Remerciement : Marie-Rose Rowies Trogh
Cette collection longue d’une trentaine d’années a pris naissance peu après la mort d’Elvis lorsque Marie-Rose a retrouvé un poivrier à son effigie. Depuis ce jour elle n’a pas cessé de collectionner. On peut désormais dire qu’elle vit avec sa collection. Dans le moindre recoin de son appartement on peut trouver des objets faisant références à son idôle. En entrant chez elle, on se rend compte qu’elle lui voue une sorte de culte. Il y en a partout, et rapidement on voit que sa collection est porteuse d’un symbole. En effet, Elvis lui rappelle son père décédé comme lui d’une crise cardiaque à l’âge de 42 ans. Elle n’avait que neuf ans. Dès lors tous ces objets sont porteurs de sens pour elle. Ils ne sont plus de simples objets comme nous les voyons habituellement. On peut qualifier sa collection de deux façons : fétichiste, du fait qu’elle s’approprie l’objet afin de lui donner une autre vision et aussi historique car elle connaît le rapport entre les objets et la vie d’Elvis. La réussite et le succès de sa collection qui est la plus grande de ce genre en Belgique a donné envie à son marie qui collectionne tout ce qui tourne autour de l’Egypte et à sa fille qui est fan de Jacques Brel.
Sur tous les murs de la maison il y a des rĂŠfĂŠrences Ă Elvis comme des photos ou bien ce grand tapis.
Cette pièce est l’hôtel qu’elle a aménagé en sa mémoire. Les objets sont posés sur des meubles et aussi à même le sol par manque de place.
Le moindre espace est utilisĂŠ pour exposer sa collection.
Marie-Rose collectionne tout les objets ayant un rapport avec son idôle et ne se limite pas à un support particulier. On peut trouver des montres, des verres, des décapsuleurs,....
Objet dĂŠclencheur de la collection : un poivrier retrouvĂŠ dans un vieux carton.
Marie-Rose Rowies Trogh
Š Philippe Fauvel, 2011