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Chroniques de l’invisible

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CHRONIQUES DE L’INVISIBLE LA TOURBE ET LE NID

Dernier opus de Généalogies fictives, série d’expositions imaginées par le commissaire invité Guillaume Désanges au Grand Café à Saint-Nazaire.

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Cinq artistes ont été invités à réaliser une intervention extérieure sur la région de Saint-Nazaire. De ces interventions, aux formes variées, l’exposition présente les traces, les témoignages ou les évocations, comme une traduction poétique de ces gestes aujourd’hui lointains, absents ou fondus dans le paysage, sans pancarte ni cartel. Ignasi Aballí, plasticien catalan, s’est penché sur la disparition du musée des beaux-arts de Saint-Nazaire. Tableaux fantômes, traces de visiteurs, mots épars dans la ville, qualifient et suggèrent ce lieu non existant. Mélancolie. L’artiste belge Edith Dekyndt, fait revivre au Grand Café et quelque part dans la ville les fantômes des danseurs de foxtrot qui foulaient les parquets du Grand Café avant leur départ transatlantique. Poésie. L’écologiste biologiste autrichien Lois Weinberger, a lui créé une œuvre pour les oiseaux, au sommet des forges de Trignac. Délicatesse. Le tunisien Ismaël Bahri transforme la vase noire du Brivet en une matière noble et mystérieuse : enserrée dans du plexiglas, elle devient sarcophage de marbre ou pilier d’obsidienne. Magnificence. Quant à la nantaise Eva Barto, elle a volé quelque chose en Brière et aux chantiers navals. Saurez-vous les retrouver ?

Jusqu’au 3 jan. 2021 - Le Grand Café - Saint-Nazaire - Ouv. : mar.-dim. de 14h à 19h - Entrée libre

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