LES ADDICTIONS Sans Drogues Dr Eric SCEMAMA
DEFINITIONS
Définition des Addictions (Goodman 1990)
« Addiction = Processus par lequel un individu adopte un comportement qui a pour fonctions essentielles de lui procurer du plaisir et de le soulager d'un sentiment de malaise intérieur et qui se caractérise par des échecs répétés de ses tentatives de contrôle ainsi que par sa persistance malgré des conséquences sciemment négatives » Dr Eric SCEMAMA
CRITERES CLES DU CPT ADDICTIF:
Préoccupations fréquentes autour du comportement addictif ou de sa
préparation Intensité et durée des épisodes plus importantes que celles escomptées préalablement (perte de contrôle) Caractère infructueux des tentatives répétées d'abandon ou de réduction ou de contrôle du comportement Temps important dépensé à préparer le CPT à le réaliser ou à s'en remettre Survenue fréquente du CPT au moment où le sujet doit réaliser des tâches professionnelles, scolaires ou familiales/sociales Ces activités sont souvent négligées voire sacrifiées au détriment du CPT addictif Tolérance : besoin croissant d'augmenter la quantité de CPT (Fréq x Durée) pour ressentir le même effet désiré Maintien du CPT malgré que le sujet est conscient de ses répercussions négatives : sociales, familiales, financières, professionnelles, scolaires etc. Agitation ou irritabilité en cas d'empêchement à réaliser le CPT
Dr Eric SCEMAMA
LES GRANDES CATEGORIES D'ADDICTIONS
AVEC DROGUES
(substances ingérables = Toxicomanies) ILLICITES
LICITES (stupéfiants) Alcools Nicotine
Amphétamines Cannabis Cocaïne Héroïne
Psychotropes (détournés) BDZ Survector Stablon etc.
SANS DROGUES
(objets non ingérables) = Addictions COMPORTEMENT CYBERDEPENDANCE ALES (Internet, jeux etc.) Addictions Addiction au sexuelles Travail Addictions (workoolism) au sport Addiction Nourriture (TCA) au jeu Boulimie(s)
Conduites d'achat pathologiques Dr Eric SCEMAMA
TROUBLES COMPORTEMENTAUX PARTICULIERS RATTACHES AUX ADDICTIONS SANS DROGUES (auto-administration neuro-substances internes)
. Impulsivité/manque de contrôle émotionnel (colère) .Trouble oppositionnel avec provocation (conflict addict) . Accomplissement in extremis de tâche/travail . Conduites de harcèlement (bullying)
CARACTERISTIQUES PRINCIPALES DES ADDICTIONS SANS DROGUES
NATURE DES ACTIVITES ADDICITVES SANS DROGUES Activités légales ou flou juridique (téléchargements, jeux de casino sur etc.) Activités sociales ou ludiques socialement valorisées par : La culture ambiante /média +++ (« génie de l'informatique ») Poids économique des secteurs concernés : informatique, jeux vidéos, Salles de sports etc. Difficultés à distinguer clairement les limites entre Normal/
PROFIL DE LA POPULATION CONCERNEE
D'après une étude approfondie du Centre Marmottan (Paris 17è) : consultation spécifique personnes souffrant d'addiction sans drogues depuis 2000 (Dr Marc Valleur)
VENTILATION DE L'ECHANTILLON ETUDIE (N = 205) : EMERGENCE DE « POPULATIONS A RISQUE » (?)
Sexe JEUX VIDEOS N = 73
H = 96 %
Cyberdép H = 100 % NSex. = 23 Jeux d'argent N = 109
Age (ans) 70 % < 25
Etat civil 83 %cz Célib parents
9530%etentre % 50 en69 couple
H = 80 % 90 % > 30 33 % > 50
50 % en couple 25 % séparés
Dr Eric SCEMAMA
TRAITS COMMUNS ENTRE LES DIFFERENTES ADDICTIONS SANS DROGUES
Possibilité de recouvrements entre diverses addictions sans drogues et/ou entre addictions sans drogues et addictions avec drogue Possibilité de glissements entre différentes natures d'addictions Accélération de la prise de conscience sociétale à travers l'émergence de consultations spécialisées voire de réseaux ou de relais médiatiques (émissions TV, débats etc.) Supports neuro-biologiques communs : les avancées en matières d'imagerie cérébrale (PET Scan) tendent à confirmer l'hypothèse que les addictions comportementales (sans droques) induisent sur le moyen long terme des remaniements des réseaux neuronaux impliqués.
BASES NEUROPHYSIOLOGIQUES DES ADDICTIONS SANS DROGUES
Elles sont les mêmes que dans les addictions avec drogues
=
MODELE TRIANGULAIRE DU CERVEAU ADDICTE
NEURO-BIOCHIMIE CEREBRALE DU SUJET SOUFFRANT D'ADDICTION
LES 3 CIRCUITS NEURO-BIOLOGIQUES IMPLIQUES DANS LES ADDICTIONS CIRCUIT MOTIVATION RECOMPENSE DOPAMINE CIRCUIT PULSIONNEL Système méso-limbique SEROTONINE Aire tegmentaire ventrale Nucleus accumbens CIRCUIT DE REGULATION Insatisfaction EMOTIONNELLE Sentiment de vide CRF
Perturbation du système inhibiteur Renforcements à court terme
Vulnérabilité à la Douleur Instabilité émotionnelle
Système hypothalamo-hypophysair et Adrénergique
ARGUMENTS PHARMACOLOGIQUES EN FAVEUR DE L'EXISTENCE D'UN CONTINUUM ENTRE ADDICTIONS AVEC ET SANS DROGUES
Réponse favorable aux mêmes classes pharmacologiques : - Antidépresseurs ISRS - Naltrexone (Revia®) = antagoniste morphinique employé dans alcoolo-dép - Topiramate (Topamax®) = anti-épileptique . Thymorégulateurs : Dépakote®
FREQUENCE DES COMORBIDITES COMMUNES . Syndrome d'hyper-activité avec déficit de l'attention (SHADA) . Troubles de conduite (école) : impulsivité, cpts oppositionnels . Troubles de la personnalité : Border line (limite) Dépendante . Troubles anxieux : Anxiété/Phobies sociale/Pbs d'assertivité TAG SPT .Troubles de l'humeur (dysthymies) Troubles dépressifs Troubles bipolaires
LA QUESTION CENTRALE DU CORPS DANS LA DIMENSION ADDICTIVE Hypersensibilité acquise des circuits dopaminergique (plaisirrécompense) Très forte implication du CORPS : Intensité +++ des sensations éprouvées lors des différentes ASD (jeux vidéos, jeux de casino, rencontre amoureuse...) Cf Etymologie du mot addiction (Jean BERGERET) : Ad dictus = état de dette insolvable permanente asservissant littéralement le créditeur à son prêteur CORPS et âme LE SUJET ADDICT PAIE PAR SON CORPS UNE DETTE SYMBOLIQUE PAR RAPPORT A UN IDEAL DU MOI INSATIABLE (dimension narcissique +++) Dr Eric SCEMAMA Aftcc
Profils de personnalités communs : LE PROFIL DEPENDANT Critères DSM IV
Difficultés à prendre des décisions dans la vie courante avec besoin excessif d'être conseillé ou rassuré Besoin que d'autres personnes assument à sa place la responsabilité dans la plupart des domaines importants de la vie Difficulté à exprimer son désaccord à autrui par peur de perdre son approbation Difficulté à initier des projets par manque de confiance en ses propres capacités Sentiment de malaise lorsque se retrouve seul par peur de pas pouvoir se débrouiller sans aide extérieure Lorsque une relation proche se termine, recherche systématique et urgente d'une nouvelle relation (co-dépendance affective)
LE PROFIL RECHERCHE DE SENSATIONS Recherche compulsive d'activités sources de dangers ou de risques : sports à risques, pratiques sexuelles à risques, voyages à risques, conduites auto/moto à risque (infractions du code de la route – tachymanie) Attraits pour activités intellectuelles ou sensorielles extrêmes : expériences mystiques, transes, OBE, dérives sectaires Recherche de substance inductrices de désinhibition (alcool, stupéfiants...) ou d'ambiances désinhibitrices (rave party, musiques techno...) Intolérance à l'ennui
LE PROFIL ALEXITHYMIQUE Théorie de Pierre Marty (école psychosomatique de Paris)
SPECIFICITES DES DIFFERENTES CATEGORIES D'ADDICTIONS SANS DROGUE
LE JEU PATHOLOGIQUE Absence de consensus absolument formel Inclusion assez récente dans le DSM (1990)
« le joueur n'est pas celui qui joue mais celui qui rejoue » (MARTIGNONI-HUTIN – Sociologue) Plusieurs types de joueurs (Kuzyszyn, TORONTO) . Le joueur social : Le jeu reste occasionnel = loisir . Le joueur professionnel = métier spécifique . Le jouer pathologique addict (gambler) : Le jeu occupe le centre de l'existence
LE JOUEUR PATHOLOGIQUE SELON LE DSM IV 1. Préoccupation envahissante par le jeu Remémorations, planifications, recherche d'argent pour pouvoir miser 2. Besoin irrépressible d'augmenter les mises pour obtenir la même intensité de plaisir 3. Echecs de tentatives répétées pour réduire ou arrêter la pratique du jeu 4. Agitation ou irritabilité lors des tentatives de réduction 5. Utilisation du jeu pour échapper à des difficultés sociorelationnelle ou combattre humeur anxieuse/dépressive 6. Lorsque perte d'argent, compulsion à retourner jouer (se refaire) 7. Occultation de la dimension du pb à son entourage (famille, amis, médecin) : déni/mensonges 8. Basculement vers actes délictueux Falsifications, fraudes, vols, détournements de biens 9. Mise en danger ou perte relation affective importante, stagnation professionnelle, désinsertion sociale 10. Utilisation de tiers pour obtenir Ag ou rembourser dettes
PLACE DU MEDECIN GENERALISTE FACE AU PROBLEME DES NOUVELLES ADDICTIONS SANS DROGUES
RÔLE PIVOT DU MEDECIN GENERALISTE FACE AUX NOUVELLES ADDICTIONS : . Accessibilité géographique . Accessibilité tarifaire . Disponibilité . Connaissance de l'environnement socio-culturel du patient . Connaissance du milieu familial du patient . Suivi transversal du patient (enfant, ado, adulte) . Ecoute empathique
Médecins face aux adolescents : quels enjeux ? Quelles difficultés ? Quels besoins pour améliorer la prévention des risques auprès des adolescents ? Résultats d’une enquête quantitative Ipsos Santé pour la Fondation Wyeth Méthodologie : 300 médecins français recevant des patients âgés de 13 à 18 ans (203 médecins généralistes et 97 pédiatres), constituant un échantillon à caractère représentatif (quotas d’âge, de sexe, région, taille d’agglomération) ont été interrogés par téléphone entre les 18 et 31 mars 2006. Cette enquête repose sur des données déclaratives, en ce sens elle mesure le ressenti des médecins
Dr Eric SCEMAMA
RESULTATS D'ANALYSE DETAILLEE DES COMPORTEMENTS ET CROYANCES DES MG/Ados
FACE AUX PROBLEMES « SENSIBLES » de l'ADOLESCENT % de MG déclarant ressentir des difficultés à évoquer des problèmes de : • Drogues : 83 % • Alcool : 80 % • Compts sex. à risque :75 % • Psychiatriques : 70 %
FACE AUX PROBLEMES PERSONNELS OU INTIMES de l'ADOLESCENT 40 % des MG sont mal à l'aise ou réticents face à l'évocation de pbs personnels chez l'ado Motif invoqué : crainte de créer des difficultés dans la relation 20 % des MG sont mal à l'aise ou réticent face à l'abord de problèmes de la vie intime chez l'ado
LE MG FACE A LA QUESTION DE LA PRESENCE DU/DES PARENT(S) LORS DLA CONSULTATION DE L'ADOLESCENT
42 % déclarent que cette présence est susceptible de poser problème 38 % déclarent que la présence des parents peut porter atteinte au secret médical
LE MG FACE A LA PRISE EN CHARGE DE L'ADO EN DIFFICULTE 53 % expriment des difficultés à orienter les ados en difficulté vers une structure adaptée 77 % déclarent éprouver des difficultés à trouver une structure de prise en charge qui soit disponible 90 % estiment qu'infomer les ados sur les structures disponibles du Dpt constitue la principale priorité pour une meilleure prévention des risques dans cette population
SPECIFICITES PROPRES AUX DIFFERENTES CATEGORIES D'ADDICTIONS SANS DROGUES
LE JEU PATHOLOGIQUE Dr Eric SCEMAMA
APPROCHES PSYCHO-SOCIOLOGIQUES
Le vrai « joueur n'est pas celui qui joue mais celui qui rejoue » Martignoni sociologue Pour Kusyszyn (Toronto) il y a trois profils de joueurs : - les joueurs sociaux : joueurs occasionnels – le jeu occupe une place limitée dans Leur vie – caractère exclusivement de loisir - les joueurs professionnels - les joueurs pathologiques (addicts) : Le jeu est occupe une place centrale dans leur vie au détriment des autresi espaces d'investissements affectifs et sociaux
CRITERES du joueur pathologique selon le DSM IV PREOCCUPATIONS OBSEDANTES AUTOUR DU JEU : - remémoration d'expériences passées de jeu - planification des prochaines tentatives de jeu - recherche à tout prix de moyens de se procurer de l'argent pour pouvoir jouer BESOIN DE MISER DES SOMMES CROISSANTES POUR POUVOIR OBTENIR LE MEME ETAT D'EXCITATION : ECHECS des tentatives répétées de réduire ou d'arrêter de jouer Manifestations d'agitation ou d'irritabilité lors des tentatives de réduction
Déclenchenment du besoin de jouer favorisé par la confrontation à des difficultés sociales-relationnelles ou lors d'un ressenti d'humeur dysphorique (anxiété, culpabilité, pensées dépressogènes)
Malgré perte d'une somme d'argent même importante, le sujet ne peut s'empêcher de rejouer pour recouvrer ses pertes (se refaire) Recours au mensonge face à ses relations (famille, amis, médecin...) pour dissimuler l'ampleur du problème Actes délictueux pour financer par tous les moyens sa pratique du jeu (vols, escroqueries, détournements d'argent, racket...) Mise en péril du tissu socio-professionnel et /ou relationnel-affectif avec risque de désinsertion Manipulation de l'entourage pour obtenir de l'argent (chantage affectif, mensonges etc.) pour pouvoir jouer ou tenter de sortir de situations financières désespérées
PRINCIPALES DISTORTIONS COGNITIVES OBSERVEES CHEZ LE JOUEUR PATHOLOGIQUE SUPERSTITION « C'est mon jour, j'ai eu des signes... » BIAIS D'ATTRIBUTION DES CAUSES « j'ai de bonnes intuitions » vs pur hasard BIAIS DE TEMPORALITE « je vais bien finir par sortir le bon numéro tôt ou tard » BIAIS MORAL « ce serais juste que je gagne enfin cette fois ci » PERSONNIFICATION DES OBJETS « les cartes vont être sympa avec moi aujourd'hui » (pensée animiste)
OUTIL DIAGNOSTIC
Questionnaire type des Gamblers Anonymous (USA) : Addiction au jeu si score > 7
1. Avez vous été amené à perdre un temps important sur votre vie professionnelle ou vos études du fait de jouer ? 2. Pensez-vous que le jeu ait pu nuire à votre bonheur familial ? 3. Pensez-vous que le jeu ait pu ternir votre réputation ? 4. Vous est-il déjà arrivé de ressentir du remord après avoir joué ? 5. Avez-vous déjà jouer pour gagner de l'argent en vue de régler des dettes ou tenter de résoudre des difficultés financières ? 6. Est-ce le jeu a pu selon vous freiner votre carrière professionnelle ? 7. Après avoir perdu ressentez-vous aussitôt le besoin de retourner jouer pour vous remettre ? 8. Lorsqu'il vous arrive de gagner au jeu ressentez-vous alors un besoin urgent de rejouer pour tenter de gagner encore davantage ? 9. Vous arrive-t-il souvent de jouer aussi longtemps que vous n'avez plus un sou en poche ? 10. Vous est-il déjà arrivé de contracter un emprunt uniquement pour pouvoir financer votre jeu ?
11. Avez-vous été conduit à vendre quelque chose pour pouvoir financer le jeu ? 12. Avez-vous déjà rechigné à utiliser l'argent gagné en jouant pour des dépenses de la vie courante ? 13. Est ce que le fait de jouer vous a parfois conduit à négliger votre bien être personnel ou celui de votre famille ? 14. Vous est-il déjà arrivé de jouer plus longtemps que vous l'aviez au préalablement escompté ? 15. Avez-vous déjà eu le sentiment de jouer pour échapper aux soucis, à l'ennui ou à la solitude ? 16. Avez-vous déjà commis ou envisager de commettre un acte illégal en vue de financer le jeu ? 17. Est-ce que le fait de jouer a pu affecter votre sommeil ? 18. Avez-vous déjà eu l'impression que des sentiments de déception ou de frustration ont pu déclencher en vous un besoin urgent de jouer ? 19. Avez-vous déjà ressenti le besoin important de célébrer un événement heureux par quelques heures de jeu ? 20. Avez-vous été amené à considérer l'idée de votre autodestruction ou de votre suicide comme une conséquence de
SOCIO-EPIDEMIOLOGIE DU JEU PATHOLOGIQUE
Prévalence : 1 à 3 % de la population adulte Incidence du Taux de suicide : 20 % des addicts au jeu ont déjà fait une TS Profil type sociologique : . Homme jeune . Couche étudiante ++ . Difficultés sociales
RESULTATS DE L'ANALYSE DES DONNEES DE « SOS JOUEUR » (service téléphonique) Source : « A. Achour-Gaillard, Les joueurs dépendants : une population méconnue en France. CREDOC 1993 » . Sex ratio : 90 % Hommes . Age : 25 à 44 ans avec majorité 40-44 ans . Etat civil : 65 % mariés avec enfants . 75 % ne jouent qu'à un seul jeu . 77 % sont sur endettés et déclarent que cela pèse dans la dégradation de leur climat conjugal . 20 % avouent avoir commis des délits
CONDUITES D'ACHATS PATHOLOGIQUES
DIMENSIONS PROPRES AU CPT D'ACHAT PATHOLOGIQUE DIMENSION HISTORIQUE : Concept identifié depuis la fin du 19è s (oniomanes de Kraepelin et Bleuler) Prodigalité (Manuel de psychiatrie – 1960) DIMENSION NOSOGRAPHIQUE : TOC particulier ??? DIMENSION SOCIOLOGIQUE Société de consommation, X des lieux d'achats : Boutiques, grandes surfaces VPC Internet +++
LES DIFFERENTES TYPOLOGIES D'ACHETEUR PATHOLOGIQUE 1. L'EMOTIONNEL : Très attaché au symbolisme et à la valeur sentimentale de l'objet acheté = fonction « magique » anxiolytique et anti-dépressive 2. L'IMPULSIF : Véritable compulsion d'achat Sentiment de culpabilité après l'achat +++ 3. LE COMPULSIF : Achat = passage à l'acte pour diminuer tensions internes Sentiment de frustration +++ en cas d'empêchement 4. LE FANATIQUE : Acheteur collectionneur : achète le même objet en plusrs exemplaires (dimension fétichiste ?)
TEST DE FABER ET 0'GUINN (ECHELLE DE COMPULSION D'ACHAT) 1. Vous est-il arrivé d'être saisi(e) d'une irrépressible envie de dépenser votre argent pour acheter un objet quelconque ? 2. Vous arrive-t-il d'acheter un objet qui vous paraît par la suite inutile ? 3. Vous est-il arrivé de vous sentir irritable ou agité si nous n'achetiez pas un objet tout de suite ? 4. Evitez-vous parfois certains magasins ou sites internet par crainte de trop acheter ? 5. Vous arrive-t-il parfois de demander à quelqu'un de vous accompagner seulement pour vous aider à éviter de faire trop d'achats ? 6. Avez-vous déjà caché certains achats à votre entourage ? 7. Une irrésistible envie d'acheter vous a-t-elle parfois conduit à manquer une activité avec un/des amis ? 8. Vous êtes-vous déjà arrangé pour vous absentez de votre travail seulement pour pouvoir réaliser un achat ? 9. Certains de vos achats ont-ils déjà provoqué des reproches de la part de votre entourage ? 10 . Une mésentente conjugale voire une séparation ?
11. Vous est-il déjà arrivé de connaître des difficultés financières en raison d'un achat ? 12. L'un de vos achats excessifs a-t-il été à l'origine de poursuites judiciaires ? 13. Avez-vous continué à faire des achats malgré que vous saviez que cela risquait d'aggraver vos difficultés financières ? 14. Vous arrive-ti-il souvent de regretter certains de vos achats ? 15. Ressentez-vous une impression de tension ou de nervosité juste avant un achat ? 16. Cette impression s'apaise-t-elle juste après que vous ayez réalisé l'achat ? 17. Avez vous déjà traversé des périodes d'achats excessifs avec un sentiment de générosité ? 18. Vous arrive-t-il parfois d'acheter un objet sur un coup de tête sans avoir planifier votre achat au moins un mois avant ? 19. Vos éventuels achats coup de tête ou excessifs représentent-ils au moins un quart de vos revenus ?
CLASSIFICATION de MAC ELROY A. Pensées envahissantes et gênantes (obsessions) concernant achats ou compulsions d'achat vécues comme irrépressibles, intrusives et dénuées de bon sens Ces achats engagent des dépenses supérieures aux capacités financières de l'individu et/ou concernent des objets inutiles B. Ces pensées ou ces compulsions d'achat : - provoquent un sentiment de malaise - font perdre un temps conséquent - perturbent le fonctionnement social - déséquilibrent le budget (surendettement, interdit bancaire etc.)
LE « SEXOLISME » (addictions sexuelles)
Dr Eric SCEMAMA Aftcc
CRITERES DE COLEMAN Les addictés sexuels répondent à au moins 2 des critères suivants : DRAGUE COMPULSIVE
Avec recherche de partenaires multiples par tous les moyens possibles AUTO-EROTISME COMPULSIF
Accès de masturbations répétées et très rapprochées dans le temps FIXATION COMPULSIVE
Sur partenaires inaccessibles et sur-idéalisés (cf érotomanie) avec risque de décompensation sous forme de harcèlement ou de jalousie pathologique (complexe d'Othello) voire passages à l'acte hétéroagressif SEXUALITE COMPULSIVE
SEXUALITE DU SUJET ADDICTE SEXUEL . REVET UN CARACTERE COMPULSIF . LE SEXE ENVAHIT OU CONNOTE TOUTE SES ACTIVITES (obsession) . SENTIMENT DE CULPABILITE/HONTE APRES CHAQUE ACTE . PRISE DE RISQUES DE PLUS EN PLUS IMPORTANTE AVCE RISQUE DE DEVIANCES ( voyeurisme, exhibitionisme,prostitution, sado-maso, scatophilie, pédophilie...) . MAINTIEN DU CPT MALGRE SES CONSEQUENCES SCIEMMENT NEGATIVES . REDUCTION DU PARTENAIRE SEXUEL A UN OBJET DE CONSOMMATION (« drogue humaine » . OCCULTATION DU CPT (double vie)
TEST DE DEPISTAGE DE L'ADDICTION SEXUELLE (TDAS Carnes) 1/2
. Pensez-vous avoir été abusé sexuellement dans votre enfance ou adolescence ? .Pensez-vous que vos parents aient pu avoir également des problèmes de nature sexuelle ? . Etes vous souvent traversé par des pensées à caractère sexuel ? . Avez vous parfois le sentiment que votre comportement sexuel n'est pas normal ? . Est ce que votre conjoint s'inquiète ou se plaint de vos comportements sexuels ? . Ressentez vous des difficultés à cesser certains de vos comportements sexuels malgré que vous pensez qu'ils sont problématiques ? . Vous arrive-t-il de vous sentir mal à l'aise par rapport à certains de vos comportements sexuels ? . Est ce que certains de vos comportements sexuels ont pu posé des problèmes pour vous même ou votre famille ? . Avez vous déjà cherché de l'assistance pour l'un de vos comportements sexuels dont vous aimeriez vous défaire ?
TEST DE DEPISTAGE DE L'ADDICTION SEXUELLE (TDAS Carnes) 2/2 . Redoutez-vous parfois que les autres apprennent des choses concernant vos cpts sexuels ? . Avez vous déjà causé émotionnellement du du tort aux autres du fait de vos compts sexuels ? . Pensez-vous que certains de vos cpts sexuels revêtent un caractère illégal ? . Vous êtes vous promis à vous même de cesser certains cpts sexuels sans y parvenir ? . Devez vous cacher certains de ces cpts sexuels ? . Pensez vous que certains de vos cpts sexuels aient pu être vécus comme dégradant par vous même ou l'un de vos partenaires ? . Pensez-vous que le sexe représente pour vous une certaine manière d'échapper à certains de vos problèmes ? . Vous arrive-t-il parfois de vous sentir mal à l'aise voire déprimé après un rapport sexuel ? . Est ce que votre sexualité a pu porter préjudice à votre vie familiale ? . Avez-vous eu des rapports sexuels avec des mineurs ou y songez vous parfois ? . Vous sentez-vous parfois dominé(e) par vos pulsions sexuelles ?
LA CYBER -DEPENDANCE Concept autonomisé en 1996 à Toronto lors d'une communication de Kimberly Young « l'addiction à internet : émergence d'un nouveau désordre clinique » Dr Eric SCEMAMA
DEFINITION
Jean Charles Nayebi (chercheur- psychologue)
« Désignant à l'origine tout dépendance à l'ordinateur ou plus largement à l'univers informatique, ce terme est désormais utilisé dans une acceptation plus générale pour désigner une dépendance qui s'instaure chez une personne faisant un usage distordu des moyens de communication offerts par l'internet. Cette personne est dans un besoin compulsif de connexion permanente au réseau informatique dans le but d'y établir une communication, d'y trouver une information, d'accéder à du matériel sexuel, des jeux d'argent ou des jeux vidéos; au point que pratiquement toute sa vie personnelle et sociale s'organise autour de la connexion. »
SPECTRE DE LA CYBER-DEPENDANCE . chats, mails, forums de discussion . jeux en ligne, freeware, jeux flash, jeux en réseau (Warcraft, Doom etc.) . Mondes virtuels 3D (avatars, les Sims etc.) . cyber-sexualité (sites pornographiques) . téléchargements : eMule, (films, séries TV, mp3) . jeux d'argents (casinos virtuels, paris en ligne) . achats compulsifs, . Sur-usage des outils bureautiques (cf workaholism)
Propos recueillis auprès d'un cyber-addict de 17 ans en cure de sevrage (Enquête du Centre Marmottan) :
« De toute façon mon corps était mort, je vivais que dans le virtuel » la « no-life » génération
MODE D'INSTALLATION ET MECANISMES DE LA CYBER ADDICTION . Premier décrochage au collège . Bouleversement psycho-morphologique de la métamorphose pubertaire . La réalité virtuelle vient offrir un espace faussement rassurant à une réalité extérieure sociale vécue comme angoissante par le jeune adolescent . Protection derrière un écran . Dimension de phobie sociale . Rôle défouloir jeux violents = évacuation énergie pulsionnelle . Jeux aux règles très structurées avec progression par étapes (niveaux) Par opposition à la vie sociale où les rapports humains sont plus complexes et moins prévisibles . Jeux de rôles réactivant sentiment de toute puissance, guerrier, sorcier, avatars, manas, sorts etc. (Jeu « Fable » de Microsoft®). Images virtuelles 3D de plus en plus réalistes (vivides) offrant une excitation psychosensorielle et cénesthésique . Univers fantatstiques : fonction d'auto-thérapie contre l'ennui
TRAITS DE CARACTERES COMMUNS AUX CYBER-ADDICTS . Immaturité socio-affctive . Vide identificatoire . Intolérance à la frustration . Carence imaginaire . Alexithymie . Sentiment de non valeur et de non reconnaissance . Besoin d'appartenance groupale : (= Renforcement +) Recherche au sein d'un groupe (jeux en réseau D et D, WOW) d'un leader emblématique = substitut du père compensation d'un manque d'imaginaire individuel par l'immersion dans un imaginaire collectif . Tentative de re-sacralisation de leur vécu : rites initiatiques, codes secrets, sagas (univers gothique, païen ,celtico-mystique etc.)
OUTILS DE DEPISTAGE de la CYBER ADDICTION L' INTERNET STRESS SCALE (Test d'Orman) 1. Passez vous plus de temps connecté à internet que prévu initialement ? 2. Cela vous dérange-t-il parfois ? 3. Des amis ou des membres de votre famille s'en sont-ils plaints ? 4. Trouvez-vous difficile de ne pas être connecté pendant plusieurs jours ? 5. Votre rendement ou la qualité de votre travail s'en sont-ils ressentis ?
9. Avez-vous l'impression de perdre beaucoup d'activités d'investissement personnel ou de satisfaction à cause de l'internet ?ie d'acheter des produits ou des services sur l'internet ? 8. Avez-vous déjà essayé sans succès d'écourter votre connexion à internet ? 9. Avez-vous l'impression de perdre beaucoup d'activités d'investissement personnel ou de satisfaction à cause de l'internet ?
SCORE de CYBER ADICTION 0 - 3 = tendance 4 – 6 = probabilité importante 7 – 9 = probabilité forte
« TRAVAILLOLISME » (Workaholism)
Dr Eric SCEMAMA Amirecaa
CRITERES DE L'ADDICTION AU TRAVAIL
WART (Work Addiction Risk Test)
(B. E. Robinson, B. Phillips, Measuring workaholism : content validity of the Work Addiction Risk Test-Wart, Psychological Report, 1996, 79, 1313-1314)
Les réponses sont cotées de 1 à 4 points en fonction des réponses : 1 point pour « Jamais », 2 pour « Parfois », 3 pour « Souvent » et 4 pour « Toujours ». 1. Je préfère faire les choses moi-même plutôt que de demander de l’aide. 2. Je suis impatient quand je dois attendrel’aide d’un autre ou quand une tâche prend trop de temps. 3. J’ai l’impression d’être pressé, de courir contre la montre. 4. Je suis irrité quand on m’interrompt au milieu d’une activité. 5 J’ai plusieurs fers au feu. Je suis tout le temps occupé. 6. Je fais plusieurs choses en même temps (manger, lire, répondre au téléphone). 7. Je m’implique trop dans mon travail. Je prends des engagements qui dépassent mes capacités de travail. 8. Je me sens coupable quand je ne travaille pas. 9. Il est important pour moi de voir les résultats concrets de ce que je fais. 10, Je suis plus intéressé par le résultat final de ce que je fais que par la manière d’y arriver. 11. Les choses ne vont jamais assez vite pour moi. 12. Je perds patience quand les choses ne vont pas au rythme qui me convient. 13. Je pose plusieurs fois les mêmes questions sans me rendre compte que j’ai déjà reçu une réponse. 14, Je passe beaucoup de temps à organiser mon travail et à réfléchir à la manière dont je vais travailler.
15 Je continue à travailler alors que mes collègues ont quitté le bureau. 16. Je suis irrité quand les personnes de mon entourage ne correspondent pas à ce que j’attends d’elles. 17. Je suis en colère dans les situations que je ne peux pas contrôler. 18. J’ai tendance à me mettre la pression en m’imposant des délais quand je travaille. 19. II m’est difficile de me détendre quand je ne travaille pas. 20. Je passe plus de temps au travail qu’en famille, avec mes amis, ou aux activités de loisir. 21. J’aime préparer mon travail pour prendre de l’avance. 22. Je supporte mal mes erreurs, même les plus anodines. 23. Je consacre plus d’énergie et de temps à mon travail qu’à mes amis ou à ma famille. 24. J’oublie, j’ignore ou néglige les vacances, les fêtes familiales 25. Je prends des décisions importantes, avant d’avoir réuni tous les éléments nécessaires pour me forger une opinion. Entre 57 et 66 points les personnes sont en danger,
De 67 à 100 points : il existe une addiction au travail.
LA BOULIMIE Pressions médiatiques : l'image du corps préoccupations primordiale chez les femmes très jeunes, et dans diverses couches socioéconomiques. Elles sont donc particulièrement concernées par des conduites alimentaires pathologiques. Il existe même des groupes à risque : danseuse, mannequin, etc. Prédominance féminine +++ : sur dix boulimiques, neuf sont des femmes. 2% de la population féminine générale et 4 à 8 % de la population féminine étudiante (soit environ 220 000 femmes jeunes) souffrent de boulimie en France. Dans 70 % des cas les boulimiques gardent un poids normal. L'âge de début se situe soit à l'adolescence soit vers 18-20 ans.
CONCEPT DE RESTRICTION COGNITIVE (Apfeldorfer-Zermati) . FRUSTRATION . CULPABILITE . PERTE DU SENTIMENT DE PLAISIR A SE NOURRIR . CONFUSION EMOTIONS/FAIM
La boulimie entre dans le cadre des addictions, elle est parfois qualifiée de toxicomanie sans drogue.
IE
Les conduites boulimiques consistent en des épisodes de compulsion alimentaire (crises), au cours desquels la personne mange une très grande quantité de nourriture de manière incontrôlée. Ensuite, elle utilise des moyens pour éliminer l'excès de calories ingérées, en se faisant vomir, en utilisant des laxatifs ou des diurétiques, en faisant de l'exercice physique ou en s'imposant des restrictions alimentaires de type anorexique. Certaines personnes peuvent combiner ces différents moyens. C'est pourquoi l'entourage de la personne concernée peut tarder à prendre conscience du phénomène. La personne souffrant de boulimie a souvent conscience du caractère pathologique de son comportement alimentaire mais a beaucoup de difficulté à en parler. Les préoccupations concernant le corps, la minceur, sont omniprésentes et obsédantes. La peur phobique de grossir est liée à une image du corps altérée. La boulimie débute souvent à l'adolescence, à la puberté. C'est un trouble qui touche essentiellement les femmes, mais les hommes peuvent également être concernés. La Boulimie se vit dans la honte, la culpabilité et le secret.
INTRICATION FREQUENTE DES ADDICTIONS SANS DROGUES (« Nouvelles » addictions)
Dr Eric SCEMAMA - AMIRECAA
STRATEGIES DE PRISE EN CHARGE DES ADDICTIONS SANS DROGUE : DE LA DEPENDANCE A LA RECONSTRUCTION
OUTILS THERAPEUTIQUES ADAPTES . STRATEGIES COGNITIVOCOMPORTEMENTALES . ANALYSE FONCTIONNELLE DE LA SITUATION . REPERAGES DES SITUATIONS DE VULNERABILITE (identification des stimuli) . IDENTIFICATION DES STRESS FAVORISANTS . DEVELOPPEMENT HABILETES SOCIALES/ASSERTIVITE . GESTION DES EMOTIONS . THERAPIES A MEDIATION CORPORELLE ( alexithymie) . REAMORCAGE DE L'IMAGINAIRE INTERNE (relaxation, thérapie narrative, métaphorisation/poétisation) . EPR . GROUPES DE PAROLES THERAPEUTIQUES
APPROCHES COGNITIVO COMPORTEMENTALES
Recadrage cognitif Contextualisation
Habiletés sociales
Gestion émotionnelle
Assertivité
CONTEXTUALISATION BUT = cerner au plus près le symptôme de manière historique pour démasquer les mécanismes déclencheurs (stimuli) ou favorisant (renforçateurs). = véritable « enquête »
L'outil maĂŽtre de la contextualisation : L'analyse fonctionnelle
MATRICE D'ANALYSE FONCTIONNELLE D'UNE SITUATION STRESSANTE
O첫 ?
EMOTIONS
QUAND ?
COMPORTEMENT ADOPTE
PENSEES Dr Eric SCEMAMA - AFTCC
AU COEUR DU COMPORTEMENT
Dr Eric SCEMAMA
VERBAL NON VERBAL
Dr Eric SCEMAMA
RECADRAGE COGNITIF RELEVES DES DISTORSIONS NEGATIVES TRAVAIL SUR LES CROYANCES ERRONNEES BUT = mes pensées sont des simples hypothèses que sécrète mon cerveau, Je prends la liberté de critiquer celles dont l'adoption me déssert pour m'en autonomiser progressivement Je m'entraîne à les remplacer par des pensées plus constructives dont l'adoption génère un état émotionnel plus favorable à la mise en oeuvre de comportements plus efficaces donc plus agréables = pensées alternatives Analogie : vote proposition de loi assemblée parlementaire
C O
G
io n
E LT
R AG
SITUATION stressante
e
Influx électro-biochimique
is at io sc ie nt co n on N
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e u rg giq ha er éc n D dré a
Douleur Manifestation neurovégétative
e
Tensions musculaires
e que rg giq g r ha er gi éc n ha er D ré éc n ad D ré ad
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C
FI
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sc ie n
Affect
Pénible = ANXIETE
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N IT
Pensées
EMOTION Colère Inquiétude Angoisse
IF
CYBERNETIQUE PSYCHOSOMATIQUE
Dr Eric SCEMAMA -AMIRECAA
INTERET DE LA RELAXATION DANS L'APPROCHE COMPORTEMENTALE
EFFETS THERAPEUTIQUES
DE LA RELAXATION PSYCHOSOMATIQUE Relance ressources Imaginaires internes
Diminution des réponses D'évitement
Affinement
Schéma corporel Coping orienté situation>émotion
Amortissement
Facilitation
Recadrage cognitif
Réponse Adrénergique Meilleure conscientisation Des émotions
Diminution de l'anxiété
Amélioration des Capacités d'attention
Ajustement Cognitif > émotionnel
Psychothérapeutes
Victimologues
Thérapeutes familial
PATIENT-FAMILLE GENERALISTEPsychiatre Addictologue
LE TRAVAIL EN RESEAU