Portfolio
GUILLAUME CRETIN
AVRIL 2016
MASTER 2 ARCHITECTURE & CULTURES CONSTRUCTIVES
É C O L E N A T I O N A L E S U P É R I E U R E D ’A R C H I T E C T U R E D E G R E N O B L E
Portfolio
GUILLAUME CRETIN
AVRIL 2016
MASTER 2 ARCHITECTURE & CULTURES CONSTRUCTIVES
E C O L E N A T I O N A L E S U P E R I E U R E D ’A R C H I T E C T U R E D E G R E N O B L E
Portfolio
Architecture - Matières - Ambiances SOMMAIRE PARTIE I : Études à l’École d’Architecture de Grenoble (2012-2016) p. 7
1. Licence 3e année
a. Des logements collectifs à Grenoble b. Un musée de la noix
p. 8
p. 8 p. 14
2. Master 1ère année A/ Projets
p. 20 p. 21
1. Des logements étudiants en ossature bois 2. Un logement individuel en pierres massives 3. Des logements en pisé 4. Mémoire : La pierre massive
B/ Workshop et ateliers
p. 21 p. 28 p. 30 p. 34
p. 36
1. Workshop construction bois 2. Workshop construction acier 3. Projet Résonance - Fête des Lumières 2014 4. Maquette en béton de la Chapelle de Zumthor 5. Workshop construction pierre 6. Workshop construction terre et festival Grains d’Isère
p. 36 p. 38 p. 42 p. 46 p. 50 p. 56
C/ Autres chantiers
p. 60
1. Une maison en paille 2. Reconstruction d’un château du XIIIe siècle 3. Visite d’un chantier de restauration
3. Master 2e année - Projet de Fin d’Études (en cours)
p. 60 p. 64 p. 68
p. 70
a. Présentation du projet p.72 b. Détails constructifs et stratégies bioclimatiques p. 82
PARTIE II : Études à l’École des Beaux-Arts de Besançon (2009-2012) p. 85 Diplôme national d’arts plastiques
1. Maquette topographique du site 2. Élévation 1/50e du Siège Arcanthéen 3. Maquette 1/50e du Siège Arcanthéen 4. Un ensemble d’architectures 5. Exposition Lieux-Dits
p. 88 p. 90 p. 92 p. 94 p. 96
PARTIE III : Travaux personnels et centre d’intérêts
p. 98
p. 98
1. Arcanthia à l’infographie
p. 86
a. La place du Septentrion b. L’Agora c. Le Royal Arcanthean Hall
p. 100 p. 104 p. 110
2. Archives et livres anciens
p. 114
3. Quelques dessins personnels
p. 116
4. Pratique du piano
p. 118
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Partie i ÉTUDES À L’ÉCOLE D’ARCHITECTURE 2012-2016 J’ai intégré l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Grenoble en 2e année, par équivalence avec mon diplôme d’arts plastiques délivrés par les Beaux-Arts (voir partie II). Les travaux présentés remontent à la 3e année, n’ayant gardé que peu de traces des projets précédents. Après la 3e année, j’ai suivi les cours dans la thématique du Master Architecture & Cultures Constructives où je finis actuellement la seconde année par le Projet de Fin d’Études sur un site à Grenoble. Entre les projets, j’ai eu l’occasion de faire de nombreux stages et workshop dispensé par l’enseignement de Master 1 ce qui m’a formé à la technique et la mise en œuvre de système constructifs actuels comme traditionnels. Ce fut une année très riche in situ constituant une base solide pour démarrer le PFE sur toute l’année de Master 2, à petite et grande échelles.
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PARTIE I : INTRODUCTION
1. LICENCE 3ÈRE ANNÉE
1. Vers un cœur d’îlot,
Des logements collectifs à Grenoble
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Fig. 1 - Plan de R+2 montrant l’orientation vers le cœur d’îlot des logements Image extraite d’Autodesk REVIT
LICENCE 3eme ANNÉE
JARDINS PRIVÉS
P A GÎTE URBAIN DE 6RCHAMBRES T GARAGE VITRÉ I 6 PLACES E
ESPACE PUBLIC BOISÉ
TOITURES TERRASSES PUBLIQUES
P A R T I E I
II LOCAUX D’ACTIVITÉS
POTAGERS COLLECTIFS SOUS HALLE EXISTANTE
GALLERIE D’EXPOSITION ASSOCIATIVE ET SON PARVIS
Fig. 2 - Axonométrie générale de l’îlot
Entrées vers le coeur l’îlot
Image extraite d’Autodesk REVIT
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Fig. 3 - Volumétrie maximale des gabarits du PLU et son contexte Image extraite de SketchUp et volumétrie Google Earth
DES LOGEMENTS COLLECTIFS À GRENOBLE
Fig. 4 - Coupe Est sur la gallerie d’exposition et les logements
Fig. 5 - Coupe Sud
Ce projet s’est déroulé sur le premier semestre de troisième année, encadré par Florian Golay, dans le quartier Berriat à Grenoble, avec le thème du logement collectif et lieux d’activités. En préambule, une longue analyse du quartier nous a permis de comprendre l’histoire de la ville et de son développement, 10 ainsi que les règles de prospect et de gabarit. On a en effet modélisé la forme maximale à ne pas dépasser en fonction des parcelles sur lesquelles on a travaillé (fig. 3 p. 9). La parcelle a une forme très particulière car elle possède des ouvertures sur les 4 côtés
de l’îlot. Dégager son cœur et bâtir en périphérie de la parcelle rendait possible la création d’un espace public au cœur de l’îlot, en l’occurrence sur le toit d’un bâtiment en Rez-de-Chaussée comportant la chaufferie générale de l’opération, un local vélo et la laverie commune. La végétation et les terrassements bois luttent contre les îlots de chaleur urbains et créent une ambiance plus fraîche et plus intime qui rompt avec le reste de la rue. Cela rend possible des interactions entre les résidents et les personnes extérieures à l’îlot.
LICENCE 3eme ANNÉE
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Fig. 6 - Perspective depuis la terrasse d’un logement vers le cœur d’îlot
Fig. 7 - Perspective depuis la rue d’Alembert et l’entrée Est vers l’îlot, par la halle existante
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Fig. 8 - Perspective depuis la rue Raspail et l’entrée Sud vers l’îlot, devant la maison des habitants et la gallerie d’exposition DES LOGEMENTS COLLECTIFS À GRENOBLE
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LICENCE 3eme ANNテ右
P A R T I E I
Fig. 9 à 12 - Maquette de l’îlot réalisée au 1/200e
DES LOGEMENTS COLLECTIFS À GRENOBLE
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2. Un musée de la noix
Le projet du second semestre a été dirigé par Philippe Delétraz, dans un esprit plutôt moderniste. Le programme se définit par un musée ayant comme thème la noix, alimentation locale en nord-Isère à Saint-Antoine l’abbaye. Site fort d’un patrimoine moyenâgeux, le projet se développe autour d’un cloître moderne, lieux de détente et de noyau de circulation. Chaque accès se fait depuis le cloître afin d’entrer dans les différents espaces du programme : deux salles d’exposition, un restaurant, une boutique cafétéria et un grand auditorium. L’ensemble fait écho à la place de l’abbaye qui se situe à l’autre extrémité du village, restant dans un langage classique mais à deux époques différentes. Les pages suivantes montrent les 3 planches de rendus, sur format A1, à la main et coloré en lavis d’aquarelle.
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UN MUSテ右 DE LA NOIX
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UN MUSテ右 DE LA NOIX
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UN MUSテ右 DE LA NOIX
2. MASTER - 1ÈRE ANNÉE
La première année du Master Architecture & Cultures Constructives à l’ENSA Grenoble est composée de quatre workshops pour découvrir quatre matériaux différents. Comprendre le matériau, sa mise en œuvre et ses systèmes constructifs sont des enjeux majeurs de cet enseignement. Pour cela, nous devons projeter puis réaliser à échelle 1 un projet en un temps très court (cinq semaines) par groupe de quatre à douze étudiants selon le workshop. Le bois, l’acier, la pierre puis la terre sont quatre matières qui ont des techniques d’extraction et de transformation bien différentes. Le matériau une fois transformé à des caractéristiques particulières à comprendre pour construire intelligemment. La masse ou l’ossature sont deux manières de faire de l’architecture ; la pierre et le bois seront donc deux univers différents dans le processus de conception comme de réalisation.
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Cette année m’a permis de raisonner en tant que futur architecte mais aussi d’artisan-ouvrier qui sont deux domaines intimement liés. J’ai pu me questionner sur ce qu’implique le moindre trait sur le papier quand à la réalisation du projet par la suite, en fonction de l’économie de matière ainsi que des ambiances dégagées. Fig. 13 et 14 - (ci-contre en haut et au centre) Perspectives vers l’entrée
Images extraites d’Autodesk REVIT
Fig. 15 - (ci-contre en bas) Axonométrie présentant la structure d’une partie du projet
Images extraites d’Autodesk REVIT
MASTER 1ère ANNÉE
A. Projets 1. Des logements étudiants en ossature bois
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DES LOGEMENTS ÉTUDIANTS EN OSSATURE BOIS
plan
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Fig. 16 - Façade Ouest et Plan des logements
Images extraites d’Autodesk REVIT, modifiées sous Photoshop
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0
1
5
10m
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DES LOGEMENTS ÉTUDIANTS EN OSSATURE BOIS
Fig. 17 - Coupe perspective sur la structure des modules de chambres Image extraite d’Autodesk REVIT
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MASTER 1ère ANNÉE
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Fig. 19 - Intérieur des modules, dont une façade est vitrée sur l’extérieur Fig. 18 - (ci-contre en bas) Perspective sur la circulation menant à la pièce de vie commune
Le sujet consistait à travailler sur des modules habitables comme chambres étudiantes optimisées pour de la préfabrication en atelier. Il s’agit de la phase esquisse de ce qui devra être réalisé en prototype à échelle 1 aux Grands Ateliers de l’Isle d’Abeau. Le bâtiment se développe comme un petit pavillon sur
pilotis, composé de 8 chambres rectangulaires de 12m2 et d’une pièce de vie commune au centre. La structure des chambres est dessinée de manière à intégrer une étagère intégrée dans le mur, limitant le besoin d’espace en rangements. L’espace de circulation est pensé pour être éclairé naturellement en y intégrant des dispositifs de protection solaire sur la façade ouest.
DES LOGEMENTS ÉTUDIANTS EN OSSATURE BOIS
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module rue
cal eludom
Fig. 20 - Façades et plans de deux modules à orientation différente
Tous les logements sont adaptés pour les personnes à mobilité réduites. Sur ces plans, on aperçoit un mur 26 coulissant. Celui-ci permet de séparer l’espace de circulation est de relier un second module habitable, doublant ainsi l’espace et transformant le lieu en un plus grand logement. La circulation se fait alors par l’extérieur. Le but de ce système est de proposer un autre usage des logements
lorsque les étudiants ne les occupent pas, pendant les vacances d’été par exemple. La possibilité de transformer ces modules de chambres étudiantes en petits logements de vacances offre la possibilité d’occuper les lieux tout au long de l’année et d’en varier les usages.
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structure
é c l at é e
baradage
tassots
bardage vertiCal
panneau bois isolant
tassots
panneau
osb
isolant
panneau
panneau
osb
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tassots
voligeage
osb
Cloison paroi amovible struCture bois apparente
mur Coulissant
Fig. 21 - Module éclaté montrant les détails des murs et de la toiture
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DES LOGEMENTS ÉTUDIANTS EN OSSATURE BOIS
2. Un logement individuel en pierres massives
Fig. 22 - Plan et façade sud du projet Image extraite d’Autodesk REVIT
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Dans le cadre des cours d’Élisabeth Polzella, architecte et enseignante à l’ENSA Grenoble, nous avons travaillé par groupe de 4 sur un logement en pierres massives. Secondé par Richard Simonnet, tailleur de pierre et enseignant à l’Institut de la pierre de Rodez, nous nous sommes penchés sur l’aspect
technique et différents questionnements liés à ce matériau millénaire. Ici le travail sur la masse et l’ambiance de caverne qui s’en dégage a généré les différents espace du logement. Des pergolas en façade sud sont un moyen de casser les rayons du soleil l’été tout en les laissant rentrer l’hiver.
MASTER 1ère ANNÉE
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Fig. 23 - La pièce de vie et le bar de la cuisine Rendu Artlantis
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Fig. 24 - Axonométrie du projet Image extraite d’Autodesk REVIT
UN LOGEMENT INDIVIDUEL EN PIERRES MASSIVES
Fig. 25 - Plans de logements
3. Lopins de terre, Des logements en pisé
Fig. 26 - Élévation Sud sur fond de Chartreuse Aquarelle sur papier Montval
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MASTER 1ère ANNÉE
Fig. 27 - Plan de masses Aquarelle sur papier Montval
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DES LOGEMENTS EN PISÉ
Fig. 28 - Détail entre pisé et bois Maquette balsa et cire caramélisée
Fig. 29 - (ci-dessous) Rendu du projet 3 planches A1
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Fig. 30 - La maquette montrant différentes matérialités Maquette balsa et cire caramélisée
Ce projet devait intégrer le matériau terre, nous sommes partis sur l’idée du logement en bande avec jardin séparé par un mur en pisé. Ce mur était à la fois mitoyen en extérieur comme en intérieur. Profitant de ses capacités d’inertie et de régulation hygrométrique, les murs en pisé restaient nus à l’intérieur, sans isolant. En réalité, ce n’est pas possible à cause des normes de thermique qui ne considèrent pas dans leurs calculs l’inertie d’un matériau. L’usage du bois en façade, percée de nombreuses ouvertures, joue sur un contraste de masse et d’ossature. DES LOGEMENTS EN PISÉ
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4. Mémoire de Master 1 : La pierre massive et son influence dans l’architecture aujourd’hui
Fig. 31 - Couverture présentant des blocs de pierres dans la carrière de Vers-Pont-du-Gard
En Master 1, nous avons un suivi sur un semestre pour la rédaction d’un mémoire en lien avec la thématique ‘‘Architecture & Cultures Constructives’’. Ayant un intérêt pour le matériau millénaire qu’est la pierre et son retour discret comme matériau structurel dans l’architecture contemporaine, j’ai travaillé dans une première partie sur la géologie, l’extraction de la matière et sa transformation. La seconde partie analysait quelques projets utilisant ce 34 matériau, notamment les travaux de Gilles Perraudin mais aussi d’autres architectes moins médiatisés. Mon directeur de mémoire, également responsable du Master, Nicolas Dubus, m’a orienté sur des questions liées à l’environnement ainsi qu’aux limites de ce matériau, à la fois
dans la ressource (en carrières) comme dans l’ambiance générée. Ces axes de recherches m’ont appris la rareté de la matière recherchée, notamment des calcaires tendres coquilliers, si ce matériau venait à être exploité en quantités industrielles comme le béton par exemple. Son usage doit être réfléchi en fonction de ses vertus de matériaux propres (sans composé organique volatile) et à forte inertie, ce pourquoi on trouve ce matériau employé pour des chais viticoles. La forte dualité entre le chantier et la conception était aussi un thème récurrent dans ce mémoire, en rapport à l’économie de matière et au calepinage précis de chaque bloc massif pour une pose rapide et un travail efficace sur le chantier. MASTER 1ère ANNÉE
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Fig. 32 - Extrait de la partie 1 du mémoire, à propos de la matière et de son extraction
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Fig. 33 - Extrait d’analyses architecturales de projets contemporains utilisant la pierre, partie 2 du mémoire MÉMOIRE : LA PIERRE MASSIVE
B. Workshop et Ateliers 1. Workshop construction bois
Fig. 34 - Tracés à la scie circulaire
Fig. 35 - Détail d’assemblage entre poteau et panne
Le premier des quatre workshop enseignés dans la thématique Architecture&Cultures Constructives s’est déroulé en octobre avec le matériau bois. Nous avons travaillé par groupe pour la réalisation d’une structure à poteaux de forme triangulaire et d’une toiture à trois pans. Une formation à chaque outils de découpe et de taille nous a été donné pour pouvoir travailler en autonomie au sein des groupes. La scie radiale, à panneau et la déligneuse faisaient partie de ces outils indispensables dans un atelier bois. Ce fut un stage très riche en découvertes et manipulations, qui fait réfléchir à l’usage du matériau entre son dessin sur le plan et sa pose sur le chantier.
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Fig. 36 - Le plancher à clairevoie pour la coursive Photo Jérémy Pierre
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Fig. 37 -Levage de la structure au pont roulant Photo Jérémy Pierre
37 Fig. 38 - Perspective de nuit du projet dans sa totalité Modélisation sous Autodesk REVIT puis rendue avec Artlantis
WORKSHOP CONSTRUCTION BOIS
2. Workshop construction acier Le second workshop s’est déroulé avec le matériau acier pour la structure poteau-poutre et le bois pour les planchers. L’acier est beaucoup plus délicat à travailler que le bois. La moindre découpe ou percement prends du temps et demande plus de main d’œuvre. J’ai pris moins de plaisir à travailler ce matériau que le bois car il est parfois frustrant de ne pas pouvoir le manipuler aussi facilement. Cependant ses caractéristiques techniques sont vraiment intéressantes, notamment sa résistance à la compression élevée pour un volume de matière faible. Chaque matériau a ses points positifs et négatifs pour contrebalancer l’autre, et c’est dans la conception que le choix s’impose.
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Fig. 39 - Phasage des éléments en vue du montage aux Grands Ateliers de l’Isle d’Abeau
Fig. 40 - Détail de la passerelle Photo Jérémy Pierre
Images extraites de Sketchup
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Fig. 41 - Détail du plancher de la passerelle et son raccord acier - bois. Photo Jérémy Pierre
39 Fig. 42 - Un garde-corps souple, suspendu du plancher au plafond Photo Jérémy Pierre
WORKSHOP CONSTRUCTION ACIER
Fig. 43 - L’escalier à deux volées en acier et en bois Photo Jérémy Pierre
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Fig. 44 - Une chambre la nuit Photo Jérémy Pierre
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Fig. 45 - La soirée du jeudi dans le prototype terminé avant démontage le lendemain Photo Jérémy Pierre
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Fig. 46 - Détail de matérialité. Acier, bois, et blocs de pierre Photo Jérémy Pierre
WORKSHOP CONSTRUCTION ACIER
3. Projet Résonance, exposé à la Fête des Lumières 2014
Fig. 47 - Détail de suspension des drapés à la structure
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Dans le cadre d’un Workshop avec l’association Cutch de l’ENSA Grenoble et le Collectif RDV, nous avons projeté, construit puis exposé un objet de design urbain pour la Fête des Lumières de Lyon, édition 2014. Montée pour l’occasion sur l’Esplanade du Gros Caillou, à la Croix-Rousse, il s’agit d’une structure en acier composée d’une vingtaine de portiques, dans laquelle on chemine d’un bout à l’autre de la place vers la vue sur Lyon. Bercés au gré du vent, des drapés suspendus à la structure referment l’espace en toute légèreté. La structure, facilement démontable, accueille une technologie de lumières réactives aux bruits des visiteurs qui cheminent dans sa longueur. Des récepteurs captent l’intensité des sons afin d’en nuancer l’éclairage. MASTER 1ère ANNÉE
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43 Différentes formes de portiques ont été dessinées avant d’opter pour le style élancé que l’on peut voir sur la maquette. La structure est laissée brute : câbles de contreventement
et visseries ne sont pas cachés, ils prennent tout leur sens dans le vocabulaire de l’ossature. L’acier apparaît également avec son aspect sorti d’usine, ni peinture ni protection ne viennent entraver l’ensemble.
PROJET RÉSONANCE : FÊTE DES LUMIÈRES 2014
Fig. 48 - La communication autour du projet, en vidéo
Les images de cette double page sont extraites de la vidéo du projet, disponible sur le site web de RDV Collectif
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Fig. 49 - Un cheminement dans une expérience visuelle fonction des bruits environnants
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Fig. 50 - Vue du projet depuis son entrée
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Fig. 51 - Les drapés réfléchissants la lumière
PROJET RÉSONANCE : FÊTE DES LUMIÈRES 2014
4. Maquette 1/10e en béton
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Peter Zumthor a fait construire en 2007 pour un riche paysan une chapelle en béton, au beau milieu des champs, en Allemagne. Le principe constructif est simple : le coffrage est réalisé avec des troncs de pins massifs de 12 mètres de haut, le béton est coulé par strates de 50cm d’épaisseur puis décoffré par combustion. L’empreinte laissée sur le béton est de forme cannelée et sombre, idéal pour un lieu de culte. En une semaine avec Cédric Avenier, spécialiste du béton à l’ENSA de Grenoble, nous avons réalisé une maquette au dixième du projet, coffré et décoffré de la même manière. MASTER 1ère ANNÉE
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MAQUETTE 1/10e EN BÉTON DE LA CHAPELLE DE ZUMTHOR
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MAQUETTE 1/10e EN BÉTON DE LA CHAPELLE DE ZUMTHOR
5. Workshop construction en pierre avec des Compagnons du Devoir
Le troisième workshop du Master Cultures Constructives, encadré par Élisabeth Polzella, nous a permis de rentrer dans le monde de la taille de pierre. La visite de la carrière de VersPont-du-Gard nous a montré l’extraction de la ressource, les machines et la taille en usine des blocs avant leur vente. Celle-ci est spécialisée dans l’extraction de blocs massifs pour la construction contemporaine, notamment dans les chantiers de Gilles Perraudin. La suite du stage s’est déroulée 50 dans les Grands Ateliers de l’Isle d’Abeau en partenariat avec les Compagnons de l’Institut de la pierre de Rodez. Sur deux jours, nous avons réalisés par groupes des arcs en pierres sèches de Vers-Pont-du-Gard, sans liant ni colle.
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Fig. 54 - Blocs taillés six faces prêts à être livrés sur chantier. Fig 52 - (ci-contre en haut) Vue du front de taille, du carreau et du bassin de décantation. Fig 53 - (ci-contre en bas) Une scie de deux mètres de diamètre pour recouper proprement un bloc WORKSHOP CONSTRUCTION PIERRE
Fig. 55 - Clé de voûte quadripartite
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Fig. 56 - Taille de l’intrados au marteau et ciseau droit
Fig. 57 - Coffrage des arcs
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Fig. x - Stratégies énergétiques
Coupe Ouest
Fig. 58 - Entre marteaux, massettes et ciseaux droits
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Fig. 59 - Claveau en cours de taille
WORKSHOP CONSTRUCTION PIERRE
Fig. 60 - La clé de voûte en contre-plongée
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Fig. 61 - Arc en plein cintre d’un autre groupe
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Fig. x - Stratégies énergétiques
Coupe Ouest
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Fig. 62 - La voûte quadripartite de notre goupe
WORKSHOP CONSTRUCTION PIERRE
6. Workshop Terre - Grains d’Isère
Fig. 63 - Le pavillon recevant différents traitement de terre (torchis, enduits, brique, pisé...)
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Fig. 64 - Un dôme en briques assemblées par mortier de terre et de sable
Le dernier workshop de M1 s’est déroulé sur deux semaines avec le festival annuel Grains d’Isère, regroupant des acteurs de la construction en terre crue du monde entier. Ce fut une expérience encore très forte en découverte et expérimentation. Ce matériau se décline lorsqu’il est associé à des fibres par exemple, ou du sable. J’ai eu l’occasion de remplir une ossature bois avec du torchis, couvrir des surfaces par un enduit plus ou moins gras, et de monter différents murs. La technique du pisé est en France une technique rare, alors qu’elle est couramment utilisée dans des pays chauds (en Afrique, Amérique et Asie du Sud). Au contraire, le béton de terre (ou terre coulée) peut devenir intéressant dans la région car il ne fait appel à aucun savoir-faire particulier, il s’agit d’un travail de maçonnerie avec un changement dans la composition du matériau, avec de la terre contre les granulats et moins de ciment. MASTER 1ère ANNÉE
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Fig. 65 - Une structure recevant des panneaux en fibres de typha, réalisés par les étudiants du DSA Terre de l’ENSAG
Responsable : Hugo Gasnier
is consiste teur, d’une Celui-ci peutde où encore
chnique se de barbotine e. Aussi, le été par du er un torchis r un support ’applique en viron. Afin de dhérence du bois du lattis
Fig. 66 - Murets expérimentaux en béton de terre, non stabilisé ni ferraillé.
Illustration : Arnaud Misse
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eut s’oppérer aniquement, à l’ancienne,
erre est très arti de façon t les sables, sufisante.
Fig. 67 - Structure bois comme support au torchis en terre allégée (terre-eau-paille) et torchis en lourde (terre-sable-eau-paille) Structure boisterre : clayonnage Torchis en terre allégée (Terre + eau + paille)
Torchis en terre lourde (Terre + sable + eau + paille)
WORKSHOP CONSTRUCTION TERRE ET FESTIVAL GRAINS D’ISÈRE
Fig. x - Couverture présentant des blocs de pierres dans la carrière de Vers-Pont-du-Gard
58 Fig. 68 - La Grange d’Artas, en matériaux locaux de pierres, galets et en pisé de terre crue Le patrimoine de Nord-Isère est bâti en terre crue, notamment avec la technique du pisé. Nous avons eu l’occasion de faire des visites de maisons anciennes rénovées avec la terre. Cette ancienne grange a été
revisitée, transformée en musée avec un bel auditorium dans la grange. Le pisé existant a été consolidé, et l’intérieur ré-enduit. L’arrière du bâtiment à une extension neuve pour l’accueil et la ciruclation des visiteurs.
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Fig. 69 - La façade ancienne restaurée
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Fig. 70 - Présentation du projet par un des acteurs locaux
WORKSHOP CONSTRUCTION TERRE ET FESTIVAL GRAINS D’ISÈRE
C. Autres chantiers
1. Une maison en paille
Fig. 71 - Une petite maison dans la prairie
À proximité de Saint-Geniez, un village fort reculé des alentours de Sisteron, un chantier d’une maison à ossature bois isolée en paille se concrétise. À deux pas de l’un des fameux Cairn du land-artiste Andy Goldsworthy, la maison se fond dans le paysage abrupte et sec typique des Alpes de Hautes Provence. Le projet utilise des matériaux des plus locaux possibles. En effet, les bottes de pailles sont achetées à un agriculteur du versant d’à côté, et 60 la dalle de sol est en terre noire (fig. 72), directement récupérée du décaissement de la cave. Elle sera imperméabilisée et lissée par un vernis incolore. La technique de construction en botte de paille est très performante d’un point de vue thermique et économique. Revêtue d’un enduit à la chaux en façade et d’un enduit d’argile à l’intérieur, les
Fig. 72 - La dalle du salon, en terre du site
murs respirent tout en étant protégés de l’humidité. Les lattis de bois sont un très bon support à enduit et permettent un contreventement de l’ossature. J’ai participé bénévolement à ce chantier, très enrichissant sur ce système constructif délaissé par l’industrie. Ce procédé est vraiment envisageable avec peu de moyens dans une démarche d’auto-construction. MASTER 1ère ANNÉE
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63 Le matériau paille est l’isolant naturel le plus performant. Il présente une conductivité thermique de 0,04 W/m2.°C soit encore plus faible que les laines minérales tant utilisées dans le marché. Il a été UNE MAISON EN PAILLE
calculé que 5% de la production de paille de céréales suffiraient à isoler 500 000 logements par an, ce qui est supérieur au nombre de logements construits annuellement en France. À méditer...
2. Reconstruction d’un château du XIIIe siècle
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Fig. 73 - Le travail des Compagnons dans la bonne humeur
Dans la commune de Bouis, au pied des monts du Bugey, une ruine d’un château datant du XVIIIe siècle a été prise d’assaut par quelques habitants passionnés d’histoire qui ont pour ambition de reconstruire à l’identique le château. Ils en ont fondé une association habitante qui propose des stages à quelques Compagnons tailleurs de pierres pour remplacer les ouvertures et les pierres d’angle. Improvisés maçons, quelques habitants redressent petit à petit les murs du donjon. Dans un cadre bénévole, je suis allé découvrir les lieux en participant à la reconstruction. Entre piquetage, nettoyage et rejointement des murs, j’ai eu l’occasion de travailler aussi sur des blocs de Villebois, et de comprendre les différents outils et comment les manipuler.
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Fig. 74 - Détail d’une ouverture
RECONSTRUCTION D’UN CHÂTEAU DU XIIIe SIÈCLE
Fig. 75 - Nettoyage des murs aprティs piquetage des joints
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Fig. 76 - Aprティs rejointement Mortier de chaux et de sable ocre
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Fig. x - Plan de R+2 montrant l’orientation vers le cœur d’îlot des logements
Image extraite d’Autodesk REVIT
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Fig. 77 - En pleine concentration
Bouchardage sur un appui de fenêtre massif en pierre calcaire de Villebois
Les Compagnons tailleurs de pierre ont une réelle passion pour l’artisanat et le savoir-faire qui se transmet de générations en générations, avec la volonté de
transmettre leurs connaissances dans ce domaine. C’est ainsi que j’ai beaucoup appris in situ, avec la volonté de mettre en pratique toutes ces réflexions théoriques.
RECONSTRUCTION D’UN CHÂTEAU DU XIIIe SIÈCLE
3. Visite d’un chantier de restauration
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Lors de mes quelques chantiers bénévoles auprès des tailleurs de pierre pour le château de Bouis, j’ai rencontré un Compagnon qui travaillait sur le chantier de rénovation de la Collégiale Saint-André, en plein cœur de Grenoble. Il m’a alors fait visiter le site et m’a expliqué différentes MASTER 1ère ANNÉE
P A R T I E I
Fig. 81 - Tuf en attente d’être sculpté en place, à la base du clocher
démarches de restauration des pierres, notamment le remplacement d’une pierre détériorée avec le temps par une pierre nouvellement taillée, à la manière d’une reprise en sous œuvre. Il s’agit majoritairement de tuf calcaire, on y voit également une partie en brique de terre cuite. Le chantier a pour but de rénover l’ensemble du clocher, datant de la fin du XIIIe siècle, en nettoyant la façade et en restaurant quelques sculptures sur les quatre clochetons, éléments typiques des clochers dauphinois.
69 Fig. 78 - (ci-contre, en haut) Le haut du clocher dominant la ville Fig. 79 - (ci-contre, en bas) La tête d’une créature sculptée dans le tuf Fig. 80 - (ci-contre, à droite) Un arc surbaissé alternant des voussoirs en tuf et en briques de terre cuite.
Fig. 82 - Vue sur la Chartreuse et l’ancien Parlement du Dauphiné à Grenoble Place Saint-André
VISITE DE CHANTIER DE RESTAURATION
MASTER - 2ÈME ANNÉE Projet de Fin d’Études Dans le Master Architecture & Cultures Constructives, le PFE s’organise par groupes de 3 étudiants sur une année. Ce projet est donc né d’une collaboration avec deux camarades, Thomas Petit et Bérengère Poulaillon. Le projet se situe à Grenoble, dans la ZAC Flaubert (au centre de l’agglomération) le long d’une ancienne voie ferrée transformée depuis peu en parc, également connue sous le nom de ‘‘corridor végétal’’. Le projet se déploie sur tout un îlot que l’on appelé ‘‘Bifurk’’ par la présence d’une pépinère de nombreuses associations du même nom, représentative du quartier. De nouveaux logements vont se dessiner dans une logique de sobriété architecturale et de matériaux bio-sourcés tels que la paille et la terre locale. ANALYSE
PROBLÉMATIQUE
ENJEUX
PROJET
Guillaume Cretin / Thomas Petit / Bérengère Poulaillon
ÎLOT DE LA DÉCHETTERIE
L’ÎLOT BIFURK ÎLOT PORTE EST
70 ÎLOT CENTRAL
ÎLOT DE LA HALLE
Fig. 83 - Plan de situation de la ZAC Flaubert PROJET DE FIN D’ÉTUDES
6.
PRÉSENTATION DU PROJET
45.
SUR UN LOGEMENT E PROSPER MÉRIMÉE
tit / Bérengère Poulaillon
CHARTREUSE
71
a. Présentation du projet
Fig. 84 - 2bis rue Prosper Mérimée
Perspective redessinée puis texturée à l’informatique
72
Fig. 85 - Situation des 2bis et 18 rue Prosper Mérimée dans le plan de masses
0 10 25
50
100m
Plan redessiné puis texturée à l’informatique
PROJET DE FIN D’ÉTUDES
ANALYSE
PROBLÉMATIQUE
ENJEUX
PROJET
Guillaume Cretin / Thomas Petit / Bérengère Poulaillon
17.
ÉTAT DES LIEUX
P A R T I E I
ANALYSE
PROBLÉMATIQUE
ENJEUX
PROJET
Guillaume Cretin / Thomas Petit / Bérengère Poulaillon
18.
PROJECTION
LE 18
ET SES ABORDS
LA PLAGE
LA BIFURK
ET SES ABORDS
LE 2BIS
RUE PROSPER MÉRIMÉE
Aujourd’hui, les lieux d’implantation sont occupés par une entreprise d’électricité propriétaire d’un bâtiment industriel, composé de trois travées de halles métalliques, et d’une maison moderne, l’ancienne maison de contremaître où la Bifurk était encore une usine de câblage téléphonique. Deux bâtiments différents se distinguent sur le plan de masses
PRÉSENTATION DU PROJET
(fig. 85) : le 2bis en forme de L sur le carrefour Mérimée/Flaubert, recadrant un front bâti structuré ; le 18 en forme de U autour de la halle métallique. Le premier restera pour le PFE au stade d’esquisse tandis que les bâtiments du 18 rue Prosper Mérimée seront détaillés constructivement, énergétiquement et économiquement.
73
ANALYSE
PROBLÉMATIQUE
ENJEUX
PROJET
Guillaume Cretin / Thomas Petit / Béreng
PLAN D’ÉTA 18 RUE PROS
ANALYSE
PROBLÉMATIQUE
ENJEUX
PROJET
Fig. 86 Plan de RDC (ci-dessous) Guillaume Cretin / Thomas Petit / Béreng et plan d’étage courant (ci-dessus) des trois bâtiments composant le 18, 18 RUE PRO rue Prosper Mérimée
74
NT E IMÉ
.
PROJET DE FIN D’ÉTUDES
P A R Guillaume Cretin / Thomas Petit / Bérengère Poulaillon 45. Guillaume Cretin / Thomas Petit / Bérengère PoulaillonT 45.45. Guillaume Cretin / Thomas Petit / Bérengère Poulaillon I FOCAL SUR UN LOGEMENTE FOCAL SURUN UN LOGEMENT 18 FOCAL RUE PROSPER MÉRIMÉE SUR LOGEMENT 18 RUE PROSPER MÉRIMÉE 18 RUE PROSPER MÉRIMÉE I
Fig. 87 - Détail d’un logement en accession, type T3 ANALYSE PROBLÉMATIQUE ENJEUX PROJET ANALYSE PROBLÉMATIQUE ENJEUX PROJET ANALYSE PROBLÉMATIQUE ENJEUX PROJET
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45.
NT EME LOG ÉRIMÉE N U RM UR E AL S OSP FOC RUE PR 18 tit /
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ANALYSE
PROBLÉMATIQUE
ENJEUX
PROJET
Guillaume Cretin / Thomas Petit / Bérengère Poulaillon
26.
COUPE SUR LE COEUR D’ÎLOT
Rue Prosper Merimee
Microcosme des Halles
Fig. 88 - Coupe du projet de la rue Prosper Mérimée au Parc Flaubert Coupe Ouest
PRÉSENTATION DU PROJET
Parc Flaubert
75
Fig. 89 - Le «patio» entre les garages souterrains et le niveau de la halle
Rendu Lumion retouché sous Photoshop
76
Fig. 90 - Les jardins aquatiques sous la halle
Rendu Lumion retouché sous Photoshop
PROJET DE FIN D’ÉTUDES
P A R T I E I
Fig. 91 - Sous la halle une fin de soirée Rendu Lumion retouché sous Photoshop
77
Fig. 92 - La matérialité dans la masse, entrée des logement en accession Rendu 3DS Max
PRÉSENTATION DU PROJET
Fig. 93 - Intérieur d’un des logements en accession
Rendu Lumion retouché sous Photoshop
78
Fig. 94 - Point de vue des coursives sur la halle
Rendu 3DS Max retouché sous Photoshop
PROJET DE FIN D’ÉTUDES
P A R T I E I
79
Fig. 95 - Détail de la façae ouest des logements en accession Rendu 3DS Max retouché sous Photoshop
PRÉSENTATION DU PROJET
Fig. 96 - L’entrée des logements en accession, 18 rue Prosper Mérimée Image extraite d’Autodesk REVIT
80
Fig. 97 - Capture d’écran du logiciel Autodesk REVIT des logements sociaux du 18 rue Prosper Mérimée Plan d’étage, Coupe perspective et nomenclature de matériaux et prix au m3
PROJET DE FIN D’ÉTUDES
P A R T I E I
Fig. 98 - La halle industrielle réhabilitée en un espace public couvert, 18 rue Prosper Mérimée Perspective redessinée et texturée par Thomas Petit
81
Fig. 99 - Une des ambiances végétales recherchées sous la halle Plan à l’informatique et à la main
PRÉSENTATION DU PROJET
b. Détails constructifs et stratégies bioclimatique STRATÉGIES ACOUSTIQUES / LOGEMENTS
1 / Plancher massif Logements / ERP Plancher massif sapin / ép.20mm Tasseau / 40x40mm + lame d’air Isolant: laine de bois / ép.150mm Béton de ciment / ép.20cm Isolant: panneau fibre de bois / ép.100mm Panneau Fermacell / ép.20mm
2 / Plancher massif Logements / Logements Plancher massif sapin / 20mm Tasseau / 40x40mm + lame d’air Plots / diam.20cm x haut.16cm Sable / ép.16cm Papier kraft Résilient phonique / ép.8mm OSB / ép.20mm Solive / 225x75mm Isolant: panneau fibre de bois / ép.120mm Tasseau / 25x25mm Panneau Fermacell / ép.20mm
3 / Paroi paille Logement / Extérieur Bardage / ép.2,5cm Tasseau xverticaux / 25x25mm + lame d’air Pare pluie OSB / 12mm Paille sur chant / ép.37cm Montant / 45x120mm Isolant / 45x130mm Frein vapeur Contreplaqué / 22mm
4 / Paroi de distribution Logement Contreplaqué / 22mm Montant / 120x45mm Isolant: panneau fibre de bois / ép.120mm Contreplaqué / 22mm
3
2
4
5 / Paroi séparative Logements Enduit terre / 10mm OSB / 12mm Tasseau vertical / 25x25mm Tasseau horizontal / 25x25mm (désolidarisés de la structure) OSB / 12mm Montant / 120x45mm Isolant: panneau fibre de bois / ép.120mm OSB / 12mm Tasseau horizontal / 25x25mm Tasseau vertical / 25x25mm OSB / 12mm
5
1
12.
Fig. 100 - (ci-dessus) Stratégies acoustiques Coupe sur planchers et murs
DÉTAILS CONSTRUCTIFS LOGEMENTS Indice d’isolation: 0,53 W / m2 . K
LOCAUX D’ACTIVITÉS Indice d’isolation: 0,71 W / m2 . K
Fig. 101 - (ci-dessous) Stratégies acoustiques
Coupe perspective rendue 3DS Max
Toiture à charpente bois remplissage bottes de paille.
U = 0,11 W / m2 . K
Mur en ossature bois remplissage bottes de paille.
U = 0,11 W / m2 . K
82
Mur en béton de terre stabilisée avec isolant en panneaux de fibres de bois.
U = 0,19 W / m2 . K
15.
PROJET DE FIN D’ÉTUDES
STRATÉGIES ACTIVES
( surface de 84 m2 ) . - Alimentation en eau chaude sanitaire par des panneaux solaires thermiques situés en toiture ( surface de 72 m2 ) . - Raccordement au Réseau de Chaleur Urbain pour le chauffage des logements et bureaux .
Panneaux solaires Photovoltaïques
Panneaux solaires Thermiques
P A R T I E I
RCU Revente àNord EDF/ Sud permettant une surventilation diurne etECS - Logements traversants nocturne. - Ouverture des Sheds de la halle afin de permettre une bonne circulation de l’air et limiter les surchauffes. - Larges balcons faisant office de protections solaires. Fig. 102 - Stratégies énergétiques Coupe Ouest - Volets ajourés mobiles afin de limiter les apports solaires. - Inertie des enduits de terre qui redistribuent la chaleur emmagasinée durant la journée.
ÉGIES19.PASSIVES
°
83
22° Fig. 103 - Stratégies bioclimatiques : ensoleillement et ventilation naturelle Coupe Ouest
DÉTAILS CONSTRUCTIFS ET STRATÉGIES BIOCLIMATIQUES
84
Partie ii INSTITUT SUPÉRIEUR DES BEAUX-ARTS (2009-2012) Avant les études d’architecture, j’ai étudié pendant trois années à l’École des Beaux-Arts de Besançon jusqu’à l’obtention du Diplôme National d’Arts Plastiques, correspondant au niveau Licence. Si les deux premières années sont encore bien encadrées par des cours variés et un suivi dans les travaux personnels, la troisième année option Art offre aux étudiants une totale liberté dans leurs projets à rendre pour le diplôme. Pour ma part, j’ai travaillé sur le thème de la ville idéale et des utopies pour arriver à inventer ma propre cité. Elle se nomme Arcanthia, par les nombreuses acanthes de ses chapiteaux corinthiens et des arcs en plein-cintres présents dans toute la cité.
85
PARTIE II : INTRODUCTION
Diplôme National d’Arts Plastiques En 2012, pour le diplôme, j’ai inventé toute une histoire en lien avec Arcanthia comme si cette cité fictive avait réellement existé. En m’appuyant sur de nombreuses recherches dans l’histoire de l’architecture et du patrimoine, j’ai travaillé sur l’élaboration de plans d’urbanisme et de bâtiments puis des maquettes. Elle se situe dans les Pyréenées Atlantiques,
entre l’océan et les premiers contreforts montagneux. Loin d’être au hasard, ces lieux ont une importance dans le Second Empire dont les bâtiments sont inspirés, car Napoléon III a fait construire à son épouse l’impératrice Eugénie un Hôtel particulier à Biarritz, à quelques
86
LES BEAUX-ARTS
kilomètres de là. Cette cité fictive est le support à de nombreux moyens d’expression et de représentation tels que des croquis, aquarelles, plans et maquettes, encore aujourd’hui. J’y intègre des morceaux de villes que j’ai pu visiter et qui m’ont intéressé
par leurs ambiances ou par la beauté de leur architecture. Ce travail artistique m’a permis de rentrer à l’École d’Architecture de Grenoble en 2e année. Je continue à travailler dessus lorsque j’ai du temps libre, mais cette fois à l’informatique grâce aux outils de modélisation 3D que j’ai appris à utiliser dans ma formation d’architecte. (voir partie III)
P A R T I E II
87
DIPLÔME NATIONAL D’ARTS PLASTIQUES
1. Maquette topographique du site
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LES BEAUX-ARTS
P A R T I E II
89
Fig. 104 à 105 : Maquette de site exposée comme une sculpture monolithique.
DIPLÔME NATIONAL D’ARTS PLASTIQUES
2. Élévation 1/50e du Siège Arcanthéen
90
Fig. 106 à 107 : Le siège Arcanthéen avant coloration (en haut) et peint à l’aquarelle (en bas) LES BEAUX-ARTS
3 L’agora et ses différents bâtiments sont agencés en fonction d’un schéma du corps humain. C’est une impression d’idéal qui est recherchée ici. Leurs positions varient sur le corps par rapport à la fonction administrative de chaque édifice. Par exemple, le siège politique (réalisé en maquette, voir fig. 108) est situé au niveau des poumons et du cœur car il fait fonctionner la communauté ; l’Hôtel de ville se situe au niveau de la tête, le palais de justice au niveau des biceps, etc...
1 2
5
4 6
7
Légende : 1. Hôtel de Ville 2. Siège Arcanthéen 3. Siège économique 4. Palais de Justice 5. Siège Social 6. Siège du Commerce 7. Palais des Arts&Cultures
91
3. Maquette 1/50e du Siège Arcanthéen (inachevée)
Fig. 108 à 109 : La maquette exposée lors de mon diplôme (en haut) ; détail sur l’entrée (en bas)
À travers des croquis puis des plans, je me suis concentré sur un bâtiment inspiré de l’Opéra de Garnier à Paris pour la façade principale, surmontée d’une coupole ayant au départ une forme pyramidale tronquée en son sommet. Il s’agit du Siège Arcanthéen, lieu de grandes décisions politiques. La réalisation d’une grande aquarelle (fig. 107) montrant l’élévation de la façade au 1/50e était la 92 première pièce dee ce long travail de cité imaginaire, en 2 année, puis élevée en maquette (fig. 108), inachevée, pendant toute ma 3e année. Cette maquette a été réalisée en carton bois découpé au laser. Sur un principe de stratification, les détails apparaissent couches après couches. LES BEAUX-ARTS
P A R T I E I
93
PRÉAMBULE À LA GÉOLOGIE
4. Un ensemble d’architectures
Fig. 110 : Élévation d’un ensemble de monuments Rotring sur papier, 1/100e (300x110cm)
Fig. 111 : (ci-dessous) Détails d’une fontaine
Ce dessin, réalisé en 1ère année aux Beaux-Arts, est à l’origine de toutes mes recherches qui ont suivi jusqu’à présent. L’intérêt premier était de travailler le détail avec finesse, que l’on 94 regarde de près pour se perdre au milieu d’un format imposant : des éléments très petits sur une surface très grande. La représentation en élévation offre de nombreuses lignes parallèles autant verticales qu’horizontales, et donnent une impression de stabilité et de rigidité à l’ensemble. LES BEAUX-ARTS
P A R T I E II
Fig. 112 (ci-dessous) : Détails de la statuaire à la base de la coupole centrale
95
DIPLÔME NATIONAL D’ARTS PLASTIQUES
5. Exposition Lieux Dits
Fig. 113 - Pendant le vernissage de l’exposition
L’exposition Lieux-Dits s’est déroulée du 26 mars au 30 avril 2016 dans les espaces d’expositions de la médiathèque de Saint-Vit, dans le Doubs. J’ai eu l’occasion de présenter, avec d’autres jeunes artistes, quelques pièces lors de cette exposition, notamment deux tableaux et une maquette. Durant le vernissage, j’ai du prendre la parole pour expliquer aux visiteurs les lignes directrices du projet d’Arcanthia, de l’origine jusqu’à maintenant et quelques 96 pistes pour l’avenir, une première expérience oratoire autre que devant un jury d’école ! Comissaires de l’exposition : Laurent DEVÈZE, directeur de l’ISBA Julien CADORET, chargé d’action culturelle à l’ISBA (Institut Supérieur des Beaux-Arts de Besançon)
Fig. 114 - En pleines explications des travaux présentés LES BEAUX-ARTS
P A R T I E II
Fig. 115 - La maquette du Siège Arcanthéen pendant l’accrochage de l’exposition
Fig. 116 - L’élévation du Siège Arcanthéen et le plan de l’Agora en réflexions
97
Fig. 117 - La diffusion sur écran plat de la virtualisation 3D du Royal Arcanthean Hall
EXPOSITION LIEUX-DITS
Partie iii TRAVAUX PERSONNELS ET CENTRE D’INTÉRÊTS
1. Arcanthia À l’école d’architecture, j’ai poursuivi mon travail aux Beaux-Arts lors de mon temps libre. La possibilité d’utiliser l’informatique pour manipuler des volumes a été une solution beaucoup plus rapide que les maquettes en carton bois. Fasciné par les possibilités du programme informatique Autodesk REVIT, j’ai découvert ses fonctionnalités pour modéliser et m’entraîner à maîtriser cet outil de qualité. Avec les logiciels de rendus tels que Artlantis, Lumion ou encore 3DS Max, il est possible de texturer des modèles 3D afin d’en extraire des images de qualité correcte à professionnelle. Chaque bâtiment est totalement inventé, ils sont bien souvent inspirés de véritables immeubles découverts lors de nombreuses promenades en centre-ville historique des villes européennes.
98
Fig. 118 - Immeuble type 2nd Empire, 1 Place du Septentrion Modélisé sous Autodesk REVIT, capture d’écran
TRAVAUX PERSONNELS
99
a. La place du Septentrion
Fig. 119 - Le n°2 place du Septentrion Modélisé sous Autodesk REVIT
La place du Septentrion est un lieu monumental où deux imposants immeubles style Second Empire se font face devant une double colonnade. Les piliers des arcades en plein cintre sont décorées par des pilastres corinthiens, 100 à la manière de la cathédrale de Nancy que j’ai découverte lors de mon stage de Licence 3 à l’ENSAG. Des brises-soleil contemporains occupent la toiture-terrasse de l’immeuble n°2, Place Septentrion, rappelant les abris en fonte que l’on trouvait au-dessus des grands magasins.
Fig. 120 - La nef de la Cathédrale Notre-Dame de l’Annonciation de Nancy Photographie Pierre Selim
TRAVAUX PERSONNELS
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Fig. 121 - Le n°1 place du Septentrion
Modélisé sous Autodesk REVIT, texturé et rendu sous Artlantis
101
Fig. 122 - La place du Septentrion
Modélisé sous Autodesk REVIT, image retouchée sous Photoshop
LA PLACE DU SEPTENTRION
123 - La double colonnade du Septentrion 102 Fig. Modélisé sous Autodesk REVIT
TRAVAUX PERSONNELS
P A R T I E III
Fig. x - Plan de R+2 montrant l’orientation vers le cœur d’îlot des logements
Image extraite d’Autodesk REVIT
Fig. 124 à 125 - L’entrée de la double colonnade du Septentrion (ci-dessus) face aux immeubles n°1 et n°2 de la place (ci-dessous) Modélisé sous Autodesk REVIT
103
LA PLACE DU SEPTENTRION
b. L’Agora
104
Fig. 126 à 127 - La maquette 3D (en haut) et la façade du Siège Arcanthéen (ci-dessus), sur l’Agora Modélisé et redessiné sous Autodesk REVIT
TRAVAUX PERSONNELS
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Fig. x - Plan de R+2 montrant l’orientation vers le cœur d’îlot des logements
Image extraite d’Autodesk REVIT
Fig. 128 - La coupole en ossature métallique du Palais de Justice Modélisé sous Autodesk REVIT
L’Agora d’Arcanthia est une place bordée de bâtiments imposants, (voir le plan p. 91), tous aussi ornementés les uns que les autres. Le siège Arcanthéen est un peu différent des maquettes et tableaux réalisés aux
L’AGORA
Beaux-Arts, car les projets évoluent au cours du temps. Le palais de Justice est aussi un bâtiment imposant du même style, avec la particularité d’une coupole contemporaine en ossature métallique.
105
Fig. 129 - La place de l’Hôtel de Ville
Modélisée sous Autodesk REVIT, retouchée sous Photoshop
L’Hôtel de Ville d’Arcanthia est un bâtiment moins imposant que les deux autres cités auparavant sur l’Agora. Il a une façade dessiné par des grands voiles porteurs en pierre massive fine, inspiré de la nouvelle façade de l’École des Beaux-Arts de Versailles (fig. 130). En toiture, une extension contemporaine en un dernier étage sur chacune des ailes contraste avec le vocabulaire classique du bâtiment. Ses 16 portiques en bois, en dégradé (passant de deux pents d’un côté à un seul pent de l’autre), lui confère une certaine dynamique en façade. Des ouvertures sur le toit en damier créent des jeux d’ombres et de lumières à l’intérieur.
106
Fig. 130 - (ci-dessous) Façade sur rue de l’école des Beaux-Arts de Versailles, Platane Architecture Photographie Platane Béres
TRAVAUX PERSONNELS
P A R T I E III
Fig. 131 - La façade de l’Hôtel de Ville sur la place Modélisé et extrait sous Autodesk REVIT
107
Fig. 132 - L’Hôtel de Ville, angle sud-est Modélisé et extrait sous Autodesk REVIT
L’AGORA
Fig. 133 - Le grand escalier du Palais des Arts & Cultures et le Siège Arcanthéen en arrière-plan Image extraite d’Autodesk REVIT
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Fig. 134 - Le grand escalier du Palais des Arts & Cultures de nuit Modélisé sous Autodesk REVIT, rendu sous 3DS Max
TRAVAUX PERSONNELS
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Fig. 135 - Le palais des Arts & Cultures sur la place de l’Agora et ses gradins Image extraite d’Autodesk REVIT
Le Palais des Arts & Cultures est géographiquement à l’opposé du Siège Arcanthéen. Deux bras arrondis autour de la place sont occupés par des gradins à géométrie irrégulière (fig. 135). La pièce principale du Palais est celle du Grand Escalier menant vers l’Agora. Les plafonds sont richement décorés de sculptures et autres ornements. Le rendu sous 3DS Max (fig. 134) est mon premier travail avec ce logiciel, il a été fait pendant le cours d’informatique en début de Master 2 à l’ENSAG. Les nombreuses heures de réglages d’éclairages et de textures auront été
L’AGORA
récompensées d’un 19,5/20 comme note finale du cours d’informatique, faisant vite oublier les heures passées ! La précision des textures et des calculs des ombres de ce logiciel rendent des images de qualité professionnelle. C’est un outil pourtant assez facile une fois que l’on a compris son fonctionnement général. Pour revenir au Palais des Arts, les bras qui se déploient sur l’Agora, contenant les gradins, sont abrités par des brise-soleils en bois rappelant, de manière contemporaine, les grandes tonnelles qui surmontaient les gradins du Colosseum.
109
c. Le Royal Arcanthean Hall
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Le Royal Arcanthean Hall est une salle de spectacle souterraine, sous l’Agora, qui emprunte son nom au Royal Albert Hall de Londres. La coupole ainsi que les arcades font penser aux croisées des transept surmontée de tour-lanterne comme à St Paul de Londres ou St Pierre de Rome. L’oculus en son sommet est bien évidemment un clin d’œil au Panthéon romain. Derrière deux colonnes s’ouvre une gallerie de 5 travées, décorées de quelques statues fameuses ; le plafond est une voûte à caissons biaisés, créé par les nervures à 45° en plan. Les dimensions imposantes de cet édifice sont également
inspirées des utopies néoclassiques d’Étienne-Louis BOULLÉE et ses architectures démesurées, au XVIIIe siècle. Ce bâtiment est purement fictif et impossible à réaliser, j’en ai fait l’objet d’un court-métrage en virtualisation 3D avec Lumion, un logiciel dont les rendus s’apparentent à des jeux-vidéos (voir fig. 137 à 140, pp. 112-113). Avec une ambiance étrange proche de la science-fiction, un arbre aux racines aériennes vient prendre place au centre du bâtiment, comme un monument naturel qui viendrait sublimer ces lieux utopiques. Cette vidéo est disponible sur le réseau social YouTube avec comme mot-clé le nom du bâtiment.
111
Fig. 136 - Coupe Sud
Image extraite d’Autodesk REVIT
Fig. 137 - L’oculus de la coupole
Rendu Lumion
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Fig. 138 - Les gradins dans les arcades
Rendu Lumion (extrait vidéo)
TRAVAUX PERSONNELS
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Fig. 139 - Un banian (arbre indien) au cœur du bâtiment Rendu Lumion (extrait vidéo)
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Fig. 140 - L’entrée vers la gallerie des Anciens Rendu Lumion (extrait vidéo)
LE ROYAL ARCANTHEAN HALL
2. Archives et livres anciens
Fig. 141 - Projet d’Opéra, vue perspective
Planche de Viollet-le-Duc tirée par héliogravure par Dujardin, 1884, exemplaire n°12.
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Fig. 142 - Façade de la cathédrale de Clermont-Ferrand Planche de Viollet-le-Duc tirée par héliogravure par Dujardin, 1884
Fig. 143 - Plan de l’Opéra
TRAVAUX PERSONNELS
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Fig. x - Le palais des Arts & Cultures sur la place de l’Agora et ses gradins
Image extraite d’Autodesk REVIT
Fig. 144 à 145 - Projet d’Opéra, coupe longitudinale (en bas) ; Détail (en haut) Planche de Viollet-le-Duc tirée par héliogravure par Dujardin, 1884
L’École des Beaux-Arts de Besançon à des fonds d’archives passionnants en architecture. Connaissant mon enthousiasme face à ces travaux, la documentaliste de l’école m’a souvent ouvert les portes de la réserve, chose rare, pour nourrir mes travaux sur Arcanthia. Ce qui est fascinant dans ces archives est non seulement la rigueur dans le dessin, mais aussi les techniques ARCANTHIA
d’impressions et d’édition. J’ai également la chance d’être propriétaire du 12e exemplaire des 20 tirages des Compositions et dessins, d’Eugène-Emmanuel VIOLLET-LE-DUC, de 1884. On y voit notamment les planches du concours pour l’Opéra de Paris remporté par Charles GARNIER, ainsi que le relevé de façade de la cathédrale de Clermont-Ferrand.
115
3. Quelques dessins personnels
Fig. 146 - Le palais de l’eau, Arcanthia
Feutre fin et aquarelle sur papier, 2015. Inspiré du Palais de l’Électricité lors de l’exposition universelle de Paris, 1900.
116
Fig. 147 - Deux statues de la cathédrale de Paris
Feutre fin sur papier, 2010. Inspiré des gravures du XIXe siècle
Fig. 148 - Portail de la Vierge,Notre-Dame de Paris Feutre fin sur papier, 2010
Fig. 149 - (ci-contre) La façade principale de la cathédrale Notre-Dame de Reims Graphite sur papier, 2009
TRAVAUX PERSONNELS
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4. Pratique du piano
Fig. 150 - Piano Pleyel modèle 2, 1906 Piano 3/4 queue, entièrement restauré
Pour terminer ce portfolio, je conclue avec une de mes passions que j’entretiens depuis 13 années maintenant, celle de la pratique du piano. Dans un registre romantique, j’ai appris quelques morceaux de F. Chopin notamment la Ballade n°1 (opus 23), très connue depuis le film Le pianiste de Roman Polanski, ainsi que d’autres œuvres que Debussy et Ravel ont 118 composé. Également passionné des vieux pianos à queue, je recherche une sonorité ancienne, ronde et chaleureuse que n’ont pas les pianos neufs, certainement par le travail entièrement à la main et le temps qui ont fait leur effet. C’est une manière de redécouvrir chaque morceau, qui se
nuance selon le piano joué... Quand un instrument a un son extraordinaire, ce n’est plus moi qui dicte les notes au clavier mais bien le son emplissant qui me suggère les nuances du morceau. Cela procure des sensations de liberté parfois surprenantes, une impression que plus rien n’existe autour pendant quelques instants. On ne retrouve pas deux fois le même son et c’est cela qui est fascinant. C’est toujours une découverte. J’aime passer du temps dans les boutiques d’artisans-restaurateurs qui ont un amour pour leur métier et leur instrument, capables de donner une nouvelle vie à des instruments centenaires. TRAVAUX PERSONNELS
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Fig. 151 - Piano Pleyel modèle 1, 1901 Piano à queue entière, partiellement restauré
ARCANTHIA