LATELIER
> VENDREDI 19 JANVIER 18H30 FLORIE ADDA «Images intermédiaires» SAMEDI 20 & DIMANCHE 21 - 14H /17H ANCIEN COLLÈGE VICTOR HUGO RUE LAKANAL - COUR NORD - SÈTE
«Images intermédiaires»
Les souvenirs restent. Les images passent. Pour qu’une image reste il faut qu’elle marque. Qu’elle prenne une place et un sens dans mon histoire. Qu’elle s’imprime en moi. Qu’elle ait un poids. Sinon, si toutes les images passent, alors je ne me souviens de rien. Si je ne me souviens de rien, alors je deviens une image à mon tour. Et je passerai alors comme une insignifiance de plus. Je serai sans poids, sans place, sans sens, je serai une image qui n’aspire à rien. Et je passerai sans avoir rien essayé de passer à d’autres. Je passerai sans avoir rien essayé d’ailleurs. Sans avoir rien laissé. Je serai une image qu’on aura beaucoup vue peut-être, mais qu’on aura pas vraiment regardée. Florie Adda
Dessin, écriture et vidéo sont pour moi une seule et même manière de signifier et de représenter, du sens, des signes. Je travaille à extirper le réel de notre fiction quotidienne, c’est à dire de notre subjectivité propre. Je tente ainsi d’atteindre une objectivité (une réalité) illusoire en utilisant l’intime et le personnel pour mieux les distancier. L’objectivité demeurant bien-sûr impossible, c’est un travail qui s’exerce toujours à perte, une recherche qui se revendique en vain. Par ces pratiques je (ne) m’applique (surtout pas) à tenter de comprendre et de dégager des fonctionnements, des codes et des mécanismes. Comment fonctionnent les échanges entre l’intérieur et l’extérieur, entre un individu et ce qui l’entoure, entre des milieux différents, quels sont les codes, comment sont-ils maniés, comment s’articulent l’individualité et la multitude ? Où sont les points de contact, les frontières entre les choses et les êtres, entre les choses et les choses, entre les êtres et les êtres, etc. Comment interagissent les humains et les choses dans leurs différentes combinaisons, comment ils communiquent dans un même espace ou à distance par correspondance, quelle est la nature toujours changeante de ces correspondances ? Un art langage qui s’interroge sur le langage. Mais ce travail lui-même est envahit par l’extérieur, il n’est qu’une frontière floue entre une individualité et un environnement qui se confondent, entre une subjectivité assumée, un attachement impudique, et une objectivité désirée. Il en résulte une mise à distance salutaire mais troublée, comme une conscience scindée en deux, une entrée en collision et parfois en fusion de l’intérieur et de l’extérieur, du personnel et du pluriel, de l’intime et du collectif. Mes travaux ne sont que des tentatives de définitions, différentes façons d’appréhender le réel et de questionner la notion même de définition en traitant délibérément l’objet, le vivant et l’invisible au même plan. Des définitions graphiques ou littéraires, dans le but de donner des contours aux mots, aux objets, aux idées, faits, concepts... Définir des termes tout en les gardant mouvants, en redessiner les contours avec des mots, les délimiter par le dessin, leur donner une ambiance pour leur donner consistance, et peut-être finalement me convaincre de leur existence. Florie Adda
LATELIER
Lieu d’artistes, lieu de recherche et d’action avec des propositions, programmées ou non : évènements, expositions, invitations, cartes blanches, chichoumeilles et snapchat... En partenariat avec la chaîne Youtube «My art goes boom». SUIVEZ NOTRE ACTUALITÉ SUR LA PAGE FACEBOOK LATELIER GALERIE D’ART ASSOCIATIVE
ancien collège Victor Hugo - rue Lakanal - cour nord - Sète 06 61 73 47 13 karine.barrandon@gmail.com
’A R T R IE D GALE
ASSO
C IAT
IV E
L AT E L I E R
avec le soutien de la