié en 2007 sur ce sujet et le Centre a également participé à une série télévisée en six épisodes intitulée Climate Challenge et produite par Dev TV et la BBC. La promotion du dialogue sur les politiques générales, ainsi que des mesures pratiques d’adaptation et d’atténuation des effets figurent, elles aussi, à l’ordre du jour du CTA relatif au changement climatique. Les systèmes d’information géographique participatifs (SIGP) sont nés de la fusion spontanée des méthodes d’apprentissage et d’action participatifs et des technologies d’information géographique (TIG). Les SIGP englobent une nouvelle approche qui met les TIG entre les mains des communautés locales et les aide à mieux générer, gérer, analyser et communiquer les informations spatiales. Les profanes peuvent ensuite utiliser ces informations dans le cadre d’une planification participative améliorée et renforcer également leur communication avec les décideurs et les personnes qui


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Thème 2 formulent les politiques. La cartographie esquissée, la modélisation en 3D et l’interprétation participative de photos aériennes sont des exemples d’outils de SIGP. Les résultats en sont des cartes en deux ou trois dimensions, virtuelles ou physiques. En 2007, le CTA et l’Institut international pour l’environnement et le développement (IIED) ont coédité une publication multilingue et multimédia intitulée Cartographie pour le changement : pratique, technologies et communication, afin de diffuser les informations sur les méthodes SIGP, ainsi que des documents de référence utiles (voir En vedette). Ce sujet a également été traité dans Spore et un certain nombre d’articles y faisant référence ont été publiés par le personnel et les partenaires du CTA dans des périodiques scientifiques. Au Kenya, les SIGP ont été mis en pratique dans une série d’activités menées avec les Ogieks par ERMISAfrica (Environmental Research, Mapping and Information Systems in Africa), partenaire du CTA. Le Centre a par ailleurs apporté son soutien à la formation régionale aux SIGP dans les Caraïbes et ses partenaires ont été récompensés pour leurs efforts en matière de SIGP à Fidji ; ils ont en effet reçu un Prix du sommet mondial en novembre 2007 (voir En vedette). La sécheresse et la désertification ne sont pas des problèmes nouveaux, mais

au vu du réchauffement planétaire et de la pression exercée sur les terres par la croissance démographique, elles affectent un nombre croissant de personnes. Or, certaines ont mis au point des manières fructueuses de gérer leurs terres et leur agriculture malgré ces limites. Le projet, financé par l’UE et soutenu par le CTA, intitulé Agricultural Innovation in Dryland Africa (AIDA – Innovation agricole dans les zones sèches d’Afrique), adopte ce point de départ, avec comme objectif de développer et de multiplier ces réussites. Ce projet a été lancé dans le cadre d’une conférence internationale organisée en janvier 2007 (voir En vedette). Les biocarburants fournissent de l’énergie renouvelable et offrent la possibilité de contribuer à la lutte contre le réchauffement planétaire, de réduire la dépendance des pays par rapport aux importations de combustibles fossiles et d’aider à la création d’emplois et à la croissance économique. Or, il y a des signes qui indiquent des effets imprévus comme la concurrence entre les biocarburants et la production alimentaire, qui a abouti à une augmentation considérable du prix de certaines denrées comme le blé. Le CTA est conscient du débat en cours et cherche à fournir un tableau équilibré des occasions ainsi que des risques que comportent les biocarburants. À cette fin, le Centre a soutenu deux rencontres importantes en 2007. « Multiplier les

occasions de production de bioénergie dans la région des Caraïbes » a eu lieu en Guyane et a attiré 110 participants. En Afrique du Sud, presque 200 personnes ont assisté à la rencontre « Marchés de biocarburants en Afrique 2007 ». Des experts ACP se sont également réunis au siège du CTA à Wageningen afin de mettre au point une Note d’orientation ACP sur les biocarburants. Parmi les autres travaux entrepris dans le sens de la protection de l’environnement et de la gestion des ressources naturelles (GRN) figure le soutien apporté à plusieurs ateliers de travail et exercices de renforcement des capacités en Afrique centrale et de l’Ouest. Pour ce qui est des publications imprimées et en ligne, le CTA a fait preuve d’une grande activité, avec la publication d’articles sur ce sujet dans Spore, ICT Update et Connaissances pour le développement. Le Centre a également apporté son appui à plusieurs partenaires : Union des femmes rurales ouest-africaines et du Tchad (UFROAT), Mer, environnement et pêche artisanale (MARAPA), Unité nationale de gestion et de coordination (UNGC), Comité de coordination des peuples autochtones d’Afrique (IPACC) et ERMIS-Africa, dans le cadre du développement et de la distribution de produits médiatiques sur les questions environnementales.


Theme 2: Environmental protection and natural resource management  |  Thème 2 : Protection de l’environnement et gestion des ressources naturelles

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Highlights Mapping for change: practice, technologies and communication PGIS promises to be very useful – if people know about it, and how to use it. CTA has therefore helped produce and disseminate a publication that aims to further this knowledge. First published in 2006 as issue number 54 of Participatory Learning and Action (PLA), and titled Mapping for change: practice, technologies and communication, the publication contains a range of theme articles on the subject. But an accompanying CD produced in 2007 took the publication to much greater heights. Thanks to the voluntary contributions of its 18 partners, the articles were translated into a range of languages, in addition to the Centre’s working languages of French and English: Arabic, Bangla, Chinese (traditional and simplified), Hindi, Kiswahili, Persian-Dari, Portuguese, Spanish, and Tamil. It also contains a glossary of terms; practical ethics for PGIS practitioners and researchers; relevant United Nations Educational, Scientific and Cultural Organization (UNESCO) conventions; links to on­­­line resources; a video reportage on the 2005 ‘Mapping for Change’ conference in Nairobi; a 20-minute video on participatory 3D modelling; and past articles that have appeared in PLA and are relevant to the theme.

En vedette Cartographie pour le changement : pratique, technologies et communication Les SIGP promettent d’être très utiles – pourvu que les gens les connaissent et sachent s’en servir. Le CTA a donc apporté son aide à la production et à la diffusion d’une publication qui vise à approfondir ces connaissances. Parue pour la première fois en 2006 sous le numéro 54 de Participatory Learning and Action (PLA) et intitulée « Cartographie pour le changement : pratique, technologies et communication », cette publication comporte un éventail d’articles thématiques sur le sujet. Mais un cédérom produit pour l’accompagner en 2007 a apporté à cette publication une dimension autrement plus importante. Grâce aux contributions volontaires des 18 partenaires du CTA, les articles ont été traduits en plusieurs langues (en plus de l’anglais et du français, qui sont les langues de travail du Centre) : arabe, bangla, chinois (traditionnel et simplifié), espagnol, hindi, kiswahili, perse-dari, portugais et tamoul. Il comporte par ailleurs un glossaire des termes, l’éthique pratique pour les praticiens et les chercheurs SIGP, les conventions pertinentes de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), des liens vers des ressources en ligne, un reportage vidéo sur la Conférence de 2005 sur la cartographie pour le changement de Nairobi, une vidéo de 20 minutes sur la modélisation participative en 3D et des articles qui ont été publiés dans PLA et sont pertinents pour ce thème.


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Co-published by IIED and CTA, the publication is the culmination of a project involving 18 partner organisations and a number of volunteer contributions. The product has reached a vast audience – 15,000 copies have been produced, with approximately 7,300 distributed to date. The CD is available from CTA and Earthprint Ltd.

Coéditée par IIED et le CTA, cette publication représente l’aboutisse­ ment d’un projet faisant intervenir 18 organisations partenaires et plusieurs contributions volontaires. Ce produit est parvenu à un vaste public – 15 000 exemplaires ont été produits et environ 7 300 distribués jusqu’ici. Le cédérom est disponible auprès du CTA et de Earthprint Ltd.

A World Summit Award for PGIS A CTA-supported PGIS project in Fiji was recognised as a winner in November, when it received a WSA at a gala celebration in Venice, Italy. Judged by an international group of experts, these WSAs honour excellence in multimedia and e-content. But beyond that, they support e-creativity as a ‘natural resource’, which can be used to improve lives by bridging the ‘digital divide’ and ‘content gap’.

PGIS in practice, on the Fijian island of Ovalau. |  The successful project, ‘Participatory 3D Les SIGP dans la pratique, sur l’île fidjienne d’Ovalau. modelling for resource use, development planning and safeguarding intangible cultural heritage in Fiji’, uses PGIS to support community-based biodiversity conservation to ensure food security and sustainable livelihoods. It was recognised within the e-Culture category, which aims to preserve cultural heritage in line with the challenges of the future, and to demonstrate valuable cultural assets clearly and informatively using state-of-the-art technology. How does PGIS work in practice? As part of the project, representatives from all island communities and workshop facilitators convened in Levuka Town on the island of Ovalau. They pooled their knowledge to develop a scaled 3D model of their island and surrounding waters. This was then used in the development (and later adoption and implementation) of community-based plans aimed at sustainably managing the natural resources and cultural heritage of the island and islanders. But more importantly, it provided a way of adding value and authority to the spatial knowledge of the people of Ovalau. The project is jointly implemented by the Fiji Locally-Managed Marine Area (FLMMA) Network, the WWF South Pacific Programme, the Native Lands Trust Board, the Secretariat of the Pacific Community, the National Trust of Fiji, the Lomaiviti Provincial Council and CTA.


Theme 2: Environmental protection and natural resource management  |  Thème 2 : Protection de l’environnement et gestion des ressources naturelles

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Un Prix du sommet mondial pour les SIGP Un projet de SIGP soutenu par le CTA à Fidji a remporté une victoire en novembre – un Prix du sommet mondial lui a été décerné lors d’un gala qui s’est tenu à Venise, en Italie. Jugés par un groupe international d’experts, ces prix viennent récompenser l’excellence dans les multimédias et le contenu électronique. Mais plus que cela, ils viennent soutenir la créativité électronique comme une « ressource naturelle » pouvant être utilisée pour améliorer les conditions de vie en remédiant à la « fracture numérique » et au « déficit de contenu ». Le projet récompensé, « L’utilisation de la cartographie participative en 3 dimensions pour la gestion des ­ressources naturelles et la sauvegarde du patrimoine culturel intangible » ­(Participatory 3D modelling for resource use, development planning and safeguarding intangible cultural heritage in Fiji), utilise les SIGP pour appuyer la ­conservation de la biodiversité au sein des communautés afin d’assurer la sécurité alimentaire et des moyens de ­subsistance durables. Il a été récompensé dans la catégorie e-culture, laquelle vise à préserver l’héritage culturel dans le contexte des défis de l’avenir et à mettre en évidence les atouts culturels précieux de manière claire et informative grâce à la technologie de pointe.

Comment fonctionnent les SIGP dans la pratique ? Dans le cadre de ce projet, des représentants de toutes les communautés de l’île et des facilitateurs d’ateliers de travail se sont réunis à Levuka ville sur l’île d’Ovalau. Ils ont mis leurs connaissances en commun afin d’élaborer un modèle réduit en 3 dimensions de leur île et des eaux environnantes. Ce modèle a ensuite été utilisé dans l’élaboration (puis l’adoption et la mise en œuvre) de plans communautaires visant à assurer la gestion durable des ressources naturelles et de l’héritage culturel de l’île et de ses habitants. De plus, et c’est encore plus important, il a constitué le moyen d’apporter une valeur ajoutée et de conférer une autorité aux connaissances spatiales de la population d’Ovalau. Ce projet est mis en œuvre conjointe­ment par le FLMMA (Fiji Locally-Managed Marine Area), le Programme Pacifique Sud du WWF, le Native Lands Trust Board, le Secrétariat de la Communauté du Pacifique Sud, le National Trust de Fidji, le Conseil provincial de Lomaiviti et le CTA.

Building on success   in the drylands of Africa People living in dryland Africa are resilient and resourceful – but how exactly do they overcome their climate-related difficulties to manage their land for agricultural production? What are the drivers of their success? These were the central questions behind the EU-funded AIDA project, launched with an international conference in January in Accra, Ghana, of which CTA is one of the eight project partners. More than 40 participants attended the conference, from farmer organisations, NGOs, national and international research and development organisations, donors and capacity-building organisations. Eleven ‘success stories’ were presented, illustrating innovation in practice. Discussion then centred around two themes: ‘Integrated approaches for agricultural development in dryland Africa’ and ‘Monitoring and evaluation mechanisms of interventions aimed at improving rural livelihoods’.


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Availability, participation, adoption and partnership were the four keywords that emerged from the deliberations. A comprehensive innovation systems approach is needed to enhance agricultural performance. Participation, inclusiveness and use of information and communication tools to facilitate cooperation, collaboration and knowledge sharing all enhance the innovation process. Joint projects with complementary partners, including people who live in drylands, represent a viable way forward, so that comparative advantages can be exploited and synergies built. The full synthesis report from the conference is available on the AIDA project website: http://inco-aida.cirad.fr. Over time, the project intends to build a database of successful innovations in sustainable land management and agriculture in Africa’s drylands; to develop a methodological framework for analysing success stories and prioritising options for improving agricultural productivity in drylands; to prepare policy briefs for influencing national and international decision making; and to build capacity through postgraduate training, and participation in expert working groups and international workshops. A dossier on dryland agriculture is featured on the CTA Knowledge for Development website at http://knowledge.cta.int/index.php/en/ content/view/full/4042/.

Tirer parti des réussites dans les zones arides africaines Les populations des zones arides africaines ont une grande capacité d’adaptation et sont pleines de ressources – mais comment font-elles exactement pour surmonter leurs difficultés liées au climat et gérer leurs terres pour la production agricole ? Quels sont les moteurs de leur réussite ? Telles étaient les questions centrales à l’origine du projet financé par l’UE, l’Innovation agricole dans les zones sêches d’Afrique (AIDA), lancé lors d’une conférence internationale en janvier à Accra, au Ghana, et dont le CTA est l’un des huit partenaires.

Ce sont plus de 40 participants qui ont assisté à cette conférence, issus d’organisations paysannes, d’ONG, d’organisations nationales et internationales de recherche et développement, de bailleurs de fonds et d’organisations pour le renforcement des capacités. Onze « réussites » ont été présentées, illustrant l’innovation dans la pratique. La discussion s’est ensuite centrée sur deux thèmes : « Approches intégrées pour le développement agricole dans les zones arides africaines » et « Mécanismes de suivi et d’évaluation des interventions visant à améliorer les moyens de subsistance en milieu rural ». Disponibilité, participation, adoption et partenariat : tels étaient les quatre mots clés qui se sont dégagés des débats. Une approche complète des systèmes d’innovation est requise pour améliorer les performances agricoles. La participation, l’inclusivité et l’utilisation d’outils d’information et de communication pour faciliter la coopération, la collaboration et le partage des connaissances : autant d’aspects qui améliorent le processus d’innovation. Les projets conjoints avec des partenaires complémentaires, y compris les populations des zones arides, représentent une bonne manière d’aller de l’avant, car les avantages comparatifs peuvent ainsi être exploités et des synergies réalisées. Le rapport de synthèse complet de la conférence est disponible sur le site Web du projet AIDA http:// inco-aida.cirad.fr

On-site radio interview in Porto Novo, Benin. |  Interview radio in situ, à Porto Novo, au Bénin.


Theme 2: Environmental protection and natural resource management  |  Thème 2 : Protection de l’environnement et gestion des ressources naturelles

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Au fil du temps, ce projet a l’intention de mettre sur pied une base de données d’innovations réussies dans la gestion des sols et l’agriculture durables dans les régions arides africaines, de mettre au point un cadre méthodologique pour l’analyse des réussites et la hiérarchisation des priorités relatives aux options possibles pour l’amélioration de la productivité agricole en zone aride, de préparer des notes d’orientation pour influencer la prise de décisions aux niveaux national et international et de renforcer les capacités au travers de la formation de diplômés universitaires et de la participation à des groupes de travail d’experts ainsi qu’à des ateliers internationaux. Un dossier sur l’agriculture en zone aride figure sur le site Connaissances pour le développement du CTA. http://knowledge.cta.int/index.php/en/content/view/full/4042/.

The role of the media The media – the written and electronic press, radio and TV – and the journalists who create media products are crucial to CTA’s work. Their role includes raising awareness of the challenges facing rural environments in ACP countries, facilitating access to information about agriculture, and persuading political decision makers of the need to invest substantially in agriculture. But, as our Strategic Plan 2007–2010 recognises, further effort is needed to increase collaboration with media services. CTA produces a wide range of media tools to aid dissemination of information on agriculture and rural development including NRM. Spore magazine, for example, is produced six times a year and covers a wide range of topics. Radio remains one of the most important communication tools in rural ACP countries, and the Rural Radio Resource Packs are very successful in disseminating information through this route. Focusing on a specific topic relevant to agriculture and rural development, they are distributed for repackaging and broadcast by more than 300 local radio stations in ACP countries. CTA has also been working widely with TV. Agriflash is a monthly agricultural news segment in Business Africa, and is produced in partnership with People TV. A series of documentaries about climate change was made with Dev TV, and broadcast by the BBC and various videos have also been produced with local broadcasters such as the Kenya Broadcasting Corporation (KBC) or farmers organisations in West Africa. The Centre has also developed strong links with networks of journalists, in Africa with the Panos Institutes and the One World network, and with a new network of Caribbean journalists.

Le rôle des médias Les médias – la presse écrite et électronique, la radio et la télévision – et les journalistes qui créent des produits médiatiques revêtent une importance cruciale pour le travail du CTA. Leur rôle englobe la sensibilisation aux défis auxquels sont confrontés les environnements ruraux des pays ACP, la facilitation de l’accès aux informations sur l’agriculture et la persuasion des décideurs politiques de la nécessité de faire des investissements considérables dans l’agriculture. Mais, comme le reconnaît le Plan stratégique 2007–2010 du CTA, il faut mener des efforts supplémentaires


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However, media coverage of agricultural issues is generally low in ACP countries, partly because the media – and especially newspapers and television – have only limited access to agricultural information sources generally; do not give agricultural topics priority; in some cases, even request payment to cover agriculture outside of ‘emergency’ situations; and lack the expertise needed to process and disseminate agricultural information. Therefore, CTA is working to create awareness among media and journalists regarding the importance of agriculture for development. In this regard, in 2007, the Centre instigated an informal training system for journalists, based on ‘learning by experience’. This involved study visits on a range of technical subjects, such as microfinance and the preservation of fruits and vegetables. The participating journalists were invited to recount the events of each day in a lively, journalistic style.

pour renforcer la collaboration avec les services médiatiques.

Le CTA produit une vaste gamme d’outils médiatiques pour contribuer à la diffusion des informations sur l’agriculture et le développement rural, y compris la GRN. Le magazine Spore, par exemple, paraît six fois par an et couvre un large éventail de sujets. La radio continue d’être l’un des plus importants outils de communication dans les zones rurales des pays ACP et les dossiers techniques (kits de CTA also invited media participation in the Web2forDev conference (see ressources) pour la radio rurale du page 51). There was a huge response to the invitation, but eventually five CTA réussissent fort bien à diffuser journalists were selected, from Benin, Burkina Faso, Zambia, Senegal and les informations par ce moyen. Ils Togo (the two latter thanks to support from the Panos Institute West Africa). se concentrent sur un sujet précis, The multimedia team shared coverage of the different sessions throughout pertinent pour l’agriculture et le the 4 days of the conference, providing those who had not been able to développement rural, et sont distribués attend with the opportunity to follow the debates ‘live’. pour être adaptés et diffusés par plus de 300 stations de radio locales dans les pays ACP. Le CTA travaille également avec la télévision. Agriflash est une rubrique mensuelle de nouvelles agricoles dans Business Africa et est produite par le CTA en partenariat avec People TV. Une série de documentaires sur le changement climatique a été réalisée avec Dev TV et diffusée par la BBC ; des vidéos diverses ont également été produites avec des chaînes locales comme KBC (Kenya Broadcasting Corporation) ou des organisations d’agriculteurs en Afrique de l’Ouest. Le Centre a également noué des liens solides avec des réseaux de journalistes, en Afrique, avec les Instituts Panos et le réseau One World, ainsi qu’avec un nouveau réseau de journalistes caribéens. Cependant, la couverture médiatique des questions agricoles est en général réduite dans les pays ACP, en partie parce que les médias – et en particulier les journaux et la télévision – n’ont qu’un accès limité aux sources d’informations agricoles en général, ne donnent pas la priorité aux questions agricoles, exigent même dans certains cas d’être payés pour couvrir l’agriculture en dehors des situations d’« urgence » et ne disposent pas des connaissances techniques spécialisées nécessaires pour traiter et diffuser les informations agricoles. C’est pourquoi le CTA cherche à sensibiliser les médias et les journalistes à l’importance de l’agriculture pour le développement. C’est dans ce contexte qu’en 2007 le CTA a lancé un système informel de formation destiné aux journalistes, basé sur « l’apprentissage par l’expérience ». Il consistait en des visites d’étude axées sur une variété de sujets techniques comme le microfinancement ou la préservation des fruits et légumes. Les journalistes participants étaient invités à relater les événements de chaque journée dans un style journalistique vivant. Le CTA a également invité les médias à participer à la conférence Web2forDev (voir page 51). Cette invitation a suscité une réponse gigantesque mais, au final, ce sont cinq journalistes qui ont été sélectionnés, originaires du Bénin, du Burkina Faso, de la Zambie, du Sénégal et du Togo (les deux derniers grâce au soutien de l’Institut Panos Afrique de l’Ouest). L’équipe multimédia a assuré et diffusé la couverture des différentes sessions tout au long des 4 jours de la conférence, donnant ainsi à ceux qui n’avaient pas pu y participer l’occasion de suivre les débats « en direct ».


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Theme 3:

Agricultural trade and access to markets The significant role agriculture plays in food security, job creation, export revenue and rural development has always been a sensitive point in trade negotiations, and a critical one in the development strategies and policies of ACP countries. The effects of the liberalisation of trade on agricultural produce, in relation to the issues surrounding regional integration as a driving force for economic development, are a major concern for ACP policy makers. In this context, the issues surrounding agricultural trade in general and access to markets in particular are of special interest to CTA. With regard to these issues, 2007 proved to be an especially difficult year in view of the final round of negotiations of the Economic Partnership Agreements (EPAs) between the EU and the six ACP regions. How does one decide which sensitive product should be excluded from trade liberalisation? What are the other protection methods available, such as tariff quotas, safeguard mechanisms, and so on? CTA has participated, followed and documented the continuing debate on this topic throughout the ACP region. The Centre has also convened many meetings on the subject. CTA has also given priority to the development dimension of an EPA during talks between ACP countries, as well as with the EC and EU Member States. To shed further light on these questions and to help develop a regional strategy Negotiations in 2007 have for West Africa, CTA, in centred on relaxing trade while conjunction with Hub Rural, the French Development Agency (Agence française de protecting regional markets. | développement, AFD) and the French Ministry for Foreign Affairs, facilitated two En 2007, les négociations se sont concentrées sur la technical seminars organised by the Economic Community of West African libéralisation des échanges States (ECOWAS) (see highlight). commerciaux tout en With an initial deadline of 31 December 2007 for signing the EPAs, the issues protégeant les marchés régionaux. surrounding these negotiations represented a substantial proportion of the information published by CTA on its web portal, Agritrade (http://agritrade.cta.int),


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Theme 3

and were the focus of reports written jointly by CTA and the European Centre for Development Policy Management (ECDPM) (the InBrief series on EPAs and Agriculture, Fisheries, and Sanitary and Phytosanitary Standards). In addition to monitoring EPAs for agriculture and development, CTA continued to watch and analyse the World Trade Organization (WTO) multilateral negotiations in Geneva, initiated in 2003 during the Ministerial Conference in Cancun, Mexico. The electronic discussion initiated and moderated by the Research and Tecnological Exchange Group (GRET) and CTA is still active (http://dgroups.org/groups/cta/wtohong-kong). The agricultural negotiations and their social and economic impacts were also debated during a regional workshop in the Caribbean, organised by the Caribbean Farmers Network (CaFAN) with support from CTA. The issue of AfT in the agricultural sector, in relation to the EPA negotiations, was the subject of a Brussels Development Briefing (see page 13). CTA was also involved with national and regional agricultural trade initiatives on a number of occasions during 2007. In particular, CTA continued to assist the regional observatories on agricultural commodity chains, set up by the Conference of Ministers of Agriculture/West and Central Africa (CMA/WCA) (see highlight). In this context, the Regional Observatory for Livestock/Meat, which was set up in Bamako in August 2007, joined the Regional Fruit and Vegetable Observatory based in Conakry, the Regional Onion Observatory based in Niamey and the Regional Observatory for Roots and Tubers based in Bangui. The Observatories provide platforms for open dialogue between the various players in the agricultural sector, and play a fundamental role in disseminating information and developing proposals on regional trade policies and markets (standards, legislation, etc.) which in the past were rarely shared. Enhancing these experiences in marketing farm produce at local, national and regional levels is a key project on which CTA has, since 2003, been working in sub-Saharan Africa in association with Inter-rĂŠseaux dĂŠveloppement rural. As a follow-up to 3 years of national-level consultations in Benin, Cameroon,


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Theme 3 The newly established Regional Observatory for Livestock/Meat will help traders and other actors in the commodity chain. | L’Observatoire régional pour le bétail/la viande, récemment établi, aidera les négociants et les autres acteurs de la filière.

Guinea and Mali, CTA held a regional workshop on sharing experiences in January 2007 in Bamako, Mali (see highlight). This provided a platform for sharing many types of local marketing initiatives and for considering the best exchange and dissemination media (articles, audio, video, web). The ability of small-scale producers to access markets is a persistent issue of CTA’s work. CTA is committed to helping the various public and private players in the main production industries to make decisions, as demonstrated by the support it provides to the various market information systems in Benin (Union départementale des organisations professionnelles d’éleveurs de ruminants, UDOPER), Côte d’Ivoire (Association nationale des organisations professionnelles agricoles de Côte d’Ivoire, ANOPACI), Kenya (Kenya Agricultural Commodity Exchange, KACE) and Niger (Réseau des chambres d’agriculture, RECA), as well as the assistance it provides to the West African Market Information Network (WAMIS-NET/RESIMAO). At the same time, CTA has a part to play in the deliberations on sanitary and phytosanitary standards, which constitute a major non-tariff barrier to accessing Europe’s markets. This is now of paramount concern as EC legislation and rules are being increasingly overlaid by private standards and norms (e.g. EurepGap). In 2007, various guides supplementing the 2006 manuals were published jointly with the Food and Agriculture Organization of the United Nations (FAO) on standards and the certification of agrifood produce for export. In addition, product standards and traceability in the fisheries sector have been the subject of numerous D-Group e-forum discussions set up by CTA and Euforic (http://www.dgroups.org/groups/acp-fisheries/). Agricultural trade remains one of CTA’s priorities, at a time when the international community once again acknowledges the urgency of finding solutions to the erosion of long-standing trade preferences granted to ACP Member States, to the proliferation of non-tariff barriers, to the instability in commodity prices and to the dramatic effects on small-scale producers of the concentration processes occurring in the agrifood sector.


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Thème 3 :

Commerce agricole et accès aux marchés Le rôle important de l’agriculture en matière de sécurité alimentaire, de création d’emplois, de recettes d’exportations et de développement rural a toujours été un élément sensible dans les négociations sur la libéralisation des échanges et un aspect crucial des stratégies et politiques de développement des pays ACP. Les effets de la libéralisation des échanges de produits agricoles, par rapport à la problématique de l’intégration régionale comme moteur du développement économique, occupent une place majeure à l’ordre du jour des décideurs politiques ACP. Dans ce contexte, la problématique du commerce agricole en général et de l’accès au marché en particulier revêt un intérêt particulier pour le CTA.

ministère français des Affaires étrangères, deux séminaires techniques organisés par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) (voir En vedette).

Sur toutes ces questions, l’année 2007 s’est avérée particulièrement difficile au vu de la dernière phase des négociations des Accords de partenariat économique (APE) entre l’UE et les six régions ACP.

Parallèlement au suivi des APE relatifs à l’agriculture et au développement, le CTA a continué à suivre et analyser les négociations multilatérales de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) à Genève, initiées en 2003 durant la conférence ministérielle de Cancún, au Mexique. La discussion électronique initiée et modérée par le GRET (Groupe de recherche et d’échanges électroniques) et le CTA est encore active (http://dgroups.org/groups/cta/wtohong-kong). La thématique des négociations agricoles et de leurs impacts sociaux et éco­no­miques a aussi été débattue lors d’un atelier régional dans les Caraïbes, organisé par le Réseau des agriculteurs caribéens (CaFAN – Caribbean Farmers Network) avec l’appui du CTA.

Comment déterminer les produits sensibles à exclure de la libéralisation des échanges ? Quels sont les autres outils de protection, comme les contingents tarifaires, les mécanismes de sauvegarde, et ainsi de suite ? Le CTA a participé, suivi et documenté les débats qui se poursui­vent sur ce thème dans toute la région ACP. Le Centre a par ailleurs convoqué de nombreuses réunions sur ce sujet. Le CTA a donné la priorité à la dimension développement des APE dans les discussions entre les pays ACP et dans celles menées avec la Commission et les États membres de l’UE. La dimension développement des APE a également occupé une place prioritaire dans les discussions entre les pays ACP et dans celles menées avec la Commission et les États membres de l’UE. Afin de clarifier ces questions et de favoriser l’émergence d’une stratégie régionale ouest­africaine, le CTA a facilité, en collaboration avec le Hub Rural, l’Agence française de développement (AFD) et le

L’échéance initiale de signature des APE ayant été fixée au 31 décembre 2007, les enjeux relatifs aux négociations des APE ont représenté une partie considérable des informations et analyses diffusées par le CTA sur son portail Web, Agritrade (http://agritrade.cta.int/fr), et ils ont fait l’objet de rapports coédités par le CTA et le Centre européen pour la gestion des politiques de développement (ECDPM) (série EnBref sur APE et agriculture, pêche, questions sanitaires et phytosanitaires).

Enfin, la question de l’utilisation de l’aide au commerce dans le secteur agricole, dans le contexte des négociations des APE, a fait l’objet d’une réunion de Briefing à Bruxelles (voir page 13).


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Thème 3 En 2007, les initiatives commerciales agricoles nationales et régionales ont elles aussi fait l’objet de plusieurs interventions du CTA. En particulier, le CTA a continué à soutenir les observatoires agricoles régionaux mis en place par la Conférence des ministres de l’Agriculture de l’Afrique de l’Ouest et du Centre (CMA / AOC) (voir En vedette). Dans ce contexte, l’Observatoire régional viande/ bétail, mis sur pied à Bamako en août 2007, est venu se joindre à l’Observatoire régional de Conakry sur les fruits et légumes, à l’Observatoire régional de Niamey sur l’oignon et à l’Observatoire régional de Bangui sur les racines et tubercules. Ces observatoires constituent des plates-formes propices au dialogue ouvert entre les différents acteurs du secteur agricole et jouent un rôle primordial dans la

diffusion des informations et l’élaboration de propositions sur les politiques et marchés agricoles régionaux (normes, législation, etc.), souvent rarement partagées dans le passé. La valorisation de ces expériences de commercialisation des produits agricoles aux niveaux local, national et régional constitue un projet clé sur lequel le CTA travaille depuis 2003 en Afrique sub-saharienne, en collaboration avec Inter-réseaux développement rural. Pour donner suite à 3 années de consultations menées au niveau national au Bénin, au Cameroun, en Guinée et au Mali, le CTA a organisé un atelier régional de partage d’expériences, en janvier 2007, à Bamako, au Mali (voir En vedette). Il a permis de partager de nombreux types d’initiatives locales de commercialisation et de réfléchir aux meilleurs supports de diffusion et d’échange (articles, audio, vidéo, Internet). L’accès aux marchés pour les petits producteurs est une question récurrente dans les travaux du CTA. Le CTA tient à aider les différents acteurs publics et privés des principales industries de production à prendre des décisions, comme en témoigne le soutien qu’il apporte aux divers systèmes d’information sur les marchés, au Bénin (Union départementale des organisations professionnelles d’éleveurs de ruminants, UDOPER), en Côte d’Ivoire (Association nationale des organisations professionnelles agricoles de Côte d’Ivoire, ANOPACI), au Kenya (Kenya Agricultural Commodity Exchange, KACE) et au Niger (Réseau des chambres de l’agriculture, RECA), ainsi que l’assistance qu’il offre au Réseau d’information sur les marchés en Afrique de l’Ouest (RESIMAO).

CTA continues to support platforms for sharing local marketing initiatives. |  Le CTA continue d’apporter son soutien à des plates-formes de partage des inititatives locales de commercialisation.

Parallèlement, le Centre intervient sur les débats relatifs à la question des normes sanitaires et phytosanitaires, importantes barrières non tarifaires à l’accès au marché européen. Ce sujet revêt désormais une importance primordiale dans un contexte où les normes privées


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Thème 3 (p.ex. EurepGAP) viennent se superposer aux lois et règlements de la CE. En 2007, plusieurs guides venant compléter les manuels édités en 2006 avec l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) sur les normes et la certification des produits agroalimentaires à l’exportation ont été publiés. Par ailleurs, les normes et la traçabilité des produits dans le secteur des pêches ont fait l’objet de nombreuses discussions au sein du forum électronique D-Groupes mis en place par le CTA et Euforic (http://www.dgroups.org/groups/acp-fisheries/).

En conclusion, le commerce des produits agricoles continue de figurer parmi les priorités du CTA, au moment même où la communauté internationale reconnaît à nouveau l’importance de trouver des solutions urgentes à l’érosion des préférences commerciales de longue date accordées aux pays ACP, à la prolifération des barrières non tarifaires, à l’instabilité des prix des denrées et aux effets spectaculaires sur les petits producteurs des processus de concentration observés dans le secteur agroalimentaire.

Fisheries retained its prominence as a key topic for ACP development in 2007. |   La pêche a continué de constituer un thème clé pour le développement ACP en 2007.


Theme 3: Agricultural trade and access to markets  |  Thème 3 : Commerce agricole et accès aux marchés

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Highlights Seminars on EPAs With the assistance of CTA, Hub Rural and AFD, ECOWAS and the West African Economic and Monetary Union (WAEMU) organised a regional seminar on EPAs which took place in Ouagadougou from 29 January to 2 February 2007. This technical seminar, on the treatment of sensitive products, enabled the West African region to clarify a number of key concepts, to discuss several methodological tools and to agree on a participative approach to facilitate the drawing up of a regional list of sensitive products which reflect various national positions. A second seminar examined EPA negotiations between the EU and the West African States on the development dimension, and more specifically on upgrading the agricultural sector. This was held in Dakar from 3 to 5 July 2007, organised by ECOWAS and WAEMU, and co-funded by CTA, Hub Rural and France’s Ministry for Foreign Affairs. The workshop brought together 80 participants from the sub-region (Ministries of Trade and Agriculture, Chambers of Commerce, Chambers of Agriculture, Network of Farmers’ and Agricultural

En vedette Séminaires sur les APE Le CTA, en collaboration avec le Hub Rural et l’AFD, a soutenu le séminaire régional sur les APE organisé par la CEDEAO et l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), qui s’est déroulé à Ouagadougou du 29 janvier au 2 février 2007. Ce séminaire technique sur la problématique des produits sensibles a permis à la région ouest-africaine de clarifier un certain nombre de concepts clés, de discuter des divers outils méthodologiques et de convenir d’une démarche participative, visant à faciliter l’élaboration d’une liste régionale de produits sensibles qui puisse refléter les différentes positions nationales. Un deuxième séminaire s’est penché sur le volet développement des négociations relatives aux APE entre l’UE et l’Afrique de l’Ouest sur les mesures d’accompagnement du secteur agricole. Il s’est déroulé à Dakar du 3 au 5 juillet 2007, organisé par la CEDEAO et l’UEMOA et cofinancé par le CTA, le Hub Rural et le ministère français des Affaires étrangères. Réunissant 80 participants de la


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Producers’ Organisations of West Africa (ROPPA), etc.) and the EC. This enabled the region to agree on existing instruments, concepts and approaches as well as to decide collectively on a joint approach to developing agricultural adjustment programmes under the establishment of EPAs.

sous-région (ministères du Commerce et de l’Agriculture, chambres de commerce, chambres d’agriculture, Réseau des organisations paysannes et de producteurs de l’Afrique de l’Ouest (ROPPA), etc.) et de la CE, il a permis à la région de s’entendre sur les concepts, les approches et instruments existants, et de décider ensemble d’une démarche commune concernant l’élaboration de programmes d’ajustement agricole dans le cadre de la mise en place des APEs. Pour un complément d’informations, rendez-vous sur le site Web du Hub Rural http://www.hubrural.org.

For more information, visit the Hub Rural website at http://www. hubrural.org.

Observatories look to boost commodity markets   in West and Central Africa Agricultural commodity chains in West and Central Africa face many constraints, which ultimately limit access of products to regional and global markets. If, through concerted action, these constraints can be identified and tackled, the many actors along the chains stand to benefit. This is the rationale behind the establishment of regional observatories on commodity chains in West and Central Africa, initiated by the CMA/WCA. CTA has provided support to the development of observatories on onion, roots and tubers, fruits and vege­ tables and livestock/meat. In practice the observatories are multi-stakeholder forums where information, knowledge, experience and views can be pooled and shared and proposals developed on issues requiring regional responses. Still in relatively early stages, the process and tools to facilitate stakeholder interaction are currently being developed, but the first steps are encouraging. The observatories look at problems due to trade policy and institutional environment, as well as limitations of research, production, processing, transport and marketing affecting regional trade. As well as more ‘traditional’ stakeholders (such as researchers and decision makers), invited members include less obvious but highly relevant groups such as Customs and road police. Media professionals have also been identified as a crucial group, with the potential to contribute significantly to improved awareness of the problems, to influence decisions, and ultimately to improve public policies. Working with the Network of Agricultural Journalists in West Africa, CMA / WCA and CTA are active­ly supporting media involvement, providing training – such as a 2-day course in Bamako in August 2007 – and regular briefings on the issues.


Theme 3: Agricultural trade and access to markets  |  Thème 3 : Commerce agricole et accès aux marchés

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Following a CTA-supported seminar in Conakry in December 2006 with CMA/ WCA and the Western and Central African Regional Observatory Commodity Chain on Fruits and Vegetables, CTA collaborated with COLEACP to produce Guide no. 14 of the well-received ‘Practical Guide Series’ on How to Control the Mango Fruit Fly. CTA worked with the Observatories to hold several consultations during 2007: on onion in Niamey in May; on livestock/ meat in Bamako in ­October and on fruit and vegetables in ­Dalaba, Guinea, in December. More than 200 persons ­participated in the electronic and faceto-face consultations. The outputs of the meetings included a number of proposals to policy makers. In addition, CTA prepared two guides on the export of onions and fruits and vegetables in ­collaboration with CMA/WCA and the respective observatories.

Access to markets is fundamental for small-scale producers. | L’accès aux marchés est fondamental pour les petits producteurs.

Les observatoires visent à stimuler les bourses de marchandises en Afrique centrale et de l’Ouest Les filières agricoles en Afrique centrale et de l’Ouest sont soumises à de nombreuses contraintes, qui limitent en fin de compte l’accès des produits aux marchés régionaux et mondiaux. Si, au travers d’une action concertée, ces contraintes peuvent être identifiées et abordées, les nombreux acteurs tout le long des chaînes devraient en profiter. C’est là le raisonnement qui étaye la mise en place d’observatoires régionaux des filières agricoles en Afrique centrale et de l’Ouest, initiée par la CMA / AOC. Le CTA a apporté son soutien au développement d’observatoires sur l’oignon, sur les racines et les tubercules, sur les fruits et les légumes et sur le bétail/la viande. Dans la pratique, ces observatoires sont des forums à multiples parties prenantes dans lesquels les informations, les connaissances, les expériences et les opinions peuvent être mises en commun et partagées, et des propositions élaborées sur des questions nécessitant une réponse au niveau régional. Ils n’en sont qu’à leurs débuts et le processus et les outils qui permettront de faciliter l’interaction entre les parties prenantes sont en cours de développement, mais les premières étapes sont encourageantes. Les observatoires se penchent sur les problèmes causés par les politiques et l’environnement institutionnel régionaux régissant les échanges commerciaux, ainsi que sur les contraintes à ces échanges au niveau de la recherche, la production, la transformation, le transport et la commercialisation. En plus des parties prenantes « traditionnelles » (comme les chercheurs et les décideurs), figurent parmi les participants invités des groupes moins évidents mais très pertinents comme les polices douanière et routière. Les professionnels des médias ont également été identifiés comme un groupe crucial, car ils pourraient apporter une contribution considérable à la sensibilisation aux problèmes et exercer une influence sur les décisions et, en fin de compte, encourager l’amélioration des politiques publiques. En collaboration avec le Réseau des journalistes agricoles d’Afrique de l’Ouest, la CMA / AOC et le CTA appuient activement la participation des médias, en fournissant des services de formation – comme un stage de formation de 2 jours à Bamako en août 2007 – et des briefings réguliers sur les questions d’actualité. Après un séminaire appuyé par le CTA à Conakry, en décembre 2006, avec la CMA/AOC et l’Observatoire régional d’Afrique de l’Ouest et centrale sur la


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filière fruits et légumes, le CTA a collaboré avec COLEACP pour produire le Guide nº14 de la ‘Série Guides Pratiques’, qui a été bien reçue, sur le thème Comment lutter contre la mouche des mangues. Le CTA a travaillé avec les observatoires pour organiser plusieurs consultations en 2007 : sur l’oignon à Niamey, en mai ; sur le bétail/la viande à Bamako, en octobre, et sur

les fruits et les légumes à Dalaba, en Guinée, en décembre. Plus de 200 personnes ont participé aux consultations électroniques et face à face. Parmi les résultats des réunions ont figuré un certain nombre de propositions à l’attention des décideurs. En outre, le CTA a préparé deux guides sur l’exportation des oignons et des fruits et légumes, en collaboration avec la CMA/AOC et les observatoires correspondants.

Enhancing the agricultural trade initiatives of African Farmers Associations More than 60 participants, representing Farmers Associations and NGOs from 12 different African countries attended CTA’s regional workshop on ‘Enhancing the experiences of Farmers’ Associations’ in Bamako, Mali. The workshop was held 16–18 January in association with Inter-réseaux développement rural (France), Agriculteurs français et développement international (Afdi, France), Agriterra (The Netherlands), Fondation pour l’agriculture et la ruralité dans le monde (FARM, France) and Afrique Verte (Mali). It provided an ideal platform for sharing experiences in marketing and discussing the information and communication tools needed to maximise the effectiveness of these initiatives in their respective countries. The experiences shared covered a wide range of subjects including Valoriser les initiatives des associations paysannes the management and organisation africaines en matière de commerce agricole of local markets, controlling local marketing, market information Plus de 60 personnes représentant des associations paysannes et des ONG de systems and inventory credit 12 pays africains différents ont assisté à l’atelier régional du CTA sur le thème systems. « Valorisation des expériences des associations de paysans » à Bamako, au For more information visit http:// www.inter-reseaux.org/article. php3?id_article=1078.

Mali. Cet atelier a eu lieu du 16 au 18 janvier en association avec Inter-réseaux développement rural (France), Agriculteurs français et développement international (Afdi, France), Agriterra (Pays-Bas), Fondation pour l’agriculture et la ruralité dans le monde (FARM, France) et Afrique Verte (Mali). Il constituait la plate-forme idéale pour partager les expériences en matière de commercialisation et discuter des outils d’information et de communication nécessaires pour optimiser l’efficacité de ces initiatives dans leurs pays respectifs. Les expériences partagées concernaient des sujets variés, y compris la gestion et l’organisation des marchés locaux, la maîtrise de la commercialisation locale, les systèmes d’information sur les marchés et le warrantage. Pour un supplément d’informations, rendez-vous sur le site Web : http://www.inter-reseaux.org/article.php3?id_article=1078.


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Theme 4: Cross-cutting issues

Cross-cutting issues – issues that are relevant across all of CTA’s main themes – are paid special attention at CTA. These are issues that have sometimes been overlooked in the past, as seemingly incidental, but over time it has become clear that efforts in the main themes may fail if these are ignored. The main cross-cutting issues CTA deals with are: youth; gender; Human Immuno­ deficiency Virus/Aquired Immune Deficiency Syndrome (HIV/AIDS); science, technology and innovation (ST&I); and information and communication tech­ nologies and management (ICT/ICM). This latter is dealt with as a separate theme (pages 45–56) because of its major importance and focus within CTA’s work.

Youth Why single out young people for special attention? In any society, they are a route to the future. Compared with older generations, they are usually eager to embrace new ideas and new ways of doing things. They are therefore a key group in bringing about change. Providing young people in rural areas with access to ICTs, and the skills to use them is a step towards improved rural livelihoods. Many initiatives are currently in progress aimed at providing better connectivity to rural areas, but few if any, look specifically at the needs of young people. In 2004, CTA commissioned a study on rural youth in ACP countries and organised its ICT observatory on ‘Giving youth a voice’, which looked at if and how ICTs can help in shaping rural livelihoods. This meeting led to the formulation of a policy statement on youth empowerment, which was presented to ACP ambassadors in Brussels. CTA aims to build the capacity of rural youth by actively including them in workshops, seminars, training courses, study visits and in the ST&I programme. For this reason, the Centre supported the 3rd meeting of the African Youth Forum on Science and Technology (S&T) in Uganda. Realising the willingness of youth overall to contribute to development, CTA launched an internship programme at its headquarters and its Brussels Office (see page 69). Youth are a route to improving rural livelihoods. |   C’est à travers les jeunes que les moyens de subsistance en milieu rural peuvent être améliorés.


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Theme 4 Gender In many ACP countries, economic, social, cultural and other factors cause gender inequalities in terms of education, access to money, decision-making power, political representation and use of ICTs. Given the important role of women in agriculture and rural development in ACP countries, these inequalities must be addressed if rural development efforts are to be successful. CTA is working on mainstreaming gender into all of its projects. It looks at gender in the broad sense, considering the implications for both women and men of any planned action. The aim is to have equal access for both women and men to all CTA products and services. Beyond its own activities, CTA also supports broader efforts to ensure gender equality for rural development. In April 2007, the 4th World Congress of Rural Women held in South Africa was an excellent opportunity for CTA to promote the importance of empowering rural women to break the cycle of poverty (see highlight). CTA also participated in the launch of the third phase of Gender, Agriculture and Rural Development in the Information Society (GenARDIS), the grant scheme which facilitates women to undertake ICT projects. At the FARA General Assembly in South Africa the ST&I programme also launched the ‘Women in Science’ Competition, aimed at encouraging women scientists in the area of agriculture and rural development. Other examples of CTA’s gender work, which go to the heart of the politics behind inequality, are described in the highlight on page 42.

HIV/AIDS HIV/AIDS is a global catastrophe affecting every sector of society, but agriculture in developing countries has been particularly hard hit. It is estimated that as many as 7 million agricultural workers have died of AIDS worldwide and 16 million more deaths are expected by 2020.1 Many more are debilitated and prevented from working by HIV-related illnesses. The pandemic is not only depleting the ACP region of its food producers, but is also causing substantial loss of valuable information and knowledge, as generations of farmers are lost. 1

System-wide Initiative on HIV/AIDS and Agriculture (SWIHA) – www.warda.org/swiha <http://www.warda.org/swiha> .

CTA seeks to mainstream gender into all of its projects. |  Le CTA cherche à intégrer le genre dans tous ses projets.


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Theme 4 In 2007, CTA undertook a number of HIV/AIDS-related activities to address the issues of agricultural knowledge loss and interrupted knowledge transfer, and facilitate the dissemination of information on successful coping strategies and mitigation measures. These included: a Southern African regional policy dialogue examining the policy response of the agricultural sector to HIV/AIDS using the Household Vulnerability Index (HVI) organised in collaboration with the Food, Agriculture and Natural Resource Policy Analysis Network (FANRPAN; see highlight); sponsoring a regional conference on mitigating the impact of HIV/AIDS in West Africa (see highlight); and various publications, developed with relevant partners.

Science, technology and innovation Science and technology, and the innovations they lead to, have enormous roles to play in social and economic development in ACP countries, and especially in the development of the agricultural and rural sector. CTA contributes by promoting policy dialogue on ST&I within the ACP region, and between the ACP and the EU by enhancing their capacity to participate in and lead the process. It also disseminates information on ST&I through its dedicated web portal Knowledge for Development, http://knowledge.cta.int/; contributes to ACP capacity-building in ST&I; and interprets scientific publications and other communications so that they can reach wider audiences, for example, rural populations. In 2007, CTA held regional workshops on ‘Innovation and Foresight’ and bi-lateral ACP-EU expert dialogues on fisheries, livestock and bio-fuels. It continued to support training programmes on ST&I and once again hosted the annual meeting of the Advisory Committee on S&T for ACP Agricultural and Rural Development which focused on ‘Increasing Performance and Impact’.


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Thème 4 :

Questions transversales Les questions transversales – c’est-à-dire les questions jugées pertinentes pour chacun des principaux thèmes qui intéressent le CTA – font l’objet d’une attention spéciale au sein du CTA. Il s’agit de questions qui ont parfois été oubliées dans le passé, comme revêtant apparemment une importance secondaire. Cependant, au fil du temps, il est devenu évident que les efforts réalisés dans les thèmes principaux risquent d’échouer si ces questions sont ignorées. Les principales questions transversales abordées par le CTA sont : les jeunes, le genre, le Virus immunodéficitaire humain/Syndrome immunodéficitaire acquis (VIH/SIDA), la science, la technologie et l’innovation (ST&I) et les TIC/la GIC. Cette dernière question est abordée comme un thème distinct (pages 48–56) du fait de sa grande importance et de l’attention particulière qui lui est accordée dans le cadre des travaux du CTA.

milieu rural. Cette réunion a donné lieu à la formulation d’un énoncé de politique générale sur l’autonomisation des jeunes, lequel a été présenté aux ambassadeurs des pays ACP à Bruxelles. Le CTA vise à développer la capacité de la jeunesse rurale en la faisant participer activement à des ateliers, séminaires, cours de formation, visites d’étude et au programme ST&I. C’est pourquoi, en juillet 2007, le Centre a apporté son soutien à la 3ème réunion du Forum de la jeunesse africaine sur le domaine ST&I en Ouganda. Se rendant compte que les jeunes sont en général désireux de contribuer au développement, le CTA a lancé un programme de stages au sein du siège du CTA et dans son antenne de Bruxelles (voir page 69).

Jeunes Pourquoi désigner les jeunes comme devant faire l’objet d’une attention spéciale ? Ils sont, dans toute société, la voie de l’avenir. Comparés aux générations plus âgées, ils sont en général désireux d’adopter de nouvelles idées et de nouvelles manières de procéder. Ils constituent donc un groupe clé lorsqu’il s’agit d’introduire des changements. Le fait de fournir aux jeunes en milieu rural l’accès aux TIC et les compétences requises pour les utiliser constitue un pas dans le sens de l’amélioration des moyens de subsistance. De nombreuses initiatives sont en cours, qui visent à assurer une meilleure connectivité aux zones rurales, mais elles sont rares, voire inexistantes, à se pencher spécifiquement sur les besoins des jeunes. En 2004, le CTA a commandé une étude sur la jeunesse rurale dans les pays ACP et organisé son observatoire TIC sur le thème « Faire entendre la voix de la jeunesse », pour se pencher sur la question de savoir si et comment les TIC peuvent contribuer à façonner les moyens d’existence en Gender in its broader sense considers implications for men, as well as women. | Le genre, au sens général, prend en compte les implications pour les hommes ainsi que les femmes.


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Thème 4 Genre Dans de nombreux pays ACP, les facteurs économiques, sociaux, culturels et autres causent des inégalités entre les sexes sur le plan de l’éducation, de l’accès à l’argent, du pouvoir de prise de décisions, de la représentation politique et de l’utilisation des TIC. Étant donné le rôle important que jouent les femmes dans l’agriculture et le développement rural dans les pays ACP, ces inégalités doivent être abordées si l’on veut que les efforts de développement rural portent leurs fruits. Le CTA cherche à intégrer le genre dans tous ses projets. Il aborde le genre dans son sens large, en considérant les implications de toute action prévue aussi bien pour les femmes que pour les hommes. Le but est d’assurer aux femmes et aux hommes un accès égal à tous les produits et services du CTA. Au-delà de ses propres activités, le CTA soutient également des efforts plus généraux en vue d’assurer l’égalité entre les sexes pour le développement rural. En avril 2007, le 4ème Congrès mondial des femmes rurales, qui s’est tenu en Afrique du Sud, a constitué une excellente occasion pour le CTA de souligner à quel point il était important de donner aux femmes rurales les moyens de briser le cycle de la pauvreté (voir En vedette). Le CTA a également participé au lancement

de la troisième phase de GenARDIS (Gender, Agriculture and Rural Development in the Information Society), le programme de subventions qui aide les femmes à entreprendre des projets de TIC. Le programme ST&I a également lancé le concours « Femmes dans la science » lors de l’assemblée générale du FARA en Afrique du Sud, dont le but est d’encourager les femmes scientifiques dans le domaine de l’agriculture et du développement rural. D’autres exemples du travail du CTA en matière de genre, qui vont au cœur même des aspects politiques sous-jacents à l’inégalité, sont décrits dans l’encadré page 43.

VIH/SIDA Le VIH/SIDA est une catastrophe mondiale qui touche tous les secteurs de la société, mais l’agriculture dans les pays en développement a été tout particulièrement affectée. On estime que jusqu’à 7 millions de travailleurs agricoles sont morts du SIDA de par le monde et 16 millions de morts supplémentaires sont prévues d’ici 20201. Beaucoup d’autres personnes sont affaiblies et dans l’impossibilité de travailler à cause de maladies liées au SIDA. La pandémie est en passe de priver la région ACP de ses producteurs alimentaires, mais elle est aussi la cause d’une perte considérable d’informations et de connaissances précieuses, tandis que des générations entières d’agriculteurs sont décimées. En 2007, le CTA a entrepris plusieurs activités liées au VIH/SIDA pour aborder les questions de la perte des connaissances agricoles et du transfert interrompu des connaissances et pour faciliter la diffusion d’informations sur les stratégies d’adaptation et les mesures d’atténuation des effets de l’épidémie qui fonctionnent bien. Parmi ces

System-wide Initiative on HIV/AIDS and Agriculture (SWIHA) – www.warda.org/swiha <http://www.warda.org/swiha> .

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Thème 4 activités, on peut citer un dialogue sur les politiques régionales en Afrique australe lors duquel on a examiné les réponses politiques du secteur agricole face au VIH/ SIDA en utilisant l’Indice de vulnérabilité des ménages (HVI – Household Vulnerability Index), atelier organisé en collaboration avec le FANRPAN (Food, Agriculture and Natural Resource Policy Analysis Network) (voir En vedette), le parrainage d’une conférence régionale sur l’atténuation de l’impact du VIH/SIDA en Afrique de l’Ouest (voir En vedette) et plusieurs publications élaborées avec des partenaires pertinents.

Science, technologie et innovation La science et la technologie (S&T), ainsi que les innovations auxquelles elles aboutissent, ont un rôle gigantesque à jouer dans le développement social et économique dans les pays ACP et, en particulier, dans le développement du secteur agricole et rural. Le CTA contribue en favorisant le dialogue autour des politiques générales dans le domaine ST&I au sein de la région ACP et entre cette région et l’UE et en améliorant leur capacité à prendre part au processus et à le diriger. Il diffuse également des informations ST&I par le biais de son portail Web, Connaissances pour le développement, http://knowledge.cta.int/fr, contribue au renforcement des capacités dans les pays ACP dans le domaine ST&I et interprète les publications scientifiques et autres communications pour qu’elles puissent toucher des publics plus larges, par exemple les populations rurales. En 2007, le CTA a organisé des ateliers régionaux sur l’innovation et la prévoyance, des dialogues bilatéraux d’experts ACP-UE sur les pêches, le bétail et les biocarburants, la réunion annuelle du Comité consultatif sur la S&T pour le développement agricole et rural ACP, qui s’est concentrée sur le thème « Accroître les performances et l’impact », et a soutenu des programmes de formation ST&I .


Theme 4: Cross-cutting issues  |  Thème 4 : Questions transversales

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Highlights Supporting the World Congress of Rural Women Investing in rural women is one of the keys to alleviating poverty. Yet in many developing countries, women continue to have major difficulties in gaining access to resources such as land, water and loans, and in penetrating the increasingly globalised marketplace. That was the main message to emerge from the 4th World Congress of Rural Women, held in Durban, South Africa, from 19 to 25 April 2007. The meeting also noted women’s poor access to information on markets, processing and value addition for their produce, which would enable them to command better prices. There is an urgent need for a strong network of rural women to carry out advocacy to influence a shift in policies that prioritise women in education, information sharing, access to credit and markets. Some 3,500 women from about 50 countries attended the event, among them staff from CTA, who spoke on governance. CTA also sponsored the attendance of rural women from the Participatory Ecological

Participants at the 4th World Congress of Rural Women. |   Participantes au 4ème Congrès mondial des femmes rurales.

En vedette Soutien au Congrès mondial des femmes rurales L’investissement dans les femmes rurales est l’une des clés de la réduction de la pauvreté. Or, dans de nombreux pays en développement, les femmes continuent à se heurter à de grandes difficultés pour obtenir l’accès aux ressources comme la terre, l’eau et les prêts et pénétrer dans un marché de plus en plus mondialisé. Tel a été le message principal qui est ressorti du 4ème Congrès mondial des femmes rurales, qui s’est déroulé à Durban, en Afrique du Sud, du 19 au 25 avril 2007. Cette réunion a également souligné le faible accès des femmes aux informations sur les marchés, à la transformation et à la valeur ajoutée pour leurs produits agricoles, informations qui les aideraient à obtenir de meilleurs prix. La nécessité urgente se fait sentir d’établir un réseau robuste de femmes rurales pour leur permettre de mener des travaux de plaidoyer, afin d’influencer un changement de politiques qui donnerait la priorité aux femmes au niveau de l’éducation, du partage des informations, de l’accès au crédit et aux marchés.


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Land Use Management (PELUM) Association, a network of 160 civil society organisations in East, Central and Southern Africa, which is working towards sustainable agriculture, food security, and community development. PELUM’s message to the congress was that the future of organic farming and sustainable agriculture lies with smallholder farmers, especially women who have for centuries developed the art of seed multiplication and saving for future seasons. Farmers brought in traditional seeds (maize, cassava, millet and sorghum) for display on the PELUM/CTA stand. One woman, Grace Malikebu from Malawi, summed up her experience at the meeting: “I am a simple farmer. Without PELUM’s and CTA’s support, it would never even have occurred to me to partici­ pate in such a stimulating meeting. During the meeting I have heard and learned a great deal. I will return to my country full of ideas that will help me to improve my conditions.”

Ce sont quelque 3 500 femmes venues d’environ 50 pays qui ont assisté à cette conférence, y compris des membres du personnel du CTA, et qui ont parlé de la gouvernance. Le CTA a également parrainé la participation de femmes rurales de l’association PELUM (Participatory Ecological Land Use Management), un réseau de 160 organisations de la société civile en Afrique de l’Est, centrale et australe, qui œuvre dans le sens de l’agriculture durable, de la sécurité alimentaire et du développement communautaire. Le message de PELUM au congrès était que l’avenir de l’agriculture biologique et durable dépend des petits agriculteurs, et en particulier des femmes, qui ont développé au fil des siècles l’art de la multiplication des semences et la pratique consistant à en mettre de côté pour les saisons futures. Les agricultrices ont amené avec elles des semences traditionnelles (maïs, manioc, petit mil et sorgho) qui ont été exposées au stand PELUM/CTA. L’une des femmes, Grace Malikebu, venue du Malawi, a résumé ainsi son expérience de la conférence : « Je suis une simple agricultrice. Sans le soutien de PELUM et du CTA, il ne me serait jamais venu à l’esprit de participer à une réunion si stimulante. Durant cette réunion, j’ai beaucoup entendu et appris. Je rentrerai dans mon pays pleine d’idées qui m’aideront à améliorer mes conditions de vie ».

The politics of gender CTA aims for gender equality across its work, and also supports efforts to promote gender equality more broadly as a vital element of rural development. Recognising that more often than not, women are the victims of discrimination, CTA actively contributes to projects that empower women. In the Pacific, despite the fact that women are both potentially significant users of energy and also suppliers (of bio-energy), current energy policies and development projects have a weak gender dimension, and women are poorly represented in policy and planning processes. A situation that must change, according to the Pacific Gender and Energy Network (PEG), which CTA supported in 2007. PEG aims to raise awareness of gender–energy–poverty links in the Pacific region; to incorporate the gender dimension into national and regional energy policy processes; and to enhance the capacity of gender and community groups to influence policy on energy. Activities in 2007 included participation in high-profile meetings such as the Pacific Energy Ministers’ Meetings held in the Cook Islands in April, and the 15th Session of the UN Commission for Sustainable Development held in New York at the beginning of May. PEG also held three training workshops in the Pacific region on integrating gender into national energy policies. The workshops

Training workshop on orchid cultivation in the Pacific. | Atelier de formation en culture des orchidées dans la région Pacifique.


Theme 4: Cross-cutting issues  |  Thème 4 : Questions transversales

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were attended by around 40 representatives of genderbased groups and organisations, NGOs and energy officials. Access to finance is another area where rural women are often at a disadvantage. Yet there are good examples of instances where providing finance for women’s initiatives has led to great development benefits. In an effort to expand such microfinancing for African women, CTA supported a study visit in May to Senegal for women who work in financial institutions (see also

page 7). Participants visited various women’s initiatives and learned that women are very reliable in repayment commitments. Understanding the promise of extending microfinance to women, as well as how to do it on a practical level, should lead to financial institutions increasing their services for women. The need to challenge the politics of gender inequality in these and other ways is a core belief of CTA in its efforts to overcome the development hurdle that gender inequality poses.

Les aspects politiques du genre Le CTA s’attache à assurer l’égalité entre les sexes dans tous ses travaux et soutient en outre les efforts visant à promouvoir l’égalité entre les sexes de façon plus générale comme un élément vital du développement rural. Reconnaissant que, la plupart du temps, ce sont les femmes qui sont victimes de discrimination, le CTA participe activement à des projets qui autonomisent les femmes. Dans la région Pacifique, bien que les femmes soient à la fois de grandes utilisatrices d’énergie et des fournisseurs (de bioénergie), les projets de développement et les politiques énergétiques actuels n’accordent qu’une place réduite aux questions de genre et les femmes sont faiblement représentées dans les processus de formulation de politiques et de planification – une situation qui doit absolument changer, selon le Réseau énergie et genre du Pacifique (PEG), auquel le CTA a apporté son soutien en 2007. Le PEG mène un travail de sensibilisation aux liens genreénergie-pauvreté dans la région

Pacifique, cherche à incorporer la dimension genre dans les processus nationaux et régionaux de formulation de politiques et à améliorer la capacité des groupes communautaires spécialisés dans les questions de genre pour qu’ils puissent influencer les politiques générales énergétiques. Parmi les activités menées en 2007, on peut citer la participation à des rencontres de tout premier plan comme les réunions des ministres de l’Énergie du Pacifique, qui se sont tenues dans les îles Cook en avril, et la 15ème session de la Commission du développement durable des Nations unies, qui s’est déroulée à New York au début du mois de mai. Le PEG a également organisé trois ateliers de formation dans la région Pacifique sur l’intégration du genre dans les politiques énergétiques nationales. C’est un total d’environ 40 représentants de groupes et organisations basés sur le genre, d’ONG et de responsables des secteurs énergétiques qui y ont assisté. L’accès au financement est un autre domaine dans lequel les femmes rurales sont souvent défavorisées. Or, il y a de bons exemples qui montrent

que l’octroi d’un financement à des initiatives de femmes a entraîné d’importants avantages sur le plan du développement. En vue d’élargir ce type de microfinancement au profit des femmes africaines, le CTA a apporté son soutien à une visite d’étude au Sénégal, en mai, destinée aux femmes qui travaillent dans des institutions financières (voir également page 7). Les participantes ont rendu visite à plusieurs initiatives de femmes et ont appris que les femmes sont très fiables pour ce qui est du remboursement des sommes qu’elles empruntent. Le fait de comprendre les aspects prometteurs de l’extension du microfinancement aux femmes, ainsi que la manière de le faire sur le plan pratique, devrait inciter les institutions financières à développer leurs prestations de services aux femmes. La nécessité de mettre en cause les aspects politiques de l’inégalité entre les sexes, par les moyens ci-dessus, entre autres, constitue une conviction centrale du CTA dans ses efforts en vue de surmonter l’obstacle au développement qu’est l’inégalité entre les sexes.


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Tackling HIV/AIDS through information sharing and dialogue Africa is struggling under the burden of HIV/AIDS perhaps more than any other continent, and in 2007 CTA targeted much of its HIV/AIDS-related work there. The HVI, developed and tested by CTA’s long-term partner FANRPAN, aims to identify households that are particularly vulnerable to the impacts of HIV/AIDS, so that interventions and assistance may be best targeted. At a meeting in Zambia in September, CTA contributed to a policy dialogue on the HVI and agriculture amongst 170 representatives of various stakeholder groups from 12 Southern Africa Development Community (SADC) countries. The meeting endorsed the HVI and recommended its expansion and use across Southern Africa. The meeting also benefited from the research findings of a project supported by the EU and the UK’s Department for International Development (DFID), published through FANRPAN in a book S’attaquer au VIH/SIDA à travers l’échange d’informations titled Silent hunger. Policy options et le dialogue for effective responses on the impact L’Afrique se débat sous le fardeau constitué par le VIH/SIDA peut-être plus que tout of HIV/AIDS on agriculture and food autre continent et, en 2007, le CTA a consacré une grande partie de ses travaux en security in the SADC region. A month later, more than 100 participants gathered in Benin at a conference titled ‘From research to action: mitigating the impacts of HIV/ AIDS on agriculture and food security in West Africa’ to share information, strengthen partnerships and look for ways to address the food and nutrition needs of people and communities affected by HIV/AIDS. Participants concluded that decentralised, participatory approaches are most likely to be successful. They also agreed on the need for a monitoring and evaluation system for HIV/AIDS agriculture projects in the region; the need to document information and practices relating to crops, livestock, farming practices and coping strategies; and the need to integrate HIV/AIDS into agricultural planning. HIV/AIDS and its effects on rural communities in ACP countries are an extremely complex issue. CTA’s efforts to promote sharing of information and dialogue will, it is hoped, help reveal some promising ways forward that could lead to more secure lives for those affected.

matière de VIH/SIDA à l’Afrique. L’indice HVI, mis au point et testé par le FANRPAN, partenaire de longue date du CTA, vise à identifier les ménages qui sont tout particulièrement vulnérables aux impacts du VIH/SIDA, pour pouvoir mieux cibler les interventions et l’assistance nécessaires. Lors d’une réunion en Zambie, en septembre, le CTA a contribué à un dialogue sur les politiques générales portant sur le HVI et l’agriculture entre plus de 170 représentants de plusieurs groupes de parties prenantes venus de 12 pays de la SADC (Communauté de développement de l’Afrique australe). Cette réunion s’est conclue par l’adoption du HVI et la recommandation de son expansion et de son utilisation dans toute l’Afrique australe. Cette réunion a également profité des conclusions des recherches menées dans le cadre d’un projet soutenu par l’UE et le Département britannique pour le développement international (DFID), publiées par l’intermédiaire du FANRPAN dans un livre intitulé Silent hunger. Policy options for effective responses on the impact of HIV/AIDS on agriculture and food security in the SADC region.

Un mois plus tard, plus de 100 participants se sont réunis au Bénin à l’occasion d’une conférence intitulée « De la recherche à l’action : réduire l’impact du VIH/SIDA sur l’agriculture et la sécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest », afin d’échanger des informations, de renforcer les partenariats et de réfléchir aux moyens de répondre aux besoins alimentaires et nutritionnels des personnes et des communautés touchées par le VIH/SIDA. Les participants ont conclu que ce sont des approches décentralisées participatives qui donneront vraisemblablement les meilleurs résultats. Ils sont également convenus de la nécessité d’un système de suivi et d’évaluation pour les projets agricoles centrés sur le VIH/SIDA mis en place dans la région, du besoin de documenter les informations et les pratiques liées aux cultures, au bétail, aux pratiques agricoles et aux stratégies d’adaptation, tout comme de la nécessité d’intégrer le VIH/SIDA dans la planification agricole. La problématique du VIH/SIDA et ses effets sur les communautés rurales des pays ACP posent une question extrêmement complexe. Les efforts menés par le CTA en vue de promouvoir l’échange d’informations et le dialogue contribueront, on l’espère, à révéler des manières d’avancer prometteuses, qui pourraient favoriser la déprécarisation de la vie des personnes affectées.


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Theme 5:

Information and communication management The growth in telecommunications is taking the world by storm. By mid-2007, worldwide there were as many as 3 billion mobile phone subscribers and by the end of 2006, there were 1.2 billion internet users – but only 30% of these users are located in the lowincome countries that CTA is mandated to serve.2 While there are those who claim to see a decrease in the digital divide, there are also those who speak of digital exclusion, and of the uneven uptake of new technologies among countries. The statistics speak for themselves. Over 50% of internet users are based in high-income countries, with just 10% based in low-income countries; the ratio of fixed line users in high- to low-income countries is roughly 1:8 and the most telling figure of all, is the number of broadband users, from 60% in high-income countries to 1.1% in low-income countries. The situation within ACP is improving, but slowly. In the run up to the World Summit on the Information Society (WSIS), one theme frequently dominated the discussions, namely the digital divide: the yawning gap between those who have access to modern ICTs (mainly in the developed North) and those who have little or no access (mainly in the developing South). This is quite a challenge for CTA, given that its mandate as defined in the Strategic Plan 2007–2010, is to respond to the information needs of its ACP partners and to strengthen their capacities in information and communication management (ICM). How can CTA effectively mainstream ICTs into its programmes and at the same time bridge the digital divide? A large part of the answer is found in the approaches to ICM and the strategic choices made in the adoption of ICTs – frequently in combination with more traditional approaches such as print media and face-to-face meetings. CTA defines ICM as a ‘multidisciplinary concept or practice spanning three main disciplines – information technology, communication, and information management – aimed at improving the use of information in the organisation and the society at large’. ICTs, on the other hand, refer to ‘technologies that 2

ITU Annual Report 2007. http://www.itu.int/net/about/annual_reports/pdf/2007.pdf

Alternative technologies help to connect rural communities. | Les technologies alternatives permettent de relier les communautés rurales.


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Theme 5 facilitate communication and the processing and transmission of information by electronic means’ e.g. mobile phones, internet and radios. While the bulk of CTA’s work falls under the general heading of ICM, the stakeholders are many and varied in their needs and capacities, so the choices of ICT tools and approaches can differ widely. The cornerstone of CTA’s work lies in its publications programme. To help its partners and beneficiaries better understand these tools and approaches, CTA publications such as ICT Update and Spore, focus attention on ICT and ICM, and they both gave special emphasis to Web 2.0 applications in 2007. CTA’s events also aim to promote awareness of emerging ICT and ICM issues among its partners and beneficiaries. The Web2forDev Conference in Rome (see highlight) provided a real testing ground for CTA and its partners, by exposing development practitioners from ACP and the world over to a variety of lowcost, adaptable and interactive ICT tools and applications that are accessible to the majority of people. In its other programmes, CTA continues to use and evaluate appropriate ICT applications. The use of these tools enables staff at the Centre to significantly reduce the number of face-to-face meetings, save on communication costs and gather information by way of on-line surveys and e-fora. Practical examples of CTA’s work in 2007 included the makeover for the flagship publication Spore and the development of an interactive web portal in keeping with the magazine’s new look. Using optical character recognition (OCR) software, the Publication Distribution Service (PDS) updated its subscriber data and entered the digitised data into a new information system developed by CTA. Yet other examples of how CTA increasingly uses ICTs are such electronic analytical tools as ‘survey monkey’ and e-fora to give target groups a voice for the betterment of project planning and monitoring. To improve the production of relevant content, CTA supported its partners in developing or consolidating their website presence. Good illustrations are the official website of the Conference of Ministers of Agriculture/West

A scene from a CTA workshop on using digital satellite receivers in Senegal. | Une scène d’un atelier du CTA sur l’utilisation de récepteurs satellite numériques au Sénégal.


Theme 5 and Central Africa (CMA/WCA; www.cmaoc.org) that presents the agricultural trade and policies of WCA countries and the Farmer Field Schools (FFS) web site (http://farmerfieldschool.info) that highlights local development practices. To reach isolated rural areas, creative solutions and alternative technologies often need to be used. To this end, CTA has strengthened its collaboration with First Voice International (FVI) on the use of very small aperture two-way satellite terminals (VSAT) to share information in rural ACP areas. It is also looking more and more to using short messaging service (SMS) (www.resimao. org) and radio in several of its partner programmes, such as the Hello Engineer programme which links farmers in the field with professional agricultural experts via a simple telephone call. In addition, CTA continues to distribute its audio and video products, including the production and dissemination of its Rural Radio Resource packs – thematic, multimedia information kits that rural broadcasters can use as a base for programmes for their own communities – to fill the information gap in rural areas. While the Centre continues to promote the use of new ICTs, it will still use ‘traditional’ media (such as print publications). CTA has started to publish in local languages in some rural areas where French and/or English are not necessarily understood. Rural radio and mobile phones allow information sharing amongst illiterate people and those who are not yet or not constantly connected to internet-based information services. CTA will persist with its efforts to facilitate ACP stakeholders’ access to information. To this end, CTA has adopted, SIST, an online information system developed by the French Agricultural Research Centre for International Development (CIRAD) to facilitate access to, produce and communicate scientific and technical information. During the first phase of this collaboration, CTA made its online resources accessible through SIST’s federated search engine. Similarly, the two institutions have launched a collaborative project which aims to support CTA’s QAS. An initial web platform has been developed in collaboration with QAS partners in Southern Africa. (http://sistv3-demo.cirad. fr/rubrique.php3?id_rubrique=29). This platform will be finalised in 2008 and will be able to provide all CTA ACP partners with access to relevant resources. To enable CTA to further boost the implementation of ICTs, CTA plays an advocacy role at the policy decision-maker level, thus raising awareness of the importance of improving ICT infrastructure.

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Thème 5 :

Gestion de l’information et de la communication La multiplication des télécommuni­ cations a l’effet d’une tempête. Au milieu de l’année 2007, il y avait dans le monde plus de 3 milliards d’abonnés au téléphone portable et fin 2006, on comptait 1,2 milliard d’internautes. Cependant, moins d’un tiers de ces utilisateurs vit dans les pays à bas revenus que le CTA doit servir.2 Alors que certains prétendent observer une réduction de la fracture numérique, d’autres parlent d’exclusion numérique et d’évolution inégale des nouvelles technologies à travers les différents pays. Les statistiques parlent d’ellesmêmes. Plus de 50% des internautes vivent dans les pays à hauts revenus, seuls 10% se trouvent dans des pays à bas revenus. Le rapport entre les usagers d’une ligne fixe dans les pays à revenus élevés et ceux à bas revenus est d’environ 1:8 et le chiffre le plus parlant est sûrement le pourcentage d’utilisateurs d’une large bande passante, de 60% dans les pays à hauts revenus à 1,1% dans les pays à bas revenus. La situation dans les pays ACP s’améliore, certes, mais lentement. Dans la foulée du Sommet mondial sur la société de l’information (SMSI), un thème a souvent dominé les discussions : la fracture numérique ou le fossé béant entre ceux qui ont accès aux technologies modernes de l’information et de la communication (TIC) – principalement dans les pays développés du Nord – et ceux

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qui n’y ont pas ou guère accès – principalement dans les pays du Sud en développement. C’est là un véritable défi pour le CTA, étant donné que son mandat, tel que défini dans son Plan stratégique 2007–2010, est de répondre aux besoins en information de ses partenaires ACP et de renforcer leurs capacités en gestion de l’information et de la communication (GIC). Comment le CTA peut-il intégrer efficacement les TIC dans ses programmes et réduire en même temps la fracture numérique ? Une bonne partie de la réponse réside dans ses approches de la GIC et ses choix stratégiques dans l’adoption des TIC, souvent combinés à des moyens plus traditionnels comme les supports imprimés et les rencontres présentielles. Le CTA définit la GIC comme « un concept ou une pratique multidisciplinaire comprenant trois disciplines principales – les technologies, la communication et la gestion de l’information – qui a pour objectif d’améliorer l’utilisation de l’information au sein de l’organisation ou de la société en général ». Les TIC désignent, quant à elles, les « technologies qui facilitent la communication et le processus de transmission de l’information par des moyens électroniques », comme les téléphones portables, Internet et la radio. Alors que la majorité des activités du CTA tombe sous la

Rapport annuel 2007 d’ITU. http://www.itu.int/net/about/annual_reports/pdf/2007.pdf

dénomination « GIC », les parties prenantes sont nombreuses et très différentes en termes de besoins et de capacités, si bien que le choix des outils et des approches TIC peut varier considérablement. Le programme des publications est la pierre angulaire des activités du CTA. Afin d’aider ses partenaires et ses bénéficiaires à mieux comprendre ces outils et ces approches, des publications du CTA telles que ICT Update et Spore attirent l’attention des lecteurs sur les TIC et la GIC. En 2007, les deux magazines ont accordé une attention particulière aux applications du Web 2.0. Les événements du CTA visent également à sensibiliser ses partenaires et ses bénéficiaires aux questions émergentes des TIC et de la GIC. La conférence Web2forDev qui s’est tenue à Rome (voir En vedette) a servi de test au CTA et à ses partenaires en présentant aux professionnels du développement des pays ACP et du monde entier une large gamme d’applications et d’outils TIC peu coûteux, modulables, interactifs et accessibles à la majorité des gens. Dans ses autres programmes, le CTA continue à utiliser et évaluer des applications TIC adéquates. L’utilisation de ces outils permet au Centre de réduire considérablement le nombre de réunions présentielles, d’économiser en frais de communication et de collecter des informations au moyen d’enquêtes en ligne ou de forums électroniques.


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Thème 5

The Web2forDev Conference in Rome. |  La conférence Web2forDev de Rome.

Parmi les exemples pratiques dans les activités de 2007 du CTA, il y a la modernisation de la publication phare Spore et l’élaboration d’un portail Web interactif en harmonie avec le nouveau look du magazine. Par l’utilisation d’un logiciel de lecture optique, le Service de distribution des publications (SDP) met à jour les données de ses abonnés et intègre les données numériques dans un nouveau système élaboré par le CTA. Autres exemples illustrant le recours de plus en plus fréquent du CTA aux TIC : les outils d’analyse électronique

tels que « survey monkey » ou les forums électroniques qui permettent à nos groupes cibles de s’exprimer pour améliorer la planification et le suivi des projets. En vue d’améliorer la production de contenus utiles, le CTA a appuyé l’élaboration et la consolidation des sites Web de ses partenaires. Quelques bonnes illustrations : le site Web officiel de la Conférence des ministres de l’Agriculture de l’Afrique de l’Ouest et du Centre (CMA/AOC ; www.cmaoc.

org) consacré au commerce et aux politiques agricoles des pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre et le site Web des Farmer Field Schools (FFS, écoles aux champs ; www.farmerfieldschool. info) qui met en évidence des pratiques locales de développement. Afin d’atteindre les zones rurales isolées, il faut souvent recourir à des solutions innovatrices et des technologies alternatives. À cette fin, le CTA a renforcé sa collaboration avec First Voice International (FVI)


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Thème 5 dans l’utilisation de petits récepteurs satellites (VSAT) pour partager l’information dans les zones rurales. Le CTA veille de plus en plus à utiliser les SMS (www.resimao.org) et la radio dans plusieurs de ses programmes, comme Allô ingénieur, qui met en contact des agriculteurs aux champs et des experts en agriculture grâce à un simple appel téléphonique. En outre, le CTA continue à distribuer ses produits audio et vidéo, y compris les dossiers techniques pour les radios rurales (des kits d’information thématiques et multimédias que les radios rurales peuvent utiliser pour les programmes qui s’adressent à leurs propres communautés) afin de réduire le fossé en matière d’information dans les zones rurales. Tout en continuant à promouvoir l’utilisation des nouvelles TIC,

le Centre a encore recours aux médias « traditionnels » (comme les documents sur papier). Le CTA a commencé à publier en langues locales dans certaines zones rurales où le français et/ou l’anglais ne sont pas nécessairement compris. La radio rurale et les téléphones portables permettent de diffuser l’information parmi les populations analphabètes et ceux qui ne sont pas encore connectés aux services d’information via Internet. Le CTA continuera ses efforts en vue de faciliter l’accès à l’information des acteurs ACP. Pour cela, le CTA a adopté SIST, un système d’information en ligne mis au point par le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD) pour produire, communiquer et faciliter l’accès à l’information technique et scientifique. Pendant la

première phase de cette collaboration, le CTA a rendu ses ressources en ligne accessibles par un moteur de recherche fédérée de SIST. En même temps, les deux institutions ont lancé un projet de collaboration destiné à appuyer le Service questions-réponses (SQR) du CTA. Une première plate-forme Web a été mise au point en collaboration avec les partenaires du SQR d’Afrique du Sud (http://sistv3-demo.cirad.fr/rubrique. php3?id_rubrique=29). Cette plateforme sera finalisée en 2008 et pourra fournir aux partenaires ACP du CTA un accès aux sources utiles. Afin d’encourager davantage l’utilisation des TIC, le CTA plaide auprès des décideurs politiques en faveur d’une amélioration de l’infrastructure propice aux technologies de l’information et de la communication.


Theme 5: Information and communication management  |  Thème 5 : Gestion de l’information et de la communication

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Highlights Web2forDev ‘Web 2.0’ is used to describe the evolution of the world wide web, as it progresses from an environment supplying information to a much more interactive and user-centred collaborative space. Examples of Web 2.0 applications include blogs, wikis, social net­ working sites and mash-ups (a combination of several Web 2.0 tools). This collaborative online environment has great potential for rural development in ACP countries. CTA was at the heart of the Web2forDev conference at the headquarters of FAO in Rome in September. Some of our main partners in this venture were FAO, the International Institute for Communication and Development (IICD) and the German development agency Deutsche Gesellschaft für Technische Zusammenarbeit (GTZ) (see P&CS table on CD for full list of partners). This was the first conference to focus on the use of Web 2.0 in a development context. Nearly 300 people from all continents attended the conference to share a rich sampler of Web 2.0 tools and mash-ups put to work in the context of development. These included mobile technologies at the service of farmers; social networking for activism; the use of blogs and wikis in

Collaborative space at the Web2forDev Conference. |  Espace collaboratif lors de la conférence Web2forDev.

En vedette Web2forDev « Web 2.0 » est le terme utilisé pour décrire l’évolution de la toile mondiale (le Web), à l’heure où Internet progresse et cesse de n’être qu’un environnement fournisseur d’informations pour se transformer en espace beaucoup plus interactif et centré sur l’utilisateur. Parmi les exemples d’applications Web 2.0, on peut citer les blogs, les wikis, les sites de réseaux sociaux et les mashups (ou mixages, combinaisons de plusieurs outils Web 2.0). Cet environnement collaboratif en ligne présente un potentiel énorme pour le développement rural dans les pays ACP. Le CTA a joué un rôle central durant la conférence Web2forDev au siège de la FAO à Rome, en septembre. Parmi les partenaires de cette initiative figuraient la FAO, l’Institut international pour la communication et le développement (IICD) et l’agence allemande de développement Deutsche Gesellschaft für Technische Zusammenarbeit (GTZ) (voir le tableau P&SC sur le CD-ROM pour la liste complète des partenaires). Il s’agissait de la première conférence centrée sur l’utilisation du Web 2.0 dans un contexte de développement.


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rural, agricultural settings; mash-ups and tagging for development; and Web 2.0 applications for illiterate farmers in India. More than 50 ­presentations demon­ strat­ed how Web 2.0 tools are ­already being used by organisations large and small in some of the world’s biggest cities and some of the most remote rural villages. A number of online collaborative spaces were put in place ahead of the event to mobilise people sharing common interests. The event itself was accompanied by two electronic discussion groups, a website, a blog, a wiki and other spaces for online interaction. The conference was preceded by a ‘Web 2.0 Taster’ where less-experienced participants were offered hands-on exposure to Web 2.0 tools. The ability to connect and exchange information via the internet offers many new opportunities, especially for small NGOs. They can now link up with each other on social networking sites such as Facebook. They can find useful, relevant documents more easily on social bookmarking sites, and can work together to develop their own information materials using wikis and other file-sharing applications. Training manuals can be updated continually and cost effectively without having to make costly reprints. Photographs, videos and audio files can be accessed and shared (although this might be difficult without access to a broadband connection).

Presque 300 personnes venues de tous les continents ont assisté à cette conférence pour présenter un riche échantillon d’outils et de mashups Web 2.0 mis en œuvre dans le contexte du développement. Parmi eux figuraient des technologies mobiles au service des agriculteurs, des réseaux sociaux pour l’activisme et le plaidoyer, l’utilisation de blogs et de wikis dans des contextes agricoles et ruraux, des mashups et du tagging pour le développement, ainsi que des applications Web 2.0 pour les agriculteurs analphabètes d’Inde. Plus de 50 exposés ont illustré la manière dont les outils Web 2.0 sont d’ores et déjà utilisés par des organisations de toutes tailles, aussi bien dans certaines des plus grandes villes du monde que dans certains des villages ruraux les plus isolés. Un certain nombre d’espaces collaboratifs en ligne ont été mis en place avant l’événement afin de mobiliser les personnes ayant des intérêts communs. La conférence ellemême s’est accompagnée de deux groupes de discussion électronique, d’un site Web, d’un blog, d’un wiki et d’autres espaces permettant l’interaction en ligne. Cette conférence a été précédée d’un « avant-goût » du Web 2.0 lors duquel les participants sans grande expérience ont pu observer des outils Web 2.0 à l’œuvre.

Le fait de pouvoir se connecter et échanger des informations via Internet ouvre de nombreuses possibilités nouvelles, en particulier pour les petites ONG. Celles-ci peuvent désormais établir des liens entre elles sur des sites de réseaux sociaux comme Facebook. Elles peuvent trouver des documents Access remains the main limitation, not only to Web utiles et pertinents plus facilement sur des sites de social 2.0 technologies, but to the internet in general. Yet bookmarking (ou marque-page social) et collaborer afin many organisations remain undeterred by this immense de développer leurs propres supports d’information en challenge and are working hard to bring the internet, utilisant des wikis et d’autres applications de partage de and Web 2.0 applications, to rural communities. fichiers. Les manuels de formation peuvent être actualisés continuellement et de manière économique sans obligation de procéder à des réimpressions onéreuses. On peut accéder à des photographies, des vidéos et des fichiers audio et les partager (bien que ceci puisse être difficile sans connexion haut débit). L’accès reste la principale contrainte, non seulement pour les technologies Web 2.0 mais aussi pour Internet en général. De nombreuses organisations ne se laissent pas pour autant décourager par cet immense défi et travaillent d’arrache-pied pour permettre aux communautés rurales d’accéder à Internet et aux applications Web 2.0.


Theme 5: Information and communication management  |  Thème 5 : Gestion de l’information et de la communication

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Using ICTs to improve access and sharing ICTs by definition promote access to and sharing of information. In this rapidly advancing field CTA is looking at innovative ways of employing ICTs for the benefit of rural development in ACP countries. One example is a unique news service (http://www. newsfordev.org/ ) that aims to facilitate access to relevant and regularly updated sources of web-based information for agricultural and rural development practitioners. The service gives access to over 500 sources, organised according to themes such as biodiversity, bio-fuels, climate change, HIV/AIDS, ICTs, science and technology, and trade. Users can receive thematic news bulletins by e-mail on a daily or weekly basis or at any time by visiting the website. Users can also ‘pick and mix’ their own personalised newsletter based on individual selections. On the website,

Utiliser les TIC pour améliorer l’accès et le partage Par définition, les TIC favorisent l’accès aux informations et leur partage. Dans ce domaine, qui connaît un essor rapide, le CTA cherche des manières novatrices d’employer les TIC au profit du développement rural dans les pays ACP. Un exemple en est le service unique d’actualités en ligne (http://www. newsfordev.org/) qui vise à faciliter l’accès à des sources pertinentes et régulièrement actualisées d’informations basées sur le Web pour les praticiens agricoles et ruraux. Ce service donne accès à plus

users can set up their own personalised home page containing selected themes or individual selections and they can contribute sources to the main database. Built on rich site summary (RSS) technologies, the news service was developed following the recommendations from the 2005 international workshop at CTA ‘RSS feeds: identifying strategies for improving information access and sharing for ACP partners’. The beta version of the system was showcased at the Web2forDev conference in Rome in September 2007.

Interactive web portal developed in 2007 for Spore. | Portail plus interactif mis au point en 2007 pour Spore.

de 500 sources, organisées selon des thèmes comme la biodiversité, les biocarburants, le changement climatique, le VIH/SIDA, les TIC, la science et la technologie et les échanges commerciaux. Les utilisateurs peuvent recevoir, par e-mail, des bulletins d’information thématiques quotidiens ou hebdomadaires, ou à tout moment en visitant le site Web. Les utilisateurs peuvent aussi composer leur propre bulletin d’information sur la base de sélections individuelles. Sur le site Web, chaque utilisateur peut élaborer sa propre page d’accueil personnalisée contenant des thèmes

sélectionnés ou ses sélections individuelles et il peut proposer des sources à la base de données principale. Ce service d’information, basé sur les technologies RSS (rich site summaries), a été mis au point suite aux recommandations de l’atelier international de 2005, au CTA, « Flux RSS : identifier des stratégies pour améliorer l’accessibilité et le partage de l’information pour les partenaires ACP ». La version bêta de ce système a été présentée lors de la conférence Web2forDev qui a eu lieu à Rome en septembre 2007.


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Cohérence des systèmes d’information agricole

Agricultural information system coherence As more and more agricultural information is available in digital formats, there is a need to ensure coherence between systems, so that users are able to access it easily. CTA is actively involved in an initiative, established in 2005, aimed at developing such coherence in international information systems for agricultural science and technology (IISAST). Driven by FAO, this initiative involves all the major actors in agricultural research and development at regional and international levels. Within the partnership, task forces have been set up to address advocacy, capacity-building and content management. The Advocacy Task Force, building on expert consultations, has established two virtual workspaces for discussions and collaborative development of documents, one on the D-Groups platform and the other on pbwiki (www.pbwiki.com). Capacity-building has taken advantage of the e-learning initiative, IMARK. Five new modules have been developed, each focusing on a specific area of information management, with a curriculum designed, developed and reviewed by subject matter experts. They are available in many languages and free of charge at http://www.imarkgroup.org/. Meanwhile, the Content Management Task Force is facilitating the development of an open archive. This is based on a philosophy of decentralisation and local empowerment, with methodologies and tools that present accessible content that ‘intelligent’ retrieval systems can harvest in a practical way for users. The next stages, discussed during the IISAST meeting in Rome in September 2007, will include the development of a web-based platform to facilitate internal communications between the task forces, and setting up a monitoring and evaluation body.

Une quantité croissante d’informations agricoles est disponible en format numérique et il devient donc nécessaire d’assurer la cohérence entre les systèmes pour que les utilisateurs puissent y accéder facilement. Le CTA joue un rôle actif dans une initiative lancée en 2005 qui vise à développer cette cohérence entre les systèmes internationaux d’information pour les sciences et la technologie agricoles (IISAST). Impulsée par la FAO, cette initiative fait intervenir tous les principaux acteurs du secteur de la recherche et du développement agricoles aux niveaux régional et international. Dans le cadre de ce partenariat, des groupes de travail ont été mis sur pied pour aborder le plaidoyer, le renforcement des capacités et la gestion du contenu. Le groupe de travail sur le plaidoyer a établi, sur la base de consultations entre experts, deux lieux de travail virtuels pour des discussions et l’élaboration commune de documents, un sur la plateforme D-Groups et l’autre sur pbwiki (www.pbwiki.com). Le renforcement des capacités a profité de l’initiative d’apprentissage électronique IMARK. Cinq nouveaux modules ont été élaborés ; chacun se concentre sur un domaine spécifique de la gestion de l’information, avec un programme d’enseignement conçu, mis au point et révisé par des experts en la matière. Ils sont disponibles dans de nombreuses langues et gratuitement sur le site http://www. imarkgroup.org/. Entre-temps, le Groupe de travail sur la gestion de contenu facilite la mise au point d’archives ouvertes. Elles se basent sur une philosophie de décentralisation et d’autonomisation locale,


Theme 5: Information and communication management  |  Thème 5 : Gestion de l’information et de la communication

avec des méthodologies et des outils qui présentent un contenu accessible que des systèmes d’extraction « intelligents » peuvent récolter de manière pratique pour les utilisateurs. Les prochaines étapes, qui ont fait l’objet de discussions lors de la réunion IISAST de Rome, en septembre 2007, engloberont la mise au point d’une plate-forme basée sur le Web pour faciliter les communications internes entre les groupes de travail et la mise en place d’un organisme chargé du suivi et de l’évaluation.

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Building e-communities and networks As a member of the IMARK Steering Committee, CTA contributes to the development and growth of this e-learning initiative, coordinated by FAO. IMARK was developed to train individuals and support institutions and networks worldwide in the effective management of agricultural information. The Kit consists of a suite of distance-learning resources, tools and communities on information management. One of the new IMARK modules released in 2007 focused on building electronic communities and networks. It covers the approaches, methods and tools needed to build electronic communities, and the various steps and procedures for developing and facilitating them. The target audience for the module includes network and community users; moderators of groups and communities; policy makers and decision makers; academic, educational and training centres; public and private sector agricultural extension workers and rural development facilitators. Online communities offer access to a rich diversity of cultures, infor­ mation, knowledge, experience and perspectives that people can share and use to develop new ideas. They thus have great potential to contribute to rural and agricultural development, and will become increasingly valuable as ICTs expand their reach over the coming years. As a pilot project, to pave the way for implementation of the module, CTA looked at ways to improve the effectiveness of electronic networking. These included evaluating institutions’ readiness to network; identifying which activities lend themselves to the electronic communication environment; evaluating existing systems; and deciding whether a new network was needed. Following this, an initial group of participants was drawn from regional agricultural policy networks from Eastern and Southern Africa and the Caribbean. An on-line training course was designed for this group using the IMARK module as reference material. Participants were guided through on-line chats, self-study and individual practical assignments. A mid-term evaluation of the course was very positive: participants found the IMARK module a useful theoretical base. The course was also useful in helping CTA to define the conditions that can ensure active participation. For example, an institutional commitment is important, so that participants give the course high priority in their work schedule, and can work towards clear final products as agreed with the nominating institution. For more information on IMARK’s partnerships and the Steering Group, visit http://www.imarkgroup.org/aboutimarkintro_en.asp#partners.


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Développement de communautés et de réseaux électroniques En tant que membre du comité de pilotage d’IMARK, le CTA contribue au développement et à la croissance de cette initiative d’apprentissage électronique coordonnée par la FAO. IMARK a été mis au point pour dispenser une formation aux personnes et soutenir les institutions et les réseaux aux quatre coins du monde dans la gestion efficace de l’information agricole. Ce kit se compose d’une série de ressources, d’outils et de communautés d’apprentissage à distance sur la gestion de l’information. L’un des nouveaux modules IMARK publiés en 2007 se concentre sur la « Création de communautés et de réseaux électroniques ». Il traite des approches, des méthodes et des outils requis pour développer des communautés électroniques, ainsi que des diverses étapes à franchir et des procédures à suivre pour les développer et les faciliter. Le public cible pour ce module englobe les utilisateurs de réseaux et de communautés ; les

modérateurs de groupes et de communautés ; les personnes chargées de formuler les politiques et les décideurs ; les centres universitaires, d’enseignement et de formation ; les travailleurs des secteurs public et privé chargés de la vulgarisation agricole et les facilitateurs du développement rural. Les communautés en ligne donnent accès à une riche diversité de cultures, d’informations, de connaissances, d’expériences et de points de vue que les personnes peuvent partager et utiliser afin de développer de nouvelles idées. Elles ont ainsi d’énormes possibi­ lités de contribuer au développement rural et agricole et deviendront de plus en plus précieuses au fur et à mesure que la portée des TIC s’élargira au cours des années à venir. Comme projet pilote, afin de préparer le terrain pour la mise en œuvre du nouveau module, le CTA s’est penché sur les façons possibles d’améliorer l’efficacité des réseaux électroniques. Parmi elles figuraient notamment les

suivantes : évaluer la bonne volonté des institutions à travailler en réseau, identifier les activités qui se prêtent à l’environnement de communication électronique et évaluer les systèmes existants pour décider si un nouveau réseau est requis. Au terme de cette étape, un groupe initial de participants a été sélectionné à partir de réseaux de politique agricole régionale d’Afrique de l’Est et australe et des Caraïbes. Une formation en ligne a été conçue pour ce groupe, en utilisant le module IMARK comme support de référence. Les participants ont été guidés par le biais de conversations en ligne, d’apprentissage autonome et de travaux pratiques individuels. Une évaluation intermédiaire de ce cours de formation s’est avérée très positive : les participants estiment que le module IMARK est une base théorique utile. Ce cours a aussi été utile dans la mesure où il a aidé le CTA à définir les conditions propices à une participation active. Par exemple, un engagement institutionnel est important, pour que les participants puissent consacrer au cours une place assez prioritaire dans leur emploi du temps professionnel ; par ailleurs, des produits finaux clairs sont attendus par l’institution dont relèvent les participants. Pour un complément d’informations sur les partenariats et le groupe d’organisation d’IMARK, rendez-vous sur le site http://www.imarkgroup. org/aboutimarkintro_en.asp#partners


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Theme 6:

Organisational capacity development One thread that runs throughout this report is that of the value of partnerships as the linchpin of CTA’s work. It is through local, national and regional partner organisations that we can reach our target group (and vice versa), and fulfil our mission. Strategic partners are viewed as change agents – they can contribute to significant and lasting changes in the policy, research and practice of ACP agriculture. CTA works continually to strengthen the performance of its partners and the links with them, looking as well to generate new alliances with relevant groups. CTA’s partner network is growing steadily as a result of its success, which leads to even more demand from its partners. A key lesson learned over years of close collaboration with ACP organisations, especial­ly at local and national levels, is that their performance is often compromised by weak management capacities, mainly in relation to the key aspects of project cycle management (PCM): situation analysis (including needs assessment), planning, monitoring, evaluation and impact assessment. CTA therefore works specifically to strengthen partners’ capabili­ties at these various stages, providing technical and financial support through studies, training, expert consultations and publications. As a learning organisation, CTA itself draws heavily on the experiences and lessons learned from these activities.

In 2007 CTA had three main projects under this theme, covering needs assessment, strategic planning (see highlight) and evaluation (see highlight). Needs assessment studies followed from earlier work across the ACP region that began in 2003 (see also CTA’s 2005 and 2006 Annual Reports). By the end of 2006, 28 countries in the region had undergone needs assessments, and in 2007 attention was turned to 19 countries in Southern and West Africa. As with the earlier studies, these aimed to: provide an overview of the main agricultural services and actors in a country in terms of their strengths, weaknesses and opportunities for collaboration with CTA; identify agricultural information and ICM capacity-building needs of the key strategic partners; identify potential strategic partners for CTA activities and services; and gather baseline data on the status of ICM and ICTs in the country, to facilitate subsequent monitoring and updating activities. Further to the 2006 workshops for the QAS (see the CTA 2006 Annual Report), CTA also facilitated a workshop for local and national partners in 2007, and further developed its evaluation methodology under the Smart Toolkit (see highlights). These activities have also contributed to CTA’s own management and decisionmaking processes, helping with the implementation of the Centre’s own Strategic Plan 2007–2010.

Sound project management practices allow organisa­ tions to adhere to the principles of public sector ­governance, namely accountability, transparency/­ openness, integrity, efficiency and effectiveness. This vastly increases their credibility, as well as their performance. With a better management system in place, the organisations will be better able to adopt new technologies themselves, including new ICTs.

CTA is helping its partners build their capacity. |   Le CTA aide ses partenaires à renforcer leurs capacités.


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Thème 6 :

Développement de la capacité organisationnelle On retrouve dans l’ensemble de ce rapport l’idée de la valeur des partenariats comme pilier des travaux du CTA. C’est au travers d’organisations partenaires locales, nationales et régionales que nous pouvons toucher notre groupe cible (et vice-versa) et accomplir notre mission. Les partenaires stratégiques sont vus comme des agents du changement – ils peuvent apporter une contribution à la réalisation de changements considérables et durables au niveau des politiques générales, de la recherche et des pratiques dans l’agriculture des pays ACP. Le CTA n’a de cesse de chercher à renforcer les performances de ses partenaires et les liens que nous entretenons avec eux et il s’efforce en outre de forger de nouvelles alliances avec des groupes pertinents. Le réseau de partenaires du CTA s’élargit constamment du fait de son succès, ce qui entraîne une demande encore plus importante de la part de ses partenaires. Un enseignement clé que le CTA a tiré d’années de collaboration étroite avec des organisations ACP, en particulier aux niveaux local et national, est que leurs performances sont souvent compromises par la faiblesse des capacités de gestion, principalement par rapport aux aspects clés de la gestion du cycle de projets : analyse de la situation (y compris évaluation des besoins), planification, suivi, évaluation finale et évaluation des impacts. Le CTA s’efforce donc spécifiquement de renforcer les capacités des partenaires à ces divers stades, apportant un

soutien technique et financier au travers d’études, de formations, de consultations entre experts et de publications. En tant qu’organisation qui apprend, le CTA ­ lui-même s’inspire considérablement des expériences et des enseignements tirés de ces activités. Des pratiques solides de gestion de projet permettent aux organisations d’adhérer aux principes de la gouvernance du secteur public, à savoir l’obligation de rendre des comptes, la transparence/ouverture, l’intégrité, la rentabilité et l’efficacité. Tout ceci accroît énormément leur crédibilité, ainsi que leurs performances. Avec un meilleur système de gestion en place, les organisations seront mieux à même d’adopter de nouvelles technologies elles-mêmes, y compris les nouvelles TIC. En 2007, le CTA avait trois projets principaux sous ce thème, englobant l’évaluation des besoins, la planification

stratégique (voir En vedette) et l’évaluation finale (voir En vedette). Des études d’évaluation des besoins ont donné suite à des travaux effectués précédemment dans toute la région ACP et qui ont débuté en 2003 (voir également Rapports annuels 2005 et 2006 du CTA). À la fin de 2006, 28 pays de la région avaient fait l’objet d’une évaluation des besoins et, en 2007, l’attention s’est tournée vers 19 pays d’Afrique australe et de l’Ouest. Comme pour les études antérieures, il s’agissait de donner une vue d’ensemble des principaux services et acteurs agricoles du pays en indiquant leurs points forts, leurs points faibles et les possibilités de collaboration avec le CTA, d’identifier les besoins d’informations agricoles et de renforcement des capacités de GIC des partenaires stratégiques clés, d’identifier des partenaires stratégiques clés potentiels pour les activités et services du CTA et de collecter des données de référence sur la situation de la GIC et des TIC dans le pays, afin de faciliter les activités ultérieures de suivi et d’actualisation. Outre les ateliers de 2006 pour les SQR (voir Rapport annuel 2006 du CTA), le CTA a également facilité un atelier de travail destiné aux partenaires locaux et nationaux en 2007 et poursuivi le développement de sa méthodologie d’évaluation dans le cadre de la Smart Toolkit (voir En vedette). Ces activités ont aussi contribué aux propres processus de gestion et de prise de décisions du CTA, en facilitant la mise en œuvre du Plan stratégique 2007–2010.


Theme 6: Organisational capacity development  |  Thème 6 : Développement de la capacité organisationnelle

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Highlights Promoting partner­ ships through strategic planning CTA organised a workshop to evaluate activities implemented with local and national partners across the ACP region over the past 5 years. The meeting, which took place in Arnhem, The Netherlands from 22 to 26 October, was geared towards preparing the way forward and strategically planning future collaborations. The Honourable Mr Clement Eledi, Ghana’s Deputy Minister of Food and Agriculture chaired the workshop, in the presence of other Brussels-based ACP embassy representatives. Participants discussed the major issues facing both CTA and its partners: comparative advantage, efficiency, effectiveness, orientation, visibility, sustainability and adding value through their activities. Participants concluded that CTA’s support had been particularly useful in improving information and communication strategies and services within their organisations. They felt this had led to a marked improvement in production methods and living standards for millions of ACP producers.

En vedette Promotion des partenariats au travers de la planification stratégique Le CTA a organisé un atelier dont le but était d’évaluer les activités mises en œuvre avec les partenaires locaux et nationaux dans l’ensemble de la région ACP au cours des 5 dernières années. Cette rencontre, qui s’est déroulée à Arnhem, aux Pays-Bas, du 22 au 26 octobre, visait à préparer la manière d’aller de l’avant et à planifier stratégiquement les collaborations futures. L’Honorable M. Clement Eledi, député ministre ghanéen de l’Alimentation et de l’Agriculture, a présidé l’atelier, en présence d’autres représentants d’ambassades de pays ACP basés à Bruxelles. Les participants ont discuté des principales questions auxquelles se heurtent le CTA et ses partenaires : avantage comparatif, efficience, efficacité, orientation, visibilité,


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Turning to the future, the participants developed a list of planned activities. They agreed to: • Conduct lobbying and communications activities directed to ACP governments and diplomats aimed at increasing awareness of the importance of agriculture for development • Promote synergies and exchanges at national, regional and international levels • Build a collaborative web-based platform to complement partner initiatives aimed at adding value to their products and to promote exchanges among partners • Strengthen partners’ capacities to manage information and communications projects from start to finish durabilité et valeur ajoutée au travers de leurs activités. Les participants ont conclu • Bring the information que le soutien du CTA avait été tout particulièrement utile au moment d’améliorer les provided by CTA more in stratégies et services relatifs à l’information et à la communication au sein de leurs line with what is demanded organisations respectives. Selon eux, cela avait abouti à une amélioration sensible des by partners méthodes de production et des conditions de vie de millions de producteurs ACP. • Establish a committee, with equal representation from Se tournant vers l’avenir, les participants ont dressé une liste des activités planifiées. CTA and its partners, to Ils sont convenus de : follow up implementation of • mener des activités de lobbying et de communication dirigées vers les the workshop’s conclusions gouvernements et les diplomates ACP visant à favoriser la prise de conscience de and recommendations.

• •

l’importance de l’agriculture pour le développement ; promouvoir les synergies et les échanges aux niveaux national, régional et international ; construire une plate-forme basée sur le Web pour accompagner les initiatives lancées par les partenaires en vue d’ajouter de la valeur à leurs produits et pour promouvoir les échanges entre partenaires ; renforcer les capacités des partenaires à gérer les projets d’information et de communication du début à la fin ; faire en sorte que les informations fournies par le CTA correspondent mieux aux exigences des partenaires ; mettre en place un comité, avec représentation égale du CTA et de ses partenaires, pour donner suite à la mise en œuvre des conclusions et des recommandations de l’atelier de travail.


Theme 6: Organisational capacity development  |  Thème 6 : Développement de la capacité organisationnelle

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The Smart Toolkit In 2005, CTA, leading an international group of partners, produced the first version of the Smart Toolkit for Evaluating Information Products and Services. This was considered a groundbreaking resource, as it allowed information managers and practitioners working for small-scale or resource-poor information service providers to access specialised evaluation expertise. By 2007, however, it was ready for revision. An online survey provided valuable feedback as a starting point, and this was followed by an editorial consultation in Bonn, Germany in October. Thirty participants representing about 20 ACP- and EU-based development organisations attended the consultation. All had extensive experience in monitoring and evaluation, and were actively involved in information and communication management. Most of the participants had previously been directly involved with the Smart Toolkit. A cartoonist at the meeting facilitated understanding of complex and potentially confusing ideas by depicting them as cartoon illustrations. Some of the cartoons will be included in the revised version of the Toolkit. The Toolkit contains a wealth of useful information, but participants thought that navigation could be improved. Concepts and terminology will also be clarified in the new version. And in line

« Plus cool que moi tu meurs ! »

Smart « Cool » Kit En 2005, le CTA, à la tête d’un groupe international de partenaires, a produit la première version de la Smart Toolkit (boîte à outils intelligents) pour évaluer les produits et services d’information. Elle était considérée comme une ressource des plus novatrices, car elle permettait aux gestionnaires de l’information et aux praticiens travaillant pour des prestataires de services d’information de petite taille ou dotés de moyens réduits d’accéder à des connaissances spécialisées en matière d’évaluation. En 2007, le moment arriva, toutefois, de la soumettre à une révision. Une enquête en ligne a fourni un retour d’informations utiles comme point de départ ; elle a été suivie d’une consultation éditoriale en Allemagne au mois d’octobre. Un total de 30 participants, représentant environ 20 organisations basées dans les pays ACP et l’UE, ont assisté à la consultation. Ils avaient tous une expérience importante du suivi et de l’évaluation et étaient actifs dans la gestion de l’information et de la communication. La plupart des participants avaient déjà eu un contact direct avec la Smart Toolkit. Durant la réunion, un dessinateur a facilité la compréhension d’idées complexes et potentiellement déroutantes en les dépeignant sous forme de dessins humoristiques, dont certains seront inclus dans la version révisée de la Smart Toolkit.


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with CTA’s drive to intensify the use of both conventional and new ICTs in its operations, Web 2.0 tools will be introduced into the new version Toolkit, including closed wikis and D-Groups as appropriate. In view of the usefulness of the Toolkit, the group agreed to increase their efforts to expand its use in ACP countries. A Steering Group comprised of workshop participants will continue the collaboration to further improve and finalise the content of the revised Toolkit. In addition, the website set up specifically for the Bonn meeting – http://www.cta.int/smart_toolkit/ – serves as a link to the wider public, including potential new partners.

Bien que la « boîte à outils » comporte nombre d’informations utiles, les participants ont estimé qu’il était possible d’en améliorer la navigation. Les concepts et la terminologie seront également clarifiés dans la nouvelle version. De plus, conformément aux efforts de la CTA visant à intensifier l’utilisation des TIC conventionnelles et nouvelles dans ses opérations, des outils Web 2.0 seront introduits dans la nouvelle version de la Smart Toolkit, y compris des wikis fermés et des D-Groupes selon les besoins. Étant donné la grande utilité de la Smart Toolkit, le groupe a convenu d’intensifier ses efforts afin d’en élargir l’utilisation dans les pays ACP. Un groupe de pilotage composé de participants à l’atelier poursuivra la collaboration afin d’améliorer et de finaliser le contenu de la Smart Toolkit révisée. De plus, le site Internet créé spécialement pour la réunion de Bonn – http://www.cta.int/smart_toolkit/ – servira de lien vers le grand public, y compris de nouveaux partenaires potentiels.

« Attention au dragon de l’information ! » « Dragon ? Quel dragon ? »


Administrative Services, Budget and Human Resources (ASBHR)  |    Administration, budget et ressources humaines (ABRH)�

Administrative Services, Budget and Human Resources (ASBHR) At the end of 2006, CTA’s Supervisory Authority began setting up an Executive Board to replace the Advisory Committee, however, as the Board had not been formed by the end of the year, it was not possible to convene a meeting during 2007. The Supervisory Authority therefore authorised the Director to act on behalf of the Executive Board and to renew or terminate the contracts of all agents with mandates due to end on 31 December 2007.

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Administration, budget et ressources humaines (ABRH) À la fin de l’année 2006, les autorités de tutelle du CTA ont commencé la mise en place d’un conseil d’administration pour remplacer le comité consultatif, mais le conseil n’a pas pu se réunir en 2007. Aussi, les autorités de tutelle ont-elles autorisé le directeur à renouveler ou à résilier, au nom du conseil d’administration, les contrats des agents expirant le 31 décembre 2007.

The EuropAid Cooperation office (AidCo) ordered an operational audit, which was carried out by the firm of Moore Stephens. CTA is in the process of implementing a jointly agreed action plan in response to the audit recommendations.

L’Office de coopération EuropeAid (AidCo) a commandé un audit opérationnel, qui a été réalisé par la société Moore Stephens. Le CTA est en train de mettre en œuvre un plan d’action approuvé par les deux institutions en réponse aux recommandations des auditeurs.

In 2007, CTA also undertook modernisation of its IT hardware and software in order to strengthen the security of its IT systems and architecture, to improve stability and to enhance performance.

En 2007, le CTA a également entrepris la modernisation de son équipement et de ses logiciels informatiques, afin de renforcer la sécurité de ses systèmes et de son architecture informatiques, d’en améliorer la stabilité et d’en accroître les performances.

Budget / Finances CTA is funded by the European Development Fund (EDF) to which all EU Member States contribute (see Table 1). The budgetary provisions for the years 2007 to 2010 were set out by CTA in its Strategic Plan 2007– 2010. The Supervisory Authority decided to extend the 9th EDF to cover the 2006 and 2007 financial years. As in 2006, the Executive Board and the EC reduced EDF funding for 2007 to €14 million. However, they did agree to allocate an extra €1 million to CTA for the 2007 financial year. This additional funding will allow CTA to start preparation for its organisational restructuring. This will include identification of, and eventually, the creation of new posts; the conduct of a ‘fit analysis’ to see how best the existing staff ‘fit’ the new posts and the appointment of qualified new staff to these posts. The additional €1 million has also allowed CTA to implement

Budget / Finances Le CTA est financé par le Fonds européen de développement (FED) auquel contribuent tous les États membres de l’UE (voir Tableau 1). Le CTA avait présenté dans son Plan stratégique 2007–2010 ses dispositions budgétaires pour les années 2007 à 2010. Les autorités de tutelle ont décidé d’étendre le 9ème FED aux exercices 2006 et 2007. Le conseil d’administration et la CE avaient réduit la dotation FED pour 2007 à 14 millions d’euros, comme ce fut le cas pour 2006. Cependant, ils sont arrivés à un consensus pour attribuer au CTA une allocation budgétaire supplémentaire d’1 million d’euros pour l’exercice 2007. Ce financement supplémentaire a permis au CTA de commencer à préparer sa restructuration. Celle-ci inclura l’identification, puis la création de nouveaux postes, la réalisation d’une analyse qui examinera si les membres actuels du personnel correspondent aux profils des nouveaux postes ainsi que le recrutement de nouveaux agents qualifiés. L’allocation


64

and carry out more activities while continuing to develop its network of partners. Like budget year 2006, 2007 may be summarised as follows: • Toward the end of 2007, the EC informed CTA of an additional €2 million for budget year 2008. These funds are mainly intended to be used for the information and capacity-building activities involved in facilitating the implementation of the EC’s AAA initiative. • As a result of CTA’s efforts to answer the recommendations made by the operational audit, the EC may again consider offering CTA a contribution agreement for budget year 2009. This agreement, previously available to the Centre until 2005, was changed by the EC for the 2006–2008 period. It is noteworthy to mention that CTA observed improvements in the following areas: • Earlier start to project planning in the year, which enabled earlier commitments, implementation of project activities and budget spending. • Increased budgets for individual project activities, showing the effects of the Centre’s stated aim of increasing efficiency and outreach.

supplémentaire d’1 million d’euros a aussi permis au CTA de réaliser un grand nombre d’activités tout en continuant à renforcer ses réseaux de partenaires. L’exercice budgétaire 2007 est semblable à celui de 2006 et a été caractérisé par les faits suivants : • Fin 2007, la CE a informé le CTA de l’allocation supplémentaire de 2 millions d’euros pour l’exercice 2008. Ces fonds sont principalement destinés aux activités d’information et de renforcement des capacités nécessaires pour faciliter la mise en œuvre de l’initiative AAA de la CE. • À la suite des efforts fournis par le CTA pour répondre aux recommandations de l’audit opérationnel, la CE pourrait envisager d’offrir au CTA un contrat de contribution pour le budget 2009. Cet accord, modifié par la CE pour la période 2006–2008, s’est appliqué au Centre jusqu’en 2005. Il faut noter que le CTA a observé des améliorations dans les domaines suivants : • La planification des projets commence plus tôt dans l’année. Ainsi, les engagements, la mise en œuvre des activités et les dépenses sont réalisés plus tôt. • Les budgets alloués aux projets sont plus élevés, ce qui permet d’accroître l’efficience et le rayonnement des activités, objectif fixé par le Centre.

Budget tables  |  Tableaux budgétaires Table 1: CTA budget for 2007 (in €‘000)  |  Tableau 1 : Budget du CTA pour 2007 (en milliers d’euros) Income  |  Revenu

Amount  |  Montant

Percentage  |  Pourcentage

15,000  |  15 000

98.7  |  98,7

200  |  200

1.3  |  1,3

15,200  |  15 200

100.0  |  100,0

Title I – Staff costs  |  Titre I – Frais de personnel

5,020  |  5 020

33.0  |  33,0

Title II – Running costs  |  Titre II – Frais d’exploitation

1,420  |  1 420

9.4  |  9,4

Title III – Operational programme costs*  |

8,760  |  8 760

57.6  |  57,6

15,200  |  15 200

100.0  |  100,0

EDF contribution  |  Contribution FED Other income  |  Autres revenus Total  |  Total Budget allocation  |  Affectation budgétaire

Titre II – Frais des programmes opérationnels* Total  |  Total *  See breakdown in Table 2.  |  *  voir Tableau 2 pour les frais ventilés.


Administrative Services, Budget and Human Resources (ASBHR)  |    Administration, budget et ressources humaines (ABRH)�

65

Table 2: Budget for operational programmes (in €‘000)  |    Tableau 2 : Budget des programmes opérationnels (en milliers d’euros) Programme  |  Revenu

Amount  |  Montant Percentage  |  Pourcentage

Information Products and Services  |

Produits et services d’information

2,729  |  2 729

31.1  |  31,1

Publishing in print format  |  Publications imprimées

1,011  |  1 011

37.1  |  37,1

244  |  244

8.9  |  8,9

676  |  676

24.8  |  24,8

781  |  781

28.6  |  28,6

17  |  17

0.6  |  0,6

2,479  |  2 479

28.3  |  28,3

844  |  844

34.1  |  34,1

720  |  720

29.0  |  29,0

911  |  911

36.8  |  36,8

4  |  4

0.1  |  0,1

2,629  |  2 629

30.0  |  30,0

860  |  860

32.7  |  32,7

1,060  |  1 060

40.3  |  40,3

700  |  700

26.7  |  26,7

9  |  9

0.3  |  0,3

923  |  923

10.6  |  10,6

815  |  815

88.3  |  88,3

Internal IT systems  |  Systèmes informatiques internes

88  |  88

9.5  |  9,5

Miscellaneous  |  Divers

20  |  20

100.0  |  100,0

Publishing in electronic format and ICT-based information services  |

Publications électroniques et services d’information via les TIC Distribution of publications in print and electronic format  |    Distribution de publications imprimées et électroniques Strengthening of ACP information services  |    Renforcement des services d’information ACP Miscellaneous  |  Divers Communication Channels and Services  |

Canaux et services de communication Strengthening regional organisations and networks  |

Renforcement des organisations et réseaux régionaux ICT-based dialogue and exchange  |    Dialogue et échange d’informations via les TIC Location-based seminars and other communication services  |  Séminaires in situ et autres services de communication Miscellaneous  |  Divers ICM Skills and Systems  |

Compétences et systèmes GIC Training in ICM  |

Formation à la GIC Strengthening capacity of local and national ACP organisations in ICM  |  Renforcement des capacités en GIC des

organisations ACP locales et nationales Science and technology strategies  |    Stratégies en sciences et technologies Miscellaneous (translation of reports, ad hoc meetings, etc.)  |

Divers (traduction de rapports, réunions ponctuelles, etc.) Planning and Corporate Services  |

Planification et services communs Studies, technical consultations and evaluations  |

Études, consultations techniques et évaluations


approuvé au 01.01.07 révisé au 28.11.07

1 011 000,00

1,011,000.00  |

2,429,000.00  |

Total IPS  |

2 429 000,00

2 713 044,85

2,713,044.85  |

15 638,20

15,638.20  |

616 530,42

616,530.42  |

705 939,50

705,939.50  |

297 746,65

297,746.65  |

1 077 190,08

1,077,190.08  |

2,429,000.00  |

Total CCS  |

2 429 000,00

Article 331 : Formation en GIC

Article 331: ICM training  |

860 000,00

860,000.00  |

3. ICM Skills and Systems  |  Compétences et systèmes GIC

Total CSC

Article 324 : Divers

4 000,00

4,000.00  |

Article 324: Miscellaneous items  |

Article 323 : Séminaires in situ et autres services de ­communication

911 000,00

911,000.00  |

720 000,00

720,000.00  |

794 000,00

794,000.00  |

Article 323: Location-based seminars and other ­communication services  |

et échange d’informations via les TIC

Article 322: ICT-based dialogue and information exchange  |  Article 322 : Dialogue

des réseaux (niveau régional)

Article 321: Strengthening of networks (regional level)  |  Article 321 : Renforcement

835 847,06

835,847.06  |

2 494 000,00

2,494,000.00  |

4 000,00

4,000.00  |

844 406,81

844,406.81  |

569,983.19  |

569 983,19

1 075 610,00

1,075,610.00  |

2. Communication Channels and Services  |  Canaux et services de communication

Total PSI

Article 315 : Dépenses diverses 17 000,00

17,000.00  |

Article 315: Miscellaneous expenses  |

des services d’information

481 000,00

481,000.00  |

Article 314: Decentralisation of information services  |  Article 314 : Décentralisation

publications imprimées

676,000.00  |

Article 313: Distribution of publications in print format  |  Article 313 : Distribution de

676 000,00

244 000,00

Article 312 : Services d’information via les TIC

Article 312: ICT-based ­information services  |   244,000.00  |

Publications imprimées et électroniques

Article 311: Publishing in print and electronic format  |  Article 311 :

835 847,06

835,847.06  |

2 493 969,06

2,493,969.06  |

4 000,00

4,000.00  |

844 375,87

844,375.87  |

569,983.19  |

569 983,19

1 075 610,00

1,075,610.00  |

2 712 993,69

2,712,993.69  |

15 638,20

15,638.20  |

616 529,39

616,529.39  |

705 939,50

705,939.50  |

297 746,62

297,746.62  |

1 077 139,98

1,077,139.98  |

ments au 31.12.07

2007 (Euros – €) Revised budget Commitments 28.11.07  |  Budget 31.12.07  |  Engage­­

1. Information Products and Services  |  Produits et services d’information

Programmes  |  Programmes

Approved budget 01.07.07  |  Budget

Table 3: Overview budget 2007 – commitment, expenditure and carry forward amounts  |    Tableau 3 : Vue d’ensemble du budget 2007 – engagements, dépenses et montants reportés

651 387,47

651,387.47  |

1 697 575,81

1,697,575.81  |

3 146,93

3,146.93  |

597 885,46

597,885.46  |

337,240.64  |

337 240,64

759 302,78

759,302.78  |

1 406 336,56

1,406,336.56  |

10 899,14

10,899.14  |

244 908,35

244,908.35  |

502 942,07

502,942.07  |

109 130,80

109,130.80  |

538 456,20

538,456.20  |

au 31.12.07

181 872,80

181,872.80  |

781 866,79

781,866.79  |

446,25

446.25  |

233 193,54

233,193.54  |

231,919.78  |

231 919,78

316 307,22

316,307.22  |

1 306 655,75

1,306,655.75  |

4 739,06

4,739.06  |

371 621,04

371,621.04  |

202 996,45

202,996.45  |

188 615,42

188,615.42  |

538 683,78

538,683.78  |

reporter à 2008

Balance to be Expenditure carried forward 31.12.07  |  Dépenses to 2008  |  Solde à

66


9,000.00  |

9,000.00  |

9 000,00 2,429,000.00  |

Article 334: Translations and ad hoc meetings  |  Article 334 : Traductions et

Total ICMSS  |

2 429 000,00

2 591 862,06

2,591,862.06  |

20 000,00 808,000.00  |  8,095,000.00  |

Total P&CS  |

Overall total  |

Expenditure in 2007 on amounts carried forward from 2006 are not included – also includes advances. |

4

3 433 132,73

3,433,132.73  |

579 568,39

579,568.39  |

3 885,11

3,885.11  |

42 685,62

42,685.62  |

532 997,66

532,997.66  |

765 041,80

765,041.80  |

2 547,14

2,547.14  |

140 447,27

140,447.27  |

440 174,59

440,174.59  |

Le total des BR sur 2008 inclut le budget complémentaire de 665 000 € pour 2007 qui a seulement été mis à disposition du Centre par la Commission en novembre 2007. Il a été engagé en totalité mais pratiquement aucune dépense n’a pu être exécutée avant fin décembre. Sans ces 665 000 €, le montant des BR serait inférieur de 300 000 €, soit 10 %, à celui des BR de 2006 reporté à 2007.

The total of CF to 2008 includes the extra €665,000 budget for 2007, which was only made available to the CTA by the EC in November 2007. It was committed in its entirety, but there were hardly any expenses by the end of December. Without those €665,000, the CF value would be €300,000, or 10%, less than that of the 2006 CF carried forward to 2007. |

Les dépenses de 2007 sur des montants reportés de 2006 ne sont pas comprises – ceci concerne également les avances. Not all unspent commitments are automatically carried forward to the following year. | Tous les engagements non dépensés ne sont pas automatiquement reportés à l’exercice suivant.

Les budgets reportés (BR) en 2006 réutilisés pour les activités de 2007 n’ont pas été pris en compte dans ces chiffres.

Budgets reportés : montants non dépensés des engagements pris durant un exercice budgétaire qui doivent être dépensés pendant l’exercice suivant.

Carry forward:  Unspent amounts of commitments made in a particular budget year which are to be spent in the following year. |

Budget révisé : Le budget révisé reflète le budget supplémentaire de 665 000 € reçu en novembre 2007, ainsi que les transferts approuvés entre programmes et en leur sein. Commitment:  Total amount of financial obligations to third parties from the allocated budget. | Engagement : montant total d’obligations financières vis-à-vis des tiers à partir du budget assigné. Expenditure:  Amounts disbursed to third parties including advance payments. | Dépenses : montants versés aux tiers, y compris les avances.

Revised budget:  Revised budget reflects additional budget of €665,000 received in November 2007 as well as approved inter- and intra-programme transfers. |

Budget approuvé : Budget initial qui est approuvé par le Comité des ambassadeurs ACP-CE avant le début de l’exercice budgétaire.

Approved buget:  Initial budget which is approved by the ACP-EC Committee of Ambassadors prior to the start of the budget year. |

6

5

Carry forwards (CF) of 2006 reused for 2007 activities have not been reported in these figures. |

Le budget révisé reflète le budget supplémentaire de 665 000 € reçu en novembre 2007, ainsi que les transferts approuvés entre programmes et en leur sein.

3

5 298 555,74

5,298,555.74  |

Revised budget reflects additional budget of €665,000 received in November 2007 as well as approved inter- and intra-programme transfers. |

Ces chiffres n’ont pas été audités et sont donnés sous réserve de modification suite à la comptabilité et aux ajustements d’audit de fin d’exercice.

8 759 834,96

8,759,834.96  |

370 691,90

370,691.90  |

2

8 760 000,00

8,760,000.00  |

961 092,15

961,092.15  |

15 614,89

15,614.89  |

58 161,42

58,161.42  |

296 915,59

296,915.59  |

1 823 951,47

1,823,951.47  |

6 452,86

6,452.86  |

559 352,73

559,352.73  |

606 758,41

606,758.41  |

These are unaudited figures and are subject to year-end accounting and audit adjustments. |

8 095 000,00

961 093,09

961,093.09  |

19 500,00

19,500.00  |

101,172.04  |

101 172,04

840 420,11

840,420.11  |

2 591 780,06

2,591,780.06  |

9 000,00

9,000.00  |

700 000,00

700,000.00  |

1 046 933,00

1,046,933.00  |

1

Notes | Remarques

Total global

808 000,00

20,000.00  |

Article 343: Translations and miscellaneous items  |  Article 343 : Traductions et divers

Total P&SC

19,500.00  |

88 000,00 19 500,00

101,172.04  |

88,000.00  |

Article 342 : Systèmes informatiques internes

101 172,04

Article 342: Internal IT ­systems  |

et évaluations

840 421,05

840,421.05  |

Article 341: Studies, ­consultations and 700,000.00  |  evaluations  |  Article 341 : Études, consultations 700 000,00

4. Planning and Corporate Services  |  Planification et services communs

Total CSGIC

réunions ponctuelles

9 000,00

700 000,00

700,000.00  |

700 000,00

700,000.00  |

Article 333 : Sciences et technologies

aux partenaires locaux et nationaux du CTA

Article 333: Science and technology  |

1 047 015,00

1,047,015.00  |

860 000,00

860,000.00  |

Article 332: ICM support to CTA local and national partners  |  Article 332 : Appui GIC

Administrative Services, Budget and Human Resources (ASBHR)  |    Administration, budget et ressources humaines (ABRH)� 67


68

Table 4: Comparison of budget vs expenditure 2004–2008  |    Tableau 4 : Comparaison budget et dépenses 2004–2008 Budget year  |

Année budgétaire

Final budget (€)  |

Expenditure 1 (€)  |

% expenditure/budget  |

Budget final (€)

Dépenses  (€)

% dépenses/budget

2004

15,770,000  |  15 770 000

14,851,046  |  14 851 046

94.17  |  94,17

2005

15,770,000  |  15 700 000

14,510,754  |  14 510 754

92.01  |  92,01

2006 2

14,200,000  |  14 200 000

14,002,466  |  14 002 466

98.61  |  98,61

2007 3

15,200,000  |  15 200 000

15,177,790  |  15 177 790

99.85  |  99,85

2008

16,200,000  |  16 200 000

N/A  |  N/A

N/A  |  N/A

1

Notes | Remarques

1 2

3

Expenditure: expenses incurred in the budget year and the following year. They consist of all disbursements including advance payments. |

Dépenses : dépenses encourues durant l’année budgétaire et l’année suivante. Il s’agit de tous les débours, y compris les avances. The expenditure figures for the year 2006 are subject to audit clearance. | Les chiffres des dépenses pour l’année 2006 doivent encore être confirmés par l’audit.

This figure includes € 11,387,105 of actual expenditure incurred in 2007 and an expected amount of expenditure to be incurred in 2008 of € 3,790,685. The actual amount of expenditure for 2008 will only be known at the end of financial year 2008 after all carried forward expenditure is incurred. These figures are subject to accounting and audit adjustments. | Ce chiffre comprend 11 387 105 € de dépenses réelles encourues

en 2007 et un montant prévu de dépenses qui seront encourues en 2008 de 3 790 685 €. Le montant réel des dépenses pour 2008 ne sera connu qu’à la fin de l’exercice budgétaire 2008, une fois que toutes les dépenses reportées auront été encourues. Ces chiffres sont sujets à des ajustements possibles de comptabilité et d’audit.

Capacity building is key to development at CTA. | Le renforcement des capacités est un élément clé pour le développement au CTA.


Administrative Services, Budget and Human Resources (ASBHR)  |    Administration, budget et ressources humaines (ABRH)�

69

Working with youth “Having a background in development economics plus the fact that I am from a developing country I thought I had a reasonable understanding of development issues and the stakes of poverty in the world. But … I’ve come into contact with facts and figures that have deepened my knowledge and raised my awareness about international development issues. Since I am looking forward to working in the field of rural development, my stay at CTA has offered me a great opportunity to meet people directly involved in this field and to share their experiences.” – Jean-Claude Ndabananiye, Rwanda “Being particularly interested in international cooperation and in working in a multicultural environment, I would like to focus on activities which facilitate empowering different communities to help each other. Information has an undeniable prominence wherever there is exchange and sharing; this is why it is so important.” – Marina Cherbonnier, France Travailler These are the words, from the South and North, of two participants in a new programme at CTA. In order to strengthen its capacities and to equip the Centre with the vitality and enthusiasm of youth, CTA launched an internship programme in 2007 aimed at young graduates or students starting out in agricultural and rural development. In the course of the year, nine young, dynamic individuals, interested in Africa, the Caribbean and the Pacific and wishing to participate in a development project on information and communication, joined the Centre. From various educational backgrounds, they spent between 6 to 12 months working at CTA and were each involved in the work of a department. Under the supervision of a CTA staff member, they were given tasks in

The interns at CTA Headquarters. |  Les stagiaires au siège du CTA.

avec les jeunes

« Étant donné que j’ai une formation en économie pour le développement et que je viens moi-même d’un pays en développement, je pensais que j’avais une bonne compréhension des questions de développement et des enjeux de la pauvreté dans le monde. Mais j’ai été confronté à des faits et des chiffres qui ont approfondi mes connaissances et m’ont sensibilisé aux questions du développement international. Je cherche à travailler dans le domaine du développement rural et mon séjour au CTA m’a offert l’occasion de rencontrer des gens directement impliqués dans ce domaine et qui m’ont fait part de leurs expériences. » – Jean-Claude Ndabananiye, Rwanda « Particulièrement sensible à la coopération internationale et à un monde multiculturel, ma ligne de mire est de mettre mes compétences au service d’actions qui permettent l’affirmation des différentes communautés par le biais très justement de l’entre-aide. Là où il y a échange et partage, l’« information » a indéniablement une place capitale et de valeur » – Marina Cherbonnier, France Ce sont les paroles, du Sud et du Nord, de deux participants au nouveau programme du Centre. En effet, pour renforcer ses capacités et se munir d’esprits vifs et curieux, le CTA a lancé en 2007 un programme de stages. Celui-ci s’adresse à des jeunes diplômés ou étudiants qui souhaitent faire leurs premières armes dans le monde du développement agricole et rural. Dans le courant de l’année, neuf jeunes dynamiques, intéressés par l’Afrique, les Caraïbes et le Pacifique et souhaitant participer à un projet de développement centré sur l’information et la communication,


70

areas such as trade, public relations and media, information management, events planning, marketing, documentation and ICT.

ont été accueillis au Centre. De formations diverses, ils ont séjourné au CTA de 6 à 12 mois et se sont impliqués chacun/e dans le travail d’un département. Supervisés par un membre du personnel du CTA, ils ont été chargés de tâches dans les domaines du commerce, des RP et des médias, de la gestion de l’information, de la gestion d’événements, du marketing, de la documentation et des TIC.

Interested? Or if you know someone who is, visit our website for more details at: http://announcements.cta.int/2007/12/internship-programme-vacancies.html.

Intéressé/e ? Ou vous connaissez quelqu’un ? Consultez notre site Web http://announcements.cta.int/fr/2008/01/programme-de-stages.html.

CTA’s regional branch offices CTA maintains two regional branch offices (RBOs) in the Caribbean and Pacific to assist the Centre in implementing its mandate in these regions. The RBO in the Caribbean is located at the offices of the Caribbean Agricultural Research and Development Institute (CARDI). The RBO in the Pacific is hosted by the Institute for Research, Extension and Training in Agriculture (IRETA). In addition to direct arrangements with national and regional organisations and networks in the Caribbean and the Pacific, CTA implemented a number of activities through its RBOs in those two regions. Following a recommendation from its operational audit, the Centre is preparing to review its Memorandum of Cooperation with each RBO on the basis of a thorough assessment of their comparative advantages to CTA’s work, achievements, challenges and prospects as demonstrated in 2007 and previous years. The Brussels Office monitors developments emerging from relevant ACP and EU forums and organisations and links the Centre with its stakeholders and key policy and decision makers based in Brussels.

Antennes régionales du CTA Le CTA garde deux antennes régionales dans les Caraïbes et le Pacifique qui aident le Centre à mettre en œuvre son mandat dans ces régions. L’antenne régionale des Caraïbes se trouve dans les locaux du Caribbean Agricultural Research and Development Institute (CARDI). L’antenne régionale du Pacifique est hébergée par l’Institute for Research, Extension and Training in Agriculture (IRETA). Outre les accords passés directement avec des organisations nationales et régionales ainsi que des réseaux dans les Caraïbes et le Pacifique, le CTA a mis en œuvre des activités à travers ses deux antennes régionales. À la suite d’une recommandation de l’audit opérationnel du CTA, le Centre prépare une révision de son accord de coopération avec chaque antenne régionale sur la


Administrative Services, Budget and Human Resources (ASBHR)  |    Administration, budget et ressources humaines (ABRH)�

71

base d’une évaluation minutieuse des avantages concurrentiels apportés au travail, aux réalisations, aux défis et aux perspectives du CTA en 2007 et pendant les années précédentes. L’antenne de Bruxelles assure le suivi des résultats émanant de forums et d’organisations du groupe ACP et de l’UE. Elle assure la liaison entre le Centre et ses parties prenantes ainsi que les principaux décideurs basés à Bruxelles, chargés de formuler les politiques.

Public relations It is obvious from the present report that CTA’s best public relations are its activities. Beyond these, CTA never tires of explaining its mandate and activities to the world: information, communication and capacity-building are key for development and a precondition for improving agricultural production and rural livelihoods. Agriculture deserves more attention and extra funding for CTA’s target beneficiaries. To give higher prominence to agriculture, CTA has strengthened its collaboration with media and journalists and has opened up its activities to additional ACP embassies, National Authorising Officers (NAOs) and EC delegations. The Centre also strives to use traditional and electronic means, including Web 2.0 tools, to ensure that information reaches the right audiences. While endeavouring to better explain its mission, the Centre produced a new flyer that presents CTA in clear, straightforward terms, highlighting ‘What CTA can do for you’ – activities and resources, target groups, partners, and some interesting facts and figures. Potential ‘clients’ can see at a glance if they could benefit from CTA’s work. CTA continued its efforts to broaden awareness of its work, displaying its products and services at many international meetings, such as the EU Development Days held in Lisbon, Portugal in November – with Relations publiques over 1,400 participants Ce rapport montre clairement que les meilleurs outils de relations publiques du CTA sont – which provided

ses activités. Le CTA ne se lasse jamais d’expliquer au monde son mandat et ses activités : information, communication et renforcement des capacités constituent la clé du dévelop­pe­ment et une condition sine qua non de l’amélioration de la production agricole et des communautés rurales. L’agriculture mérite plus d’attention et de financement en faveur des groupes cibles du CTA. Afin d’accorder une plus grande visibilité à l’agriculture, le CTA a renforcé sa collaboration avec les médias et les journalistes et a fait connaître ses activités à davantage d’ambassades ACP, d’ordonnateurs nationaux (ON) et de délégations de la CE. Le Centre


72

an invaluable platform for increasing knowledge of the Centre and its work (see page viii). The Director also has an important role in raising awareness of CTA’s work. He therefore represented CTA at a large number of meetings during the year and reached the public at large directly via his blog (http://neun.cta.int/). Topics for interactive discussion in 2007 included the G8 meeting, Web 2.0 tools and climate change. In December, Dr Neun also participated as a special guest on the African TV show Initiative Africa. This 30-minute programme, broadcast fortnightly on more than 40 channels, reaches more than 30 million viewers in Africa, Europe and the USA.

s’efforce également de bien doser les moyens de communication classiques et électroniques – y compris les outils du Web 2.0 – pour s’assurer que l’information atteigne le bon public.

Dans le but de mieux expliquer sa mission, le Centre a produit en 2007 un nouveau dépliant qui présente le CTA en termes clairs et simples, mettant en relief « ce que le CTA peut faire pour vous » en termes d’activités et de ressources, les groupes cibles, les partenaires et quelques faits et chiffres marquants. Les « clients » potentiels peuvent juger d’un simple coup d’œil s’ils peuvent bénéficier des travaux du CTA. Le CTA a poursuivi ses efforts en vue de sensibiliser davantage de personnes à son travail, présentant ses produits et services lors de nombreuses rencontres internationales, comme les Journées européennes du développement, qui ont eu lieu dans la capitale portugaise, Lisbonne, en décembre – avec plus de 1 400 participants – et qui ont constitué une plateforme des plus précieuses pour mieux faire connaître le Centre et son travail (voir page ix). Le directeur a également un rôle important à jouer dans le travail de sensibilisation au CTA. Il a donc représenté le CTA lors d’un grand nombre de rencontres au fil de l’année et a touché directement le grand public par le biais de son blog (http://neun. cta.int/). Parmi les sujets proposés pour des discussions interactives en 2007 ont figuré les suivants : la réunion du G8, les outils Web 2.0 et le changement climatique. En décembre, le Dr. Neun a également pris part, en tant qu’invité spécial, à l’émission télévisée africaine Initiative Africa, une émission de 30 minutes diffusée sur plus de 40 chaînes toutes les deux semaines et qui touche plus de 30 millions de téléspectateurs en Afrique, en Europe et aux États-Unis.


Administrative Services, Budget and Human Resources (ASBHR)  |    Administration, budget et ressources humaines (ABRH)�

73

CTA personnel 2007  |  Personnel du CTA 2007 OFFICE OF THE DIRECTOR  |  DIRECTION

Kevianh Aït Tahar Programme Coordinator/IT  |

Dr Hansjörg Neun Director  |  Directeur

Coordinateur de programme / Systèmes informatiques

Helen Oguli Executive Secretary  |  Secrétaire de direction

Olivier Choi Programme Coordinator/IT  |

Coordinateur de programme / Systèmes informatiques Deborah Kleinbussink Senior Administrative Assistant  |

PLANNING AND CORPORATE SERVICES (P&CS)  |

Assistante administrative senior

PLANIFICATION ET SERVICES COMMUNS (P&SC) Dr Ibrahim Khadar Manager  |  Chef de département Christine Webster Deputy Manager  |  Chef de département adjointe Vincent Fautrel Programme Coordinator/Trade and Development  |  Coordinateur de programme /

Commerce et développement

ADMINISTRATIVE SERVICES, BUDGET AND HUMAN RESOURCES (ASBHR)  |  ADMINISTRATION, BUDGET ET

RESSOURCES HUMAINES (ABRH) Jean-Claude Burguet Manager  |  Chef de département Julia Nijhof Senior Administrative Assistant  |

Assistante administrative senior


74

Ingeborg Dolfing * Secretary  |  Secrétaire Serge Adolph * Archivist/Administrative Assistant  |

Documentaliste / Assistant administratif Thomas Mendo-Essiane Messenger  |  Coursier Bandjoura Samoura Driver  |  Chauffeur Jack van Holland * Caretaker  |  Intendant

Vivian Oguya Programme Coordinator/Decentralised Information  |

Coordinatrice de programme / Décentralisation de l’information Murielle Vandreck Programme Coordinator/Publications Distribution  |

Coordinatrice de programme / Distribution des publications Sarah Bel Programme Coordinator/Communication – media  |

Coordinatrice de programme / Communication – médias Karen Hackshaw Programme Coordinator/Institutional Publications   |

Coordinatrice de programme / Publications institutionnelles BRUSSELS OFFICE  |  ANTENNE DE BRUXELLES

Anne Legroscollard Project Assistant  |  Chargée de projet adjointe

Isolina Boto Manager  |  Responsable

Jenessi Matturi Project Assistant  |  Chargée de projet adjointe Mirjam Hoek Secretary  |  Secrétaire

ACCOUNTING SERVICES AND FINANCIAL CONTROL UNIT  |  SERVICES DE COMPTABILITÉ ET

UNITÉ DE CONTRÔLE FINANCIER Sunita Millon Manager  |  Responsable Willem Grisel * Accountant  |  Comptable Antoinette Senou Senior Administrative Assistant  |

Assistante administrative senior

INFORMATION PRODUCTS AND SERVICES DEPARTMENT (IPSD)  |  DÉPARTEMENT DES PRODUITS

ET SERVICES D’INFORMATION (DPSI) Dr Joseph Mugah Manager  |  Chef de département Chantal Guiot Programme Coordinator/Copublications  |

Coordinatrice de programme / Coéditions

Gabriela Gonçalves Bahre * Secretary  |  Secrétaire Evelyne Beij * Secretary  |  Secrétaire Husna Yagoub * Secretary  |  Secrétaire

COMMUNICATION CHANNELS AND SERVICES DEPARTMENT (CCSD)  |  DÉPARTEMENT CANAUX ET

SERVICES DE COMMUNICATION (DCSC) Oumy Ndiaye Manager  |  Chef de département José Filipe Fonseca Senior Programme Coordinator/Regional Partnership  |  Coordinateur de programme senior /

Partenariats régionaux André Vugayabagabo Senior Programme Coordinator/Promotion of Information Exchange  |  Coordinateur de programme

senior / Promotion de l’échange d’informations


Administrative Services, Budget and Human Resources (ASBHR)  |    Administration, budget et ressources humaines (ABRH)�

Kevin Painting Senior Programme Coordinator/ICT  |

Coordinateur de programme senior / TIC Giacomo Rambaldi Senior Programme Coordinator/ICT and Innovation Team  |  Coordinateur de programme senior / Équipe

Innovation TIC Aboubacar Koda-Traoré Programme Coordinator/ICT  |

Armelle Degrave Project Assistant  |  Chargée de projet adjointe Uzo Klein Leugemors-Ezeunala Project Assistant  |  Chargée de projet adjointe Evelyne Kort-Nerincx * Secretary  |  Secrétaire Mik Paauw * Secretary  |  Secrétaire

Coordinateur de programme / TIC Dr John Woodend Programme Coordinator/ Promotion of Information Exchange  |  Coordinateur de programme / Promotion de

l’échange d’informations Lucie Scheepers Project Assistant  |  Chargée de projet adjointe

STAFF MEMBERS WHO LEFT CTA IN 2007  |

AGENTS AYANT QUITTÉ LE CTA EN 2007 Kevianh Aït Tahar Programme Coordinator/IT  |  Coordinateur de

programme / Systèmes informatiques

Hildreth John-Charles Secretary  |  Secrétaire

Evelyne Beij Secretary  |  Secrétaire

Manon Hekking * Secretary  |  Secrétaire

Olivier Choi Programme Coordinator/IT  |  Coordinateur de

programme / Systèmes informatiques ICM SKILLS AND SYSTEMS DEPARTMENT (ICMSSD) |

DÉPARTEMENT COMPÉTENCES ET SYSTÈMES DE GESTION DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION (DCSGIC) Thierry Doudet Manager  |  Chef de département Dr Ibrahim Tiemogo Senior Programme Coordinator/Partnerships  |

Coordinateur de programme senior / Partenariats

Willem Grisel Accountant  |  Comptable Chantal Guiot Programme Coordinator/Copublications  |

Coordinatrice de programme / Coéditions Dr Joseph Mugah Manager  |  Chef de département Helen Oguli Executive Secretary  |  Secrétaire de direction

Judith Ann Francis Senior Programme Coordinator/Science and Technology  |  Coordinatrice de programme senior /

Antoinette Senou Senior Administrative Assistant  |

Sciences et technologies

Jack van Holland Caretaker  |  Intendant

Rodger Obubo Programme Coordinator/Training  |  Coordinateur de

Assistante administrative senior

programme / Formation

* Appointed under local contract.  |  Personnel sous contrat local.

75


76

ACP and EU states  |  États ACP et UE

Africa  |  Afrique

29 7

39

25

12

16 9

4

21

22

33

28

37

19

2

34

20 45

42

6 15

36

14

40

46

18 11

13

35 5

23 44

38

10 1

47

27

48 32

9 10 11 12 13

17

8

26

31

1 2 3 4 5 6 7 8

30

14 15 16 17 18 19 20 21 22

3 43 24 41

Angola | Angola Benin | Bénin Botswana | Botswana Burkina Faso | Burkina Faso Burundi | Burundi Cameroon | Cameroun Cape Verde | Cap-Vert Central African Republic |

23 24 25 26 27 28 29 30 République centrafricaine 31 Chad | Tchad 32 Comoros | Comores 33 Congo | Congo 34 Côte d'Ivoire | Côte d’Ivoire 35 Democratic Republic 36 of Congo | République démocratique du Congo 37 Djibouti | Djibouti 38 Equatorial Guinea |   39 Guinée équatoriale 40 Eritrea | Érythrée 41 Ethiopia | Éthiopie 42 Gabon | Gabon 43 The Gambia | Gambie 44 Ghana | Ghana 45 Guinea | Guinée 46 Guinea Bissau |   47 Guinée-Bissau 48

Kenya | Kenya Lesotho | Lesotho Liberia | Liberia Madagascar | Madagascar Malawi | Malawi Mali | Mali Mauritania | Mauritanie Mauritius | Maurice Mozambique | Mozambique Namibia | Namibie Niger | Niger Nigeria | Nigeria Rwanda | Rwanda São Tomé and Principe |

Sao Tomé et Principe Senegal | Sénégal Seychelles | Seychelles Sierra Leone | Sierra Leone Somalia | Somalie South Africa | Afrique du Sud Sudan | Soudan Swaziland | Swaziland Tanzania | Tanzanie Togo | Togo Uganda | Ouganda Zambia | Zambie Zimbabwe | Zimbabwe

Caribbean  |  Caraïbes

50

54 52

58

57

59 49 60 61 55

53 51 63

56 62

49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61

Antigua and Barbuda | Antigua-et-Barbuda Bahamas | Bahamas Barbados | Barbade Belize | Belize Dominica | Dominique Dominican Republic | République dominicaine Grenada | Grenade Guyana | Guyana Haïti | Haïti Jamaica | Jamaïque St Kitts and Nevis | St.-Kitts-et-Névis St Lucia | Ste-Lucie St Vincent and the Grenadines |

St.-Vincent-et-les-Grenadines 62 Suriname | Surinam 63 Trinidad and Tobago | Trinité-et-Tobago


ACP and EU states  |  États ACP et UE

77

Pacific  |  Pacifique

69

66

72

64 Cook Islands | Îles Cook 65 East Timor | Timor oriental 66 Federated States of Micronesia |

68 70 73

75

65

77

64 74

78

67

71 76

États fédérés de Micronésie Fiji | Fidji Kiribati | Kiribati Marshall Islands | Îles Marshall Nauru | Nauru Niue | Niue Palau | Palau

67 68 69 70 71 72 73

Papua New Guinea |

74 75 76 77 78

Papouasie-Nouvelle-Guinée Samoa | Samoa Solomon Islands | Îles Salomon Tonga | Tonga Tuvalu | Tuvalu Vanuatu | Vanuatu

Europe  |  Europe 79 80 81 82

91 92 93 94 République tchèque 95 83 Denmark | Danemark 96 84 Estonia | Estonie 97 85 Finland | Finlande 98 86 France | France 99 87 Germany | Allemagne 100 88 Greece | Grèce 101 89 Hungary | Hongrie 102 90 Ireland | Irlande 103

85

101

84 92

83

93 102 90

103 80

96

87 94

82 79

86

97

100

98 89

99 91 88 95

Austria | Autriche Belgium | Belgique Cyprus | Chypre Czech Republic |

81

Italy | Italie Latvia | Lettonie Lithuania | Lituanie Luxembourg | Luxembourg Malta | Malte Poland | Pologne Portugal | Portugal Slovakia | Slovaquie Slovenia | Slovénie Spain | Espagne Sweden | Suède The Netherlands | Pays-Bas United Kingdom | Royaume-Uni


78

Acronyms and abbreviations AAA ACP AFD Afdi AFRACA AfT AIDA AidCo ANOPACI ARD ASBHRD ASTI CaFAN CARDI CCSD CMA/WCA CNCAS COLEACP CONCORD CTA DFID DG Development E&LR EC ECDPM ECOWAS EDF EPA ERMIS-Africa EU Euforic FAO FARA FARM FANRPAN FFS FLMMA FVI GenARDIS GHI GIT GRET GTZ HIV/AIDS HVI ICM ICMSSD ICTs

Advancing African Agriculture African, Caribbean and Pacific group of states Agence française de développement Agriculteurs français et développement international African Association for Rural and Agricultural Credit Aid for trade Agricultural Innovation in Dryland Africa Europaid Co-operation Office Association nationale des organisations professionnelles agricoles de Côte d’Ivoire Agriculture and Rural Development Administrative Services, Budget and Human Resources Department (CTA) Agricultural, science, technology and innovation Caribbean Farmers Network Caribbean Agricultural Research and Development Institute Communication Channels and Services Department (CTA) Conference of Ministers of Agriculture/West and Central Africa Caisse nationale de crédit agricole du Sénégal Europe–Africa–Caribbean–Pacific Liaison Committee Confederation for Relief and Development Technical Centre for Agricultural and Rural Cooperation Department for International Development (UK) Directorate General for Development (EC) Entwicklung und Ländlicher Raum European Commission European Centre for Development Policy Management Economic Community of West African States European Development Fund Economic Partnership Agreement Environmental Research Mapping and Information Systems in Africa European Union Europe’s Forum on International Cooperation Food and Agriculture Organization of the United Nations Forum for Agricultural Research in Africa Fondation pour l’agriculture et la ruralité dans le monde Food, Agriculture and Natural Resource Policy Analysis Network Farmer Field School Fiji Locally-Managed Marine Area First Voice International Gender, Agriculture and Rural Development in the Information Society Global Horticulture Initiative Geographic information technology Research and Technological Exchange Group Deutsche Gesellschaft für Technische Zusammenarbeit Human Immunodeficiency Virus/Acquired Immunodeficiency Syndrome Household Vulnerability Index Information and communication management ICM Skills and Systems Department (CTA) Information and communication technologies


Acronyms and abbreviations  |  Sigles et abréviations

IICD IIED IISAST IMARK IPACC IPCC IPSD IRAD IRETA KACE KBC MARAPA NAO NAQAS NGO OCR P&CS PCM PDS PEG PELUM PGIS PLA PROTA QAS RBO RECA ROPPA RSS RUFORUM S&T SADC SDI SME SMS SSP ST&I SWIHA UDOPER UFROAT UNGC UNESCO VSAT VoiP WAEMU WAMIS-NET WHO WSA WSIS WTO

International Institute for Communication and Development International Institute for Environment and Development International information systems for agricultural science and technology Information Management Resource Kit Indigenous Peoples of Africa Coordinating Committee Intergovernmental Panel on Climate Change Information Products and Services Department (CTA) Institute for Agricultural Research for Development Institute for Research, Extension and Training in Agriculture Kenya Agricultural Commodity Exchange Kenya Broadcasting Corporation Mer, environnement et pêche artisanale National Authorising Officer Nigerian Agricultural Question-and-Answer Service Non-governmental organisation Optical character recognition Planning and Corporate Services (CTA) Project cycle management Publications Distribution Service (CTA) Pacific Gender and Energy Network Participatory Ecological Land Use Management Participatory geographic information systems Participatory Learning and Action Plant Resources of Tropical Africa Question-and-Answer Service (CTA) Regional branch office Réseau des chambres d’agriculture Network of Farmers’ and Agricultural Producers’ Organisations of West Africa Rich site summary Regional Universities Forum for Capacity Building in Agriculture Science and technology Southern Africa Development Community Selective Dissemination of Information (CTA) Small- to medium-sized enterprise short messaging service Seminar Support Programme (CTA) Science, technology and innovation System-wide Initiative on HIV/AIDS and Agriculture Union départementale des organisations professionnelles d’éleveurs de ruminants Union des femmes rurales ouest-africaines et du Tchad Unité nationale de gestion et de coordination United Nations Educational, Scientific and Cultural Organization Very small aperture two-way satellite terminals Voice over IP West African Economic and Monetary Union West African Market Information Network World Health Organization World Summit Award World Summit on the Information Society World Trade Organization

79


80

Sigles et abréviations AAA ABRH ACP ADR AFD Afdi AFRACA AfT AIDA AidCo ANOPACI APE ASTI CaFAN CARDI CE CEDEAO CIRAD CMA/AOC CNCAS COLEACP CONCORD CTA DCSC DCSGIC DFID DPSI DSI E&LR ECDPM ERMIS-Africa Euforic FANRPAN FAO FARA FARM FED FFS FLMMA GenARDIS GHI GIC GIEC GRET GTZ HVI

Faire progresser l’agriculture africaine Administration, budget et développement des ressources humaines (CTA) Groupe des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique Agriculture et développement Agence française de développement Agriculteurs français et développement international Association africaine de crédit rural et agricole Aide pour le commerce Innovation agricole dans les zones sêches d’Afrique Office de coopération EuropeAid Association nationale des organisations professionnelles agricoles de Côte-d’Ivoire Accord de partenariat économique Science, technologie et innovation agricoles Caribbean Farmers Network Caribbean Agricultural Research and Development Institute Commission européenne Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement Conférence des ministres de l’Agriculture de l’Afrique de l’Ouest et du centre Caisse nationale de crédit agricole du Sénégal Comité de liaison Europe–Afrique–Caraïbes–Pacifique Confédération d’urgence et de développement Centre technique de coopération agricole et rurale Département Canaux et services de communication (CTA) Département Compétences et systèmes de gestion de l’information et de la communication (CTA) Département britannique pour le développement international Département Produits et services d’information (CTA) Diffusion sélective de l’information (CTA) Entwicklung und Ländlicher Raum Centre européen de gestion des politiques de développement Environmental Research, Mapping and Information Systems in Africa Forum européen de coopération internationale Food, Agriculture and Natural Resource Policy Analysis Network Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture Forum for Agricultural Research in Africa Fondation pour l’agriculture et la ruralité dans le monde Fonds européen de développement Ecoles à champs Fiji Locally-Managed Marine Area Gender, Agriculture and Rural Development in the Information Society Initiative horticole mondiale Gestion de l’information et de la communication Groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat Groupe de recherche et d’échanges technologiques Deutsche Gesellschaft für Technische Zusammenarbeit Household Vulnerability Index


Acronyms and abbreviations  |  Sigles et abréviations

IICD IIED IISAST IMARK IPACC IRAD IRETA KACE KBC MARAPA NAQAS OCR OMC OMS ON ONG P&SC PEG PELUM PLA PME PROTA RBO RECA RESIMAO ROPPA RSS RUFORUM S&T SADC SDP SIGP SIM SMSI SPS SQR ST&I TIC TIG UDOPER UE UEMOA UFROAT UNESCO UNGC VIH/SIDA VSAT VoIP

Institut international pour la communication et le développement Institut international pour l’environnement et le développement Systèmes internationaux d’information pour les sciences et la technologie agricoles Kit de ressources pour la gestion de l’information Comité de coordination des peuples autochtones d’Afrique Institut de recherche agricole pour le développement Institute for Research, Extension and Training in Agriculture Kenya Agricultural Commodity Exchange Kenya Broadcasting Corporation Mer, environnement et pêche artisanale Nigerian Agricultural Question-and-Answer Service Reconnaissance optique de caractère Organisation mondiale du commerce Organisation mondiale de la santé Ordonnateur national Organisation non gouvernementale Planification et services communs (CTA) Pacific Gender and Energy Network Participatory Ecological Land Use Management Participatory Learning and Action Petite et moyenne entreprise Ressources végétales de l’Afrique tropicale Antennes régionales Réseau des chambres de l’agriculture Réseau des systèmes d’information des marchés en Afrique de l’Ouest Réseau des organisations paysannes et de producteurs de l’Afrique de l’Ouest Rich site summary Regional Universities Forum for Capacity Building in Agriculture Science et technologie Communauté de développement de l’Afrique australe Service de distribution des publications (CTA) Système d’information géographique participatif Système d’informations de marché Sommet mondial sur la société de l’information Normes sanitaires et phytosanitaires Service questions-réponses (CTA) Science, technologie et innovation Technologies de l’information et de communication Technologies d’information géographique Union départementale des organisations professionnelles d’éleveurs de ruminants Union européenne Union economique et monétaire ouest-africaine Union des femmes rurales ouest-africaines et du Tchad Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture Unité nationale de gestion et de coordination Virus immunodéficitaire humain/Syndrome immunodéficitaire acquis Terminaux d’émission-réception par satellite à très petite ouverture Voix sur IP

81


© CTA 2008 Cartoons  |  Dessins humoristiques © Auke Herrema (www.aukeherrema.nl) : p. i, p. iv, p. 58, p. 61, p. 62 Photo (cover)  |  Photo (couverture) Giacomo Pirozzi/Panos Pictures Photos (text)  |  Photos (texte) CTA: p. v, p. vii, p. 49, p. 51, p. 57, p. 68, p. 69, p. 72; K. Hackshaw: p. i, p. iii, pp. 2/3, p. 15, pp. 32/33, p. 35, p. 46; R.H. Neun: pp. 6/7, pp. 28/29; R. Obubo: p. 1, p. 4, p. 5, pp. 16/17, pp. 22/23, p. 25, p. 30, pp.38/39, pp. 42/43, p. 70; G. Rambaldi: p. i, p. iv, p. 20, pp. 26/27, pp. 36/37, p. 45, p. 73 Ninke Kruiderink, IICD: p. 49, p. 52 Anne Maina: p. 41 NAQAS: p. 11 Editing, design and production  |  Révision, conception et production Green Ink Publishing Services Ltd (www.greenink.co.uk) Translation  |  Traduction Isabelle Fernández Printing  |  Impression Alden Group Ltd, UK


Technical Centre for Agricultural and Rural Cooperation (ACP-EU)

Annual Report Rapport annuel

The Technical Centre for Agricultural and Rural Cooperation (CTA) was established in 1983 under the Lomé Convention between the ACP (African, Caribbean and Pacific) group of states and the European Union member states. Since 2000, it has operated within the framework of the ACPEC Cotonou Agreement.

Annual Report Rapport annuel

2007

CTA’s tasks are to develop and provide services that improve access to information for agricultural and rural development, and to strengthen the capacity of ACP countries to produce, acquire, exchange and utilise information in this area.

e-publications I publications électroniques Products and services tables I Tableaux des produits et services ACP/EU Map I Carte ACP/UE

Centre technique de coopération agricole et rurale (ACP-UE) Le Centre technique de coopération agricole et rurale (CTA) a été créé en 1983 dans le cadre de la Convention de Lomé entre les États du groupe ACP (Afrique, Caraïbes, Pacifique) et les pays membres de l’Union européenne. Depuis 2000, le CTA exerce ses activités dans le cadre de l’Accord de Cotonou ACP-CE. Le CTA a pour mission de développer et de fournir des services qui améliorent l’accès des pays ACP à l’information pour le développement agricole et rural, et de renforcer les capacités de ces pays à produire, acquérir, échanger et exploiter l’information dans ce domaine.

CD contents

Contenu du cédérom

Annual Report 2007

Rapport annuel 2007

Agritrade 2007

Agritrade 2007

ICT Update 2007

ICT Update 2007

Knowledge for Development 2007

Connaissances pour le développement 2007

Spore/Esporo 2007

Spore/Esporo 2007

Publications Catalogue 2007

Catalogue des publications 2007

Products and Services Tables 2007

Tableaux des produits et services 2007

Map of ACP and EU states

Carte des États ACP et UE

Les programmes du CTA sont conçus pour fournir un large éventail de produits et services d’information et mieux faire connaître les sources d’informations pertinentes ; encourager l’utilisation combinée de canaux de communication adéquats et intensifier les contacts et les échanges d’informations, entre les acteurs ACP en particulier ; renforcer la capacité ACP à produire et à gérer l’information agricole et à mettre en œuvre des stratégies de GIC, notamment en rapport avec la science et la technologie.

© CTA 2008

Le CTA est financé par l’UE CTA is financed by the EU

Annual Report 2007 | Rapport annuel 2007

CTA’s programmes are designed to: provide a wide range of information products and services and enhance awareness of relevant information sources; promote the integrated use of appropriate communication channels and intensify contacts and information exchange (particularly intra-ACP); and develop ACP capacity to generate and manage agricultural information and to formulate ICM strategies, including those relevant to science and technology.

2007


Technical Centre for Agricultural and Rural Cooperation (ACP-EU)

Annual Report Rapport annuel

The Technical Centre for Agricultural and Rural Cooperation (CTA) was established in 1983 under the Lomé Convention between the ACP (African, Caribbean and Pacific) group of states and the European Union member states. Since 2000, it has operated within the framework of the ACPEC Cotonou Agreement.

Annual Report Rapport annuel

2007

CTA’s tasks are to develop and provide services that improve access to information for agricultural and rural development, and to strengthen the capacity of ACP countries to produce, acquire, exchange and utilise information in this area.

e-publications I publications électroniques Products and services tables I Tableaux des produits et services ACP/EU Map I Carte ACP/UE

Centre technique de coopération agricole et rurale (ACP-UE) Le Centre technique de coopération agricole et rurale (CTA) a été créé en 1983 dans le cadre de la Convention de Lomé entre les États du groupe ACP (Afrique, Caraïbes, Pacifique) et les pays membres de l’Union européenne. Depuis 2000, le CTA exerce ses activités dans le cadre de l’Accord de Cotonou ACP-CE. Le CTA a pour mission de développer et de fournir des services qui améliorent l’accès des pays ACP à l’information pour le développement agricole et rural, et de renforcer les capacités de ces pays à produire, acquérir, échanger et exploiter l’information dans ce domaine.

CD contents

Contenu du cédérom

Annual Report 2007

Rapport annuel 2007

Agritrade 2007

Agritrade 2007

ICT Update 2007

ICT Update 2007

Knowledge for Development 2007

Connaissances pour le développement 2007

Spore/Esporo 2007

Spore/Esporo 2007

Publications Catalogue 2007

Catalogue des publications 2007

Products and Services Tables 2007

Tableaux des produits et services 2007

Map of ACP and EU states

Carte des États ACP et UE

Les programmes du CTA sont conçus pour fournir un large éventail de produits et services d’information et mieux faire connaître les sources d’informations pertinentes ; encourager l’utilisation combinée de canaux de communication adéquats et intensifier les contacts et les échanges d’informations, entre les acteurs ACP en particulier ; renforcer la capacité ACP à produire et à gérer l’information agricole et à mettre en œuvre des stratégies de GIC, notamment en rapport avec la science et la technologie.

© CTA 2008

Le CTA est financé par l’UE CTA is financed by the EU

Annual Report 2007 | Rapport annuel 2007

CTA’s programmes are designed to: provide a wide range of information products and services and enhance awareness of relevant information sources; promote the integrated use of appropriate communication channels and intensify contacts and information exchange (particularly intra-ACP); and develop ACP capacity to generate and manage agricultural information and to formulate ICM strategies, including those relevant to science and technology.

2007


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