Mécanisation en forêt et gestion durable
Un colloque a été organisé par l'Institut Privé Charles Quentin de Pierrefonds (60) initié par la Fédération Nationale des Amis de la Forêt (FNAF) avec le concours actif de la Société de Protection de la Forêt de Compiègne (SPFC). La direction technique de l’ONF est intervenu sur les perspectives futures d’exploitation mécanisée en forêt domaniale. Un débat riche en idées s’en est suivi sur la thématique : « comment concilier l’exploitation forestière mécanisée et la gestion durable » réunissant les acteurs les plus influents de la filière Forêt-Bois au niveau national. Un constat a été fait sur les systèmes d’exploitation en relation avec l’organisation logistique, marché du bois, gestion durable, gestion des rémanents, rentabilité et pratiques sylvicoles. La puissance et la masse des engins ont augmenté au fil des ans, au premier abord cette évolution peut sembler inquiétante. C’est pourquoi il importe de situer les évolutions parallèles qui vont dans le sens d’un plus grand respect des sols et des peuplements forestiers tout en améliorant la productivité et le confort d’utilisation. Suite à ce constat de nombreuses personnes ont exprimé leurs opinions et des réponses rassurantes ont été données par les spécialistes présents. Après cette page théorique qui montre que tout peut être conciliés , cependant que ce passe t-il dans la réalité des faits. Comment mettre en place de façons intelligente toute cela sur les forêts implantés dans nos communes.
Exploitation forestière de la forêt de chamatte, comment exploiter intelligemment la forêt La société SEBSO a exploité la forêt de Chamatte pour la coupe de bois , le prix proposé aux propriétaires est de 3 € la stère . Monsieur Vaillant à vue l’ensemble des propriétaires dont les coupes lui ont paru intéressante ( rencontre en 2008). Une opération logiquement intéressante pour les deux parties. La coupe allait se faire intelligemment sans trop de coupe blanche dans la mesure de l'exploitation mécanisé. Les bois avaient souffert des années de sécheresses et ces coupes vont redonner un nouveaux souffle à la forêt. Pour constater les dégâts de la sécheresse une bonne paire de jumelle suffise pour voir le nombres d’arbres morts sur ce versant . On peut d’ailleurs noté au passage qu’il semble rester bon nombre de spécimen sec sur pied, pourquoi ?; n’aurait été t il pas possible de les couper pour le bois de chauffage local ? Plutôt que les laisser sur place ou ils se détérioreront encore pendant de longue année sans interventions de l’homme, curieux !!!. Peut être la coupe ce poursuit en 2010 ? Après cette intermède sur le bois sec revenons à notre sujet. Est ce que tous les propriétaires ont reçu toutes les informations inhérentes à l’exploitation sylvicole mécanisé. Un sujet n’a pas vraiment été évoqué me semble t-il ni par l’exploitant ni par les propriétaires qui n’avait sans doute pas à l’idée comment allait s’effectuer l’exploitation des coupes ou ce n’était pas vraiment le problème. Pour permettre une rentabilité maximum, vue la crise au niveau de la filière bois , le travail c’est fait
exclusivement par les machines. C’ est une première sur ce versant qui avait à plusieurs reprise eu des coupe de bois d’exploitation mais de manière traditionnelle (bûcherons plus débardage à la machine). L’exploitation mécanique en période de pluie ou humide occasionne des inconvénients; ces machines sont lourde et laissent des traces inquiétantes de leur passage dans le sens de la pente, les autres «rigoles» bien que détruisants des plantes et jeunes pousses ont sans doute pas de conséquences sur un ravinement potentiel. Des techniciens de la Forêt pourraient nous en dire plus sur le sujet, pour ma part ce sont que des constatations et réflexions personnelles. Les pistes laissées, si aucun travaux pour empêcher le ruissellement n’est entrepris , risques telles pas de poser certains préjudices qu’il faudra assumer? Qui en prendra la charge ? J’espère que des dispositions seront prisent avant le départ de l’entreprise pour couper les traces et entraver le ravinement potentiel. Un ravinement endommagerait la forêt et pourrait par voie de conséquence avoir des conséquences jusqu'à la rivière ( le verdon). Pour ma part il me semblait que ce devrait être une évidence : tous travaux de ce genre devrait prendre en compte la problématique et rendre les propriétés saines comme au départ du chantier. On c’est que (L’ONEMA) a un droit de contrôle de la traversé de la rivière qui à été sujette a une déclaration à la préfecture. L’autorisation de la traversé était de mars au 1 novembre par la préfecture des Alpes de Haute Provence Arrêté préfectoral n° 2009-506 du 26 mars 2009 portant prescriptions particulières au récépissé de déclaration n° 04-2009-00034 concernant la traversée temporaire du Verdon dans le cadre de l'exploitation forestière de la forêt domaniale de Chamatte sur les communes de La Mure-Argens et Saint-André-les-Alpes.
Cette réglementation oblige la société d’exploitation à finir avant cette date ou bien repousser à l’année d’après si j’ai bien compris. C’est leur argument, d’ailleurs, pour repousser le paiement de l'exploitation du bois. Rien n’est vraiment simple, il faut bien toujours connaître toutes les données du problème pour porter des jugements. Quel sont les autres contrôles sur ce genre de projet ? Apparemment la municipalité n’a aucun droit de regard, elle ne peut pas interagir car ce sont des propriétaires privés. Elle peut seulement soulever le problème auprès de la société d’après les informations recueillies auprès du Maire de la commune de la Mure Argens . Est que l’ONF peut avoir un contrôle sur ces exploitations ? Ou bien il n’y a aucune norme à respecter ? Bien des questions en suspends. Affaire à suivre en espérant que le temps soit clément .