Hors-Série Développemt durable

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Des gestes simples en faveur

du Développement Durable et des économies pour toute la famille s facture s o v r u Po

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DOSSIER D É V E L O P P E M E N T DURABLE

Nos poubelles prêtes à déborder

SEMAINE EUROPÉENNE DE LA RÉDUCTION DES DECHETS

Les déchets ménagers à La Réunion (Chiffres 2008) ■ Quantité de déchets ménagers collectés en porte à porte (Poubelle grise + poubelle jaune) : 267 102 tonnes. ■ Emballages recyclables et papier (poubelle jaune) : 22 738 tonnes.

SOURCES : CINOR, TCO, CIVIS, CCSUD, CIREST.

■ Proportion moyenne des déchets ménagers triés par les ménages : 8 %. ■ Taux moyen de refus en centre de tri : 26,5 %. ■ Déchets végétaux et encombrants collectés en porte à porte : 138 208 tonnes. ■ Volume de déchets collectés en déchèteries : 40 404 tonnes.

L

es déchets ménagers ont atteint en 2008 à La Réunion un poids d’environ 600 kg par habitant et par an (verts et encombrants compris) ! 488 000 tonnes pour 800 000 habitants. Soit pour un couple avec trois enfants, plus de 8 kg par jour ! Le message de la Semaine européenne de réduction des déchets repose sur ce constat. D’autant plus que la question du devenir des déchets ménagers devient cruciale. Les décharges de La Rivière Saint-Etienne et de Sainte-Suzanne arriveront à saturation d’ici cinq ou six ans au plus, même avec les extensions prévues. 382 000 tonnes de déchets ont terminé en décharge en 2008. Le taux de valorisation des déchets collectés a atteint localement 22 % en 2008 (106 000 tonnes) en incluant les déchets verts et, sans eux, on peut réduire cette proportion de moitié. Et nous ne parlons que des déchets des ménages... Entre produire moins de déchets, développer le recyclage et la valorisation, stocker, incinérer, il faudra tout faire. Mais, quel que soit le mélange d’options qui sera retenu, la réduction du volume globale des déchets sera la clé de voûte du projet. Nous savons

qu’il est indispensable de réduire le volume de nos déchets. Il suffit de regarder le montant des taxes d’ordures ménagères. Plus il y aura d’ordures et plus la taxe sera élevée, c’est inévitable. Il faut donc revenir à la question du tri à la maison, car c’est là que tout se joue. Le domicile est le point de départ de la chaîne. Pour réduire ses déchets, il faut d’abord y prêter davantage attention et mieux les connaître.Le gaspillage domestique, les emballages inutiles, deviennent alors évidents. 390 kg de déchets ménagers par habitant et par an Dans le domaine du recyclage des déchets, La Réunion n’a ni à rougir, ni à s’enorgueillir. Hors déchets verts et encombrants, les Réunionnais ne produisent pas plus de déchets ménagers que la moyenne nationale (de l’ordre de 390 kg par habitant et par an). Du côté de la poubelle à moitié pleine, que voit-on ? Depuis 10 ans, des filières de valorisation se sont mises en place, soit localement, soit par l’expédition des déchets vers la métropole ou ailleurs. Le tri à la maison est entré dans les mœurs. Il augmente chaque année alors que la distribution généralisée des bacs jaunes à tous les foyers

date, dans l’île, de moins de six ans dans la plupart des cas. Mais il faut aussi regarder la poubelle à moitié vide. Environ un tiers du contenu des poubelles jaunes est refusé par les centres de tri ! Motif : déchets non valorisables. A l’opposé, on peut être sûr qu’en fouillant dans les ordures ménagères qui finissent en décharge, on en trouverait qui auraient pu être recyclées. L’information ne manque pourtant pas. Tout le monde est censé posséder un guide du tri. Les consignes de tri sont émises par Eco-emballage, organisme national en charge de l’organisation des filières. C’est la méthode qui fait défaut. D’où ce rappel des deux principes qui doivent guider la répartition des déchets dans les bacs. Premièrement : il faut absolument, au minimum, deux poubelles dans la cuisine, c’est-à-dire deux sacs poubelle. Le sac des déchets recyclables se vide dans le bac jaune et se conserve. Le sac pour les ordures, lui, se ferme et se jette dans l’autre bac. Deuxièmement, en cas de doute, tout ce qui ne ressemble pas à du carton ou du papier non souillé, à une bouteille ou à un flacon en plastique ou à une boîte de conserve, finit dans le bac d’ordures ménagères.


E

ntreprise publique locale, SODEGIS est un des outils des collectivités locales du Sud de la Réunion, dans la mise en œuvre de leurs politiques de développement territorial. A leur initiative, mettant en synergie ses savoir-faire en matière d’aménagement, de construction et de gestion patrimoniale, elle réalise des opérations d’intérêt général dans les secteurs prioritaires du logement social, de la résorption de l’habitat insalubre, de la structuration urbaine, des équipements publics, et du développement économique.

SODEGIS

Troisième bailleur social sur le territoire du Grand Sud, avec 2 185 logements locatifs sociaux en gestion, propriétaire également de locaux d’activités et d’immobilier d’entreprises, elle fait de l’utilisation des énergies renouvelables un axe important de sa gestion patrimoniale, dans un souci de valorisation de son parc et d’amélioration de la qualité des services rendus à ses clients locataires, particuliers ou entreprises.

Depuis 2006, onze opérations locatives sociales neuves, réalisées en petits collectifs, ont été équipées de centrales de production d’eau chaude solaires, soit 400 appartements du parc en service en 2009. Le solaire thermique est désormais intégré à toute les opérations nouvelles de la société. Son application sera également étendue à 15% du parc plus ancien, sur les immeubles pour lesquels les études de faisabilité en ont montré la réalisation possible.

SODEGIS est également producteur d’électricité photovoltaïque, avec trois centrales en service, chacune d’environ 35 kWc. La première, avec 270 m2 de panneaux sur les toitures d’ateliers d’entreprises, à L’Etang-Salé, a été mise en service en juin 2004. Elle produit 46 900 kWh/an, et la recette, de 14 000 e HT./an, vient en diminution des charges des entreprises locataires des ateliers. La seconde, également à L’Etang-Salé, installée en toiture-terrasse d’une pépinière d’entreprises réalisée sous normes expérimentales HQE, achève sa première année de production avec 59 832 kWh et une recette de 24 345 e. HT. La troisième vient d’être mise en service à Saint-Louis. Avec 325 m2 de panneaux, elle couronne un immeuble de 39 logement locatis sociaux et, intégrée au bâti, participe à sa protection solaire. Pour une production estimée à 50 000 kWh, la recette annuelle sera de l’ordre de 28 000 e HT, et bénéficiera directement aux résidents, par déduction du montant de leurs charges locatives. Cet investissement dans les énergies renouvelables est un des éléments d’une politique plus large de la Société visant à améliorer, dans ses choix patrimoniaux, les arbitrages en faveur d’un développement plus durable. La mise en œuvre de cette politique a pu s’appuyer sur un partenariat fort avec l’ADEME, la Région REUNION et l’EDF. Dominique JACAMON, Le Directeur Général, le 15 juin 2009



DÉVELOPPEMENT

DURABLE

Le grand bazar des poubelles Comme le montre notre tournée, trop de déchets ménagers finissent dans la mauvaise poubelle.

L

es communautés d’agglomérations ont la responsabilité du ramassage et du traitement des déchets ménagers. Nous avons fait le tour des cinq communautés de communes de l’île pour recueillir les données de base de la collecte et du tri des déchets ménagers. La quantité globale de déchets, le taux de recyclage et le taux de refus en centre de tri nous paraissent les plus par-

lantes. Concernant le tri, une erreur courante vient du fait que certains emballages en plastiques sont acceptés dans la poubelle jaune et d’autres non, et on ne comprend pas pourquoi. La raison est simple : certains emballages en plastique (pot de yaourt, films, sachets, etc.) ne se recyclent pas parce qu’ils sont trop légers ou parce qu’ils sont formés d’un matériau composite dont la transformation, localement, n’est pas rentable ou n’est pas possible techniquement. C’est le cas par exemple des briques alimentaires (tetrabrik) qui sont refusées dans les centres de tri. Plus généralement, un emballage finit en décharges’il n’existe pas de filière de va-

lorisation ou s’il revient trop cher de l’expédier en métropole. Les évolutions dans les consignes de tri s’expliquent ainsi par la possibilité de recycler un déchet. Ainsi les films plastiques entourant les packs d’eau ou de bière sont maintenant acceptés dans les bacs jaunes, ce qui n’était pas le cas auparavant. Pour favoriser le bon réflexe,

les communautés de communes distribuent des sacs de pré-collecte pour favoriser le tri sélectif. Mais cette distribution n’est pas systématique. La gratuité pose question, car il est vrai aussi que c’est à chacun de se prendre en main. A notre avis, des sacs de pré-collecte réutilisables pour le bac jaune, rappelant les consignes de tri, pourraient parfaitement être vendus dans le commerce. On achète bien aujourd’hui les sacs de caisse... Pour la récupération du verre, le ratio préconisé au plan national est d’une borne pour 500 habitants. L’équipement de La Réunion est contrasté dans ce domaine. Pour les biocomposteurs, le problème est différent. Les

Communauté intercommunale du Nord de La Réunion (CINOR) Communes concernées : Saint-Denis, Sainte-Marie, Sainte-Suzanne.

Fréquence de collecte

Proportion des déchets ménagers triés par les ménages : 9,6 %.

Population totale : 194 173 habitants.

Taux de refus en centre de tri : 29,8 %.

Total de la quantité de déchets ménagers collectés en porte à porte en 2008 : 65 472 tonnes (337 kg par habitant), dont : Ordures ménagères : 59 142 t (304 kg par habitant). Emballages recyclables et papier (bac jaune) : 6 330 t (33 kg par habitant).

Equipement complet des foyers en bac jaune : 2008.

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rdures ménagères : O 2 fois par semaine. échets recyclables D (bac jaune) : 1 fois par semaine. échets verts : D 1 fois tous les 15 jours. ncombrants : E 1 fois tous les 15 jours.

Déchets végétaux et encombrants collectés en porte à porte : 22 454 t (115 kg par habitant). Apport volontaire : l Verre : 2 052 t ( 10,5 kg par habitant). Nombre de bornes de verre : 361 (1 pour 537 hbts). l Nombre de déchèteries : 8 et bientôt 9 (6 Saint-Denis, 1 Sainte Marie, bientôt 2 Sainte Suzanne). l Volume collecté en déchèterie : 11 893 t.

Compost La CINOR propose des composteurs gratuits en plastique pour les déchets du jardin et de la cuisine. Pour réserver un biocomposteur, appelez le numéro vert. La CINOR ne possède pas de plate-forme de compostage.

biocomposteurs rencontrent un succès incontestatble. Néanmoins, certains servent à toute autre chose qu’à fabriquer du compost (niche du chien, etc.). Il faut se souvenir que les composteurs restent la propriété des communautés de communes, qui ont le droit de les reprendre. Mais celles-ci hésitent à aller plus loin que la simple sensibilisation des contrevenants... Au final, la collecte et le tri des déchets ménagers présentent donc un bilan orienté dans le bon sens. Au plan de l’information, on ne voit pas très bien ce que les communautés de communes peuvent faire de plus. Pour le reste, c’est à chacun d’entre nous de faire preuve de bon sens.

La tri des déchets ménagers Dernier document de référence : Guide du tri “ Pour recycler, à vous de trier” édité en mars 2009. Des sacs de précollecte réutilisables et recyclables pour les déchets à placer dans le bac jaune sont distribués sur demande aux habitants d’immeubles. Ces sacs sont apportés à domicile par des médiateurs de l’environnement qui en expliquent l’usage. En cas de doute : Numéro vert 0800 605 605, appel gratuit depuis un poste fixe.


DDB

En adoptant des gestes simples, on peut rĂŠduire ses dĂŠchets. Pour connaĂŽtre les bons gestes, rendez-vous sur

reduisonsnosdechets.fr

reduisonsnosdechets.fr


DÉVELOPPEMENT

DURABLE

Communauté intercommunale des villes solidaires (CIVIS) Communes concernées : Cilaos, L’Etang-Salé, Petite-Ile, Saint-Louis, Saint-Pierre. Population totale : 156 152 habitants.

T

otal de la quantité de déchets ménagers collectés en 2008 : 61 700 tonnes (395 kg par habitant), dont : n Ordures ménagères : 55 679 t (356 kg par habitant). n Emballages recyclables et papier (bac jaune) : 6 021 t (39 kg par habitant). Proportion des déchets ménagers triés par les ménages : 9,75 %. Taux de refus en centre de tri : 31 %. n Equipement complet des foyers en bac jaune : décembre 2008. n Déchets végétaux et encombrants collectés en porte à porte :

28 183 t (200 kg par habitant). n Fréquence de collecte : Ordures ménagères : 2 fois par semaine. n Déchets recyclables (bac jaune) : 1 fois par semaine. Déchets verts : 1 fois par semaine. Encombrants : 1 fois par semaine. n Apport volontaire : Verre : 1 148 t (7,35 kg par habitant). Nombre de bornes de verre : 159 (1 borne pour habitants 982 habitants). Nombre de déchèteries : 3 (1 Petite-Ile, 1 Saint-Pierre, 1 Cilaos, projet à l’Etang-Salé en 2010). Volume de déchets collecté en déchèteries : 4 582 t.

La tri des déchets ménagers Dernier document de référence : le “ Guide du développement durable” édité en mars et juin 2007. En 2008, la CIVIS n’a pas distribué de sacs de pré-

collecte réutilisables et recyclables pour le bac jaune. En cas de doute : Numéro vert 0800 501 501, appel gratuit depuis un poste fixe.

Compost La CIVIS propose des composteurs gratuits en plastique pour les déchets du jardin et de la cuisine. Pour réserver un biocomposteur, appelez le numéro vert. Le compost produit par la

plateforme de compostage de la rivière Saint-Etienne est principalement vendu aux particuliers, ainsi qu’aux professionnels de l’aménagement paysager. Tarif de référence : entre 5 et 10 e la tonne.

n How-Chong : Environnement Prestataire de service en charge de la plate-forme de compostage de la Rivière Saint-Etienne. Tél. 0262 35 15 50. Horaires d’ouverture : du lundi au vendredi de 6 h à 18 h.

Communautés de communes du Sud (CCSud)

Communes concernées : Les Avirons, Entre-Deux, Le Tampon, Saint-Joseph. Population totale : 120 020 habitant.

T

otal de la quantité de déchets ménagers collectés en porte à porte en 2008 : 35 913 tonnes, dont : n Ordures ménagères : 32 546 t (271 kg par habitant). n Emballages recyclables et papier (bac jaune) : 3 367 t ( 28 kg/hab). Proportion des déchets ménagers triés par les ménages : 9,2 %. Taux de refus en centre de tri : 27 %. n Equipement complet des foyers en bac jaune : avril 2003. Déchets végétaux et encombrants collectés en porte à porte :

15 920 t (132 kg par habitant). Fréquence de collecte : Ordures ménagères : 2 fois par semaine. n Déchets recyclables (bacs jaunes) : 1 fois tous les 15 jours. Déchets verts : 1 fois tous les 15 jours. Encombrants : 1 fois par mois. n Apport volontaire : Verre en apport volontaire et déchèterie : 1 437 t (12 kg par habitant). Nombre de bornes de verre : 168 (1 borne pour 714 habitants). Nombre de déchèteries : 3 (2 au Tampon, 1 à Saint-Joseph). Volume collecté en déchèterie : 11 739 t.

La tri des déchets ménagers Des sacs de pré-collecte réutilisables et recyclables sont distribués dans tous les immeubles pour les déchets à placer dans

le bac jaune du local à poubelles. En cas de doute : numéro vert 0800 327 327, appel gratuit depuis un poste fixe.

Compost La CCSud propose de nouveaux composteurs gratuits en bois pour les déchets du jardin et de la cuisine. Les bio-composteurs sont livrés chez l’usager. Pour réserver un biocomposteur, appelez le numéro vert ou

faites votre demande sur le site internet : www.ccsud.fr. n La station de broyage de La Plaine des Cafres valorise les déchets végétaux. Pas de vente au public.


Communauté intercommunale Réunion Est (CIREST)

Communes concernées : Bras-Panon, Plaine des Palmistes, Saint-André, Saint-Benoît, Sainte-Rose et Salazie.

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opulation totale : 120 000 hab. Total de la quantité de déchets ménagers collectés en 2008 : 38 384 tonnes (319 kg par ha), dont : n Ordures ménagères : 37 592 t (313 kg par ha). n Emballages recyclables et papier (bac jaune) : 792 tonnes (6 kg par ha). Proportion des déchets ménagers triés par les ménages : environ 1%, soit 358 tonnes. Taux de refus en centre de tri : 18 %. n Equipement complet des foyers en bac jaune : la CIREST a opté pour un tri sélectif par apport volontaire. Le système ayant ses limites, elle mettra en place la collecte en

T

otal de la quantité de déchets ménagers collectés en porte à porte en 2008 : 63 684 tonnes (315 kg par habitant), dont : n Ordures ménagères : 57 560 t ( 285 kg par habitant). n Emballages recyclables et papier (bac jaune) : 6 124 t (30 kg par habitant). Proportion des déchets ménagers triés par les ménages : 9,6 %. n Taux de refus en centre de tri : 27 %. Equipement complet des foyers en bac jaune : décembre 2004. n Déchets végétaux et encombrants collectés en porte à porte : 47 251 t (233 kg par habitant). Fréquence de collecte : ordures ménagères : 2 fois par semaine. Déchets recyclables (bac jaune) : 1 fois par semaine. Déchets verts : 1 fois tous les 15 jours. Encombrants : 1 fois tous les 15 jours. n Apport volontaire : Verre : 1 936 t (10 kg par habitant). Nombre de bornes de verre : 350 (1 borne pour 577 habitants). Nombre de déchèteries : 8 (1 La Possession, 1 Le Port, 3 Saint-Paul, 2 Saint-Leu, 1 Trois-Bassins ). Volume collecté en déchèterie : 7 548 t.

porte à porte en 2010. La distribution du bac jaune débute en février. n Déchets végétaux et encombrants collecté en porte à porte : 23 508 t (196 kg par ha). Fréquence de collecte : ordures ménagères : 2 fois par semaine ou 3 fois par semaine (en centre ville). n Déchets recyclables (bac jaune) : mise en place en 2010. Déchets verts : 1 fois par mois en hiver et 2 fois par mois en été. n Encombrants : 1 à 2 fois par mois selon les communes. Compte tenu de la mise en place du bac jaune en 2010, les fréquences de collecte vont changer dans certaines communes.

La tri des déchets ménagers Le guide d’utilisation du bac jaune sera distribué en fin d’année et un nouveau guide des déchets dès janvier 2010. Près de 15 000 sacs ont été

Compost La CIREST propose des composteurs gratuits en plastique pour les déchets du jardin et de la cuisine. Pour réserver un biocomposteur, appelez le Numéro vert.

n Apport volontaire : Verre : tonnage : 353 t. Nombre de bornes pour le verre : 140 bornes (1 borne pour 857 ha). Nombre de déchèteries : 5 (1Bras-

de l’Ouest (TCO)

Communes concernées : Le Port, La Possession, Saint-Leu, Saint-Paul, Trois-Bassins. Population totale : 202 000 habitants.

La tri des déchets ménagers Dans les immeubles, des sacs de pré-collecte réutilisables sont distribués pour les déchets à placer dans le bac jaune du local à poubelles. En cas de doute : Numéro vert 0800 605 605, gratuit depuis un poste fixe.

Compost Le TCO propose des composteurs gratuits en plastique pour les déchets du jardin et de la cuisine. Pour réserver un biocomposteur, appelez le

La vente de compost au public est possible sous réserve de la disponibilité du compost. La quantité minimale en vrac est d’une tonne. Tarif de référence : 35 e la tonne

n Plate-forme de compostage de Sainte-Rose, derrière le Pôle Environnement (ajusté à la déchèterie) RN2, Sainte-Rose

Territoire des communes

Le “ Guide pratique de l’Environnement ” fournit une liste de 88 produits pour leur destination en fin de vie : bac d’ordures ménagères, bac jaune, déchèteries, borne d’apport de verre, retour au vendeur...

distribués cette année à l’occasion d’opérations de sensibilisation. En cas de doute : Numéro vert, 0800 092 111, appel gratuit depuis un fixe.

Numéro vert. Sans être la règle, la vente de compost au public est possible sur le site de la plateforme de compostage du Port. Tarif de référence : 10 e la tonne.

n Plate-forme de compostage du Port. A l’extrémité sud-ouest de la commune, sur un ancien casier du Centre d’enfouissement technique. Horaires d’ouverture : 7 h - 15 h 30 du lundi au samedi.

Panon, 1 Plaine des Palmistes, 1 Saint-André, 1 Sainte-Anne (SaintBenoît) et 1 Sainte-Rose). Volume de déchets collecté en déchèterie : 4 642 t.

Le cas de SaintPhilippe

S’

étant retiré de la CIVIS en 2002, SaintPhilippe est la seule commune réunionnaise à n’appartenir à aucune communauté de communes. Elle intégrera la CCSUD le 1er janvier 2010. Jusqu’à cette date, elle reste liée à la CIVIS pour la collecte des déchets ménagers.

Population : 5 193 habitants. n Total de la quantité de déchets ménagers collectés en 2008 : 1 949 tonnes (375 kg par habitant), dont : n Ordures ménagères : 1 845 t (355 kg par habitant). n Emballages recyclables et papier (bac jaune) : 104 t (20 kg par habitant).




DÉVELOPPEMENT

DURABLE

Les consignes de tri Ce qui se met dans la poubelle jaune E

mballages en cartons : oui. Journaux et magazines : oui. Bouteilles en plastique, y compris bouteilles d’huile (avec les bouchons) : oui. Film plastique entourant les packs d’eau ou de bière : oui. Flacon de nettoyant ménager : oui. Flacon en plastique de shampooings, douche, produits de beauté : oui. Sachet de sucre en plastique : oui. Sachet de riz en plastique : oui. Boîte de conserve (égouttées) : oui. Boîte métallique (thé, sucre, etc.), canette métallique, bouteille métallique de sirop : oui. Aérosol, mousse à raser : oui. Sachet de caisse en plastique : oui. Baril de lessive : oui. Sac de déchets pour poubelle :

non. Briques alimentaires de lait ou de jus de fruit (Tetra brik) : non. Pots de yaourt et pots de crème : non. Bocaux en verre : non. Emballage de café :non. Flitre à café en papier : non (biocomposteur). Sachet de gruyère : non. Sachet de pâtes : non. Vaisselle en plastique

(assiettes, gobelets, couverts) : non. Vaisselle en porcelaine : non Films en plastique alimentaires : non. Barquette en polystyrène : non. Boîte d’œufs en polystyrène : non. Boîte d’œufs en plastique : non. Jouet cassé en plastique : non. Stylo bille en plastique : non.

Que faire des vieux frigos ? On les appelle les Déchets d’Equipements Electriques et Electroniques, DEEE, (il faut prononcer “ D trois E “). Les DEEE couvrent le gros et le petit électro-ménagers tels que les réfrigérateurs, les matériels informatique et de télécommunication, les matériels

hi-fi, radio, les outils électriques, etc. La filière de collecte est en place depuis fin 2007 à La Réunion. Tout est prêt pour récupérer les appareils. Si l’appareil peut être réparé, cela vaut la peine de le céder à Emmaüs qui pourra le revendre d’occasion. Sinon il sera démantelé à La Réunion pour en récupérer les composants qui seront expédiés en métropole vers leurs filières respectives de recyclage.

Lorsque vous achetez un appareil neuf, n’oubliez pas de rapporter l’ancien chez le revendeur. Il a l’obligation de vous le reprendre. Vous pouvez aussi déposer vos appareils hors d’usage à la déchèterie de votre quartier. La plupart des déchèteries acceptent désormais les DEEE. Surtout, ne les abandonnez pas parmi des encombrants : certains DEEE contiennent des substances dangereuses pour l’homme et l’environnement !

Association EMMAÜS : La fin des ampoules à incandescence

L

a filière des lampes et tubes fluorescents est toute récente (fin 2007). Précision importante : seules sont concernées par la collecte et la valorisation les ampoules à basse consommation : lampes fluorescentes compactes, halogènes basse consommation, LED, néons... Les classiques ampoules à incandescence sont, elles, condamnées à disparaître. Leur

retrait progressif du marché a débuté cette année et doit s’étaler jusqu’en 2016. Il est donc inutile de les conserver. Elles doivent finir dans la poubelle des ordures ménagères. Pour récupérer les lampécos usagées, tous les distributeurs d’ampoules disposeront sous peu en magasin d’un meuble en carton spécifique. Vous pourrez y déposer vos lampes économiques et vos néons usagés, sous réserve

qu’ils ne soient pas cassés ! De plus, vous pourrez retirer des sacs spéciaux (“ Mon sac à lampes “) pour le stockage à la maison des lampécos mortes en attendant de venir les déposer. Il faut aussi considérer que les lampes à basse consommation ont une durée de vie plus longue que les lampes à filaments classique. Pour réduire la quantité de déchets sur l’île, c’est un geste simple.

Papier d’emballage des rayons de boucherie-fromagerie : non. Boîte à pizza souillées : non. Couches culottes : non. Lingettes : non. Tube de dentifrice : non. Biberon en plastique : non. Biberon en verre : non. Mouchoir papier : non. Boîte de fromage en bois : non. Caoutchouc : non. Tuyau d’arrosage : non. Pot de peinture vide : non. Ampoule classiques: non. Cassette audio/VHS : non. Vêtements hors d’usage : non (déchèterie). Chaussures hors d’usage : non (déchèterie). n Source : Guide pratique de l’environnement du TCO, EcoEmballages.

La pile attitude 300 tonnes de piles sont importées chaque année à La Réunion. Moins de 10 % sont collectées pour être expédiées vers leur filière de traitement en métropole. Pourtant, tout est en place pour récupérer les piles mortes. Il existe des lieux de collecte dans tous les points de vente, dans la grande distribution en particulier, ainsi que dans les mairies, les déchèteries et divers autres endroits. Pour améliorer les choses, les points de collecte vont être rendus plus visibles. Et pour faire entrer la “ pile attitude ” à la maison, de petites boîtes en carton pour placer les piles usagées seront distribuées gratuitement dans certaines grandes surfaces pendant la semaine européenne de la réduction des déchets. Par ailleurs, pour réduire la quantité de piles usagées, il existe la solution des piles rechargeables. Les piles sont rechargeables jusqu’à 1000 fois !


Le STRIDA 39,4%

Un vélo de qualité, au look avant-gardiste se plie en

3 SECONDES

Gildas LE PESSEC qui possède déjà 2 magasins : rue Poivre à Saint PAUL et 3 rue du Général De Gaulle à Saint GILLES ouvrira bientôt un 3 ° points de vente à Saint Gilles (entrée sud) destiné aux vélos Electriques , vélos urbains pliants et Bicross puis un 4ème à Saint LEU en avril 2010.

UN VENDEUR DE VELO S’ENGAGE DANS LE DEVELOPPEMENT DURABLE * Fort de sa notoriété auprès de tous les cyclistes et des pratiquants sportifs, il se lance dans l’importation de 2 nouveaux véhicules non polluants écologiques et révolutionnaires. Bien sur ce sont « des vélos » !

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Le STRIDA ( qui a fait fureur lors des derniers salons mondiaux du cycles) : Un vélo de qualité, au look avant-gardiste qui se plie en 3 secondes, se porte comme une valise ou rentre facilement dans le coffre de votre voiture. Avec sa petite housse il vous accompagne partout. Une idée originale qui permet de se garer à l’extérieur des villes et de circuler malin, sans polluer, sans encombrer la circulation et le stationnement en centre ville, mais aussi de gagner du temps et de faire de l’activité ! Un triptyque idéal a notre époque. Son poids est inférieur à 10 kilos. Une courroie en Kevlar remplace avantageusement la chaine en donnant une excellente souplesse de pédalage mais aussi et surtout « fini les marques de graisses sur les habits, plus de déraillements ! Souvent utilisé sur les ports, les propriétaires de bateaux ou les voyageurs trouveront dans ce moyen de transport un alibi pour se rendre facilement et écologiquement ou ils le désirent.

2

Gildas LEPESSEC importe d’autre part toute une gamme de vélos électriques dont le rapport qualité / prix vaut vraiment le détour. Design et colories sont aussi de la partie et nous sortent un peu de la morosité habituelle. En effet le style VTT est représenté, celui du vélo de ville, le vélo de beach, sans oublier le vélo pliable ! Avec ce panel de modèles vous ne pouvez que trouver votre bonheur ! Coût d’utilisation 1 Euro pour 1000 km. C’est le moyen idéal, à partir d’un certain âge, de retrouver le plaisir du vélo mais aussi de pratiquer une activité physique. C’est tout autant un excellent moyen de transport pour aller à son travail écologiquement et en évitant la transpiration intensive. Enfin c’est le moyen de transformer des trajets quotidiens difficiles en véritables parties de plaisir.

Alors avis aux amateurs venez essayer et vous verrez

“ l’essayer c’est l’adopter ! ”




DÉVELOPPEMENT

DURABLE

Voitures : le recyclage sur le bon chemin Faute de filières locales de traitement, tout ne peut pas être recyclé et valorisé dans les composants d’une voiture retirée de la circulation. Néanmoins, une grande partie connaît une seconde vie : en moyenne, 85 % du poids d’un véhicule hors d’usage fait l’objet d’une valorisation.

T

ous les véhicules hors d’usage devraient être déposés chez un démolisseur agréé pour être dépollués. Dans l’île, cinq démolisseurs sont autorisés à

démonter les carcasses pour en récupérer les éléments (voir liste en encadré). Dans les faits, c’est encore loin d’être le cas. Les carcasses proviennent des

voitures accidentées par la voie des compagnies d’assurance ou sont des épaves abandonnées sur la voie publique expédiées par les communautés de communes, à leur frais. Il est rare qu’un particulier fasse appel à un démolisseur agréé car, si la reprise du véhicule est gratuite, l’enlèvement, lui, est payant. Le gisement reste en conséquence limité : 2 649 véhicules ont terminé leur vie par cette filière en 2008.

La batterie

Le verre Les produits dangereux Les plastiques

Les démolisseurs agréés ■ CRMM, ZAE de La Mare, Sainte-Marie, tél. 0262 53 17 60. ■ CUB, ZI Cambaie, Saint-Paul, tél. 0262 45 58 58. ■ Général Auto-Région Nord, 10, chemin Vavangues, ZAC Finette, SainteClotilde, tél. 0262 28 08 46. ■ Général Auto-Région Sud, 1, chemin Maniron, ZA du Gol, Saint-Louis, tél. 0262 26 67 70. ■ Metal Réunion, boulevard de La Marine, Le Port, tél. 0262 71 85 17.

Le métal

Les huiles usagées Les pneus Les pneus sont traités par Solyval, une société basée au Port. Les composants du pneu (le caoutchouc, l’acier et le textile) sont séparés, puis transformés en chips (des morceaux de quelques centimètres carrés) ou en granulat ou en poudre. Les chips sont utilisés dans l’enrobage des routes. Les granulats et la poudre servent à la constitution des sols souples de terrains de sports ou d’aires de jeux.

Les plastiques Tableau de bord, revêtement intérieur, etc. : il n’existe pas à La Réunion de filière capable de recycler les plastiques d’automobiles. Ces derniers finissent enfouis en décharges.

Le métal Une fois débarrassées de leur équipement, les carcasses sont

comprimées en cubes de ferraille par les démolisseurs agréés. Cette ferraille est vendue et exportée vers l’Inde où elle alimente l’industrie sidérurgique.

Les batteries Une filière a été mise sur pied par l’association de traitement des batteries de La Réunion (ATBR) qui réunit la grande majorité des importateurs et distributeurs de batteries. Lorsqu’on achète une batterie neuve, on laisse au revendeur sa batterie usagée : tel est le principe. Les revendeurs disposent d’un emplacement où stocker les batteries usagées. Celles-ci sont ensuite collectées par un transporteur spécialisé, puis réexpédiées en métropole par la société CRMM pour être traitées (tout ou presque peut être valorisé

Les pneus dans une batterie). Néanmoins, sans achat de batterie neuve, les choses se compliquent, car toutes les déchèteries n’acceptent pas les batteries. Cette filière fonctionne donc correctement, mais environ un tiers des batteries usagées échappent encore au circuit du recyclage.

Les huiles usagées Cette filière d’élimination, qui fonctionne très bien, est l’une des premières avoir été mises en place à La Réunion. Les huiles de vidange sont collectées par un collecteur agréé, Sovidenge, qui les apporte à la centrale thermique de Bois Rouge où elles sont brûlées.

Les produits dangereux Le liquide de freins et les autres produits dangereux sont récupérés lors du démontage du véhicule et expédiés sur la plate-

La poignée forme de transit de la société STARDIS, spécialisée dans le conditionnement et l’expédition vers la métropole des déchets toxiques et dangereux.

Les pièces détachées Les démolisseurs ont le droit de revendre les pièces d’occasion prélevés sur les véhicules destinés au broyage qui leur sont livrés. Leur agrément constitue pour le consommateur une garantie de la fiabilité des pièces réemployées.

Le verre Les pare-brises sont composés de deux couches de verre séparées par une pellicule de plastique (PVB) collée à chaud. Les lunettes arrière sont en verre trempé et contiennent des fils de cuivre. Leur recyclage impose des opérations complexes, impossibles à réaliser sur l’île. Ces verres, dès lors, finissent leur vie en décharge.


L’ISOLATION, LA MEILLEURE SOLUTION

Une solution à chaque toiture Le toit est l’élément de votre espace professionnel le plus exposé au rayonnement solaire. Mousse de polyuréthanne, polystyrène expansé, laines minérales en rouleaux (laine de roche, laine de verre), isolants à base végétale ou animale (liège, chanvre, etc..) sont autant de solutions adaptées à l’isolation thermique de votre espace professionnel.

Quelques critères de choix à prendre en compte pour une isolation efficace et pérenne : Privilégiez une toiture claire pour limiter les apports de chaleur (les couleurs sombres absorbant les rayons du soleil !). Pour lutter contre l’humidité (plus particulièrement dans les Hauts de l’Ile), la pose de polystyrène expansé est préconisée (le choix d’un isolant de type laine minérale est fortement déconseillé dans ce cas).

L’isolation des murs Limiter vos apports de chaleur ou de froid par vos murs extérieurs en créant une véritable barrière thermique par l’installation d’un isolant. Pour une meilleure efficacité, l’isolation des murs par l’extérieur est conseillée : performances accrues, pas de perte d’espace habitable, limitation des risques de condensation. Lorsque l’isolation extérieure n’est pas possible, l’isolation intérieure peut être mise en place avec quelques précautions (lame d’air, pare-vapeur) pour lutter contre l’humidité.

Vrai ou faux ?

L’isolation thermique empêche la chaleur d’entrer à l’intérieur et maintient l’espace professionnel frais. Vrai – Une bonne isolation en toiture vous permet de gagner jusqu’à 5°C de fraicheur. Du coup, vous économisez de l’énergie liée à la climatisation sans altérer votre confort au travail, et vous économisez sur votre facture d’électricité. Avant de climatiser, pensez à isoler votre local ! L’isolation thermique ne protège que du froid extérieur. Faux – L’isolation thermique agit comme un thermos. Lorsqu’il fait froid, elle permet de conserver la chaleur dans l’espace professionnel, mais lorsqu’il fait chaud, elle maintien la fraîcheur intérieure.


SAINT  JOSEPH

Ville militante pour un développement durable

1)

Entretien avec Michel Gérard, Conseiller municipal délégué au développement durable et à l’agenda 21

A

SaintJoseph, Ville Rurale, le développement ne se conçoit que de façon durable. Préserver tous les atouts de notre espace pour nos générations futures, voilà une ligne de conduite adoptée par la municipalité de Saint-Joseph depuis 2001. Rencontre avec une municipalité qui se met au vert…

Quelle importance votre collectivité accorde t’elle au développement durable ?

A Saint-Joseph, nous n’avons pas attendu que le phénomène devienne une mode pour s’y intéresser. En effet, la notion globale de développement durable met en avant les notions de solidarité, d’équilibre, d’harmonie et de lutte contre toutes les formes de pauvreté. En 2001, le premier geste symbolique de notre municipalité aura été de couper l’eau de la fontaine en centre-ville. Tout simplement, parce qu’il paraissait invraisemblable à l’équipe municipale de faire couler l’eau en centre-ville alors que certains quartiers des Hauts ne disposaient alors pas de l’eau courante. Saint-Joseph ne se défait pas de son statut de Ville militante pour un développement durable et le démontre quotidiennement dans de nombreuses actions avec notamment les opérations de Résorption de l’Habitat Insalubre. Dans une ville comme la nôtre où l’authenticité est notre principale richesse, le développement ne peut être que respectueux.

2)

Quelles sont les mesures phares prises à Saint-Joseph pour la protection de l’environnement ?

Je pense qu’il ne s’agit pas de parler de mesures phares car dans ce domaine, l’important est de multiplier les axes d’interventions. Aucune action n’est à prendre à la légère et chacun a un rôle à jouer. En ce qui nous concerne, en 2006, Saint-Joseph a été la première collectivité à élaborer son Agenda 21 avec le concours de la Chambre de Commerce et d’Industrie de la Réunion, et dès lors un élu a été délégué à cette thématique et à cet objectif de développement. De même, un référent a été désigné en Mairie pour toutes questions relatives à ce sujet. Depuis, la construction de la station d’épuration est en marche et nous sommes particulièrement fiers d’être la toute première collectivité à avoir pourvu l’une de nos dernières opérations de logement d’une micro-station d’épuration équipée de biodisques, un procédé de traitement naturel et efficace demandant peu de surface au sol (environ 200m2 pour 62 logements). Il s’agit de l’opération Mam’zelle Renette dans le quartier de Bas de Jean-Petit. Sur le plan des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication, Saint-Joseph est aussi la première commune à rendre accessible à tous son site Internet. Avec cette démarche, il s’agit ici de permettre aux personnes porteuses de handicaps d’accéder à l’information diffusée sur notre Site web. Les services de la municipalité sont également aujourd’hui équipés en logiciels libres. L’éclairage public est aujourd’hui en pleine reconstruction puisqu’un nouveau plan Lumière actuellement en chantier permettra de nombreuses économies d’énergie. Et puis il y a la signature de la Charte Agricole il y a deux ans déjà, afin de préserver nos terres agricoles et nos plantations et également le soutien aux associations. À Saint-Joseph nous pensons et agissons Développement Durable !

3)

Quel message souhaiteriez-vous passer à la population pour une meilleure prise de conscience des enjeux du Développement Durable ?

Rabelais disait que « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme. » et je pense que plus que jamais cette citation est d’actualité. Tout le monde à son rôle à jouer pour un développement durable et la modernité ne doit pas nous faire oublier Dame Nature et l’importance de nos terres. Il est ainsi nécessaire de changer nos habitudes et de revenir à des pratiques plus saines, plus naturelles. La municipalité réfléchit et développe de nombreux axes d’action envers les enfants et particulièrement les scolaires, la création des jardins scolaires par exemple, la sensibilisation au respect de l’environnement…. L’enjeu est fondamental et nous concerne tous ! En 2010, Saint-Joseph accueille l’Université Rurale Européenne, un rendez-vous important pour notre commune, un évènement où le développement durable tiendra une place considérable.



DÉVELOPPEMENT

DURABLE

C’est le pari de la Région, de l’Etat et des milieux économiques. L’enjeu est autant économique qu’environnemental avec à la clé un important gisement d’emplois et de compétences.

Energies renouvel

La Réunion autonome dans L

a maîtrise de la consommation d’électricité et la production d’énergies renouvelables constituent un autre grand volet du développement durable. A l’heure actuelle, La Réunion couvre environ le tiers de ses besoins en électricité avec des énergies renouvelables : bagasse, barrages hydrauliques, énergies solaire et éolienne, etc. D’une part, il est possible d’aller plus loin en complétant la panoplie existante par des solutions éprouvées, comme la géothermie ou la fabrication de biogaz. D’autre part, La Réunion a pour ambition de devenir un laboratoire d’expérimentation de technologies nouvelles dans la production d’énergies renouvelables. L’association Temergie (voir encadré) a été créée en 2007 pour soutenir les initiatives les plus innovantes en la matière. Elle accompagne déjà une demi-douzaine de projets... Petit tour d’horizon des énergies du futur.

Le chaud et froid fait des étincelles :

une vieille idée (Jules Verne en parlait) refait surface avec le projet d’exploiter la différence de température entre les eaux de surface et les eaux profondes des océans pour produire de l’électricité (on appelle cela l’énergie maréthermique). Un acteur national de poids, le groupe DCNS, va réaliser en collaboration avec EDF Energies Nouvelles (EDF EN) le premier démonstrateur d’énergie thermique des mers (ETM) à La Réunion. La Région Réunion et DCNS ont signé le 13 octobre une convention à ce sujet. Le démonstrateur sera un système ETM à échelle réduite qui permettra de déterminer si un équipement à grande échelle pourrait être implanté au large de La Réunion.

L’île présente une configuration adaptée avec des eaux profondes (1 000 m) à peu de distance de la côte. Au-delà de ce projet, La Réunion a l’ambition de devenir le site européen d’expérimentation de l’ETM.

Des climatiseurs autonomes : dans un registre voisin du précédent, mais à plus petite échelle, la société réunionnaise DBE a conçu un prototype de moteur utilisant la différence de température d’un liquide pour créer une énergie mécanique à travers la dilatation d’une membrane (énergie thermodynamique). Parmi les premières applications possibles de ce procédé, s’il est couplé à un chauffe-eau solaire, figure la climatisation par compression, mais aussi la production d’électricité.

L’inépuisable énergie des vagues : n Il existe deux projets d’exploitation de l’énergie des vagues pour produire de l’électricité. L’un d’entre eux est celui de la société Seawatt, qui exploite le procédé Pelamis conçu en Ecosse. Il s’agirait d’ancrer au large de Saint-Pierre un équipement flottant et s’apparentant à un serpent de mer. Le Pelamis est composé de longs cylindres reliés entre eux par des modules de conversion électrique. Ondulant au gré de la houle, il récupère la puissance des vagues et la convertit en électricité. L’autre projet, CETO


Les premiers pas de Temergie ncore peu connue, l’association Temergie Es’annonce comme l’un des

Un projet Pélamis au large du Portugal.

acteurs qui contribuera à la réalisation des objectifs d’autonomie énergétique à La Réunion. Temergie a pour vocation d’accompagner les entreprises et les laboratoires de recherche locaux porteurs de projets innovants dans les domaines des énergies renouvelables, de la maîtrise de l’énergie et du stockage de l’énergie.

ables (procédé australien), est conduit par la société EDF Energies Nouvelles. Il exploitera le mouvement, provoqué par la houle, de bouées sous marines. Ces oscillations actionneront des pompes hydrauliques qui acheminent jusqu’à terre l’eau de mer à très forte pression, ce qui permet de faire tourner une turbine pour produire de l’électricité. Enfin, on peut citer une autre forme d’énergie marine, l’énergie hydrolienne, qui, avec le projet Solon par Atlantis-Macquarie, utilise l’énergie des courants sousmarins.

La Réunion compte 9,9 MW de puissance solaire photovoltaïque raccordée au réseau électrique, ce qui la positionne au deuxième rang des régions françaises derrière le Languedoc-Roussillon. Par ailleurs, La Réunion est au premier rang nationale (et parmi les 3 premiers en Europe) pour le solaire thermique (100 000 chauffe-eau solaires individuels). La société Corex, à travers le projet PVMAX, souhaite développer un système permettant d’augmenter les performances d’un panneau photovoltaïque (PV) en climat chaud. Car, paradoxalement, si le soleil est indispensable, une trop forte température diminue le rendement des modules PV.

n Pour plus d’informations : www.temergie.com

L’algocarburant :

20 ans ? Des panneaux photovoltaïques plus performants :

Temergie rassemble une grande diversité d’acteurs régionaux : entreprises, laboratoires de recherche, associations, Pouvoirs Publics etc. Enfin, pour mener à bien ces projets réunionnais de recherche, Temergie travaille en étroite collaboration avec un pôle de compétitivité national nommé Capenergies.

Des éoliennes adaptées aux conditions cycloniques : Il existe deux fermes éoliennes à La Réunion - l’une à La Perrière (Sainte-Suzanne) exploitée par la société Aérowatt et l’autre à Sainte-Rose exploitée par la société EDF EN. L’un des freins au développement de l’énergie du vent à La Réunion tient aux cyclones et aux tempêtes qui risquent d’endommager fortement les éoliennes. Ainsi le fabricant Vergnet a conçu des éoliennes pouvant être abaissées au sol en cas de vents violents. Par ailleurs, le parc éolien de SainteSuzanne devrait accueillir prochainement de nouveaux aérogénérateurs de plus grande puissance.

Bioalgostral est une jeune entreprise innovante réunionnaise investie dans la culture de microalgues en vue de produire de l’algocarburant, le biocarburant dit de troisième génération. Cet algocarburant présente de meilleurs rendements que les biodiesels dits de première génération. Il est destiné au moteur Diesel et aux avions. Par ailleurs, Bioalgostral a mis en œuvre un procédé innovant de culture des microalgues en se servant des stations d’épuration. Ainsi les algues contribuent à la protection de l’environnement en assainissant les eaux usées. Enfin, de par ses conditions climatiques, La Réunion offre un milieu favorable à cette culture.

L’efficacité énergétique des bâtiments :

Une société réunionnaise, TEEO, a conçu un logiciel de comptabilité énergétique permettant de mesurer la consommation d’un bâtiment en eau, en électricité, etc. Dès lors, il devient possible d’étudier des solutions moins “ énergivores ” en changeant les comportements et en faisant la chasse au gaspillage. De par son interface très ergonomique, ce logiciel, simple d’utilisation, peut être utilisé par “ M. tout le monde ”.


AFPAR, Cap sur l’écocitoyenneté ! Forte de sa mission d’intérêt général, confiée par laRégion Réunion en matière de formation, l’AFPARs’engage aujourd’hui, dans des actions concrètes de Développement Durable.

T

out d’abord en sensibilisant de façon systématique l’ensemble des stagiaires, toutes filières confondues, à une démarche individuelle et collective d’écocitoyenneté. Mais également en intégrant dans la filière bâtiment, des modules de formation “Eco-construction”. Enfin, en accompagnant les chefs d’entreprise et les salariés du bâtiment dans leur démarche globale d’économie d’énergie sur des champs bien spécifiques : - Isolation des toitures et des parois - Eau Chaude Sanitaire et économies d’eau - Climatisation, rafraîchissement et déshumidification - Eclairage et autres équipements électriques (résidentiel et tertiaire) Pour plus d’information n’hésitez-pas à nous contacter au n° Azur 0 810 800 810.



DÉVELOPPEMENT

DURABLE

Trier, c’est bien

Réduire ses déchets, c’est mieux Européenne pour la première fois, la Semaine de la réduction des déchets se tient du 21 au 29 novembre. Près de trente projets réunionnais ont été labellisés par l’ADEME cette année.

L

a Semaine de la réduction des déchets constitue le temps fort de la campagne de communication nationale lancée par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) depuis le 15 octobre. Un monstre fait d’emballages, notre “ double ” de déchets, a fait son apparition sur nos écrans de télévision et dans nos journaux. Il est désormais bien connu et, s’il fait sourire, il fait aussi réfléchir. Initiative française à l’origine, la Semaine de la réduction des déchets prend de l’ampleur cette année en devenant européenne.

Des magnets pour se souvenir Elle associe des collectivités territoriales de Belgique, Estonie, Irlande, Italie, Espagne, Portugal, Roumanie, Suède, Royaume- Uni. Bref, c’est une bonne idée qui se confirme et qui fait son chemin. Localement, l’Ademe de La Réunion relaie et complète la communication nationale en visant la cible familiale au cœur, c’est-à-dire dans la cuisine. Elle propose en particulier une série de six magnets à coller sur les frigos et des cartes postales à envoyer à ses proches. Par ailleurs, il ne faut pas manquer l’exposition “ Les 10 gestes pour réduire nos déchets “. Présentée en 2008, elle n’est pas nouvelle, mais son impact ne cesse de croître. De plus en plus visible à travers l’île, cette exposition nous montre comment agir au quotidien pour réduire la production de déchets. Et l’on s’étonne qu’il faut, au fond, peu de choses pour obtenir un résultat. D’autant plus que certains de ces gestes sont déjà familiers à beaucoup

d’entre nous (comme de boire l’eau du robinet, d’imprimer des textes recto-verso, de faire du compost, etc.). Dès lors, pourquoi ne pas les appliquer tous ?, se demande-t-on. Autre signe montrant que le message est en train de gagner du terrain, le nombre de projets labellisés : près de trente cette année, soit plus du double par rapport à 2008.


Quelques projets labellisés par l’ADEME L

ycée Leconte de Lisle (Saint-Denis) : parcours de sensibilisation au problème des déchets et de l’environnement. Des stands sont animés par les élèves le long d’un parcours. Projection d’un documentaire sur l’environnement suivi d’un débat.

n Collège Jean d’Esme (Sainte-Marie) : le Club environnement du collège fait le tour des classes pour expliquer aux élèves comment réduire les déchets et mieux consommer. A la cantine ne sont servis que des produits peu ou pas emballés. Un composteur est installé pour la fabrication de compost avec les déchets de la cantine. n Ecole catholique de Sainte-Clotilde : une semaine pour apprendre les bonnes habitudes. N’imprimer que ce qui est nécessaire. Utiliser les fiches de brouillon de chaque côté. Donner une deuxième vie aux classeurs. Les élèves aident le jardinier à composter. n Collèges des Deux-Canons à SainteClotilde : compostage des déchets de la

cantine scolaire, du papier et des cartons d’emballage par les lombrics. Les agents techniques ainsi que les élèves participent au tri des déchets compostables de la cantine. n Ecole de la Nouvelle à Mafate : ouverture au public de l’atelier de recyclage des déchets de papier de l’école en place depuis deux ans et demi. n ONG Arterre (Bras-Panon) : festival “ Les mains vertes ”, un espace d’échange avec la population autour du respect de l’environnement. Avec des ateliers de recyclage artistiques, utilisation de gobelets réutilisables, interdiction des sacs jetables, utilisation de toilettes sèches, bacs de tri sur le site, etc. n Crèche Les Béb’écolos à Saint-André : démonstration du fonctionnement de la crèche qui utilise des produits réutilisables ou recyclables : couches lavables, récupération d’eau, mobilier et jeux en bois, recyclage d’un maximum de déchets, économie d’énergie.

COPENHAGUE 2009

CLIMATE

Négociations mondiales sur le Climat La Ville de Saint-Denis s’associe à cet événement planétaire que constitue ce sommet de l’O.N.U sur le Climat. L’objectif de ces actions est d’obtenir que les dirigeants du monde entier prennent des engagements forts au niveau climatique afin d’atténuer les effets catastrophiques du réchauffement planétaire : - limitation de l’émission des gaz à effet de serre des pays industrialisés, - aide financière importante pour permettre aux pays en voie de développement de s’adapter et de prétendre à un développement soutenable.

On ne négocie pas avec le climat, on agit.

Venez signer la pétition sur nos stands d’animations et soutenez l’appel sur www.copenhague-2009.com

PROGRAMME dimanche 06 décembre

Lundi 07 décembre

au Marché de Nuit du Barachois

au Barachois

à l’ancien Hôtel de Ville de St-Denis

De 18H00 à 23H00

De 14H30 à 20H00

17H00

Sobatkoz sur le Climat Spectacles pour enfants - slameurs

Stands d’informations d’acteurs économiques et associatifs impliqués dans le développement durable

Samedi 05 décembre

Animations gratuites pour petits et grands Verzonroot, conteurs, slameurs, théâtre pour enfants. l'environnement c'est la vie

Cinéma en plein air : films sur le Climat

Table ronde sur le Climat ouverte au public


DÉVELOPPEMENT

DURABLE

10 Simple et pédagogique, l’exposition “ Les 10 gestes pour réduire nos déchets ” a déjà beaucoup circulé à travers l’île. Elle était récemment présentée sur le stand de l’ADEME au Salon de la Maison. Il faut s’attendre à la voir de plus en plus. Elle fait notamment l’objet d’une forte demande des communautés de communes. A terme, elle sera dupliquée à 350 exemplaires pour être exposée dans toutes les manifestations publiques, les établissements scolaires, etc.

gestes

pour réduire nos déchets 1

- Choisissons mieux les produits et les emballages : préférons les produits au détail ou en vrac, les emballages réutilisables plutôt que jetables, les éco-recharges et les produits concentrés (lessives, savon liquide, détergent multi-usage, etc.).

2 3

- Employons les sacs réutilisables pour faire les courses.

. Mettons le “stop pub” sur notre boîte aux lettres pour réduire les déchets papier. En moyenne, chaque foyer reçoit 50 kg de publicités dans sa boîte aux lettres.

4

- Imprimons moins et utilisons le recto et le verso. Nous économisons deux fois plus de papier.

5

- Buvons l’eau du robinet. Boire l’eau du robinet, c’est réduire nos déchets d’au moins 3 kg par an.

sine et ses déchets verts permet de réduire le poids de la poubelle grise de 80 kg par an et par habitant.

6

9

- Economisons et réutilisons les piles. Préférons les piles rechargeables (ce type de pile peut être rechargée 1 000 fois !). Eteignons les appareils inutilisés. Ainsi nous économiserons au moins 15 piles par an.

7

- Réutilisons les objets en leur donnant une seconde vie. Réparons ce qui est réparable. Si possible, donnons nos vieux objets au lieu de les jeter.

8

- Faisons notre compost. Faire son compost avec ses déchets de cui-

- Choisissons des produits labellisés. Les écolabels sont reconnaissables à des logos. Ils concernant de larges gammes de produits : entretien, textiles de maison, sacs d’aspirateurs, filtres à café, sacs poubelle, cahiers, enveloppe, etc. L’écolabel garanti la qualité des produits et leur faible impact environnemental.

10

- Pratiquons des gestes alternatifs. Réapprenons le “ fait maison”, faisons nous-mêmes nos jus de fruits, pains, pizzas, yaourts, conserves pour jeter moins d’emballages.

Les principaux projets labellisés par l’ADEME dans le Sud : n Suivi de 80 administrés dotés de biocomposteurs afin d’évaluer leur mode d’utilisation, contrôler la qualité du compost produit et les conseiller. n A l’occasion de la dotation du Dimitile (L’Entre-Deux) en biocomposteurs, une classe du collège participe à un atelier sur le compost.

n Apprentissage du compostage au sein d’une résidence pour personnes âgées des Avirons. n Au lycée agricole de Saint-Joseph, sensibilisation des élèves de la section horticole au compostage, animation sur les dix gestes

pour réduire les déchets (exposition, jeux, stands divers etc.). n A l’occasion de la dotation des Jardins collectifs créoles en biocomposteurs, un atelier sur le compostage est proposé aux membres de l’association et aux élèves de l’école primaire de Bras-Creux.


LAMPECO Pro LAMPECO Pro est une gamme de produits présentant de multiples avantages répondant aux attentes des professionnels :

E

sthétiques elles s’adaptent à tous les luminaires. Elles consomment 5 fois moins d’énergie qu’une lampe classique, Leur durée de vie peut aller jusqu’à 15000h soit 15 fois plus longtemps qu’une lampe classique réduisant ainsi les coûts de maintenance, idéales pour les applications les plus exigeantes ou d’accès difficile. Elles sont conçues pour supporter de 10 000 à 500 000 cycles d’allumage/ extinction répondant ainsi à des applications professionnelles telles que hôtels restaurants cafés. Leurs alimentations électroniques assurent un démarrage instantané et une absence de scintillement. Elles peuvent fonctionner sur détection de présence. Certaines sont même équipées de cellules et capteurs crépusculaires.

POUR LA GESTION DE L’AMBIANCE : ■

Deux teintes de couleurs chaude et froide Elles peuvent être associée à un variateur afin de gérer au mieux l’ambiance des locaux


DÉVELOPPEMENT

DURABLE

Foyers témoins

Un quart de déchets en moins Les résultats de l’expérience des foyers témoins menée en 2008 avaient été rendus publics en fin d’année. Ils méritent d’être rappelés. En pratiquant une moyenne de 4 des 10 gestes, 70 foyers témoins ont constaté une réduction moyenne de 26 % du poids de leurs déchets.

P

our mener cette expérience, l’Ademe avait commencé par lancer une annonce à la recherche d’associations pouvant servir de relais pour recruter des candidats. Quatre associations avaient répondu à l’appel : la SREPEN (société réunionnaise d’étude et de protection de l’environnement), l’AJBio (association des jeunes biologistes), CCC (Citoyens Contre le Chikungunya) et Animarun. Au final, via ces associations, ce sont 70 foyers qui ont accepté de se prêter au jeu. Ils couvraient à peu près tous

les modes de vie, de l’étudiant seul dans son studio à la famille complète vivant en maison individuelle avec jardin. Que s’agissait-il de faire ? De peser ses déchets avant de les jeter à la poubelle. Pendant un mois, les foyers témoins n’ont rien changé à leur manière de vivre. Il ont peser leur sac poubelle telle qu’il était habituellement. A partir du deuxième mois, ils ont effectué tout ou partie des 10 gestes selon leurs possibilités. Chacun était libre de choisir les gestes qui lui convenaient.

En moyenne, 4 gestes ont été mis en pratique au quotidien. Les données étaient transmises chaque semaine à l’Ademe. L’opération a duré six mois. Certes, ce n’est pas une expérience scientifique et la diminution précise du poids des sacs poubelles peut toujours être discutée. En revanche, ce qui est significatif, c’est que tous les foyers témoins ont enregistré une baisse du poids de leurs déchets. Tous sans exception. C’est bien la preuve que les gestes sont efficaces.

Laetitia Hoareau, chargée de mission Prévention Déchets n La CIVIS est la première communauté d’agglomération de l’île de La Réunion à avoir embauché une chargée de mission Prévention Déchets en février 2009. Elle souhaite aborder la problématique des déchets dans sa globalité en y intégrant la réduction de la quantité et la nocivité des déchets produits. “ Un Programme Local de Prévention a été élaboré en

partenariat avec l’ADEME, explique Laetitia Hoareau. Il se décline en 51 actions selon 10 axes : compostage domestique et jardinage au naturel, allongement de la durée de vie des objets, éco-consommation, etc. L’objectif de réduction des déchets est de 7% sur 5 ans, soit environ 49 kg par habitant et par an à horizon 2013. Le programme concerne l’ensemble des producteurs de déchets, professionnels, ménages

et scolaires. ” Parmi les actions déjà réalisées, on peut citer l’opération des “ chariots-types” qui s’est déroulée en août dans quatre grandes surfaces. Deux chariots composés de 10 produits de consommation courante (riz, café, lessive…) étaient présentés aux clients : un chariot “ maxi déchets ” et un chariot “ mini déchets ” avec comparaison des poids des emballages et des prix .

Cette action a permis de sensibiliser 500 ménages aux achats afin de réduire les déchets produits en choisissant des produits peu emballés, des grands conditionnements, des produits durables, etc. Par ailleurs, la CIVIS renouvelle l’opération des foyers témoins auprès de 15 foyers pour évaluer l’impact des bonnes pratiques pour réduire les déchets.

Saint-Denis avant Copenhague Trois jours pour la planète La Ville de Saint-Denis et l’association ENVIe veulent alerter les Dionysiens sur le changement climatique, à l’occasion de la prochaine conférence internationale, sur le climat de Copenhague.

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a conférence de Copenhague se déroule du 7 au 18 décembre. L’initiative de l’association ENVIe soutenue par la Ville de SaintDenis débute le samedi 5 au soir pendant le Marché de Nuit. Des stands

attireront l’attention du public sur les enjeux du changement climatique, de la protection de l’environnement et du développement durable.

à l’ancien Hôtel de Ville, en présence de scientifiques, d’associations environnementales, d’institutionnels, d’entreprises, etc.

n La CINOR fera la promotion du tri sélectif des déchets ménagers. Le dimanche sera davantage consacré à des animations festives sur le thème du développement durable avec la projection du film “ Home ” et des spectacles notamment le concert de Verzonroots sur le Barachois.

n Saint-Denis veut mobiliser les Dionysiens sur la question du devenir de la planète à la veille de la conférence de Copenhague confrontée à l’ultimatum climatique. “ Nous devons profiter de toutes les occasions qui s’offrent à nous pour “conscientiser” le public. “Que chaque citoyen s’interroge sur les gestes qu’il peut faire pour contribuer à la préservation de la planète,

n Enfin, lundi 7 se tiendra une table ronde sur le changement climatique

explique Jacques Lowinski, élu municipal délégué au développement durable. “En tant qu’île, La Réunion est concernée au premier chef par le changement climatique. “A travers cette manifestation, nous nous joignons aussi à l’appel lancé aux dirigeants mondiaux qui seront réunis à Copenhague. “Nous participons au mouvement citoyen qui, à travers le monde, veut exercer une pression amicable, mais ferme pour que des décisions importantes soient prises à Copenhague. ”


RTS à la mode du Développement Durable depuis 30 ans

En cadeau écolo : la Taxe Environnementale

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n 2010, « Rechapage Réunion », plus connue sous le nom de RTS, fêtera ses 30 ans à La Réunion. En véritable professionnel du pneu, RTS propose des pneus neufs tous types, toutes marques de la tondeuse à gazon aux pneus d’avions. Mais RTS c’est aussi le rechapage : trois décennies passées à redonner une nouvelle vie aux pneus usagés des transporteurs de l’île ; autant dire que pour cet acteur industriel, incontournable du pneumatique à La Réunion, sa forte contribution au Développement Durable ne date pas d’hier. “Notre procédé exclusif de rechapage par l’application d’une bande de roulement en anneau - sans joint ni raccord - permet de retarder l’échéance de la mise en déchet de milliers de pneus par an, tout en garantissant des performances identiques à celles d’un pneu neuf ! » explique PierreFrançois Charrier, PDG de RTS, et par ailleurs vice-Président de l’AVPUR. “Protégeons aujourd’hui la Réunion de demain » tel est le slogan de l’AVPUR, l’Association pour la Valorisation des Pneus Usagés de la Réunion regroupant la plupart des importateurs, chargée de gérer la filière environnementale pneumatique financé par l’écotaxe perçue sur chaque pneu acheté. Et c’est d’ailleurs pour mettre en lumière ce geste éco-citoyen, que RTS a décidé d’associer à sa campagne promotionnelle qui se terminera le 12 décembre prochain, un cadeau écolo : elle offre à chacun de ses clients la Taxe Environnementale et ce dans chacun de ses trois points de vente de l’île.


Développement durable à Saint-Pierre

Penser l’avenir des générations de demain De A à Z. C’est dans l’ensemble de ses projets d’aménagement que la ville de Saint-Pierre se met à l’heure du développement durable. Déplacements, architecture, arbres centenaires, énergie…

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éplacements, architecture, arbres centenaires, énergie… il s’agit au final de penser aujourd’hui l’avenir des générations de demain en termes de développement économique et social. Après la piste cyclable dans la ville, le projet d’itinéraires prioritaires pour les autobus permettra de les extraire de la circulation et de les rendre ainsi bien plus attractifs. Autant de citadins dans les bus, ce seront autant de voitures en moins dans la ville. Après la végétalisation harmonieuse des quarante-deux écoles du territoire, l’introduction du tri sélectif ou encore la production d’énergie électrique solaire à partir du toit de l’école Jean Jaurès, la commune prend également soin de ses arbres centenaires en concevant un projet d’aménagement scolaire guidé par la préservation de majestueux sujets remarquables. Dans les éco-écoles, ce sont d’ailleurs de véritables petits éco-citoyens qui sont formés par des enseignants de plus en plus impliqués. Et puis, tout récemment, la commune s’est associée à trois projets importants de développement durable avec des privés. Le premier, « Pelamis », consiste à produire de l’électricité à partir de la houle en utilisant un convertisseur semi immergé. Le second, intitulé « Energies Nouvelles » et porté par EDF, fait le même pari avec un autre système de récupération de l’énergie des vagues appelé CETO. Des études ont démontré que cette énergie renouvelable pourrait fournir un tiers de la consommation annuelle mondiale d’électricité. Concernant le troisième projet, fin octobre, le Conseil Municipal saint-pierrois signait une convention, toujours avec EDF, qui aura des effets concrets, à court terme, dans les domaines des lampes basse consommation, des chauffe-eau solaires, de la climatisation performante de classe A et de l’isolation thermique des toitures. Résolument, la commune de Saint-Pierre se met à l’heure du développement durable à grande vitesse.


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