Portfolio Architecture et Urbanisme by Lili Guiton

LILI

GUITON

ARCHITECTE - URBANISTE

À PROPOS Ce portfolio rescense une sélection non exhaustive des travaux réalisés durant mon cursus d’étudiante en architecture puis urbanisme à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Lyon. Il reprend également certains documents significatifs, réalisés au cours de mes stages dans le domaine du paysage au sein de l’agence In Situ, paysages et urbanisme. Cette selection tend à illustrer à la fois ma capacité à mener un projet scolaire dans son ensemble, mais également les qualités graphiques que je tente de mettre en avant sur chacun des travaux effectués. Ils sont également la preuve de ma bonne maîtrise de l’outil informatique. J’espère que cette selection saura vous faire apprécier mon sens du détail, ainsi que la rigueur dont je fais preuve dans mon approche de l’architecture, de l’urbanisme et du paysage.

CONTENU CURRICULUM VITAE TRAVAUX D’AGENCE DE PAYSAGE TRAVAUX D’ÉTUDIANTE

Habiter l’Île, de la lagune à la limite - projet de fin d’études

Première Ligne, un projet pour réactiver le centre bourg de Largentière

COMPÉTENCES

EXPÉRIE

Déc. 2018 - ...

Adobe Ps

GUITON Lili Id Adobe

_______________________________

Étudiante en double-cursus _______________________________

Architecture et Urbanisme 8, rue Victor Fort Adobe Ai ___________________________ 69004 LYON 2017-18 Master 2 ENSAL 23 ans - 15/06/1994 Oct-nov. 2018 AutoCAD ___________________________ Mention de Master Ville & lili.guiton@lyon.archi.fr Environnements Urbains 06 09 65 89 60

Lili Guiton 2016

15.06.1994 (24) Juin 2012

Architecte D.E Master en urbanisme 2009-2012

Permis B

ArchiCAD ________________

Sketchup _______________________

F Qgis _____________ O R M A T I O N

C O M P Juil-aoüt E T E2017 NC

Diplôme de Licence d'Architecture - ENSAL INFORMATIQUES Suite Office _____________________ Baccalauréat section STIAA (Arts Appliqués) Dessin ___________________ Mention BIEN Lycée Louis Pasteur - Besancon Français _______________________________

ARC

Sept. 2015 VECTORW Juil. 2016

E X P Anglais E R I E N____________________ CES Mars 2016 - Juil 2016

8, rue Victor Fort 69004, LYON tel : 06 09 65 89 60 lili.guiton@lyon.archi.fr Déc 2015 - Fév 2016

Stage : IN SITU, Paysages et urbanisme Allemand __________ Lyon (69001) Suite du projet du Quartier de Parilly, participations à de nombreuses réunions avec maître d’ouINTÉRÊTS vrage, Réalisation de mobilier sur mesure, palette végétale, et mise en commun des différents projets Bricolage (ingénieurs ArtsVRD, concepteurs lumières...)

Photographie Stage : IN SITU, Paysages et urbanisme Lyon (69001) Projet d’aménagement 6du Quartier Parilly à Vénissieux, phase PRO, Projet d’aménagment des abords de la Samaritaine, phase ESQUISSE

Juil. 2014

PHOT

ILLUST

Jardinage

IND

SKE

ENCE Assistante projet urbain chez SJ CASANELLES - VIENNE 38200

FORMATION École Nationale Supérieure d’Architecture de Lyon - Master 2, double-cursus architecture et urbanisme, - PFE validé en 2018, domaine d’études Architectures, Métropoles et Territoires Habités (Directeur d’Études : J. Casanelles), - Mémoire en architecture validé en 2018 : «(Bidon)villes modèles ?», - Mémoire de mention de master VEU validé en 2018 : «L’insularité comme moyen de redynamiser le territoire Sètois»

Juin 2018

Mise au propre de plans urbains, de maquettes numériques, et réalisation d’images de rendus phase APS

Stage de Master IN SITU, Paysages et Urbanisme LYON 69001 Assistance aux chefs de projet, phases ESQ/AVP/ PRO/DCE de l’échelle paysagère et urbaine au mobilier (Parvis de la Samaritaine, Port de Noisy, Grandes Serres de Pantin...)

Stage de Master IN SITU, Paysages et Urbanisme LYON 69001

École Nationale Supérieure d’Architecture de Lyon - Master 1, double-cursus architecture et urbanisme, Domaines d’études Architecture, Héritage et Durabilité / Architecture, Métropoles et Territoires Habités

Juin 2017

Assistance au projet du Puisoz - Quartier de Parilly à Vénissieux : Réalisation de mobilier sur mesure, palette végétale, réunions maîtrise d’ouvrage

Stages libres IN SITU, Paysages et Urbanisme LYON 69001

Projets de parcs, d’espaces publics, de ZAC, de parvis - toutes phases. Dessins 2D, maquettes numériques, dossiers de candidatures

Juin 2016

Diplôme de Licence en Architecture,

Juin 2012

Baccalauréat section STIAA (Arts Appliqués), Mention Bien

Stage de Licence IDEA CONCEPT Architecture - BOULT 70190 Projets de maisons individuelles, réhabilitation d’une école primaire, mise aux normes PMR d’agences bancaires - relevés, dessins et suivi de chantier

TRAVAUX D’AGENCE P A Y S A G E In Situ, Paysages et Urbanisme - Stage de fin d’études, participations à toutes les phases de projets en cours à l’agence La question du paysage n’est que très peu abordée dans le cadre des études en école d’architecture, pourtant cette approche me semble inévitable pour donner aux lieux une réelle singularité, et une forme de vérité. Apporter ma vision d’étudiante en architecture et urbanisme à des projets tels m’a permis de me rendre compte des capacités offertes par la conjugaison de tous les savoirs-faire acquis jusqu’ici.

Port de Noisy pour © In Situ, paysages et urbanisme

Port de Noisy pour ÂŠ In Situ, paysages et urbanisme

Concours Gare de Quimper pour ÂŠ In Situ, paysages et urbanisme

Courbevoie, Gambetta pour © In Situ, paysages et urbanisme

TRAVAUX D’ÉTUDIANTE PROJET DE DIPLÔME Habiter l’Île, de la lagune à la limite : projet de fin d’études réalisé en binôme, portant sur la question de la mutation des territoires littoraux face à la problématique de la montée des eaux. Notre choix s’est porté sur le territoire de Sète, qui répondait à une double problématique, celle de la montée des eaux, puis de l’insularité projetée. Le territoire sétois possède une double orientation, sur la mer et sur l’étang, ce qui nous a permis de questionner l’ensemble de ses rapports à l’eau. Notre constat fut que l’eau est un élément central du paysage, qui pourtant, n’est plus du tout utilisé comme moteur.

Zones situĂŠes entre 0 et 1,5m Zones situĂŠes entre 1,5 et 2m

Majoritairement tournée vers le port, la ville offre finalement peu de rapports directs avec l’eau, surtout du côté de l’étang de Thau. Deux territoires ont alors attiré notre attention : LA POINTE-COURTE, pour ses ambiances très particulières ainsi que sa situation, qui a malgré tout trouver une alternative à sa position presqu’insulaire. Face à lui, le quartier de LA POINTE-LONGUE, ou Plagette a beaucoup moins résisté aux évolutions de la ville. Anciennement occupé par des chantiers navals, il est aujourd’hui complètement séparé du reste de la ville. Finalement, ces quartiers subissent une double isolation, à la fois liée à l’étang, mais également à la prédominance de la ligne de chemin de fer, qui vient renforcer cette finitude des quartiers de l’étang. 18

PARCOURS L’EAU ET LE TERRITOIRE

Île de Thau : Étang inutilisé

Lido : Bâtiments qui tournent le dos à l’étang + voie de chemin de fer

Lido : Dunes qui empêche une lisibilité de l’espace de plage et de la mer

Barrou : Appropriation du bord de l’étang par les pêcheurs, pas de visibilité

Barrou : Pas d’appropriation des berges de l’étang, traité comme un délaissé

LIMITE

PLAN DES DESTRUCTIONS BÂTI EXISTANT DÉTRUIT BÂTI EXISTANT CONSERVÉ

PROMENADE MINÉRAL / VÉGÉTAL = DYNAMISER LES SOLS LIMITE / TRAIN INTIMITÉ DES HABITANTS : MISE À DISTANCE VÉGÉTATION IMPORTANTE = ENTRÉE AXES PRINCIPAUX

AXES SECONDAIRES PLACES URBAINES POINT CENTRAL DE RENCONTRE FRANCHIR LA LIMITE (TRAIN)

STRATÃ&#x2030;GIE PROJECTUELLE LIMITE LAGUNE

PLAN DES VIDES

La voie ferrée est un élément constituant du paysage sur le site, qui scinde le quartier du reste de la ville. Face à l’ensemble de ces constats, et à la forme prise par le territoire de Sète, qui s’apparente finalement à un ARCHIPEL, nous affirmons que ce quartier porte plusieurs caractéristiques qui le renvoie à une morphologie insulaire. La problématique que nous avons mis en place est donc celle-ci : L’affirmation de l’insularité de la Pointe-Longue, peut-elle être le vecteur de la redynamisation de la ville face à la montée des eaux ? La première étape de travail de projet a alors été de donner un qualificatif à l’ensemble des vides du site, ce qui nous a permis par la suite de générer des formes urbaines qui viennent s’insérer dans cette réflexion. Chaque espace est pensé dans son rapport au reste du site, et dans les liens qu’il peut établir avec la ville, ou l’étang. Partant de là, il a fallut mettre en place un processus qui nous permettrait de traiter l’ensemble des éléments : EAU / MURS / SOLS eux mêmes décomposés en plusieurs entités. 23

PLAN MASSE 24

«HABITER» DE 3 MANIÈRES DIFFÉRENTES

LAGUNE

CŒUR

LIMITE

Sur le site, trois zones de projets sont apparues, avec chacune leurs particularités, dans le rapport ou non à l’eau, au sol ou aux parois verticales : la notion de limite est devenue fondamentale. 25

La question que nous nous sommes posé tout au long du projet, c’est qu’est ce « qu’habiter l’île ? » Cette nouvelle forme urbaine est située sur un flanc inondable, cadrée par les darses et la promenade, qui prend une place importante dans le projet, puisqu’elle est le moyen pour nous de reconnecter le territoire à l’eau. Par cette approche, j’ai choisi de créer un lieu de rencontre entre habitants et étang.

PERSPECTIVE DE L’HABITAT SUR LA LAGUNE

COUPE FAÇADE SUR HABITAT LAGUNE

COUPE URBAINE SUR L’ENSEMBLE DU SITE

HABITER LA LAGUNE

FAÇADES BÂTIES

La seconde zone d’intervention se situe dans le cœur de quartier, elle est le lieu de jonction entre les différents lieux de vie du territoire. Chaque bâtiment est distribué par un bloc central, situé sur sa face arrière, qui serait finalement une continuité de l’espace de la rue dans les blocs bâtis. Le fonctionnement au sein du bâti, ainsi qu’au sein du logement se fait autour d’une bande servante qui au cœur des blocs, de manière à préserver les façades principales pour les pièces de vie. Par ailleurs, les façades sur la place sont particulièrement lisses, de manière à proposer un véritable cadrage autour de l’espace en eau.

COUPE TRANSVERSALE SUR HABITAT EN CŒUR DE QUARTIER

COUPE URBAINE

TRAVAUX D’ÉTUDIANTE PROJET MASTER 1

Première Ligne : un projet à trois pour réactiver le centre bourg de Largentière Avant d’en arriver à cette phase de projet, qui correspond à la dernière étape, nous avons tout d’abord entamé un gros travail d’analyse du territoire Ardèchois, puis de la communauté de commune du Val de Ligne, avant de nous confronter au projet en milieu rural, sur le bourg de Largentière. Ce projet fut extrêmement enrichissant par sa réalité, nous étions sur le site une fois par mois, pour analyser et dialoguer avec les élus et habitants des lieux, toujours très ouverts à la discussion.

Légende Bâti Bâti secondaire Passages couverts Limites parcellaires Limites communales Limites de quartiers Cours d’eau Piscines, bassins

Sources cadastre.gouv.fr

Echelle 1 : 5000

ZONE D’INTERVENTION

01. LE BELVÉDÈRE

02. LE PONTON

03. L’ENTRÉE DU BOURG

Suite aux phases analytiques, plusieurs groupes d’étudiants se sont formés et ont chacun choisi de s’implanter sur une zone différente du territoire de Largentière. Le but étant de proposer un projet global, décomposé en plusieurs lieux à l’échelle du bourg.

Un constat La ville de Largentière s’est construite contre son cours d’eau avec un front bâti épais qui empêche toute communication sensorielle et d’usage entre le bourg et la Ligne. Pourtant, après l’avoir arpenté, il nous est apparu que la Ligne était riche en qualités spatiales (espaces sauvage, respiration) inexploitées du fait de sa praticabilité très limitée. Des intentions AÉRER - Créer des respirations dans le front bâti permettra de reconnecter sensoriellement Ligne et le centre-bourg. Ce geste fort constitue la clé d’entrée de notre projet. OCCUPER - Les percements effectués permettront de dégager des espaces situés dans l’épaisseur du bâti. Ils auront pour vocation de constituer une nouvelle typologie d’espaces publics à Largentière. CONNECTER - Le troisième point du projet consiste en la mise en contact de tous les aménagements par la création d’un parcours piéton reliant les espaces publics existants aux micro-lieux du projet.

01. LE BELVÉDÈRE

La première intervention, qui prend spatialement une autre forme, est développée au niveau de la place du Maréchal Suchet. Elle se situe au niveau d’un bâtiment en forme de « L ». Deux possibilités d’accès à cette place sont rendues possibles : un accès par le lit de la Ligne, à partir de la passerelle qui fait la continuité du ponton réalisé plus au sud, et un accès au niveau de la place.

La place constitue un micro-lieu public situé entre deux murs pignons. Légèrement planté, cet espace assure la transition entre l’espace très minéral du centre bourg, et celui, très végétal, du lit de la rivière.

L’espace est partimenté en TROIS LIEUX: une terrasse pour un café aménagée en surplomb de la rivière, tout en conservant une forme d’intimité du lieu, un escalier qui permet la descente au niveau du lit de la Ligne, pensé comme un objet du parcours global, et un belvédère qui surplomble cours d’eau, qui offre des vues privilégiées qui n’existaient pas auparavant depuis les espaces publics de la ville.

Cet espace requiert un traitement particulier des pignons dégagés, du fait de son étroitesse. La façade qui

fait front à la place est laissée en place afin de conserver la continuité caractéristique des façades de la place du Maréchal Suchet.

Le mur faisant face à la Ligne est alors dégagé, du fait de la forme en L du bâtiment. Ce pignon est traité avec des balcons suspendus à la façade. Quant aux deux autres murs de la place, ils sont traités de la même manière que dans les deux espaces précédents : LA TRACE DE L’ANCIEN BÂTIMENT EST MISE EN VALEUR par un enduit foncé tandis qu’il est laissé aux habitants la possibilité d’ouvrir leur logement sur les murs afin d’améliorer la qualité lumineuse de leurs appartements.

02. LE PONTON L’intervention sur un bâtiment occupant une parcelle étroite donnant sur la place de la poste permet le dégagement d’une circulation menant à un aménagement léger en lit de Ligne qui prend place sur une avancées rocheuse. L’emprise de cette terrasse se veut minimale, l’objectif visé étant de conserver le caractère bucolique et sauvage de la Ligne en permettant simplement l’émergence de nouveaux usages. Ainsi, en révélant les qualités du lit de la rivière aux yeux des habitants et des élus, cette intervention constitue UN PREMIER POINT D’ACCROCHE SUR LA LIGNE et pourra initier

une opération plus globale d’aménagement du fond de ligne. 39

Un cheminement reliant cet espace au belvédère amène les habitants à pratiquer autrement le lit de la ligne. Commun à toutes les installations réalisées, le bois, matériaux organique décliné également sur cet espace, permettra un effacement progressif de la terrasse au profit de la végétation.

03. L’ENTRÉE DU BOURG

L’intervention sur le bâti accueillant actuellement la poste est pensée comme un projet pionnier et pédagogique ayant pour objectif d’introduire les habitants au projet global, en s’assurant de leur compréhension. La visibilité de ce large espace depuis la départementale 103, sa position centrale ainsi que sa proximité aux nombreux emplacements de parking réalisés par la municipalité confèrent à ce lieu un statut stratégique pour le village. A ce titre, ce nouvel espace matérialise une entrée de bourg piétonne, qui propose aux visiteurs d’emprunter un sentier hybridant les ambiances caractéristiques de Largentière: celles du centre-bourg et de la Ligne. Ces aménagements conduisent à penser cet espace comme une double «vitrine» symbolique : donnant à voir les spécificités largentiéroises aux visiteurs, et illustrant l’intéret d’une entreprise de percement du front bâti. 43

Dessiné comme un espace végétalisé empruntant à la ligne son caractère sinueux, l’entrée de bourg piétonne présente un relief composé d’une succession de faïsses, talus artificiels destinés à l’agriculture. Dans une visée pédagogique et pour favoriser la participation habitante, la plantation puis l’entretien de cet espace seront délégués aux écoles et aux associations présentes en centre bourg. À l’issue du cheminement, un espace scénographique en gradins est proposé à la libre appropriation aux associations Largentiéroises.

L’intérêt est double, impliquer les habitants et futurs citoyens dans la conception et l’aménagement de leurs lieux de vie ; et renforcer la fonction vitrine de cet espace, par la mise

en valeur du dynamisme des associations locales. Un escalier aménagé dans l’épaisseur du bâti conduit à la place de la poste, et plus largement au centre bourg. 44