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Prévenir les AVC avant qu’ils ne frappent

L’une des maladies du cœur les plus fréquentes chez les personnes âgées est la fibrillation auriculaire (FA), qui consiste en un rythme cardiaque irrégulier. La FA peut causer des effets néfastes sur la santé cérébrale en augmentant le risque d’AVC et de démence vasculaire, particulièrement chez les femmes ménopausées.

Tout comme une détective à la recherche de données, Jodi Edwards cherche des façons de prévenir les AVC et la démence vasculaire en ciblant des troubles qui mènent à la FA.

« L’un des défis liés à la fibrillation auriculaire, c’est qu’elle est difficile à détecter. Chez certaines personnes, elle est intermittente », affirme Mme Edwards, épidémiologiste spécialisée en santé cardiovasculaire et directrice du Programme de recherche sur le cœur et le cerveau à l’Institut de cardiologie de l’Université d’Ottawa. Cela signifie que des personnes atteintes de FA sans le savoir ne reçoivent pas les traitements dont elles ont besoin pour prendre en charge cette maladie et prévenir un AVC.

Sa solution? Étudier les données sur la santé (y compris les résultats d’électrocardiogrammes et d’analyses sanguines) pour repérer les changements qui surviennent dans le cœur en lien avec la FA et qui peuvent aussi accroître le risque d’AVC et de démence, et ce, dès les premiers stades. « En identifiant ces biomarqueurs et en les ajoutant à la prédiction des risques, nous pourrions développer un outil pour la prise de décisions cliniques », affirme Mme Edwards.

« Cela pourrait prendre la forme d’une application ou d’une cote de risque que les médecins utiliseraient dans leur pratique, ou d’un outil numérique dont les patients pourraient se servir », ajoute-t-elle. Un tel outil aiderait à repérer les personnes à risque de FA afin de leur faire passer d’autres examens ou de leur administrer un traitement. Cette recherche permettra de sauver des vies et de mieux comprendre le lien cœur-cerveau. Rien de tout cela ne serait possible sans des donateurs comme VOUS.

Jodi Edwards Chercheuse pour Cœur + AVC

Ensemble, nous propulserons la recherche sur la santé cardiaque et cérébrale. Pour en savoir plus, visitez le : coeuretavc.ca/recherche

Protéger la santé cardiaque après la ménopause

Les découvertes de Glen Pyle réduiront l’incidence des maladies du cœur chez les femmes plus âgées

« Nous ne comprenons pas bien ce qui se passe pendant la ménopause. »

Glen Pyle

Chercheur pour Cœur + AVC

Durant la première moitié de leur vie, les femmes présentent un risque moins élevé de développer une maladie du cœur que les hommes. Après la ménopause, cette différence disparaît. Les raisons demeurent toutefois un mystère.

Pendant longtemps, les scientifiques ont cru qu’un taux plus faible d’œstrogène augmentait le risque cardiovasculaire, et qu’en le rétablissant, cela restaurerait ses effets protecteurs.

Toutefois, l’hormonothérapie substitutive n’entraîne pas toujours des bienfaits, ce qui a amené Glen Pyle, un chercheur en cardiologie moléculaire à l’Université de Guelph et au sein du réseau de chercheurs IMPART de la Faculté de médecine de l’Université Dalhousie, à s’interroger sur le sujet. Grâce au soutien des donateurs de Cœur + AVC, son équipe et lui ont pu chercher des réponses.

Ils se sont concentrés sur les changements moléculaires qui se produisent dans les cellules cardiaques durant la ménopause. Voici ce qu’ils ont découvert :

• Les modifications cardiaques commencent avant l’apparition de symptômes comme les bouffées de chaleur.

• Même si le cœur fonctionne normalement après la ménopause, certaines voies moléculaires au sein des cellules commencent à changer, ce qui cause une inflammation et la destruction de cellules. Le cœur devient alors plus vulnérable aux crises cardiaques, à l’arythmie et à l’insuffisance cardiaque.

Les chercheurs étudient maintenant le recours à une œstrogénothérapie ciblée au début de la ménopause, soit avant que les changements cardiaques se produisent. Une telle thérapie pourrait diminuer le risque de crise cardiaque et en limiter les dommages si elle survient, et réduire le risque de développer une insuffisance cardiaque.

M. Pyle est très reconnaissant envers les alliés de Cœur + AVC : « Sans dons, rien de tout cela ne serait possible. »

Un nouveau cœur à 14 ans grâce à la recherche

Avant sa transplantation cardiaque, Olivier Lanthier ne savait pas ce qu’était la vie avec un cœur en santé. Ayant reçu un diagnostic d’insuffisance cardiaque à la naissance, il a subi trois chirurgies à cœur ouvert avant ses cinq ans, âge auquel on lui a posé une valvule mécanique. Durant son enfance, son rythme cardiaque était souvent très rapide. Puis, à l’âge de 14 ans, durant un examen pulmonaire de routine, Olivier a repoussé ses limites et son cœur s’est arrêté.

Trois arrêts cardiaques et un stimulateur cardiaque plus tard, les organes d’Olivier commençaient à défaillir alors qu’il attendait désespérément de subir une transplantation cardiaque. Il a finalement reçu la nouvelle tant attendue : il y avait un cœur pour lui.

Grâce à son courage et à sa volonté de vivre, Olivier, qui a maintenant 18 ans, combat les maladies du cœur : « Pour vous, c’est simplement la vie de tous les jours. Pour moi, c’est une vie sans restrictions, où tout est possible. »

L’innovation pourrait sauver des vies

Selon une étude, l’administration d’une décharge double augmente le taux de survie

« Cet essai a le potentiel de changer la pratique partout dans le monde et de sauver des vies. »

Dr Sheldon Cheskes Chercheur pour Cœur + AVC

On estime que 35 000 personnes subissent un arrêt cardiaque hors de l’hôpital chaque année au pays, soit en moyenne un toutes les 15 minutes. Neuf personnes sur dix n’y survivent pas.

Grâce à une récente étude financée par les donateurs de Cœur + AVC, ces statistiques accablantes pourraient changer. Un essai de quatre ans mené par le Dr Sheldon Cheskes, chercheur pour Cœur + AVC, visait à comparer deux nouvelles techniques destinées aux ambulanciers qui utilisent un défibrillateur pour réanimer le cœur d’une personne.

La première technique consiste à appliquer les électrodes d’un second défibrillateur pour administrer une décharge double au cœur. Cette approche a plus que doublé le taux de survie comparativement à la défibrillation standard.

La seconde technique, qui consiste à placer les électrodes du défibrillateur à des endroits différents, a aussi permis d’augmenter le taux de survie.

Diego Marchese, vice-président directeur de la recherche chez Cœur + AVC, est extrêmement fier des donateurs et de leur soutien : « Les découvertes prometteuses du Dr Cheskes pourraient permettre d’améliorer les méthodes des premiers répondants qui utilisent un défibrillateur et, au bout du compte, sauver plus de vies. »

Un vent de fraîcheur pour le printemps!

Après avoir mangé des aliments réconfortants tout l’hiver, faites découvrir à votre famille des recettes printanières saines comme le flétan en croûte de parmesan. Pour voir cette recette et bien d’autres, visitez le : coeuretavc.ca/recettes

Allez dehors et soyez actif!

C’est le printemps! Il est temps de chasser la morosité hivernale et de reprendre ses bonnes habitudes en matière d’activité physique. Voici quelques idées à essayer :

• Nettoyez le jardin. Il s’agit d’un excellent exercice cardiovasculaire.

• Faites une promenade en forêt. Même le fait de passer aussi peu que deux heures par semaine dans un parc, un champ ou une forêt peut améliorer la santé et le bien-être.

• Jouez avec les enfants. Lancez-vous une balle ou un ballon ou jouez à cache-cache. Peu importe l’activité, vous vous amuserez et montrerez un bon exemple.

Pour d’autres idées d’activités physiques bonnes pour le cœur, visitez le : coeuretavc.ca/vivez-sainement

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