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Vigilance du mois

Par Anne-Lise Favier

LUMIÈRE BLEUE : UN NOUVEL ADVERSAIRE À SURVEILLER ?

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Alors que nous sommes tous accros à nos écrans, on s’interroge sur l’effet de la lumière bleue sur nos rythmes de sommeil. Et si cette longueur d’onde était aussi l’ennemie de notre peau ? Certaines marques commencent à s’y intéresser.

Zoom, Skype, FaceTime : de notre écran d’ordinateur, à la tablette en passant par le smartphone, la lumière bleue est présente partout dans notre quotidien d’individus hyperconnectés, et ce, d’autant plus que la pandémie a accentué l’utilisation de ces technologies pour entretenir le lien. Si l’on sait que celle-ci maintient le cerveau en éveil, on la soupçonne aussi d’avoir un effet sur la peau. Pour Sophie Strobel, cosmétologue, la recherche dans ce domaine en est à ses balbutiements : « on suspecte notamment la lumière bleue d’être responsable de taches », résume-telle. Cette dernière existe dans le spectre du rayonnement solaire, mais aussi et surtout, dans tous les écrans LED. Et de la même manière que l’on ne s’expose pas une journée entière au soleil, il est légitime de se demander si la lumière bleue de nos écrans est aussi nocive que le rayonnement solaire pour la peau. Toute la question repose sur la fréquence à laquelle on est exposé à celle-ci. On sait aujourd’hui que la moyenne des individus y est exposée environ six heures par jour. De plus en plus de marques s’intéressent à cette problématique et intègrent dans leur formulation des filtres « anti-lumière bleue » qui réduisent l’oxydation et la formation de radicaux libres que l’on suspecte d’être la résultante d’une exposition à la lumière bleue : « des études ont montré une corrélation entre l’exposition à la lumière bleue et l’apparition de taches pigmentaires, voire l’aggravation du phénomène, lorsqu’elles sont déjà présentes, explique la marque Uriage, l’une des pionnières dans le combat anti-lumière bleue. Celle-ci induirait un stress oxydatif au niveau de la structure des cellules qui se manifeste par une charge supplémentaire de radicaux libres. Elle altérerait également la fonction barrière de la peau ». Des allégations au conditionnel, mais qui font craindre aux spécialistes de la peau que la tache, aujourd’hui principalement un signe de l’âge, ne devienne un signe de peau jeune, surexposée aux écrans. Chez Clarins, on a intégré cette problématique de lumière bleue aux autres pollutions à laquelle la peau est soumise et on s’en protège avec l’écran multi-protection UV Plus qui puise son efficacité antioxydante au sein des feuilles de manguier : celles-ci ont la particularité d’augmenter la production d’un régulateur de défense antioxydante de la peau. En l’utilisant, il serait possible de bloquer les méfaits de ces nouveaux polluants. En attendant que des études se penchent plus en détail sur le lien entre taches et lumière bleue, on continue de conseiller sur la protection de la peau avec des antioxydants, pour lutter sur plusieurs plans du vieillissement.

TROIS CONSEILS À PARTAGER ET À APPLIQUER

• Utiliser un protecteur d’écran sur votre smartphone ou ordinateur pour filtrer la lumière bleue. • Activer le paramètre « mode nuit » de votre téléphone pour réduire l’impact de la lumière bleue. • Stimuler sa production de mélatonine, (l’hormone du sommeil se sécrète dans l’obscurité) en laissant de côté smartphone, ordinateur, tablette... 1h30 avant de filer sous la couette.Le sommeil n’en sera que meilleur et le regard plus reposé.

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