VIEW Magasin

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MOSCOT


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ÉDITORIAL .................................................. 07

MOSCOT, les débuts ............................... 10 Harvey MOSCOT, interview .................... 12 Colette ........................................................ 16 Baumvision ................................................. 18

LA SÉLÉCTION MOSCOT, LES BONNES ADRESSES Chez Path’s ................................................. 24 Chez Big Fernand, interview ................... 26 Gepetti ........................................................ 30

DOSSIER : Mots de Kenny MOSCOT ........................ 34 Terry RICHARDSON ................................. 36 Theophilus LONDON .............................. 40 MR. A ........................................................... 44 Johan LINDENBERG ................................ 50 Johnny DEPP ............................................. 52 Héléna BONHAM CARTER .................... 56

......................................... 60

Les bon plans, où nous trouver ............................................. 72 ........................................ 78

La séléction des montures ...................... 84 ................................. 86

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S’il y a une marque de lunettes qui peut se prévaloir d’une histoire, c’est bien la maison Moscot. Riche d’un passé de prés de cent ans, elle est étroitement liée à New York, ville où tout a commencé pour elle et dont elle est devenue via les lunettes une ambassadrice. Les lunettes de soleil Moscot se prédestinent à l’homme branché chic, qui aime le luxeraffiné des belles créations. Clairement inspirées de la mode américaine desannées 20, 30, 40, les lunettes de soleil Moscot se distinguent par l’emploi d’acétate fait main. La finition est soignée. Les lunettes Moscot sont à retrouver chez les meilleurs opticiens créateurs.

Bienvenue à toi, l’hiptser contemporain !

p.60 L’esprit vintage n’en finit plus d’inspirer la mode et ses accessoires. L’optique n’échappe pas à la tendance et remet au goût du jour les formes arrondies, épaisses montures et coloris écaille. Un petit air intellectuel et créatif à la fois, de la sensibilité, du sérieux mais pas trop : il suffit parfois d’une paire de lunettes bien senties pour se parer de toutes les qualités. Pas étonnant que les modèles rétro provoquent un tel engouement et fleurissent sur le nez des messieurs, soucieux de leur charisme autant que de leur myopie.

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10 Boulevard Haussmann, 75009 Paris Standard : 01 58 88 37 00 Fax : 01 58 88 37 01 Directeur de la rédaction :

Patrick Lapaire Direction artistique :

Hénoc Fernandes

Conseiller de la Rédaction :

Jean Claude Pénégry

Reporters / Photographes :

Julien Franc, Christian Delvaux, Amélie Loubuik Collaborations :

Maison Kitsuné, MOSCOT INC Photo couverture : Phil Bozone Remerciements ...

Harvey, Kenny MOSCOT. Mr A, Terry Richardson, Johnny Depp, Helena Bonham Carter, Universal Studio Publicité :

BBDO


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ÂŤ Depuis plus de 90 ans, les lunettes Moscot sont portĂŠs par de grands talents. Âť

Faites vous parti de ses grands talents ?


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MOSCOT ,

LES DÉBUTS

Aujourd’hui, lorsque vous entrez dans le magasin sur le coin de Orchard et Delancey Streets, avant de monter l’escalier étroit à la boutique réelle, il y a un petit espace de la galerie où les gens peuvent voir les vieilles photos de famille et des montures de lunettes. Clichés agrandis retraçant l’évolution de la boutique pendent sur les murs blancs lumineux. Lorsque les portes fermées à l’original 2nd Ave Deli et à la charcuterie de Ratner, les établissements de longue date juives sur le Lower East Side de Manhattan reçu adieux élégiaques dans la presse et dans les rues. Pour beaucoup, cesrestaurants d’autrefois faisaient partie d’un certain nombre d’exemplesde la façon dont la présence juive dans le quartier de Manhattan est en train de devenir quelque chose qui n’existe que dans la mémoire. Les Moscots créditerons la survie de leur entreprise pour les faits qu’il s’agit d’un magasin de la famille qui offre un excellent service et que les gens ont toujours, même dans les moments difficiles, ont besoin de lunettes. Bien que ces facteurs ne fait aucun doute porté leur entreprise ainsi que pendant des décennies, leur réputation a reçu un coup de pouce il y a cinq ans quand ils ont lancé leur propre ligne de lunettes. Sur la base de modèles des années 1940

trouvés dans leurs propres archives, cette nouvelle gamme de cadres a fait Moscot un store indiqué dans l’un des quartiers les plus branchés de New York. Les verres ont été mentionnés dans ces bibles de style comme Elle et Vogue Hommes. Ils ont également été portés par une longue liste de célébrités et sont vendus dans le monde. Ils ont pris sur un re-branding complet qui inclus la libération de la ligne « Moscot Originals » ainsi que celui qui est appelé le « Moscot Esprit », qu’ils décrivent comme inspiration rétro, et ils ont pris une décision consciente de partager l’histoire de leur famille par le biais l’entreprise.


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« C'est ce que j’ai toujours voulu faire, reprendre l’entreprise de mon père. »

« Ils ont décidé que leur passé pourrait très bien faire partie de leur présent, et que leurs anciens cadres et histoire les plus anciennes pourraient leur donner une allure moderne. »


HARVEY MOSCOT

« Parlez-vous lunette


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L’arrière petit fils, co-directeur de la marque qui porte son nom, répond aux interrogations que chacun d’entre nous se pose, lors d’un achat d’une paires de lunettes. Quels sont les domaines les plus négligés dans les soins de la vue ? Préventive, les soins oculaires « de routine», pas contrairement à d’autres domaines de la médecine prophylactique, est entièrement négligé. Malheureusement, la plupart des patients ne recherchent que les soins oculaires quand ils éprouvent une vision floue, douleur ou rougeur. Cependant, de nombreuses conditions par exemple, le glaucome n’ont pas de symptômes dans les premiers stades, mais l’intervention précoce est essentielle pour prévenir la perte de vision. Malheureusement, nous voyons beaucoup de patients seulement après une perte de vision permanente, irréversible et évitable s’est produite. L’ importance des examens annuels de la vue réguliers ne peut pas être sous-estimée ! Qui est le plus sensible aux méfaits du soleil ? Les patients au teint clair et les yeux clairs sont plus sensibles aux méfaits du soleil car ils ont moins de pigments de protection dans les différents tissus de l’œil . La rétine et la choroïde sous-jacents contiennent des cellules pigmentaires et les caroténoïdes que la lumière ultraviolette de filtre qui entre dans les yeux à travers les élèves. Cela inclut les tissus externes des yeux aussi. Est-ce que la localisation géographique et la routine quotidienne jouent un rôle ? Absolument ! Les personnes qui travaillent à l’extérieur, ou passent beaucoup de temps à l’extérieur, sont plus à risque de dommages UV de tissu lié aux rayonnements. Aussi, les gens qui vivent près de l’équateur ont une plus grande exposition aux rayonnements nuisibles du soleil. Qu’est-ce que vous devez rechercher dans la qualité, les lunettes de soleil de protection ? Encore une fois, il est extrêmement important que les lentilles de vos lunettes de soleil sont de qualité optique avec 100 % de protection UV. En outre, des lunettes de soleil avec des zones

de plus grand objectif, soit ceux qui ont la protection de protection latérale ou des styles qui sont conformes et « wrap » autour de l’avant de l’un, le visage offrira une plus grande protection . Quelles sont les idées fausses des gens ont au moment de choisir des lunettes ? La plus grande idée fausse est que les lunettes sont des dispositifs médicaux uniquement pour améliorer la vision, alors qu’en fait, les lunettes sont aussi un accessoire de mode qui racontent le monde beaucoup sur vous et votre style. Autres idées fausses incluent l’idée que « écaille » cadres sont fabriqués à partir de vrais tortues, une espèce en voie de disparition. Il se réfère uniquement à la couleur, heureusement. Les gens croient aussi que la polarisation est toujours une partie de lunettes de soleil, mais c’est une technologie supplémentaire intégré dans la conception de l’objectif de protection contre l’éblouissement supérieure. Quels sont les signes qu’il est temps d’avoir votre prescription changé ? Le plus souvent, une vision floue, fatigue oculaire et des maux de tête. Il est important de noter que les personnes qui travaillent sur un ordinateur pendant plus de deux heures par jour peuvent éprouver des maux de tête, le coups et ou maux de dos, et les yeux brûlants, tous ce qui peut indiquer une maladie appelée syndrome de vision par ordinateur. Cette condition nécessite souvent un changement dans son ordonnance ou la nécessité d’ une lentille de prescription spécifique pour le travailsur ordinateur. Qu’est-ce que vous devez rechercher dans la qualité , les lunettes de soleil de protection ? Encore une fois, il est extrêmement important que les lentilles de vos lunettes de soleil sont de qualité optique avec 100 % de protection UV. En outre, des lunettes de soleil avec des zones de plus grand objectif, soit ceux qui ont


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la protection de protection latérale ou des styles qui sont conformes et « wrap » autour de l’avant de l’un le visage offrira une plus grande protection. Comment savez-vous quels types de lentilles sont mieux pour vous ? Il est difficile pour la plupart des gens savent ce qui est mieux étant donné le nombre d’options disponibles. Il y a tellement de nouvelles innovations dans la conception de l’objectif et de la technologie que les conseils d’un professionnel de l’œil professionnel compétent ( optométriste ou opticien) est primordiale pour choisir le meilleur objectif pour votre condition et situation particulière. Que dire de toutes ces options spéciales pour anti-reflets, anti-rayures, revêtements spéciaux ? Sont-ils nécessaires ? Comme beaucoup de ces couches sont disponibles depuis un certain temps, ils obtiennent souvent une « mauvaise réputation ». Mais la réalité est que la technologie s’est améliorée de façon exponentielle, et les revêtements sont tellement mieux maintenant, ce qui profite grandement à l’utilisateur. Anti-reflet permet non seulement d’autres voient vos yeux mieux, mais il permet en effet à l’utilisateur de voir. Ce revêtement en particulier est tellement avancée aujourd’hui que les meilleurs revêtements sont imperméables aux traces de doigts , les taches d’eau et les bavures en général . Revêtement anti-rayures est essentiel pour les lentilles de plastique et est livré avec une garantie qui protègent le consommateur souvent. Là encore, en fonction de l’utilisationdes lunettes, divers revêtements sont très bénéfiques et les revêtements sont tellement mieux maintenant, ce qui profite grandement à l’utilisateur. Anti-reflet permet non seulement d’autres voient vos yeux mieux, mais il permet en effet à l’utilisateur de voir plus clairement. Ce revêtement en particulier est tellement avancée aujourd’hui que les meilleurs revêtements sont imperméables aux traces de doigts, les taches d’eau et les bavures en général. Revêtement anti-rayures est essentiel pour les lentilles de plastique et est livré avec une garantie qui protègent le consommateur souvent.

« Mais la réalité est que la technologie s’est améliorée de façon exponentielle, et les revêtements sont tellement mieux maintenant, ce qui profite grandement à l’utilisateur ... »

« La plus grande idée fausse est que les lunettes sont des dispositifs médicaux uniquement pour améliorer la vision, alors qu’en fait, les lunettes sont aussi un accessoire de mode qui racontent le monde beaucoup sur vous et votre style. »


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La collection optique et solaire existe également en métal, avec sur certaines pièces un nez selle (sans plaquette) vu sur le modèle Kleyn qui fait référence aux années 1860 post guerre civile. Trois lignes de lunettes existent. Moscot Originals qui est fidèle aux standards de la maison des années 30 à 70, Moscot Spirit qui revisite les classiques en les modernisant, et Moscot Sun pour les amoureux des lunettes de soleil vintages soignées. Tous les modèles dégagent une forte personnalité qui ravira celui qui cherche une paire de lunettes pour homme de caractère affirmé.

Vous l’aurez remarquée, sur les communications, la charrette originale, véhicule encore de nos jours l’esprit de Moscot. Lunettes soleil MoscotEn 1899, Hyman Moscot , immigrant originaire d’Europe de l’Est, débarque à Ellis Island porte d’entrée des Etats Unis pour y vendre ses premières lunettes dans une charrette. Son fils Sol le rejoint dans son travail dés l’âge de 15 ans et l’aide à ouvrir la première boutique Moscot en 1925, pour l’’installer définitivement en 1936 au 118 Orchad Street où elle siège encore aujourd’hui. En 1951, Joel fils de Sol crée la propre marque de lunettes de soleil Moscot. Entreprise familiale, Kelly et Harvey Moscot incarne à ce jour la 4ème génération de lunetiers Moscot.


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COLETTE Sarah Andelman, 36 ans, cofondatrice du magasin Colette, arbore depuis toujours une coupe de cheveux à la garçonne, tout comme sa mère Colette. Elle sort et voyage beaucoup. Elle fait plusieurs fois par an le tour de la planète pour rapporter le produit inédit qui sera vendu en exclusivité dans ses rayons. Au même titre que la tour Eiffel et l’église Saint-Roch, le magasin C ­ olette est indiqué sur Google Maps. Simple signe de l’époque numérique ou consécration suprême ? « Sainte-Colette» est-elle devenue la chapelle de la mode au point d’être érigée en monument historique ? Quoi qu’il en soit, le magasin iconique du 213, rue Saint-Honoré fête ses quinzeans et tout le monde se dit « déjà ? ». A l’intérieur du magasin Colette. A l’intérieur du magasin Colette quinze ans que cette adresse ne désemplit pas. Véritable lieu de pèlerinage pour une caste de trend-setters qui reniflent ou suivent les tendances de la planète mode. Le pouvoir d’attraction de ce pionnier des conceptstores ne semble pas avoir faibli depuis mars 1997. Même si, avant Colette, il y eut les drugstores parisiens ( de Saint-Germain et des Champs-Élysées ) qui, dans les années 1960-1970, offraient dans un même lieu de quoi lire, manger, boire et fumer. En 1980, Armand Hadida aussi développa son idée


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« Moscot, la marque référence New Yorkaise trouve tout naturellement sa place chez Colette. »

de mode internationale et multimarque avec L’Éclaireur, allant chercher des créateurs aux quatre coins du monde. Mais à la fin des années 1990, Paris qui reluquait avec envie Londres et Tokyo manquait cruellement d’un lieu qui fasse la synthèse des univers branchés.Inspirées par leurs voyages dans les capitales en vue, Colette Roussaux et sa fille Sarah avaient trouvé la recette miracle : réunir dans un endroit stylisé de 700 m² leurs coups de cœur. Du vêtement à l’accessoire, du livre d’art aux expositions de photos et de graphisme, des gadgets high-tech aux produits de beauté… Toute la panoplie aussi indispensable que futile est ici rassemblée. Colette incarne ce lieu chic et snob où l’on écoute la musique du dernier label en vogue, se désaltérant d’une Icelandic Ice, cette eau minérale pure venue du cercle polaire.Cultivant la politique élitiste de la rareté qui crée le désir, le duo ultradiscret mère-fille a fait du 213 la Mecque des produits selectors vendus en très petite quantité. La multiplication des collaborations avec des marques ( Hermès, Chanel, Lacoste … ) pour éditer des objets uniques s’est muée en outil marketing très habile. Avec sa réputation d’enseigne «locomotive» hors de prix, le pouvoir de Colette est-il toujours aussi impactant ? Ses suiveurs ne l’ont-ils pas dépassée ? Une chose est sûre : il est toujours impossible d’y circuler un samedi après-midi sans cogner son sac Prada contre un Goyard.

Comment définiriez-vous le concept de Colette aujourd’hui ? Réunir dans un endroit le best of du design, de la mode et des objets de créateurs. Faire vivre ce lieu en renouvelant chaque semaine les propositions de marques. Quinze ans déjà… À quoi tient cette longévité ? Nous travaillons dur pour que les gensne s’ennuient pas. Nous nous remettons en question souvent. En quinze ans, notre ADN est toujours le même, mais on se laisse de la place pour des coups de cœur. C’est une chance : les créateurs savent nous surprendre. Q u elle n o u velle im p ul sio n faudrait-il donner à Colette ? Développer la partie on line. L’Internet est pour nous l’impulsion du futur. Dès notre ouverture, nous avions misé sur la vente en ligne. Depuis 1997, l’équipe s’est agrandie, nous livrons à l’étranger mais aussi à Paris. Quel est votre produit préféré chez Colette ? Impossible à dire…! Disons que j’aime beaucoup, en ce moment, le tube de bulles de savon bleu parfumé à la fragrance de Colette imaginé par Francis Kurkdjian. C’est un objet plein de poésie pour les enfants, mais j’espère aussi pour les adultes.


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BAUM VISION Grandir dans une ville minuscule Iowa entouré de champs de maïs et des tracteurs , de la bière où importé était une rareté et une délicatesse, Shane Baum n’a jamais rêvé qu’il avait tertre de départ à Saint-André , cabane en place à l’InterContinental à Cannes ou faisans de chasse avec Monarchie « Lorsque vous êtes assis dans une ville de 2500 à l’âge de 12 ans, vous n’avez pas sonder ce genre de choses qui se passent » dit-il.

Alors que de traîner dans Laguna Beach, Baum a rencontré un jeune créateur Mossimo Gianulli et finalement décroché un emploi dans l’entrepôt de Mossimo à la hauteur de l’ engouement de la marque. « J’ai eu un diplôme d’études collégiale, mais sur ma première journée de travail d’un enfant de 14 ans m’a montré comment plier des chemises » dit Baum . Ses jours de l’entrepôt rapidement conduit à un poste au sein de la division de lunettes nouvellement lancé de l’entreprise et quatre ans plus tard, à seulement 26 ans, est devenu Baum le vice-président de la division de trois millions de dollars. La société est devenue publique sur la Bourse de New York au printemps 1996 et Baum se trouvait parmi un groupe de pairs des cadres chevronnés de la mode avec un plan intense pour développer l’entreprise. Comme reflète Baum, « Nous sommes passés d’ environ 10 personnes en 1991 à plus d’une centaine en 96 . Il était fou; jets d’affaire, ego, et beaucoup de chaos.


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« Je distribue MOSCOT en France ! »

Le stock a chuté de 52 à 26 dollars en une journée. M. Baum. « J’ai appris beaucoup plus sur le chemin vers le bas de la montée. » Baum dirigé vers la boutique optique de Aspen, où il a travaillé sous Bill Barton avant de finalement décider le moment était venu de sortir. Initialement savez pas où sa vision entrepreneuriale conduirait, Baum s’est dirigé vers la plage où il a vécu dans une maison sur la péninsule de Newport pour un été rédaction de deux plans d’affaires différents et travaillant sur des projets pour MTV et les australiens Mooks de l’entreprise de vêtements. Entre le surf et des séances de brainstorming, Baum a sur un jeune employé et a commencé à élaborer un plan pour entrer dans le secteur de la lunetterie. En 2001, un accord de licence a été frappé avec Paul Frank. Baum était de concevoir une ligne de lunettes et Baumvision est officiellement né. Avec son image ludique et sophistiqué sens moderne du milieu du siècle de conception Paul Frank est une solution idéale pour l’esthétique

aussi concevoir axée Baum. « A cette époque , tout le monde portait des lunettes de bouclier, mais nous croyait vraiment en plastique coloré et les ponts doubles sur le nez ... Des choses qui nous

paraissaient unique Paul Frank, « dit-il. Dès le début, Baum a gagné la réputation d’être audacieux quand il s’agit de concevoir et il est construit autour d’un Baumvision philosophie unique qui favorise la satisfaction créatif sur le succès commercial immédiat. Tout en jouant une ronde de golf avec un ami de longue date Mossimo, peu de temps après la licence Paul Frank a été fixé, « Moss » demandé Baum pour créer une collection de lunettes pour sa nouvelle attraction moderne de l’entreprise. Baum a accepté, la paire a serré la main sur le trou n ° 8 et Baumvision eu sa deuxième licence. « Nous avons fait de l’accord de gentlemen dans l’ancienne », dit-il. Avec deux licences solides à son actif Baumvision a commencé à penser à l’échelle mondiale; éventuellement lancer Baumvision Europe en 2003 sur une chambre supplémentaire dans un appartement de Berlin. Le siège a depuis déménagé à Vienne et s’est développée à un effectif de 12 à 17 représentants des ventes dans toute l’Europe. En 2008 Baum a signé un accord de distribution avec la 4ème génération de New York opticien Kenny Moscot de distribuer sa collection d’inspiration classique de Moscot Originals dans toute l’Europe.


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« En 2008 Baum a signé un accord de distribution avec la 4ème génération de New York opticien Kenny Moscot de distribuer sa collection d’inspiration classique de Moscot Originals dans toute l’Europe. » M. Baum, « Nous avons senti une tendance mondiale à l’ authenticité et toutes les choses Americana. Moscot a été une institution à New York depuis plus de 90 ans. C’est la vraie affaire et les gens réagissent à cela. « Dans l’été 2009 Baum a signé un autre accord de distribution avec son ancien patron et ex-président Bill Oliver Peoples Barton. Explique Baum, « Quand le vice-président des ventes, le vice-président du marketing, le directeur financier et le designer en chef de laisser une entreprise du calibre de Oliver Peoples pour en commencer une nouvelle, il est aussi proche que vous pouvez obtenir à une« valeur sûre ».

Je ne pouvais pas supporter de ne pas être impliqués. » Produits Baumvision sont maintenant distribués dans tous les grands pays européens, l’Asi, l’Australie et l’Amérique du Sud. « Nous construisons l’empire une brique à la fois », plaisante Baum. Un promoteur zélé de la vie de loisirs, Baum a été surnommé un « vautour culture » en raison d’une intense passion pour les arts et les passe-temps de luxe. Une soirée avec Baum peut comprendre l’opéra, suivie par une série de Kings of Convenience, qui conclut dans un bar de plongée ou le type de casino où les vestes sont nécessaires. Ces sorties ont évolué dans un club social dont l’homonyme Leisure Society est né. Baum réfléchit sur ce qu’il considère maintenant comme un tournant dans les annales de la Société Loisirs, « je faisais une invitation à la journée d’ouverture à Del Mar , l’une des pistes de courses de chevaux les plus légendaires et historiques de Californie du Sud. » Mon intention était d’inviter un groupe d’amis intimes à l’événement qui a été traditionnellement lieu chaque Juillet depuis les années 1930. J’ai créé cet itinéraire très formel qui comprenait un compte rendu détaillé des événements de la journé :


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petit déjeuner à l’hôtel Four Seasons, transferts en limousine, les premiers à former des entraîneurs de classe, des places de choix au Diamond Club, et un dîner officiel à Rancho Santa Fe. Il était haut de gamme et très bon, un monde pas si familier à mes amis et moi donc un « de Shane Baum » note d’adresse ne semble pas faire la justice de l’événement. J’y ai pensé pendant quelques instants et rapidement écrit au dessus de l’invitation, « par ordre du Royal and Ancient Leisure Society ... » De ce point en avant l’ensemble de nos rencontres sociales des tournois de tennis de raquette en bois, de la luge tyrolienne voyages, ou un barbecue impromptu étrange dans la cour ont par la suite devenu sorties Leisure Society. C’est ce mélange de haute et basse culture qui aide à définir Leisure Society fois aux États-Unis et à l’étranger. Une partie intégrante de la réussite de Baumvision a été l’engagement indéfectible et le dévouement de l’équipage squelette de la société qui gère la charge de travail d’un personnel deux fois sa taille. Baum compare son équipe à Bérets verts de l’armée, « Ce sont les forces spéciales. Vous devez être meilleur, plus concentré et prêt à travailler plus afin que nous puissions retirer ceci. » dit-il. Le personnel de Baumvision est jeune ( moyenne 28 ans ), intelligent, motivé, et une partie de la nouvelle génération de numéros composés en pourvoyeurs de luxe qui sait que le travail acharné est ce qui va finalement assurer leur place au sein de la jet-set luxe indépendant. La musique est une telle influence et d’inspiration pour le processus créatif Baumvision la société est désireux d’avoir des bandes qu’ils vénèrent porter leurs lunettes. « Nous sommes honorés lorsque les bandes que nous respectons profiter de notre art de la façon dont nous jouissons leur », dit Baum. « J’ai eu le plaisir de travailler avec certains des designers les plus respectés dans le monde. »

« En 2008 Baum a signé un accord de distribution avec la 4ème génération de New York opticien Kenny Moscot de distribuer sa collection d’inspiration classique de Moscot Originals dans toute l’Europe. »


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À Paris comme à New York, MOSCOT met en avant l’esprit et l’âme du « made in USA » dans la capitale française. De ces « dîners » décontractés où on sacrifie aux rites du burger, et au simple témoignage ou commentaire d’un fan qui sera apprécier à ça juste valeur ce que nous lui proposons en terme de qualité et de savoir faire.


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CHEZ PATH’S OÙ SUIS-JE ? Une petite (ou grosse) fringale aprèsvotre happy hour dans le Marais,ça arrive souvent. Les boulangeries, c’est redondant, et le quartier coûte cher. Si vous passez à l’angle de la rue Roi de Sicile et Vieille du Temple vousapercevrezun jolie stand à l’américaine nommé « Mosaïque ». Bienvenue chez Pat. Ici, on mange sur le pouce d’irrésistibles Hot Dog pour le prix imbattable de 3 euros. A côté d’une boulangerie où il y a 30 minutes de queue pour un sandwich à 5 €, le choix est vite fait ( si l’on a pas peur des calories,

évidemment ). Dans votre petit pain, vous choisissez entre moutarde américaine, mayo ou ketchup. On y ajoute une cuillerée de choucroute ou de haricots, on y place la saucisse tiédie et le tout est déposé, enroulé dans une servietteen papier sur un support en fil de fer en forme de chien. Seul inconvénient, les chiens chauds se dégustent à emporter… Évitez donc de trop charger votre clébard, il risque de déborder de partout. C’est-à-dire aussi sur vos vêtements. « J’ai découvert le lunetier par hasard en me cherchant de nouvelle paire. Je venais de me faire tatouer et je chercher quelque chose qui a de la gueule et qui pouvait casser le mythe Ray Ban. Je suis tomber chez un petit artisan dans le 6ème. J’y suis rentré et j’ai flashé dessus. »

« Je porte des MILTZEN... Elles me correspondent bien. »


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56, rue du roi de Sicile M° Saint Paul ou Hotel de ville Tous les jours de midi à minuit Tel : 09 77 74 04 85


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CHEZ BIG FERNAND On ne présente plus Big Fernand véritable vaisseau amiral de la déferlante burger qui a, pour notre grand plaisir, envahi Paris. Nous avons eu la chance de nous entretenir avec Steve et ces MOSCOT TERRY, l’un des 3 fondateurs il y a quelques jours. Rendez-vous est pris dans les bureaux juste au dessus du restaurant rue du Faubourg Poissonnière. Avec Steve, on a discuté prénoms, NYC, pain et on a même eu le droit à une petite exclusivité sur les recettes de Big Fernand.

55 rue du Faubourg Poissonnière (9ème) / 32 rue du Saint-Sauveur (2ème)

STEVE BURGGRAF

« Je suis amoureux des TERRY’S » « Je voulais quelque chose de nouveau, me changer du traditionnel, découvrir. Je suis tomber sur cette marque par du bouche à Oreille. C’est de la qualité, elles ne me quittent pas. »


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OÙ SUIS-JE ? L’aventure Big Fernand, elle est née comment ? C’est la rencontre de 3 personnes, Alexandre Auriac, Guillaume Pagliano et moi-même, Steve Burggraf. C’est né d’un constat de clients qui ne retrouvaient pas en termes de qualité ce qu’on pouvait espérer de quelque chose qui se mange naturellement rapidement et qui n’avait pas encore gagné ses lettres de noblesse. L’idée c’était de remonter la qualité avec des produits 100% français puisqu’aujourd’hui on a de très belles viandes en France, on a de très bons fromages on est le pays du fromage et on est aussi le pays de la baguette, le pays du pain, tous les ingrédients

étaient réunis. On a crée la société en septembre 2011, et on a créé le premier Big Fernand rue du Faubourg Poissonnière en janvier 2012. Bartholomé, Alphonse … ce sont de vieux oncles ? Des potes d’enfance ?

et je trouve le veau plus fin que le boeuf. On en vend de plus en plus des Victor. Spontanément, les gens ne le prennent pas mais finalement le Victor fait son bonhomme de chemin quand ils reviennent.

de nouveaux produits. La, par exemple, on teste une nouvelle sauce qu’on aimerait bien sortir.

Vous composez vous-mêmes vos recettes ? On compose nos recettes, on les teste ici en interne, on les fait tester par nos clients aussi. On teste toujours

Comment est venue l’idée de ces prénoms ? Déjà pourquoi l’utilisation du prénom Fernand. L’idée c’était de reprendre un prénom traditionnel français parce que c’est notre positionnement, des produits authentiques français. On les associe à ‘Big’ pour rappeler le hamburger et à partir de là est venue l’idée des vieux prénoms pour les hamburgés. Pour la petite

La répartition entre hamburgés à la carte et hamburgés à composer, elle est de combien ? Aujourd’hui, on est sur du 85/15. Les gens s’éduquent avec le temps. C’est rare que les gens composent pour démarrer, mais quand ils sont déjà venus plusieurs fois chez Big Fernand,

histoire, la première lettre des prénoms utilisés pour nommer les hamburgés indique la viande qui est dans le sandwich. Alphonse, c’est de l’agneau, leVictor, c’est du veau, le Bartholomé, c’est du boeuf, le Big Fernand, c’est du boeuf, le Philibert, c’est du poulet. Et toi, ton préféré parmi ceux là ? Mon préféré, c’est celui au veau. C’est le Victor. Avec le bleu d’Auvergne, c’est le plus fin, il faut qu’il soit rosé, j’aime beaucoup le mélange de la Fourme d’Ambert et des oignons caramélisés, ça rend bien. Et notre sauce légèrement sucrée envoie vraiment bien avec le veau. Il est bien équilibré,

ils finissent par composer eux-mêmes leur propre hamburgé. Dans ton hamburgé de rêve, tu mets quoi toi ? J’aimerais pouvoir monter encore en terme de qualité ce que l’on fait déjà. J’adorerais que l’on fasse un pain spécifique avec dedans des épices qui soient intégrées dans la mie. J’adorerais qu’on ait une viande encore plus haute gamme, type de l’Angus,


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mais là on arrive à un prix au kilo qui n’est plus touchable. J’adorerais qu’on travaille sur des fromages qui soient affinés pendant 36 mois. Après il faut que ce soit vendable aussi, si c’est pour vendre un hamburgé à 40€, je trouve que ça n’a pas de sens. Il faut que ça reste des produits abordables. D’ailleurs, les grands hôtels qui vendent des hamburgers à 40€, tu en penses quoi ? Je pense que ce n’est pas souvent justifié. La matière première est souvent au rendez-vous, c’est vrai. Mais dans les assemblages c’est souvent du n’importe quoi. C’est souvent de l’empilade. Ce n’est généralement techniquement pas mangeable, on peut difficilement le prendre à la main. Chacun son métier. Ici on n’a pas la prétention d’être de grands chefs, on a simplement la prétention de savoir bien faire les hamburgés. Un hamburgé au cours de ta vie qui te laisse un souvenir ému… J’ai le souvenir pas très lointain d’avoir goûté un hamburgé qu’on a fait ici mais avec un produit qu’on n’utilise pas qui est une poitrine qui venait quasiment de chez un paysan, une poitrine fermière assez épaisse servie presque comme du lard. C’était juste divin. Ce n’était pas jouable en termes de coûts mais c’est ici que ça s’est passé et c’est la meilleure chose que j’ai goûtée dans un hamburgé. Le succès de Big Fernand, tu l’expliques comment ? La première des choses, c’est la qualité des produits. Aujourd’hui, le premier pourvoyeur de monde

dans un Big Fernand, c’est notre hamburgé, la qualité de notre hamburgé qui satisfait le client qui vient pour la première fois et qui va devenir un ambassadeur pour nous. Le bouche à oreille est phénoménal et c’est du à la qualité de nos produits. On est des restaurateurs avant tout. Trop de gens se lancent dans ce métier sans être des restaurateurs. Trop de gens dans ce métier considèrent qu’ils ne sont pas restaurateurs. Nous, on est des restaurateurs. D’ailleurs, le phénomène burger vous en pensez quoi ? Tout d’abord, il y a un vrai marché en France. Le pionnier, c’est McDonald’s, il est là depuis les années 60. Ensuite, tout ce qui se crée aujourd’hui est plutôt qualitatif, ça va dans le bon sens. Après, ça va faire comme dans les sushis, il y a les bons, il y a les mauvais. Aujourd’hui, il y a un effet de mimétisme qui est flagrant. On est souvent montré en exemple du fait d’avoir de bons produits. Celui qui a été pionnier avec nous, c’est le Camion qui fume et le succès ne le dément pas. Si ça peut donner de bonnes

idées à d’autres tant mieux, mais il ne faut jamais oublier d’être inventif,ce que l’on a toujours essayé d’être avec Big Fernand. Les prochains Big Fernand, ils ouvrent où ? On espère Londres, près de Charlotte street en face de SoHo. New York aussi pour la fin d’année. En région, on a Lille qui va ouvrir prochainement, on a Nantes et Bordeaux en cours de signature, ça progresse. Et à New York, tu as goûter des choses dernièrement qui étaient intéressantes ? En bien, j’ai goûté Un ami, bonne qualité, pour moi c’est le meilleur en qualité. Parfois, c’est un petit peu exotique, ça part dans tous les sens, il y a des trucs qui ne sont vraiment pas bon, mais ce qu’ils font bien, ils le font très bien. La viande est bonne, le pain n’est pas mauvais, ils ont de bonnes sauces, c’est vraiment pas mal. En pas mal aussi, j’ai goûté le Bareburger, ils en ont 4 ou 5 à New York. On a parlé du pain, sur une échelle de 1 à 10, c’est important comment pour toi ? 10 ! On fait nous même notre pain, on utilise notre propre boulangerie. C’est fondamental parce que le pain doit à la fois avoir du goût et qu’il se tienne, et c’est là que c’est compliqué. On a travaillé 4 ou 5 mois sur notre recette et c’est pour ça qu’on produit notre pain en interne pour ne pas divulguer notre recette de pain. J’en suis très fier et ça vaut largement le 10, c’est indispensable pour faire un bon hamburgé.


29 Le Manhattan, Viande de boeuf, sauce moutarde, Gruillière fondu, oignons, tomates, salade verte.


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G E P E T T I

OÙ SUIS-JE ? L’été sera Soothie ! Une envie de jus de fruits, de smoothies et de bubble teas ? M. Zhang vous les prépare sur commande et dans la bonne humeur. Chez Gepetti, l’été va être frais, sain et naturel. Gepetti, c’est d’abord l’histoire d’une famille venue de la région de Shangaï. M. Zhang et ses cousins sont aujourd’hui installés à Paris et sont restés très unis, et très complices. La famille est d’ailleurs également propriétaire de deux autres restaurants à Paris : Gepetto, et Pinocchio. Ça ne s’inventepas. Le jour de notre rencontre, c’est aussi celui de l’ouverturede Gepetti. Toute la famille est venue soutenir M. Zhang. Ainsi que nous. En terrasse, ils me racontent le projet, me font goûter le smoothie Winapple (Pomme, Kiwi, fraise), ainsi qu’un fabuleux Bubble tea tout mauve. « Nous avons eu l’idée de créer Gepetti en partant du principe qu’il faut manger 5 fruits et légumes par jour. Grâce au jus et aux smoothies, on a sa dose de fruits et de vitamine pour la journée. En plus c’est 100% naturel et sans sucre ajouté », affirme Cindy, la cousine. Jus, smoothies et bubble teas Au menu, des jus de toutes sortes, Sun Splash (passion, mangue, ananas, orange), Crazy lemon (citron vert, carotte, orange) ou encore Ginger Fever (gin- gembre, pomme, poire, raisin). Des smoothies en veux-tu en voilà, Dolce (yaourt, banane, orange, miel, fraise), Dreamy (yaourt, papaye, mangue,


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M. ZHANG « Je suis de SHANGAI, là où une partie des montures est fabriqué par le lunetier. Je connaissais le groupe, mais les lunettes sont chères. Une fois mon affaire monté je m’en suis offert une paire. Et je ne regrette pas, c’est du solide et très beau. »

« Les LEMTOSH et rien d’autres »

à faire avec les enfants », raconte Cindy. Et sachez que chaque semaine, M. Zhang proposera une nouvelle recette de smoothie.

framboise, orange) et même Mango Samba (yaourt, orange, mangue). Des Bubble teas à ne plus savoir qu’en faire, Ice Presso, Taro, à base de thé au lait ou encore Passion à base de thé vert. « Si vous prenez un bubble tea, prenez simplement une salade avec, car les graines de tapioca sont très nourrissantes », recommande le cousin de M. Zhang. Et si vous êtes conquis par le Bubble tea, Gepetti met en vente des coffrets pour pouvoir en préparer à la maison. « Il y a de quoi en faire une dizaine. La boîte contient aussi des pailles et des poudres aromatisées de toutes les couleurs. C’est vraiment très sympa

Gepetti 7 rue Cadet 75009 Tous les jours de 10h à 20h

Bon appétit chez Gepetti Si vous avez faim de produits frais et sains, vous pouvez aussi vous offrir le menu Soupe avec soupe maison et jus (6€), le menu Good day avec plat chaud et jus (7€) ou encore le menu Nice day avec soupe maison, jus et dessert (8€). Côté desserts, tout est fait maison : minis beignets, salades de fruits frais, muffins, brownies, fromage blanc avec coulis de fruit frais ou miel etmuesli, cookies… etc. De quoi récupérer toutes les calories qu’on a pas prises en choisissant le menu soupe et jus de fruits ! En juillet, du 2 au 15, vous serez mêmes poussés au vice puisque pour chaque boisson achetée, un dessert vous sera offert. Les clients les plus fidèles seront récompensés : au bout de 10 boissons achetées, la 10e sera offerte. Gepetti va même plus loin en créant la carte VIP qui permet de ne payer que 30€ au lieu de 45€ si vous achetez 10 boissons d’un coup. Ça vaut le coup de faire le plein de vitamines !


D O S S I E R Ils sont les esprits et les ambassadeurs de la marque. Par leur influences et leur rayonnment ils font vivre la culture MOSCOT sur la scène internationale. Voici les dernières actualités,et événements les concernants.



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« Les lunettes MOSCOT, rendues célèbres par les plus grandes stars du showbiz comme Johnny Depp et distribuées en France depuis 2008, elles sont devenues le must de la tendance et de vos looks, hiver comme été. »

KENNY MOSCOT


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TERRY RICHARDSON


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Terry Richardson, célèbre photographe de mode, est visé par plusieurs accusations de harcèlement sexuel, mais rien ne semble ralentir sa carrière. Zoom sur un mastodonte qui paraît intouchable. Terry Richardson fait sans doute partie du top 10 des plus grands photographes de mode du monde. Entre le copinage avec les starlettes comme Rihanna, Gaga et compagnie, ses photos hyper sexualisées et son look si particulier, difficile de passer à côté d’un tel phénomène. Pourtant la réputation de Richardson est loin d’être aussi lisse que son front dégarni : le photographe, qui a fait du trash son fond de commerce, a été accusé de nombreuses fois par des mannequins pour son comportement très déplacé souvent considéré comme du harcèlement sexuel.

Le pouvoir de la notoriété Lui, le photographe reconnu à travers le monde, apprécié des plus grands, influent dans le monde de la mode. Ses sujets, dans les cas mentionnés plus haut, des jeunes mannequins sans beaucoup d’expérience dont on ignore si elles ont à ce point envie de se mettre à nu, de s’exposer dans des poses à caractère bien souvent pornographique et trash. Bizarrement, quand Pharell Williams ou Jared Leto passent faire quelques photos au studio, les boutons de chemises restent fermés jusqu’en haut. Pas de mec en petite culotte, pas un seul mâle qui se suce le doigt avec un regard cochon, rien.

L’érotisme est visiblement un concept réservé aux filles chez Richardson…

Je gagne toujours ! Pour le photographe le plus malsain du monde de la mode, le cycle est connu. Des mannequins l’accusent publiquement de harcèlement. Richardson accuse les mannequins d’être des menteuses, fait passer ses provocations pour de l’art et s’en prend à la presse qui ferait tout un foin de faux scandales. Ensuite, Richardson recommence à travailler avec des sommités Lady Gaga, Miley Cyrus ou


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encore Beyoncé tandis que les mannequins de moindre envergure l’ayant dénoncé sont obligées de porter, seules, le fardeau du harcèlement sexuel dans la mode. « Je ne pensais pas que ça allait prendre une telle ampleur », m’a dit Appleton dimanche soir dans un mail, peu après avoir posté son message. Elle m’a alors expliqué avoir tweeté « parce que c’est complètement déplacé et que les gens pensent quand même que c’est acceptable », et d’avoir rapidement retiré son tweet à cause d’« insultes ». Il y a, par exemple, le créateur Carlton Yaito qui lui a dit ( dans un tweet là aussi supprimé depuis ) : « Tu es dans ce métier et ce message te surprend ? Tu t’es trompée de métier ma pauvre chérie ». Une porte-parole de Richardson a préféré prendre la tangente, en déclarant à BuzzFeed : « Il s’agit à l’évidence d’un faux. Terry n’a jamais envoyé ce SMS ». Dans le camp Richardson, on affirme aussi qu’ Appleton a posté un faux message. (Richardson n’a néanmoins pas répondu à mon mail lui demandant son commentaire ). Appleton a enfin posté une clarification sur son compte Instagram, expliquant qu’elle ne cherche pas à attirer l’attention avec cette histoire. « Je veux juste que ça disparaisse, m’a-t-elle dit plus tôt dans la soirée. Espérons quand même qu’il s’arrête ». Comme je l’ai dit, il ne s’agit pas de la première accusation contre Richardson. Il y a au moins une autre mannequin qui a témoigné avoir été forcée de quitter un shooting du photographe parce qu’elle ne voulait pas faire de fellation devant son appareil, un geste faisant soi-disant partie de sa mise en scène. Et il faut aussi remarquer que, sur de telles tactiques, Richardson n’a pas toujours joué la carte du déni: en 2007, il déclarait ainsi en interview « L’important, ce n’est pas qui tu connais, mais qui tu suces. Ce n’est pas pour rien que j’ai un trou dans mon jean ». L’article VII du Civil Rights Act de 1964 proscrit le harcèlement sexuel sur le lieu de travail quand «l’acceptation ou le refus d’un comportement

par un individu sert de fondement à des décisions d’emploi concernant ce même individu» ou quand ce comportement sexuel importun « interfère de façon déraisonnable avec les performances professionnelles d’un individu » ou crée « un environnement de travail intimidant, hostile ou insultant» pour d’autres. Fondamentalement, les lois contre le harcèlement sexuel ont été faites pour contrer les abus de pouvoir de gens comme Terry Richardson. Mais ces lois ne s’appliquent pas aux indépendants, comme les mannequins ou les photographes qui travaillent sur un shooting pour Vogue, car, contrairement aux employés salariés, les indépendants sont libres d’aller voir ailleurs, là où le sexe ne fait pas partie de la description de poste. Reste alors aux publications,


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journalistes, avocats et mannequins de se dépatouiller avec le problème. Le Vogue américain a déclaré à BuzzFeed n’avoir « aucun projet » futur avec Richardson, et précise qu’il n’a pas travaillé avec lui depuis 2010 ( même si des éditions internationales du magazine l’ont embauché pas plus tard que cette année, et qu’il se fait régulièrement payer par GQ, Interview, Harper’s Bazaar, ou encore le Wall Street Journal). L’association Model Alliance offre une assistance gratuite aux mannequins harcelés dans leur métier et souhaitant porter plainte. Mais comme me l’a expliqué Alan S. Gould, un avocat qui travaille avec cette association, à part porter plainte pour agressions sexuelles et dénoncer publiquement leurs harceleurs, les mannequins n’ont pas vraiment d’autres alternatives.

« Si suffisamment de gens osent parler, je suppose que les publications concernées commenceront à poser quelques questions », dit-il. Mais, encore une fois, si «ce sont des magazines qui travaillent régulièrement avec le photographe, c’est qu’ils estiment qu’il le mérite ». Ce qui fait que, tant que les institutions du divertissement les plus puissantes n’auront pas décidé que travailler avec des harceleurs ne se fait tout simplement pas (ou que c’est de la mauvaise pub pour leurs marques), le cycle Terry Richardson continuera à se répéter. Pour reprendre les mots d’Appleton « Il y a trop de filles jeunes et vulnérables qui peuvent se faire exploiter par ce métier».

Terry, avec les MOSCOT qui porte son nom.


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THEOPHILUS LONDON Après une série de mixtapes tapageuses et un Ep renversant, Theophilus London fait sauter les cloisons musicales sur un premier album passionnant. Critique et écoute.


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« Les gens aujourd’hui veulent toujours mettre une étiquette sur ce qu’ils écoutent. Il faut qu’ils estampillent telle ou telle chanson comme de la pop, du rap, du glam-rock ou je ne sais quoi encore. Je pense que cette façon de penser est obsolète. Je n’ai pas envie de rentrer dans ce jeu-là »

Qu’on se le dise tout de suite : avec son impressionnant mètre quatre-vingt-quinze, son look impeccable de it-boy newyorkais, sa voix grave et son aura naturelle, Theophilus London a déjà fait la moitié du chemin qui le sépare des couvertures de magazines. Poseur jusqu’au bout des ongles, passionné de design et de costumes hors de prix, l’Américain, né à Trinité-et-Tobago (îles des Petites Antilles) et élevé à Brooklyn, ne manque certes pas une occasion de jouer de ses charmes devant les photographes.Mais il s’avère bien plus passionnant qu’une simple image de papier glacé. Sur toutes les lèvres depuis la sortie de ses premières mixtapes, les fascinantes Jam et This Charming Mixtape, ce drôle de rappeur en slim, biberonné au hip-hop de Notorious B.I.G. et de 2Pac, s’est en effet mis en tête de brouiller les pistes. Et d’inviter à sa table les Smiths, le Wu-Tang, Whitney Houston ou Kraftwerk pour un dîner haut en couleur où chacun pioche allègrement dans l’assiette de l’autre. « Les gens aujourd’hui veulent toujours mettre une étiquette sur ce qu’ils écoutent. Il faut qu’ils estampillent telle ou telle chanson comme de la pop, du rap, du glam-rock ou je ne sais quoi encore. Je pense que cette façon de penser est obsolète. Je n’ai pas envie de rentrer dans ce jeu-là », explique-t-il. Obsédé par Michael Jackson à qui il voue un culte démesuré,


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Theophilus London né le 23 février 1987 à Trinité-et-Tobago1, est un rappeur américain, ayant grandi dans le quartier de Brooklyn à New York2,3. Il approche un genre s’inspirant d’une gamme de styles, de pop-soul et de post-punk à l’electro et au RnB contemporain . Ses influences incluent Michael Jackson et Prince autant que Kraftwerk et les Smiths5.

et dont il admire la façon de s’être mué en caméléon de la pop ( « je pourrais en parler toute la journée si on ne m’arrêtait pas » ), le jeune homme de 24 ans est un brillant funambule. D’un pas sûr, il s’est lancé sur l’étroit fil séparant les genres musicaux avec Lovers Holiday, ep bombesque d’à peine cinq titres sorti cet hiver, et sur lequel l’apprenti sorcier s’amusait à mettre sens dessus dessous sa collection de disques dans une joyeuse entreprise de construction-démolition sonore. Electro eighties, rock, power-pop, hip-hop et soul : Theophilus London n’a pas su – ou plutôt pas voulu – choisir, et réitère aujourd’hui l’expérience avec Timez Are Weird These Days, un premier album que les patrons de magasins de disques auront bien du mal à classer dans les bacs et dont le groove s’avère fatal aux hanches et aux mollets. Comme chez ses collègues d’outre-Manche Mike Skinner de The Streets, Jamie T. ou M.I.A., et sa compatriote Santigold, dont le producteur attitré, John Hill, s’est glissé aux commandes de deux titres de l’album, il semble qu’aucune frontière ne soit assez épaisse pour être franchie par l’Américain. Epaulé par Dave Sitek de TV On The Radio et par l’omniprésent Dan Carey (qui a travaillé avec Franz Ferdinand, The Kills, La Roux…), Theophilus ne se gêne pas une seconde pour maltraiter le son du Motown à coups de beats eighties taillés pour les clubs (Why Even Try), pour convoquer les riffs des BO d’Ennio Morricone et des percussions tribales dans un voyage electrofuturiste All Around the World) ou pour surprendre son monde avec I Stand Alone, hymne pop païen inspiré du film éponyme de Gaspard Noé. « C’était très dur pour moi de réussir à mettre tout ce que je voulais dans cet album. Ce disque a une structure eighties dans le fond mais j’ai essayé d’amener ces années-là dans les années 2000. J’aime l’idée que Timez Are Weird These Days ne soit pas lié à une période donnée, qu’on se demande quand il a pu être enregistré », précise-t-il. “Les gens se limitent alors que les possibilités sont infinies”, ajoute-t-il avant de lâcher, dans une manifestation évidente et plutôt touchante du syndrome de Kanye West, que “cet album est une nouvelle façon de diffuser le hip-hop et la pop”. On prédit que, comme son égocentrique et talentueux aîné, l’Américain, porté par l’imparable tube de l’album Last Name London, conquerra bientôt les clubs, les coeurs et les premiers rangs des défilés.

« Mon modèle préféré reste la LEMTOSH, très vintage et Old school, ça vient de chez moi, New York, Brooklyn. »


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MR. A A 36 ans, l’artiste urbain devenu roi du clubbing vit entre Paris et New York. Nostalgique de Paris, de ses excès et de ses belles filles, il se confie. En jet-lag, comme toujours.

André, de son véritable nom André Saraiva, est un artiste graffeur français né en 1971 à sydney. Il est le créateur d’un personnage rose, appelé Monsieur A, qu’il dessine sur les murs à travers le monde, et qui est caractérisé par une asymétrie des yeux (un œil rond, l’autre étant une croix).

Homme des nuits parisiennes puis new-yorkaises, il s’apprête à ouvrir en septembre un ‘Baron’ à China Town dont il a confié la décoration à Vincent Darré. André rêvait de réaliser un film, c’est fait : The shoe, en collaboration avec J.M. Weston... Depuis, il brûle de recommencer.

Il est passé du statut de graffeur traqué par la police à celui d’icône «jet-set». Plus jeune, il taguait son « Mr A », un Shadok à haut-de-forme et jambes interminables, sur tous les murs de Paris. André poursuit une carrière riche et sans trop de compromission, comme par enchantement, tout ce qu’il touche devient « hype ». Désormais reconnu au panthéon des grapheurs, il participe au ‘Moca’ de Los Angeles à une grande exposition sur le graffiti.

Accessoirement il se voit confier L’Officiel Homme dont il va faire à peu près ce qu’il veut; en commençant par déplacer la rédaction à New York dans son grand loft de China Town et par mettre à contribution pour l’image et l’écriture la crème de ses copains écrivains et photographes.


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Tu reprends L’Officiel Homme ? Ce titre, qui sort quatre fois par an, était devenu un support pour annonceurs, un peu monolithique. Ils m’ont laissé choisir l’équipe et faire ce que je voulais. Je suis enchanté, pour mon premier numéro, de faire un sujet dans le loft féerique de David Rochline, de montrer ses tableaux et de le faire photographier par Mondino avec ses looks tellement insensés. J’ai choisi des gens marrants : François Simon pour écrire sur la bouffe, mais ce sera surtout un prétexte pour raconter ce qu’il veut. Il est drôle, un peu obsédé sexuel, il écrit bien, alors je lui ai suggéré de décrire le hamburger comme une femme à qui il ferait l’amour. Ce sera un numéro sans un seul mannequin, uniquement des amis ou des mecs que j’aime bien, des gueules cassées parfois. Tu as le titre de direc teur artistique ? Ce sont des mots ! Maintenant je vais te dire comment le magazine est fait, j’ai installé tout le monde dans mon atelier de New York, je me lève le matin, je suis pieds nus, je prends mon café. On s’assied tous avec la graphiste, ça n’est pas du tout l’ambiance d’un journal normal. J’ai pris des gens dont c’est un peu le métier, des jeunes qui savent y faire et tout le monde participe. On a des idées, on s’excite... C’est juste comme ça que j’avais envie que ça se passe. Tu t’es récemment lancé dans le cinéma ? J’avais très envie de faire un film et de raconter cette histoire là et je trouvais super


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de le faire pour Weston. On a écrit l’histoire ensemble avec Olivier Zahm, et nous avons mis dedans toute ma jeunesse, mes démêlés avec les Skins Heads et les fachos du Gud qui dépouillaient les Weston. C’est aussi la journée fantasmée d’un jeune homme à qui toutes les filles sourient et qui flirte avec elles. La version longue (20mn) sera présentée à New York. Nous avons complété le projet avec un petit livre objet, imaginé par les M&M, dans lequel on trouvera et le film et la musique. La bande son a été réalisée avec Gildas Loaëc de Kitsuné; je me suis beaucoup impliqué dans le choix musical, il n’y a que des très jeunes groupes qui ne sont pas sortis encore. The Shoe a été diffusé en exclusivité dans « Nowness », le site de Jefferson Hack. D’autres projets de films ? Je suis dans l’écriture d’un scénario, l’histoire d’un jeune taggeur qui vit de bric et de broc, de chapardages et rêve de New York comme de La Mecque. Il finit par y aller sans parler un mot d’anglais. Il se retrouve à la rue, se débrouille, rencontre des tas de gens et finit par se faire arrêter à cause des graffitis ; il ira en prison, puis se fera renvoyer dans son pays avec interdiction de remettre les pieds à New York. Avec l’Officiel Homme, je réaliserai aussi un petit court-métrage que le magazine permet de produire parallèlement à une série de mode : Une histoire de pêcheurs. Mon copain Paul Sévigny et son groupe « A.R.E.Weapon »,

avec Joan Lindeberg qui, avec sa grosse barbe, jouera le père. Ils partent en haute mer, l’ambiance est hard, et ils se retrouvent à pêcher des sirènes : des femmes mortes jetéesà la mer. Qu’est-ce qui te plait dans l’idée de réaliser un film ? Avant tout, raconter une histoire. Mes moments préférés sont les jours de tournage, quand les acteurs sont là, dans le décor. Pour The Shoe, nous étions une équipe de trente personnes plus les acteurs, parmi lesquels il y avait mon amoureuse ce qui était très amusant. Tu viens de participer à une exposition sur le graffiti au « Moca ». Le Musée d’Art Moderne de Los Angeles a fait une exposition autour du Graffiti Art, c’était super excitant de voir cette expression underground se retrouver au Musée. J’ai l’impression de faire partie de l’histoire du Graffiti maintenant. L’ouverture du Baron de China Town, c’est pour la rentrée ? Ce projet que j’ai avec Lionel, ouvrira en septembre à New York; j’ai entraîné Vincent Darré dans l’aventure. Il crée un décor génial, un peu inspiré pas les bordels de Shanghai en 1930. Le lieu est plein de demi-étages, de petits endroits avec des balcons et comme un petit théâtre. Nous allons faire un faux restaurant italien avec une cuisine où l’on pourra se restaurer. J’adore Vincent, je suis fan, il fait ses trucs et c’est juste sympa d’être en sa compagnie, avec lui, je n’ai pas l’impression de bosser.

Sous ton nom, il se passe plein de choses. Combien de projets dans combien de pays ? Comme pour Mc Donald, tu veux dire ! (rires) Je fais la direction artistique pour les night-clubs d’André Balas au Standart Hotel : le Boom Boom et Le Bain. Nous avons toujours le Baron de Tokyo ainsi qu’un petit karaoké qui s’appelle Amour, un hôtel à Saint-Tropez, l’hôtel Amour à Paris, le restaurant La Fidélité, la boîte chez Moon, le Baron et le Montana. À Los Angeles Paul et André, une boîte avec Paul Sévigny, où l’on pénètre par une petite allée dans Hollywood boulevard, avec des poubelles et un néon qui grésille, c’est vraiment planqué ! Pour l’atteindre, on doit passer par des couloirs et des cuisines; donc les gens qui ne connaissent pas, les flics par exemple, ne trouvent pas. On y fait des tas de choses répréhensibles, on fume, on ferme bien après les autres boîtes. Qu’ont-ils en communs, les lieux d’André, que les autres n’ont pas ? En général, ce sont des projets où les gens sont presque comme un médium. À la façon du restaurant Food de Gordon Matta Clark, ce sont des visions d’un moment social avec des rencontres dans un lieu défini et une durée dans le temps. Cela peut paraître un peu prétentieux, mais, ces lieux ont quelque chose d’artistique, je n’ai pas l’impression d’être juste un business man. Imaginer ces lieux et les faire exister, m’enthousiasme. Le dénominateur commun, c’est une idée de liberté et si ailleurs on est subjugué par les people, par ce qui brille,


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moi j’aime réunir les gens qui me passionnent. Qui, à l’inverse, sont ceux qui ont vécu des histoires que j’aime, les curieux, les marginaux, les cassés. Et puis j’aime la nuit. Ça ne t’a jamais lassé ? Je vois la nuit non pas comme un moment de la journée, mais plutôt comme un endroit où les gens redeviennent un peu eux-mêmes, loin de leur métier, de leur famille. Ils se racontent leur vie, il y a de la séduction, il y a du sexe, c’est intense. Comment expliques-tu que tous les projets viennent vers toi ? Je ne sais pas. Ce que je sais c’est que je ne suis pas débordé, que j’essaye d’avoir une vie agréable et, que toutes ces activités ne me donnent pas l’impression de travailler. Parmi ces projets, celui qui te ressemble le moins ? Le projet de l’Officiel Homme que j’ai initié, ne me ressemble pas mais, je vais en faire quelque chose qui me ressemble.

Je vis désormais à New York, mon travail me prend beaucoup de temps,la vue dans ce milieu à tendanceà se fatiguer. J’ai participé il y a quelques temps au lancement des nouveaux modèles BLK de MOSCOT. Le choix pour mes mouvelles montures à vite été fait. Les MOSCOT MILTZEN.

Tu vis plus à New York qu’à Paris, est-ce à cause de ton amoureuse ? Oui, le reste n’est qu’un prétexte. À quoi tu penses en regardant J’ai trouvé cet énorme loft, un défilé de mode ? ancien atelier clandestin J’ai envie que ça se termine. au début de China Town. J’ai toujours préféré la mode J’ai tout cassé et peint des gens qui inventent, en blanc. J’adore Paris, s’habillent dans la rue c’est mon endroit préféré ou aux Puces. au monde, mais il existe Je n’ai jamais vraiment porté à New York une vraie stimulation un truc designé par quelqu’un. intellectuelle. Là-bas, tu fais De temps en temps, je vois les choses sans avoir un truc qui me plait mais moi l’impression de nager ce que j’aime, ce sont les trucs à contre-courant, comme de vieux : les Weston ou à Paris. Charvet, ou alors ce qui vient Je ne t’ai pas parlé d’un new des surplus de l’armée yorkais chicissime, qui sera ou des Puces; j’aime comment dans l’Officiel Homme : s’habillent Vincent Darré Glenn O’Brian qui faisait, ou David Rochline qui m’a dans les années 80, des TV Party raconté qu’il ne dépensait où il recevait Deby Harry et Jean jamais plus de 10 euros Michel Basquiat, des gamins pour un vêtement. à l’époque.

Tu as une attirance pour les gens qui ont une histoire ? On vit dans un moment où l’on nous fait croire qu’il faut aller vers des trajectoires à succès immédiat ou bien que la réussite, c’est d’être riche et de briller, mais moi je vénère les gens qui ont une histoire, qui ont fait leur chemin en dehors des circuits, en étant différents... Je dois reconnaître certainement mes parents là-dedans.


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Johan Lindeberg A n c i e n d i r e c t e u r a r t i s t iq u e d e D i e s e l , Jo h a n L i ndeber g a fondé en fév r ier der n ier l a m a r q ue de lu xe BL K DN M . I n spi r é e de l 'at mosphèr e de New York et a xée su r le den i m , cet t e nouvel le m a r q ue se veut i nt emp or el le , mêl a nt le s c o de s du pr i nt emps- ét é à de s piè c e s plu s aut om n a le s . E ncor e peu c on nue en Fr a nc e , BL K DN M a i m méd i at ement sédu it le s new-york a i s e t e n p a r t i c u l i e r l a m a r q u e M o s c o t , a ve c q u i i l sig ne u ne col lect ion de lu net tes de solei l u n isexe s. I nt r i g ué s pa r cet t e c ol l a bor at ion , on lu i a envoyé de s q ue st ion s pa r m a i l. A l i r e ici , le s r épon se s de Joh a n L i ndeber g, l ' â me de l a m a r q ue. Rencont r e avec le plu s newyork a is de s cr éat eu r s en vog ue.


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« Je crée des magasins qui ressemblent à ma façon de vivre » explique Johan Lindeberg. Tout naturel donc que la nouvelle boutique BLK DNM, intégrée aux Galeries Lafayette à Paris, soit décorée de roses blanches, de bougies, mais aussi de ses livres préférés comme « Mai 1968 » et des clichés de ses muses qu’il a lui même immortalisées. Au milieu de sa collection, on retrouve les portraits de Gisele Bündchen, la sensuelle Caroline de Maigret, ou encore Frida Gustavsson. L’atmosphère créée sur mesure par le studio de design Diplomates, rappelle aussi bien le studio BLK DNM situé à Downtown New York, la maison du designer suédois, que l’identité de la marque de luxe. Depuis sa création, Johan Lindeberg fait évoluer la garde-robe de ses collections autour d’un projet créatif. Un concept qu’il construit notamment autour de femmes fortes et indépendantes. Des femmes, qu’il photographie lui-même dans ses vêtements. L’adresse propose une sélection complète de la ligne femme BLK DNM composée de classiques réinterprétés comme le denim, le cuir, le tailoring et la maille. A y shopper : des pièces iconiques de BLK DNM comme le Jeans 22, mais aussi les perfectos Leather Jacket 1 et Leather Jacket 8 et des nouvelles pièces de la saison Automne-Hiver 2013/2014 à l’image du Coat 6, un manteau oversize rose pastel en mohair.

Je voulais trouver une façon de créer des modèles unisexes chic sans être preppy, mais qui restent faciles à vivre... Je voulais créer trois modèles au style différent mais avec une esthétique similaire.

Le 5 juillet dernier, la célèbre marque de lunettes Moscot annonçait une collaboration exclusive avec le créateur suédois Johan Lindeberg. Cet ancien directeur artistique de Diesel, figure phare du design new-yorkais a fondé en février dernier la marque de luxe BLK DNM inspirée du centre ville de New York. Axée sur le denim, cette marque évolue différemment des autres, se voulant intemporelle et mélangeant aussi bien les codes du printemps-été à des pièces plus automnales. Peu connu en France, cet état d’esprit relayé par la parution d’une gazette BLK DNM à immédiatement séduit les new-yorkais et en particulier la marque Moscot, implantée à Manhattan depuis environ 100 ans. Leur collaboration consiste en une collection capsule composée de trois modèles de lunettes de soleil unisexes qui mélangent à la fois l’obsession du noir de Lindeberg et l’esthétique rétro de Moscot. Simplement nommés 1, 2 et 3, ces modèles mettenten miroir l’esthétique minimaliste de BLK DNM avec des montures noirde jais arrondie ou carrée, des verres bruns et une signaturemétal. La collection est présentée en édition limitée depuis le 14 juillet dans les magasins Moscot.


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JOHNNY DEPP Alors que sa carrière déclineà grande vitesse. L’acteur américian semble imperturbable à la critique. Il revient au devant de la scène avec un nouveau film, bien loins de ces habitudes ... Décryptage ! Réalisé par Wally Pfister, l’acolyte de Christophe Nolan sur nombreux de ses films Transcendence pourrait bien être la surprise de l’année 2014 en matière de science-fiction, en plus du prochain film des créateurs de Matrix. Le film, qui sera sur nos écrans le 23 avril, se dévoile dans deux teaser : pas vraiment d’images mais la voix off de Johnny Depp et Morgan Freeman assénant les enjeux du scénario.

L’histoire ? Dans un futur proche où un groupe de scientifiques tente de concevoir le premier ordinateur doté d’une conscience et capable réfléchir de manière autonome. Le Dr Will Caster (Johnny Depp), qui se trouve à la tête du projet, devient la cible principale d’activistes anti-technologies. Après une attaque, sa femme (Rebecca Hall) décide de « transcender » l’esprit de son mari dans le premier super ordinateur de l’histoire. Pouvant désormais contrôler tous les réseaux liés à internet, il devient ainsi quasi omnipotent. Mais comment l’arrêter s’il perdait ce qui lui reste d’humanité ?


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Transcendance, sortie Juin 2014.


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Adoptée par les étoiles du cinéma et du monde sportif, Moscot fait fureur. Johnny Depp en est d’ailleurs le porte drapeau puisque l’acteur ne quitte plus les modèles de la marque. Lors des CFDA Awards 2012, Johnny Depp était sacré fashion icon pour ses tenues vintages ultra raffinées, lunettes Moscot « Lemtosh » sur le nez. Ses préférées. Il les arborait également comme agrément. Souvenez-vous Johnny Depp et son look de dandy lors des Kids’ Choice Award 2011. Brad Pitt, Justin Timberlake, Kayne West, Josh Hartnett ou encore Jake Gyllenhaal ont également un petit penchant pour cette monture Moscot; ainsi que pour les modèles «Miltzen» et «Winston», très populaires. Bien évidemment, les fashionistas comme Lady Gaga et Mary Kate Olsen ne dérogent pas à la tendance.

Choisissez le modèle Moscot qui vous correspond le mieux parmis la collection 2012, très mode, qui ne fait pas défaut à la réputation de l’enseigne. Et pour plus d’authenticité, vous pouvez faire varier la couleur des montures et des verres Moscot au gré de vos envies... Quelque chose nous dit que la marque de Kenny Moscot n’a pas fini de faire parler d’elle en devançant d’une bonne longueur les looks les plus originaux des lunettes des dernières décennies.

« Dans les années 1900, les personnalités les plus lookées telles que Woody Allen, Andy Warhol et John Lennon faisaient déjà des montures Moscot les meilleures alliées de leur inimitable style bobo décontracté. Aujourd’hui, Moscot est toujours un Best-Seller incontournable des porteurs de lunettes branchées. »


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MOSCOT, portée par Johnny Depp, cumule déjà plus d’un siècle de savoir-faire et de réussite. Les modèles originaux et très vintage Moscot ont toujours été plébiscités par les stars d’Hollywood.


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HELENA BONHAM CARTER

L’actrice britannique Helena Bonham Carter aux rôles extravagants qu’elle interprète à la perfection, est connue pour avoir une attitude assez loufoque dans la vraie vie également.


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Les surfragettes (2015) De la fin du XIXe siècle à 1928, celles que l’on a surnommées les «suffragettes» ont fait passer le Royaume-Uni du vote censitaire au suffrage universel, en redéfinissant totalement la notion de citoyenneté. Ce documentaire suit le combat de cinq de ces femmes, qui ont consacré leur vie à cette lutte acharnée, les unes prônant la désobéissance civile ou le lobbying auprès des députés et des Lords, les autres faisant le choix de l’action violente, bravant la prison, et même la mort.


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Sa biographie Petite nièce du réalisateur Anthony Asquith, Helena Bonham Carter passe son enfance à Londres et fréquente l’une des meilleures écoles du pays, Westminster. Elle a treize ans lorsqu’elle décide d’utiliser l’argent gagné à un concours de poésie pour faire paraître sa photo dans un répertoire d’acteurs. Elle obtient son premier contrat deux ans plus tard : un spot télévisé dans lequel elle vante les mérites d’un appareil éléctro-ménager. C’est Trevor Nunn qui lui offre son premier rôle au cinéma dans le film d’époque Lady Jane (1986), évocation des derniers jours d’une Lady montée sur le trône d’Angleterre avant qu’elle ne soit décapitée. Sa rencontre cette même année avec James Ivory est déterminante : il lui offre dans Chambre avec vue le rôle de Lucy Honeychurch, une jeune femme de bonne famille dont les amours sont contrariés. Le réalisateur américain la retrouve le temps d’une apparition dans Maurice (1987) et dans Retour à Howards End (1991). Cette collaboration avec le cinéaste lance sa carrière. Son teint pâle et son allure d’héroïne victorienne lui permettent de figurer au casting de nombreux films en costumes dont Hamlet (1990) et Frankenstein (1994) de Kenneth Branagh, ou encore La Nuit des rois (1996), production grâce à laquelle elle retrouve Trevor Nunn, celui qui l’a fait débuter. La comédienne travaille avec des réalisateurs prestigieux, marchande de tableaux chez Woody Allen (Maudite Aphrodite), jeune femme atteinte d’une grave maladie tombant amoureuse malgré elle pour Paul Greengrass

(Envole-moi), toxicomane objet de tous les fantasmes chez David Fincher (Fight club). En 1997, la critique salue unanimement sa prestation dans Les Ailes de la colombe, de Iain Softley, un rôle qui lui vaut une nomination à l’Oscar du Meilleur second rôle. En 2001, elle incarne Ari, un primate évolué dans La Planète des singes, de Tim Burton... Et devient alors la fiancée et la muse du cinéaste. Cette relation derrière la caméra change la carrière d’Helena Bonham Carter, qui figure désormais au casting de tous les succès de son mari. Métamorphosée en sorcière dans Big fish (2003), mère du héros de Charlie et la chocolaterie (2005), partenaire macabre de Johnny Depp dans Les Noces funèbres (2004) et Sweeney Todd, le diabolique barbier de Fleet Street (2007), elle est aussi de l’aventure Alice au Pays des Merveilles, carton mondial qui dépasse le milliard de dollars. Après avoir incarné la Reine Rouge coupeuse de têtes, elle rejoint de nouveau son époux sur les plateaux en jouant dans Dark Shadows (2012 ). Cette adaptation fantastique d’une série des années 60 lui permet de se glisser dans la peau d’une psychiatre, témoin des dysfonctionnements de la famille Collins... Et de son vampire d’ancêtre, Barnabas (Johnny Depp). N’hésitant pas à participer à des projets audacieux, elle donne la réplique à Aaron Eckhart dans Conversation(s) avec une femme, film indépendant utilisant le principe du split screen sur toute sa durée, et prête sa voix à un personnage de pâte à modeler pour les besoins de Wallace et Gromit : le Mystère du lapin-garou (2005). Désormais courtisée par les films à gros budget, elle joue


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une scientifique dans Terminator Renaissance (2009) et surtout, elle est la redoutable Bellatrix Lestrange de la saga Harry Potter. Cette fidèle Mangemort, membre de la garde rapprochée de Voldemort, apparait dans les quatre derniers films de la saga, d’Harry Potter et l’Ordre du Phénix (2007) à Harry Potter et les reliques de la mort - partie 2 (2011). Aussi à l’aise dans les blockbusters que dans les productions dramatiques, elle interprète la Reine-Mère dans le Discours d’un roi (Oscar du Meilleur film) de Tom Hooper. Sa prestation, toute en retenue, lui vaut un BAFTA et une nomination aux Oscars, dans la catégorie Meilleure actrice dans un second rôle. Actrice polyvalente, elle signe ainsi en 2011 son plus grand succès critique, et son plus grand succès au box office (Harry Potter et les reliques de la mort partie 2).

La marque Moscot qu’elle a choisi de porter en couleur Brown Crystal avec des verres solaires verts ou encore dans sa version optique avec une monture noire.

En effet, nous pouvons remarquer ses tenues qui ne manquent pas un grain d’originalité, auxquelles elle ajoute cet accessoire de mode indispensable qu’elle porte joliment à différente occasions. Nous parlons effectivement de sa paire de lunettes « Moscot », que sa costar préférée Johnny Depp adore arborer tout comme la starlette. Il s’agit précisément du modèle Lemtosh de la marque Moscot qu’elle a choisi de porter en couleur Brown Crystal avec des verres solaires verts ou encore dans sa version optique avec une monture noire.


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M O D E TE N DA N C ES


VOY EZ L ARGE Un petit air intellectuel et créatif à la fois, de la sensibilité, du sérieux mais pas trop: il suffit parfois d’une paire de lunettes bien senties pour se parer de toutes les qualités. Pas étonnant que les modèles rétro provoquent un tel engouement et fleurissent sur le nez des messieurs, soucieux de leur charisme autant que de leur myopie. Inspirées des années 1940 et 1950, les montures épaisses en acétate confirment leur succès et se renouvellent avec des formes plus arrondies.










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les modèles

FRED

Moscot Originals Tenue The Kooples

VOY EZ L ARGE

(entrée de chapitre)

SYLVIA

Moscot Lemtosh Robe Angès B. PERRINE ET AMÉLIE

Moscot Ginger Robe Morgane MORGANE

Moscot Adrienne Maillot de bain Wildfox OPHÉLIE

Moscot Esprit PIERRE-YVES

Moscot Ellis Chemise Dockers T-shirt Levi’s PATRICK

Moscot Lemtosh Costume The Kooples Cravate Ralph Lauren ANGIE

Moscot Lemtosh Pull Kitsuné PIERRE

Moscot Spiel Tenue Kitsuné Chaussettes Cardin FRANÇOIS

Moscot Lemtosh Pull Kitsuné Écharpe Chevignon Chemise Arrow


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LES

B O N S P

L

A

N

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OÙ NOUS TROUVER ?


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Un opticien renferme des petits trésors que je suis obligée de vous faire partager sur Street Rules !!! Entre la collection de Moscot (les lunettes de Johnny Depp) et les dernières Italia Independent recouvertes de velours, une vitrine propose des lunettes customisées par des graffeurs… Je vous laisse apprécier le travail : Optique de l’Odéon 107 boulevard saint germain 75006 Paris

Leur mot d’ordre : mettre en avant la création au sens large. Ce qui les emmènent aux quatre coins du monde dans des pays tel que les Usa, l’Angleterre ou le Japon qui les inspirent continuellement, elles y dénichent les tendances de demain, les designers qui montent... elles y respirent l’air du temps. Colette, 213 Rue Saint Honoré, 75001 Paris

Enfant du quartier Bastille, j’ouvre Bastille Optic en 1987. Je veux un espace épuré pour mettre en valeur les lunettes que je chine dans les salons internationaux, c’est alors la première boutique de lunettes de créateurs de l’est parisien. Bastille Optic, 38, rue de la Roquette 75011 Paris

Mais essayons de voir un peu plus loin que le bout de notre nez et d’observer les choses de plus près. Françoise Bac, en véritable professionnelle, opticienne optométriste de formation, s’attache à réaliser des montages parfaits afin d’assurer le plus grand confort en beauté. Marbeuf Optique, 28 rue Marbeuf, 75008 Paris


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UN NOUVEL ARRIVANT

Majestic s’ impose dans le paysage Montpelliérain depuis bientôt 25 ans, avec une sélection de gammes, street et urbain. Plus de 75 marques attendent les clients avec un arrivage permanent et un accueil toujours des plus apprécié. MAJESTIC Homme 22 rue de la loge

34000 Montpellier


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MAJESTIC Femme 2 rue des Etuves 34000 Montpellier




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DE VOTRE EXPÉRIENCE MOSCOT ?


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Pour l’arrivée du printemps, je me suis déjà mis en quête de ma prochaine paire de solaires. Disponible chez certains revendeurs Moscot Paris, la nouvelle collection « Sun 2014 » de Moscot possède de solides arguments pour me convaincre.

Qu’elle sera votre paire pour cet été?


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O N PAR HARVEY MOSCOT


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GINGER

ELLIS

GINGER

LEMTOSH

SPIEL

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TERRY EISEN

Toutes les informations :


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FLASH DÉCOUVREZ SI VOUS ÊTES L’HEUREUX GAGNANT D’UN SÉJOUR D’UNE SEMAINE, POUR DEUX PERSONNES À NEW YORK. AFIN DE DÉCOUVRIR LA CULTURE NEW YORKAISE, MAIS AUSSI DÉCOUVRIR LES CÉLÈBRES BOUTIQUES MOSCOT.


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108 Orchard Street New York, NY 10002

69 West 14th Street New York, NY 10011

212.477.3796 (SE corner of Orchard & Delancey Streets)

212.647.1550 (NE corner of 14th Street & 6th Avenue)

Lundi - Vendredi 10:00 - 7:00 Samdi 10:00 - 6:00 Dimanche 11:00 - 6:00

Lundi - Vendredi 10:00 - 7:00 Samedi 10:30 - 6:00 Dimanche 12:00 - 6:00

159 Court Street Brooklyn, NY 11201 718.551.0591 (Between Dean & Pacific)

Lundi - Vendredi 12:00 - 8:00 Samedi 10:30 - 6:00 Dimanche 12:00 - 6:00


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MOSCOT


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