A Table Avec Les Verts

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À TABLE AVEC LES VERTS

3 Chapter here À table avec les Verts

1ère édition printemps 2024

Editeur responsable : Les Verts/ALE au Parlement européen

Conception et mise en page : Okay When

Police de caractère : Roobert PRO, Newake

Impression et reliure : Graphius

Dimensions: 210mm x 270mm

Papier : couverture - carton sulfat blanc 300 gr, intérieur - papier offset recyclé blanc 140 gr

184 pages

Photos recettes : Lili / The Green Studio assistée par Karen Hilmerson

Photos couverture : Christian Kaufmann

Banque d'images : Jiri Hubatka, Nina Firsova / Alamy Stock

Photo (pages 86 et 150)

Photos député-e-s européen-ne-s : Karen Hilmerson, Claudio Cutarelli, Jugaad Prod.

© Les Verts/ALE au Parlement européen

Tous droits réservés. Reproduction interdite.

Bâtiment Paul Henri Spaak

Bureau PHS02C11

60, rue Wiertz

1047 Bruxelles, Belgique www.verts-ale.eu

ISBN 978-92-990096-5-9

Imprimé en Belgique

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Avec ce livre de recettes, nous espérons apporter un peu de joie et de variété dans votre cuisine de tous les jours. Et qui sait, peut-être même vous donner l’envie d’essayer une nouvelle recette et de laisser parler votre créativité en cuisine. C’est une situation gagnant-gagnant pour nous tout-e-s, pour la nature et pour un futur digne de ce nom.

Amusez-vous bien et bon appétit!

5 Chapter here À table avec les Verts

AVANT-PROPOS

Cher-e-s lecteur-rice-s, chers gourmets, Qu’y a-t-il de mieux que de cuisiner avec des ingrédients frais et colorés pour se régaler en famille et entre ami-e-s ? La cuisine n’est pas seulement un métier, c’est aussi une joie de vivre, un plaisir sensuel et profondément politique.

C’est précisément la raison pour laquelle nous avons élaboré ce délicieux livre de cuisine. Il contient les recettes préférées de 50 député-e-s du groupe Verts/ALE au Parlement européen, et vous invite à les essayer vous-même. Vous y trouverez également des conseils pratiques sur le gaspillage alimentaire, la lutte contre les pesticides ou la politique agricole de l’UE, accessibles à tou-te-s.

Aujourd’hui, les multinationales dominent les marchés agricoles et alimentaires. Elles ont créé un système alimentaire industrialisé visant à produire le moins cher et le plus uniformément possible. Qui remplit nos assiettes ? Comment ? Ces questions sont fondamentales. Notre alimentation c’est aussi l’air que l’on respire, l’eau que l’on boit, notre santé, la préservation de la biodiversité...

Le système alimentaire actuel a des conséquences dramatiques pour notre environnement et notre santé. Qu’il s’agisse de l’élevage industriel qui torture les animaux ou des pesticides chimiques qui nuisent aux agriculteurs, à la fertilité des sols et aux pollinisateurs : on voit partout que cela ne peut plus durer.

En fin de compte, ce système n’assure même pas le service ce qu’il est censé fournir. Au lieu d’aliments sains, nous trouvons dans les supermarchés des milliers de produits ultra-transformés. On nous fait croire à de la variété, alors qu’en fin de compte, les plats préparés sont principalement composés de sel, de graisse, de sucre industriel et d’additifs artificiels.

La bonne nouvelle, c’est que chacun-e d’entre nous peut agir à sa propre échelle contre ce système. Avec des fruits et des légumes frais - un coup de pouce supplémentaire pour la qualité biologique - et une consommation plus consciente de protéines animales.

Nous espérons que ce livre de cuisine apportera joie et variété à votre alimentation quotidienne, mais qu’il vous incitera également à essayer quelque chose de nouveau et à faire preuve de créativité en cuisine. C’est un gagnant-gagnant pour nous, pour la nature et pour un avenir digne d’être vécu. Amusez-vous bien et bon appétit !

Sarah Wiener et Benoit Biteau dirigent ensemble la campagne sur l’alimentation du groupe Verts/ALE au Parlement européen

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VÉGÉTARIEN

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VEGAN VIANDE POISSON

TEMPS DE CUISSON PORTIONS

TEMPS DE PRÉPARATION

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TABLE DES MATIÈRES

SOUPES ET ENTRÉES

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Soupe de lentilles au tofu fumé Jutta Paulus 3 Bortsch froid Bronis Ropė 5 Légumes fermentés / pickles Hannah Neumann 7 Mahshi Warak Enab Katrin Langensiepen 9 Pour le droit à une (bonne) alimentation Petite pause 12-13 Pain noir à la mode grand-mère Ciarán Cuffe 15 Coca de recapte Jordi Solé and Diana Riba i Giner 17 Tacos aux haricots noirs Alviina Alametsä 19 Tartine rustique à l'italienne Rosa D‘Amato 21 La nourriture, c’est la vie. Petite pause 24-25 Ne la gaspillez plus ! Crème de fromage fondu Martin Häusling 27 Pierogi à l’ail des ours Niklas Nienaß 29 Bulz Nicolae Ștefănuță 31 Boulettes de bretzel Henrike Hahn 33 Kroppkakor Pär Holmgren 35 Pierogi Tilly Metz 37 Bramboráčky Marcel Kolaja 39 Encore un peu de lentilles ? Petite pause 42-43
PRINCIPAUX Ravioles de Royans Michèle Rivasi 49-51 Nouilles miso Jakop Dalunde 53 Poêlée de nouilles et de légumes Rasmus Andresen 55 Pizza aux légumes Kira Marie Peter-Hansen 57 Bouquets de chou-fleur rôtis Alexandra Geese 59 Burger aux algues et à la bière Grace O´Sullivan 61-63 Soutenir les agriculteurs, Petite pause 66-67 pas l’agro-industrie ! Poulet Yassa Pierrette Herzberger-Fofana 69 Arancini Ignazio Corrao 71-73 Stegt flæsk Margrete Auken 75-77 Goulasch arc-en-ciel Daniel Freund 79 Moins et mieux ! Petite pause 82-83 Omble chevalier rôti Sarah Wiener 85-87 Polbo á feira Ana Miranda 89 Endives au gratin Anna Deparnay-Grunenberg 91 Chou frisé à la crème Terry Reintke 93
PLATS

DESSERTS ET DOUCEURS

11 Chapter here Cook Book Title Sans nature, pas de nourriture ! Petite pause 96-97 Waterzooi gantois Sara Matthieu 99 Feijoada Anna Cavazzini 101 Dahl de lentilles Alice Kuhnke 103 Mijoté de cèpes Thomas Waitz 105 Mangeriez-vous un insecticide ? Petite pause 108-109 Poireau “à la Brás” Francisco Guerreiro 111 Couscous marocain Mounir Satouri 113-115 Wellington de légumes Caroline Roose 117-119 Fondue savoyarde Claude Gruffat 121 Spätzle Michael Bloss 123 Shakshuka à la feta Sergey Lagodinsky 125 Labels : l’information, c’est le pouvoir ! Petite pause 128-129
Carrot cake Erik Marquardt 135 Gâteau au chocolat Saskia Bricmont 137 Bananabread Damian Boeselager 139 Gâteau de pain Manuela Ripa 141 Au bon endroit, au bon moment Petite pause 144-145 Kanelbullar Ska Keller 147 Galettes de sarrasin canadiennes Viola von Cramon-Taubadel 149 Crêpes Bas Eickhout 151 Millas Benoît Biteau 153 Soupe hongroise aux fraises Monika Vana 155 Confiture d’abricots Philippe Lamberts 157 Index des ingrédients 160-167 Les Verts/ALE 168-169 Remerciements 170
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SOUPES ET ENTRÉES

1 Chapter here À table avec les Verts

SOUPE DE LENTILLES AU TOFU FUMÉ

2-4 30' 30'-45'

Ingrédients

250 g de lentilles brunes séchées

1 poireau

100 g de céleri rave

150 g de carottes

2 grosses pommes de terre

1 oignon

200 g de tofu fumé

Huile de tournesol

Sel

Poivre

Vinaigre

Préparation

1 Faites cuire les lentilles dans un litre d’eau à l’autocuiseur pendant 20 minutes.

2 Couper le poireau en rondelles, couper le céleri, les carottes et les pommes de terre en dés, éplucher l’oignon et le couper également en dés. Mettre les légumes de côté et couper le tofu fumé en dés.

3 Faire revenir le tofu et les légumes par lots dans une grande casserole, de préférence en fonte. Ne laissez pas mijoter trop longtemps, les légumes doivent être encore croquants.

4 Mélanger les lentilles, le tofu et les légumes, bien remuer et ajouter de l’eau jusqu’à obtenir la consistance souhaitée.

5 Pour finir, assaisonnez avec du sel, du poivre et du vinaigre.

Jutta Paulus

Les lentilles sont délicieuses, saines et nous aident à protéger l’environnement et le climat. Elles contiennent plus de protéines que le bœuf et apportent également des fibres, des vitamines B, du fer, du magnésium, du potassium et du zinc. Elles sont exemptes de gluten et de cholestérol. Remplacer des protéines animales par des protéines végétales permet de réduire considérablement les émissions de gaz à effet de serre. La culture des lentilles émet vingt fois moins de gaz à effet de serre que la production de viande bovine ! Les lentilles peuvent être cultivées presque partout dans le monde. Elles respectent le sol car elles absorbent l'azote de l'air à l'aide de bactéries et ne nécessitent donc pas d'engrais supplémentaires. En outre, les lentilles sont généralement cultivées de manière très extensive en mélange avec une culture complémentaire comme l'orge, l'avoine ou la caméline. Il en résulte une exceptionnelle biodiversité dans les champs de lentilles. Et les fleurs des cultures fournissent de la nourriture aux bourdons, aux abeilles et à d'autres pollinisateurs. Changer notre comportement quotidien, cela peut sauver notre planète. Manger plus de lentilles et d'autres légumes secs est un moyen facile de protéger le climat et la biodiversité tout en dégustant des plats délicieux. Et cette recette peut justement être préparée avec d'autres légumes secs.

3 Soupes et entrées À table avec les Verts
Jutta Paulus Allemagne

Bronis Ropė

Lituanie

BORTSCH FROID

4 30' 15'

Ingrédients

200 g de betteraves rouges

100 g de concombre

6 oignons de printemps

2 œufs durs

1,5 l de kéfir ou 500 ml de yaourt nature épais et 1 l de babeurre

1 bouquet d’aneth frais

Jus de ½ citron (si vous utilisez des betteraves rouges cuites)

Sel

Accompagnement↘

200 g de pommes de terre cuites

Préparation

1 Faites d’abord cuire les betteraves rouges, puis laissez-les refroidir. Il est également possible d’utiliser des betteraves rouges précuites. Couper la betterave en petites lamelles. Couper les concombres en tranches, puis en lanières. Couper ensuite l’oignon de printemps en morceaux d’environ un centimètre et hacher l’aneth.

2 Verser le kéfir dans un grand bol et ajouter les ingrédients coupés en petits morceaux. Réservez une partie de l’aneth pour la décoration. Si vous utilisez des betteraves rouges cuites et non marinées, je vous conseille d’ajouter un peu de jus de citron en option. Saler la soupe à votre goût.

3 Verser la soupe dans des bols et la parsemer du reste d’aneth. Couper les œufs durs en deux et les placer sur le dessus de la soupe. Vous pouvez également les couper en petits morceaux et les ajouter à la soupe avant de mélanger tous les ingrédients.

4 Des pommes de terre cuites peuvent être servies en accompagnement - mais disposées sur une assiette séparée afin de ne pas réchauffer la soupe.

Bronis Ropė

Le véritable plaisir culinaire, c’est celui qui permet de renouer avec ses racines. Et d’en tirer le meilleur en célébrant une nourriture produite localement, saine et d'une qualité exceptionnelle. Chaque bouchée raconte ainsi l'histoire du pays qui nous entoure. Savourons-la.

5 Soupes et entrées À table avec les Verts

LÉGUMES FERMENTÉS / PICKLES

Or “salted vegetables” as my grandmother calls them

30'-40'

Ingrédients

500 g de carottes

500 g d’oignons

500 g de céleri-rave

250 g de poireau

250 g de persil-racine/pastèque

500 g de sel marin (le rapport sel/ légumes peut être de 1:5)

Préparation

1 Nettoyer et couper les légumes en petits morceaux, les mélanger avec du sel dans un grand bol. Couvrir ensuite et laisser reposer pendant deux à trois jours. Remuer ensuite les légumes coupés et les mettre en bocaux.

2 Les légumes marinés peuvent être conservés pendant plusieurs mois. Ils peuvent également être utilisés comme substitut du sel dans de nombreux plats. Faites l'expérience et profitez toute l’année de la saveur des légumes régionaux !

Je suis ravie de partager avec vous une recette qui est devenue l'une des préférées de ma famille. Les légumes marinés sont un moyen pratique et délicieux d'éviter le gaspillage alimentaire et d'utiliser des ingrédients de saison. C'est aussi une excellente alternative aux bouillons instantanés qu’on trouve dans le commerce, qui contiennent souvent des additifs. Nous en avons toujours un pot dans le frigo que l’on utilise comme base pour des soupes rapides et faciles, ou pour ajouter de la saveur à d'autres plats. J'adore la polyvalence de cette recette et la créativité dont ma famille et moi pouvons faire preuve avec les légumes que nous avons sous la main. Testez-la et vous verrez par vous-mêmes : les légumes marinés peuvent transformer votre cuisine tout en réduisant les déchets alimentaires !

7 Soupes et entrées À table avec les Verts

Katrin Langensiepen Allemagne

MAHSHI WARAK ENAB

Feuilles de vigne farcies à l’agneau

8 40' 3h

Ingrédients

400 g de riz à grains ronds

150 g de viande de bœuf hachée

1 pincée de safran en poudre, de curcuma moulu ou de paprika en poudre

2 cuillères à soupe d’huile de tournesol

Sel Poivre

150 g de feuilles de vigne

1 kg de viande d’agneau

150 g d’ail

75 ml de jus de citron

Préparation

1 Commencer par la farce : laver le riz rond, le faire cuire pendant environ 20 minutes et l’égoutter. Mélanger ensuite le riz avec la viande hachée, un peu de safran en poudre, deux cuillères à soupe d’huile, du sel et du poivre, puis pétrir le tout.

2 Il s’agit maintenant de rouler les feuilles (à deux, c’est plus rapide) : pour cela, poser une feuille de vigne sur une surface plane, la tige vers le bas, de manière à ce que les veines de la feuille soient dirigées vers vous, et former horizontalement une fine bande de farce sur le bas de la feuille. Rouler le tout fermement vers le haut en repliant les côtés de la feuille à gauche et à droite. Ne pas utiliser trop de farce ! En principe, les feuilles de vigne farcies doivent avoir l’air plutôt étroites et être aussi longues qu’un doigt.

3 Dans une grande casserole, on met la viande d’agneau, l’ail non pelé et les feuilles de vigne farcies, empilées les unes sur les autres. Remplir la casserole d’eau et de jus de citron jusqu’à ce que tout soit recouvert. Lester les feuilles de vigne farcies avec une assiette afin qu’elles ne soient pas remuées. Porter brièvement l’eau à ébullition, puis laisser cuire deux à trois heures avec le couvercle fermé.

4 En fin de cuisson, égoutter le bouillon. Disposer d’abord les feuilles de vigne farcies, puis la viande par-dessus sur une assiette et servir.

Katrin Langensiepen

La cuisine syrienne fait depuis longtemps partie de la culture culinaire allemande. Le Mashi Warak Inab (feuilles de vigne farcies) est l'un des plats les plus populaires ici. La Syrie me tient particulièrement à cœur. En tant que porte-parole des Verts au sein de la commission des affaires étrangères du Parlement européen, je me suis engagée à aider les réfugiés syriens et à poursuivre les crimes de guerre contre l'humanité commis par le régime d'Assad, mais j’aide aussi les Syrien-ne-s à titre privé, chez moi à Hanovre. Manger ensemble est toujours un moment fort.

9 Soupes et entrées À table avec les Verts

POUR LE DROIT À UNE (BONNE)

ALIMENTATION

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Petite pause

Comment est-il possible que l’Europe, si réputée pour sa gastronomie, laisse tant de ses habitant-e-s avoir faim? Quelque chose ne tourne pas rond au royaume de la bonne bouffe. Rien qu’avec l’Italie, la France et l’Espagne, l’Europe compte trois des pays les plus connus pour leur cuisine et leur production alimentaire. Pourtant, 14 millions de nos concitoyenne-s bénéficient d’une aide alimentaire, sans laquelle ielles seraient en insécurité alimentaire.

Ce problème majeur, déjà amplifié par le COVID et la guerre en Ukraine, n’est évidemment pas qu’européen. En 2022, plus de 740 millions de Terrien-ne-s n’ont pas mangé à leur faim. Et la FAO prévoit qu’en 2030, 600 millions de personnes seront toujours concernées. En Afrique, en Asie, mais aussi en Amérique et en Europe, des gens ont faim.

L’enjeu n’est pas la quantité : on produit suffisamment pour nous nourrir toutes et tous. Le problème, c’est l’accès à l’alimentation. La précarité alimentaire augmente, et provoque au passage des changements néfastes sur les régimes alimentaires. La part des Européen-ne-s déclarant n’avoir pas assez à manger est passée de 12 à 16% entre juillet et novembre 2022, plus que l’augmentation de 3% entre 2016 et 2022. Désormais les étudiant-e-s font la queue pour manger ! Le constat s’impose : notre système alimentaire actuel ne nourrit pas, et ne nourrit pas bien.

La cause de cette anomalie, c’est que l’alimentation est aujourd’hui une marchandise parmi toutes les autres. Et comme n’importe quel bien ou marchandise, elle est donc soumise aux mêmes impératifs de

compétitivité et de profits. Résultat, l’inflation des prix alimentaires qui frappe les Européen-ne-s depuis 2021 est avant tout causée par la marge réalisée sur leur dos par les multinationales de l’agroalimentaire : en deux ans, le taux de marge des industries agro-alimentaires en France a augmenté de 71% !

Personne ne devrait voir son accès à l’alimentation entravé par les aléas de la finance. De même, pas un agriculteur ne devrait avoir l’obligation de se muer chaque matin en trader, pour suivre les cours afin de savoir combien il tirera de sa production la semaine suivante.

Car l’alimentation, c’est avant tout notre santé, notre environnement, un bien commun qui ne devrait connaître ni restriction, ni privilège. Un droit, dont chacun devrait pouvoir bénéficier tout au long de son existence. L’ironie, c’est que ce droit existe déjà dans tout un tas de conventions internationales ratifiées par tous les États européens depuis des décennies déjà ! Mais comment rendre ce droit enfin effectif ?

La Commission européenne vient de manquer une occasion rêvée : après des années de travail, elle a cédé à la pression des conservateurs et des libéraux, et a retiré sa proposition de règlement pour des systèmes alimentaires durables, à l’automne 2023. Cela aurait pu être l’occasion de porter des mesures concrètes comme inscrire enfin le droit à l’alimentation dans la loi européenne, conjugué au droit à un environnement sain et à la reconnaissance des droits des paysans et travailleurs ruraux.

Les Européen-ne-s doivent être entendu-e-s sur le sujet de leur alimentation, depuis la production jusqu’à la commercialisation. C’est pourquoi nous proposons les 3 mesures suivantes :

● L’inscription d’un objectif de fin de la précarité alimentaire et du droit à l’alimentation dans les piliers sociaux de l’Union européenne.

● La mise en place de Conseils alimentaires, à commencer par le niveau européen, pour mettre en place une vraie démocratie alimentaire, où les habitant-e-s et non plus seulement les multinationales, auraient leur mot à dire sur le futur de notre alimentation.

● La mise à l’agenda de la prochaine Commission européenne d’un règlement pour des systèmes alimentaires durables, afin que l’Europe se dote d’une législation juste pour ses habitant-e-s et durable pour sa production !

13 À table avec les Verts

PAIN NOIR À LA MODE GRAND-MÈRE

6-8 20' 40'-45'

Ingrédients

440 g de farine de blé (type 1050)

250 g de farine blanche (type 550)

1 ½ cuillère à soupe de sucre brun

1 ½ cuillère à café de sel

1 ½ cuillère à café de bicarbonate de soude/ soude alimentaire (8g)

Une poignée de flocons d’avoine

1 cuillère à soupe de beurre 340 ml de babeurre

Préparation

1 Préchauffez tout d’abord le four à 200 °C.

2 Mélangez bien les ingrédients secs dans un grand bol à mélanger. Versez le babeurre et le beurre dans un petit creux au milieu du saladier et mélangez le tout. Formez une grosse boule de pâte.

3 Badigeonnez légèrement une plaque de cuisson de beurre et déposez la pâte au centre. La pâte doit prendre une forme grossièrement ovale. Dessinez une croix sur le dessus de la pâte à l’aide d’un couteau. Ainsi, le pain peut être divisé en quatre morceaux après la cuisson - et, selon la coutume irlandaise, cela permet aux fées de s’échapper pendant la cuisson.

4 Cuire à 200°C pendant 40 à 45 minutes.

5 Après la cuisson, placez le pain sur une grille pour qu’il refroidisse. Le pain peut être dégusté chaud ou froid. Il est particulièrement délicieux lorsqu’il est servi encore chaud avec un peu de beurre irlandais ou de fromage.

6 Le pain se conserve plusieurs jours, surtout s’il est enveloppé dans un torchon en coton et conservé dans un placard frais et sombre.

Ciarán Cuffe

Ma mère, aujourd'hui décédée, était une Américaine de Chicago qui a rencontré mon père irlandais alors qu'il étudiait aux États-Unis, peu après la Seconde Guerre mondiale. Lorsqu'elle s'est installée en Irlande après son mariage en 1949, ses compétences en cuisine étaient rudimentaires, mais elle a rapidement appris. Elle a eu huit enfants et son pain noir irlandais était un aliment de base pour nous tou-te-s. Avec les fruits et légumes de son grand jardin, la viande et le lait du comté de Wicklow et le poisson de la mer d'Irlande, nous avions tout ce qu’il fallait pour manger. Il y avait encore peu d'aliments transformés à l'époque, et les ingrédients frais directement issus des campagnes irlandaises nous donnaient l'énergie nécessaire pour jouer dans les champs autour de notre maison. Je me souviens que des cousins américains en visite chez nous avaient été très surpris par la saveur des carottes et des pois frais du jardin de ma mère. Elle pratiquait le jardinage en bio, bien avant que ce concept ne prenne de l'ampleur.

15 Soupes et entrées À table avec les Verts
Ireland
Ciarán Cuffe

Jordi Solé and Diana Riba i Giner

Catalogne-Espagne

COCA DE RECAPTE

Galette catalane aux légumes grillés

4 45' 30'

Ingrédients

Pour la pâte↘

500 g de farine de blé, si nécessaire sans gluten (p. ex. farine de pois chiches)

30 g de levure

1 pincée de sel

250 g d’eau chaude

100 ml d’huile d’olive

Pour la garniture↘

Légumes au choix (les plus typiques sont les oignons, les aubergines et les poivrons)

En option↘ Saucisses

Anchois

Jordi Solé and Diana Riba i Giner

Préparation

1 Commencer par préparer la pâte : mélanger tous les ingrédients sauf l’huile d’olive et pétrir la pâte jusqu’à ce qu’elle ait une consistance ferme. Couvrir la pâte d’un linge et la laisser reposer dans un endroit chaud (20 à 40 °C) pour qu’elle puisse lever.

2 Après au moins trois heures, travailler à nouveau la pâte - cette fois avec l’huile, jusqu’à ce que celle-ci soit complètement incorporée et que la pâte ait une consistance lisse. Couvrir ensuite la pâte et la laisser reposer pendant 30 minutes supplémentaires.

3 Pendant que la pâte repose, lavez les poivrons et les aubergines et épluchez les oignons. Ensuite, selon les goûts, faire griller les légumes à la poêle ou les faire griller au four ou sur le barbecue. Dès qu’ils sont cuits, épluchez les poivrons et les aubergines et coupez le tout en lanières.

4 Saupoudrer de farine une plaque de cuisson ou la recouvrir de papier sulfurisé. Humecter les mains avec de l’huile et étaler la pâte sur la plaque de cuisson. Répartir les ingrédients grillés par dessus. Arroser d’huile et assaisonner de sel.

5 Préchauffez le four à 160 °C et faites cuire pendant 30 minutes.

Le Coca de recapte est un plat traditionnel catalan. Il s'agit d'une pâte fine qui peut être garnie de ce que l'on a sous la main : légumes (généralement grillés, les classiques catalans), poisson ou viande. Dans certaines régions de Catalogne, les champignons font également partie de la recette. La clé de la coca de recapte est la tradition du "recapte", ou rassemblement. Traditionnellement, la coca était fabriquée dans le four du village. Les habitants apportaient les ingrédients qu'ils avaient récoltés dans leurs jardins et le boulanger préparait la pâte et la cuisait. Ce délicieux repas est parfait pour utiliser vos restes et cuisiner en famille ou entre amis. Alors prenez vos ingrédients, mettez la main à la pâte et… "bon profit" !

17 Soupes et entrées À table avec les Verts

Alviina Alametsä Finlande

TACOS AUX HARICOTS NOIRS

4 15' 45'

Ingrédients

800 g de haricots noirs en boîte (avec le liquide)

7 avocats

3 oignons doux

6 tomates

5 piments jalapeño verts

Tacos au maïs

Coriandre et jus de citron vert pour servir

Conseil↘

Les quantités d’ingrédients peuvent être modifiées à volonté.

Préparation

1 Faire bouillir les haricots noirs dans une casserole pendant environ 30 minutes, puis les réduire en purée.

2 Écraser les avocats à la fourchette, puis couper le reste des ingrédients en petits dés et réserver. Pour le guacamole, mélanger les avocats mis de côté avec un des oignons coupés en dés, deux des tomates et deux jalapeños.

3 Mélanger les autres ingrédients coupés en dés pour obtenir un simple «pico de gallo» (salsa fraîche).

4 Faire chauffer les tacos de maïs dans une poêle, puis remplir chaque tacos avec la purée de haricots noirs, le guacamole et le pico de gallo. Assaisonner de coriandre et de jus de citron vert selon les goûts.

Alviina Alametsä

Cette recette me vient de mon compagnon, qui l'a apprise lors de son séjour au Mexique. Ce que j'aime le plus, c'est sa simplicité et sa polyvalence. Vous pouvez par exemple remplacer le guacamole par des restes de légumes pour un dîner rapide en semaine. Elle convient également à de nombreux régimes alimentaires puisqu'elle est vegan et sans gluten. De plus, la recette peut facilement être adaptée pour un groupe plus important.

19 Soupes et entrées À table avec les Verts

Rosa D‘Amato Italie

TARTINE RUSTIQUE À L'ITALIENNE

gratinée à la tomate et à la mozzarella

30' 20'

Ingrédients

Lait

Pain rassis

Huile d’olive

Sauce tomate

Sel

Mozzarella

Origan/Basilic

Préparation

1 Verser le lait dans un bol. Couper le pain rassis en tranches et le placer ensuite dans le saladier pour qu’il absorbe le lait. Déposer ensuite les tranches de pain sur une plaque de cuisson. Entre-temps, verser un peu d’huile d’olive dans une poêle et, dès qu’elle est chaude, ajouter la sauce tomate avec une pincée de sel. Laissez cuire à feu doux pendant environ 15 minutes.

2 Verser maintenant la sauce tomate sur les tranches de pain et déposer une tranche de mozzarella sur chacune d’elles. Selon les goûts, on peut également ajouter un peu d’origan ou quelques feuilles de basilic.

3 Enfournez la plaque, faites cuire à 180 °C pendant 15 à 20 minutes et voilà, un en-cas savoureux !

Rosa D‘Amato

Quand je pense à ce plat, je me rappelle encore l'odeur de la cuisine de ma mère ! Quand j'étais enfant, elle préparait cette recette chaque fois qu'il restait du pain rassis à la maison. Comme par magie, elle le transformait en un délicieux repas pour toute la famille. Mais en plus d'être un régal, ce plat est aussi super utile contre le gaspillage alimentaire. Le bonheur est dans les petites choses, et dans ce cas précis, le résultat vous mettra l'eau à la bouche !

21 Soupes et entrées À table avec les Verts

LA NOURRITURE, C' EST LA VIE. NE LA GASPILLEZ PLUS !

24
Petite pause

88 millions de tonnes. C’est la quantité de nourriture qui est gaspillée chaque année dans l’Union européenne. Cela représente environ 2 800 kilogrammes qui finissent à la poubelle chaque seconde, que ce soit juste après la récolte, pendant la transformation, dans le commerce de gros, dans les restaurants ou dans nos foyers. Les déchets alimentaires sont présents tout au long du parcours d’un produit, depuis le sol jusqu’à notre assiette. Une grande partie de ces aliments est encore comestible, voire fraîche. En outre, plus de la moitié des «déchets» proviennent des ménages. L’Européen moyen jette environ 70 kilogrammes de nourriture par an, alors qu’environ 800 millions de personnes dans le monde ne mangent pas à leur faim.

Cependant, le gaspillage alimentaire n’est pas seulement un problème social, il montre aussi à quel point nous avons perdu le contact avec notre nourriture - et avec le travail des agriculteurs qui contribuent à la produire. En outre, nous causons d’énormes dégâts à notre environnement. Lorsque nous jetons des aliments comestibles à la poubelle, nous gaspillons des ressources importantes dont dépend notre système alimentaire, telles que la terre, l’eau, l’énergie ou la biodiversité. En termes d’impact sur le climat, nos déchets alimentaires dépassent même ceux de l’industrie aéronautique : jusqu’à 10 %

des gaz à effet de serre mondiaux sont imputables aux déchets alimentaires.

En somme, s’attaquer au problème du gaspillage alimentaire est une condition essentielle pour bâtir un système alimentaire durable. L’Union européenne a déjà pris un certain nombre d’engagements en ce sens, notamment dans le cadre de la stratégie «De la ferme à la table», qui vise à ouvrir la voie à un système alimentaire durable, du sillon à la marmite. L’un de ses objectifs est justement de réduire le gaspillage alimentaire, car il est grand temps de passer à l’action. L’UE ne peut rester en deçà de l’objectif mondial de réduction de 50 % des déchets alimentaires, qu’elle soutient dans le cadre des «Objectifs de développement durable» des Nations unies pour 2030. Nous sommes déterminés à pousser pour la mise en place d’un cadre juridique solide afin qu’un jour, le moins de nourriture possible finisse à la poubelle.

La lutte contre le gaspillage alimentaire nous concerne tous, qu’il s’agisse des décideurs politiques, des agriculteurs, des commerçants ou, enfin et surtout, des consommateurs. Les délicieuses recettes de ce livre de cuisine montrent comment donner, à la maison, une dernière chance à vos restes. Cela permet d’économiser de l’argent et c’est bon pour notre planète - alors n’hésitons pas !

Voici quelques conseils pratiques pour y parvenir facilement:

● Planifiez vos courses avant de les faire. Faites une liste de tous les ingrédients et - c’est le plus difficile - tenezvous-en à cette liste !

● Les fruits et légumes peuvent être sauvés de la décharge en les mettant en conserve, en les séchant ou en les congelant. De cette façon, vous pourrez profiter de vos produits d’été même pendant l’hiver.

● Vous partez en vacances, mais votre réfrigérateur est encore à moitié plein ? Partagez le surplus de vos courses avec vos amis, votre famille, vos voisins ou par le biais d’initiatives sociales : tout le monde sera ravi !

● Saviez-vous que les fruits et légumes tordus et imparfaits finissent généralement à la poubelle avant même d’atteindre les rayons du magasin ? Montrez l’exemple en achetant consciemment des légumes «moches» ! Vous en trouverez par exemple sur les marchés de producteurs.

● Regardez, sentez et goûtez avant de jeter ! Une date de péremption dépassée ne signifie pas nécessairement que l’aliment est avarié. Toutefois, faites attention à la date limite de consommation du poisson et de la viande, pour éviter toute intoxication ?

● Les aliments se conservent plus longtemps s’ils sont stockés correctement. Considérez les différentes «zones climatiques» du réfrigérateur comme un guide pour savourer vos aliments plus longtemps.

25 À table avec les Verts

Martin Häusling Allemagne

CRÈME DE FROMAGE FONDU

à partir de restes de fromage

4 10' 15'

Ingrédients

75 ml de crème douce

75 g de parmesan

75 g de fromage à pâte dure

75 g de fromage harzer

100 g de beurre

Cumin

½ cuillère à café de bicarbonate de soude

2 cuillères à soupe de crème fraîche

Préparation

1 Chauffer la crème dans une casserole et y faire fondre le fromage à basse température en remuant constamment. Ajouter le beurre et le cumin selon le goût. Continuer à mélanger jusqu’à ce que le mélange soit bien lisse.

2 Retirer du feu et incorporer le bicarbonate de soude et la crème. Verser dans un saladier et laisser refroidir. Le délicieux fromage à pâte cuite est prêt.

3 Délicieux sur du pain de campagne frais avec de la ciboulette et des oignons de printemps, mais peut également être utilisé pour gratiner.

Suggestion↘

Il est très facile de cuisiner une délicieuse crème à partir de vos restes de fromages à pâte dure. Il est possible de varier les types de fromage utilisés et les quantités. Selon le fromage, le goût sera parfois plus fort ou plus doux. En Hesse, c'est traditionnellement fait avec du Handkäse ou du Harzer Käse.

Martin Häusling

Le pâturage des bovins - et donc l'élevage laitier - sera encore longtemps au cœur de notre approvisionnement alimentaire. Le pâturage permet de préserver des écosystèmes particuliers et, dans de nombreuses régions, c’est la seule activité possible, soit parce que le terrain est trop escarpé ou parce que le sol ne convient pas aux cultures arables. Les prairies jouent un rôle important dans le stockage du CO2, en particulier lorsqu'elles sont anciennes et qu'elles ne sont plus converties en terres arables. Alors, continuez à apprécier la variété des fromages qui en sont issus!

27 Soupes et entrées À table avec les Verts

Niklas Nienaß

Allemagne

PIEROGI À L' AIL DES OURS

Ingrédients

Pour la pâte à pierogi↘

420 g de farine de blé (type 550)

250 ml d’eau

Pour la farce↘

150 g d’ail des ours frais ou - si ce n’est pas la saison de l’ail des ours - d’épinards

300 g de fromage blanc dur (ou de feta)

1-2 cuillères à café d’eau

Sel Poivre

Pour l’assaisonnement↘

250 g de crème aigre

Aneth

Préparation

1 Mélanger l’eau et la farine et pétrir abondamment. Continuer à pétrir et à étirer plusieurs fois jusqu’à ce que le gluten se soit bien développé et que la pâte soit lisse. Couvrir et mettre au réfrigérateur pendant au moins 30 minutes.

2 Pour la farce, hachez finement l’ail des ours et mélangez-le au fromage blanc. Saler, poivrer et ajouter un peu d’eau pour rendre le mélange onctueux. Laisser reposer un peu.

3 Sortir la pâte du réfrigérateur et l’étaler. Pas trop fine, sinon les pierogi se déchirent trop vite. Découper des cercles d’environ six centimètres de diamètre à l’aide d’un verre ou d’un objet similaire. Garnir ces cercles d’une cuillère à café de farce, les rabattre et presser les bords avec une fourchette.

4 Faire cuire les pierogi dans de l’eau chaude salée pendant environ cinq minutes. Lorsqu’ils remontent à la surface, ils sont prêts. On peut encore les faire revenir dans un peu de beurre.

5 Pour la sauce, relever la crème acidulée d’un demi-bouquet d’aneth. Servir le tout ensemble.

Niklas Nienaß

Sortez dans la nature ! Pour moi, une journée en forêt est toujours enrichissante. Cela réduit mon stress, j'apprends de nouvelles choses sur la faune et la flore et, dans l'idéal, j'ai quelque chose de spécial et de frais dans mon assiette, dans ma tasse ou dans mon verre le soir. En effet, lorsque je suis dans la nature, je ramasse toujours des herbes et des champignons. Cela me fait parfois réfléchir à la quantité de nourriture et d'épices que la nature nous offre. Cette recette est une variante du classique d'Europe de l'Est, adaptée aux masses d'ail des ours que l'on trouve dans la forêt au printemps. Je ne peux que recommander à tout le monde de s'impliquer dans la "chasse végétarienne", car elle implique un changement de perspective : ce n'est pas nous qui soutenons la nature, mais la nature qui nous soutient. Bien entendu, il faut toujours être prudent lors de la cueillette des herbes et des champignons. L'ail des ours peut être confondu avec le muguet vénéneux. Mais en y regardant de plus près, il est très facile de les différencier. Et sinon, vous pouvez commencer par les plus évidentes : le lierre terrestre, l'ortie ou le plantain sont faciles à reconnaître et sont toujours un bon complément pour une salade, c’est plein de goût et c’est bon pour l’organisme.

29 Soupes et entrées À table avec les Verts
4 45' 5'

Nicolae Ștefănuță Roumanie

BULZ

Boulettes de polenta au fromage de brebis

4 35' 30'

Ingrédients

720 ml d’eau

1 pincée de sel

150 g de polenta

100 g de beurre

250 g de fromage de brebis (Burduf ou Telemea)

Accompagnements↘

250 g de crème aigre Œufs

Préparation

1 Dans une grande casserole, portez de l’eau à ébullition et ajoutez une pincée de sel. Verser lentement la polenta dans l’eau bouillante. Remuer rapidement pour éviter les grumeaux. Faites cuire pendant 15 à 20 minutes en remuant constamment.

2 La polenta devient très épaisse à la cuisson. Elle est prête lorsqu’elle se détache facilement de la casserole. Verser la polenta sur une assiette ou un plateau en bois et laisser refroidir.

3 Prenez un morceau de polenta de la taille d’un poing et formez une boule (de la taille d’une pomme moyenne). Former un creux dans la boule pour y placer la farce. Ajoutez du beurre et des morceaux de fromage de brebis dans le creux et refermez ensuite la boule. La farce doit être entièrement enfermée.

4 Badigeonner les boulettes de beurre fondu et les placer sur le grill ou directement sur le charbon de bois jusqu’à ce qu’elles deviennent croustillantes en surface.

5 Servir avec une généreuse portion de crème aigre et de beurre et garnir d’un œuf au plat.

Nicolae Ștefănuță

Cette recette me rappelle les racines de ma famille en Transylvanie. Le bulz est une boulette simple, mais très consistante, faite de polenta et d'un fromage de brebis appelé burduf. Il est traditionnellement fabriqué par des bergers dans les montagnes des Carpates. À travers cette recette, j’espère donner l’envie aux citoyen-ne-s européen-ne-s de découvrir le terroir des montagnes de Transylvanie.

avec les Verts

31 Soupes et entrées À table

BOULETTES DE BRETZEL

4 30' 10'

Ingrédients

250 g de bretzels

1 oignon

1 cuillère à soupe de beurre

150 ml de lait

1 pincée de sel

1 pincée de poivre

1 cuillère à café de noix de muscade

1 petit bouquet de persil

100 ml de crème fraîche

ou de fromage blanc

2 œufs

Préparation

1 Couper les bretzels non salés en fines tranches et les mettre de côté. Épluchez l’oignon et coupez-le en petits dés. Chauffer ensuite le beurre dans une casserole et y faire revenir brièvement l’oignon. Verser le lait et assaisonner le tout avec du sel, du poivre et de la noix de muscade fraîchement râpée et porter brièvement à ébullition.

2 Verser le mélange de lait et d’oignons sur les bretzels coupés et laisser reposer pendant environ 15 minutes. Laver le persil et le hacher finement. L’ajouter au mélange de bretzels avec la crème fraîche et les œufs et mélanger le tout pour obtenir une pâte.

3 Avec les mains humides, former des quenelles de la taille d’une pêche et les faire cuire dans de l’eau bouillante salée.

4 Servir en accompagnement d’un plat, et ou avec une sauce aux champignons ou du beurre.

33 Soupes et entrées À table avec les Verts

Pär Holmgren

Suède

KROPPKAKOR

Boulettes de pommes de terre farcies suédoises

4 40' 10'

Ingrédients

1 kg de pommes de terre, cuites

1 œuf

90-120 g de farine de blé

1 cuillère à café de sel

Farce↘

400-500 g de girolles, fraîches ou séchées

Faire tremper les champignons séchés

pendant env. 30 minutes

1 oignon

1 gousse d’ail

Huile

Beurre

Sel

Poivre

2-3 brins de thym frais

Accompagnements↘

Airelles rouges

Beurre noisette

Préparation

1 Commencer par la farce : pour cela, couper grossièrement les girolles (les champignons de Paris ou les shiitakes conviennent également). Éplucher et hacher finement l’oignon et l’ail.

2 Chauffer une poêle avec un peu d’huile et faire revenir les champignons jusqu’à ce que le liquide se soit évaporé. Ajouter une noisette de beurre et l’oignon et faire dorer le tout. Assaisonner de sel et de poivre. Effeuiller le thym de la branche et l’ajouter. Réserver la farce pour l’instant.

3 Peler les pommes de terre cuites et les laisser refroidir, puis les passer au presse-purée dans un grand saladier. Ajoutez l’œuf à la masse de pommes de terre et pétrissez avec les mains, ajoutez la farine petit à petit et assaisonnez de sel. Étendre la pâte sur un plan de travail fariné et l’étirer dans la longueur, puis la diviser en douze à quatorze morceaux.

4 Faire un creux dans chaque boulette et y mettre environ une cuillère à soupe de farce. Presser la pâte et la rouler en boules.

5 Dans une grande casserole, portez à ébullition deux litres d’eau avec un peu de sel. Faire cuire les quenelles jusqu’à ce qu’elles flottent à la surface. Les retirer à l’aide d’une écumoire.

6 Servir avec des airelles rouges et du beurre noisette. Les kroppkakor sont également parfaits pour être sautés le lendemain. Pour ce faire, couper les boulettes en deux et les faire dorer dans du beurre.

Pär Holmgren

Enfant, j'ai passé quelques étés sur l'île d'Öland, et je me souviens avoir mangé le traditionnel kroppkaka au début des années 70 - même si je me souviens surtout des fraises qui l’accompagnaient ! Ce plat, autrefois cuisiné pour l’essentiel dans les familles pauvres, est devenu un élément important du patrimoine et de la tradition locale. En outre, au cours des dernières années et décennies, un certain nombre de restaurants à Öland (et dans d'autres régions du sud-est de la Suède) se sont spécialisés dans le service de différentes variantes de kroppkaka. On en trouve notamment des versions végétariennes, comme la recette que je vous propose, et on peut même le cuisiner en mode vegan.

35 Soupes et entrées À table avec les Verts

Tilly Metz

Luxembourg

PIEROGI

4 45' 5'

Ingrédients

Pour la pâte↘

250 g de farine de blé

100-150 ml d’eau tiède ½ cuillère à café de sel

Farce↘

1 oignon

180 g de champignons frais

2 cuillères à soupe de beurre végétal

120 g de choucroute

Sel Poivre

Herbes aromatiques au choix

Accompagnements↘

200 g de yaourt végétal

5 cornichons ou autres légumes au vinaigre

50-100 g d’oignons frits

Préparation

1 Pour la pâte, mélangez tous les ingrédients dans un saladier. Pétrir la pâte jusqu’à ce qu’elle soit lisse. Cela peut prendre jusqu’à 10 minutes. Ensuite, laissez la pâte reposer pendant 20 minutes.

2 Pour la farce, couper grossièrement l’oignon et les champignons. Faire chauffer un peu de beurre dans une poêle haute et y faire revenir l’oignon. Après quelques minutes, ajouter les champignons pendant environ cinq minutes. Pour finir, incorporer la choucroute. Goûter et assaisonner avec du sel, beaucoup de poivre et des herbes de ton choix. Ensuite, à l’aide d’un hachoir, hacher encore plus finement la farce.

3 Étalez la pâte sur une surface farinée. Découper des cercles à l'aide d'un emporte-pièce ou d'un verre, ou les découper au couteau. Déposer une cuillère à café de farce sur la pâte et humidifier légèrement les bords avec de l'eau. Refermer les cercles de pâte et appuyer fermement. Si l'on appuie encore une fois sur les bords avec le dos d'une fourchette, ils devraient bien tenir.

4 Faites chauffer une casserole d’eau salée et faites-y mijoter les pierogi pendant deux à trois minutes, jusqu’à ce qu'ils remontent à la surface. Egouttez-les et servez-les avec du yaourt végétal, un cornichon et des oignons frits.

Tilly Metz

Mon pays d'origine, le Luxembourg, est un petit pays où se rencontrent des gens de toute l'Europe, y compris de Pologne, l'un des pays d'Europe centrale, orientale et du Sud-Est où les pierogi sont un véritable plat national. Un ami polonais en a cuisinés pour moi pour la première fois il y a quelques mois. Depuis, je pourrais manger ce plat toutes les semaines ! Surtout, les pierogi sont très faciles à préparer sans produits animaux et avec des restes d'ingrédients, comme la choucroute ou les champignons. Ils sont donc non seulement bons pour notre environnement et notre estomac, mais ils sont aussi faits sans souffrance animale ! Bon appétit !

37 Soupes et entrées À table avec les Verts

BRAMBORÁČKY

Galettes de pommes de terre

1 30' 15'

Ingrédients

2 pommes de terre moyennes

1 œuf

1-2 cuillères à soupe de farine de blé, si nécessaire sans gluten (p.ex. farine de pois chiches)

1 gousse d‘ail

Sel Poivre

Marjolaine

Huile

Facultatif↘ flocons de piment

Préparation

1 Épluchez les pommes de terre et râpez-les finement. Pour que les galettes soient particulièrement croustillantes, lavez les pommes de terre râpées à l‘eau afin d‘en retirer l‘amidon. Pour cela, plongez les pommes de terre dans l‘eau, égouttez-les après quelques minutes et absorbez le plus d‘humidité possible avec un torchon.

2 Ensuite, mettre dans un bol un œuf (par portion), environ une ou deux cuillères à soupe de farine, une gousse d‘ail râpée, du sel, du poivre et de la marjolaine selon les goûts. Ceux qui aiment les plats plus épicés peuvent ajouter des flocons de piment à ce moment-là.

3 Bien mélanger tous les ingrédients.

4 Pour faire frire le mélange, verser suffisamment d‘huile neutre dans une poêle pour en recouvrir le fond. Le mieux est d‘utiliser une poêle en fonte. Une fois l‘huile chauffée, verser quelques cuillères à soupe du mélange dans la poêle pour former environ trois petites galettes de pommes de terre. Dès que les bords sont dorés, retournez-les délicatement et poursuivez la cuisson jusqu‘à ce qu‘elles atteignent le degré de cuisson souhaité.

5 Les galettes de pommes de terre peuvent être dégustées seules ou en accompagnement. Elles sont particulièrement délicieuses lorsqu‘elles sont servies avec de la crème aigre et des oignons nouveaux.

Marcel

De nos jours, il est relativement facile de trouver à Prague des restaurants proposant une sélection de plats végétariens ou même végétaliens. Mais cela n'a pas toujours été le cas. Il n'y a pas si longtemps, les végétariens de République tchèque devaient choisir entre deux plats de base lorsqu'ils sortaient au restaurant : le fromage frit et les crêpes de pommes de terre (bramboráčky). Ces deux plats sont frits, malsains...et incroyablement savoureux, surtout lorsqu'ils sont accompagnés de la boisson nationale tchèque : la bière ! La situation a changé, mais je ne peux résister à l'un de ces deux plats de temps en temps. Avec seulement quelques ingrédients et préparés en quelques minutes, c'est le repas bon marché par excellence. Et mine de rien, c'est aussi un plat durable.

39 Soupes et entrées À table avec les Verts

ENCORE UN PEU DE LENTILLES ?

42
Petite pause

«Vous êtes ce que vous mangez» est un dicton bien connu à propos du lien entre alimentation et santé. Mais ce que vous mangez a également une incidence sur l’état de notre planète. Vous pourriez ainsi améliorer votre santé et réduire votre impact sur l’environnement, rien qu’en adoptant un régime alimentaire plus végétal.

Aujourd’hui, un-e Européen-ne mange en moyenne plus d’un kilo de viande par semaine. Pendant longtemps, on nous a raconté qu’un «vrai» repas se composait principalement de viande, le reste n’étant que des accompagnements. Or, une consommation excessive de viande n’est ni efficace, ni saine, ni durable : en moyenne quatre calories de plantes et céréales comestibles pour l’homme sont nécessaires pour produire une calorie de produit d’origine animale.

La production de toutes ces céréales nécessite de mettre en culture des terres qui pourraient être utilisées plus efficacement pour l’alimentation humaine. Et cela a souvent un impact néfaste sur les écosystèmes. Exemple : la production de soja, importé d’Amérique latine pour l’alimentation animale, a depuis des années pour conséquence la destruction de forêts tropicales, afin d’en cultiver toujours plus. Les aliments d’origine animale ont donc tendance à émettre plus d’émissions de gaz à effet de serre et à utiliser plus d’eau que les régimes d’origine végétale. L’élevage intensif est aussi à l'origine d'une pollution et d'une perte de biodiversité très importantes. C'est pourquoi substituer des aliments d’origine végétale aux produits

d’origine animale a un impact positif. Si nous réduisions de moitié notre consommation de produits d’origine animale dans l’UE, nous pourrions réduire de 25 à 40 % les émissions de gaz à effet de serre provenant de l’agriculture !

En outre, les végétaux sont bons pour la santé : les personnes qui adoptent un régime alimentaire à base de végétaux dès leur plus jeune âge sont moins susceptibles de souffrir de maladies cardiovasculaires. Certaines plantes comme les noix, les olives ou les tournesols fournissent des graisses saines, car plus facilement éliminées par notre organisme. Les fruits et les légumes fournissent des vitamines et des minéraux, et les plantes sont riches en protéines. Ainsi une tasse de lentilles apporte autant de protéines et de calories qu’un petit pâté de bœuf, mais plus de calcium, de potassium et de magnésium. Riches, les légumineuses sont aussi saines : dans les champs, elles fixent l’azote pour fertiliser les sols.

Plus de plantes dans notre alimentation, c’est donc la clé d’un système alimentaire durable. Et en encourageant la production de plantes protéiques, en élevant moins d’animaux mais dans de meilleures conditions, notre alimentation dépendra moins des importations. Et pour qu’elle soit accessible à tou-te-s, nous nous battons pour un revenu décent et la sécurité sociale de l’alimentation, mais aussi pour une réduction des taxes sur les aliments sains tels que les légumes et les fruits.

Quant à vous, voici ce que vous pouvez faire de votre côté :

● Mangez des légumes ! Il y a beaucoup d’espèces différentes disponibles en Europe - et encore plus de variétés. Avec 22 000 variétés de légumes et 12 500 variétés de fruits, il est impossible de s’ennuyer !

● Tout le monde a besoin de protéines, environ 50 à 60 grammes par jour. Vous en trouverez beaucoup dans les noix, ou dans les lentilles, les pois, les pois chiches et les haricots, ainsi que dans de nombreux autres végétaux. De nombreux grains entiers, comme le boulgour, l’avoine et le sarrasin, ont également une teneur élevée en protéines et sont bons pour vos intestins.

● Nous avons tou-te-s du mal à changer nos habitudes. Voici quelques exemples simples et naturels, qui peuvent s’avérer plus économiques - et qui ne nécessitent pas de substituts hautement transformés :

• Le tofu, le tempeh et les champignons peuvent remplacer la viande. Les haricots et les légumineuses conviennent

• Les graines de lin écrasées peuvent remplacer l’œuf pour obtenir des mélanges collants ou denses, comme la pâte

• Vous pouvez fouetter de l’aquafaba (l’eau de votre boîte de pois chiches ou de haricots, ou l’eau utilisée pour les faire tremper et bouillir) à la place des blancs d'œufs fouettés.

43 À table avec les Verts
46

PLATS PRINCIPAUX

47 Chapter here À table avec les Verts

Michèle Rivasi

France

RAVIOLES DE ROYANS

à la crème de parmesan

4 45' 5'

Ingrédients

Pour la pâte des ravioles↘

6 œufs

600 g de farine de blé

Pour la farce↘

2 bouquets de persil

125 g de beurre

2 œufs

250 g de fromage à pâte molle (lait de chèvre ou de brebis)

250 g de gruyère (comté ou emmental)

Pour la crème↘

8 cuillères à soupe de crème fraîche

8 cuillères à soupe de parmesan, râpé

Sel

Poivre

Quelques brins de ciboulette

Préparation

1/2

1 Commencer d’abord par la farce, car elle doit reposer une journée au réfrigérateur. Hacher finement le persil et le faire revenir dans une poêle avec du beurre. Retirer ensuite du feu et ajouter les œufs, le fromage à pâte molle râpé et le gruyère, du poivre et du sel. Bien mélanger et passer le tout (par exemple à l’aide d’une petite cuillère). Laisser reposer pendant une journée dans un endroit frais.

2 Le lendemain, préparez la pâte pour les ravioles. Pour cela, mélanger les œufs et la farine et pétrir la pâte jusqu’à ce qu’elle soit lisse. Laisser ensuite reposer la pâte pendant 30 minutes. Sur une surface farinée, bien étaler la pâte à ravioles avec un rouleau à pâtisserie et lui donner la forme d’un ou de plusieurs rectangles allongés.

3 Verser la garniture dans une poche à douille et en faire des petits tas espacés d’environ un doigt sur le rectangle de pâteavec précaution, à intervalles réguliers.

4 Recouvrir soigneusement le deuxième morceau de pâte, puis presser la pâte avec les doigts autour de la farce. Découper ensuite des rectangles de ravioles d’environ quatre à cinq centimètres à l’aide d’une roulette à pâtisserie.

49 Plats principaux À table avec les Verts

RAVIOLES DE ROYANS

5 Verser la crème fraîche dans une casserole et la mélanger avec le parmesan et un peu de poivre. Chauffer le mélange à feu doux jusqu’à obtenir une masse homogène.

6 Mettre les plaques de ravioles dans une casserole d’eau salée frémissante. Pendant la cuisson, remuer très délicatement pour séparer les ravioles les unes des autres. Dès qu’elles remontent à la surface au bout d’une ou deux minutes, retirez-les avec une écumoire. Pour servir, placez-les dans un plat.

7 Laver et couper la ciboulette en petits morceaux. Verser la sauce à la crème de parmesan sur les ravioles et parsemer de ciboulette.

Voici un délicieux plat pas cher, facile à réaliser et végétarien, typique de chez moi, dans le Dauphiné, territoire de la région Rhône-Alpes qui englobe la Drôme et le Vercors. Cette spécialité gourmande se compose de petites pâtes fourrées aux fromages, accompagnées de ciboulette, de fenouil et d’une sauce à la crème au parmesan ou aux morilles pour donner encore plus de goût. Des variantes avec du saumon ou des courgettes existent également.

table avec les Verts

51
principaux À
Plats
2/2

Jakop Dalunde Suède

NOUILLES MISO

4 20' 5'-8'

Ingrédients

300 g de pâtes

80 g de beurre

3 gousses d’ail

2 cuillères à soupe de pâte de miso blanche

50 g de parmesan

1 bouquet de persil

1 citron

Sel

Poivre

Huile d’olive

Préparation

1 Choisir les pâtes de son choix et les cuire jusqu’à ce qu’elles soient al dente, puis récupérer l’eau des pâtes.

2 Faire fondre le beurre dans une grande poêle. Peler l’ail et le couper en dés, puis le faire revenir pendant quelques minutes sans le faire brunir.

3 Ajoutez la pâte miso et battez le tout. Ajouter ensuite environ 200 ml d’eau de cuisson des pâtes, puis les pâtes. Ajouter le parmesan râpé en remuant.

4 Pour finir, ajouter le persil finement haché et le zeste d’un citron. Saler et poivrer selon les goûts et affiner avec du parmesan et un peu de bonne huile d’olive.

Jakop Dalunde

À chaque bouchée, la saveur umami du miso se marie merveilleusement avec l'éventail des épices asiatiques, faisant de ce plat de pâtes une véritable symphonie de saveurs.

53 Plats principaux À table avec les
Verts

Rasmus Andresen

Allemagne

POÊLÉE DE NOUILLES ET DE LÉGUMES

4 10' 15'

Ingrédients

½ poivron

½ courgette

Petites tomates

½ bloc de tofu (100 g)

Huile

250 g de spaghettis

Pour la sauce↘

150 ml de crème végétale pour la cuisson

1 cuillère à soupe de sauce soja

1 cuillère à café de paprika en poudre

Sel Poivre

Préparation

1 Porter l’eau à ébullition avec une pincée de sel. Pendant ce temps, couper les légumes et le tofu en petits cubes. Faire chauffer l’huile dans une poêle.

2 Mettre les nouilles dans l’eau bouillante. Faire revenir les légumes et le tofu dans la poêle et, après quelques minutes, réduire légèrement la température.

3 Ajouter une partie de l’eau des nouilles aux légumes et au tofu. Laisser cuire un moment.

4 Mélanger la crème de cuisson végétalienne avec la sauce soja, le paprika en poudre, le sel et le poivre. Selon les besoins et les préférences, il est possible d’ajouter d’autres épices.

5 Égoutter les spaghettis dès qu'ils sont prêts. Lorsqu'il ne reste plus qu'un peu d'eau dans les légumes, ajouter les spaghettis et la sauce. Avant de servir, réchauffez encore un peu pour que la sauce soit également chaude.

Rasmus Andresen

Le gaspillage alimentaire est un problème majeur dans notre société. Il nous faut apprendre à utiliser les ressources de notre planète avec parcimonie et de manière durable. 1,3 milliard de tonnes de nourriture est gaspillée chaque année ! Cela a un impact négatif sur l'environnement et le changement climatique, ainsi que sur l'économie et la justice sociale. Avec mes ami-e-s du groupe des Verts/ALE au Parlement européen, nous aimerions mettre en place des ressources propres pour le budget de l’UE, pour réduire le gaspillage alimentaire. Le mécanisme serait simple : les États membres seraient tenus de payer des contributions financières pour leurs propres déchets alimentaires. Notre objectif, ce serait donc de les inciter à prendre des mesures pour la réduction des déchets alimentaires.

55 Plats principaux À table avec les Verts

Kira Marie Peter-Hansen

Danemark

PIZZA AUX LÉGUMES

4 30' 20'-25'

Ingrédients

Pour la pâte↘

250 g de farine de blé (type 550)

150 ml d’eau tiède

½ cube de levure (20 g)

1 cuillère à café de sel

1 cuillère à soupe d’huile d’olive

Un peu de farine pour pétrir

Pour la garniture↘

500 g de tomates

1 gousse d’ail

1 petit oignon

2 cuillères à soupe d’huile d’olive

Sel

Poivre

½ cuillère à café d'origan

Environ 800 g de légumes mélangés (p. ex. brocolis en bouquets, petites courgettes, poivrons rouges ou jaunes, oignons de printemps, céleri)

250 g de mozzarella

Préparation

1 Pour la pâte, verser la farine dans un saladier et y creuser un puits. Prélever quelques cuillères à soupe d’eau tiède et les mélanger dans une tasse avec la levure émiettée. Verser dans le puits, saupoudrer d’un peu de farine prélevée sur les bords et laisser lever à couvert pendant 15 minutes.

2 Émonder les tomates. Retirer le trognon et couper les tomates en petits morceaux. Peler l’ail et l’oignon et les hacher finement. Les faire revenir dans de l’huile d’olive chaude. Ajouter les tomates, saler, poivrer et assaisonner d’origan. Laisser cuire la sauce à feu doux pendant environ 15 minutes. Retirer du feu et laisser refroidir.

3 Bien mélanger la pâte à levure avec le reste d’eau tiède, le sel et l’huile d’olive. Pétrir à la main jusqu’à obtention d’une pâte lisse. Si la pâte est encore collante, ajouter un peu de farine. Abaisser la pâte en deux galettes fines d’environ 25 à 30 centimètres de diamètre et les déposer sur une plaque de cuisson recouverte de papier sulfurisé. Couvrir et laisser lever pendant 20 minutes. Préchauffez le four à 230 °C.

4 Lavez et nettoyez les légumes mélangés et coupez-les en petits morceaux ou en rondelles. Égoutter la mozzarella et la couper en dés.

5 Badigeonner les galettes de sauce tomate et les recouvrir de légumes. Répartir le fromage par-dessus et faire cuire les pizzas dans le four chaud pendant environ 20 à 30 minutes, jusqu’à ce qu’elles soient légèrement dorées sur les bords.

Kira Marie Peter-Hansen

Pour moi, la cuisine est un moyen de me détendre et de me déconnecter du travail. C'est une façon de passer du temps avec les gens que j'aime et de leur exprimer ma gratitude. Ma cuisine préférée est la cuisine italienne, c'est pourquoi j'ai naturellement voulu partager une recette de pizza - même si cela aurait tout aussi bien pu être une recette de pâtes maison !

57 Plats principaux À table avec les Verts

Alexandra Geese

Allemagne

BOUQUETS DE CHOU-FLEUR RÔTIS

4 20' 35'-40'

Ingrédients

Pour les bouquets de chou-fleur↘

1 chou-fleur

5 cuillères à soupe de farine (sans gluten) (par ex. farine de pois chiches)

200 ml de lait végétal

Un peu de sel et de poivre

Pour la marinade↘

2 tomates

2 gousses d’ail

2 cuillères à soupe d’huile d’olive

2 cuillères à soupe de sauce soja

2 cuillères à soupe de vinaigre balsamique

1 cuillère à soupe de sucre (ou de sirop d’érable)

1 cuillère à soupe de moutarde

1 cuillère à soupe de concentré de tomates

1 cuillère à café de paprika en poudre

½ cuillère à café de curcuma

Un peu de sel et de poivre

Pour les chips de feuilles de chou-fleur↘

2 cuillères à soupe d’huile d’olive

1 cuillère à café de paprika en poudre

1 cuillère à café d'herbes

1 pincée de piment en poudre

½ cuillère à café de poivre

½ cuillère à café d'ail en poudre

Alexandra Geese

Préparation

1 Coupez le chou-fleur en petits morceaux. Mélangez la farine, le sel, le poivre et le lait végétal en une pâte et incorporez-la aux morceaux de chou-fleur. Placez ensuite le chou-fleur sur une plaque de cuisson et faites-le cuire pendant environ 20 minutes à 200°C (four à convection).

2 Pendant ce temps, mettez les ingrédients de la marinade dans un mixeur et réduisez le tout en une masse homogène.

3 Pour les chips, séparer les feuilles de chou-fleur de la tige. Couper la tige en fines lamelles. Enduire les feuilles et les lanières de tige d’un peu d’huile d’olive.

4 Sortir brièvement du four les morceaux de chou-fleur cuits et les mélanger à la marinade. Placez les feuilles de chou-fleur et le pédoncule sur une deuxième plaque de cuisson et faites cuire le tout ensemble pendant 15 à 20 minutes supplémentaires, jusqu’à ce que tout soit croustillant.

5 Placez les chips de chou-fleur sur une grille pour les laisser refroidir, puis saupoudrez-les de sel et d’épices.

6 Servir avec une salade ou du riz en accompagnement.

Cette recette de chou-fleur vegan et sans gluten est sans doute l'un de mes plats préférés du moment. Les bouquets de chou-fleur épicés et les chips croustillantes faites à partir des feuilles de chou-fleur -riches en vitamines!- sont super faciles et rapides à préparer au four. Cela signifie que vous pouvez vraiment utiliser tout le chou-fleur. Les bouquets et les chips de chou-fleur sont parfaits avec du riz ou une salade fraîche d'été.

59 Plats principaux À table avec les Verts

BURGER AUX ALGUES ET À LA BIÈRE

Ingrédients

50 g de carottes

50 g de panais

50 g de courgettes

1 poivron rouge

150 g de fromage (p. ex. Tipperary Brie)

Mousse de carraghénane fraîche et algues dulse

1 gros œuf

150 g de boulgour

100 g de flocons d’avoine

2 pincées de sel marin

Bière (par exemple, la bière Comeragh Challenger de la Dungarvan Brewing Company)

50 g de farine de blé lisse, si nécessaire sans gluten (p. ex. farine de pois chiches)

Un peu de beurre ou d’huile pour la cuisson

3 oignons

4 pains à burger

3 tomates

50 g de roquette

50 g de laitue

Relish / sauces (j’ai utilisé une relish de betterave Mooncoin, une relish de chipotle Happy Pear & une relish d’oignon rouge irlandais Wexford Home Preserves)

Accompagnements↘

Soupe (j’ai utilisé la Kinsale Bay Soup)

Préparation

1 Pour la galette, réduire les carottes, les panais et les courgettes en purée et les râper, selon la forme que vous souhaitez donner à la galette. Il est également possible d’utiliser ici d’autres sortes de légumes - au moins deux différents - ou des restes de légumes. J’ai réduit en purée la carotte, le poivron coupé en dés ainsi que le panais et j’ai râpé la courgette.

2 Râper finement 50 g de fromage, par exemple un beau brie de Tipperary, dans le mélange. Ajouter ensuite l’algue séchée. On peut laisser sécher les algues fraîchement ramassées pendant la nuit ou les faire sécher au four. J’ai utilisé de la mousse de carraghénane et des algues dulse trouvées sur la plage près de chez moi. Il est important de ne prendre que la quantité dont on a besoin - une poignée suffit. Prendre une paire de ciseaux pour récolter les algues, en prenant soin de ne pas arracher les racines !

3 Lier la masse avec un œuf. Incorporer le boulgour et/ou les flocons d’avoine et ajouter deux pincées de sel marin. En outre, il est possible d’ajouter quatre cuillères à soupe d’une bière artisanale locale pour donner au burger un coup de fouet particulier. Le mélange doit avoir une belle consistance pour que l’on puisse le façonner à la main en galettes pour burgers. Saupoudrer les galettes de farine.

4 Pour faire cuire les galettes, faites chauffer la poêle et faites cuire les galettes dans un peu d’huile ou de beurre des deux côtés jusqu’à ce qu’elles soient croustillantes. J’ai fait frire les miennes dans du beurre Kerrygold.

61 Plats principaux À table avec les Verts
1/2 4 40' 15'
Grace O´Sullivan Irlande

BURGER AUX ALGUES ET À LA BIÈRE

5 Hacher quelques oignons et les faire dorer.

6 Prendre maintenant l’un des pains à burger et y déposer la galette. Couper une partie du fromage en tranches et le poser sur la galette encore chaude de manière à ce que le fromage commence à fondre légèrement. Il est temps de garnir le burger de légumes ! Pour cela, utiliser des tomates fraîches, de la roquette et de la laitue du paysan local et ajouter les oignons frits. Il ne reste plus qu’à ajouter quelques gouttes de sauce pour donner une touche finale à l’ensemble ! J’ai utilisé de la relish de betterave Mooncoin du comté de Kilkenny, une confiture d’oignons rouges irlandaise du comté de Wexford et un peu de chipotle Happy Pear du comté de Wicklow.

Suggestions de présentation↘

Servir une soupe avec les burgers - j’ai choisi une soupe de légumes de la baie de Kinsale.

Suggestion de boisson↘

Le burger peut être accompagné d’un verre de bière locale. J’ai par exemple utilisé le reste de ma Comeragh Challenger Beer de la Dungarvan Brewing Company.

Grace O´Sullivan

En tant qu'écologiste, la diversité dans l'alimentation est aussi importante pour moi que dans la nature. Lorsque j'élevais mes trois filles, j'essayais toujours de préparer la meilleure nourriture possible à partir des ingrédients dont nous disposions. J'utilisais beaucoup de produits locaux, je récoltais mes propres légumes verts dans le jardin ou je ramassais ce qui se trouvait sur la plage de ma ville natale de Tramore. Les Beer Battered Weed Burgers de ma région d'Irlande du Sud sont amusants, nutritifs et leur recette peut être adaptée à volonté ! Ils sont également basés sur des ingrédients locaux. Vous pouvez les faire avec vos propres produits ou bien soutenir un agriculteur du coin. Je vous encourage à utiliser les restes cachés au fond de votre réfrigérateur ou à faire de ce burger une occasion de découvrir les produits de votre région !

63 Plats principaux À table avec les Verts
2/2

SOUTENIR LES AGRICULTEURS, PAS

66
Petite pause
L' AGROINDUSTRIE !

La politique agricole actuelle fait passer les profits des multinationales de l’agroalimentaire avant les besoins des paysans agriculteurs. C’est ce qui explique la chute du nombre d’exploitations agricoles en Europe de plus d’un tiers entre 2005 et 2020, soit la disparition de plus de 5 millions pendant cette courte période !

Cette situation est tragique, car sans agriculture, il n’y a pas de nourriture sur nos tables. La réalité, c’est que les agriculteurs vivent constamment sous pression : ils doivent dépenser toujours plus d’argent en pesticides et en engrais, alors que les rendements et les revenus augmentent proportionnellement moins. Avant même la guerre en Ukraine, les prix des engrais minéraux avaient augmenté de 80 % en dix ans seulement. Les coûts pour les agriculteurs augmentent, mais la grande distribution leur impose des prix de vente trop faibles, qui les privent de revenus mérités. Certains agriculteurs ne parviennent même pas à couvrir correctement tous leurs coûts de production. Les prix des denrées alimentaires augmentent pour les consommateurs - et tandis que certaines entreprises réalisent des bénéfices énormes, les producteurs ne voient pas grand-chose de l’argent supplémentaire payé par les consommateurs. In fine, il en résulte un taux de suicide plus élevé chez les agriculteurs en raison d’une peur existentielle - un prix mortel que nous payons tou-te-s pour les profits de l’agro-industrie.

Un tiers du budget de l’Union européenne est directement consacré à la politique agricole commune (PAC), ce qui en fait l'une des politiques les mieux dotées. Elle devrait donc être un outil pour le changement, n’est-ce pas ? Malheureusement, la PAC ne soutient pas suffisamment les agriculteurs. Les petites structures agricoles ne reçoivent qu’une

infime partie de l’argent qui est déversé dans les champs de l’Union européenne : 80 % de l’argent va à seulement 20 % des agriculteurs. Les agriculteurs sont donc souvent confrontés à un choix difficile : agrandir leur exploitation (et souvent contracter de nouvelles dettes) ou abandonner. La dernière réforme de la PAC a certes apporté quelques améliorations cosmétiques. Mais, dans l’ensemble, rien n’a changé.

Avec une PAC tournée vers l’avenir, l’argent de l’UE pourrait soutenir les petits agriculteurs et leur contribution à la nature et à la société plutôt que les riches propriétaires terriens et l’agro-industrie. Après tout, les paysans locaux sont l’épine dorsale de la production alimentaire et de la vie rurale. Seuls des prix équitables pour leurs produits peuvent permettre d’assurer leur subsistance. En outre, le travail supplémentaire des agriculteurs qui contribuent à la protection de l’environnement doit être récompensé à sa juste valeur. De l’argent public pour des biens publics ! Entre autres exemples, le financement de conseils indépendants pourrait aider les agriculteurs à mettre en place des pratiques agro-écologiques sur leur ferme, et à se libérer de l’emprise de l’agroindustrie qui les pousse à dépenser toujours plus d’argent en intrants chimiques.

Les agriculteurs peuvent être des producteurs de denrées alimentaires de haute qualité, et bien plus encore : des promoteurs de la biodiversité et des protecteurs du climat. Ils peuvent créer des emplois de qualité, redynamiser les zones rurales, tout en préservant et restaurant les écosystèmes. Tout cela, grâce à une politique agricole enfin en prise avec notre temps - ce pour quoi nous nous battons !

La réforme de la PAC est une question politique pour les années à venir, mais vous pouvez d’ores et déjà soutenir les agriculteurs :

● Plus le chemin entre vous et l’agriculteur est court, plus il reçoit d’argent - cela signifie que chaque euro que vous dépensez à la ferme ou sur le marché pour un panier de légumes remplit le portefeuille de l’agriculteur plutôt que celui des grands supermarchés et autres intermédiaires.

● Mieux ensemble : certains agriculteurs s’organisent en coopératives et peuvent ainsi lutter ensemble pour obtenir de meilleurs prix pour leurs produits. Si vous découvrez l’existence de telles coopératives dans votre région, n’hésitez pas à les soutenir en achetant leurs produits.

● Il est essentiel que les citoyens actifs exigent des changements politiques - alors exprimez-vous, signez des pétitions et luttez pour une autre PAC!

67 À table avec les Verts

Pierrette Herzberger-Fofana

Allemagne

POULET YASSA

Ingrédients

12 citrons

2 kg d’oignons

Sel Poivre

2 gousses d’ail

½ cuillère à café de moutarde

1 poulet ou 6 cuisses de poulet ou une quantité équivalente de poisson. Les végétariens* peuvent remplacer le poulet ou le poisson par des carottes et des olives.

4 cuillères à soupe d’huile d’arachide ou de tournesol

2 cubes de bouillon africain Maggi 4 feuilles de laurier

En option↘

Olives

Carottes Œufs durs

Pierrette Herzberger-Fofana

Préparation

1 Préparez la marinade avec les citrons, les oignons, le sel et beaucoup de poivre, l'ail et les épices. Ajoutez le poulet et laissez reposer au moins cinq à six heures au réfrigérateur. Il est préférable de laisser le poulet reposer toute la nuit pour qu'il ait plus de goût.

2 Retirer le poulet de la marinade et le faire griller au four pendant environ 30 minutes, jusqu’à ce que les morceaux soient bien dorés.

3 Au bout de 15 minutes, verser le reste de l’huile dans une poêle, y ajouter les oignons et les faire revenir doucement pendant dix à quinze minutes. Ajouter le reste de la marinade et deux cubes de bouillon.

4 Autrefois, on ne mettait pas de légumes dans la sauce yassa. Aujourd’hui, on y ajoute à volonté des olives, des carottes et des œufs durs pour décorer avec les feuilles de laurier.

5 Préparer le riz. Faire bouillir de l’eau dans une casserole. Lorsque l’eau bout, versez-y le riz préalablement lavé et faites-le cuire à feu vif pendant cinq minutes. Réduire ensuite la température à un niveau très bas jusqu’à ce que le riz soit cuit. Après environ 20 minutes, le riz est prêt à être servi.

À ma grande surprise, ce plat a été servi deux fois à la cantine du Parlement européen à Strasbourg. La seule différence était que le poulet était coupé en petits morceaux. Il n'en reste pas moins très savoureux. N'hésitez pas à en faire, vous ne le regretterez pas ! Lorsque mes fils étaient petits, je le faisais avec un poulet et six pattes de poulet supplémentaires, si bien que ma petite-fille était convaincue que j'avais acheté un poulet à huit pattes quelque part. Lorsqu'elle l'a raconté à l'école maternelle, tout le monde a voulu savoir où se trouvait ce poulet à huit pattes que j'avais probablement importé d'Afrique. Tout le monde a ri en pensant qu'il ne s'agissait que des six cuisses de poulet que j'avais également achetées. Le poulet Yassa est un plat sénégalais qui est généralement servi lors d'un jour férié, le huitième jour après la naissance d'un enfant - le jour du nom - lorsque le nom qu'il portera est officiellement annoncé, ou lors d'un baptême, de fiançailles ou d'un mariage... Les occasions ne manquent pas ! C’est une recette traditionnelle : le poulet est mariné pendant plusieurs heures dans du citron, de l'oignon, du poivre, de l'ail, des épices et des petits piments ou du chili en poudre, ainsi qu'une demi-cuillère à café de moutarde et du bouillon. 4

69 Plats principaux À table avec les Verts
45' 45'

ARANCINI

Boulettes de riz siciliennes

Ingrédients

Pour 15 arancini↘

750 g de riz blanc à gros grain

1,8 l d’eau

Sel

1-2 pincéee de safran (10-20 g)

50 g de beurre

120 g de fromage caciocavallo (râpé ou parmesan)

Pour le ragoût↘

Un peu d’huile d’olive (huile d’olive extra vierge)

½ branche de céleri

½ carotte

½ oignon blanc

200 g de viande de porc hachée

100 ml de vin blanc

400 ml de coulis de tomates

Sel Poivre

200 g de petits pois

Pour la farce↘

200 g de fromage mozzarella

Pour la panure↘

4 œufs Chapelure

Pour la cuisson↘

Huile végétale

Préparation

1 Précuire le riz, puis le laisser refroidir un peu. Pour ce faire, porter l’eau à ébullition dans une grande casserole, saler, y mettre le riz et laisser mijoter à feu doux jusqu’à ce que le riz ait absorbé toute l’eau. Le riz conserve ainsi toute sa force. Vers la fin, ajouter le safran dilué dans un peu d’eau chaude - ajuster la quantité nécessaire (un à deux sachets) selon vos préférences pour obtenir un riz doré.

2 Ajoutez le beurre haché et remuez (il fond immédiatement dans le riz chaud), ainsi que le fromage caciocavallo râpé. Lorsque tous les ingrédients sont bien mélangés, verser le riz dans un plat allant au four et l’étaler pour qu’il refroidisse. Couvrir d’un film alimentaire pour que le riz ne sèche pas en surface.

3 Entre-temps, préparer la sauce à la viande. Pour cela, faire revenir le céleri, la carotte et l’oignon coupés en petits morceaux jusqu’à ce qu’ils soient tendres. Ajouter la viande hachée et la faire revenir en remuant constamment. Mouiller avec le vin blanc et, lorsque celui-ci s’est évaporé, ajouter le coulis de tomates. Saler et poivrer, couvrir et laisser cuire jusqu'à ce que la viande soit cuite.

4 Après une dizaine de minutes, ajouter les petits pois à la viande et poursuivre la cuisson. Quelques minutes avant la fin de la cuisson (il faut compter environ 20 minutes au total), retirer le couvercle et laisser la sauce s’épaissir. Réserver et laisser refroidir.

71 Plats principaux À table avec les Verts
Corrao Italie 1/2 4 40' 35'
Ignazio

5 Couper la mozzarella en petits morceaux et la laisser égoutter dans une passoire.

6 Quand tout est prêt, préparez les arancini. Pour cela, prendre une grande cuillère à soupe de riz (environ 100 g) (laisser le reste du riz recouvert d’un film alimentaire). Former des petites boules avec la cuillère à soupe de riz et faire un creux au milieu avec la main. Mettre dans ce creux un peu de sauce à la viande et quelques morceaux de mozzarella, puis refermer en formant une sorte de «poire» - on obtient ainsi la forme de base typique des arancini. Il est également possible de former de petites boules. Préparer tous les arancini de cette manière et les laisser sécher légèrement. Ils peuvent ensuite être soulevés sans être déformés.

7 Il est maintenant temps de paner les arancini. Pour un résultat parfait, il est préférable de paner deux fois les arancini pour qu’ils soient bien croustillants. Trempez les arancini dans l’œuf battu et la chapelure, puis répétez l’opération.

8 Lorsque les arancini sont prêts, faire chauffer une bonne quantité d’huile végétale. Dès que l’huile atteint une température d’environ 180 °C, plonger deux ou trois arancini dans l’huile et les faire frire. L’huile ne doit pas devenir plus chaude. Faire dorer les arancini de tous les côtés en les retournant souvent. Lorsqu’ils sont dorés, retirez-les à l’aide d’une écumoire et déposez-les sur une feuille de papier absorbant afin d’absorber l’excédent d’huile.

9 Vos arancini siciliens sont maintenant prêts à être servis et dégustés.

Ignazio Corrao

L'Arancino (ou Arancina) est une spécialité de la cuisine sicilienne. Il s'agit d'une boule de riz frite de 8 à 10 cm de diamètre, fourrée de sauce à la viande ou parfois de sauce tomate, de mozzarella, de petits pois et d'autres ingrédients. Elle doit son nom à sa forme et à sa couleur typiques, qui rappellent celles d'une orange. L'Arancino viendrait du monde arabe, où le riz et le safran étaient consommés avec des herbes et de la viande. L'invention de la chapelure est souvent attribuée à Frédéric II, Roi de Sicile au XIIème siècle, qui ne partait jamais à la chasse ou en voyage sans ce plat : la chapelure croustillante protégeait à merveille le riz et les épices et en facilitait le transport. Il est donc tout à fait possible que l'Arancino ait été conçu à l'origine comme un plat à emporter, sans doute pour travailler à la campagne.

73 Plats principaux À table avec les Verts
2/2
ARANCINI

Margrete Auken

Danemark

STEGT FLÆSK

Rôti de porc avec sauce au persil

4 45' 2h30'

Ingrédients

1 kg de poitrine de porc

Sel de mer

½ citron

800 g de petites pommes de terre

Pour la sauce au persil↘

25 g de beurre

3 cuillères à soupe de farine de blé, si nécessaire sans gluten (p. ex. farine de pois chiches)

240 ml de lait

120 g de persil plat

60 ml de crème

Noix de muscade fraîchement râpée

Sel Poivre

Accompagnement↘

Légumes cuits à la vapeur ou frits au choix

Préparation

1 Pour que votre rôti soit particulièrement croustillant en surface: au moins huit heures avant la cuisson - de préférence la veille - bien essuyer la couenne avec du papier absorbant. Entailler la couenne avec un couteau bien aiguisé à intervalles de cinq millimètres (s’arrêter avant d’atteindre la viande). Saupoudrer d’une cuillère à café de sel marin et placer au réfrigérateur sans couvrir. Après deux heures, essuyer le liquide que le sel a attiré à la surface. Saupoudrer à nouveau de sel et placer à nouveau au réfrigérateur. Répéter cette opération une ou deux fois. Sortir la viande de porc du réfrigérateur une heure avant de la préparer pour qu’elle atteigne la température ambiante.

2 Préchauffez le four à 240 °C. Préparer une plaque à pâtisserie, soit avec du papier sulfurisé, soit avec une grille. Placer la plaque/rail au milieu du four. Passer un couteau le long des rainures de la couenne. Sécher la peau avec du papier absorbant, puis la râper avec le citron coupé en deux et l’assaisonner de sel marin.

3 Placer la viande de porc sur la grille, couenne vers le haut, et la faire cuire sans couvercle jusqu’à ce que la couenne fasse des bulles (environ 25 minutes). Réduire le four à 160 °C et poursuivre la cuisson pendant une heure et demie, jusqu’à ce que la viande soit très tendre. Retirer du four et laisser reposer au moins dix minutes avant de découper le rôti en huit fines tranches.

75 Plats principaux À table avec les Verts
1/2

STEGT FLÆSK

4 Vers la fin de la cuisson, mettre les pommes de terre dans une casserole, les recouvrir d’eau froide salée et les porter à ébullition. Faire cuire pendant 20 minutes - ou jusqu’à ce qu’elles soient tendres.

5 Pour la sauce au persil, faire fondre le beurre dans une casserole à feu moyen. Incorporez la farine et laissez cuire pendant une minute. Incorporez peu à peu le lait et laissez mijoter pendant trois à quatre minutes en remuant constamment jusqu’à ce que la sauce épaississe. Ajoutez le persil, la crème et la noix de muscade et assaisonnez avec du sel et du poivre.

6 Servir la viande de porc avec les pommes de terre et les légumes et arroser de sauce au persil.

Margrete Auken

Cette recette a pour moi un vrai goût d'enfance. C'est encore aujourd’hui mon plat préféré, notamment en raison de ses racines fortement liées à mon pays, le Danemark, où l’élevage porcin tient encore une place très importante. Et un cochon qui a vécu une vie bien remplie est délicieux, cuisiné de cette façon.

77 Plats principaux À table avec les Verts
2/2

Daniel Freund Allemagne

GOULASCH ARC-EN-CIEL

4 30' 2h30'

Ingrédients

750 g de steak de bœuf

35 g de farine de blé, si nécessaire sans gluten (p. ex. farine de pois chiches)

60 ml d’huile d’olive

2 oignons

3 poivrons (vert, rouge et jaune)

1 cuillère à soupe d’ail, haché

2 cuillères à soupe de paprika en poudre

1 petite boîte de concentré de tomates

1 tasse de vin blanc (sec)

1 boîte de tomates prunes entières épluchées

250 ml de bouillon de bœuf bio

2 cuillères à soupe de crème aigre Persil

Préparation

1 Coupez la viande de bœuf en gros morceaux et passez-la dans la farine. Faire chauffer l’huile dans une grande poêle (allant au four) et y faire revenir la viande de chaque côté - en plusieurs fois si nécessaire. Réserver ensuite.

2 Couper les oignons en tranches et les poivrons en fines lamelles. Chauffer une cuillère à soupe d’huile d’olive dans une casserole et y ajouter les légumes. Dès que les légumes sont tendres, ajoutez l’ail et remuez. Ajoutez maintenant le paprika en poudre et le concentré de tomates aux légumes et remuez bien. Pour finir, ajouter le vin blanc, les tomates prunes en boîte et le bouillon de bœuf.

3 Entre-temps, mettre le four à 160 °C - il n’est pas nécessaire de le préchauffer, cela permet d’économiser un peu d’énergie. Couvrir le goulasch avec un couvercle et mettre la casserole au four.

4 Laisser mijoter le goulasch pendant deux heures à deux heures et demie, jusqu’à ce que la viande soit tendre. Vérifier toutes les 45 minutes que le goulasch ne devient pas trop sec et ne brûle pas. Si nécessaire, ajouter quelques cuillères à soupe d’eau.

5 Laisser refroidir, mettre sur une assiette et décorer avec de la crème aigre et du persil !

Daniel Freund

Ayant beaucoup voyagé en Hongrie ces dernières années, je suis devenu très friand de la cuisine hongroise. C'est ultra réconfortant, surtout après une longue journée passée à s'assurer que les fonds européens ne finissent pas dans les poches corrompues des proches du Premier ministre Viktor Orban. Cette libre interprétation d'un classique de la cuisine hongroise rassemble toutes les couleurs de l'arc-en-ciel. Mais pour être parfait, il lui faut beaucoup de vert. Ajoutez donc autant de persil que vous le souhaitez. Important : utiliser des ingrédients surgelés pour ce plat pourrait le rendre désagréable au goût. Préférez des ingrédients frais et biologiques et suivez bien la recette pour une expérience gustative satisfaisante. À consommer tiède (surtout pas trop chaud !), si possible en présence de militant-e-s de la société civile hongroise, de défenseurs des droits humains et anti-corruption. Recette garantie 100% sans influence russe !

79 Plats principaux À table avec les Verts

MOINS ET MIEUX !

82
Petite pause

Goulasch, coq au vin ou rôti de porc : beaucoup de nos plats traditionnels sont faits à base de viande. Sauf que la viande bon marché que l’on trouve dans les supermarchés n’a pas grand-chose à voir avec l’image idyllique qu’on nous vend de l’élevage: des vaches qui brouteraient joyeusement dans les prés, des cochons qui se rouleraient dans la boue ... mais alors, à quoi cela ressemble vraiment ?

Dans l’UE, 9 milliards d’animaux sont tués chaque année pour être mangés. Les grands groupes de l’industrie de la viande négligent largement les soins apportés aux bêtes, et violent ainsi la législation européenne. La plupart des animaux sont enfermés dans des étables surpeuplées, sans espace ni air frais, au risque que les maladies se propagent rapidement. Ils sont aussi transportés à travers le continent et au-delà - certains meurent dans d’atroces souffrances dans les camions ou sur les bateaux à cause de la chaleur, de la soif ou du stress. Ils sont enfermés dans des chaînes de production industrielles, bien qu’ils soient des êtres sensibles - et non des objets comme les voitures. Notre alimentation ne devrait pas être produite au détriment des êtres vivants et de notre environnement ! L’alternative, c’est l’abandon de l’élevage intensif au profit d’une réduction du nombre d’animaux, élevés dans de meilleures conditions. Les animaux ont droit à une vie dans laquelle ils peuvent vivre en accord avec la nature et voir leurs besoins satisfaits. Restons sur l’exemple de la poule : voilà des animaux qui doivent gratter, picorer et prendre parfois un bain de poussière pour entretenir leur plumage. Ils sont très sociaux, mais ont besoin d’espace - et de la possibilité de s’asseoir en hauteur.

Tous les animaux méritent d’être bien traités par des agriculteurs qui ont suffisamment de temps, d’argent et de savoir-faire pour le faire. En nombre réduit, ces animaux peuvent jouer un rôle positif dans l’agriculture extensive et contribuer à la sécurité alimentaire de l’UE - au lieu de manger les deux tiers de nos céréales comme ils le font aujourd’hui. Les porcs ou les poules peuvent manger les restes de notre alimentation. L’herbe pousse gratuitement, mais les ruminants comme les vaches peuvent bien la digérer grâce à leurs bactéries intestinales. En somme, les agriculteurs peuvent économiser de l’argent et réaliser les mêmes bénéfices avec moins d’animaux ! Si on laisse les bêtes aller de pâturage en pâturage, elles ont suffisamment à manger et favorisent la biodiversité, entretiennent les sols et protègent le climat.

Au groupe des Verts/ALE, nous nous battons pour des normes strictes en matière de bien-être animal, pour une réduction drastique des transports d’animaux et pour la transparence sur la production de viande, des œufs et des produits laitiers. Nous avons déjà obtenu des améliorations importantes : par exemple, l’utilisation standard d’antibiotiques, qui était courante dans l’élevage industriel, n’est plus autorisée. Nous voulons en finir avec l’élevage intensif, et que l’argent de l’UE soutienne les agriculteurs dans leur transition vers un élevage respectueux des animaux.

Nous avons aussi besoin de vous. Dans un système alimentaire durable, il nous faudra produire moins et mieux de viande, d’œufs et de lait. La transition agricole ira nécessairement de pair avec un changement de nos habitudes alimentaires.

Voici également quelques conseils pour une consommation de viande plus durable :

● Un adulte en bonne santé n’a besoin que de 50 à 60 grammes de protéines par jour - qui peuvent provenir de sources variées. Si vous gardez la viande pour les grandes occasions, elle aura encore meilleur goût !

● Les labels et l’achat direct auprès de votre agriculteur de confiance garantissent en général que les normes de bien-être animal ont été respectées.

● Chaque œuf dans l’UE a un code qui indique le mode d’élevage, le pays d’origine et l’exploitation. Vous pouvez choisir librement entre un 0 pour les œufs bio et un 3 pour les œufs de poules élevées en batterie toute leur vie.

● Il n’y a pas que le blanc de poulet ou le steak de bœuf ! N’hésitez pas à goûter les parties moins connues d’un animal. Ainsi, vous évitez les déchets alimentaires et les exportations préjudiciables et enrichissez votre vie de nouvelles saveurs.

83 À table avec les Verts

OMBLE CHEVALIER RÔTI

avec purée de pommes de terre et chips de betterave rouge

Ingrédients

Purée↘

1,2 kg de pommes de terre à chair farineuse

¼ l de lait

100 g de beurre

sel non traité

noix de muscade râpée

Chips de betterave rouge↘

1 betterave rouge

½ l d'huile de tournesol ou d'arachide

Sel

Omble chevalier↘

4 filets d’omble chevalier avec la peau (environ 150g chacun)

2 cuillères à soupe d’huile de tournesol ou d’olive

sel non traité

Poivre du moulin

100 g de beurre

4 branches de thym frais

2 gousses d’ail

Préparation

1 Pour la purée de pommes de terre, éplucher les pommes de terre, les couper en quatre, les faire cuire dans de l'eau légèrement salée jusqu'à ce qu'elles soient tendres et les égoutter. Remettre dans la casserole, laisser évaporer brièvement et ajouter le lait et le beurre. Porter une fois à ébullition, écraser avec un pilon et assaisonner avec du sel et de la noix de muscade. Couvrir la purée de pommes de terre et la garder au chaud.

2 Pour les chips de betterave rouge, épluchez la betterave et coupez-la en tranches très fines à l'aide d'un coupe-légumes ou d'un couteau. Chauffer l'huile à 170°C. Ajouter les tranches de légumes. Les faire frire par portions dans la graisse chaude jusqu'à ce qu'elles soient un peu dorées et croustillantes. Retirer les chips de la graisse à l'aide d'une écumoire et les laisser égoutter sur du papier absorbant. Réserver au chaud jusqu'au moment de servir.

3 Laver les filets d'omble, les sécher et vérifier qu'il n'y a pas d'arêtes. S'il y a des arêtes, les enlever à l'aide d'une pince à épiler. Faire chauffer l'huile dans une poêle antiadhésive. Saler et poivrer les filets et les placer dans la poêle, côté peau vers le bas. Appuyer sur les filets pendant 30 secondes à l'aide d'une spatule pour que la peau soit cuite uniformément et croustillante. Retourner les filets après environ une minute, dès que la peau est croustillante. Ajouter le beurre, les branches de thym et l'ail légèrement écrasé et faire cuire les filets pendant une dizaine de secondes. Ils doivent être encore légèrement translucides.

85 Plats principaux À table avec les Verts
1/2
4 40' 20'-25'

OMBLE CHEVALIER RÔTI

4 Pour le dressage, répartir la purée de pommes de terre sur quatre assiettes et l'arroser de beurre de la poêle. Déposer un filet d'omble chevalier par-dessus, saler les chips de betterave rouge, les répartir tout autour et servir le tout immédiatement.

Comment adopter une alimentation saine et respectueuse de l’environnement ? On me le demande souvent et la recette est en fait assez simple : cuisinez vous-même, avec du frais, des ingrédients de saison - encore mieux s’ils sont bio - et voilà tout. Ma recette en est un bon exemple. L'omble chevalier est un poisson d'eau douce régional. Attention : pour vérifier qu’il est bien frais, ses branchies doivent être rouges et ses yeux clairs et pas troubles.

La betterave, quant à elle, est un accompagnement qui ne laisse personne insensible. Certains l’adorent, d’autres la détestent, sans juste milieu. Une chose est sûre, la betterave est saine et vous pourrez difficilement résister à ces chips faites maison. Et si besoin, vous pouvez utiliser à la place les restes d’autres légumes comme le céleri, les carottes ou les radis. Enfin, ce plat est servi avec des pommes de terre, que l’on dit souvent typiquement germano-autrichiennes. La purée est facile à préparer soi-même et c’est délicieux. En comparaison, la version toute faite, avec ses nombreux additifs, ne fait pas le poids. Amusez-vous, cuisinez-le vous-même et bon appétit !

87 Plats principaux À table avec les Verts
2/2

Ana Miranda Espagne

POLBO Á FEIRA

Poulpe à la galicienne

4-6 20' 2h30'

Ingrédients

Environ 4 litres d’eau

6 cuillères à soupe de gros sel marin

1 poulpe congelé

500 g de pommes de terre nouvelles

240 ml d’huile d’olive extra vierge

2 cuillères à soupe de paprika en poudre

Préparation

1 Saler l’eau et la porter à ébullition dans une grande casserole. Rincer le poulpe à l’eau froide pendant que l’eau chauffe. Piquer le poulpe avec une longue fourchette et le plonger brièvement dans l’eau bouillante. Retirez-le immédiatement et plongezle à nouveau brièvement lorsque l’eau recommence à bouillir. Répétez l’opération trois ou quatre fois jusqu’à ce que les tentacules s’enroulent, puis immergez le poulpe dans l’eau et faites-le cuire à feu moyen pendant environ deux heures - ou jusqu’à ce que le poulpe soit assez tendre pour qu’on le coupe en morceaux.

2 Pendant ce temps, faites bouillir 500 g de pommes de terre nouvelles avec leur peau et gardez-les au chaud jusqu’à ce que le poulpe soit prêt.

3 Couper le poulpe en morceaux de 2 à 4 cm et les disposer sur un plat en bois, puis les arroser d’huile d’olive et les saupoudrer de paprika en poudre. Servir avec les pommes de terre et manger avec des baguettes.

Ana Miranda

Le "Polbo a feira" est lié à la culture, au patrimoine et aux traditions de la pêche galicienne, dans les villages de la côte, mais aussi dans tout le pays. Dans la pure tradition du "tomar o pulpo", on se retrouve avec des ami-e-s ou des parents pour l’occasion, on partage un moment au marché du coin, dans les "romerias" sur des tables en bois, avec du vin et du pain. Unha ración de polbo !!!

89 Plats principaux À table avec les Verts

ENDIVES AU GRATIN

2 20' 40'

Ingrédients

2 têtes d'endives

30 g de beurre ou de margarine

2 cuillères à soupe de farine de blé (ou de farine sans gluten si vous préférez, par exemple farine de pois chiches)

300 ml de lait (de soja ou d’avoine si souhaité)

Muscade, sel et poivre

Un peu d’huile ou de beurre pour graisser le plat à gratin

100 g de fromage râpé au choix (par exemple, gouda, mozzarella, emmental ou bergkäse (fromage de montagne) - du fromage végétalien ou des flocons de levure peuvent être utilisés à la place)

Facultatif↘

2 tranches de jambon cuit bio, régional si possible

Préparation

1 Laver les endives, les couper en deux dans le sens de la longueur, enlever la tige intérieure, puis porter à ébullition une casserole d’eau salée et blanchir les endives pendant cinq minutes.

2 Préparez la sauce béchamel en faisant d’abord fondre le beurre dans une petite casserole, puis en incorporant la farine et le lait, en remuant constamment à l’aide d’un fouet. Laissez le mélange mijoter brièvement jusqu’à ce que la sauce commence à épaissir légèrement - elle doit toutefois rester assez liquide car elle épaissira encore lors de la cuisson. Assaisonner la sauce avec du sel, du poivre et de la noix de muscade fraîchement râpée, selon les goûts de chacun.

3 Graissez le plat à four, placez-y les endives (vous pouvez les envelopper au préalable dans une tranche de jambon cuit bio si vous le souhaitez), versez la sauce béchamel dessus et saupoudrez généreusement le dessus de fromage.

4 Faire cuire le plat pendant environ 20 minutes à 180°C jusqu’à ce que le fromage prenne une couleur dorée.

Anna Deparnay-Grunenberg

En tant que franco-allemande, je passe constamment d'une "cuisine" à l'autre et d'une langue à l'autre. Mais attention : ce sont de doubles "faux amis" ! La chicorée est traduite par "endive" en français - ce que nous, en Allemagne, ne connaissons que par la "salade d'endive", qui s'appelle elle-même "la chicorée" en français ! Ce qui est encore plus déroutant, c'est qu'en Wallonie (la partie francophone de la Belgique), l'endive est soudainement appelée "chicon". Bref...bon appétit !

91 Plats principaux À table avec les Verts

CHOU FRISÉ À LA CRÈME

4 20' 30'

Ingrédients

1 petite tête de chou

1 oignon

1 cuillère à soupe de beurre ou de margarine

1 cuillère à soupe d’huile

Sel Poivre

Noix de muscade

1 gobelet de crème fouettée ou de crème de soja (200 g)

Accompagnement↘ pommes de terre vapeur

Préparation

1 Laver le chou frisé et le couper en quatre. Ensuite, coupez-le transversalement en fines lanières. Peler l’oignon et le couper en petits dés, puis le faire revenir dans du beurre ou de la margarine et de l’huile jusqu’à ce qu’il devienne transparent.

2 Ajoutez maintenant les lamelles de chou et faites-les revenir brièvement. Assaisonnez avec du sel, du poivre et de la noix de muscade selon votre goût et faites cuire à l’étouffée pendant cinq minutes à feu moyen avec le couvercle fermé.

3 Ajoutez ensuite la crème fouettée ou la crème de soja, portez brièvement à ébullition et laissez cuire encore cinq minutes à découvert.

4 Goûter avant de servir et rectifier l’assaisonnement si nécessaire.

5 Cette recette est délicieuse avec des pommes de terre vapeur !

Le chou frisé, appelé aussi chou kale ou chou de Milan, est un légume très polyvalent. En hiver surtout, c’est une source importante de vitamine C et de fer.

Produit typiquement local et durable, le chou frisé présente également un bon équilibre en CO2.

93 Plats principaux À table avec les Verts

SANS NATURE, PAS DE NOURRITURE !

96
Petite pause

Presque toutes les espèces végétales cultivées dans l’UE dépendent du travail des abeilles et autres pollinisateurs. Il en existait autrefois plus de 6 000 espèces, mais leur nombre diminue rapidement. Pourtant, le travail de ces petits êtres bourdonnants vaut de l’argent - leur contribution à notre agriculture est estimée entre 5 et 15 milliards d’euros. La pollinisation n’est toutefois que l’un des nombreux services dits «écosystémiques» qui nous permettent de produire (plus que) suffisamment de nourriture. L’agriculture dépend d’une biodiversité riche : celleci apporte la fertilité des sols, de l’eau propre et des insectes utiles qui peuvent lutter naturellement contre les ravageurs.

Mais nous ne traitons pas la nature comme si notre vie en dépendait - nous contribuons plutôt à sa destruction. Une grande partie des habitats protégés de l’UE est en mauvais état. Une espèce d’abeilles et de papillons sur dix est menacée d’extinction et plus de deux tiers des sols de l’UE sont en mauvais état. Ce n’est pas près de s’arrêter : la mauvaise gestion, la pollution et l’utilisation de pesticides, la surexploitation et l’imperméabilisation continuent de menacer nos sols. Avec le changement climatique, des contraintes supplémentaires telles que les sécheresses et les inondations deviennent de plus en plus fréquentes. Tout cela met en péril notre sécurité alimentaire - les pertes de récoltes dues aux sécheresses et aux vagues de chaleur ont à elles seules triplé en Europe au cours des dernières décennies.

C’est pourquoi le groupe des Verts/ALE s’engage pour une législation stricte en matière de protection de la nature et pour des méthodes de culture agroécologiques. Les haies, les bandes de fleurs sauvages, les arbres ou les petits étangs offrent un habitat aux animaux sauvages et aux pollinisateurs. Même dans les champs, la devise «avec la nature, pas contre elle» s’applique afin de préparer notre système agricole pour l’avenir. La pression économique et la politique agricole actuelle ne facilitent toutefois pas la mise en pratique de ce principe par les agriculteurs. Les trois quarts des subventions agricoles profitent surtout aux grands propriétaires terriens. Nous nous battons pour une politique agricole européenne qui soutienne sérieusement tous les agriculteurs et les agricultrices et les rémunère correctement pour la promotion de la biodiversité.

Mais il est désormais trop tard pour miser uniquement sur la protection. Pour faire face au changement climatique et à la crise de la biodiversité, nous devons activement restaurer la nature. Cela signifie restructurer le paysage, remettre en route et renforcer les processus naturels - ce qui implique, outre les haies et les bandes fleuries, davantage de rivières à écoulement libre, la végétalisation des villes et la protection des océans. L’investissement est rentable : chaque euro investi dans la restauration de la nature est remboursé de 8 à 38 fois par les services qu’elle fournit.

Nous défendons une politique forte de protection de la nature. Vous pouvez participer activement depuis chez vous !

● Engagez-vous pour la protection de la biodiversité et pour une agriculture résiliente au climat - aux niveaux communal, régional, national et européen. Un petit nombre de personnes peut déjà faire de grandes choses !

● Plantez des fleurs sauvages locales pour les pollinisateurs - dans votre jardin, sur votre balcon et partout où il y a un bout de terre. Avril, mai et juin sont les meilleurs mois pour cela.

● Pour les propriétaires de jardin : tondre une partie de la pelouse une ou deux fois par an seulement est un cadeau pour la nature. Il est judicieux de reporter la tonte, surtout au début de l’été, lorsque l’herbe est pleine de vie, et en cas de canicule.

● De nombreux problèmes environnementaux peuvent être résolus en produisant les aliments différemment. Tous les agriculteurs qui travaillent déjà de manière biologique ou selon les principes de l’agroécologie sont de véritables pionniers. Nous devrions les soutenir chaque fois que nous le pouvons !

● Haies, bandes fleuries et agroécologie plutôt que la chimie : l’agriculture conventionnelle peut aussi faire beaucoup pour la nature. Si vous en avez la possibilité, demandez aux agriculteurs et agricultrices du coin comment ils procèdent !

97 À table avec les Verts

Sara Matthieu

WATERZOOI GANTOIS

Pot-au-feu flamand

4 30' 50'

Ingrédients

1 oignon

1 gousse d’ail

Huile

400 g de carottes

2 branches de céleri

10 grains de poivre noir

2 feuilles de laurier

4 poireaux

½ bouquet de persil

10 ml de vin blanc

500 g de pommes de terre

300 g de chou-fleur

250 ml de crème de soja

1/2 citron

1 cuillère à soupe d’estragon

Sel Poivre

500 g de lanières de tofu

Persil

Préparation

1 Préparer d’abord le bouillon de légumes : pour ce faire, éplucher et hacher l’oignon et l’ail. Faites chauffer un peu d’huile et faites-y revenir l’oignon jusqu’à ce qu’il devienne translucide. Entretemps, couper une carotte et les branches de céleri en morceaux et les ajouter à l’oignon avec l’ail, les grains de poivre et les feuilles de laurier.

2 Déglacer avec le vin blanc et laisser évaporer. Verser 1,5 litre d’eau sur les légumes et porter le tout à ébullition.

3 Couper la partie verte du poireau, la hacher et l’ajouter. Conserver le reste des poireaux. Couper les tiges du persil et conserver le reste. Ajouter les tiges de persil à l’eau de cuisson. Faire cuire les légumes pendant une demi-heure. Passez le tout au tamis et conservez le bouillon.

4 Ensuite, épluchez les pommes de terre et coupez-les en tranches. Couper le chou-fleur en bouquets. Couper les carottes restantes en morceaux et le reste du poireau en rondelles.

5 Faire revenir brièvement les carottes dans un peu d’huile. Ajouter les pommes de terre, les faire revenir brièvement, puis verser le bouillon. Laisser cuire les carottes et les pommes de terre pendant dix minutes. Ajouter le chou-fleur, le poireau et la crème de soja. Assaisonnez avec le jus de citron, l’estragon, le poivre et le sel. Ajouter les lamelles de tofu et laisser mijoter le ragoût pendant trois minutes supplémentaires.

6 Servez le waterzooi dans des assiettes à soupe et parsemez de persil haché.

Sara Matthieu

Le waterzooi est un plat typique de Gand, la ville de Flandre dont je suis originaire. Il ressemble à une soupe, mais contient du poulet ou du poisson, des légumes et des pommes de terre. Le poisson utilisé pour ce plat médiéval était pêché dans les rivières et les canaux de Gand. En raison de la raréfaction du poisson et de la pollution de l'eau, le poulet est devenu de plus en plus populaire et a remplacé le poisson comme ingrédient. Ici, je vous propose une version végétarienne toute aussi délicieuse que le waterzooi préparé il y a plus de 500 ans.

99 Plats principaux À table avec les Verts
Belgique

Anna

FEIJOADA

Ragoût de haricots brésilien

4 20' 45'

Ingrédients

1 oignon

1 gousse d’ail

1 carotte

1 branche de céleri

1 poireau

1 feuille de laurier

1 cuillère à café de purée de tomates

Paprika, paprika fumé, origan, sel et poivre

350 g de haricots noirs

300 ml de bouillon de légumes

1 cuillère à soupe de sauce soja

1 cuillère à soupe de vinaigre

260 g de riz brun

Persil frais

Facultatif↘

2-3 oranges

Préparation

1 Préparer d’abord les légumes en parant et en hachant l’oignon et l’ail, puis laver et couper en tranches les carottes, le céleri et le poireau.

2 Faire revenir l’oignon à feu moyen dans une grande poêle, puis ajouter le céleri, les carottes et les poireaux dans la poêle avec la feuille de laurier. Faites sauter le tout pendant environ 20 minutes, en remuant fréquemment et en évitant que les légumes ne deviennent trop bruns. Ajouter la purée de tomates, les épices et les herbes et faire sauter le tout pendant cinq minutes supplémentaires, puis ajouter les haricots, le bouillon de légumes, l’ail, le vinaigre et la sauce soja.

3 Augmenter légèrement le feu et laisser réduire jusqu’à ce que les haricots et les légumes soient uniformément recouverts par la sauce épaisse. Le ragoût doit avoir une consistance légèrement pâteuse.

4 Pendant ce temps, faire cuire le riz brun. Servir le plat avec du persil frais et des tranches d’orange fraîche.

Feijão signifie "haricot" en portugais, et ce ragoût de haricots est un peu le plat national au Brésil. En tant que vice-présidente de la délégation du Parlement européen pour les relations avec le Brésil, j'ai eu l'occasion de déguster une véritable feijoada à plusieurs reprises au cours de mes voyages. J'admire la diversité du pays, non seulement en termes culinaires, mais aussi en termes de population, de biosphère et de culture. Au Parlement européen, nous avons œuvré pour mettre un terme à la destruction des forêts brésiliennes, poumons verts de notre planète. Avec le nouveau règlement sur les produits exempts de déforestation, l'UE assume enfin sa responsabilité et lutte contre la déforestation par le biais de ses importations. Les droits des plus de 300 groupes indigènes du Brésil me tiennent particulièrement à cœur. Je suis en dialogue constant avec des représentants et des ONG de la région pour soutenir leurs luttes.

101 Plats principaux À table avec les Verts

DAHL DE LENTILLES

4 20' 25'

Ingrédients

1 carotte

1 oignon jaune

Ail

Piment

Gingembre (environ 5 cm)

Huile pour la friture

Garam masala

Cannelle

Sel et poivre

1 boîte de coulis de tomates

200 g de lentilles rouges (non cuites)

1 boîte de lait de coco

Coriandre fraîche

Préparation

1 Râper grossièrement la carotte et hacher finement l’oignon, l’ail et le piment. Râper ou hacher le gingembre frais. Faire revenir les oignons et les carottes dans un peu d’huile, ajouter l’ail, le piment et le gingembre et faire revenir à feu moyen en veillant à ce que le mélange ne brûle pas. Ajouter les épices et faire revenir doucement. Le plat peut être rendu plus épicé en ajoutant plus de piment haché, selon le goût. Ajoutez maintenant une boîte de coulis de tomates et les lentilles non cuites.

2 Laisser le mélange mijoter doucement et remuer de temps en temps pour éviter qu’il ne colle. Si nécessaire, complétez avec du liquide, par exemple de l’eau ou du bouillon de légumes. Enfin, ajouter une boîte de lait de coco et porter à nouveau à frémissement jusqu’à ce que les lentilles soient tendres.

3 Servir avec du riz et de la coriandre fraîche.

L'alimentation est incroyablement importante ! J'ai choisi de manger végétalien et ce dahl d’inspiration indienne est presque plus savoureux le lendemain: cette recette est donc garantie sans gaspillage alimentaire !

103 Plats principaux À table avec les Verts
Voir la vidéo Alice Kuhnke Suède Alice Kuhnke

Thomas Waitz

Autriche

MIJOTÉ DE CÈPES

2 30' 45'

Ingrédients

Pour le mijoté de cèpes↘

200 g de cèpes séchés ou frais

Thym

Sel Poivre

Vin rouge

5 oignons rouges

¼ céleri

5 carottes de taille petite à moyenne

3 escalopes de seitan (gluten de blé mariné)

Pour les pommes de terre au persil↘

5 grosses pommes de terre

1 bouquet de persil

Beurre ou margarine végétaliens

Sel Poivre

Préparation

1 Faire macérer les cèpes séchés dans du vin rouge avec du thym, du sel et du poivre. Pendant ce temps, couper les oignons rouges, le céleri et les carottes en petits morceaux, les faire revenir et les laisser mijoter longtemps. Mouiller avec le vin rouge et ajouter les cèpes. Lorsque les champignons sont bien cuits, ajouter les escalopes de seitan et laisser mijoter pendant environ dix minutes.

2 Pour les pommes de terre au persil, faire cuire cinq pommes de terre à chair ferme dans de l’eau pendant environ 30 minutes. Épluchez les pommes de terre, coupez-les en morceaux, ajoutez le persil et le beurre végétalien, faites-les tourner et assaisonnez avec du sel et du poivre.

3 Ajoutez une salade et voilà, c’est prêt ! Bonne dégustation!

Thomas Waitz

On me demande souvent ce que chacun-e peut faire pour sauver le climat. L'une des choses à faire est de gaspiller moins de nourriture, mais même un petit changement de régime alimentaire vers moins de viande et plus de produits régionaux et biologiques peut aider. J'ai choisi cette recette parce qu'il est souvent surprenant de constater à quel point les plats vegans sont simples et délicieux. On ne remarque même pas qu'il n'y a pas de viande. Il suffit d'oser essayer. Bien entendu, la responsabilité ne repose pas uniquement sur les individus. Nous devons travailler sur l'ensemble du système pour favoriser des cycles régionaux, protéger le climat et l'environnement, afin de garantir une alimentation de qualité et abordable pour tou-te-s. Cela signifie également plus d'argent pour nos petits producteurs, car les agriculteurs doivent pouvoir vivre de leur travail. L'un des moyens d'y parvenir est l'étiquetage de l'origine de nos produits, un moyen simple de promouvoir l'agriculture locale. N’hésitez pas à poser la question au bistro du coin: d'où vient l'escalope que vous me proposez ?

105 Plats principaux À table avec les Verts

MANGERIEZ-VOUS UN INSECTICIDE ?

(Avertissement : vous le faites déjà)

108
Petite pause

Les pesticides tuent. Ils sont censés protéger les cultures mais provoquent de lourds dommages collatéraux. En outre, il y a une grande différence entre les pesticides de synthèse utilisés pour soutenir les monocultures massives et les pesticides d’origine naturelle, tels que ceux autorisés dans le cadre de l’agriculture biologique.

Les pesticides chimiques font très bien leur travail, mais pas seulement sur les parasites : ils tuent aussi des animaux ou des plantes qui sont essentiels au fonctionnement de nos écosystèmes, y compris des espèces bénéfiques qui peuvent aider les agriculteurs. Par exemple, les herbicides réduisent les fleurs sauvages, mais celles-ci sont essentielles pour nourrir les insectes mangeurs de nectar et de pollen qui, souvent, contribueraient eux-mêmes à la lutte contre les ravageurs. En fait, 60 % de la lutte contre les ravageurs est assurée par les prédateurs naturels des ravageurs des cultures. L’herbicide le plus utilisé dans l’Union européenne, le glyphosate, tue non seulement les plantes nourricières des abeilles, mais nuit également aux microbes présents dans leurs intestins et les rend vulnérables aux agents pathogènes.

En agriculture conventionnelle, il n’est pas rare que 20 applications de pesticides soient effectuées au cours de la vie des cultures. La conséquence directe en est l’effondrement de la biodiversité au cours des dernières décennies. Dans les réserves naturelles entourées de champs aspergés de pesticides de synthèse, on a observé un déclin de 75 % des insectes ailés. D’autres études ont montré qu’il y avait en moyenne 16 résidus de pesticides différents dans les réserves naturelles. Le déclin progressif de la biodiversité met en péril notre sécurité alimentaire à long terme !

Mais les pesticides peuvent encore causer des dégâts longtemps après leur application. 80 % des sols de l’Union européenne sont déjà contaminés par des pesticides. En France, près d’un quart de l’eau potable en est pollué. En fin de compte, nous sommes tous concernés : nous devons d’une part payer avec nos

impôts l’élimination des substances toxiques et d’autre part, l’exposition constante et répétée à ces substances a des effets à long terme sur notre santé. La science a d’ailleurs établi un lien entre les pesticides et la maladie de Parkinson ainsi qu’un risque accru de cancer. Les agriculteurs sont particulièrement concernés, puisqu’ils travaillent régulièrement avec des pesticides chimiques. Mais toutes et tous, nous sommes également exposés aux pesticides : un tiers des fruits dans l’UE est contaminé par leurs résidus.

Il est de notre responsabilité commune de réduire l’utilisation des pesticides au plus vite, pour nous-mêmes et pour les générations futures. Nous nous battons pour une réduction de 80% de l’utilisation des pesticides de synthèse d’ici à 2030, avant une sortie complète pour 2035. Des moyens existent pour réduire les quantités de produits chimiques appliquées, comme la lutte intégrée contre les ravageurs: avant d’utiliser l’option chimique en dernier ressort, les agriculteurs qui la pratiquent épuisent d’abord toutes les autres options. Par exemple, en utilisant des rotations de cultures qui brisent les cycles de reproduction des ravageurs, ou en grattant mécaniquement les mauvaises herbes à la surface du sol, ou encore en recourant à la lutte biologique, en utilisant des phéromones pour confondre les ravageurs. On peut obtenir beaucoup de résultats en utilisant des principes écologiques pour attirer les ennemis des ravageurs. C’est ce qu’on appelle l’«agroécologie», qui consiste à travailler avec la nature plutôt que contre elle.

Le changement climatique et l’effondrement de la biodiversité constituent la plus grande menace pour la sécurité alimentaire et réduisent déjà massivement les rendements agricoles. Il est temps que nous encouragions vraiment les agriculteurs de l’UE à adopter des solutions agro-écologiques. Plutôt que de recourir à des pesticides chimiques pour maintenir en l’état des champs en monoculture, nous pourrions, grâce à une biodiversité abondante, bâtir des systèmes alimentaires robustes, durables et à l’abri des crises.

Qu’attendons-nous ?

Vous aussi, vous pouvez soutenir la transformation !

● Soutenez les pratiques agricoles respectueuses de l’environnement en achetant des aliments issus de l’agriculture biologique ! Ceux-ci sont d’ailleurs facilement reconnaissables dans l’UE grâce au logo biologique, qui garantit le respect d’exigences strictes en matière de production, de transformation, de transport et de stockage. Vous pouvez également demander à l’agriculteur du coin comment il cultive ses légumes verts. Et qui sait ? Vous serez peut-être agréablement surpris d’apprendre qu’il réduit les pesticides depuis des années !

● Dites «non» aux produits à base de pesticides lorsque vous vous occupez de votre jardin. Il existe des moyens efficaces et non toxiques de lutter contre les mauvaises herbes et les parasites dans vos propres espaces verts.

109 À table avec les Verts

Francisco Guerreiro

POIREAU “ À LA BRÁS”

6 30' 15'

Ingrédients

2 oignons

2 gousses d'ail

4 poireaux

Huile d'olive

20 ml de crème végétale

1 bouquet de persil

1 cuillère à café de curcuma

1 cuillère à café de sel noir (pour le goût des œufs)

2 cuillères à soupe de levure de bière

400 g de pommes de terre Poivre

50 g d'olives noires

Préparation

1 Épluchez les pommes de terre et coupez-les en fines lanières d'environ 2 cm de long et 0,5 cm de large. Faites-les ensuite revenir brièvement jusqu'à ce qu'elles soient dorées comme des chips, puis placez-les sur une assiette recouverte de papier absorbant pour les dégraisser. Hachez les oignons et écrasez l'ail. Couper le poireau d'abord dans le sens de la longueur, puis en demi-lunes (uniquement la partie blanche et vert clair). Tremper dans un bol d'eau froide pour les séparer et les nettoyer.

2 Ensuite, mettre les oignons hachés, l'ail et l'huile d'olive dans une poêle profonde et faire revenir légèrement. Après avoir fait revenir le poireau, ajoutez-le et faites-le cuire en remuant pendant dix à quinze minutes.

3 Lorsque les poireaux sont tendres, remuer encore cinq minutes. Mettre la crème dans un bol avec le persil haché, le curcuma, le sel noir et la levure et bien mélanger avec une fourchette.

4 Ajoutez les chips aux poireaux et mélangez bien. Pour finir, ajoutez la crème végétale avec les épices ainsi que du poivre selon votre goût et remuez pendant cinq minutes jusqu'à ce que le liquide se soit évaporé.

5 Dresser sur un plat et garnir de persil et d'olives noires.

Francisco Guerreiro

En optant pour un régime alimentaire vegan, ou en intégrant davantage de plats à base de plantes dans notre vie quotidienne, on peut réduire considérablement notre empreinte écologique et épargner des souffrances à de nombreux animaux. Le "poireau à la mode de Brás" est une version vegan d'un plat portugais typique. La recette originale contient de la morue, mais ici elle est remplacée par du poireau. Le résultat est parfait- l'un de mes plats préférés !

111 Plats principaux À table avec les Verts
Portugal

Mounir Satouri France

COUSCOUS MAROCAIN

4 40' 60'

Ingrédients

Pour le couscous↘

500 g de couscous (de préférence fin ou moyen)

Sel

Huile d’olive

Sauce couscous↘

1 oignon

2 carottes

4 morceaux de potiron

2 courgettes

2 courgettes jaunes

2 tomates (fraîches ou en boîte)

1 bol / boîte de pois chiches

1 bol / boîte de fèves

1 cuillère à soupe de Ras el Hanout (ou un mélange de quelques épices comme le paprika, la coriandre, le gingembre, la poudre de chili, le cumin)

1 pincée de safran

4 cuillères à soupe de persil plat, haché

Sel

Poivre noir

1 cuillère à soupe de concentré de tomates

1/2

Préparation

1 Il faut d’abord préparer les ingrédients. Pour cela, épluchez et lavez les légumes. Hacher l’oignon en petits morceaux. Couper les autres légumes en quartiers ou en gros morceaux. Égoutter les pois chiches.

2 Pour la sauce, faire revenir l’oignon dans l’huile d’olive dans la partie inférieure de la marmite de couscous. Ajouter les épices et le persil et faire revenir le tout pendant quelques minutes.

3 Ajoutez les tomates concassées et le concentré de tomates et mélangez bien le tout. Ajoutez ensuite les pois chiches et les fèves et couvrez d’eau (environ 1,5 à 2 litres). Portez à ébullition et laissez cuire à couvert pendant 15 minutes.

4 Ajoutez les carottes et les morceaux de potiron et faites cuire le tout pendant 25 minutes. Lorsque les légumes sont presque cuits, ajouter les courgettes. Saler selon le goût.

5 Porter à nouveau à ébullition et cuire jusqu’à ce que les légumes soient cuits et fondent dans la bouche - c’est très important, car les légumes ne doivent pas être croquants. Rectifier l’assaisonnement de la sauce.

6 Pendant que la sauce cuit, le couscous est également préparé pour gagner du temps. Saupoudrer le couscous d’une cuillère à café de sel. Mouiller avec de l’eau et laisser reposer pour absorber l’eau.

113 Plats principaux À table avec les Verts

COUSCOUS MAROCAIN

Conseil↘

D’autres légumes peuvent également être utilisés, notamment les petits pois, les haricots verts, les pommes de terre ou encore les patates douces ou les choux. Je conseille de privilégier les légumes de saison.

7 Une fois que le couscous a complètement absorbé l’eau, mélangez le tout avec les mains pour que tout soit aéré. Si vous faites cuire la sauce dans la partie inférieure du couscoussier, placez le couscous dans le panier vapeur correspondant et laissez cuire le tout pendant 20 minutes. Si vous avez décidé de cuire la sauce et le couscous séparément, il suffit de faire bouillir de l’eau dans la partie inférieure de la marmite et de mettre le couscous dans le panier vapeur correspondant. Dès que la vapeur s’échappe à la surface du couscous, retirez le panier du couscoussier et renversez le contenu dans un grand plat peu profond. Humidifier le couscous avec un peu d’eau et le remuer avec une grande spatule ou une grande fourchette pour qu’il ne colle plus. Ajoutez ensuite également un peu d’huile d’olive et mélangez.

8 Lorsque le couscous est tiède, remettez-le dans le panier et posez-le sur la casserole. Laisser cuire une deuxième fois jusqu’à ce que la vapeur s’échappe à nouveau de la surface du couscous (environ 15 minutes). Une fois la cuisson terminée, renverser le couscous dans un plat creux.

9 Couvrir le couscous avec la sauce et servir !

Astuce↘

Pour les légumineuses comme les pois chiches, les haricots secs et les fèves, vous devez penser à les faire tremper dans l’eau pendant une nuit. Pour ne pas être pris-e au dépourvu, faites tremper une grande quantité à la fois, égouttez-la le lendemain et congelez-la en petites portions dans des sacs de congélation. Ainsi, vous en aurez sous la main à chaque fois que vous déciderez de préparer du couscous. Un gain de temps énorme.

115 Plats principaux À table avec les Verts
2/2

WELLINGTON DE LÉGUMES

Ingrédients

1 petite courge

4 généreuses cuillères à soupe d’huile d’olive (j’utilise celle de mon grand-père)

Sel

Poivre

½ cuillère à café de curry en poudre

3 gousses d’ail

Romarin ou thym

2 oignons

125 g de marrons ou de châtaignes

100 ml de bouillon de légumes

250 g de champignons (j’ai utilisé des girolles séchées ramassées l’année précédente)

35 g de raisins secs ½ citron

200 g d’épinards frais

50 g de beurre

2 rouleaux de pâte feuilletée

50 g de pignons de pin

1 œuf battu

Préparation

1 Préchauffez tout d’abord le four à 180° C.

2 Couper la courge en deux, l’épépiner, la peler et la couper en petits morceaux. Mon astuce : je garde les graines pour les faire sécher et les faire griller ensuite. C’est délicieux dans les salades ! Déposer les morceaux de courge sur une plaque de cuisson recouverte de papier sulfurisé. Arroser de deux généreuses cuillères à soupe d’huile et ajouter du sel, du poivre, du curry, deux gousses d’ail non pelées et du romarin. Mettre ensuite la courge au four pendant 30 minutes, jusqu’à ce qu’elle soit tendre.

3 Épluchez les oignons, coupez-les en petits morceaux et faites-les revenir dans le reste de l'huile jusqu'à ce qu'ils soient dorés après un peu moins de 10 minutes. Assaisonner avec un peu de sel, de poivre et de romarin, puis ajouter les châtaignes ou les marrons. Laissez cuire un peu moins de 5 minutes. Ajouter ensuite le bouillon de légumes et laisser mijoter le tout à feu doux jusqu'à réduction.

4 Ajouter ensuite les raisins secs. Éplucher la dernière gousse d’ail, la hacher et la mettre de côté. Si vous utilisez des champignons séchés, faites-les tremper dans de l’eau tiède, égouttez-les et récupérez l’eau. Mon conseil : l’eau des champignons peut parfaitement être utilisée comme base pour de délicieuses sauces. Faire revenir les champignons pendant environ 10 minutes dans un peu de beurre et ajouter l’ail déjà haché ainsi que le thym, du sel et du poivre et un peu de jus de citron.

117 Plats principaux À table avec les Verts
1/2 4 45' 45'
Caroline Roose France

WELLINGTON DE LÉGUMES

5 Laver les épinards, les sécher et les mettre dans une casserole avec le beurre pendant environ 5 minutes, jusqu’à ce que l’eau se soit évaporée. Ensuite, presser un peu les épinards et les ajouter aux châtaignes ou aux marrons. Laisser refroidir le tout.

6 Déposer la pâte feuilletée abaissée au fond d’un plat à four en la laissant dépasser du plat. Répartir les légumes et le reste par-dessus. Badigeonnez la pâte qui dépasse avec de l’œuf battu, posez la deuxième pâte feuilletée par-dessus et collez les bords. La pâte supérieure est également badigeonnée d’œuf battu.

7 Cuire au four à 190 °C pendant 45 minutes jusqu’à ce qu’ils soient bien dorés.

8 Ce plat peut également être préparé à l’avance et conservé quelques heures au réfrigérateur avant d’être cuit. Je sers toujours ce plat à Noël.

Caroline Roose Réduire sa consommation de viande ou de poisson est bon pour la planète et pour les animaux. Mais la cuisine végétarienne ou végétalienne permet aussi de découvrir de nouvelles saveurs et de se faire plaisir ! Une bonne façon de concilier écologie et gastronomie !

119 Plats principaux À table avec les Verts
2/2

Claude Gruffat

France

FONDUE SAVOYARDE

6 10' 15'

Ingrédients

400 g de fromage de Comté

400 g de gruyère

400 g de fromage Beaufort

1 gousse d’ail

300 ml de vin blanc

1 cuillère à café de moutarde

Noix de muscade

30 ml de kirsch

1 jaune d’œuf

Pain (de la veille de préférence)

Poivre

Mon conseil de professionnel↘

Le choix des produits est crucial. Du fromage et du vin AOP, des produits bio, un vin de Savoie : chaque détail rend la fondue exceptionnelle !

Préparation

1 Coupez le fromage en petits morceaux, en cubes ou en lamelles - selon votre goût - et mettez-le de côté. Coupez une gousse d’ail en deux et frottez-la sur les côtés du caquelon à fondue. Laissez ensuite la gousse dans le récipient.

2 Versez ensuite 250 ml de vin blanc dans le caquelon à fondue et faites chauffer à feu vif.

3 Entre-temps, mélanger le reste du vin, la moutarde et mon ingrédient secret, la noix de muscade, dans une autre casserole.

4 Lorsque le vin mijote dans le caquelon à fondue, ajouter les morceaux de fromage. Mais attention : il est important de les ajouter les uns après les autres, en remuant constamment avec une cuillère en bois (de préférence en bois écologique !). Lorsque le fromage est bien fondu, ajouter le contenu de l’autre casserole (vin/moutarde/muscade) et continuer à mélanger.

5 Dès que la fondue commence à mousser, ajoutez le kirsch et, si vous le souhaitez, la noix de muscade.

6 Tout à la fin, lorsque le fromage est presque prêt et déjà assaisonné, ajoutez le jaune d’œuf.

Claude Gruffat

L’alimentation est au cœur de nos vies. Elle nous ramène à nos racines, tout comme cette recette me ramène à mon enfance, avec l'odeur si typique de la muscade. Mais nos assiettes ont un impact au-delà de la table : manger est politique. Au niveau local, les citoyens ont le pouvoir de changer les choses. Aller au marché, acheter des fruits et légumes de saison et bio, repenser les plats de viande, soutenir une cuisine locale et bio...toutes ces décisions sont politiques, car elles impactent les modes de production et poussent le système à changer dans la bonne direction !

121 Plats principaux À table avec les Verts

SPÄTZLE

4 35' 10'

Ingrédients

400 g de farine à spätzle (type 550)

1 cuillère à café de sel

4-5 œufs bio, selon la taille

Eau pétillante

Facultatif↘

1 pincée de noix de muscade

Préparation

1 Mélangez la farine et le sel (vous pouvez ajouter une pincée de noix de muscade en option), puis ajoutez les œufs. Mélangez le tout à l’aide d’une cuillère en bois et pétrissez correctement à la main pendant au moins cinq minutes. Si la pâte est trop ferme, ajoutez peu à peu de l’eau pétillante.

2 La pâte doit dégouliner de la cuillère et faire des bulles. Si la pâte est raclée sur la planche, elle doit être un peu plus ferme. Pour la presse à spätzle ou le rabot à spätzle, la pâte peut être plus liquide. Personnellement, je suis de l’équipe « grattage ».

3 La pâte doit être couverte et laissée au réfrigérateur pendant 15 minutes.

4 C’est maintenant qu’il faut commencer : porter une grande casserole d’eau à ébullition, ajouter du sel et ensuite réduire le feu de manière à ce que l’eau ne fasse que frémir. Portionner les spätzle à l’aide d’une presse, d’un rabot ou d'un couteau, puis plongez les dans l'eau.

5 Dès que les spätzle flottent à la surface de l’eau, les retirer de l’eau avec l’écumoire.

6 Maintenant, vous pouvez servir les spätzle ou les faire revenir à nouveau dans une poêle avec du beurre. On peut aussi les faire gratiner avec du fromage. Si vous le souhaitez, vous pouvez également saupoudrer d’oignons frits.

Le grand classique du Ländle : les spätzle ! C’est toujours un délice, qu’on les mange en plat principal ou en accompagnement. Surtout, on peut les déguster avec à peu près n'importe quoi - à vous de choisir !

123 Plats principaux À table avec les Verts

SHAKSHUKA À LA FETA

4 20' 30'

Ingrédients

3 cuillères à soupe d’huile d’olive pressée à froid

1 gros oignon

1 gros poivron rouge

3 gousses d’ail

1 cuillère à café de cumin moulu

1 cuillère à café de paprika doux

⅛ cuillère à café de poivre de Cayenne

1 boîte de tomates cerises entières avec jus (800g)

Sel Poivre noir

150 g de feta

6 gros œufs Coriandre Sauce piquante

Préparation

1 Préchauffez tout d’abord le four à 190 °C.

2 Faire chauffer l’huile dans une grande poêle à feu moyen. Épluchez l’oignon, coupez-le en deux et en fines tranches. Épépinez le poivron et le couper également en fines tranches. Faire mijoter doucement l’oignon et le poivron dans la poêle pendant environ 20 minutes, jusqu’à ce que les légumes soient très tendres. Ajouter l’ail coupé en fines tranches et faire cuire une à deux minutes. Incorporer le cumin, le paprika en poudre et le poivre de Cayenne et faire cuire pendant une minute supplémentaire.

3 Hacher grossièrement les tomates et les ajouter, assaisonner avec ¾ de cuillère à café de sel et ¼ de cuillère à café de poivre. Laisser mijoter pendant une dizaine de minutes, jusqu’à ce que les tomates aient épaissi. Incorporer ensuite la feta émiettée.

4 Casser délicatement les œufs dans la poêle sur les tomates. Assaisonner avec du sel et du poivre selon le goût. Glisser la poêle dans le four et faire cuire jusqu’à ce que les œufs soient juste fermes. Cela prend environ sept à dix minutes. Saupoudrer de coriandre et servir avec une sauce piquante de votre choix.

125 Plats principaux À table avec les Verts
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LABELS : L' INFORMATION, C' EST LE POUVOIR !

128
Petite pause

Bio ? Halal ? Vegan ? Equitable ? L’indication des ingrédients ou de l’origine d’un produit est désormais indispensable. De plus en plus d’Européen-ne-s veulent - et devraient - savoir ce qui se retrouve dans leur assiette.

Au sein de l’Union européenne, nous pouvons nous appuyer sur des normes minimales, par exemple en matière de protection de l’environnement ou de conditions de travail. Toutefois, ces normes sont loin d’être suffisantes et ne constituent qu’une première étape. En effet, les aliments qui se retrouvent dans nos assiettes ne sont pas tous produits sur le sol national ou même continental. Et hélas, le commerce mondial contribue de manière significative à la destruction de l’environnement, ainsi qu’à la pauvreté et au travail forcé. Il est donc particulièrement important que nous examinions les conditions de travail des agriculteurs, ainsi que les normes environnementales dans le commerce international - et que nous les améliorions !

Cela étant dit, il existe de nombreux moyens d’acheter des denrées alimentaires produites dans de meilleures conditions. Les labels tels que «Commerce Equitable» pour les produits des pays du Sud nous fournissent des informations importantes. Et mine de rien, l’information, c’est le pouvoir. Car c’est bien de cela qu’il s’agit avec l’étiquetage des denrées alimentaires : permettre à chacun de faire de vrais choix en matière d’alimentation. La mention des allergènes, par exemple, est essentielle pour les personnes souffrant d’intolérances. Les appellations d’origine protégée (AOP) facilitent l’achat de denrées alimentaires produites localement. Le logo « bio » de l’UE nous en apprend davantage sur le mode de production d’un produit, et l’étiquetage nutritionnel révèle la quantité de sucre contenue dans nos cornflakes. C’est important, car les régimes alimentaires malsains rendent de plus en plus de gens malades. Des labels bien pensés permettraient toutefois de faire des choix sains. Toute personne souhaitant acheter des aliments sans OGM ou issus du commerce équitable a également besoin d’un étiquetage fiable.

Malheureusement, les informations importantes sont encore souvent imprimées en trop petits caractères ou sont difficiles à comprendre pour les consommateurices. Pire, les étiquettes nous induisent parfois délibérément en erreur, par exemple lorsqu’un produit n’est pas aussi « vert » qu’il en a l’air. Autre exemple, quand les aspects durables d’un produit ou d’une marque sont mis en avant pour camoufler des pratiques néfastes pour l’environnement. C’est ce qu’on appelle le greenwashing. Et cela doit cesser !

C’est pourquoi nous demandons aux autorités européennes compétentes des labels faciles à comprendre et transparents pour tous les produits alimentaires dans l’UE. Comment cela devrait-il fonctionner ? Tous ceux qui ont déjà acheté des œufs frais connaissent ces marquages uniformes : l’origine et le mode d’élevage sont facilement reconnaissables partout en Europe. Jusqu’à présent, il s’agit du seul label obligatoire en matière de bien-être animal dans l’UE, mais l’Allemagne, par exemple, a introduit un label obligatoire en la matière pour tous les produits concernés. Pour permettre à tou-te-s les consommateurices de voir d’un coup d’œil comment les animaux ont été élevés, nous voulons un étiquetage fiable sur le bien-être animal à l’échelle de l’UE. Ce n’est qu’une source d’information parmi d’autres, mais dont nous avons besoin pour notre alimentation.

Des OGM dans l’assiette ? Les risques de diabète dû à un excès de sucre ? Des produits hautement transformés, et donc hautement nocifs ? Des dindes issues de l’élevage industriel ? Tou-te-s les Européenne-s ont le droit de prendre des décisions pleinement conscientes, saines et durables, pour leur alimentation. Notre capacité d’attention étant limitée, cela devrait être possible sans avoir à consulter un manuel d’étiquetage. C’est pourquoi nous luttons pour que vous obteniez facilement toutes les informations nécessaires - la décision vous appartient ensuite !

129 À table avec les Verts
132

DESSERTS ET DOUCEURS

133 Chapter here À table avec les Verts

Erik Marquardt Allemagne

CARROT CAKE

4-6 30' 35'-40'

Ingrédients

180 g de sucre roux

180 g d’huile végétale

3 œufs

2 cuillères à café de cannelle en poudre ¼ de cuillère à café de noix de muscade moulue

1 cuillère à café d’extrait de vanille

½ cuillère à café de sel

3 ½ cuillères à soupe de yaourt entier

250 g de farine de blé

1 cuillère à café de levure chimique

260 g de carottes (ce qui correspond à 4-5 carottes moyennes)

150 g de noix (noix, amandes ou noix de pécan)

Pour la crème de fromage frais↘

225 g de fromage frais à température ambiante

80 g de crème fouettée froide

80 g de sucre en poudre

1 pincée d’extrait de vanille

1 pincée de sel (ajouter lentement et rectifier l’assaisonnement)

50 g de noix hachées pour décorer

Préparation

1 Dans un saladier, mélanger la cassonade, le sel, l’huile, les œufs, les épices et le yaourt jusqu’à obtenir un mélange homogène. Incorporer lentement la farine et la levure chimique et continuer à remuer jusqu’à ce que tous les ingrédients soient bien mélangés.

2 Éplucher les carottes et les râper finement. Les incorporer à la masse. Pour finir, hacher grossièrement les noix sélectionnées et les incorporer à la pâte.

3 Préchauffer le four à 180 °C

4 Graisser le moule avec du beurre ou de l’huile et le saupoudrer légèrement de sucre si nécessaire. Versez ensuite la pâte et faites cuire pendant 35 à 40 minutes.

5 Entre-temps, battre le fromage frais et la crème jusqu’à ce qu’ils soient crémeux, puis ajouter le sucre en poudre jusqu’à obtenir une crème lisse. Incorporer l’extrait de vanille et ajouter délicatement le sel. Goûter à chaque fois pour éviter que cela ne devienne trop salé.

6 Laisser refroidir le gâteau après la cuisson. Une fois qu’il a refroidi, recouvrez-le de crème et décorez-le de noix.

Erik Marquardt

Je voyage beaucoup et, quoi qu’il arrive, je trouve toujours à mon retour quelques vieilles carottes tordues au fond du frigo. Quoi de mieux que d’en faire un délicieux carrot cake qui plaira à tout le monde ?

135 Desserts et douceurs À table avec les Verts

Saskia Bricmont Belgique

GÂTEAU AU CHOCOLAT

4 15' 20'

Ingrédients

3 œufs

70 g de sucre

80 g de chocolat noir

75 g de beurre

130 g d’amandes moulues

10 g de cacao en poudre

Préparation

1 Séparez les blancs des jaunes d’œufs. Battre ensuite les jaunes d’œufs avec le sucre jusqu’à obtenir une mousse. Battre les blancs d’œufs en neige très ferme. Faites maintenant fondre le chocolat avec le beurre au bain-marie.

2 Mélangez la masse de chocolat avec les jaunes d’œufs, puis incorporez délicatement les blancs en neige et terminez en ajoutant les amandes moulues à la pâte.

3 Verser la pâte dans un moule à tarte graissé et faire cuire au four préchauffé à 180 °C pendant 20 minutes.

4 Une fois refroidi, saupoudrer de cacao en poudre.

Saskia Bricmont

La consommation massive de produits transformés issus de l'industrie alimentaire a un impact négatif sur notre système digestif. Les intolérances au gluten sont de plus en plus fréquentes, à des degrés divers selon les individus. De nombreuses personnes doivent passer à un régime pauvre en gluten voire sans gluten. Mais nous ne nous priverons pas de gâteau au chocolat pour autant !

137 Desserts et douceurs À table avec les Verts

BANANABREAD

4-6 20' 60'

Ingrédients

4 bananes mûres

70 ml d’huile d’olive

100 g de sucre roux

1 cuillère à café de cannelle en poudre

200 ml de lait d’amande (ou autre lait végétal)

300 g de farine de blé, si nécessaire sans gluten (p. ex. farine de pois chiches)

3 cuillères à café de cacao en poudre

3 cuillères à café de levure chimique

½ cuillère à café de sel

150 g de chocolat végétalien

100 g de noix, hachées (p. ex. noix ou noisettes)

Un peu d’huile pour graisser le moule

Préparation

1 Préchauffez d’abord le four à 200 °C (180 °C en mode chaleur tournante).

2 Peler les trois bananes mûres et les réduire en purée jusqu’à ce qu’elles soient crémeuses. Ajouter l’huile, le sucre, la cannelle et le lait. Mélangez bien le tout. Tamiser la farine avec la poudre de cacao, la levure chimique et le sel et l’ajouter à la pâte. Hacher finement le chocolat végétalien et l’ajouter avec les noix. Remuer jusqu’à ce que tous les ingrédients soient mélangés.

3 Verser le mélange dans un moule à manqué graissé avec un peu d’huile. Peler la dernière banane, la couper dans le sens de la longueur et placer les deux moitiés sur le dessus de la pâte.

4 Cuire à 200 °C (180 °C à chaleur tournante) pendant environ 50 à 60 minutes, jusqu’à ce que la pâte soit cuite - un bâtonnet planté au milieu du gâteau doit ressortir sans aucun résidu de pâte.

5 Laisser refroidir le gâteau pendant 5 minutes dans le moule, puis le démouler et le laisser refroidir davantage sur une grille.

139 Desserts et douceurs À table avec les Verts

Manuela Ripa

Allemagne

GÂTEAU DE PAIN

Ingrédients

350 g de pain blanc dur, c’est-à-dire sec et rassis

1,5 l de lait

75 g de raisins secs

4 cuillères à soupe de rhum

250 g de sucre

1 sachet de sucre vanillé (24 g)

4 œufs

50 g de beurre

30 g de cacao amer en poudre

1 sachet de levure chimique (16 g) Sucre en poudre

Préparation

1 Émiettez le pain et mettez-le dans un grand bol. Ajoutez le lait froid et laissez refroidir au réfrigérateur pendant quelques heures, jusqu'à ce que le pain ait complètement absorbé le lait. Le mieux est de le laisser reposer toute la nuit au réfrigérateur. Pendant ce temps, faire également tremper les raisins secs dans un peu de rhum.

2 Ajoutez le sucre et le sucre vanillé au mélange pain-lait prêt à l’emploi et mélangez. Ajoutez les œufs et mélangez bien. Couper ensuite le beurre mou en petits morceaux et l’incorporer également. Incorporer ensuite le cacao à l’aide d’une passoire, puis la levure chimique.

3 Bien mélanger le tout, d’abord avec une cuillère en bois, puis avec le mixeur. Pour finir, ajouter les raisins secs trempés dans le rhum puis le reste du rhum.

4 Graisser un moule à gâteau de 28 cm et y verser la pâte. Répartir un peu de beurre en petits morceaux ronds sur la pâte. Préchauffez le four à 190 °C et faites-le cuire sur la grille du milieu pendant environ une heure et dix minutes.

5 Retirer le gâteau du four et, une fois qu’il a refroidi, le saupoudrer de sucre glace. Le gâteau est délicieux aussi bien chaud (dans ce cas sans sucre glace) que froid.

6 Si vous avez beaucoup de pain rassis que vous préférez ne pas jeter, cette recette de gâteau savoureuse, simple et économique est idéale !

Manuela Ripa

J'adorais ce gâteau lorsque j'étais enfant. Il est bon aussi bien chaud que froid, mais je l'ai toujours préféré chaud. Le gâteau de pain remonte à l'époque de la guerre, lorsque le vieux pain n'était pas jeté mais transformé en gâteau avec quelques ingrédients tout simples. Ma grand-mère italienne avait l'habitude de faire cette recette. Ma mère l'a adoptée. Il ne s'agissait pas seulement d'utiliser du pain rassis, mais aussi des fruits secs : d’où les raisins secs ici, mais qui peuvent être remplacés par des morceaux de pommes, par exemple. C’est un gâteau très facile à faire, très bon et garanti sans gaspi !

141 Desserts et douceurs À table avec les Verts
10 15' 1h10'

AU BON ENDROIT, AU BON MOMENT

144
Petite pause

Les rayons de fruits et légumes sont remplis à ras bord des mêmes produits tout au long de l’année. Les importations et les interventions artificielles de l’homme dans la nature rendent cela possible. C’est loin d’être écologique. Il existe pourtant une alternative : les aliments de saison produits localement.

Mais pourquoi devrions-nous veiller à ce que notre alimentation soit à la fois régionale et saisonnière ? Parce que la pomme de l’agriculteur voisin permet d’économiser d’innombrables kilomètres de transport. De plus, les aliments locaux et de saison nécessitent moins d’intervention humaine et, en les achetant, vous achetez une agriculture diversifiée dans votre pays d’origine. Un exemple : en juin, c’est la haute saison des fraises en Allemagne. Importer d’Espagne les petits fruits rouges à ce moment-là nuit à l’agriculture locale - et aussi, entre autres, à la précieuse nature espagnole, qui s’assèche en raison de la construction massive de puits pour l’irrigation des fraises et autres. Les fruits et légumes qui ne doivent pas parcourir la moitié de la planète peuvent en outre être récoltés à leur degré de maturité optimal et sont donc plus nourrissants et plus savoureux. Il n’est pas non plus nécessaire d’utiliser des produits chimiques pour réguler le moment de la maturation.

Cultiver des fruits et des légumes hors saison implique toujours une consommation d’énergie élevée dans les serres - ou alors de longs trajets pour les importer d’autres zones climatiques. Mais pas d’inquiétude : grâce au stockage et à la diversité des cultures, il existe toute l’année une grande variété d’aliments frais, y compris des produits cultivés localement. Et évidemment, un concombre une fois de temps en temps en hiver n’est pas non plus un problème !

Actuellement, dans des pays comme l’Allemagne, la France et l’Autriche, les légumes et les fruits sont en grande partie importés. C’est pourquoi nous, au groupe des Verts/ALE, nous nous battons pour une politique agricole commune qui donne la priorité aux produits régionaux et saisonniers. Notre vision d’une Europe durable comprend le renforcement de l’agriculture locale à petite échelle et des chaînes d’approvisionnement courtes et transparentes. En fin de compte, des distances de transport plus courtes et moins d’interventions humaines signifient également des aliments moins chers pour nous, les Européen-ne-s. Un véritable gagnant-gagnant pour l’homme et la nature !

Ce que vous pouvez faire à la maison :

● Surveillez le calendrier des fruits et légumes de saison pour savoir quand tel ou tel produit est disponible dans la région ! Si le calendrier est aussi beau que celui-ci, il fera un très bon poster sur le frigo. Acheter des légumes de saison permet d’ailleurs souvent d’économiser beaucoup d’argent - cela vaut donc doublement la peine !

● Achetez vos produits sur un marché fermier ou dans votre magasin de ferme préféré ! Ainsi, vous pourrez même en apprendre plus sur votre alimentation directement auprès des producteurs.

● Comment reconnaître les aliments produits localement dans les supermarchés ? Vérifiez le pays d’origine et les labels de qualité au niveau national et européen, comme par exemple l’appellation d’origine protégée (AOP).

● Avez-vous déjà envisagé de faire pousser vos propres légumes verts dans votre jardin ou sur votre balcon ? De cette façon, vous savez exactement ce que vous obtenez, et au bon moment. Le plaisir d‘avoir sa propre récolte est gratuit !

● Pour celleux qui ne veulent pas renoncer aux produits d’été, même pendant la saison froide, il est possible de conserver plus longtemps les fruits et les légumes en les mettant en conserve, en les faisant mariner ou en les mettant en bocaux. Ou alors, pourquoi ne pas les faire fermenter et les congeler ? Il est également possible d’acheter des conserves et autres produits prêts à l’emploi, mais il faut alors veiller à ce qu’ils ne soient pas trop transformés.

145 À table avec les Verts

Ska Keller

Allemagne

KANELBULLAR

à la pâte d’amande

20 45' 20'

Ingrédients

Pour la pâte↘

½ sachet de levure fraîche (20 g)

50 g de margarine

300 ml de lait végétal

50 g de sucre

1 pincée de sel

500 g de farine de blé

Pour la garniture↘

100 g de margarine à température ambiante

1 cuillère à soupe de cannelle en poudre

50 g de sucre roux

75 g de pâte d’amande

Pour la décoration↘ Crème d’avoine

Sucre grêle

Préparation

1 Pour la pâte, émietter la levure dans un bol. Faites fondre la margarine dans une casserole, ajoutez le lait et faites-le chauffer à température ambiante. Verser une partie du mélange margarine/lait sur la levure et remuer jusqu’à ce qu’elle se dissolve. Ajoutez le reste du mélange, le sucre, le sel et presque toute la farine de blé. Pétrir la pâte à la main ou à la machine jusqu’à ce qu’elle se détache des bords du saladier. Couvrir la pâte et la laisser lever pendant environ 30 minutes.

2 Pour la garniture, mélanger la margarine avec la cannelle et le sucre jusqu’à obtenir un mélange lisse. Râpez grossièrement le massepain de pâte d’amande.

3 Versez la pâte levée sur un plan de travail fariné et pétrissez jusqu’à obtenir une pâte lisse. Étalez la pâte en un rectangle d’environ 30x40 centimètres (pour 20 pièces). Répartir le sucre et la cannelle dessus. Saupoudrez le massepain sur le tiers de la pâte qui formera le centre des escargots à la cannelle, c’est-à-dire l’un des longs côtés du rectangle.

4 Enrouler à partir de ce long côté. Découper des morceaux d’environ deux centimètres de large dans le sens de la longueur et les placer sur une plaque de cuisson recouverte de papier sulfurisé. Laisser ensuite lever les escargots sous un linge pendant environ 20 minutes.

Décoration↘

Badigeonner les rouleaux de pâte de crème d’avoine ou de lait d’avoine et les saupoudrer de sucre grêle. Cuire les rouleaux au milieu du four à 250 °C pendant environ huit minutes. Laisser refroidir sur une grille.

Ska Keller

Les Kanelbullar sont parfaits pour les dimanches après-midi, lorsque l'on souhaite se blottir dans le canapé avec un bon livre, une tasse de thé et une friandise sous une couverture. Mon mari Markus, qui est issu de la minorité suédoise de Finlande, m'a fait découvrir cette délicieuse recette. Depuis 1999, il existe même un jour férié qui y est consacré : la « Journée suédoise de la brioche à la cannelle » (Kanelbullens dag), instaurée par l'Association suédoise des boulangers (Hembakningsrådet), est donc célébrée chaque année le 4 octobre. Amusez-vous bien en cuisinant et bon appétit !

147 Desserts et douceurs À table avec les Verts

Viola von Cramon-Taubadel

Allemagne

GALETTES DE SARRASIN CANADIENNES

6 20' 10'-15'

Ingrédients

120 g de farine de sarrasin complète

120 g de farine de blé

¼ de cuillère à café de bicarbonate de soude

1½ cuillère à café de levure chimique

1 cuillère à soupe de sucre

½ cuillère à café de sel

2 œufs

420 ml de babeurre

6 cuillères à soupe de beurre, fondu

Préparation

1 Dans un saladier, mélangez les farines avec le bicarbonate de soude, la poudre à lever, le sucre et le sel.

2 Dans un deuxième saladier, battre brièvement les deux jaunes d’œufs. Ajoutez le babeurre et le beurre fondu et continuez à mélanger. Ajoutez le mélange aux ingrédients secs et mélangez.

3 Battez deux blancs d’œufs en neige ferme et incorporez délicatement les blancs en neige à la pâte.

4 Verser la pâte en portions égales dans un gaufrier et faire cuire jusqu’à ce qu’elle soit dorée.

Viola von Cramon-Taubadel

Voyager a toujours été l'une de mes grandes passions. Ce faisant, je me suis rendu compte que, au-delà de nos cultures différentes, la même nourriture existe dans de nombreux pays. Pour moi, cela inclut les gaufres : elles sont servies pour le fika en Suède, dans les rues de Bruxelles, comme taiyaki au Japon, comme gaufres à bulles à Hong Kong et au Canada, la pâte est faite avec de la farine de sarrasin. A la maison, j’aime faire les gaufres à la canadienne. Elles me rappellent le Canada, d'où vient mon mari (et cette recette). C'est là que je me sens chez moi.

avec les Verts

149 Desserts et douceurs À table

CRÊPES

4 10' 10'

Ingrédients

4 œufs

400 g de farine de blé, si nécessaire sans gluten (p. ex. farine de pois chiches)

600 ml de lait

1 pincée de sel

Un peu d’huile pour faire revenir

Préparation

1 Mélangez les œufs, la farine, le lait et une pincée de sel pour obtenir une pâte lisse.

2 Chauffer une poêle avec un peu d’huile de cuisson. À l’aide d’une louche, verser une louche de pâte dans la poêle et faire tourner brièvement la poêle dans chaque direction pour répartir la pâte. Faire cuire la crêpe des deux côtés pendant une à deux minutes environ, jusqu’à ce qu’elle soit bien dorée. Déguster chaud !

Astuce pour une variante fruitée et sucrée↘ Coupez la pomme en tranches et ajoutez-les à la pâte. Ou saupoudrez simplement le pancake fini de sucre en poudre, de cannelle et de sucre ou de sirop Stroop et dégustez-le immédiatement !

Astuce pour la version salée↘ Ajoutez du bacon à la poêle et faites-le frire légèrement, puis versez la pâte dessus.

Ces crêpes peuvent être merveilleusement variéesil y en a donc pour tous les goûts !

151 Desserts et douceurs À table avec les Verts
Bas Eickhout Pays-Bas

Benoît Biteau

France

MILLAS

Pudding à base de farine de maïs et de cognac

6-8 15' 40'

Ingrédients

200 g de farine de maïs

150 g de farine de blé

1 pincée de sel

1 l de lait entier frais

125 g de beurre, coupé en dés

3 œufs

200 g de sucre en poudre

2 cuillères à soupe de cognac

Préparation

1 Préchauffer tout d’abord le four à 180°C

2 Mélangez les farines et le sel dans un saladier. Portez le lait à ébullition, faites-y fondre le beurre et laissez-le refroidir. Battre les œufs avec le sucre jusqu’à ce que le mélange blanchisse un peu.

3 Verser peu à peu le mélange lait/beurre tiède sur le mélange œufs/sucre en fouettant constamment. Incorporer le mélange liquide ainsi obtenu au mélange de farine et de sel jusqu’à obtenir une pâte lisse et crémeuse sans grumeaux. Ajouter le cognac et bien mélanger.

4 Verser le mélange dans un plat à gratin graissé et cuire 40 minutes à 180°C.

5 Démouler chaud et déguster tiède ou froid.

Benoît Biteau

Le dessert de mon enfance, c’était le millas de ma grand-mère, une sorte de flan à base de farine de maïs et de cognac. C’était un incontournable que l’on mangeait pour les repas de battages ou de vendanges. Quand mes grands-parents ont pris leur retraite et que le maïs de la ferme a changé, ma grand-mère a continué à le préparer, mais il n’avait plus le même goût. Puis ma grand-mère a disparu, et le millas avec elle. J’ai repris l’exploitation familiale en 2007, et j’ai inversé la vapeur, pour réinstaurer des pratiques agroécologiques sur nos terres. Lorsque l'on a préparé, il y a quelques années, un millas avec ma farine de maïs, j’ai retrouvé le goût de mon enfance. Comme quoi, lorsque l’on change les pratiques agricoles, on change la relation au goût, aux paysages, à la terre, et les relations humaines. Cela emmène tout, cela change tout.

153 Desserts et douceurs À table avec les Verts

Monika Vana

Autriche

SOUPE HONGROISE AUX FRAISES

4 20' 25'

Ingrédients

½ kg de fraises fraîches

125 g de sucre cristallisé

300 ml d’eau

120 ml de vin blanc sec

1 bâton de cannelle

½ gobelet de crème fraîche (125 g)

2 cuillères à soupe de farine de blé, si nécessaire sans gluten (p. ex. farine de pois chiches)

60 ml d’eau froide Feuilles de menthe fraîches

Préparation

1 Dans une grande casserole, mélangez les fraises coupées en tranches, le sucre, l’eau, le vin blanc et le bâton de cannelle. Portez le mélange à ébullition à feu moyen-élevé. Laisser mijoter à feu doux pendant encore dix à quinze minutes, jusqu’à ce que les fraises se défassent et que la soupe ait légèrement épaissi.

2 Dans un petit bol, fouettez la crème aigre et la farine jusqu’à obtenir un mélange lisse. Versez ce mélange dans la soupe et remuez bien. Laissez mijoter la soupe pendant cinq à dix minutes supplémentaires ou jusqu’à ce qu’elle épaississe à votre convenance.

3 Retirer le bâton de cannelle de la soupe et laisser refroidir la soupe à température ambiante.

4 Servir la soupe réfrigérée et garnie de feuilles de menthe fraîches. Profitez bien de cette délicieuse soupe hongroise aux fraises, elle est très rafraîchissante - surtout en été !

Monika Vana

Pourquoi une députée européenne autrichienne choisirait-elle un plat hongrois pour ce livre ? Outre la délicieuse influence hongroise sur la cuisine viennoise, une part importante de mon travail consiste à réunir des activistes et des politiciens locaux d'Europe centrale et orientale. Au fil des ans, la Table ronde d'Europe centrale (CERT) est devenue une plateforme importante où nous échangeons des idées et des opinions écologiques pour renforcer l'égalité et la soutenabilité. J'aimerais dédier cette recette à mes ami-e-s et allié-e-s LGBTQI en Hongrie pour montrer mon soutien à leurs efforts continus. Construisons un avenir où chacun-e aura la liberté et la sécurité d'être ce qu'il/elle est !

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155 Desserts et douceurs À table avec les Verts

Philippe Lamberts

Belgique

CONFITURE D ' ABRICOTS

20' 15'-20'

Ingrédients

750 g d’abricots

400 g de sucre (on peut aussi utiliser du sucre gélifiant)

1 cuillère à café de jus de citron

Facultatif↘

1 cuillère à café d’eau-de-vie d’abricot ou de kirsch

Préparation

1 Couper les abricots en deux, les dénoyauter et les faire cuire avec 40 ml d’eau dans une grande casserole à feu moyen pendant cinq minutes en remuant. Ajouter le sucre et laisser réduire à feu moyen pendant environ une heure en remuant constamment. Enlever de temps en temps l’écume de la surface avec une petite louche pour que la confiture ne devienne pas trouble.

2 Lorsque la confiture a atteint une consistance visqueuse et marmelade, ajouter le jus de citron et, en option, l’eau-devie d’abricot ou le kirsch et laisser cuire encore dix à quinze minutes à feu doux.

3 Verser la confiture dans des pots stérilisés jusqu’à environ une largeur de pouce en dessous du bord et les fermer.

157 Desserts et douceurs À table avec les Verts
Voir la vidéo

INDEX DES INGRÉDIENTS

160 Abricot↘ Confiture d’abricots Philippe Lamberts 157 Agneau↘ Mahshi Warak Enab Katrin Langensiepen 9 Ail↘ Bouquets de chou-fleur rôtis Alexandra Geese 59 Bramboráčky Marcel Kojala 39 Dahl de lentilles Alice Kuhnke 103 Feijoada Anna Cavazzini 101 Fondue savoyarde Claude Cruffat 121 Goulasch arc-en-ciel Daniel Freund 79 Kropkakkor Pär Holmgren 35 Mahshi Warak Enab Katrin Langensiepen 9 Nouilles miso Jakop Dalunde 53 Omble chevalier rôti Sarah Wiener 85-87 Poireau «à la Brás» Francisco Guerreiro 111 Pizza aux légumes Kira Marie Peter-Hansen 57 Poulet Yassa Pierrette Herzberger-Fofana 69 Shakshuka à la feta Sergey Lagodinsky 125 Waterzooi gantois Sara Matthieu 99 Wellington Caroline Roose 117-119 Alcool↘ Arancini Ignazio Corrao 71-73 Burger aux algues et à la bière Grace O'Sullivan 61-63 Confiture d’abricots Philippe Lamberts 157 Fondue savoyarde Claude Gruffat 121 Gâteau au pain Manuela Ripa 141 Goulasch arc-en-ciel Daniel Freund 79 Mijoté de cèpes Thomas Waitz 105 Millas Benoît Biteau 153 Soupe hongroise aux fraises Monika Vana 155 Waterzooi gantois Sara Matthieu 99 Algue↘ Burger aux algues et à la bière Grace O'Sullivan 61-63 Anchois↘ Coca de recapte Jordi Solé and Diana Riba i Giner 17 Aubergine↘ Coca de recapte Jordi Solé and Diana Riba i Giner 17 Avocat↘ Tacos aux haricots noirs Alviina Alametsä 19 Babeurre↘ Galettes de sarrasin canadiennes Viola von Cramon-Taubadel 149 Crêpes Bas Eickhout 151 Pain noir à la mode grand-mère Ciarán Cuffe 15
161 À table avec les Verts Banane↘ Bananabread Damian Boeselager 139 Betterave↘ Omble chevalier rôti Sarah Wiener 85-87 Bortsch froid Bronis Ropė 5 Bœuf↘ Goulasch arc-en-ciel Daniel Freund 79 Boulgour↘ Burger aux algues et à la bière Grace O`Sullivan 61-63 Brocoli↘ Pizza aux légumes Kira Marie Peter-Hansen 57 Carotte↘ Arancini Ignazio Corrao 71-73 Burger aux algues et à la bière Grace O`Sullivan 61-63 Carrot cake Erik Marquardt 135 Couscous marocain Mounir Satouri 113-115 Dahl de lentilles Alice Kuhnke 103 Feijoada Anna Cavazzini 101 Légumes marinés Hannah Neumann 7 Mijoté de cèpes Thomas Waitz 105 Poireau «à la Brás» Francisco Guerreiro 111 Poulet Yassa Pierrette Herzberger-Fofana 69 Soupe de lentilles au tofu fumé Jutta Paulus 3 Waterzooi gantois Sara Matthieu 99 Céleri↘ Arancini Ignazio Corrao 71-73 Feijoada Anna Cavazzini 101 Légumes marinés Hannah Neumann 7 Pizza aux légumes Kira Marie Peter-Hansen 57 Mijoté de cèpes Thomas Waitz 105 Soupe de lentilles au tofu fumé Jutta Paulus 3 Waterzooi gantois Sara Matthieu 99 Champignon↘ Wellington Caroline Roose 117-119 Kropkakkor Pär Holmgren 35 Pierogi Tilly Metz 37 Mijoté de cèpes Thomas Waitz 105 Chocolat/Cacao↘ Bananabread Damian Boeselager 139 Gâteau au pain Manuela Ripa 141 Gâteau au chocolat Saskia Bricmont 137 Chou de Milan↘ Chou frisé à la crème Terry Reintke 93
162 Chou-fleur↘ Bouquets de chou-fleur rôtis Alexandra Geese 59 Waterzooi gantois Sara Matthieu 99 Choucroute↘ Pierogi Tilly Metz 37 Citron↘ Bortsch froid Bronis Ropė 5 Confiture d’abricots Philippe Lamberts 157 Kanelbullar Ska Keller 147 Mahshi Warak Enab Katrin Langensiepen 9 Nouilles miso Jakop Dalunde 53 Poulet Yassa Pierrette Herzberger-Fofana 69 Stegt flæsk Margrete Auken 75-77 Waterzooi gantois Sara Matthieu 99 Wellington Caroline Roose 117-119 Citron Vert↘ Tacos aux haricots noirs Alviina Ametsä 19 Citrouille↘ Wellington Caroline Roose 117-119 Couscous marocain Mounir Satouri 113-115 Concombre↘ Bortsch froid Bronis Rope 5 Courgette↘ Burger aux algues et à la bière Grace O`Sullivan 61-63 Couscous marocain Mounir Satouri 113-115 Pizza aux légumes Kira Marie Peter-Hansen 57 Poêlée de nouilles et de légumes Rasmus Andresen 55 Couscous↘ Couscous marocain Mounir Satouri 113-115 Endive↘ Endives au gratin Anna Deparnay-Grunenberg 91 Epinard↘ Pierogi à l'ail des ours Niklas Nienaß 29 Wellington Caroline Roose 117-119 Farine↘ Bananabread Damian Boeselager 139 Bramboráčky Marcel Kojala 39 Coca de recapte Jordi Solé and Diana Riba i Giner 17 Crêpes Bas Eickhout 151 Galettes de sarrasin canadiennes Viola von Cramon-Taubadel 149 Kanelbullar Ska Keller 147 Kroppkakor Pär Holmgren 35 Millas Benoît Biteau 153 Pain noir à la mode grand-mère Ciarán Cuffe 15 Pierogi Tilly Metz 37
163 À table avec les Verts Pierogi à l'ail des ours Niklas Nienaß 29 Pizza aux légumes Kira Marie Peter-Hansen 57 Ravioles de Royans Michèle Rivasi 49-51 Spätzle Michael Bloss 123 Feuilles de vigne↘ Mahshi Warak Enab Katrin Langensiepen 9 Flocons d’avoine↘ Burger aux algues et à la bière Grace O`Sullivan 61-63 Pain noir à la mode grand-mère Ciarán Cuffe 15 Fraise↘ Soupe hongroise aux fraises Monika Vana 155 Fromage/Produits laitiers↘ Arancini Ignazio Corrao 71-73 Bortsch froid Bronis Rope 5 Bulz Nicolae Ștefănuță 31 Burger aux algues et à la bière Grace O`Sullivan 61-63 Carrot cake Erik Marquardt 135 Crème de fromage fondu Martin Häusling 27 Endives au gratin Anna Deparnay-Grunenberg 91 Fondue savoyarde Claude Cruffat 121 Nouilles miso Jakop Dalunde 53 Pierogi à l'ail des ours Niklas Nienaß 29 Pizza aux légumes Kira Marie Peter-Hansen 57 Ravioles de Royans Michèle Rivasi 49-51 Shakshuka À la feta Sergey Lagodinsky 125 Tartine rustique à l'italienne Rosa d'Amato 21 Fruits de mer↘ Polbo á feira Ana Miranda 89 Haricot↘ Feijoada Anna Cavazzini 101 Couscous marocain Mounir Satouri 113-115 Tacos aux haricots noirs Alviina Alametsä 19 Lait de coco↘ Dahl de lentilles Alice Kuhnke 103 Lentille↘ Dahl de lentilles Alice Kuhnke 103 Soupe de lentilles au tofu fumé Jutta Paulus 3 Levure↘ Coca de recapte Jordi Solé and Diana Riba i Giner 17 Pizza aux légumes Kira Marie Peter-Hansen 57 Pierogi Tilly Metz 37 Kanelbullar Ska Keller 147 Poireau «à la Brás» Francisco Guerreiro 111 Marron↘ Wellington Caroline Roose 117-119
164 Massepain↘ Kanelbullar Ska Keller 147 Noix↘ Bananabread Damian Boeselager 139 Carrot cake Erik Marquardt 135 Nouille↘ Nouilles miso Jakop Dalunde 53 Poêlée de nouilles et de légumes Rasmus Andresen 55 Olive↘ Poireau “à la Brás” Francisco Guerreiro 111 Poulet Yassa Pierrette Herzberger-Fofana 69 Orange↘ Feijoada Anna Cavazzini 101 Pain↘ Arancini Ignazio Corrao 71-73 Boulettes de bretzel Henrike Hahn 33 Gâteau au Pain Manuela Ripa 141 Fondue savoyarde Claude Gruffat 121 Tartine rustique à l'italienne Rosa d'Amato 21 Panais↘ Burger aux algues et à la bière Grace O`Sullivan 61-63 Légumes marinés Hannah Neumann 7 Paprika↘ Burger aux algues et à la bière Grace O`Sullivan 61-63 Coca de recapte Jordi Solé and Diana Riba i Giner 17 Goulasch arc-en-ciel Daniel Freund 79 Pizza aux légumes Kira Marie Peter-Hansen 57 Poêlée de nouilles et de légumes Rasmus Andresen 55 Shakshuka à la feta Sergey Lagodinsky 125 Pâte de miso↘ Nouilles miso Jakop Dalunde 53 Pâte feuilletée↘ Wellington Caroline Roose 117-119 Pignons de pin↘ Wellington Caroline Roose 117-119 Poireau↘ Feijoada Anna Cavazzini 101 Légumes marinés Hannah Neumann 7 Poireau «à la Brás» Francisco Guerreiro 111 Soupe de lentilles au tofu fumé Jutta Paulus 3 Waterzooi gantois Sara Matthieu 99 Pois chiches↘ Bouquets de chou-fleur rôtis Alexandra Geese 59
165 À table avec les Verts Couscous marocain Mounir Satouri 113-115 Pois↘ Arancini Ignazio Corrao 71-73 Poisson↘ Coca de recapte Jordi Solé and Diana Riba i Giner 17 Omble chevalier rôti Sarah Wiener 85-87 Poulet Yassa Pierrette Herzberger-Fofana 69 Polenta (Maïs)↘ Bulz Nicolae Ștefănuță 31 Pomme de terre↘ Bortsch froid Bronis Rope 5 Bramboráčky Marcel Kojala 39 Chou frisé à la crème Terry Reintke 93 Kroppkakor Pär Holmgren 35 Mijoté de cèpes Thomas Waitz 105 Omble chevalier rôti Sarah Wiener 85-87 Polbo á feira Ana Miranda 89 Soupe de lentilles au tofu fumé Jutta Paulus 3 Stegt flæsk Margrete Auken 75-77 Waterzooi gantois Sara Matthieu 99 Porc↘ Arancini Ignazio Corrao 71-73 Stegt Flæsk Margrete Auken 75-77 Poulet↘ Poulet Yassa Pierrette Herzberger-Fofana 69 Poulpe↘ Polbo á feira Ana Miranda 89 Racine de persil↘ Légumes marinés Hannah Neumann 7 Relish↘ Burger aux algues et à la bière Grace O'Sullivan 61-63 Riz↘ Arancini Ignazio Corrao 71-73 Dahl de lentilles Alice Kuhnke 103 Feijoada Anna Cavazzini 101 Mahshi Warak Enab Katrin Langensiepen 9 Poulet Yassa Pierrette Herzberger-Fofana 69 Saucisse / Jambon↘ Coca de recapte Jordi Solé and Diana Riba i Giner 17 Endives au gratin Anna Deparnay-Grunenberg 91 Seitan↘ Mijoté de cèpes Thomas Waitz 105 Sirop d’érable↘ Bouquets de chou-fleur rôtis Alexandra Geese 59
166
Tacos aux haricots noirs Alviina Ametsä 19 Tofu↘ Poêlée de nouilles et de légumes Rasmus Andresen 55 Soupe de lentilles au tofu fumé Jutta Paulus 3 Waterzooi gantois Sara Matthieu 99
Arancini Ignazio Corrao 71-73 Burger aux algues et à la bière Grace O`Sullivan 61-63 Bouquets de chou-fleur rôtis Alexandra Geese 59 Couscous marocain Mounir Satouri 113-115 Dahl de lentilles Alice Kuhnke 103 Goulasch arc-en-ciel Daniel Freund 79 Pizza aux légumes Kira Marie Peter-Hansen 57 Poêlée de nouilles et de légumes Rasmus Andresen 55 Shakshuka à la feta Sergey Lagodinsky 125 Tacos aux haricots noirs Alviina Ametsä 19 Viande hachée↘ Arancini Ignazio Corrao 71-73 Mahshi Warak Enab Katrin Langensiepen 9 Dessert↘ Bananabread Damian Boeselager 139 Confiture d’abricots Philippe Lamberts 157 Gâteau au chocolat Saskia Bricmont 137 Gâteau au pain Manuela Ripa 141 Kanelbullar Ska Keller 147 Millas Benoît Biteau 153 Soupe hongroise aux fraises Monika Vana 155 Végétalien↘ Bananabread Damian Boeselager 139 Bouquets de chou-fleur rôtis Alexandra Geese 59 Chou frisé à la crème Terry Reintke 93 Coca de recapte Jordi Solé and Diana Riba i Giner 17 Confiture d’abricots Philippe Lamberts 157 Dahl de lentilles Alice Kuhnke 103 Feijoada Anna Cavazzini 101 Kanelbullar Ska Keller 147 Légumes marinés Hannah Neumann 7 Mijoté de cèpes Thomas Waitz 105 Pierogi Tilly Metz 37 Poêlée de nouilles et de légumes Rasmus Andresen 55 Poireau «à la Brás» Francisco Guerreiro 111 Soupe de lentilles au tofu fumé Jutta Paulus 3 Tacos aux haricots noirs Alviina Ametsä 19 Waterzooi gantois Sara Matthieu 99 Végétarien↘ Bortsch froid Bronis Ropė 5 Boulettes de bretzel Henrieke Hahn 33 Bramboráčky Marcel Kojala 39 Bulz Nicolae Ștefănuță 31
Tacos↘
Tomate↘
167 À table avec les Verts Burger aux algues et à la bière Grace O`Sullivan 61-63 Carrot cake Erik Marquardt 135 Couscous marocain Mounir Satouri 113-115 Crème de fromage fondu Martin Häusling 27 Crêpes Bas Eickhout 151 Endives au gratin Anna Deparnay-Grunenberg 91 Fondue savoyarde Claude Cruffat 121 Gâteau au pain Manuela Ripa 141 Galettes de sarrasin canadiennes Viola von Cramon-Taubadel 149 Gâteau au chocolat Saskia Bricmont 137 Kropkakkor Pär Holmgren 35 Millas Benoît Biteau 153 Nouilles miso Jakop Dalunde 53 Pain noir à la mode grand-mère Ciarán Cuffe 15 Pierogi à l'ail des ours Niklas Nienaß 29 Pizza aux légumes Kira Marie Peter-Hansen 57 Ravioles de Royans Michèle Rivasi 49-51 Shakshuka à la feta Sergey Lagodinsky 125 Wellington Caroline Roose 117-119 Soupe hongroise aux fraises Monika Vana 155 Spaetzle Michael Bloss 123 Tartine rustique à l'italienne Rosa d'Amato 21

Le Groupe des Verts/Alliance Libre Européenne au Parlement européen est né en juillet 1999 de la volonté politique de deux familles politiques européennes progressistes - Les Verts et l’Alliance Libre Européenne (ALE) - de coopérer au sein du Parlement européen.

Les VERTS/ALE forment actuellement un groupe politique composé d’élu-e-s écologistes et du parti pirate, d’eurodéputé-e-s indépendant-e-s ainsi que de député-e-s de l’Alliance Libre Européenne (ALE), représentant des nations sans État, des régions et des minorités défavorisées et défendant le droit à l’auto-détermination.

Le Groupe des Verts/ALE compte 72 député-e-s (35 femmes et 37 hommes) de divers horizons et de nombreux Etats membres. C’est le quatrième groupe du Parlement européen et le seul à avoir, depuis toujours, une Coprésidence où la parité est assurée.

Les Verts sont une force de changement, établie au sein de la politique européenne et représentée au Parlement européen depuis 1984.

Les Verts/ALE se sont imposés comme l’un des acteurs influents de la vie parlementaire et font la différence au sein de l’institution. Nous nous efforçons de faire de l’Europe le chef de file de la protection de l’environnement, de la paix et de la justice sociale, de la mondialisation équitable, de la défense des droits de l’homme et du droit à l’auto-détermination.

→ Nous voulons protéger le climat et l’environnement pour les générations à venir.

→ Nous défendons une société où chacun-e a le droit de s’exprimer.

→ Nous luttons pour une démocratie forte où le public et les médias peuvent contrôler ceux qui sont au pouvoir.

→ Nous voulons construire une Europe qui éradique la pauvreté. Une société où chacun-e peut trouver sa place.

→ Nous pensons que l’économie doit être au service des personnes, et non l’inverse.

→ Nous défendons une société qui investit dans les services publics et crée des collectivités dynamiques.

→ Une société avec des emplois correctement rémunérés et des logements où l’on peut vivre décemment.

→ Une société où chacun-e doit pouvoir être libre d’être soi-même sans avoir à subir de discrimination.

Nous sommes plus qu’unis dans la diversité: notre groupe est le plus cohérent dans ses votes. Plus que la taille et le nombre, notre vision et notre engagement font la différence.

C’est pourquoi notre impact va au-delà de notre représentation numérique et nos luttes de toujours s’avèrent être les défis majeurs d’aujourd’hui et des années à venir.

Nous faisons la différence au sein du Parlement européen.

TOUJOURS AU COEUR DE L‘ACTION ET DU COMBAT.

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LES VERTS/ALE
169 À table avec les Verts

REMERCIEMENTS

Ce livre n’existerait pas sans le travail, le temps et l’amour de nombreuses personnes. Un grand merci donc à toutes les personnes impliquées - mais surtout à Emmanuel Kujawski pour avoir coordonné le projet, ainsi qu’à Viola Gras, Jean Kutten, Miriam Winzer, Susanne Straif, Szmo Kacprzak, Félix Tuchais et Kelly Dochy. Elles et ils ont largement contribué à la conception, à la planification et à l’organisation du travail; elles et ils ont compilé, édité et traduit les recettes, préparé tous les contenus supplémentaires et veillé à ce que toutes les tâches nécessaires à la transformation de la première idée en ce livre soient menées à bien.

Un grand merci également à tou-te-s les député-e-s européen-ne-s et à leurs équipes, qui ont apporté leurs recettes préférées et ainsi donné vie à ce livre. Claude Proligh de ZELF a cuisiné toutes leurs recettes avec brio et Lili Crosset du Green Studio a ainsi pu prendre de superbes photos. Grâce à l’équipe d’Okay When, les différentes pièces forment aujourd’hui ce magnifique livre.

Enfin, merci aussi à toutes les ONG, les militant-e-s, les agriculteurs et les organisations qui travaillent déjà avec nous pour une transition alimentaire juste et durable!

Ce livre est imprimé sur du papier offset recyclé, sa reliure est faite d’un dos cousu au fil de lin avec une colle à base d’eau, et sa couverture d’un carton en sulfat certifié FSC.

Editeur responsable : Les Verts/ALE au Parlement européen

Chargé de projet: Emmanuel Kujawski

Coordination: Viola Gras, Jean Kutten, Miriam Winzer, Susanne Straif, Szmo Kacprzak, Félix Tuchais, Kelly Dochy

Conception et mise en page : Okay When

Traduction française : Emmanuel Kujawski

Impression et reliure : Graphius

Photos Recettes : Lili Crosset / The Green Studio assistée par Karen Hilmerson

Photos Couverture : Christian Kaufmann

Banque d'images : Jiri Hubatka, Nina Firsova / Alamy Stock Photo (pour les pages 86 et 150)

Préparation des recettes/Styling: Claude Proligh

Photos député-e-s européen-ne-s : Karen Hilmerson, Claudio Cutarelli, Jugaad Prod.

© Les Verts/ALE au Parlement européen

Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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En mémoire de Michèle Rivasi, décédée le 29 novembre 2023

Sa recette, tout comme son travail en faveur d'une alimentation durable et son amour de la table, témoigne de l'attachement qui était le sien pour l'humanité dans toute sa diversité.

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