ÉDITO VIVRE ET PARTAGER LA CULTURE EN GRAND ORB La culture ce n’est pas un banal supplément d’âme, un divertissement quelconque ou quelque chose d’accessoire. Sans les arts, le partage qui unit et fraternise, l’échange qui enrichit n’auraient pas lieu. « S’alimenter sans cesse à cet échange où l’on se change sans pour autant se perdre ni se dénaturer», dont parle le poète martiniquais Patrick Chamoiseau, reste notre point de mire. Je vous annonçais en ouverture de la saison dernière, l’union légitime des programmations culturelles de Bédarieux et de Grand Orb. Le mariage a bien eu lieu, ce programme en est le fruit. Nous avons ainsi franchi une première étape dans la mutualisation de la culture. Nous allons poursuivre car mettre nos moyens en commun est gage de cohérence, de qualité et de bonne gestion. Mon objectif et celui des élus de Grand Orb est que l’ensemble de nos populations puisse bénéficier d’un accès au spectacle, à la création contemporaine, à toutes les formes artistiques quelles qu’elles soient, dans sa commune ou à proximité. Cette saison, 23 spectacles seront diffusés avec une même exigence de qualité et d’accessibilité. Des temps forts autour d’artistes reconnus, Jacques Weber, Robin Renucci, Camille Chamoux. De l’insolite aussi, à l’image de ce collectif de conteurs qui proposera chaque soir de décembre des représentations chez l’habitant. Au-delà des spectacles, il sera proposé aux amateurs, aux scolaires et aux élèves de l’école de musique Grand Orb, des ateliers, des rencontres et la possibilité de participer à des créations. La D8 Cie, basée à Dio, reviendra avec son nouveau spectacle «Cabaret en chantier» et animera un projet artistique avec les habitants. Merci à Dani Chavarria, directrice Grand Orb de la culture, et à Alain Montchauzou, adjoint culturel de la ville de Bédarieux. Merci à nos indéfectibles partenaires, le Département de l’Hérault et le Théâtre sortieOuest. L’évasion et la découverte sont au programme, il ne manque plus que vous ! Antoine Martinez Président de la Communauté de communes Grand Orb Maire de Bédarieux
OUVERTURE DE LA SAISON CULTURELLE GRAND ORB & BÉDARIEUX MUSIQUE
Daniel MILLE QUINTET « Cierra tus ojos » V. 6 OCTOBRE - 21h
BÉDARIEUX - La Tuilerie
GRATUIT SUR RÉSERVATION DANS LA LIMITE DES PLACES DISPONIBLES
Piazzolla sublimé par 3 violoncelles, une contrebasse et l’accordéon de Daniel Mille ! Après neuf albums, de nombreux prix et des collaborations prestigieuses (Barbara, Nougaro, J.L Trintignant, Salif Keita…) Daniel Mille consacre pour la première fois un opus complet à un autre compositeur, Astor Piazzolla. Cierra tus ojos est la reprise de onze titres d’Astor Piazzola, certains célébrissimes comme Libertango, mais la plupart sont des œuvres plus atmosphériques, plus jazz que tango, qui ici, s’étirent avec sensualité, dans une sorte d’apesanteur irréelle. Original et magnifique !
Daniel Mille, accordéon Grégoire Korniluk, violoncelle Paul Colomb, violoncelle Frédéric Deville, violoncelle Diego Imbert, contrebasse
Réservation au 04.67.95.48.27 - Spectacle co accueilli par La Communauté de communes Grand Orb & la ville de Bédarieux
Daniel MILLE Daniel Mille débute l’accordéon à l’âge de onze ans et accompagne durant sa carrière différents artistes (Barbara, Jacques Higelin, Gérard Ansaloni, Salif Keita, Claude Nougaro, Maxime le Forestier, Maurane, Christophe…). Il signe également deux albums en tant qu’accompagnateur de Jean-Louis Trintignant récitant des poèmes d’Apollinaire (Poèmes à Lou, Alcools sur des musiques d’Erik Satie) et de Louis Aragon (La Valse des adieux sur des compositions de Daniel Mille) ; il fait une brève apparition en 1995 sur le premier disque de Gérard Ansaloni : Le Banquet. C’est à la suite d’une rencontre avec Richard Galliano lors d’un concert de Claude Nougaro qu’il se remet à la recherche des possibilités de son piano à bretelles. Jouant dans le métro parisien à partir de 1985, il retrouve Richard Galliano qui lui propose de l’accompagner sur un spectacle de Barbara. « J’étais derrière le rideau, mais la sensation de la scène, la tension du public et la présence de Barbara m’ont pénétré jusqu’aux os… C’est là, immédiatement que j’ai su que je ferai plus machine arrière. Plus d’aller-retour. » En 1993, il est filmé par Pierre Barouh dans les rues de Tulle lors d’un festival. De retour à Paris, Pierre Barouh se renseigne auprès de Richard Galliano pour contacter Daniel Mille et lui proposer l’édition d’un disque. En 1995, il reçoit le Djangodor du meilleur espoir, puis onze ans plus tard, le prix Gus Viseur et la Victoire de la musique en catégorie jazz instrumental.
Discographie : Cierra tus ojos 2014 (Après la pluie / Sony Classic) Vian, Prevert, Desnos 2011 (Apres la pluie / Universal L’Attente 2009 (Universal Music Classic & Jazz) Après la pluie 2005 (Universal Music Jazz) Poème à Lou (Apollinaire ) 2004 (Abacaba/Universal Music Jazz) La valse des adieux (Aragon) 2003 (Abacaba/Universal Music Jazz) Entre chien et loup 2001 (Universal Music Jazz) Le funambule 1999 (Saravah) Les heures tranquilles 1995 (Saravah) Sur les quais 1993 (Saravah) Collaborations : Barbara, Salif Keïta, Claude Nougaro, Luz Casal, Nina Hagen, Misia, Marcio Faraco, Richard Bona, Helen Merril, Sylvain Luc, Stéphane Belmondo Driss Maloumi, Jean-Louis Trintignant, Charles Berling… Récompenses : Django d'Or -Trophée International du Jazz 1994 Disque Sur les Quais (Saravah) Victoire de la Musique (Artiste de l’année ) 2006 Disque Après la pluie (Universal) Prix de l’Académie Charles Cros 2006 Disque Poèmes à Lou (Universal) Prix Gus Viseur 2006 Disque Après la pluie (Universal Jazz)
THEÂTRE
Cie L’Art Osé
"L'OURS" DE TCHEKHOV V. 20 OCTOBRE -20h30
HÉRÉPIAN, salle Marcel Pagnol 1h -TOUT PUBLIC | 12€ / 8€ / 5€
La force comique d’un couple d’indomptables ! Il y aura du vent sur la steppe, peut-être même de la neige. Il y aura Popova, une jeune veuve et Smirnov, un propriétaire terrien encore assez jeune. Il y aura le texte de Tchekhov et son intrigue. Il y aura Jacqueline et Marcel. Il y aura le public. Voilà ce qui est certain. Pour le reste, nous n’en savons rien. Cela appartient à l’instant, à l’imprévu. Avec Christelle Lefèvre et Pierre-Jean Ferrain
Réservations au 04.67.23.36.00 - Spectacle financé par la Communauté de communes Grand Orb
En 2005, la compagnie l’Art Osé naît à l’initiative de Christelle Lefèvre et Pierre-Jean Ferrain, formés à l’Atelier Blanche Salant et aux côtés de Carlo Boso, Patrick Pezin, Fred Robbe, Bernard Colin, Laura Herts et Ami Hattab. La Compagnie a choisi la rue comme lieu d’existence, comme terrain de tous les possibles. Quel autre endroit que l’espace public pouvait répondre à nos envies de briser les murs ? La philosophie : vivre l’instant présent aux côtés des gens, s’adresser à eux directement et sans artifices, pousser toujours plus loin les codes du théâtre et de l’improvisation. L’adresse directe au public et la bonne humeur sont les moteurs qui portent toutes nos créations.
10 spectacles en 10 ans d’existence. Théâtre, Lecture, Cabaret, Tréteaux, Improvisation. • Première Jeunesse 2005 • Des maux d’Amour 2006 • La Tragédie de la Babouche 2007 • Jacqueline et Marcel 2007 • V3 (Vécube) 2008 • Novecento: pianiste 2008 • Le Cabaret de l’Instant 2010 • Les Dessous de Sherwood 2011 • Jacqueline et Marcel jouent acte 1: Le Médecin Volant de Molière 2013 • acte 2: l’Ours de Tchekhov 2016
La pièce L’Ours, plaisanterie en un acte (1888) a été écrite dans un moment de désœuvrement de l’auteur. Un propriétaire terrien, ours mal léché, vient réclamer à une jeune veuve inconsolable une dette. Elle refuse de payer, il l’a provoque en duel puis la demande en mariage! Courte, dépouillée, cette pièce constitue une anthologie des thèmes développés dans les œuvres importantes de Tchekhov... «...j’ai écrit un petit vaudeville, bien creux, bien franchouillard, qui s’appelle l’Ours... est-ce que c’est un travail ? Est-ce que c’est de la passion ?… visiblement cet ours fera son miel pour longtemps…le public hurle de rire sans s’arrêter… il aurait fallu l’appeler la Vache à Lait…il marche du tonnerre. O public !» Extraits de correspondance de Tchekhov
www.artose.com
THÉÂTRE
Cie Le Thyase
LE CAUCHEMAR DE GRIMM V. 27 OCTOBRE - 18h
BÉDARIEUX - La Tuilerie 55mn - Dès 8 ans | 10€ / 7€
©Raphael Caputo
Et non ! ils ne vécurent pas heureux jusqu’à la fin des temps… Enfin un conte qui dit la vérité ! Oubliez les contes traditionnels et leurs belles morales. Les deux comédiens dévoilent la face sombre, parfois sanguinolente de toutes ces jolies histoires racontées aux enfants, mais avec beaucoup d’humour. Une adaptation «gorelesque» des contes très réussie. Le cauchemar de Grimm s’inspire d’un des plus beaux contes jamais écrits par les Frères Grimm, Le conte du genévrier, d'une exceptionnelle richesse narrative et émotionnelle. La version de la Cie Le Thyase prend la forme d’un grand guignol burlesque et magique qui ne perd rien de sa dimension quasi métaphysique originelle. En l’absence d’une morale officielle chacun tirera sa propre leçon de ce roman familial horrifique et tendre à la fois. De et avec : Jerémy Philipeau et Maëlle Mays Superviseur de la technicité : Simon de Barros Direction d’acteurs : Alice Parrot-Labis Scénographie : Siegfried Rouja Conception magique : Rémi Lasvènes Effets spéciaux : Antoine Alliot Costumes : Mireille Miquel
Réservations au 04.67.95.48.27 - Spectacle financé par la ville de Bédarieux
Le cauchemar de Grimm résulte de la rencontre entre Maëlle et Jérémy : deux utopistes aux âmes d’enfants. La première s’évertue à défendre les happy ends des Disney et autres images d’Epinal pour enfants. Le second s’épanouit dans l’univers de l’horreur et du gore, à grand renfort de death-métal. Chacun à sa façon donne sens à sa vie en cultivant le fantastique dans ce qu’il peut avoir d’absolument beau et positif, ou de démesurément terrifiant et morbide. Un conte qui débute annonce toujours la dégénérescence d’un bonheur en place. Un vœu qu’on n’aurait pas dû faire, une décision qu’on n’aurait pas dû prendre et voilà que tout vole en éclats. Le conte par les freres Grimm Le conte du genévrier commence comme Blanche-Neige. Il y a du sang sur la neige, il y a une marâtre et un enfant persécuté ; mais cette fois l’enfant est un garçon, et l’histoire tourne vite à la tragédie Atride. Un conte méconnu et d'une grande noirceur, où les actions sanglantes côtoient l’innocence la plus pure. L’écriture est légère, presque poétique, et l’horreur succède sans prévenir à la joie de vivre. Le bon et le mauvais s’enchaînent à un rythme haletant. On retrouve également dans Le conte du genévrier beaucoup de symbolique. Le cercle quasi biblique de la naissance, de la mort, de la résurrection et du châtiment structure l’ensemble du conte, et la dualité est un élément omniprésent. Deux mères, deux enfants, deux vies… Qui s’articulent autour d’une pomme, d’un collier d’or, d’une paire de souliers, d’une meule et d’un arbre. Autant d’objets magiques dont l’unicité fait la force et la différence, qu’ils soient punition, récompense ou piège. On s’attardera notamment sur l’arbre, dont la fonction ici est très similaire à celle de l’arbre de Cendrillon. De nos jours, les contes sont utilisés comme prétextes pour faire croire aux enfants qu’un monde meilleur est possible mais les tragédies qu’ils renferment relatent bel et bien de problématiques de grandes personnes. Le thème de la famille, qui soulève tant de débat, est traité de manière très traditionnelle dans l’histoire du genévrier des frères Grimm : mère qui meurt en couches, marâtre vénale et infanticide, conclusion morale et bonheur pour finir. Mais présentement soumis aux bons soins de notre libre interprétation, le spectateur en tirera sa propre leçon. Le Thyase est un collectif artistique, résident permanent à La Laiterie (St Juéry, 81), qui développe son activité aussi bien sur le plan local que national. Ses membres sont tous des comédiens issus de la formation de Pierre Debauche, à Agen. Mais ils se plaisent à explorer diverses formes de spectacle au gré de leurs compétences (jeune public, spectacle musical, déambulations en échasses...)
https://www.artesine.frl
THEÂTRE
FRANÇOIS D’ASSISE D’après Joseph DELTEIL
V. 10 NOVEMBRE -20h30
GRAISSESSAC, salle Grand Café Mounis 1h25 Dès 12 ans/ 12€ / 8€ / 5€
©Lorencine Lot
Un texte et un acteur d’une fascinante vitalité ! Un spectacle qui donne corps et âme aux mots jubilatoires et sensuels de Joseph Delteil. Une presse enthousiaste et trois cent quatre- vingt dix représentations ! Ici pas de prêche ni de message, juste un moment de vie, fou et joyeux, entre coups de foudre et révoltes, un hymne à la liberté, l’histoire d’un homme, tour à tour poète, guerrier, philosophe, amoureux, un «françoisier qui ensainte les hommes». «Une poésie jubilatoire au plus près des êtres et des choses.» Le Nouvel Observateur «Un texte incandescent d’une rare actualité, magnifiquement interprété.» Marianne ©Camille Mise en scène Adel Hakim Adaptation Adel Hakim, Robert Bouvier Avec Robert Bouvier Scénographie : Yves Collet en collaboration avec Michel Bruguière Lumières : Ludovic Buter Musique : Christoph Bollmann Coproduction : Compagnie du Passage, Théâtre Vidy-Lausanne E.T.E., Théâtre St-Gervais/ Genève, Centre culturel suisse - Paris, Théâtre des Quartiers d’Ivry Spectacle co accueilli avec Hérault Culture/ sortieOuest Domaine départemental de Bayssan - dans le cadre du Grand Tour.
Réservations au 04.67.23.36.00 - Spectacle financé par la Communauté de communes Grand Orb et Hérault Culture
« J’ai appelé ce texte François d’Assise et non pas Saint François. Vous remarquerez que je tiens à cette nuance. Je prétends toujours que tout homme, s’il le veut, peut devenir François d’Assise, sans être saint le moins du monde. J’imagine très bien un François d’Assise laïque et même athée, ce qui importe, c’est l’état d’esprit « françoisier » et non pas sa place réservée sur un fauteuil doré dans le paradis. Il faut un saint « utilitaire », un saint qui « ensainte » les hommes. Nous vivons une époque cruciale de l’Histoire, c’est un véritable match entre l’histoire et la nature. D’un côté une redoutable accélération industrielle, une montée en flèche de la civilisation atomique et de l’autre une fragile levée de sève ça et là dans le vaste monde, un appétit soudain de grand air, de soleil. L’humanité bureaucratique, métallique, aspire de nouveau à sa chair, elle veut se dénuder, prendre la clé des champs. François est de notre époque, il porte notre étendard. Ce qu’il rejette, en rejetant les grosses bâtisses de son temps, c’est les gratte-ciels d’aujourd’hui, ce qu’il bafoue en chantant la sainte ignorance, c’est notre froide intellectualité. Tout cela annonce un vaste mouvement de reconquête de la nature « à la françoise ». La civilisation moderne, voilà l’ennemi. C’est l’ère de la caricature, le triomphe de l’artifice, tout est falsifié, truqué, pollué. La nature est dénaturée. Voyez ces paysages métallurgiques, l’atmosphère des villes corrompues, les oiseaux infectés d’insecticides, les poissons empoisonnés par les déchets nucléaires, la levée des substances cancérigènes, partout la vitesse hallucinante, le tintamarre infernal, le grand affolement des nerfs, des cœurs, des âmes… Je ne m’adresse pas seulement au catholique mais à l’honnête homme de toute race et de toute religion : chrétiens, agnostiques, communistes, athées, blancs, rouges, afro-asiatiques, etc. Tout homme peut être franciscain, peut-être « françoisier », sans croire à la sainteté de François. Drôle de saint, dites-vous. J’avoue en tout cas que j’ai écrit ce texte dans une folle émotion tantôt criant de joie, tantôt ruisselant de larmes. Je crois au panthéisme, à cette respiration du corps accordée à celle du cosmos, cette foi, bras écartés, aux dimensions de Grand Tout. S’unir à la nature et à la divinité, c’est accroître le sens de l’homme jusqu’à l’absolu. Se fondre et s’incorporer dans l’univers, c’est devenir soi-même l’univers. » Joseph Delteil Robert Bouvier (jeu et adaptation) Formé à l’école supérieure du Théâtre national de Strasbourg, Robert Bouvier a joué dans une trentaine de spectacles (mis en scène par Matthias Langhoff, Jean-Louis Hourdin, Irina Brook, Adel Hakim, Charles Tordjman, Marion Bierry…) et une vingtaine de films (réalisés par Alain Tanner, Denis Amar, Alain Resnais…). Il a réalisé trois courts métrages et un moyen métrage et écrit plusieurs adaptations de textes pour la scène ainsi que des scénarios. Il a signé les mises en scène de Peepshow dans les Alpes, Saint Don Juan, Cronopes et fameux, Artemisia, Une lune pour les déshérités, Roi de rien, Cinq Hommes, Les Gloutons qui furent joués au Théâtre Vidy-Lausanne, au Poche-Genève, au Théâtre des Quartiers d’Ivry, etc. Collaborant étroitement avec la metteuse en scène Anne-Cécile Moser, il a conçu et interprété le premier spectacle de la Compagnie du Passage, Lorenzaccio. Il a en outre mis en scène cinq opéras : La Damnation de Faust, Le Mariage secret, Mefistofele, Don Giovanni et Faust. Il a créé à l’automne 2008 Les Estivants, de Gorki, dans une nouvelle traduction d’André Markowicz : réunissant quinze comédiens, la pièce a été programmée notamment par La Comédie de Genève et au Théâtre Vidy-Lausanne. De décembre 2008 à mai 2009, il a partagé l’affiche avec Catherine Rich au Petit Montparnasse dans le spectacle 24 Heures de la vie d’une femme, mis en scène par Marion Bierry. Il collaborera à nouveau avec cette metteure en scène à l’automne 2009, incarnant le rôle d’Oliver Kilbourne dans la nouvelle création de la Compagnie du Passage Les Peintres au charbon. Début 2010, il a joué sous la direction d’Agathe Alexis dans Le Pain dur au théâtre de l’Atalante.
LECTURE THÉÂTRALISÉE
Jacques WEBER
LE ROMAN DE MONSIEUR DE MOLIÈRE De Mikhaïl Boulgakov
J. 23 NOVEMBRE - 21h
BÉDARIEUX - La Tuilerie 1h25 - Dès 12 ans | 15 €/ 10€ / 7€
©Richard Melloul
Weber magnifique, corps et âme pour un texte puissant ! Sur Molière et son œuvre, les biographies et ouvrages critiques ne manquent pas… Un livre pourtant se détache aux yeux de Jacques Weber, un livre généreux et puissant, rigolard et grave, celui d’un étranger, un russe : Le Roman de monsieur de Molière de Mikhaïl Boulgakov. Une biographie de Molière à dévorer. Un récit émaillé d’anecdotes réjouissantes, croustillantes, entrelardé d’humour, de cocasserie et d’émotion. Seul en scène, Jacques Weber conte la vie de Molière, son enfance, l’odeur des tréteaux, ses souffrances et ses rapports avec le pouvoir, la censure et le poids de l’étatisme, mais toujours dans l’esprit du saltimbanque. Un portrait qui offre une autre facette de cet auteur royal en combat perpétuel avec lui-même, avec l’État, le roi et ses détracteurs. » - Pariscop Adaptation de Jacques Weber, Christine Weber Mise en scène Christine Weber
Réservations au 04.67.95.48.27 - Spectacle financé par la ville de Bédarieux
"Biographies et ouvrages critiques ne manquent pas sur Molière et son œuvre… Pourtant un livre s’est toujours détaché à mes yeux, celui d’un étranger, un russe : Le Roman de Monsieur de Molière de Mikhaïl Boulgakov. Auteur aimant passionnément le théâtre, victime du stalinisme, il ne peut être joué et doit se contenter d’être un obscur assistant au Bolchoï ou au Théâtre d’art de Moscou. Il voit dans l’œuvre et la vie de Molière l’expression la plus énergique du créateur en tant que « hors la loi », et par la même, nous propose une transgression complice, chaleureuse, d’un humour féroce. Boulgakov se révolte comme Molière en son temps : comme lui et par lui, il dénonce l’air de rien (ce qui lui permet de le faire), les rapports de l’artiste et du pouvoir, la censure et le poids de l’étatisme. Cette fusion entre la vie de Boulgakov et celle de Molière nous donne un livre vivant, loin des biographies sentimentales ou « scientifiques », un livre généreux et puissant, rigolard et grave, un livre qui appelle une lecture franche et engagée, robuste, enthousiaste et sans manière une lecture urgente comme l’œuvre de Molière". Jacques Weber Jacques Weber, acteur et metteur en scène, est célèbre pour ses rôles dans les films Etat de Siège, Le malin plaisir, Rive droite, rive gauche, Cyrano de Bergerac et Beaumarchais l'insolent. Devant ou derrière la caméra, sur les planches ou à la télévision Jacques Weber dévoile, au long d’une prestigieuse carrière, de multiples talents. César du meilleur acteur pour son interprétation du comte de Guiche en 1991, Jacques Weber continue de promener son charisme sur grand écran. Côté théâtre, celui qui est nommé Directeur du théâtre de Nice en 1989 passe une grande partie de sa carrière sur les planches en tant qu’acteur évidemment mais aussi metteur en scène. En tant que metteur en scène il se plaît à les dépoussiérer et revisite Jean Baptiste Poquelin, Les fourberies de Scapin, Le misanthrope, Le tartuffe ou encore Cyrano. Dans le cadre de la tournée « Paris en 20 lieux », le comédien procède à la lecture de Roman de Monsieur de Molière. Jacques Weber continue de tourner pour le cinéma. En 2008, il est à l'affiche du film Intrusions d'Emmanuel Bourdieu puis l'année suivante dans Le Bal des actrices de Maïwenn et le film Fais-moi plaisir d'Emmanuel Mouret. Après un unique film en 2010 : Ensemble c'est trop de Léa Fazer, il multiplie les apparitions à l'écran en 2012, jouant notamment dans les films Sur la piste du Marsupilami d'Alain Chabat, Arrête de pleurer Pénélope du duo Corinne Puget - Juliette Arnaud, Bienvenue parmi nous de Jean Becker, Le Grand retournement de Gérard Mordillat et du film Mauvaise fille de Patrick Mille. En 2013, c'est sous la direction de Philippe Lellouche qu'il tourne, pour le film Un prince (presque) charmant.
THEÂTRE
Cie MUNGO
ET MON CŒUR C’EST DU POULET ? V. 8 DÉCEMBRE - 20h30 LE POUJOL SUR ORB, salle des fêtes 50 mn/ Dès 14 ans | Gratuit dans la limite des places disponibles
Parler d’amour avec humour ! Une fausse conférence, drôle et décalée A partir de faits scientifiques sérieux et d'expérimentations loufoques, Isabelle Bach (alias Ghislaine Berthion) et Gérard Sanchez (alias Richard son assistant), de la Compagnie Mungo, donnent une conférence drôle et décalée sur l'amour dans notre société. Résumé du début : l'état d'urgence est déclaré ! Le P.A.B. (produit amoureux brut) est en chute libre. Les chiffres sont alarmants : la durée moyenne de longévité d'un couple s'effondre ! Jamais vulgaire et pleine d’humour, cette conférence/spectacle conduit mine de rien à une réflexion sur notre rapport à l’autre aujourd’hui. Écriture et mise en scène : Isabelle Bach | Avec la collaboration artistique de : Fabien Bergès Direction d’acteurs : Fafiole Palassio | Comédiens : Isabelle Bach et Gérard Sanchez Conception : spectacle créé dans le cadre du dispositif départemental « Collèges en tournée 2016» Coproduction : le théâtre «le Sillon» (scène conventionnée d’intérêt national, art en territoire)
Réservations au 04.67.23.36.00 - Spectacle financé par la Communauté de communes Grand Orb
Note d'intention L’enquête du psychologue Samuel Comblez sur la pornographie et les adolescents nous apprend que à 15 ans, 55 % des jeunes ont déjà vu un film X et 77 % des 18-24 ans ont déjà surfé sur un site pornographique (+30 points depuis 2006). « Plus de la moitié des 11 -12 ans ont déjà vu un film pornographique. » Les enfants possèdent très tôt « un répertoire sexuel de plus en plus diversifié et une intégration dès le plus jeune âge de pratiques sexuelles issues directement de la culture pornographique ». La grande majorité des enfants découvrent la pornographie avant la sexualité. Ceux-ci fabriquent donc leur libido à partir notamment de ces images préfabriquées largement diffusées. Des dérèglements pouvant aller jusqu’à un syndrome de déni de sexualité sont observés chez certains adolescents hyper exposés aux injonctions pornographiques. A travers cette conférence ni moraliste ni hygiéniste et un processus de création avec des adolescents en milieu scolaire, face à ce qui nous apparaît comme un malaise sociétal, nous aimerions redéfinir les notions de pudeur, d’intimité, de romantisme et de créativité amoureuse.
Lors d'un exposé magistral de 50 minutes mêlant expérimentations, faits scientifiques sérieux et démonstrations loufoques, Ghislaine et son assistant Richard, un gentil garçon dévoué corps et âme, vont tenter de nous éclairer. L’amour, comment ça marche dans le corps ? Comment se choisit-on ? Le désir, ça se contrôle ? Le premier pas, difficile ou pas ? Et qu’est ce qui nous en empêche? Dans notre société de compétition et de performance, est-on vraiment libre d'aimer ? Alors, quels chemins pour l’amour?
http://compagnie-mungo.com/
JONGLERIE THEÂTRE D’OBJETS
FRED TEPPE
BARAKA V. 15 DÉCEMBRE -18 h BÉDARIEUX, La Tuilerie 65 mn/ Dès 5 ans | 10€ / 7€
©Romain Zadawsky
©Romain Zadawsky
Quand théières et sachets de thé font leur cirque ! Entre art du cirque et théâtre d’objet, Baraka est un spectacle tendre et malicieux dans lequel deux personnages, tels des Barmen désœuvrés, s’invitent à des jeux absurdes esthétiques ou comiques, virtuoses ou simplistes. Dans la pure tradition du burlesque et au rythme qu’impose le genre, ils détournent les objets de leurs usages premiers, font voler les théières et danser les verres, mettent les sucres en lévitation dans des chorégraphies mécaniques, font onduler les sachets de thé comme le joueur de flûte fait lever le serpent… Entre duel et duo, Ils vont s’opposer poliment, se maltraiter gentiment et amèneront le spectateur aux limites du théâtre de l’absurde. Fred Teppe a partagé sa vie professionnelle entre La France et Le Maroc. Ses principales sources d’inspiration sont les arts contemporain et cinétique et les maîtres du burlesque tels que Charlot, Buster Keaton ou encore Jacques Tati. Auteurs et interprètes : Fred Teppe et Paul Rozaire
Réservations au 04.67.95.48.27 - Spectacle financé par la municipalité de Bédarieux
La Compagnie Fred Teppe a été créée en 2017, son fondateur, qui lui a donné son nom, a également été le fondateur de la compagnie « Sens Caché », avec laquelle il crée Perpetuum Mobile, en collaboration avec Matthieu Tassy, (Auteur et interprète), et avec le partenariat avec Biarritz-Culture et la DRAC Pyrénées Atlantiques. En 2005, alors expatrié au Maroc, il crée la Compagnie « Haraka Daima », à Rabat, au Maroc. Egalement auteur et interprète du spectacle Rebond, Solo de cinquante minutes présenté dans les Maisons de la culture, écoles privées marocaine, écoles françaises de Marrakech, Rabat, Casablanca, Agadir et Tanger, il a travaillé pour la télévision Marocaine pour le téléfilm « Moul Picala », et été l’auteur d’une trentaine de Capsules d’une minute pour la première chaine de télévision, réalisées par Leila Triky. En 2011, de retour en France, il crée le spectacle Tuiles, joué depuis, plus de 60 fois par an en France et à l’international. Il est encore actuellement en tournée. http://www.fredteppe.com En 2017, alors installé à Nancy (54), depuis plusieurs années, il est le fondateur de la Compagnie qui porte son nom, et crée le spectacle Baraka, avec Paul Rozaire, artiste circassien Lorrain, spécialiste du Bâton du Diable, reconnu par ses pairs comme l’un des meilleurs dans sa discipline.
http://www.fredteppe.com
CONTES
HISTOIRE DE VEILLER
Du 1er au 22 décembre en voyage sur le territoire Soirée finale le V. 22 Décembre à 20h30
LE BOUSQUET D'ORB, salle Marcel Roux 1h30 - TOUT PUBLIC -12€-8€ -5€ (22 décembre)
22 villages, 22 contes du 1er au 22 décembre D’après une idée originale de l’association contes à rebours (Genève) - Adaptation Pierre Rosat Un village, un conte, du 1er au 22 décembre En souvenir des veillées d’autrefois, les habitants des communes de Grand Orb auront l’occasion d’aller à la rencontre de leurs voisins pour une veillée contes. Le 1er décembre, qui marque le début du calendrier de l’Avent, sera le point de départ d ‘«Histoire de veiller». Pour ce premier conte, Les participants seront conduits dans un lieu insolite, tenu secret jusqu’à la dernière minute. Un village, un conte Au fil des soirées, au gré des villages, les habitants ouvriront leurs portes. Virginie Lagarde, Pierre Rosat et les conteurs amateurs renouvellent et perpétuent cet art populaire de transmission orale. Une belle invitation au rêve et au voyage à la découverte de contes insolites, tour à tour drôles, oniriques ou effrayants. (Public adulte en semaine, tout public en week-end). La soirée se terminera par un moment de convivialité et d’échange autour d’une boisson à partager. Bouquet final Au Bousquet d’Orb, le soir du 22 décembre, conteurs et publics se réuniront pour la soirée de clôture, bouquet final de contes suivi d’une rencontre conviviale. Conteurs : Pierre Rosat, Virginie Lagarde, et les conteurs amateurs de la Cie Le cri des mythes
THEÂTRE & MUSIQUE
ROBIN RENUCCI
& NICOLAS STAVY au piano
L’ENFANCE À l'OEUVRE D. 14 janvier -17 h
BÉDARIEUX - La Tuilerie
1h15 - Dès 13 ans | 15€ / 10€ / 7€
Robin Renucci
©Raynaud De Lage
C’est de la toute petite enfance que tout s’est construit. Ne passons pas à côté de l’enfance qui est le devenir de l’humanité.
Qu’est-ce qui, dans l’enfance, forge l’aspiration et amène la création ? Comment, pour reprendre l’expression de Marcel Proust, les « hautes et fines enclaves du passé » surgissent, élèvent et éclairent ? Comment dans le noyau des émotions intenses de l’enfance, cette période de lait et d’encre, se dessine une vocation ? Ce sont ces questions, soutenues par l’intense travail artistique de Marcel Proust, Romain Gary, Arthur Rimbaud ou Paul Valéry que Robin Renucci souhaite faire entendre. Par la dynamique du rapprochement des œuvres et le dialogue avec le piano de Nicolas Stavy, il donnera à percevoir, au-delà de l’art du détail, ces sensations minutieusement observées et exprimées qui invitent le spectateur à explorer l’enfance comme mise à l’œuvre. Avec : Robin Renucci | Piano : Nicolas Stavy | Textes : Romain Gary, Marcel Proust, Arthur Rimbaud, Paul Valéry | Musiques : César Franck, Sergueï Rachmaninov, Franz Schubert, Alexandre Scriabine, Tchaïkovski. | Scénographie : Samuel Poncet | Collaboration artistique : Nicolas Kerszenbaum | Travail corporel : Nicolas Martel | Production : Tréteaux de France Centre Dramatique National en collaboration avec le Festival d’Avignon.
Réservations au 04.67.95.48.27 - Spectacle financé par la ville de Bédarieux
« Je veux offrir au public quelque chose de très exigeant dans les mots qui lui sont donnés, qui raconte quelque chose d’essentiel. La langue, c’est ce qui nous fédère...». Le choix des textes est essentiel dans la dynamique du projet, il s’agit de mettre en évidence la façon dont peut naître le désir. Des mots essentiels que Robin Renucci va puiser dans les textes de Romain Gary, Marcel Proust, Arthur Rimbaud et Paul Valéry. Entendre et découvrir un texte, avec Arthur Rimbaud, c’est apprendre ce que peut-être la légèreté d’un alexandrin. Ce qui compte c’est le phrasé, le rythme du texte : « avec Rimbaud ça slam » ! Des textes dont le fil conducteur est l’enfance, la créativité, l’épanouissement, le travail (dans le sens richesse intérieure et ressenti), le langage, l’écriture, la parole, la transmission du savoir. Des textes pour « mettre les gens en éveil ». Robin Renucci Comédien et metteur en scène, Robin Renucci découvre le théâtre en participant à des stages de réalisation de l’Education populaire. Elève à l’Atelier-École Charles Dullin à partir de 1975, il poursuit sa formation au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique dans les classes de Jean-Paul Roussillon, Pierre Debauche, Marcel Bluwal et Antoine Vitez. Il joue au théâtre sous la direction de Marcel Bluwal, Roger Planchon, Patrice Chéreau, Antoine Vitez, Jean-Pierre Miquel, Jean Mercure, Marie-Paule André, Lambert Wilson, Cécile Guillemot, Michel Fagadau, Serge Lipszyc et Christian Schiaretti. Au cinéma, il tourne avec Christian de Challonge, Michel Deville, Diane Kurys, Gérard Mordillat, Jean-Charles Tachella, Claude Chabrol, Philippe le Guay, Laurent Heyneman, Alain Bévérini, Bernardo Bertolucci, Jean-Pierre Mocky et Jean-Paul Salomé. Il interprète également de nombreux rôles pour la télévision, notamment celui d’un médecin de campagne dans la série Un Village français. En 2007, Robin Renucci réalise son premier long-métrage pour le cinéma Sempre Vivu ! Fondateur et président de L’ARIA en Corse, il y organise depuis 1998 les Rencontres Internationales de Théâtre en Corse. Il est par ailleurs professeur au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique. Robin Renucci est nommé directeur du Centre dramatique national Les Tréteaux de France en 2011 où il signe les mises en scène de Mademoiselle Julie d’August Strindberg en 2012, Le Faiseur de Balzac en 2015 et L’Avaleur, d’après Other people’s Money de Jerry Sterner en 2016.
www.treteauxdefrance.com
MUSIQUE Franck Marty & Frédéric Lefevre
LE DUO PRESQUE CLASSIQUE S 20 JANVIER - 21h
VILLEMAGNE L'ARGENTIÈRE, salle Marcel Roques 1h10/ TOUT PUBLIC | 12€ / 8€ / 5€
Les « tubes » de la musique classique revisités avec malice et inventivité L’un joue de la guitare comme un orchestre, l’autre d’instruments incongrus qu’il a collectionnés au cours de ses voyages. Ils revisitent les « tubes » de la musique classique, abordant un large répertoire, Schubert, Mozart, Saint-Saens, Chostakovitch, Vivaldi, Bach, Rameau, Chopin… Avec un son minimaliste unique et personnel, ils abordent ce répertoire souvent élitiste, comme de la musique populaire. Ils allient leurs talents pour donner envie aux plus réticents de découvrir les pièces majeures de la musique classique, les connaisseurs y trouvent aussi leur compte ! Frédéric Lefèvre : Guitare Franck Marty : Nyckelharpa, organetto, clavietta, scie, ukuléline…etc
Rencontre avec les élèves de l’Ecole de musique Grand Orb Les deux musiciens iront à la rencontre des élèves de l’école de musique Grand Orb, pour un concert pédagogique
Réservations au 04.67.23.36.00- Spectacle financé par la Communauté de communes Grand Orb
Passionné, collectionneur et dompteur de nombreux instruments, Frank Marty est un musicien autodidacte, compositeur et interprète. Il commence la musique avec une guitare électrique dans les mains. Au fil des années, il découvre des répertoires, des styles musicaux qui bien souvent l’amènent à chiner de nouveaux instruments! Il passe de nombreuses heures en école pour donner le goût de la musique aux enfants grâce à son agrément Drac et éducation nationale. Il crée de nombreux spectacles pour les enfants et en 2006 il part en tournée au sein du projet pour enfants des Têtes Raides, La Coterie. En dehors des spectacles pour enfants, il sillonne les routes du monde avec Olivia Ruiz, chante avec Les Croquants, a joué dans La Varda et El Communero, a créé Le duo presque classique. Il participe à de nombreux albums, travaille sur la musique à l’image de films et de courts métrages et sonorise des histoires et des contes. Il a composé la musique de deux livres cd pour enfants édités chez Benjamin média: Pas tout de suite Bouille et Les Punitions. Frédéric Lefevre a commencé la guitare en étudiant la musique classique Sud Américaine. Ce n’est qu’après plusieurs années de travail qu’il étudie les compositeurs comme Bach et Vivaldi, ce qui l’a définitivement conquis. Il s’est aussi attelé à d’autres styles, notamment le flamenco en duo avec Ida y Vuelta, la chanson française avec le trio Zanzibar, puis le Rock avec Goulamas’k. Il se consacre aussi à la musique électronique et est actuellement DJ dans l’Art à Tatouille et Rural Yard, mais aussi les Oies Blanches (Barbara Weldens) Il fallait la maturité de la quarantaine pour revenir aux sources, et s’épanouir pleinement dans ce duo à réinterpréter les tubes de la musique classique.
https://fr-fr.facebook.com/duopresqueclassique
Festival Objectifs Suds MUSIQUE
SOFAZ
S. 27 JANVIER -21h BÉDARIEUX, La Tuilerie 1h15 /TOUT PUBLIC | 15€ / 10€ / 7€ Après une première édition autour de l’Amérique Latine en 2016, la ville de Bédarieux reconduit le Festival Objectif Suds, qui se tourne cette saison vers l’Océan Indien. Musique, danse et théâtre témoignent des richesses artistiques de ce gigantesque carrefour culturel.
SOFAZ, UN JEUNE VOLCAN MALOYA-ÉLECTRO MÉTISSÉ ET MULTICULTUREL. Le maloya-électro de Sofaz est un puissant cocktail de musique traditionnelle de la Réunion et de boucles électro. L’énergie brute du maloya, mêlée aux synthés, guitares ou autres sonorités malgaches vous embarque pour un voyage exotique. Dépaysement garanti ! Sofaz, c’est la beauté du maloya et la puissance de l’électro réunies. C’est le mariage d’« hier », dans ce qu’il a de plus traditionnel, de plus emblématique, de plus nourricier, avec « demain » dans ce qu’il a de plus audacieux, de plus novateur, de plus aventureux. La Réunion, le Burkina Faso, la France, le Maroc… Toutes les richesses de ces cultures semblent ici s’incarner et trouver leur place dans un élan de partage et de respect. Les danses berbères et le gnawa subliment les chants créoles. Une note de saxophone vient éclairer un tempo breakbeat. Quand, soudain, un kayanm, un hochet en forme de radeau utilisé dans les Mascareignes pour jouer le séga et le maloya, vient appuyer le rythme soutenu du djembé. Une chose est sûre : la complicité des musiciens n’a d’égale que leur curiosité. Vrai concentré d’énergie brute, Sofaz, c’est un bain bouillonnant, un jeune volcan en éruption, un trampoline vers la transe ! Peut-être même, diront certains, un vol direct pour le bonheur. Celui qui se nourrit du métissage et s’offre à qui veut bien ouvrir son coeur. LES INROCKS – 2017 Le titre « Alon Baré » a été sélectionné pour la compile Rio Loco 2017, encartée dans Les Inrocks de Juin 2017 AFROZAP – 2016 « Une autre vision de l’île de la Réunion avec Sofaz (comprenez « chauffage » en créole réunionnais) »
Thierry Kabir Devje : Chant, Machines, Pikèr Originaire de l’Inde, né à Madagascar et ayant grandi à la Réunion (Piton Sainte-Rose), Thierry Devje débute sa carrière à 14 ans au sein du groupe réunionnais Dilwala (Bollywood), bien connu dans les années 90 par la communauté indienne de l’île. A 18 ans, il s’envole pour la métropole où il s’affirme pendant quinze ans, en tant que pianiste-arrangeur au sein de groupes toulousains sur les scènes nationales et internationales. Il participe notamment à Jam Session Bandia, (hip-hop jazz oriental), découverte du Printemps de Bourges 2000 puis Afincao (Salsa) et Makalou (Afro-music), autant d’influences musicales qui viendront nourrir ses compositions. Edouard Chaize : Chant, Guitare, Kayanm Musicien multi-instrumentiste, Edouard Chaize obtient en 2003 le diplôme en cycle jazz de Music’Halle, l’école toulousaine des musiques vivaces. Sa curiosité pour les sons d’ailleurs l’amène à étudier les musiques d’Afrique de l’Ouest et sud-américaines. Ses voyages lui donnent l’occasion de collaborer avec des artistes de la Réunion, de Guinée, du Pérou et de Cuba. Enrichi musicalement, il participe à Toulouse à différents projets de musiques du monde, comme Curcuma, Prince Diabaté Zangoun, Andémya, les Délieurs de Langues, et Afincao dans lequel il fait la connaissance de Thierry Devje. La complicité musicale née de leur rencontre lui fait intégrer le projet SOFAZ, pour lequel cet artiste résolument engagé donne toute sa sensibilité. Siaka Sanou : Chant, Djembé, Ngoni Formé à un très jeune âge aux percussions traditionnelles d’Afrique de l’Ouest, Siaka Sanou a accompagné, tout au long de sa carrière de nombreux danseurs et a participé à des projets musicaux variés notamment avec le groupe Faso Denya. Après une série de tournées internationales en Afrique, (Côte d’Ivoire, Ghana, Mali, Burkina Faso et Cameroun), puis en Europe, (Suisse, Belgique, Hollande, Paris, Grenoble et Madrid), il s’installe à Toulouse et devient membre de Kenkeliba, puis intègre en 2007 Yelena, une formation musicale inspirée des traditions mêlant musique et danse de la culture mandingue. La rencontre avec Thierry Devje l’amène à s’inscrire dans la fusion que propose SOFAZ. Martin Etienne : Saxophones Martin entre au conservatoire de Montauban (82), sa ville natale, à l’âge de 6 ans. Il choisit le saxophone et commence une formation classique, puis découvre la musique amplifiée et la MAO. Une passion est née. Il enchaine avec l’Université de Toulouse Mirail en Musicologie. Il passe du Jazz à l’Electro, compose pour le cinéma et se découvre un intérêt tout particulierpour la musique ouest-africaine.
Jamal Bijdaa : Karkabous, Danse Jamal Bijdaa est né à Essaouira au Maroc dans la pure tradition des musiques et danses marocaines et berbères. Il a participé à de nombreux projets musicaux parmi lesquels Gris Folklore, le groupe Gnaubra qui fusionne les musiques marocaines et brésiliennes, Azul, Amazigh sans frontières et Amzwag, qui lui ont notamment donné l’occasion de tourner au Maroc et en Espagne. Sa contribution dans la ligne artistique de SOFAZ est teintée de Maloya bèrbère. Ses chorégraphies ajoutent à la scène et illustrent la disposition du groupe à rassembler les cultures.
sofaz-music.com
THÉÂTRE MUSIQUE DANSE
Christophe Rulhes &Julien Cassier
LENGA V. 02 FÉVRIER -21h
BÉDARIEUX, La Tuilerie 1h40 - Dès 10 ans | 15€ / 10€ / 7€ Le festival Objectif Suds est financé par la municipalité de Bédarieux UN ÉTRANGE ET VIVIFIANT SPECTACLE, UNE ODE À LA DIVERSITÉ CONTÉE, CHANTÉE, DANSÉE C’est un spectacle arc-en-ciel pour reprendre la formule dont Mandela peignit l’Afrique du Sud «post-apartheid». Théâtre, musiques, danses, métissage de langues. Au début, il y avait un petit garçon fasciné par la langue de son grand-père : l’occitan. Dans Lenga, on parle occitan, on y entend des langues, malgaches, sud-africaines…
©Loran Chourrau
Conception, texte et mise en scène : Christophe Rulhes Avec : Julien Cassier, Lizo James, Maheriniaina Pierre Ranaivoson, Christophe Rulhes Chorégraphie : Julien Cassier / scénographie : le GdRA / musique : Christophe Rulhes et Lizo James / Images : le GdRA, Edmond Carrère et Ludovic Burczykowski Direction technique : David Løchen / costumes : Céline Sathal / lumières : Adèle Grepinet / son : Pedro Theuriet / production : le GdRA Spectacle co accueilli avec sortieOuest - Domaine départemental de Bayssan dans le cadre du Grand Tour !
A huit ans en 1983, j’ai enregistré mon grand-père dans une langue rare qui me plaisait : son occitan, il l’appelait « la lenga nostra ». En 2016 à partir de ce document, le GdRA crée Lenga et invite au plateau quatre performeurs : un acrobate de rue Merina de Madagascar ; un initié Xhosa d’Afrique du Sud ; un comédien Toulousain ; un musicien Occitan jouant cabrette et platines. La pièce traite de la diversité et de la disparition des langues. Elle s’appuie sur des temps d’enquête menés dans les familles des performeurs, qui mettent en jeu sur scène leurs arts de faire, au fil des témoignages de leurs grands-mères, filmées en 2015 à Tananarive à Amparibe et au Cap dans les townships de Khayelitsha. Se dévoilent ainsi des récits de vie, de perte, de transmission et d’invention, des danses, des rites, des contextes politiques et naturels, des musiques et des multilinguismes. Madagascar et l’Afrique du Sud font partis des lieux hyper-divers en langues, faunes et flores qui existent encore sur Terre.
En pleine Anthropocène, ces espaces tendent à disparaître. En France, les langues endémiques dont l’occitan perdent toujours des locuteurs. A partir d’un théâtre de la personne, avec l’énergie de l’acrobatie ou des gumboots, Lenga livre des fragments de ces lieux, de ces gens, de ces résistances et de ces innovations. Avec en prime, un cours jubilatoire et libre de langue à clic Xhosa. Cette écriture est la première d'une série intitulée La Guerre des Natures. Le GdRA est fondé en 2005 par l’auteur, metteur en scène et musicien Christophe Rulhes et l’acrobate, chorégraphe et scénographe Julien Cassier. Ils associent à leur théâtre des comédiens, performeurs, circassiens, danseurs, musiciens, créateurs numériques, cadreurs et réalisateurs, chercheurs et universitaires. Selon les écritures scéniques, le GdRA compose ainsi un groupe variable à la croisée des disciplines et compose un jeu à l’adresse directe et spontanée. En 2010, le GdRA est invité au 64ème Festival d’Avignon avec le spectacle Singularités ordinaires créé en collaboration avec Sébastien Barrier. En 2013, la compagnie crée Vifs dans le cadre de la capitale européenne de la culture à Marseille. En 2014, Sujet clôt au Théâtre de Toulouse le triptyque de la personne débuté en 2007 avec Singularités ordinaires et poursuivi par Nour en 2010. Par ailleurs et depuis 2008, dans le cadre d’un cycle théâtral intitulé Les experts du vécu, le GdRA a créé une dizaine d’œuvres scéniques, installations, muséographies, films, liés par l’enquête à des territoires et à des partenaires spécifiques. Julien Cassier et Christophe Rulhes animent aussi Pour une belle diplomatie, temps d’expérimentation avec les publics - ateliers, stages, formations, communications, créations contextuelles - et dialoguent régulièrement avec des chercheurs tels que Bruno Latour, Joëlle Zask, Alicia Buckstein, Constance de Gourcy, Vincent Girard. Christophe Rulhes, diplômé de l’EHESS en sociologie et en anthropologie est fréquemment invité à l’Université pour traiter de recherche action ou des rapports arts/sciences et théâtre/humanités. En 2014, le GdRA entame une nouvelle série de pièces intitulée La guerre des natures qui débute avec Lenga. Elle se poursuivra avec un portrait théâtral d’un horticulteur chaman d’Amazonie. Au GdRA, l’action débridée, le texte et le corps sont centraux. La musique est orale, teintée d’une conviction post-punk, libre, improvisée, bruitiste et chansonnière. L’engagement des performeurs correspond à une dissémination biographique sur scène. Les interprètes mettent en jeu par leur corps une part de leur vécu et de leur histoire propres. Au cours des temps de répétition, le texte s’écrit en partie pour eux et par eux. Ils sont donc invités parce qu’ils détiennent des gestes et des informations privilégiés quant au récit à dire, ses thèmes, ses savoirs faire et ses savoirs être. Depuis quelques années déjà, on peut entendre parler ou lire au sujet du travail du GdRA, de la mise en œuvre d’un théâtre anthropologique, du réel, ou documentaire. En acceptant la part fictionnelle immanente à toute réalité et la part de réel qui habite chaque récit, Christophe Rulhes et Julien Cassier semblent chercher avant tout une fiction vraie et des formats aptes à révéler et à déployer les singularités de tout un chacun. C’est donc un théâtre de la personne, avec ses fragilités et ses capacités, qu’ils remettent à l’œuvre à chaque proposition. Ce théâtre de la participation forte de l’interprète ou du témoin, trouve un écho dans les arts politiques et la philosophie pragmatiste.
http://legdra.fr/fr
THÉÂTRE D’HUMOUR
Camille Chamoux
L’ESPRIT DE CONTRADICTION S. 10 FÉVRIER -21h
BÉDARIEUX, La Tuilerie 1h | 15€ / 10€ / 7€
©Bernard Richebe
©Bernard Richebe
Après le grand succès de Née sous Giscard, Camille Chamoux s’associe à Camille Cottin pour la mise en scène de L’esprit de contradiction. «Les agents immobiliers, les directrices de crèche, les sages tibétains, les sages-femmes, les intégristes, les serveuses mannequins, Laurence Pernoud, et même votre conjoint. Ne cédez pas à leurs discours. Cultivez plutôt avec moi ce qui garantira pour toujours votre indépendance : l’esprit de contradiction. Car comme je le répète sans cesse à mon fils : Toute morale est suspecte. Sauf celle de ta mère. » Camille Chamoux On la savait excellente comédienne, Camille Chamoux confirme dans ce nouveau spectacle décapant - dont la mise en scène est signée Camille Cottin - ses qualités d’observation et d’écriture. Son verbe est à la hauteur, joyeux, cinglant, ironique mais jamais cynique. Camille Chamoux expose son point de vue sur notre société, notre humanité. Elle réussit l’exploit de nous entraîner avec une immense tendresse dans les méandres de ses contradictions qui font largement échos aux nôtres. « C’est piquant, drôle, dénué de méchanceté et diablement efficace» Télérama
De et avec Camille Chamoux Mise en scène Camille Cottin
Réservations au 04.67.95.48.27 - Spectacle financé par la ville de Bédarieux
Camille Chamoux Actrice, comédienne et humoriste Après des études en classe préparatoire littéraire, Camille Chamoux rejoint l'université. En parallèle de ses études, elle suit une formation au conservatoire du VIIe arrondissement de Paris, puis à l'atelier du Théâtre du Rond-Point. Elle joue ses premiers rôles dans les années 2000 dans des pièces comme Britannicus ou L'École des femmes, entament une collaboration régulière avec le théâtre Silvia Monfort. Elle lance son propre one-woman show Camille attaque, qu'elle joue de 2006 à 2011, puis son second spectacle Née sous Giscard à partir de 2012. Camille Chamoux fait ses premiers pas en télévision chez Canal+ dans L'Édition spéciale entre 2007 et 2008, puis rejoint l'équipe de Michel Drucker à la radio chez Europe 1, dans Faites entrer l'invité entre 2012 et 2013. Elle joue dans la série Clem entre 2011 et 2012, puis dans la série Workingirls en 2014. Au cinéma, elle joue quelques petits rôles dans Et Soudain, Tout Le Monde Me Manque, Bye Bye Blondie et Les Tribulations d'une Caissière en 2011. En 2014, elle participe au scénario et joue dans Les Gazelles, réalisé par Mona Achache. En 2016, elle joue dans Maman A Tort de Marc Fitoussi, L'Invitation de Michael Cohen, Rupture Pour Tous réalisé par Eric Capitaine. En 2017, elle est à l'affiche de la comédie Mes Trésors de Pascal Bourdiaux, ainsi que Faut Pas Lui Dire de Solange Cicurel.
Camille Cottin et Camille Chamoux - France TV Info - Septembre 2016
TRÉS JEUNE PUBLIC
Cie ENCIMA
DEDANS DEHORS V. 16 FÉVRIER -10 h En partenariat avec le RAM (Réseau d'Assistantes Maternelles)
VILLEMAGNE L'ARGENTIÈRE – Salle Marcel Roques 25mn - Dès 6 mois | 5€
Un œuf géant, que l’on découvre dehors, puis dedans S’éveiller à la vie, de l’œuf qui nous protège à l’être en devenir. Un espace blanc, symbole de pureté, un tapis moelleux, des corps vêtus de lin et coton, et un œuf, mystère de la création et de la vie. En écho au moelleux des premiers moments de la vie, «Dedans Dehors» tout en douceur et simplicité, explore le monde et la découverte de soi. A partir de l’œuf, métaphore du ventre de la mère, l’enfant naît, se découvre, s’épanouit et devient… Ce spectacle évoque ce moment de la vie où tout est étonnement. Une fois la découverte de soi et de l’autre accomplie, on peut s’intéresser au dehors du dedans… de dehors puis de dedans… Jeunes enfants, parents, accompagnants, vivent un instant de partage sensoriel et poétique. Mise en Scène : Laetitia Desplanque Interprétation : Annabelle Garcia, Delphine Guibert Musique Thierry Cailheton Décor : Fritz Ebertz Costumes : Eve Meunier
Spectacle accueilli en partenariat avec le RAM (Réseau d’Assistantes Maternelles) et en collaboration avec JDB Productions. Réservations au 04.67.23.36.00 - Spectacle financé par la Communauté de communes Grand Orb.
La compagnie Encima, crée en 1997 par Laëtitia Desplanque en région Rhône Alpes, a initialement pour vocation de soutenir des artistes et techniciens engagés dans une action sociale et culturelle. A sa création, ce collectif s’implique dans une démarche d’accès à la culture en milieu rural. Il travaille essentiellement sur un réseau d’éducation populaire pour partager des instants de lecture à haute voix, de conte et de musique. En 2000, la compagnie s’installe en région parisienne. Auteurs, compositeurs, interprètes, comédiens se retrouvent. Au fil des rencontres, tout en diversifiant ses champs d’application artistique, la compagnie Encima s’engage dans une démarche pluridisciplinaire. En 2006, la compagnie fait le choix de s’installer à Perpignan pour poursuivre ce travail de laboratoire et d’écriture collective qui engendre une proximité avec le spectateur. En découle deux créations dans lesquelles musiciens et comédiens se retrouvent. Depuis 2009, installée à Prades, ses artistes décident de repenser la direction artistique en axant son propos en direction du jeune public. Les dernières créations sont mises en scène par Laetitia Desplanque et reflètent l’expérience interdisciplinaire vécue au travers des rencontres : - La dame des Livres (2010), - Flic Flac Floc (2011), - Souvenirs de Gibraltar (2012) - Petites Formes (2013), - P’tit Bonhomme (2014), - Dedans dehors (2015). La Cie s'engage auprès de partenaires locaux pour l’accès à la culture par la pratique. Elle accompagne la mise en place de projets culturels en plaçant le théâtre et les arts associés au cœur des actions afin de sensibiliser les publics à des sujets liés au respect de l’homme, de son environnement naturel, social et patrimonial. En retour, cette sensibilité se retrouve dans les créations. Les rencontres, la recherche, nourrissent le propos, l'intention artistique. "Parce que nous avons une vocation privilégiée pour le jeune public, en mettant en scène nos sensibilités propres à l’enfant, nous souhaitons susciter l’envie de savoir, rêver, comprendre, réaliser… penser par soi-même ! Parce que le jeune public est un public honnête, généreux, attentif, il nous plaît d’éveiller sa curiosité. Parce l’enfant est toujours accompagné, nous fabriquons du théâtre pour toucher l’enfant en chacun de nous ! Les pensées, les découvertes, les rencontres ravitaillent le grenier des envies. S’enclenche la curieuse mécanique de la créativité. Notre théâtre est fait de décors sonores, d’expressions plastiques ou d’arts numériques pour accompagner les artistes inventeurs qui font la dramaturgie. Nourrir l’imaginaire et le questionnement est l’une des vocations premières que nous accordons au spectacle vivant. Nous pratiquons cet art comme un miroir ouvert sur le réel, pour le représenter, le critiquer, le réinventer et le sublimer." Cie Encima
MUSIQUE CLASSIQUE
QUATUOR HANSON V. 23 FÉVRIER -21 h
LAMALOU LES BAINS - Théâtre 1h15 - TOUT PUBLIC | 12€ / 8€ / 5€
De Mozart à Piazzolla en passant par Schubert, Beethoven et Bartok, un répertoire qui reflète la curiosité et la virtuosité du Quatuor En février 2017 Le Quatuor Hanson remporte le 2ème Prix au Concours International de Quatuor à cordes J. Haydn ainsi que trois prix spéciaux : le prix de la meilleure interprétation des œuvres de J. Haydn, le prix de la meilleure interprétation d’une œuvre du 20ème siècle avec le 2ème Quatuor de Bartok et le prix du Public. Le Quatuor est membre de «l’European Chamber Music Academy». Il se perfectionne auprès de Mathieu Herzog et Miguel Da Silva et reçoit régulièrement les conseils du «Quatuor Ebène». Familiers de grandes salles de concerts en Europe, ces quatre jeunes et talentueux musiciens sont également les invités de prestigieux festivals tels que «La Roque d’Anthéron», le «Festival Pablo Casals», le «Kalkalpen Kammermusik Festival» en Autriche, «Les Vacances de Monsieur Haydn», «Les Chaises Musicales», le «Festival de La Baule». Leur carrière internationale les amène à se produire dans toute l’Europe mais encore en Chine et au Maroc. Violons : Anton Hanson, Jules Dussap | Alto : Gabrielle Lafait | Violoncelle : Simon Dechambre
Réservations au 04.67.23.36.00 - Spectacle financé par la Communauté de communes Grand Orb.
Quatuor Hanson Lauréat du 2e Prix au Concours International de Quatuor à cordes J. Haydn ainsi que de trois Prix Spéciaux ( le Prix J. Haydn , le Prix 20e siècle avec le 2e Quatuor de Bartok et le Prix du Public) en 2017, du 2e Prix au Concours de Genève en 2016, et du 11e Concours International de Quatuor à Cordes de Lyon où il remporte en avril 2015 le 3e Prix ainsi que le Prix du Public, le Quatuor Hanson fait partie des ensembles montants de la nouvelle génération de chambristes français. Les musiciens raflent trois prix dont celui du meilleur Quatuor à cordes, ainsi que deux Prix spéciaux, les "Wienner Klassik" et "Second Viennese School" prizes à l’ISA Competition à Reichenau en Autriche et ils se produisent à cette occasion en direct sur ORF Kulturhaus à Vienne. Lauréats du Concours européen «Musiques d ’Ensemble » de la Fnapec 2014 où ils remportent la Bourse de l’Académie des Beaux-Arts, ils sont désormais soutenus par la Fondation Banque Populaire. Né en 2013 au Conservatoire Supérieur de Paris, le Quatuor Hanson est diplômé du master de Quatuor à cordes dans la classe de Jean Sulem (Quatuor Rosamunde). En 2015, il se perfectionne à l'Université des Arts de Vienne auprès de Johannes Meissl. Les quatre musiciens prennent à cœur le travail de recherche et de compréhension du langage musical. Grâce à leur maîtrise du répertoire fondateur du Quatuor à cordes, et en particulier des quatuors de J.Haydn, le Quatuor Hanson se forge une identité de discours où intelligence et humour se mêlent à la finesse et la sensibilité de leur jeu. Le Quatuor est membre de l’European Chamber Music Academy après avoir été invité aux sessions de Manchester puis de Grossraming (Autriche) et travaille auprès de grands maîtres tels que Hatto Beyerle (Alban Berg Quartett), Johannes Meissl (Artis Quartett), Avo Kouyoumdjian... Il se perfectionne auprès de Mathieu Herzog et Miguel Da Silva et reçoit régulièrement les conseils du Quatuor Ebène. Familiers de grandes salles de concerts telles que l'Auditorium de la Maison de la Radio, la Philharmonie de Paris, le Wigmore Hall, le Victoria Hall, l'Opéra de Lyon, ou encore des salles parisiennes telles que la Salle Cortot, le Grand Salon des Invalides, ou encore les Archives Nationales. Ces quatre musiciens sont également les invités de prestigieux festivals. Leur carrière internationale les amène à se produire dans toute l'Europe mais encore en Chine et au Maroc. En 2014, ils sont sélectionnés en temps qu’Ensemble en Résidence au Festival International de La Roque d’Anthéron où l’on a pu les entendre en direct sur France Musique, notamment lors de l’émission Le Magazine des Festivals. Ils sont également en résidence sur France Musique dans l'émission Plaisirs du Quatuor de Stéphane Goldet depuis 2016. Ils se produisent en quintette avec Jean Sulem aux Grand Salon des Invalides dans le cadre des concerts Quinte et Plus. Artistes engagés en faveur de la Musique Contemporaine, ils interprètent Figura IV de Matthias Pintscher au Festival Manifeste de l’IRCAM. Ils sont actifs auprès de plusieurs ensembles orchestraux tels que l'Ensemble Appassionato (Direction Mathieu Herzog, Quatuor Ebène) et l'Ensemble Erasme, où l'on a pu les entendre en temps que chefs d'attaque. Le Quatuor Hanson est depuis 2015 en Résidence à la Fondation Singer-Polignac.
www.quatuorhanson.com
CABARET EN CHANTIER NOUVEAU PROJET DE TERRITOIRE D8 Cie Création
S.10 MARS - 21 h
BÉDARIEUX, La Tuilerie 3 H AVEC REPAS /20€ - REPAS COMPRIS PREMIÈRE PARTIE
PIÈCE DE MAGALI MOUGEL ET LAURA TIRANDAZ
LES VERITABLES PETITS BONBONS D’ANTAN Un spectacle à regarder à boire et à manger Cette soirée est toute entière dédiée à une grande partie de notre vie, le travail. On y célèbre une manière de vivre plutôt que celle de mourir du lundi au vendredi. Les genres et les styles s’y mélangent, la farce et le grotesque fréquentent le sensible et l’émotion. Tout est permis, mais avec Classe ! Le public est installé dans une cantine d’usine. Tout est à vue, le cuisinier et ses gamelles, les techniciens, les musiciens. Au menu, pour commencer : une courte pièce Les véritables petits bonbons d’antan. L’histoire d’un salarié dans une usine à bonbons, qui craque, un jour, sous la pression du rendement. Le rouleau compresseur du joyeux monde du travail est en marche. Entre le plat et le dessert, un répertoire de chansons croustillantes et drôles, sur le monde du travail, de Gainsbourg à Adrienne Pauly en passant par Coluche, Eddy Mitchell, Brel et Henri Salvador… Et quelques surprises. Bon appétit !
NO COMMENT ! CABARET GAINSBOURG NOUVEAU PROJET DE TERRITOIRE/CABARET AMATEUR EN TOURNÉE Autour de la création du Cabaret en chantier, la D8 cie propose aux habitants de Grand Orb une nouvelle aventure à partager, la création d’un cabaret Gainsbourg. Le spectacle regroupera un travail cinématographique avec les lycéens sur le dépit amoureux, thème de prédilection de Gainsbourg, et un cabaret de chansons de l’auteur de La javanaise, dont les décors seront réalisés par les écoliers de Grand Orb. Le cabaret No comment ! partira en tournée dans les communes à la fin du mois de mai. La D8 Compagnie est une compagnie de théâtre musicale implantée dans l’arrière-pays héraultais. Cherchant à créer des écritures théâtrales originales pour chaque spectacle, la compagnie sollicite des auteurs, musiciens, chanteurs, chorégraphes, vidéastes, dramaturges, créateurs lumière, costumières, scénographes et, bien sûr, comédiens, pour collaborer ensemble aux divers projets. Questionner le monde qui nous entoure, questionner nos contemporains. Un travail de proximité, un théâtre musical exigeant qui peut-être une tribune, un lieu de rencontres de partages et de discussions www.d8compagnie.com
Les véritables petits bonbons d’antan a été créé dans le cadre de Collèges en Tournée, une initiative du Département de l’Hérault. Comédiens-Chanteurs : Noémie Lamour/ Carole Got/ Stéphanie Petit/ Séverine Gracia/ Thomas Desfossé / Gilles Avisse/ Richard Tisserand/ Sylvain Stawski. Chorégraphies : Séverine Gracia Musicien et arrangements : Cédric Laronche Costumes : Margarita Ospina Lumières : Arthur Gueydan Son : Guillaume Vesin Scénographie : Vlatis Kynawas Mise en scène : Sylvain Stawski . Réservations au 04.67.23.36.00 - Spectacle financé par la Communauté de communes Grand Orb.
SCÉNARIO THEÂTRE
Cie LA BAS THÉATRE
RICHOCHETS Diptyque : Noir & humide et Kant de Jon Fosse
V. 23 MARS -21 h SAINT GERVAIS SUR MARE – Salle culturelle CRÉATION – dès 9 ans / 12€/8/ €5€ Dans la maison familiale inoccupée, le frère et la sœur vont revivre intensément leurs souvenirs d’enfance. Un voyage apaisant, tout en finesse et émotions. Ce diptyque, est composé de Noir et humide et Kant de l’auteur norvégien Jon Fosse. Ces deux courts textes pour la jeunesse constituent, dans cet ordre et l’un après l’autre, un «scénario théâtre». L’histoire donnée à voir et à entendre est celle-ci : à la tombée de la nuit, une femme (Lene) et son frère (Asle) reviennent pour un bref moment dans la maison de leur enfance, inoccupée et qui a été au fil des ans vidée de son mobilier. La vie les a emmenés ailleurs, peut-être sont-ils eux-mêmes parents aujourd’hui. A la faveur de ce retour, remontent à la surface des souvenirs qu’ils vont pour la première fois se raconter. «Ricochets, joue avec l’enfance et ravive la mémoire enfouie en chacune de nous». Alex Selmane
©Aperture Vintage Mise en scène Alex Selmane / Jeu Denise Barreiros et Alex Selmane / Scénographie Daniel Fayet Création lumière Philippe Catalano / Création sonore Eric Guennou / Costumes Pascaline Duron Régie générale Serge Richard / Chargée diffusion Martine Zitoun Production Compagnie Là-bas théâtre - Coproduction Théâtre Jean Vilar (Montpellier) - Le Cratère Scène Nationale d’Alès - Partenariat Théâtre de Pézenas - Centre Ressources Molière - Hérault Culture - Théâtre sortieOuest (Béziers) - Théâtre Jacques Cœur (Lattes) – Avec le soutien de la Région Occitanie
Réservations au 04.67.23.36.00 - Spectacle financé par la Communauté de communes Grand Orb
"Avec Denise Barreiros, qui est à l'origine du projet, nous créons un diptyque : Ricochets, composé de Noir et humide et de Kant de l'auteur norvégien Jon Fosse. Ces deux courts textes pour la jeunesse constituent, dans cet ordre et l'un après l'autre, un scénario-théâtre que je mets en scène et que nous interprèterons tous les deux, renouant ainsi avec notre complicité à la scène comme à la ville. Ces deux récits se succédant - l'un d'une fillette qui, en l'absence de ses parents et de son frère, veut enfin descendre, et toute seule, à la cave (Noir et humide), et l'autre (Kant) qui est en partie le dialogue d'un garçon de huit ans avec son père sur l'infini de l'univers - (r)ouvrent la boite des peurs et des désirs cachés de l'enfance, du surgissement agité de ses sentiments ambigus, des questions laissées sans réponses et oubliées depuis. L'histoire donnée à voir et à entendre avec est celle-ci : à la tombée de la nuit, une femme (Lene) et son frère (Asle) reviennent pour un bref moment dans leur maison de famille, la maison de leur enfance, dorénavant inoccupée et qui a été au fil des ans vidée de son mobilier. La vie les a emmenés ailleurs, peut-être sont-ils eux-mêmes parents aujourd'hui. A la faveur de ce retour en ce lieu surgissent, remontent à la surface, deux souvenirs très nets pour l'un et pour l'autre et qu'ils vont pour la première fois se raconter, raconter, revivre, dans cette maison où il ne reste plus qu'un petit lit sans matelas (et on en sait l'importance dans les deux récits), une lampe de chevet posée au sol, un carton de vieilles bandes dessinées dans le couloir, une paire de skis démodés au grenier sur laquelle on va sans doute retomber. Le décor de ces réminiscences, à la fois concret et déréalisé, comme souvent dans la mémoire, devient par leur parole et cette immersion inattendue le lieu du dévoilement de l'enfant qu'ils furent l'un et l'autre (et peut-être un peu chacun de nous) et qu'ils redeviennent sous le regard des spectateurs. La scénographie, réaliste (une chambre désertée, un couloir au lointain, sombre ou sur-éclairé) et abstraite (un escalier qui n'est pas à sa place, des portes trop basses ou trop hautes, une fenêtre suspendue dans l'air, comme inaccessible ou ouverte sur l'univers), au-delà de sa représentation fictionnelle mais aussi de ses symboliques (le seuil de l'interdit, l'ouverture sur l'inconnu) place résolument l'histoire dans une dramaturgie poétique bien sûr (par les jeux de la lumière et l'environnement sonore) mais théâtrale surtout. La sœur et le frère vont s'adresser dans cet espace l'un à l'autre ; parfois très proches, parfois éloignés, ou bien à eux-mêmes. Mais de toute manière au spectateur, jeune ou moins jeune. Ils vont parler et faire jouer leur enfance. Et ce jeu devrait déclencher des évènements spectaculaires, voire des apparitions troublantes. Oniriques ou inquiétantes... J'aimerais bien voir une pluie de comètes à un moment de cette nuit, ou entendre encore le son des pas de Lene ou d'Asle alors qu'ils sont déjà revenus de leur pérégrination dans la maison. Qui est cet homme ou cette femme en contre-jour de la porte de la chambre ? Le père, la mère ? Figures tantôt présentes, tantôt absentes mais toujours aux alentours. Et si un enfant passait furtivement à un moment en ombre portée dans le couloir ? Dans cette histoire donc, jouer avec l'enfance et raviver la mémoire enfouie en chacun de nous. Récente ou plus ancienne. Comme nous avons pu le constater lors de rencontres et lectures scolaires ou publiques. Et maintenant, dans la poursuite de cette première résidence de création à Pézenas en octobre 2014, rêver avec allégresse et densité un spectacle pour de jeunes spectateurs et leurs parents ou les adultes qui les accompagneront. Et surtout le leur confier... " Alex SELMANE
THEÂTRE/RECIT/MUSIQUE Nicolas Bonneau
LOOKING FOR ALCESTE D’APRÈS LE MISANTHROPE DE MOLIÈRE/CIE LA VOLTIGE SPECTACLE CO-ACCUEILLI AVEC LE SILLON (CLERMONT L’HÉRAULT)
S. 7 AVRIL- 21 h
BÉDARIEUX - La Tuilerie 1h15 – Dès 14 ans / 15€ 10€ 7€ ©Richard Volante
©Richard Volante
Sur les traces d’Alceste, variation libre sur la figure du Misanthrope… Le titre fait penser au film Looking for Richard et ce n’est, évidemment, pas un hasard. Comme Al Pacino s’aventurait sur les traces de Richard III, Nicolas Bonneau part en quête de ce qu’il reste de l’irréductible Alceste. Looking for Alceste est l’histoire d’un comédien qui, au soir de ses quarante ans, est pris d’un soudain accès de lucidité sur le monde qui l’entoure. Tombant sur un exemplaire du «Misanthrope», il trouve en Alceste son double fantasmé et décide de monter la pièce. Une entreprise qui l’amènera à mesurer la difficulté d’allier le besoin de vérité à la contrainte d’une vie en société. Accompagné de deux musiciennes mêlant la pop au baroque, Nicolas Bonneau est à la fois l’acteur et le commentateur de cette variation libre du «Misanthrope». Il rentre dans l’œuvre de Molière puis en sort, digresse, s’en éloigne pour mieux y revenir et sonder son actualité. Un spectacle d’une grande élégance et en prise directe avec le public et le monde d’aujourd’hui. Une quête de sens jubilatoire et nécessaire. Conception : Nicolas Bonneau Avec : Nicolas Bonneau, Fannytastic et Juliette Divry Scénographie : Blandine Vieillot/Costumes : Cécile Pelletier Collaboration à la mise en scène et à l’écriture : Cécile Arthus et Camille Behr Composition musicale : Fannytastic/ Création lumière : Hervé Bontemps Conseil à la dramaturgie : Chantal Dulibine/ Régie Lumière et régie générale : Rodrigue Bernard ou Lionel Meneust/ Régie son : Xavier Trouble Production : Cie La voltige/Nicolas Bonneau | Coproduction : théâtre de La Coupe d’Or - Rochefort (17), CPPC - théâtre L’Aire Libre - Saint-Jacques de La Lande (35), La Méridienne (Scène conventionnée de Lunéville (54)), théâtre La passerelle (Scène nationale de Gap et des Alpes du Sud (05)), théâtre de Chevilly-Larue (94), La Maison du Conte de Chevilly-Larue (94) | Soutiens : ville de Bayeux (14), Scènes de Territoire - Agglomération du Bocage Bressuirais (79), DRAC Poitou-Charentes, Région PoitouCharentes, Conseil départemental des deux Sèvres
Réservations au 04.67.95.48.27 - Spectacle financé par la ville de Bédarieux
« En 1996, Al Pacino réalise Looking for Richard, un film documentaire qui traverse l’œuvre de Shakespeare Richard III pour en donner une vision plus populaire. Il nous transmet sa passion pour ce rôle et nous entraîne dans les coulisses d’un processus de travail, d’une enquête. Avec ce projet, j’ai voulu faire mon Looking for Alceste à moi, mon enquête sur un personnage emblématique et fascinant du théâtre français : le Misanthrope. Que nous dit Molière et que nous dit Alceste, sur les individus que nous sommes et nos modes de vie en société ? Comment cela résonne-t-il encore aujourd’hui avec nos préoccupations, dans nos rapports aux autres et notre façon d’être dans le monde ? Accepter quoi ? Refuser quoi ? Qui et comment sont les Misanthropes d’aujourd’hui ? Ce projet, c’est pour moi l’occasion d’explorer les formes et les figures de la misanthropie et de la fuite hors du monde. De me confronter à un texte et à la langue classique. C’est aussi l’histoire de mon vagabondage dans cette recherche. Questions et réponses. Comme à mon habitude, j’irai au cours de mon travail de recherche, collecter pour écrire, rencontrer ceux qui peuvent éclairer : acteurs et metteurs en scène, philosophes, universitaires, lycéens, Alceste des rues, hommes et femmes qui ont choisi de se retirer de la société, ponctuellement, temporairement, définitivement, de vivre en exil volontaire, seuls ou en communauté, exil personnel ou politique... bref des Misanthropes d’aujourd’hui ! En jouant avec la fable de cette pièce, en jonglant avec son scénario et ses péripéties, je me plongerai dans ses mots, ses vers, ses situations, tâchant d’en faire ressortir la dimension intime, contemporaine et politique, rapportant les matériaux collectés au texte original, les confrontant, les mêlant, tour à tour diseur, conteur, acteur. La musique baroque et pop, jouée en direct par deux musiciennes-comédiennes, fera le point et le contre-point, entre intermèdes et dénouements, chant et illusion. Elle accompagnera la pensée d’Alceste tout au long de la quête et de l’enquête. Me plonger dans cette œuvre aujourd’hui n’est pas un hasard. Cette pièce soulève des interrogations qui me préoccupent au quotidien, aussi bien dans mon parcours artistique que dans ma vie d’homme. » Nicolas Bonneau
www.lavoligenicolasbonneau.fr
CHANSON
PAULINE CROZE Nouvel album "NE
RIEN FAIRE"
J. 19 AVRIL - 21h Bédarieux, La Tuilerie 1h – 15€- 10€-7€
©Les Inrocks 2016
Après plusieurs années de silence et quatre albums, Pauline Croze revient avec sa désarmante douceur et son timbre de voix intact. Un nouveau spectacle très musical, entre pop, chanson et musique africaine. Elle s’est entourée de Charles Souchon, (Ours) et de Romain Preuss (Scotch and sofa). C’est après les avoir vus sur scène dans leurs univers respectifs qu’elle décide de leur confier la réalisation afin de trouver le mariage subtil entre pop, chanson et musique africaine. Ne rien faire est empreint d’une forte musicalité qui laisse toutefois leurs places à des textes poétiques et sobres. Une artiste exigeante et plurielle à découvrir ou re-découvrir !
Pauline Croze : chant, guitare, basse Bertrand Noël : batterie et pads
Réservations au 04.67.95.48.27 - Spectacle financé par la ville de Bédarieux
Pauline Croze À la fin des années 1990, elle collabore et compose plusieurs titres avec Henri Alisio dit « Quito », du groupe roots caraïbes Senor Holmes. Une expérience qui enrichit d'un jeu syncopé, entre salsa et bossa sensuelle, les compositions que la jeune fille peaufine toujours en secret. Début 2003, elle rencontre Edith Fambuena des Valentins, formation qui s'est définitivement séparée cette année-là. Forte de nombreuses collaborations, notamment avec Etienne Daho, cette dernière décide de réarranger une dizaine de chansons du répertoire de la chanteuse. En décembre de cette année-là, Pauline Croze se produit au festival des Transmusicales de Rennes : c'est la révélation. Les mois suivants en 2004, elle assure les premières parties de Cali, Miossec et Lhasa. En juin elle signe un contrat avec Wagram et entre en studio pour l'enregistrement de son premier album, toujours sous la houlette d'Edith Fambuena. Un premier single « Larmes » est remarqué par Les Inrockuptibles, qui le font figurer sur leur compilation tremplin CQFD 2004. L'album intitulé Pauline Croze sort, en guise de clin d'oeil, le jour de la Saint-Valentin le 14 février 2005. Il est encensé par les critiques et est nominé pour le Prix Constantin. Mickaël Furnon de Mickey 3D a participé à l'élaboration de ce recueil de textes intelligents et justes pour cette voix dont le timbre légèrement voilé séduit par sa fraîcheur. Le single « T'es beau » devient un hit et lui permet, fin 2005, de remplir les scènes parisiennes de la Cigale et de la Maroquinerie avant d'envisager de plus importants concerts à travers toute la France. 2006 est l'année de la gloire. S'étant faite connaître dans le registre épuré chant guitare, elle figure sur le disque Putain de Toi, compilation hommage à Georges Brassens avec une reprise du titre « Stances à un cambrioleur ». Arthur H l'invite sur la scène de l'Olympia pour chanter en duo « Sous le soleil de Miami ». En mars, elle est nominée dans deux catégories aux Victoires de la musique. Elle remporte le prix Adami-Bruno Coquatrix, le prix Sacem-Festival Chorus des Hauts-deSeine et dans la foulée voit son album devenir double disque d'or. Après son propre Olympia en juin, Pauline Croze gère son succès sans excès et décide d'aller puiser ailleurs son inspiration. Elle voyage au Chili, en Islande et en Jordanie. Son second album Un Bruit Qui Court, paru en décembre 2007, observe un virage inattendu. Son chant que l'on connaissait fragile et aérien se mêle ici à des rythmes et des sonorités africaines qui, volontairement, prennent le dessus dans des titres visiblement faits pour danser. On redécouvre une musicienne exigeante et plurielle ; elle cite Fela Kuti, Bob Marley ou Keziah Jones qu'elle admire, comme principales influences d'un album métissé qu'elle a signé et composé seule, à l'exception d'une chanson. Même si elle a reçu des critiques mitigées, l'artiste signe une évolution pour le moins vivifiante et à son image : toute en finesse. Dans l'intervalle de cinq ans qui sépare Un Bruit Qui Court de l'album suivant, Pauline Croze compose un titre pour le film Le Bal des actrices de Maïwenn (« Dans les films » est enregistré avec Julie Depardieu) et participe à l'album Confessions d'Un Rap Addict de Ben Mazué, pour lequel elle chante en duo le titre « C'est léger ». De retour en studio avec Edith Fambuena, la chanteuse termine son troisième album Le Prix de l'Eden qui paraît en octobre 2012 avec un titre signé Vincent Delerm, « Dans la ville ». Honorée entre temps, en 2011, de l'insigne de Chevalier des Arts et des Lettres, Pauline Croze s'attelle ensuite à l'enregistrement de son quatrième album qui marque une nouvelle orientation dans sa carrière. Inspiré comme son titre l'indique par la chanson brésilienne, Bossa Nova, qui voit le jour en mai 2016, abrite une suite de reprises peu académiques auxquelles collaborent Flavia Coelho, Vinicius Cantuaria, Bruno Ferreira, Cali Kamga, Marie Navarro et Manda Sissoko. Copyright 2017 Music Story Anne Yven
https://fr-fr.facebook.com/paulinecrozeofficiel/
DANSE/MUSIQUE
Cie LES GENS DU QUAI
PARADOX Suivi d’une soirée DJ S. 05 MAI - 21 H BÉDARIEUX - La Tuilerie 1H - TOUT PUBLIC | 15€ / 10€ / 7€
Claude Masse
L’éclat d’une danse, la beauté et le talent de deux danseurs magnétiques, pour dire le génie de la jeunesse… Dans Paradox, Youmi Bazoge et Tristan Impellizzeri explorent avec fougue et sincérité les aléas, les pépites et les aspérités de l’adolescence. Traverser un paradoxe impose une réponse, une réaction, une solution. A travers des jeux et situations chorégraphiques ces deux jeunes interprètes vont s’amuser à tordre le paradoxe. À les voir, les jeunes spectateurs interagissent et s’identifient avec joie et spontanéité. Pour les autres, la nostalgie de notre jeunesse nous saute au cou et nous replonge avec tendresse dans nos souvenirs, simplement touchant. Le spectacle sera suivi d’un «concert électro» par Burden project. Derrière Burden Project, il y a le musicien François Lopez. Réalisateur, performeur et compositeur pour la danse c’est lui qui signe la bande son de Paradox. Le spectacle sera suivi d’une soirée DJ en live de musiques actuelles pour que tout le monde danse. Conception : Anne Lopez, François Lopez /Chorégraphie : Anne Lopez Musique : François Lopez / Interprétation : Youmi Bazoge, Tristan Impellizzeri Accueil en résidence de création Collège Gérard Philipe de Bagnols-sur-Cèze Soutenu par : Drac Occitanie, Région Occitanie, Communauté d'agglomération du Gard Rhodanien, Département de l'Hérault, Département du Gard, Ville Bagnols-sur-Cèze, Ville de Montpellier.
Réservations au 04.67.95.48.27 - Spectacle financé par la ville de Bédarieux
Les Gens du Quai est une compagnie de danse contemporaine créée en 1993 à Montpellier, en France. Elle est dirigée par Anne Lopez (chorégraphe, interprète) et François Lopez (compositeur, interprète), qui sont frère et sœur. Outre leurs créations chorégraphiques, performances et concerts, les Gens du Quai interviennent lors d'ateliers avec des amateurs, ou en milieu scolaire, médico-éducatif ou psychiatrique. Anne Lopez, prix du nouveau talent chorégraphique de la SACD en 2004 pour sa pièce De l'avant invariablement, est également enseignante et conférencière.
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Créations chorégraphiques Paradox (2016) Trident (2016) Celui d'à côté (2015) Comment j'ai réussi à ne pas aplatir mon mari (2015) Miracle (2013) Mademoiselle Lopez (solo, 2012) Feu à volonté (2010) Duel (2009) La Menace (2008) Idiots mais Rusés (2007) Face à vous (2005) De l'avant invariablement (2004) Litanies (2002) De l'autre (solo, 2002) Révoltes (2000) Écoute Œnone (solo, 1999) L'Invité (1999) Meeting (1998)
Liens Vidéos : www.gensduquai.org/création/vidéos.html www.youtube.com/user/LESGENSDUQUAI
JOEL POMMERAT CIE LE TEMPS EST INCERTAIN MAIS ON JOUE QUAND MÊME
CENDRILLON V 18 MAI - 21h LA TOUR SUR ORB - Parc municipal 1h35 - TOUT PUBLIC | 12€ / 8€ / 5€
Pascal Riondy
Une réinvention lumineuse et déjantée du mythe de Cendrillon qui nous questionne avec délicatesse et poésie sur la mort, la vérité et évidemment l’amour. «Tant que tu penseras à moi tout le temps, sans jamais m’oublier plus de 5 minutes, je ne mourrai pas tout à fait.» Voilà le message qu’une toute jeune fille comprend de sa mère mourante… Erreur… Mais Sandra (Cendrillon) tente de se construire et d’entrer dans le monde des adultes avec cet ultime murmure comme ligne de conduite. Le réel s’impose : son père décide de se remarier… Entrent alors en scène l’orgueilleuse belle-mère et ses deux faignantes de filles, le prince etc… Grâce à son imagination débordante et sa bonne fée de 874 ans, cynique et déjantée, Sandra va affronter la vie avec ce qu’elle a de découvertes, d’aspirations, d’espoirs et de rêves…
Mise en scène : Camille de la Guillonnière Avec Chloé Chaze, Lise Quet, Frédéric Lapinsonnière, Christian Pasacle ou Clémen Séjourné, Aude Pons, Mathieur Ricard. Costumes : Marion Foare. Spectacle co accueilli avec : Hérault Culture - Théâtre sortieOuest, Domaine départemental de Bayssan dans le cadre du Grand Tour !
Réservations au 04.67.23.36.00 - Spectacle financé par la Communauté de communes Grand Orb
Co-dirigée par Camille de la Guillonnière et Jessica Vedel, la compagnie Le Temps est Incertain Mais on joue quand même ! poursuit son activité de création et de développement culturel dans les Pays de la Loire. Elle réunit quelques 25 comédiens qui, depuis 10 ans, sillonnent les routes de la région avec une Tournée des Villages en plein air qui ne cesse de prendre de l’ampleur. Intimement convaincus que la troupe fait la force du théâtre et qu’elle est un atout essentiel pour une compagnie, les comédiens travaillent ensemble à partir de pièces de qualité, accessibles au plus grand nombre. Ils partagent l’envie d’expériences théâtrales collectives, essayant de pousser chaque année plus loin leurs recherches sur « l’acteur au présent » et « l’acteur artisan ». Au printemps 2015, le Château du Plessis-Macé l’a accueillie en résidence pour travailler sa dernière création, Cendrillon de Joël Pommerat. "La mort fait partie de la vie. La nier, c’est refuser une vérité. Une vie construite sur le mensonge est une maison bâtie sur du sable, tout y est bancal, le rapport aux autres comme le rapport à soi. Cendrillon, en affrontant la vérité, retrouve son propre équilibre. Il en va de même pour ceux qui l’entourent, le prince et son père. Son père envisageait une autre solution pour redonner des fondations solides à sa fille : un remariage... Mais là apparaît la famille d’accueil qui ne laisse aucune place pour la mort et tente de la dissimuler derrière les folies du jeunisme et du matérialisme. L’amour et le respect des morts n’existent pas dans cette nouvelle famille. Alors comment pourrait-elle respecter les vivants ? Cette pièce, à travers le prisme du conte, nous permet de parler tout simplement des peurs de notre temps. Quel bonheur de pouvoir avec Cendrillon apporter des réponses lumineuses à ces questions dites sombres... " Camille de La Guillonière Joël Pommerat est auteur et metteur en scène. Il ne monte que ses propres textes. Il fonde la Compagnie Louis-Brouillard en 1990, dont l’activité et la notoriété se sont considérablement accrues depuis 2004. De 2005 à 2008, il devient artiste associé à l’Espace Malraux, Scène nationale de Chambéry et de la Savoie. De mars 2007 au printemps 2010, il est artiste en résidence au théâtre des Bouffes du Nord à Paris, associé à Peter Brook. En 2012, il est artiste associé à l’Odéon à Paris. En avril 2011, Joël Pommerat a reçu le Molière du meilleur auteur et sa compagnie le Molière de la meilleure compagnie. Pommerat réinvente le conte populaire tout en perpétuant le plaisir de se réunir pour écouter ensemble une histoire. Le spectateur est alors partie prenante de cet être ensemble que cherche l’auteur : « Je suis un conteur, je vais agir avec son imaginaire.» Cette version de Cendrillon pourrait se lire comme une rêverie délicate sur le passage de l’enfance à l’âge adulte : un voyage captivant pour les petits comme les grands.
www.le-temps-est-incertain.com
THÉÂTRE MUSICAL
Cie Carambole
EN VOYAGE AVEC SACHA Librement adapté de l’album «Le monde de Sacha»
Avec l’École de musique Grand Orb
Mer. 23 MAI 18 h30 GRAISSESSAC -salle Grand Café Mounis 30mn - Dès 3 ans | 5€
Le peintre des ciels n’a plus d’idées… Chaque jour il revient pourtant dans son atelier espérant que Sacha, son petit «lutin d’inspiration» sera à nouveau au rendez-vous. Sacha est un personnage rêveur qui s’émerveille de la beauté de la nature, de l’amitié avec les oiseaux et les tortues-montagnes. Il nous emporte avec lui dans un univers poétique où s’orchestre le bruit du vent dans les feuilles, porté des mélodies, percussions et chants originaux. Dans une ambiance féerique de création vidéo, Véronique Merveille propose aux jeunes spectateurs un voyage sensible dans la nature en compagnie de ce pétillant petit personnage, coloré et rieur. Une balade bucolique et musicale dans l’univers de l’enfance et de sa magie, à partager en famille. Compositions, arrangements, jeu : Véronique Merveille | Création vidéo : Martin Roux--Merveille | Collaborations artistiques : Christiane Hugel, Charo Beltran Nunez, Corinne Aden, Odile Picard Création son : Laurent Roux Production Cie Carambole Co production : Le Sillon -Théâtre de Clermont l’Hérault, Scène conventionnée pour le Théâtre dans l’espace public | Avec le soutien : du Conseil départemental de l’Hérault Avec la participation des élèves de l'école de musique Grand Orb
Réservations au 04.67.23.36.00 - Spectacle financé par la Communauté de communes Grand Orb
Véronique Merveille, chanteuse, comédienne pour différentes compagnies (Cie Espace Nomade, Cie Alfred de la Neuche, Cie de l’Empreinte, groupe professionnel de la Fanfare à mains nues …) : «Quand j’étais petite, je fabriquais des maisons avec de l’herbe coupée, des routes avec des cailloux, des parkings avec des brindilles, des épines de pin. Même si d’un coup de vent, tout pouvait s’envoler, ces maisons et ces villes imaginaires me semblaient aussi grandes et fortes que le monde dans lequel je vivais. Sacha, c’est la part d’enfance qui me revient, les souvenirs de jeu avec la matière, le plaisir que j’y prends en tant qu’adulte. La musique et la chanson sont mes moyens d’expression artistique privilégiés depuis 25 ans. Dans ce spectacle, parallèlement à des parties écrites pour des cordes et des vents, j’ai mêlé des sons de la nature à des instruments atypiques (verres frappés, frottés, psaltérion).»
La Cie Carambole : La Compagnie Carambole, créée à l’initiative de Véronique Merveille existe depuis 2001. Implantée à Saint André de Sangonis, elle oriente son travail autour de deux axes qui sont le spectacle vivant et les interventions pédagogiques, pour des publics très variés.
FETE DE GRAND ORB
S. 26 MAI à partir de 14h LUNAS -Base de loisirs de la Prade BASE DE LOISIRS DE LA PRADE - TOUT PUBLIC | ACCÈS LIBRE Toute l’équipe de Grand Orb vous donne rendez-vous à la base de loisirs de Lunas pour une journée de fête en famille ou entre amis. La journée sera rythmée par des spectacles et des animations pour tous proposées par les différents services de Grand Orb et par des associations du territoire. La journée se terminera en musique avec un concert pour vibrer et danser. Sont d’ores et déjà prévus :
LE SON DES CAILLOUX DU THÉÂTRE EN BALADE, AVEC VÉLOS ET OBJETS ANIMÉS Eté 2013. Mathilde Aguirre et Nathalie Bauer enfourchent leurs vélos et part ent sur le chemin de halage du Canal du Midi, avec deux petites formes marionnettiques à la rencontre d’un public non averti. De belles rencontres en péripéties, l’idée de poursuivre l’expérience germe rapidement pour cette fois réaliser un véritable spectacle marionnettique à vélo à proposer le long d’un canal, d’un cours d’eau, d’un chemin de randonnée ou aux divers coins de rues d’un festival. C’est un désir collectif : Elaborer un spectacle poétique et ludique, en s’inspirant d’un voyage à vélo le long d’un parcours à la fois familier et méconnu comme le canal du midi notre première source d’inspiration. Se laisser imprégner par l’environnement. S’essayer à une rencontre directe avec le public. Partager nos questionnements sur la lenteur, la notion de temps, la nature… Pour cette création nous nous sommes inspirés de nos premières expériences de voyage à vélo le long du Canal du Midi (été et automne 2013, puis août 2014). L’écriture du spectacle se fait, d’une part, à partir de nos propres visions d’un voyage, d’autre part, avec les aléas du parcours : chargement des vélos, transport du matériel, endurance physique. Contraintes importantes et à la fois richesses qui influencent fortement nos choix dans la création des saynètes mais aussi notre jeu. Cie Les Petites Choses http://www.cielespetiteschoses.sitew.fr
FLAGRANT DÉLIRE DANSE VOLTIGE - CIE YANN LHEUREUX
Ce solo aborde les questionnements chers à la démarche du chorégraphe : la construction de l’identité par le territoire.
Ici, Tony Thich replonge dans la genèse de sa pratique. Il partage en direct ses doutes et ses convictions, ses élans fulgurants et ses réserves intimes. Il évolue dans un espace scénographique aux multiples dimensions. Cette scénographie, qui nous rappelle aux textures urbaines (plexiglas et métal), offre non seulement un terrain d’expression aux déplacements vertigineux de l’interprète, mais révèle aussi les enjeux qu’il traverse. Emporté par la musique de Vivaldi, il récidive à l’envie sa partition initiale sur une version toute en finesse et en énergie du passage presto de l’Eté des Quatre Saisons par Il Giardino Armonico. Ses reprises nous rappellent l’exigence de cette pratique qui allie préparation mentale et inlassable travail de répétition. Cette partition solo, telle qu’il la traverse, est une évocation du mythe d’Icare. Il défie la gravité, pourtant, chacune de ses échappées le ramène au sol et à ce poids qui l’attache à terre.Tous ses gestes arrachés, ses questions suspendues, n’appellent aucune réponse et renforcent l’intensité du moment partagé. Il exprime bien plus qu’il ne signifie. Nourri par une enfance nomade empruntée d’itinérance entre l’Afrique noire, l’Allemagne et la France, c’est intuitivement que Yann Lheureux développe sa recherche artistique autour des liens entre identité et territoire. Les questions de l’enracinement, de l’appartenance, de l’échappée, de l’inscription en un territoire deviennent le fondement même de sa démarche artistique. Yann Lheureux expérimente, création après création, la problématique de l’ici et de l’ailleurs. Au travers de son travail, il questionne le statut du spectateur, celui de l’artiste et du rapport du corps à l’espace. Il a ainsi conçu et porté au public de nombreuses pièces, tant en France qu’à l’étranger, dans les théâtres et les espaces urbains, croisant la danse avec d’autres écritures, médias et pratiques (vidéo, multimédia, pratiques urbaines...). La compagnie Yann Lheureux se produit en tournée, mais aussi au travers de programmes d’enseignement et des projets de recherche et de création en Europe, en Afrique, en Asie, aux US et en Russie. www.cie-yannlheureux.fr
LES GOULAMAS’K GOULAMAS’K voit le jour en 1999 dans la garrigue de Béziers. Dès les 1ers concerts, la couleur est donnée : un ska rock teinté de reggae punk, chanté en français, occitan, catalan et castillan, les langues natales des musiciens. Un des credo du groupe est la revendication et la reconnaissance de la diversité des langues et des cultures. Le nom même du groupe est tiré du mot occitan « golamas » (très courant dans la région du groupe et qui désigne quelqu’un de négligé, brouillon…). Après son 1er album Le Kri des Cigales dans lequel il met toute sa fougue, le groupe trouve son assise avec l’album Gardarem La Tèrra qui prend son essence au Larzac 2003 et au cours de la Caravane Occitane. Rencontré sur le plateau et interpelé par la démarche de Goulamas’K, Gambeat, bassiste de Radio Bemba, prend une part essentielle dans la pré-production de ce second album dont le résultat ne manque pas de se faire sentir : des guitares mises en avant, des cuivres plus incisifs et des refrains repris en choeurs rendent le tout très efficace. La touche finale est donnée par la présence à la flûte de Miqueù Montanaro, troubadour provençal, avec qui Goulamas’K partage de grands moments au cours de la Caravane Occitane. En 2007, Goulamas’K sort un live « Fai Petar! » qui donne toute sa dimension à l’énergie de sa scène et marque ses 1er pas vers les instruments traditionnels (grailhe catalane, accordéon). C’est avec une équipe en partie renouvelée et plus qu’un seul chanteur qu’en 2008 est lancée la tournée « Nerviós Trobador ». Les instruments traditionnels s’imposent de plus en plus au groupe et amènent une couleur originale dans son ska reggae rock puissant et revendicatif. Goulamas’K poursuit sa démarche de fusionner les instruments traditionnels avec les musiques actuelles. L’évolution vers le rock trad s’impose. Les instruments traditionnels fusionnent sans complexe avec une musique énergique, furieuse et festive. Le mélange est détonnant et ça fonctionne. C’est avec plus de 700 concerts à son actif et 6 albums auto-produits que Goulamas’K fête ses 18 ans en 2016. GOULAMAS’K véhicule dans le monde de la musique actuelle une identité occitane forte et c’est avec cette image qu’il s’exporte dans tout l’Hexagone en passant par l’Espagne, l’Italie et la Suisse… www.goulamas-k.com
PROGRAMMATION EN COURS....