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LA SEULE FORÊT DE PIMPINS DE L’ÎLE

Située dans l’est, plus précisement dans les hauts de Saint-Benoît, la forêt de Sainte-Marguerite s’étend sur prés de 159 hectares soit l’équivalent de 300 terrains de football. Elle se trouve à une altitude comprise entre 550 mètres pour la partie basse et 780 mètres pour la partie haute qui est proche de la Plaine-des-Palmistes. Ce vaste espace naturel est l’habitat d’environ 200 espèces d’animaux et végétaux, indigènes et endémiques.

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LE PAPILIO PHORBANTA est le plus grand papillon endémique diurne de l’île. Les mâles, particulièrement beaux, sont noirs et bleus.

Connais-tu les Espaces naturels sensibles de

La Réunion ?

> Appelés ENS, ces milieux naturels se sont formés il y a très longtemps, bien avant l’arrivée de l’Homme. Ils abritent une grande variété de plantes et d’animaux, souvent endémiques et indigènes de notre île. Notre île en compte 18 au total.

Endémique, indigène, exotique, qu’est-ce que ça veut dire ?

> Derrière ces termes botaniques se cache une classification très simple. Les plantes présentes sur l’île sont en effet réparties en trois catégories : les endémiques (celles qu’on trouve uniquement à La Réunion ou dans les Mascareignes (RéunionMaurice-Rodrigues) ou dans le bassin océan Indien), les indigènes (celles qui sont arrivées à La Réunion naturellement par le vent, la mer ou les oiseaux, bien avant l’arrivée de l’Homme) et les exotiques (celles qui ont été introduites par l’Homme). Ces dernières, lorsqu’elles se développent en trop grand nombre sur le territoire des plantes endémiques et indigènes, sont considérées comme des plantes exotiques envahissantes. C’est le cas du goyavier qui malgré ses fruits savoureux est inscrit sur la liste des plantes exotiques envahissantes.

LE ZOIZO LA VIERGE est une espèce endémique de La Réunion.

Premier Espace naturel sensible créé à La Réunion

> Du fait de sa richesse, cette forêt a été classée Espace naturel sensible en 1985 par le Département qui est devenu le propriétaire des parcelles sur lesquelles elle pousse. Il s’agit d’ailleurs du premier ENS créé à La

Réunion. Depuis plus de vingt ans, c’est l’Association de protection des milieux naturels de l’Est (APMNEST) qui s’occupe de cet espace. Une pépinière a également vu le jour afin d’aider certaines plantes à se reproduire.

L’as-tu remarqué ?

Pied de…, bois de…

> On utilise “pied de” pour parler de certaines plantes exotiques, souvent fruitières. On dit, par exemple, pied de papaye, pied de grenade, pied de mangue, pied de letchis, pied de longanis… Pour parler des plantes indigènes et endémiques, on utilise “bois de” , par exemple, bois de joli coeur, bois de corail, bois de senteur blanc, bois d’arnette, bois de paille-en-queue… Petite exception pour le bois de chapelet et le bois de noël qui sont deux espèces exotiques.

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