édito
n C’est - enfin - le printemps, la domotique bourgeonne
V
oici le numéro deux de votre magazine Habitat et Technologies. Il arrive avec un peu de retard par rapport à la promesse d’une parution mensuelle mais nous avons préféré prendre le temps d’écouter les réactions de nos premiers lecteurs pour voir si nous ne nous étions pas complètement trompés. Vos encouragements et vos questions sur nos choix éditoriaux et le découpage de nos rubriques nous font penser que vous partagez très majoritairement notre vision du résidentiel et du tertiaire connectés, c’est-à-dire celle de la convergence entre les domaines de l’audiovisuel, de l’informatique domestique ou professionnelle, de la vidéo-sécurité et du contrôle d’accès, de la gestion des énergies et des fluides, et pour finir la centralisation des automatismes.
L’actualité est également au rendez-vous dans cette parution avec des annonces de nouvelles solutions de domotiques résidentielles ou tertiaires, de distribution multimédia multiroom, etc. La polémique sur les fréquences hertziennes – peut-être bientôt attribuées aux services de télécommunications mobiles - replace également à nouveau les professionnels de la réception / distribution audiovisuelle aux avant-postes. Enfin, la RT2012 commence aussi à faire sentir ses effets dans les réalisations immobilières qui arrivent sur le marché. Bref, la période est porteuse et il faut en profiter pour avancer et proposer des démarches innovantes, en phase avec cette tendance. Cerise sur le gâteau, et fort encouragement pour nous, deux organisations professionnelles nous ont adoubé en nous reconnaissant dès à présent comme un outil d’information qui compte : la branche européenne du Cedia (Custom Electronic Design and Installation Association), association professionnelle internationale dédiée à l’intégration des systèmes électroniques dans le milieu résidentiel, nous a décerné le titre de membre, reconnaissant ainsi la pertinence de nos contenus éditoriaux, en ligne avec les axes d’intervention de cette organisation qui fait référence. Dans le même temps, Reed Exhibition, l’organisateur des salons « Batimat – Interclima+ Elec - Idéo Bain » qui se déroulent à Paris - Villepinte du 4 au 8 novembre 2013, a coopté un membre de la rédaction d’Habitat & Technologies pour faire partie du jury des Smart Home Awards. Ce concours qui, depuis 2006, récompense des installations domotiques se démarquant par des critères d’efficacité énergétique, d’accessibilité, de qualité d’installation, d’impact en termes de confort, de distribution multimédia et de sécurité, est devenu lui aussi une référence à la fois pour les professionnels qui présentent leurs réalisations mais aussi pour les clients qui trouvent par ce biais des exemples remarquables. Nous vous donnons rendez-vous dans notre édition de septembre pour une rentrée qui s’annonce riche en évènements, mais avant cela, nous vous souhaitons de bonnes vacances.
n Philippe PELAPRAT
Rédacteur en chef délégué
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Patrice de GOY
Directeur de la rédaction
Ils ont annoncé dans ce numéro Tonna 2e de couverture EAVS 3e de couverture Intel 4e de couverture Fagor p4 L’Expert Audio-Video p11 Cahors p35 Promax p63 Sefram p65 Et retrouvez notre bulletin d’abonnement en page 13
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HABITAT & TECHNOLOGIES est édité par SMARTECH PUBLICATIONS SAS, au capital de 2 000 € - RCS Créteil N°792 201 212 Adresse de la rédaction 4 bis, Allée Charles V – 94300 Vincennes Tel : 09.81.82.57.39 Fax : 09.81.38.90.78 Directeur de la publication : Patrice de Goy redaction@habitat-technologies.com Rédacteur en chef délégué : Philippe Pélaprat p.pelaprat@habitat-technologies.com Ont collaboré à ce numéro Paul Philippart et Pierre Lagrange Publicité : Bénédicte Ribeiro Tel : 09.83.97.97.39 – 06.11.93.84.24 b.ribeiro@habitat-technologies.com Impression : Imprimerie de Champagne – Langres (52) ISSN : en cours CPPAP : N°0515 T 91807 Site Web : www.habitat-technologies.com Dépôt légal : à parution Tous droits de reproduction, textes et photos réservés pour tous pays
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ACTUS
EVENEMENT
n Contrôle énergétique
Toshiba s’engage dans le « smart grid » à tous les niveaux Présent dans l’électronique professionnelle et grand public, mais aussi dans la production et la distribution d’électricité, le groupe japonais investit sur les trois fronts du contrôle énergétique résidentiel, tertiaire et urbain.
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C
onstructeur de centrales nucléaires, fabricant de composants électroniques, d’équipements bureautiques, d’appareils médicaux et de bien d’autres produits électroniques, Toshiba est surtout connu du grand public pour ses ordinateurs portables et son matériel audiovisuel. Mais ses multiples compétences permettent au groupe de se positionner aujourd’hui dans des secteurs d’activités innovants comme le contrôle énergétique et même dans les services à la personne.
Projet pilote à Lyon A la rencontre de Rhône et Saône, en plein coeur de Lyon, émerge Confluence, l’écoquartier porté par la Communauté Urbaine, dans lequel intervient le Nedo, une agence gouvernementale japonaise de promotion des technologies énergétiques. Au côté de ces institutions, on trouve de grandes entreprises telles Veolia et Bouygues Immobilier, mais également Toshiba, présent au travers de deux filiales, Toshiba Solutions et Landis + Gyr, spécialiste du compteur électrique intelligent. Cette implication industrielle du groupe japonais se concrétise sur quatre niveaux : la mise en place d’un Community Management System qui permettra de connaître la consommation énergétique du quartier, la mise en oeuvre d’un système de gestion des énergies - pour aider les habitants à maîtriser leur consommation d’électricité, de gaz et d’eau -, la création d’un service d’auto-partage de véhicules électriques alimentés par une ferme de panneaux photovoltaïques et enfin la participation au système de production et d’optimisation énergétique sur des bâtiments à énergie positive. Ce dernier point intéresse #
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2 1 - Les trois immeubles de l’ensemble Hikari conçus par l’architecte nippon Kengo Kuma et terrain d’exercice pour les systèmes de maîtrise énergétique de Toshiba. 2 - L’information du consommateur en temps réel, premier stade de l’éco-consommation énergétique. 3 - Le compteur intelligent GVR e350 de Landis+Gyr, une filiale de Toshiba, peut remonter les données de consommation électrique, mais aussi du gaz et de l’eau, vers les fournisseurs, les bailleurs et les serveurs « smart grid ».
très directement Toshiba puisque cela va lui permettre de déployer des outils de pilotage BEMS (Building Energy Management System) et HEMS (Home Energy Management System) sur les trois bâtiments de l’ensemble Hikari (lumière en japonais), construits par l’architecte nippon Kengo Kuma. Ces immeubles de bureaux et d’habitation vont aussi mettre en valeur tous les savoir-faire du groupe en matière de maîtrise énergétique pour le tertiaire et le résidentiel. Seront ainsi concernés les activités bureautiques (copieurs multifonctions), informatiques, éclairage LED, chauffage et climatisation, stockage énergétique sur batterie SCiB, comptage intelligent et même l’activité cloud computing du groupe via sa filiale alsacienne Cebea.
La volonté du partenariat Toshiba sait faire beaucoup de choses, mais ne prétend pas tout faire. C’est pour cela que le groupe a lancé Open Innovation, une ini-
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tiative qui, en France, s’attache à trouver des entreprises développant des technologies de pointe. « C’est avec ces partenaires que nous voulons travailler, tout simplement parce que ce sont les meilleurs, a proclamé Philippe Delahay, président de Toshiba Systèmes et de TEC Imaging System. Ainsi, en matière de gestion documentaire, Toshiba collabore avec Pilot (encre thermique effaçable), Eukles (borne pour archivage dématérialisé) et Avob (logiciels de pilotage énergétique des moyens informatiques), tandis qu’avec Noledge, sa division informatique déploie des solutions de productivité en ultra-mobilité. La branche éclairage du groupe travaille de son côté avec Landis+Gyr, filiale de Toshiba, sur les luminaires publics intelligents. Avec le développeur informatique Isidor, Cebea Toshiba Services propose une offre informatique pour les personnes fragilisées, handicapées ou seniors
ACTUS
EVENEMENT
Pluzzy : la centrale de Toshiba Révélée lors du Medpi 2013 à Monaco, la centrale domotique Pluzzy de Toshiba est développée en partenariat avec la société Ijenko qui a déjà elle-même conçu sa propre solution : boîtier plus serveur dans le cloud. La centrale Ijenko utilise le protocole de communication radio Zigbee, fort prisé en Amérique du Nord, et propose déjà un catalogue de périphériques connectés dont des prises intelligentes coupe-circuit, des détecteurs de présence et autres senseurs (température, hygrométrie). La box dispose également d’un port Ethernet, d’un connecteur USB, d’une connectivité WiFi et 3G. Rien ne dit que le design et la carte-mère de Pluzzy seront directement déclinés de la box Ijenko, ni si l’interface graphique du tableau de bord sera accessible par un autre moyen que l’ordinateur familial. On peut en effet imaginer l’apparition probable d’une icône/widget Pluzzy dans
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isolés : la plate-forme connectée e-sidor reliée à un ordinateur-TV à écran tactile doté d’une interface utilisateur simplifiée et conviviale ainsi que d’un service de visio-communication. Toshiba participe par ailleurs au projet Démeter initié par le Conseil Général du Bas Rhin pour déployer un environnement connecté chez des personnes âgées maintenues à domicile.
Efficacité énergétique
Alain Kergoat, directeur marketing stratégique de Toshiba (à droite) a présenté la box Pluzzy, au Medpi 2013 à Monaco, en compagnie de Nathalie Odin responsable commerciale retail Smart Home, William Biotteau, directeur commercial retail, digital products et Miguel Limones , responsable marketing offre Smart Home. 4 - L’interface du portail Pluzzy. 5 - L’interface Pluzzy de suivi et le contrôle des consommations. Un zoom sur la box Pluzzy met en évidence sa petite taille et par là-même sa discrétion.
Photo : PdG
Pour lancer en Europe ses solutions d’efficacité énergétique pour les secteurs résidentiel et tertiaire, Toshiba a choisi la France et toujours des partenaires d’Open Innovation : Avob, déjà cité, et Ijenko, spécialiste de l’éco-responsabilité énergétique dans l’habitat. Cette dernière entreprise qui compte Bouygues Télécom et Direct Energie parmi ses actionnaires est déjà active à Grenoble (déploiement de Ma Logibox dans les immeubles de Grenoble Habitat en collaboration avec Gaz et Electricité
de Grenoble) et à Issy-les-Moulineaux (dans la partie résidentielle du programme IssyGrid). Bouygues Telecom s’est aussi associé avec Ijenko pour implémenter un tableau de bord de consommation énergétique et de services domotiques dans l’interface utilisateur de son modem-routeur Bbox. L’abonné doit pour cela acheter l’un des deux « packs » proposés (l’un est centré sur la consommation électrique, le second inclut un volet détection-sécurité), chaque offre étant composée d’une box Ijenko, à relier au modem-routeur, qui communique en mode radio avec des prises électriques intelligentes et des capteurs. Les données sont collectées en temps réel par un serveur Cloud sur lequel se connecte l’abonné pour afficher son tableau de bord graphique. Ces mêmes données peuvent être transmises au distributeur d’énergie. La solution Ijenko est indépendante des fournisseurs d’accès et c’est sur cette base que s’appuie Toshiba pour lancer sa propre centrale domotique Pluzzy. Philippe Pélaprat
le portail de Cloud TV, la plateforme de télévision connectée de Toshiba qui a succédé aux boîtiers Places. On peut aussi spéculer sur l’apport d’Echonet, le consortium formé par les leaders de l’électronique japonaise - dont Toshiba - pour développer en commun un middleware et des interfaces de programmation (API). Les participants au dernier CES de Las Vegas n’ont sans doute pas oublié la présentation du premier HEMS (système de gestion énergétique résidentiel) de Toshiba sous Echonet Lite. Pour l’heure, Toshiba envisage de déployer son offre en 3 phases, en commençant par la maîtrise de la consommation énergétique. Viendront ensuite l’optimisation du confort par pilotage des éclairages et du chauffage, puis l’automatisation et la protection du foyer. Toshiba n’envisagerait pour l’instant qu’une distribution dans les grandes surfaces spécialisées.
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ACTUS
BUSINESS
En voir plus sur
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n INTERNET PAR SATELLITE
Sat2Way reformule son offre Intégré depuis un an dans le groupe TV8 Mont Blanc, Sat2Way poursuit son développement en France et en Europe avec notamment une nouvelle offre d’accès Internet couplée avec la téléphonie sur IP et des options TV.
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Renforcement du réseau
Photo : © Olivier Pascaud/Eutelsat
a nouvelle équipe de direction de TV8 Mont Blanc nommée en avril - Gérard Debrinay, président et Didier Flaender, directeur général – poursuit la stratégie de diversification engagée par Paul Rivier, en charge du groupe pendant 15 ans. « Nous développons deux types d’activités basées sur les capacités de transmission du satellite Ka-Sat d’Eutelsat, détaille l’ancien patron du Cerlor (centre de R&D de TDF à Metz), Didier Flaender. « La première activité, liée à la télévision, est la fourniture de liaisons de contribution pour les chaînes locales françaises. Nous disposons pour cela de deux stations d’émission/ réception transportables NewSpotter et de bande passante que nous louons à la demande. La seconde activité est la commercialisation d’accès Internet par satellite Tooway pour les particuliers et les professionnels via notre filiale Sat2Way. Nous sommes présents sur ce marché en France, mais aussi en Espagne, en Refuge du GoÛter
La GTB surveillÉe par IP satellite Perché à 3 835 m d’altitude, sur la voie d’accès au sommet du Mont-Blanc, le nouveau Refuge du Goûter est le plus autonome possible en matière énergétique : capteurs solaires thermiques et photovoltaïques assurant 20% des besoins électriques et 80% des besoins de chauffage, ventilation double flux récupérant 75% de la chaleur. Partenaire et sponsor du projet, Schneider Electric a mis en place sa solution Xantrex XW (onduleur/chargeur) et son architecture EcoStruxure sous IP pour assurer la gestion centralisée des sources génératrices et des équipements consommateurs comme les installations de chauffage, de rafraîchissement et de ventilation. Quant à l’accès internet par satellite (téléphonie et surveillance incluses), un installateur Sat2Way a supervisé l’installation du kit Tooway, doté heureusement d’un kit de déglaçage.
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du Refuge du Goûter (voir encadré). Nous avons aussi conçu un produit pour les résidences secondaires – nombreuses dans les stations de sport d’hiver – qui permet la mise en oeuvre d’un service de télésurveillance grâce à des accords que nous avons passés avec des sociétés de sécurité ».
Suisse et en Belgique, par le biais de partenaires agréés qui vendent nos différentes formules d’abonnement et installent les équipements lorsque les clients le demandent. Nous relançons d’ailleurs notre offre (cf encadré) avec une nouvelle solution de téléphonie sur IP et toujours nos deux options TV sur les bouquets Fransat (Eutelsat 5 West A à 5° Ouest) et TNTSat (Astra à 19,2°Est) qui incorporent tous deux notre chaîne. Nous proposons aussi des formules pour les professionnels comme les hôteliers, les loueurs de résidences saisonnières ou les exploitants de camping, segment de marché sur lequel nous mettons en avant une très belle référence : l’équipement
Le développement de la base d’abonnés de Sat2Way passe évidemment par un renforcement du réseau commercial. « Nous sommes toujours en phase de recrutement, indique Didier Flaender. Nous recherchons prioritairement des antennistes qui ont suivi la formation prodiguée par Eutelsat car il est parfois indispensable d’assister les clients, surtout sur des installations un peu compliquées. Une compétence minimale en informatique est également requise car il est indispensable de délivrer une solution qui fonctionne à la fois pour l’accès Internet, pour la téléphonie sur IP et l’ensemble des périphériques connectés ». Pour accompagner le mouvement, Sat2Way a reconfiguré son offre basée sur le service Tooway délivré par Ka-Sat à 9° Est, avec quatre déclinaisons disposant toutes de 20 Mbit/s en réception et de 6 Mbit/s en émission. Les clients peuvent acquérir la station (antenne, tête d’émission/réception et modem) en déboursant 300 € en une seule fois ou 4,99 € tous les mois. La tête de réception TV et le routeur sont proposés en option payante tandis qu’un combiné téléphonique est inclus dans les options d’abonnement téléphonique. Par ailleurs, une offre relayée par les 500 antennistes distributeurs Sat2Way et couplant Internet et TV est actuellement proposée aux abonnés recevant la télévision par satellite, mais résidant en zone blanche haut débit. Pour TV8 Mont Blanc, l’internet par satellite est désormais devenu un complément indispensable de la réception TV dans les régions montagneuses et rurales. PHP
La grille tarifaire des services Tooway de Sat2Way Dénomination prix mensuel Volume de données Remarques TooM
29,90 € TTC
10 Go
TooL
39,90 € TTC
20 Go
Illimité de 23h à 7h00 du matin
TooXL
49,90 € TTC
30 Go
Illimité de 23 h à 7h00 du matin
TooA
74,90 € TTC
Illimité
Illimité 24h24 et 7 j/7
BUSINESS n DISTRIBUTION DE L’ENERGIE ET DES FLUIDES
CAHORS : une nouvelle marque, un nouveau positionnement
Accède au poste de directeur commercial de la division grand public de Panasonic France. Il a pour mission de poursuivre le développement de la marque en France sur les différents marchés de l’EGP, et de lancer de nouvelles activités en petit électroménager et éclairage. Diplômé de l’ISG, Charles-Henri Déon a débuté sa carrière chez Fujifilm en 1999 puis a intégré LG Electronics en 2006, où il était directeur commercial de la division EGP.
Le Groupe Cahors s’est organisé en un ensemble industriel et commercial cohérent, articulé autour de ses principaux métiers et composé de 17 filiales réparties sur les 5 continents. Connu en France depuis une vingtaine d’années par les professionnels des courants faibles, et principalement des antennistes, pour ses équipements dédiés à la réception et à la distribution des signaux de télévision terrestre et satellite sous la marque Visiosat, le groupe Cahors intervient dans bien d’autres domaines. Transformation HTA/ BT, distribution, branchement et comptage de l’électricité BT, mais aussi l’éclairage public, le branchement et comptage
n XIRRUS Karim Bouamrane
n CONTROLE ENERGETIQUE
Charles-Henri Déon
Apporte plus de 15 années d’expertise en ventes chez Xirrus, entreprise dans laquelle il a été nommé viceprésident France/ Benelux. A ce titre, il est responsable de toutes les opérations dans cette région et plus particulièrement du développement du canal de distribution. Il a précédemment travaillé pour Aruba Networks, RSA Security et Toplayer.
n TV8 MONT BLANC / SAT2WAY Gérard Debrinay
Une nouvelle équipe arrive à la tête de TV8 Mont Blanc, chaîne de télévision alpine et actionnaire unique de Sat2Way, distributeur de solutions d’accès Internet par satellite Tooway d’Eutelsat. Nommé président, Gérard Debrinay est diplômé de l’Ecole Supérieure de Commerce de Marseille Euromed Management ainsi que du MBA Strategic Management de la Northwestern University de Chicago (USA). Il a effectué une grande partie de sa carrière au sein de la Société Algoé Consultants, société de conseil en management qu’il dirigeait depuis 1986. #
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Photo : DR
n PANASONIC
Michel Hibon, Pdg du groupe Cahors.
de l’eau, le branchement et comptage du gaz ou encore le stockage de l’eau chaude et glacée sont à inscrire à son actif. Ces savoir-faire qui se complètent permettent au groupe Cahors d’étudier, de concevoir en synergie et de mettre en œuvre des solutions globales et évolutives, pour optimiser la distribution des énergies et des fluides partout dans le monde. En 2012, l’entreprise a réalisé un chiffre d’affaires de 215M€, un chiffre que Michel Hibon, qui préside le groupe, a l’ambition de doubler d’ici la fin de la décennie. La nouvelle identité du groupe Cahors se décline via un logo unique.
L’allemand Spega rejoint Delta Dore Delta Dore a racheté mi-mars la société Spega, une entreprise de Düsseldorf experte en automatisme et en gestion énergétique pièce par pièce (Room control). Le groupe Delta Dore, implanté depuis 2000 en Allemagne sur le marché de l’habitat résidentiel et petit tertiaire, se renforce ainsi dans l’activité GTB (gestion technique du bâtiment). Spega commercialise la gamme e-control composée de modules
contrôleurs d’éclairage, de chauffage, de climatisation, de stores, de capteurs divers ainsi que des interfaces utilisateur et des logiciels pour intégrateurs. Points forts : une expertise technique LON (Local Operating Network) reconnue et un réseau de partenaires spécialisés. Spega compte une vingtaine de salariés qui ont réalisé 4,2 millions d’euros en 2012. « Delta Dore est le parfait complément de Spega pour créer de nombreuses synergies sur nos
Marcel Torrents, président du directoire de Delta Dore.
développements futurs » a indiqué le fondateur et ex-principal actionnaire de Spega, Jan Spelsberg.
n SMART BUILDING ET SMART GRID
ETDE devient Bouygues Energies & Services ETDE devient Bouygues Energies & Services pour affirmer sa réponse aux défis et exigences des citoyens et des services publics et de leur politique. Jean-Philippe Trin, Président Directeur Général de Bouygues Energies & Services a présenté, le 25 avril dernier, la nouvelle identité qui se substitue à ETDE. Ce changement de nom résulte d’une réorientation depuis 2010 de la stratégie de l’entreprise. Elle consiste à répondre de façon globale – de la conception à l’exploitation – aux deux enjeux majeurs de ses clients publics et privés : la performance énergétique et Jean-Philipe Trin, Pdg de Bouygues le développement de services pour Energies & Services.
s’adapter aux nouveaux usages. L’entreprise a pour atout son expertise dans le numérique, véritable trait d’union faisant converger le pilotage des énergies et des services. Aussi, Bouygues Energies & Services affirme sa complémentarité avec les autres activités de Bouygues Construction et permet le développement du Groupe sur ces deux marchés porteurs.
Photo : DR
Nominations
Photo : Laurent zylberman/Graphix Image
ACTUS
BUSINESS
En bref
n SECURITE
Hager Group se renforce dans la télésurveillance
n DATACENTER
TDF déploie ses solutions de stockage
TDF a inauguré le 30 mai dernier son 1er datacenter au cœur du site émetteur de Bordeaux Bouliac (33). Cette nouvelle offre de TDF, sous le nom ProxiCenter, s’adresse en particulier aux opérateurs, aux fournisseurs de services IT et aux collectivités. D’autres datacenters sont en cours de développement dans plusieurs régions françaises. TDF, opérateur neutre et indépendant de datacenters, a la volonté de répondre aux besoins des entreprises locales et de contribuer au développement numérique des régions. La connectivité aux réseaux télécoms est assurée par plusieurs opérateurs, dont TDF et Jaguar Network.
n TRES HAUT DEBIT Une offre satellite pour les écoles
Lors d’un point presse sur l’entrée de l’école dans l’ère du numérique, mi-juin, Fleur Pellerin, Ministre de l’Économie numérique et des PME, a annoncé la mise en place dès l’automne 2013 d’une offre spécifique permettant de raccorder au satellite les écoles primaires de France qui ne bénéficieront pas à court terme d’un accès à Internet à très haut débit filaire. Ce projet fera très vraisemblablement l’objet d’un appel d’offres auquel devraient répondre les deux protagonistes du haut débit par satellite – SES Broadband et Tooway by Eutelsat – soit directement, soit par l’intermèdiaire de leurs distributeurs/ revendeurs. Il devrait logiquement déboucher sur l’installation de plusieurs équipements. #
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Hager Group a annoncé le rachat de plusieurs entreprises françaises de sécurité, opération qui permet à l’entreprise de « devenir un fournisseur de services et de solutions complètes ». Il s’agit de Teles SA, Prodis, A.V.I. Securité et de l’une des branches du fonds de commerce de la société Artys. Teles est active dans la télésurveillance à partir de ses deux centres de Dijon et du Puget. Prodis distribue des produits et du matériel liés à la sécurité, à la télésurveillance et à la vidéosurveillance. Sa filiale , A.V.I. Sécurité, est spécialisée dans la vente, l’installation et la maintenance de systèmes d’alarmes. La branche
fonds de commerce de la société Artys, basée à Paris, s’appuie quant à elle sur un solide réseau de distributeurs. Ces sociétés et activités représentent un chiffre d’affaires de 15 millions d’euros et emploient environ 120 collaborateurs. Grâce à ces acquisitions, Hager Group se situe désormais parmi les cinq premiers acteurs du marché français de la télésurveillance en termes de volume de clientèle. Hager y était déjà présent avec ses marques Daitem et Diagral, son réseau Proxeo ainsi que son centre de télésurveillance et son site de production de Crolles (Isère, France).
n ANTENNES & RECEPTION TV
Fagor renoue avec l’innovation Après une période de relative accalmie, Fagor Electronica réinvestit le marché européen avec de nouveaux produits et de nouvelles solutions dédiés à la réception TV (antenne, distribution et traitement du signal). La filiale de l’imposante Corporation Mondragon (conception et fabrication de composants électroniques, solutions pour réception TV, amplificateurs, antennes paraboliques, domotique, circuits de réglage et de contrôle pour le secteur de l’électroménager, de l’automobile, etc...) a décidé de passer à l’offensive sur ces marchés exports. Ces nouveautés ont été présentées aux revendeurs, installateurs et distributeurs européens à l’occa-
Nerea Baez, responsable commerciale export de Fagor
sion du salon Anga qui s’est tenu à Cologne début juin. Pour Nerea Baez, responsable commerciale export, “cet évènement est sans aucun doute la meilleure vitrine européenne pour ce type de produits.” On note la nouvelle Série 8000, une tête de réseau professionnelle pour la distribution de la télévision au format DVB-T (TNT), l’antenne losange Rhombus, optimisée LTE, une nouvelle gamme de commutateurs cascadables, sans oublier le tout nouveau encodeur/modulateur Qualio HTT-100 (voir page 30). Pour Jean-Christophe Legay, responsable commercial pour les marchés français et suisse, d’autres nouveaux produits seront annoncés très prochainement.
n LINKY & GAZPAR
Les dossiers sur le bureau de Delphine Batho L’appel d’offres pour les nouveaux compteurs électriques Linky doit être lancé d’ici la fin juin, date à laquelle le gouvernement prendra aussi une décision sur le compteur gaz Gazpar, a annoncé Delphine Batho, la ministre de l’Ecologie et de l’Energie, lors du Congrès Smart Grids 2013. Cet appel d’offres est très attendu par les fabricants (Landis+Gyr, Itron...) qui ont déjà beaucoup souffert du retard pris par ce dossier. Dans les plans de l’ancien
exécutif, l’installation des 35 millions premiers appareils devait commencer cette année. Concernant Gazpar, le gouvernement attendait mi-juin une délibération de la Commission de régulation de l’énergie pour donner son éventuel feu vert au déploiement. A suivre...
Delphine Batho, ministre de l’Ecologie et de l’Energie
Photo : Wikipedia
ACTUS
de e r Off ment ce lan
u a e t i v S U O Z-V E N N O B S A E I s G é t O c L e O n n N o H c Pour rester ation HABITAT & TEC m r o f n ’i d e c i serv
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ACTUS
SALON
n ECOBAT 2013
NanoSense et Profil’Box
Le salon Ecobat 2013 qui se déroulait à Paris fin mars présentait un grand nombre de solutions de construction éco-responsables et quelques propositions technologiques pour piloter le renouvellement d’air ou gérer la distribution de l’énergie et des fluides.
Sonde E4000 NanoSense
RT 2012 et RT Existant 2ème édition Règlementation thermique et efficacité énergétique par Dimitri Molle et Pierre-Manuel Patry. Eyrolles, 214 p.,12€.
L’entrée en vigueur de la RT 2012 en janvier dernier justifiait amplement la mise à jour de cet ouvrage qui fait le point sur « les exigences, les contrôles, les étapes clefs à respecter, les conséquences concrètes » de ce texte. Il est aussi difficile pour un futur propriétaire, un architecte, un promoteur, un artisan, un constructeur, un syndic d’être au fait des enjeux de la gestion énergétique appliquée et, pour les professionnels, de s’adapter à l’évolution de leur métier. Cette deuxième édition, actualisée et augmentée, veut apporter au lecteur des clés pour réussir un projet de construction neuve selon les exigences de la RT 2012 ou une rénovation énergétique selon les critères a minima de la RT Existant, en copropriété ou en maison individuelle. Cette deuxième partie permet de conseiller les particuliers qui souhaitent améliorer l’efficacité énergétique de leur habitation. Des pistes de travail prioritaires sont indiquées en fonction de l’objectif recherché (rentabilité, économie d’énergie, confort thermique, etc.) et un mode d’emploi détaillé permet d’avancer dans les économies d’énergie et la mise aux normes des maisons conformément aux nouvelles exigences thermiques. Les deux auteurs, Dimitri Molle et Pierre-Manuel Patry, sont diplômés de l’École Centrale et fondateurs de Sénova, un bureau d’étude thermique et organisme de formation spécialisé.
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Sondes NanoSense
Profil’Box de Pro’Fil
Déjà connue pour ses appareils dédiés aux bâtiments intelligents, la société NanoSense propose deux sondes qui peuvent jouer un rôle dans la gestion de la qualité de l’air et le pilotage des ventilations mécaniques centralisées (VMC). La sonde P 4000 utilise la diffraction laser pour compter, évaluer et classifier les particules volant dans l’air en particules grossières, fines et très fines, les plus dangeures pour la santé. La sonde E4000 analyse quant à elle la teneur en CO2, en composés organiques volatiles (COV), et mesure le degré d’humidité et la température ambiantes. La première se comporte comme une annexe de la seconde à laquelle elle se raccorde en RS485 Modbus. La sonde E4000 est composée de capteurs alimentés par pile d’une durée de vie de 10 ans et peut intégrer différents modules domotiques, KNX, LON et IP PoE. Doté d’un module EnOcean, elle se comporte comme une passerelle répondant à ce standard et pouvant communiquer avec des interrupteurs pour éclairage, volets, stores, des sondes de présence et de luminosité, de contacts portes et fenêtres, un thermostat et toutes sortes de commandes et d’actionneurs. www.nano-sense.com
Créée en 1998, Pro’Fil est d’abord connue comme fabricant de pieuvres électriques pour les maisons individuelles et l’habitat collectif. Elle a innové il y a trois ans avec la Pro’Fil Box, une armoire technique « plug & play » rassemblant tous les branchements et raccordements des réseaux électriques, hydrauliques, thermiques et de ventilation de la maison. Cette cellule technique modulaire, assemblée sur mesure en atelier, intègre tous les organes nécessaires à l’habitat : connexions électriques, réseaux téléphonique et haut débit, ventilation mécanisée, réseau d’eau froide et production d’eau chaude sanitaire. Profil a même lancé il y a peu la version Profil’Aqua qui profite de la proximité des salles de bain, cuisine et WC dans les appartements récents pour centraliser les départs et alimentations des « pièces humides ». Associée à une pieuvre électrique, la Profil’Box est très intéressante pour câbler l’habitat en Ethernet, en fil pilote ou autre solution propice à la création d’une maison connectée s’appuyant ainsi sur le voisinage de l’armoire de communication avec le tableau électrique. Installer d’une Profil’Box peut faire gagner plusieurs semaines sur un chantier sur le temps imparti à la coordination des intervenants de second oeuvre. Pro’Fil travaille actuellement à promouvoir son concept dans le résidentiel collectif. www.pro-fil.com/produits/profilbox/ PHP
Ci-dessous, schéma de la Profil’Box mettant en évidence ses principaux organes et ses divers branchements.
ACTUS
SALON
n SALON DES SÉNIORS
La connectivité au rendez-vous
Le Salon des seniors, qui s’est déroulé en avril à Paris, a été l’occasion pour plusieurs exposants de montrer les derniers produits et évolutions techniques permettant à nos aînés de conserver le plus d’autonomie possible à domicile.
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es outils communicants adaptés aux personnes âgées se multiplient sur le marché : propositions d’assistance adossées à des centres d’appels spécialisés, systèmes domotiques connectés à la sphère familiale, ordinateurs, tablettes ou smartphones à ergonomie et applications adaptées. Rien d’étonnant puisque beaucoup d’acteurs industriels et de prestataires de services ont pris conscience de l’importance de la « silver economy ». Un syndicat national des technologies et services pour l’autonomie (ASIPAG), comptant une vingtaine de sociétés, a déjà été créé en février et l’association Sol’iage ouvrira bientôt à Ivry-sur-Seine une «Silver Valley», un réseau de « start-up » pour faire avancer les projets. Déjà aussi, de nombreux systèmes d’assistance connectés sont déployés avec le soutien de collectivités publiques, comme les conseils généraux notamment, et l’appui technique des professionnels installateurs. Au Salon des seniors, on a pu ainsi voir quelques produits et services destinés aux seniors déjà disponibles.
Boîtier Li1 d’Ubiquiet
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Le boîtier Li1 (prononcer lien) d’Ubiquiet est un système d’assistance qui fonctionne à l’aide de cartes intelligentes (un symbole ou un portrait présenté à un capteur déclenche une action) et détecte les comportements anormaux (chute, absence de mouvement comme l’ouverture du réfrigérateur, immobilité prolongée...) avant d’envoyer des alertes préprogrammées. Le boîtier sert aussi à téléphoner, à recevoir des SMS restitués par voix de synthèse, à écouter la radio, à gérer un agenda (par l’utilisateur ou un proche), à bénéficier d’une « conciergerie » (appel de taxi, recherche d’adresse...). Li1 facilite aussi le suivi médical et sert de cahier de liaison interactif pour la famille et les aidants médicaux. www.ubiquiet.com
Téléassistance Tavie
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La téléassistance Tavie pour seniors actifs ou fragilisés propose un éventail de solutions technologiques : bracelet détecteur de malaise, boîte à clés, bracelet Alzheimer
et le Tavie GPS, une montre et porte-clés d’alerte avec géolocalisation du porteur. Tavie est également le premier centre d’appel à proposer la solution True-Kare de Vittaly, le téléphone mobile pour seniors doublé d’un service d’assistance et de gestion à distance par les proches et les aidants de l’utilisateur. Il intègre pour la première fois l’offre de solutions d’un centre d’appel Tavie Téléassistance. www.tavie.fr
PC Ordimemo de DSCom
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L’Ordimemo de DSCom est un PC adapté aux aînés n’ayant jamais pratiqué l’informatique, qui associe des fonctions de communication, de messagerie, d’aide à domicile, d’information, de loisirs, et d’accès internet. Paramétrable à distance, il rappelle les tâches quotidiennes, les prises de médicaments, enregistre les horaires de l’aide à domicile avec transmission au prestataire en fin de mois. www.ordimemo.com
Tablette Tooti Family de Tikeasy
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Tooti Family de Tikeasy est une tablette numérique pour seniors rétifs à l’informatique, un outil simple d’échange avec la famille et de distraction qui s’appuie sur un portail web sécurisé à ergonomie adaptée, avec sauvegarde automatisée, protection des données au sein du réseau familial, filtrage des messages exogènes. www.tootifamily.com/
SmartConnect de Kapsys
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Smartconnect de Kapsys est le premier Smartphone à écran tactile et clavier pour les seniors sensibles aux produits technologiques et souhaitant un outil adapté aux tendances actuelles de communication, mais facile d’accès. Ses menus simplifiés sont dotés de grandes icônes et d’une assistance vocale et reconnaissance de la parole si besoin. Un mode d’assistance via Internet permet à une personne extérieure autorisée de prendre les commandes à distance. L’appareil est pourvu d’un bouton d’appel d’urgence et d’envoi automatique de l’adresse courante. www.kapsys.com
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REPORTAGE n DISTRIBUTION
EAVS : spécialiste de « la solution audiovisuelle globale » Sa formation de juriste ne prédestinait sûrement pas Christophe Botteri, le bouillonnant Pdg du Groupe EAVS, à devenir un distributeur de produits audiovisuels. Pourtant, depuis dix ans, son entreprise connaît une croissance continue, même dans la conjoncture économique actuelle. Que se cachet-il donc derrière les quatre lettres E.A.V.S. ?
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réée avec un associé en 2003 par Christophe Botteri, l’entreprise EAVS (Equipement AudioVisuel et Systèmes) connaît depuis l’origine un développement continu, construit sur son développement propre, des opérations de croissance externe et une introduction sur le marché libre d’Euronext à Paris, en 2007 : une stratégie conduite pas à pas et avec méthode, qui a permis d’agréger un pôle de compétences cohérent et surtout d’en assurer le financement. Le Groupe EAVS est spécialisé dans la distribution d’équipements audiovisuels et propose aujourd’hui un catalogue de plus de 8 000 références qui se concentrent sur quatre marchés principaux : le secteur du Broadcast c’est-à-dire la production, post-production pour la télévision, le secteur institutionnel ou Corporate (la muséographie, l’audio-video conférence et le Digital Signage), la vidéosurveillance pour la sécurité et l’électronique résidentielle (audiovisuel – multimédia et domotique). Parmi les marques distribuées, en exclusivité pour certaines, on note la présence de Gefen, Lightware, Edbak, URC ou encore Polk. L’entreprise a non seulement parfaitement anticipé la convergence numérique - et son corollaire, la convergence des métiers - mais en plus elle accompagne et assiste son réseau dans #
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3 1 - Christophe Botteri, Pdg du Groupe EAVS 2 - Logo du Groupe EAVS 3 - EAVS reçoit régulièrement ses partenaires. Ici l’équipe de l’allemand Element One (spécialiste en écrans motorisés). 4 - Vue d’une partie des stocks de Bonneuil-sur-Marne (94)
cette mutation indispensable. EAVS recense dans son portefeuille clients aussi bien des intégrateurs A/V, que des revendeurs, des domoticiens, des électriciens courant faible, etc., autant de métiers autrefois cloisonnés entre lesquels de nombreuses passerelles existent aujourd’hui.
Veille technologique et marketing La situation enviable d’EAVS n’est pas due au hasard. Les obsessions permanentes de Christophe Botteri sont l’anticipation du marché, l’évolution des produits et des technologies et la parfaite connaissance du métier de ses clients. Pour lui, il est indispensable de comprendre et de bien appréhender la manière dont ses partenaires abordent le marché et donc de ne pas enfermer EAVS dans des technologies figées qui pourraient rapidement se retrouver sans avenir. « On
passe notre temps à voyager et à faire de la veille technologique avec le souci permanent d’anticiper. Nous devons être en permanence dans le coup et proches du client final » répète Christophe Botteri. La réussite de l’entreprise doit aussi beaucoup à une dynamique marketing qui a peu cours dans les PME, un effort digne des plus grands groupes, mené de mains de maître par une équipe à la fois jeune et expérimentée. Qui ne connaît pas le site www.eavs-groupe.fr ? ou le blog qui lui est associé ? C’est une source d’information quotidienne dont l’influence déborde largement la sphère de l’entreprise et de ses clients, c’est un véritable « échos » système.
Au plus près du client final L’entreprise a aussi construit son succès sur un contact très fort avec ses clients. Pour assurer ce relationnel indispensable, EAVS
REPORTAGE ment on prend la peine de l’interroger ! ». Ce contact direct avec les donneurs d’ordres et les prescripteurs se traduit également par la participation d’EAVS à un certain nombre d’évènements, comme le Salon des Maires de France par exemple. L’entreprise EAVS investit énormément dans la formation de ses clients installateurs/intégrateurs. « Pour nous, c’est extrêmement important, affirme Christophe Botteri, car c’est à la fois l’expression concrète de notre valeur ajoutée, de notre crédibilité, et finalement de notre image de marque ». Cette démarche volontariste a permis de construire et de conforter un excellent niveau de notoriété observé auprès des intégrateurs de toutes spécialités. Ainsi, lors du dernier séminaire en date, il était question de mieux appréhender les signaux numériques, le matriçage, la gestion des extensions, les routeurs (switch) et les diviseurs (splitter)... avec le concours des techniciens de la société Lightware. Une occasion idéale pour les professionnels présents de mieux maîtriser le DVI, l’EDID, le HDCP, le DisplayPort, la 3D... et éviter l’écran noir !
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L’évolution du marché de la domotique
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a engagé il y a trois mois un collaborateur dont la mission exclusive consiste à visiter des entreprises comme Airbus Industries, l’Opéra de Nice, la SNCF, les aéroports, etc. Objectif ? Comprendre, très en amont, les besoins audiovisuels de ces donneurs d’ordre ; détecter la demande naissante en matière d’affichage dynamique, d’automatisme, etc. puis orienter la réflexion vers les produits nouveaux, les technologies prometteuses, donner envie pour que, dans une prochaine discussion, les idées instillées précédemment soient prises en compte. Et cette démarche en amont paie : lorsque l’intégrateur est sollicité pour réaliser une installation, la prescription des produits est quasiment déjà faite par rapport au besoin exprimé, ce qui garantit presque qu’ils seront « bien installés ». En apportant des affaires à ses intégrateurs, EAVS espère évidemment les fidéliser et éviter un écueil majeur : lorsque l’intégrateur traite directement un marché, le distributeur n’a plus beaucoup de latitude pour négocier les prix puisque la solution est déjà définie.
Un exceptionnel effort de formation L’action commerciale en amont apporte une quantité d’informations « terrain » qui remonte vers le service commercial et permet d’orienter la vente. Pour le Pdg d’EAVS, « Il n’y a rien de plus frustrant pour un distributeur que d’arriver à la fin du processus commercial, uniquement pour donner un prix si seule-
5 - Intégration corporate vidéo et display 6 - Intégration en résidentiel : salle Home Cinema
Pour autant, le développement d’EAVS n’a pas été qu’un long fleuve tranquille. Le marché de la domotique en est un bon exemple. S’il a peiné à se développer en France c’est « principalement du fait de l’autisme de certains hyper-spécialistes, qui ont privilégié le marché résidentiel très haut de gamme et ne se sont jamais ouverts à la clientèle des classes moyennes », déplore Christophe Botteri. « La situation est totalement différente aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne ou encore en Allemagne. N’importe quel cadre moyen américain dispose d’une centrale de contrôle chez lui, un peu de hauts-parleurs dans les murs, un peu de contrôle de climatisation. »
Les grandes étapes du Groupe EAVS n 2003 Création de la société EAVS (Equipements Audiovisuels et Systèmes) par Christophe Botteri et Charles Thevenou. n 2005 Acquisition de la société Orsane (Lyon). n 2007 Ouverture d’une agence à Cannes à la suite de l’acquisition de la société Booster Corp (distribution de matériel audiovisuel résidentiel haut de gamme et de domotique ; France). n 2007 Transformation juridique en Société Anonyme à Conseil d’Administration. Introduction en Bourse sur le Marché Libre d’Euronext Paris. n 2008 Rachat et Absorption de la société MAGELLAN (Distributeur d’écrans). n 2010 Création d’une filiale au Vietnam. n 2011 Rachat majoritaire de la société X-WAY en Belgique et Transformation de la structure en EAVS Bénélux. n 2012 Rachat Majoritaire de la société X-Ellence à Dubai et Transformation de la structure en EAVS Middle East.
EAVS est membre du Cedia et du S2ICF CHIFFRES CLES CA 2012 consolidé : 5 Millions d’euros Effectif global : 30
Heureusement les lignes bougent, se réjouit le Pdg d’EAVS, grâce notamment au S2ICF (Syndicat des intégrateurs installateurs courant faible), à ”l’ouverture” récente du Cedia mais aussi à l’arrivée d’acteurs de poids, comme le groupe Legrand dont la puissance va accélérer le développement de la domotique en France et « lui donner la place qu’elle mérite ».
Pourquoi l’international ? Le marché de l’audiovisuel professionnel reste dynamique et intéresse les très gros acteurs. L’intérêt de géants comme Tech Data en France, Kontech en Allemagne ou encore Midwich en Grande-Bretagne, indique bien que le modèle de distribution de ce type de matériel se rapproche de plus en plus de celui de l’informatique. « On sent les choses venir... On ne pourra plus, dans un proche avenir, faire de la distribution d’équipements audiovisuels professionnels en restant purement national. Il faut avoir une taille critique pour lutter contre ces énormes structures et si l’on n’est pas suffisamment internationalisé, on sera trop faible vis-à-vis des fabricants qui n’auront plus beaucoup d’intérêt à travailler avec des distributeurs strictement hexagonaux. J’ai fait ce constat depuis longtemps, c’est pourquoi j’ai voulu ouvrir immédiatement la distribution au-delà de nos frontières pour élargir nos marchés ».
De Bonneuil-sur-Marne à l’Asie du Sud-Est L’ouverture de filiales à l’étranger s’est faite au gré de rencontres et d’opportunités. En Belgique, c’est un distributeur qui se retrouvait un peu seul face à l’adversité qui a rejoint EAVS. « Nous avions les mêmes objectifs, la même problématique, les mêmes solutions, c’est une démarche qui a un vrai sens ». L’attrait pour Dubaï est directement lié à un marché de gros projets qui n’existent plus en France. Au Vietnam, la motivation, c’est un territoire quasiment vierge de 80 millions de personnes, dont le marché va exploser dans les prochaines années. Dans ce pays, c’est l’intégrateur qui achète un peu partout dans le monde et qui en profite pour faire un peu de sousdistribution. Ce modèle ne fonctionne plus et EAVS met en place une vraie distribution avec du stock et de la formation : la véritable valeur ajoutée du Groupe. « L’idée est d’avoir une présence internationale certaine et de structurer notre offre. Les produits que nous distribuons sont très souvent les mêmes partout, ce qui nous permet d’avoir un volume d’achat plus important, c’est un vrai levier de négociation avec les fabricants ». Comme avec Gefen qu’EAVS distribue en Belgique et au Vietnam, avec des possibilités de commercialisation à Dubaï. Patrice de GOY n°2 - JUIN - JUILLET 2013 #
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entretien
Propos recueillis par Pierre Lagrange
JENS HEITHECKER Directeur Exécutif de l’IFA de Berlin
« Nous ne séparons plus l’équipement de la maison de l’électronique grand public » Initialement salon de la radio, l’IFA s’est au fil des années élargi à tous les segments du marché de l’électronique grand public. Prochaine étape ? La maison connectée. Habitat & Technologies : L’an passé, l’IFA donnait plus de place à l’équipement de la maison. Qu’en sera-t-il pour l’édition 2013 ? Jens Heithecker : Nous suivons évidemment les tendances du marché, et nous ne séparons plus l’équipement de la maison de l’électronique grand public. Aujourd’hui, les deux secteurs se rapprochent, et la prochaine étape, ce sera la maison connectée, avec deux modes différenciés. Le premier concerne les médias connectés (musique, photo, vidéo, smart TV) déjà présents dans la maison puisque nécessitant pratiquement plus d’installation (WiFi, DLNA). L’autre connectivité suppose un travail d’installation pour lequel un revendeur n’est pas suffisant. Cela concerne en premier lieu le domaine de la sécurité, mais cela s’élargit maintenant à la réduction de la consommation énergétique, voire au Smart Grid, et plus loin à la télémaintenance. Mais les marchés de la protection et de la maîtrise énergétique convergent déjà inéluctablement. H&T : L’existence de nombreux standards propriétaires n’est-elle pas un frein à la convergence ? J.H. : Par le passé, il y avait autant de solutions propriétaires que de fabricants, avec pour certains une véritable volonté de protectionnisme de leur marque. Cela doit impérativement changer pour sortir des marchés de niche où sont encore confinés les appareils connectés , cela est nécessaire pour qu’ils soient mieux acceptés des consommateurs. Tous ces appareils, de l’électroménager à la smart TV, intègrent déjà des composants per#
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sont présentes et bien maîtrisées - mais d’expliquer au consommateur pourquoi il doit acheter ces appareils connectés, et surtout quels bénéfices il va en tirer.
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enio is Dir i bio ltant marketing, p0u0), puis du ProjetfoSrmation n Min onsu de l’In te (20 c ra étence st D’abord ement Corpo e Comp Heithecker e d p e p tr lo n e s C n u e D é ve d J t ), (2001) e ication (2003 l’IFA. de l’IFA un utif de Comm la e ur E xéc te et d c e ir ’hui D aujourd
mettant de la connectivité intelligente ; il faut maintenant les faire communiquer entre eux et cela ne se fera qu’étape par étape. Pour réussir, il faut que les équipements soient basés sur des systèmes ouverts, que revendeurs et installateurs connaissent à fond les produits pour pouvoir les présenter au consommateur dans les meilleures conditions en mettant en avant le bénéfice qu’ils peuvent en tirer. H&T : Le positionnement de l’IFA va-t-il évoluer pour accompagner cette convergence ? J.H. : Jusqu’alors, nous avions, d’un côté, les salons sur l’équipement de la maison, et de l’autre, ceux sur la connectivité puis la maison connectée. Tous les équipements concernés se trouvant désormais dans la même place de marché, l’IFA est le lieu parfait pour les faire converger. Le défi d’aujourd’hui n’est donc plus la prouesse technique - les technologies
La Smartconnectivité suppose un travail d’installation pour lequel un revendeur n’est pas suffisant.
H&T : Quel est pour vous le réel potentiel des futurs équipements connectés ? J.H. : Deux facteurs primordiaux séduiront le consommateur : la maintenance et la réduction de la consommation d’énergie. Pourquoi acheter un équipement domestique qui se connecte à Internet ? Avant tout pour ce qu’il sait faire, mais si, en plus, il sait se connecter pour avertir son fabricant d’une défaillance à venir ou d’une pièce usée, le risque de panne est considérablement réduit. Pour ce qui concerne la consommation énergétique, le potentiel est plus important encore : les appareils domestiques connectés pourront s’intégrer dans le Smart Grid, s’arrêter pendant quelques minutes durant un pic de demande avant de redémarrer. Le consommateur devient plus éco-responsable en évitant le démarrage des centrales d’appoint – très onéreuses et polluantes – et gère mieux sa consommation électrique en programmant ses appareils pour un fonctionnement de nuit ou en bénéficiant de la modularité des tarifs de l’électricité. H&T : Ces problématiques amènentelles de nombreux nouveaux acteurs à l’IFA 2013 ? J.H. : Nous allons en effet dans ce sens, avec de plus en plus de sociétés qui s’adressaient directement aux professionnels et s’orientent maintenant vers le grand public, que ce soient des fabricants ou des sociétés de service. Notre principal problème est de leur proposer suffisamment d’espace d’exposition. L’an passé, 75,5% des 240 200 visiteurs étaient des professionnels. Notre priorité est de refléter tous les changements et les évolutions du marché et nous devons pour cela nous projeter dans le futur, qui sera évidemment connecté. n
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Dossier
AFFICHAGE DYNAMIQUE SOMMAIRE
P. 20 ‑ LES TENDANCES DU MARCHÉ Un marché qui prospère
P. 22 ‑ LES ORIENTATIONS TECHNOLOGIQUES Des évolutions incessantes
P. 24 ‑ LES ACTEURS Une grande diversité d'intervenants
P. 27 ‑ PAROLES D'EXPERT Yves Clisson, Pdg de Télélogos
Dossier réalisé par Philippe Pélaprat
R E I Affichage Dynamique S S O D
Pour constituer son réseau de 5000 écrans fournis par Sony. La Poste aurait investi 10 millions d’euros.
Ecrans numériques : un marché qui prospère ! Les écrans plats ont colonisé les espaces publics bien avant les salons ou les chambres des particuliers. Présents dans les boutiques, les supermarchés, les halls d’accueil d’entreprises, de mairies, d’écoles ou de gares, ils informent, animent ou font de la publicité. Encore un marché d’installation qui se situe à la confluence des métiers de l’audiovisuel, de l’informatique et des courants faibles.
L’
affichage dynamique (« digital signage » chez les anglo-saxons) désigne l’usage des écrans plats, ou des vidéoprojecteurs parfois, comme support d’information ou de communication. Les dalles LCD (ou les panneaux LED pour les dispositifs de grande dimension) animent désormais les halls d’accueil des entreprises ou des services publics, racolent le chaland dans les galeries marchandes ou au-dessus des lignes de caisses des hypermarchés, diffusent des messages sous les verrières des gares ou dans les couloirs de métro. De moins en moins coûteux en fonctionnement (énergie, édition de contenus) et en maintenance, il est aussi source de revenus s’il diffuse des messages à vocation publicitaire. Techniquement, il couvre un spectre très large allant du système mono-poste, n’affichant que du texte, au véritable réseau #
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d’écrans connectés diffusant de la vidéo. Tout cela implique une grande diversité d’acteurs économiques, allant des éditeurs de contenus aux installateurs d’équipements, tout ce monde intervenant sur un marché relativement verticalisé.
n Les composants de l’affichage dynamique ? L’écran n’est que la partie visible de l’affichage dynamique. Derrière se cache généralement un boîtier player ou un mini-PC servant de serveur local. En amont du réseau, on trouve un système d’édition des contenus et un serveur central. Principe de fonctionnement : les contenus créés sous forme de fichiers informatiques sont téléchargés sur les serveurs locaux ou les players accompagnés d’un « conducteur » qui ordonne la grille
de diffusion. Celle-ci peut être cyclique et enchaîner images fixes ou séquences animées selon un ordre récurrent ou aléatoire, ou alors plus compliquée avec des horaires de passage et d’ordonnancement de fichiers modulables pour donner l’illusion d’une grande variété de contenus. Ce modèle technique est en train de changer du fait de plusieurs variables : comme les téléviseurs connectés, les écrans d’affichage embarquent de l’intelligence et de la capacité de stockage qui annoncent la suppression probable des serveurs et players intermédiaires ; les réseaux de distribution évoluent avec la généralisation de l’ADSL ou du satellite pour les déploiements à grande échelle, mais une simple clé USB peut aussi faire l’affaire ; enfin, la création de contenus se base de plus en plus sur les standards du web – dont HTML 5 – ce qui induit une mutualisation des coûts avec l’univers du Net et la téléphonie mobile. Finalement, les budgets nécessaires sont très variables et surtout fonction de l’ampleur du projet. Un seul grand écran avec des contenus tournant en boucle, renouvelés périodiquement, coûtera quelques milliers d’euros alors qu’un déploiement d’envergure, infogéré par toute une équipe, dépassera sûrement plusieurs centaines de milliers d’euros.
n Un marché en forte croissance
L’écran n’est que la partie visible de l’affichage dynamique.
Selon une étude prospective du cabinet ABI Research qui date déjà de mai 2011, le marché mondial des équipements et logiciels pour l’affichage dynamique, qui a généré un chiffre d’affaires de 1,3 milliard de dollars en 2010, pourrait plus que tripler en six ans et atteindre les 4,5 milliards en 2016. Ce bon en avant est provoqué par la multiplication des installations d’affichage, estimée à 17,3 millions d’unités en 2011 (+ 5 millions d’unités sur un an). Selon ces experts, la croissance est portée aussi par la baisse des prix des matériels et par le rendement et la flexibilité du procédé dans son usage publicitaire (renouvellement rapide des contenus, ciblage des publics et des horaires). Philippe Pélaprat
DOSSIER n Les marchés cibles : tous les secteurs sont concernés L’arbre multimédia du français Cotep ou l’art de mêler information et publicité.
La publicité Support publicitaire pour des annonceurs, l’AD génère des revenus complémentaires. Dans certains commerces - les pharmacies par exemple - les écrans et la régie d’espace sont proposés par des opérateurs qui reversent une commission sur le chiffre d’affaires. Les lieux d’attente à audience captive sont très prisés des publicitaires comme à La Poste - 5000 écrans sonorisés fournis par Sony – qui reconnaît par ailleurs des croissances de vente de 15 à 30% sur ses propres produits. La publicité numérique devient aussi interactive : bons d’achat et réductions sont proposés en réponse à la lecture d’une carte de fidélité ou d’une étiquette active.
Promotion sur lieu de vente à l’Intermarché de Tourcoing
L’animation de vente L’AD sur lieu de vente est un fort levier d’action commerciale pour la mise en avant de produits et de linéaires dans des actions promotionnelles, des liquidations de stocks. Dans les magasins de bricolage, les écrans vidéo de démonstration sont remplacés par des dalles interactives diffusant des vidéos à la demande du vendeur ou du client.
CBS Outdoor déploie des écrans LCD sur les bouches de métro de New York.
Les lieux d’exposition Dans les musées et les expositions, l’AD balise la circulation, informe sur les oeuvres exposées, crée des expériences didactiques à partir d’interactions. Les entreprises Dans les lieux de restauration ou de détente, l’AD informe les salariés des succès commerciaux, des données pratiques, des évènements sociaux de la société. En atelier, l’AD accompagne le processus de production. A l’accueil,
Les services publics Toutes les entités publiques utilisent l’AD pour assister et fluidifier les démarches administratives. En extérieur, les écrans donnent des informations pratiques (médecins et pharmacie de garde, activités sportives et culturelles) globalement ou par quartier. Incitation à l’interaction sur un écran sous Media4Play de Télélogos.
la personnalisation des messages de bienvenue conditionne positivement les visiteurs. Dispositif d’affichage numérique original dans les nouvelles boutiques de la SNCF.
L’information voyageur Dans les gares et les aéroports, l’information diffusée ou sollicitée par interaction diminue l’angoisse des clients et le stress des agents. L’utilisation d’écrans devant des files d’attente régule les flux et déclenche, via un décompte par caméra IP, l’arrivée de renforts aux guichets. Dans l’hôtellerie, l’AD oriente les clients dans l’établissement et son environnement. La restauration En restauration rapide, l’AD aide la clientèle à composer ses menus, contribue au traitement rapide des commandes en fluidifiant le trafic devant chaque poste de service. L’AD oriente aussi la demande vers les mets disponibles dont la liste est mise à jour localement. n°2 - JUIN - JUILLET 2013 #
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R E I Affichage Dynamique S S O D Technologie Des évolutions incessantes L’affichage dynamique n’échappe pas à la règle de l’évolution permanente qui fait avancer l’électronique jour après jour, avec Internet comme chef d’orchestre. Les écrans, de plus en plus fins, sont aussi de plus en plus grands, ce qui n’empêche pas l’aspect fonctionnel de laisser un peu de place à des mises en place plus décoratives.
dialogue étant initié par la lecture d’un code 2D, par détection d’une puce radio NFC ou RFID et déclenchant en réponse l’envoi d’un bon d’achat, d’un code de réduction, etc.
n La transparence Les dernières technologies LCD permettent la réalisation de dalles transparentes sur lesquelles peuvent s’afficher textes et images. Grâce à ce principe, on peut réaliser un affichage en premier plan dans une vitrine ou un meuble d’une certaine profondeur. LG propose des distributeurs de boisson fermés par une porte-écran transparente sur laquelle s’affichent des infographies scénarisées superposées aux canettes et bouteilles rangées au fond de l’armoire réfrigérante. Une « couche tactile » peut rendre la machine interactive. Samsung a développé des vitrines dont la vitre met en scène une infographie en rapport avec le produit présenté.
n L’affichage extérieur n La haute résolution Les premiers écrans Ultra HD de grande taille ont fait leur apparition lors des dernières éditions de l’ISE à Amsterdam et DSE (Digital Signage Expo) à Las Vegas et l’on devrait bientôt en voir en exploitation. La production d’images en 4K est déjà courante et la distribution des contenus ne dépend qu’indirectement des capacités de transmission des réseaux de distribution. Les écrans de grande taille (plus de 2 m de diagonale) demeurent encore chers et sont concurrencés par la vidéoprojection en affichage intérieur, mais les petites dalles Ultra HD à bord fin permettent d’assembler de belles surfaces pour mettre en valeur des images d’un grand réalisme.
n La taille des écrans Dalles LCD, caissons de rétroprojection, panneaux LED et projecteurs de grande puissance repoussent les limites physiques de l’affichage dynamique en particulier dans les environnements extérieurs clos (stades, espaces évènementiels). La mise #
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en place de tels dispositifs en visibilité de la circulation automobile est limitée par une réglementation d’ailleurs en cours de révision.
L’affichage dynamique était à l’honneur lors de l’ISE 2013. Ici, le stand Samsung.
n L’affichage stéréoscopique L’affichage en 3D sans lunettes demeure une application de niche sur laquelle interviennent quelques rares fabricants d’écrans comme Philips ou Planar.
n L’interaction L’interaction par contact sur écran tactile devient commune sur les bornes, les totems et autres tableaux dont les contenus affichés induisent un dialogue entre les utilisateurs et une arborescence d’information. La prochaine étape devrait être l’interprétation de gestes, d’expressions du visage ou de postures du corps qui induiront de nouvelles pratiques dites de « gamification » du dialogue écran utilisateur. Rentrent également dans cette catégorie, les interactions par dialogue numérique entre l’écran d’affichage et des terminaux portables de type smartphone ou tablette, le
Dalles LCD, caissons de rétroprojection, panneaux LED et projecteurs de grande puissance repoussent les limites physiques de la taille des écrans.
L’installation en extérieur d’écrans LCD pose un certain nombre de problèmes en termes de protection contre l’eau, la chaleur, la poussière ou encore les actes de vandalisme. Il faut également une luminosité et un contraste suffisants pour que l’image affichée se démarque réellement dans un environnement très lumineux. Dans ce domaine, les panneaux LED se révèlent souvent très performants malgré une résolution que l’on peut juger insuffisante. Les panneaux LED composant les grandes surfaces sont généralement nativement conçus pour bien supporter l’exposition aux conditions extérieures.
n Le multisupport Toute surface ou presque peut devenir panneau d’affichage grâce à la vidéoprojection, mais cette possibilité est surtout utilisée pour l’évènementiel. Les assemblages d’écrans plats ou les panneaux LED souples s’inscrivent de plus en plus souvent dans des décors ou des réalisations architecturales pour réaliser des espaces communicants. n
DOSSIER
Les écrans LCD transparents animent vitrines et portes vitrées de distributeurs de boissons.
L’affichage extérieur sur panneau LED s’accommode d’une forte luminosité ambiante. Panneaux de trois dalles Ultra HD LG au salon ISE d’Amsterdam.
Assemblage de Microtiles Christie dans le hall d’accueil du San Francisco Public Utilities Commission.
Ecran 3D Alioscopy incrusté dans un panneau publicitaire du métro de Hong Kong.
Panneaux et bornes tactiles, reconnaissance de code 2D ou de puce NFC, permettent d’instituer le dialogue entre utilisateur et système d’information.
n°2 - mai 2013 #
23 #
R E I Affichage Dynamique S S O D Les acteurs Une grande diversité d’intervenants Le marché de l’affichage dynamique est ouvert à de nombreux acteurs : fabricants d’écrans et d’équipements électroniques, intégrateurs de systèmes, éditeurs de logiciels d’exploitation, fournisseurs de contenus. Christie
Christie
Ce spécialiste de la vidéoprojection est aussi présent sur le marché de l’affichage dynamique avec plusieurs lignes de produits : des dalles LCD 55 pouces classiques (FHD551-W notamment pour affichage extérieur), des projecteurs et des caissons de rétro-projection à un ou trois imageurs DLP de Texas Instruments. Dans ce dernier registre, la gamme de caissons MicroTiles permet d’agencer des surfaces de géométries très diverses. n Contact :
Serge Garnero serge.garnero@fra.mee.com
LG
sales-france@christiedigital.com
LG
Le coréen propose des écrans IPS, des Smart Mirors et des dalles transparentes et multi-touch jusqu’à 84’’. A l’ISE 2013, LG avait aussi construit un mur 3D constitué de 49 dalles 55WV70MD à bord fin. L’écran WX50MF IPS, très lumineux (2000 nits) est conçu pour un affichage extérieur plein jour et embarque un système d’économie d’énergie qui règle l’éclairage arrière en fonction de la luminosité ambiante. L’écran transparent 47TS50MF équipe les portes de distributeurs de soda ou de confiserie pour mettre en scène les produits et inciter à la vente. Les écrans de format 21:9 modèle 29WR30 permettent de composer des bannières virtuelles. n Contact :
NEC
Mitsubishi
NEC
Panasonic
Mitsubishi
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24 # JUIN - JUILLET 2013 - n°2
Déclinée dans de multiples modèles et tailles d’écran, la gamme MultiSync de NEC est utilisée dans un grand nombre d’applications dont l’affichage dynamique. Au dernier salon ISE 2013, NEC mettait surtout en avant sa solution Vukunet qui transforme n’importe quel écran connecté à Internet en une surface publicitaire. Plate-forme d’édition de contenus publicitaires en mode SaaS (Software as a Service) disponible sur le Cloud, Vukunet fonctionne comme un système de gestion de contenus (CMS, content management system) totalement agnostique, avec des écrans connectés de toutes origines. n Contact : João Moreira joao.moreira@emea.nec.com
Guy Cohen guy.cohen@lge.com
Les moniteurs LCD LED de la marque (MDT423S, MDT471S, MDT552S, MDT701S) sont dotés
d’une dalle matte et d’un rétroéclairage homogène qui améliore la qualité d’image par un meilleur contraste, vivifie les couleurs vives et optimise la résolution. La luminosité est régulée par senseur automatiquement pour s’adapter à l’éclairage ambiant et maîtriser la consommation électrique. Les moniteurs Mitsubishi sont nativement compatibles Crestron Room View et AMX Device Discovery, ils sont pilotables à distance via le réseau local avec réglage simultané de plusieurs écrans. Ces moniteurs fonctionnent en mode portrait, paysage et même à plat. Ils possèdent un connecteur OPS pour recevoir un PC optionnel et une entrée 3G-SDI. n Contact :
Panasonic
A l’ISE 2013, le constructeur japonais a lancé son mur vidéo TH55LFV50, solution LCD LED sans bord pour la signalisation numérique permanente, la location et l’évè-
DOSSIER veur ou lecteur externe. En plus d’une dalle LED de 95 ‘’ (241 cm), Samsung aligne les gammes suivantes : ME**C grand format ultraplats et écologiques ; UE**C à bords fins ; UD**C à bords ultrafins et haute luminosité (700 nits), 8 Go de mémoire interne et gestion avancée des couleurs ; PE**C d’écrans ultrafins et ultralégers pour usages 24h/24. Tous ces moniteurs sont Plug & Play, acceptent les contenus fournis via USB, prennent en charge de nombreux formats vidéo dont WMV, MP4, H.264 et se pilotent à distance via le logiciel MagicInfo Premium S de Samsung. n Contact :
Philips Samsung
Luis Afonso luis.afonso@eu.panasonic.com
Philips (TP Vision)
Sébastien Fernet - s.fernet@samsung.com
A Amsterdam, la branche MMD Philips de TP Vision a présenté une originale table tactile interactive de 55’’ référencée BDT5535GS qui se transforme en kiosque et dont la surface recouvre une grille infrarouge à 32 points de contacts. La série de moniteurs VL LED se caractérise par des images aux couleurs saturées et des niveaux de luminosité et de contraste élevés. Le moniteur stéréoscopique BDL5535VS à rétro-éclairage LED est conçu pour un affichage 3D en mode portrait bénéficiant d’un angle de vision vertical et horizontal particulièrement ouvert. L’UPP! (Upgrade Public Signage Player) est une clé USB permettant de gérer les contenus stockés dans le Cloud grâce à une interface Androïd 4.0. n Contact : Vivien Cokelaer vivien.cokelaer@mmd-p.com
Samsung
L’offre du coréen s’appuie sur une nouvelle plate-forme « Samsung Smart Signage Platform » et un kit de développement logiciel (SDK) permettant à des partenaires de concevoir des applications optimisées. Dans les écrans, un processeur vidéo double coeur intégrant l’ensemble des codecs est associé à une capacité de stockage de 4 Go ou 8 Go et à un lecteur multimédia haute performance qui rend inutile tout boîtier ser-
Sony
L’offre affichage dynamique de ViewSonic se compose d’une famille d’écrans professionnels de tailles allant de 16’’ à 65’’, d’écrans LED HD à player intégré pouvant être associés en matrice de 5x5, de la série de dalles ePoster à positionnement vertical et player incorporé ainsi que de totems double face dotés d’écran verticaux de 55’’. n Contact :
Les écrans professionnels de la gamme Bravia B2B (génération W800) sont tous dotés d’un navigateur Web HTML5 pour créer des contenus sur PC avant de les transférer sur un serveur local, sur une clé USB ou dans le Cloud. La gestion de l’affichage s’effectue dans l’écran lui-même, sans recours à un logiciel particulier. HTML5 permet de gérer des vidéos, du texte, de l’audio, mais également des flux RSS. La distribution des éléments via réseau s’administre depuis un ou plusieurs sites. Les écrans professionnels Bravia reprennent des technologies développées pour les téléviseurs - réalisme des couleurs, fluidité des mouvements, connexion WiFi, navigation Internet – auxquelles s’ajoutent de nombreux connecteurs, un système de montage standard, et une option de contrôle RS232C. Les écrans, de 32” à 65”, sont dotés de fonctions d’économie d’énergie. La solution Ziris Canvas, basée sur des consoles PS3 équipée du processeur Cell (Sony, IBM, Toshiba), permet la réalisation d ‘affichages éclatés sur plusieurs écrans organisés de façon non conventionnelle. n Contact :
Dan LY dan.ly@viewsoniceurope.com
Thomas Issa thomas.issa@eu.sony.com
Sony
ViewSonic
ViewSonic
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(Suite page 26)
nementiel. L’offre d’affichage pour accueil, aéroports, showrooms et magasins s’est étoffée avec l’arrivée de grands écrans LCD TH70LF50 (70 ‘’) et TH80LF50 (80 ‘’), et de dalles LCD Full HD TH42LF5 (42 ‘’) et TH47LF5 (47 ‘’). La référence TH47LFX6 (47 ‘’) a une lisibilité exceptionnelle, même en plein soleil. Dans la série d’écrans interactifs figurent toujours les TH103PB1 (103’’), TH85PB1 (85 ‘’) et les récents TH65PB2 (65 ‘’) et TH50PB2 (50 ‘’) transformables en tableaux blancs. n Contact :
R E I Affichage Dynamique S S O D n Les intervenants «hors écran»
n 3 QUESTIONS A MICHEL BARONNIER PDG de TMM Communication, Michel Baronnier, est également vice-président de Digital Media Association France (DMAF).
n Quelle est votre perception du marché de l’affichage dynamique ? A DMAF, nous parlons plutôt de Digital Media, notion plus large que le Digital Signage puisqu’elle incorpore une dimension « communication avec le public » de plus en plus présente. Le marché a vraiment démarré en France depuis 5 ans et nous dénombrons environ 200 000 écrans, principalement dans l’univers du commerce qui l’utilise comme support publicitaire ou de promotion, mais aussi pour construire de nouvelles expériences de vente interactive.
Ecrans gérés sous Media4Display de Télélogos dans le parc d’attraction TerraBotanica à Angers
E
n dehors des fabricants d’écrans qui sont aussi parfois éditeurs de solutions d’édition, de distribution et d’affichage des contenus, le marché de l’affichage dynamique compte beaucoup d’autres intervenants dont :
n Des éditeurs de logiciels comme :
Télélogos : Media4Display, gestion à distance en temps réel de la distribution de contenus multimédias vers un réseau d’écrans. Kitdigital : plate forme vidéo d’édition et de diffusion sur serveur local ou en mode SaaS-Cloud pour « chaîne TV d’entreprise ». France Advert : SelfAdvert, solution d’auto-création sur modèles réutilisables avec diffusion sur écrans et sur le web. Cube Systèmes : Kwol, suite logicielle modulaire pour déploiement de réseaux de bornes en libre service, Néoscreen, suite de production de contenus, de distribution et de supervision/contrôle. SI Contact : Pads, solutions de création, de planification et de diffusion ; développements sur Medialon et Scala.
n Des intégrateurs systèmes comme :
Charvet Industries : mobilier Ledicavision, intégration dans mobilier urbain ou commercial. Myooh : intégration d’écran dans mobilier, déploiement, gestion. #
26 # JUIN - JUILLET 2013 - n°2
Telindus : plate-forme numérique de diffusion de contenus, conception et assistance au déploiement. Visualdis : étude préalable, recommandation, mise en œuvre, intégration & déploiement, support & maintenance. TMM Communication : études, assistance à maîtrise d’ouvrage, intégration, déploiement, exploitation. Merim Digital media : MerimMediabox, MerimMedia XXL, déploiement de réseau OneLan : opérateur de réseau d’affichage dynamique au travers de 300 partenaires agréés (monde).
n Des équipementiers spécialisés comme :
CUC : importation et distribution d’équipements IT et audiovisuels (diffuseurs vidéo, commutateurs, etc). ErardPro : pieds, supports et meubles pour écrans. Instore Solutions : bureau d’études et intégration dans mobilier commercial. Apia Solutions : intégration en mobilier point de vente. Sidev : grossiste en matériels et logiciels, solutions audiovisuelles dédiées aux professionnels (revendeurs, intégrateurs).
n Des créateurs de contenus comme :
Bluefox (mise en forme sur charte graphique d’informations, trafic, météo, etc...)
n La tendance est-elle à la PLV ou à la monétisation des réseaux en tant que vecteur publicitaire ? Le Digital Média est désormais reconnu comme un support publicitaire efficace, particulièrement souple et réactif. Cet usage est essentiellement répandu dans les transports (métro, aéroport) et dans des secteurs ciblés comme les pharmacies. Les choses devraient s’accélérer lorsque les grands “afficheurs traditionnels” déploieront leurs réseaux. n Qu’attendez-vous des discussions en cours avec les autorités gouvernementales à propos de l’affichage dynamique dans l’espace public ? Nous craignons évidemment une restriction des usages et une extension de la définition de l’espace public aux vitrines visibles de la rue. Les discussions n’ont pas vraiment commencé donc il est trop tôt pour s’alarmer. Nous préférons miser sur le développement : c’est le but du Club du Digital créé récemment par le DMAF à l’instigation de notre président Michel Martinez. Ce club d’affaires organise des rencontres ouvertes pour promouvoir les usages et les entreprises du digital media : les régies, les agences conseils, les agences de création de contenus et les fournisseurs d’équipements. PHP
Les écrans d’affichage digital nécessitent l’utilisation d’équipements comme des pieds, des supports ou encore des meubles d’écrans. Ici un support mural de chez Edbak.
n Des opérateurs intégrés comme :
Mirane : agence intégrée proposant une offre véritablement complète : mise en oeuvre et exploitation du réseau, expertise du contenu, régie publicitaire. n
Entretien
DOSSIER Propos recueillis par Philippe Pélaprat
Paroles d’expert : Yves Clisson Fondateur et Président directeur général de Télélogos
“L’affichage dynamique est accessible aux installateurs/intégrateurs de toute taille” Acteur important du marché de l’affichage dynamique, l’entreprise angevine Télélogos compte aujourd’hui 2.000 clients et 300.000 licences installées. Yves Clisson nous donne ici sa vision du marché. Habitat & Technologies : Comment définissez-vous l’affichage dynamique ? Yves Clisson : L’appellation française « affichage dynamique » ne me satisfait qu’à moitié. Le terme américain « digital signage » est à mon sens plus précis. Il désigne une affiche numérique qui peut être tantôt statique, tantôt dynamique, mais qui est de toute façon sur un écran électronique. Sans se quereller sur les mots, l’important est de comprendre que ce mode d’affichage numérique peut être du texte, de la photo, de la vidéo, de l’animation infographique ou un mélange de tout cela et que tous ces contenus peuvent être édités, transmis, modifiés, changés à distance et simultanément dans de multiples endroits. Mais pour Télélogos, l’affichage numérique, c’est surtout un système d’information temps réel à gestion centralisée, mais qui peut laisser beaucoup d’initiative au local. H&T : Le marché de l’affichage dynamique n’est pas uniforme. Comment l’appréhendez vous ? Y. C. : Nous identifions trois grands segments sur ce marché. Le secteur de la distribution, ou « retail » dans notre jargon, arrive en tête parce que le commerce est le premier utilisateur de l’affichage dynamique. Il se subdivise en trois : les hyper et supermarchés dans lesquels sont déployés les réseaux les plus importants sur lesquels sont diffusés des contenus majoritairement identiques, mais avec des ciblages
groupe laboratoire du ESEO quitte le r eu Pdg de ni le t gé es in Il , . Yves Clisson fonder Télélogos ll en 1982 pour Bu ll we ey on Cii-H is sa création. l’entreprise depu
n Mini
bio
horaires et des décrochages locaux. Nous rangeons aussi dans cette catégorie les magasins spécialisés (bricolage, jardinerie) qui déploient aussi des réseaux d’enseigne, mais dont les responsables veulent garder la main pour lancer, à l’initiative du vendeur ou du client, des séquences multimédias démonstratives pour tel ou tel produit. Le commerce de proximité est la troisième composante avec ses spécificités selon les métiers pratiqués. Le deuxième segment est celui des entreprises qui déploient des écrans dans les halls d’accueil, les cafétérias, et autres lieux de passage des salariés ou des clients pour faire de l’information d’établissement en même temps que de la communication « corporate ». Enfin, le dernier segment est représenté par les collectivités et établissements publics qui doivent accueillir, orienter et informer les citoyens et les usagers. Ces trois grands segments utilisent grosso modo les mêmes technologies, mais diffèrent bien évidemment par leurs contenus éditoriaux. H&T : Quels sont les acteurs déterminants de ce marché ? L’apparition de
“Le terme américain « digital signage » est à mon sens plus précis. Il désigne une affiche numérique qui peut être tantôt statique, tantôt dynamique.”
solutions intégrées chez les fabricants d’écran rebat-elle les cartes ? Y. C. : Pour moi, les acteurs du marché sont d’abord les fournisseurs de contenus qui portent la fonction du système : la communication. Viennent ensuite les fabricants de matériels qui proposent des équipements de plus en plus fiables et performants, puis les éditeurs de logiciels qui font le lien entre les précédents tout en apportant des applications à valeur ajoutée demandées par le client final. Les offres intégrées de certains constructeurs enferment les utilisateurs dans un système propriétaire. Un éditeur logiciel comme Télélogos, qui travaille toujours en étroit partenariat avec un intégrateurinstallateur, apporte plus de souplesse puisqu’il propose une solution généralement évolutive par extensions fonctionnelles, indépendante des écrans sélectionnés. H&T : Quel est le profil des installateurs/ intégrateurs avec qui vous travaillez ? Y. C. : Ce sont des entreprises qui viennent soit du secteur informatique, soit de l’audiovisuel professionnel. Elles jouent un rôle important car elles ont aussi la charge de la maintenance des réseaux. Sur les marchés locaux qui n’impliquent pas un déploiement régional ou national, les installateurs peuvent intervenir en direct, en associant à leur offre matérielle une suite logicielle (Content Management System et players) dont ils ont acquis la licence ou qu’ils proposent sous forme de service administré. C’est ce que nous faisons au travers de notre service CMS en mode Cloud ou SaaS, géré par nousmêmes, qui permet en particulier aux « petits » installateurs/intégrateurs d’intervenir sur des projets d’affichage dynamique de tailles modestes. La technologie permet ainsi de démocratiser la communication multimédia et de la rendre accessible à tout type d’entreprises ou d’entités publiques.n n°2 - JUIN - JUILLET 2013 #
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Actualité des produits et des solutions
La TNT HD en péril ? Quels scénarios ?
Satellite Zoom sur le LNB IP d’Inverto
Réception & distribution résidentielle et collective audio-vidéo, multiroom et Home Cinema
Les ventes de téléviseurs et autres appareils électroniques de loisirs (HiFi, DVD, Blu-ray...) n’en finissent pas de s’effondrer ! Selon le baromètre GfK Temax, la chute des ventes en valeur est de près de 12% en France au premier trimestre 2013. Il semble, cependant, que la France soit un peu «épargnée» par rapport à ses voisins... La chute atteint 14,4% en Grande-Bretagne, 15% en Italie, 16,9% en Espagne et même 19,3% en Allemagne pourtant habituel bon élève de ce classement. La croissance enregistrée les années passées, liée principalement à l’équipement en écrans plats (phénomène amplifié par le passage à la TNT), n’est plus qu’un lointain souvenir et la guerre des prix qui fait rage pour écouler les stocks plombe le marché en valeur.
n ULTRA HAUTE DEFINITION Le Japon lancera la TV 4K en 2014
Le gouvernement japonais a décidé de faire de l’Ultra HD un cheval de bataille et a mis en place un programme permettant d’y arriver à l’horizon 2020. Le Ministère des Affaires Internes et de la Communication, qui gère ce dossier, envisage débuter la diffusion 4K en juillet 2014 et, dans la foulée, effectuer des tests de diffusion en 8K dès 2016. L’idée est d’être prêts à diffuser en très haute résolution les Jeux Olympiques de 2020. Le système de télévision par satellite CS devrait être le premier à diffuser des programmes 4K.
L’aide de l’Etat étendue à l’habitat collectif L’ANFR (Agence Nationale des Fréquences) a décidé d’étendre à l’habitat collectif les aides de l’Etat pour les téléspectateurs en proie à des difficultés de réception après la mise en service des deux nouveaux multiplex R7 et R8 ; elles étaient jusqu’alors accessibles aux seuls particuliers. Gérées par l’ANFR dans le cadre du Fonds d’Accompagnement du Numérique (FAN), ces aides sont plafonnées à 120 € pour une réorientation d’antennes et à 250 € pour un changement de mode de réception (limitées aux résidences principales, elles ont été étendues aux résidences secondaires). C’est le 27 mars 2013, que le Conseil d’administration de l’ANFR a donné la possibilité aux syndicats de copropriétés de présenter des demandes d’aides pour « un immeuble collectif d’habitation pour lequel ils sont dûment mandatés, aux bailleurs sociaux pour leur HLM, mais aussi aux propriétaires d’hôtels, de maisons de retraites et à l’administration pénitentiaire Photo : © Fotolia.com
n ELECTRONIQUE GRAND PUBLIC Les ventes de téléviseurs toujours dans le rouge
n DEPLOIEMENT DES MULTIPLEX R7 ET R8
pour les Maisons d’Arrêt. » Ces demandes, accompagnées de toutes les pièces justificatives, sont désormais recevables pour toute adaptation d’installation de réception télévisuelle et/ou réorientation d’antennes, ainsi que pour le réglage ou le changement de filtres sur les zones où notamment des changements importants de canaux ont lieu » indique-t-on à l’ANFR, qui précise que « le montant octroyé ne pourra excéder une somme égale au nombre d’appartements de l’immeuble multiplié par 120€, dans la limite de 500€ par immeuble ». Cette décision de l’ANFR devrait profiter aux antennistes, les gestionnaires d’immeubles pouvant se faire rembourser des travaux de réglages ou de changements de filtres (dans la limite d’un forfait). « 800 stations à une centaine d’euros réalisées entre janvier et avril 2013 représentent 80.000 € », calculait un antenniste concerné par la phase 2.
n TELEVISION NUMERIQUE TERRESTRE
Cohabitation 4G/LTE-TNT en test à Saint-Etienne Bouygues Telecom a lancé le 6 mai dernier la commercialisation de son réseau 4G en Île-de-France (Issy-les-Moulineaux, Vanves et Malakoff) à Lyon, Strasbourg et Toulouse. Des tests sont en cours dans plusieurs villes de province. C’est le cas dans l’agglomération de Saint-Etienne (Loire) avec les trois opérateurs présents (SFR, Orange et Bouygues), l’ANFR, le CSA et l’ARCEP, afin d’étudier la cohabitation des signaux LTE et DVB-T, tester les mécanismes de communication et les procédures de traitement des brouillages. Rappelons que la 4G utilise en partie les fréquences dans la bande de 790 à 862 MHz, qui sont adjacentes d’une portion de celles utilisées précisément par la TNT (470 à 790 MHz). L’expérimentation à Laval et les simulations réalisées par l’ANFR ont démontré
Photo : © Heiko Barth Fotolia.com
Brèves
AUDIOVISUEL
qu’il existe deux types de perturbations. D’une part, la saturation lorsque que le signal LTE est trop fort, l’amplificateur de l’antenne de réception TNT étant « aveuglé » avec perte partielle ou totale des canaux. D’autre part, la perturbation des canaux en haut de bande de la TNT lorsque le rapport signal/ bruit n’est pas respecté. Depuis le lancement de cette expérimentation, l’ANFR a constaté uniquement des phénomènes de saturation lors de l’allumage des stations de base LTE (allumées
progressivement sur les 82 sites prévus, dont 30 d’ici Juin). Les immeubles qui « accueillent » ces stations ont pour leur part été équipés préalablement d’antennes avec filtre 4G intégré. Les téléconseillers du Centre d’appel téléphonique de l’ANFR (0970 818 818) sont à l’écoute des téléspectateurs incommodés. Ils établissent un diagnostic et, si nécessaire, transmettent une demande d’intervention aux prestataires. Désignés par les opérateurs, ces derniers prennent en charge l’intervention (la société R&C à Saint Etienne). Ils ont pour mission de faire intervenir, dans un délai de 3 jours, l’un des installateurs signataires d’une convention avec eux. L’ANFR insiste sur la pose anticipée de filtres programmables et sur la mise à niveau des installations (blindage, etc.).
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ACTUS
AUDIOVISUEL - PRODUITS
En bref
n FAGOR
n PHILIPS+DOLBY La 3D sans lunettes
Dolby et Philips lancent ensemble le format Dolby 3D, une spécification de diffusion de contenu qui permet d’afficher des images vidéo en relief sur des télévisions, smartphones, PC et tablettes compatibles. Suite technologique pour la création, la diffusion et la lecture de contenus disponibles par le biais d’un programme de licence, Dolby 3D associe aux images des informations essentielles à leur lecture sur des écrans auto-stéréoscopiques c’està-dire ne nécessitant pas le port de lunettes spéciales. Dolby 3D n’impose pas de « point de visionnement idéal », un angle de visionnement étroit, ce qui permet aux spectateurs de profiter d’images de grande netteté où qu’ils soient assis.
Encodeur-modulateur Qualio HTT-100
F
n WD & FRANCE TELEVISIONS Pluzz sur WD TV Play
agor lance Qualio HTT-100, un encodeur modulateur professionnel MPEG-2 HD/MPEG-4 HD (H.264) avec modulation DVB-T. L’appareil convertit les signaux HDMI en sortie de récepteurs satellite et de lecteurs DVD ou Blu-Ray, mais aussi d’ordinateur ou de centrale de vidéoprotection, en signaux vidéo modulés en COFDM pouvant être distribués dans une résidence, un commerce, un établissement scolaire, des bureaux,... et visualisés sur des terminaux DVB-T comme un téléviseur ou un décodeur de type Set-top-
Box, etc. Prévu pour une utilisation professionnelle voire domestique, ce modulateur est idéal pour s’affranchir de certains problèmes de conversion de signaux – casse-tête pour l’installateur – et en particulier de conversion de sources HDMI multiples en signaux distribuables sur grande longueur et sans perte de qualité. L’appareil a une structure de type « tiroir » qui facilite grandement le changement de modules d’encodage (HDMI/ CVBS/SDI/YPbPr/...) selon les besoins. Disposant d’un port IP UDP, ce modulateur compte aussi de nombreux atouts dont celui d’être
Jean-Christophe LEGAY, responsable de la division Antennes et Réception TV du groupe Fagor pour la France et la Suisse.
entièrement configurable selon les besoins de l’utilisateur. Il dispose de sorties ASI Bus, IPTV (RJ45) et RF, ainsi que de modules d’entrée interchangeables. L’excellente qualité du signal à la sortie présente une erreur de modulation MER (Modulation Error Ratio) ≥ 42dB. Le boîtier, particulièrement robuste, est constitué d’un châssis métallique doté d’une ventilation interne efficace et d’un affichage LCD. En outre, le modulateur Qualio HTT 100 est configurable à distance via Ethernet. Il effectue automatiquement des copies de sécurité et permet de restaurer les configurations sauvegardées. Ce produit peut être utilisé dans les lieux publics tels que le métro, les centres commerciaux, les hôtels, les restaurants, etc... ainsi que pour la publicité, la formation et l’éducation dans les écoles, les campus, les hôpitaux... C’est un bon choix pour distribuer aisément les chaînes HD et plus encore. Jean-Christophe Legay, responsable de la division Antenne et réception TV de Fagor pour la France et la Suisse, prévoit la commercialisation d’un modèle grand public, le HTT Home, dans le courant de l’été. www.fagorelectronica.es/fr/
n DEUX EXEMPLES D’APPLICATIONS DU QUALIO HTT-100 Dans le cadre d’un partenariat initié en 2011, France Télévisions et le fabricant américain de disques durs Western Digital s’associent pour proposer, sur le lecteur multimédia WD TV Play, l’application permettant de regarder gratuitement en streaming le replay des programmes des 5 chaînes du groupe, France 2, France 3, France 4, France 5 et France Ô, des 24 chaînes France 3 régionales et des 9 chaînes 1ères ultramarines. Ce boîtier connecté au routeur Internet domestique via Ethernet ou WiFi permet de lire en streaming des fichiers vidéo, de la musique provenant de portails multimédias dont celui de France Télévisions dont l’interface est pré-installée. #
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Distribution de contenus Audio/ Vidéo dans un hôtel.
Distribution de contenus audio/ vidéo dans un bar, restaurant…
ACTUS
PRODUITS - SOLUTIONS En bref
n CRESTRON
Gamme d’enceintes Crestron, leader du contrôle et de l’automatisation des systèmes audiovisuels, étend sa gamme de solutions en développant des enceintes. Les haut-parleurs muraux ou de plafond sont conçus pour s’installer facilement et demeurer discrets, chaque modèle fonctionnant nativement avec le système Crestron Sonnex qui en assure un
contrôle complet et performant. Ils conviennent à tout type d’installation : de la maison à la salle de réunion, en passant par l’amphithéâtre. Plusieurs références sont disponibles : Excite (multiroom, multimédia, home cinema), Aspire et Essence (installations résidentielles), Air (installation intérieure et extérieure), Saros (bureaux, salle de réunion, commerce, restaurant). Prix : nc. www.crestron.com
n TP VISION
Gamme 8000 Cette série haut de gamme de téléviseurs Ambilight (rétro éclairage) d’un beau design incorpore des fonctionnalités de connectivité et de convergence étendues avec les terminaux mobiles, smartphones ou tablettes. L’écran affiche une image de qualité en 2D ou 3D (lunettes incluses), et embarque les services Smart TV accessibles instantanément grâce à une télécommande à clavier Azerty et pointeur. L’application Philips MyRemote pilote l’écran depuis une tablette ou un smartphone avec affichage du guide des programmes et commande d’enregistrement ; SimplyShare transfère les contenus des terminaux mobiles vers l’écran et WiFi Smart Screen fait l’inverse ; WiFi Miracast affiche simultanément les contenus sur ter-
minaux mobiles et l’écran sans passer par un routeur ; Multi-Room distribue en simultané un programme sur deux téléviseurs. Prix : nc. www.tpvision.fr
n TONNA
n WESTERN DIGITAL
Coupleurs de mât blindés anti-LTE Tonna propose un ensemble de filtres 4G et de coupleurs protégés afin de prévenir les problèmes de brouillage liés à la LTE. Ces coupleurs de 2 à 4 entrées sont entièrement blindés, et dotés de connecteurs F. Ils sont actifs sur la bande UHF limitée à 800 MHz (canaux 21 à 60) afin de protéger l’installation TNT des perturbations dues aux signaux de téléphonie mobile 4G. Le Boîtier de mât est équipé de charnières et fermeture rapide mono point à verrouillage. L’étanchéité est assurée par doubles chicanes et des joints. L’ouverture totale du couvercle (180°), quant à elle, facilite l’accès au coupleur et à ses connecteurs. Il est possible de sortir totalement le coupleur du boîtier plastique pour le raccordement des câbles. Le coupleur blindé pivote (jusqu’à 45°) avec blocage en position inclinée pour faciliter l’accès aux fiches F. Les connecteurs sont entièrement dégagés du boîtier de mât pour faciliter l’intervention de l’installateur. www.tonna.fr
MY Book AVTV Ce disque dur dédié à l’enregistrement des programmes TV se connecte via une prise USB3.0 sur un téléviseur doté d’une fonction magnétoscope numérique associée à un deuxième tuner. Il permet l’enregistrement tampon (time shifting), le retour en arrière ou l’avance rapide, l’enregistrement et le visionnement simultané de deux programmes différents. MY Book AVTV repose sur la technologie WD GreenPower qui fait consommer moins d’énergie et évite toute surchauffe lorsque le disque est entouré de nombreux autres appareils électroniques. Il est disponible en deux capacités de stockage,
à savoir 1 téraoctet (To) et 2 To. Bien qu’intéressant, ce disque dur n’est pas une réelle nouveauté. Plusieurs autres produits de ce type existent, notamment chez Freecom et Sony. Prix : nc www.wdc.com
n CGV Promotion sur le terminal Fransat CGV E-Sat SD
Actuellement et jusqu’au 31 juillet inclus, le constructeur CGV propose une offre de remboursement pour l’achat d’un de ses modèles de terminaux labellisés Fransat : le E-SAT SD. Ce modèle donne accès aux 19 chaînes gratuites de la TNT en qualité SD, auxquelles s’ajoutent 2 des nouvelles chaînes de la TNT: L’équipe 21 SD et RMC Découverte + une sélection de chaînes locales et thématiques et des radios. Il est également possible de s’abonner à des offres complémentaires disponibles en abonnement, de manière simple et rapide comme le bouquet BIS TV, l’offre de sport Premium beIN SPORT, et la chaîne Théâtres dédiée comme son nom l’indique à l’univers du Théâtre. www.cgv.fr
n MITSUBISHI Laser-LED
Mitsubishi Electric lance trois vidéoprojecteurs DLP combinant 2 lasers et une LED ce qui leur procure une qualité de reproduction colorimétrique exemplaire. Ils utilisent une roue colorimétrique au phosphore qui réduit les effets d’arc-en-ciel. Les modes Color Management et Color Enhancer permettent un ajustement précis des couleurs et d’affichage selon leurs préférences. La référence NW31UEST est un projecteur ultra grand angle, qui affiche une image de 1,50 m de large à 52 cm de distance. Les modèles NW30U et NF32U intègrent un ajustement vertical manuel de la lentille pour un accrochage au plafond et un réglage rapidement et sans effort. Prix : nc www.mitsubishielectric.fr n°2 - juin - juillet 2013 #
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audiovisuel (LTE / TNT HD)
Ces 100 MHz qui peuvent changer la donne La révélation d’une décision élyséenne prônant la ré-attribution de la bande de télédiffusion 700/800 MHz aux télécommunications mobiles provoque une levée de boucliers chez les diffuseurs qui craignent une contraction de l’offre gratuite.
A
lors que se préparaient les Assises de l’Audiovisuel organisées par le Ministère de la Culture et de la Communication (le 5 juin), avec justement au programme l’avenir du spectre hertzien, l’annonce d’une décision de la Présidence de la République penchant pour la reprise à la radiodiffusion (la télévision) de la bande des 700 à 800 MHz au profit des radiocommunications (les télécoms mobiles) crée l’émoi chez les professionnels. Dans ce scénario, la bande de radiodiffusion (TV) se calerait alors entre 470 et 700 MHz (soit le canal 49, au mieux le canal 50). Le CSA faisait savoir que cette décision réduirait la TNT à 6 multiplex (au lieu des 8 actuels) et le recours à des réseaux d’émetteurs en SFN (une seule fréquence nationale par multiplex), ce qui impliquerait un profond chamboulement de la planification actuelle et induirait des conséquences majeures pour l’ensemble des acteurs du marché, avec, en première ligne face aux téléspectateurs déboussolés, les installateurs d’antenne et les revendeurs de récepteurs.
L’absence de perspective de développement est déstabilisante pour les acteurs du marché.
Le stand de France Télévisions lors du tournoi Roland Garros 2013 permettait aux visiteurs du RG LAB d’apprécier la qualité des images en 4K, et vivre l’expérience en live ou en replay.
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Photo : France Télévisions
Les données techniques
Mais avant de spéculer sur des scénarios possibles – tels que divulgués à H&T par un fin connaisseur du dossier - regardons les paramètres techniques. Chaque multiplex en modulation DVB-T aux paramètres français (code de rendement et intervalle de garde à 1/8ème) a un débit global de 24,88 Mb/s. La TNT diffuse 25 programmes en clair dont 10 en Haute Définition. Selon l’évolution technologique initialement prévue, les 15 programmes nationaux en SD / MPEG2 migreraient en MPEG4, de même que les programmes locaux, rejoignant ainsi les 8 programmes nationaux cryptés soumis à abonnement, déjà codés en MPEG4 (7 en SD et Canal + en HD / MPEG4 et en SD / MPEG2 lors des passages en
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clair). La ressource moyenne consommée par un programme SD / MPEG2 peut être évaluée à 2,45 Mb/s (cas des 10 programmes multiplexés dans les DOM – TOM), tandis que la ressource moyenne pour un programme en HD / MPEG4 monte à 8,3 Mb/s (cas des mux de trois chaînes HD des multiplex R5, R7 ou R8).
actuelles) + 1 x 2,45 (chaîne locale) = 147,65 Mb/s. La ressource totale disponible est de 6 multiplex à 24,88 Mb/s soit 149,28 Mb/s. C’est suffisant mais la ressource globale n’est pas monobloc puisqu’elle se répartit sur des multiplex de 24,88 Mb/s. Il faut donc imaginer une répartition purement arithmétique de la ressource en 6 sous-ensembles de 24,88 Mb/s. Rappelons en passant que la composition des multiplex se fait à l’initiative des chaînes qui proposent leur opérateur de multiplex au CSA pour validation ou non.
Un basculement total en MPEG4 ?
Deux suggestions d’organisation
Un scénario conservateur généraliserait le codage MPEG4 pour les chaînes en clair et en définition standard (SD) pour conserver toutes les chaînes actuelles, mais sans évolution possible. C’est le moins pénalisant pour le téléspectateur puisqu’il mise sur un taux d’équipement très majoritaire en écrans HD / MPEG4. En considérant la préservation des programmes actuels, dans leur définition présente et en supprimant les doubles diffusions, on calcule la ressource globale nécessaire minimale suivante : 10 x 8,3 Mb/s (chaînes HD en clair) +1 x 8,3 Mb/s (Canal+) + 15 x 2,45 Mb/s (chaînes nationales en clair) +7 x 2,45 Mb/s (chaînes cryptées
Sur la base des données précédentes, l’expert consulté par H&T fait deux suggestions. La première préconise la mise en oeuvre de : 5 multiplex comprenant chacun deux programmes HD et, dans le débit restant (24,88 – 2 x 8,3 Mb/s = 8,28 Mb/s), 3 chaînes SD, le tout totalisant 23,95 Mb/s avec 1 Mb/s de perdu ; 1 multiplex avec un programme HD, le débit restant de 16,58 Mb/s étant réparti en 6 chaînes SD, soit au total 23,0 Mb/s utilisés et 1,88 Mb/s perdu. Selon cette logique, les 6 multiplex peuvent accueillir les 11 programmes en HD et seulement 21 programmes en SD (il manque la place pour deux programmes SD). La deuxième suggestion vise à réduire
AUDIOVISUEL les effets de bord en regroupant les chaînes HD au sein de multiplex complets à l’instar des multiplex R5, R7 & R8. Cela donnerait : 3 multiplex avec trois chaînes HD comme actuellement ; 2 multiplex avec un programme HD, le débit restant de 16,58 Mb/s étant réparti entre 6 chaînes SD, soit au total 23,0 Mb/s nécessaires et 1,88 Mb/s de perdu ; 1 multiplex composé uniquement de programmes SD, le débit de 24,88 Mb/s permettant le multiplexage de 10 chaînes comme dans les DOM. Selon cette deuxième logique, les 6 multiplex peuvent accueillir les 11 programmes en HD et seulement 22 programmes en SD (il manque la place pour un programme SD). La ressource globale donnait un débit compatible avec le nombre de chaînes actuelles mais la découpe en multiplex de 24,88 Mb/s provoque des effets de bord montrant qu’il manque finalement de la place pour 1 ou 2 chaînes SD.
Comment résoudre le problème ?
Photo : © claude laval - Fotolia.com
L’éventuelle limitation des capacités de diffusion terrestre sert les intérêts des diffuseurs satellitaires qui sont, avec les opérateurs de réseaux de fibres optiques, les seuls capables de déployer rapidement l’UHD...
Pour solutionner le problème, on peut réduire le débit alloué à une chaîne SD car il ne manque guère que 0,5 Mb/s pour installer un programme supplémentaire dans le multiplex à un seul programme HD de la suggestion 2. La réduction de la bande de fréquences allouée à la TNT (le second dividende numérique !) permettrait la préservation de l’offre actuelle, les 34 chaînes de la TNT dans leur format présent, SD ou HD. La seule migration technologique qu’elle impose est le passage généralisé au codage en MPEG-4, prévu sans être réellement planifié, ce qui n’induirait qu’un minimum de « casse » pour les téléspectateurs compte tenu du taux d’équipement en téléviseur HD /MPEG4. Mais ce scénario ne fait que préserver l’offre TNT actuelle et les développements envisagés (tout HD, puis en Ultra HD) seraient alors renvoyés à une évolution technologique plus radicale basée sur la modulation DVB-T2 et le codage HEVC, un vrai scénario de rupture que certains pays européens engagent déjà. L’absence de perspective de développement est déstabilisante pour les acteurs du marché. Le seul scénario, exposé par le CSA mais non acté par les pouvoirs publics, est la généralisation de la HD, fin 2015, par le codage unique en MPEG4. Le DVB-T2 n’est, à date, même pas envisagé. n
Pain béni pour les opérateurs satellite L’éventuelle limitation des capacités de diffusion terrestre sert les intérêts des diffuseurs satellitaires qui sont, avec les opérateurs de réseaux de fibres optiques, les seuls capables de déployer rapidement l’UHD avec cependant l’avantage supplémentaire de pouvoir couvrir d’emblée une zone géographique conséquente. Ainsi, associé à France Télévisions, Eutelsat a assuré la retransmission en Ultra HD de certains matches de tennis du tournoi de Roland-Garros filmés en résolution 4K par le prestataire technique AMP Visual TV, les images étant encodées et compressées avec des équipements du Français Ateme. Courant avril, durant le salon MIP TV, c’était la SES qui lançait l’initiative « SES Ultra HD Experience », invitant les fournisseurs de contenus et les diffuseurs à travailler à ses côtés pour développer la chaîne de valeur. Avec des écrans toujours plus grands à des prix de plus en plus abordables « les consommateurs s’attendent à recevoir leurs contenus avec la meilleure qualité d’image », lançait Norbert Hoelzle, Senior Vice President Commercial de SES Europe, en rappelant que le satellite est l’infrastructure la plus adaptée pour fournir des images en haute résolution à de larges audiences. Quelques jours plus tard, lors des SES Industry Days au Luxembourg, l’opérateur inaugurait, en collaboration avec Harmonic et Broadcom, la première transmission Ultra HD au standard HEVC en direct depuis un satellite Astra à 19.2°E. Le signal, diffusé en DVB-S2 sous un débit de 20 Mbit/s, transportait des images Ultra HD complètes de 3840x2160 pixels au format HEVC.
Vigilance et exigences Dans un communiqué commun publié fin mai, NRJ12, BFM-TV, N°23, RMC Découverte et Chérie 25 rappellent que « les 25 chaînes gratuites (...) ont vocation à suivre les évolutions des attentes des téléspectateurs et des capacités des téléviseurs à écran plat (…) qui exigent une diffusion en Haute Définition (HD) le plus rapidement possible pour l’ensemble des chaînes, et une future migration vers l’Ultra Haute Définition. Les nouvelles chaînes de la TNT condamnent par avance un choix de l’Etat qui se « limiterait à la recherche d’un bénéfice financier immédiat » au détriment « du secteur audiovisuel français... et des téléspectateurs » et demandent le respect des institutions légalement associées aux décisions en rappelant leurs exigences : n passage en HD pour toutes les chaînes gratuites, malgré l’amputation du spectre, par la préservation d’un nombre adapté de multiplex pour une diffusion nationale en TNT HD. n passage en UHD pour toutes les chaînes gratuites à l’horizon 2020-2025 par l’utilisation de nouvelles normes de modulation et de compression (DVB-T2 et HEVC). n financement des réaménagements des fréquences par les télécoms, seuls bénéficiaires de cet éventuel dividende numérique. n protection de la TNT contre les brouillages par l’installation de filtres « au plus près des foyers » financés par les télécoms. Le communiqué rappelle incidemment que, dans sa réponse à la consultation de l’Union Internationale des Télécommunications en mai 2012, la France avait exprimé un besoin compris... entre 7 et 9 multiplex !
n°2 - JUIN - JUILLET 2013 #
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audiovisuel
ZOOM SUR...
n Satellite
IP-LNB INVERTO Transmission multi-canal depuis l’antenne Présentée officiellement il y a un an, la proposition IP>Sat de la SES prend forme avec l’introduction prochaine sur le marché d’une tête hyperfréquence (LNB) capable de produire huit flux IP-TV à partir d’une réception DVB-S2. Un pas décisif vers une solution de multi-distribution TVHD économique pour tous les écrans.
L
a Société Européenne des Satellites (SES) et ses trois partenaires industriels, Inverto (fabricant de tête hyperfréquence), Abilis (spécialiste de la conversion IP) et MaxLinear (producteur de composants intégrés) ont présenté à Luxembourg en avril dernier, la première tête hyperfréquence (transposeur de fréquences ou LNB) dotée de composants capables de convertir un flux DVB-S2 en huit flux IP. Cette intégration de la technologie IP>Sat permet de déployer un système de télédistribution économique pour les différents écrans (TV, tablette, ordinateur, smartphone) dans le résidentiel. Une démonstration effectuée devant les professionnels réunis aux « SES Industry Days 2013 » qui se déroulaient, il y a peu au Luxembourg, a permis de présenter les progrès réalisés en un an, lorsque la solution ne fonctionnait que sous la forme d’une passerelle associée à un récepteur satellite.
Huit flux IP-TV distincts Le convertisseur LNB est l’élément crucial d’un système de réception satellite car c’est lui qui reçoit les signaux interceptés et focalisés par l’antenne parabolique, qui les amplifie puis les convertit en fréquences intermédiaires transmissibles directement jusqu’au terminal récepteur décodeur de l’utilisateur. La réunion des fonctions de réception des signaux satellite, de transposition de fréquences et de conversion en flux IP dans le convertisseur LNB de l’antenne permet la télédistribution des programmes par le biais d’un simple câble Ethernet qui sert également à son alimentation électrique (principe du PoE ou Power over Ethernet). Le convertisseur IP-LNB présenté est un prototype qui offre huit canaux simultanés à partir de n’importe quelle source #
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satellitaire. Cette technologie permet aussi d’accéder par le réseau informatique domestique aux données techniques du signal reçu par satellite et d’obtenir des mesures sur la qualité de la liaison. La distribution vers les différents types d’écran fixes ou portables de la maison s’effectue par des câbles Ethernet, par courant porteur en ligne (CPL) ou par le réseau local WiFi. Cette technologie peut servir indistinctement aux services de télévision en accès libre ou payant et ouvre des perspectives très intéressantes pour la télédistribution de canaux IP-TV HD et demain UHD issus de multiplex satellite DVB-S/S2, aussi bien dans le résidentiel individuel (distribution multiroom et multi-écran) que dans le collectif. Rappelons que la licence IP-Sat de la SES sera libre, ce qui ne sera évidemment pas le cas des composants développés par les premiers partenaires industriels du projet (Inverto, Abilis et MaxLinear). n
Le LNB SAT>IP d’Inverto
Logo d’identification SAT>IP
Principe de fonctionnement d’un réseau SAT>IP avec une passerelle
Principales caractéristiques et fonctions du convertisseur IP-LNB 3 Réception de la bande Ku entre 10,7 et 12,75 GHz, conforme aux spécifications de la SES 3 Connexion au réseau informatique résidentiel via Ethernet Gigabit au standard Wake-on-LAN 3 Télé-alimentation électrique par câble Ethernet de type I (PoE) puissance : 10 W pour huit flux IP 3 Télésurveillance du spectre fréquentiel, de la température du LNB et des paramètres de la couche PHY
(couche physique de plus bas niveau du standard ISO)
ouvert
Capture de MaxLinear (quatre entrées avec tuners, huit démodulateurs et d’autres composants actifs comme des amplificateurs faible bruit), le démultiplexeur haut débit TB101 Broadcast to Broadband Bridge d’Abilis (démultiplexage à 800 Mbit/s pour 8 flux IP-TV, moteur de décryptage, encodage Gigabit Ethernet) et les piles logicielles d’encapsulation IP d’Inverto.
3 La nouvelle tête hyperfréquence IP-LNB produite par Inverto combine les innovations du protocole 3 SAT>IP conçu à l’initiative de la SES, le micro-récepteur DVB-S2 à haute intégration Full-Spectrum
audiovisuel
ZOOM SUR...
n Home Cinema
SONOS PLAYBAR mise sur l’évolution Bien connu pour ses systèmes audio multi-room haut de gamme, l’américain Sonos s’aventure sur le terrain déjà fort occupé de la barre de son pour téléviseur. Résultat : un produit bien conçu, au rendu sonore convaincant, qui se connecte toujours aux sources audio d’Internet et peut s’allier à d’autres éléments de la marque pour restituer jusqu’au 5.1.
L
a Playbar se présente sous la forme d’un esthétique caisson rectangulaire de 90 cm de long qui se pose devant le téléviseur sur lequel il se connecte par le biais d’un câble optique. Des ergots sont prévus pour un accrochage au mur, au-dessus de l’écran, ou sur le meuble multimédia. Outre le connecteur optique, une cavité au milieu de la face arrière dissimule une entrée pour l’alimentation électrique et deux prises RJ45 pour établir une liaison filaire vers le modem-routeur domestique et éventuellement raccorder un caisson de grave de type Sub Sonos. Ces deux modes Ethernet câblés peuvent être remplacés par des liaisons sans fil en WiFi, à condition d’utiliser le Bridge Sonos qui va tisser au mieux un réseau maillé et crypté SonoNet.
Neuf HP amplifiés Si on note l’absence de prise HDMI, on remarque en revanche la présence de commandes physiques pour couper le son et en faire varier le volume, ainsi que celle d’un répéteur infra-rouge permettant le pilotage de la barre par télécommande, tout comme la reprise des ordres destinés au téléviseur si le capteur IR de ce dernier est masqué. Rappelons aussi en passant que la Playbar comme les autres produits Sonos peut être commandée par une application iOS ou Androïd téléchargée sur smartphone ou tablette. L’intérieur du caisson révèle un dispositif audio constitué de neuf haut-parleurs amplifiés (classe D) individuellement : six médiums en charge d’émettre les sons en moyenne et basse fréquence et trois tweeters pour restituer les fréquences les plus hautes. Des capteurs intégrés analysent le rendu acoustique de la pièce où réside l’installation et ajustent automatiquement l’égalisation et l’orientation des canaux en agissant sur les différents traitements (amplis, DSP) dont #
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La Playbar (au premier plan) se suffit à elle-même, mais gagne à être renforcée par un Sub et, pourquoi pas, par 2 Play:3.
bénéficie chaque voie. De l’avis des testeurs, la Playbar manque un peu de grave et l’ajout du caisson Sub est plutôt bienvenu.
Géométrie variable Quel que soit son mode de raccordement, le Sub sera pris immédiatement en compte dans le calibrage de la pièce pour s’harmoniser avec les sources frontales. On peut donc passer facilement d’une configuration de multi-canal virtuel 3.0 (compatible Dolby Surround) à un système 3.1 avec le caisson Sub et même en 5.1 avec l’appoint de deux satellites Play:3 (et seulement cette référence). La Playbar est un système home cinema fort intéressant : elle joue parfaitement son rôle toute seule, mais peut intégrer très facilement des éléments complémentaires sans obligation de « tirer » des fils disgracieux, mais aussi sans exploser le budget puisqu’une configuration 5.1 équivaut au prix d’une barre de son haut de gamme. Il ne faut pas perdre de vue non plus que le système est toujours apte à diffuser des sources sonores en streaming, à partir d’un disque dur réseau (NAS), d’un ordinateur, d’un smartphone ou d’un baladeur, ou encore des flux en provenance de sites comme iTunes, Deezer ou Spotify. Philippe Pélaprat
Les principales caractéristiques de la Playbar 3 Dimensions : 85 mm (H), 140 mm (P), 900 mm (L) 3 Neuf haut-parleurs : 6 medium-graves, 3 tweeters 3 Poids : 11,9 kg 3 Une entrée optique S-PDIF 3 Deux sorties Ethernet 3 Réseaux sans fil WiFi 2,4 (SonoNet) et 5 GHz
(Sub et Play:3)
entre le Bridge, la Playbar, les satellites Sonos
3 Puissance : non communiquée 3 Système propriétaire : appairage automatique 3 Prix : 699 € TTC
La configuration des neuf haut-parleurs de la Playbar, associés à autant d’amplificateurs, permet la restitution et le calibrage d’une ambiance sonore 3.0 grâce à un traitement numérique avancé.
Comme tout système Sonos, la Playbar peut se piloter via des applications iOS ou Androïd.
Arguments de vente 3 Un système de qualité qui s’installe facilement 3 Connectivité sans fil éprouvée
(SonoNet maillé avec cryptage AES)
et applications iOS ou Androïd
les contenus audio provenant d’internet
3 Contrôle par télécommande
3 Fait fonction de Home Cinema 3 Fait fonction de diffuseur sonore pour 3 Fait fonction de diffuseur sonore pour
les contenus stockés sur un NAS, un terminal mobile, un ordinateur, etc. 3 Peut s’insérer dans un système multi-room Sonos 3 Evolution possible vers le 3.1 avec un Sub Sonos 3 Evolution possible vers le 5.1 avec un Sub et 2 Play:3 Sonos 3 La configuration 5.1 équivaut en prix à une barre de son haut de gamme
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Actualité des produits et des solutions
ACOME câble Ethernet HD
XIRRUS Point d’accès WiFi XR-520
RESEAUX
L’actualité des réseaux multimédia, domestiques et tertiaires
Photo : Wikipédia
Le VSL2 proposé à ses abonnés
Xavier Niel, vice-président d’Iliad, la maison-mère de Free.
Free propose, pour la 1ère fois en France, cette nouvelle technologie sans surcoût. Depuis le 7 juin dernier, les abonnés équipés de la Freebox Révolution situés dans les départements de la Dordogne et de la Gironde et dont la ligne est éligible, bénéficient automatiquement, sans surcoût et sans avoir à changer d’équipement d’un accès VDSL2. Les autres NRA (Nœud de Raccordement d’Abonnés) de ces départements seront éligibles au VDSL2 dans les prochains jours. Free étendra cette innovation technologique aux autres départements dégroupés sur le territoire métropolitain dès que l’autorisation sera délivrée. Le VDSL2 permet des débits allant jusqu’à 90 Mbp/s en réception et jusqu’à 25 Mbp/s en émission. Ainsi, sans attendre, grâce à cette technologie, un grand nombre d’abonnés Free profitera d’une forte amélioration des débits. Cette innovation illustre la volonté de Free de proposer à ses abonnés l’ensemble des technologies d’accès internet disponibles : l’ADSL, le VDSL2 et la fibre optique (FTTH). Avec la Freebox Révolution, compatible VDSL2 et FTTH, Free dispose à ce jour du plus important parc installé de box compatibles avec le très haut débit. Au fur et à mesure de son déploiement, la fibre optique (FTTH) améliorera encore et généralisera l’accès au très haut débit. #
14 # janvier 2013 - n°1
Eutelsat Communications déjà une clientèle importante densifie son réseau français de qu’elle évalue à près de 60 000 distributeurs agréés Tooway foyers équipés de ses solutions avec Universat, un spécialiste audiovisuelles par satellite. Balyonnais de la réception satelsée sur les capacités de translite, du Home Cinema et de la mission du satellite géostationsécurité résidentielle. L’opéranaire Ka-Sat positionné à 9° teur a signé mi-mai un nouvel Est, l’offre IDHD Net Tooway accord de distribution de son propose quatre niveaux de serservice Internet très haut débit vice (20 Mbps en réception et 6 Tooway avec la PME lyonnaise Mbps en émission, avec quatre Jean-Pierre Challier, volumes distincts de données IDHD-Groupe Universat, cette président et fondateur entreprise devenant le sixième transmises) répondant aux exide IDHD-Groupe Universat. acteur commercial français de gences quotidiennes des parla marque, aux côtés de Sat2Way, Connexion Verte, ticuliers en termes de navigation Web, de courrier Alsatis, Ozone et Nordnet. Animé par Jean-Pierre électronique et de téléchargement de fichiers. Les Challier, le groupe IDHD-Universat est un spécia- prix s’étagent de 29,90 € à 74,90 € par mois, auxquels liste de la réception de télévision numérique et de il faut ajouter la location, à 9 € par mois, du kit IDHD l’équipement multimédia associé, activités pour Net Tooway comprenant une antenne à réflecteur lesquelles il propose sa propre ligne de produits parabolique, une tête Tria bidirectionnelle, un mo(marque IDHD avec un catalogue comprenant des dem Tooway et un routeur WiFi. Opérationnelles stations de réception avec antenne mono ou mul- depuis le 13 mai, les offres IDHD Net Tooway sont ti-satellites, écrans plats 3D, tablette, systèmes de commercialisées partout en France. hauts-parleurs 5.1, ampli-tuner AV, etc...). L’entreprise distribue également le bouquet satellite BIS, opGroupe Universat en bref tion payante accessible en complément du service n Siège : Rieux-la-Pape (Rhône) n www.universat.fr - info@universat.fr Fransat d’Eutelsat, et une offre de télésurveillance n 47 salariés dont une quinzaine au siège résidentielle adossée sur le service Securitas. IDHD (34 ans d’âge moyen) Universat s’appuie sur un réseau national de techn En recrutement : attaché technico-commercial niciens-installateurs spécialisés qui va lui permettre et technicien installateur n CA : 6,5 millions d’euros en 2012 d’accompagner son expansion sur le marché de n 105 000 installations en gestion l’Internet par satellite dans les zones grises et blann 60 000 clients en milieu rural ches de territoire national où l’entreprise possède Photo : DR
n FREE
Un sixième distributeur pour Tooway
n INTERNET DES OBJETS
Sigfox sur le réseau TDF Le toulousain Sigfox, opérateur de réseau cellulaire dédié aux communications Machine to Machine et à l’Internet des Objets, a signé un contrat avec TDF pour déployer des capacités de transmission sur les infrastructures métropolitaines de ce dernier. Cet accord permet à Sigfox d’étendre rapidement sa couverture nationale. Il prélude au lancement prochain de services répondant aux besoins multiples des utilisateurs, particuliers et entreprises. « C’est un véritable challenge,
Photo : TDF
Brèves pro
n UNIVERSAT
Christine Landrevot, directrice de la division Télécoms et Services de TDF.
pour lequel TDF mobilise toutes ses expertises en matière d’ingénierie radio, de déploiement, d’exploitation et de maintenance d’infrastructures télécoms », indique Christine Landrevot, directrice de la division Télécoms et Services de TDF. Pour Ludovic Le Moan, Pdg de Sigfox, ce contrat « accroît la couverture et augmente la qualité de services du réseau cellulaire dédié aux communications à bas débit, qui sera capable d’accueillir bientôt des milliards d’objets connectés ».
n°2 - JUIN - JUILLET 2013 #
37 #
ACTUS
RESEAUX - PRODUITS
En bref
n TP-LINK
n SCHNEIDER ELECTRIC
Gamme Odace You
La gamme d’interrupteurs et de connecteurs réseaux Odace You se caractérise par la possibilité de personnaliser l’habillage des appareils aux goûts et couleurs de l’utilisateur. Chaque appareillage est pourvu d’une plaque transparente amovible qui s’enlève pour servir de gabarit à la découpe d’un morceau de papier peint de la pièce, d’une photo ou d’un dessin. Une fois l’habillage découpé, on le place entre le socle et la plaque transparente. L’habillage peut être réalisé aussi à partir de feuillets décorés pré-imprimés ou de l’application Mix&Match développée par Schneider Electric qui propose une cinquantaine de décors créés par la graphiste Julie Linotte. www.schneider-electric.fr
n BUFFALO TECHNOLOGY Clé AirStation AC866
Cette clé USB WiFi 802.11 ac permet aux PC portables de se connecter à Internet par voie radio en bénéficiant du haut débit prodigué par l’utilisation des deux bandes de fréquences à 2.4 GHz et 5 GHz, cette dernière convenant parfaitement à la diffusion de contenus multimédia comme la vidéo haute définition. La AirStation AC866 intègre également les fonctions AOSS™ (AirStation OneTouch Secure System) et WPS (WiFi Protected Setup) pour sécuriser les connexions sans fil en quelques minutes. Prix : 64,90 e TTC www.buffalo-technology.com #
38 # JUIN - JUILLET 2013 - n°2
Routeur sans fil TL WDR4900 Le routeur sans fil TL WDR4900 de TP-Link opère simultanément deux bandes de fréquences, combinant ainsi les débits de 450 Mbit/s sur la bande 5 GHz et 450 Mbit/s sur celle de 2,4 GHz. Ce mode de fonctionnement offre la souplesse de deux réseaux dédiés cumulant un débit de 900 Mbit/s. Le TL WDR4900 dispose de trois antennes externes dédiées à la bande de 5 GHz et de trois antennes internes pour le 2,4 GHz offrant une grande portée radio. Il fonctionne aussi en connexion filaire grâce à 5 ports Gigabit fournissant une vitesse de transfert de données dix fois supérieure au simple port Ethernet standard. Deux ports USB 2.0 multifonctions permettent également le
partage de disques de stockage, d’imprimantes ainsi que des transferts de fichiers vers tous types d’appareils via le réseau local ou le serveur FTP intégré. www.tplink.fr
n DEVOLO
dLAN WiFi 500 L’adaptateur CPL dLAN WiFi 500 est très compact, à tel point qu’il est aussi petit qu’une prise de courant. Il supporte la norme WiFi 802.11n et peut être couplé avec d’autres adaptateurs dLAN 500 WiFi par simple pression sur un bouton, créant ainsi une radio permettant aux utilisateurs de se déplacer d’une pièce à l’autre avec leurs terminaux mobi-
les. La transition d’un adaptateur à l’autre est imperceptible. Le dLAN WiFi 500 offre également un port
réseau Fast Ethernet, le point d’accès radio pouvant être désactivé à l’aide d’un bouton. Il est commercialisé au prix de 99,90 € TTC pour le starter kit (qui comprend un adaptateur dLAN 500 WiFi et un dLAN 500 duo). L’adaptateur seul est disponible au prix de 69,90 € TTC. www.devolo.fr
n SYNOLOGY
NAS DiskStation DS213j Dédié au partage et à la sauvegarde de données, le serveur NAS à deux baies DiskStation DS213j offre des vitesses de lecture et d’écriture dépassant respectivement 100 Mo/s et 70 Mo/s. Le DS213j ne consomme que 3,65 watts, disque à l’arrêt, et pas plus de 20 watts en fonctionnement normal. Ses fonctions de démarrage
à distance et de mise sous (ou hors) tension programmée permettent de réduire encore la consommation d’énergie. Le DS213j utilise DiskStation Manager (DSM) 4.2, qui offre de riches fonctionnalités via une interface fluide optimisée pour le multitâche. Prix : 150 € HT sans disque. www.synology.fr
n ALLIED TELESIS
Passerelle domestique iMG1400 Afin de répondre aux exigences du multi-écrans et des systèmes d’enregistrement vidéo numérique domestiques, Allied Telesis propose une nouvelle gamme de passerelles Gigabit optimisant la mise en oeuvre d’un réseau multimédia totalement intégré pour l’accès aux services de Voix sur IP, de télévision sur IP et Internet. L’iMG1400 est composée d’un
boîtier en deux parties, équipé d’un port WAN (radio) SFP 100 M/GbE configurable, de cinq ports LAN et de deux ports voix FXS disponibles en option. Ce matériel autorise aussi la création de réseaux superposés intégrés pour la transmission vidéo RF et la connexion de clients sans fil IEEE 802.11n sont également disponibles. www.alliedtelesis.eu
ACTUS
RESEAUX - PRODUITS
n PROOFPOINT
TPE et PME : protégez-vous des attaques ciblées
Photo : DR
L’éditeur californien Proofpoint, messagerie SaaS (Software as a Service) spécialiste des solutions de sécurisation basé à Belfast en Irlande. La transaction des messageries électroniques (antia été conclue au cours du deuxième spam, antivirus, prévention des fuites trimestre de 2013. « C’est aussi un gage de données et archivage) pour les de notre indépendance vis-à-vis du grands comptes, s’intéresse désorgouvernement américain. C’était, par mais aux TPE et PME en France. Pour exemple, une condition sine qua non quelles raisons cet acteur en pointe formulée par le groupe Radio France dans les solutions de sécurisation IT avant la signature d’un contrat avec (coté en avril 2012 au Nasdaq-PFPT), Proofpoint », ajoute Ismet Geri. Si les qui compte parmi ses clients nombre solutions proposées aux TPE et PME d’entreprises du Nasdaq ou encore du présentent certaines spécificités, les CAC 40, élargit-il sa cible clientèle ? niveaux de technologies restent les La réponse est simple : « les attaques mêmes (même moteur de filtrage par Ismet Geri, directeur du exemple) que pour les plus grandes ciblées ne se limitent plus aux grandes développement de Proofpoint entreprises et aux grands organismes pour l’Europe du Sud. structures, le niveau de menace étant publics ou privés, la cybercriminalité identique. Le « provisioning » s’effectue s’est largement invitée dans les petites entreprises qui en ligne et le filtrage démarre d’un simple clic. Proofpoint restent bien souvent désarmées face à ces attaques », se propose également de redonder les messageries des explique Ismet Geri, directeur du développement de Proof- PME et offre un service complet de stockage et d’archivage point pour l’Europe du Sud. Se lancer dans le business y compris d’archivage légal. Côté coûts, la note ne sera de la sécurité e-mail en France requiert de disposer d’un pas trop salée... Il en coûtera entre 1,50 et 4 € par mois data center sur le territoire européen. C’est la raison qui a conduit Proofpoint à acquérir la totalité des actions de Mail Distiller, un fournisseur de solutions de sécurité de
et par utilisateur, selon la formule retenue. Proofpoint commercialise ses solutions via un réseau de distributeurs. Pour en savoir plus : www.proofpoint.com/fr
n GEFEN
Un boosteur pour DisplayPort Gefen a renforcé sa gamme DisplayPort avec un booster qui envoie des signaux jusqu’à 50 m. Le DisplayPort Booster peut être utilisé pour étendre le signal d’un ordinateur vers un autre espace de travail qui est loin de la source, en utilisant un câble de cuivre. L’EXT-DP-141B de Gefen, qui mesure environ 50 x 50 mm se place le long du câble de cuivre
n SAMSUNG
Tablette numérique Galaxy Tab 3 10.1 Grâce à son grand format idéal pour toute la famille, la Galaxy Tab 3 de 10,1 pouces allie design élégant et performances multimédia. Son processeur Dual Core 1,6 GHz et la clarté de son écran en font un outil de divertissement portable de pointe. Sa fonction télécommande en fait un élément essentiel de l’équipement ludique des enfants
et un intéressant contrôleur multimédia pour les parents. La Galaxy Tab 3 10,1 pouces offre une connectivité radio élargie avec du WiFi a/b/g/n (fonctions WiFi Channel Bonding et WiFi Direct ou WiDi), du BlueTooth 4.0, de la 3G et de la 4G LTE. A noter également un récepteur GPS compatible avec les fréquences Glonass. Prix : nc
entre la source et l’affichage, et renforce le signal vers la destination finale avec des résolutions allant jusqu’à 1920 x 1200 (jusqu’à 50m) ou encore 2560 x 1600 (jusqu’à 30m). Le Booster DisplayPort de Gefen améliore la fiabilité des transmissions HDCP, DPCP et EDID sur de longues distances. www.eavs-group.fr
En bref n ZYXEL Point d’accès WiFi NWA1123-NI
Ressemblant à un détecteur de fumée, le point d’accès ZyXel NWA1123-NI est particulièrement facile à installer dans les hôtels, les hôpitaux, les universités, les établissements scolaires, les bibliothèques et les mairies... Il fonctionne en double radio, dans les fréquences 2,4 GHz et 5 GHz en simultané ou indépendamment l’une de l’autre, avec des couvertures équivalentes. Les technologies LDPC et MLD amplifient le signal WiFi sur l’extrémité du réseau, tout en optimisant la stabilité des applications et services au bénéfice d’un grand nombre d’utilisateurs en situation de mobilité. En parallèle, la technologie TX Beamforming élimine les zones d’ombre.
n TRENDNET Routeur WiFi double bande TEW812DRU
Ce routeur radio crée un réseau sans fil en gigabit avec deux types de fréquences radio : le WiFi ac, le plus rapide à ce jour avec des performances de 1.3 Gbit/s et le WiFi n avec des performances de 450 Mbit/s. Il a été conçu pour gérer plusieurs flux de streaming en haute définition sur un réseau sans fil domestique, la technologie lui permettant de communiquer simultanément avec différents types d’appareils. La technologie Beamforming optimise la transmission du signal vers les appareils connectés. Prix Public : 199.90 e TTC n°2 - JUIN - JUILLET 2013 #
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réseaux
ZOOM SUR...
ACOME Câble Ethernet HD Développé à la demande de fournisseurs internet comme alternative au CPL et au WiFi, le « fil » Ethernet conçu et produit par le câblier français transmet des flux de données numériques jusqu’à 100 Mbit/s en parcourant discrètement l’appartement ou le local professionnel.
A
come a enfin lancé, fin 2012, son kit Ethernet HD montré il y a plus de deux ans sur le salon Broadband. Il s’agit d’un produit présenté comme « la nouvelle génération de câble réseau » : une solution complète vendue en mallette carton (pour les professionnels) ou sous emballage transparent rigide et qui comprend tout ce qu’il faut pour réaliser une liaison câblée Ethernet discrète entre un modem-routeur et un autre équipement nécessitant une connexion réseau comme un ordinateur, une caméra IP ou un décodeur de télévision ADSL. Dans le détail, le paquet destiné à la vente grand public contient deux boîtiers de connexion avec prise RJ45 femelle et bandes adhésives de fixation, un rouleau de 20 mètres de câble Ethernet de 2,3 mm de diamètre, deux cordons Fast Ethernet à terminaisons RJ45 mâles de 2 mètres de long, trente clips et cinq punaises de fixation. La documentation précise que l’on peut utiliser de la colle (en tube ou en bâton pour application au pistolet électrique, non fourni) comme autre mode de fixation. Elle indique également que les boîtiers sont des composants passifs sans consommation électrique, que le câble fin est conçu pour accepter de très faibles rayons de courbure et que la solution, idéale pour un déploiement rapide et facile, est particulièrement adaptée aux personnes sensibles aux ondes électromagnétiques refusant le WiFi à la maison.
Kit de recharge Le kit Acome est avant tout destiné aux particuliers qui veulent établir un réseau filaire discret à leur domicile ou même dans leur bureau. Pour les professionnels, Acome propose la version Pro en emballage carton, avec 75 mètres de câble, six boîtiers de raccordement et autant de cordons RJ45 permettant d’établir jusqu’à trois liaisons filaires. Un « kit de recharge » est également proposé pour réaliser d’autres liaisons avec le reste de la bobine de 75 mètres. #
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L’offre pro d’Acome comprend un kit complet et une « recharge » permettant d’utiliser le câble fin restant d’une première opération. Un boîtier de raccordement avec l’arrivée du câble Ethernet et le cordon RJ45 connecté en partie supérieure.
L’installation d’un réseau Ethernet avec l’un des deux kits Acome est des plus simples. Elle est expliquée, pas à pas, sur un site dédié très bien réalisé et parfaitement didactique, www.monreseaumaison.com, sur lequel le câblier promeut et démontre ses solutions de câblage résidentiel pour le neuf et l’ancien. Le première phase de mise en oeuvre du câble Ethernet HD explique les différentes techniques de pose possibles (encollage sur le dessus d’une plinthe, par clip à clouer, par traversée de cloison), et élucide l’usage des punaises fournies pour réaliser des passages d’angles à 90°.
Ci-dessous : La mise à nu des 4 fils s’effectue grâce au dispositif inclus dans le boîtier permettant d’arracher la gaine.
Simplicité de déploiement Comme tout câble Ethernet, celui d’Acome est sujet aux atténuations de signal et la longueur optimale préconisée pour la transmission d’un signal vidéo HD (validée par des tests réalisés par des professionnels) est ici de 60 mètres, à comparer avec la prescription habituelle de 100 mètres imposée pour des câbles largement plus blindés. Le mode d’installation en ligne révèle également comment associer le câble aux boîtiers de connexion. Il s’agit bien évidemment d’un processus utilisant des dominos auto-dénudants dont chaque passage de câble est repéré par un code couleur. Le guide donne des conseils précis de préparation des quatre fils et l’ordre dans lequel ils doivent être introduits dans les trous prévus à cet effet. Il préconise également de réaliser un essai avant la fermeture et la fixation définitive des boîtiers. On notera que les cordons Fast Ethernet fournis sont eux aussi particulièrement souples. Cette proposition d’Acome (première coopérative industrielle ouvrière de France, renommée pour ses solutions de câblage et de confort thermique) est particulièrement bienvenue car elle offre des possibilités de liaisons fiables et discrètes, à la fois pour le résidentiel ancien et neuf, mais aussi pour le bureau ou le local commercial qui ne dispose pas de câblage ou de gaine de tirage. PHP
Arguments de vente 3 une excellente solution de raccordement
pour le modem/routeur et le décodeur TV des fournisseurs d’accès Internet, pour des débits allant jusqu’à 100 Mbit/s 3 offre de nombreuses possibilités d’extensions physiques pour un réseau local résidentiel, de bureau, de commerce, de salle de classe ou de formation pour raccorder un serveur NAS, des caméras IP, un téléviseur connecté, etc...
Caractéristiques des kits Ethernet HD d’Acome 3 Ethernet HD Pro (AR503A) : 6 boîtiers RJ45,
6 cordons RJ45 Fast Ethernet, 75 m de câble Ethernet 3 Recharge Ethernet HD Pro (AR504A) : 4 boîtiers RJ45 et quatre cordons Fast Ethernet RJ45 (2 m). Distribution : distributeurs de matériel électrique. Prix indicatif : 150 € et 84 € TTC
3 Kit Ethernet HD (AR502A) : 2 boîtiers de
connexion RJ45, adhésifs de fixation, 20 m de câble Ethernet, 2 cordons Fast Ethernet RJ45 de 2 m, 30 clips et 5 punaises. Distribution : www.amazon.com, www.touslescables.com. Prix : 49,70 € TTC
Site produit : www.monreseaumaison.com
réseaux
ZOOM SUR...
XIRRUS Point d’accès WiFi XR-520
Les points d’accès WiFi publics ou desservant des concentrations momentanées d’utilisateurs souffrent parfois d’insuffisances capacitaires. Les produits de l’américain Xirrus répondent à ces exigences particulières de charge.
P
résente en France depuis seulement 2012, la société américaine Xirrus propose des points d’accès WiFi pour les environnements très exigeants comme les sites évènementiels (stade, centre de congrès, salles de presse), les établissements scolaires et universitaires, ou encore les espaces ouverts des grands hôtels. Sa nouvelle référence XR-520 se positionne comme le produit d’entrée de la gamme XR sans pour autant céder à des compromis technologiques par rapport aux références supérieures. Le point d’accès WiFi XR-520 est conçu pour offrir une connectivité Internet sans fil dans des zones de densité moyenne d’utilisateurs : salles de classe ou de formation, magasins, bureaux, zones collectives ou chambres d’hôtels ou d’hôpitaux, etc... C’est donc un PA qui est défini comme économique, mais conserve les principales capacités techniques propres à la gamme : automatisation de nombreuses fonctions dont le dimensionnement de couverture et d’assistance au déploiement y compris via le Cloud (en option, voir encadré). Pour ce faire, le XR-520 est équipé d’un puissant contrôleur intégré et distribué, et d’un système d’exploitation ArrayOS. Par le biais de Xirrus Application Control, les infrastructures constituées de points d’accès Xirrus - dont le modèle XR-520 - sont capables d’identifier jusqu’à 900 applications dans 15 catégories (collaboration, jeux, accès à distance, VPN, base de données, email, transfert de fichiers, etc), de reconnaître celles qui sont actives dans la zone de couverture et surtout de quantifier les flux qu’elles utilisent.
Une ressource radio modulable Ce monitoring pointu permet ainsi à l’administrateur du réseau local WiFi de régler le pare-feu et de réguler les usages afin que la bande passante soit partagée au mieux par tous les utilisateurs. L’administrateur peut de ce fait déterminer une politique de qualité de services ainsi qu’une politique de permissions d’accès pour les terminaux personnels (BYOD) non référencés par la structure qui déploie le réseau. Le design type « soucoupe volante » des produits de #
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la famille XR indique qu’ils sont conçus pour être fixés au plafond ou en hauteur sur un mât afin d’arroser de façon optimale la zone à desservir. Sous la coque protectrice de 19,5 cm de diamètre du XR-520, on trouve une carte électronique qui dessine de façon explicite les quatre secteurs d’émission/réception radio, chacun équipé d’une antenne omnidirectionnelle double-bande à 2,4 et 5 GHz. Grâce à la technologie MiMo 802.11n (émission sur plusieurs canaux radio), on peut donc débiter au total jusqu’à 600 Mbit/s à partir d’une infrastructure dorsale de 300 Mbit/s, ce qui permet de servir correctement jusqu’à 240 utilisateurs (soit 120 par bande de fréquences). On notera que la section radio est programmable par logiciel (une technique inspirée des équipements radio militaires). On peut donc basculer les deux voies radio du PA XR-520 tout en 5 GHz en cas de besoin. De même, on peut moduler la puissance radio en 2,4 GHz et optimiser la réutilisation des canaux d’un secteur à l’autre afin d’augmenter le nombre d’utilisateurs. Dans les évolutions envisagées pour la gamme XR, Xirrus annonce un module radio 802.11 AC pour l’automne et évoque la possibilité d’adjoindre une Femtocell 3G/4G afin d’élargir encore le potentiel de connectivité. Xirrus doit également lancer une nouvelle gamme de produits « permettant de répondre à la demande croissante de mobilité sécurisée », marché qui croît de 35 % par an, selon Gartner. PHP Configuration via le Cloud La solution XMS 6.4 de Xirrus permet d’établir et de gérer un réseau WiFi via le Cloud. Par exemple, lors d’une installation ou d’une extension sur site, Xirrus Array et un ou plusieurs points d’accès XR-520 (ou une autre référence) vont se connecter automatiquement au serveur d’activation en ligne Xirrus pour obtenir une licence d’utilisation. L’administrateur du système d’information se connecte ensuite à sa session XMS sur site ou via une page web afin de déployer son infrastructure et de gérer finement son réseau via Xirrus Application Control. Ce mode d’intervention permet de réduire les coûts d’installation et de les transformer en dépenses d’exploitation.
Le point d’accès Xirrus XR-520 est l’entrée de gamme de la famille XR.
Point d’accès haute capacité Xirrus en salle de presse du Tour de France 2012.
L’intérieur d’un point d’accès haute capacité de la gamme Xirrus XR, avec sa carte-mère au centre et ses douze modules radio sur la périphérie.
Arguments de vente 3 Un point d’accès capable de gérer de
multiples connexions WiFi simultanées
3 Idéal pour les hôtels, les salles de réunion,
les espaces publics, les écoles, les évènements ponctuels, etc. 3 Une capacité d’administration étendue en termes d’applications, de modulation des débits, d’automatisation, etc.
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IHEALTH La santé connectée
THOMSON Une box évolutive
CRC-SARAH Production et Maîtrise énergétique
L’actualité des services, des équipements et de l’industrie de la domotique
n GRDF Sagemcom gèrera les communications de Gazpar
Le projet de compteurs communicants Gazpar, de GrDF, met en œuvre une solution technique de télé-relevé quotidien de ses 11 millions de compteurs gaz, intégrée à son système d’information. Pour réussir ce projet d’envergure, GrDF a choisi Sagemcom qui fournira la plate-forme logicielle de gestion des communications de la solution de comptage évolué permettant de mettre en relation le réseau de compteurs, les concentrateurs et les systèmes d’Information de GrDF. Cette solution baptisée Scape s’appuie sur des protocoles standards de l’Internet et des télécoms, facilitant ainsi l’interopérabilité.
Photos : © SG Paris 2013
n SMART AWARDS 2013 Le projet Kergrid récompensé
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14 # janvier 2013 - n°1
La première centrale domotique multi-protocole M2M Solution, pionnier de la de supporter des déploiements communication machine-tomassifs de clients dans le monde machine (M2M) et développeur entier, cette plate-forme, dans des BlyssBox de Castorama et le cloud, permettra de gérer MyxyBox de Myxyty, lance une la sécurité du domicile avec nouvelle génération de centrale vidéosurveillance en temps domotique dont la particularité réel, la consommation énerest de supporter de multiples gétique et son optimisation, la protocoles radio. Déclinable en « confortique » (c’est-à-dire le plusieurs versions à la demande pilotage des lumières, des portes, de clients grands comptes, la des volets etc) et le maintien à nouvelle box de M2M Solution domicile de malades ou de intègre en standard cinq modes personnes âgées ayant besoin radio spécifiques de la domotid’assistance médicale ou de que (Zigbee, Z-wave, 868MHz, mise en relation avec des 433MHz, X2D/X3D, Bluetooth aidants. M2M Solution a égaclasse1) ainsi que le WiFi. Elle est lement fait évoluer ses interOlivier Courtade, président faces de commande vers du compatible avec le CPL via un et fondateur de M2M Solution. connecteur RJ45 Ethernet et des html5 et du « responsive design » adaptateurs, avec la téléphonie fixe (via un connec- ce qui réduit les délais de développement des teur RJ11), la téléphonie mobile (via un slot pour applications fixes et mobiles. Seront ainsi immédiacarte SIM) et peut encore être complétée d’autres tement disponibles des interfaces utilisateur pour protocoles ce qui en fait un produit assez unique ordinateur, tablette et smartphone tournant sous sur le marché. Du fait de cette hyper-connectivité, iOS, Androïd et Windows Phone. Les prochaines la box M2M peut être déjà connectée à plus de 70 versions de BlyssBox (Castorama) et MyxyBox (Myxyty) capteurs du marché. Annoncée comme capable pourraient intégrer ces évolutions.
n VALENTINEA
Essensys cible la construction neuve La jeune société Rhônalpine Valentinéa va commercialiser Essensys, un système domotique câblé, standardisé. Conçue en France et protégée par brevet, la solution Essensys est entièrement filaire. Elle centralise l’ensemble des fonctions d’automatisme accessibles via un écran tactile et permet la programmation d’actions groupées en scénario par simple pression sur les icônes affichées sur la tablette murale ou sur un terminal mobile connecté à Internet. L’éclairage et les volets roulants demeurent actionnés par des boutons poussoirs électriques traditionnels permettant ainsi un très large choix dans les gammes des spécialistes de l’appareillage électrique. Le coeur du système est un boîtier de
Photo : DR
À l’occasion du salon Smart Grid Paris 2013, le projet Kergrid a reçu le trophée Smart Awards remis par Delphine Batho, ministre de l’écologie, dans la catégorie Smart Home/Building. Le projet Kergrid (Syndicat Départemental d’Energies du Morbihan) permet d’aborder sur les plans technique, juridique et économique la question de la gestion des flux d’électricité et celle du stockage à l’échelle d’un bâtiment.
n M2M SOLUTION
Photo : DR
Brèves pro
SMART HOME
Nicolas Gille a créé Valentinéa en octobre 2011. gestion des fonctions générales (chauffage, alarme, accès à distance, etc...), secondé par trois auxiliaires dédiés aux fonctions propres à chaque pièce (éclai-
rage, volets roulants et stores). Décrite comme du véritable prêt-à-installer visant à démocratiser la domotique, Essensys se focalise sur les fonctions d’automatisme réellement utiles afin de proposer un produit complet, simple et fiable à coût modéré. Le prix de 4.990 € TTC comprend l’intégralité du matériel de contrôle et de prise en main à distance, le câblage et les actionneurs (des boutons de commandes sélectionnés dans les catalogues des équipementiers électriques) devant être installés par les professionnels intervenant sur le chantier. Une première réalisation est opérationnelle à Oingt (vallée d’Azergues dans le Beaujolais) dans une maison construite par le constructeur lyonnais Osbö.
n°2 - JUIN - JUILLET 2013 #
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ACTUS
SMART HOME - PRODUITS
En bref
n CRESTRON
Deux nouveaux écrans tactiles
n TIPTEL
E r g o - phone 6080
Ce médaillon de téléassistance fonctionne avec une carte SIM, peut appeler en mains-libres des numéros pré-enregistrés et dispose d’un GPS pour la géolocalisation de l’appel d’urgence (il fait aussi office de téléphone mains-libres). En cas de malaise ou de chute, l’utilisateur contacte le centre de téléassistance ou ses proches en fonction de ce qui a été programmé et ce par un simple appui long sur la touche centrale. Parallèlement, un SMS est automatiquement envoyé vers 3 destinataires avec les coordonnées GPS du médaillon, ce qui situe très précisément la personne. Le médaillon peut enchaîner jusqu’à 3 numéros préprogrammés à la suite, le mode urgence entraînant le décrochage de tout appel entrant. Prix : nc www.tiptel.fr
n EXTEL Détecteur de fumée Smoky Nano
D’un diamètre de 4 cm seulement et d’une hauteur de 41 cm, le détecteur Smoky Nano est doté d’un capteur photo électrique et d’une sirène d’alerte de 90 décibels. Il est également homologué pour les caravanes et les camping-cars, il s’installe aisément grâce à deux vis plates. Il dispose évidemment d’un voyant témoin de fonctionnement, d’une fonction test et sa batterie Lithium CR2 est conçue pour fonctionner 5 ans (garantie 1 an), l’utilisateur pouvant souscrire à une alerte par SMS ou email pour la changer. Prix public conseillé : 32,90 E TTC www.smoky-nano.com #
44 # JUIN - JUILLET 2013 - n°2
TSW-550 Ce nouvel écran tactile de 5 pouces vient compléter la gamme TSW avec le TSW-750 et le TSW-1050. Les écrans TSW-550 sont alimentés par le réseau en PoE, bénéficient de la technologie Core 3 UI, supportent la norme H.264,
intégrateurs, des designers et des propriétaires férus de technologie. Ils peuvent même se substituer à des interrupteurs mécaniques.
TST-600
sont équipés d’un écran en verre bord-à-bord, d’une interface tactile à technologie capacitive. Les écrans de la gamme TSW offrent les mêmes performances en matière de contrôle que des écrans tactiles de plus grande taille. Ultra minces et légers, les écrans s’installent très facilement et répondent ainsi aux demandes des
Le TST-600 constitue la nouvelle génération du TPS-6X dédié au pilotage des équipements en environnement tertiaire ou résidentiel. Il combine toutes les fonctionnalités de son prédécesseur avec en plus de nombreuses nouveautés technologiques. Le TST-600 est équipé d’un écran capacitif 5,7 pouces, d’une nouvelle connexion sans fil RF/ WiFi, de Smart Graphics, du protocole Rava SIP Intercom, d’une nouvelle batterie au lithium. Les écrans TST-600 supportent également la norme de streaming H.264. Le TST-600 permet aux utilisateurs de contrôler l’éclairage, la température, les ouvrants, les présentations AV dans un rayon de 60 mètres. www.crestron.eu
n STORISTES DE FRANCE
Store banne motorisé Vogue Ce store banne motorisé haut de gamme réalisé sur mesure, conçu et fabriqué en France, est constitué d’un auvent, d’une face arrière et de joues en aluminium. La conception permet d’adapter la pose à la configuration de la terrasse, soit en mural, soit au plafond. Pilotable par commande filaire ou radio, ce store banne est proposé avec des options comme
l’éclairage LED, le chauffage par rampe avec variateur intégré par protocole RTS Somfy, la sonorisation et la brumisation par procédé Brumisoft. Un système de gestion électronique embarquée permet de régler la programmation et le paramétrage des cycles de brumisation selon l’usage et la saison. Prix sur devis. www.storistes-de-france.com
n XANLITE
XanLite - Ampoule Control X GU10 Le fabricant de lampes LED propose Control X, une ampoule qui se pilote à l’aide d’une télécommande infrarouge. Deux modèles de 180 lumens soit l’équivalent de 35 Watts en incandescence sont proposés respectivement avec des culots GU10 et GU5.3. Le boîtier de télécommande est muni d’un interrupteur et d’un variateur de puissance, qui offre une graduation ou trois niveaux de luminosité pré-réglés
de cibler un luminaire particulier pour individualiser la commande. Le pack ampoule + télécommande est vendu 21,90 € TTC et l’ampoule seule 12,90 € TTC. www.xanlite.com
de 25, 50 et 100%. La télécommande permet d’allumer, d’éteindre et de régler les intensités d’un nombre illimité d’ampoules et il suffit
ACTUS
SMART HOME PRODUITS
n iHealth
La santé connectée Les capteurs de données de santé ne sont pas seulement un phénomène de mode, ce sont les prémices de ce que l’on appelle la e-santé, un univers d’applications qui prend déjà sa place dans la vie connectée de tous, au domicile comme en mobilité.
O
n connaît les capteurs FitBit et leurs équivalents (chez Withings et iHealth) qui motivent leur porteur à rester actif dans la vie de tous les jours en relevant des défis personnels, où les balances communicantes de Withings ou de iHealth qui mesurent le poids et d’autres caractéristiques physiques (masse graisseuse, aqueuse, osseuse, etc.). Tous ces appareils embarquent des micro-logiciels qui analysent les paramètres pour lesquels ils ont été programmés, puis transmettent les données recueillies vers un terminal mobile et un compte personnel ouvert préalablement dans un serveur cloud, ce qui permet d’établir des courbes, de fixer des objectifs (de perte de poids par exemple) et de se faire envoyer des alertes ou des félicitations selon les cas. Selon les mêmes principes, la société californienne iHealth a développé des capteurs qui visent cette fois le marché du monitoring médical : pression artérielle, oxymètre pour mesurer le taux d’oxygène dans le sang, glucomètre pour les diabétiques, etc...Tous ces moyens sont considérés avec intérêt par les médecins, les hôpitaux, les organismes d’assurance santé, publics et privés car ils permettront sinon un meilleur suivi médical du moins une collecte statistique qui peut trouver son utilité en termes d’analyse de grosse quantité de données (ce que l’on appelle le big data). Il existe aussi de véritables appareils de monitoring médical pour « surveiller » les malades qui veulent rester chez eux. C’est d’ailleurs sur ce marché prometteur - lucratif pour l’industrie et les fournisseurs de services, mais aussi générateur d’économies pour l’hôpital et la sécurité sociale - que se positionnent des entreprises comme Qualcomm. Ce fabricant de processeurs pour la téléphonie mobile a annoncé récemment le lancement d’un département Life et du premier boîtier de collecte de données à domicile : le Hub2Net. Cet appareil qui se branche sur le secteur collecte par liaison sans fil les données d’appareils installés chez le patient puis les transmet via l’internet mobile vers un serveur Cloud sur lequel médecins et services de santé se
connectent pour accéder aux informations. On l’aura bien compris, la problématique de la maison connectée ne concerne pas que le divertissement, la gestion énergétique ou la protection des biens et des personnes. Elle va intégrer bien d’autres domaines dont la e-santé de confort ou de suivi de maladie chronique ainsi que le maintien à domicile notamment des seniors. C’est un domaine de forte exigence technique dont les enjeux doivent dès à présent être bien appréhendés par les professionnels du smart home. PhP
Le Hub2Net de Qualcomm (mis à disposition en même temps que les appareils de monitoring) relève les données et les transmet, via l’Internet mobile 3G, à un centre de données auquel accèdent médecins et soignants.
n Quelques appareils de santé communicants de la société iHealth iHealth fabrique et distribue des produits de soins de santé personnels, faciles à utiliser et qui simplifient la gestion
Glucomètre BG5 est un petit appareil d’analyse et d’interprétation de la glycémie et du taux d’insuline. Le patient verse une goutte de son sang sur la languette jetable et affiche un taux sur l’écran du glucomètre et celui d’un terminal mobile.
du capital santé en partageant l’information médicale. iHealth a lancé le premier système de surveillance de la pression artérielle conçu spécialement pour les smartphones et tablettes IOS, et développe toute une gamme de dispositifs personnels de santé conçus pour une utilisation avec la plateforme mobile IOS d’Apple et maintenant Androïd. Dans un autre registre, le iBaby Monitor M2 se positionne à proximité du berceau (grâce à la base et à l’anneau aimanté portant la caméra) pour transmettre l’image de bébé à la tablette ou au smartphone de ses parents installés dans le séjour. L’appareil, à accumulateur rechargeable, possède un écouteur et un haut-parleur : on peut l’entendre babiller ou pleurer et, dans ce cas, lui parler à distance pour le rassurer. Le tensiomètre iHealth BP7 se compose d’un brassard, d’un boîtier communicant en BlueTooth et d’une application mobile gratuite. Il permet de relever, mettre en forme graphique et partager la tension artérielle (sistole, diastole, pouls, ondes de pouls) du porteur à l’aide d’un iPhone, d’un iPod touch ou d’un iPad ou leur équivalent Androïd.
L’oximètre iHealth se place comme une pince sur l’index pour mesurer le taux d’oxygène du sang ainsi que le pouls. Il affiche ensuite ses relevés sur l’écran de l’appareil et celui d’un mobile.
n°2 - JUIN - JUILLET 2013 #
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smart home (solution) AVIDSEN THOMSON
Une box évolutive pour la maison connectée Après avoir lancé toute une série d’équipements de contrôle d’accès, de communication, de sécurité et de confort, la PME tourangelle propose le mariage pour tous par le biais d’une centrale domotique propriétaire, mais potentiellement ouverte à de nombreux protocoles.
L
a box Thomson (ou ThomBox) se veut un système complet, évolutif et facile d’utilisation : une solution globale pour connecter en mode radio des équipements périphériques qui assurent le confort énergétique et la sécurité dans la maison, voire dans l’appartement, par le biais d’une interface de commandes que l’utilisateur affiche sur l’écran de son ordinateur, de sa tablette tactile ou de son smartphone, à condition que ces deux derniers tournent sous iOS (Apple) ou Androïd (Google). Pour développer sa box, Avidsen a préféré travailler avec un partenaire, sur la base d’un produit sorti il y a quelques mois et qui a déjà reçu un bon accueil dans les milieux « connectés ». Il s’agit de la Zipabox du développeur croate Zipato, dont la réputation a déjà largement franchi les frontières de cet état issu de l’ex-Yougoslavie.
Modules d’extension
Tournant sous système d’exploitation Linux, cet équipement de taille modeste, physiquement compatible avec les rails DIN des tableaux électriques, implémente originellement le protocole de communication radio Z-Wave. La version revisitée par Avidsen, dotée d’une carte mère modifiée, carrossée différemment, mais de même format néanmoins, a modifié cette norme de communication en lui appliquant une couche protocolaire qui transforme le Z-Wave en ARW (Avidsen Radio Wave) afin de créer un écosystème propriétaire. « Ce choix se justifie par le fait que nous proposons déjà une #
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De taille réduite, la centrale Thomson peut se fixer sur un rail DIN et accepte des extensions physiques via un connecteur positionné sur le côté.
gamme de trente accessoires qui se raccordent de ce fait très facilement à la centrale, explique Minh Hoa Hoang, responsable R&D d’Avidsen. Pour les clients qui veulent utiliser des périphériques fonctionnant sous d’autres protocoles de communication, nous proposerons très bientôt des extensions physiques ». Cette possibilité explique d’ailleurs le connecteur situé sur les flancs du boîtier : ils sont prévus pour recevoir un premier module, les autres se fichant à la suite sur un connecteur similaire. Pour sa part, Zipato a prévu des modules permettant de communiquer avec des produits en radio à 433 et 868 MHz, en Zigbee, ou en EnOcéan. KNX, en mode radio, mais aussi filaire, n’est pas exclu dans la version Thomson, de même que le Z-Wave et le CPL (courant porteur en ligne), spécialité de Léa, entreprise membre - comme Avidsen - du groupe HF
La ThomBox reprend le même principe d’extension par connecteurs physiques de la Zipabox de Zipato.
Chaque module – ici la batterie à 24 heures d’autonomie - est pourvu d’un connecteur d’extension mâle et d’un autre femelle.
Arguments pour la vente 3 une box domotique de taille discrète
(86 x 86 mm sur 48 mm de profondeur) qui peut déjà s’associer à de nombreux périphériques de la marque Avidsen. Sont immédiatement disponibles : prises commandées, douilles, interrupteurs, détecteurs de mouvement, de fumée, de monoxyde de carbone, d’ouverture, sirènes intérieure et extérieure), soit au total une trentaine d’équipements. 3 Suivront dès l’automne les périphériques suivants : module de commande pour chau- dière, bloc de connexion pour fils pilotes, etc 3 disponibilité d’un module de sauvegarde disposant d’une batterie assurant une autonomie de 24 heures (et l’envoi de SMS en cas de coupure des réseaux électrique et ADSL). 3 toutes les caméras IP quelle que soit la marque sont nativement compatibles avec la ThomBox. 3 une box en écosystème propriétaire, mais qui accepte des extensions physiques pour émuler d’autres protocoles présents sur le marché.
3 le protocole de communication propriétaire
ARW (pour Avidsen Radio Wave) a l’avantage (comme d’autres sur le marché) d’être bidirectionnel donc de renvoyer à la centrale l’information d’état dans lequel se trouve chaque terminal (en particulier la charge ou l’épuisement de la pile électrique), ce qui permet d’avoir un tableau de bord mis à jour en temps réel de la situation du réseau de capteurs. 3 Le protocole ARW peut également remonter les informations de consommation électrique d’un appareil branché sur une prise commandée. 3 l’interface graphique proposée à l’utilisateur est modulable en fonction des usages et des terminaux mis en oeuvre. 3 la détection de mouvements peut être utilisée “à l’envers” pour des personnes âgées vivant à domicile. 3 intégration possible de commandes audiovisuelles.
SMART HOME de coupure par une batterie offrant 24 h d’autonomie et un transmetteur GSM qui pare à toute coupure du réseau téléphonique.
Company. On laisse d’ailleurs entendre chez Avidsen que des synergies sont à l’étude avec d’autres entités du groupe.
La cible de l’auto-installateur ?
Relayé par le Cloud
La centrale Thomson se connecte évidemment sur Internet via le modem-routeur d’un fournisseur de services ADSL et se pilote très facilement selon Minh Hoa Hoang, responsable R&D d’Avidsen. La procédure serait assez intuitive (si l’on en croit les essayeurs de la Zipabox) et le tableau de bord domestique tient sur une unique page web, ce qui n’empêche pas une certaine profondeur dans les réglages. Le pilotage est relayé par un serveur Cloud qui sauvegarde les paramètres et facilite la prise en main à distance et en mobilité extérieure depuis une tablette ou un smartphone. Ce détour, dont le principe est critiqué par certains, mais qui est défendu par nombre de constructeurs de box domotiques, est l’un des points qu’il faudra surveiller dans l’avenir en termes de sécurité informatique. La scénarisation de procédures (les actions à enclencher lorsque l’on quitte la résidence ou lorsque l’on arrive) ou de simulation de présence (allumage d’éclairage, etc) est elle aussi assez simple à réaliser, indique-t-on. Il est également possible d’intégrer des données fournies par des objets connectés pour commander des actions, comme par
exemple la prise en compte de capteurs de température intérieure ou extérieure, affirmation qui manque pour l’instant de précision. Avidsen indique seulement que sa solution peut intégrer plusieurs paramètres conditionnels avant d’activer une fonction avec un temps de latence réduit à quelques millisecondes seulement. Pour cela, il suffit de choisir les conditions qui déterminent un scénario en les associant « simplement comme les pièces d’un puzzle » : ce mode de programmation qui semble être le langage Blockly supporté par Google, exclut nativement les ordres contradictoires. Par ailleurs, Avidsen a renforcé la sécurité de la fonction alarme dont l’alimentation électrique secteur est relayée en cas
L’interface utilisateur de la ThomBox réunit toutes les fonctions sur la même page.
Pourquoi la marque Thomson Photo : DR
Thomson est une marque française l’éclairage, etc. Technicolor, qui est de l’industrie électronique de membre-fondateur de l’Agora du réputation internationale, qui est réseau domiciliaire (regroupement aujourd’hui gérée par Technicolor d’opérateurs et d’équipementiers Trademark Licensing. Technicolor autour de la convergence des est devenu le nom du groupe équipements connectés dans Thomson, aujourd’hui recentré la maison), incite par ailleurs ses dans les prestations pour les licenciés à discuter entre eux pour médias numériques et le déveenvisager des dialogues entre loppement de terminaux multiproduits. Selon une déclaration Alexandre Chaverot, au Figaro d’Alexandre Chaverot, médias. Technicolor concède ainsi Pdg d’Avidsen pdg d’Avidsen, son entreprise des licences autorisant l’usage du nom Thomson à des entreprises fabriquant travaillerait déjà à l’intégration éventuelle dans et distribuant des produits électroniques ou la box Thomson de Qeo, le « framework open électriques dont TCL pour la télévision, Strong source » présenté par Technicolor au dernier CES pour les décodeurs TNT et satellite, Admea pour de Las Vegas et qui vise à faire dialoguer entre eux la téléphonie mobile et domestique, GHTE pour différents composants de la maison connectée.
Avidsen a débuté la commercialisation de la centrale Thomson dès ce mois de mai, essentiellement dans les magasins de bricolage et les grandes surfaces spécialisées. Le produit devrait logiquement être absent des rayons de Castorama, enseigne pour laquelle Avidsen a développé une gamme d’accessoires à connecter sur la BlyssBox conçue en partenariat avec M2M Solution. Rien ne dit également si la centrale Thomson et ses accessoires pourront être commercialisés par des installateurs. Il faut noter cependant que l’intégration de la ThomBox dans le tableau électrique – via l’interface DIN - peut freiner les particuliers qui ne veulent pas toucher aux courants forts. Il y a peut être là une carte à jouer pour les électriciens, les chauffagistes ou les installateurs en courant faible qui pourront proposer ce produit comme un moyen de gestion des calorifères pouvant aussi gérer bien d’autres fonctions ! La centrale Thomson d’Avidsen sera vendue seule à un prix très attractif (299 e, soit quand même 100 e de plus que la Zipabox) ce qui cible à l’évidence les clients pratiquant l’auto-installation. Un pack sécurité, proposé à 499 e, sera également disponible dès ce mois. Il est composé d’une centrale, d’un détecteur à infra rouge à technologie passive, d’un contact magnétique pour porte ou fenêtre, d’une télécommande, d’une sirène intérieure et de deux modules télécommandés pour prise électrique. Un ensemble un peu court pour protéger l’intégralité d’une maison particulière qui appelle donc des compléments. Mais pour l’heure, on ne connaît pas encore les tarifs des accessoires seuls. En s’engageant plus avant dans la domotique, Avidsen suit un parcours qui, en toute logique industrielle, devrait à terme impliquer toutes les composantes du groupe HF Company (Avidsen, Extel, Léa, Métronic, Omenex et Koarka). PHP n°2 - JUIN - JUILLET 2013 #
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smart home (réalisation)
Production et maîtrise énergétique CRC Sarah La résidence Goudemand d’Arras, gérée par le bailleur social Pas-deCalais Habitat, met en oeuvre un dispositif autonome de production énergétique avec l’aide de son partenaire technique CRC Sarah. Objectif : réduire la consommation électrique des parties communes et éduquer les locataires à l’éco-responsabilité.
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as-de-Calais Habitat est propriétaire de la résidence Goudemand, à Arras. Cet ensemble résidentiel social est composé de trois immeubles de 11 étages, soit 240 logements hébergeant 700 locataires. Les bâtiments ont été construits en 1975 et ont fait l’objet de plusieurs rénovations, notamment destinées à améliorer la performance énergétique et le confort des logements. Pour persévérer dans cette voie, le bailleur a réduit à zéro la facture électrique des parties communes de cette résidence en la déconnectant du réseau EDF et en déployant un système autonome de production qui couvre les besoins d’éclairage et alimente quelques équipements collectifs. Le dispositif a été développé par l’entreprise régionale CRC, partenaire technique de l’office HLM, en charge de l’installation et de la maintenance du contrôle d’accès et de la réception TV sur plusieurs de ses sites. La société dirigée par Fabrice Louart s’était déjà illustrée, il y a cinq ans, dans l’économie d’énergie en couplant ses stations de tête de télédistribution à des panneaux solaires pour diminuer les coûts d’installation et d’accès au réseau électrique. CRC a également développé un système de contrôle #
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1 - La résidence Goudemand à Arras, 240 logements , 700 locataires. 2 - Chaque famille volontaire reçoit une tablette Samsung et une formation pour apprendre à maîtriser ses consommations d’eau, de gaz et d’électricité. 3 - Dispositif, sur le toit et en sous-sol de l’un des bâtiments (panneaux solaires, éoliennes, bassin de rétention d’eau, turbine et cuves), contribuant à une autonomie énergétique totale des parties communes.
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d’accès-portier dont les droits et noms de locataires sont mis à jour par transmission... satellite.
Le fruit de la convergence
Ces réalisations, opérationnelles sur un parc de plusieurs milliers de logements, ont permis à CRC de maîtriser parfaitement ces technologies puis de les faire converger. « Petit à petit, nous avons fait évoluer nos systèmes, explique Fabrice Louart, nous nous sommes intéressés à la fois aux énergies renouvelables, au comptage des flux et aux transmissions de données. Ces développements se sont faits à l’instigation de notre client, Pas-de-Calais Habitat, et de son directeur de l’innovation, Jérôme Capelle, qui pensent que des démarches concrètes d’économie d’énergie et de maîtrise des usages sont les premiers leviers pour aider les locataires à mieux comprendre les enjeux et, surtout, qu’ils peuvent arbitrer eux-mêmes et agir sur leur consommation énergétique ». Cette
démarche d’innovation s’est concrétisée par la création d’un prototype mêlant la production d’énergies propres et un système expert de gestion et de communication des besoins d’énergie, le tout coordonné par le département R&D de CRC dénommé Sarah.
Eolien, photovoltaïque, hydraulique
La production d’énergie repose sur un triple dispositif établi sur le toit terrasse et dans les sous-sols de l’un des immeubles de la résidence Goudemand. La production électrique directe est assurée par une volée de neuf panneaux photovoltaïques de 240 W unitaire totalisant 2160 W crête au mieux de l’ensoleillement et deux éoliennes urbaines produisant chacune 500 Wc soit 1000 Wc. Ces deux turbines de type Imex Blade, à axe vertical et régulation automatique, sont installées sur deux cheminées d’aération ce qui leur
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SMART HOME
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chez Pas-de-Calais Habitat pements desservis ont été adaptés. Les luminaires sont ainsi équipés de diodes électroluminescentes (LED) alimentées directement en 12 V, de détecteurs de présence provoquant l’allumage au passage d’un résident et de capteurs d’ambiance régulant le niveau d’éclairement en fonction de l’apport extérieur. La station de télédistribution n’utilise pas de transformateur puisque tous les circuits électroniques acceptent directement la tension électrique disponible. Enfin, le système de contrôle d’accès est très économe en énergie : plus de combiné télé-alimenté par fil dans les appartements, mais un terminal mobile ; plus de ventouses magnétiques sous tension permanente, mais des portes automatiques coulissantes réagissant à la lecture des badges Vigik.
Economie et pédagogie
donne une exposition maximale au vent. Elles surplombent une rétention d’eau de pluie de 60 m3 réalisée par étanchement de 280 m2 du toit terrasse avec une membrane en caoutchouc. Ce bassin est relié à cinq citernes en sous-sol par une descente sur laquelle est branchée une turbine électro-génératrice de 500 W de puissance, et une canalisation couplée à une pompe de relevage. Ce système, inspiré de certains barrages EDF et fort répandu en Allemagne et en Belgique, a une double fonction : recharger des batteries chimiques de stockage avec la génératrice hydraulique lorsqu’elles atteignent un seuil critique en fin de nuit, et remplir avec la pompe le réservoir d’eau situé sur le toit lorsque, batteries pleines, la production photovoltaïque et éolienne dépasse les besoins des parties communes. Ce mix technologique (3,6 kW au total) doit en effet résoudre une contradiction : la phase de
production d’électricité, le jour, ne correspond pas à la période de consommation, la nuit.
Arbitrage et maîtrise de la consommation Pour gérer automatiquement cet ensemble, CRC et son département R&D Sarah ont développé une solution technique automatique qui mesure à tout instant la production et la demande et déclenche les basculements — l’électrovanne qui libère la descente d’eau lorsque les batteries sont déchargées, par exemple — aux moments appropriés. Ce « smart grid » à l’échelle de la résidence répond aux besoins électriques des parties communes en fournissant un courant continu à faible tension - 12 et 48 Volts — qui n’est pas transformé en alternatif. De ce fait, les câbles électriques parcourant les colonnes techniques ont été dimensionnés pour éviter les déperditions et tous les équi-
Fabrice Louart, patron de CRC, inventeur de la solution Sarah.
« Ce système de production/stockage énergétique n’a qu’un intérêt mesuré s’il ne donne pas conscience de l’enjeu économique, commente Fabrice Louart. C’est pourquoi, il informe aussi les locataires pour les inciter à maîtriser leur propre consommation énergétique ». Une batterie de capteurs (hygromètre, thermomètre, anémomètre, sondes de température, de luminosité, détecteurs d’humidité, à ultrasons, etc) alimente le système expert qui enregistre et transmet en temps réel, via la plate-forme développée par Intent Technologies et NKE Electronics, toutes les données de production et les relevés de performance. Par ailleurs, dans le cadre du programme Energy TIC qui concerne cette fois 1000 logements en France et 700 en Espagne, des locataires volontaires de la résidence Goudemand ont reçu des tablettes Samsung Galaxy Tab 2 qui leur donnent accès aux informations générées par le système énergétique de Goudemand, mais également à un tableau de bord qui visualise graphiquement leurs usages : volumes consommés, économies réalisées, n°2 - JUIN - JUILLET 2013 #
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smart home (réalisation)
Schéma de principe de l’autonomie énergétique des parties communes de la résidence Goudemand.
tarifs en vigueur, plages horaires optimales, marges d’amélioration, etc… la suite
Un préalable à la domotique ?
« Il s’agit pour l’instant d’intensifier notre action pédagogique sur une base volontaire avant d’aller plus loin, en implantant peut-être des moyens de type domotique »,
La tablette Samsung Galaxy Tad 2 est le support retenu pour afficher l’information énergétique de la résidence Goudemand.
Coûts et bénéfices L’investissement pour la production autonome d’énergie à la résidence Goudemand, estimé par le bailleur à 150 € par logement, devrait être rentabilisé en 3 ans. Globalement, la réhabilitation « innovante » des bâtiments est moins onéreuse qu’une opération classique : 480€ contre 580€, soit 24 000€ pour l’ensemble de la résidence. Ces économies reposent sur l’utilisation d’éclairage LED, d’éléments de communication sans fil et d’une plate-forme unique de collecte d’informations transmises par les différents services (ascenseur, chauffage, télévision, interphonie…). Pas-de-Calais habitat estime qu’à partir de 10 logements par cage d’escalier et 200 logements par immeuble, le modèle est réplicable pour 30% de son parc, soit 12 000 logements. La suppression des compteurs électriques des parties communes a produit une économie immédiate de 50€ par an et par logement. De même, l’éclairage par LED fait baisser les coûts de consommation et de remplacement. Au final, une stabilisation et même une baisse des charges locatives au profit d’une population économiquement affectée par la crise et le chômage (65% d’Aide Personnalisée au Logement, bien supérieure à la moyenne nationale).
explique Jérôme Capelle, directeur de l’innovation à Pas-de-Calais Habitat. « La technologie n’est pas un but en soi, ce qui importe c’est de maîtriser sa consommation d’énergie, de modifier éventuellement les usages, de lutter contre la précarité énergétique. Il faut d’abord aider les locataires à prendre conscience, à devenir acteurs en relevant périodiquement les compteurs et en se fixant des objectifs à atteindre. Nous sommes encore dans une phase expérimentale et nous aviserons ensuite s’il faut recourir aux aides technologiques - un lourd investissement qu’il faut aussi évaluer en termes de durabilité - à la seule intermédiation avec soutien des agents du bailleur, ou à un scénario hybride ». Avec le relevé instantané de consommation, Pas-de-Calais habitat souhaite avant tout provoquer des changements de consommation, des anticipations de factures et permettre aux résidents dans le besoin de se manifester plus facilement. Philippe Pélaprat
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Actualité des produits et des solutions
AVOB Maîtrise énergétique à la portée des PME
ZYXEL OCTOPUS Solution IPTV
L’actualité des solutions, produits et services Smart Building
Brèves pro
Photo : GE Energy france
Interrogé par blog.pagesenergie.com sur la façon dont GEIS abordait le marché du Smart Building, Frédéric Schekler, directeur commercial France, précise l’étendue des smart solutions dédiées aux immeubles. « En France, les objectifs sont centrés sur la connaissance par l’usager des consommations énergétiques, pour permettre d’effectuer ensuite une optimisation énergétique. Nous avons une réponse complète sur ces sujets qui n’est pas limitée à l’efficacité énergétique et au confort. Aux Etats-Unis, nous participons à un projet avec la société OpenPeak, visant à échanger avec un ensemble d’appareils ménagers les informations d’usage vers le fournisseur d’énergie et ce, afin de permettre au consommateur d’utiliser les créneaux les plus économiques. »
n ASSOCIATION PROFESSIONNELLE Smart Buildings Alliance... Quid ? L’association SBA (Smart Buildings Alliance for Smart Cities) a pour but d’organiser la promotion de la filière des Smart Buildings au sein des Smart Cities en associant un groupement de professionnels de l’offre. SBA se présente comme un guichet unique de solutions de Smart Building et Eco quartier. Elle organise la convergence des trois pôles (Building Automation, Énergie/ Infrastructure et IT). #
14 # janvier 2013 - n°1
n PRIMABILITY
Primagaz invente le chauffage collectif intelligent
A
iguillonnés par les exigences de la RT2012, les énergéticiens ont mené des réflexions sur de nouvelles solutions permettant de répondre aux obligations légales. C’est ainsi qu’a vu le jour l’offre Primability, de Primagaz. Primability consiste en une solution innovante de comptage et de facturation personnalisés de chaleur pour le résidentiel (privé ou public), qui allie les avantages du chauffage individuel (facturation individuelle sur la base de la consommation réelle) et ceux du chauffage collectif (économie, gain de place dans l’appartement, maintenance centralisée). L’idée est de proposer une nouvelle façon de consommer : l’usager n’achète plus de l’énergie, mais de la chaleur dont l’origine peut être multiple (gaz naturel, propane, énergie solaire, éolienne, géothermie). On observe que la généralisation de dispositifs permettant d’individualiser la facturation de la chaleur modifie le comportement d’environ 30 % des résidents qui, plus attentifs à leur consommation énergétique, réalisent une économie de l’ordre de 10% à 20%* . En France, où seuls 10% du parc de logements collectifs sont équipés de dispositifs
Photo : Primagaz
n GE INDUSTRIAL SOLUTION Précisions sur la notion de « smart building »
SMART BUILDING
Compteur d’énergie thermique compact Sharky 775 à ultrasons (versions chauffage) répondant aux exigences de la RT 2012. d’individualisation du chauffage (contre 95% en Allemagne et 80 % en Autriche), le potentiel est donc considérable.
Un porte ouverte vers des applications domotiques ? La première étape consiste à faire le choix du mix énergétique le plus approprié à l’immeuble en projet, puis à équiper les parties communes (compteurs volumétriques d’eau froide sanitaire, compteur de gaz et compteur d’énergie thermique) et chaque palier (compteur d’énergie thermique pour le chauffage et compteur volumétrique d’eau chaude). « Dans le cadre du respect de la RT 2012 et de l’article 23, l’offre Primability intègre également un moyen de contrôle et de suivi des consommations par usager à l’intérieur du volume chauffé », précise Gilbert Lieurey, directeur national des ventes habitat chez Primagaz, sans autre précision. Une « Convention Promoteur » avec Primagaz est signée et ratifiée par le syndicat des copropriétaires lors de la première Assemblée Générale, elle Gilbert Lieurey, directeur national des ventes habitat chez Primagaz
entérine l’accord de souscription de la solution Primability par les acheteurs des appartements de l’immeuble à construire. Lors de leur entrée dans l’appartement, les résidents n’ont plus qu’à souscrire un abonnement individuel (11,75 € par mois) auprès de la société Caloon, filiale à 100% de Primagaz, entièrement dédiée à la solution Primability. Caloon est l’interlocuteur unique du syndic de copropriété et des résidents, elle assure la maintenance des installations de chauffage et gère la facturation des consommations énergétiques des logements et des parties communes et individuelles. Le site internet www.caloon.fr assure l’interface avec les clients de Primability. Pour l’heure, la solution Primability équipe 6 bâtiments (environ 350 logements), et 30 « Conventions Promoteurs » ont été signées. Primagaz ambitionne équiper 15.000 logements par an et compte étendre rapidement sa solution au marché de la rénovation. Par ailleurs, « ce dispositif est la base d’un système pouvant évoluer vers une installation domotique », ajoute Gilbert Lieurey, ce qui laisse entrevoir de possibles évolutions dans cette direction... A suivre. Patrice de Goy *Sources : Costic - Certop/CNRS avec le soutien de l’Ademe
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ACTUS
SMART BUILDING - PRODUITS
En bref
n SMART
Smart Table 442i
n EIZO
Moniteur DuraVision DV2324-008
Doté d’une dalle 23’’Full HD optimisée pour la surveillance et la sécurité, ce moniteur affiche des images avec un taux de rafraîchissement de 120 Hz, fréquence idéale par exemple pour les portiques de sécurité des bagages et du fret. L’écran a une résolution native de 1920 x 1080 pixels et des angles de vision de 170° (H) et 160° (V). Les résolutions non-natives peuvent être affichées dans leurs tailles réelles, mises à l’échelle ou étirées. La luminosité maximale et le ratio de contraste sont respectivement de 350 cd/m2 et 1000:1. Un adaptateur VESA 100 est inclus afin que le moniteur puisse être monté sur un bras articulé ou un support. Prix indicatif : 1.200 E TTC www.eizo.com
n LG TV LT760H Mode Hôtel
Le centre d’apprentissage collaboratif Smart 442i est une surface tactile multipoint à 360 degrés en même temps qu’un écran LCD haute définition (1080p) de 42 pouces permettant le travail collaboratif de groupes jusqu’à huit élèves qui peuvent interagir et travailler ensemble à la réalisation d’objectifs pédagogiques communs. Les enseignants peuvent créer leur propre contenu pédagogique à l’aide de la boîte à outils Smart Table incluse ou, importer des contenus grâce au logiciel Smart Notebook. La Smart Table dispose de plusieurs ports USB et s’intègre aux autres technologies de la salle de classe Prix : nc www.smarttech.com
n SONY
Caméra SNC-CX600W Ciblant les petites entreprises, commerçants, restaurants, hôtels et résidences privées, la caméra compacte SNC-CX600W est dotée d’une résolution HD (720p) et d’un grand angle de visualisation (120°) offrant des images de haute qualité. Le boîtier inclut un capteur infrarouge passif, un système
d’éclairage par LED blanche pour illuminer automatiquement la zone couverte par le capteur vidéo, un microphone et haut-parleur. La caméra peut analyser la vidéo avec plusieurs modes de détection intelligente des mouvements et des visages, les alarmes étant gérées par l’enregistreur
via les fonctions DEPA (Distributed Enhanced Processing Architecture) pré-installées. Cette solution facilite la gestion des câbles, grâce notamment à des capacités de lecture sans fil et d’enregistrement sur la carte microSD intégrée à la caméra. Prix : nc www.sony.fr
n SONAB
Sonorisation System 9
Cette série de téléviseurs pour hôtel donne accès à des applications Smart TV pré-chargées et à des options de connexions personnelles par ports USB et WiFi (via SmartShare sous technologie Wireless Display – WiDi - d’Intel). Pour sa part, l’hôtelier bénéficie de la technologie IP sur coaxial qui permet de réutiliser les câbles de distribution existants. De même, le terminal de commande STB (Set-top box) intégré de la série LT760H réduit les coûts d’exploitation. La gamme LT760H, (de 32” à 47”) Full HD, est distribuée par des installateurs certifiés par LG. Prix : nc. www.lg.com #
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Conçu pour la sonorisation des surfaces de vente, des espaces publics, des restaurants ou des hôtels, System 9 est un système audio sans fil simple à installer, composé d’enceintes suspendues sur un étrier qui se branche sur les rails d’éclairage 230 V. Les hautparleurs sont alimentés électriquement par le rail et reçoivent le signal sonore par ondes radio, rendant
inutile le câblage audio. La modification de la zone de diffusion se fait simplement par déplacement des enceintes. Le transmetteur Wifi est connecté à n’importe quelle source sonore, y compris un Mac ou un PC. Les produits System 9 se fondent parfaitement dans un environnement commercial. Prix : nc www.sonabaudio.com
n CRESTRON
Capture Live HD Conçu pour l’enseignement ou la formation à distance, Capture Live HD est une solution globale de retransmission vidéo haute définition pour les universités, les campus et les entreprises. Elle gère de bout en bout l’enregistrement, le traitement, la distribution en ligne et la visualisation à distance des conférences et des présentations. Le système comprend un coffret technique rackable (baie 19 pouces) contenant l’enregistreur numérique et son logiciel Capture Live HD qui gèrent toutes les fonctions nécessaires à la captation audio, vidéo et fichiers associés constituant le cours, un écran tactile Capture -TPMC-4SM pré-configuré pour le contrôle de l’ensemble et une caméra compacte numérique HD PTZ Sony. Prix : nc www.crestron.fr
smart building (solution)
La maîtrise énergétique à la portée AVOB Avob (pour Alternative Vision of Business) est une jeune entreprise « francilienne » qui rayonne déjà bien à l’international. Son credo initial : contrôler la consommation électrique des parcs informatiques ; son créneau d’aujourd’hui : démocratiser la gestion technique des bâtiments tertiaires, y compris pour les PME.
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est à l’école d’ingénieurs ECE Paris que les trois fondateurs d’Avob - Pierre Duchesne, Jean-Charles Matamoros et Sébastien Lavayssière – ont pris conscience d’une évidence qui échappait alors à beaucoup : la consommation électrique des ordinateurs est une charge de plus en plus importante dans les budgets de fonctionnement des entreprises. Dès 2003, le trio se lance dans la création d’un logiciel d’optimisation énergétique des postes de travail informatiques. Grâce au renfort de Damien Valentini et de trois informaticiens de pointe, le projet se concrétise en 2008 avec Avob Energy Saver, une solution réduisant la facture électrique d’un parc de PC de 75% tout en améliorant la gestion des tâches de maintenance et le confort des utilisateurs. L’approche est assez traditionnelle – sur chaque poste, un logiciel client remonte les informations d’état et de consommation vers une console centrale, Energy Viewer – mais se distingue par une haute fréquence d’échantillonnage des données : une relève toutes les trente secondes permet de dresser une cartographie quasi temps réel des consommations électriques des PCs, de créer des groupes et des profils d’usagers. L’administrateur informatique peut dès lors établir sa stratégie en activant une veille intelligente - Smart Sleep – qui coupe l’alimentation des ordinateurs, des écrans et des équipe#
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1 - La maîtrise des consommations énergétiques dans le tertiaire est un puissant facteur d’économies. 2 - Installée dans le tableau électrique, la passerelle récupère les données des capteurs et relaye les ordres de pilotage. 3 - Déployé sur l’écran de chaque poste de travail, le widget de confort d’Avob permet à chaque salarié d’indiquer son ressenti en matière de température et d’éclairage. 4 - Sonde de haute précision à connecteur USB.
ments réseau (routeurs, commutateurs, téléphones IP, points d’accès WiFi) non utilisés tandis qu’Efficient Power adapte la puissance de calcul des postes de travail actifs. L’économie énergétique réalisée représente entre 19 et 30 e par poste et par an. Dès 2009, le produit Energy Saver rencontre le succès : il est retenu par des entreprises dont quelques grands comptes et commence une carrière internationale.
Insertion dans le SI
En 2011, Avob signe un partenariat avec McAfee, l’un des leaders de la sécurité informatique racheté par Intel. Une nouvelle version de Building Energy Saver va s’intégrer dans la plate-forme McAfee ePolicy Orchestrator (ePO) qui, de ce fait, prend en charge la gestion énergétique via une installation similaire à une simple mise à jour sécurisée. Puis, parallèlement à la sortie de Green Sergeant, logiciel adapté aux PME et aux particuliers informatisés, Building Energy Saver élargit sa compétence au chauffage, à la ventilation, à
la climatisation des bureaux ainsi que l’éclairage. Là encore, Avob marque des points face aux solutions existantes de Gestion technique du bâtiment (GTB) en proposant un produit qui s’intègre naturellement dans le système informatique des entreprises. « Les solutions de GTB traditionnelles ne sont pas conçues pour s’intégrer nativement dans les réseaux informatiques des entreprises, remarque Pierre Duchesne, Président d’Avob. Grâce au protocole IP, la chose devient possible, mais impose des surcoûts sécuritaires comme la mise en place de VPN (réseau privé virtuel). Dans la solution d’Avob, les données sont cryptées dès l’origine et transitent naturellement dans le SI grâce à une passerelle intégrée dans le dispositif ». Cette caractéristique facilite évidemment la mise en place d’outils de pilotage interne aux entreprises, mais permet également la supervision et la conduite des GTB à distance, via le cloud, ce qui intéresse évidemment les grands acteurs du secteur.
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En voir plus sur
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des PME
Comment Avob surveille la consommation énergétique d’un bâtiment ? Alors que Building Energy Saver automatise intelligemment la maîtrise énergétique, Building Energy Viewer sert à auditer le comportement d’un bâtiment pour détecter les dérives éventuelles. Pour ce faire, cette solution est dotée de widgets d’interaction qui recueillent le ressenti des utilisateurs vis-à-vis de leur environnement. Chaque écran de PC affiche une « réglette de confort » à 5 niveaux sur laquelle chaque utilisateur donne son indice de satisfaction sur la température et la luminosité ressenties à son poste. Des sondes à connecteur USB complètent le dispositif en interagissant avec les widgets ce qui permet à Building Energy Viewer d’estimer le ressenti de chacun. Ces sondes mesurent la température et la luminosité en permanence avec une précision de l’ordre de +/- 0,2°C et +/- 1 lux. La comparaison du ressenti des utilisateurs avec les mesures réelles permet de cartographier les bâtiments tertiaires et de détecter éclairages, chauffages et climatisations encore actifs même si les lieux sont vides. Un tableau de bord des performances énergétiques donne le taux de satisfaction moyen des utilisateurs par bâtiment ou étage ainsi que les différents paramètres d’ambiance. Grâce à cela, Building Energy Viewer aide les entreprises à prendre des décisions
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5 - Le tableau de bord d’un ensemble tertiaire avec, à gauche, la décomposition du parc immobilier et de chaque ensemble de bureaux d’une entreprise multi-sites, et, pour chacun d’eux, deux graphiques indiquant les mesures et niveaux de conforts thermique et lumineux (courbe bleue = moyenne ; grise = taux d’occupation ; histogrammes de fond = taux de satisfaction moyen).
Des fonctionnalités évolutives
En plus des grands comptes, Avob s’adresse aux entreprises petites et moyennes. Sa solution Building Energy Saver for SMB (small & medium business) est déjà reconnue comme simple à implanter et d’un coût raisonnable, donc à la portée de structures de 50 m2 au minimum, clientes d’un grand nombre d’installateurs en courants faibles. Au centre du système, la centrale (fournie en OEM par un partenaire) est installée dans le tableau électrique et communique par modem ou box ADSL avec un serveur cloud Avob qui permet d’agir à distance. La centrale reçoit les données des différents capteurs déployés – sondes de température, détecteurs de présence, capteurs divers y compris d’intensité d’éclairage - utilisant différents protocoles de communication filaire ou radio et provenant de différents fournisseurs. Le système est évolutif et peut s’enrichir de sources d’information complémentaires comme des capteurs de qualité d’air ou d’humidité. Building Energy Saver sait également prendre en compte le « ressenti » des usagers des lieux pour modérer le pilotage de la GTB par les seules données brutes. En fait, la col-
lecte permanente des informations fournies par les capteurs disséminés dans les bureaux et espaces de travail nourrit la base données sur laquelle s’appuie le système de pilotage, selon une logique d’auto-apprentissage, d’analyse big data et demain de smart-grid déclenchant l’effacement ponctuel de certains équipements énergivores en période de pointe.
Un ROI sur trois ans
Le coût de déploiement d’une solution Building Energy Saver d’Avob serait de 10 à 15 e le m2 (contre 20 à 50 e/m2 dans la GTB filaire traditionnelle) ce qui signifierait un retour sur investissement de 2 à 3 ans si le bâtiment n’est pas trop mal isolé et les tarifs d’électricité demeurent stables. Avob propose aussi ses solutions sous forme de service (SaaS) pour répondre aux entreprises locataires sur des baux de courte durée. Building Energy Saver for SMB convient aussi aux sociétés à sites multiples qui veulent centraliser le pilotage énergétique de leurs agences. Les contraintes induites par la RT 2012 et par les consignes d’extinction des éclairages dans les vitrines (de 1 h à
énergétiques en vérifiant immédiatement leur impact sur les utilisateurs.
Le système est évolutif et peut s’enrichir de sources d’information complémentaires comme des capteurs de qualité d’air ou d’humidité.
6h) et dans les bureaux militent pour la mise en oeuvre de solution de maîtrise énergétique qui vont bien au-delà des systèmes basiques de type horloge de coupure. Pour Pierre Duchesne, la prise de conscience des gestionnaires d’immeubles tertiaires commence à se concrétiser, notamment du fait des baisse de coûts annoncés qui se répercutent sur les charges. Discutant avec les grands de la gestion externalisée de GTB et avec les opérateurs de télécommunications qui tous veulent une solution pour répondre aux appels d’offres, Avob s’adresse aussi aux clients finaux qui font souvent l’intermédiaire avec leurs électriciens/installateurs. L’évangélisation se fait aussi par la formation, notamment via les fournisseurs d’automates partenaires qui ont leurs propres réseaux d’installateurs. Le marché potentiel est énorme si l’on considère que 98% du parc tertiaire (soit 850 millions de m2) n’est pas aujourd’hui en mesure de maîtriser réellement sa consommation énergétique. Avob peut donc raisonnablement espérer équiper plusieurs dizaines de milliers de compteurs dans les années qui viennent. PHP n°2 - JUIN - JUILLET 2013 #
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smart building (solution)
IPTV, affichage dynamique et WiFi ZyXEL Octopus Situé sur la route des vins, en Alsace, à 20 minutes de Strasbourg et tout près de Molsheim, l’hôtel Le Rhénan de Dorlisheim est équipé d’une solution IPTV développée par la filiale française du constructeur Taïwanais ZyXEL sur un middleware du français Vianeos. Le câblage est un classique réseau Ethernet qui alimente également des points d’accès WiFi et des écrans d’affichage dynamique.
L
orsque Monsieur et Madame Schmitt ont lancé leur projet d’hôtel, ils ont résolument visé la clientèle internationale qui sillonne la région. Dorlisheim est en effet idéalement situé non loin de Strasbourg, de Colmar et de la frontière allemande. On y vient pour faire du tourisme, cheminer sur la route des vins, ou rencontrer des partenaires commerciaux ou industriels comme le font par exemple les clients de l’usine Messier-BugattiDowty de Molsheim (groupe Safran), fournisseur de trains d’atterrissage pour Airbus et Boeing. L’adhésion au réseau Best Western (4000 propriétaires indépendants dans le monde) assurant la visibilité internationale de l’hôtel, il fallait que celui-ci réponde impérativement aux standards exigés par la chaîne américaine, en particulier l’accessibilité à des programmes variés de radio et de télévision, un accès à Internet de qualité dans toutes les chambres et un dispositif d’information multilingue au niveau de l’accueil et des salles de restauration. #
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1 - L’hôtel Best Western le Rhénan à Dorlisheim 2 - Les chambres proposent deux sources de connexion Internet – filaire et WiFi – en plus de l’IPTV. 3 - Les écrans situés à l’accueil, dans les salles de déjeuner ou de détente diffusent des programmes TV ou des informations multilingues sur les services de l’hôtel.
Une solution IP clé en main Soucieux de limiter le câblage dans les 56 chambres de l’hôtel, le bureau d’étude technique Ingedec, maître d’oeuvre du projet, a très vite opté pour une solution IPTV qui avait l’avantage de laisser la porte ouverte à toutes les évolutions en termes de services. Pour répondre à cet appel d’offres, l’installateur/intégrateur B2F s’est appuyé sur son partenaire et fournisseur ZyXEL pour proposer la solution Octopus, développée et intégrée en interne par la filiale française du groupe Taïwanais, en partenariat avec l’éditeur de logiciel Vianeos basé à Issy-les-Moulineaux. Cette offre a été finalement retenue car elle répondait aux critères requis : un système unifié et évolutif, capable de traiter et de diffuser un nombre conséquent de sources audiovisuelles et infographiques. Il importait également que ce dispositif soit installé, modifié à la demande et maintenu par un prestataire unique et géographiquement proche. « Notre proposition s’appuyait sur notre bonne connaissance des problé-
matiques IT propres à l’hôtellerie, mais aussi sur l’assurance que nous donnait une solution totalement intégrée et immédiatement opérationnelle, supportée par une équipe de techniciens très réactive au moindre problème », explique Didier Boess, gérant de B2F. Cette disponibilité de l’équipe de ZyXEL a d’ailleurs été confirmée par sa présence sur site au démarrage de la solution, puis par la correction en un temps de record d’un bogue logiciel.
L’intégration maîtrisée
Définie dans ses fonctions par le client final, la solution IPTV Octopus est livrée par ZyXEL entièrement paramétrée et câblée dans une baie standard. L’installateur doit ensuite raccorder la baie aux réseaux qu’il a « tirés » dans le bâtiment, puis interfacer les équipements audiovisuels et informatiques. A l’hôtel Le Rhénan, le coeur de réseau d’Octopus est constitué d’un commutateur (switch) ZyXEL XGS-4526 administrable, de
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Fi
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SMART BUILDING
www.habitat-technologies.com
au Best Western “Le Rhénan” Addition de compétences « Un projet IPTV ne s’improvise pas, commente Didier Boess, gérant de B2F. Plusieurs compétences sont requises, celles de l’antenniste, du prestataire informatique, de l’intégrateur et il faut être en capacité de rectifier les bugs et autres dysfonctionnements propres à l’univers IT. Pour cela, il faut inscrire son entreprise dans une stratégie de développement et d’acquisition d’expertise, ce qui permet de progresser sur ce marché naissant à fort potentiel », conclut Didier Boess.
niveau 3, capable de gérer la qualité de service et de faire du multicast c’est-àdire de la diffusion vers de multiples terminaux. En amont de ce switch, on trouve le système de réception radio-TV constitué de deux antennes satellite à deux têtes hyperfréquence braquées sur les positions Astra à 19,2 ° Est et Eutelsat Hotbird à 13° Est. La station de tête, intégrée physiquement dans la baie technique, mais non incluse dans la solution Octopus, est un équipement Triax composé d’une centrale programmable TMB et d’un coffret BIS CHD-120. Les canaux numériques sélectionnés sont démultiplexés puis injectés dans une passerelle DVB-IP AvediaStream TVGateway de l’équipementier écossais Exterity, connectée au switch ZyXEL XGS-4526.
Un middleware à tout faire
La passerelle IPTV Exterity travaille en relation avec un serveur sur lequel tourne le middleware Octopus de l’éditeur
français Vianeos. Ce logiciel a plusieurs fonctions : il génère et gère l’interface graphique qui apparaît sur les écrans TV, interprète les requêtes en provenance de chaque terminal associé à un écran et ordonne l’envoi du flux vidéo demandé. En plus de la sélection des chaînes de télévision, Octopus supporte la distribution des pages d’information (texte, photo, vidéo) affichées sur les écrans des chambres, de l’accueil et des salles de restauration ou de réunion. Ultérieurement, le middleware pourra gérer des services de VOD, y compris les reports de facturation sur la note des clients, si la direction de l’hôtel décide un jour d’activer ce service. Au départ du ZyXEL XGS-4526, la distribution des signaux TV vers les chambres et le retour des ordres de commandes s’effectuent par le biais d’un réseau de câbles Ethernet de catégorie 6 (Nexans) transitant par des switches intermédiaires ZyXEL ES3124PWR. De niveau 2 et administrables, ceux-ci alimentent en électricité (PoE,
Zyp TV, une solution très compétitive qui s’appuie sur Fransat, BeIn Sport et le bouquet Bis (sur Eutelsat 5 West A à 5° Ouest).
Power over Ethernet) les terminaux Exterity (Set-top-boxes) des chambres qui relayent les ordres des télécommandes. A l’hôtel Le Rhénan, ces petits boîtiers sont cachés sous les tablettes qui supportent les écrans Philips et sont de ce fait dotés d’un relais infra-rouge filaire.
Internet filaire et WiFi
L’infrastructure déployée pour la solution IPTV Octopus supporte d’autres usages que la distribution de programmes radio et TV ou l’affichage dynamique. Le commutateur ZyXEL XGS-4526 sert en effet à distribuer l’accès Internet dans tout l’hôtel. Pour cela, il est raccordé au réseau d’accès ADSL au travers d’un boîtier de sécurité ZyXEL USG100. Cet équipement pare-feu, administrable, intègre des technologies VPN (réseau privé virtuel de type IPSec, SSL, L2TP ) et permet une bonne répartition de charge dans le réseau. La distribution de l’accès Internet jusqu’aux chambres se fait par un sous-réseau Ethernet qui aboutit, via trois switches ZyXEL ES-3124, sur des prises murales RJ45 positionnées près des consoles-bureau. Une connexion Internet sans fil est également possible par le biais de points d’accès WiFi 802.11n ZyXEL NWA-1100N, disposés dans les espaces d’accueil, de restauration ou de séminaire, ainsi que dans les couloirs desservant les chambres. Les clients disposent ainsi d’une alternative sans fil au raccordement par câble sur RJ45. Le dispositif WiFi intègre aussi une passerelle ZyXEL N4100 Pack qui, couplée à une imprimante à ticket, autorise l’usage temporaire du réseau. Tous les paramètres de connexion (logs) sont évidemment conservés sur serveur, par application des règles anti-terroristes.
Un système évolutif
Le système IPTV Octopus de ZyXEL est totalement évolutif. Dans la configuration « Light » installée à l’hôtel Best Western Le Rhénan, il distribue un bouquet de chaînes de télévision et de radios modifiable sur demande en fonction des capacités techniques de la station de tête. Les « pages » d’information diffusées dans les chambres, dans le hall d’acn°2 - JUIN - JUILLET 2013 #
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smart building (solution) B2F en pointe sur les nouveaux marchés Créée en 2007 et basée à Rosheim (67), B2F est une entreprise à taille humaine dirigée par Didier Boess. La société est spécialisée dans la téléphonie, l’informatique, et la vidéosurveillance. Elle se positionne comme spécialiste des réseaux IP et s’efforce de proposer des solutions globales afin d’être l’interlocuteur unique de ses clients sur des projets convergents partageant les mêmes infrastructures. Son expertise l’amène à déployer des solutions multi-services pour les entreprises, mais également pour l’hôtellerie dont les exigences en termes de services de multimédias et de connectivité vont croissants. B2F est un partenaire certifié ZyXEL depuis 3 ans, label qui atteste sa parfaite connaissance et maîtrise des équipements de commutation, WiFi et de sécurité du constructeur. L’an dernier, B2F a étendu ses compétences en suivant la formation IPTV proposée par ZyXEL pour pouvoir capitaliser sur cette nouvelle opportunité de marché. www.b2f.com
La TV via Fransat
Octopus est aussi déclinée en version entreprise (Corporate) avec des fonctionnalités appropriées et ZyXEL vient de lancer Zyp TV, une solution très compétitive qui s’appuie sur Fransat, BeIn Sport et le bouquet Bis (sur Eutelsat 5 West A à 5° Ouest). ZypTV intègre l’accueil personnalisé, la messagerie personnelle, l’affichage dynamique, un portail multilingue et des chaînes étrangères en option. « Cette offre complémentaire, extrêmement compétitive, vise les établissements de moins de 60 chambres, précise Vincent Nicaise,
L’équipe de B2F autour de Bidier Boess (2ème à partir de la gauche), gérant de l’entreprise
chef produit de ZyXEL France. La solution intègre toujours les équipements, de la tête de réseau jusqu’au terminal de chambre, et ses fonctionnalités ont été choisies sur la base de notre retour d’expérience de 3 ans sur le marché de l’IPTV. Son prix agressif permet aux hôteliers d’amortir leur installation sur le court terme ».
Photo : DR
cueil et dans les salles de déjeuner sont mises à jour directement par le personnel de l’hôtel qui peut aussi adresser des messages personnels ou programmer le réveil des clients. La version Octopus Pack étend l’offre de services à la VOD, à la télévision payante et propose l’enregistrement, la mise en pause, le service de restauration en chambre, et la visualisation de la facturation. Ces extensions audiovisuelles supposent néanmoins d’adjoindre un ou plusieurs serveurs dédiés aux nouvelles fonctions. Les systèmes IPTV Octopus cohabitent en amont sur la même infrastructure que l’accès Internet, mais arrivent dans les chambres sur deux câbles Ethernet et prises RJ45 distincts, le téléphone ayant son propre réseau (un système AlcatelLucent pour Le Rhénan). ZyXEL peut cependant répondre à des demandes de type « triple play » grâce à une large gamme de petits DSLAM (commutateur ADSL).
Le commutateur Ethernet ZyXEL XGS-4526, coeur de réseau.
Philippe Pélaprat
La solution Octopus de ZyXEL
Ci-dessus, la baie Octopus. Ci-contre, le schéma de principe de la solution.
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Organisée autour du commutateur Ethernet coeur de réseau ZyXEL XGS-4526, la solution Octopus de ZyXEL intègre une passerelle DVBIPTV AvediaStream TVGateway d’Exterity, un serveur pour le middleware Octopus de Vianeos, et des commutateurs secondaires ZyXEL ES-3124PWR (PoE) alimentant les terminaux (STB) Exterity. Le sous-réseau Ethernet dédié à l’accès Internet est protégé par un boîtier de sécurité ZyXEL USG-100.
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Actualité des produits et des solutions
IP et vidéosurveillance Quel impact pour les installateurs ?
Opérations Commerciales & distribution
L’actualité des métiers et de la distribution «courant faible»
Brèves pro n SYNDICAT Alain Millet élu à la présidence du Simavelec.
Photo : DR
n ENTREPRISES D’ELECTRICITE Un nouveau site internet pour Qualifelec
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14 # janvier 2013 - n°1
Un enjeu capital pour les professionnels du S2ICF Le gouvernement a arrêté le 20 Février dernier un plan bien précis et ambitieux pour déployer le THD (Très haut débit) sur l’ensemble du territoire grâce au réseau en fibre optique (FTTH) « qui a vocation à remplacer à terme le réseau téléphonique actuel en cuivre ». Il s’est donné jusqu’en 2022 pour couvrir l’intégralité du pays en THD, réduire la fracture numérique en apportant du haut débit de qualité (3/4 Mbits) à l’ensemble des foyers. Le déploiement de ces nouveaux réseaux représente plus de 20 milliards d’euros d’investissements. Beaucoup de chemin reste à parcourir pour remplacer le réseau cuivre par la fibre optique : si plus de 2 millions de foyers sont raccordables, il n’y en a que 270 000 à 300 000 raccordés effectifs au THD (taux de 10% de fibrage). Les défis sont simples : passer
en 3 ans à un rythme annuel de 800 000 à 2,5 millions de prises FTTH, déployer 1,1 million de km de fibres et assurer la formation d’un grand nombre d’ingénieurs fibres. Ce chantier, qui devrait générer plus de 10 000 emplois directs, fait l’objet d’une expérimentation
à Palaiseau (91). « Les entreprises spécialisées dans le courant faible sont bien placées sur ce marché à condition de se former au déploiement de la fibre dans l’habitat » affirme Ronald Heller, président du S2ICF (Syndicat des Intégrateurs Installateurs Courant Faible). « Elles peuvent mettre en avant leur savoir-faire, leur technicité, leur capacité à faire de l’ingé-nierie, de la construction de réseau, du tirage de câbles, des colonnes montantes, des rocades fibres, des points de branchements, des connexions, de la soudure de fibres, des coffrets de communication et la recette technique » expliquet-il. Le S2ICF est très actif dans le domaine des réseaux FTTH en contribuant à la formation de ses adhérents et en leur apportant aide et soutien notamment grâce à son réseau.
n IGNES
Colloque Smart Home Il y a plus d’un an l’IGNES, qui réunit des Industriels du génie numérique énergétique et sécuritaire, a lancé, sous la houlette de Xavier de Froment (1), son président (par ailleurs directeur général de Legrand France), les 1 Matinales du Smart Home. Cette initiative est destinée à faire se rencontrer les acteurs de ce nouveau métier, partager les expériences, avec l’objectif de contribuer à la création d’une filière française forte. Ces mati3 nées sont un grand succès, plus de 20 sociétés ont pu présenter leur vision et le nombre de participants augmente de façon significative. En effet, depuis plusieurs années, on a vu fleurir de nombreuses offres « Smart Home », venant d’acteurs très divers. Pour Xavier de Froment, il était temps de confronter l’offre à la réalité du terrain et de lever les freins au développement d’un marché qui s’annonce prometteur. L’ensemble des défis qui se posent autour du concept de « Smart Home » est considérable et aucun secteur ou acteur ne peut
aujourd’hui prétendre apporter l’ensemble des solutions, technologies et approches pour rendre concrète cette vision. C’est dans l’optique de partager cette vision et renforcer la démarche collective de l’IGNES que Xavier 2 de Froment a souhaité organiser le 27 juin après-midi le « Colloque du Smart Home » au siège du Syndicat 17, rue Hamelin à Paris dans le 16ème arrondissement. Parmi les intervenants : Patrick Bayle (2), président de Promotelec, 4 Marcel Torrents (3), Président de Delta Dore, David Benhammou (Pdg de CDVI), Yves Bustarret (VP Connected Home Schneider), Emmanuel Joumard (directeur du département Home automation de Somfy), Jean-Jacques Pauly (directeur développement bâtiments intelligents Hager), Ernesto Sanitini (vice-président Home System de Legrand). A noter également la présence de Pierre Gattaz (4) (président de la FIEEC) quelques jours avant sa probable élection à la présidence du MEDEF. Photos : DR
Qualifelec a mis en place, en mai, son nouveau site internet. Ce dernier offre une ergonomie plus intuitive, une navigation simplifiée et un contenu élargi à travers une douzaine de rubriques dédiées aux professionnels comme aux particuliers. Le site permet aussi aux professionnels d’initier les premières démarches de qualification, notamment via le téléchargement des dossiers et un guide de rédaction consultable en ligne pour les accompagner. www.qualifelec.fr est lisible sur tous les PDA (système Androïd, Apple, …).
n PLAN TRES HAUT DEBIT
Crédit : © JYF - Fotolia.com
Lors de la dernière réunion de son Comité Exécutif, le SIMAVELEC a élu son nouveau président, Alain Millet, par ailleurs président de TP Vision. M. Millet a fait la plus grande partie de son parcours professionnel chez Philips, notamment en tant que secrétaire général du groupe. Il succède à Philippe Citroën qui présidait le syndicat depuis mai 2010. Les autres membres du Comité Exécutif sont : Michel Brian (vice-président LG Electronics France), MarieVéronique Cazaux (directeur général - TP Vision France), Stéphane Cotte (vice-président Samsung Electronics France), Nicolas Béranger (directeur Philips CL Life Entertainment), Benoît Lambert (directeur général Sony France), Noël Vittori (directeur - Panasonic France).
METIERS
n°2 - JUIN - JUILLET 2013 #
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ACTUS
METIERS - SOLUTIONS
En bref
n SEFRAM
Des mesureurs de champ entièrement tactiles
n PASSAT TOOLS Règle multifonctions Kapro
Conçue initialement pour le bricolage domestique, cette règle métallique multifonctions de section triangulaire est pleine de ressources au point d’intéresser le professionnel voulant avoir sous la main un unique outil de mesure polyvalent. C’est tout d’abord une règle double, gravée à 60 cm d’un côté et à 2 x 30 cm et zéro centré de l’autre. Deux indicateurs de niveau, horizontal et vertical sont montés à une extrémité ; des curseurs coulissants aident aux reports des mesures et guident les coupes, des repères d’entraxe pour appareillage électrique (et plomberie) sont dessinés sur la sous-face de la règle tandis qu’un calibre de forets complète l’outil. Prix : 15,95 e TTC.
L
n WACOM Tablette DTU-1031 pour signature
Cet écran LCD compact permet de lire et de compléter des formulaires pleine page avant de les signer de manière numérique. Connectée au PC par un câble USB, la surface haute résolution de 26 cm de diagonale affiche les formats A4 et Letter et un mécanisme de chiffrement inclus garantit la sécurité et la confidentialité des transactions. Un support intégré permet d’orienter la tablette selon deux angles et des vis VESA sont fournies pour l’adapter aux supports ou systèmes de fixation tiers. Le DTU-1031 est compatible avec les infrastructures IT standard et reconnaît le logiciel de signature « sign | pro ». www.wacom.com #
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(modèle 7876) pour géolocalisation des mesures avec représentation des enregistrements sur Google Earth, une sauvegarde de toutes les mesures sur clé USB, une mise à jour logiciel par clé USB, un mot de passe (optionnel) permettant d’interdire l’utilisation de l’appareil. Enfin, un logiciel gratuit téléchargeable sur le site de Sefram permet de réaliser des plans de mesure terrestre, satellite et câble, automatiquement
a « Sensation d’une autre mesure », c’est le thème de la communication de Sefram sur sa nouvelle famille de mesureurs de champ entièrement tactiles, les premiers du genre, commercialisée depuis le 25 février 2013. Le spécialiste stéphanois innove une nouvelle fois en proposant le tout premier mesureur de champs au monde entièrement tactile. Cette nouvelle génération de
mesureurs baptisée 787X se compose de quatre produits qui présentent des spécifications intéressantes pour les installateurs : un boîtier en aluminium pour accroître la robustesse, étanche, doté d’un grand écran LCD tactile de 10 pouces permettant d’effectuer les mesures dans toutes les conditions rencontrées sur le terrain « y compris en plein soleil » indique Roger Marenthier, directeur marketing et commercial de Sefram. Il ajoute : « Proposant des menus intuitifs, grâce à une interface homme/machine très simple, il se prend en main en quelques minutes et permet de réaliser toutes les mesures quelles que soient les réceptions TV numériques : DVB-T, DVB-T2, DVB-C, DVB-S2, DVB-S et DVB-C2 ».
GPS et Google Earth ! Ces quatre appareils présentent la caractéristique de pouvoir afficher sur un seul écran l’ensemble des mesures, les programmes TV et l’analyse spectrale, grâce au concept de « fenêtre partagée ». Le plan de mesure est enregistrable sur une clé USB directement, une exclusivité Sefram. Il dispose de la fonction Autoset, très utile pour récupérer et mémoriser rapidement les différents Multiplex et/ ou transpondeurs présents sur la zone de réception TV. A noter également : la possibilité d’enregistrer des programmes TV sur clé USB directement, une fonction spécifique pour gérer les perturbations liées à la LTE (réseau 4G), une entrée et sortie ASI (modèles 7875 et 7876), une fonction GPS
Roger Marenthier, directeur marketing et commercial de Sefram.
et très simplement. La gamme de prix varie de 3.500 € à 6.400 € HT pour ces mesureurs de champ de 2,5 kg proposés équipés d’un système de bretelle particulière, très pratique lors des interventions, et d’une « boussole» permettant d’orienter la parabole rapidement. Dans sa version standard, l’appareil est livré avec un sac de transport type « sac à dos ». « Après trois mois de commercialisation, nous pouvons dire que ce nouveau produit semble répondre aux demandes des utilisateurs ! Il permet aussi à Sefram de mieux se positionner sur le marché international. Nous sommes actuellement en très bonne position pour être retenus dans trois administrations TV des pays des Balkans » indique Roger Marenthier en ajoutant : « Le marché asiatique a aussi fait un excellent accueil à notre produit. Le travail réalisé par l’ensemble de l’équipe technique Sefram porte ses fruits et va nous ouvrir de nouveaux marchés. » Sac de transport type « sac à dos ». Visualisation des mesures avec spectre.
ACTUS
METIERS - SOLUTIONS
n MTT
Téléphone mobile durci Super Robust Enveloppé dans une gaine protectrice orange et noire répondant à la norme IP68, ce téléphone d’aspect classique est conçu pour survivre aux rudesses du chantier. GSM/GPRS Quadribande, supportant 30 heures de communications, il mémorise 1000 contacts et propose plusieurs fonctions accessoires intéressantes : lampe torche LED, radio et lecteur MP3/4, slot Micro SD, calculatrice et mémo, quatre configurations (standard, conférence, extérieur, silence), un imageur à 2 MégaPixel. Le DAS est de 0,372 W/kg. Prix : 150 €. www.mobiletoutterrain.com
n AEG
Perceuse-visseuse BS14C LI 152 C Equipée de l’accumulateur Pro Lithium-ion AEG Powertools, cette perceuse-visseuse dispose d’un moteur puissant. Elle est maniable et offre un excellent niveau de sécurité pour assurer une utilisation intensive en usage professionnel ou semiprofessionnel. La batterie bénéficie d’une triple protection contre les surchauffes, les surcharges et assure la gestion individuelle des cellules. L’utilisateur dispose d’un témoin de charge et d’une diode d’éclairage
de la zone de travail. La BS 14C LI 152C est ultra-compacte, légère et ergonomique. Un peu plus lourd, le modèle dérivé BSB 18C LI 152C est une perceuse à percussion à 2 vitesses, apte à travailler sur tout type de matériau. BSB 14C LI 152C (coffret avec 2 batteries 1,5 Ah et chargeur rapide) : 229,90 € TTC, disponible en version à percussion. Version BS 18C LI 152C : 259,90 € TTC, disponible en version sans percussion. www.aeg-powertools.fr
n GIGASET
Téléphones S510H PRO et R410H PRO Le S510H PRO est un combiné offrant de multiples fonctionnalités indispensables pour les professionnels : gestion des appels, connectique Bluetooth et
mini-USB, CTI pour composer un numéro via un PC (conversation via Outlook). D’un aspect similaire, le combiné R410H PRO reprend les mêmes fonctions, auxquelles il ajoute une résistance propice à une utilisation dans tous les environnements de travail : certifié IP54, il est résistant à l’eau, à la poussière ainsi qu’aux chocs. Comme le précédent modèle SL610H PRO, ces deux appareils pour PME se connectent aux bornes-bases DECT de la gamme PRO (par exemple, le N720 IP PRO ou le N510 IP PRO). www.gigaset.com/pro/
n FUJITSU
ScanSnap IX500 Ce scanner est idéal pour l’entreprise qui veut dématérialiser ses documents et passer à l’archivage numérique. Les documents – de la carte de visite au format A3 – sont traités de manière automatique au rythme de 24 pages/ mn, avec recadrage ou redressement si nécessaire et génération de mots clés pour indexation. L’opération est lancée par appui sur un bouton unique et les utilisateurs de smartphones et tablettes peuvent se connecter grâce à l’interface Wi-Fi, les images des documents étant envoyées directement en PDF ou JPG vers l’appareil mobile sous Androïd ou iOS. Prix : 549 € HT www.pfu.fujitsu. com/en/
En bref n PANASONIC Toughpad FZ-G1
Cette tablette ultra durcie (MIL STD-810G et IP65) et légère (1,1 kg) s’adresse aux professionnels qui souhaitent un environnement mobile Windows 8 Microsoft. L’écran tactile full HD 100 pouces prend en charge la saisie au doigt et au stylet Digitizer, via 10 points de détection simultanés. Il repose sur la technologie IPSa de Panasonic et est protégé par un verre renforcé permettant un affichage à fort contraste et luminosité élevée (800 cd/m2). La consommation électrique (8h avec batterie 6 cellules, 16 avec l’option 9 cellules) est modérée par un capteur d’ambiance lumineuse. Caractéristiques : Intel Core i5-3437U vPro - 3 Mo de cache, 1,9 GHz, SSD de 128 ou 256 Go. Prix : environ 2.000 E HT chez les grossistes. www.panasonic.fr
n ACER Moniteur pro B6 et V6
Acer lance deux nouvelles séries de moniteurs destinés aux professionnels. La gamme B6, ergonomique et aux fonctionnalités poussées, est conçue pour une utilisation quotidienne intensive. Le moniteur 27 pouces (2560 x1440 en 1440p) offre 80% de pixels supplémentaires par rapport à du Full HD classique. L’écran de 29 pouces, de format 21:9, est optimisé pour le multitâche et l’affichage d’applications en parallèle. La série V6 est déclinée en 6 tailles d’écran, de 19 pouces à 29 pouces. Prix conseillé HT : B6 à partir de 111E, V6 à partir de 71E. www.acer.com n°2 - JUIN - JUILLET 2013 #
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métiers (marché de la sécurité) IP et sécurité
Quel impact pour les installateurs ? AVIS D’EXPERT Maeyke Gielen Au cours de ces dernières années, on observe une migration importante du marché de l’analogique vers l’IP, mais également une divergence dans l’adoption de l’IP entre les PME et les grandes entreprises dans le contexte de la crise économique. Décryptage...
I
l y a d’une part, pour les PME, une adoption plus lente de l’IP étant donné que ces entreprises tentent de « faire avec et de réparer », en évitant globalement les dépenses d’investissement là où cela s’avère possible. D’autre part, les entreprises de plus grande taille, dont la majorité a adopté l’IP avant le ralentissement économique, cherchent à optimiser leurs investissements initiaux avec des systèmes de sécurité IP. Dans ce contexte, quel est l’impact sur le secteur et quelles réponses les installateurs peuventils apporter ?
La technologie analogique dans les PME
Les PME décident généralement de conserver la solution existante, surtout si elle fonctionne bien. En effet, l’entreprise cherche moins à garantir la pérennité de la solution sur le long terme, malgré les avantages financiers et technologiques futurs, et plus à prendre des décisions reposant sur le coût à court terme. Ainsi, y a-t-il encore une forte demande en produits et systèmes analogiques, une tendance qui prouve que l’analogique représente encore une importante opportunité financière pour le secteur.
Les entreprises souhaitent profiter de ces avantages pour obtenir un bon retour sur investissement (RSI). Ainsi, elles acceptent de « payer le prix fort » afin d’exploiter au mieux les avantages offerts par l’IP. Dans le secteur des services publics, (compagnies de gaz et d’eau), les réseaux IP permettent de surveiller un site sans personnel et d’analyser l’activité en cours sur le terrain en temps réel avant de dépêcher un ingénieur, ce qui permet de réduire le temps et l’argent investis. Dans le secteur de commerce de détail, les grands magasins utilisent des réseaux IP avec analyse intelligente afin de surveiller les déplacements dans certaines zones du magasin dans le but de prendre des décisions réfléchies en termes de gestion des stocks et de la disposition sur les étalages. Pour cela, il est nécessaire d’investir en amont dans des pro-
duits sophistiqués, mais le retour sur investissement est réel.
Quelle réponse pour les installateurs face à ces deux tendances ?
« Plus les intégrations sont importantes et complexes, plus les experts en informatique risquent de détourner la clientèle des installateurs classiques. »
Les grandes entreprises investissent dans la technologie IP
La demande en systèmes de sécurité IP est de plus en plus forte, car totalement intégrés et à la pointe de la technologie, ils facilitent la gestion, la maintenance et le contrôle de solutions multi-facettes au sein d’une organisation, et ce, de manière efficace en termes de coût et de temps. #
62 # JUIN-JUILLET 2013 - n°2
en Security ney well tant que o ’H d g .E en arketin chez E.T upe sable M , Respon ence sa carrière e rejoint le gro g n le ie G ll e E m tin k . e y m x e rk o lu a a c e , m M 10 s et Ben onsable epuis 20 llemand qualité de resp a France d s é h 6 en s Marc Chef de Security en 200 ll . e rd w y o e N Hon pe du s d’Euro produit
Tout d’abord, il est essentiel que les installateurs aient la capacité de comprendre la situation financière d’un client et d’y répondre rapidement. Il s’agit de faire preuve de souplesse et de volonté d’aider un utilisateur final à mettre à jour son système analogique afin de réduire les coûts immédiats, et le faire évoluer vers un système IP de pointe en fonction de ses besoins. Ensuite, il est évident que les entreprises suffisamment diversifiées pour servir les deux domaines de demande sont mieux équipées pour bénéficier des opportunités. Il en va de même pour la solidité des compétences au sein d’une entreprise. Les installateurs ne doivent pas être tentés de sous-investir dans la formation. Pour les grandes entreprises en particulier, plus les intégrations sont importantes et complexes, plus les experts en informatique risquent de détourner la clientèle des installateurs classiques. Il est essentiel d’avoir recours aux formations disponibles sur le marché afin de s’assurer que les installateurs disposent des dernières compétences et connaissances leur permettant de conseiller les clients et de les aider en matière de sécurité, à la fois du point de vue technique et du point de vue commercial. n
n째2 - JUIN - JUILLET 2013 #
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DISTRIBUTION
En bref
n SONY
Succès du roadshow 2013
n EAVS Distributeur exclusif de Soltec
EAVS devient le distributeur exclusif de Soltec pour la France, le Benelux et le Vietnam. Soltec est une entreprise technologique innovante qui conçoit et produit des solutions d’écrans motorisés avec différents types d’habillages (Aluminium, Métal, bords carrés ou arrondis, verre de protection marquage noir...), en différentes tailles (15, 17, 19, 22 pouces...). Tous ces systèmes sont pilotables via RS232, RS485/422. L’équipe de Soltec, installée dans la région de Barcelone en Espagne, est constituée de professionnels hautement qualifiés et spécialisés dans ces technologies.
Les divisions Display, Vidéo-sécurité et VAIO de Sony organisent, depuis plusieurs semaines, un tour de France pour vous présenter leurs dernières innovations. Après l’étape parisienne, le roadshow s’est arrêté à Bordeaux, Strasbourg, Lyon et, dernière étape de la saison, le 26 juin au Stade Toulousain (pour vous inscrire : https://events.pro.sony.eu). A cette occasion, les chefs de produits ainsi que les contacts commerciaux des revendeurs et distributeurs Sony sont disponibles pour présenter les produits et répondre à toutes les questions. Des démonstrations et mises en situation sont réalisées tout au long de la journée. Au programme : n la toute nouvelle gamme d’écrans professionnels intégrant en standard la capacité de faire de l’affichage dynamique en HTML5.
Photo : DR
ACTUS DE LA
Le VPL-FHZ55 est l’un des produits phares du moment chez Sony.
n le premier vidéoprojecteur laser 3 LCD au monde. Il offre une luminosité couleur de 4 000 lumens en résolution WUXGA (1920 x 1200), pour l’obtention de couleurs vives et lumineuses. Le VPL-FHZ55 est le tout premier vidéoprojecteur sans lampe de Sony. n la dernière génération de caméras de vidéo-sécurité IP permettant de voir dans le noir et délivrant des images d’une fluidité exceptionnelle (60 ips).
n PANASONIC
Experience Panasonic 2013 Roadshow Mur d’images Panasonic
produits, solutions et innovations technologiques pour les secteurs de la location et de l’événementiel,
n SCHNEIDER ELECTRIC Partenaire du Marathon de Paris
Après le succès de la tournée européenne Visual Experience l’année passée, Panasonic reprend la route pour se concentrer cette fois-ci sur
En s’associant pour quatre ans au prestigieux Marathon de Paris, Schneider Electric rejoint le cercle des grandes entreprises partenaires titres des autres grands marathons mondiaux, tels que ceux de New York, Londres, Berlin ou Chicago. Le Groupe souhaite faire du Schneider Electric Marathon de Paris, un moment de rencontre pour ses clients et ses collaborateurs qui pourront venir, ensemble, couvrir la distance mythique des 42,195 km, créant ainsi un moment unique d’entraide et de convivialité. Les organisateurs du Schneider Electric Marathon de Paris bénéficieront, grâce à Schneider Electric, d’un certain nombre de nouveautés technologiques liées à l’environnement et aux animations de l’épreuve. #
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les secteurs et applications les plus importants pour l’entreprise. Ces évènements pan-européens offrent la possibilité de découvrir les nouveaux
de l’entreprise et de l’enseignement, du divertissement, et de l’animation des points de vente. Panasonic présente notamment le mur d’images, les grands écrans LCD et les plasmas interactifs, les projecteurs sans lampe à haute luminosité ainsi que les projecteurs les plus petits et légers au monde dans leur catégorie. Après Aixen-Provence, la saison se clôturera à Paris, au Chalet de la Porte Jaune de Vincennes les 24 et 25 juin 2013 (pour vous inscrire http://business. panasonic.eu)
n VIDYO
Dynamise son réseau de distribution Après une phase importante de recrutement de partenaires au cours de ces deux dernières années, Vidyo Inc., l’éditeur de solutions professionnelles de visioconférence, passe désormais à une nouvelle étape de sa stratégie de distribution : resserrer les relations avec une vingtaine de ses revendeurs. Parmi les profils recherchés : Spécialiste IT Spécialiste en communications unifiées Spécialiste audiovisuel Intégrateur Généraliste Spécialiste de la santé Opérateurs/hébergeurs « Nous avons signé très récemment des partenariats commerciaux avec des
Stéphane Cuziat, Dg France de Vidyo.
sociétés comme Telis pour couvrir la région Paca et Monégasque ou encore Elit Technologies pour nous renforcer dans les services managés de visioconférences sur des marchés spécifiques », explique Stéphane Cuziat, Dg France de Vidyo. «Nous comptons plus de 50 partenaires dans l’Hexagone avec des profils très différents. Nous allons évidemment poursuivre l’élargissement du réseau et continuer à rationaliser l’existant pour concentrer nos efforts dans l’accompagnement des acteurs les plus dynamiques ou prometteurs par marché. Pour en citer quelques-uns, c’est le cas de Cap Synergy, ConsortNT, DCI, Foliateam, Imakys, IPline, Lemanvisio, Nextvisio... ».
ACTUS
MECENAT & PARTENARIAT En bref
n LEGRAND
L’engagement contre les inégalités énergétiques au développement. Le programme Legrand Electricity for All est piloté par Hervé Pernat, directeur du développement durable et des processus stratégiques de Legrand. Il souligne : “Legrand Electricity for All incarne pleinement notre responsabilité sociétale, car l’électricité est un facteur de développement essentiel pour les populations.” Pour Gilles Schnepp, Pdg de Legrand, “en tant qu’acteur majeur de la filière électrique, nous considérons que notre mission est de tout faire pour favoriser un accès à l’électricité pérenne, régulier et sécuritaire, contribuant ainsi à repousser durablement la frontière énergétique”. Gilles Schnepp, Pdg du Groupe Legrand, initiateur de Legrand Electricity for All.
Photo © Legrand
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Legrand a dévoilé son programme pour une réduction durable des inégalités énergétiques : Legrand Electricity for All. L’objectif : permettre au plus grand nombre d’accéder à l’électricité et agir contre la précarité énergétique. Lancé à l’échelle mondiale, le programme reprend l’ensemble des actions menées dans ce sens par le Groupe et ses filiales. Il associe et mobilise les collaborateurs du Groupe et des associations d’aide
n CEDIA Les Awards 2013 à la Tour de Londres
La 8ème cérémonie annuelle des CEDIA Awards se déroulera, le vendredi 28 Juin, dans l’un des monuments les plus mythiques de la capitale britannique, la Tour de Londres. Cette année, les CEDIA Awards 2013 seront donc immergés dans l’Histoire sous un chapiteau installé pour l’occasion dans le fossé nord de la célèbre Tour. 300 membres de la Région 1 (Europe, Afrique) récompenseront 18 installations remarquables dans autant de catégories. AMX, Control4, Crestron, Kaleidescape et Rako ainsi que les publications membres seront les sponsors de la cérémonie. 5 £, prélevées sur chaque billet vendu, seront reversées à Macmillan Cancer Support, partenaire du CEDIA.
n°2 - JUIN - JUILLET 2013 #
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agenda des salons 2013 n ELECTRONICS & Components Dates : du 12 au 14/08/2013 Lieu : Imigrantes Exhibition Center – São Paulo – Brésil Organisateur : China Sourcing Fairs Site web : www.globalsources.com n ELECTRONICS & Components Dates : du 27 au 29/08/2013 Lieu : Shenzhen Convention & Exhibition Center – Shenzhen – Chine Organisateur : China Sourcing Fairs Site web : www.globalsources.com n IFA Dates : du 6 au 11/09/2013 Lieu : Berlin – Allemagne Organisateur : IFA Site web : www.ifa-berlin.de
n CONGRES HLM ET SALON H’EXPOCongres-HLM Dates : du 24 au 26/09/2013 Lieu : Zenith de Lille Organisateur : Union Sociale pour l’Habitat Site web : www.union-hlm.org
n IBS – Intelligent Building Systems* Dates : du 25 au 26/09/2013 Lieu : CNIT – Paris La Défense Organisateur : IBS Events Site web : www.ibs-event.com n ODEBIT* Dates : du 25 au 26/09/2013 Lieu : CNIT La Défense – Paris Organisateur : Infopromotions Site web : www.salon-odebit.com n HIFI, HOME CINEMA
& TECHNOLOGIES D’INTÉRIEUR* Dates : du 27 au 29/09/2013 Lieu : Hotel Novotel Tour Eiffel – Paris Organisateur : Spat Site web : www.salonhifi.com
n SCÈNES D’INTÉRIEUR Dates : du 06 au 10/09/2013 Lieu : Paris Nord Villepinte Organisateur : SAFI, Reed Expositions Francet Site web : www.maison-objet.com et www.scenesdinterieur.net
n HOME & TECHNOLOGIES * Dates : du 27 au 29/09/2013 Lieu : Hotel Novotel Tour Eiffel – Paris Organisateur : Spat Site web : www.home-technologies.fr
n IBC Dates : du 13 au 17/09/2013 Lieu : RAI – Amsterdam Organisateur : IBC Site web : www.ibc.org
n ARCHITECT@WORK Dates : du 10 au 11/10/2013 Lieu : La Grande Halle de la Villette Organisateur : Expo Conseil Site web : www.architectatwork.eu
n ALARMES PROTECTION SECURITE Dates : du 24 au 26/09/2013 Lieu : Paris Expo Porte de Versailles – Paris Organisateur : Reed Expositions France Site web : www.salon-aps.com
n ELECTRONICS & Components Dates : du 12 au 15/10/2013 Lieu : Hong Kong Organisateur : China Sourcing Fairs Site web : www.globalsources.com
n BATIMAT Dates : du 4 au 8/11/2013 Lieu : Paris Nord Villepinte Organisateur : Reed Expositions France Site web : www.batimat.com n INTERCLIMA + ELEC Dates : du 4 au 8/11/2013 Lieu : Paris Nord Villepinte Organisateur : Reed Expositions France Site web : www.interclimaelec.com n INTERLIGHT MOSCOU Dates : du 5 au 8/11/2013 Lieu : IEC Expocentre Moscou (Russie) Organisateur : Messe Frankfurt Rus Site web : www.interlight.messefrankfurt.ru n SALON DE LA COPROPRIETE Dates : du 13 au 14/11/2013 Lieu : Paris Expo Porte de Versailles – Paris Organisateur : Comexposium Site web : www.saloncopropriete.com n SATIS* Dates : du 19 au 21/11/2013 Lieu : Halle Freyssinet – Paris Organisateur : Reed Expositions France Site web : www.satis-expo.com
Photo : ISE 2013
n ELECTRONICS & Components Dates : du 25 au 27/06/2013 Lieu : Miami Beach Convention Centre – Miami – USA Organisateur : China Sourcing Fairs Site web : www.globalsources.com
2014 n CESCES Dates : du 07 au 10/01/2014 Lieu : Las Vegas, Nevada – USA Organisateur : CEA Site web : www.cesweb.org n ISE – Integrated Systems Europe Dates : du 04 au 06/02/2014 Lieu : RAI – Amsterdam – Pays-Bas Organisateur : Cedia – Infocomm Site web : www.iseurope.org n IT PARTNERSITPartners Dates : du 04 au 06/02/2014 Lieu : Disneyland Resort – Paris Organisateur : Reed Expositions France Site web : www.itpartners.fr
Photo : ISE 2013
n CeBIT Dates : du 11 au 15/03/2014 Lieu : Hannovre – Allemagne Organisateur : Deutsche Messe AG Site web : www.cebit.de
n LIGHT + BUILDING Dates : du 30/03 au 4/04/2014 Lieu : Francfort (Allemagne) Organisateur : Messe Frankfurt GmbH n FOIRE DE PARIS Dates: 05/2014 (dates à confirmer) Lieu : Paris Expo Porte de Versailles Organisateur : Comexposium Site web : www.foiredeparis.fr n MICROWAVE & RFMicrowaveRF Dates: du 19 au 20/03/2014 Lieu : Parc des Expositions de Versailles – Paris Organisateur : Infopromotions Site web : www.microwave-rf.com n NAB SHOW Dates : du 7 au 10/04/2014 Lieu : Las Vegas Convention Center – USA Organisateur : NAB Site web : www.nabshow.com n INNOVATIVE BUILDING 2014 Dates : du 8 au 10/04/2014 Lieu : Viparis Porte de Versailles – Paris Organisateur : Tarsus France Site web : www.innovative-building.fr n MEDPI Dates : du 13 au 16/05/2014 Lieu : Grimaldi Forum Monaco Organisateur : Reed Expositions France Site web : www.medpi.com
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n ARCHITECT@WORKArchitectawork Dates : du 05 au 06/06/2014 Lieu : La Halle Tony Garnier – Lyon Organisateur : Expo Conseil Site web : www.architectatwork.eu n ANGA COM Dates : du 20 au22/05/2014 Lieu : Congress Centre – Cologne – Allemagne Organisateur : Anga Services Site web : www.angacom.de n CONGRÈS SG PARIS 2013SGParis-2013 Dates: Dates 2014 à confirmer Lieu : CNIT La Défense Organisateur : Corp Events Site web : www.sgparis.fr n EQUIP’HOTEL / EQUIP’BAIEEquiphotel2014
Dates : du 16 au 20/11/2014 Lieu : Paris Expo Porte de Versailles – Paris Organisateur : Reed Expositions France Site web : www.equiphotel.com n EXPOPROTECTIONExpoprotection Dates : Décembre 2014 Lieu : Paris Expo Porte de Versailles – Paris Organisateur : Reed Expositions France Site web : www.expoprotection.com *HABITAT & TECHNOLOGIES est partenaire des évènements et salons où figure un astérisque.