Passerelles n°49

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L’IFBC peut compter sur la fondation Philippe-Maupas

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L’IMT bien accueilli à Val-de-Reuil

Décider une GPEC ? Les arguments de François Stankiewicz

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janvier 2012

Passerelles le lien actif entre le groupe imt et vous

groupe-imt.com

© Image de Marc

formations individuelles

Miser sur la réussite dossier p6


Tours, le jeudi Centre de congrès Vinci

7e

7eédition

édition

Thème 2012 : Le Capital Humain

Thème 2012 : Le Capital Humain

Édito

sommaire 4

Une année stratégique étienne david, président de l’imt-efiip (Institut des Métiers et des Technologies - École de Formation Initiale de l’Industrie Pharmaceutique)

N

os modèles économiques évoluent en permanence et les schémas industriels se réinventent sans cesse pour assurer la pérennité de sites industriels d’excellence. Au-delà des transferts de sites vers la sous-traitance – qui se poursuivent en Europe avec une dynamique très forte – c’est aussi la transformation des sites qui permet de capter de nouvelles activités : conditionnement de vrac importé ou changement total d’activité, comme le passage de la chimie à la biotechnologie qu’accompagne aujourd’hui l’IMT.

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en préparation

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au scanner

> L ’IFBC peut compter sur la fondation partenariale Philippe-Maupas

>F ormations

Dans chaque cas, la diversification des activités et l’acceptation des changements stratégiques sont facilitées par l’efficacité des personnels et leur adaptabilité : c’est le capital humain qui garantit le succès des stratégies d’adaptation aux marchés en mouvement. C’est donc grâce aux investissements des entreprises dans la formation de leurs futurs salariés que le Groupe IMT pourra continuer à innover et à relever les défis du futur. En 2011, sur le plateau technique de l’UTD de Tours, de nouveaux équipements, financés grâce à votre concours, ont permis d’améliorer encore l’outil mis à disposition des jeunes professionnels, tant du côté des formes conventionnelles (mélangeur crèmes et émulsions) que du côté des technologies stériles (isolateur). Poursuivez encore le versement de votre taxe d’apprentissage vers le CFA-MIPC et l’IMT-EFIIP auprès des organismes collecteurs pour assurer ce retour gagnant sur investissement dans la stratégie d’adéquation formation-emploi de 2012.

Six ateliers proposés par :

 Sébastien Aguettant

Président de la commission des affaires industrielles du Leem

L’avenir de la production industrielle en France

Rejoignez un projet visionnaire, l’IFBC et la fondation partenariale Philippe-Maupas

 Le Grepic : Le manager : un acteur social ?  L’Afipral : Une gestion des ressources humaines ou une gestion humaine des ressources ?

 Guillaume Clément

 Le Gipso : Et si l’amélioration de la performance de l’entreprise passait

Président de Léo Pharma France Maghreb

par la valorisation du capital humain ?

Le capital humain : élement fondamental d’une culture d’entreprise, frein ou levier dans la conduite du changement ?

 Le Gimra : Comment faire du recrutement une vraie valeur ajoutée

 Philippe Leininger Consulting Partner Management and People Solutions - oxo pharma

Comment améliorer l’efficacité de votre management ?

dans la dynamique du capital humain de l’entreprise ?

 Bio Médical Alliance : Juniors et séniors : préserver les savoir-faire critiques.  Le Groupe IMT : Comment accompagner le manager face aux mutations de son environnement dues aux changements générationnels ?

Programme détaillé et inscription : www.les-ppp.com

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Six ateliers proposés par :  Le Grepic : Le manager : un acteur social ?

G R E P I C

L’année 2012 voit l’émergence de projets clés. L’Institut français des biomédicaments et des bioactifs cosmétiques (IFBC), porté par le Groupe IMT aux côtés de l’université, est soutenu par les collectivités territoriales, mais aussi par les industriels qui participent activement à la fondation partenariale Philippe-Maupas, « les bio-médicaments et bioactifs cosmétiques pour des métiers d’avenir ». Vous pouvez tous vous impliquer dans ce projet visionnaire et rejoindre cette fondation (lire également p. 4). La nouvelle implantation du Groupe IMT à Val-deReuil, inaugurée en novembre dernier, mais aussi ses nombreuses actions à l’export (lire également p. 14) multiplient les contacts de proximité qui favorisent la réalisation de projets dans les bassins d’emploi dynamiques. S’il apparaît qu’il convient de travailler plus pour capter de nouveaux projets, travaillons mieux, avec une efficience accrue, pour garantir la performance et un maintien des activités industrielles des sites sur notre territoire. Toutes les équipes des établissements du Groupe IMT, le bureau et les administrateurs, vous présentent des vœux de succès et de prospérité pour cette nouvelle année.

individuelles :

tous les gagnants ont tenté leur chance

C’est le capital humain qui garantit le succès

Des conférences présentées par :

© Boille et associés

Tours, le jeudi 5 avril 2012 congrès Vinci 5Centre avrilde2012

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boîte à outils

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dans notre ADN

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in vitro

14 on en parle 15 people

> Master Class : des clés pour mieux changer > Marc-Antoine Jamet : « L’IMT ouvre la voie »

> De nouveaux outils > Mobilisation d’experts autour des anticorps monoclonaux

> La vie australe de Nicolas

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cas d’école

20-21

on en parle

> Une solution pour répondre aux surcroîts d’activité : le Contrat de Pro Intérimaire > Pharcos : comment un programme de formation commun s’est adapté aux besoins particuliers

22-23 prospectives > « La GEPC permet de se donner du temps »

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à noter

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© Raphaël Trapet

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© Thomas Gogny

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en préparation

apprentissage

Quelle expérience pour les maîtres ? Entré en vigueur le 28 octobre 2011, le décret n° 2011-1358 modifie les règles relatives à l’expérience professionnelle des maîtres d’apprentissage. Pour le titulaire d’une certification ou d’un diplôme au moins équivalent à celui préparé par son apprenti, deux ans d’expérience au lieu de trois suffisent désormais. Les autres doivent justifier de trois ans d’expérience au moins, au lieu de cinq auparavant, et obtenir l’avis favorable du recteur ou de l’autorité pédagogique de référence. La commission départementale de l’emploi et de l’insertion détermine leur niveau minimal de qualification. Les stages et périodes de formation effectués en milieu professionnel dans le cadre d’une formation qualifiante ne sont pas pris en compte dans la durée d’expérience.

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employabilité

Une obligation pour l’entreprise En septembre dernier, cinq préparateurs de véhicules neufs et d’occasion se sont vu reconnaître un préjudice par la Chambre sociale de la Cour de cassation pour absence de formation professionnelle de la part de leur employeur. Si la loi de 1971 n’oblige pas a priori les entreprises à former leurs travailleurs, un arrêt de 2007 leur prescrit cependant de maintenir leur employabilité. Ces dernières années, plusieurs personnes ont ainsi obtenu gain de cause pour « manquement de l’employeur à son obligation de veiller au maintien de la capacité du salarié à occuper un emploi ».

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institut français des biomédicaments et des bioactifs cosmétiques

L’ IFBC peut compter sur la fondation partenariale Philippe-Maupas L’université François-Rabelais a créé une fondation partenariale pour soutenir l’IFBC de Tours. Institutionnels, entreprises et particuliers peuvent financer des actions sur les thèmes de la santé, du bien-être et de la cosmétique.

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D

epuis 2007, la loi relative aux libertés et aux responsabilités des universités permet à ces dernières de créer des fondations universitaires ou partenariales pour mobiliser le financement des entreprises et des particuliers. L’université François-Rabelais a donc choisi la formule partenariale qui répond à une thématique régionale forte sur la filière pharma-cosmétique (cf Passerelles n°48). « Cette fondation a trois missions principales, commente Franck Teston, vice-président de l’université, délégué aux partenariats et à la valorisation de la recherche. La première est de participer à la construction de l’IFBC en intervenant sur le volet équipement de l’institut. La deuxième est de financer la recherche, notamment dans le cadre de notre labellisation Laboratoire d’excellence sur les anticorps thérapeutiques (Labex MabImprove). La troisième est d’animer notre territoire régional où se concentrent le pôle de compétitivité de la Cosmetic Valley, Polepharma et le Grepic. »

Dès 2014 à Tours, l’IFBC accueillera 450 étudiants en alternance par an dans ce bâtiment de 2 200 m2, imaginé par le cabinet d’architecture Boille et Associés.

qui décidera des orientations et de l’affectation des donations. Mais la structure se veut ouverte et participative. Ainsi, note Franck Teston, les partenaires pourront contribuer à « définir le contenu pédagogique des formations » liées à l’IFBC. « Il s’agira d’un mécénat actif. » De plus, ajoute-t-il, « la

fondation est ouverte à tout le monde, particuliers et entreprises. Nous ne sommes pas uniquement dans l’univers technologique. Notre mission est aussi sociétale, à nous d’expliquer au grand public ce que sont les biotechnologies. » Parmi les entreprises contactées, fin 2011, une quinzaine de membres ont déjà rallié la fondation. Rappelons que pour les entreprises, 60 % des versements ouvrent droit à réduction d’impôt (66 % pour les particuliers). Claude Pallone

questions à loïc vaillant

Un projet à 20,5 M€ .............................

La création de l’IFBC s’inscrit dans un vaste projet urbain de reconversion de deux casernes en un quartier de 10 hectares près du centre de Tours. L’opération, hors foncier, est estimée à 20,5 M€, dont 13 M€ pour le seul volet logement.

L’IMT au conseil d’administration

La fondation comprendra trois collèges (Universitaire, Autres Fondateurs, Personnes Qualifiées) qui réuniront l’ensemble des partenaires. Le Groupe IMT sera membre du conseil d’administration de la fondation,

« L’IMT, un partenaire naturel de l’Université » Le président de l’université de Tours revient sur les liens forts qui unissent son institution et le Groupe IMT. Comment s’est créée l’association entre l’université et l’IMT sur le projet IFBC ? Naturellement ou par construction ? Les deux ! Naturellement parce qu’il y a déjà depuis longtemps des coopérations entre l’université, en particulier sa faculté de pharmacie, et l’IMT. Et par construction parce que notre projet Labex sur les biomédicaments contenait un volet formation avec des nouveaux métiers. Notre réflexion s’est alors orientée vers des formations en alternance ou en continu. Comme ce projet entre dans le cadre du programme des Investissements d’avenir, il faut savoir fédérer les partenaires naturels, en l’occurrence l’IMT, mais aussi l’université d’Orléans.

© Boille et associés

En bref

en préparation

Combien le ticket d’entrée pour la fondation ?

..................................................................... Les membres fondateurs de la fondation Philippe-Maupas s’engagent sur trois ans à apporter a minima 5 000 € par an. Mais tous les autres dons sont les bienvenus pour financer la fondation. Contact : fondation-philippemaupas@univ-tours.fr

À quel rayonnement pourrait prétendre l’IFBC ? Ce centre de formation devrait avoir une envergure nationale, voire internationale. Dans le secteur de la santé, les médicaments d’origine biologique vont atteindre 30 % du marché en 2020. L’industrie pharmaceutique est donc intéressée par ce projet de plateforme de formation parce qu’on propose quelque chose de nouveau. On va ainsi pouvoir produire en petite quantité des biomédicaments, en recherche appliquée, pour vérifier un certain nombre d’hypothèses. Dans le domaine du bien-être, il s’agit de favoriser la R&D de nouveaux bioactifs cosmétiques utiles aux industriels. Associer le nom du Professeur Maupas à la fondation a été une évidence ? Philippe Maupas a été pharmacien, à l’origine de la création de l’IMT, et nous sommes attachés à son nom, très symbolique. L’inventeur du vaccin contre l’hépatite B était aussi quelqu’un de très novateur. C’est pourquoi son nom est arrivé tout naturellement en premier pour qualifier la fondation.

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au scanner

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accompagner un salarié

tous les gagnants ont tenté leur chance Ils ont misé sur une formation qualifiante. Ils ont pu la suivre grâce à un Congé Individuel de Formation ou ont gratté des tonnes de papier pour la valider grâce à leur expérience. Tous ont gagné : un nouveau métier, un nouveau poste, plus de responsabilités, une réassurrance bienvenue dans un secteur concurrentiel. Certains ont carrément décroché une nouvelle vie. Et quand l’IMT accompagne des salariés dans des démarches individuelles de formation, c’est le jackpot assuré côté progression de carrière.

© Raphaël Trapet

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«I

l faut se lancer, faut pas hésiter. » Au terme d’un Congé Individuel de Formation (CIF) de sept mois, Nicolas B. est aujourd’hui conducteur de ligne chez Sanofi à Ambarès et se félicite tous les jours de ses nouveaux choix. Le jeune homme, ouvrier chez Itachi à Orléans, a quitté un poste imposé au lendemain d’un reclassement. L’insatisfaction et une réorientation ont été de bonnes conseillères. Un bilan de compétences lui a suggéré que son expérience dans l’électronique pouvait intéresser le secteur de la pharmacie industrielle. Le voilà sur les bancs de l’IMT pour apprendre « l’hygiène,

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la sécurité, et l’exigence car ici on n’a pas droit à l‘erreur » et obtenir son diplôme d’Opérateur Technique en Pharmacie et Cosmétique Industrielles (OTPCI), l’un des quatre titres délivrés par l’IMT (voir page 9). Son stage pratique le conduit chez Sanofi dans les environs de Bordeaux, qui lui propose un poste en intérim dès la fin de sa formation. « Le plus dur a été d’attendre l’avis de la commission du Fongecif et également le premier mois de cours, j’avais vraiment perdu l’habitude de l’école. » Mais au final, à 28 ans, doté d’une qualification, il endosse tranquillement de nouvelles responsabilités dans un

« Il faut se lancer, ne pas hésiter » Nicolas, conducteur de ligne chez Sanofi

environnement professionnel complètement différent. L’IMT accueille ainsi tous les ans 12 à 15 salariés qui, comme Nicolas, font individuellement le choix de reprendre une formation et utilisent leur CIF, un droit important du salarié qui lui garantit le maintien de son salaire pendant toute la durée de sa formation. Les motivations se répètent : mettre de nouvelles chances de son côté, changer de métier ou progresser dans sa carrière ; « sécuriser un parcours professionnel », disent aujourd’hui les théoriciens de la formation. Et ces salariés ont raison car le retour sur investissement est assuré.

On en a aujourd’hui la preuve. L’impact du CIF sur les trajectoires professionnelles vient de faire l’objet d’une étude nationale fin 2011, commanditée par son financeur, le Fongecif, et menée par Ipsos. Conclusion : le dispositif s’avère parfaitement efficace. Il atteint tous ses objectifs : mobilité professionnelle, employabilité, ascension sociale. « Le CIF est un vrai outil efficace de la seconde chance vers une qualification, la sécurisation d’un parcours et l’ouverture durable à l’emploi. » Les chiffres sont éloquents : un an après leur formation, les bénéficiaires d’un CIF ont changé de profession (pour 74 % d’entre eux), de responsabilités (71 %), d’entreprise (68 %), de secteur d’activité (65 %) et de catégorie socioprofessionnelle (59 %). Les personnes en CDD voient quant à elles leur employabilité augmenter considérablement (84 % d’entre elles sont en CDI un an après leur formation). Les salariés en CDI se sont offert une transition en toute sécurité : 85 % sont en situation d’emploi un an après la fin de leur formation. La dynamique de changement est réelle : « Le niveau de satisfaction global sur la situation professionnelle un an après la formation est très favorable puisqu’il s’élève à 70 % de satisfaction », conclut Ipsos.

VAE : le nécessaire accompagnement

La sélection des projets de formation par les services des Fongécif dans ses antennes régionales, l’accompagnement et le choix pertinent de l’organisme de formation expliquent en grande partie ces bons résultats. (lire ci-contre l’interview du directeur du Fongecif Centre, Jean-Marie Bastiani).

« Une forte volonté de reconversion » Jean-Marie Bastiani dirige le Fongécif Centre depuis deux ans. Une parfaite vigie pour analyser le monde du secteur privé et les aspirations des salariés…

REP È RES Les bénéficiaires de CIF en région Centre Genre :

44 %

sont des femmes Âge :

58 %

ont plus de 35 ans (4 % plus de 51 ans)

« Après un véritable repli des salariés sur eux-mêmes en 2008 et 2009 et une demande de financements très stable de la part des salariés, on note cette année une évolution importante ! En 2011, les demandes de CIF sont en augmentation de 8 %, deux fois plus que d’habitude. On constate donc un net intérêt pour les formations qualifiantes et une forte volonté de reconversion. En même temps, le niveau général de « En 2011, les demandes qualification des salariés en région Centre est plutôt en retrait comparé de CIF sont en à d’autres régions. augmentation Cela dit, nos ressources – qui viennent de connaître une réforme de 8 % » importante – se stabilisent. Nous devrions donc hélas assister à un effet de cisaille. Dans ce contexte, seuls les dossiers les plus pragmatiques seront retenus. Je conseille aux candidats au changement de bâtir des projets qui misent sur des secteurs où la corrélation entre la formation et les chances de trouver un emploi sont fortes. Désormais, le Fongecif peut aider les salariés à tester de nouveaux métiers grâce à l’EMT, l’Evaluation en Milieu de Travail, qui permet de découvrir concrètement un métier et de ne pas se tromper ! Autre innovation, la création imminente d’un Observatoire des transitions professionnelles verra plusieurs Fongecif se rapprocher des branches professionnelles pour récolter plus d’informations sur les secteurs moteurs dans les économies régionales. »

CSP :

86 %

sont ouvriers ou employés Formation :

81 %

ont un niveau de formation inférieur au bac. Entreprise :

56,5 %

de moins de 50 salariés (19,7 % moins de 10)

© Image de Marc

Formations individuelles :

en direct du fongécif

Une première étude encourageante

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au scanner

au scanner

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6 100

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entretiens individuels

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2 808

dossiers examinés dont : 1 651 demandes de CIF-CDI

313 demandes de CIF-CDD

740 bilans

de compétences

104 VAE

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1 890

© Image de Marc

dossiers acceptés dont : 847 CIF-CDI

243 CIF-CDD 696 bilans

de compétences

© Raphaël Trapet

104 VAE

Les moyens du Fongecif Centre

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17M€

ont été consacrés au financement de formations de salariés en CDI

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M€ ont été consacrés au financement de formations de salariés en CDD

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Autant dire que les salariés, même « isolés », qui arrivent à l’IMT multiplient leur chance de voir évoluer leur carrière. Jean Z. en témoigne. Salarié depuis plusieurs années dans l’industrie pharmaceutique, il s’est lancé dans une démarche de Validation des Acquis de l’Expérience, qui permet d’obtenir une certification professionnelle ou un diplôme après avoir fait valider son expérience auprès d’un jury. « À l’IMT un conseiller m’a accompagné tout au long de ma démarche, souligne-t-il ; c’est avec lui que j’ai validé mon projet de VAE, il m’a aidé à identifier mes acquis, à présenter mon dossier à la commission, il m’a préparé pour ma soutenance devant le jury. Il a été d’une disponibilité de tous les instants ! » Jean n’était décidément pas seul pour se lancer dans cette lourde tâche qu’il a également accomplie sous le regard intéressé et avec le soutien de son employeur, le laboratoire Merck.

« Mon entreprise a totalement pris en charge cette VAE, frais compris », souligne le salarié devenu technicien supérieur en bioproduction, qui envisage maintenant sereinement de tenter une licence professionnelle. Car tout le monde y a gagné. « J’ai aujourd’hui de nouveaux arguments pour négocier mon plan de carrière ! Et l’employeur, lui, se retrouve aujourd’hui avec un jeune diplômé hyper motivé et soucieux de lui montrer qu’il a fait le bon choix ! », résume le technicien.

Un long chemin

Mais si Jean Z. avait les meilleures cartes en main pour réussir, les candidats à la VAE sont rarement aussi chanceux ! Chantal Labuyère et Nathalie Quintero, chercheuses au Cereq, le Centre de recherche et d’études sur les qualifications, le soulignent : « Tous les individus ne sont pas logés à la même enseigne quand ils engagent une démarche de VAE. Le chemin qui mène à la VAE est toujours long et

« À l’IMT, un conseiller m’a aidé à identifier mes acquis, à présenter mon dossier à la commission » complexe. Une enquête de 2009 portant sur les parcours des candidats aux titres et diplômes de niveau V par cette voie indique que, deux ans après avoir franchi la première étape de la validation, un quart d’entre eux ne se sont toujours pas présentés devant le jury. Parmi ceux-ci, 35 % ont abandonné la démarche. » L’enquête citée dans la revue Bref par les expertes confirme également « que l’accompagnement est un facteur important de réussite pour l’obtention du diplôme. Or, moins de la moitié des candidats sont accompagnés dans leur démarche par un organisme spécialisé ». Ils sont d’ailleurs bien moins nombreux à se lancer dans une partie qui demande beaucoup de disponibilité et de pugnacité qu’une formation suivie : 1964 demandes de financements de CIF ont été déposées au Fongecif Centre l’an passé – et 1 090 accordés – contre 104 demandes de financements VAE et 104 accordés. Marie Petitcerf

L’IMT propose quatre formations aux salariés : • Opérateur Technique en Pharmacie et Cosmétique Industrielles (OTPCI), niveau pré-bac, • Technicien en Pharmacie et Cosmétique Industrielles (TPCI), niveau bac, • Technicien Supérieur en Pharmacie et Cosmétique Industrielles (TSPCI), niveau bac +2, • Technicien Spécialisé en Bioproduction Industrielle (TSBI), niveau bac +3. Ces titres peuvent être obtenus en suivant intégralement les parcours de formation, ou en procédant à une Validation des Acquis de l’Expérience (VAE). Un accompagnement individualisé est réalisé par l’IMT à Massy, à Tours ou à Lyon.

L’IMT de Tours, comme les établissements de Massy et de Lyon, réalise un accompagnement VAE individualisé.

organismes collecteurs pour la formation

Prêts à relever le Defi ? Début 2012, l’organisme collecteur pour la formation de la branche plasturgie aura rejoint celui des industries chimiques, pétrolières et pharmaceutiques. Indication thérapeutique de l’opération : un renforcement général de l’organisme.

L

................................................................................................... Union fera-t-elle la force ? C’est bien ce qu’escomptent, en tous cas, les deux Organismes paritaires collecteurs agréés (Opca) Plastifaf, pour la plasturgie, et C2P, pour les industries chimiques, pétrolières et pharmaceutiques, bientôt fusionnés au sein d’une seule et même entité. Opérationnel à la fin de l’année 2011 et baptisé Defi (Développement de l’emploi et de la formation C2P était né en 1994 dans l’industrie), ce nouvel Opca promoteurs. « Il devrait égaled’un accord collectif interbranches. Plastifaf collectera les fonds destinés à la ment offrir une plus grande capaavait vu le jour en 1995. formation de plus de 500 000 cité à gérer des projets collectifs. » Pour Defi, ce sera en 2012. salariés, employés dans quelque 8 000 entreprises dont plus de Un versement obligatoire 4 000 de moins de 10 salariés. Toutes les entreprises des indusDes entreprises caractérisées tries chimiques, pétrolières et par « une culture commune » pharmaceutiques sont conceret liées par « des enjeux écononées, ainsi que les entreprises de miques et sociétaux proches », fabrication et commerce de proestiment les futurs partenaires. duits à usage pharmaceutique, parapharmaceutique et vétériPlus de conseil naire puisque la loi leur impose et d’accompagnement de verser leur contribution dans REP È RES Conséquence de la loi du 24 noleur propre Opca de branche ; vembre 2009 et du décret du 22 déterminée par leur activité En 2009, les deux septembre 2010, qui relèvent principale et par la convention Opca ont permis : à 100 millions d’euros le seuil collective dont elles relèvent. Les minimum de collecte d’un OPCA, entreprises de moins de 10 salaPlus de 180 millions fruit d’une longue réflexion riés ou ayant franchi ce seuil d’euros de collecte échelonnée sur deux ans, l’acdepuis 2008 doivent lui confier Près de 2 900 cord interbranches a été signé l’intégralité de leurs contribucontrats de profesle 22 décembre 2010. « Il pertions professionnalisation et sionnalisation mettra de renforcer le conseil et plan de formation. Les entreQuelques 27 000 DIF l’accompagnement de proximité prises de 10 salariés et plus lui prioritaires de nos PME, de porter des services versent leur contribution profesen matière de diagnostics ressionnalisation et la part non utiPlus de 72 000 plans sources humaines et de déveloplisée de leur plan de formation. de formation per les outils et les dispositifs de De dimension interindustrielle, formation pour les salariés, tout cet Opca a vocation à accueillir en s’appuyant sur la politique de . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . d’autres branches industrielles formation spécifique de chacune Pour en savoir plus de métiers proches. des branches. », soulignent ses www.opcadefi.fr/ Nadia Gorbatko

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© Raphaël Trapet

Quatre formations accessibles à l’IMT

Les chiffres du Fongecif Centre en 2011


boîte à outils

convention

L’IMT retourne à la fac Créer des liens, mieux se connaître... Ils ont tout à y gagner. C’est pourquoi, afin de rétablir un ancien accord tombé en désuétude, l’IMT et Interpharma, l’association des étudiants de la faculté de Pharmacie de Tours (option industrie), viennent de finaliser une nouvelle convention de partenariat. Au programme de ce texte, signé le 12 décembre 2011 : l’accueil du bureau de l’association aux Printemps de la Production Pharmaceutique (PPP) ; l’organisation de visites de l’IMT, et notamment de son UTD (Unité Technique et de développement) ; des réunions d’informations sur la recherche d’emploi (CV, lettre de motivation…). Mais aussi des tarifs préférentiels sur les ouvrages édités par le Groupe. De son côté, l’association offrira son aide logistique, lors des PPP. Afin de permettre au Groupe de présenter ses activités, Interpharma a reçu l’IMT lors de sa Journée des Professions Pharmaceutiques de Tours (JPPT). Elle insérera un article écrit par l’Institut, une fois par an, dans son journal et ajoutera le logo du Groupe sur ses documents de communication.

Marion Sénéchal et Clémence Bazile, de l’association Interpharma, aux côtés de Patrick Hibon de Frohen.

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formation interentreprises

Master Class : des clés

pour mieux manager

Transformations industrielles, recherche de gain de productivité, meilleure prise en compte de la santé au travail… Les managers doivent aujourd’hui faire face à de multiples responsabilités, parfois difficiles à endosser. Conçue par l’IMT, en partenariat avec d’autres professionnels, la Master Class leur offre méthodes et outils pour assumer pleinement leurs rôles.

................................................................................................... équipes aux outils de la perforCette formation de 12 jours, mance industrielle. Également interentreprises, s’adresse aux au programme : la prévention managers juniors, aux chefs des risques psychosociaux et les têtes d’atelier, aux responsables de celle des troubles musculo-squed e l’ e m p l o i services, mais aussi aux manalettiques ; mais aussi les secrets gers seniors qui souhaitent opti- Qui fait quoi ? d’une communication convainmiser leurs pratiques : savoir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . cante (intervenir en public, relayer, traduire et accompagner Afif Medjahed, directeur animer des réunions). Les modales stratégies de la direction, fa- pédagogique adjoint lités de la formation s’adaptent à voriser l’implication des collabo- de l’IMT, Séverine chaque thème abordé : des jeux rateurs, leur apporter confiance Caillaud, pharmacienne de rôle pour découvrir l’imporet sécurité. tance de l’écoute, des ateliers et consultante, d’échange pour se fixer des Nathalie RivoirePour quoi ? objectifs individuels de progresNaejelen, consultante Difficulté à prendre de la distance en communication, sion et faire ensuite le point sur face aux événements ? Manque innovation et ses pratiques... de repères pour définir une ligne créativité, Rémy de conduite claire et résister aux Lefebvre, ergonome, Le petit plus qui change tout ? pressions de l’environnement ? Bénédicte Desprin, La pluridisciplinarité des formaPeur d’exprimer ses sentiments sociologue, Valérie teurs. Pour développer et animer ou de perdre sa légitimité ? Dif- Lesage, comédienne cette Master Class, l’IMT s’est asférents types de frein peuvent et metteur en scène : socié à d’autres professionnels : empêcher les managers d’expri- tous les intervenants se consultants, dirigeants, metteur mer pleinement leur potentiel. dévoilent et expliquent en scène. La formation est ainsi Avec le risque, parfois, d’adopter leur stratégie sur le confiée à des professionnels, des stratégies d’évitement, de site de l’IMT : espace eux-mêmes à la tête d’équipes à faire preuve d’un autoritarisme entreprise/formations encadrer, et complétée d’un téexcessif, de manquer de lisibilité /formations intermoignage débat avec des manaou, tout simplement, de se sentir entreprises gers opérationnels seniors. Des mal à l’aise dans leur fonction. artistes de théâtre ont recours à des techniques d’improviComment ça marche ? sation pour aider les appreEn trois sessions de quatre nants à explorer leurs atouts ou jours (du lundi midi au vendredi leurs freins dans leur relation à midi), l’IMT initie les apprenants l’autre, à travailler leurs capaciaux techniques du managetés d’écoute active, à construire ment : accepter d’être leader et des relations de confiance et de d’exercer son autorité, choisir la coopération. ................................... bonne ligne de conduite, savoir Pour en savoir plus : gérer ses émotions et les situaMichèle Joly m.joly@groupe-imt.com tions difficiles, faire adhérer ses Afif Medjahed

Pour qui ?

© Berti Hanna

En bref

L’INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE EN RÉGION CENTRE

Des hommes et des savoir-faire au service d’une ambition industrielle

LES MISSIONS u L'échange d'informations techniques et réglementaires entre les membres au sein de 7 commissions. u L'organisation avec le LEEM des Ateliers Nationaux de la Qualité u L'organisation avec l'IMT des Printemps de la Production Pharmaceutique u L'animation du bassin Pharmavalley en partenariat avec Polepharma et la Technopole CBS Contact : GREPIC

45 926 Orléans Cedex 9 08 20 20 20 06 - www.grepic.org

u La promotion des métiers de l'Industrie Pharmaceutique auprès du LEEM, de l'IMT, de la faculté des Sciences Pharmaceutiques de Tours et de l'ESCEM


dans notre ADN

in vitro

au cœur du pharma parc de val-de-reuil, en haute-normandie

grâce à la taxe d’apprentissage

En bref

Marc-Antoine Jamet : « L’IMT ouvre la voie »

Le versement de la taxe d’apprentissage permet au Groupe IMT d’investir chaque année dans des équipements modernes qui répondent aux besoins de formation des futurs salariés de la pharmacie et cosmétique industrielles. Voici très concrètement les investissements réalisés en 2011.

atelier d’experts

De nouveaux outils

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Le Groupe IMT est désormais présent au cœur du Pharma Parc de Val-de-Reuil, en Haute-Normandie. La maire, Marc-Antoine Jamet, également viceprésident du conseil régional et président de la Cosmetic Valley, est convaincu de la pertinence et de l’avenir de cette implantation.

Marc-Antoine Jamet

pour en savoir plus La ville nouvelle de Val-de-Reuil (420 habitants en 1975, 13 900 aujourd’hui) a ouvert son parc d’activité, Pharma Parc, en 1995. Quelque 10 000 salariés se concentrent localement, avec comme plus grosse entreprise Sanofi Pasteur (1 620 salariés). Cinq grandes spécialités sont plus particulièrement représentées : la pharmacie (avec Sanofi Pasteur, Aptar, Janssen Cilag, Valdepharm), la cosmétique (Janssen Cilag, Ipack), la logistique (Pharmalog, ATA, Logistrans, Duhamel), la haute technologie/télécommunication (data centers de Orange, EDF, Altitude Telecom, BNP) et la défense (EADS, Direction générale de l’armement).

Réécouter Marc-Antoine Jamet

............................................................. Le président de la Cosmétic Valley témoignait de l’avenir des pôles de compétitivité dans l’émission On arrête pas l’éco, sur France Inter samedi 21 janvier.

12 Passerelles N°49 I Janvier 2012

....................................................................... Avoir un organisme de for- et nous avons décollé depuis mation au cœur des sites de 1990. Donc on est un peu une production, est-ce un élé- terre vierge. C’est pour ça que l’IMT ouvre la voie ; ce sont ment de l’attractivité ? L’IMT se situe aujourd’hui des pionniers. Et moi, c’est dans un endroit fort et repéré, tout à fait ce que je demande : en plein cœur de l’aggloméra- que l’entreprise ne soit pas tion avec, autour, les 80 000 limitée à la fonction de prohabitants, mais surtout 10 000 duction. Elle est essentielle en salariés dans des secteurs tech- termes d’effectifs et de force niques importants. La plupart économique, mais c’est très de ces salariés et des étudiants important d’avoir aussi de la reen alternance peuvent mainte- cherche, de la formation à côté nant passer du stage en entre- pour former ce tissu industriel prise à la formation théorique « à l’allemande », méthode dont notre pays manque tant, et qui se constitue à Val-de-Reuil.

« Je pense que l’IMT a vocation à se développer ; son succès a été immédiat. »

en moins de quinze minutes à pied, en covoiturage ou à vélo. C’est un atout très fort ! Pour la ville, c’est également important parce que l’attractivité ne se résume pas à quelques locomotives. Il faut qu’il y ait, aussi, un vrai tissu industriel avec des PME, des fournisseurs, des accompagnateurs. Notre ville nouvelle a été créée en 1975,

Quel avenir pressentez-vous pour l’IMT sur ce site ? Je pense que l’IMT a vocation à se développer. Son succès a été immédiat car une vraie demande existe de la part des donneurs d’ordre pharmaceutiques et cosméticiens. Il doit y avoir à peu près 25 % d’intérimaires dans les grandes entreprises, mais au lieu d’un intérim déqualifié, ça devient un intérim expert, compétent, grâce à l’IMT. C’est un ascenseur social. Je crois que l’IMT est un instrument de la fluidité sociale et pédagogique à l’intérieur de la ville et de l’entreprise. Propos recueillis par Claude Pallone

Un disperseur Trilab 10

Fournisseur : VMI Rayneri Applications : • Fabrication des semi-solides • Procédures de nettoyage • Scale-up

Une unité de confinement aseptique

Une table de mirage pharmacopée

Fournisseur : Castex Sotecom Applications : • Bonnes pratiques • Ergonomie • Travail sur défauthèques

rencontre technologique

Un granulateur High Shear Gral 25 Fournisseur : Collette Applications : • Granulation humide • Conduite process • Réglages techniques

Fournisseur : Getinge-La Calhene Applications : • Comportement & ergonomie liés à l’isotechnie • Reconstitution des cytotoxiques • Tests de stérilité

Un distributeur Combo

Fournisseur : EPMO Applications : • Pilotage de distribution • Changements de formats • Réglages techniques

Mobilisation d’experts autour des anticorps monoclonaux

Le thème des anticorps monoclonaux, formulation et analyses a réuni une vingtaine de personnes le 14 décembre à l’IMT, sous l’égide de la SFSTP (Société Française des Sciences et Techniques Pharmaceutiques). Eric Levacher, président de la Section CentreVal de Loire, organisait cette réunion technico-amicale autour de conférences et de démonstrations techniques. Une formule gagnante pour échanger et partager les problématiques spécifiques de chacun. Arnaud Daguet, du CNRS – Labex MabImprove –, a présenté un état des lieux de la recherche sur les anticorps. Denis Marchand,

d’Aerodrug, a partagé un retour d’expérience concernant la formulation d’un anticorps par voie aérosol, dans la cadre d’un partenariat avec l’Inserm U618, sous la responsabilité de Nathalie Heuze Vourc’h. Michel Terray, de la société Malvern, a présenté les applications d’analyse des protéines par

DLS. Enfin, une quatrième conférence assurée par Freddy Drouye, société Waters, permettait de découvrir les applications d’analyse par chromatographie et spectrométrie de masse. L’après-midi était consacrée aux démonstrations : essais de mesure d’anticorps sur un équipement DLS Zetasizer et principe d’utilisation du système de granulométrie laser Mastersizer, par voies sèche & humide.

................................... Pour en savoir plus sur les travaux de la SFSTP et les travaux de la section Centre val de Loire :

www.sfstp.org

Une fin de saison très suivie Le Groupe IMT organise régulièrement des ateliers pratiques sur ses équipements pilotes, de précieux rendez-vous avec l’expertise baptisés Atex qui se déroulent à l’UTD de Tours. Les derniers Atex qui se sont tenus en 2011, organisés par Éric Levacher de l’IMT, ont été largement suivis. La session sur les équipements de compactage et de calibrage a réuni autour des partenaires Alexanderwerk, Pharmalliance et Rettenmaier : les laboratoires Innothera, Virbac , l’universite de Tours, Delpharm, Famar France. L’atelier purification par chromatographie, réalisé en partenariat avec Pall Life Science, a mobilisé : Transgene, le Groupe Thermo Fisher, Lesaffre International, Ard-Soliance, l’Institut de recherche Pierre-Fabre, Genzyme Polyclonals Sas, Angany Genetics, Purifonction, Sanofi Pasteur. Enfin, l’Atex qui portait sur la granulation humide a mobilisé Schering Plough, Biogaran, Sanofi Winthrop Industrie, Aptys Pharmaceuticals, Delpharm, Laboratoires Salem, Sartorius et Rettenmaier. Les prochains Atex : voir page 24. Pour en savoir plus : imt-atex.com

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on en parle

En Suisse : des contacts qui valent de l’or L’IMT s’est rendu en Suisse, du 5 au 9 septembre dernier, après un premier déplacement en mai, afin de rencontrer les laboratoires pharmaceutiques et cosmétiques locaux. Objectif : faire connaissance avec ces derniers, d’abord, puis faire le point sur leurs projets industriels et leurs besoins en formations. Des premiers contacts fructueux puisqu’ils ont engendré plusieurs projets, comme l’accueil de stagiaires IMT dans ces entreprises ou l’organisation d’une première formation de salariés en Suisse, début 2012, en Management de la Qualité. Le Groupe compte étoffer ces relations en proposant, à ces laboratoires, du conseil en gestion des emplois et compétences, d’autres formations sur mesure pour le personnel de production et des actions de recrutement transfrontalières.

people

parcours d’imtiste convaincu

Au Maroc : un petit frère pour l’IMT

La vie australe de Nicolas

Du 21 au 24 novembre 2011, l’IMT prenait la direction du Maroc avec un programme chargé : une intervention au Forum A3P (Association pour les produits propres et stériles), en partenariat avec OXO Pharma, sur la validation du nettoyage par la maîtrise des comportements, des pratiques et du partage des informations « procédé » ; une rencontre avec Abdelghani El Guermai, le président nouvellement élu de l’Association Marocaine de l’Industrie Pharmaceutique (AMIP), ou encore le suivi du projet de création de l’Institut Spécialisé aux Métiers de l’Industrie Pharmaceutique (ISMIP), lancé par l’OFPPT (Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail), dans le cadre d’une convention signée en 2008 avec l’AMIP. Le Marché d’assistance technique pour sa mise en place a été remporté par l’IMT, en 2010, en partenariat avec le cabinet de conseil en formation PLB Consulting et le cabinet d’architectes Abdelillah Lahlou.

À 33 ans, Nicolas Bidaud s’est construit une vie professionnelle hors de France après plusieurs formations à l’IMT. Expatrié serein, il est aujourd’hui agent de qualité chez Sanofi, à Brisbane, en Australie.

Audrey N’Data à l’écoute des industriels

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N

icolas Bidaud se définit comme « un pur produit de l’IMT ». Ce jeune Lyonnais est passé d’un avenir assez flou, au sortir de l’adolescence et d’un bac pro, à la construction d’une vie professionnelle foisonnante. Pas facile de résumer son parcours fait de deux diplômes à l’IMT comme technicien, et technicien supérieur en pharmacie industrielle, puis d’un diplôme universitaire (en collaboration avec l’IMT) ingénierie et qualité pharmaceutique à la faculté de pharmacie de Tours suivi d’un master à celle de Clermont-Ferrand. Entre formations en alternance et contrats, il comptabilise aussi une douzaine d’entreprises dans son cursus.

Patrick Hibon de Frohen lors du congrès A3P.

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Le monde via Biarritz

A Biarritz, du 17 au 19 octobre dernier, l’IMT a participé, pour la première fois, au congrès international d’A3P dédié cette année aux biotechnologies. Le Groupe y intervenait à plusieurs titres : en tant que futur membre du conseil d’administration de l’association A3P ; en tant qu’institut de formation pour l’industrie pharmaceutique et en tant qu’organisme de formation participant au développement des compétences de grands sites de bioproduction industrielle français et européens, comme Sanofi ou UCB Pharma. L’occasion de découvrir un réseau très professionnel mais humain et de partager informations et contacts, dans le cadre d’une manifestation parfaitement orchestrée.

« Grâce à mon expérience, j’ai tout de suite trouvé un emploi de technicien de production »

© A3P Services

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L’imt renforce ses équipes

En 2006, alors sous contrat dans un laboratoire lyonnais, l’envie d’aventure titille le jeune homme. « Je suis parti avec à l’esprit de faire ce que j’allais trouver, des petits boulots, avec mon CV et une lettre de motivation en anglais. » Muni d’un « working holiday visa » permettant de travailler et de faire du tourisme pendant un an, il s’envole donc vers l’Australie. « Je parlais très peu l’anglais, mais grâce à mon expérience professionnelle, j’ai tout de suite trouvé un emploi de technicien de production dans un labo à Melbourne. », raconte-t-il.

REP È RES Né le 3 janvier 1979, Lyonnais d’origine. Entre à l’antenne IMT de Dijon où il fait une formation de TPI, puis de TSPI à Tours. Poursuit avec un diplôme universitaire à la faculté de pharmacie de Tours puis un master à Clermont-Ferrand. 2006 : il s’envole pour l’Australie, travaille un an dans un laboratoire à Melbourne. 2008 : départ pour la Nouvelle-Zélande et Douglas Pharmaceuticals. 2011 : « quality officer » chez Sanofi Brisbane

Dans ce pays en plein essor, l’insertion est grandement facilitée par le plein emploi. Bref retour en France en 2007 où il ressent les bienfaits de son séjour aux antipodes. Il retrouve ainsi très vite un CDD avec l’idée de repartir. Cap sur la Nouvelle-Zélande où ses références le remettent rapidement dans le circuit comme « validation officer » dans le plus gros laboratoire du pays. Il s’y installe trois ans jusqu’en août 2011 où, via les réseaux sociaux qu’il entretient, « Sanofi Brisbane m’appelle. Quand Sanofi vous appelle, vous écoutez », précise-t-il. Depuis, il est installé à Brisbane pour un temps indéfini au pays des kangourous. « C’est juste magnifique », considère le jeune homme autant pour la plage que pour « l’équilibre et une qualité de vie assez incroyable ». Dans un coin de sa mémoire, il garde aussi pour l’IMT une grande tendresse. Claude Pallone

Quel parcours avant l’IMT ? Après l’université, j’ai enseigné le français à des apprenants étrangers puis j’ai repris une année d’études en gestion à l’IAE de Tours en me tournant vers la formation professionnelle. A l’issue de mon Master, je suis devenue Responsable Emplois/ Compétences chez Chemineau, ce qui m’a donné un aperçu précis des métiers et des exigences de l’industrie pharmaceutique, ainsi qu’une vision pragmatique de la formation. J’ai ensuite intégré le secteur du Bâtiment.

Pourquoi avoir choisi l’IMT ? J’avais envie d’une vision plus pédagogique et plus didactique des contenus. L’IMT a été une belle opportunité, une passerelle logique entre mes connaissances de l’industrie pharmaceutique et le moyen de les mettre au service des entreprises. Par ailleurs, le fonctionnement en mode projet du Groupe me correspond totalement et c’est un plaisir de retrouver ceux avec qui j’ai tant construit pendant cinq ans. Quelle y sera votre activité ? Conseillère en ingénierie de formation, j’élabore avec les industriels l’offre la plus adaptée à leurs besoins, en termes pédagogiques, financiers et organisationnels. J’assure la mise à jour et la création de référentiels des titres et des diplômes et j’accompagne les personnes en parcours post VAE. Passerelles N°49 I Janvier 2012

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cas d’école

cas d’école

Une solution pour répondre aux surcroîts d’activité : le Contrat de Pro Intérimaire ........................................................................................................................................

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la solution

la problématique

La mise en place de contrats de professionnalisation intérimaires s’est dessinée après plusieurs discussions entre le responsable de la gestion RH du site, Julien Jourdes, et l’entreprise de travail temporaire Adecco, déjà partenaire de l’usine. Les candidats ont tout d’abord été présélectionnés via la méthode de recrutement par simulation du Pôle emploi

© Cap Vichy

Le site industriel de Cap Vichy (Groupe L’Oréal) fabrique et conditionne des produits dermo-cosmétiques. Son activité est sujette à une forte saisonnalité avec un pic de production lors de la campagne des amincissants et des solaires. L’entreprise est alors confrontée à une forte problématique de recrutement de personnel sur cette période qui s’étend de novembre à mars. Elle a ainsi notamment recours au travail intérimaire pour renforcer ses équipes. L’enjeu étant de trouver les personnes motivées et aptes à tenir les postes en production.

La promotion 2011-12 des CPI.

les commentaires Julien Jourdes, responsable de la gestion RH

(basée avant tout sur les aptitudes). Cette démarche correspond bien à la politique de recrutement du groupe L’Oréal, à savoir détecter les talents partout où ils se trouvent. Il s’agit ainsi d’élargir le sourcing de recrutement et de donner à chacun l’opportunité de réussir au moyen d’un parcours d’intégration adéquat. Restait à lever une difficulté : comment être sûr de proposer une formation adaptée ? CAP Vichy & Adecco ont fait appel au Groupe IMT pour monter ensemble un parcours de formation répondant à la problématique du site, en abordant notamment les Bonnes Pratiques de Fabrication cosmétiques, et en déplaçant des lignes de conditionnement pédagogiques, de l’IMT de Tours sur Vichy, pour assurer une formation technique in situ.

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et des intéressés. La formation dispensée a favorisé l’acquisition des compétences nécessaires à leur réussite sur ces postes, dans le respect de nos règles de sécurité, qualité & de performance. Nous sommes heureux d’avoir pu développer une collaboration efficace et pérenne avec nos partenaires Adecco et l’IMT. Pour preuve ? Une seconde édition est aujourd’hui en cours. Et cela, même si

Florence Martinez, Manpower Division Ouest

« Le CPI est un système très avantageux pour l’entreprise » Responsable de la formation des intérimaires chez Manpower, Florence Martinez détaille ici les nombreux avantages qui attendent les entreprises ayant recours aux contrats de professionnalisation intérimaires. « D’un point de vue organisationnel, il s’agit déjà de gagner du temps », souligne l’experte. « L’agence d’emploi se charge de la phase d’ingénierie pédagogique : étude du besoin, recherche du prestataire de formation, proposition du contenu pédagogique. Elle recrute et présente les candidats à partir des prérequis définis. Elle finance aussi les coûts pédagogiques et les salaires pendant toute la durée de la formation, gère tout l’administratif des contrats (éla-

nous avons dû décaler le calendrier de formation d’un mois pour coller à notre planning de production. Le Groupe IMT et Adecco ont sur ce point fait preuve d’adaptabilité et de souplesse. Quant au futur, forts de ce premier succès, nous souhaitons pérenniser ces actions sur le site de Cap Vichy et étudier la possibilité de les développer pour d’autres métiers ou bien encore sur notre site de La Roche-Posay.

boration des CERFA, gestion du dossier avec l’OPCA, paiement des stagiaires….) et suit le bon déroulement de la formation. L’entreprise valide les candidatures et a à sa charge les salaires pendant la période pratique de missions.» D’un point de vue légal, deux

autres atouts non négligeables sont à noter. Les intérimaires titulaires d’un contrat de professionnalisation sont pris en compte au prorata de leur temps de présence dans l’effectif de l’entreprise pour le calcul de la contribution supplémentaire à l’apprentissage. Les missions se déroulant dans le cadre du contrat de professionnalisation intérimaire sont encadrées par un cas de recours spécifique intitulé « complément de formation » qui permet de couvrir toute la durée du CPI. Il permet ainsi d’éviter l’utilisation trop fréquente des motifs de surcroît de travail. Enfin, à l’issue de la formation, l’entreprise dispose de personnel formé et opérationnel.

Le contrat de professionnalisation intérimaire en pratique 1 - Objectif du CPI

« Une collaboration efficace et pérenne » La première session de formation s’est bien déroulée. Sur les 10 intérimaires formés l’an passé, neuf sont toujours en mission chez Cap Vichy, dont 1 en contrat CDI. Cette formule répond parfaitement aux objectifs que nous nous étions fixé, comme en témoignent les bilans d’intégration réalisés auprès des managers

l’analyse

© Raphaël Trapet

Site concerné : Cosmétique Active Production (CAP Vichy) à Creuzier-le-Vieux, dans l’Allier. Dermo-cosmétique. 350 salariés. Partenaire : Adecco.

UN CPI permet au travailleur intérimaire d’acquérir une qualification professionnelle reconnue : soit un diplôme ou un titre inscrit au RNCP, soit une qualification tel un CQP ou une reconnaissance d’un niveau de Convention Collective.

2 - PUBLIC

Le CPI s’adresse aux jeunes de 16 à 25 ans ainsi qu’aux

demandeurs d’emploi de plus de 26 ans inscrits au Pôle Emploi.

3 - Durée

Cas général : Le CPI est un contrat de 6 à12 mois. Entre 15 et 25% du temps est passé en formation. Cas particulier : Sous certaines conditions, le CPI peut être d’une durée de 12 à 24 mois. Dans ce cas, la formation représente minimum 25 % du contrat.

4 - rémunération Le temps de formation est rémunéré au SMIC horaire. Le temps passé en entreprise est rémunéré au salaire de référence du poste occupé.

En bref avec adecco

Delpharm embauche dix intérimaires très pros Afin de répondre aux besoins d’un nouveau client et en particulier au développement d’une nouvelle gamme de produits, le laboratoire Delpharm de Monts (37) a décidé de former puis d’embaucher de nouveaux salariés, en déployant un CPI de 12 mois. L’agence Adecco est en charge de ce contrat. Dix personnes suivent actuellement cette formation, sept en ateliers de conditionnement, trois en ateliers de fabrication. Les dix intérimaires seront parfaitement opérationnels en mars 2012 pour répondre à ce surcroît d’activité.

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avec manpower

Sanofi Amilly intègre six intérimaires Huit, c’est le nombre d’intérimaires aujourd’hui en CPI dans les laboratoires Sanofi à Amilly (45). Depuis début janvier, ces personnes suivent cette formation qui va leur permettre d’assurer des postes de conditionnement. Ils passeront également 6 semaines en formation à l’IMT.

5 - suivi

Le CPI est spécifique par son double tutorat : un tuteur agence et un tuteur en entreprise.

Le groupe d’intérimaires en formation chez Sanofi Amilly.

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cas d’école

cas d’école

Pharcos : comment un programme de formation

Solène Tripault, adjointe RH chez Famar

commun s’est adapté aux besoins particuliers Sites concernés : plusieurs laboratoires de pharmacie et de cosmétique du Loiret : Famar (deux sites à Orléans), Shiseido (Ormes et Gien), Servier (Fleury-les-Aubrais), Merck Santé (Semoy), Dior (Saint-Jean-de-Braye), Gemey (Ormes) et Pierre Fabre (Gien et Château-Renard).

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la solution

la problématique En 2004, une étude menée par la Drire (aujourd’hui la Direccte) sur les industries pharmaceutiques et cosmétiques du Loiret permet d’établir un état des lieux des effectifs et des problèmes de recrutement rencontrés par ces industries. Constat est fait que la population qui travaille en production vieillit et doit aussi monter en compétences du fait des évolutions techniques et technologiques du secteur. Il est donc impératif de développer un projet afin de répondre à ces problématiques au plus vite.

Dès 2006, industriels et agences économiques (Udel et CCI) se rencontrent et échangent afin d’identifier les besoins réels de chacun. Différents aspects sont pris en compte dans le montage d’une solution qui puisse répondre aux besoins du plus grand nombre malgré l’aspect concurrentiel du secteur. Ainsi est né Pharcos, un projet de contrat de professionnalisation interentreprises. Ce dispositif prévoit : • Un programme de formations sur mesure, répondant aux besoins de chaque entreprise ; • Une formation en alternance permettant aux salariés en contrat de pro, d’acquérir des connaissances pratiques et de les mettre rapidement en œuvre sur le terrain ; • L’appui et l’expertise de deux organismes de formation et plus particulièrement l’utilisation des équipements industriels de l’IMT à Tours ;

• L’obtention d’un diplôme reconnu dans toutes les entreprises. Différents partenaires prennent part au projet : l’Udel, la CCI du Loiret, le Leem, le Groupe IMT et Sainte-Croix Sainte-Euverte pour la formation, et l’Opca C2P. Depuis, chaque année, le groupe se renouvelle et perdure. Selon Catherine Evreux, conseiller en formation à l’IMT, « ce dispositif permet d’acquérir de l’expérience mais aussi de s’enrichir de l’expérience des autres et des formateurs. Cette synergie de moyens mise en place depuis sept ans, entre deux secteurs d’activité, la pharmacie et la cosmétique, est un véritable succès ». Et de conclure : « Ce dispositif évolue chaque année. Les contenus de formation s’adaptent en fonction des besoins des laboratoires et de l’expression des personnes formées. »

Nous sommes présents dans le projet depuis la première année. Il était primordial pour nous de développer ce type d’action. En effet, nous avions constaté que si aucune action n’était lancée sur le bassin orléanais, nous finirions par entrer dans une gestion des emplois très difficile. Seul, il nous était difficile de lancer une opération d’envergure mais ensemble, les moyens sont plus importants.

les commentaires Vanessa Robillard, assistante gestion emploi et compétences à Ormes

« Les salariés formés en contrat de pro sont capables de tenir un poste » Shiseido a intégré le projet Pharcos à ses débuts, en 2006. Il nous a permis de trouver des candidats pour nos postes d’Opérateur Régleur et de bénéficier d’une formation qui combine 3 dimensions nécessaires : technique, qualité et managériale. La 6e édition Pharcos vient de débuter. Nous accueillons cette année deux personnes dans le parcours orienté Conditionnement. Notre objectif est de former à nos métiers des personnes impliquées, volontaires et motivées ; de leur faire bénéficier de l’expertise de nos salariés afin de les rendre autonomes et, selon les opportunités et leur implication, de pouvoir leur proposer

Chacun apporte sa pierre à l’édifice

© Raphaël Trapet

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« On a pu former du personnel sur place »

une mission à l’issue du contrat. Depuis le début des formations Pharcos, nous avons recruté 4 personnes en CDI et 2 autres sont actuellement en CDD pour 18 mois. La formation porte ses fruits car à l’issue de la période, les salariés en contrat de pro sont autonomes et capables de tenir un poste d’Opérateur Régleur à 100 %.

Nous avons en plus la chance d’avoir à proximité les organismes de formation avec leurs compétences et outils spécifiques. Les intérêts pour Famar sont multiples. Nous avons une activité assez saisonnière. Il nous faut donc alimenter le bassin d’emploi en personnel disponible et dont le niveau de formation soit suffisamment élevé. Grâce à ces contrats de pro, nous pouvons former, sur place, des personnes sur un niveau que nous avons prédéfini. De plus, la coopération établie entre les laboratoires, pleinement voulue, est constructive. Chacun apporte sa pierre à l’édifice. Depuis le début, nous avons accueilli 50 personnes chez Famar dont 17 sont restés en CDI et beaucoup d’autres en missions d’intérim. Un beau résultat !

l’analyse

« Le projet Pharcos est un vrai succès, ce qui au départ était loin d’être évident. Faire travailler ensemble plusieurs laboratoires et deux organismes de formation, la partie n’était pas gagnée. Mais aujourd’hui, tout fonctionne et chacun y trouve son intérêt. Selon moi, les points clés à ce succès sont multiples. Tout d’abord, un vrai

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travail collaboratif est fait entre laboratoires afin d’établir un programme de formation commun. Nous observons aussi une vraie et pleine implication des tuteurs en entreprise. Autre point, le partage entre les deux organismes de formation qui apportent chacun leur pierre à l’édifice. Enfin, l’enjeu pour l’emploi. Chaque année

Pharcos permet de recruter entre 30 et 50 personnes en contrats de professionnalisation. L’impact économique est important. J’ajouterai pour conclure qu’au niveau des personnes recrutées, le taux d’abandon est très faible et que le taux d’accès au diplôme est important. Encore un point pour le projet Pharcos ! »

« Un projet vital » L’Udel, l’Union des entreprises du Loiret, a pour mission d’aider les entreprises du département à se développer. Depuis la naissance de Pharcos, elle s’est investie dans l’extension du dispositif. Il était important de prendre part à ce projet, à l’origine novateur, mais surtout vital pour nos entre-

prises du secteur. D’ailleurs, de nouveaux venus ont enrichi la liste. L’écho très favorable de cette action a fait son travail. Ainsi depuis 2006, 210 personnes ont été formées, 80 % des personnes ont été embauchées, même si, aujourd’hui les recrutements semblent plus difficiles à réaliser.

© Famar

« Les fruits d’un vrai travail collaboratif »

Guy Paque,

Relations entreprises et emploi Les deux sites Famar à Orléans.

© Famar

Éric Breton, expert emploi compétences à la CCI du Loiret

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on en parle

on en parle

Balade irlandaise

C’est par un séjour à Dublin, en Irlande, du 28 novembre au 2 décembre dernier, qu’a été inaugurée la 14e promotion Leonardo de l’IMT. Au programme : l’incontournable dîner au pub, une promenade dans la pittoresque campagne de Wicklow, des visites culturelles… Sans oublier, bien sûr, la découverte d’un laboratoire cosmétique spécialisé dans la Recherche & Développement. Chaleureusement accueillis, les nouveaux Léonardiens ont hâte de revenir en Irlande pour y effectuer leur stage de six mois. Dans le cadre du programme Leonardo Da Vinci, mis en place par l’Union européenne et la région Centre pour favoriser la mobilité des jeunes professionnels dans l’UE, l’IMT offre à ses apprenants la possibilité d’occuper un poste dans un laboratoire européen : en Irlande, mais également au Royaume-Uni, en Suède, au Danemark, en Espagne... La promotion a pris son envol le 16 janvier.

La 14e promotion Leonardo de l’IMT.

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À Budapest, un séjour capital

Un nouvel équipage prendra le départ du 4L Trophy le 16 février prochain. Yoann Ferreira, apprenti TSPI 2e année a décidé de se lancer dans cette aventure de dix jours et de 6 000 km. Cet évènement estudiantin permet, outre le dépassement de soi, de distribuer des fournitures scolaires et sportives à de jeunes Marocains. L’investissement de Yoann lui a permis de trouver de nombreux sponsors parmi lesquels, bien entendu le Groupe IMT (propriétaire de la voiture) et le laboratoire Léo Pharma.

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Contribuer à l’ouverture des jeunes professionnels à l’Europe, sur le plan économique, social, culturel et citoyen ; développer leur appétence linguistique comme leurs connaissances du monde professionnel à l’échelle de l’UE ; favoriser les relations durables entre le Groupe IMT et les laboratoires pharmaceutiques et cosmétiques du Vieux Continent… Tels étaient les multiples objectifs du « Voyage Trans’Europe 2011 » co-financé par la région Centre : un séjour à Budapest, du 8 au 14 octobre dernier, organisé pour les 17 apprentis de la promotion TPCI 32. L’occasion, pour ces jeunes, d’appréhender une autre culture du travail, au fil des visites de 4 laboratoires, tout en approfondissant leurs connaissances sur la recherche, le développement, la production et la distribution d’un médicament.

Rédiger comme des pros Bien placé pour conseiller et former les jeunes professionnels mais aussi les salariés dans l’élaboration de divers documents et publications, IMT Éditions publie un guide de la rédaction très utile aux relations professionnelles. Le petit scribe rappelle les fondamentaux de la langue, aide à se repérer dans la jungle des pièges grammaticaux puis guide concrètement, grâce à de nombreux exercices, vers la production d’écrits : comment s’adapter à son destinataire, comment améliorer son style, comment construire un plan, etc. Le petit scribe, Guide pour être compris à l’écrit en milieu professionnel. 150 pages. 10 € (hors frais de port). En vente sur le site de l’IMT, rubrique Publications.

L’Afipral a fêté ses 50 ans en décembre dernier. Est-elle toujours en bonne santé ? Pierre Fournier : Toujours. D’autres associations similaires ont disparu, dans d’autres régions, mais l’Afipral reste solide. Preuve de sa stabilité, elle n’a connu que huit présidents en cinquante ans, dont quelques-uns aussi prestigieux que Charles Mérieux, Jean Boiron ou Ariel Aguettant. Aujourd’hui, elle compte une trentaine d’adhérents, dont Merial, Flamel Technologies, Sanofi Pasteur, Biomérieux, Merck Serono, Pierre Fournier, les Laboratoires Boiron…

© Afipral

D’étonnantes « Plantes à Gruel » ont pris racine pendant un mois dans le hall de l’établissement tourangeau de l’IMT. Des œuvres signées Dominique Spiessert, interprétations de l’œuvre de Rabelais botaniste, qui lui a inspiré des personnages farfelus, miplantes, mi-hommes. L’IMT continue de proposer, aux salariés comme aux personnes en formation, des découvertes culturelles liées aux partenariats qu’il peut établir. Cette exposition est une prolongation de l’action de mécénat que l’IMT a mené avec le conseil général d’Indre-et-Loire.

Les bonnes réponses de l’Afipral

© 4L trophy

© IMT

Rabelais en son jardin

Nouveau départ pour le 4L Trophy

président de l’Afipral.

Quelle différence avec l’Afipral des années 60 ? Ses adhérents ont changé. Dans les années 60, il s’agissait d’une multitude de petites industries régionales. Aujourd’hui, après nombre de rachats et de regroupements, des sociétés plus grosses et des multinationales dominent le secteur. L’association, quant à elle, s’appuie toujours sur les mêmes fondamentaux : permettre à ses membres de mieux se connaître, d’échanger et de constituer un réseau. Ils se confrontent tous, en effet, aux mêmes problématiques, en termes de réglementation notamment.

Quelles sont les principales attentes de vos adhérents aujourd’hui ? Trouver des réponses au sein de ce réseau plutôt que d’aller les chercher à Paris ! Nos commissions – industrielle, formation, qualité – sont très actives et nous essayons de développer nos services. Nous envisageons la publication d’une newsletter, la création d’une bourse à l’emploi. Avec le Leem, nous avons mis en œuvre une mutualisation des compétences à destination de petites sociétés de biotechnologies qui ne peuvent s’offrir certains salariés à plein temps. Depuis quatre ans, nous participons également activement aux PPP de l’IMT, en y animant un atelier. Promouvoir la formation est l’un de vos objectifs. Quels sont vos projets en la matière avec l’IMT ? L’Afipral s’est tournée vers l’IMT pour la formation des techniciens, opérateurs et agents de maîtrise. Nous avons signé un accord cadre avec le Groupe, ce qui lui permet d’être référencé auprès de nos adhérents.

Passerelles N°49 I Janvier 2012

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prospectives

prospectives

françois stankiewicz, professeur en ressources humaines

Pour élargir la réflexion

« La GPEC permet de se donner du temps »

La précarité se développe sur le marché du travail… Que peuvent les organisations syndicales dans ce domaine ? Coordonné par Bruno Lamotte et Cécile Massit, « Pour une sécurité professionnelle » (Editions L’Harmattan 2010) retrace le travail de fond sur la précarité de l’emploi et les perspectives de sécurisation des parcours professionnels, réalisé depuis 2007 par les syndicats CGT et CFDT de Rhône-Alpes, en partenariat avec des économistes du travail de l’université de Grenoble.

Si la gestion prévisionnelle des compétences (GPEC) recouvre des pratiques hétérogènes, elle soulève aussi de multiples questions : quelles possibilités offre-t-elle vraiment ? En quoi permet-elle d’améliorer le marché interne du travail ? Comment l’initier dans un environnement économique si fluctuant ? Pour François Stankiewicz, auteur de La GPEC dans un contexte imprévisible, cette démarche reste non seulement souhaitable, mais également possible. Éclairage.

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........................................................................................................................................ Quel est l’intérêt fondamental de la GPEC, au-delà de l’obligation légale ? Concernant l’obligation légale, il faut nuancer : certes, l’article L. 2242-15 du Code du travail, issu de la loi de cohésion sociale de 2005, impose aux entreprises de plus de 300 salariés la négociation d’un dispositif de GPEC. Mais rien ne les contraint à le conclure, ni même à s’engager au-delà des plans de mobilité ou de formation déjà en place. A l’inverse, certaines peuvent adopter une démarche d’anticipation sans accord finalisé avec leurs partenaires sociaux. L’intérêt principal d’un tel procédé, essentiel pour déterminer les emplois cibles, sur le plan quantitatif et qualitatif, c’est qu’il donne du temps aux services RH pour procéder aux adaptations indispensables. Celles-ci nécessitent souvent une réflexion et une mise en œuvre dans la durée, avec des formations lourdes. Si 30 % des effectifs sont supposés partir à la retraite dans les quatre ans à venir, par exemple, mieux vaut étaler les recrutements pour s’assurer de leur qualité et organiser la transmission des savoirs. Des emplois critiques peuvent être concernés, liés à la sécurité par exemple... Dans

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certains métiers, il faut compter plusieurs années pour qu’un salarié soit pleinement opérationnel…

Quels effets attendre de la GPEC sur le marché interne du travail ? Bien menée, elle contribue à rendre compétitif le propre marché du travail de l’entreprise. Mais la communication sur ce sujet est importante : si l’on présente la démarche comme un moyen de réduire les effectifs, elle a peu de chance de séduire. Si, au contraire, les ressources humaines affirment leur volonté de permettre à chacun de développer son projet professionnel, l’effet produit est bien différent ! Mais comment initier une démarche d’anticipation efficace dans un contexte économique aussi imprévisible qu’aujourd’hui ? Les facteurs de variation de l’emploi peuvent être connus si l’on se pose les bonnes questions : comment évolue la demande pour les produits ? Des innovations, une externalisation ou une réorganisation sont-elles envisagées ? Quant à la prospective autour des métiers, elle se construit avec l’aide de groupes

PROFIL Agrégé des universités, François Stankiewicz est professeur en Management des ressources humaines à l’Université de Lille I, membre du Clersé (Centre Lillois d’Etudes et de Recherches Sociologiques et Economiques)-CNRS et consultant. Il a notamment écrit Economie des ressources humaines, paru en juin 2011 aux éditions La Découverte et Manager RH, Des concepts pour agir, paru en septembre 2010 chez De Boeck.

de réflexion ou de structures de veille, composés de membres de la DRH, d’experts et de salariés. Elle permet de faire émerger des scénarios et de déterminer leurs impacts probables sur les compétences requises, donc sur les parcours d’évolution. La prospective menée par les branches professionnelles, les secteurs d’activité, les territoires ou l’État apportent également des éclairages intéressants. Mais, de toutes façons, ne pas connaître l’avenir n’empêche pas de s‘y préparer. Comme un paquebot embarque des chaloupes à son bord, l’entreprise gagne à mettre en place des procédures d’alerte et d’accompagnement. Prenons l’exemple des mobilités géographiques : l’employeur ne sait pas quand elles se produiront, ni avec quelle ampleur. En définissant des situations type – logement, école, emploi du conjoint à trouver... – il peut cependant prévoir des mesures d’accompagnement. D’une manière plus générale, on sait que le capitalisme se caractérise par des contractions cycliques. Il est envisageable de réfléchir aux mesures à prendre en ce cas. Y compris des mesures novatrices – mais qui demandent de l’organisation –, en termes de gestion territoriale des emplois et des

Qu’en est-il réellement des pratiques de GPEC ?

Comment leur insuffler un nouveau sens ? Dans « Gestion des compétences, la grande illusion » (Editions De Boeck, 2009), Bernard Merck et Pierre-Éric Sutter proposent une refonte de ces démarches et explorent des pistes pour favoriser l’épanouissement des hommes au travail.

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compétences, par exemple : le prêt de personnel entre entreprises, la création de pôles de mobilité régionaux... En Languedoc-Roussillon plusieurs cliniques se sont ainsi associées pour mutualiser leurs actions de formation. Lorsque les évolutions possibles s’avèrent mineures ou lorsque l’avenir de l’entreprise reste dépendant d’autres décideurs, on peut même restreindre la GPEC à un sous-ensemble d’emplois et de compétences clés. Quelle place la GPEC réservet-elle à la formation ? L’accompagnement des transitions professionnelles implique le plus souvent un recours à la formation. Les CIF ou DIF figurent d’ailleurs en bonne

place dans les accords de GPEC puisque cette dernière permet de faire le point sur les emplois cibles. Sachant qu’il est déconseillé de viser le long terme dans

François Stankiewicz est professeur de management à l’université de Lille I.

« Ne pas connaître l’avenir n’empêche pas de s‘y préparer. »

le cadre d’une prospective « métier ». Une formation non utilisée s’use vite... Et si l’avenir paraît vraiment trop flou, il est toujours possible de développer les connaissances de base pour faciliter un redéploiement ultérieur. Nadia Gorbatko ........................................................... À lire : La GPEC dans un contexte imprévisible, Éditions Liaisons, août 2010, 174 pages.

Pourquoi ne pas participer à un « cluster social » ?

L’ANACT invite les employeurs à participer à cette expérience, dans leur région, avec d’autres entreprises. Net : www.anact.fr, rubrique Actualité/ L’essentiel.

..................................... Mais encore…

L’Association européenne pour la formation professionnelle (EVTAAEFP) propose une boîte à outils sur la gestion des restructurations (www.evta.net/restructuringtoolbox) ; le Cereq (Centre d’études et de recherches sur les qualifications) met en ligne des portraits statistiques de branche et des études sur l’emploi, les compétences et la formation (www.cereq.fr) ; à travers l’exemple de son secteur, l’Observatoire des métiers de la presse illustre l’instrumentation et les démarches en matière de prospective des métiers (www.metiers-presse.org).

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à noter

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le avril, l’IMT organise au centre de congrès Vinci à Tours un moment attendu d’échanges et de réflexions. Les Printemps de la Production Pharmaceutique proposent trois conférences et six ateliers qui aborderont le thème du Capital Humain.

S’inscrire : les-ppp.com .......................................................................

Les prochains Ateliers d’experts

8 et 9 février

7 et 8 mars

Atex Microbiologie rapide Une formation en partenariat avec Millipore ATP Bioluminescence Technologie de Fluorescence Détection des Mycoplasmes Table Ronde

Atex Pelliculage wurster En partenariat avec Glatt Pharmatech Préparations des Solutions Vérifications des Equipements Pelliculage Wurster Protocoles de Nettoyage

25 et 26 avril

En savoir plus et s’inscrire : imt-atex.com

Passerelles groupe-imt.com

Groupe IMT - Institut des Métiers et des Technologies Industries Pharmaceutiques et Cosmétiques 38-40, avenue Marcel Dassault • Quartier des 2 Lions • BP 600 37206 Tours Cedex 03 • Tél. 02 47 713 713 • Fax : 02 47 713 714 E-mail : contact@groupe-imt.com • www.groupe-imt.com

Directeur de la publication : Patrick Bourdy • Responsable de l’édition : Patrick Hibon de Frohen • Rédactrice en chef : Emmanuelle Audoux • Direction éditoriale : Anne-Marie Jelonek (Bergamote Presse) • Direction artistique : mille-et-une.fr • Régie publicitaire : Laurence Boscherie 06 07 66 96 04 • Ont participé à ce numéro : Claude Pallone, Nadia Gorbatko, Marie Petitcerf • Photos : Groupe IMT, Berti Hanna, Image de Marc, Thomas Gogny, Picturetankcom (Raphaël Trapet), Boille et associés, Cap Vichy, Famar, Afipral, 4L Trophy • Imprimeur : Paul Imprimerie • Tirage : 3 500 exemplaires • Dépôt légal : janvier 2012 • N° ISSN : 1283-4610

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Retrouvez le Groupe IMT lors de prochains salons À Lyon :

du

2 au 5 février,

le Groupe IMT participe au Mondial des métiers et partage le stand du Leem. À Orléans :

les

3 et 4 février,

l’IMT présentera ses formations aux salons d’orientation des lycéens. À Bordeaux :

du

9 au 11 février,

l’IMT sera présent au salon Aquitec de Bordeaux.

Prochaines portes ouvertes à Tours :

samedi

17 mars et mercredi 18 avril

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Atex Formulation des semi-solides En partenariat avec Seppic 4 ateliers sur équipements pilotes : Formulation des gels Formulation des émulsions Scale-up sur disperseur pilote Protocoles de nettoyage

le lien actif entre le groupe imt et vous

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Participez aux prochains PPP

Formations interentreprises Procédés de fabrication des formes sèches :

6 au 9 mars (4 jours) du 6 au 8 mars (3 jours) Bonnes pratiques de fabrication : les 28 et 29 février Masterclass : maîtrise des techniques managériales : 2 trimestre 2012 Anglais professionnel, stage intensif : du 4 au 8 juin 2012 du

Procédés de fabrication des formes pâteuses :

e

Pour s’inscrire : Michèle Joly m.joly@groupe-imt.com

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C’est le nouveau numéro de Passerelles et le premier d’une nouvelle formule. Sur le fond : plus d’articles de réflexion, la volonté de suivre l’actualité formation des industries santé beauté et l’arrivé de signatures de journalistes spécialistes de la presse RH et de la presse d’entreprise. Sur la forme : un nouveau format, une nouvelle maquette, un tirage plus élevé et l’arrivée d’espaces publicitaires qui permettent d’accompagner cette mutation. La direction de l’IMT, associée à celle de Bergamote Presse, espère que vous avez apprécié cette nouvelle lecture.


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